Réintégration des soignants en France : « On est toujours dans le flou »

[Source : France Soir]

ENTRETIEN — Une semaine après l’annonce de la Haute autorité de Santé (HAS), l’association « les Blouses Blanches » reste très critique envers l’institution et doute de la bonne réintégration des soignants toujours suspendus depuis 18 mois pour avoir refusé la vaccination contre le Covid-19.

Nous recevons deux membres de ce collectif, Sonia Hamdouchy, aide-soignante et présidente de l’association, et Nathalie Lepage, secrétaire du groupe.

Selon elles, une simple réintégration n’est pas souhaitable : le collectif demande l’abrogation de la loi ayant contraint les soignants à la vaccination, ainsi que le versement de l’ensemble des salaires non distribués depuis le 15 septembre 2021 aux suspendus, alors laissés sans indemnités, ni chômage.








Sidaction et totalitarisme

[Source : Jérémie Mercier]

Alors que chaque jour, la France sombre un peu plus dans le totalitarisme (le faux prétexte actuel est le maintien de l’ordre dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et des projets de méga-bassines), le Sidaction, grand-messe médiatique célébrant les mensonges autour du « SIDA » revient à l’assaut, essayant de convaincre le chaland de rejoindre la secte apocalyptique sidaïste. Et en même temps, les lois les plus effrayantes de contrôle sont votées par les « élus de la République », dans un silence assourdissant :
https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique/

Comme toujours, l’esprit critique est indispensable pour ne pas tomber dans les pièges tendus par le régime totalitaire et ses laquais. Note à soi-même, ils utilisent toujours les bonnes intentions et les bons sentiments pour arriver à leurs fins.

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Hausse des cancers liés à l’utilisation des smartphones

[Source : maisonsaine.ca]

Par André Fauteux

Un organisme lié aux industries électriques et du sans-fil sème le doute, au sein du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), quant aux dangers des champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF) que plusieurs experts estiment au minimum probablement cancérogènes, dénonce le président du comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants.

« Nous constatons une augmentation des gliomes et des glioblastomes dans les statistiques nationales, en particulier chez les jeunes », s’inquiète le docteur en radiobiologie Oleg Grigoriev, qui dirige le comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants.  

Depuis quelques années, une « vaste campagne » visant à « semer le doute au sein du CIRC » est orchestrée par un « groupe d’influence qui forme l’opinion publique et scientifique sur le fait que les radiofréquences ne présentent pas de risque de cancer », déplore le Dr Oleg Grigoriev, membre du comité aviseur du CIRC sur les CEM, dans un courriel adressé aujourd’hui à divers chercheurs internationaux, ainsi qu’à La Maison du 21e siècle. Ces personnes qui nient le risque de cancer des RF sont très actives au sein de certaines agences nationales et par l’intermédiaire d’un organisme controversé, l’ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants). Cet organisme publie depuis 1998 les limites d’exposition aux RF adoptées par la plupart des pays, limites qui ne visent qu’à éviter les effets thermiques de cette forme de rayonnement comprenant les micro-ondes. « De la poudre aux yeux », dénoncent des chercheurs indépendants qui réclament une révision indépendante de ces limites qui font fi des effets non thermiques du rayonnement de RF à long terme. « La majorité des scientifiques de l’ICNIRP ont effectué des recherches partiellement financées par l’industrie », expliquait un rapport publié en 2020 par les députés verts européens Michèle Rivasi et Klaus Buchner.

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées.]

En 2011, le CIRC, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait classifié le rayonnement RF émis par tous les appareils de télécommunication sans fil dans son Groupe 2B, « peut-être cancérogène pour l’Homme ». Un comité d’experts indépendants avait alors conclu qu’il existait des « preuves limitées » que l’utilisation d’un téléphone cellulaire à long terme augmentait le risque de gliome, un type de cancer du cerveau, et de neurinome de l’acoustique, une tumeur bénigne du nerf auditif. Le risque de gliome augmentait de 40 % chez les utilisateurs intensifs (30 minutes par jour pendant 10 ans), mais de 100 % pour les tumeurs situées du même côté de la tempe et du front où l’on posait son téléphone, selon les études Interphone. Dans ses études, l’oncologue et épidémiologiste suédois Lennart Hardell a observé des risques encore plus élevés, jusqu’à quintuplés si on adoptait le cellulaire avant l’âge de 20 ans.

Messages contradictoires

En attendant d’avoir des données plus probantes, le directeur du CIRC, Christopher Wild, affirmait « important de prendre des mesures pratiques afin de réduire l’exposition, comme l’utilisation de kits mains libres ou des textos ». Deux mois plus tard, l’OMS contredisait le CIRC en affirmant : « à ce jour, il n’a pas été établi que l’utilisation des téléphones mobiles avait des effets néfastes sur la santé ». Il faut savoir que le Projet de recherche de l’OMS sur les CEM a été fondé et dirigé pendant dix ans par le fondateur de l’ICNIRP, l’ancien chercheur de Santé Canada Michael Repacholi, bien connu comme un consultant auprès des industries. (Lire son entrevue accordée au consortium de journalistes Investigate Europe, concernant le conflit d’intérêts potentiel du financement industriel de la recherche sur les effets biologiques des ondes qui conclut sept fois sur dix à leur innocuité, comme l’a révélé le chercheur américain Henry Lai.)

Or, diverses études récentes, faites notamment en Corée du Sud, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Danemark, montrent que les gliomes et autres tumeurs cérébrales associées à l’utilisation du cellulaire à long terme sont en hausse, selon le Dr Grigoriev. « Nous constatons une augmentation des gliomes et des glioblastomes dans les statistiques nationales, en particulier chez les jeunes », s’inquiète ce docteur en radiobiologie et hygiène des rayonnements non ionisants.

L’industrie contre-attaque

L’industrie des télécoms et les chercheurs qu’elle finance sont sur un pied d’alerte depuis 2018, alors que deux études toxicologiques de grande qualité ont prouvé qu’il était possible de causer des cancers en surexposant des rats au rayonnement de RF/micro-ondes. La première, publiée par le National Toxicology Program (NTP) américain, portait sur le rayonnement de téléphones cellulaires ; la seconde, de l’Institut Ramazzini italien, simulait l’exposition au rayonnement d’antennes cellulaires. Or, en plus d’endommager l’ADN des rats, entre autres effets, les deux études ont révélé des preuves claires de schwannomes malins du cœur, une forme très rare de cancer qui se développe dans la myéline isolant les fibres nerveuses. « Plus qu’une coïncidence », ont commenté divers experts interviewés par Microwave News, un média hautement respecté en la matière. Surprise totale chez les chercheurs du NTP, dont l’hypothèse de départ était que le rayonnement RF ne causerait pas le cancer. Le neurinome de l’acoustique est aussi un type de schwannome. Comme l’expliquait le NTP : « Les cellules de Schwann sont similaires aux cellules gliales du cerveau en ce sens qu’elles sont des cellules de soutien spécialisées dont les fonctions comprennent le maintien de l’homéostasie, la formation de myéline et le soutien et la protection des neurones du système nerveux périphérique. »

Oleg Grigoriev est membre du groupe consultatif du CIRC sur les CEM qui a recommandé, en 2019, de désigner les RF parmi les agents à plus haute priorité de révision de leur classification par rapport au cancer. Au sein de ce groupe, il dit qu’une discussion « difficile » avait débouché sur une décision collective de conclure qu’il y avait suffisamment de données pour réviser la classification des CEM et des RF entre 2022 et 2024. « Cela signifie que les données sont suffisantes pour une classification dans le Groupe 2A [probablement cancérogène pour l’Homme], au minimum. Toutefois, la révision de la classification des CEM de RF n’a pas encore eu lieu. Il convient de noter qu’au cours de ces années, nous avons assisté à une vaste campagne visant à abolir la classification des CEM RF en fonction du cancer. À mon avis, ce serait une grave erreur si les CEM de radiofréquences n’étaient pas inclus dans le programme de révision de la classification des cancers 2025-2029. C’est une priorité de santé publique, c’est mon opinion personnelle et celle de mes collègues », ajoute le président des départements des rayonnements non ionisants et consul scientifique pour la radiobiologie à l’Académie des sciences de Russie. D’ailleurs les RF ont de nombreux autres effets (neurologiques, cardiaques, immunitaires, etc.) sur la santé et l’environnement qui font consensus auprès des chercheurs indépendants et des médecins cliniciens.

L’ICNIRP contrôle le message

Dans sa missive il demandait donc à ses collègues de proposer les RF parmi les priorités de révision dans la prochaine ronde (2025-2029) de réévaluation des agents potentiellement cancérogènes, au CIRC. Jusqu’ici, le CIRC avait toujours été une agence scientifique indépendante et non politisée de l’OMS, nous expliquait il y a quelques années le Dr Anthony B. Miller, professeur émérite d’épidémiologie à l’Université de Toronto. C’est lui que le CIRC avait mandaté pour réviser les références soutenant la classification 2B des RF, en 2011. Or, depuis 2018, le CIRC a systématiquement écarté des experts tels les Drs Miller et Hardell qui estiment que les RF sont des cancérogènes avérés, et l’organisme est de plus en plus noyauté par des chercheurs liés à l’ICNIRP, tels Joachim Schüz et Maria Feychting.

Selon le rapport de députés verts Buchner et Rivasi, le CIRC n’est pas « une commission indépendante donnant des conseils basés sur des preuves scientifiques », comme elle se présente et est décrite dans les médias. Cette organisation privée réside à l’Office fédéral allemand de protection contre les rayonnements et ne compte qu’un « seul expert médical (qui n’est pas un spécialiste des effets des rayonnements sans fil) parmi les 14 membres de sa Commission… L’ICNIRP a été, et est toujours, dominée par des spécialistes des sciences physiques, ce qui n’est peut-être pas la composition la plus sage lorsque votre mission consiste à donner des conseils sur la santé et la sécurité humaines aux gouvernements du monde entier… Il semble qu’un cercle fermé de scientifiques partageant les mêmes idées ait transformé l’ICNIRP en un club scientifique complaisant, avec un manque d’expertise médicale et biologique ainsi qu’un manque d’expertise scientifique dans les évaluations de risques spécifiques, ce qui pourrait conduire à une “vision étriquée”.

Comme l’ont souligné de nombreux scientifiques critiques, les membres de l’ICNIRP semblent ignorer ou méconnaître les études scientifiques constatant les éventuels effets néfastes non thermiques, tels que les effets sur la qualité du sommeil, l’équilibre hormonal, le risque accru de fausses couches, de maladies neurodégénératives et aussi de cancers… Dans le même temps, le secteur des assurances n’est pas très rassuré et refuse de payer d’éventuels frais de justice lorsque les entreprises de télécommunications seront poursuivies, ce qui devient de plus en plus fréquent… Pour un avis scientifique réellement indépendant, nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous fier à l’ICNIRP. »



À lire : Recommandations russes pour la sécurité numérique des enfants (maisonsaine.ca, mai 2020)

André Fauteux

Journaliste de profession, André Fauteux fut reporter à The Gazette (1988) puis chez Habitabec (1989-1994) où il s’est spécialisé en maisons saines et écologiques. En 1994, il fondait La Maison du 21e siècle, plus ancien magazine canadien en la matière, dont il est toujours l’éditeur et le rédacteur en chef. Il a également été collaborateur à La Presse et au magazine Guide Ressources pendant 15 ans. Il est aussi un conseiller, formateur et conférencier recherché pour tout ce qui touche à l’habitat sa




Premières victimes reconnues des antennes 5G

[Source : maisonsaine.ca]

L’oncologue suédois Dr Lennart Hardell est un pionnier des études sur la cancérogénécité de la dioxine, des BPC, du glyphosate (Roundup) et du rayonnement de téléphonie cellulaire.  Son blogue : 
https://lennarthardellenglish.wordpress.com/

Deux récentes études suédoises sont parmi les premières à documenter les effets biologiques de l’exposition au rayonnement de radiofréquences/micro-ondes émis par des antennes de téléphonie cellulaire de cinquième génération (5G).

Troubles du sommeil, fatigue, étourdissements, palpitations cardiaques, troubles de l’humeur et problèmes respiratoires sont parmi les principaux symptômes ressentis par les gens à proximité des antennes 5G, selon les deux études signées par le Dr Lennart Hardell, épidémiologiste et oncologue à l’hôpital universitaire d’Örebro, et Mona Nilsson qui dirige la Fondation suédoise de radioprotection. Des symptômes typiques du syndrome des micro-ondes, une affection décrite chez des travailleurs par des chercheurs est-européens dès les années 1960.

[Voir aussi :
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
et les autres articles du dossier 5G et ondes pulsées]

Première étude

Hardell et Nilsson ont d’abord enquêté sur les symptômes développés par un couple dans la soixantaine. Vivant dans le même appartement depuis dix ans, ils jouissaient généralement d’une bonne santé malgré la présence d’une station de base d’antennes 3G et 4G sur leur toiture. En novembre 2021, cette station de base a été mise à niveau vers la 5G.

« Des rayonnements de radiofréquences (RF) très élevés, avec des valeurs crêtes maximales de 354 000, 1 690 000 et >2 500 000 microwatts par mètre carré (μW/m2), ont été mesurés à trois reprises dans la chambre à coucher située à seulement 5 mètres en dessous de la nouvelle station de base 5G, contre un maximum de 9 000 μW/m2 avant le déploiement de la 5G, écrivent les auteurs. Les symptômes apparus rapidement après le déploiement de la 5G étaient typiques du syndrome des micro-ondes, avec par exemple des symptômes neurologiques, des acouphènes, de la fatigue, de l’insomnie, des troubles émotionnels, des troubles cutanés et une variabilité de la pression artérielle », expliquent-ils dans leur article paru le 10 janvier dans la revue Annals of Case Reports.

La femme a souffert de symptômes plus prononcés, dont des problèmes de sommeil, des étourdissements, des sensations de picotement et de brûlure de la peau, des difficultés de concentration, de la fatigue, des probèmes cardiaques, pulmonaires et de mémoire à court terme. « En raison de la gravité des symptômes, le couple a quitté son logement et s’est installé dans une petite pièce avec un rayonnement RF maximal de 3 500 μW/m2. En l’espace de quelques jours, la plupart de leurs symptômes se sont atténués ou ont complètement disparu. Cet épisode médical peut être considéré comme un test de provocation classique. »

Les mêmes types de symptômes sont souvent décrits comme une hypersensibilité électromagnétique ou électrohypersensibilité (EHS). Ils ont également été signalés parmi le personnel d’ambassades atteints du soi-disant « syndrome de La Havane » dont l’exposition à des micro-ondes pulsées est la cause probable, ont conclu en 2020 des chercheurs de l’Académie nationale des sciences américaine

Les niveaux de rayonnement RF dans l’appartement étaient bien inférieurs à la limite de 10 000 000 µW/m2 proposée comme « sûre » et recommandée par la Commission internationale des rayonnements non ionisants (ICNIRP). En fait, cette limite doit seulement protéger contre les effets chauffants provoqués par une courte exposition aux RF/micro-ondes. « Ces symptômes du syndrome des micro-ondes ont été causés par des effets non thermiques des rayonnements RF et montrent que les lignes directrices de l’ICNIRP utilisées dans la plupart des pays, y compris la Suède, ne protègent pas la santé humaine, commentent Hardell et Nilsson. Il est urgent d’élaborer des lignes directrices fondées sur tous les effets biologiques négatifs des rayonnements RF et de surveiller la santé humaine, notamment en raison de l’augmentation rapide des niveaux d’exposition. »

Seconde étude

La seconde étude concerne deux informaticiens vivant et travaillant à proximité d’un émetteur 5G fonctionnant à 3,5 GHz.

Le premier homme, âgé de 57 ans, a travaillé de mai 2019 à novembre 2021 dans un bureau directement sous une station de base transmettant des signaux 3G et 4G, sans rencontrer aucun problème. En novembre 2021, un émetteur 5G a été installé sur le toit. Il n’a pas passé beaucoup de temps dans son bureau jusqu’en avril 2022, date à laquelle il a commencé à travailler et à dormir sous l’émetteur. En mai, il avait développé de légers maux de tête qui ne se produisaient que lorsqu’il était dans le bâtiment et disparaissaient lorsqu’il le quittait.

Il a ensuite développé une série d’autres symptômes inconfortables, dont certains qu’il a qualifiés de « graves ou insupportables » : maux de tête, douleurs articulaires (arthralgie), acouphènes, problèmes de concentration et d’attention, fatigue, réveil précoce et brûlures de la peau. L’homme a quitté le bureau pour un endroit éloigné des antennes 5G et ses symptômes ont disparu en un mois. Cependant, il souffre encore de maux de tête et d’arthralgie lorsqu’il se rend dans des endroits très irradiés.

Le deuxième homme, âgé de 42 ans, travaillait et dormait dans le même bâtiment à l’étage sous la station de base. Après l’installation de l’antenne 5G, il a souffert d’insomnie aggravée, d’une tendance à la dépression, d’anxiété/panique, d’émotivité, de maux de tête, d’un déficit de concentration/attention et, dans une moindre mesure, d’irritabilité, d’acouphènes, de vertiges, de troubles de l’équilibre, de confusion et de perte de cheveux. L’homme a quitté le bureau pour une zone rurale sans 5G et ses symptômes ont rapidement disparu.

Les niveaux de rayonnement mesurés dans les bureaux des deux hommes variaient entre 501 000 µW/m2 et 1 180 000 µW/m2. « Ainsi, les humains ne sont absolument pas protégés contre tous les effets non thermiques de l’exposition réelle aux micro-ondes/RF des technologies modernes 3G, 4G, 5G, concluent Hardell et Nilsson. Les effets nocifs comprennent le cancer, les dommages à l’ADN, le stress oxydatif, les effets neurologiques et autres effets biologiques susceptibles de nuire à la santé. Le syndrome des micro-ondes et l’EHS doivent être pris au sérieux par les professionnels de la santé. Ce n’est pas une maladie mentale. Plusieurs symptômes somatiques sont inclus dans le syndrome des micro-ondes et les maladies chroniques, dont le cancer, sont des facteurs de risque d’exposition chronique. »

Ces études s’ajoutent à d’autres qui montrent que le syndrome des micro-ondes apparaît à des niveaux bien inférieurs aux directives actuelles recommandées par l’ICNIRP.

Les auteurs conseillent aux praticiens de la santé de prendre soigneusement les antécédents de leurs patients et de tenir compte de l’impact de leur exposition aux rayonnements sans fil à la maison et au travail. 



Références

Hardell, L et Nilsson, M, Case Report : The Microwave Syndrome After Installation of 5G Emphasizes the Need for Proteciton from Radiofrequency Radiation. Annals of Case Reports 8:1112, 10 janvier 2023.

Hardell, L et Nilsson, M, Development of the Microwave Syndrome in Two Men Shortly After Installation of 5G on the Roof Above Their Office. Annals of Clinical Case Reports Rep. 2023; 8 : 2378, 4 février 2023.




La Chine publie un rapport sur les innombrables violations des droits de l’homme aux États-Unis

[Source : lagazetteducitoyen via SOTT]

Note de La Gazette du Citoyen : Ce que dit le rapport de la Chine sur les violations des droits de l’homme aux États-Unis est très pertinent et s’appuie sur des rapports de nombreux médias et organismes non gouvernementaux américains.

[NDLR Il y aurait des rapprochements à faire avec la situation en France et même avec celle au Canada avec notamment le mouvement pour la Liberté durement réprimé par Trudeau.]

Par Xinhua le 28 mars 2023

La Chine a publié mardi le « Rapport sur les violations des droits de l’homme aux États-Unis en 2022 ».

Voici le texte intégral du rapport :

Bureau d’information du Conseil d’État de la République populaire de Chine

Mars 2023

Contenu

Avant-propos
I. Système de protection des droits civils dysfonctionnel
II. Démocratie électorale à l’américaine évidée
III. Croissance de la discrimination et des inégalités raciales
IV. Aggravation de la crise de subsistance parmi les sous-classes américaines
V. Régression historique des droits des femmes et des enfants
VI. Violation des droits de l’homme d’autres pays et piétinement de la justice

Avant-propos

L’année 2022 a été marquée par un revers historique pour les droits de l’homme aux États-Unis. Aux États-Unis, un pays se qualifiant de

« défenseur des droits de l’homme », les « maladies chroniques » telles que la politique monétaire, la discrimination raciale, la violence armée et policière et la polarisation des richesses sévissent. La législation et la justice en matière de droits de l’homme ont connu une régression extrême, sapant davantage les droits et libertés fondamentaux du peuple américain.

Le gouvernement américain a considérablement assoupli le contrôle des armes à feu, ce qui a entraîné un nombre élevé de morts dues à la violence armée. La décision de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Bruen en 2022 est devenue une régression historique dans le domaine du contrôle des armes à feu aux États-Unis. Près de la moitié des États américains ont assoupli les restrictions sur les armes à feu. Les États-Unis sont en tête du monde en matière de possession d’armes à feu, d’homicides par armes à feu et de fusillades de masse, avec plus de 80 000 personnes tuées ou blessées par la violence armée en 2022. C’est la troisième année consécutive ou les États-Unis connaissent plus de 600 fusillades de masse. La violence armée est devenue une « maladie américaine ».

Dernièrement, les élections de mi-mandat sont devenues les plus chères aux États-Unis et la démocratie à l’américaine a perdu son soutien populaire. Le coût des élections aux États-Unis a de nouveau grimpé en flèche, les dépenses cumulées des élections de mi-mandat de 2022 dépassant plus de 16,7 milliards de dollars américains. Les dons politiques des milliardaires représentaient 15 % du total fédéral, contre 11 % lors du cycle électoral de 2020. Les dons « d’argent noir » manipulent furtivement les élections américaines, et la polarisation politique ainsi que la fragmentation sociale empêchent le pays de parvenir à un consensus démocratique. Aujourd’hui, 69 % des Américains estimant que leur démocratie est « menacée d’effondrement » et 86 % des électeurs américains affirmant qu’elle fait face à des « menaces très sérieuses ».

Le racisme est en hausse et les minorités ethniques souffrent d’une discrimination généralisée. Les crimes haineux fondés sur des préjugés raciaux aux États-Unis ont considérablement augmenté entre 2020 et 2022. Le massacre raciste dans un supermarché de Buffalo, avec la mort de 10 Afro-Américains, a choqué le monde. Au total, 81 % des Américains d’origine asiatique déclarent que la violence contre les communautés asiatiques est en augmentation. Les Afro-Américains sont 2,78 fois plus susceptibles d’être tués par la police que les Blancs. Les souffrances causées par le génocide et l’assimilation culturelle pris par le gouvernement américain contre les Indiens et autres aborigènes dans l’histoire persistent encore aujourd’hui.

L’espérance de vie a chuté et les décès dus à la toxicomanie continuent d’augmenter. Selon un rapport publié en août 2022 par le National Center for Health Statistics des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, l’espérance de vie moyenne aux États-Unis a chuté de 2,7 ans de 2019 à 2021 et est passée à 76,1 ans, le plus bas depuis 1996. Des groupes et des politiciens échangent le pouvoir contre de l’argent, ce qui permet à l’abus de drogues et de substances dangereuses de prospérer. Le nombre d’Américains qui meurent d’abus de drogues et de substances dangereuses a considérablement augmenté ces dernières années, pour atteindre plus de 100 000 par an. La toxicomanie est devenue l’une des crises de santé publique les plus dévastatrices aux États-Unis.

Les femmes ont perdu les protections constitutionnelles contre l’avortement et le cadre de vie des enfants est préoccupant. La décision de la Cour suprême des États-Unis annulant Roe v. Wade (NDT L’arrêt historique rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973 qui protégeait le droit des femmes à avorter) a mis fin au droit des femmes à l’avortement protégé par la Constitution américaine depuis près de 50 ans, ce qui porte un coup dur aux droits humains des femmes et à l’égalité des sexes. En 2022, plus de 5800 enfants de moins de 18 ans ont été blessés ou tués par balle aux États-Unis, et le nombre de fusillades dans les écoles s’est élevé à 302, le plus élevé depuis 1970. Le taux de pauvreté des enfants aux États-Unis est passé de 12,1 % en décembre 2021 à 16,6 % en mai 2022, avec 3,3 millions d’enfants supplémentaires vivant dans la pauvreté. Les États-Unis ont connu une augmentation de près de 70 % des violations du travail des enfants depuis 2018,

L’abus de la force et les sanctions unilatérales des États-Unis ont créé des catastrophes humanitaires. Depuis le début du XXIe siècle, les États-Unis ont mené des opérations militaires dans 85 pays au nom de « l’antiterrorisme », qui ont directement coûté la vie à au moins 929 000 civils et déplacé 38 millions de personnes. Les États-Unis ont imposé plus de sanctions unilatérales que tout autre pays au monde, et ils ont toujours des sanctions en place contre plus de 20 pays, ce qui empêche les pays ciblés de fournir des aliments et des médicaments de base à leur population. La question de l’immigration est devenue un outil de lutte partisane, et des mystifications sur l’immigration ont été mises en scène à grande échelle, favorisant une xénophobie extrême et un traitement cruel vis-à-vis des immigrés. Il y a eu un record de près de 2,4 millions d’arrestations de migrants à la frontière du pays en 2022.

Les États-Unis, fondés sur le colonialisme, l’esclavage raciste et l’inégalité dans le travail, la possession et la distribution, se sont encore enfoncé plus bas dans un bourbier d’échec du système, de déficits de gouvernance, de fracture raciale et de troubles sociaux ces dernières années sous l’interaction de son modèle de distribution économique polarisé, les conflits raciaux dominaient le modèle social et les groupes d’intérêts du capital contrôlaient le modèle politique.

Les politiciens américains, servant les intérêts des oligarques, ont progressivement perdu leur volonté subjective et leur capacité objective à répondre aux demandes fondamentales des gens ordinaires et à défendre les droits fondamentaux des citoyens ordinaires, et n’ont pas réussi à résoudre leurs propres problèmes structurels des droits de l’homme. Au lieu de cela, ils utilisent unilatéralement les droits de l’homme comme une arme pour attaquer d’autres pays, créant la confrontation, la division et le chaos au sein de la communauté internationale, et sont ainsi devenus un obstacle au développement mondial des droits de l’homme.

I. Système de protection des droits civils dysfonctionnel

Les États-Unis sont un pays caractérisé par une violence extrême, où les gens sont menacés à la fois par des crimes violents et des forces de l’ordre violentes, et la sécurité des citoyens est loin d’être garantie. Les prisons sont surpeuplées et sont devenues un établissement d’esclavage moderne où le travail forcé et l’exploitation sexuelle sont monnaie courante. Les libertés et droits civils autoproclamés de l’Amérique sont devenus un vain discours.

La collusion entre politiciens et entreprises paralyse le programme de contrôle des armes à feu.

Les groupes d’intérêt américains pour les armes à feu ont monté un puissant lobbying politique pour leurs propres intérêts. Au mépris de l’opinion publique, le gouvernement a considérablement assoupli le contrôle des armes à feu, permettant le port d’armes dans des lieux publics bondés tels que les hôpitaux, les écoles, les bars et les stades. Le 3 juillet 2022, Bloomberg News a rapporté que la décision de la Cour suprême des États-Unis dans « l’affaire Bruen » du 23 juin avait annulé la législation d’un demi-siècle sur le contrôle des armes à feu à New York et dans six autres États. Les résidents de ces États ont été autorisés à porter des armes à feu à condition qu’elles soient dissimulées, un pas en arrière historique dans le domaine du contrôle des armes à feu aux États-Unis. Le New York Times a rapporté le 28 octobre, 2022 qu’un tribunal fédéral du Texas a statué qu’une loi d’État interdisant aux adultes de moins de 21 ans de porter des armes de poing était inconstitutionnelle. Près de la moitié des États américains ont désormais assoupli les restrictions sur les armes à feu. « Le pays a évolué dans son ensemble, au cours des deux ou trois dernières décennies, très clairement et de manière spectaculaire vers un assouplissement des lois sur le port d’armes », a déclaré Ali Rowhani-Rahbar, professeur à l’Université de Washington. Le livre de la chercheuse américaine Pamela Haag « The Gunning of America: Business and the Making of American Gun Culture » souligne que les armes à feu aux États-Unis sont une chaîne industrielle qui « commence par la chaîne de production et se termine par la mort des victimes ». « La tragédie de la violence armée en Amérique a ses racines dans le commerce séculier des armes à feu ».

La violence armée augmente parallèlement à la possession d’armes.

Une étude publiée dans le British Medical Journal suggère que l’assouplissement du contrôle des armes à feu aux États-Unis a conduit à une augmentation simultanée de la possession d’armes à feu et des fusillades de masse. Avec moins de 5 % de la population mondiale, les États-Unis possèdent 46 % des armes civiles du monde. Les États-Unis sont en tête du monde en matière de possession d’armes à feu, d’homicides par armes à feu et de fusillades de masse. Selon le site Web Gun Violence Archive, le nombre de fusillades de masse aux États-Unis a considérablement augmenté ces dernières années. En 2022, la violence armée a tué 43 341 personnes et en a blessé 37 763 autres, et 636 fusillades de masse ont eu lieu aux États-Unis, soit une moyenne de deux par jour. Le taux d’homicides par arme à feu aux États-Unis est huit fois supérieur à celui du Canada, 13 fois supérieur à celui de la France, et 23 fois supérieur à celui de l’Australie. Dans un article d’opinion publié le 25 juin 2022, The Australian a déclaré que les États-Unis « sont un pays presque défini par l’ultra-violence, dans ses médias et dans ses rues ». La violence armée est devenue une « maladie américaine ».

Les crimes majeurs tels que les meurtres et les vols qualifiés continuent d’augmenter.

Le journal USA Today a rapporté le 11 septembre 2022 qu’au premier semestre 2022, les homicides dans les villes membres de la Major Cities Chiefs Association (MCCA) ont augmenté de 50 % et les voies de fait graves d’environ 36 % par rapport à la même période en 2019. Le Wall Street Journal a rapporté le 6 septembre 2022 qu’en septembre 2022, le taux d’homicides à La Nouvelle-Orléans avait augmenté de 141 %, les fusillades de 100 %, les détournements de voiture de 210 % et les vols à main armée de 25 %, par rapport aux mêmes périodes en 2019. Selon un rapport du Council On Criminal Justice du 28 juillet 2022, au premier semestre 2022, les vols ont augmenté de 20 % dans les grandes villes américaines. Fox News a rapporté le 7 juillet 2022 que depuis juin 2021, la criminalité globale à New York a augmenté de 31 %, les vols qualifiés de 41 %, les cambriolages de près de 34 % et les victimes d’agressions criminelles ont augmenté d’environ 1000 par trimestre. Selon un rapport de CNN du 8 juin 2022, 72 % des Américains n’étaient pas satisfaits des politiques du pays en matière de réduction ou de contrôle de la criminalité, et plus d’Américains ont déclaré qu’ils s’inquiétaient beaucoup ou assez de la criminalité et de la violence.

La violence policière s’aggrave.

En 2022, un record de 1239 personnes sont décédées des suites de violences policières aux États-Unis, selon le site Mapping Police Violence. Au cours de l’année, il n’y a eu que 10 jours où aucun meurtre policier n’a eu lieu. La plupart des meurtres commis par la police se produisent lors de l’application de la loi de routine, comme les contrôles d’arrêt ou lors de crimes non violents. La police est rarement accusée d’avoir fait un usage excessif de la force. Dans les meurtres commis par la police entre 2013 et 2022, 98,1 % des policiers impliqués n’ont pas été inculpés d’un crime. Le 27 juin 2022, la police d’Akron, dans l’Ohio, a abattu de plus de 90 balles Jayland Walker, un Afro-Américain non armé de 25 ans. Selon un rapport médical préliminaire, Walker avait plus de 60 blessures sur son corps. Il s’agissait de la troisième fusillade policière à Akron entre décembre 2021 et juin 2022.

La vie et la santé des prisonniers sont menacées.

Les États-Unis ont le taux d’incarcération le plus élevé au monde et les conditions de détention sont terribles. Selon un rapport du Guardian du

1er octobre 2022, près de 500 personnes sur 100 000 étaient incarcérées aux États-Unis, soit environ cinq fois plus qu’en Grande-Bretagne, six fois plus qu’au Canada et neuf fois plus qu’en Allemagne. Selon un article publié par l’organisation The Fair Justice Initiative le 25 avril 2022, les détenus des prisons du Mississippi étaient détenus dans des cellules sombres sans lumière ni eau potable, et la température ambiante était souvent extrêmement chaude. Le Chicago Sun-Times a rapporté le 19 février 2022 que les cellules de la prison de Joliet dans l’Illinois étaient infestées de rats, et que de la nourriture pourrie et des eaux usées brutes débordaient dans les espaces communs. La vie des prisonniers n’est pas garantie. Selon une étude publiée en octobre 2022 dans Prison Legal News, une publication sur les droits des détenus, une pénurie de gardiens et des infrastructures inadéquates dans le système pénitentiaire de l’Alabama ont entraîné des taux élevés de violence et de décès parmi les détenus. Il y a eu 39 décès au cours des huit premiers mois de 2022, dont 30 non naturels.

Les prisons sont devenues des lieux d’esclavage moderne.

Selon un rapport publié conjointement par la faculté de droit de l’Université de Chicago et l’American Civil Liberties Union le 16 juin 2022, les États-Unis incarcèrent plus de 1,2 million de personnes dans des prisons d’État et fédérales. Parmi elles, environ 800 000 ont été engagées dans le travail forcé, ce qui représente 65 % du nombre total de prisonniers. Plus de 76 % des prisonniers interrogés ont déclaré qu’ils seraient punis d’isolement cellulaire, sans atténuation et sans droit de visite de la famille s’ils refusaient de travailler. Les travailleurs incarcérés ont été contraints de fournir des services de restauration, de blanchisserie et d’autres opérations, mais ils ont peu de droits et de protections, selon un rapport de la Prison Policy Initiative du 14 mars 2022. En outre, les travailleurs incarcérés gagnent généralement peu ou pas de salaire du tout,

L’intolérance religieuse s’intensifie.

Selon les statistiques sur les crimes de haine pour 2021 publiées par le Federal Bureau of Investigation le 15 décembre 2022, un total de 1005 crimes de haine religieux ont été signalés aux États-Unis en 2021, dont 31,9 % étaient des incidents antisémites, 21,3 % étaient des incidents anti-sikhs, 9,5 % étaient des incidents anti-islamiques, 6,1 % étaient des incidents anti-catholiques et 6,5 % étaient des incidents anti-orthodoxes. L’intolérance à l’Islam aux États-Unis s’est intensifiée et les musulmans sont sévèrement discriminés, selon un rapport publié par le Conseil des relations américano-islamiques en 2022. En 2021, le Conseil des relations américano-islamiques a reçu 6720 plaintes, une augmentation de 28 % par rapport à 2020 ; 679 plaintes concernant les forces de l’ordre et le gouvernement, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2020 ; 1298 incidents de discrimination sur les lieux de travail et dans les lieux publics, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2020. Le Middle East Eye a rapporté le 23 août 2022 qu’une étude a montré que les musulmans sont cinq fois plus susceptibles d’être victimes de harcèlement policier en raison de leur religion par rapport à ceux d’autres confessions.

II. Démocratie électorale à l’américaine évidée

Les dons politiques ont fait des élections américaines un jeu pour les riches, l’aliénation de la politique bipartite s’est transformée en politique polarisée et la démocratie américaine perd son fondement dans le soutien public. L’ancien président américain Jimmy Carter a déclaré un jour que la corruption politique avait entaché le système politique américain. « C’est juste une oligarchie avec des pots-de-vin politiques illimités pour obtenir les nominations à la présidence ou pour élire le président », a déclaré Carter.

L’argent des élections a établi un nouveau record.

Les élections américaines sont au cœur de sa démocratie, alimentées par l’argent. Les coûts électoraux ont grimpé en flèche depuis la levée des limites de dons en 2010 et à nouveau en 2014. Selon une analyse publiée par OpenSecrets, le coût total des élections fédérales et étatiques de mi-mandat de 2022 était de près de 17 milliards de dollars, l’élection la plus chère de l’histoire. Les candidats fédéraux et les comités politiques ont dépensé 8,9 milliards de dollars, tandis que les candidats des États, les comités de parti et les comités de mesure du scrutin ont dépensé 7,8 milliards de dollars, ce qui a établi des records de tous les temps. CNN a rapporté le 8 décembre 2022 que les cinq courses au Sénat les plus chères de 2022 ont vu près de 1,3 milliard de dollars de dépenses lors des élections primaires et générales. En tête est la course au Sénat de Pennsylvanie.

Les dons politiques créent une oligarchie.

La politique américaine a été prise en otage par le capital et il existe une relation « argent-rendement » stable. « Du peuple, par le peuple, pour le peuple » est devenu « du 1 %, par le 1 % et pour le 1 % », comme le dit le slogan du mouvement Occupy Wall Street : « Nous sommes les 99 %, mais contrôlé par le 1 pour cent ». Helene Landemore, théoricienne politique à l’université de Yale, a écrit dans un article publié par le magazine Foreign Policy en décembre 2021 que la démocratie américaine manque de « pouvoir du peuple » et que seuls les très riches, une très petite partie de la population, peuvent utiliser leur statut économique très élevé pour faire pression en faveur d’un ensemble de priorités politiques qui se servent elles-mêmes.

« Les milliardaires américains ont dépensé 880 millions de dollars pour les élections à la fin octobre, le total final approchant probablement le chiffre astronomique d’un milliard de dollars. C’est une somme d’argent qui change la donne et qui a sans aucun doute influencé les résultats électoraux que nous voyons maintenant ». Le magazine Fortune a écrit le 9 décembre 2022 dans un rapport intitulé « Les milliardaires avaient 1000 milliards de dollars supplémentaires pour influencer les élections de mi-mandat. Sauvez la démocratie américaine en taxant l’extrême richesse ».

La richesse des milliardaires a, comme l’a dit le directeur exécutif d’Americans for Tax Fairness, Frank Clemente, « noyé notre démocratie », d’après le magazine. Les milliardaires représentaient 15 % de tous les dons politiques fédéraux détaillés du 1er janvier 2021 au 30 septembre 2022, contre 11 % lors du cycle électoral de 2020, a rapporté Reuters le 9 novembre 2022, ajoutant que le financier George Soros était le principal donateur individuel, dépensant plus de 128 millions de dollars pour soutenir les campagnes démocrates. Avec des ploutocrates utilisant leur argent pour contrôler le résultat des élections, les élections américaines sont de plus en plus en décalage avec la nature de la démocratie.

Les dons d’argent noir manipulent secrètement la direction des élections. L’argent noir a influencé de manière invisible les élections américaines. Le Brennan Center for Justice a rapporté le 16 novembre 2022 que quatre groupes d’argent noir alignés sur les partis ont injecté près de 300 millions de dollars dans ce cycle électoral en donnant à des super comités d’action politique (PAC) frères ou en achetant des publicités intelligemment formulées. Il y a des centaines d’autres groupes politiquement actifs qui versent de l’argent secret dans les élections.

Un milliardaire a secrètement transféré 1,6 milliard de dollars à un groupe politique républicain, le plus grand don de plaidoyer politique connu de l’histoire américaine, selon un rapport intitulé « Des milliards en argent noir influencent la politique américaine » par le Guardian le 29 août 2022. Rien qu’en 2020, plus d’un milliard de dollars d’argent noir ont afflué autour de règles de divulgation faibles et dans les élections américaines. À l’approche des élections de 2022, la situation s’est aggravée. Les principaux Super PAC du Sénat et de la Chambre des deux partis sont tous financés par des groupes anonymes d’argent noir qui ne sont pas tenus de divulguer leurs donateurs. L’argent noir a secrètement capturé les partis politiques et le gouvernement américains, et la majorité des électeurs sont devenus les outils des jeux politiques.

Tactiques multiples et manipulation des résultats des élections.

De nombreux Américains ont complètement abandonné l’idée d’égalité, et ce sont souvent ces personnes qui rejettent l’idée d’égalité qui établissent les règles que les autres doivent suivre, a déclaré JR Pole dans son livre intitulé « The Pursuit of Equality in American History ». Des lois restreignant l’éligibilité des électeurs au vote sont fréquemment introduites. Selon l’étude publiée par le Brennan Center for Justice le 26 mai 2022, 18 États ont adopté 34 lois restrictives en 2021. Pour la session législative de 2022, les législateurs de 39 États ont examiné au moins 393 projets de loi restrictifs, qui ont touché de manière disproportionnée les électeurs de couleur en mettant en place une série d’obstacles au vote. Jusqu’à 200 000 électeurs pourraient risquer de voir leur inscription annulée après que l’Arizona ait promulgué une loi réglementant la fourniture d’une preuve documentaire de citoyenneté pour l’inscription des électeurs. Le 4 août 2022, l’Organisation mondiale contre la haine et l’extrémisme a publié un rapport intitulé « Les craintes des Américains supprimant la participation à la démocratie », selon lequel 40 % des Noirs et 37 % des Hispaniques craignaient de se voir refuser la possibilité de participer à un scrutin. Des lois strictes sur l’éligibilité au vote ont empêché près de 16 % de la population noire en âge de voter du Mississippi de le faire. Le Mississippi a l’une des plus fortes concentrations de Noirs du pays, mais n’a pas élu de Noir à un poste dans tout l’État depuis plus d’un siècle, a rapporté The Guardian sur son site Web.

Les élections américaines s’accompagnent de violence et d’intimidation. L’histoire politique des États-Unis n’a pas été exempte de violence et de terreur. Historiquement, des groupes tels que le célèbre Ku Klux Klan ont empêché les Afro-Américains de voter par des violences telles que des passages à tabac, des lynchages et des assassinats, créant un sentiment de peur qui perdure encore aujourd’hui.

Les électeurs pourraient être intimidés face aux urnes et au-delà par des acteurs justiciers, a déclaré le Brennan Center for Justice dans un rapport publié le 28 octobre 2022, ajoutant qu’en Arizona, des groupes d’extrême droite ont recruté des volontaires pour surveiller les urnes, certains d’entre eux se présentant souvent armés et en tenue camouflage.

Le Projet mondial contre la haine et l’extrémisme a déclaré dans un rapport du 4 août 2022 qu’il y avait un sentiment croissant de peur parmi les Américains, les minorités étant particulièrement préoccupées par la sécurité lors de leur accès aux urnes et les électeurs généralement préoccupés par la sécurité dans les bureaux de vote. Dans l’ensemble, 63 % des personnes interrogées se sont dites « très inquiètes » de la violence, du harcèlement et de l’intimidation qui se produisent dans leur bureau de vote. L’ombre psychologique du lynchage et l’atmosphère de peur sont devenues un grand obstacle pour les électeurs dans l’exercice de leur droit de vote.

La politique bipartite est devenue polarisée.

La polarisation politique, en particulier la polarisation de la politique bipartite, a été l’une des caractéristiques les plus frappantes de la politique américaine au cours des trois dernières décennies. L’élargissement du fossé idéologique et de l’opposition entre le Parti démocrate et le Parti républicain a augmenté la déchirure de la société américaine et conduit à l’immobilisme de la politique américaine.

Environ 28 % des Américains ont cité « l’extrémisme politique ou la polarisation » comme l’un des problèmes les plus importants auxquels le pays est confronté, selon une enquête du tracker de sondage américain FiveThirtyEight faite le 14 juin 2022, ajoutant que 64 % ont déclaré qu’ils estimaient que la polarisation politique était principalement portée par les élites politiques et sociales.

Selon un rapport de NBC NEWS du 23 octobre 2022, 81 % des démocrates ont déclaré qu’ils pensaient que l’agenda du Parti républicain constituait une menace qui, s’il n’était pas arrêté, détruirait l’Amérique, tandis que 79 % des républicains pensent la même chose de l’agenda du Parti démocrate. Soixante et onze pour cent des électeurs ont déclaré que le pays se dirigeait dans la mauvaise direction. « Il semble que les électeurs ne recherchent plus un contrat avec l’Amérique. Ils veulent divorcer », a déclaré le sondeur démocrate Jeff Horwitt de Hart Research Associates.

La polarisation politique et les divisions sociales ont rendu difficile l’obtention d’un consensus démocratique, et la farce électorale ainsi que le chaos post-électoral sont devenus des caractéristiques importantes de la politique américaine. La polarisation des conflits entre les partis et la rivalité vicieuse a conduit à l’effondrement de la confiance politique et a provoqué une grave crise de gouvernance aux États-Unis, ont écrit Marc J. Hetherington, professeur de sciences politiques à l’Université Vanderbilt, et Thomas J. Rudolph, professeur de sciences politiques à l’Université de l’Illinois, dans leur livre intitulé « Why Washington Won’t Work: Polarization, Political Trust, and the Governor Crisis ».

Les fonctionnaires du gouvernement profitent de leur poste pour leur profit personnel. Les politiciens de haut niveau peuvent avoir accès à l’avance à de nombreuses informations sensibles qui pourraient leur permettre de réaliser des profits. Les actifs nets déclarés de l’ancienne présidente de la Chambre Nancy Pelosi, ainsi que de son mari Paul Pelosi, valent plus de 114 millions de dollars américains, et la majorité de leur richesse provient d’investissements tels que des actions et des options, a déclaré The Hill dans un article le 24 juillet 2022. En mars 2021, Paul a acheté 25 000 actions Microsoft d’une valeur de plus de 5 millions de dollars. Moins de deux semaines plus tard, l’armée américaine a révélé un accord de 21,9 milliards de dollars avec Microsoft. Les actions de la société ont fortement augmenté après l’annonce de l’accord. En juin 2022, Paul a acheté pour 5 millions de dollars d’actions à Nvidia, l’une des principales sociétés de semi-conducteurs. L’achat est intervenu alors que le Congrès était sur le point de voter une législation qui entraînerait 52 milliards de dollars de subventions allouées pour élever l’industrie de la production de puces. Pendant le mandat de Nancy Pelosi en tant que présidente de la Chambre, les Pelosis ont gagné environ 30 millions de dollars grâce à des transactions impliquant de grandes entreprises technologiques que l’ancien président de la Chambre est chargé de réglementer. Sur les 435 membres de la Chambre, 183 ont échangé des actions par eux-mêmes ou par des membres de leur famille immédiate de 2019 à 2021, a déclaré le Daily Mail dans un article daté du 13 septembre 2022. Il a ajouté qu’au moins 97 parlementaires ont acheté ou vendu des actions, des obligations ou d’autres actifs financiers par eux-mêmes ou leurs conjoints qui ont directement recoupé leur travail au Congrès. Une enquête du Wall Street Journal du 11 octobre 2022 a révélé que plus de 2600 responsables d’agences allant du département du commerce au département du Trésor ont divulgué des investissements en actions dans des entreprises alors que ces mêmes entreprises faisaient pression sur leurs agences pour obtenir des politiques favorables. Dans ce qui est devenu connu sous le nom de scandale des enfants contre de l’argent, les anciens juges de Pennsylvanie Mark Ciavarella et Michael Conahan ont fermé un centre de détention pour mineurs géré par le comté et ont accepté 2,8 millions de dollars de paiements illégaux de deux prisons à but lucratif, The Associated Press (AP) a rapporté le 18 août 2022. Ciavarella a poussé une politique de tolérance zéro qui garantissait qu’un grand nombre d’enfants seraient envoyés dans les établissements, a ajouté le rapport. De nombreux politiciens américains de premier plan faisaient des promesses vides aux électeurs tout en profitant financièrement de leurs positions.

La confiance du public dans la démocratie américaine continue de décliner.

Les universitaires américains Thomas R. Dye, Harmon Zeigler et Louis Schubert ont souligné dans leur livre « The Irony of Democracy: An Uncommon Introduction to American Politics » que peu d’Américains croient encore aujourd’hui que le gouvernement est dirigé pour le bénéfice du peuple. La plupart voient le système politique comme dirigé par quelques grands intérêts pour leur propre bénéfice, laissant de côté les citoyens ordinaires, ajoute le livre. 67 % des Américains pensent que la démocratie du pays est en danger d’effondrement, selon un sondage réalisé par The Quinnipiac University Poll le 31 août 2022. AP a déclaré dans un rapport du 19 octobre 2022 qu’il y avait un désespoir général à propos de démocratie en Amérique qui survient après des décennies de polarisation croissante à l’échelle nationale. Seulement 9 % des adultes américains pensent que la démocratie fonctionne « très bien », tandis que 52 % disent qu’elle ne fonctionne pas bien, a-t-il ajouté. PR Newswire a rapporté le 4 novembre 2022 qu’un sondage non partisan de More Perfect avant les élections de mi-mandat a montré que 86 % des électeurs ont déclaré que la démocratie américaine faisait face à de très graves menaces. 72 % des électeurs américains ont qualifié la santé de la démocratie américaine de mauvaise ; 64 % ont dit qu’il y a trop d’argent en politique ; 61 % pensent que la politique américaine est corrompue ; et 58 % pensaient qu’il y avait trop d’informations biaisées et de désinformation dans la démocratie américaine. Selon un sondage réalisé par NBC News le 9 novembre 2022, 72 % des électeurs démocrates, 68 % des électeurs républicains et 70 % des électeurs indépendants ont convenu que la démocratie était menacée.

III. Croissance de la discrimination et des inégalités raciales

Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a déclaré dans les observations finales sur les dixième à douzième rapports combinés des États-Unis d’Amérique publiés le 21 septembre 2022 que les héritages persistants du colonialisme et de l’esclavage continuent d’alimenter le racisme et la discrimination raciale dans le pays.

Ces dernières années, les crimes haineux et les discours haineux aux États-Unis ont considérablement augmenté, le nombre de blessures et de décès par arme à feu liés à la race sont en augmentation constante, et les personnes de couleur ainsi que les minorités ethniques continuent de faire l’objet d’une discrimination systématique dans les soins médicaux, l’éducation, le logement et d’autres domaines, a indiqué l’agence.

La discrimination raciale est répandue.

Les complexes raciaux d’infériorité et de supériorité sont profondément ancrés dans les systèmes américains et sont devenus « inextricables ». Des entretiens avec plus de 3000 Afro-Américains ont montré que 82 % d’entre eux considéraient le racisme comme un problème majeur pour les descendants d’Africains aux États-Unis, tandis que 79 % ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur race ou de leur origine ethnique, et 68 % ont déclaré que la discrimination raciale était la principale raison pour laquelle de nombreux Noirs ne peuvent pas aller de l’avant, a rapporté CNN le 30 août 2022. Selon une enquête publiée par le groupe Ipsos le 29 mars 2022, 65 % des Latino-Américains interrogés ont déclaré avoir subi des commentaires racistes au cours de l’année écoulée.

Les crimes de haine raciale restent élevés.

Quinze grandes villes américaines ont connu une croissance à deux chiffres des crimes de haine entre 2020 et 2021, et une augmentation d’environ 5 % des incidents motivés par des préjugés jusqu’en août 2022, selon une étude du Center for the Study of Hate and Extremism in California de l’Université d’État de San Bernardino. Dans un article intitulé « Hate Crime Reports Surge » publié le 21 octobre 2022, le Chicago Sun-Times a rapporté qu’au 18 octobre de cette année-là, le service de police de Chicago avait reçu des rapports sur 120 crimes de haine. Le 14 mai 2022, Payton Gendron, un tueur blanc de 19 ans, a tué 10 Afro-Américains et blessé trois autres lors d’un massacre raciste dans un supermarché de Buffalo, New York. Le tueur a également filmé l’attaque pour une diffusion en direct. Selon un rapport publié en février 2023 par l’Anti-Defamation League basée aux États-Unis, le nombre de massacres aux États-Unis a grimpé en flèche au cours de la dernière décennie, et tous les meurtres d’extrémistes identifiés en 2022 étaient liés à l’extrémisme de droite, avec un nombre élevé lié à la suprématie blanche. Le rapport ajoute : « Il n’est pas exagéré de dire que nous vivons à une époque de massacres extrémistes ».

Crimes de haine endémiques contre les Américains d’origine asiatique.

Un bulletin publié par l’organisation à but non lucratif Stop AAPI Hate montre qu’elle a reçu des rapports sur près de 11 500 incidents haineux entre le 19 mars 2020 et le 31 mars 2022. Un sondage en ligne de la société de recherche AAPI Data a révélé qu’un Américain d’origine asiatique sur six dans tout le pays a connu des violences raciales en 2021, a rapporté le Los Angeles Times le 22 mars 2022. Le New York Times a rapporté le 14 mars 2022 qu’un homme de 28 ans avait été accusé de crimes haineux dans le cadre d’un vague d’attaques contre sept femmes d’origine asiatique à Manhattan, et quatre New-Yorkais asiatiques sont morts ces derniers mois après avoir été attaqués. CNN a rapporté le 30 novembre 2022 qu’à Yonkers, un homme a frappé une femme asiatique âgée plus de 100 fois, lui a lancé des injures racistes, a piétiné son corps à plusieurs reprises et lui a craché dessus. Le Houston Public Media a rapporté le 22 août 2022 plusieurs attaques contre des personnes d’origine asiatique à San Francisco. L’une des victimes, Amy Li, a déclaré qu’elle voyait toujours l’agresseur dans son quartier presque tous les jours. « J’ai signalé ce cas à la police et je n’ai eu aucune nouvelle depuis… Chaque jour, mon fils et moi vivons dans la peur ».

57 % des Américains d’origine asiatique ont déclaré qu’ils se sentaient souvent ou parfois en danger dans les lieux publics en raison de leur race ou de leur origine ethnique, 81 % des membres de ce groupe ont convenu que la violence contre la communauté américaine d’origine asiatique était en augmentation et 73 % ont déclaré que la violence posait davantage de problèmes maintenant qu’avant la pandémie, selon un rapport publié sur le magazine médical Health Affairs le 12 avril 2022. Selon le témoignage d’Erika Lee, professeure d’histoire et d’études asiatiques américaines à l’Université du Minnesota sur la discrimination et les violences contre les Américains d’origine asiatique devant une audience du Congrès américain, « Aussi choquants que soient ces incidents, il est essentiel de comprendre qu’il ne s’agit pas d’actes aléatoires perpétrés par des individus dérangés. Ils sont l’expression de notre pays et de sa longue histoire de racisme systémique et de violence raciale ciblant les Américains d’origine asiatique et les insulaires du Pacifique ».

Discrimination raciale enracinée dans l’application des lois et la justice.

Un rapport final de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale a révélé qu’il est encore largement courant aux États-Unis que les responsables de l’application des lois utilisent une violence excessive contre les personnes de couleur et les groupes minoritaires et obtiennent l’impunité. Les statistiques du site Web Mapping Police Violence montrent que dans les meurtres commis par la police entre 2013 et 2022, les Noirs américains étaient 2,78 fois plus susceptibles d’être tués par la police que les Blancs. À Boston, Minneapolis et Chicago, les Noirs sont 20 fois plus susceptibles que les Blancs d’être tués par la police. Citant un rapport du registre national des exonérations, la radio publique nationale (NPR) a rapporté le 27 septembre, 2022 que les Noirs représentent moins de 14 % de la population américaine, mais ils représentent 53 % de ceux qui ont été faussement condamnés pour un crime grave puis libérés après avoir purgé au moins une partie de leur peine. Les Noirs américains sont environ sept fois plus susceptibles que les Blancs d’être condamnés à tort pour trois crimes majeurs, et les Noirs étaient 19 fois plus susceptibles d’être condamnés à tort pour des crimes liés à la drogue, a-t-il ajouté. Le système de justice pénale imprégné de racisme « sert de plus en plus de passerelle majeure vers un système beaucoup plus large de stigmatisation et de marginalisation à long terme », note le livre publié par la National Academies Press, « The growth of incarceration in the United States » : Exploring causes et conséquences ».

Élargissement de l’écart de richesse raciale.

Les travailleurs de couleur sont depuis longtemps contraints de faire littéralement du « linge sale » en raison des barrières racistes auxquelles ils sont confrontés dans l’emploi. CNN a rapporté le 30 août 2022 que les deux tiers des Noirs américains ont déclaré que la récente concentration accrue sur la race et les inégalités raciales aux États-Unis n’avait pas conduit à des changements qui améliorent la vie des Noirs. Une récente étude à long terme, co-publiée par des chercheurs de l’Université de Princeton et de l’Université de Bonn, a révélé que l’écart de richesse raciale est la plus grande des disparités économiques entre les Américains noirs et blancs, avec un ratio de richesse par habitant entre Blancs et Noirs de 6 contre 1. La convergence de la richesse raciale entre les Noirs et les Blancs après l’abolition de l’esclavage a suivi un chemin encore plus lent, puis s’est arrêtée dans les années 1950. Depuis les années 1980, l’écart de richesse s’est à nouveau creusé, les gains en capital ayant principalement profité aux ménages blancs. En 2021, 19,5 % des Noirs vivant aux États-Unis vivaient en dessous du seuil de pauvreté, contre 8,2 % des Blancs, a déclaré le département de recherche de Statista dans un rapport du 30 septembre 2022. Plus de la moitié des ménages noirs et latinos et plus des deux tiers des Amérindiens ont déclaré que les récentes augmentations de prix entraînées par l’inflation leur avaient causé de graves problèmes financiers, selon un sondage national publié conjointement par NPR, la Fondation Robert Wood Johnson et la Harvard TH Chan School of Public Health en août L’impact de l’inflation sur les Noirs américains est « extrêmement dévastateur », a déclaré le professeur William Darity Jr. de l’Université Duke.

Discrimination dans les politiques du logement.

Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a déclaré dans ses observations finales qu’il existe un degré élevé de ségrégation raciale résidentielle, une politique persistante et une discrimination légale dans l’accès au logement fondée sur la race, la couleur et l’origine nationale ou ethnique. Selon un rapport de la BBC du 10 juillet 2022, l’écart entre les taux d’accession à la propriété des Blancs et des Noirs aux États-Unis est le plus élevé depuis 120 ans. Quelque 19,4 % des candidats noirs se sont vu refuser un prêt hypothécaire en 2021, contre 10,8 % des Blancs demandeurs, selon la société immobilière Zillow. Pour de nombreux propriétaires noirs, les taux d’intérêt sont déjà souvent plus élevés que ceux de leurs homologues blancs, quel que soit leur revenu, The Hill a cité une étude de l’Université Harvard de 2021 le 28 août 2022.

Grave inégalité raciale dans les services de santé.

Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a déclaré dans ses observations finales que les minorités raciales et ethniques sont touchées de manière disproportionnée par des taux plus élevés de mortalité et de morbidité maternelles. Les disparités ethniques et raciales dans le taux de mortalité maternelle ont considérablement augmenté. Le taux a nettement augmenté pour les femmes noires non hispaniques en 2020, 2,9 fois plus que pour les femmes blanches non hispaniques, selon un rapport publié par le National Center for Health Statistics le 23 février 2022. Une étude a montré que les disparités raciales et ethniques persistent chez les patients ambulatoires traitées pour le Covid-19 parmi les patients noirs, hispaniques et amérindiens, selon le rapport des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis publié le 28 octobre 2022. La pandémie de Covid-19 a eu un impact disproportionné sur les groupes de minorités raciales et ethniques, affirme le rapport. Des services de santé inéquitables affectent le droit à la vie des patients appartenant à des minorités. Les populations hispaniques de Californie ont perdu 5,7 ans d’espérance de vie entre 2019 et 2021. Les populations noires ont perdu 3,8 ans, et les populations asiatiques ont perdu 3 ans, tandis que les populations blanches ont perdu 1,9 an, selon une étude de la Princeton School of Public and International Affairs publiée le 7 juillet 2022.

Les Indiens d’Amérique n’ont pas vu leur misère allégée. « La racine fondatrice de l’Amérique a été le génocide colonial de ses peuples autochtones. Cette racine reste un pilier fondamental de la société américaine et imprègne la culture américaine ». Le département américain de l’Intérieur a publié la première partie de l’Initiative fédérale des pensionnats indiens le 11 mai 2022. Il admet les efforts passés du gouvernement fédéral pour assimiler les enfants amérindiens à la société blanche américaine en les séparant de leurs familles et en les dépouillant de leurs langues et cultures.

L’examen note que de 1819 à 1969, il y avait 408 écoles fédérales dans 37 États. Les enfants et les adolescents de ces écoles ont été soumis à des méthodologies systématiques de militarisation et d’altération de l’identité par le gouvernement fédéral, notamment l’obtention de noms anglais, des coupes de cheveux et l’interdiction d’utiliser leur langue maternelle et d’exercer leur religion. L’enquête initiale a révélé que 19 internats étaient responsables de la mort de plus de 500 enfants amérindiens, autochtones de l’Alaska et hawaïens. Le nombre de décès enregistrés devrait atteindre des dizaines de milliers au fur et à mesure que l’enquête est en cours.

C’était un génocide, a déclaré Marsha Small, une chercheuse du nord de Cheyenne.

Donald Neconie, un ancien d’une tribu amérindienne qui était autrefois étudiant dans un pensionnat indien soutenu par le gouvernement, a témoigné des épreuves qu’il a endurées, notamment des passages à tabac, des coups de fouet, des agressions sexuelles, des coupes de cheveux forcées et des surnoms douloureux. Neconie se souvient avoir été battu s’il parlait sa langue natale Kiowa, « Chaque fois que j’essayais de parler Kiowa, ils mettaient de la lessive dans ma bouche ». « C’était 12 ans d’enfer », a-t-il déclaré. « Je ne pardonnerai jamais, jamais à cette école pour ce qu’ils m’ont fait ».

La misère que les Indiens d’Amérique ont endurée historiquement persiste jusqu’à aujourd’hui. Les ménages minoritaires ont déclaré que les hausses de prix entraînées par l’inflation leur avaient causé de « graves problèmes financiers ». Il est encore plus élevé chez les Amérindiens, ce nombre atteignant plus des deux tiers des personnes interrogées, selon un rapport NPR du 8 août 2022.

Selon l’analyse d’un rapport publié par USA Today le 19 septembre 2022. Plus de 90 % des décès de mères autochtones auraient pu être évités. « Chez les Afro-Américains et les Amérindiens, nous constatons cette disparité historique et malheureuse ainsi que constante dans les résultats », a déclaré le Dr Andrea Jackson, chef de division d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Californie à San Francisco.

IV. Aggravation de la crise de subsistance parmi les sous-classes américaines

Le pays voit l’écart de richesse s’élargir, la détérioration des conditions de vie des groupes à faible revenu, l’augmentation du nombre de sans-abri, la toxicomanie potentiellement mortelle et la baisse de l’espérance de vie moyenne. La sous-classe américaine est confrontée à une grave crise de survie.

L’écart de richesse s’est encore creusé. Les États-Unis sont une société pauvre avec de nombreux super-riches. À travers une analyse approfondie de la société américaine, la New Class Society : Goodbye American Dream, démontre le large éventail d’inégalités fondées sur la classe, le sexe et la race aux États-Unis. Co-écrit par Earl Wysong, professeur de sociologie à l’Université d’Indiana Kokomo, Robert Perrucci, professeur de sociologie à l’Université Purdue, et David Wright, professeur de sociologie à l’Université d’État de Wichita, la quatrième édition de ce livre montre qu’une nouvelle double polarité des structures sociales a émergé, avec une classe privilégiée, composée des 20 % les plus riches de la population, et une nouvelle classe ouvrière, composée de 80 % de la population qui vit au bas de la société et devient de plus en plus pauvre et instable. Selon les données publiées par Statista Research Department, le 30 septembre 2022, le coefficient de Gini aux États-Unis a atteint un niveau record de 0,49 en 2021, alors que le taux de pauvreté a augmenté pour la deuxième année consécutive avec 37,9 millions de personnes vivant dans la pauvreté. Les statistiques de la Réserve fédérale américaine montrent que la richesse totale des 1 % les plus riches de la population américaine a atteint un record de 45,9 billions de dollars américains à la fin du quatrième trimestre 2021 et que leur fortune a augmenté de plus de 12 billions de dollars, soit plus d’un tiers, pendant la pandémie de COVID-19. Sur les quelque 1,7 billion de dollars d’épargne excédentaire détenus par les familles américaines à la mi-2022, environ 1,35 billion de dollars étaient détenus par la moitié supérieure des revenus, tandis que seulement 350 milliards de dollars par la moitié inférieure. L’inflation continue de nuire aux ménages à faible revenu. Alors que l’épargne des résidents américains a diminué, les nécessités comme la réparation automobile, la nourriture et le logement deviennent nettement plus chères, a rapporté le New York Times le 25 novembre 2022. Dans le même temps, les prix ont grimpé de 7,7 % au cours de l’année jusqu’en octobre, ayant l’impact négatif le plus grave sur les groupes à faible revenu. Lael Brainard, gouverneur de la Réserve fédérale, a déclaré que les ménages à faible revenu consacraient 77 % de leur revenu aux produits de première nécessité, contre seulement 31 % pour les ménages à revenu plus élevé. Une analyse publiée par la National Energy Assistance Directors Association le 12 avril 2022 a montré que pour les familles à revenu faible ou moyen, qui constituent les 40 % des ménages les plus pauvres de la société américaine.

Le nombre des sans-abri a considérablement augmenté.

Selon le rapport annuel d’évaluation du sans-abrisme de 2022 publié par le département américain du logement et du développement urbain, plus de 580 000 Américains ont été sans abri en 2022, 40 % d’entre eux vivant dans des endroits non abrités comme dans la rue, dans des bâtiments abandonnés, ou dans d’autres endroits impropres à l’habitation humaine. Au cours des trois dernières années, le nombre de personnes sans domicile fixe a augmenté d’au moins 22 500 pour atteindre 173 800 en Californie. Cependant, l’État ne fournit qu’environ 5000 lits aux sans-abri, contre un maximum de plus de 16 000 chambres en août 2020, selon le Département des Services sociaux de l’État.

Selon une étude publiée dans la California Law Review par Sara K. Rankin, professeur à la faculté de droit de l’université de Seattle et fondatrice et directrice du Homeless Rights Advocacy Project, les sans-abri aux États-Unis sont généralement les « groupes marginalisés, tels que les réfugiés, les personnes de couleur et les pauvres » qui sont victimes de persécution, de détention, d’incarcération ou de ségrégation qui les empêchent de s’intégrer dans leurs communautés. Cela expose la discrimination systémique qui existe aux États-Unis.

L’espérance de vie moyenne a considérablement diminué. Un rapport publié par le National Center for Health Statistics des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis en août 2022 a montré que l’espérance de vie aux États-Unis avait chuté de 2,7 ans au total entre 2019 et 2021 pour atteindre 76,1 ans, le plus bas taux depuis 1996. Les Amérindiens hispaniques et les Amérindiens de l’Alaska ont connu la plus forte baisse – 6,6 ans. Les baisses spectaculaires de l’espérance de vie sont rares en temps de paix. Les données publiées par les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis montrent qu’au 29 décembre 2022, les États-Unis ont signalé plus de 1,08 million de décès dus au Covid-19, dont plus de 260 000 en 2022. Alors que les politiciens américains sont discrets sur l’espérance de vie moyenne du pays, c’est probablement la mesure la plus importante pour évaluer à quel point il fait bon vivre dans un pays et même, dans une certaine mesure, à quel point un pays est grand, a rapporté le journal allemand Die Welt le 15 janvier 2023. En plus de la pandémie de Covid-19, les causes de la baisse spectaculaire de l’espérance de vie aux États-Unis comprennent la toxicomanie, la violence armée, etc. Selon une étude conjointe publiée dans le British Medical Journal par des universitaires de la Virginia Commonwealth University, de l’Université du Colorado à Boulder et de l’Urban Institute, « La détérioration de la situation sanitaire, les taux de mortalité élevés et l’injustice persistante contre les minorités aux États-Unis sont en grande partie le produit de choix politiques à long terme et d’un racisme systémique. La mortalité massive du Covid-19 reflète non seulement des choix politiques américains inappropriés en réponse à la pandémie ».

Les drogues et l’abus de substances mettent en danger la vie et la santé.

Selon une enquête publiée par la US Substance Abuse and Mental Health Services Administration, 59,3 millions d’Américains de plus de 12 ans ont abusé de drogues en 2020. Selon une étude publiée par le Manhattan Institute for Policy Studies le 4 août 2022, le nombre d’Américains qui meurent à cause de l’usage de drogues et de toxicomanie a considérablement augmenté ces dernières années, plus de 100 000 par an. Plus de 107 000 cas impliquant des décès par surdose de drogue se sont produits au cours de la période de 12 mois se terminant en août 2022, selon les données du CDC américain. Marta Sokolowska, directrice adjointe du centre pour la consommation de substances et la santé comportementale au Center for Drug Evaluation and Research de la FDA, a souligné que la toxicomanie est devenue l’une des crises de santé publique les plus dévastatrices aux États-Unis.

L’absence de gouvernance met en danger les droits environnementaux.

L’American Broadcasting Company a rapporté le 21 juin 2022 qu’en Louisiane, une grande quantité de déchets industriels a conduit à de nombreuses « allées du cancer » le long du fleuve Mississippi, qui présente un risque de cancer 95 % fois plus élevé en raison de la pollution de l’air que le reste du pays. Le Chicago Tribune a rapporté le 13 juillet 2022 qu’au moins une substance per- et poly-fluoroalkyle, connue sous le nom de produits chimiques pour toujours, qui peut être nocive pour la santé, a été détectée dans l’eau potable de plus de 8 millions d’habitants de l’Illinois, ce qui représente environ 60 % de la population locale. Dans le contexte de la détérioration de la situation environnementale, la Cour suprême des États-Unis a statué en juin 2022 que l’Environmental Protection Agency n’avait pas le droit de réglementer les émissions de carbone sans l’autorisation du Congrès, ni d’exiger que les centrales électriques passent des combustibles fossiles aux énergies renouvelables. Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations unies, a souligné que la décision de la Cour suprême des États-Unis était « un revers dans notre lutte contre le changement climatique ».

V. Régression historique des droits des femmes et des enfants

En 2022, un revers majeur s’est produit dans la protection des droits des femmes et des enfants aux États-Unis. Le droit des femmes à l’avortement a perdu sa protection constitutionnelle. Les agressions sexuelles dans les écoles, l’armée et les prisons sont restées élevées. La vie et les droits juridiques des enfants étaient gravement menacés.

Interdire l’avortement viole les droits des femmes. En 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade et Planned Parenthood v. Casey qui garantissaient le droit à l’avortement des femmes. Elle a mis fin à près de 50 ans de droits à l’avortement protégés par la Constitution et cela a conduit à une interdiction de l’avortement dans environ la moitié des États. Reuters a rapporté le 1er décembre 2022 que le procureur général de l’Indiana avait demandé au conseil médical de l’État de sanctionner un médecin de l’Indiana qui avait pratiqué un avortement sur une victime de viol de 10 ans de l’Ohio alors que l’Ohio interdisait l’avortement après six semaines de grossesse. La BBC a rapporté le 29 juin 2022 que le secrétaire américain à la Santé, Xavier Becerra, a déclaré : « Il est difficile de croire que l’Amérique recule, recule, alors que le reste du monde s’efforce de donner aux femmes le type de droits qu’elles devraient avoir depuis longtemps ». Michelle Bachelet, alors haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a souligné le 24 juin 2022 que la décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement est « un coup dur pour les droits humains des femmes et l’égalité des sexes ». La décision « représente un revers majeur après cinq décennies de protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs aux États-Unis via Roe v Wade ».

Les agressions sexuelles des femmes sont choquantes.

Une étudiante sur cinq aux États-Unis a déclaré avoir été agressée sexuellement à l’université, et le traumatisme a affecté toute son expérience éducative. CNN a rapporté le 1er septembre 2022 que les signalements d’agressions sexuelles dans l’armée américaine ont augmenté de 13 % en 2021, près d’un quart des femmes soldats déclarant avoir été agressées sexuellement dans l’armée et plus de la moitié affirmant avoir été sexuellement harcelées. Le Sénat américain a publié un rapport d’enquête le 13 décembre 2022, indiquant qu’au cours de la dernière décennie, des cas d’agressions sexuelles sur des détenues par des administrateurs de prison se sont produits dans plus des deux tiers des prisons fédérales, avec 5415 cas déposés par les autorités des prisons américaines. L’Associated Press a rapporté le 6 février, 2022 qu’en 2020, il y avait eu 422 plaintes contre des administrateurs de prison pour agression sexuelle sur des détenus. Une prison fédérale pour femmes à Dublin, en Californie, a été surnommée un « club de viol », où les détenues disent avoir été victimes d’agressions sexuelles endémiques de la part d’agents correctionnels et même du directeur.

La violence armée rampante menace la vie des enfants.

La Kaiser Family Foundation a publié un rapport le 14 octobre 2022, indiquant que de 2011 à 2021, près de 18 500 enfants âgés de 17 ans et moins ont été tués par la violence armée aux États-Unis. En 2021, sept enfants en moyenne par jour ont été tués par balles. Le Washington Post a rapporté le 11 décembre 2022 qu’en 2022, plus de 5800 enfants de moins de 18 ans ont été blessés ou tués par des tirs aux États-Unis. Au 1er décembre 2022, les fusillades mortelles impliquant des enfants avaient plus que doublé par rapport à 2021, et les fusillades non mortelles impliquant des enfants avaient également augmenté de 80 %. En juin 2022, le président américain Joe Biden a admis publiquement que « les armes à feu sont le tueur numéro un d’enfants aux États-Unis d’Amérique ». Plus que les accidents de voiture et plus que le cancer.

Les fusillades dans les écoles continuent d’augmenter. Les États-Unis sont le pays où les fusillades dans les écoles sont les plus fréquentes au monde. Selon la « K-12 School Shooting Database », le nombre de fusillades dans les écoles aux États-Unis en 2022 était de 302, le taux le plus élevé depuis 1970 ; Le nombre de victimes a atteint 332, le plus élevé des cinq dernières années. Le 24 mai 2022, une grave fusillade de masse a eu lieu à la Robb Elementary School à Uvalde, au Texas. Un lycéen de 18 ans est entré sur le campus avec un fusil de type AR-15 acheté dans un magasin d’articles de sport et a tué 19 étudiants et deux enseignants. La fusillade est considérée comme la plus meurtrière après la fusillade de l’école élémentaire Sandy Hook en 2012. Dans ses remarques sur l’incident, le président américain Joe Biden a admis que depuis la fusillade de l’école élémentaire Sandy Hook il y a dix ans, il y avait eu plus de 900 fusillades signalées dans les écoles. « Ce qui m’a frappé, c’est que ce genre de fusillades de masse se produit rarement ailleurs dans le monde », a-t-il déclaré. Le Washington Post a rapporté le 28 mai 2022 que la « K-12 School Shooting Database » avait enregistré plus de 2500 cas de menaces de fusillades dans les écoles depuis 2018. Selon un rapport de la BBC du 25 mai 2022, Cheryl Lero Jonson, un expert américain des fusillades dans les écoles, a souligné que les jeunes Américains d’aujourd’hui sont devenus la « génération des tirs de masse ».

Les taux de pauvreté des enfants sont disproportionnellement élevés.

Selon les données publiées par le US Census Bureau le 13 septembre 2022, le taux de pauvreté national aux États-Unis en 2021 était de 12,8 % et le taux de pauvreté des enfants était de 16,9 %. Dans les États du Mississippi et de la Louisiane, ainsi qu’à Washington, DC, les taux de pauvreté des enfants atteignaient respectivement 27,7 %, 26,9 % et 23,9 %. Des recherches menées par le Center on Poverty and Social Policy de l’Université de Columbia ont souligné que le taux de pauvreté des enfants aux États-Unis est passé de 12,1 % en décembre 2021 à 16,6 % en mai 2022, ce qui représente 3,3 millions d’enfants supplémentaires dans la pauvreté. Le livre « Invisible Americans: The tragique cost of child Poverty » écrit par le chroniqueur américain Jeff Madrick souligne que les États-Unis sont un pays avec des attitudes historiquement biaisées envers la pauvreté, qui ne peuvent même pas s’entendre sur le nombre d’Américains pauvres là-bas, sans parler de la réduction du nombre de pauvres et d’enfants pauvres. Si on le mesure selon une norme plus juste et plus récente, le nombre réel de pauvres aux États-Unis est d’environ 60 millions, et celui des enfants pauvres peut dépasser 20 millions. « La pauvreté des enfants aux États-Unis est une honte ».

L’utilisation illégale du travail des enfants persiste malgré des interdictions répétées.

Selon les chiffres estimés par le National Center for Farmworker Health, une organisation américaine à but non lucratif, entre 300 000 et 800 000 mineurs étaient employés dans des fermes aux États-Unis. Le magazine Slate a souligné que les employeurs de la restauration rapide ont commis une série de violations du travail des enfants, obligeant les adolescents à travailler des heures excessives qui violent les limites protégeant la santé et l’éducation des enfants. L’interdiction constante du travail des enfants se solde par un échec, la cause profonde se trouvant dans les failles du système juridique américain. Touchés par la pandémie de Covid-19 et la crise de la chaîne d’approvisionnement, les États-Unis souffrent de pénuries de main-d’œuvre. De nombreux États ont adopté de nouveaux projets de loi pour prolonger les heures de travail des mineurs. Selon le Département américain du Travail, des millions d’adolescents américains étaient employés dans l’agriculture, la restauration, la vente au détail, le divertissement et la construction en 2022. Selon le rapport de Reuters publié le 28 février 2023, le problème de l’emploi illégal de mineurs est devenu de plus en plus grave avec une 70 % d’augmentation des violations du travail des enfants depuis 2018. Selon les statistiques du Département américain du Travail, au cours du dernier exercice, 835 entreprises ont violé les lois sur le travail des enfants en employant 3800 mineurs, et il y a eu une augmentation de 26 % l’emploi de mineurs dans des travaux dangereux. Le journal USA Today a rapporté le 13 novembre 2022 qu’une entreprise de nettoyage industriel du Wisconsin est accusée d’employer illégalement plus de 30 enfants, âgés de 13 à 17 ans, comme nettoyeurs dans des usines de conditionnement de viande et des fermes. Plusieurs employés mineurs ont été blessés au travail, dont un adolescent de 13 ans brûlé par des produits chimiques de nettoyage caustiques. Reuters a rapporté le 16 décembre 2022 qu’au moins quatre grands fournisseurs de constructeurs automobiles ont employé des enfants dans des usines de l’Alabama, et des agences de recrutement ont fourni des mineurs immigrés pour travailler dans des usines. Aujourd’hui, les États-Unis sont toujours le seul pays parmi les 193 États membres des Nations unies qui n’a pas apposé sa signature sur la Convention relative aux droits de l’enfant. Les perspectives de résoudre son problème de travail des enfants restent faibles.

Les conditions des centres de détention pour mineurs sont dures. Le Houston Chronicle a rapporté le 23 août 2022 que les conditions sont mauvaises dans le centre de détention pour mineurs situé à Gatesville, au Texas. Des adolescents purgeant des peines pour des crimes graves sont enfermés seuls dans des cellules exiguës pendant 23 heures par jour. Au lieu de faire des pauses toilettes, on leur donne des bouteilles d’eau vides pour se soulager. Les programmes sportifs et autres activités visant à réhabiliter et réorienter les jeunes en difficulté ont été supprimés. Au lieu d’assister aux cours, ils obtiennent des dossiers de travail à remplir dans leurs cellules, ce qui les empêche d’avoir accès à des conseils et à une thérapie. Le Los Angeles Times a rapporté le 29 novembre 2022 que le système de détention pour mineurs du comté de Los Angeles était dans le chaos. La pénurie de personnel dans les centres de détention pour mineurs a conduit à de fréquents incidents de conflits entre jeunes détenus et à des corrections violentes par les gardiens de prison. L’isolement accru, le manque de structure de soutien et la violence ont des effets néfastes sur la santé mentale des jeunes incarcérés. Un mineur incarcéré a déclaré qu’il ne se sentait pas « traité comme un être humain ».

VI. Violation des droits de l’homme d’autres pays et piétinement de la justice

Le savant américain John Mearsheimer souligne que dans le cadre de la politique « d’hégémonie libérale », les États-Unis ont tendance à provoquer constamment des guerres, ce qui accroît les conflits dans le système international et crée de l’instabilité. « Ces conflits armés finissent généralement par échouer, parfois de manière désastreuse, et principalement aux dépens de l’État prétendument sauvé par le goliath libéral ». Les États-Unis mènent une politique de puissance au sein de la communauté internationale, recourent fréquemment à la force, provoquent des « guerres par procuration », imposent sans discernement des sanctions unilatérales, violent gravement les droits des immigrés et refusent de fermer le camp de détention de Guantanamo Bay, devenant ainsi un saboteur de la paix et du développement dans le monde et une pierre d’achoppement au progrès des droits de l’homme.

Les opérations militaires à l’étranger ont causé des catastrophes humanitaires. Le 20 décembre 2022, le média américain à but non lucratif Common Dreams a souligné dans un article intitulé « Warren, Jacobs Accuse Pentagon of Vastly Undercounting Civilians Killed by US Military » que, selon les données du groupe de surveillance basé au Royaume-Uni Airwars, les frappes aériennes américaines ont tué à elles seules jusqu’à 48 000 civils dans près de 100 000 bombardements en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Pakistan, en Somalie, en Syrie et au Yémen depuis 2001. Selon les données publiées par le projet Costs of War de l’Université Brown, depuis le XXIe siècle, le gouvernement américain a entrepris ce qu’il a qualifié d’activités de « contre-terrorisme » dans 85 pays, tuant directement au moins 929 000 personnes et déplaçant 38 millions de personnes. Et les opérations militaires des États-Unis à travers le monde ont violé la liberté et les droits humains des personnes aux États-Unis et dans d’autres pays. Une femme et deux enfants ont été tués lors de frappes de drones américains dans la région d’Al-Hadba à Al-Wadi, au Yémen, le 30 novembre 2022. « C’est la violence qui caractérise les États-Unis modernes chez eux et dans leur conduite à l’étranger — de la prévalence des décès liés aux armes à feu aux controverses sur les actions militaires préventives et les frappes de drones ».

Les États-Unis provoquent des « guerres par procuration » dans les coulisses.

Afin de poursuivre leurs propres intérêts, les États-Unis sont ceux qui, dans les coulisses, provoquaient des guerres dans d’autres pays et régions. Colm Quinn, rédacteur à Foreign Policy, a publié un article le 14 juillet 2022, affirmant que les opérations américaines ne se limitent plus au Moyen-Orient, mais ont élargi, de manière plus secrète, leur portée géographique. Katherine Yon Ebright, avocate au programme de liberté et de sécurité nationale du Brennan Center for Justice, l’a décrit comme une « guerre à empreinte légère ». Dans le cadre d’un programme connu sous le nom de 127e, les forces d’opérations spéciales américaines sont autorisées à former des forces par procuration pour mener à bien des missions américaines à l’étranger. Les militants étrangers ont accès à l’armement, à la formation et au soutien du renseignement des États-Unis et sont envoyés dans des missions dirigées par les États-Unis contre des objectifs de soi-disant « ennemis des États-Unis ». De 2017 à 2020, le Pentagone a lancé 23 « guerres par procuration » au Moyen-Orient et dans la région Asie-Pacifique. Au moins une douzaine de pays ont participé aux opérations visant la Syrie, le Yémen, l’Irak, la Tunisie, le Cameroun, la Libye et d’autres.

Imposition arbitraire à long terme de sanctions unilatérales.

Ces dernières années, les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis à d’autres pays ont augmenté de façon exponentielle, ce qui a considérablement affaibli la capacité et le niveau de protection des droits humains des pays sanctionnés. Le journal bangladais The Daily Star a rapporté le 28 décembre 2022 que les États-Unis, l’exécuteur le plus prolifique des sanctions unilatérales au monde, ont actuellement mis en place des sanctions contre plus de 20 pays, dont Cuba depuis 1962, l’Iran depuis 1979, la Syrie depuis 2011 et l’Afghanistan ces dernières années. Beaucoup d’entre ces pays sont incapables de fournir des aliments et des médicaments essentiels à leurs populations. Le Washington Post a rapporté le 13 juin 2022 que près de la moitié de tous les Afghans n’ont pas assez à manger et que la malnutrition infantile est en augmentation. Le 20 décembre 2022, plusieurs experts indépendants du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ont publié une déclaration commune selon laquelle les sanctions américaines contre l’Iran contribuent à nuire à l’environnement en Iran, empêchent tous les Iraniens de jouir pleinement de leurs droits à la santé et à la vie et violent les droits du peuple iranien à un environnement sain. Le 10 novembre 2022, Alena Douhan, Rapporteuse spéciale des Nations unies sur l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l’homme, a déclaré que les sanctions unilatérales ont exacerbé les souffrances du peuple syrien et constituent une grave violation des droits de l’homme. L’imposition gratuite de sanctions par les États-Unis a déclenché des crises des droits de l’homme dans d’autres pays, ce qui a été fermement condamné par la communauté internationale. Le 3 novembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a voté, pour la 30e fois consécutive, pour condamner les sanctions américaines.

Atteinte répétée et délibérée à la gouvernance climatique mondiale.

Les États-Unis sont le plus grand émetteur au monde avec le plus d’émissions de gaz à effet de serre en termes cumulés, leurs émissions de carbone par habitant restant élevées. L’Amérique refuse de ratifier le Protocole de Kyoto, s’est retirée arbitrairement de l’Accord de Paris et a retardé le respect de ses engagements dans le cadre du Fonds vert pour le climat. Même après être revenus à l’Accord de Paris, les États-Unis n’ont pas encore transformé leurs engagements en actes. Au lieu de cela, ils ont utilisé la question du changement climatique comme un outil partisan de manipulation politique. Selon les estimations publiées par la société de recherche économique américaine Rhodium Group le 10 janvier 2023, les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis ont augmenté de 1,3 % en 2022. Le pays manque de sincérité et d’efficacité dans le respect des obligations découlant de l’Accord de Paris. Le projet Costs of War publié par l’Université Brown révèle que le Département américain de la Défense est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre au monde. Les actions militaires américaines après le 11 septembre dans le monde entier ont « contribué de manière significative » au changement climatique.

Les politiques d’immigration exclusive créent des tragédies.

Les États-Unis arrêtent à grande échelle des migrants dans leur zone frontalière sud, créant une grave crise humanitaire. Près de 2,4 millions de migrants ont été arrêtés à la frontière américaine en 2022, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2021 et le nombre le plus élevé jamais enregistré. Le droit à la vie des migrants est gravement menacé. Fox News a rapporté le 22 octobre 2022 que 856 migrants sont morts à la frontière sud des États-Unis en 2022, le nombre le plus élevé jamais enregistré. Le Mexico News Daily a rapporté le 16 novembre 2022 que le gouverneur du Texas, Greg Abbott, avait déclaré une « invasion » de migrants à la frontière américano-mexicaine, affirmant qu’il prendrait des mesures telles que l’envoi de la Garde nationale pour expulser les immigrants illégaux et le déploiement de canonnières pour sécuriser la frontière. CNN a rapporté le 16 décembre 2022 qu’aux États-Unis les politiques d’immigration mettent les migrants et les demandeurs d’asile en danger, des milliers d’entre eux étant enlevés, agressés sexuellement ou violemment attaqués. La politique d’immigration a été sévèrement déchirée en raison de la polarisation politique. Les migrants ont été réduits à un outil de division partisane, confrontés à une xénophobie extrême et à des traitements cruels. La farce du « dumping » des migrants a été mise en scène à grande échelle. CNN a rapporté le 26 décembre 2022 que plus de 100 migrants, y compris des enfants, ont été transportés à Washington DC et abandonnés sur le bord de la route la veille de Noël en 2022. La température était en dessous de zéro et certains migrants ne portaient que des T-shirts pour face au froid.

Les États-Unis refusent de fermer le camp de détention de Guantanamo Bay.

Le camp de détention de Guantanamo Bay, créé en 2002, abritait autrefois environ 780 personnes, dont la plupart étaient détenues sans procès et soumises à des traitements cruels et inhumains. Le camp est « un horrible chapitre des violations incessantes des droits de l’homme » par les États-Unis. Fionnuala Ní Aoláin, le rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme, et d’autres experts indépendants ont publié une déclaration conjointe en janvier 2022, soulignant que le tristement célèbre centre de détention de Guantanamo est « une tache sur les États-Unis et l’engagement du gouvernement américain en faveur de l’état de droit ». Ils ont exigé que le gouvernement américain le ferme et fournisse un recours et une réparation aux personnes gravement torturées et détenues arbitrairement.



Source : CCTV




En France, des médecins vaxinés ne veulent pas de la réintégration des suspendus

[Source : olivierdemeulenaere]

La réintégration des soignants suspendus donne des boutons et des aigreurs d’estomac aux télétoubibs

Par Olivier Demeulenaere

Il va falloir les piquer… ils risquent de contaminer tout le monde ! 🙂 OD

« On est écœurés » : la colère de médecins face à la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19

« On a porté la campagne de vaccination (…). Il ne faut pas que le gouvernement compte sur nous pour porter les prochaines campagnes, ils n’auront qu’à les faire avec les antivax! », lâche-t-il auprès de BFMTV.com.






En Espagne, l’État sommé de rendre publics tous les contrats de vaccins Covid sous 20 jours

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng

Le Conseil espagnol de Transparence et de la Bonne Gouvernance fixe un ultimatum de 20 jours au gouvernement espagnol pour qu’il publie tous les contrats secrets sur les prix de vaccins Covid signés avec les laboratoires.

Le gouvernement socialiste espagnol mis sous pression. Trois ans après le début de la pandémie à Coronavirus qui a poussé les États européens à signer des milliards d’euros de contrats, l’heure est au bilan. Si, au sein de l’UE, tout est fait pour que Ursula Von Der Leyen ne soit pas inquiétée par la justice, dans certains pays membres de l’UE, les gouvernants sont dans le viseur des organisations publiques.

C’est le cas de l’Espagne. En effet, d’après le média espagnol, The Objective qui a donné l’information ce 3 mars, le Conseil espagnol de Transparence et de la Bonne Gouvernance (Consejo de Transparencia y Buen Gobierno) a sommé le gouvernement central de Madrid à rendre publics, sous un délai de 20 jours, les prix des vaccins signés avec les laboratoires.

« L’organisme public donne un délai de 20 jours à l’Exécutif pour qu’il révèle les prix finalisés avec les industries pharmaceutiques et le prix de chaque dose », renseigne la source qui dit avoir consulté un document confidentiel émis par le Conseil de Transparence et de la Bonne Gouvernance.

Et ce n’est pas. En effet, à en croire The Objective, l’organisation publique espagnole met la pression sur José Miñones, le nouveau ministre espagnol de la Santé pour que ce dernier lui fournisse une copie de tous les contrats à travers lesquels le gouvernement a acheté des vaccins contre le Covid aux différents laboratoires. D’après The Objective, le Conseil espagnol de Transparence et de la Bonne Gouvernance s’oppose à la confidentialité imposée par l’État et les labos sur un sujet aussi important.

À peine révélée, l’information commence déjà à faire des vagues sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. L’affaire risque de connaître une couverture médiatique spectaculaire après le soutien (de l’initiative) par le Parti Populaire (PP), parti de Droite. Ainsi, dans un commentaire posté sur son compte Twitter, Elvira Velasco Morillo, députée du parti, approuve.

« Depuis le Parti Populaire, nous demandons de la transparence dans l’achat des vaccins. José Miñones, vas-tu le faire ? », s’interroge-t-elle :

Et Elvira ne fut pas la seule. L’avocat espagnol, Diego Gomez, a aussi relayé l’information sur son compte Twitter :






L’Afrique du Sud poursuit Pfizer pour son vaccin Covid « dangereux et inefficace »

[Source : le-blog-sam-la-touch]

Selon un expert, l’action en justice intentée par l’Afrique du Sud pour mettre fin à l’utilisation des vaccins à ARNm de Pfizer pourrait avoir des « conséquences mondiales ».
Article originel : South African court action to stop use of Pfizer mRNA jabs could have “global implications” — expert
Daily Telegraph New Zealand, 30.03.23

Un groupe de scientifiques internationaux et d’experts de premier plan a engagé une procédure devant la Haute Cour de Pretoria pour faire cesser l’utilisation de la piqûre à l’ARNm de Pfizer.

Selon le Dr Aseem Malhotra, cardiologue de renommée mondiale, cette affaire pourrait avoir des « implications mondiales ».

Autrefois partisan des produits, le Dr Malhotra a perdu son père d’une maladie cardiaque peu de temps après son rappel et a depuis changé d’avis sur la thérapie génique par l’ARNm.

Il s’agit d’une demande de contrôle judiciaire des produits à ARNm de Pfizer, qui seraient « dangereux et inefficaces ».

Dans un communiqué de presse, Freedom Alliance South Africa (FASA), qui est le plaignant, demande une ordonnance du tribunal pour annuler l’autorisation du gouvernement pour le « vaccin » de Pfizer :

En plus d’exposer les faits montrant une augmentation sans précédent des lésions dues aux vaccins, les articles citent une nouvelle analyse de données réelles qui révèle une association avec une augmentation des décès dus à des causes COVID et non COVID chez les personnes vaccinées par rapport aux personnes non vaccinées. Les données à six mois de l’essai contrôlé randomisé de Pfizer ont révélé une augmentation de près de 50 % du nombre de décès, toutes causes confondues, chez les personnes vaccinées (20 décès) par rapport aux personnes non vaccinées (14 décès).

Les données mondiales montrent des signaux alarmants et des corrélations entre l’administration des vaccins à ARNm COVID de Pfizer et l’augmentation sans précédent des effets indésirables graves chez les patients, notamment des handicaps, des anomalies fœtales, des cancers agressifs et des décès. Alors que la communauté médicale mondiale prend de plus en plus conscience du problème, la FASA s’est attaquée au gouvernement et à l’autorité de réglementation des médicaments, la SAHPRA, afin de préserver la santé publique.
 

S’il est vrai qu’il a été possible de supprimer et de déformer les faits dans le discours public pour ou contre les vaccins, cela ne sera pas possible devant nos tribunaux ».

Le Dr Herman Edeling, éminent neurochirurgien sud-africain, est l’un des témoins experts dans cette affaire. Dans sa déclaration sous serment à l’appui de la demande, Edeling a déclaré : « Ces documents prouvent que le vaccin Comirnaty ne peut pas, et n’aurait jamais dû, être qualifié de “sûr et efficace”. Les demandes présentent des preuves évidentes que l’essai vaccinal de Pfizer pour le Comirnaty semble avoir été un lavage de cerveau — embourbé dans ce qui semble être une manipulation substantielle des données, des inexactitudes dans les données, et des déclarations inexactes sur les résultats ».

M. Malhotra a examiné les preuves fournies par M. Edeling et a déclaré que le dossier était « solide sur le plan factuel, médical et scientifique ».

Il est très probable qu’il y aurait eu beaucoup moins de décès et de maladies dans la population mondiale si le vaccin n’avait jamais été approuvé », a déclaré M. Malhotra.

La procédure a été déposée le 23 mars et la date du procès n’a pas encore été fixée.



UNE NOUVELLE DE PREMIÈRE IMPORTANCE :

« Peu sûr et inefficace
Pfizer va au tribunal !

Dans une affaire historique aux ramifications mondiales, portée devant la Haute Cour de Pretoria, en Afrique du Sud, des scientifiques internationaux et des professionnels de la santé de premier plan ont exigé que l’on se rende d’urgence à l’adresse https://theprint.in/world/british-indian-medic-backs-legal-review-of-covid-vaccine-in-south-africa-high-court-2/1482253/?amp.




Des courriels de 2020 font voler en éclats l’escroquerie du test PCR covid

[Source : expose-news.com]

Par Rhoda Wilson

En septembre 2020, le professeur Martin Neil a reçu des courriels anonymes apportant la preuve irréfutable que les tests PCR pour la Covid n’ont jamais été exacts ni adaptés à l’objectif visé. « Certaines des séquences [du test] se trouvent dans le génome humain lui-même », indiquaient les courriels.

Ces courriels décrivent notamment que le seuil de cyclage était toujours trop élevé et qu’aucun kit de dépistage RT-PCR disponible sur le marché n’a jamais reçu d’approbation ou de certification. Mais la plus grande preuve irréfutable est sans doute le séquençage génétique utilisé par le Dr Christian Drosten dans son système « blueprint » de dépistage de la Covid, utilisé dans le monde entier.

M. Drosten, qui a inventé le système de dépistage de la Covid, n’a jamais isolé le virus et n’y a jamais eu accès. Il a téléchargé la séquence d’ARN du virus à partir d’une base de données chinoise. Drosten a ensuite créé le premier kit de dépistage par RT-PCR disponible dans le commerce sur la base de ce génome. Les chercheurs chinois ont par la suite affirmé que l’échantillon de virus isolé était devenu inutilisable peu après le téléchargement de la séquence et qu’ils avaient donc détruit tous les restes.

En l’absence d’un virus isolé, comment Drosten a-t-il obtenu le génome complet du virus pour sélectionner ses séquences d’amorces qui, selon ses dires, étaient spécifiques au seul SARS-CoV-2 ?

Après avoir examiné de plus près les séquences d’amorces que Drosten a utilisées dans son système de test, l’expéditeur anonyme a souligné que certaines séquences d’amorces correspondaient à des séquences naturelles d’origine inconnue dans l’eau de mer et que certaines séquences d’amorces se trouvaient dans le génome humain lui-même.


Les courriels de l’homme qui fume

Par Martin Neil

Ceux d’entre vous qui connaissent la série télévisée culte des années 90, X-Files, se souviendront du rôle de l’homme qui fume, qui, comme la « gorge profonde » dans le scandale du Watergate, révélait des bribes de la vérité à Mulder et Scully à des moments cruciaux de leurs aventures communes.

En 2020, j’avais mon propre fumeur. Il était anonyme, mais je l’appelais « l’Ecclésiaste ». Nous avons commencé à converser par courriel vers septembre 2020, après avoir publié quelques articles sur le site Lockdown Sceptics de Toby Young.

Il m’a envoyé de longs courriels sur l’histoire des origines de la soi-disant pandémie, en mettant l’accent sur le virus et les tests PCR. Je n’ai pas compris grand-chose à l’époque, et j’admets que j’ai encore du mal à comprendre certaines choses aujourd’hui car, comme vous le savez tous, ni Norman ni moi ne sommes des scientifiques « wetware » [qui se mouillent, qui travaillent sur le terrain.] — nous travaillons dans le domaine des logiciels et des statistiques, pas dans celui de la biologie humaine, de la virologie, de la pharmacologie ou d’autres domaines. C’est pourquoi nous essayons de ne pas nous ridiculiser et de rester dans notre voie.

Pour ce que j’en sais, l’Ecclésiaste a peut-être envoyé ces courriels à de nombreux acteurs de notre « mouvement ». Je n’en sais rien. Mais je ne savais pas vraiment quoi faire de ses informations. Évidemment, je les ai partagées avec le petit cercle de sceptiques qui se rassemblaient à l’époque pour chercher des réponses aux questions ouvertes sur le virus et les tests PCR : Mike Yeadon, Clare Craig, Scott McLachlan et quelques autres. Cependant, je n’ai pas eu beaucoup de succès, et avec le recul, c’est probablement parce que nous nous débattions tous ensemble dans l’obscurité, dans une certaine mesure, à la recherche de la même clé, mais chacun cherchant dans des directions différentes. De plus, étant donné que je suis un cancre en biologie, je n’ai probablement pas été très convaincant.

J’ai publié ci-dessous les révélations de l’Ecclésiaste :

— Le rôle du Dr Christian Drosten et le séquençage génomique du virus SARS-CoV-2.

— Les tests PCR douteux qui en ont résulté et le problème du cycle (que vous connaissez tous et qui vous ennuie probablement un peu).

— Le rapport Instand, co-écrit par Drosten, qui a confirmé que les tests PCR utilisés dans les laboratoires du monde entier généraient des faux positifs de l’ordre de 9 %.

— La mise en évidence de la réactivité croisée et de la non-spécificité du test PCR, qui permet de détecter d’autres coronavirus (et le génome humain !?).

Un taux de faux positifs de 9 % pour la PCR semble assez élevé, n’est-ce pas ? Bien plus élevé que ce que les sceptiques avançaient à l’époque. Pour replacer ce chiffre dans un contexte bayésien, cela signifierait qu’avec une prévalence nulle du virus SARS-CoV-2, 9 % des personnes testées obtiendraient quand même un résultat positif. Logiquement, il n’est donc pas nécessaire d’avoir un nouveau virus mortel pour donner au monde l’impression que ce virus est largement répandu [NDLR Car des centaines de millions voire des milliards de personnes ont été testées. Et 9 % de cent millions, c’est déjà 9 millions de faux malades]. Mais quelque chose devait être à l’origine des faux positifs, et si ce n’était pas un nouveau coronavirus mortel, qu’est-ce que c’était ? La réactivité croisée et la non-spécificité du test PCR nous donnent peut-être la réponse : d’autres coronavirus et peut-être d’autres agents pathogènes.

À ce moment-là, en septembre 2020, aucune voix crédible ne criait au monde qu’« il n’y a pas de nouveau coronavirus mortel » et je ne pouvais certainement pas persuader qui que ce soit de cela, moi qui suis un humble homme de chiffres. Et pour être tout à fait honnête, je n’étais pas sûr d’y croire non plus. J’ai donc rangé les informations de l’Ecclésiaste dans un coin de ma tête et je suis passé à autre chose — le gouvernement britannique était en train de produire un mur de données de merde qui s’autoalimentait, ce qui méritait que je m’y intéresse. Et de toute façon, comme je l’ai dit, je n’ai pu obtenir l’engagement d’aucune personne dûment qualifiée.

Le chapitre suivant de l’histoire s’est déroulé au début de 2021, lorsque j’ai découvert que le gouvernement britannique avait effectué de faux tests PCR à la fin de 2020 et qu’il s’en était servi pour promouvoir la vague de Covid avant le lancement des injections. Peter Doshi m’a aidé à faire publier ce scandale dans le British Medical Journal (« BMJ ») sous la forme d’une lettre de réponse rapide. En gros, j’ai révélé que le taux de faux positifs pour les tests PCR de la Covid était bien plus élevé que ce que l’on pourrait imaginer dans les pires cauchemars — jusqu’à 65 % des tests positifs étaient des faux positifs, d’après les statistiques publiées par l’ONS [Office for National Statistics (Bureau des statistiques nationales)] lui-même. Toutefois, cette situation n’était pas due à des cycles PCR élevés, mais au fait que les laboratoires ont renoncé à utiliser les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé et les normes des fabricants pour les tests. Qu’ont-ils fait ? Au lieu d’exiger deux gènes positifs sur trois pour définir un résultat positif pour la Covid, ils ont décidé qu’un seul suffisait !

Plus d’informations ici : UK lighthouse laboratories testing for SARS-COV-2 may have breached WHO Emergency Use Assessment and potentially violated Manufacturer Instructions for Use, Martin Neil, 18 March 2021 (en anglais)

Ces éléments ont une nouvelle fois mis en évidence la réactivité croisée et la non-spécificité du test PCR. Il semble avoir été conçu pour détecter, eh bien, tout ce que l’on veut qu’il détecte. Ainsi, plutôt que de trouver des résidus de fragments du virus SARS-CoV-2, il semblait peut-être très efficace pour trouver n’importe quel coronavirus. Par conséquent, le test a peut-être parfaitement fonctionné, mais pas dans le but ou de la manière dont on nous l’avait annoncé.

Personnellement, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une véritable bombe. Mais lorsque j’ai publié la lettre du BMJ, je n’ai pas eu beaucoup d’écho et lorsque j’ai alerté le monde sur Twitter, je n’ai obtenu que quelques centaines d’impressions. Lockdown Sceptics a eu la gentillesse de la publier, et je lui en suis reconnaissant. Et, bien sûr, des collègues de notre côté ont pensé qu’il s’agissait d’un scandale, mais j’ai eu l’impression que, pour eux, il s’agissait d’une pièce du puzzle qui ne correspondait pas à l’image émergente qui se présentait à nous à l’époque. L’attention collective est restée focalisée sur la fuite du laboratoire par rapport aux théories du marché de Wuhan et notre attention s’est ensuite portée sur les vaccins, pour des raisons compréhensibles.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se penchent sur le printemps 2020 et reviennent sur certaines des origines de la débâcle du Covid-19. L’accent est à nouveau mis sur les dommages iatrogènes résultant de la politique et des questions nouvelles et pertinentes se posent quant à savoir si le virus était déjà nouveau et mortel. Cela peut sembler être du « ratissage », mais il est plus important que jamais de trouver des réponses à ces questions. En effet, si nous ne comprenons pas bien ce qui s’est passé, le cauchemar de la Covid se répétera certainement à l’avenir.

Alors, sans plus attendre, et sans aucun commentaire de ma part, voici les courriels de « l’Ecclésiaste ». Je vous invite tous à les lire.

Nous n’avons pas reproduit ici les courriels que le professeur Neil a reçus en 2020 de la part de « l’Ecclésiaste ». Pour lire les courriels, veuillez aller au bas de l’article « The smoking man emails » publié par « Where are the Numbers? » ICI.

[Reproduction des courriels dans le PDF suivant :]




À propos de l’auteur

Martin Neil et Norman Fenton sont deux professeurs d’université qui, à eux deux, ont rédigé des centaines d’articles scientifiques et de nombreux ouvrages sur les statistiques, la prise de décision, les systèmes de risque et d’incertitude et l’ingénierie logicielle, et ont été consultants auprès d’un grand nombre d’organisations commerciales. Ensemble, ils publient des articles sur une page de Substack intitulée « Where are the numbers? » Si vous vous intéressez à la science et aux statistiques dans l’ère post-Covid, vous pouvez vous abonner et suivre leur page Substack ICI.

Martin Neil est professeur d’informatique et de statistiques à l’université Queen Mary de Londres et Norman Fenton est professeur émérite de risques à l’université Queen Mary. Il a pris sa retraite en tant que professeur titulaire en décembre 2022.




Les vaccins à ARNm sont une imposture. Les gens reçoivent une injection de nanotechnologie

[Source : etouffoir.blogspot.com via santeglobale.world]

https://karenkingston.substack.com/p/the-term-mrna-vaccines-is-a-sham

Les « vaccins » à liposomes cationiques à ARNm sont des nanotechnologies utilisées pour introduire de l’ADN non humain dans le corps des adultes et des enfants, transformant les cellules en usines d’armes biologiques à protéines de pointe causant des maladies.


Par Karen Kingston 1er mars 2023

[Voir aussi :
Karen Kingston : « La FDA a criminellement approuvé une arme biologique en tant que vaccin sûr et efficace. »
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?
L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste.
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le but démontré des injections antiCovid
La nanotechnologie dans les vaccins
Observation des injections anticovid]

Lorsque les nouveaux « vaccins à ARNm » sont devenus disponibles pour la première fois en décembre 2020, le peuple américain a appris que les « vaccins à ARNm » contenaient des lipides qui servaient de bulle protectrice autour de l’ARNm du SRAS-CoV-2 qui ferait que notre corps produirait la protéine « Spike ». Après avoir été injecté, notre corps produirait la protéine de pointe et notre système immunitaire produirait des anticorps afin que nous ne puissions PAS être infectés et NE PAS pouvoir infecter d’autres personnes avec le SRAS-CoV-2.

En 2020/2021, tout le monde [sauf quelques « complotistes »] pensait que le discours du « vaccin à ARNm » semblait raisonnable, sûr et à peu près conforme aux autres vaccins biologiques du passé.

Le seul problème est que tout ce qu’on nous a dit sur ce que SONT les « vaccins » à ARNm est inexact et mensonger, jusqu’au terme même de vaccin à ARNm. Les injections de COVID-19 ne sont pas des vaccins à ARNm. Les injections d’ARNm COVID-19 sont des injections de nanotechnologie.

Par exemple, les lipides et les phospholipides dans les injections d’ARNm ne sont pas des lipides. Les lipides sont des molécules naturelles qui forment les composés gras tels que les graisses et le cholestérol. Les lipides font partie des membranes de nos cellules pour aider à contrôler ce qui entre et sort des cellules. Les « lipides » dans les injections d’ARNm sont des molécules » synthétiques chargées électroniquement (des molécules non naturelles) et peuvent héberger des champs électromagnétiques. Ce sont des appareils électroniques.

Le site Web de Pfizer indique que sans le lipide cationique (nanotechnologie électronique), « il ne pourrait y avoir de vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech ».

Alors, qui a inventé la nanotechnologie que Pfizer et Moderna appellent de manière trompeuse un lipide cationique ? Et à quoi sert cette nanotechnologie ? L’inventeur de la nanotechnologie de l’ARNm

Le 10 juin 2021, Brent Weinstein a animé une interview sur podcast Dark Horse avec le Dr Robert Malone et Steve Kirsch. Les trois hommes ont discuté à la fois des risques inconnus et de certains des risques connus des vaccins à ARNm » COVID-19 ». Le Dr Robert Malone a été présenté comme l’inventeur de la « technologie du vaccin à ARNm » et a gardé ce titre dans des dizaines, voire des centaines d’entretiens ultérieurs avec d’autres animateurs de médias.

Le Dr Malone a légitimement mérité le titre d’inventeur de la technologie des vaccins à ARNm. Le site Web du Dr Malone où il répertorie ses principaux brevets et publications contribuant à l’invention de la technologie des vaccins à ARNm (qui est la nanotechnologie), y compris la publication du Dr Malone en 1989, « Cationic Liposome — Transfection d’ARN médiée ».

Selon le résumé de l’article, le Dr Malone et deux de ses collègues, « ont développé une méthode efficace et reproductible pour la transfection d’ARN, en utilisant un lipide cationique synthétique incorporé dans un liposome (lipofectine). »,

Les nanoparticules électroniques ne sont pas des lipides, ce sont des nanotechnologies

BTW— Une substance synthétique qui porte une charge électronique n’est PAS un lipide. C’est un dispositif nanotechnologique/électronique. Se faire injecter des lipides sonne bien mieux que se faire injecter des nanotechnologies électroniques. On nous a dit que les nanotechnologies électroniques sont des vaccins à ARNm encapsulés dans des lipides parce qu’aucune personne saine d’esprit n’accepterait de se faire injecter un dispositif de nanotechnologie électronique.

Les liposomes cationiques ont-ils déjà été considérés comme une nanotechnologie ?

Selon l’article de décembre 2020, Nanomedicine for COVID-19 : The Role of Nanotechnology and Diagnosis of COVID-19, les liposomes étaient considérés comme des nanotechnologies liposomes (dispositifs d’administration de nanomédicaments) selon le rapport 2007 du groupe de travail sur la nanotechnologie de la FDA./

Quel est le but de la nanotechnologie cationique ?

Cationique signifie que la nanotechnologie héberge indépendamment une charge électronique positive (car après tout, la technologie qui n’héberge pas l’électricité par elle-même n’est qu’un morceau de matériau semblable à un métal ? Quoi qu’il en soit…) Selon le brevet de 1996 Livraison de séquences d’ADN exogènes dans un Mammifère, Le but de la nanotechnologie cationique d’ARNm était de produire de l’ADN non mammifère (ou ADN non humain) chez un mammifère (ou un humain). L’ADN non mammifère pourrait inclure l’ADN de reptiles, d’insectes ou d’autres espèces non vertébrées.

Selon le site Web de ThermoFisher, les lipides cationiques sont des nanotechnologies d’édition de gènes utilisées pour fournir de l’ADN et de l’ARN silencieux (ARNsi) dans les cellules.

Le site Web de ThermoFisher explique en outre comment les nanotechnologies d’édition de gènes des liposomes cationiques libèrent du matériel génétique étranger codé dans le noyau d’une cellule afin que la cellule puisse ensuite produire ou exprimer du matériel génétique étranger.

Comment la recherche humaine avec les nanotechnologies a-t-elle été autorisée en vertu des réglementations de la FDA et des NIH ?

Les nanotechnologies ont été étudiées et développées sous le couvert de la recherche sur le cancer et pour le « traitement » de maladies auto-immunes rares. Étant donné que les sujets de recherche n’avaient souvent plus que quelques jours ou semaines à vivre, le fait que les nanotechnologies d’ARNm modifient génétiquement les cellules du corps humain pour « s’attaquer à soi-même » et pour adsorber du matériel génétique inorganique (c’est-à-dire des métaux ou des toxines reptiliennes) dans le cytoplasme ou le noyau des cellules humaines entraînant souvent de nouvelles maladies auto-immunes (dont certaines ont des conséquences invalidantes ou mortelles à court terme) est passé inaperçu, car les sujets humains étaient souvent déjà handicapés et à haut risque de décès à court terme.

Selon la publication clinique du Dr Malone en 1989, il a utilisé la lipofectine pour pénétrer dans les cellules de mammifères afin que les cellules de souris expriment l’ADN de la luciole traditionnelle du nord-est, de la grenouille africaine à griffes et de la mouche des fruits.

Selon le site Web de ThermoFisher, la lipofectine est le réactif de choix pour intégrer l’ADN et l’ARN étrangers dans les cellules endothéliales. Les cellules endothéliales sont les cellules qui tapissent nos vaisseaux sanguins, nos ganglions lymphatiques et notre cœur.

La lipofectine est utilisée pour intégrer les séquences génétiques du cancer agressif dans les cellules humanisées

La lipofectine est également très efficace pour intégrer avec succès HeLa, l’ARNm code HeLa pour la forme de cancer la plus agressive connue de l’homme dans les cellules humaines pour produire un cancer à l’intérieur d’un mammifère (humain).

Selon le brevet de 1996 dont le Dr Malone est répertorié comme l’inventeur, Delivery of Exogenous DNA Sequences in a Mammal, les nanotechnologies de liposomes cationiques peuvent fournir des charges utiles de peptides toxiques non mammifères aux cellules humaines, telles que la ricine ou le venin de serpent cobra.

Lorsque des médecins de l’Université de Pittsburgh ont testé le liquide respiratoire de huit patients décédés d’une grave COVID-19 en 2020 en Lombardie, en Italie, ils ont découvert que la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 contenait du venin de cobra recréé synthétiquement, le venin de Krait, le virus [supposé] de la rage et la glycoprotéine 120 du [supposé] VIH.

[Note de Joseph : ce que les virologues appellent virus et VIH est essentiellement des séquences génétiques obtenues par logiciel suite à tout un processus qui n’a nullement permis d’isoler et de caractériser effectivement ces entités nanoscopiques. Voir notamment les articles suivants du dossier Vaccins et virus, du moins si vous êtes prêts à remettre en question la théorie virale :
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
La fausse idée appelée virus — La rougeole à titre d’exemple,
L’interprétation erronée du virus — 2e partie
La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2
À quel point les virus sont-ils morts ?
L’invention du « virus Ebola »
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Covid-Arnaque. L’HISTOIRE de la grippe. UNE HISTOIRE IMPORTANTE POUR EN PARLER AUTOUR DE VOUS
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Big Pharma (ô surprise !) a créé de toutes pièces la peur de l’hépatite B… pour vendre ses nouveaux vaccins
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?
L’invention du SARS-CoV-2
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur]

La protéine de pointe du superantigène (SAg), connue sous le nom de Wuhan-Hu-1 S-2P, est programmée pour être produite par les cellules du corps humain par l’ARNm trouvé dans le vaccin à ARNm de Pfizer COMIRNATY.

Selon l’article publié en 2021 sur la nanotechnologie, il semble que les liposomes cationiques, les séquences d’ARNm du SRAS (SARS-1, MERS, SARS-2) et les nanoparticules lipidiques ne se trouvent pas seulement dans les injections de COVID-19, mais aussi le « virus lui-même » COVID-19 avec une taille de fichier de programme d’ARNm de 30 kb et un diamètre de véhicule de livraison par nanoparticules de 60 à 140 nm. Cela signifie que la nanotechnologie dans les « vaccins » est la même nanotechnologie qui a causé les pandémies et les urgences de santé publique.,

Des nanoparticules ont été utilisées dans d’anciens virus respiratoires

De manière alarmante, les experts en nanotechnologie de l’ARNm de l’Université de Californie à San Diego et de La Jolla affirment : « les nanoparticules précédentes… qui ont été utilisées dans les virus respiratoires ont des tailles à peu près similaires »

Les auteurs précisent qu’ils ne parlent pas d’agents pathogènes (ou de virus) d’origine naturelle lorsqu’ils font référence aux « nanotechnologies précédemment utilisées qui ont provoqué des virus pandémiques ». Les auteurs écrivent que « les nanoparticules comprennent des protéines autoassemblées et des nanoparticules à base de peptides (de 15 nm), des nanoparticules inorganiques (inorganiques = non issues de la nature = synthétiques) de 100 nm ».

La technologie des vaccins à ARNm et la « technologie de pandémie respiratoire » sont les mêmes technologies de nanoparticules.

Les nanotechnologies cationiques qui provoquent des pandémies virales, telles que COVID-19, sont les mêmes « 100 nm… protéines à autoassemblage et technologies de nanoparticules » trouvées dans les injections de COVID-19 (selon les injections, les brevets de vaccins à ARNm, les sites Web des fabricants et les dépôts de la FDA).

Les nanotechnologies LNP du « vaccin à ARNm » sont les armes biologiques qui ont rendu de nombreuses personnes malades à Wuhan et dans le monde en 2020, ce qui est confirmé par le » pitch 2018 d’EcoHealth Alliance à la DARPA.

Le concept de l’invention de la « technologie des vaccins à ARNm » est un terme impropre et une imposture. Le terme « vaccin à ARNm » est une couverture pour les nanotechnologies qui sont utilisées comme technologies d’édition de gènes et agents de guerre biologique sur les citoyens américains et mondiaux.

Les nanotechnologies des liposomes cationiques sont utilisées pour introduire de l’ADN non humain dans les cellules d’adultes et d’enfants afin de transformer leurs cellules en usines d’armes biologiques à protéines de pointe toxiques et pathogènes.

Lorsque les nanotechnologies nocives d’édition de gènes ont été lancées, on nous a dit que la science était trop compliquée à comprendre. C’était un mensonge. La science était cachée au peuple américain parce que si on nous donnait les brevets, les publications à comité de lecture et les données soumises par la FDA, il est clair que les « vaccins à ARNm » sont des armes biologiques qui ne peuvent que causer des maladies, des handicaps et la mort.

Faites confiance aux experts

On nous a dit de simplement de faire confiance à la science et aux experts. Malheureusement, presque aucun des experts n’a été honnête avec le peuple américain. Si j’ai pu comprendre en mai 2021 que les nanoparticules de lipides de vaccins à ARNm étaient des armes biologiques en lisant UN BREVET, comment se fait-il que l’inventeur de la nanotechnologie des liposomes cationiques du « vaccin à ARNm » n’ait toujours pas compris cela ?

« Veuillez trouver ci-joint le brevet mondial pour les vaccins à base de nanoparticules lipidiques d’ARNm (LNP). Je crois qu’ils concluront que les vaccins COVID-19 sont des armes biologiques sous le couvert de vaccins thérapeutiques à ARNm… Selon le brevet, les LNP peuvent cibler des organes et des systèmes spécifiques dans tout le corps, y compris, mais sans s’y limiter, les organes reproducteurs, cardiovasculaires, pulmonaires, et le système nerveux central, traversant spécifiquement la barrière hématoencéphalique. »

Karen Kingston, mai 2021

Pourquoi les experts qualifient-ils les armes biologiques de la nanotechnologie de vaccins à ARNm » et évitent-ils carrément le terme de nanotechnologie ?

Si Pfizer et Moderna n’ont aucun problème à coller le terme technologie (nanotechnologie) sur tous leurs sites Web, pourquoi nos dirigeants de confiance accusent-ils des gens comme moi et le Dr Ana Mihalcea de faire partie de « l’état profond » ou d’être « non crédibles » pour avoir souligné que les injections de COVID-19 contiennent des nanotechnologies d’édition de gènes ?

« La technologie de l’ARNm convient parfaitement à l’édition de gènes. »

Pfizer

« vaccin à ARNm » est un terme impropre. Personne n’a reçu d’injection de « lipide biologique » ou de « vaccin à ARNm ». Pfizer ne fait même pas référence à sa technologie d’édition de gènes d’ARNm en tant que thérapie, car l’ARNm n’est PAS une thérapie. La technologie de l’ARNm est une plate-forme d’armes biologiques nocive et mortelle à des fins de transhumanisme qui a été vendue aux civils du monde entier en tant que « technologie de vaccin ».

Plus de 265 millions d’Américains ont reçu une injection de nanotechnologie d’édition de gènes dans le cadre de la plus grande expérience humaine criminelle de l’histoire de l’humanité. C’est une guerre biologique.

Les experts de confiance sont-ils investis dans l’humanité ou le transhumanisme ?

Les grandes sociétés pharmaceutiques, les biotechnologies et d’autres organisations et individus qui investissent dans cette nanotechnologie d’édition de gènes appellent cette invention démoniaque des « vaccins à ARNm » des thérapies géniques uniquement parce que personne n’aurait jamais accepté autrement d’être « vacciné » si on leur avait dit que les tirs contenaient des nanotechnologies d’édition de gènes. »

Si un expert crédible en ARNm était honnête avec le peuple américain et disait au monde qu’il n’a PAS reçu d’injection d’un « vaccin à ARNm », mais qu’il a reçu une injection d’une arme biologique d’édition génétique destinée à le blesser et à lui faire du mal, je crois que l’humanité prendrait conscience du fait que nous avons tous été forcés sans le savoir de participer à la plus grande expérience humaine criminelle jamais menée dans l’histoire de l’humanité.

Le rapport Kingston. « LA VÉRITÉ vaincra ». Les exemptions pour l’utilisation expérimentale dans le domaine de la santé (des armes biologiques) peuvent créer une zone grise dans laquelle des enquêtes sur la viabilité des armes peuvent être entreprises.

« Malheur à vous, car vous construisez des tombeaux pour les prophètes, et ce sont vos ancêtres qui les ont tués. Vous témoignez donc que vous approuvez ce que vos ancêtres ont fait ; ils ont tué les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. »

Luc 11 : 46-47

La bonté à l’intérieur

Les gens me demandent souvent des conseils sur les suppléments et les traitements médicaux. Je ne peux pas vous faire de recommandations médicales, mais pour moi, je sais que réduire le niveau d’acide dans votre corps et prendre un supplément contenant de la zéolite peut aider à éliminer les métaux toxiques de votre corps. J’utilise personnellement ces produits pour me détoxifier, Organic Super Protein Organic Super Protein que vous pouvez commander ici.

Continuez le bon combat !

Si Pfizer et Moderna n’ont aucun problème à coller le terme technologie (nanotechnologie) sur tous leurs sites Web, pourquoi nos dirigeants de confiance accusent-ils des gens comme moi et le Dr Ana Mihalcea de faire partie de « l’état profond » ou d’être « non crédibles » pour avoir souligné que les injections de COVID-19 contiennent des nanotechnologies d’édition de gènes ?






L’Ordre des médecins belge rappelé à l’ordre par ses pairs à propos de la gestion de la crise sanitaire du Covid-19

[Source : pan.be]

Nous sommes un collectif de médecins généralistes et spécialistes. Lors du mini-symposium organisé par l’Ordre des Médecins le 4 février dernier, au château du Lac à Genval, sur le thème « Déontologie et vaccination obligatoire », certains éléments qui ont été défendus par les orateurs ont éveillé notre inquiétude. Le 22 février suivant, nous avons donc envoyé un courrier recommandé à l’Ordre dans lequel nous exprimions notre désaccord sur 6 sujets essentiels. « Il ne fait pas de doute que chacun partage le souhait d’une information la plus objective possible. Il est donc de notre devoir, au vu des Articles 37 et 38 du Code de Déontologie médicale, de vous faire part de nos préoccupations liées à des informations soit douteuses, soit erronées, entendues lors de ce symposium (…) L’ouverture d’un débat demandé depuis 3 ans est indispensable ». En l’absence de réponse de leur part, nous avons décidé de faire publier ce courrier dans les médias qui l’accepteraient. L’Ordre des Médecins ne pourra jamais dire qu’il ne savait pas.

Voici en substance nos remarques et réflexions :

1) Les conflits d’intérêts des orateurs : 

Nous déplorons qu’il semble suffire que les orateurs déclarent leurs conflits d’intérêts pour penser que cela garantisse la neutralité de leurs propos. Lorsque des médecins experts sont consultés par les décideurs politiques, qu’ils sont amenés à donner leur avis dans les médias (ou, comme lors du symposium, lorsqu’ils sont invités pour ouvrir le débat avec des confrères), leur totale impartialité devrait absolument être garantie. Lors du symposium, un des orateurs a même cru pouvoir plaisanter en disant : « J’ai tellement de conflits d’intérêts dans le secteur de la vaccination que l’on peut considérer que je n’en n’ai aucun… Je ne favoriserai aucune firme ». À nos yeux, une telle position est inadmissible. Et c’est le rôle de l’Ordre des Médecins d’exiger que chaque expert officiel soit irréprochable et dénué de tout conflit d’intérêts.

2) Les millions de vie qui auraient été sauvées :

Le symposium a débuté par l’affirmation que la vaccination contre le SARS-CoV2 aurait sauvé des millions de vies. Cette affirmation provient d’une étude comparant le nombre de décès réels et une modélisation mathématique visant à estimer le nombre de décès qui se seraient produits sans vaccination. Les modélisations mathématiques peuvent être des outils utiles mais elles doivent être utilisées avec prudence dans le cadre des systèmes vivants complexes.

Les chiffres ayant servi à cette étude ont d’ailleurs été contestés par la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. En effet, les auteurs de l’étude ont fortement surestimé le nombre de décès réels en Afrique car, si les chiffres utilisés par les auteurs étaient vrais, cela signifierait que des pays comme le Kenya n’auraient alors déclaré que 3% de leurs morts, hypothèse qui est complètement irréaliste.   

Il a d’ailleurs été très rapidement connu dans cette crise, que l’IFR du SARS-CoV-2 était très faible : en dessous de 3‰ pour les gens âgés de 61 à 69 ans sans comorbidité, et de moins de 1 par million en dessous de 60 ans sans co-morbidité. Le Pr Goldman, en affirmant sans réserve et à plusieurs reprises que des millions de vies ont été sauvées par les vaccins sur base de modélisations mathématiques non adaptées et non fiables, a manqué à son devoir de fournir aux médecins présents une information scientifiquement et médicalement correcte et impartiale. 

3) Une technologie non maîtrisée :  

La technologie de l’ARNm est nouvelle et un certain nombre d’éléments ne sont pas maîtrisés : la posologie, la pharmacocinétique et la bio distribution. En effet, si on connaît la quantité d’ARNm qui est injectée, la quantité de protéine Spike qui sera produite peut varier fortement chez les patients, certains en produisant beaucoup plus que d’autres. Et alors que les experts officiels ont affirmé que le contenu du vaccin restait localisé au site d’injection, les documents remis par Pfizer à l’Agence Européenne du Médicament montraient déjà que les particules lipidiques contenant l’ARNm diffusent dans l’ensemble du corps.  

Durant le symposium, certains confrères ont abordé ces problèmes fondamentaux. Le Pr Goldman a répondu qu’il restait effectivement des inconnues au sujet desquelles les recherches devaient continuer. Parallèlement, il nous a été affirmé plusieurs fois que les « vaccins » à ARNm n’étaient plus en phase expérimentale lorsqu’ils ont été recommandés et administrés à la majorité de la population adulte. Ces deux affirmations sont contradictoires. Soit les caractéristiques essentielles d’un produit pharmaceutique sont connues et maîtrisées et il est alors possible d’affirmer qu’il n’est plus en phase expérimentale. Soit ces caractéristiques essentielles doivent encore faire l’objet de recherches et le produit pharmaceutique est expérimental. 

La population n’a pas été informée que toutes ces inconnues subsistaient au moment de se faire vacciner ni qu’elles subsistent encore alors qu’il est question dans le secteur pharmaceutique de déployer cette technologie à ARNm non maîtrisée pour les futurs vaccins, notamment pour le vaccin antigrippe.

4) Les risques de phénomènes d’auto-immunité :

Alors que le principe des vaccins classiques est d’injecter l’antigène viral pour que le système immunitaire apprenne à synthétiser les anticorps, avec la technologie à ARN messager, ce sont nos propres cellules qui fabriquent l’antigène (la protéine Spike). Il existe un risque, bien connu en médecine, que la protéine Spike s’intègre dans la membrane de la cellule qui l’a synthétisée. Cette cellule est alors marquée comme si elle était une cellule étrangère et va alors être attaquée par le système immunitaire. C’est le même processus de destruction de nos propres cellules qui se produit lors des maladies auto-immunes. 

Or, l’ARN messager ne reste pas localisé dans le muscle de l’épaule après l’injection du vaccin mais il circule dans l’ensemble du corps. Les cellules de nombreux organes peuvent donc être amenées à synthétiser de la protéine Spike et à l’exprimer sur leurs membranes. On risque alors d’observer des maladies auto-immunes touchant ces différents organes, les plus fréquentes étant les myocardites (destruction de cellules musculaires du cœur), les vasculites (destruction de cellules musculaires des parois des vaisseaux sanguins), les myosites (destruction de muscles), les utérites (destruction de cellules musculaires de l’utérus). 

Les orateurs du symposium ont reconnu l’existence potentielle de ce risque mais ont déclaré que cela ne se produisait que très rarement. Selon nos observations sur le terrain, l’apparition de diverses maladies auto-immunes est un phénomène beaucoup moins rare que ce qui est officiellement admis. 

5) Sur la pharmacovigilance : 

Les autorités ont accepté d’endosser la responsabilité de la surveillance des effets secondaires tout en ne disposant pas du personnel nécessaire pour effectuer l’indispensable pharmacovigilance active renforcée qui incombe normalement aux firmes pharmaceutiques. La responsabilité a donc été reportée sur les médecins et ce système de pharmacovigilance passive aboutit toujours à une importante sous-évaluation des effets secondaires. 

Tous les orateurs ont reconnu les importantes défaillances de cette pharmacovigilance. Malgré cela, ils ont continué à affirmer que ces effets secondaires étaient extrèmement rares.  Ce qui est paradoxal puisqu’il est impossible de connaître la fréquence réelle d’un événement qui n’est pas suffisamment rapporté. De plus, une pharmacovigilance défaillante empêche de mettre en balance l’efficacité affirmée contre les formes graves et les risques d’un effet secondaire spécifique en tenant compte du dossier médical de chacun, les patients susceptibles de souffrir d’effets secondaires n’étant pas nécessairement les mêmes que ceux qui bénéficieraient de l’éventuelle efficacité de la vaccination contre les formes graves de covid 19.

6) La transformation du rôle du médecin : 

Au sein de la société, c’est toujours vis-à-vis des patients que les devoirs des médecins sont définis. Jusqu’en 2017, le serment d’Hippocrate incluait cette phrase :

« J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. »

Les modifications apportées en 2017 laissaient déjà présager un début de dérive et les propos tenus lors du symposium ne pouvaient que renforcer nos inquiétudes de voir le rôle du médecin devenir celui d’un fonctionnaire prêtant allégeance à l’État et obligé d’obéir à des consignes rassemblées sous le vocable d’EBM, dont on ignore par qui, sous influence de qui et dans l’intérêt de qui elles seront définies. 

Nous nous opposons fermement à ce que l’Ordre oublie sa mission première de protection de l’intérêt exclusif des patients et devienne un instrument utilisé pour cautionner des décisions politiques. 



Signataires :

  • Dr Alexandre Brigitte, Pédopsychiatre 
  • Dr Allen Marie-Louise, Médecin généraliste
  • Dr Andry Cécile, Médecin Généraliste
  • Dr Antoine Philippe, Psychiatre
  • Dr Bachelart Daniel, Pédiatre
  • Dr Baudoux Véronique, Médecin généraliste
  • Dr Beckaert Gaëtane, Médecin généraliste
  • Dr Bernaerts François, Médecin généraliste
  • Dr Bigligiu Teodora, anesthésiste
  • Dr Burlet Olivier, Radiologue
  • Dr Bureau Michel, Neurologue
  • Dr Caruso Frédéric, Anesthésiste-Réanimateur
  • Dr Chayma Chara, Médecin généraliste
  • Dr Colignon Alain, Chirurgien vasculaire
  • Dr Coremans Christine, Cardio-pédiatre
  • Dr Croux Isabelle, Psychiatre
  • Dr Dale Anne-Marie, Médecin généraliste 
  • Dr Daubie Pascale, Médecin généraliste
  • Dr Defays Véronique, Médecin généraliste
  • Dr Del Bingo Arnaud, Médecin généraliste 
  • Dr Deprez Joël, Anesthésiste
  • Dr Dery Ludivine, Médecin généraliste
  • Dr Devos Philippe, Médecin Homéopathe
  • Dr Duchateau Édouard, Ophtalmologue
  • Dr Espeel Benoît, Interniste et intensiviste adulte et pédiatrique
  • Dr Fernez Pascale, Médecin généraliste
  • Dr Fox Marie-Aurore, Anesthésiste
  • Dr Franchimont Anne, Médecin généraliste
  • Dr Frère Pascal, Hémato-oncologue
  • Dr Genin Jeanine, Dermatologue
  • Dr Goareguer Frédéric, Pédopsychiatre
  • Dr Guilmot Damien, Psychiatre
  • Dr Guiot Françoise, Dermatologue
  • Dr Gyorgyike Lipcsei, Anatomopathologiste
  • Dr Hausmann Caroline, Médecin généraliste
  • Dr Hennuy Véronique, Anesthésie-Réanimation
  • Dr Hoang Philippe, Chirurgien de la main
  • Dr Kayser Laurence, gynécologue
  • Dr Lambot Dany, Chirurgien de la main
  • Dr Laporte Marianne, Dermatologue
  • Dr Lequeu Xavier, Médecin généraliste
  • Dr Laschet Alexandra, Médecine physique
  • Dr Letawe Caroline, Dermatologue
  • Dr Leyh Philippe, Médecin généraliste
  • Dr Lhoest Olivier, Anesthésiste-Réanimateur
  • Dr Locht Bénédicte, Ophtalmologue
  • Dr Louis Frédéric, Anesthésiste
  • Dr Michaud Bernard, Médecin généraliste 
  • Dr Montesanti Jessica, Radiologue
  • Dr Mulder Bernard, Médecin généraliste
  • Dr Neuprez Audrey, Médecine physique et Réadaptation Fonctionnelle
  • Dr Nicolay Benoît, Anesthésiste réanimateur
  • Dr Parent Florence, Santé publique
  • Dr Rassart Jacky, Médecin généraliste 
  • Dr Résimont Stéphane, ORL
  • Dr Scerbo Franca, Oncologue
  • Dr Perrier Jean-Charles, Médecin du travail
  • Dr Petermans Marie-France, Pédiatre
  • Dr Renard Alain, Médecin généraliste 
  • Dr Reymann Judith, Médecin généraliste
  • Dr Skrzypek Benoît, Médecin généraliste, addictologie
  • Dr Tinant France, Médecine physique et réadaptation fonctionnelle
  • Dr Theunissen Émilie, Médecine physique
  • Dr Thiry Sylviane, Médecin généraliste
  • Dr van Stappen Anne, auteure et conférencière
  • Dr Vermer Donald, Gastro-entérologue
  • Dr Wera Marie-Isabelle, psychiatre
  • Dr Wève Alain, Anesthésiste
  • Dr Willemaers Valentine, Dermatologue
  • Pr Zizi Martin, ex Directeur Service Epidémiologie et Biostatistiques à la Défense, MD-PhD, biophysique et biologie moleculaire, ex president de Commission d’Éthique

Références :




La Hongrie et l’Italie adoptent des lois visant à protéger les citoyens contre l’utilisation d’insectes dans l’alimentation

[Source : anguillesousroche.com]

[Illustration : un chef prépare des pâtes spéciales avec de la farine d’insectes à base de criquets ou de grillons.]

Les mondialistes tentent de laver le cerveau des citoyens avec leur propagande environnementale et nutritionnelle afin de contrôler leurs choix alimentaires.

La Hongrie a adopté des règles plus strictes contre l’insectification clandestine des aliments. Le ministre de l’agriculture, István Nagy, a annoncé sur son site de médias sociaux que les aliments contenant des protéines d’insectes devaient désormais porter l’étiquette “Attention ! Aliment contenant des protéines d’insectes” et doivent être présentés séparément des autres produits.

Le ministre a souligné que le gouvernement souhaitait protéger les consommateurs hongrois des aliments contenant des protéines d’insectes autorisés par Bruxelles dans l’Union européenne (UE) grâce à des règles strictes en matière d’étiquetage et de séparation des produits.

La Hongrie est le seul État membre à ne pas avoir soutenu l’intention de l’UE d’autoriser la commercialisation d’insectes en tant qu’aliments et ingrédients alimentaires dans l’UE.

Il a ajouté que la Commission européenne mettait en péril nos traditions gastronomiques et nos habitudes alimentaires. C’est pourquoi le ministère de l’agriculture a modifié le règlement relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires afin de fournir des informations précises aux consommateurs.

Les produits contenant des protéines d’insectes seront clairement distingués et séparés dans les rayons des magasins. Les emballages et les étiquettes non conformes pourront continuer à être utilisés pendant trois mois, et les produits qui en sont pourvus pourront rester sur le marché pendant trois mois au maximum. István Nagy a également souligné qu’aucune amende ne sera imposée en cas de non-respect du règlement modifié pendant 90 jours.

Il a souligné que les enquêtes représentatives menées par l’Office national de sécurité de la chaîne alimentaire montrent clairement que depuis 2016, la proportion de personnes en Hongrie qui ne mangeront pas d’insectes a augmenté de 2,4 %.

Ceux qui préfèrent acheter des aliments d’origine hongroise ne veulent pas manger d’insectes. En outre, il a souligné que les agriculteurs hongrois fournissent toujours à la population hongroise des denrées alimentaires de haute qualité, fraîches et de bonne qualité, et qu’il n’y a donc pas lieu de craindre une pénurie de nourriture ou de protéines.

Il a également précisé que le règlement n’affectait pas les additifs dérivés d’insectes, qui ont été largement utilisés par l’industrie alimentaire, mais qui s’appliquent aux insectes en tant qu’ingrédients.

L’Italie interdit la farine d’insectes dans ses pâtes

L’Italie a interdit la farine d’insectes dans ses pâtes, rapporte The Times

“L’utilisation croissante dans la cuisine de farine fabriquée à partir de grillons, de criquets et de larves d’insectes a suscité une vive opposition en Italie, où le gouvernement a décidé d’interdire son utilisation dans les pizzas et les pâtes et de la mettre à l’écart dans les rayons des supermarchés.”

Craignant que les insectes ne soient associés à la cuisine italienne, trois ministres du gouvernement ont convoqué une conférence de presse à Rome pour annoncer quatre décrets visant à prendre des mesures de répression. “Fondamentalement, ces farines ne sont pas confondues avec les aliments produits en Italie”, a déclaré le ministre de l’agriculture, Francesco Lollobrigida.

Comme nous l’avons déjà signalé à la Fondation RAIR USA, les mondialistes non élus et autoproclamés se battent depuis des années pour que les Occidentaux mangent des insectes. Ils espèrent laver le cerveau des citoyens avec des récits environnementaux et nutritionnels afin de contrôler leurs choix alimentaires. 

“Bourrée de vitamines, de protéines et de minéraux, la farine de grillons est de plus en plus considérée comme un moyen écologique d’obtenir des nutriments, et le marché devrait atteindre 3,5 milliards de dollars d’ici à 2029. L’UE a déjà autorisé les aliments fabriqués à partir de grillons, de criquets et de larves de ténébrions. En janvier, les larves de vers de farine ont été ajoutées à la liste.”

Toutefois, les quatre insectes sont cités dans les décrets italiens, qui exigent que les produits qui en contiennent soient étiquetés en gros caractères et présentés séparément des autres aliments.

“Ceux qui veulent manger ces produits peuvent le faire, mais ceux qui ne le veulent pas, et j’imagine que c’est le cas de la plupart des Italiens, pourront choisir”, a déclaré M. Lollobrigida.

Orazio Schillaci, le ministre de la santé, a déclaré que la législation interdirait également l’utilisation de farines d’insectes dans les produits italiens “typiques” tels que les pizzas et les pâtes.

Dans une nouvelle tentative de promouvoir la cuisine italienne, le gouvernement a annoncé jeudi qu’il proposerait l’inscription de la cuisine italienne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.



The Times/Origo

Lire aussi : Le Qatar interdit les aliments contenant des insectes

Source : RAIR Foundation – Traduit par Anguille sous roche




194 pays membres de l’OMS se révoltent et exigent de publier les contrats entre labos et gouvernements

[Source : lecourrier-du-soir.com]

[Photo : Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, assiste à une conférence de presse organisée par l’Association genevoise des correspondants des Nations Unies (ACANU) dans le contexte de l’épidémie de COVID-19, causée par le nouveau coronavirus, le 3 juillet 2020 au siège de l’OMS à Genève.
(Photo par Fabrice COFFRINI / POOL / AFP)]

Par Cheikh Dieng

Lecourrier-du-soir.com invite ses chers lecteurs à relire la révélation exclusive faite en novembre dernier par l’agence de presse Reuters. Comme par hasard, les médias de masse refusent catégoriquement d’en parler et quand ils le font, c’est pour lui consacrer quelques lignes

Excellente lecture

[NDLR L’article de Reuters date de novembre 2022.]


« D’après une information exclusive de l’agence de presse Reuters, les 194 pays membres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sont en train de mettre en place un pacte qui vise à rendre obligatoire la publication des contrats entre laboratoires pharmaceutiques et gouvernements.

Une mauvaise nouvelle pour Big Pharma. En pleine pandémie à Coronavirus et au moment où plusieurs dirigeants politiques en Occident comme dans d’autres parties du monde exigent de la transparence dans les contrats signés avec les labos, l’OMS est sur le point de trouver un accord qui n’arrangera certainement pas les affaires des industries pharmaceutiques.

En effet, d’après une information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce 18 novembre de l’agence de presse Reuters, les 194 pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé sont en train de négocier la mise en place d’un pacte afin de rendre obligatoire la publication des contrats entre labos et gouvernements.

Ainsi, d’après l’agence de presse qui dit avoir consulté le document confidentiel, le pacte en question a pour objectif de faire en sorte que la prochaine pandémie ne soit pas aussi dévastatrice que le Covid. Mais, ce n’est pas tout. Les signataires jugent inacceptable que la confidentialité des contrats passés entre gouvernements et labos donnent aux dirigeants politiques peu de marge de manœuvre pour les traduire en justice.

Tout laisse à croire qu’il s’agit d’une révolte interne déclenchée par les Etats membres de l’OMS. Du moins, c’est ce qu’explique un porte-parole de l’OMS qui s’est confié sous couvert de l’anonymat. Ce dernier affirme que les actionnaires de l’organisation y sont favorables. Et ce n’est pas tout. Ces actionnaires se verront soumettre le document intégral lors d’une rencontre qui était prévue ce vendredi. Mais, le gros souci, selon Reuters, est que les labos rejettent le document en bloc.

Sur les réseaux sociaux, le pacte n’a pas manqué de susciter des réactions.






REVUE DE PRESSE DU 2 AVRIL 2023

Par MF

ÉDITORIAL
Réintégration en vue ?

Ce sera sans doute pour bientôt, les recommandations ayant pris la place de l’obligation, mais la lenteur à prendre cette décision laisse craindre des modalités préjudiciables pour les intéressés, tandis que la vérité sur l’origine du Covid19, le faible taux de létalité de la maladie, les manipulations du gouvernement britannique et les tests biaisés au Royaume-Uni, l’inefficacité connue de longue date des vaccins anti-coronavirus, et le désastre de ceux contre le Covid19, la présence reconnue par la FDA de graphène dans les vaccins, ou encore l’ignoble approbation de cette même instance pour une 4e dose chez les enfants de moins de 5 ans, montrent l’inanité de cette obligation vaccinale qui a entraîné des milliers de soignants dans la misère et pour certains les a précipités dans le gouffre du suicide.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

La HAS prône la fin de l’obligation vaccinale pour les professionnels soignants

https://www.francesoir.fr/societe-sante/la-has-recommande-la-fin-de-l-obligation-vaccinale-une-decision-plus-politique-que

« En février 2023, le gouvernement a saisi l’avis de la HAS et celui du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) afin de l’éclairer sur la question de l’obligation vaccinale du personnel soignant. Si la HAS a rendu sa recommandation, ce n’est pas encore le cas pour le CCNE, chargé de mesurer “l’acceptabilité” de la réintégration du personnel suspendu. Mais le ministre de la Santé ne l’aura finalement pas attendu et annonce d’ores et déjà travailler à la réintégration de ces agents.
Preuve que le sort réservé aux soignants suspendus a toujours été entre les mains du politique. »  

MAIS

La levée de l’obligation vaccinale pourrait ouvrir une boîte de Pandore

https://www.francesoir.fr/societe-sante/la-levee-de-l-obligation-vaccinale-est-un-exercice-delicat-qui-pourrait-ouvrir-la

« Un dédommagement… ça devrait être une condition incontournable pour tenter de réparer ne serait-ce qu’une partie du préjudice subi (qui va bien au-delà des salaires non perçus). C’est aussi une obligation morale si l’on veut espérer pouvoir réparer la fracture sociale qui déchire aujourd’hui notre société. »

La dérive totalitaire sur les enfants

https://www.arianebilheran.com/post/samedi-13-mai-2023-colloque-sur-la-dérive-totalitaire-sur-les-enfants

« La dérive totalitaire sur les enfants : diagnostic, causes et conséquences, solutions. Comment retrouver des principes vertueux ?… Colloque organisé par Ariane Bilheran, normalienne, psychologue clinicienne, philosophe, docteur en psychopathologie, et Amandine Lafargue, psychologue clinicienne, psychologue sociale et des organisations de travail, psychothérapeute et psychanalyste, avec le point de vue de l’expert juridique, l’avocate Maître Virginie de Araujo-Recchia qui sera consultée pour la recherche des qualifications juridiques des délits et des peines commis à l’encontre des enfants. »

ÉTRANGER

Royaume-Uni — Comment Londres a censuré l’origine du Covid au nom de la diplomatie avec la Chine

https://www.francesoir.fr/societe-sante/lockdown-files-partie-3-comment-londres-censure-au-nom-de-la-diplomatie-avec-la-chine

« La théorie d’une fuite de laboratoire à Wuhan, pourtant considérée en privé comme “assez crédible” par le secrétaire d’État à la Santé britannique Matt Hancock, a été mise sous le boisseau dans le souci de maintenir une bonne entente commerciale avec la Chine, ce que révèle un nouvel épisode des Lockdown files, récemment publié par The Daily Telegraph. »

Et

Fin des Lockdownfiles

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/lockdown-files-la-fin-de-l-histoire-du-covid-au-royaume-uni-4

« Matt Hancock n’a pas voulu mettre en place de test systématique dans les maisons de retraite anglaises en mars 2020 pour ne pas semer la confusion et a choisi de limiter les tests aux personnes âgées transférées dans les hôpitaux, ce ne sont donc que les personnes “très malades”, quelle qu’en soit la cause, et les “mourants” qui ont été testés. Cela a biaisé la perception des tests positifs : si on ne teste que des mourants, on a un taux de mortalité très élevé des personnes testées positives. »

USA — la FDA a approuvé la 4e dose pour les enfants de moins de 5 ans, levée de boucliers des professionnels

https://childrenshealthdefense.org/defender/fda-approves-fourth-covid-shot-infants-kids/

Dr Michelle Perro, pédiatre, plus de 40 ans d’expérience :

« La logique et la raison médicales ont cédé la place à une politique insondable fondée sur la fiction ; avec le flux constant d’informations désormais disponibles sur le VAERS et d’autres systèmes mondiaux de notification des vaccins, les dommages causés aux enfants par ce “vaccin” inutile ne sont rien d’autre que de l’infanticide. Les enfants de moins de 18 ans ont 51 fois plus de chances de mourir des vaccins à ARNm que du COVID-19 s’ils ne sont pas vaccinés. »

COVID

Faible taux de létalité, encore plus que ce qu’on imaginait

https://www.doctissimo.fr/sante/maladies/virus-emergents/covid-19/covid-19-le-taux-de-letalite-encore-plus-faible-que-ce-qui-etait-attendu/b1ca81_ar.html

« Cinq décès pour un millier de sexagénaires infectés. Taux de létalité beaucoup plus faible dans les populations plus jeunes, que ce qui était précédemment suggéré. »

La base incontournable pour tout savoir sur le Covid et les stratégies anti-Covid

https://www.aimsib.org/2023/04/02/la-covid-de-2019-a-fevrier-2023-voici-la-base-documentaire-la-plus-incontournable/

De la peur orchestrée au mirage vaccinal, jusqu’au désastre des milliers de morts et millions de blessés

INJECTIONS

La FDA confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins à ARNm

https://expose-news.com/2023/04/02/fda-confirms-graphene-is-in-the-covid-vaccines/

« L’un des documents les plus récents publiés par la FDA, enregistré sous le numéro 125742_S1_M4_4.2.1 vr vtr 10741.pdf, confirme l’utilisation d’oxyde de graphène dans le processus de fabrication du vaccin Pfizer Covid-19. »

USA — vaccins Covid, un cadeau de 32 milliards de dollars

https://www.covidhub.ch/vaccins-covid-un-cadeau-de-32-milliards/

« Le public paie pour la mise au point, et le privé encaisse les profits. Révélations du British Medical Journal sur l’arrosage de Pfizer et Moderna/Les sociétés pharmaceutiques Moderna et Pfizer ont jusqu’à présent gagné plus de 100 milliards de dollars avec leurs vaccins Covid. C’est 20 fois plus que le budget de l’Organisation mondiale de la santé pour les deux années 2020 et 2021. Bien qu’il ne coûte qu’un à trois dollars pour produire une dose de vaccin ARNm, les deux sociétés ont annoncé qu’elles voulaient réclamer 110 $ par prise en 2023. »

Aucun vaccin contre les coronavirus n’a montré d’efficacité, on le savait avant le Covid19 !

https://www.covid-factuel.fr/2023/03/25/covid-vaccins-inefficaces-ils-le-savaient-bien-avant/

« Les approches conventionnelles identifiant les thérapeutiques adaptatives comme les vaccins et les anticorps monoclonaux contre les coronavirus ciblent des antigènes qui ne sont pas conservés, et sont peu susceptibles de conserver leur efficacité thérapeutique contre divers agents pathogènes du coronavirus. »

EFFETS INDÉSIRABLES

Surmortalité mondiale de 23,6 millions de personnes sur 3 ans

« au lieu de 175,9 millions de morts “normaux” attendus en 3 ans de 2020 à 2022, il y en a eu 199,5 millions. »

Une chance sur 800 qu’un rappel de vaccin (Pfizer ou Moderna) provoque un effet indésirable grave (décès, invalidité)

https://odysee.com/@Q…uestions:6/Injection-ARNm—une-chance-sur-800-qu’un-evenement-indesirable-grave-se-produise-:5

Statistiques établies à partir de celles de la National Library of Medicine du Royaume-Uni et du gouvernement américain. Durée 1’44, sous-titré en français.

Mortalité vaccinale inédite

https://healthimpactnews.com/2023/50663-dead-and-5315063-injured-following-covid-19-vaccines-in-european-database-of-adverse-reactions/

« 50 663 MORTS (+653) et 5 315 063 blessés (+ de 100 000) à la suite des vaccins COVID-19 dans la base de données européenne des effets indésirables. Mise à jour EudraVigilance au 25 février 2023 ! »

Raoult passe à l’attaque

« Il n’y a pas d’arrêt cardiaque aux doses ordinaires d’hydroxychloroquine mais il y a des myocardites et des troubles du rythme mortels après vaccin covid en particulier chez les adolescents et les hommes jeunes qui ne meurent pas, en revanche, de covid. »

Pfizer savait que les nanoparticules pouvaient entraver la reproduction

https://weltwoche.ch/daily/unfruchtbar-durch-die-impfung-was-als-verschwoerungstheorie-galt-wird-durch-die-pfizer-files-wahrscheinlich/

« Le fabricant savait que les nanoparticules du vaccin franchissaient la barrière hémato-testiculaire, s’y accumulaient et pouvaient nuire à la capacité de reproduction. Chez les personnes testées, on a noté des “anticorps anti-sperme positif’ qui peuvent rendre le chemin des spermatozoïdes vers l’ovule plus difficile, voire impossible. Après le déploiement de la vaccination, la Suisse a enregistré une baisse massive du taux de natalité… Les ‘Pfizer Files’ suggèrent un lien direct. »

APRÈS COVID

GARDASIL, 7e et dernier épisode

https://www.aimsib.org/2023/03/19/gardasil-episode-7-entre-mensonges-et-corruptions/

« Merck s’est engagé dans des tactiques de marketing sans scrupule conçues pour surestimer à la fois les risques associés au PVH et la prétendue efficacité de Gardasil afin d’effrayer le public et de l’amener à accepter des vaccinations de masse des adolescents. Ce produit qui est considéré comme le vaccin le plus dangereux avant les injections COVID-19 et le plus cher jamais approuvé. »

Dix milliards quatre cent soixante-sept millions cent soixante mille cinq cent quatre-vingt-un dollars : amendes infligées à Merck depuis 2000 !!

RÉSISTANCES

Questionner les vaccins n’est pas un péché mortel

« Les graves maladies ont régressé AVANT l’arrivée des vaccins. En Guinée-Bissau, l’équipe du médecin danois réputé Peter Aaby, pro-vax convaincu, découvre que les enfants vaccinés meurent deux à cinq fois plus que les enfants non vaccinés. Mais la publication de ces “résultats effarants” n’a débouché sur aucune mesure, aucune réaction. Ni à l’OMS, ni dans le monde scientifique. »

CSI n° 95 du 16 mars 2023

https://crowdbunker.com/v/SwxXv4Mg

Invité : Annelise Bocquet, Docteur en Biologie-Santé. Sujet : L’immunodéficience induite par la Spike. Discutant : Dr Pascal Mensah, collaborateur en recherche sur immunothérapie low-dose.



CSI n° 96 du 23 mars 2023

https://crowdbunker.com/v/QMFcGwLg

Invité : Damien Jeanne, historien Sujet : Les semeurs de maladie en temps d’épidémie. Discutant : Dr Vincent Reliquet



CSI n° 97 du 30 mars 2023

https://crowdbunker.com/v/wnR8ie9f

Invité : Vincent PAVAN, Mathématicien. Sujet : 12 fois plus contagieux : histoire d’un indicateur truqué. Discutant : Dr Jérome Sainton.



En librairie

La science outragée, Pr Jean-Paul BOURDINAUD

« L’étrange complaisance des médias durant cette crise coronavirale vis-à-vis des thèses gouvernementales et des intérêts industriels s’est illustrée entre autres par la manière dont l’ivermectine fut déconsidérée à l’aide de fallacieux arguments scientifiques, et notamment sur la base de méta-analyses publiées par l’institution scientiste Cochrane dont il sera démontré que la valeur scientifique est bien faible, contrairement aux clameurs des zélotes industriels et de leurs relais médiatiques, et que ces méta-analyses Cochrane sont en réalité au service de l’industrie pharmaceutique plutôt qu’à celui de la science, comme l’illustre le scandale du vaccin contre le papillomavirus. »






Les Français ont obéi docilement comme des moutons qu’on mène à l’abattoir : c’était il y a déjà trois ans…

[Source : medias-presse.info]

Par Paul DEROGIS

Cela se passe en France en mars 2020 :
oui, en France, pas en Russie poutinienne.

Avec le recul, c’est incroyable ! Une policière macronienne “gueule” ses ordres à des passants passifs !

Dans Contrepoints du 9 mars 2023, notre confrère Yves Bourdillon écrivait :

« Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte. C’est une date historique et funeste, quoique peu s’en souviennent, à commémorer ce 9 mars. Une date qui fera peut-être jurisprudence pour justifier les plus démentes atteintes à vos droits et libertés et un contrôle social numérisé digne d’un roman de Georges Orwell, ou d’Evgueni Zamiatine.

La version dure du confinement, avec l’exigence d’une auto attestation datée, sous peine d’amende, pour travailler, s’approvisionner, ou se faire soigner n’a été pratiquée, contrairement à ce qu’a prétendu l’Elysée, que par six pays au monde : Italie, Espagne, France, Belgique, Roumanie et Maroc. Vous pourrez raconter à vos petits-enfants, qu’on peut espérer incrédules, qu’on a pourchassé en hélico des promeneurs sur une plage. Les villes de la moitié de la planète ressemblaient au décor muet d’un film catastrophe arpenté par des survivants et des zombies… mais des zombies dérogatoires.

Cette prophylaxie n’avait pourtant JAMAIS été appliquée NULLE PART et donc encore moins testée ou validée dans l’Histoire de l’humanité. Cette dernière pratiquait jusqu’alors la méthode éprouvée et robuste « tester-isoler-soigner » face aux nombreuses épidémies qu’elle a dû affronter.

Si des villes ont été mises en quarantaine au Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle pour peste, ou choléra, cela n’avait rien à voir avec l’interdiction de sortir de chez soi. »

En mars 2020 nous avons collectivement mis le doigt dans un engrenage dévastateur. Les pires dictatures n’auraient jamais osé imaginer pouvoir nous interdire de sortir de chez nous, travailler, recevoir nos amis, imposer de porter un bavoir inutile dans la rue, présenter notre statut vaccinal pour s’asseoir à une terrasse de café.

La prophylaxie contre le covid l’a fait sans que personne ou presque ne moufte. Preuve a été faite que les populations pouvaient accepter n’importe quelle mesure liberticide du moment qu’on brandit un microbe.

Et pour répondre au tweet ci-dessus – « Comment a-t-on pu admettre cette folie », souvenons qu’avoir peur de façon irrationnelle, c’est se préparer à obéir . Voilà pourquoi les gouvernants politiques mais surtout économiques mondiaux utilisent la peur pour nous faire adopter des comportements dociles et même serviles où nous acceptons sans riposte les directives les plus déshumanisantes.

Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous : cela a commencé un 9 mars.






Une psychologue contre la machine

[Source : piecesetmaindoeuvre.com]

Par Florence V.

Florence, une lectrice nous écrit :

« Bonjour,
Je vous suis depuis des années.
Je suis psychologue clinicienne. J’ai récemment participé à une évaluation de patients obèses dans le cadre d’une prise en charge expérimentale.
J’ai ensuite suivi une formation qui explique le parcours des patients et j’ai compris que le financement des prises en charges (séances de psy, de gym, de diététicienne, journée complète pluridisciplinaire, etc.) n’est décidé QUE par un logiciel en fonction des résultats des questionnaires auto-évaluatifs remplis par les patients et relus en entretien clinique avec les patients par les praticiens évaluateurs.
J’ai mis fin à mon contrat de prestation de service et je vous joins la lettre (…) »

Ci-dessous [en fin d’article] sa lettre, pour ceux qui cherchent des modèles de courrier refusant l’automatisation de leur métier, de leurs missions et de leur vie.

Cela nous rappelle un autre témoignage, entendu voici 15 ans lors du congrès d’un syndicat de psychologues et de psychiatres qui nous avait invités.

« Un patient me consulte parce qu’il se sent déprimé. Il a déjà vu un confrère, qui l’a reçu le nez sur son ordinateur. Ayant exposé le motif de sa visite, il s’est vu bombarder de questions que le médecin lisait à l’écran, entrant les réponses dans la machine. A la fin du questionnaire, celui-ci a tapé sur la touche « Entrée », pris connaissance du résultat et déclaré au patient : « Non, vous n’êtes pas déprimé ». »

Ces psychologues voudraient exercer leur métier de cliniciens. Du grec klinikosklinein, « être couché » : « qui observe directement les manifestations de la maladie, au chevet du malade » (dictionnaire Le Robert). Voilà qui contrevient au projet technocratique de supprimer toute observation directe des phénomènes vivants, notamment humains. C’est à quoi servent les algorithmes, le big data, l’intelligence artificielle, bref, le monde-machine. Éliminer l’humain, l’observateur comme l’observé, car un patient calculé par un algorithme devient une chose, tel le paquet scanné par le lecteur de QR code. Mais les Smartiens ont désormais l’habitude.

La preuve, voici comment le directeur du programme expérimental de prise en charge des patients obèses se justifie auprès de notre lectrice démissionnaire :

« – éliminer l’humain permet d’éviter les connivences, au cas où le patient connaîtrait personnellement tel ou tel intervenant ; (…)
 le staff de cliniciens a la possibilité de décider d’une autre prise en charge que celle prévue par le logiciel, mais celle-ci ne serait alors pas financée et resterait donc à la charge du patient ;
 le logiciel a pour visée, outre d’éviter les connivences entre patients et soignants, de faire gagner beaucoup de temps clinique en effectuant lui-même les calculs de « scores de symptômes » liés aux questionnaires (quelques additions et une division). »

Des connivences, vous voulez dire, des liens entre humains  ?

« Ce sont là ( …) des faits désagréables, je le sais. Mais aussi, la plupart des faits historiques sont désagréables », vous répond le Directeur du Centre d’Incubation et de Conditionnement.(([1] A. Huxley, Le Meilleur des Mondes (1932) ))

Si vous tenez à une prise de décision humaine, c’est à vos frais. Et ce sera bientôt le cas pour tout : la prise en charge machinique, automate, pour les subissants, et le contact, le service humain, le soin par une personne pour les puissants. A moins qu’une majorité imite notre lectrice et fasse connaître publiquement son refus ?

(Pour lire le courrier de Florence, ouvrir le document ci-dessous.)







La « maladie mystérieuse » de Wuhan est le mensonge fondamental de la Covid

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Récemment, alors que j’effectuais des recherches pour notre nouvelle édition de 40 faits [voir : 40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »], je suis tombé sur cet article du magazine Time, que j’avais apparemment manqué lors de sa première publication et qui m’avait en quelque sorte échappé au cours des trois années suivantes, centrées sur la Covid.

L’article démontre que, dès le début, la narration Covid était une construction psychologique qui n’a jamais eu de sens interne.

Il se concentre sur les travaux du Dr Zhang Yongzhen, virologue chinois, et sur la manière dont lui et son équipe ont (prétendument) isolé le virus Sars-Cov-2 et séquencé son génome. L’article présente Zhang comme un héros dont la « bravoure » a alerté le monde sur une nouvelle menace effrayante.

[Voir notamment :
L’invention du SARS-CoV-2
et La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2]

Ce n’est qu’une histoire, bien sûr, une fiction narrative plutôt que du journalisme, mais elle révèle un aspect essentiel du déploiement de l’opération psychologique de lutte contre la pandémie.

Le mensonge fondamental, le péché originel : Les origines « mystérieuses » de la Covid.

Toute opération psychologique présente une faiblesse sous-jacente — une couture irrégulière où le mensonge fabriqué est relié de force à l’inéluctable réalité.

Dans le cas du 11 septembre, il s’agit d’une simple question de physique : des dommages asymétriques ne peuvent entraîner un effondrement symétrique. Dans le cas de JFK, il s’agit du nombre présumé de balles ayant causé un nombre connu de blessures, ainsi que de la tête du président qui s’est déplacée vers l’arrière et vers la gauche.

Souvent, l’objectif principal de la propagande qui l’accompagne est de détourner l’attention de ces idées inconciliables. Placez une lentille sélective déformante sur certaines réalités physiques codées en dur qui oblige les gens à remettre en question des choses qu’ils ne remettraient jamais en question d’habitude :

  • Ce n’était pas vraiment des explosions — mais ça y ressemblait.
  • Sa tête n’est pas vraiment partie en arrière — elle en avait juste l’air.

… Vous voyez ce que je veux dire.

Pour la « covid », cette déconnexion fracturée peut être localisée très précisément à Wuhan en décembre 2019.

La chronologie présumée de la « découverte » de la Covid est assez bien connue, mais voici un bref récapitulatif :

  • À la mi-décembre 2019, 4 personnes ont été admises à l’hôpital de Wuhan pour une pneumonie. À la fin du mois, ce nombre était passé à 27.
  • Un médecin anonyme décide que cette pneumonie est « mystérieuse » et envoie un échantillon d’un patient au Dr Zhang du Centre clinique de santé publique de Shanghai pour analyse.
  • Le Dr Zhang analyse ce seul échantillon, provenant d’un seul des 27 patients prétendument atteints de pneumonie, trouve immédiatement un « nouveau coronavirus » et décide aussitôt qu’il doit être la cause de ce « mystère ».

Cette histoire et la chronologie des événements qui ont suivi rapidement — du séquençage à la modélisation, en passant par la mise au point des tests — posent de nombreux problèmes.

Mais le plus étrange est la question à laquelle le récit officiel ne tente même pas de répondre :

pourquoi cherchaient-ils à tout prix [un nouveau virus] ?

C’est la rupture avec la réalité.

Pourquoi ce médecin, dans cet hôpital, a-t-il soudain décidé qu’il y avait un mystère qui nécessitait une explication ?

Qu’est-ce qui a permis de distinguer ces quelques patients des 450 millions d’autres personnes qui contractent une pneumonie chaque année ?

L’article du Time affirme vaguement que cette pneumonie était « particulière », d’autres publications contemporaines l’ont appelée « pneumonie mystère ». Ils n’expliquent jamais vraiment la nature de ce « mystère ».

L’OMS l’a qualifiée de pneumonie « d’étiologie inconnue », tandis que le CDC a déclaré qu’il s’agissait d’une « maladie atypique de type pneumonie qui ne répond pas bien aux traitements standard ». Or, le « traitement standard » de la pneumonie est l’administration d’antibiotiques si l’on pense qu’il s’agit d’une bactérie, ou le repos au lit et l’administration de liquides si l’on pense qu’il s’agit d’une maladie virale. Dans la grande majorité des cas, la maladie s’améliore d’elle-même en quelques semaines… tout comme la « Covid ».

Certains articles ont fait remarquer que la « pneumonie mystérieuse » était symptomatiquement unique, sans jamais entrer dans les détails. Mais nous savons maintenant que ce n’est pas vrai. Les symptômes de la « Covid » n’ont jamais été différents de ceux de la majorité des maladies respiratoires courantes.

L’OMS a même déclaré dans son communiqué de presse initial, le 8 janvier 2020 :

Les symptômes rapportés par les patients sont communs à plusieurs maladies respiratoires, et la pneumonie est fréquente pendant la saison hivernale.

Cette phrase est tout à fait vraie… ce que l’on appelle la « pneumonie covid » est tout simplement une pneumonie.

Alors pourquoi les médecins chinois ont-ils considéré qu’elle valait la peine d’être examinée de nouveau ?

Pourquoi a-t-on pensé que cette pneumonie parfaitement normale devait avoir une cause anormale ?

Tout cela n’a aucun sens. Rien de tout cela n’a jamais eu de sens.

Vous pouvez continuer à chercher la réponse, à demander « pourquoi ont-ils pensé que cette pneumonie était différente ? », et ne rien trouver d’autre qu’un enchevêtrement d’affirmations vagues qui ne résistent à aucune forme d’analyse.

Ce médecin n’avait aucune raison de penser que ces patients souffraient d’autre chose que d’une infection respiratoire saisonnière normale.

[NDLR Questionnements à mettre éventuellement en parallèle avec le scénario évoqué dans l’article Covid et Donald Trump : que s’est-il réellement passé lorsque Trump est passé de « l’immunité collective » au « verrouillage » complet ? publié par Guy Boulianne.]

Ses actions présumées ne sont pas celles d’une personne rationnelle dans la vie réelle, mais le comportement scénarisé d’un acteur qui doit remplir une fonction particulière pour une seule raison — pour que le reste du film puisse se dérouler.

Nous en revenons à ce grand mensonge, à l’invitation à suspendre notre incrédulité et à accepter une contradiction dans les termes, tout comme le 11 septembre et l’attentat contre JFK.

Pour le récit de la « pandémie », c’est la même chose :

« La Covid peut ressembler à la grippe, se ressentir et agir comme cette dernière — mais elle est en fait spéciale et différente ».

Ce sera toujours le point faible lorsque l’on invente simplement une nouvelle maladie.

Qui plus est, ils ont toujours su que ce serait le point faible de leur histoire, et ils se sont donc empressés de l’aborder. Ils avaient besoin d’accélérer l’existence de leur « nouvelle maladie » pour la découvrir, la nommer, la séquencer, la publier et pouvoir la tester… tout cela en moins de trois semaines.

C’était rapide, « très, très rapide », reconnaît Zhang dans le Time. Trop rapide, en fait. Ils ont gâché la fin, révélé le tueur avant même que le meurtre n’ait eu lieu.

Le monde a évolué très rapidement au cours des trois dernières années, au point d’être presque méconnaissable, et si vous voulez comprendre comment tout cela a commencé, vous devez remonter dans le temps. Avant les vaccins et les ventilateurs, avant les passeports et les PCRs, avant Pfizer, Fauci et les courbes aplaties… il faut revenir au tout début.

[Il faut remonter] jusqu’à Wuhan, en Chine, en décembre 2019, là où, nous dit-on, un médecin a vu quatre cas de pneumonie stéréotypée et les a qualifiés de « mystérieux », et où un virologue a commencé à chercher quelque chose dont il n’avait aucune raison de penser qu’elle existait, et l’a trouvée par hasard.

Cet article fait partie de notre série « Covid — Trois ans après ».






Désinformation sur la radioactivité de l’uranium appauvri

[Source : criirad.org via RI]

Suite à l’actualité de mars 2023 sur l’envoi possible d’armes à l’uranium appauvri en Ukraine, la CRIIRAD revient sur la désinformation sur la radioactivité de l’uranium appauvri.

Interviewé le 27/3/2023 à 9 h 40 sur LCI, Bruno Chareyron a pu contredire un amiral qui affirmait que « l’uranium appauvri a moins de radioactivité qu’un granite de Bretagne ». En effet, la radioactivité totale d’une tête d’obus à l’uranium appauvri est de plusieurs dizaines de millions de Bq/kg quand celle du granite est de quelques milliers de Bq/kg.

Les discours scientifiquement erronés sur la radioactivité de l’uranium appauvri sont à l’origine de la banalisation de l’utilisation de cette matière pour des usages civils et militaires. Voir l’ouvrage « Les armes à l’uranium appauvri, jalons pour une interdiction » auquel la CRIIRAD a contribué :

Dans le film documentaire « Dans les poubelles des marchands d’armes » de Sophie Le Gall et Linda Bendali (2012) qui porte sur les impacts sanitaires liés à des tests d’armes près de Bourges, ainsi que sur le centre militaire de Salto Di Quirra en Sardaigne, Bruno Chareyron, directeur du laboratoire de la CRIIRAD effectue des mesures sur un obus contenant de l’uranium appauvri puis sur un objet contenant du thorium 232.

(extrait du documentaire)

Dans cet extrait vidéo, des mesures sont effectuées avec un scintillomètre gamma sur un obus à l’uranium appauvri. Le débit de dose gamma est 50 fois supérieur au bruit de fond. D’autres mesures (qui n’apparaissent pas dans la vidéo) montrent que le débit de dose bêta-gamma à la peau est de 2 000 microsieverts par heure (TLD LiF CENG) soit 20 000 fois le niveau naturel. À 30 centimètres, le débit de dose bêta-gamma à la peau est encore de 25 µSv/h (TLD LiF CENG).

La CRIIRAD s’est battue (avec succès) pour que l’utilisation de l’uranium appauvri soit interdite dans les biens de consommation courante en France. Mais des personnes possèdent encore (sans en être conscientes), des objets divers (pendentifs, tableaux, carreaux) qui contiennent des colorants à base d’uranium appauvri.
>> Pour en savoir plus : 

(vidéo de 17 min)

Voir aussi la vidéo de 2023 où des mesures sont effectuées avec un contaminomètre alpha-bêta-gamma sur un carreau coloré avec des pigments d’uranium appauvri. Il contient moins de 0,5 grammes d’uranium appauvri quand un obus contient des centaines de grammes, voire plusieurs kilogrammes.






Selon Virginie Joron, les laboratoires pharmaceutiques financent l’EMA à plus de 85 %

[Source : Ciel Voilé]








Covid-19 : Un milliardaire veut vendre aux enchères du « sperme non-vacciné »

[Source : 20minutes.fr]

[Illustration : Guo Wengui assure avoir en stock près de 6.000 ovules et « quelques millions de spermatozoïdes » de donneurs non-vaccinés. — SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA]

OR BLANC — Ce proche de Steve Bannon a promis de demander une lettre d’un avocat pour certifier la non-vaccination du donneur

La bourse aux idées étranges. Un milliardaire chinois en exil, proche des réseaux trumpistes, veut organiser en juin, une vente aux enchères en ligne de « sperme non-vacciné ».

Guo Wengui assure avoir en stock près de 6.000 ovules et « quelques millions de spermatozoïdes » de donneurs non-vaccinés. Ces enchères d’un nouveau genre incluront aussi « son propre sperme, bien sûr », a-t-il précisé.

Pourquoi du sperme d’homme non-vacciné ? Parce que les spermatozoïdes d’hommes n’ayant pas reçu d’injection contre le Covid-19 seraient la réponse à une théorie complotiste, qui assure que les vaccins causent une stérilité massive.

Proche de Steve Bannon

Guo Wengui, dont l’exil doré aux Etats-Unis a été perturbé par son arrestation mi-mars pour fraudes présumées, compte organiser ces enchères en juin sur le réseau social conservateur Gettr. « Du sperme et des ovules de nos camarades de combat seront mis aux enchères sur notre plateforme Gettr entre le 1er et le 6 juin », a annoncé Guo Wengui en février. Traqué par la Chine, où il est accusé de fraudes financières, le magnat est un proche de l’ancien conseiller de Donald Trump, Steve Bannon.

Mais son arrestation pourrait bien faire dérailler ses plans. Le magnat est accusé d’avoir orchestré une fraude complexe visant à extorquer plus d’un milliard de dollars à des milliers de personnes qui le suivent en ligne.

Que ces enchères aient lieu ou pas, elles ont déjà fait sensation sur Gettr, des fans du milliardaire y voyant l’occasion de « sauver l’avenir de l’humanité » ou assurant que le sperme d’homme non-vacciné est « le futur Bitcoin ». « Ces enchères reposent, de façon plus large, sur des faux arguments selon lesquels les vaccins anti-Covid ont nui à la fertilité », déclare à l’AFP John Gregory, de l’organisme de surveillance de l’information NewsGuard.

« Les auteurs de désinformation sur le vaccin propagent cette affirmation, alors que de nombreuses études médicales montrent que les vaccins n’ont pas d’impact négatif sur la fertilité des hommes et des femmes. »

Le mouvement du « sang pur »

Guo Wengui n’a pas précisé comment le liquide serait testé ou expédié. Mais il a promis d’utiliser des « méthodes scientifiques » et de demander une lettre d’un avocat pour certifier la non-vaccination du donneur.

Le projet s’inscrit dans le mouvement dit « du sang pur », qui affirme à tort que le vaccin contre le Covid-19 contamine le corps. Ceux qui y croient évitent donc à tout prix les transfusions sanguines de personnes vaccinées mais également leur sperme, ou même leur lait maternel. Ces théories fumeuses ont un potentiel lucratif, qui a éveillé l’intérêt de certains militants anti-vaccins.

Le sperme d’homme non-vacciné a même été surnommé « le nouvel or blanc » par un utilisateur de Gettr enthousiasmé. Des tasses et t-shirts « sperme non-vacciné disponible » peuvent aussi être achetés sur Amazon et eBay.






Rage médiatique et viol collectif des dissidents québécois

[Source : tribunaldelinfaux.com]

Par Julie Levesque

Les chiens de garde de la démocratie ont la rage. Ils s’attaquent à ceux qu’ils sont censés servir.

Merci à tous ceux qui m’aident à lutter contre cette pathologie médiatique contagieuse et mortelle pour notre démocratie en faisant un don ou en partageant cet article :

Virement Interac : tribunaldelinfaux@gmail.com (réponse: tribunal)
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Où me trouver : https://linktr.ee/julielevesque


Le Conseil de presse du Québec (CPQ), tribunal d’honneur des médias, a blâmé Gilles Proulx récemment pour ses propos discriminatoires envers François Amalega, figure emblématique de la résistance québécoise contre les mesures sanitaires totalitaires, aujourd’hui prouvées inutiles et nocives (voir ici aussi).

« D’abord, il vient d’arriver au pays, il vient nous dicter des nouvelles formes d’adoption des lois, je te le mettrais sur la pelle à charbon […] Je le renverrais chez lui », a dit Gilles Proulx à l’émission Denis Lévesque diffusée à LCN le 23 septembre 2021.

Le Devoir résume ainsi la décision du Conseil de Presse :

Gilles Proulx

« “Bien qu’un journaliste d’opinion comme Gilles Proulx bénéficie d’une liberté de ton et de style, la déontologie exige qu’il ne tienne pas de propos discriminatoires, par exemple des propos racistes ou xénophobes, explique la décision rendue publique jeudi. […] Mais dans le dossier qui nous concerne ici, les propos […] attaquent plutôt ses caractéristiques personnelles [celles de François Amalega] en tant qu’immigrant noir. En ce sens, les propos de Gilles Proulx tendent à susciter et attiser la haine et le mépris et à entretenir les préjugés envers les Noirs, plus particulièrement les immigrants noirs. ”

La décision s’appuie sur la référence à “la pelle à charbon”, expression qui “peut renvoyer à l’esclavagisme, d’un point de vue historique”. Le Conseil juge aussi que la proposition de renvoyer M. Amalega “chez lui” suscite “le mépris et la haine envers les immigrants noirs” comme le reste de l’intervention (“Il vient d’arriver au pays”, etc.) “dénigre les immigrants qui prennent part aux débats publics”. » (Soulignements ajoutés)

Si l’on doit se réjouir de la décision du CPQ, on est en droit de se demander pourquoi il n’a pratiquement pas tenu compte des innombrables propos discriminatoires dans les médias depuis 2020 à l’endroit des opposants aux mesures sanitaires, plus particulièrement des non-vaccinés.

Cette décision semble confirmer que « dénigrer les immigrants qui prennent part aux débats publics » est condamnable, mais que dénigrer les Québécois « qui prennent part aux débats publics » est acceptable, voire responsable, lorsqu’ils sont perçus par la communauté médiatique comme des « complotistes », simplement parce que la méfiance envers les autorités et les médias constitue le fondement de leurs convictions politiques.

Cette méfiance, justifiée par moult scandales de corruption et de désinformation médiatique à travers les âges, n’a rien de complotiste, contrairement à ce que l’on tente de faire croire à la masse. Elle est plutôt bien ancrée dans le réel, un réel ignoré par cette masse qui le fuit quotidiennement, préférant se réfugier dans le nid douillet du divertissement.

Le texte qui suit se veut une sorte d’autopsie du viol collectif des dissidents québécois par les médias durant la crise covidienne.

Il est divisé en sept parties :

  1. Dénigrement et discrimination sur la base des convictions politiques : libertés d’opinion et d’expression sur la corruption de nos institutions;
  2. La violence « rassure » les agresseurs : banalisation de la violence verbale et psychologique dans les médias, droits de la personne;
  3. L’agresseur agressé : les acteurs médiatiques demandent aux autorités d’agir contre le harcèlement dont ils font l’objet et blâment leurs victimes;
  4. La corruption de l’éthique journalistique et la discrimination des « non-vaccinés » : étude de la revue Nature et propos radicaux de Patrick Lagacé;
  5. Langage totalitaire et vérité : division sociale basée sur le mensonge;
  6. La propagande haineuse de Patrick Lagacé protégée en haut lieu : les agents de la paix et le tribunal d’honneur des médias cautionnent le lynchage médiatique et le viol des droits fondamentaux;
  7. Viol collectif des droits fondamentaux : irresponsabilité et impunité de la presse.

1. Dénigrement et discrimination sur la base des convictions politiques

La Charte québécoise des droits et libertés de la personne interdit la discrimination fondée sur les convictions politiques.

On peut lire sur le site de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse (CDPDJ) :

« [Les convictions politiques] sont les idées politiques auxquelles vous croyez fermement et auxquelles vous vous identifiez.

Une personne ne peut pas vous discriminer ou vous harceler en raison de vos convictions politiques. En effet, la Charte des droits et libertés de la personne interdit à tous :

● de vous traiter différemment en raison de vos convictions politiques
● de vous faire des commentaires offensants et répétés liés à vos convictions politiques
● d’avoir des comportements offensants et répétés envers vous liés à vos convictions politiques. » (Soulignements ajoutés)

La notion relativement vague de « convictions politiques » a été circonscrite en avril 1983 dans une étude publiée par la CDPDJ, La notion de convictions politiques dans la Charte des droits et libertés de la personne :

« Toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice en pleine égalité des droits et libertés de la personne sans distinction, exclusion ou préférence fondée :

1) soit [sur] ses idées, ses croyances, ses opinions portant sur l’organisation et l’exercice du pouvoir dans la société: à savoir l’état (sic), ou la Gouverne ;

2) soit sur ses activités politiques partisanes (exercées dans le cadre d’un parti politique fédéral, provincial ou municipal ;

3) soit sur ses activités politiques, non-partisanes, (bureaucratiques, éducatives ou de pression) exercées dans le cadre d’un groupe de pression. »

Toute opinion touchant à la gestion gouvernementale de la crise dite sanitaire entre donc dans la définition de « convictions politiques », tout comme les activités politiques liées à la crise, qu’elles soient partisanes ou non.

Conséquemment, il est juste de dire que, depuis 2020, les médias traditionnels ont discriminé une grande partie de la population sur la base de leurs convictions politiques.

Ils ont tenu des propos et eu des comportements « offensants et répétés » envers les personnes remettant en question le discours dominant sur la crise sanitaire et contestant, par diverses activités politiques, l’exercice liberticide du pouvoir.

Dans l’ensemble, les dissidents attaqués par les médias perçoivent la crise sanitaire davantage comme une crise politique profonde, révélatrice d’une corruption systémique et d’une capture réglementaire à l’échelle planétaire.

Sécurité publique Canada définit ainsi ces deux types de corruption affectant « l’exercice du pouvoir dans la société » :

« La  “corruption systémique” existe lorsque la corruption est omniprésente ou enracinée dans une société. Autrement dit, elle existe lorsque la corruption est routinière dans les transactions entre le gouvernement et des personnes physiques ou morales privées. Il y a alors tension entre les règles officielles et officieuses, car les agents publics, les entreprises et les particuliers ont toutes les raisons de se conformer à ce système illicite […]

Un autre type de grande corruption est la  “captation de l’État”, qui se définit comme le fait, pour une entreprise ou une organisation, de façonner et d’influencer les lois ou les politiques gouvernementales dans un secteur entier par le biais de paiements […] La captation de l’État a un équivalent assez rapproché dont les acteurs et les buts sont identiques, à savoir “la corruption par l’influence”, la différence tenant à l’absence, dans ce dernier cas, de tout paiement, avantage ou transaction : l’influence est exercée selon la capacité de l’organisation d’influer sur une politique en conséquence de sa taille, de son appartenance, ou encore de ses liens potentiels et interactions avec des représentants de l’État. » (Soulignements ajoutés)

Les dissidents qui ont osé dénoncer ces problèmes bien réels de corruption, déjà exposés en 2009 durant la fausse pandémie H1N1, ont définitivement eu droit à un traitement différent fondé sur leurs convictions politiques, représentées par les grands médias comme l’expression du délire des pauvres d’esprits, illettrés et « édentés ».

Ces convictions reposent en réalité sur « l’un des plus grands scandales de l’histoire médicale », analysé dans la revue Protégez-Vous en mars 2010 :

Dans cet article, l’ex-professeur de pharmacologie en médecine et expert de pharmacovigilance à l’Université de Montréal, Pierre Biron, résume en quelques mots comment se manifeste la corruption dans le domaine de la santé :

« L’industrie [pharmaceutique] s’infiltre de plus en plus dans la recherche médicale. Avec la bénédiction des autorités provinciales et universitaires. L’institution médicale est éthiquement en faillite. »

L’institution médiatique, ce 4e pouvoir dont la mission consiste à surveiller les autres formes de pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) dans l’intérêt du peuple, est, elle aussi, éthiquement en faillite.

Cette ruine médiatique s’est manifestée presque quotidiennement depuis 2020 par l’usage récurrent des préjugés « complotistes », « radicaux » au comportement « violent », « extrémistes de droite », « antiscience », « dangers publics », « illuminés », « coucous », sans oublier l’amalgame hautement douteux avec les sectes.

Et que dire du terme « covidiot ».

Notons d’abord que le CPQ a, à juste titre, blâmé le Journal de Montréal pour avoir employés les termes partiaux « touristatas » et « covidiots ». Le quotidien de Québecor n’est toutefois pas le seul à avoir surfé sur ce dernier néologisme.

Radio-Canada a employé ce terme rabaissant dès avril 2020 et incité les citoyens à dénoncer ces « idiots » à la police :

En septembre 2020, la société d’État a fait appel à des linguistes pour discuter des néologismes pandémiques. « Covidiot » est considéré comme un terme « humoristique » remplissant « plusieurs fonctions », selon une linguiste.

La principale fonction du terme « covidiot » n’a pourtant rien d’humoristique : il incite d’emblée à la haine et au mépris.

Le meilleur exemple de cette haine et de ce mépris est probablement la chronique « Les covidiots et nous » d’Isabelle Hachey, publié dans La Presse le 9 avril 2021. Ce texte remporte la palme d’or des insultes : on y recense banalement tous les termes péjoratifs possibles et inimaginables affublés aux opposants aux mesures.

Ça fait partie de la « nouvelle normalité ».

Notons que Mme Hachey suggère de ne pas employer ces injures, non pas parce qu’injurier ses semblables est malveillant, violent, manque de savoir vivre et surtout d’éthique journalistique, mais bien parce que ça ne sert à rien, car « tous ces imbéciles-là », qu’on « haït donc », ne changeront pas leur comportement :

« Ce qui est aussi très humain, c’est notre propension à dénoncer ceux qui dérogent aux règles en temps de crise. Ça nous procure un sentiment de contrôle quand tout le reste nous échappe, disent encore les psys.

Et puis, ça nous rassure d’associer ce virus à de sombres crétins qui n’agissent pas comme nous, qui ne seront jamais comme nous.

Ça nous rassure, mais ça ne règle rien. » (Soulignements ajoutés)

2. La violence « rassure » les agresseurs

L’emploi à répétition de propos injurieux dans les médias québécois, avec l’assentiment tacite des institutions vouées à la protection des citoyens, doit être compris pour ce qu’il est : une interminable agression psychologique.

Dès le début de la crise, les médias ont noyé les opposants aux mesures dans leur flot constant de violence psychologique et verbale. Les preuves sont accablantes.

Cette violence s’est intensifiée lors de la campagne d’injection, particulièrement lorsque les personnes déshumanisées pendant des mois « gagnaient » le droit de refuser un traitement médical, comme si ce droit n’était pas explicitement incorporé aux instruments légaux nationaux et internationaux depuis des décennies.

Cette chronique de Richard Martineau, « La victoire des coucous« , rivalise de violence psychologique et verbale avec celle d’Isabelle Hachey, mais la surpasse en termes de projection :

« Parce qu’ils sont ignares, parce qu’ils préfèrent perdre leur emploi plutôt que de cesser de croire à des âneries véhiculées par des imbéciles, des coucous ont gagné le droit de côtoyer des personnes extrêmement vulnérables MÊME S’ILS NE SONT PAS VACCINÉS !

[…]

Savez-vous quelle était l’erreur du gouvernement ?

Surestimer l’intelligence des antivax. 

Messieurs Legault et Dubé se sont dit : “Ils ont beau être bizarres, jamais ces coucous ne vont préférer perdre leur job plutôt que de déroger à leurs principes… C’est sûr qu’ils vont aller se faire vacciner avant le 15 octobre, voyons…”

Eh bien, vous savez quoi ?

Les coucous préfèrent perdre leur job ! 

Ils sont comme les Témoins de Jéhovah, qui préfèrent mourir plutôt que de recevoir une transfusion sanguine !

C’est ce qui arrive quand tu es illuminé : tu ne plies pas. 

Il n’y a que les démocrates qui plient, qui accommodent, qui comprennent. Qui respectent les droits “fondamentaux” de ceux qui ne pensent pas comme eux.

Les extrémistes, eux, s’en foutent des autres ! Ils s’en foutent, des droits et des libertés de ceux qui ne partagent pas leurs points de vue ! » (Soulignements ajoutés)

Cette dernière phrase est typique du phénomène psychologique de projection, autrement connu sous le nom d’inversion accusatoire. M. Martineau affirmait lui-même dans sa chronique « Le passeport vaccinal est injuste?« , en avril 2021, soit à peine six mois plus tôt, se foutre des droits de ceux qui ne partageaient pas son point de vue :

« Savez-vous ce que je fais de vos droits, ô chères personnes qui ne voulez pas être vaccinées ?

Je les prends, je les roule très serré et je me les fous dans le schtroumpif. » (Soulignements ajoutés)

M. Martineau étant donc, de son propre aveu, un extrémiste, nul besoin d’en faire la preuve.

Il convient cependant de démontrer que le chroniqueur vedette, comme la quasi totalité de ses collègues, a fait usage de violence verbale selon les définitions du Gouvernement du Québec :

« La violence psychologique est généralement utilisée pour avoir ou garder le contrôle sur quelqu’unLe respect est absent et le consentement est obtenu de manière inacceptableLe point commun à toutes les stratégies recourant à la violence psychologique est qu’une personne agit de façon inconsidérée envers l’autre, par exemple :  

● en la critiquant constamment; 
● en la rabaissant; 
● en déformant la réalité pour modifier sa perception;  
● en la faisant douter d’elle-même; 
● en manipulant ses émotions; 
● en l’isolant socialement; 
● etc.  

Cette forme de violence est souvent difficile à détecter par les victimes et par leur entourage, car elle est subtile et hypocrite. Les victimes peuvent se sentir manipulées (impression que quelqu’un leur joue dans la tête) ou ressentir de l’injustice dans la façon dont on les traite. Cependant, certains indices dans le comportement de l’agresseur aident à identifier la violence psychologique. En voici quelques-uns : 

● critiques à répétition ou reproches fréquents […]
● chantage […]  
● accusations fausses ou injustifiées (sans preuve) […]  
● menaces […]  
● silence […] 
● ignorance […]  

Violence verbale 

La violence verbale est utilisée pour intimider, humilier ou contrôler une personne ou un groupe. Elle peut aussi se retrouver dans toutes les formes d’interactions (entre inconnus, entre voisins, entre collègues, entre amis, entre conjoints) et dans des relations d’autorité (patron-employé, professeur-étudiant, entraîneur-athlète). Cette forme de violence peut également être annonciatrice de violence physique. 

Tout comme la violence psychologique, la violence verbale peut être difficile à reconnaître, car elle est banalisée et ignorée par plusieurs (les gens se disent que cela ne les regarde pas). Voici quelques indices permettant d’identifier la violence verbale :  

● le sarcasme […]  
● les insultes […]
● les propos dégradants ou humiliants […]  
● les hurlements ou les ordres […] » (Soulignements ajoutés)

Campagne pour la promotion d’une ligne d’écoute destinée
aux jeunes victimes de violences du Conseil général d’Ile de France.

Or, outre le fait que la violence dont on accuse les opposants au mesures sanitaires provient davantage des autorités et des chroniqueurs vedettes, la CDPDJ et le Conseil de presse ont refusé de traiter de nombreuses plaintes contre les médias ou de les condamner pour cette violence et cette discrimination fondée sur des opinions.

Cette forme de discrimination, qui continue aujourd’hui, est expressément prohibée dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme :

« Article 2

Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Soulignements ajoutés)

Les médias ont violé, en toute impunité, l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme avec leur couverture radicalement négative, inéquitable et partiale des opposants aux mesures.

Ni le Conseil de presse ni la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) n’ont cru bon de rappeler les journalistes et chroniqueurs à l’ordre, malgré les demandes répétées de leurs victimes.

Pourtant, lors de la crise étudiante en 2012, l’ex-juge John Gomery*, président du Conseil de presse de l’époque, avait mis en garde les chroniqueurs contre leurs propos radicaux.

Dans un article du Journal de Montréal intitulé DURANT LES CONFLITS – Il faut protéger la liberté de presse, on peut lire :

John Gomery, un homme honnête selon Yves Boisvert.

« Propos plus radicaux

Le président du Conseil de presse a par ailleurs fait une mise en garde contre une radicalisation du discours de certains journalistes et commentateurs qu’il dit avoir observée.

“ … et ce simple constat doit nous amener à nous demander si une plus grande modération dans la libre expression des points de vue ne diminuerait pas le risque d’exacerber et de radicaliser le conflit, en plus de mieux respecter les droits de chacun”, a conclu M. Gomery. » (Soulignements ajoutés)

Sauf erreur, Paule Beaugrand-Champagne, présidente du Conseil de presse jusqu’en mai 2022, et son successeur Pierre-Paul Noreau ont, par leurs actions et leur inaction, fait le choix « d’exacerber et de radicaliser le conflit », et de ne pas « respecter les droits de chacun ».

Ils ont protégé des vedettes médiatiques en attaquant les citoyens et la journaliste indépendante auteure de ces lignes qui ont dénoncé le manque d’éthique journalistique des médias.

Les propos haineux, radicaux, partiaux et discriminatoires dans tous les grands médias québécois ont mené à une polarisation si extrême dans la société, qu’elle a entraîné des conflits dans presque toutes les familles.

3. L’agresseur agressé

Comme on récolte ce que l’on sème, la propagande haineuse véhiculée dans les grands médias a engendré la haine et le harcèlement en ligne des journalistes, au point où les médias ont demandé à Justin Trudeau des actions concrètes en la matière en septembre 2022.

En novembre 2021, La Presse publiait l’article « La haine en ligne, une attaque en règle contre notre démocratie », signé Catherine Tait, présidente-directrice générale de Radio-Canada/CBC et présidente du Groupe de travail mondial pour les médias publics.

Cet article reflète l’absence totale d’autocritique chez les acteurs des médias et incarne la définition même de la projection (inversion accusatoire).

Selon Mme Tait :

Catherine Tait

« Si nous voulons enrayer le mal à sa sourcenous devons amener les entreprises de réseaux sociaux à prendre leurs responsabilités.

Les réseaux sociaux doivent se montrer plus proactifs dans l’application de leurs propres règles contre le discours haineux. Ils doivent également intervenir plus vite lorsqu’un média signale un incident envers l’un de ses journalistes. Il est inacceptable qu’il faille attendre des jours avant qu’une publication haineuse ou menaçante soit retirée. » (Soulignements ajoutés)

Les médias exigent des réseaux sociaux ce qu’ils ne font même pas eux-mêmes, soit « se montrer plus proactifs dans l’application de leurs propres règles contre le discours haineux ».

Elle est là, la source du mal : dans les textes haineux d’Isabelle Hachey, Denise Bombardier, Richard Martineau, Patrick Lagacé et bien d’autres.

Mme Tait ajoute :

« Lorsqu’on sait qu’un journaliste sur trois envisage de quitter la profession à cause du harcèlement, on voit le risque que nous courons de perdre certains points de vue essentiels dans nos salles de nouvelles et nos démocraties. »

De nombreux points de vue essentiels dans notre société se perdent quotidiennement depuis trois ans en raison du refus catégorique de la classe médiatique de reconnaître qu’elle est devenue haineuse et totalitaire, et qu’elle a poignardé la démocratie en ostracisant une partie importante des membres de sa communauté, méprisés et réduits au silence pour avoir refusé d’adopter une croyance imposée par les autorités.

Les propos injustes et antidémocratiques dans les médias, ainsi que l’absence quasi totale de neutralité journalistique sur la crise covid, sont à l’origine de la censure de nombreux opposants, incluant des experts et des professionnels de la santé chevronnés.

Ceux-ci sont soumis à une omerta perverse et omniprésente, dictée par les ordres professionnels, comme en fait foi le document du Conseil interprofessionnel du Québec : « Les obligations professionnelles et déontologiques à l’ère de la COVID-19: quelle liberté d’expression pour les professionnels? ».

On peut y lire :

« Dans de récentes affaires, les conseils de discipline ont reconnu coupables des professionnels pour avoir publié des vidéos à caractère complotiste sur les médias sociaux. »

Mais qu’est-ce qu’une « vidéo à caractère complotiste »? Qui décide de ce qui est « complotiste »? Ceux que l’on qualifie de complotistes le sont-ils réellement ou sont-ils victimes des perceptions mal fondées de personnes mal informées en position d’autorité?

Le terme « complotiste » est une arme brandie trop souvent par des personnes qui ignorent les faits sur un sujet donné, parce que les médias n’en ont tout simplement pas parlé ou parce qu’ils propagent une version mensongère non vérifiée et tenue pour vraie.

Cette ignorance médiatique contribue à la censure des opposants.

Il arrive même que les médias s’en réjouissent ouvertement :

« Enfin », on empêche un opposant politique de s’exprimer!

Pourtant, lorsque Vladimir Poutine fait la même chose, on le traite de dictateur et on encense le dissident.

Cette différence de traitement entre les opposants québécois et les opposants russes crève les yeux, comme le démontre cet article du 19 août 2021 à propos de l’opposant russe Alexeï Navalny, dont la « tribune a été publiée en français dans Le Monde, en anglais dans The Guardian et en allemand dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung » :

« L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny a appelé jeudi les Occidentaux à agir plus résolument contre la corruptionqu’il considère comme étant à l’origine des grandes crises mondiales, selon une tribune publiée jeudi dans plusieurs journaux européens. » (Soulignements ajoutés)

C’est étrangement ce que font depuis 2020 les dissidents québécois méprisés par La Presse : lutter contre la corruption de nos institutions à l’origine de la plus grande crise mondiale de l’Histoire.

Les dissidents québécois tentent depuis trois ans de faire exactement ce que suggère Navalny, soit « évoquer la corruption comme sujet d’importance prioritaire » et « mettre le sujet sur la table ».

Ce sont les médias totalitaires qui les en empêchent.

Navalny ajoute que « pour commencer à agir […], il suffit d’en avoir la volonté politique, un élément qui, malheureusement, manque souvent […] », et croit que « l’opinion publique peut enfin débloquer la situation ».

En effet, les dirigeants autoritaires de notre pays n’ont aucune volonté politique de lutter contre la corruption et rejettent les dissidents politiques en imitant les autorités russes :

« Les autorités russes se sont attelées ces derniers mois au démantèlement du réseau d’Alexeï Navalny avec notamment le classement de ses organisations comme « extrémistes » par la justice et le blocage de sites qui lui sont liés. » (Soulignements ajoutés)

Au Québec, le dissidents qui dénoncent la corruption depuis 2020 se font traiter d’extrémistes, sont écartés de l’espace public de discussion et se font censurer sur les médias sociaux.

Les professionnels qui ont osé briser l’omerta ont subi de graves conséquences, à savoir de lourdes sanctions allant de la suspension au congédiement, en passant par la radiation.

Le matraquage médiatique cruel envers toute dérogation au dogme covidien a cimenté l’opinion publique dans une logique manichéenne de bons et méchants.

Ces phénomènes sont propres aux sectes et aux régimes totalitaires, pas aux démocraties.

Hajo de Reijger

4. La corruption de l’éthique journalistique et la discrimination des « non-vaccinés »

Qu’en est-il de l’éthique journalistique?

Permet-elle les propos haineux et discriminatoires?

Voici ce que dit le guide de déontologie du Conseil de presse de 2003, intitulé Droits et responsabilités de la presse :

« 2.3.1 La discrimination

Selon la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, toute personne « a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge […], la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap […] » […]

Les médias et les professionnels de l’information doivent éviter de cultiver ou d’entretenir les préjugés. Ils doivent impérativement éviter d’utiliser, à l’endroit des personnes ou des groupes, des représentations ou des termes qui tendent à soulever la haine et le mépris, à encourager la violence ou encore à heurter la dignité d’une personne ou d’une catégorie de personnes en raison d’un motif discriminatoire. » (Soulignements ajoutés)

Le Guide de 2015 est plus succinct, mais pas plus permissif :

« 19. Discrimination

(1) Les journalistes et les médias d’information s’abstiennent d’utiliser, à l’endroit de personnes ou de groupes, des représentations ou des termes qui tendent, sur la base d’un motif discriminatoire, à susciter ou attiser la haine et le mépris, à encourager la violence ou à entretenir les préjugés. » (Soulignements ajoutés)

Voici maintenant ce que dit le Guide de déontologie de la FPJQ en ce qui concerne les valeurs fondamentales du journalisme et les droits de la personne :

« 2. Valeurs fondamentales du journalisme

Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriétél’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés […]

8. Droits de la personne

[Les journalistes] doivent éviter les généralisations qui accablent des groupes minoritaires, les propos incendiaires, les allusions non pertinentes à des caractéristiques individuelles, les préjugés et les angles de couverture systématiquement défavorables qui pourraient attiser la discrimination. Ils seront particulièrement attentifs à ce qui pourrait provoquer des réactions racistes, sexistes, homophobes, etc. » (Soulignements ajoutés)

Bien que la discrimination en raison des convictions politiques soit clairement définie dans la loi comme un motif interdit de discrimination et comme un manque d’éthique journalistique dans le guide du CPQ de 2003, la classe médiatique a non seulement ignoré cette forme de discrimination lorsqu’il était question des opposants aux mesures sanitaires, elle semble l’avoir métamorphosée en exigence quotidienne tellement les exemples sont innombrables depuis 2020, surtout envers les non-vaccinés.

Le 8 décembre dernier, la prestigieuse revue Nature publiait l’article « Discriminatory attitudes against unvaccinated people during the pandemic » (Attitudes discriminatoires envers les personnes non vaccinées pendant la pandémie), dans lequel les auteurs évaluent « si les gens expriment des attitudes discriminatoires sous la forme d’affectivité négative, de stéréotypes et d’attitudes d’exclusion dans les contextes familiaux et politiques dans des groupes définis par le statut vaccinal COVID-19 ».

Bien que les auteurs affirment, à tort, que les « vaccins » contre le SRAS-CoV-2 sont « hautement efficaces » et qu’ils servent le bien commun, ils constatent que la discrimination envers les non-vaccinés s’apparente à celle vécue par les minorités et qu’elle nuit à la collectivité.

En revanche, les auteurs n’ont trouvé « aucune preuve » que les personnes non vaccinées ont également des attitudes discriminatoires envers les personnes vaccinées.

Basé sur l’étude de 21 pays, leur constat est clair :

« À travers trois études expérimentales conjointes ( n = 15 233), nous démontrons que les personnes vaccinées expriment des attitudes discriminatoires envers les personnes non vaccinées à un niveau aussi élevé que les attitudes discriminatoires qui visent couramment les populations immigrées et minoritaires 3 , 4 ,— 5. En revanche, il n’y a aucune preuve que les individus non vaccinés affichent des attitudes discriminatoires envers les personnes vaccinées, à l’exception de la présence d’affectivité négative en Allemagne et aux États-Unis. Nous trouvons des preuves à l’appui des attitudes discriminatoires envers les personnes non vaccinées dans tous les pays à l’exception de la Hongrie et de la Roumanie, et constatons que les attitudes discriminatoires sont plus fortement exprimées dans les cultures avec des normes coopératives plus fortes […]

Nous montrons que les personnes vaccinées contre le COVID-19 expriment des attitudes négatives à l’égard des personnes non vaccinées sous forme d’antipathie, de stéréotypes, de soutien à l’exclusion des relations familiales et de soutien à la suppression des droits politiques. Au total, ces quatre formes d’attitudes discriminatoires sont cohérentes avec l’observation des préjugés selon les définitions usuelles en psychologie sociale […] 

Pour gérer efficacement de telles crises, les autorités doivent veiller à éviter d’alimenter une profonde animosité entre les citoyens. En effet, comme la condamnation morale est souvent facilement et spontanément activée parmi le public lors d’une crise 11les autorités et les politiciens devraient envisager de tempérer les animosités sociales comme une partie importante de leur mandat, en particulier lorsque le conflit sociétal s’enracine. » (Soulignements ajoutés)

Les médias ont été les principaux vecteurs de cette discrimination envers les personnes qui ont fait un choix de santé protégé par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés, et d’autres instruments légaux internationaux.

L’Empire Québecor a mené une campagne de discrimination et de propagande haineuse particulièrement agressive, agissant comme un catalyseur de haine dans un climat social déjà explosif.

L’invitation de Mario Dumont à « couper les liens dans la famille » en 2020 n’aurait pas tant marqué les esprits si l’on avait su que le pire était à venir.

En 2021, Denise Bombardier, visiblement animée par l’esprit des Fêtes, a ordonné aux Québécois de ne pas inviter de « non-vaccinés » au souper de Noël.

« On doit refuser d’inviter les antivax de la famille au souper de Noël […] Pour pouvoir chanter Ô nuit de paixque les non-vaccinés se recomposent une famille. Qu’ils fêtent entre eux. »  (Soulignements ajoutés)

Ces propos sont d’une violence psychologique indescriptible.

Mme Bombardier n’en était toutefois pas à sa première agression. Quelques mois plus tôt, elle avait explicitement appelé à la violence :

Son article, dont on a rapidement modifié le titre pour « Pourquoi je suis pour la vaccination obligatoire », a été supprimé récemment des plateformes de Québecor :

Madame Bombardier éprouve-t-elle des regrets ou est-ce l’Empire qui tente d’effacer les traces de son crime?

La chronique de Richard Martineau citée plus haut, « Le passeport vaccinal est injuste? », a elle aussi été supprimée :

Mais il reste plein d’autres exemples.

Pour Thomas Mulcair, refuser les injections covid équivalait à faire partie d’une secte :

Pour Richard Martineau, ceux qui refusaient ce traitement expérimental étaient des dangers publics :

Josée Legault, inspirée par les techniques soviétiques de psychiatrisation des dissidents, suggérait que refuser un traitement médical expérimental était un signe de maladie mentale :

« Avec les mouvements antivax, leurs théories de complot et les insultes grossières dont ils abreuvent sur les médias sociaux les scientifiques, les élus, les journalistes et leurs concitoyens, serions-nous en train d’assister à la “normalisation” de la folie ? »

Cette propagande haineuse et ces « insultes grossières » des médias envers les non-vaccinés a enflammé les médias sociaux, propulsant la violence verbale à des sommets inégalés à la fin de l’année 2021. L’appel au meurtre des opposants est devenu si banal qu’il était parfois accompagné de joyeux émoticônes.

Voici ce qu’est une 30-06 :

D’où est venue cette « normalisation de la folie » meurtrière si ce n’est des grands médias?

Voyez-vous la source du mal, Mme Tait?

Afin de rejeter toute critique et justifier la publication de leurs chroniques incendiaires, les médias prétendent que les chroniqueurs jouissent d’une grande liberté d’expression. Toutefois, cette liberté n’est pas sans limites : la discrimination demeure proscrite, comme on l’a vu avec la décision concernant François Amalega, et l’information véhiculée doit satisfaire les critères d’une information de qualité, selon les articles 9 et 10.2.3 du Guide de déontologie du CPQ.

Les chroniqueurs comme Richard Martineau de Québecor et Patrick Lagacé de La Presse ont tout de même prôné sans aucune gêne la discrimination des non-vaccinés et la suppression de leurs droits fondamentaux.

La chronique de M. Lagacé, Oui au passeport vaccinal, a d’ailleurs fait l’objet d’une campagne de plaintes orchestrée par l’auteure de ces lignes. Cette campagne faisait suite à de nombreuses tentatives d’alerter les autorités médiatiques, les associations de journalistes et les élus des dérives éthiques et du traitement journalistique haineux et discriminatoire des opposants aux mesures sanitaires.

Le première tentative du genre est cette lettre ouverte publiée et envoyée à plusieurs instances en décembre 2020.

Ces nombreuses demandes ont toutes été ignorées par les institutions et les personnes à qui il incombe de protéger les citoyens contre ces dangereux dérapages.

La réponse de la rédaction de La Presse à des centaines de plaintes contre M. Lagacé a été la même : Monsieur « a droit à son opinion ». Même réponse pour ceux qui se sont plaints à Cogeco de ses interventions discriminatoires à son émission au 98,5.

Pour sa part, le Conseil de presse a qualifié la campagne de plainte contre M. Lagacé d’« entrave inquiétante au travail journalistique », donnant ainsi les coudées franches au journaliste/chroniqueur/animateur et artiste (sans blague) pour pousser sa rhétorique discriminatoire à l’extrême droite en décembre 2021 dans sa chronique « Sortir le casque de fer », publiée la veille du jour de l’An, comme pour jeter un peu de naphta dans les foyers des chaumières, déjà attisées par la haine que son journal propageait quasi quotidiennement depuis 2020.

Cette chronique réagissait à l’annonce d’un second couvre-feu, une mesure liberticide sans lien rationnel avec l’objectif de réduction de la transmission du virus selon l’Association canadienne des libertés civiles.

Au lieu de s’en prendre à l’irrationalité du décideur en chef, François Legault, M. Lagacé l’implore d’imposer des mesures fascistes, comme empêcher les non-vaccinés de travailler. Rappelons que le droit à l’égalité, « sans distinction AUCUNE », et le droit au travail sont inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme :

« Article 23 1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. » (Soulignements ajoutés)

Voici ce que suggérait l’homme qui, visiblement, possède le droit de discriminer sur toutes les tribunes du Québec, dans la presse écrite, à la radio et à la télé :

« Pourquoi les antivax sont-ils traités comme les vaccinés, dans ces mesures extrêmes annoncées jeudi ?

C’est ce que ma gang, celle des Québécois de bonne foi, se demande.

Clairement, ces gens-là, les non-vaccinéstrouvent le moyen de se réunir et de s’infecter – et de constituer 50 % des hospitalisations alors qu’ils ne forment que 10 % de la population – malgré les restrictions imposées par le passeport vaccinal…

Il n’y a plus d’acceptabilité sociale pour ces accommodements déraisonnables.

M. Legault pense que c’est difficile à appliquer. Il confond obligation de moyens et obligation de résultat.

Exemple : on oblige les non-vaccinés à rester chez eux. Bien sûr, certains sortiront. Mais à leurs risques et périls : tu n’as pas de passeport vaccinal et tu brûles un stop ? Contrôle du passeport vaccinal, amende si tu n’as pas de passeport vaccinal en règle.

Et parlant du Code de la route : tu veux renouveler ton permis de conduire, ça te prend ton passeport vaccinal…

L’épicerie ? Que les antivax commandent en ligne. Qu’ils se fassent livrer. Pas de passeport vaccinal, ben, tu rentres pas chez Metro.

Pourquoi peuvent-ils entrer à la SAQ et à la SQDC sans passeport vaccinal ?

Je pose la question du travail, aussi : pas de passeport vaccinal, tu ne travailles pas. Directive aux employeurs : zéro employé non vacciné. » (Soulignements ajoutés)

5. Langage totalitaire et vérité

Patrick Lagacé, à l’instar de ses collègues Isabelle Hachey et Richard Martineau (« les bons citoyens »), emploie un langage totalitaire, caractérisé entre autres par une séparation du « monde en deux pôles, à savoir “nous” contre “les autres”, comme l’expliquent Élodie Laye Mielczareck, sémiolinguiste spécialisée dans le langage verbal et non verbal, et Albin Wagener, chercheur associé à l’INALCO (PLIDAM) et au laboratoire PREFICS, Université Rennes 2 dans l’article « À quoi reconnait-on un discours totalitaire ou fasciste ? ».

Son omniprésence dans le paysage médiatique fait de Patrick Lagacé une divinité au-delà de toute critique et son statut professionnel confère une légitimité à ses propos, sans égard à leur véracité ou à leur nature totalitaire.

Patrick Lagacé est une légende, un héros au-dessus des règles déontologiques de son métier, qui peut se permettre de dicter au chef de la province la marche à suivre et désigner au peuple soumis l’ennemi à abattre : le non-vacciné.

Le héros Lagacé se fait le promoteur d’une pensée unique tout en réclamant l’exclusion des dissidents politiques.

La description que font Élodie Laye Mielczareck et Albin Wagener du leader politique totalitaire s’appliquent au comportement de Patrick Lagacé :

« Ce même leader est capable de désigner le Mal de la société, pour y apporter la réponse ultime. Il a LA réponse puisque c’est LE héros. Et souvent, cette réponse se matérialise sous la forme d’un « intrus » qu’il convient d’éradiquer le plus efficacement possible, sous peine de voir s’éloigner « un Âge d’or » pourtant accessible.

Ces intrus sont souvent représentés comme opposants au traditionalisme. Dans un monde totalitaire, il ne peut y avoir d’avancées du savoir : la vérité a déjà été énoncée une fois pour toutes. Bien sûr, les stratégies d’infantilisation des masses ne peuvent être remises en cause dans cet environnement où le décideur est tout-puissant. 

Dans un monde totalitaire, toute pensée critique devient intolérable. Elle est vécue comme une trahison, voire comme une agression contre laquelle il est urgent de se défendre et de riposter. Le phénomène est complexe car il touche au fondement même de l’éthos de vérité. »

Parlant de vérité, un fact-check des affirmations de M. Lagacé s’impose.

D’abord, si l’on regarde les données officielles selon le statut vaccinal, rien n’indique que les non-vaccinés propagent davantage la maladie. Les graphiques ci-dessous montrent plutôt le contraire : les double (en jaune) et triple-dosés (en violet) semblent être les principaux vecteurs de la maladie :

C’est probablement la raison pour laquelle le ministère de la Santé a cessé de publier ces données en juillet 2022, l’été qualifié de « pire été pandémique » :

Comment peut-on affirmer que les injections anticovid ont été efficaces si la situation était pire après qu’avant l’injection de 85 % des Québécois? Fait notoire, l’article ne parle pas du tout des non-vaccinés.

Ensuite, il a été démontré dans des documents obtenus grâce à la Loi d’accès à l’information que sur les 7 150 morts de la COVID-19 depuis la 4e vague (du 14 décembre 2021 au 19 juin 2022), 3 303 étaient « adéquatement vaccinés » tandis que 147 étaient « non adéquatement vaccinés », soit un mélange d’injectés et de non-injectés. 3 700 avaient un « statut inconnu ».

Ironie du sort, malgré ses trois doses, Patrick Lagacé a attrapé la covid à peine 2 mois après sa chronique sulfureuse. Grâce à ses trois doses, a-t-il affirmé sans fondement, le virus qui a traumatisé le monde en le plongeant tête première dans l’eau glaciale du totalitarisme s’apparentait à « une grosse grippe ».

Cette affirmation relève de l’endoctrinement et non de la science.

L’Organisation mondiale de la Santé elle-même affirme depuis le début que la covid est une maladie bénigne pour la très grande majorité des gens :

6. La propagande haineuse de Patrick Lagacé protégée en haut lieu

Patrick Lagacé semble bénéficier des bonnes grâces du Conseil de presse.

Sauf erreur, depuis le début de la crise, toutes les plaintes dont il a fait l’objet ont été rejetées par le CPQ.

Près d’une vingtaine de personnes se sont plaintes de sa chronique dédaigneuse, Les édentés. Les griefs étaient les suivants :

  • information inexacte
  • propos discriminatoires
  • titre sensationnaliste
  • manque de rigueur de raisonnement
  • partialité et manque d’équilibre

Le Conseil les a tous rejetés. Voir la décision ici.

Les plaintes que j’ai moi-même rédigées et publiées sur le Tribunal de l’infaux, lesquelles ont été reprises par de nombreux citoyens, ont toutes été jugées irrecevables. Voir la décision ici.

Le 6 janvier 2022, l’auteure de ces lignes s’est présentée avec deux amis à la Sûreté du Québec, qui nous a référés et à un poste de police du Service de police de la Ville de Montréal pour porter plainte contre Patrick Lagacé pour propagande haineuse.

Après avoir demandé à son chef d’équipe de venir prendre la plainte, la policière qui nous a accueillis nous a avisés que ce dernier allait venir nous voir après s’être informé sur la propagande haineuse à une autorité inconnue.

Le policier a déclaré que les non-vaccinés n’étaient pas un groupe identifiable, donc que nous ne pouvions pas porter plainte pour propagande haineuse.

Les groupes identifiables actuellement protégés de la propagande haineuse dans le Code criminel canadien le sont en vertu des critères suivants : « couleur, race, religion, origine nationale ou ethnique, âge, sexe, orientation sexuelle ou déficience mentale ou physique ».

La liste des groupes identifiables protégés des préjugés ou de la haine n’est toutefois pas coulée dans le béton. En 2017, on y a ajouté « l’orientation sexuelle ou l’identité ou l’expression de genre ».

S’il est vrai que les non-vaccinés ne figurent pas dans cette liste, on comprend mal comment ils auraient pu y être, puisqu’ils n’ont pas formé de groupe identifiable avant 2021, l’année où le passeport vaccinal a établi une distinction claire entre les vaccinés et non-vaccinés, rendant dès lors les deux groupes identifiables grâce à un document créé par l’État.

Ce document a officialisé et permis la discrimination envers les non-vaccinés.

Il n’en demeure pas moins que cette discrimination viole les droits humains, puisqu’elle entre dans la catégorie « toute autre situation » de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

Par ailleurs, en signant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Canada s’est engagé à respecter, entre autres, les règles suivantes :

« Article 2

1. Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent Pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

2. Les Etats parties au présent Pacte s’engagent à prendre, en accord avec leurs procédures constitutionnelles et avec les dispositions du présent Pacte, les arrangements devant permettre l’adoption de telles mesures d’ordre législatif ou autre, propres à donner effet aux droits reconnus dans le présent Pacte qui ne seraient pas déjà en vigueur. » (Soulignements ajoutés)

Cela signifie, à mon humble avis, que le Canada doit adopter des mesures pour interdire la discrimination et la propagande haineuse envers des groupes identifiables par leur « opinion politique ou tout autre opinion » et « toute autre situation », comme le statut vaccinal et l’état de santé.

Les trois dernières années ont démontré que cette discrimination, n’ayant aucun fondement scientifique, a été non seulement permise, mais violemment encouragée et sanctionnée par les premiers ministres Legault et Trudeau.

C’est cette discrimination et cette corruption de la science « pour des gains politiques et financiers », qui sont d’extrême droite, pas les paroles et les actes de ceux qui en sont victimes et la dénoncent.

La corruption de la science a d’ailleurs été dénoncée par nul autre que le rédacteur en chef de la revue médicale de renom, British Medical Journal (BMJ).

7. Viol collectif des droits fondamentaux

Le viol collectif des droits fondamentaux des opposants aux mesures, plus particulièrement des non-injectés, a été extrêmement nocif pour notre société, en plus de n’avoir aucun effet bénéfique sur la santé de la population. Bien au contraire, la hausse des problèmes de santé mentale attribués à la pandémie sont plutôt le fruit des mesures draconiennes, irrationnelles, antiscientifiques et discriminatoires des deux paliers gouvernementaux, ainsi que de la discrimination, du harcèlement et de l’intimidation des grands médias durant trois ans.

Cette page très sombre de notre histoire doit être reconnue pour ce qu’elle est : un viol collectif des droits fondamentaux d’une minorité dissidente.

La Charte québécoise des droits et libertés est censée nous protéger contre de telles agressions, protéger notre liberté de conscience et de croyance, et interdit à l’État d’imposer une religion.

Nous pouvons facilement démontrer que la covid est devenue une religion ou plutôt une secte d’État avec ses gourous, ses prosélytes, ses adeptes et ses damnés, mais surtout son ultime sauveur censé nous délivrer du mal et assurer notre salut : le sacro-saint, l’intouchable « vaccin ».

Le discours covidien et les mesures qu’il a entraînées ont TOUTES les caractéristiques des techniques de lavage de cerveau des sectes : création d’une nouvelle réalité et de cultes de la personnalité, division nette et réductrice entre « bons » et « méchants », mise en place de pièges de rationnalisation avec des défis 28 jours qui durent des mois, prosélytisme, censure des idées « indésirables » et attente du sauveur (le « vaccin »).

La CDPDJ, qui n’a pratiquement rien fait pour protéger les opposants aux mesures, écrit sur son site web :

  • « Vous avez le droit à la vie, à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté.
    Par exemple, vous avez le droit d’être protégé contre les menaces d’agression ainsi que contre les agressions physiques et psychologiques.
  • Vous avez le droit à la liberté de conscience et de religion.
    Par exemple, vous avez le droit de pratiquer la religion de votre choix ou de ne pas adhérer à une croyance ou à une religion. La liberté de religion signifie aussi que l’État ne peut imposer une religion à la population ou favoriser une religion plus qu’une autre.
  • Vous avez le droit au respect de votre dignité, de votre honneur et de votre réputation.
    Par exemple, une personne ne peut publier de fausses informations à votre sujet.

Qui doit respecter la Charte?

  • les personnes
  • les groupes et organismes
  • les entreprises
  • les services publics et les services privés
  • les syndicats
  • le gouvernement du Québec et ses institutions, les administrations gouvernementales (municipales, scolaires), à tous les échelons de la hiérarchie » (Soulignements ajoutés)

Il convient de mettre en lumière d’autres articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme violés impunément par nos gouvernements provincial et fédéral, et encouragés par les médias :

« Article 13 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 24 Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 27 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

Article 28 Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 30 Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant, pour un Etat, un groupement ou un individu, un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés. »

L’activité médiatique des trois dernières années, telle qu’exprimée par l’article de Patrick Lagacé cité plus haut, a explicitement visé « à la destruction des droits et libertés » d’une minorité qui ne pensait pas comme les membres du clan médiatique.

S’il n’est pas le seul membre des médias à avoir tenu un discours totalitaire, Patrick Lagacé représente l’archétype du totalitarisme médiatique.

Le fait qu’il ait été promu à l’émission matinale du 98,5, en remplacement de Paul Arcand, symbolise en quelque sorte la consécration par le milieu médiatique du régime totalitaire né en 2020.

Selon le guide « Droits et responsabilités de la presse » du Conseil de presse :

« La liberté de la presse découle des libertés fondamentales de pensée, de parole, d’expression et d’opinion reconnues dans divers documents d’ordre juridique, au plan national et international […]

Le libre accès de la presse à l’information est donc indispensable pour permettre aux citoyens de porter des jugements éclairés et pour favoriser un débat démocratique élargi et ouvert […]

La liberté d’opinion de l’éditorialiste et du commentateur n’est pas absolue; la latitude dont ceux-ci jouissent doit s’exercer dans le respect des valeurs démocratiques et de la dignité humaine […]

Les médias et les professionnels de l’information doivent encourager la libre circulation des idées et l’expression du plus grand nombre de points de vue […]

[La liberté de presse] se situe dans le prolongement des libertés d’expression et d’opinion et constitue l’un des fondements de toute société démocratique et pluraliste […]

Le Conseil de presse réitère l’importance de la sauvegarde de la liberté de la presse, du droit du public à une information pluraliste et de la libre circulation des idées et des informations dans une société démocratique.

[La concentration de la presse comporte le] risque d’uniformisation et de standardisation du contenu des médias d’information, au détriment de l’expression d’un large éventail d’idées et de leur libre circulation […]

Les droits de la presse et les responsabilités qui en découlent, constituent des garanties du droit du public à l’information. Le public, pour sa part, en exerçant un rôle critique envers l’intégrité et la qualité de l’information reçue, participe à la sauvegarde et au maintien des droits et des libertés fondamentales en matière d’information au sein d’une société démocratique. » (Soulignements ajoutés)

Le Conseil de presse, censé « veiller sur la qualité de l’information » et participer « au maintien des droits et des libertés fondamentales en matière d’information », a échoué lamentablement à sa tâche.

Son inaction a grandement contribué à la cristallisation d’un régime médiatique totalitaire limitant sans raison valable l’expression et la libre circulation d’idées, favorisant ainsi la corruption de nos institutions.

Le Conseil affirmait pourtant dans ce document de 2003 :

« Protecteur du citoyen en information, sa tâche consiste notamment à protéger et à renforcer le droit du public à une information complète, exacte et de qualité, que ce soit dans la presse écrite, à la radio, à la télévision et maintenant sur Internet. Le Conseil cherche à favoriser auprès de la population une plus grande conscience du rôle essentiel de la presse dans une société démocratique. »

Le Conseil a pourtant cautionné le langage totalitaire qui perdure dans les médias québécois depuis 2020 et a détruit notre démocratie.

Cette culture malsaine et toxique ne changera pas tant qu’elle restera impunie.

Le Conseil de presse, « tribunal d’honneur des médias », n’a pas rempli son rôle en fermant les yeux sur des dérives éthiques majeures relevant de la discrimination fondée sur les convictions politiques.

Le langage totalitaire est comme un criminel en liberté qui continue de sévir malgré des appels répétés à la retenue et au respect des valeurs fondamentales du journalisme.

Les médias, supposés chiens de garde de la démocratie, ont la rage.

Alors que leurs propos contaminent les esprits et tuent la démocratie, ceux qui demandent qu’on les tienne en laisse se font accuser de harcèlement et de propager la haine.

Dans ce monde de valeurs inversées, les bourreaux demandent aux autorités d’agir en blâmant leurs victimes, lesquelles ne font souvent que répliquer à leur comportement non éthique et ont épuisé les recours pour se faire entendre et enrayer la haine et le harcèlement dont ELLES font l’objet.

Avant de demander aux autorités d’agir contre la haine et le harcèlement des journalistes en ligne, les médias doivent commencer par appliquer les règles de leur métier.

Favorisez les échanges au lieu de discriminer dans un langage totalitaire, qui, ultimement, finit toujours pas mener à la guerre.

Nous voulons tous vivre dans une société libre et respectueuse, mais sans le respect des médias envers tous les citoyens, nous sommes condamnés à vivre dans un régime totalitaire.




Note

*John Gomery s’est éteint le 18 mai 2021. La cause de son décès n’a pas été mentionnée dans les médias.




Pourquoi tant de pénuries de médicaments ?

[Source : francesoir.fr]

Par Docteur Gérard Guillaume

TRIBUNE/OPINION — Le phénomène n’est pas nouveau, mais il ne cesse de prendre de l’ampleur. Les pénuries de médicaments se sont aggravées en 2022, persistent en 2023, tant au niveau français qu’européen.

Ce phénomène recouvre deux types de situations clairement définies : la première, « la rupture de stock », autrement dit l’impossibilité pour un laboratoire de fabriquer ou d’exploiter un médicament ou un vaccin.

La deuxième, « la rupture d’approvisionnement » ou « tension d’approvisionnement », définie comme l’incapacité pour une pharmacie d’officine ou une pharmacie hospitalière de dispenser un médicament à un patient dans un délai garanti de 72 heures après avoir effectué une demande auprès de deux distributeurs.

Ces ruptures peuvent être de courte durée, ou beaucoup plus longues, jusqu’à l’arrêt du produit.

En dix ans, le nombre de médicaments en rupture de stock a été multiplié par plus de dix, passant de 44 en 2008 à plus de 600 en 2018. Le problème a pris des proportions inégalées en 2020 : l’Agence Nationale de Santé et du Médicament (ANSM) a reçu 2446 signalements de traitements essentiels en rupture de stock ou en tension d’approvisionnement contre 1504 en 2019. Les ruptures ou risques de ruptures ont concerné 2160 références de médicaments en 2021, contre 871 en 2018.

Le Brexit a allongé la liste : pas moins de 108 médicaments sont en effet importés du Royaume-Uni. En 2022, le phénomène s’est accentué, puisqu’à la mi-août, les ruptures d’approvisionnement concernaient 12,5 % des références, contre 6,5 % en janvier, d’après le groupement d’intérêt économique (GIE), la hausse du coût de l’énergie et du transport ayant aggravé la situation.

Chaque jour, ce sont de nouveaux médicaments qui n’arrivent pas dans les pharmacies de ville, comme d’hôpital, les derniers en date, l’amoxicilline, le paracétamol. L’approvisionnement du paracétamol, antidouleur le plus prescrit en France, est en tension depuis l’été 2022. L’agence du médicament (ANSM) a demandé aux pharmaciens d’éviter de vendre plus de deux boîtes par patient, même si les industriels assurent que leur production suffit à répondre aux besoins.

L’amoxicilline connaît principalement des difficultés d’approvisionnement sous sa forme de sirop destiné aux enfants. Et les difficultés de ces derniers mois ne se limitent malheureusement pas à ces deux médicaments, la xylocaïne à 1 % fait de plus en plus défaut.

L’ANSM met à disposition la liste des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) faisant actuellement l’objet de difficultés d’approvisionnement et pour lesquels il n’y a pas ou pas suffisamment d’alternatives thérapeutiques disponibles sur le marché français.

Les conséquences de ces ruptures d’approvisionnement peuvent être plus ou moins graves selon la nature des médicaments. Réduites quand il existe des produits de substitution, si on fait fi des problèmes de tolérance, d’efficacité et d’observance que ce désagrément peut engendrer.

Il en va tout autrement quand cela concerne des médicaments dits MITM qui ne disposent pas d’alternatives et peuvent générer une interruption thérapeutique qui représente une perte de chance pour le patient voire mettre en jeu le pronostic vital de patients. Dans cette catégorie on trouve des médicaments du système nerveux, des antidiabétiques, des anti-infectieux, des anticancéreux, mais aussi des anesthésiques, des antiépileptiques… Médicaments qui connaissent (ou ont connu) une rupture de stock significative sur la durée, selon l’ANSM.

Anticancéreux — BCG Medac : poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale ; Belustine 40 mg : gélule ; Bleomycine Bellon 15 mg : poudre pour solution injectable ; Hycamtin 0,25 mg : gélule ; Javlor 25 mg/ml : solution à diluer pour perfusion (flacon de 10 ml) ; Methotrexate Mylan 100 mg/ml : solution injectable (10 flacons de 10 ml et 10 flacons de 50 ml) ; Mitomycine Accord 10 mg : poudre pour solution injectable, pour perfusion ; ou pour voie intravésicale ; Paclitaxel Kabi 6 mg/ml : solution à diluer pour perfusion ; Pemetrexed Fresenius Kabi, flacons de 100 mg et de 500 mg : poudre pour solution à diluer pour perfusion ; Tomudex 2 mg : poudre pour solution pour perfusion ; Vitrakvi 20 mg/ml : solution buvable (flacon de 100 ml) ; Zevalin 1,6 mg/ml : trousse pour préparations ; radiopharmaceutiques pour perfusion

Antibiotiques — Ansatipine 150 mg : gélule ; Claventin : poudre pour solution injectable (I.V.) ; Linezolide Ohre Pharma 600 mg : comprimé pelliculé ; Timentin 3,1 g : poudre pour solution injectable (ticarcilline/acide clavulanique) ; Zerbaxa 0,1 g/0,5 g : poudre pour solution à diluer pour perfusion

Antiinflammatoires — Dipentum 250 mg et 500 mg : comprimé ; Solumedrol 40 mg/2 ml : lyophilisat et solution pour usage parentéral

Traitements hormonaux — Alkonatrem 150 mg : gélule (chlorhydrate de déméclocycline) ; DepoProdasone 500 mg : suspension injectable ; Octim 150 microgrammes/dose : solution pour pulvérisation nasale

Antihémorragiques Exacyl 1 g/10 ml : solution buvable ; Octafix 100 Ul/ml : poudre et solvant pour solution injectable ; Trasylol 500 000 UIK/50 ml : solution injectable

Médicaments pour le cœur — Brevibloc 10 mg/ml : solution pour perfusion (poche de 250 ml) ; Spécialités Spironolactone Altizide 25 mg/15 mg : comprimé pelliculé sécable

Antihypertenseurs Eupressyl LP 30 mg et 60 mg : gélule ; Mediatensyl LP 30 mg et 60 mg : gélule ; Spécialités à base de Valsartan : seul ou en association avec l’hydrochlorothiazide ; Trandate 5 mg/ml : solution injectable ; Urapidil 100 mg/20 ml : solution injectable

Antiépileptiques Gardenal 50 mg : comprimé (boîte de 30) ; Zonisamide Mylan 100 m : gélule

Immunosuppresseurs Imeth 2,5 mg : comprimé

Antipsychotiques — Semap 20 mg : comprimé

Les médicaments contre la maladie de Parkinson Comtan 200 mg : comprimé pelliculé (boîte de 60) ; Parlodel 5 mg et 10 mg : gélule Sinemet LP 200 mg/50 mg : comprimé à libération prolongée

Médicaments contre la détresse respiratoire — Vectarion injectable : lyophilisat et solution pour préparation injectable

Antidiabétiques — Minirin Spray 10 microgrammes par dose : solution endonasale en flacon pulvérisateur ; Novorapid Pumpcart 100 unités/ml : solution injectable en cartouche

Traitements du reflux gastro-œsophagien — Cimetidine Arrow 200 mg : comprimé effervescent

Antiostéoporotiques Alendronate 10 mg : comprimé

Traitements oculaires — Miochole 20 mg : poudre et solvant pour solution intraoculaire ; Visudyne 15 mg : poudre pour solution pour perfusion

Antiallergiques — Alyostal Venin d’abeille Apis Mellifera 110 et 550 microgrammes : poudre et solvant pour solution injectable ; Alyostal Venin de guêpe Polistes 110 microgrammes et 550 microgrammes : poudre et solvant pour solution injectable

Médicaments contre la leucinose — Acides aminés pour leucinose décompensée AP-HP : solution pour perfusion

Traitements de la surcharge en fer — Ferriprox 100 mg/ml : solution buvable

Traitements du syndrome des jambes sans repos — Ropinirole Mylan 0,5 mg : comprimé pelliculé

Médicaments contre le syndrome de Lambert-Ealton — Firdapse 10 mg :comprimé

Myorelaxants — Atracurium Hospira 10 mg/ml : solution injectable (flacon de 25 ml)

Anesthésiants — Chlorhydrate de Procaïne Lavoisier 10 et 20 mg/ml : solution injectable

Thiopental Medipha 500 mg et 1 g — poudre pour solution injectable

Relaxants musculaires — Cisatracurium Mylan 2 mg/ml : solution injectable ou pour perfusion (ampoule de 10 ml)

Antiinfectieux — Voriconazole Ohre Pharma 200 mg : poudre pour solution pour perfusion

Produits pour le diagnostic de la tuberculose — Tubertest : solution injectable, dérivé protéinique purifié de tuberculine

Substituts de nutrition parentérale — Vaminolact : solution pour perfusion en flacon de verre de 100 ml et de1 000 ml

Antiparasitaires — Pentacarinat 300 mg : poudre pour aérosol et pour usage parentéral

Médicaments pour le sevrage tabagique — Champix 0,5 mg et 1 mg : comprimé pelliculé

Eaux pour préparations injectables — Eau pour préparations injectables en poche de 250 ml, 500 ml et 1 000 ml

À cette liste impressionnante et édifiante, on pourrait ajouter des corticoïdes comme l’Altim-cortivazol dont les rhumatologues et surtout les patients sont privés depuis 2017.

Comment en est-on arrivé là ? Comment passe-t-on du rang de la sixième puissance mondiale à celui d’un pays en voie de sous-développement ? À qui la faute ? Comme nous allons le voir, les responsabilités sont partagées.

Les causes sont multiples, économiques, industrielles et réglementaires. Les acteurs concernés en France sont aussi bien les industriels que les pouvoirs publics et les organismes de régulation dans le domaine de la santé : ANSM, Comité économique des produits de santé (CEPS), Direction Générale de la Santé (DGS), etc. S’il fallait envisager une solution pérenne, de nombreux acteurs doivent ainsi se coordonner pour résoudre cette situation, selon un rapport de 2018 de l’Académie de Pharmacie « Indisponibilité des Médicaments ».

La mondialisation a conduit à la délocalisation des chaînes de production en Asie où les coûts de production sont réduits et les exigences réglementaires moindres. En 2017, 80 % des fabricants de substances actives utilisées pour des médicaments disponibles en Europe étaient situés en dehors de l’européenne, contre 20 % il y a 30 ans.

Cette dépendance envers l’Asie n’est pas propre à la pharmacie, c’est le résultat de 40 ans d’échanges et de transferts de production internationaux non régulés.

L’un des principaux facteurs de fuite des industries pharmaceutiques est sans conteste le coût de production. Sans négliger le fait que les exécutifs français étaient ravis de voir certaines industries polluantes comme celle de la chimie partir ailleurs, le comble de l’hypocrisie.

En France : 170 sites de production de médicaments étaient recensés sur le territoire national en 2015, contre 224 en 2013, soit une baisse de 24 %. Industrie Pharma Magazine, en octobre 2020 a recensé 206 sites de production de médicaments en France dans les régions Île-de-France, Normandie, Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes.

La relocalisation de l’industrie pharmaceutique est certes un enjeu majeur, encore faut-il assurer une compétitivité de la production, il faut innover et développer des procédés moins impactant pour l’environnement, ces industries sont de type Seveso et personne n’en veut !

La flambée des coûts énergétiques risque de compromettre les efforts déployés pour rendre ces régions plus autosuffisantes, alors que la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine, semble-t-il, ont aggravé les problèmes d’approvisionnement en matières premières. L’aluminium qui sert d’emballage au médicament a vu son coût augmenté de 30 % et ses délais de livraison de 40 %, quant aux cartons leur coût a augmenté de 50 % et le délai de livraison de 150 %.

Malgré le maillage industriel, la France est passée en 10 ans de premier fabricant d’Europe, à quatrième, en termes de valeur de production, derrière la Suisse, l’Allemagne et l’Italie après avoir été leader de 1995 à 2008.

Un médicament est composé d’un ou de plusieurs principes actifs, à l’origine des effets thérapeutiques, associés à des excipients. Il convient de distinguer d’une part, la production de la matière première, « la partie la plus importante », et d’autre part, l’élaboration du médicament en lui-même. Ces étapes sont rarement effectuées sur un même territoire. Autrement dit : la chaîne de production d’un médicament est fragmentée entre les continents. Seuls 22 % des principaux médicaments remboursés en ville sont produits en France.

La faute à une activité vieillissante : depuis la date de publication de leur autorisation de mise sur le marché (AMM), les deux tiers des molécules qui composent ces médicaments ont en moyenne vingt ans d’existence.

Des causes financières : la commercialisation des médicaments anciens à bas prix s’avère progressivement impossible, en dépit de leur intérêt thérapeutique évident. Les prix n’ont pas été actualisés et les marges sont trop faibles pour que les industriels investissent dans les structures de production. L’industrie abandonne souvent des produits non rentables et se concentre sur des produits nouveaux, qui rapportent beaucoup plus.

L’intérêt des patients passe au second rang loin derrière celui des laboratoires. En France, le prix des médicaments reste faible et il est strictement encadré par l’État. Certains laboratoires français vendent à perte ; les médicaments cédés sont moins chers que ce qu’ils ont coûté à fabriquer. Tout particulièrement les médicaments dits anciens dont le prix est devenu très bas.

Un constat qui s’applique également aux génériques. Ces derniers sont fabriqués et vendus à des prix encore plus faibles que les médicaments « originaux », à partir desquels sont conçus les médicaments génériques).

C’est la recherche de rentabilité la plus élevée qui a conduit les laboratoires à délocaliser massivement (notamment en Asie) la fabrication de la matière première des médicaments. D’autre part, c’est cette même quête de la rentabilité qui a tenté les industriels d’organiser, en quelque sorte, eux-mêmes la pénurie afin de faire exploser les prix et leurs bénéfices. Voilà une stratégie commerciale de l’industrie pharmaceutique qui provoque un grave problème, de soins en premier lieu.

Les causes économiques et financières

Les prix des médicaments n’ont pas été actualisés. Les marges sont trop faibles. Cela n’encourage pas les industriels à investir dans des structures de production adaptées à ces molécules.

Le prix de certains anticancéreux ou antibiotiques anciens n’est pas actualisé, voire non soutenu : cela conduit à des marges trop faibles pour que les industriels investissent dans les structures de production. Ce qui peut produire un arrêt de la commercialisation et donc les ruptures ou tensions d’approvisionnement.

L’industrie abandonne souvent des produits non rentables et se concentre sur des produits nouveaux, qui rapportent beaucoup plus. Notons qu’il n’existe quasiment jamais de rupture de médicaments chers. De plus, le différentiel de prix entre les différents États européens est souvent un handicap pour la France, surtout lorsque les stocks sont faibles à tous les niveaux de la chaîne de production et de distribution et ne permettent pas de couvrir les ruptures majeures pour les pays les moins attractifs.

Quels que soient les arguments avancés, la santé et la vie d’une personne ne peuvent être tributaires de la seule logique de rentabilité financière de l’industrie pharmaceutique. Le médicament n’est pas un bien de consommation comme un autre, il peut être soumis à la même logique de business. Mais si un laboratoire peut réaliser la quasi-totalité de son chiffre d’affaires grâce à la Sécurité sociale en France : peut-il être en droit de renoncer à des traitements essentiels pour le public ?

Les causes industrielles : la tension sur la chaîne d’approvisionnement des médicaments ne date pas d’hier. La problématique de l’offre et de la demande existe depuis bien longtemps. Une demande qui augmente chaque année de plus de 5 %.

Les industriels fonctionnent en flux tendu : cela est plus avantageux économiquement afin de produire sans faire de stocks. Citons le rapport de l’Académie nationale de pharmacie, précité :

« la mondialisation de l’industrie du médicament a bouleversé le circuit du médicament : délocalisation de la production des principes actifs (et parfois des produits finis) vers l’Asie (Inde, Chine, Sud-est asiatique…) pour diminuer les coûts et/ou s’affranchir de contraintes environnementales coûteuses ; complexification de la chaîne logistique (approvisionnement, production, étiquetage pays-dépendant, distribution) ; prévisions de vente de plus en plus difficiles (nouveaux pays, appels d’offres + impact des génériques) ; productions multidestinations (pas assez de “différenciation retardée” possible) ; centre de décision économique à l’échelle mondiale et loin de l’Europe (USA). Pour réduire les ruptures et les tensions et produire les quantités nécessaires, les enjeux industriels sont multiples : il s’agit de réduire les délais de production, d’accroître la productivité et, pour cela, de réduire la variabilité des étapes de production. Il s’agit aussi d’investir dans de nouvelles capacités industrielles. Toutes ces améliorations supposent le recours à des “variations d’AMM”. Il est donc nécessaire que les procédures de variation soient optimisées en parallèle si l’on veut pouvoir mettre en place des améliorations rapidement et sans être ralenti par les temps d’évaluation desdites variations. »

Les causes réglementaires

Les normes BPF (bonnes pratiques de fabrication) ainsi que les normes réglementaires (sans compter les normes environnementales) sont en augmentation constante depuis 20 ans. Auxquelles s’ajoutent les exigences environnementales. Ainsi, les BPF sont passées de 50 à 300 pages. Complexification des traitements administratifs post-AMM sans coordination entre États.

La majorité des médicaments sont des produits gérés par des AMM nationales. Les approbations de modification du dossier d’AMM sont nationales alors que les entreprises sont mondiales et que les variations décidées concernent nécessairement tous les pays dans lesquels chaque médicament est commercialisé.

En conséquence, chaque changement peut prendre jusqu’à cinq ans jusqu’à la dernière approbation. De plus, on constate la mise en place d’exigences réglementaires propres aux nouveaux pays en voie de développement (ex. : multiplication du nombre de pays avec recontrôle des lots de vaccins par l’autorité nationale).

Toujours dans le rapport de l’Académie nationale de médecine :

« on peut constater un durcissement des inspections sans reconnaissance mutuelle ni accord sur les conclusions (ex : une grande entreprise française a sur l’ensemble de ses sites industriels chaque année 240 inspections, dont 70 pour les 18 sites français). Les industriels sont pris entre d’une part l’augmentation régulière des réglementations et des coûts associés, et, d’autre part, la baisse régulière des prix de vente, rendant progressivement impossible la commercialisation des médicaments anciens à bas prix, en dépit de leur intérêt thérapeutique évident. »

Les solutions

Les orientations stratégiques du pays dans le domaine de la politique industrielle et de l’innovation en santé sont définies par deux instances de dialogue entre l’État et les entreprises du médicament :

— le Conseil stratégique des industries de santé (CSIS), créé en 2004 pour renforcer l’attractivité industrielle de la France. L’ambition du CSIS 2021 est de « faire de la France la 1re nation innovante et souveraine en santé d’ici 2030 ». Vaste ambition quand on a laissé la France dégringoler au rang de pays sous-développé !

— le Comité stratégique de filière des industries et technologies de santé (CSF ITS), créé en mars 2013, à l’image de celui des industries dites stratégiques (ferroviaire, automobile, aéronautique). Il associe les entreprises du médicament humain et vétérinaire, du dispositif médical, du diagnostic médical, de la biotechnologie et de la e-santé, ainsi que les syndicats de salariés et les organismes professionnels concernés.

En 2019, des filières d’avenir ont été envisagées autour de la bioproduction, de l’antibiorésistance, de l’intelligence artificielle et du numérique en santé ou encore du développement international. La relocalisation de principes actifs, intermédiaires ou médicaments essentiels. En 2021, quatre nouveaux projets structurants ont été ajoutés : l’imagerie médicale ; le renforcement de la filière diagnostic in vitro ; la transformation numérique ; mais surtout : La relocalisation de principes actifs, intermédiaires ou médicaments essentiels.

Le ministère de la Santé avait dévoilé le 8 juillet 2019, ses pistes pour « lutter contre les pénuries et améliorer la disponibilité des médicaments en France. » La feuille de route ministérielle comprenait 28 actions regroupées en quatre axes : promouvoir la transparence et la qualité de l’information ; mener des actions de prévention et de gestion sur l’ensemble du circuit du médicament ; renforcer la coordination nationale et la coopération européenne ; proposer une nouvelle gouvernance en instaurant un comité de pilotage.

Ce plan 2019-2022 de gestion des pénuries de médicaments élaboré par Agnès Buzyn alors ministre de la Santé, a été enterré avec la pandémie. Les entreprises du médicament n’ont toujours pas été sollicitées par le gouvernement pour participer à l’élaboration d’un nouveau plan et les différents acteurs dénoncent l’absence d’outils de pilotage de la situation. Cela s’est vu récemment avec la réapparition de crise et la manifeste absence de solutions proposées par l’actuel ministre de la Santé, M. Braun.

Lors de la Question d’actualité au gouvernement n° 0089G de M. Bruno Belin (Vienne —Les Républicains) publiée dans le JO Sénat du 10/11/2022 M. Bruno Belin s’exprime ainsi :

« Monsieur le président, mes chers collègues, la France est à sec ! À sec d’argent, à sec d’eau, à sec d’électricité, à sec de gaz, à sec de nucléaire, à sec de médecins… Et maintenant à sec de certains médicaments : Spasfon et Gaviscon, nous cherchons ; amoxicilline et paracétamol aussi rares que le pétrole ; en cette période d’épidémie de bronchiolite, c’est dramatique ! Ce sont pourtant des médicaments matures, peu onéreux et essentiels tout au long de l’année. Monsieur le ministre de la Santé, ma question est si simple qu’elle inquiète les professionnels de santé et les patients : quelle est votre stratégie pour que la France puisse retrouver sa souveraineté sur les produits de santé ? »

Réponse de François Braun :

« Nous avons un plan pénurie, vous le savez, sur lequel je ferai bientôt le point. En ce qui concerne le développement d’une filière française de l’industrie du médicament, également voulue par le Président de la République, je vous rappelle que dans le cadre du plan France 2030, quelques 7,5 milliards d’euros ont été investis dans cette filière. »

Réponse de M. Bruno Belin :

« Voici la réalité : Sanofi est incapable de faire un vaccin ; des médicaments sont contingentés tous les matins ; l’accès à la santé est plus compliqué… La réalité c’est la régression indiscutable de la puissance sanitaire de la France ! La mascarade des masques a illustré de façon insoutenable cette impuissance, cette faiblesse, et aujourd’hui, ce sont des médicaments qui manquent ! Il faut réindustrialiser la France, car c’est par là que passe le combat pour la santé — et donc pour la vie. »

La déplorable incurie des pouvoirs publics

Nous le constatons et le déplorons, les phénomènes de pénurie de médicaments prennent de l’ampleur d’année en année. Bien que les causes de ces pénuries soient identifiées, les pouvoirs publics ne se sont pas attaqués avec toute la fermeté aux causes de ces pénuries.

Ce ne sont pas les propositions qui ont fait défaut : nous reprenons ici celles du magazine de l’UFC-Que Choisir, et celles du Sénat.

Proposition de l’association UFC-Que Choisir :

— Renforcer les sanctions envers les laboratoires ; « les éventuelles relocalisations de production de médicaments en France et en Europe doivent être entreprises grâce à des financements publics », « qu’elles ne concernent que des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), et prioritairement les plus anciens et concernés par des pénuries récurrentes » ; « qu’une production publique de médicaments soit développée afin d’assurer la fabrication continue de ceux délaissés par les laboratoires ».

Proposition du Sénat :

— Le rapport d’information du Sénat du 20 octobre 2022 « examine les difficultés d’accès aux médicaments qui résultent de problèmes de disponibilité ou d’un prix trop élevé. Les rapporteurs formulent des observations en réponse à la stratégie pharmaceutique adoptée par la Commission européenne le 25 novembre 2020 qui prépare une réforme de la législation européenne en la matière. La mission d’information du Sénat vient de rendre public un rapport alarmant sur la perte d’indépendance sanitaire de la France. Parmi leurs 30 propositions, dont certaines pourraient faire l’objet d’amendements au PLFSS 2019, figure la possibilité pour les pharmaciens de substituer des médicaments sans demander l’avis du médecin. »

Les rapporteurs de la commission des affaires européennes du Sénat ont formulé les observations et propositions suivantes :

1) Anticiper et limiter les pénuries de médicaments, constituer des stocks avec le soutien financier de l’Union européenne, et de définir des plans de gestion des pénuries qui seront validés par l’Agence européenne des médicaments ;

2) Assurer la souveraineté sanitaire de l’Union européenne : près de 40 % des médicaments finis commercialisés dans l’UE proviennent de pays tiers ;

3) Garantir un accès aux médicaments à des prix abordables.

« La commission des affaires européennes du Sénat souhaite que la Commission européenne définisse par des lignes directrices la notion de prix juste et équitable et qu’elle mette en place un fonds de solidarité, géré conjointement avec les États membres, pour soutenir l’achat de médicaments innovants répondant à des besoins. »

4) Favoriser le développement des médicaments de demain.

« La Commission européenne souhaite consacrer, dans le cadre du programme Horizon Europe, 8,2 milliards d’euros à la recherche dans le domaine de la santé, dont 2 milliards pour la recherche contre le cancer. En parallèle, le programme “l’Union pour la santé”, dont l’un des principaux objectifs est d’améliorer l’accès aux soins, est doté d’un budget de 5,1 milliards d’euros. Pour optimiser la gestion de ces fonds, la commission des affaires européennes du Sénat estime indispensable de définir la notion de besoins médicaux non satisfaits, besoins vers lesquels les financements publics devraient être orientés par priorité : notamment la lutte contre le cancer, la résistance aux antimicrobiens et le traitement des maladies rares et des maladies infantiles. »






Covid contre révolution en France : deux mythes s’affrontent aujourd’hui

[Source : russiepolitics.blogspot.com]

Par Karine Bechet-Golovko

Face à la montée de l’impopularité de Macron, l’on nous ressort le Covid, dont les épidémies sont décidément toujours à propos. Opposer un virus politique à un soulèvement, qui n’est pas encore politique, est parfaitement dans l’air du temps. Pour autant, peut-on réellement parler d’une révolution en France, j’entends une révolution qui serve les intérêts nationaux, qui ne débouche pas sur un scénario géorgien, voire ukrainien ? C’est une question à sérieusement et froidement analyser avant de s’emballer pour une VIe République parlementaire, quand l’on voit le travail de destruction réalisé par nos parlementaires ces dernières années. 

La réforme globaliste des retraites a été la goutte d’eau, qui fait déborder le vase de la patience populaire. Les manifestations s’enchaînent et la violence policière se déchaîne. Des groupuscules dits policiers, les Brav-M, détiennent tous les records en la matière et semblent agir sur ordre de justement faire monter le mécontentement populaire, plus que de restaurer l’ordre social.



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Sans surprise face à un tel comportement, ils concentrent le rejet populaire et une pétition réunissant déjà plus de 100 000 signatures, exige la dissolution de ce groupuscule aux méthodes d’un autre temps… 

« L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de 17 enquêtes judiciaires depuis la première journée de mobilisation. La pétition demandant la dissolution de la très controversée Brav-M, mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, approchait lundi soir le seuil des 100 000 signatures. »

[Voir aussi :
Assemblée nationale : la pétition réclamant la dissolution des BRAV-M dépasse les 100 000 signatures]

Le dispositif policier rappelle celui des Gilets Jaunes et le traitement de la question aussi. Pour éteindre le feu médiatique, puisqu’il n’est pas question pour Macron de céder sur le fond de sa politique globaliste, nous avons droit au retour de la baguette magique covidienne. La peur irrationnelle de la santé inculquée depuis trois ans doit dépasser le ras-le-bol de la dissolution de la France.

Le mot de « révolution » est sur toutes les bouches :

Les symboles sont repris :

Macron n’est pas, cette fois, particulièrement soutenu par les médias, ni à l’intérieur du pays, ni à l’extérieur. Or, croire, tout à coup, en l’indépendance des médias en France, de ceux-là mêmes qui diffusent toujours la « bonne » information, c’est-à-dire celle qui est attendue d’eux, serait un peu naïf.

Pourtant, l’on sent que tout est fait pour pousser les gens à aller « jusqu’au bout », réveillant le malaise social des Gilets Jaunes. Or, que signifie ce « jusqu’au bout » ?

Le retrait de la réforme ? Le départ de Macron ? C’est possible. Mais pour qu’une nouvelle figure ne remplace pas celle-ci, tout en continuant la même politique globaliste, il faut être prudent. Soyons réalistes, la France ne dispose aujourd’hui d’aucune force politique systémique, qui ne soit apte à mener autre chose qu’au mieux une politique de compromis avec la globalisation. Aucune force politique, qui puisse remettre en cause cette ligne politique de dissolution de la France.

Donc, je reprends ma question : jusqu’à quel « bout » ?

Car sans véritable force politique nationale, il s’agit plutôt d’un scénario à la géorgienne (nullification institutionnelle sans implosion violente de la société) ou à l’ukrainienne (avec implosion violente de la société). L’ingénierie politique nous a déjà montré ces schémas, selon lesquels des dirigeants conduits à commettre une politique, puis lâchés et conduits, comme attendu, au départ. N’est-ce pas le cas ici ?

Le Financial Times s’interroge d’ailleurs ouvertement sur la question de savoir, si le moment n’est pas venu pour la VIe République en France. La raison est simple : la politique globaliste obligatoirement menée par les dirigeants nationaux des pays alignés conduit à la montée d’un mécontentement populaire, qui risque de déboucher sur l’arrivée au pouvoir d’une personnalité remettant en cause cette politique. Or, la constitution de la Ve République lui donnerait les moyens de gouverner, s’il en avait la volonté politique. Ceci est un véritable danger pour l’ordre global, d’autant plus qu’il devient difficile de trouver des figurants pour le poste, qui soient acceptables par la population — au moins lors de la campagne électorale. Il est donc urgent de mettre en place une VIe République, parlementaire, donc totalement contrôlable par les lobbies et les bureaux de consulting atlantistes, comme l’expérience le montre ces dernières années.

Les gens ne comprenant pas forcément les implications des mécanismes constitutionnels d’un parlementarisme en l’absence de véritables partis politiques nationaux, ils seraient même heureux, dans un premier temps, d’avoir obtenu une illusion de victoire et de pouvoir remettre en cause un système, qui ne leur convient plus. Il est fort possible, à en croire le Financial Times, que ce soit le pari fait par les globalistes, pour mettre ce qu’il reste de la France au pas et ne plus avoir à s’inquiéter de la farce des élections présidentielles, écrasant l’ombre de De Gaulle.

Sauf que le problème de la Ve République n’est pas institutionnel, il est politique. Ce n’est pas le problème de l’existence d’une fonction présidentielle forte le problème, mais de la personnalité qui occupe cette fonction et de la politique qu’elle mène. Une République parlementaire demande une forte culture politique chez les parlementaires pour fonctionner, sinon elle est prise en main de l’extérieur, car elle affaiblit totalement l’État de l’intérieur. Et en voyant le niveau de culture politique de nos parlementaires, leur docilité et leur corruption, l’on peut s’attendre à l’achèvement de la France dans une VIe République de ce type.

Il ne suffit pas de remettre en cause le système politique existant, encore va-t-il falloir défendre une vision de la France. Ce qui sera ô combien plus difficile dans le contexte actuel. Mais ce combat est vital, si nous voulons éviter de tomber dans le piège d’une fausse facilité et survivre à la fois comme pays et comme civilisation.






Bill Gates prépare un état carcéral pandémique mondial

[Source : theepochtimes.com]

[Photo : Bill Gates prend la parole sur scène lors du sommet TIME 100 2022 le 7 juin 2022 à New York.
(Jemal Countess/Getty Images for TIME)]

Par Jeffrey A. Tucker

On pourrait penser qu’une catastrophe épique comme la réponse au COVID devrait inciter à l’humilité et à la réflexion sur la façon dont la santé publique a pu se fourvoyer à ce point. Ils ont eu leur chance, mais ont créé un désastre mondial pour l’éternité.

C’est plus qu’évident pour tout observateur compétent. L’étape suivante pourrait être de voir s’il y a des endroits où les choses se sont plutôt bien passées, et la Suède vient tout de suite à l’esprit. Les pertes en matière d’éducation ont été inexistantes, car les écoles n’ont pas été fermées. En général, la vie s’est déroulée normalement et avec de très bons résultats.

[NDLR D’autres pays ou États, comme la Biélorussie et diverses nations africaines, ont été plus opposés aux mesures sanitaires que la Suède et ont obtenu de meilleurs résultats.]

On pourrait penser que la méthode suédoise est justifiée. Malheureusement, nos dirigeants ne se soucient pas des preuves, apparemment. Ce qui les préoccupe, c’est le pouvoir et l’argent à tout prix. En conséquence, nous assistons à un effort concerté non seulement pour doubler les erreurs la fois suivante, mais aussi pour les aggraver.

Les deux principales pièces à conviction sont apparues au cours du week-end.

New York Times : « We’re Making the Same Mistakes Again » (Nous refaisons les mêmes erreurs) par Bill Gates.

Wall Street Journal: « What Worked Against Covid: Masks, Closures and Vaccines » (Ce qui a fonctionné contre le Covid : masques, fermetures et vaccins), par Tom Frieden (ancien directeur du CDC).

Bill Gates profite de sa position privilégiée au New York Times pour plaider une fois de plus en faveur d’un corps d’urgence sanitaire mondial, installé au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé et géré par les mêmes personnes qui ont mis au point la réponse à la pandémie cette fois-ci. En d’autres termes, il s’agirait d’un organe central du gouvernement mondial chargé d’imposer de nouvelles mesures de confinement au monde — des mesures de confinement qui permettraient d’attendre une nouvelle série de vaccins.

À l’en croire, il n’a rien appris du dernier gâchis qu’il a créé. En fait, il n’a aucune honte à le faire. Selon lui, le seul problème est que nous n’avons pas verrouillé assez rapidement, que nous n’avons pas distribué les vaccins assez vite et que nous n’avons pas mené assez de recherches à l’avance pour mettre au point le vaccin parfait. Et oui, cela nécessite nécessairement des recherches sur le gain de fonction.

En d’autres termes, selon M. Gates, la recherche doit continuer à bricoler dans les laboratoires avec des astuces qui anticipent les pathogènes du futur, ce qui augmente à nouveau le risque de fuites de laboratoires qui nécessitent alors des correctifs qui ne peuvent être produits et distribués que par les sociétés pharmaceutiques dans lesquelles il a de si gros investissements.

C’est ainsi que l’on se retrouve dans une boucle infernale : la recherche sur le gain de fonction pour anticiper le prochain agent pathogène en le créant et en risquant ainsi une fuite de laboratoire qui libère l’agent pathogène qui doit alors être corrigé par les vaccins eux-mêmes, mais que le monde doit verrouiller jusqu’à ce qu’ils puissent être administrés à des milliards de personnes.

Et n’oubliez pas que Gates n’est pas simplement un type qui écrit un article d’opinion. Il est de facto le propriétaire de l’Organisation Mondiale de la Santé, et sa volonté de mettre en place une bureaucratie permanente en cas de pandémie a donc beaucoup de poids. La bureaucratie dont il rêve passerait outre la souveraineté nationale pour s’assurer qu’il n’y ait plus jamais de Suède.

« Il est difficile pour un pays d’arrêter seul la propagation d’une maladie », écrit-il. « La plupart des actions les plus significatives nécessitent une coordination au plus haut niveau de l’État ».

Le modèle est toujours le même et il est tiré du monde de l’informatique. Il y a un disque dur propre, analogue au corps humain ou à des sociétés entières. Ils fonctionnent bien, mais une menace exogène apparaît sous la forme d’un logiciel malveillant. Pour la contrer, nous avons besoin de logiciels mis à jour. Il est clair qu’il ne faut pas allumer son ordinateur tant que le disque dur n’a pas été nettoyé.

Je ne plaisante pas : Les connaissances de M. Gates en matière de virus ne sont pas plus sophistiquées que cela. Il n’a absolument rien appris depuis des années. Il répète encore les lignes ridicules de ses TED Talks d’il y a des années.

[Note de Joseph : les connaissances des virologues ne semblent guère valoir mieux, car les recherches de quelques scientifiques, comme Stefan Lanka, qui appliquent eux la méthodologie scientifique (contrairement à la plupart des virologues) tendent à démontrer qu’il n’existe en fait aucun virus pathogène dans la nature, que ce que l’on a pris longtemps pour des virus causant des maladies est des exosomes produits naturellement par les tissus biologiques agressés d’une manière ou d’une autre (étant donné notamment leur grande sensibilité chimique et électrique), et que les maladies qualifiées de virales sont en réalité causées par différents facteurs tels que les pesticides agricoles qui se retrouvent dans les aliments, les polluants atmosphériques, les additifs chimiques alimentaires, les toxines qui se retrouvent dans l’eau courante, les ondes électromagnétiques pulsées de la téléphonie sans fil (dont la récente 5G auquel les organismes vivants ne sont pas habitués), du Wi-Fi, de la télévision digitale, des compteurs intelligents, etc.. Les symptômes de ces ondes sont connus depuis des décennies et recoupent ceux de la grippe, de la Covid qui est essentiellement la grippe rebaptisée, de la prétendue « Covid longue » et de plusieurs autres pathologies. Voir les dossiers 5G et ondes pulsées et Vaccins et virus pour plus d’informations.]

En réalité, cela n’a rien à voir avec les virus biologiques, que nous avons appris à gérer grâce au système immunitaire, un concept qui lui échappe totalement. Il trouve inconcevable que la meilleure stratégie pour les personnes en bonne santé soit de rencontrer le virus et d’entraîner le système immunitaire. En fait, il est consterné par cette idée, préférant uniquement des substances plus injectables conçues pour lutter contre les maladies.

[Note de Joseph : dans le nouveau paradigme médical ou sanitaire initié par des pionniers tels que Stefan Lanka, Andrew Kaufmann et Thomas Cowan, on peut en venir même à remettre en question la notion de système immunitaire, puisque la théorie des anticorps est contestable et contestée. Si les maladies ne sont nullement produites par des virus, la santé n’est alors pas rétablie par un système immunitaire, mais par un système de réparation et de nettoyage, ou encore de purification et de réharmonisation.]

Il n’a pas non plus compris que les virus — qu’ils proviennent des laboratoires ou de la nature — doivent tous obéir à la dynamique épidémiologique naturelle de la propagation des agents pathogènes. Plus ils sont mortels, moins ils sont susceptibles de se propager. L’inverse est également vrai : plus ils sont répandus, comme le COVID, moins ils sont graves.

[Note de Joseph : bien sûr si les virus n’existent pas, cette notion de contagion épidémique virale est également caduque et tout ce qui tourne autour relève de contes de fées. D’ailleurs, celle-ci n’a jamais pu être démontrée expérimentalement. Voir en particulier Covid-Arnaque. L’HISTOIRE de la grippe. UNE HISTOIRE IMPORTANTE POUR EN PARLER AUTOUR DE VOUS. La plupart des apparentes contagions, notamment saisonnières, s’expliquent par l’exposition à une cause commune, comme notamment le retour du froid qui affaiblit l’organisme et le rend moins résistant aux causes toxiques endémiques (telles que la pollution électromagnétique ou la pollution atmosphérique qui existent toute l’année de manière fluctuante, mais auxquelles les organismes vivants parviennent à résister tant bien que mal, sauf lorsqu’ils sont affaiblis par ailleurs, par surmenage, manque de sommeil, coup de froid, stress…). Sinon, il existe un phénomène capable de propager des états pathologiques ou leurs symptômes : la communication par biophotons (voir Communication entre organismes vivants par biophotons).]

La raison en est simple : un agent pathogène a besoin d’un hôte vivant. Certes, il existe d’autres variables telles que la latence, c’est-à-dire la durée pendant laquelle le virus vit dans l’hôte avant que les symptômes débilitants n’apparaissent. En dehors de cela, un laboratoire ne peut rien créer qui sorte de cette matrice.

[Note de Joseph : ceci dans le cadre du conte de fées viral. Dans le nouveau paradigme, on perçoit l’absurdité conceptuelle de virus pourtant non vivants et donc non intelligents (puisque simples bouts d’ADN ou d’ARN déconnectés des tissus biologiques), mais qui seraient assez futés pour savoir se retenir de tuer l’hôte en dosant leur prétendue capacité à pirater des cellules vivantes pour s’y multiplier et les achever du même coup. Dans cette histoire pour enfants, ils sont censés savoir n’envahir qu’un nombre limité de cellules (et non la totalité de celles de l’hôte) alors qu’ils ne sont que des assemblages morts de séquences chimiques, des molécules plus ou moins grosses et longues, mais sans la moindre source d’intelligence en dehors de celle de leur créateur. Comme si ces molécules chimiques avaient la capacité de faire grève ou de dire à un certain moment : « Stop ! On a assez fait de carnage pour aujourd’hui. On s’arrête. On se met en vacances, en mode furtif et on reprendra le travail la saison prochaine. ». Ce sont pourtant juste de grosses molécules chimiques inertes, éventuellement enveloppées de lipides !]

Si vous pouvez comprendre ce paragraphe, je peux vous promettre ceci. Vous en savez maintenant beaucoup plus sur les virus que Bill Gates. [Note de Joseph : ou bien vous connaissez seulement mieux l’histoire de ce conte de fées.] Et pourtant, c’est lui qui exerce une influence décisive sur la politique mondiale en matière de pandémie. La raison est très simple : c’est son argent. Ce n’est certainement pas son intelligence. En fait, il est assez choquant de voir comment son argent seul a réussi à acheter le silence des scientifiques du monde entier, qui se sont montrés terriblement obséquieux et déférents à l’égard des idées farfelues que Gates colporte depuis des décennies. [Note de Joseph : elles ne sont pourtant guère plus farfelues et moins scientifiques que celles des virologues scientistes. La meilleure manière de stopper celui-ci est de répandre la remise en question et le démontage de la théorie virale.]

Tom Frieden, l’auteur de l’article susmentionné paru dans le Wall Street Journal, en est un bon exemple. Malgré tous les problèmes liés à la réponse à la pandémie, écrit-il, nous savons ce qui fonctionne : le masquage, le confinement et les vaccins (idéalement obligatoires). L’article est exaspérant au point qu’il est même frustrant d’écrire une réponse. Et ce, parce que sa conclusion est déjà intégrée dans la prose. Il propose une multitude de liens vers d’autres études au cas où vous douteriez de sa véracité, tout en évitant soigneusement le grand nombre d’études qui démontrent le contraire.

Alors, oui, j’ai passé trop de temps au cours de la semaine à examiner les preuves de sa thèse. En ce qui concerne les masques, il cite des études absurdes datant d’il y a trois ans. L’une d’entre elles portait sur l’utilisation de masques en Arizona pendant trois semaines et concluait à une différence dans les taux d’infection. Mais cette étude a été réalisée au cours de la plus petite vague initiale de 2020 et est entièrement invalidée par les analyses ultérieures des deux mêmes comtés, sans parler des centaines d’études de qualité qui n’ont montré aucune différence dans la propagation virale en fonction du port du masque.

[Note de Joseph : il est bien évident qu’en absence de virus pathogènes, le masque ne peut que servir à dégrader la santé, notamment par manque d’oxygène et par excès de CO2 dans le sang, ou tout au plus à créer un effet placebo favorisant la résistance du corps par la puissance des croyances.]

Une autre étude provient d’un navire de la marine où l’on a demandé aux gens de s’autodéclarer. Il ne s’agit même pas d’une étude scientifique sérieuse et pourtant l’ancien directeur du CDC la cite. Cette même étude a été utilisée par le CDC pour justifier sa propre campagne en faveur des masques. Elle a été publiée dans la série MMWR sur une période de trois ans, qui comprenait certaines des pires données scientifiques jamais diffusées par une bureaucratie moderne.

En ce qui concerne les fermetures d’entreprises, Frieden ne prend même pas la peine de citer une étude pour les défendre. Il se contente d’affirmer le droit des gouvernements à fermer des entreprises s’ils le souhaitent. Ce que ces personnes ne mentionnent jamais, c’est que les fermetures d’entreprises incluent également le droit du gouvernement de fermer votre maison aux fêtes et votre église aux services religieux. En d’autres termes, il s’agit d’une attaque massive contre les droits de l’homme durement acquis depuis plus de 1000 ans.

Enfin, en ce qui concerne l’efficacité des vaccins, toutes les études qu’il cite sont basées sur des modèles informatiques bidons qui peuvent générer n’importe quelle conclusion en fonction des paramètres des variables d’entrée. Il s’agit du type de modèles que les scientifiques sérieux travaillant, par exemple, dans le domaine de l’économie ont cessé d’utiliser il y a plusieurs décennies. Et pourtant, les épidémiologistes continuent de s’en servir pour justifier leurs politiques préférées.

Bien entendu, il ignore les centaines d’études réalisées aux États-Unis et dans le monde entier qui ne montrent aucune relation entre les interventions gouvernementales et les bons [ou les mauvais] résultats en matière de santé au cours de la pandémie.

Il y a lieu d’être profondément alarmé par ces deux articles. Les auteurs parlent au nom de certaines des personnes les plus puissantes du monde. Ils expliquent exactement ce qu’ils veulent faire. Ils sont totalement imperméables aux preuves. Et ils révèlent toute leur ambition de passer outre, d’inverser et d’abolir effectivement tout ce que l’on appelait autrefois la liberté.

Incroyablement, ils ont l’audace d’écrire ces choses au milieu du carnage qu’ils ont créé la dernière fois. Tout cela me rappelle le célèbre résumé de l’Empire romain écrit par le grand historien Tacite, paraphrasant Calgacus :

« Ces pillards du monde, après avoir épuisé la terre par leurs dévastations, fouillent l’océan : stimulés par l’avarice, si leur ennemi est riche ; par l’ambition, s’il est pauvre ; insatiables de l’Orient et de l’Occident : le seul peuple qui contemple la richesse et l’indigence avec une égale avidité. Ravager, massacrer, usurper sous de faux titres, ils appellent cela l’empire ; et là où ils font un désert, ils appellent cela la paix ».

Bill Gates et Tom Frieden ont créé un désert et l’appellent la santé.




À propos de l’auteur

Jeffrey A. Tucker est le fondateur et président du Brownstone Institute, et l’auteur de plusieurs milliers d’articles dans la presse savante et populaire, ainsi que de 10 livres en cinq langues, le plus récent “Liberty or Lockdown.” Il est également l’éditeur de The Best of Mises. Il écrit une chronique quotidienne sur l’économie pour The Epoch Times et parle largement des sujets de l’économie, de la technologie, de la philosophie sociale et de la culture.




L’analyse des vaccins, qui a fait l’effet d’une bombe, révèle un préjudice économique de 147 milliards de dollars et des dizaines de millions de personnes blessées ou handicapées, rien que pour les USA

[Source : zerohedge.com]

[Transmis par Élisabeth FV]

Par Tyler Durden

💉 ☠️ 🇺🇸 — Un nouveau rapport estime que 26,6 millions de personnes ont été blessées, 1,36 million handicapées et 300 000 décès en excès peuvent être attribués aux dommages causés par l’injection ARNm COVID-19 pour la seule année 2022, ce qui a coûté près de 147 milliards de dollars à l’économie.

La société de recherche Phinance Technologies, fondée et dirigée par Ed Dowd, ancien gestionnaire de portefeuille chez Blackrock, Yuri Nunes (PhD en physique, MSc en mathématiques) et Carlos Alegria (PhD en physique, finance), a divisé l’impact des vaccins en quatre grandes catégories pour estimer les coûts humains associés au vaccin Covid-19 :

  • aucun effet ou asymptomatique,
  • ceux qui ont subi des blessures (résultat léger à modéré),
  • ceux qui sont devenus invalides (résultat sévère)
  • et la mort (résultat extrême).

Les données sur les incapacités et les blessures dues aux vaccins proviennent directement du Bureau of Labor Statistics (BLS), tandis que les chiffres relatifs à la surmortalité sont tirés des chiffres officiels sur les décès aux États-Unis par le biais de deux méthodes différentes.

Il est important de noter que les personnes appartenant à une catégorie (blessées, par exemple) peuvent passer à d’autres catégories de gravité, ce que cette analyse ne prend pas en compte.

« Nous devons garder à l’esprit que ces regroupements ne sont pas seulement une tentative de caractériser les différents niveaux de dommages causés par les inoculations, mais qu’ils ne sont pas statiques et qu’ils peuvent interagir les uns avec les autres », peut-on lire dans le rapport. « Par exemple, il peut y avoir des individus qui n’ont pas eu d’effets visibles après la vaccination, mais qui peuvent néanmoins être affectés. »

« Les personnes ayant subi des blessures légères à la suite des inoculations pourraient, au fil du temps, développer des blessures graves au point d’être handicapées, ou une issue extrême telle que la mort. »






Des mensonges, des absurdités et des folies partout

[Source : businessbourse.com]

L’auteur et journaliste de renom James Howard Kunstler (JHK) s’est rebellé et a souligné que le public américain se fait raconter un mensonge après l’autre par les médias corrompus, par le gouvernement et par la communauté médicale. Ce genre de mensonge, selon JHK, est une pure trahison de la part de toutes les parties, concernant les 600 millions d’injections d’armes biologiques que sont les vaccins contre le CV19, le système bancaire en ruine, sans oublier la guerre en Ukraine. Commençons par le génocide lié aux vaccins contre le Covid-19. Voici ce que JHK dit :

« Ils prétendent qu’ils n’ont eu aucun effet secondaire grave, car ils ignorent leurs propres statistiques, et ils ne veulent pas dresser un tableau réaliste pour que le public américain ne puisse pas voir quelles ont été les conséquences de leur programme de vaccination… Je ne pense pas qu’ils puissent en masquer la réalité encore longtemps. Il y a tout simplement trop de gens qui connaissent trop de personnes qui ont été blessées ou tuées par les vaccins. Le problème fondamental est que la malhonnêteté vous place dans une position de faiblesse, et que la vérité vous place dans une position de force. Finalement, si vous n’êtes pas honnête avec vous-même et les autres personnes autour de vous, tout le monde va finir par le savoir. Ils sont obligés d’amplifier les récits qui sont manifestement faux, et très bientôt, je pense que les gens vont être super énervés de la façon dont tout cela s’est passé. »

Avec la crise bancaire, JHK dit que le mensonge selon lequel tout est sous contrôle va également être exposé. Voici ce que JHK dit :

« Lorsque vous êtes obligé de rapidement sortir vos dépôts comme ce fut le cas à la “Silicon Valley Bank”, ils sortent leurs actifs en dessous de leur valeur supposée et ils deviennent insolvables. J’imagine qu’il y a beaucoup de dégâts qui vont s’intensifier très prochainement, et nous n’avons pas vu beaucoup d’action dans le racket des produits dérivés jusqu’à présent, et ce sera un gros problème quand cela se produira à cause des contrats complètement imprudents qui ont été faits. C’est vraiment un mauvais pari, et les personnes qui ont fait ce pari ne peuvent pas rembourser les pertes, et tout cela est vraiment un désastre qui est à la surface et qui va arriver très bientôt. »

JHK dit que la soi-disant réinitialisation va se produire, mais pas comme Klaus Schwab le souhaite. Tout deviendra extrêmement local, et JHK dit ceci :

« L’aspect social de la vie aggravera tout cela. »

Les mensonges sur l’Ukraine et la guerre perdue déclenchée par l’OTAN sont résumés par JHK :

« Rétrospectivement, tout le monde peut très bien comprendre pourquoi Donald Trump voulait tout simplement téléphoner à Zelensky au sujet des activités de la famille Biden en Ukraine. L’ensemble du portefeuille de l’Ukraine n’est qu’un gros sac de merde. À cause de ces activités, il y a une guerre contre le peuple, et cela inclut une guerre contre Donald Trump. Ils essaient par tous les moyens de le chasser du terrain de jeu… Je pense qu’il est prudent de dire que le gouvernement américain n’est pas votre ami. »

En conclusion, voici ce que JHK dit :

« C’est une période de l’histoire extrêmement perverse socialement et politiquement. J’ai grandi dans la période hippie. C’était assez fondé par rapport au délire et à la folie sans fondement dans lesquels ce pays est impliqué maintenant. Le fait qu’il y ait un débat sur l’heure de passage du conte drag queen pour les enfants est incroyable… C’est quoi ce cirque ? Un homme qui imite délibérément une femme à tous points de vue… C’est censé être bon pour les enfants et ne pas leur faire peur ? Il y a une folie uniforme à travers la culture, et on demande aux gens d’avaler des histoires de plus en plus absurdes. C’est là où nous en sommes aujourd’hui. On nous demande d’avaler des idées absurdes les unes après les autres. »



Source : usawatchdog.com


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États-Unis : +60 % de décès maternels en 2021

[Source : covidhub.ch]

Le CDC (Centre de contrôle des maladies) américain a publié les chiffres alarmants concernant les femmes enceintes décédées lors de leur accouchement en 2021 aux États-Unis, pour constater une augmentation de 60 % par rapport à 2019 et le plus haut niveau observé depuis 1965.

Qu’est-ce que le « décès maternel » ?

L’Organisation mondiale de la santé le définit comme « le décès d’une femme enceinte ou dans les 42 jours suivant la fin de la grossesse, pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa prise en charge, à l’exclusion de toute cause accidentelle ou secondaire ».

Les États-Unis ont le taux de mortalité maternelle le plus élevé de tous les pays développés, selon le Fonds du Commonwealth et les dernières données de l’OMS. Selon un rapport publié en mars 2023 par le CDC, le taux de mortalité maternelle pour 2021 était de 32,9 décès pour 100 000 naissances vivantes, contre un taux de 23,8 en 2020 et de 20,1 en 2019.

Ce n’est pas dû au Covid… mais personne ne parle des vaccins

CNN, défiant toute logique, attribue au virus seul cette augmentation en 2021. Or 2021 a été l’année d’un variant moins létal avec une majorité de la population qui avait déjà été en contact avec le Sars-CoV-2. Si la cause de cette augmentation de la mortalité maternelle était réellement le virus, c’est donc logiquement en 2020 qu’elle aurait dû être la plus marquée, l’année de la souche virale la plus létale au sein d’une population pas encore immunisée.

L’arrivée des injections ARNm en 2021 n’est pas du tout évoquée par CNN, pas plus que par le CDC qui ne fournit aucune statistique en fonction du statut vaccinal Covid. Les pro-vax auraient d’ailleurs certainement fanfaronné si 2021 avait connu une baisse des décès maternels, qui aurait été attribuée à la campagne de vaccination des femmes enceintes. Or c’est le contraire qui s’est produit.

CNN continue à encourager les femmes enceintes à se vacciner

Seule la disparité entre ethnies est mise en avant et disséquée par le CDC, montrant un phénomène connu de longue date, soit que les femmes noires et hispaniques sont plus touchées, notamment pour des questions liées à la pauvreté, comme les habitudes alimentaires et l’accès à des soins de qualité. Certains y voient une tentative de diversion.

Dans son reportage, CNN répète une fois de plus l’importance de vacciner les femmes enceintes contre le Covid, les considérant encore à risque malgré le fait que 99 % de la population soit immunisée en 2023. Nous avons récemment rassemblé dans un article les données scientifiques qui démontrent qu’une telle mesure devrait être évitée à tout prix. Les injections causent sept à huit fois plus de fausses-couches pour les femmes à moins de 20 semaines de grossesse.

Et l’effet des mesures contraignantes ?

Grand absent de l’analyse de CNN, l’effet possible des mesures Covid n’est évoqué nulle part non plus. On peut penser au port du masque obligatoire lors de l’accouchement, qui a pu péjorer les conditions du travail pour de nombreuses futures mamans, en augmentant le nombre d’issues fatales pour les femmes déjà atteintes dans leur santé.



Liens






40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »

[Source : off-guardian.org]

[NDLR Les numéros entre crochets renvoient aux faits correspondants, numérotés de 1 à 40, ou aux parties correspondantes, I à X]

Par Kit Knightly

Nous avons publié pour la première fois notre feuille d’information très populaire en septembre 2021, en réponse à des dizaines — voire des centaines — de demandes de sources et de données de la part de nos lecteurs. Il s’agissait d’une ressource et d’une mine de liens autant que d’un article, volontairement dépourvu d’interprétation, d’éditorialisation ou d’opinion.

La réponse a été incroyable : en quelques semaines, il est devenu notre article le plus consulté de tous les temps, et son trafic est resté constant depuis lors.

Mais le temps passe, et au fur et à mesure que de nouvelles données étaient publiées et que de nouveaux faits apparaissaient, il est devenu évident que nous devions mettre à jour l’article — non seulement en matière de faits, mais aussi en matière d’approche.

Voici donc tous les faits et sources clés actualisés concernant la prétendue « pandémie », pour vous aider à comprendre ce qui s’est passé dans le monde depuis janvier 2020 et à éclairer ceux de vos amis qui seraient encore prisonniers du brouillard de la « nouvelle normalité ».

PARTIE I : LES SYMPTÔMES

1. La « Covid-19 » et la grippe ont des symptômes IDENTIQUES. Il n’y a pas de symptômes ou d’ensembles de symptômes uniques ou spécifiques à la « Covid » et seulement à la « Covid ». Tous les symptômes de « Covid » sont communs à de nombreuses autres maladies et affections, y compris l’ensemble des infections respiratoires courantes connues sous le nom familier de « grippe ».

C’est ce qu’admettent volontiers les sources grand public et les « experts », qui décrivent régulièrement les symptômes de « Covid » comme « semblables à ceux de la grippe ».

Selon le site web du Centre américain de contrôle des maladies, qui compare la « Covid » et la grippe :

« Vous ne pouvez pas faire la différence entre la grippe et la Covid-19 rien qu’en regardant les symptômes, car ils ont certains des mêmes symptômes. »

Le NHS britannique déclare quant à lui :

« Les symptômes [de la Covid] ne sont pas différents de ceux de la grippe :
Les symptômes [de la Covid] sont très similaires à ceux d’autres maladies, telles que le rhume et la grippe. »

Alors que toutes les sources traditionnelles parlent de l’admission dans un langage doux — « certains des mêmes symptômes », « très similaires » — la vérité est que les symptômes sont identiques. Les seuls points de différence observés sont des équivoques sur la gravité et le délai d’apparition.

Cet article de Health Partners souligne que la « Covid » peut être à la fois plus grave et moins grave que la grippe, en précisant que la « Covid » peut parfois « ressembler davantage à un rhume »

Selon la Mayo Clinic, dans son article sur la « Covid » et la grippe, la seule différence entre les symptômes est qu’ils « apparaissent à des moments différents ».


2. Les « opacités en verre dépoli » ne sont PAS l’apanage de la « Covid ». Au début de la pandémie, il a été signalé que l’imagerie médicale révélait ce que l’on appelle des « opacités en verre dépoli » dans les poumons des personnes soupçonnées d’avoir contracté la grippe, et que ces opacités étaient utilisées pour diagnostiquer les patients, mais les anomalies en verre dépoli ne sont pas propres à la Covid.

Selon un article allemand publié dans la revue Radiologie en 2010 :

« L’opacité en verre dépoli (GGO) est définie comme une infiltration pulmonaire diffuse [qui peut être causée par] un œdème, un espace aérien et une pneumonie interstitielle, une pneumopathie non infectieuse ainsi que des manifestations tumorales. Des processus physiologiques, tels qu’une mauvaise ventilation des zones pulmonaires dépendantes et les effets de l’expiration, peuvent également se présenter sous la forme d’une opacité en verre dépoli. »

En 2012, le Journal of Respiratory Care a publié un article intitulé « The Imaging of Acute Respiratory Distress Syndrome » (L’imagerie du syndrome de détresse respiratoire aiguë) qui décrit les opacités en verre dépoli de la manière suivante [accentuation ajoutée] :

L’opacification en verre sur le scanner est un signe non spécifique qui reflète une réduction globale du contenu en air du poumon affecté.

En 2022, le Lancet a publié une étude de cas d’un médecin indien littéralement intitulée « Ground glass opacities are not always Covid-19 » (les opacités en verre dépoli ne sont pas toujours des Covid-19).

Un autre article, publié par Health.com en mai 2022, souligne que :

Les opacités en verre dépoli ne sont pas spécifiques à la Covid-19 […] elles peuvent apparaître en raison d’autres conditions et infections.

En bref, les opacités en verre dépoli sont une manifestation courante d’une maladie ou d’une lésion pulmonaire, et sont associées à la pneumonie, à la pneumonite, à la tuberculose et à de nombreuses autres affections.


3. La perte de l’odorat et du goût n’est PAS propre à la « Covid ». Comme pour les OGM, il a été largement rapporté que la perte du goût et de l’odorat était le signe révélateur de la « Covid », mais il s’agit d’un symptôme connu de nombreuses infections des voies respiratoires supérieures.

Selon un article publié en 2001 sur le site web de l’école de médecine de l’université du Connecticut :

Chez les adultes, les deux causes les plus courantes de troubles de l’odorat que nous voyons dans notre clinique sont les suivantes :
(1) la perte d’odorat due à un processus en cours dans le nez et/ou les sinus, comme les allergies nasales
et (2) la perte d’odorat due à une lésion du tissu nerveux spécialisé au sommet du nez (ou éventuellement des voies olfactives supérieures dans le cerveau) à la suite d’une infection virale antérieure des voies respiratoires supérieures.

Selon le NHS britannique, de nombreuses affections courantes sont connues pour provoquer des lésions aiguës et chroniques de l’odorat et du goût :

Les modifications de l’odorat sont le plus souvent causées par un rhume ou une grippe, une sinusite (infection des sinus) [ou] des allergies (comme le rhume des foins).


PARTIE II : DIAGNOSTIC ET TESTS PCR

4. Il n’est pas possible de diagnostiquer cliniquement la « Covid-19 ». Le diagnostic clinique est la pratique consistant à diagnostiquer une maladie sur la base d’un symptôme unique ou d’un ensemble de symptômes. Le Wiktionnaire le définit comme suit :

L’identification estimée de la maladie sous-jacente aux plaintes d’un patient en se basant uniquement sur les signes, les symptômes et les antécédents médicaux du patient plutôt que sur des examens de laboratoire ou d’imagerie médicale.

Étant donné que la « Covid-19 » n’a pas de profil symptomatique unique [1], et que TOUS les principaux symptômes de la « Covid » peuvent potentiellement s’appliquer à littéralement toutes les infections respiratoires courantes, il est impossible de diagnostiquer « Covid-19 » sur la base des symptômes.


5. Les tests de flux latéral ne sont pas fiables. Tout au long de la « pandémie », les « autotests » de dépistage de la « Covid » les plus fréquemment utilisés étaient les tests de flux latéral (LFT). Ces tests sont très peu fiables et sont connus pour donner des résultats positifs à partir de liquides ménagers tels que les jus de fruits et les sodas.

Au Royaume-Uni, les enfants « cassent » fréquemment leurs LFT en utilisant du vinaigre ou du coca-cola afin de créer des tests faussement positifs et d’obtenir quelques jours d’absence à l’école.

En février 2022, un « expert » a déclaré au Guardian que les LFT pouvaient donner des résultats faussement positifs en fonction du régime alimentaire de la personne testée ou en raison d’une « réaction croisée » avec un virus différent.

En février 2022, une équipe d’ » experts » de l’Imperial College a également indiqué que les LFT pouvaient « manquer » des personnes infectieuses. En d’autres termes, la position officielle est que les LFT produisent des résultats faussement négatifs ET des résultats faussement positifs.

En outre, il est reconnu — et c’est le sujet d’articles explicatifs — que les résultats des LFT et de la PCR se contredisent souvent. En d’autres termes, il est possible d’obtenir un résultat positif à l’un des tests, mais pas à l’autre.

En bref, les tests de flux latéral n’ont pratiquement aucune valeur diagnostique.


6. Les tests PCR n’ont pas été conçus pour diagnostiquer des maladies. Le test de Reverse-Transcriptase Polymerase Chain Reaction (RT-PCR) est décrit dans les médias comme « l’étalon-or » du diagnostic « Covid ».

Mais Kary Mullis, l’inventeur de ce procédé, lauréat du prix Nobel, n’a jamais eu l’intention de l’utiliser comme outil de diagnostic et l’a dit publiquement :

La PCR n’est qu’un procédé qui vous permet de produire une grande quantité de quelque chose à partir de quelque chose. Elle ne vous dit pas que vous êtes malade, ou que la chose que vous avez obtenue va vous faire du mal, ou quoi que ce soit de ce genre ».


7. Les tests PCR ont la réputation d’être imprécis et peu fiables. Les tests PCR « de référence » pour la « Covid » sont connus pour produire de nombreux résultats faussement positifs, en réagissant à du matériel ADN qui n’est pas spécifique au Sars-Cov-2.

Une étude chinoise a montré qu’un même patient pouvait obtenir deux résultats différents à partir du même test le même jour. En Allemagne, on sait que les tests ont réagi à des virus du rhume. Aux États-Unis, certains tests ont même réagi à l’échantillon de contrôle négatif.

Le président tanzanien John Magufuli, aujourd’hui décédé, a soumis des échantillons de chèvre, de papaye et d’huile de moteur à des tests PCR, qui se sont tous révélés positifs au virus.

Dès février 2020, les experts admettaient que le test n’était pas fiable. Le Dr Wang Cheng, président de l’Académie chinoise des sciences médicales, a déclaré à la télévision publique chinoise : « La précision des tests n’est que de 30 à 50 % ». Sur son propre site web, le gouvernement australien a déclaré : « Les données disponibles pour évaluer la précision et l’utilité clinique des tests Covid-19 disponibles sont limitées ». Un tribunal portugais a jugé que les tests PCR n’étaient pas fiables et ne devaient pas être utilisés pour le diagnostic.

Le manque de fiabilité des tests PCR n’est d’ailleurs pas propre à la « Covid ». Une étude réalisée en 2006 a révélé que les tests PCR pour un virus réagissaient également à d’autres virus. En 2007, la confiance accordée aux tests PCR a entraîné une « épidémie » de coqueluche qui n’a jamais existé.

Vous pouvez lire des analyses détaillées des défaillances des tests PCR ici, ici et ici.


8. Les valeurs CT des tests PCR sont trop élevées. Les tests PCR sont exécutés par cycles, le nombre de cycles que vous utilisez pour obtenir votre résultat est connu sous le nom de « seuil de cycle » ou valeur CT. Kary Mullis a déclaré :

« Si vous devez effectuer plus de 40 cycles […], il y a quelque chose qui ne va pas du tout avec votre PCR.»

Les lignes directrices du MIQE en matière de PCR vont dans le même sens : « Les valeurs [CT] supérieures à 40 sont suspectes en raison de la faible efficacité qu’elles impliquent et ne doivent généralement pas être rapportées. »

Le Dr Fauci lui-même a admis que toute valeur supérieure à 35 cycles n’est presque jamais cultivable [NDLR On ne peut pas en faire de culture virale].

Le Dr Juliet Morrison, virologue à l’université de Californie, à Riverside, a déclaré au New York Times : Tout test dont le seuil de cycle est supérieur à 35 est trop sensible… Je suis choquée que l’on puisse penser que 40 [cycles] peuvent représenter un résultat positif… Un seuil plus raisonnable serait de 30 à 35″.

Dans le même article, le Dr Michael Mina, de l’École de santé publique de Harvard, estime que la limite devrait être fixée à 30, et l’auteur poursuit en soulignant que la réduction du nombre de cycles de 40 à 30 aurait permis de réduire de 90 % le nombre de cas de « Covidés » dans certains États.

Les données du CDC suggèrent qu’aucun échantillon de plus de 33 cycles ne peut être cultivé, et l’Institut Robert Koch d’Allemagne affirme qu’aucun échantillon de plus de 30 cycles n’est susceptible d’être infectieux.

Malgré cela, on sait que la quasi-totalité des laboratoires américains effectuent leurs tests sur au moins 37 cycles et parfois jusqu’à 45. La « procédure opérationnelle standard » du NHS pour les tests PCR fixe la limite à 40 cycles.

Sur la base de ce que nous savons des valeurs CT, la majorité des résultats des tests PCR sont au mieux discutables.


9. L’Organisation mondiale de la santé a admis (à deux reprises) que les tests PCR produisaient de faux positifs. En décembre 2020, l’OMS a publié une note d’information sur le processus PCR, demandant aux laboratoires de se méfier des valeurs élevées de CT qui entraînent des résultats faussement positifs :

Lorsque les échantillons retournent une valeur Ct élevée, cela signifie que de nombreux cycles ont été nécessaires pour détecter le virus. Dans certaines circonstances, la distinction entre le bruit de fond et la présence réelle du virus cible est difficile à établir.

Puis, en janvier 2021, l’OMS a publié un autre mémo, cette fois-ci pour avertir que les tests PCR positifs « asymptomatiques » devaient être retestés, car il pouvait s’agir de faux positifs :

Lorsque les résultats du test ne correspondent pas à la présentation clinique, un nouvel échantillon doit être prélevé et testé à nouveau en utilisant la même technologie NAT ou une technologie différente.

Ces annonces ont coïncidé avec le lancement initial des « vaccins Covid ».


10. La base scientifique de TOUS les tests « Covid » est discutable. Le génome du virus Sars-Cov-2 a été prétendument séquencé par des scientifiques chinois en décembre 2019, puis publié le 10 janvier 2020. Moins de deux semaines plus tard, des virologues allemands (Christian Drosten et coll.) auraient utilisé le génome pour créer des tests PCR.

Ils ont rédigé un article intitulé Detection of 2019 novel coronavirus (2019-nCoV) by real-time RT-PCR, qui a été soumis pour publication le 21 janvier 2020, puis accepté le 22 janvier. Cela signifie que l’article a été prétendument « évalué par les pairs » en moins de 24 heures. Un processus qui prend généralement des semaines.

Depuis lors, un consortium de plus de quarante scientifiques du vivant a demandé le retrait de l’article, rédigeant un long rapport détaillant dix erreurs majeures dans la méthodologie de l’article.

Ils ont également demandé la publication du rapport d’évaluation par les pairs de la revue, afin de prouver que l’article a bien été soumis au processus d’évaluation par les pairs. La revue n’a pas encore donné suite à cette demande.

Les tests Corman-Drosten sont à la base de tous les tests PCR « Covid » dans le monde. Si l’article est douteux, tous les tests PCR le sont également.


PARTIE III : « CAS » & « DÉCÈS »

11. Un très grand nombre de « cas de Covid » sont « asymptomatiques ». Au début de la « pandémie », il a été signalé que la majorité des « cas Covid » ne présentaient aucun symptôme. En mars 2020, des études réalisées en Italie suggéraient que 50 à 75 % des tests Covid positifs ne présentaient aucun symptôme. Une autre étude britannique datant d’août 2020 a révélé que 86 % des « patients Covid » ne présentaient aucun symptôme viral.

Un article chinois de mars 2020 a révélé que plus de 80 % des « cas asymptomatiques » étaient en fait de faux résultats positifs.

En bref, la grande majorité des « cas » survenus au cours de la première année de la « pandémie » étaient des personnes qui n’ont jamais été malades.

À la suite d’une directive de l’OMS visant à tester à nouveau les cas asymptomatiques [9] en janvier 2021 — juste au moment où les « vaccins » ont été déployés pour la première fois — le pourcentage de « cas asymptomatiques » aurait été plus faible, à savoir environ 40 %.


12. Les chiffres relatifs aux « cas cliniques » sont intrinsèquement dénués de sens. Depuis le début de la « pandémie », un « cas Covid » a été défini dans des termes garantissant un gonflement artificiel des statistiques.

Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé, un « cas confirmé » est toute personne dont le résultat de la PCR est positif, quels que soient les symptômes ou les antécédents personnels. En outre, on sait que de nombreuses agences sanitaires dans le monde — y compris le CDC américain — incluent les « cas probables » dans leurs statistiques.

L’OMS définit un « cas probable » comme toute personne répondant aux « critères cliniques » (c’est-à-dire présentant des symptômes grippaux) et ayant été en contact soit avec un « cas confirmé », soit avec un autre « cas probable » :

Cas probable : Un patient qui répond aux critères cliniques ET qui est en contact avec un cas probable ou confirmé, ou qui est lié à un groupe de Covid-19 ».

Comme nous l’avons vu plus haut, les tests PCR ne fonctionnent pas et produisent des faux positifs. Les tests de flux latéral produisent également des faux positifs. On sait que ces tests peuvent même donner des résultats contradictoires pour la même personne au même moment. Le « Covid-19 » ne présente pas non plus de profil symptomatique unique, ce qui exclut tout diagnostic clinique.

Si l’on ne peut pas tester la maladie de manière fiable en laboratoire, si l’on ne peut pas l’identifier par un profil de symptômes unique et si de nombreux « cas » sont reconnus comme « asymptomatiques », alors « Covid-19 » devient une étiquette dépourvue de sens.

En l’absence d’une quelconque méthode de diagnostic fiable, les statistiques sur les cas de toute maladie sont intrinsèquement dénuées de sens.


13. Les « décès Covid » ont été créés par manipulation statistique. Puisque les statistiques sur les cas de « Covid » sont gonflées [12], il s’ensuit naturellement que les statistiques sur les décès de la « Covid » ne sont pas fiables non plus. En fait, dès le début de la « pandémie », on a constaté que le nombre de « décès Covid » était artificiellement gonflé.

Selon l’Agence britannique des normes sanitaires, l’OMS a défini un « décès Covid » dans les termes suivants :

Un décès dû à la maladie Covid-19 est défini, à des fins de surveillance, comme un décès résultant d’une maladie cliniquement compatible chez un cas probable ou confirmé de maladie Covid-19, à moins qu’il existe une autre cause évidente de décès qui ne peut être liée à la maladie Covid-19 (par exemple, un traumatisme).

Tout au long de la « pandémie », de nombreux pays sont allés encore plus loin et ont défini un « décès par Covid » comme un « décès quelle qu’en soit la cause dans les 28/30/60 jours suivant un test positif ».

Les responsables de la santé du Danemark, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Irlande du Nord et d’autres pays ont tous admis cette pratique :

Le CDC américain enregistre même les décès « probables » dus à la Covid dans ses statistiques.

En supprimant toute distinction entre les décès dus à la « Covid » et les décès dus à autre chose après un test positif à la Covid, on obtient naturellement des chiffres totalement dénués de sens concernant les « décès dus à la Covid ».

Le Dr John Lee, pathologiste britannique, a mis en garde contre cette « surestimation substantielle » dès avril 2020. D’autres sources grand public l’ont également signalé.

Compte tenu de l’énorme pourcentage d’ » infections Covid asymptomatiques » [11], de la prévalence bien connue de comorbidités graves [30] et du fait que tous les « tests Covid » ne sont absolument pas fiables [II], les chiffres des décès « Covid » sont des statistiques totalement dénuées de sens.


PARTIE IV : CONFINEMENTS

14. Le confinement n’empêche pas la propagation des maladies. Il n’y a que peu ou pas de preuves que le confinement ait un impact sur la limitation des « décès par Covid ». Si l’on compare les régions qui ont pratiqué le confinement à celles qui ne l’ont pas fait, on ne constate aucune tendance.

Décès en Floride (pas de confinement) et en Californie (confinement)
Décès en Suède (pas de confinement) et au Royaume-Uni (confinement)

Une méta-analyse de l’université Johns Hopkins, publiée en avant-première, a montré que les confinements n’avaient pratiquement aucun impact sur la mortalité du « Covid-19 », tandis qu’un autre article sur les « déterminants des décès de la Covid-19 », publié en avril 2021, a trouvé :

Peu de preuves que les confinements réduisent les décès


15. Le confinement tue. Il existe des preuves solides que les confinements — par le biais de dommages sociaux, économiques et autres sur la santé publique — sont plus mortels que le prétendu « virus ».

Le Dr David Nabarro, envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé pour Covid-19, a décrit les confinements comme une « catastrophe mondiale » en octobre 2020 :

« L’Organisation mondiale de la santé ne préconise pas le confinement comme principal moyen de lutte contre le virus […] il semble que la pauvreté mondiale pourrait doubler d’ici l’année prochaine. Il se pourrait bien que la malnutrition infantile ait au moins doublé […] Il s’agit d’une catastrophe mondiale terrible, épouvantable ».

Un rapport des Nations unies datant d’avril 2020 prévoyait que des centaines de milliers d’enfants seraient tués par l’impact économique des fermetures d’usines, tandis que des dizaines de millions d’autres seraient confrontés à un risque de pauvreté et de famine.

Le chômage, la pauvreté, le suicide, l’alcoolisme, la toxicomanie et d’autres crises sociales et mentales se multiplient dans le monde entier. Les opérations chirurgicales et les dépistages manqués ou retardés ont déjà entraîné une augmentation de la mortalité due aux maladies cardiaques, au cancer et à d’autres affections dans de nombreux pays du monde.

Selon un rapport de la Banque mondiale datant de juin 2021, près de 100 millions de personnes ont été plongées dans l’extrême pauvreté à cause des « mesures anti-Covid ».

En janvier 2023, les services de santé du monde entier connaissent encore des retards chaotiques dans les traitements et les diagnostics. Les effets du confinement risquent de nuire à la santé publique pendant des années.

L’impact du confinement pourrait expliquer toute augmentation observée de la surmortalité [33].


16. Les bébés nés pendant le confinement ont un QI plus faible. Une étude réalisée à l’université de Brown a révélé que les enfants nés après mars 2020 avaient, en moyenne, un QI inférieur de 21 points à celui des générations précédentes, concluant :

« Des questions subsistent quant à l’impact du travail à domicile, de l’hébergement sur place et d’autres politiques de santé publique qui ont limité l’interaction sociale et les expériences typiques de l’enfance sur le développement neurologique des jeunes enfants. »

Cela reflète les rapports sur les enfants plus âgés (4-5 ans) qui font état d’un retard dans le développement des compétences sociales et d’une incapacité à lire les signes faciaux.


17. Les hôpitaux n’ont jamais été exceptionnellement surchargés. Le principal argument utilisé pour défendre les fermetures d’hôpitaux est que « l’aplanissement de la courbe » empêcherait un afflux rapide de cas et protégerait les systèmes de soins de santé de l’effondrement. Mais la plupart des systèmes de santé n’ont jamais été proches de l’effondrement.

En mars 2020, il a été signalé que les hôpitaux espagnols et italiens débordaient de patients, mais cela se produit chaque saison grippale. En 2017, les hôpitaux espagnols étaient à 200 % de leur capacité, et en 2015, des patients dormaient dans les couloirs. Selon un article du JAMA datant de mars 2020, les hôpitaux italiens « fonctionnent généralement à 85-90 % de leur capacité pendant les mois d’hiver ».

Au Royaume-Uni, le NHS est régulièrement sollicité à l’extrême pendant l’hiver.

Dans le cadre de sa politique Covid, le NHS a annoncé au printemps 2020 qu’il allait « réorganiser la capacité des hôpitaux de manière à traiter séparément les patients Covid et non Covid » et que « par conséquent, les hôpitaux connaîtront des pressions de capacité à des taux d’occupation globaux inférieurs à ce qu’ils auraient été auparavant ».

Cela signifie qu’ils ont supprimé des milliers de lits.

Oui, au cours d’une prétendue pandémie mortelle, ils ont en fait réduit le taux d’occupation maximal des hôpitaux.

Malgré cela, le NHS n’a jamais ressenti de pression au-delà de la saison grippale habituelle, et a même parfois eu quatre fois plus de lits vides que d’habitude.

Au Royaume-Uni et aux États-Unis, des millions ont été dépensés pour des hôpitaux d’urgence temporaires qui n’ont jamais été utilisés.

Un article paru dans Health Policy en novembre 2021 a révélé que, dans toute l’Europe occidentale, la « capacité de pointe » des lits de soins intensifs n’a été dépassée qu’un seul jour, en Lombardie, le 3 avril 2020.


18. Il y a eu une augmentation massive de l’utilisation de DNR « illégaux ». Les organismes de surveillance et les agences gouvernementales ont signalé une augmentation considérable de l’utilisation des ordonnances de non-réanimation (DNR) au cours des années 2020-2021.

Dès mars 2020, alors que la « pandémie » n’en était encore qu’à ses débuts, des articles paraissaient déjà dans des revues grand public, prédisant l’utilisation « unilatérale » de l’ordre de ne pas réanimer, une pratique qui avait « rarement joué un rôle avant Covid » :

Les cliniciens de certains établissements de soins de santé peuvent décider unilatéralement de rédiger un ordre de non-réanimation. Cette dernière approche n’est pas uniformément acceptée et, avant la Covid-19, elle avait rarement un rôle à jouer. Toutefois, au cours de cette pandémie, dans des situations extrêmes telles qu’un patient souffrant d’une maladie chronique sous-jacente grave et d’une insuffisance cardio-pulmonaire aiguë dont l’état s’aggrave malgré un traitement maximal, une DNR unilatérale peut avoir un rôle à jouer pour réduire le risque d’une réanimation cardio-pulmonaire médicalement futile pour les patients, les familles et les travailleurs de la santé.

Aux États-Unis, les hôpitaux ont envisagé des « DNR universels » pour tout patient testé positif à la Covid, et des infirmières dénonciatrices ont admis que le système DNR avait fait l’objet d’abus à New York.

Au Royaume-Uni, on a assisté à une augmentation « sans précédent » des DNR « illégaux » pour les personnes handicapées, les cabinets de médecins généralistes ont envoyé des lettres aux patients en phase non terminale leur recommandant de signer des DNR, tandis que d’autres médecins ont signé des « DNR globaux » pour des maisons de retraite entières.

Une étude réalisée par l’université de Sheffield a révélé que plus d’un tiers de tous les patients « soupçonnés » d’être en Covid avaient un ordre de non-réanimation joint à leur dossier dans les 24 heures suivant leur admission à l’hôpital.

Un article publié dans la revue « Public Health Frontiers » en mai 2021 a présenté des arguments « éthiques » en faveur de l’utilisation « unilatérale » des DNR chez les patients Covid :

Certains pays ont été contraints d’adopter une politique de DNR unilatérale pour certains groupes de patients […] Dans la situation difficile actuelle […], des décisions difficiles doivent être prises. Les avantages sociétaux plutôt qu’individuels pourraient prévaloir.

L’utilisation généralisée d’ordonnances de non-réanimation forcées ou illégales pourrait être à l’origine de toute augmentation de la mortalité en 2020/21 [33].


PARTIE V : VENTILATEURS

19. La ventilation n’est PAS un traitement des infections respiratoires. La ventilation mécanique n’est pas, et n’a jamais été, un traitement recommandé pour les infections respiratoires, quelles qu’elles soient. Au début de la pandémie, de nombreux médecins ont remis en question l’utilisation de ventilateurs pour traiter la « Covid ».

Le Dr Matt Strauss a écrit dans The Spectator :

Les ventilateurs ne guérissent aucune maladie. Ils peuvent remplir vos poumons d’air lorsque vous êtes incapable de le faire vous-même. Dans l’esprit du public, ils sont associés aux maladies pulmonaires, mais ce n’est en fait pas leur application la plus courante ou la plus appropriée.

Le Dr Thomas Voshaar, pneumologue allemand et président de l’Association des cliniques pneumologiques, a déclaré :

Lorsque nous avons lu les premières études et les premiers rapports en provenance de Chine et d’Italie, nous nous sommes immédiatement demandé pourquoi l’intubation était si fréquente dans ces pays. Cela contredisait notre expérience clinique de la pneumonie virale.

Malgré cela, l’OMS, les CDC, l’ECDC et le NHS ont tous « recommandé » que les patients atteints de Covid soient ventilés au lieu d’utiliser des méthodes non invasives.

Il ne s’agissait pas d’une politique médicale visant à traiter au mieux les patients, mais plutôt à réduire la propagation hypothétique de la Covid en empêchant les patients d’exhaler des gouttelettes d’aérosol, comme l’indiquent clairement les lignes directrices publiées officiellement.


20. Les ventilateurs tuent des gens. Mettre sous respirateur une personne souffrant de grippe, de pneumonie, de broncho-pneumopathie chronique obstructive ou de toute autre affection limitant la respiration ou affectant les poumons ne soulagera aucun de ces symptômes. En fait, il est presque certain que cela les aggravera et tuera beaucoup d’entre eux.

Les sondes d’intubation sont une source potentielle d’infection connue sous le nom de « pneumonie associée à la ventilation », qui, selon des études, touche jusqu’à 28 % de toutes les personnes placées sous ventilateur et tue 20 à 55 % des personnes infectées.

La ventilation mécanique endommage également la structure physique des poumons, entraînant des « lésions pulmonaires induites par le ventilateur », qui peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie, voire entraîner la mort.

Les experts estiment que 40 à 50 % des patients ventilés meurent, quelle que soit leur maladie. Dans le monde entier, entre 66 et 86 % de tous les « patients Covid » mis sous respirateur sont décédés.

Selon l’infirmière infiltrée, les ventilateurs étaient si mal utilisés à New York qu’ils détruisaient les poumons des patients :

Cette politique relevait au mieux de la négligence et au pire du meurtre délibéré. Cette mauvaise utilisation des ventilateurs pourrait expliquer toute augmentation de la mortalité en 2020/21 [33].


PARTIE VI : MASQUES

21. Les masques ne fonctionnent pas. Au moins une douzaine d’études scientifiques ont montré que les masques n’empêchent en rien la propagation des virus respiratoires.

Une méta-analyse publiée par le CDC en mai 2020 n’a trouvé « aucune réduction significative de la transmission de la grippe avec l’utilisation de masques ».

Une revue canadienne de juillet 2020 a trouvé « des preuves limitées que l’utilisation de masques pourrait réduire le risque d’infections respiratoires virales ».

Une autre étude portant sur plus de 8 000 sujets a révélé que les masques « ne semblaient pas être efficaces contre les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire ni contre les infections respiratoires cliniques ».

Il y en a littéralement trop pour les citer tous, mais vous pouvez les lire : [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] ou lire un résumé par SPR ici.

Bien que certaines études prétendent montrer que les masques sont efficaces pour Covid, elles présentent toutes de sérieuses lacunes. L’une d’entre elles s’est appuyée sur des enquêtes autodéclarées. Une autre était si mal conçue qu’un groupe d’experts a demandé son retrait. Une troisième a été retirée après que ses prédictions se sont révélées totalement erronées.

L’OMS a commandé sa propre méta-analyse dans le Lancet, mais cette étude ne portait que sur les masques N95 et uniquement dans les hôpitaux. [Pour un aperçu complet des données erronées de cette étude, cliquez ici.]

Outre les preuves scientifiques, il existe de nombreuses preuves concrètes que les masques n’empêchent en rien la propagation des maladies.

Par exemple, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud présentaient des chiffres presque identiques concernant les « cas », bien que l’un ait imposé le port du masque et l’autre non :

Au Kansas, les comtés sans obligation de porter des masques ont en fait enregistré moins de « cas » de Covid que les comtés avec obligation de porter des masques. Et bien que les masques soient très répandus au Japon, ce pays a connu en 2019 sa pire épidémie de grippe depuis des décennies.

Non seulement les masques ne fonctionnent pas, mais il était largement connu qu’ils ne fonctionnaient pas avant 2020.

Une revue de la littérature publiée en 2016 dans le Journal of Oral Health a révélé que :

Il n’y a pas de données scientifiques convaincantes qui soutiennent l’efficacité des masques pour la protection respiratoire.

(Cette étude a été discrètement retirée du site web du journal en juin 2020, car elle n’était « plus pertinente dans le climat actuel ».)

Une autre étude, publiée en 2020, mais réalisée en 2019, a trouvé :

Aucun effet significatif des masques sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire.

Dans sa revue de 2020 intitulée « Masks Don’t Work » [Les masques ne marchent pas], le Dr Denis Rancourt cite des études de 2009, 2010, 2012, 2016, 2017 et 2019… dont aucune n’a trouvé le moindre avantage significatif au port d’un masque.

Et, plus révélateur encore, dans son propre rapport sur la grippe de 2019, l’OMS elle-même a noté que :

il n’y a aucune preuve que [les masques soient] efficaces pour réduire la transmission


22. Les masques sont mauvais pour la santé. Porter un masque pendant de longues périodes, porter le même masque plus d’une fois et d’autres aspects des masques en tissu peuvent être mauvais pour la santé. Une longue étude sur les effets néfastes du port de masque a été récemment publiée par l’International Journal of Environmental Research and Public Health (Journal international de la recherche environnementale et de la santé publique).

Le Dr James Meehan a signalé en août 2020 qu’il constatait une augmentation des pneumonies bactériennes, des infections fongiques et des éruptions cutanées sur le visage.

Les masques sont également connus pour contenir des microfibres de plastique, qui endommagent les poumons lorsqu’elles sont inhalées et peuvent être potentiellement cancérigènes.

Le port de masques par les enfants encourage la respiration buccale, ce qui entraîne des déformations faciales.

Dans le monde entier, des personnes se sont évanouies à cause d’un empoisonnement au CO2 alors qu’elles portaient leur masque, et certains enfants en Chine ont même souffert d’un arrêt cardiaque soudain.

En outre, les masques peuvent en fait augmenter la probabilité de maladies respiratoires, comme l’a montré un essai sur les masques en tissu réalisé en 2015 :

La rétention d’humidité, la réutilisation des masques en tissu et une mauvaise filtration peuvent entraîner un risque accru d’infection.

Une nouvelle étude publiée en juillet 2022 a montré que les masques, en particulier ceux qui sont portés plusieurs fois, sont des terrains propices à la prolifération de bactéries et de microbes fongiques.

Un autre article sur l’efficacité des masques, publié en avril 2022 et évalué par des pairs, a constaté que les masques ne sont pas toujours efficaces :

Bien qu’aucune conclusion de cause à effet n’ait pu être déduite de cette analyse observationnelle, l’absence de corrélation négative entre l’utilisation des masques et les cas de Covid-19 et les décès suggère que l’utilisation généralisée des masques […] n’a pas été en mesure de réduire la transmission de la Covid-19. En outre, la corrélation positive modérée entre l’utilisation des masques et les décès en Europe occidentale suggère également que l’utilisation universelle des masques peut avoir eu des conséquences involontaires néfastes.


23. Les masques sont mauvais pour la planète. Des millions et des millions de masques jetables sont utilisés chaque mois depuis plus d’un an. Selon un rapport des Nations unies, la pandémie de Covid-19 entraînera probablement un doublement des déchets plastiques au cours des prochaines années, et la grande majorité d’entre eux sont des masques.

Le rapport poursuit en avertissant que ces masques (et d’autres déchets médicaux) boucheront les égouts et les systèmes d’irrigation, ce qui aura des répercussions sur la santé publique, l’irrigation et l’agriculture.

Une étude de l’Université de Swansea a révélé que « des métaux lourds et des fibres plastiques ont été libérés lorsque des masques jetés ont été immergés dans l’eau ». Ces matériaux sont toxiques pour l’homme et la faune.

Une autre étude, publiée en 2022, a révélé que :

Les masques jetables et les gants en plastique pourraient constituer un risque permanent pour la faune pendant des dizaines, voire des centaines d’années.


PARTIE VII : VACCINS

24. Les « vaccins » Covid sont totalement inédits. Avant 2020, aucun vaccin contre un coronavirus humain n’avait jamais été mis au point.

Après l’avènement de la « Covid », nous en aurions fabriqué plus de 20 en 18 mois.

Depuis des années, les scientifiques tentent de mettre au point un vaccin contre le SRAS et le MERS, sans grand succès. Certains des vaccins contre le SRAS qui ont échoué ont en fait provoqué une hypersensibilité au virus du SRAS. Cela signifie que les souris vaccinées pourraient potentiellement contracter la maladie plus gravement que les souris non vaccinées. Une autre tentative a provoqué des lésions hépatiques chez les furets.

Alors que la théorie des vaccins traditionnels veut que l’exposition de l’organisme à une souche affaiblie d’un micro-organisme déclenche une réponse immunitaire, nombre de ces nouveaux « vaccins » Covid sont des vaccins à ARNm.

Les vaccins ARNm (acide ribonucléique messager) fonctionnent théoriquement en injectant de l’ARNm viral dans le corps, où il se réplique à l’intérieur des cellules et encourage le corps à reconnaître et à fabriquer des antigènes pour les « protéines de pointe » du virus.

Les vaccins à ARNm font l’objet de recherches depuis les années 1990, mais avant 2020, aucun vaccin à ARNm n’a jamais été approuvé pour une utilisation chez l’homme.

Pourtant, après l’avènement de Covid, deux sociétés différentes ont fabriqué, à quelques semaines d’intervalle, deux vaccins ARNm prétendument « sûrs et efficaces ».


25. Les « vaccins Covid » ne confèrent pas d’immunité et ne préviennent pas la transmission. On admet volontiers que les « vaccins » Covid ne confèrent pas d’immunité contre l’infection et n’empêchent pas de transmettre la maladie à d’autres personnes. En effet, un article du British Medical Journal a souligné que les essais vaccinaux n’ont même pas été conçus pour essayer d’évaluer si les « vaccins » limitaient la transmission.

Les fabricants de vaccins eux-mêmes, lorsqu’ils ont publié les thérapies géniques à ARNm non testées, ont clairement indiqué que l’« efficacité » de leur produit était basée sur la « réduction de la sévérité des symptômes ».

En octobre 2022, Janine Small, cadre de Pfizer, témoignant devant le Parlement européen, a admis que Pfizer n’avait même pas testé si son vaccin empêchait la transmission de la « Covid » avant sa mise à disposition du public.


26. Les vaccins ont été mis au point à la hâte et leurs effets à long terme sont inconnus. La mise au point d’un vaccin est un processus lent et laborieux. En général, il faut de nombreuses années pour passer de la mise au point à l’essai, puis à l’approbation de l’utilisation publique. Les différents vaccins pour la Covid ont tous été développés et approuvés en moins d’un an.

Sur son propre site web, Moderna admet qu’il faut normalement 10 à 15 ans pour développer un vaccin, mais se vante d’avoir produit son SpikeVax « en deux mois ».

Il est évident qu’il ne peut y avoir de données de sécurité à long terme sur des produits chimiques datant de moins d’un an.

Pfizer l’admet même dans la fuite du contrat de fourniture entre le géant pharmaceutique et le gouvernement albanais :

« Les effets à long terme et l’efficacité du vaccin ne sont pas connus à l’heure actuelle et le vaccin peut avoir des effets indésirables qui ne sont pas connus à l’heure actuelle ».

En outre, aucun des vaccins n’a fait l’objet d’essais appropriés. Nombre d’entre eux n’ont pas été soumis à des essais préliminaires et les essais sur l’homme à un stade avancé n’ont pas été examinés par des pairs, n’ont pas publié leurs données, ne se termineront pas avant 2023 ou ont été abandonnés à la suite d’« effets indésirables graves ».


27. Les fabricants de vaccins se sont vus accorder une indemnité légale en cas de préjudice. La loi américaine sur la préparation aux situations d’urgence (Public Readiness and Emergency Preparedness Act—PREP) accorde une immunité jusqu’en 2024 au moins.

La loi européenne sur l’homologation des produits va dans le même sens, et des rapports font état de clauses de responsabilité confidentielles dans les contrats signés par l’UE avec les fabricants de vaccins.

Le Royaume-Uni est allé encore plus loin en accordant une indemnité légale permanente au gouvernement et à ses employés pour tout préjudice causé lorsqu’un patient est traité pour la Covid-19 ou la « Covid-19 suspecté ».

Là encore, la fuite du contrat albanais suggère que Pfizer, au moins, a fait de cette indemnité une exigence standard pour la fourniture des vaccins Covid :

L’acheteur accepte par la présente d’indemniser, de défendre et de dégager de toute responsabilité Pfizer […] contre tout(e) poursuite, réclamation, action, demande, perte, dommage, responsabilité, règlement, pénalité, amende, coût et dépense


28. Les « vaccins » Covid comportent un risque important d’effets secondaires indésirables. Les vaccins expérimentaux Covid ont potentiellement causé des dizaines d’affections graves chez des millions de personnes. Il s’agit notamment de myocardites (en particulier chez les jeunes garçons), de caillots sanguins, de réactions allergiques, d’affections cutanées, de paralysie de Bell, d’irrégularités menstruelles, etc. [Pour une description détaillée de ces affections, cliquez ici.]

Le système de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) du CDC américain a reçu deux fois plus de notifications depuis l’introduction du vaccin contre la Covid que toutes les années précédentes réunies.

Source : OpenVAERS

PARTIE VIII : DONNÉES SUR LA MORTALITÉ

29. Le taux de survie de la « Covid » est supérieur à 99 %. Les experts médicaux du gouvernement ont tout fait pour souligner, dès le début de la pandémie, que la grande majorité de la population n’est pas menacée par la Covid.

Un nouvel examen global des données sur la Covid, publié en octobre 2022 par l’épidémiologiste de Stanford John Ioannidis (et coll.), a révélé un taux de mortalité médian d’à peine 0,07 % chez les personnes âgées de moins de 70 ans.

Presque toutes les études sur les anticorps portant sur le rapport infection-fatalité (RIF) de la Covid ont donné des résultats compris entre 0,04 % et 0,5 %. En d’autres termes, à supposer que la « Covid » ait jamais existé en tant que maladie distincte, son taux de survie était d’au moins 99,5 %.


30. La grande majorité des « morts de la Covid » présentent de graves comorbidités. En mars 2020, le gouvernement italien a publié des statistiques montrant que 99,2 % de ses « morts par Covid » présentaient au moins une comorbidité grave.

Il s’agit notamment du cancer, des maladies cardiaques, de la démence, de la maladie d’Alzheimer, de l’insuffisance rénale et du diabète. Plus de 50 % d’entre eux souffraient d’au moins trois maladies préexistantes graves.

Cette tendance s’est maintenue dans tous les autres pays au cours de la « pandémie ». Une requête FOIA d’octobre 2020 auprès de l’ONS britannique a révélé que moins de 10 % du décompte officiel des « décès dus à la Covid » à cette époque avaient la Covid comme seule cause de décès.

En résumé, la grande majorité des « décès par Covid » concernait des personnes très fragiles.

Cela a été interprété par la presse comme le fait que la vieillesse ou l’infirmité étaient des « facteurs de risque » pour la « Covid ». Cependant, il serait plus juste de dire que le facteur de risque numéro un pour « mourir de Covid » était déjà de mourir d’autre chose.


31. L’âge moyen du « décès par Covid » est supérieur à l’espérance de vie moyenne. L’âge moyen d’un « décès par Covid » au Royaume-Uni est de 82,5 ans. En Italie, il est de 86 ans. En Allemagne, il est de 83 ans. En Suisse, 86 ans. Au Canada, 86 ans. Les États-Unis, 78 ans, l’Australie, 82 ans.

Dans presque tous les cas, l’âge médian d’un « décès Covid » est supérieur à l’espérance de vie nationale.

Des recherches menées en mars 2021 ont montré que, dans les huit pays étudiés, plus de 64 % de tous les « décès par Covid » sont survenus chez des personnes dont l’espérance de vie était supérieure à l’espérance de vie nationale.

Ainsi, pour la majeure partie du monde, la « pandémie » n’a eu que peu ou pas d’impact sur l’espérance de vie. À titre de comparaison, la grippe espagnole a fait chuter l’espérance de vie de 28 % aux États-Unis en un peu plus d’un an. [source]


32. La mortalité par Covid reflète exactement la courbe de mortalité naturelle. Des études statistiques menées au Royaume-Uni et en Inde ont montré que la courbe de la « mortalité Covid » suit presque exactement la courbe de la mortalité attendue :

Le risque de décès « par Covid » suit presque exactement le risque de décès général.

La légère augmentation pour certains groupes d’âge plus élevés peut être expliquée par d’autres facteurs [15] [18] [20] [28].


33. Il n’y a pas eu de surmortalité inhabituelle. Le nombre de victimes de la « Covid », même avec des statistiques exagérées [13], n’a jamais été assez élevé pour justifier les réactions draconiennes de la plupart des gouvernements du monde.

En trois ans de « Covid », il y a eu environ 6,8 millions de « décès Covid », soit 2,3 millions par an. Cela représente 0,03 % de la population mondiale. À titre de comparaison, la grippe espagnole de 1918 a tué entre 25 et 100 millions de personnes en deux ans, soit entre 0,7 et 2,8 % de la population mondiale par an.

La presse a qualifié l’année 2020 de « l’année la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale » au Royaume-Uni, mais cette affirmation est trompeuse, car elle ne tient pas compte de l’augmentation massive de la population depuis cette période. Une mesure statistique plus raisonnable de la mortalité est le taux de mortalité normalisé selon l’âge (ASMR) :

Selon cette mesure, 2020 n’est même pas la pire année pour la mortalité depuis 2000. En fait, depuis 1943, seules 9 années ont été meilleures que 2020.

De même, aux États-Unis, l’ASMR pour 2020 n’atteint que les niveaux de 2004 :

La Suède, qui ne s’est pas enfermée, a vu sa mortalité toutes causes confondues atteindre des niveaux jamais vus en 2012 :

L’ensemble des données de la Banque mondiale sur la mortalité estime qu’en 2020, le taux brut de mortalité mondiale est passé d’environ 7,6 à 8, soit un retour au niveau observé entre 2006 et 2011.

À partir de mai 2021, l’Organisation mondiale de la santé a commencé à discuter du « coût réel de la pandémie », encourageant les efforts visant à gonfler davantage le nombre de décès dus à la pandémie en attribuant tous les décès excédentaires depuis 2020 à la Covid. Cependant, étant donné que toute augmentation de la mortalité pourrait être attribuée à des causes autres que la Covid [faits 15, 18, 20 et 28], il s’agit soit d’un raisonnement irrationnel, soit d’une tromperie intentionnelle.

En outre, il existe des preuves solides que les décès excédentaires n’ont rien à voir avec la « Covid », puisque les décès excédentaires ont continué d’augmenter alors même que les cas de Covid auraient diminué. Comme l’a rapporté le Spectator en novembre 2022 :

Pourquoi la surmortalité est-elle plus élevée aujourd’hui que pendant la Covid ?

Le Royaume-Uni n’est pas le seul concerné, comme l’ont écrit Toby Green et Thomas Fazi pour Unherd le 30 janvier :

… malgré des taux de mortalité relativement bas pendant la Covid, la surmortalité globale dans tous les groupes d’âge en Europe en 2022 était aussi élevée qu’en 2020 et plus élevée qu’en 2021 — même dans les cohortes les plus âgées. Au-delà de l’Europe, la situation est à peu près la même…

Le fait que la surmortalité ait continué d’augmenter malgré le prétendu ralentissement de la « pandémie » prouve que la surmortalité n’a peut-être jamais été causée par la « Covid », mais qu’elle est en fait due à d’autres facteurs (par exemple, les retombées économiques et sociales des politiques de confinement et, éventuellement, la distribution de « vaccins » non testés et inutiles).


PARTIE IX : PLANIFICATION ET TROMPERIE

34. L’UE préparait des « passeports vaccinaux » au moins un AN avant le début de la pandémie. Les contre-mesures proposées pour la Covid, présentées au public comme des mesures d’urgence improvisées, existent depuis avant l’apparition de la maladie.

Deux documents de l’UE publiés en 2018, « 2018 State of Vaccine Confidence » et un rapport technique intitulé « Designing and implementing an immunisation information system » (conception et mise en œuvre d’un système d’information sur la vaccination) ont examiné la plausibilité d’un système de suivi des vaccinations à l’échelle de l’UE.

Ces documents ont été regroupés dans la « Feuille de route pour la vaccination » de 2019, qui (entre autres) établit une « étude de faisabilité » sur les passeports vaccinaux devant débuter en 2019 et s’achever en 2021 :

Les conclusions de ce rapport ont été rendues publiques en septembre 2019, un mois seulement avant l’événement 201 (ci-dessous).

En fait, les programmes de vaccination et d’immunisation sont reconnus comme « un point d’entrée pour l’identité numérique » depuis au moins 2018.

Fondée en 2016, ID2020 est une « alliance » corporative-gouvernementale dédiée à « fournir une identité numérique à tous ». En mars 2018, ID2020 a publié un article intitulé « Immunisation : un point d’entrée pour l’identité numérique », dans lequel l’auteur affirme :

L’immunisation représente une énorme opportunité pour mettre à l’échelle l’identité numérique.

ID2020 a été fondé conjointement par Microsoft, la Fondation Rockefeller et GAVI the Vaccine Alliance. Parmi ses « partenaires » figurent Facebook et l’ONU.


35. Un « exercice d’entraînement » a prédit la pandémie quelques semaines avant son déclenchement. En octobre 2019, le Forum économique mondial et l’université Johns Hopkins ont organisé l’Event 201. Il s’agissait d’un exercice d’entraînement basé sur un coronavirus zoonotique déclenchant une pandémie mondiale. L’exercice était parrainé par la Fondation Bill et Melinda Gates et GAVI, l’alliance pour les vaccins.

Les conclusions et les recommandations de l’exercice ont été publiées en novembre 2019 sous la forme d’un « appel à l’action ». Un mois plus tard, la Chine a enregistré son premier cas de « Covid ».


36. Les dirigeants mondiaux sceptiques à l’égard de la Covid « sont morts subitement ». Plusieurs dirigeants politiques qui s’opposaient aux politiques de l’Organisation mondiale de la santé en matière de Covid sont décédés de manière inattendue, pour voir leurs politiques anti-Covid de l’OMS annulées immédiatement par leurs successeurs.

Le 3 mai 2020, le président burundais Pierre Nkurunzia a qualifié la Covid de « canular ». Trois jours plus tard, le Council on Foreign Relations a mis en garde contre les « tendances dangereuses de la démocratie burundaise ».

Le 14 mai 2020, Nkurunzia a formellement expulsé les représentants de l’OMS du Burundi. Moins d’un mois plus tard, il meurt « d’une maladie soudaine ». Son successeur qualifie Covid de « notre plus grand ennemi » et invite l’OMS à revenir.

La situation a été presque identique en Tanzanie, où le président Covid-sceptique John Magufuli a mis en doute l’exactitude des tests PCR et a interdit l’utilisation des vaccins Covid dans son pays.

En mars 2021, Magufuli a disparu de la scène publique pendant des semaines. Une fois de plus, le Council on Foreign Relations a publié un article appelant à sa destitution et, une fois de plus, il a été rapporté qu’il était mort subitement.

Son successeur a immédiatement fait volte-face sur la Covid, imposant des quarantaines, une distanciation sociale et le port de masques, ainsi que l’adhésion de la Tanzanie au programme de vaccination de l’OMS et la vaccination de 10 millions de ses citoyens.


37. Pendant la « pandémie » de Covid, la grippe a presque complètement « disparu ». Aux États-Unis, depuis février 2020, les cas de grippe auraient chuté de plus de 98 %.

Les États-Unis ne sont pas les seuls concernés : en septembre 2020, le CDC américain a signalé que l’activité grippale avait nettement diminué aux États-Unis, en Australie, en Afrique du Sud et au Chili.

En avril 2021, le magazine Scientific American a publié un article intitulé « La grippe a disparu depuis plus d’un an » :

La grippe a disparu depuis plus d’un an.

L’explication donnée est que les mesures anti-Covidus — par exemple les masques et les confinements — ont empêché la propagation de la grippe. Mais nous avons établi que les masques et les confinements n’arrêtent pas la propagation des maladies respiratoires [14] [21].

En bref, à l’échelle mondiale, la grippe a presque totalement disparu en 2020 et 2021, ce qui ne peut s’expliquer par les mesures anti-Covid.

Pendant ce temps, une nouvelle maladie appelée « Covid », qui présente des symptômes identiques [1] et un taux de mortalité similaire [29] à celui de la grippe, affectait apparemment toutes les personnes normalement touchées par la grippe.


PARTIE X : PROFIT ET MOTIVATION

38. La pandémie de Covid a fait avancer un programme politique préexistant. Dès le début, la pandémie a servi de prétexte pour faire adopter des réformes des systèmes alimentaires, identitaires et monétaires, ainsi que pour faire avancer des programmes « verts » qui centralisent le pouvoir mondial et national.

Dès mars 2020, l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown appelait à un « gouvernement mondial » pour lutter contre la pandémie.

La pandémie a également entraîné un renforcement des pouvoirs de censure et de surveillance, tant en Chine qu’en Occident.

En septembre 2018, le rôle important de l’« identité numérique » dans le futur « contrat social » a été l’un des principaux sujets de discussion à Davos. En décembre 2020, The Economist a rapporté que « La Covid-19 stimule les plans nationaux visant à donner aux citoyens des identités numériques ».

En janvier 2019, il a été signalé que la Banque des règlements internationaux et 70 banques centrales du monde entier participaient à des recherches sur les monnaies numériques des banques centrales (CBDC). En juillet 2021, FinTech times a rapporté que la pandémie avait « accéléré le développement des monnaies numériques des banques centrales de cinq ans ».

Tout au long de l’année 2019, des articles et des documents ont appelé à une « transformation radicale » du système alimentaire mondial. En 2021, Deloitte indiquait que la « Covid » avait « accéléré la transformation de l’alimentation ».

Le Grantham Institute de l’Imperial College de Londres a publié un article affirmant que la Covid avait permis à des experts de « mettre un pied dans la porte » afin qu’ils puissent « plaider vigoureusement en faveur d’une reprise à “émissions nettes nulles” et d’un avenir résilient. »

Enfin, la pandémie a ouvert la voie à de profonds changements mondialistes dans les politiques de santé publique, sous la forme d’une proposition de « traité sur les pandémies ».


39. Les entreprises ont réalisé des profits colossaux grâce à la Covid. Les entreprises de nombreux secteurs ont réalisé d’énormes bénéfices grâce à la « pandémie », la plupart d’entre eux provenant de l’augmentation des dépenses publiques, qui ont permis de mettre l’argent public entre les mains du secteur privé.

Le marché mondial des masques de protection, par exemple, a augmenté de plus de 15 000 %, passant de 1,4 milliard de dollars en 2019 à 225 milliards de dollars en 2020. Et il ne s’agit que des masques de protection, pas des autres formes d’équipements de protection individuelle (EPI) qui ont tous connu une augmentation massive des dépenses personnelles et gouvernementales.

Rien qu’au Royaume-Uni, le coût du simple stockage de ces EPI a atteint plus d’un milliard de livres, tandis que 4 milliards de livres d’EPI inutilisés ont été gaspillés et que les autres radiations ont totalisé près de 10 milliards de livres.

Les gants en caoutchouc et les désinfectants pour les mains ont également connu une forte hausse de leur marché grâce aux dépenses publiques. Une grande partie de cet argent a été complètement gaspillée, les produits étant périmés.

Amazon a vu ses bénéfices doubler grâce à la Covid, et les plateformes de streaming ont gagné des millions de nouveaux utilisateurs grâce aux confinements.

C’est toutefois dans le secteur des vaccins que les bénéfices les plus importants ont été enregistrés. Depuis le déploiement des vaccins, les entreprises pharmaceutiques ont gagné environ 1 000 dollars par seconde.

Fin 2019, les revenus de Pfizer n’avaient jamais été aussi bas depuis 2010 ; deux ans plus tard, ils avaient augmenté de 150 % et n’avaient jamais été aussi élevés.

Dans les mois qui ont suivi le lancement du vaccin, 9 fabricants de vaccins sont devenus milliardaires. En mai 2022, ce nombre était passé à 40.


40. L’élite a fait fortune pendant la pandémie. Les entreprises pharmaceutiques ne sont pas les seules à avoir profité de Covid. Depuis le début du confinement, les personnes les plus riches se sont considérablement enrichies.

En octobre 2020, Business Insider a rapporté que « les milliardaires ont vu leur valeur nette augmenter d’un demi-milliard de dollars » au cours des six premiers mois de la pandémie.

En avril 2021, Forbes rapportait que 40 nouveaux milliardaires avaient été créés pour « lutter contre le coronavirus ».

Ce processus n’a fait que s’accélérer.

En mai 2022, le nombre de nouveaux milliardaires créés par la pandémie s’élevait à 543. Soit environ un toutes les 30 heures au cours des deux dernières années. Parmi eux, 40 nouveaux milliardaires dans le seul secteur pharmaceutique.

Parallèlement, la part de la richesse mondiale détenue par les milliardaires est passée de 10 % en 2019 à 14 % en 2022, soit une augmentation plus importante que les 16 années précédentes réunies.

Au total, les personnes les plus riches du monde ont augmenté leur richesse collective de plus de cinq mille milliards de dollars au cours des trois dernières années, et ce, grâce à la Covid.


CONCLUSION

J’ai tenu à dire, dans l’introduction de ce document, qu’il s’agissait d’une mise à jour non seulement en matière de faits, mais aussi en matière d’approche. Je vais maintenant clarifier les choses.

Lorsque la première édition de cette liste a été publiée, la « Covid » était encore un exercice de tir réel. Une guerre de propagande tentaculaire, où les faits étaient des munitions et où les lignes d’approvisionnement étaient tendues. Cette liste se devait d’être ce qu’elle était : courte, directe et facilement accessible.

Aujourd’hui, le front de la pandémie est plus calme. Une ruine boueuse d’un champ de bataille, parsemée de cadavres et de bannières molles sur des lances brisées. Abandonnés aux charognards, les deux camps se préparent à la prochaine grande offensive.

La « Covid » est doucement réduite au profit des discussions sur l’Ukraine, le changement climatique et même « la prochaine pandémie ».

Notre monde n’est pas revenu à la « normale » — et ne le fera probablement jamais — mais tandis que la transformation reste en place, l’agent de ce changement initial est lentement repoussé par de nouveaux fronts dans la guerre de la Grande Réinitialisation pour le contrôle du monde.

Nous disposons désormais d’un espace — et d’un temps — pour passer en revue l’ensemble du récit de la « Covid » et raconter la véritable histoire de la « pandémie » qui a mis le monde sens dessus dessous, afin de mieux vider ses poches.

L’édition précédente de cette liste a été volontairement laissée libre de toute interprétation de la part de l’auteur. Les faits devaient parler d’eux-mêmes, et c’est ce qu’ils ont fait. C’est d’ailleurs toujours le cas.

Néanmoins, en guise de conclusion pour le jury mondial, je voudrais résumer l’histoire que ces faits nous racontent.

  • — En 2017, 18 et 19, divers organismes internationaux et mondiaux ont mis en place des plans — ou discuté de la possibilité de mettre en place des campagnes de vaccination à l’échelle mondiale, y compris de la manière dont elles pourraient être utilisées pour faciliter l’introduction de passeports numériques liés aux dossiers médicaux.
  • — Fin 2019, un exercice international a été organisé autour d’un hypothétique coronavirus zoonotique provoquant une pandémie mondiale et planifiant une réponse possible.
  • — Deux mois plus tard, un coronavirus zoonotique prétendument réel a commencé à infecter des personnes. Cette « nouvelle maladie » présentait des symptômes typiques de la grippe et un taux de mortalité très similaire à celui des maladies saisonnières de type grippal. Par coïncidence, au cours de cette période, le nombre de cas de grippe aurait chuté à presque zéro.
  • — Les tests de dépistage de ce « nouveau virus » ont été réalisés à la hâte, sans passer par le processus habituel d’évaluation par les pairs.
  • — Des tests de masse sur des personnes asymptomatiques ont été utilisés pour créer des « cas de Covid », tandis que des tests de masse sur des personnes déjà mourantes à l’hôpital ont été utilisés pour créer des « décès de Covid ».
  • — En guise de « réponse » à la « pandémie », des confinements ont été instaurés, paralysant l’économie et provoquant une augmentation massive de la pauvreté, de la malnutrition, de la toxicomanie et de l’alcoolisme, ainsi que des problèmes de santé mentale. Tout en veillant à ce que les personnes souffrant de réels problèmes de santé évitent les hôpitaux par peur.
  • — Pendant ce temps, dans les hôpitaux, les « directives Covid » ont entraîné un abus meurtrier des ordonnances de non-réanimation et de la ventilation mécanique.
  • — Ces mesures ont tué des gens, contribuant à l’augmentation de la surmortalité qui a pu être officiellement imputée à la « Covid », mais qui n’a pas diminué malgré la réduction du nombre de « cas de Covid ».
  • — Les masques et la distanciation sociale ont été imposés au public — en dépit de leurs propres recherches montrant qu’ils sont inefficaces — afin d’accroître la peur du public et ont agi comme la seule preuve visuelle qu’il se passait quelque chose.
  • — C’est sous le couvert de cette fausse « pandémie » qu’a eu lieu le plus grand échange d’argent public entre des mains privées de tous les temps.
  • — La « pandémie » a également permis une centralisation massive du pouvoir, tant au niveau national que mondial. Les dirigeants de presque toutes les nations de la planète se sont emparés de plus de pouvoir en jouant le jeu, et ceux qui ont refusé ont été tués.
  • — Enfin, et surtout, la « Covid » a permis une accélération rapide d’un programme politique qui aspire à transformer le monde en un spectacle d’horreur dystopique. La surveillance numérique, les procédures médicales obligatoires, les couvre-feux, les brutalités policières et la censure ont été normalisés sous le couvert de la « protection de la santé publique ». Des programmes tels que la monnaie numérique, la « réforme alimentaire » et les politiques de « green new deal » ont vu leur vitesse de développement augmenter de manière significative.

Tels sont les faits essentiels de la pandémie, et ils ne racontent qu’une seule histoire. La « Covid » était un projet. Une fausse maladie, créée pour vendre un programme bien réel. C’est la seule explication rationnelle de toutes les preuves dont nous disposons.

L’« histoire officielle » ne tient pas la route. Si la Covid était une vraie maladie et une vraie pandémie, il n’aurait pas été nécessaire de recourir à des pratiques de test corrompues et à des tours de passe-passe statistiques pour qu’il se propage. Si elle était réellement mortelle, il ne serait pas nécessaire de recourir à des manipulations statistiques pour créer des « décès dus à la Covid ». Si les pouvoirs en place étaient honnêtes, ils n’auraient jamais mis en place des mesures de « santé publique » qui, selon leurs propres recherches, ne fonctionnent pas.

L’idée qu’il s’agit d’une boule de neige d’erreurs — une tempête parfaite de panique publique, d’incompétence gouvernementale et de cupidité des entreprises — ne constitue pas non plus une explication complète, car elle ne tient pas compte des nombreux actes de malhonnêteté prolifique et délibérée, et nous demande à nouveau de croire que l’événement 201 n’était qu’une simple coïncidence.

La théorie de la « fuite de laboratoire » ou de l’« arme biologique » — selon laquelle la « Covid » est une véritable maladie diffusée accidentellement ou délibérément au public — ne correspond pas non plus à la réalité, que ce soit sur le plan factuel ou logique. D’un point de vue factuel, comme pour la version officielle, un vrai virus n’aurait pas besoin de fausses statistiques pour se propager. D’un point de vue logique, il y a le problème du contrôle.

Comme le dit Mike Yeadon dans son récent article [« Why I don’t believe there ever was a Covid virus » (Pourquoi je ne crois pas qu’il y ait jamais eu un virus Covid]) :

« L’effet d’un nouvel agent pathogène mis en circulation ne peut être prédit avec précision. Il pourrait s’éteindre rapidement. Ou bien il pourrait s’avérer beaucoup plus mortel que prévu et détruire des civilisations avancées. »

Non, la seule histoire qui tienne la route, c’est que la « Covid » était une opération psychologique à l’échelle mondiale. La plus grande et la plus vaste campagne de propagande de tous les temps, dans le but unique de briser le monde et de le refaire à l’image des mondialistes.

C’est d’ailleurs ce qu’ils n’ont cessé de nous répéter. Une « grande remise à zéro » pour « mieux reconstruire » vers une « nouvelle normalité ». Ils n’ont pas caché leur intention :

La « Covid » était — et reste — un moyen trompeur pour atteindre une fin malveillante. Nous devons le voir, le comprendre et nous en souvenir. En effet, si nous n’analysons pas et ne comprenons pas correctement l’ampleur et la méthodologie de cette propagande, nous serons vulnérables aux mêmes méthodes la prochaine fois qu’elles seront déployées.

Si les moyens peuvent être retirés, la fin restera toujours la même.

Leur nouveau monde existe aujourd’hui, tout autour de nous. Mais il n’est qu’à moitié construit, et le but distinct et final de tout ce qu’ils feront et diront à l’avenir sera de travailler à son achèvement.

C’est le bon côté de la « Covid », si vous voulez en trouver un. Faute d’une meilleure analogie, le masque a glissé. Nous avons entrevu le mur de briques de Zappa. Nous savons maintenant ce qu’ils veulent vraiment.

Ils veulent contrôler tout et tout le monde. Ils veulent nous réduire – réduire notre intelligence, nos moyens, notre santé et nos droits. Ils veulent accélérer notre lente descente vers la tyrannie et construire un camp de travail mondial entouré de maux imaginaires qui hypnotisent les détenus en leur faisant croire que les barbelés sont là pour leur bien… parce qu’ils empêchent les monstres d’entrer.

En clair, ils veulent finir ce que la « Covid » a commencé. Mais tant que nous les verrons et les comprendrons, ils ne pourront jamais le faire.






Les statistiques officielles britanniques des décès toutes causes par statut vaccinal prouvent que la surmortalité 2022 ne concerne que les injectés. Pour les morts covid, ils sont peu nombreux, mais vaccinés…

[Source : pgibertie.com]

Par pgibertie

En France ils refusent de fournir les statistiques de décès covid et toutes causes en fonction du statut vaccinal. Le seul moyen de faire taire les complotistes que nous sommes en prouvant l’efficacité et la non-dangerosité des injections. Mais que redoutent-ils, ces représentants de la vraie Science ?

En Angleterre nous disposons de ces statistiques, c’est effrayant. Dans la 2e partie de l’article les statistiques covid ne manquent pas d’intérêt, elles prouvent que les morts covid sont en réalité peu nombreux mais vaccinés.

1 Les décès toutes causes : depuis le début 2022 la surmortalité ne concerne que les injectés

Il faut rappeler que les plus âgés sont les plus « boostés »

Angleterre. Décès par statut vaccinal. MISE À JOUR. Taux bruts mensuels de mortalité selon l’âge par 100 000, de avril 2021 à la fin 2022

Les statistiques concernent toutes les causes des maladies et pas seulement la Covid

Pour les plus de 90 ans le taux de mortalité des vaccinés est de 1700/100000 par mois, celui des non-vaccinés de 1000/100000. Du simple au double en fin de période.

Pas de différence significative pour les 80 à 89 ans jusqu’en janvier 2022, mais à partir de là et sur toute l’année 50 % de décès en plus pour 100 000 chez les vaccinés

L’évolution est identique pour les 70/79 ans et pour les 60/69 ans avec une rupture et un renversement au début de l’année 2022

Pour les plus jeunes les taux de mortalité sont bien plus faibles, par exemple 2 pour 100 000 pour les 18 à 39 ans vaccinés et 1 pour 100 000 pour les non-vaccinés. Ils sont donc moins significatifs, mais la tendance est identique : dégradation du taux de mortalité pour les vaccinés à partir du début 2022.

Ces stats doivent cependant tenir compte des décès oubliés (majoritairement des vaccinés)

Une chose est certaine : la surmortalité toutes causes des injectés en 2022, et ce pour tous les âges :

Selon ONS Data pour mai 2022 les risques de décès toutes causes sont majorés de 20 à 70 % pour toutes les tranches d’âges

Sources:

https://ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/datasets/deathsbyvaccinationstatusengland…
https://coronavirus.data.gov.uk/details/download… (https://api.coronavirus.data.gov.uk/v2/data?areaType=nation&areaCode=E92000001&metric=vaccinationsAgeDemographics&format=csv…). Previous analysis.
https://twitter.com/OS51388957/status/1576204422857703424?s=20… :

2 les statistiques covid ne manquent pas d’intérêt, elles prouvent que les morts covid sont en réalité peu nombreux mais vaccinés

En Angleterre nous disposons de ces statistiques pour les décès covid et regardez bien.




Une neuroscientifique déclare que la clé pour éviter la démence n’est pas un secret

[Source : anguillesousroche.com]

[Illustration : Des personnes pratiquent le tai-chi tout en faisant de l’exercice au parc Ritan à Pékin.
Kevin Frayer/Getty Images]

C’est une question de discipline.

Li-Huei Tsai

C’est ce qu’affirme Li-Huei Tsai, professeur au MIT, neuroscientifique qui se concentre sur des maladies telles que la maladie d’Alzheimer et dirige l’Institut Picower pour l’apprentissage et la mémoire.

Elle a expliqué à Insider que les clés du maintien d’une fonction cérébrale et d’une mémoire saines à mesure que l’on vieillit n’ont rien de secret.

« Je pense que les gens savent ce qu’ils devraient faire pour rester en bonne santé et préserver leur mémoire », a déclaré Mme Tsai.

Selon elle, les conseils des experts — faire de l’exercice, être actif socialement et intellectuellement, et maintenir une alimentation saine — sont importants à mettre en œuvre dans nos vies. Le plus difficile est de maintenir ces habitudes.

« Je pense que si vous gardez une routine, vous savez, vous le faites », a déclaré Mme Tsai. « Je pense que c’est la seule façon d’y arriver. »

Une étude récente publiée dans The BMJ, qui a suivi près de 30 000 personnes en Chine pendant 10 ans, a révélé que les personnes qui suivaient davantage de « facteurs de mode de vie sain » avaient un déclin de la mémoire plus lent que celles qui ne le faisaient pas.

Les chercheurs de l’étude ont examiné un grand nombre des facteurs cités par Tsai : une alimentation saine, un exercice physique régulier, des contacts sociaux réguliers, des activités cognitives et l’abstention de fumer et de boire de l’alcool.

Tsai travaille actuellement sur un dispositif médical destiné à ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Il crée un spectacle lumineux et sonore pour le porteur et est conçu pour stimuler son cerveau.

Mme Tsai sait qu’il est important de maintenir sa routine même lorsque les conditions ne sont pas favorables.

« Je dois simplement me discipliner », dit-elle.

« Par exemple, faire de l’exercice en hiver : c’est vraiment douloureux lorsque la température extérieure est inférieure à zéro et qu’il y a de la glace et de la neige sur le sol. J’essaie simplement de me discipliner. »

Lire aussi : De nouvelles études montrent que les aliments ultra-transformés peuvent exacerber le déclin cognitif

Source : Business Insider — Traduit par Anguille sous roche




La pollution de l’air progresse fortement en Afrique et met les populations en danger

[Source : afrik.com]

Par Hélène Bailly

La pollution de l’air est une préoccupation croissante dans toutes les régions du monde, mais c’est en Afrique que la situation se détériore le plus. Sur le continent, on estime que 90% des 1,3 milliard d’habitants sont exposés à des niveaux trop élevés de pollution atmosphérique. Selon une récente étude, le Tchad est même le pays du monde où l’air est le moins propre.

L’Afrique est soumise à de multiples dangers. Mais celui de la pollution atmosphérique, s’il est moins connu, n’est pas le moins préoccupant. La pollution de l’air sur le continent est causée par une série de facteurs. Notamment l’industrialisation, les transports et l’utilisation inefficace de l’énergie, mais aussi les feux de forêt. Sur ces facteurs, certains sont compliqués à réduire, en particulier l’industrialisation. En effet, la croissance économique et démographique de la plupart des pays du continent africain implique un développement des usines et des centrales électriques, encore largement au charbon, une consommation accrue des énergies fossiles, notamment le pétrole, et bien souvent une déforestation. Autant de causes qui augmentent les émissions des polluants tels que le dioxyde de soufre et les oxydes d’azote. Ces émissions augmentent les probabilités d’être sujet à des maladies respiratoires.

Un rapport préoccupant sur la qualité de l’air en Afrique

Le rapport 2022 de l’IQAir sur la qualité de l’air dans le monde révèle que seuls 5% des pays respectent les recommandations de l’OMS en matière de pollution atmosphérique. Sur les pays étudiés, seuls six ont respecté la directive de l’OMS sur les PM2,5 (moyenne annuelle de 5 µg/m3 ou moins) : Australie, Estonie, Finlande, Grenade, Islande et Nouvelle-Zélande. Avec 89,7 µg/m3, plus de 17 fois supérieur à la recommandation annuelle de l’OMS, le Tchad est le pays le plus pollué du panel, devant l’Irak et le Pakistan. En cause notamment le développement de l’exploitation pétrolière.

Le transport est aussi un contributeur très important de la mauvaise qualité de l’air. En cause, l’augmentation du nombre de véhicules sur les routes. Outre les voitures individuelles, il y a les autobus et les camions de transport. Le tout couplé à une mauvaise qualité des carburants utilisés dans ces véhicules.

Mauvaise utilisation des ressources

L’utilisation inefficace de l’énergie est un autre facteur majeur contribuant à la pollution de l’air en Afrique. De nombreux ménages dépendent des combustibles traditionnels, bois ou charbon de bois, pour cuisiner et se chauffer. Des modes de chauffage qui produisent des polluants nocifs pouvant provoquer des maladies respiratoires. Les femmes et les enfants, qui passent davantage de temps dans les maisons mal ventilées, sont davantage touchés.

Lire aussi : Cameroun, lutter contre les véhicules polluants

La pollution de l’air est l’une des principales causes de décès prématurés dans le monde, avec environ 7 millions de morts par an. Mais le coût des maladies respiratoires, comme l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et le cancer du poumon, est particulièrement problématique pour les états.

Mais des mesures en cours de mise en place

C’est une des raisons qui expliquent que les gouvernements, poussés par les ONG, travaillent à prendre des mesures. Le solaire est un axe essentiel pour le continent en raison de son ensoleillement important. Mais il faut aussi œuvrer aux évolutions des modes de consommation. Et pour cela, travailler à l’éducation des ménages. Un travail de longue haleine, mais qui est chaque jour plus indispensable.




Thierry Casasnovas est la cible acharnée du gouvernement, des médias et de leurs relais de pseudos « fact-checkers »

[Source : jeune-nation.com via strategika.fr]

Par Frédéric Longpré

Le célèbre influenceur, youtubeur, formateur et entrepreneur, Thierry Casasnovas, a été placé en garde à vue pour le 9 mars pour « exercice illégal de la médecine, abus de faiblesse, et infractions financières ». Cette arrestation a provoqué une onde de choc dans le milieu de la naturopathie et de la santé naturelle, qui considère cette mesure comme un scandale et un abus de pouvoir. Il a été présenté vendredi 10 mars à un juge d’instruction qui l’a placé sous contrôle judiciaire.

Thierry Casasnovas : nutrition et santé naturelle

Ayant déjà subi une perquisition à son domicile en février pendant laquelle a été saisi tout son matériel informatique ainsi que des dizaines de milliers d’euros dus par les impôts, mais retenus sous prétexte de suspicion de blanchiment d’argent.  Il a été arrêté chez lui en catalogne française, par une troupe armée composée de gendarmes de la SR (section de recherche) de Montpellier, du GIR (groupe interministériel de recherche) de Montpellier et d’agents de l’OCLAESP (Office Central de Lutte contre les Atteintes à l’Environnement et à la Santé Publique). Rien de moins pour une personne seule et non violente.

Nous avons évidemment eu droit à toute la meute de la presse et des médias, qui d’une seule voix assassine, accuse et condamne, sans nuance et nul souci de vérité. Mais il est vrai que le contraire nous aurait étonnés. Une bonne dépêche de l’AFP régurgitée telle quelle, parfois mot pour mot. Alors qu’en est-il vraiment de ce personnage si controversé et qui regroupe autour de lui une communauté de presque 600 000 abonnés sur sa chaîne YouTube ?

Rien d’extraordinaire à première vue. Thierry Casasnovas est connu pour ses conseils en matière de nutrition et de santé naturelle, qui ont aidé des milliers de personnes à retrouver une vie plus saine et plus équilibrée. Cependant, ces derniers temps, il a été critiqué pour ses positions sur la vaccination en général et contre le Covid en particulier.

Depuis le début de la crise sanitaire, Thierry Casasnovas est la cible acharnée du gouvernement, des médias et de ses relais fact-chekers zététiciens, qui ne reculent devant aucun mensonge ni diffamation, n’hésitant pas à présenter de faux témoignages ou à manipuler des gens comme ils l’ont fait pour Clémence dans l’émission « la fabrique du mensonge » sur France télévision. Ils s’en prennent également aux finances en fermant arbitrairement les comptes en banque, en gelant les comptes, en désignant une banque tutelle qui nécessite des demandes d’autorisation pour tous les paiements, ainsi que le blocage bancaire des bénéfices des formations en ligne, mais aussi des abonnements au site internet et des prestations pour le magazine. On lui a également fermé ses comptes Patreon et Tipee. Malgré ces obstacles, l’association RGNR qu’il a créée en 2012 continue à produire du contenu en réduisant les charges et en se séparant de quelques salariés.

Nous sommes tous responsables de notre santé

Un des principaux leitmotivs de Thierry Casasnovas est le principe de responsabilité. Nous sommes tous responsables de notre santé. Cela signifie que les choix que nous faisons en matière de style de vie, d’alimentation, d’activité physique, de sommeil, de gestion du stress et de prise en charge de notre santé en général ont une influence significative sur notre bien-être physique et mental.

Ce principe reconnaît également que chaque personne est unique et que la manière dont elle gère sa santé dépend de nombreux facteurs, notamment son âge, son état de santé, son environnement, sa culture, son éducation et son accès aux soins de santé. Ainsi, chacun doit être en mesure de prendre des décisions éclairées et adaptées à sa situation individuelle pour améliorer sa santé. Il n’y a donc pas de formule toute faite et c’est à chacun de trouver ce qui lui convient.

En conséquence, il est important que chaque personne prenne la responsabilité de sa propre santé. Cela implique d’être informé sur les différents aspects de la santé, de chercher des conseils médicaux professionnels lorsque cela est nécessaire, de prendre des mesures pour prévenir les maladies et de suivre les traitements prescrits.

En fin de compte, le principe selon lequel chacun est responsable de sa santé est un appel à l’autonomie et à la responsabilisation en matière de santé. Cela permet aux individus de devenir des partenaires actifs dans leur propre santé, plutôt que de simplement suivre des directives et des conseils médicaux passivement.

Le système préfère de bons moutons bien dociles et obéissants

C’est donc un appel à la responsabilité et à l’autonomie que Thierry Casasnovas transmet depuis plusieurs années. Inutile de dire que cela ne va pas dans le sens de ce que voudrait le système qui préfère fabriquer de bons moutons bien dociles et obéissants. À cet égard on ne peut que constater que l’expérimentation du Covid a été un franc succès.

Les laboratoires pharmaceutiques ont également tout intérêt à discréditer les méthodes naturelles de santé, qui pourraient représenter une menace pour leur chiffre d’affaires. Leur énorme pouvoir financier leur permet d’avoir un poids énorme sur les décideurs pour orienter les décisions en faveur de leurs intérêts.

Thierry Casasnovas a fait l’expérience dans sa jeunesse de plusieurs années de descente aux enfers pathologique qui l’a conduit au seuil de la mort, souffrant de pathologies multiples comme la tuberculose et l’hépatite C, la dépression et fait plusieurs arrêts cardiaques, il était devenu complètement dépendant de la médecine. Par une sorte de prise de conscience mystérieuse, il a trouvé en lui la capacité de réagir et de modifier son alimentation et son hygiène de vie pour finalement retrouver progressivement la santé physique, mentale, mais aussi spirituelle par sa découverte de la foi chrétienne dont il a souvent l’occasion de parler dans ses vidéos.

Il a naturellement voulu partager son expérience et ses découvertes et a créé une chaîne YouTube qu’il a commencé à alimenter en 2011 par de nombreuses vidéos autour de la santé naturelle, de l’alimentation, de la physiologie du corps humain et de l’hygiène de vie.  Ses vidéos étaient très longues et désordonnées. Il répondait aux questions que lui posaient les gens et il était assez compliqué de pouvoir tout suivre. Ses vidéos se sont améliorées avec le temps, tout comme son état de santé et son apparence physique. Elles sont devenues plus courtes et plus concises. Elles traitent d’un sujet à la fois, avec des références scientifiques sourcées.

Alors peut-on dire que Thierry Casasnovas est un charlatan ? Qu’il exerce la médecine de façon illégale ? La vérité, c’est qu’en aucune façon et à aucun moment il ne s’est présenté comme un praticien de santé, ni avoir aucune connaissance médicale. Il ne se présente même pas comme naturopathe et n’a jamais prétendu guérir qui que ce soit. Il n’a même jamais fait aucune consultation individuelle. Il a simplement voulu partager avec le plus grand nombre le fruit de ses découvertes au fur et à mesure qu’il avançait dans ses recherches pour le plus grand bonheur de ses abonnés qui témoignent par milliers des bienfaits qu’ils en ont retirés.

En ce qui concerne l’accusation d’emprise, il faut souligner qu’il n’a pas de communauté réelle, physique. Les personnes qui suivent son travail regardent des vidéos et peuvent acheter des formations en ligne ou en présentiel pendant maximum une semaine. On est loin du gourou vivant avec ses disciples et exerçant directement son influence sur eux… RGNR n’est pas Raël ou le Mandarom ! Alors est-ce que prodiguer des conseils de santé, d’alimentation et d’hygiène de vie peut être considéré comme un exercice illégal de la médecine ? Je vous laisse juge… Les jus de légumes sont-ils plus dangereux que les dizaines de milliers de morts chaque année liés à la consommation de médicaments ? Enseigner comment vivre et vieillir en bonne santé devrait en toute logique être le boulot des organismes de protection sociale. Bizarrement il n’en est rien…

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage, c’est bien connu.

On pardonne bien volontiers les dizaines de milliers de morts de la médecine allopathique chaque année par erreur médicale, infections, mauvais usage des médicaments, erreurs de prescription, infections nosocomiales, etc.… Mais aucune indulgence pour la médecine naturelle qui est dénoncée à la vindicte populaire au moindre souci.

Est-ce un homme assoiffé d’argent ? À l’heure où le moindre youtubeur monétise sa chaîne pour en tirer des revenus, Thierry lui, avec des centaines de vidéos depuis 12 ans et plus de 94 millions de vues, ne l’a jamais fait. Aucune pub sur ses vidéos et il a fait ce travail bénévolement pendant plusieurs années.  On lui reproche également de faire du commerce, de vendre des extracteurs de jus. Les articles de presse annoncent des prix exorbitants comme 1000 € l’appareil. Effectivement il existe des extracteurs haut de gamme qui atteignent ces prix, il n’y a rien d’extraordinaire et on peut se contenter d’appareils bien moins onéreux. Alors c’est quoi le problème en fait ? Le commerce en ligne est-il devenu illégal ou c’est juste pour lui ? Qu’est-ce qui empêche les acheteurs de se rendre sur d’autres sites ?

Il a également créé une société pour faire de la formation. On lui reproche de tromper les gens et de réclamer des sommes importantes. Encore une fois l’inscription est libre et personne ne force personne. Le prix des formations en présentiel est entre 300 et 600 € selon la durée, alimentation comprise, cela ne semble pas excessif et elles sont peu nombreuses et prises d’assaut rapidement. S’il était si vénal que cela, il aurait très facilement la possibilité d’en faire beaucoup plus.

On lui reproche aussi un nombre important de signalements à la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), une organisation gouvernementale qui dépend maintenant du ministère de l’Intérieur, dans le même sac que la prévention de la radicalisation.  Il n’existe aucune liste de sectes en France, uniquement des « dérives sectaires ». Un organisme qui pour s’autojustifier doit perpétuellement trouver des « dérives sectaires ». Autant dire que c’est un fourre-tout où on peut mettre à peu près tout ce qui ne plaît pas au gouvernement. Un peu comme les associations antiracistes communautaires qui traquent leurs « racistes » et « antisémites » pour justifier leur existence et générer de substantiels revenus.

Il y aurait plus de 600 signalements faits contre TC à cette organisation, seulement 54 auraient été traités. Je ne trouve pas ce chiffre si énorme que cela. En effet cela fait plusieurs années qu’il subit un harcèlement constant de petits flics de la pensée qui se sont fait une mission de dénoncer tous ses faits et gestes. Il est assez facile d’organiser des raids numériques pour signaler en masse quelqu’un à la Miviludes. Rien de très compliqué, tout peut se faire en ligne et rien n’est vérifié ni vérifiable. On ne trouve que des témoignages indirects et des appréciations hasardeuses.et subjectives.  En attendant, il n’y a aucune plainte de toutes les soi-disant victimes qui ont perdu leur santé et ont été escroquées par le « gourou du cru » ! On y trouve d’ailleurs que des témoignages indirects de gens qui connaissent des gens, tout comme dans l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.

L’anathème définitif : « extrême-droite »

Thierry Casasnovas n’a pas échappé non plus à la longue liste des anathèmes dont sont frappés les dissidents et opposants. On lui reproche en vrac d’être homophobe, anti-IVG, car il explique que cet acte grave ne doit pas être banalisé. Il serait d’extrême droite, raciste, antisémite, car il a fait des conférences pour l’association Égalité et Réconciliation et avait fait la surprise de recevoir l’humoriste Dieudonné lors des dernières rencontres de la régénération en 2019 avant la crise du COVID.

« Merci à Dieudonné pour m’avoir décerné la quenelle d’or
dans la catégorie “Lanceurs d’alerte” »

En conclusion, la mise en garde à vue de Thierry Casasnovas est un sujet délicat qui soulève des questions sur la liberté d’expression, la santé publique et les intérêts financiers en jeu. En tout état de cause, les citoyens devraient pouvoir choisir librement la façon dont ils veulent s’occuper de leur santé et se soigner. La France a un énorme retard et ne semble pas vouloir le combler. La formation des naturopathes qui est laissée à l’appréciation d’une multitude d’écoles sans unité programmatique et sans contrôle. Nous sommes encore bien loin du Diplôme Fédéral de Naturopathie délivré en Suisse et du diplôme de Heilpraktiker délivré en Allemagne pour ne citer qu’eux.

Bon courage Thierry.




Les horreurs du vaccin HPV : Meurtre et invalidité dus au Gardasil, POURSUITE EN COURS, et lettre d’éminents rabbins disant « Ne vous faites pas vacciner ! »

[Source : truth613.substack.com]

[Traduction Jean Bitterlin]

Par Brucha Weisberger

J’ai été choquée lorsque j’ai découvert ce qui se passait.

Mise à jour le 1er mars à 15h00 avec de nouvelles preuves de l’inefficacité du vaccin contre le papillomavirus dans son objectif déclaré de prévention du cancer du col de l’utérus – voir la fin de l’article.

Après avoir entendu de terribles histoires sur de multiples tragédies en cours résultant directement du vaccin Gardasil dans la ville de Lakewood, dans le New Jersey, où j’ai de nombreux amis, j’ai le sentiment que je dois sensibiliser tout particulièrement aux graves dangers de ce vaccin.

Des adolescents de la communauté de Lakewood, qu’un de mes amis connaît personnellement, sont actuellement couchés dans leur lit, paralysés et complètement handicapés, à cause de ce vaccin anti-HPV empoisonné qui leur a été administré par leur médecin.

D’autres jeunes femmes sont ménopausées et n’ont même plus de follicules à cause du Gardasil. (Voir le procès ci-dessous.)

Que Dieu ait pitié ! Pourquoi ?

Dans quel but a-t-on donné du poison à ces enfants ?

L’objectif déclaré du Gardasil est de prévenir une MST (Maladie Sexuellement Transmissible) qui pourrait éventuellement entraîner un cancer du col de l’utérus lorsque les enfants seront beaucoup plus âgés.

Mais il n’existe aucune preuve que le vaccin soit réellement efficace pour prévenir le cancer. Il s’agit d’une imposture qui ne fait que provoquer la mort et la misère.

Un procès est en cours contre le fabricant du vaccin, Merck. Le cabinet d’avocats est Miller et Zois. Il déclare qu’il examine les actions en justice relatives au vaccin Gardasil dans les 50 États.

(Tout cela pour un vaccin dont le CDC mensonger prétend qu’il y a eu si peu de rapports d’effets indésirables vérifiables qu’il n’a pas pu établir de corrélation !).

Le procès Gardasil accuse Merck d’avoir dissimulé frauduleusement des preuves concernant les risques pour la santé du Gardasil tout en le présentant faussement comme un vaccin pouvant prévenir le cancer du col de l’utérus.

[Voir aussi :
Gardasil Episode 7 : Entre mensonges et corruptions
Le Gardasil ne diminue pas la fréquence des cancers du col de l’utérus, ni de l’anus
Gardasil, un vaccin de moins en moins polémique et de moins en moins dangereux au fil du temps ?
Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?
Les erreurs et/ou mensonges du Parisien sur le Gardasil l’exposeront-ils à des poursuites judiciaires ?
Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l’AFP Factuel
Premier procès pour décès injustifié lié au Gardasil, alléguant que le vaccin contre le VPH a causé la mort d’un adolescent de 13 ans
Ne vaccinons pas non plus les garçons par le Gardasil
Avalanche de « Fake news » pour promouvoir le Gardasil chez les garçons
Merck pousse le vaccin mortel Gardasil sur les enfants de 9 ans pour augmenter les ventes — Vaccin connu pour causer l’infertilité]


Le procès Gardasil

[Source : millerandzois.com]

Nos avocats examinent les actions en justice relatives au vaccin Gardasil dans les 50 États pour les victimes qui ont souffert des effets secondaires du vaccin Gardasil contre le papillomavirus. Des décès et des blessures ont été liés à ce vaccin. Notre cabinet d’avocats étudie différents types de procès concernant le vaccin Gardasil, en se concentrant sur les plaintes relatives à l’insuffisance ovarienne prématurée et à la ménopause prématurée.

Cette page a pour but de vous aider à mieux comprendre si vous souhaitez intenter une action en justice concernant Gardasil et si vous pouvez prétendre à un règlement ou à un paiement par un jury. Il s’agit d’un nouveau litige et nos avocats mettent régulièrement cette page à jour (dernière mise à jour : 9 février 2023) pour vous apporter les dernières nouvelles et mises à jour concernant le procès Gardasil HPV.

Mises à jour sur le recours collectif contre le vaccin HPV Gardasil

Mise à jour mars 2023

  • 1er mars 2023 : Outre les affaires Gardasil en cours dans le MDL devant les tribunaux fédéraux, un grand nombre de procès concernant le vaccin Gardasil sont en cours devant les tribunaux de l’État de Californie. Bon nombre de ces procès ont été intentés en premier et un certain nombre d’entre eux devaient être jugés à partir du mois de septembre de cette année. Malheureusement, toutes ces dates de procès ont été reportées à septembre 2024. Ce report a été effectué afin de coordonner l’avancement du procès Gardasil en Californie avec le calendrier du MDL NdT : Le Multidistrict litigation (MDL) – litigation pour litige ou contentieux – est une procédure utilisée par les tribunaux fédéraux dans laquelle des affaires civiles impliquant des problèmes similaires et provenant de tout le pays sont consolidées et déplacées vers un seul tribunal.

Mise à jour février 2023

  • 9 février 2023 : Mardi, Merck a déposé une requête demandant au juge du MDL de rejeter toutes les plaintes déposées à son encontre sur la base de théories délictuelles fondées sur un « défaut de conception ». Le National Childhood Vaccine Injury Act exclut expressément les plaintes pour défaut de conception à l’encontre des fabricants de vaccins et oblige les demandeurs à passer par une procédure administrative connue sous le nom de « tribunal des vaccins ». La requête de Merck soutient que la plupart des plaintes en responsabilité du fait des produits déposées par les plaignants du MDL sont de facto des plaintes pour défaut de conception, même s’ils évitent d’utiliser cette expression. Si cette requête est acceptée, elle réduira considérablement le champ d’application du litige Gardasil.
  • 1er février 2023 : La semaine dernière, Merck a déposé un démenti et une liste de défenses affirmatives (denial and list of affirmative defenses, ), qui offre un aperçu détaillé de sa stratégie apparente pour défendre les actions en justice concernant le Gardasil. Merck soutiendra que les plaintes contre Gardasil fondées sur le défaut de mise en garde sont irrecevables en vertu de la loi nationale sur les vaccins pour enfants de 1986 (42 U.S.C. § 300aa-22). Merck a également l’intention de contester les allégations selon lesquelles Gardasil était « défectueux » dans sa conception et d’invoquer la défense de l’intermédiaire averti, qui fait peser sur les médecins l’obligation de mettre en garde contre les risques de Gardasil. Les avocats de Gardasil sont optimistes quant à la possibilité de faire échec à ces moyens de défense.

Mise à jour janvier 2023

  • 18 janvier 2023 : Il y a maintenant 60 procès Gardasil en cours dans le cadre de l’action collective Gardasil MDL dans le district occidental de Caroline du Nord. Le recours collectif MDL a été créé en septembre avec un peu plus de 20 cas, ce qui signifie qu’il a déjà triplé. Il est probable qu’un afflux important de nouvelles affaires se produira prochainement, à mesure que les plaintes déjà déposées pour Gardasil seront traitées par le tribunal des vaccins.
  • 12 janvier 2023 : En novembre, les plaignants du recours collectif Gardasil MDL ont déposé une requête visant à contraindre le défendeur, Merck & Co, à produire des documents supplémentaires et à compléter leurs réponses aux interrogatoires. Après avoir obtenu un délai supplémentaire pour répondre à cette requête, Merck et ses avocats ont maintenant jusqu’à la fin de cette semaine (5 janvier 2023) pour déposer une réponse à la requête (ou fournir des réponses supplémentaires à l’interrogatoire).

Mise à jour décembre 2022

La route vers le premier procès Gardasil est longue. Mais les avocats des victimes se rapprochent à mesure que l’on approche de 2023. L’obtention d’une date de procès est importante car un accord sur le Gardasil sera impossible sans une réelle pression sur les accusés. Les procès exercent une pression qui conduit à des accords.

Une proposition commune de programme bellwether (NdT : les procès Bellwether ont lieu lorsque de nombreux plaignants intentent des procès contre la même partie ou le même groupe de parties) a été soumise la semaine dernière par les avocats des deux parties au recours collectif Gardasil. Cette proposition conjointe prévoit la constitution d’un groupe de 16 dossiers, candidats à un procès au cours de l’année prochaine. Dans le cadre du plan de préparation au procès, six de ces affaires seraient sélectionnées pour le procès bellwether initial, et ces sélections seraient faites en août 2024. Le juge du MDL, Robert Conrad, approuvera et adoptera probablement le plan lors de la prochaine conférence mensuelle sur l’état d’avancement des travaux.

Mise à jour octobre 2022

La première conférence sur le statut du nouveau MDL Gardasil est prévue pour le 11 octobre devant le juge Robert Conrad, dans le district ouest de Caroline du Nord. L’un des principaux points à l’ordre du jour du juge Conrad sera la sélection des avocats qui feront partie du comité de direction des plaignants et la désignation de l’avocat principal. Le comité de direction est le groupe d’avocats qui prendra les décisions stratégiques pour tous les plaignants dans le cadre du litige.

Mise à jour août 2022

Le Panel MDL entendra les arguments visant à déterminer si les actions en justice relatives au vaccin Gardasil doivent être regroupées dans un recours collectif MDL. Les plaignants cherchent à obtenir une consolidation devant les tribunaux fédéraux de l’Arizona ou du Wisconsin, et Merck s’oppose à une action collective parce qu’elle estime que ces affaires devraient être portées devant un tribunal spécialisé dans les vaccins. L’audience du Panel MDL est prévue pour le 28 juillet 2022.

Mise à jour juin 2022

Le mois dernier, le JPML a accepté une requête visant à consolider tous les procès relatifs au vaccin Gardasil contre le papillomavirus dans un nouveau recours collectif. La nouvelle action collective – désignée sous le nom de In re : Gardasil Prod. Liab. Lit., MDL No. 3036 – a été confiée au juge Robert Conrad Jr. dans le district occidental de Caroline du Nord.

En acceptant la requête et en formant le nouveau MDL, le JPML a rejeté les arguments du défendeur Merck selon lesquels la consolidation du MDL serait en conflit avec le Vaccine Act et conduirait à l’hésitation face aux vaccins. Une conférence devant le juge aura lieu à Charlotte, en Caroline du Nord, en octobre 2022. La première conférence initiale dans le cadre de la nouvelle class action MDL Gardasil se concentrera sur la sélection des avocats qui feront partie du comité de direction ou de pilotage des plaignants.

Ce comité est composé d’avocats représentant les plaignants dans le MDL Gardasil. Les avocats des plaignants ont initialement montré peu d’intérêt pour le procès Gardasil, mais la certification de l’action collective contribuera à sensibiliser certains avocats à la viabilité de ces procès. Il sera donc intéressant de voir quels avocats poseront leur candidature au comité de pilotage.

Le comité est chargé de prendre des décisions pour tous les autres plaignants du Gardasil. La conférence abordera également d’autres questions administratives, telles que la création de formulaires de plaidoirie et d’un plan de communication de pièces – en d’autres termes, comment donner le coup d’envoi à ce litige.

Qu’est-ce que le HPV ?

Le papillomavirus humain (HPV pour Human Papillomavirus)) est une infection virale qui se transmet par contact cutané, en particulier par contact sexuel. Il existe plus de 200 souches d’HPV, dont plus de 40 peuvent être transmises par voie sexuelle.

Le papillomavirus est la maladie sexuellement transmissible la plus courante et on estime que la majorité des personnes sexuellement actives le contracteront un jour ou l’autre. Toutefois, plus de 90 % des infections à HPV ne provoquent aucun symptôme clinique et sont éliminées naturellement par le système immunitaire de l’organisme. Seul un nombre limité de souches de HPV, environ 12 à 18, est lié au cancer du col de l’utérus.

Les infections persistantes par ces souches peuvent provoquer des lésions précancéreuses, qui peuvent être détectées par frottis et éliminées. Le tabagisme et d’autres facteurs peuvent également augmenter le risque de cancer du col de l’utérus.

Le test Pap (NdT : test Papanicolaou, test à partir d’un frotti) est la réponse de santé publique de première ligne la plus efficace contre la maladie et a permis de réduire les taux de cancer du col de l’utérus dans les pays développés jusqu’à 80 %. Le cancer du col de l’utérus est dans une large mesure traitable, avec un taux de survie à cinq ans de plus de 90 % lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Merck a cherché à accélérer la mise sur le marché d’un vaccin destiné à prévenir l’infection par quatre types d’HPV, mais seules deux de ces souches sont associées au cancer.

Poursuites judiciaires concernant le vaccin HPV Gardasil

Gardasil® est un vaccin mis au point par Merck & Co. pour prévenir le HPV (papillomavirus humain). Merck a obtenu l’approbation du Gardasil en 2006 grâce à des essais de recherche trompeurs, qui ont exagéré les avantages et largement sous-estimé les risques et les effets secondaires du vaccin. Merck a commercialisé le Gardasil de manière agressive en utilisant des tactiques de peur, de la publicité mensongère et des lobbyistes politiques pour inciter des millions de parents à vacciner leurs adolescentes avec le Gardasil.

Aujourd’hui, des milliers de jeunes filles ayant reçu le vaccin Gardasil subissent de graves conséquences sur leur santé, et des centaines d’entre elles sont décédées à la suite de complications liées au vaccin. Notre cabinet est actuellement à la recherche de nouveaux cas de Gardasil. Si vous avez reçu le vaccin Gardasil contre le papillomavirus et que vous avez par la suite subi des effets secondaires, des complications ou d’autres événements indésirables pouvant être liés au vaccin, appelez-nous dès aujourd’hui au 800-553-8082 pour une consultation gratuite afin de discuter de ce qu’un procès Gardasil pourrait faire pour vous.

Approbation du vaccin Gardasil

Gardasil est un vaccin censé protéger contre le HPV. Le HPV est une infection virale très répandue qui se transmet par contact cutané. Le HPV est la maladie sexuellement transmissible la plus courante, et la majorité des personnes contracteront le HPV à un moment ou à un autre de leur vie. La plupart des cas de HPV sont bénins, mais s’ils ne sont pas traités, un très faible pourcentage de cas de HPV chez les femmes peut évoluer vers un cancer du col de l’utérus.

Merck a obtenu une autorisation accélérée de la FDA pour Gardasil en juin 2006. À l’époque, Merck était encore sous le choc des pertes d’un milliard de dollars encourues après avoir été contraint de retirer son médicament Vioxx du marché. Au sein de Merck, Gardasil était décrit comme le « Saint Graal » qui aiderait l’entreprise à remplacer les revenus perdus à cause du Vioxx. Les cadres de Merck disaient souvent que « HPV » signifiait « Help Pay for Vioxx » (aide à payer pour le Vioxx).

Au cours de la procédure d’approbation accélérée, Merck a dissimulé des faits importants concernant l’efficacité (ou l’absence d’efficacité) et la sécurité de Gardasil. Merck n’a pas effectué d’investigations et d’études médicales complètes et appropriées au cours des phases de préapprobation ou de post-approbation.

Les essais cliniques entrepris par Merck n’ont même pas examiné le potentiel de Gardasil à prévenir le cancer, mais ont seulement analysé si Gardasil pouvait prévenir des conditions précurseurs potentielles. Merck a ensuite présenté des données trompeuses suggérant que ces « conditions précurseurs » aboutissent inexorablement à un cancer.

La campagne de marketing mensongère de Merck pour promouvoir le Gardasil

Avant et après l’approbation du Gardasil, Merck s’est livrée à des tactiques de marketing peu scrupuleuses visant à exagérer les risques associés au HPV et la prétendue efficacité du Gardasil afin d’effrayer le public et de l’amener à accepter des vaccinations massives avec le vaccin Gardasil.

Avant Gardasil, il n’y avait pas d’urgence de santé publique liée au HPV aux États-Unis et peu de femmes avaient entendu parler du HPV, de sorte que la demande de vaccin contre le HPV était faible, voire inexistante. Pour garantir le succès financier de son nouveau « Saint-Graal », Merck a précédé le lancement du Gardasil par des années de marketing coûteux de « sensibilisation à la maladie » du papillomavirus.

Une fois que Gardasil a été autorisé pour les préadolescentes, Merck a lancé une campagne de propagande agressive visant à effrayer et à culpabiliser les parents qui n’avaient pas vacciné leurs filles avec Gardasil. La campagne de Merck impliquait que les « bons parents » vaccinent leurs enfants avec Gardasil.

Au cours de ces efforts de marketing agressifs, Merck a frauduleusement dissimulé les risques et les dangers connus du vaccin anti-HPV tout en exagérant son efficacité. Merck a commercialisé le Gardasil avec la campagne la plus agressive jamais organisée pour promouvoir un vaccin, en dépensant plus pour la publicité du Gardasil que pour toute autre campagne publicitaire antérieure sur les vaccins.

Implications dans la vie réelle de la soif de profits de Merck

Le lobbying politique de Merck pour rendre le Gardasil obligatoire

Outre sa campagne publicitaire agressive, Merck a également eu recours à des lobbyistes politiques et à des incitations financières pour amener les assemblées législatives des États à rendre le vaccin Gardasil obligatoire pour tous les enfants scolarisés. À partir de 2004, Merck a injecté des millions dans des organisations de lobbying politique telles que ‘Les Femmes dans le Gouvernement’ ( Women in Government ) et NACCHO. Ces organisations ont alors commencé à faire pression de manière agressive sur les législateurs du pays ( pushing legislators ) pour qu’ils rendent obligatoires les vaccins Gardasil pour toutes les filles de 6ème (NdT : 11 à 12 ans).

Merck a complété ces lobbyistes rémunérés par des contributions à des campagnes politiques et des millions de dollars de financement direct aux départements de santé des États. Entre 2012 et 2018, Merck a versé directement 92 millions de dollars au ministère de la santé du Maryland pour la promotion des vaccins Gardasil dans les écoles publiques. Ce financement a essentiellement permis de payer les responsables des écoles pour qu’ils trompent les élèves et les parents en leur faisant croire (deceive students and parents ) que la vaccination par Gardasil était obligatoire.

Merck a présenté de manière erronée l’efficacité de Gardasil

Pour convaincre les organismes de réglementation et les responsables de la santé publique d’accepter le Gardasil, les poursuites judiciaires relatives au Gardasil allèguent que Merck a présenté de manière erronée l’efficacité du vaccin en annonçant faussement que le Gardasil prévient le cancer du col de l’utérus. Aucune étude crédible ne démontre que Gardasil prévient le cancer du col de l’utérus.

Merck n’a pas voulu investir le temps et l’argent nécessaires pour effectuer des tests qui prouveraient que son vaccin prévient le cancer du col de l’utérus. Au lieu de cela, Merck a persuadé les autorités réglementaires de l’autoriser à utiliser des « critères de substitution » pour étayer sa théorie selon laquelle les vaccins anti-HPV seraient efficaces pour prévenir le cancer du col de l’utérus. L’utilisation de ces critères de substitution a permis à Merck de raccourcir les essais cliniques à quelques années et d’obtenir l’approbation réglementaire des vaccins sans aucune preuve que les vaccins préviendraient le cancer à long terme.

En janvier 2020, une étude britannique a soulevé des doutes importants quant à la prévention du cancer du col de l’utérus par le vaccin Gardasil, comme le prétendait Merck. L’étude souligne le fait qu’il n’a jamais été prouvé que le Gardasil prévenait le cancer du col de l’utérus (ou tout autre type de cancer).

Gardasil pourrait AUGMENTER le risque de cancer du col de l’utérus

Contrairement aux affirmations de Merck, le Gardasil pourrait augmenter le risque de cancer du col de l’utérus et d’autres cancers, et non les prévenir. Plusieurs études (dont une du CDC qui, jusqu’à présent, a toujours soutenu le vaccin) ont montré qu’en supprimant certaines souches de HPV, les vaccins Gardasil peuvent favoriser des changements mutagènes dans le virus qui peuvent conduire au cancer.

Les données de santé publique semblent étayer la conclusion selon laquelle le Gardasil pourrait augmenter le taux de cancer du col de l’utérus. Après l’introduction du vaccin contre le HPV en Grande-Bretagne, les taux de cancer du col de l’utérus chez les jeunes femmes âgées de 25 à 29 ans ont augmenté de 54 %.

En Australie, 13 ans après la mise sur le marché du Gardasil et sa diffusion auprès des adolescents, il y a eu une augmentation de 16 % chez les femmes de 25 à 29 ans et de 30 % chez les femmes de 30 à 34 ans. Parallèlement, les taux diminuent chez les femmes plus âgées (qui n’ont pas été vaccinées).

En d’autres termes, le Gardasil peut augmenter le risque de cancer. C’est ce qui constituera l’essentiel de la demande pour certaines victimes qui intentent un procès contre le vaccin Gardasil. Mais il reste encore des recherches à faire sur cette question.

Pour la plupart des femmes qui intentent un procès contre le Gardasil pour effets secondaires à long terme ou troubles auto-immuns, l’accent ne sera pas mis de savoir si le Gardasil aide à prévenir le cancer du col de l’utérus. L’accent sera mis sur l’autre effet secondaire que le Gardasil peut provoquer et auquel les gens, principalement les filles, ne s’attendaient pas lorsqu’elles ont reçu le vaccin contre le HPV.

Les effets secondaires à long terme et troubles auto-immuns du Gardasil HPV

Des recherches scientifiques récentes ont montré que le Gardasil induit et augmente le risque de nombreux effets secondaires à long terme liés à des troubles auto-immuns. Plus précisément, le Gardasil a été associé aux maladies auto-immunes suivantes :

  • syndrome de Guillain-Barré
  • syndrome de tachycardie orthostatique posturale
  • polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique
  • sclérose en plaques

Le Gardasil a également été associé à une myriade d’effets secondaires à long terme liés à des maladies auto-immunes induites, y compris des dangers tels que la fibromyalgie, la dysautonomie, l’insuffisance ovarienne prématurée, le syndrome de fatigue chronique et le syndrome de douleur régionale chronique, des migraines, des maux de tête sévères, des malaises gastro-intestinaux persistants, des douleurs généralisées à caractère neuropathique, le syndrome d’encéphalite, des dysfonctionnements autonomes, des douleurs articulaires et un brouillard cérébral.

Divers articles publiés dans des revues médicales ont discuté de l’association entre le Gardasil et une myriade de lésions graves et ont fait état de patientes développant un POTS (NdT : Postural Orthostatic Tachycardia – syndrome de tachycardie orthostatique posturale, trouble de la circulation sanguine), une IO (NdT : Osteogenesis imperfecta,- Ostéogénèse Imparfaite, fragilité des os) une fibromyalgie et d’autres symptômes de déficience autonome des années plus tard après avoir été vaccinées par le Gardasil. Notre cabinet se concentre sur les demandes d’indemnisation pour insuffisance ovarienne prématurée.

Le Gardasil lié à une insuffisance ovarienne prématurée

L’insuffisance ovarienne prématurée est l’un des effets secondaires les plus graves pouvant être provoqués par le vaccin Gardasil contre le papillomavirus. L’insuffisance ovarienne prématurée (également appelée insuffisance ovarienne primaire) survient lorsque les ovaires cessent de fonctionner et de produire des ovules avant l’âge de 40 ans et avant la ménopause.

L’insuffisance ovarienne prématurée est associée à une production anormale d’œstrogènes dans les ovaires. L’insuffisance ovarienne prématurée est une affection grave car elle peut entraîner la stérilité. De nombreux facteurs peuvent entraîner une insuffisance ovarienne prématurée, tels qu’une défaillance auto-immune, des anomalies du chromosome X, des causes idiopathiques, des toxines et, bien sûr, l’ablation des ovaires.

Plusieurs études médicales récentes ont révélé que l’insuffisance ovarienne prématurée peut être déclenchée par une réaction auto-immune au vaccin Gardasil HPV. Cette réaction se produit lorsque le système immunitaire de l’organisme produit des anticorps qui attaquent le tissu des ovaires qui contient les ovules.

La première étude importante établissant un lien entre l’insuffisance ovarienne prématurée et le vaccin Gardasil a été publiée en 2020 et a identifié un nombre disproportionné de rapports d’événements indésirables liés au vaccin impliquant une insuffisance ovarienne prématurée et une ménopause prématurée. Une étude de suivi a été publiée (published ) en mars 2022 dans la revue Drugs Real World Outcomes (NdT : c’est le NIH – National Institute of Health, l’Institut National de la Santé qui a publié dans la National Library of Health, Bibliothèque Nationale de la Santé). Cette étude a également conclu à l’existence d’un lien potentiel entre l’insuffisance ovarienne prématurée et le vaccin contre le papillomavirus.

  • Étude de (Case study ) cas sur le lien entre l’insuffisance ovarienne prématurée et le vaccin contre le HPV.

Poursuites judiciaires Gardasil

L’émergence de preuves récentes établissant un lien entre le Gardasil et divers troubles auto-immuns et autres problèmes de santé a donné lieu à des poursuites en responsabilité du fait des produits Gardasil à l’encontre de Merck. Ces procès sont intentés par des femmes qui ont développé une maladie auto-immune et d’autres problèmes de santé graves tels que le syndrome de tachycardie orthostatique (POTS).

Les actions en justice contre Gardasil accusent Merck d’avoir dissimulé frauduleusement des preuves concernant les risques pour la santé du Gardasil tout en le présentant faussement comme un vaccin capable de prévenir le cancer du col de l’utérus. Les plaintes contre Merck dans le cadre d’un procès Gardasil comprennent les plaintes traditionnelles en responsabilité civile du fait des produits, telles que le défaut de mise en garde, le défaut de fabrication et la négligence.

Le recours collectif contre Gardasil comprend également des plaintes pour fraude. Ces dernières sont moins courantes dans les procès en responsabilité du fait des produits, soulignant à quel point les avocats de Gardasil se sentent à propos de la conduite de Merck.

Peu d’avocats spécialisés dans le Gardasil demandent un rappel du Gardasil. Il est important de comprendre cela pour apprécier ce qu’un procès Gardasil cherche à obtenir. Ce n’est pas que le Gardasil soit déraisonnable pour tout le monde, et c’est pourquoi il n’y a pas de vague de fond en faveur d’un rappel. Le problème est que les patients, les médecins et les parents auraient dû recevoir des informations précises sur les avantages et les effets secondaires du Gardasil.

Notre cabinet recherche actuellement de nouveaux cas Gardasil pour toute personne ayant reçu le vaccin Gardasil et ayant été diagnostiquée par la suite avec des troubles auto-immuns tels que des maladies auto-immunes et d’autres problèmes de santé graves tels que le le syndrome de tachycardie orthostatique (POTS) ou l’un des problèmes de santé connexes suivants :

Syndrome de Guillain–Barré Intolérance orthostatique
Neuropathie à petites fibres Polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique
Lupus érythémateux disséminé Sclérose en plaques
Pancréatite auto-immune Hépatite auto-immune
Fibromyalgie Insuffisance ovarienne précoce
Syndrome douloureux régional chronique

Le procès Gardasil et la loi sur les vaccins

En mars 2022, un juge fédéral du Nevada a rejeté une action en justice concernant le Gardasil au motif qu’elle était « partiellement » exclue du champ d’application de la loi sur les vaccins (Vaccine Act). La loi sur les vaccins est une loi fédérale qui interdit les plaintes pour défaut de conception et certaines plaintes pour défaut de mise en garde à l’encontre des fabricants de vaccins, mais qui autorise les plaintes pour négligence.

Dans l’affaire Flores v. Merck & Co, la plaignante allègue qu’après avoir reçu le vaccin Gardasil contre le papillomavirus, son corps s’est effondré. Elle a souffert de vertiges, de fatigue et de nausées, et ces symptômes se sont progressivement aggravés au fil du temps.

Merck a déposé une requête en irrecevabilité fondée sur la loi nationale sur les blessures causées par les vaccins aux enfants (National Childhood Vaccine Injury Act – NCVIA). Qu’est-ce que la loi sur les vaccins ? La loi sur les vaccins est une loi adoptée en 1986 qui a créé un programme d’indemnisation sans égard à la faute pour les lésions causées par les vaccins chez les enfants.

Le tribunal a convenu avec Merck que la plainte pour négligence du plaignant était une plainte pour défaut de conception « mal déguisée » et, par conséquent, interdite par la loi sur les vaccins. Le tribunal a également estimé que l’action pour défaut de mise en garde, telle qu’elle était formulée dans le procès Gardasil du demandeur, semblait être exclue par la loi sur les vaccins et devait être rejetée.

Bien que le juge ait finalement rejeté toutes les demandes de la plaignante, la plupart des rejets étaient « sans préjudice », ce qui signifie que la plaignante a la possibilité de « réessayer » en réécrivant ses demandes et en déposant une plainte modifiée.

Le procès Gardasil n’est donc pas mort. Mais une plainte modifiée doit préciser que la plainte pour négligence n’est pas une plainte pour défaut de conception. En ce qui concerne la plainte pour défaut de mise en garde, la plainte modifiée doit simplement clarifier les allégations selon lesquelles Merck n’a pas mis en garde les prestataires médicaux du plaignant contre les risques spécifiques associés au vaccin Gardasil. Une plainte modifiée a été déposée. Et, oui, Merck a déposé une nouvelle requête en irrecevabilité.

Mais la loi sur les vaccins constitue un problème pour ceux qui souhaitent intenter un procès contre Gardasil. Chaque avocat de Gardasil doit trouver un moyen de contourner la loi. Dans le cas contraire, l’action en justice relative à Gardasil sera jugée irrecevable, ce qui obligera la victime à demander une indemnisation au titre du programme national d’indemnisation des victimes de vaccins (National Vaccine Injury Compensation Program). Ces indemnités seront bien inférieures à celles que les jurés accorderaient dans le cadre d’un procès civil s’ils croyaient en la plainte de la victime.

Contactez-nous au sujet d’un procès concernant le vaccin HPV Gardasil

Si vous pensez avoir développé une maladie auto-immune ou un autre problème de santé à cause d’un vaccin HPV Gardasil, vous devriez envisager de porter plainte dans un recours contre Gardasil afin d’obtenir un verdict ou un règlement équitable pour les dommages que vous avez subis. Appelez un avocat spécialiste Gardasil dès aujourd’hui pour une consultation gratuite au 800-553-8082 ou obtenez une consultation gratuite en ligne free online consultation.


Observation à long terme des effets indésirables possibles chez les adolescentes japonaises après la vaccination contre le papillomavirus humain

[Source de l’étude : ncbi.nlm.nih.gov]

Par Akiyo Hineno1,2 and Shu-Ichi Ikeda1,3,* – Gloria Calagna, Academic Editor

Résumé

Au Japon, un nombre important d’adolescentes ont présenté des symptômes inhabituels après avoir été vaccinées contre le virus du papillome humain (HPV). La grande majorité d’entre elles ont d’abord été diagnostiquées comme souffrant de maladies psychiatriques en raison de l’absence d’images radiologiques pathologiques et d’anomalies spécifiques dans les résultats des tests de laboratoire. Par la suite, ces symptômes ont été considérés comme des effets indésirables de la vaccination contre le papillomavirus. Cependant, un lien de causalité entre la vaccination contre le HPV et l’apparition de ces symptômes n’a pas été démontré. Entre juin 2013 et mars 2021, nous avons examiné 200 patients ayant présenté divers symptômes après la vaccination contre le HPV. Au total, 87 d’entre eux ont été diagnostiqués comme présentant des symptômes liés à la vaccination contre le HPV sur la base des critères diagnostiques que nous avons proposés. Les antécédents cliniques de ces 87 patients ont été analysés. L’âge au moment de la première vaccination allait de 11 à 19 ans (moyenne ± écart-type : 13,5 ± 1,5 ans), et l’âge au moment de la première apparition des symptômes allait de 12 à 20 ans (moyenne ± écart-type : 14,3 ± 1,6 ans). Les patients ont reçu une première injection de vaccin anti-HPV entre mai 2010 et mai 2013, mais le premier patient affecté a développé des symptômes en octobre 2010, et le dernier a développé des symptômes en octobre 2015. Un groupe de patients atteints d’un trouble post-vaccination contre le HPV n’est pas apparu au Japon au cours des cinq dernières années. Notre étude montre qu’au Japon, la période de vaccination contre le HPV a considérablement chevauché celle du développement d’un trouble post-vaccination contre le HPV unique en son genre. Ce trouble apparaît comme une combinaison d’intolérance orthostatique, de syndrome douloureux régional chronique et de dysfonctionnement cognitif, mais sa pathogénie exacte reste incertaine.

1. Introduction

L’infection par le papillomavirus humain (HPV) joue un rôle crucial dans le développement des cancers du col de l’utérus (1). C’est pourquoi, en mai 2010, les vaccins contre le HPV, Cervarix® (GlaxoSmithKline, Brentford, UK), un vaccin bivalent recombinant contre le papillomavirus, et Gardasil® (Merck & Co, Inc., Kenilworth, NJ, USA), un vaccin quadrivalent recombinant contre le papillomavirus, ont été largement introduits chez les adolescentes japonaises (2,3). Depuis avril 2013, les adolescentes âgées de 13 à 16 ans sont légalement tenues de se faire vacciner. Peu de temps après le début de ce programme de vaccination, un nombre important de jeunes filles vaccinées se sont plaintes d’un trouble unique composé de mouvements involontaires violents et tremblants, de douleurs chroniques et de faiblesses dans les membres. Les médias japonais ont largement rapporté qu’une combinaison de ces symptômes n’avait jamais été observée auparavant, suggérant que ce trouble était une réaction indésirable possible à la vaccination contre le papillomavirus. Les présentations répétées à la télévision de femmes vaccinées souffrantes ont eu un fort impact sur la société japonaise, forçant le ministère japonais de la santé publique, du travail et de la protection sociale à retirer la recommandation de vaccination contre le HPV à la fin du mois de juin 2013 (4). Simultanément, un comité spécial a été mis en place pour enquêter sur les femmes japonaises affectées, et notre institution a été l’un des centres d’enquête au cours des huit dernières années.

Dans nos deux rapports précédents (5,6), nous avons décrit les caractéristiques cliniques et les critères de diagnostic des femmes japonaises concernées par le trouble post-vaccination contre le papillomavirus. Ce trouble semble inclure une dysrégulation orthostatique, un syndrome douloureux régional chronique (SDRC) et un dysfonctionnement cognitif (5,6,7). Les réactions auto-immunes anormales post-vaccinales sont supposées être responsables de ce trouble (8,9 ), mais aucun lien de cause à effet n’a été établi entre la vaccination contre le HPV et l’apparition de ces symptômes. C’est pourquoi, dans cette étude, nous avons tenté de clarifier la relation temporelle entre la vaccination contre le HPV et le développement de cette maladie particulière, en nous basant sur l’observation à long terme des femmes japonaises touchées, effectuée par notre centre unique.

2. Matériels et méthodes

Entre juin 2013 et mars 2021, nous avons examiné les symptômes et les résultats objectifs de 200 patientes vaccinées contre le HPV. Conformément aux critères diagnostiques que nous avons proposés (6 ), nous avons recueilli les informations nécessaires sur les patientes, en accordant une attention particulière à la durée écoulée entre la vaccination et l’apparition des premiers symptômes soupçonnés d’être liés au vaccin. Les patientes ont subi des examens physiques et neurologiques ainsi que des tests de laboratoire de routine. La température de la peau et un pléthysmogramme numérique ont été enregistrés et, si nécessaire, le test de Schellong a été effectué. En outre, des tests neuropsychologiques et une imagerie cérébrale fonctionnelle ont été réalisés chez les patientes présentant un dysfonctionnement cognitif. Les détails de ces méthodes sont décrits dans nos rapports précédents (5,6). Le protocole de l’étude a été approuvé par l’Institutional Review Board – Comité d’Examen Institutionnel (approbation n° 4128 et 4150) de la Shinshu University School of Medicine, Matsumoto, Japon.

3. Résultats

Au cours des huit dernières années, 200 patientes ont consulté notre hôpital en raison d’une suspicion d’effets indésirables liés au vaccin contre le HPV (33 patientes en 2013, 43 en 2014, 38 en 2015, 49 en 2016, 25 en 2017, 8 en 2018, 4 en 2019, 0 en 2020, 0 en 2021). Parmi elles, nous avons exclu 19 patientes qui présentaient des symptômes avant la vaccination et 5 qui ont reçu le vaccin anti-HPV après l’âge de 30 ans. Nous avons également exclu 28 autres patientes dont les symptômes ou les troubles s’expliquaient par des maladies connues ou qui présentaient des données de laboratoire anormales, à savoir huit patientes atteints d’épilepsie, six patientes souffrant de troubles psychiatriques ou anxieux, trois patients atteints de lupus érythémateux disséminé, une patiente souffrant d’arthrite juvénile idiopathique, une patiente souffrant de polymyosite avec anticorps anti-SGPS et neuf patientes souffrant d’autres maladies. Pour les 148 patientes restantes, les manifestations cliniques et les résultats objectifs ont été analysés. Les résultats ont montré que 32 patientes ont été diagnostiquées avec des symptômes certains liés au vaccin, et 55 avec des symptômes probables liés au vaccin. Les symptômes et signes des 87 patientes diagnostiquées sont résumés dans le tableau 1 (Table 1). Le symptôme le plus fréquent était une fatigue générale prolongée, qui entraînait une incapacité à se réveiller et à aller à l’école le matin. Des céphalées sévères, des douleurs étendues aux membres et au tronc et des symptômes dysautonomiques, notamment des évanouissements orthostatiques et des dysfonctionnements intestinaux, étaient également à l’origine d’une diminution marquée de l’activité quotidienne des patientes. En outre, la douleur généralisée se manifestait typiquement par une douleur articulaire migratoire sans aucun signe d’inflammation, et une douleur névralgique intermittente dans la poitrine ou la paroi abdominale était fréquente. Le dysfonctionnement moteur présentait des schémas variables, mais la faiblesse dominante distale des membres, qui imitait celle de la polyneuropathie, était prédominante. Les sensations anormales étaient principalement observées au niveau des cuisses ou de la partie inférieure des jambes, où la dysesthésie ou l’allodynie étaient fréquentes. Par rapport à ces symptômes, les troubles de l’apprentissage et du sommeil sont apparus plus tardivement. Les patientes se sont plaintes d’un manque de clarté mentale. Les résultats objectifs fréquemment observés étaient une dysrégulation orthostatique, y compris le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS), des enregistrements anormaux du pléthysmogramme numérique et des anomalies sur les images SPECT du cerveau. Les détails de ces observations ont été décrits dans un rapport précédent (6).

Tableau 1

Fréquence des symptômes et des signes chez les 87 patientes étudiées.

Symptômes Nombre de cas Fréquence (%)
Fatigue générale 73 83.9
Maux de tête intenses 72 82.8
Douleur généralisée 71 81.6
Symptômes dysautonomiques 71 81.6
Dysfonctionnement de la motricité 56 64.4
Sensations anormales 52 59.8
Troubles de l’apprentissage 52 59.8
Troubles du sommeil 44 50.6
Anomalies de la menstruation 44 50.6
Tremblement des membres 41 47.1

La distribution temporelle de la période de vaccination initiale et de l’apparition du premier symptôme chez les 87 patients diagnostiqués est présentée dans la Figure 1. La période de vaccination initiale s’étend de mai 2010 à mai 2013, et l’âge au moment de la vaccination initiale varie de 11 à 19 ans (moyenne ± écart-type : 13,5 ± 1,5 ans). Par ailleurs, le premier symptôme est apparu entre octobre 2010 et octobre 2015, et l’âge d’apparition des premiers symptômes était compris entre 12 et 20 ans (moyenne ± écart-type : 14,3 ± 1,6 ans). Ainsi, le délai entre la première dose de vaccin et l’apparition des symptômes était compris entre 0 et 1532 jours (médiane : 199 jours). L’intervalle entre l’apparition des symptômes et notre premier examen allait de 0 à 85 mois (médiane : 31 mois), indiquant la durée de la maladie chez les patients avant qu’ils ne se rendent dans notre centre.

Figure 1 (ci-dessous)

Relation temporelle entre la vaccination contre le HPV et l’apparition de symptômes chez les patients diagnostiqués comme présentant des symptômes liés au vaccin contre le HPV. La période présentée ici s’étend de mai 2010 à mars 2021. (a) Nombre de patients ayant reçu la première injection du vaccin anti-HPV chaque mois. La flèche indique la date à laquelle le ministère japonais de la santé publique, du travail et des affaires sociales a cessé de recommander la vaccination contre le papillomavirus. (b) Nombre de patients ayant développé des symptômes chaque mois. (c) Nombre de patients qui ont consulté notre établissement et ont été diagnostiqués comme souffrant d’un trouble post-vaccination contre le HPV chaque mois.

La relation temporelle entre la vaccination contre le HPV et l’apparition des symptômes était la suivante : la première injection du vaccin contre le HPV a eu lieu en mai 2010 et la dernière en mai 2013 (Figure 1a). La première femme vaccinée affectée a développé des symptômes en octobre 2010, et la dernière apparition des symptômes a eu lieu chez deux patientes en octobre 2015 ; la période de pointe de la première injection du vaccin anti-HPV semble se situer entre juillet 2011 et septembre 2012, et celle du développement de symptômes post-vaccinaux uniques est apparue entre septembre 2011 et août 2013 (Figure 1a,b). Au cours des cinq années précédentes, nous n’avons examiné aucune patiente nouvellement affectée par ces symptômes uniques (Figure 1b).

4. Discussion

L’innocuité du vaccin anti-HPV a été rapportée dans les pays où la vaccination anti-HPV est prédominante (10,11,12 )En Australie notamment, bien qu’une syncope se produise parfois après la vaccination HPV, la fréquence d’autres effets indésirables graves, notamment le syndrome post-traumatique, le syndrome de fatigue chronique, l’insuffisance ovarienne primaire, le syndrome de Guillain-Barré, les maladies auto-immunes et la thrombose veineuse, est très faible, ce qui suggère qu’il n’y a pas de lien de cause à effet (13 ). Cependant, le risque potentiel de vaccination contre le HPV et de dysautonomie, de CRPS ( Complex regional pain syndrome – syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un terme général décrivant une douleur et une inflammation excessives et prolongées) et de syndrome de fatigue chronique a été identifié sur la base d’une série de rapports de cas provenant de différents pays (14,15,16,17,18,19). Les questions de sécurité concernant les vaccins contre le papillomavirus restent donc controversées (20).

Selon les rapports d’un comité spécial japonais(21,22), 3,39 millions de Japonaises ont été vaccinées contre le papillomavirus entre mai 2010 et novembre 2016, et 2024 personnes ont été signalées comme ayant des effets indésirables, dont 673 ont présenté des symptômes graves. Cependant, l’incidence des effets indésirables au cours de cette période de vaccination a été jugée faible et non significative, même si des symptômes similaires n’ont pas été observés à la suite d’autres vaccins.

Les manifestations cliniques variables des troubles post-vaccination contre le HPV peuvent s’expliquer par une combinaison de dysrégulation orthostatique, se manifestant principalement sous la forme d’un syndrome de stress post-traumatique (POTS), de syndrome douloureux régional complexe (NdT : voir ci-dessus CRPS) et/ou d’un dysfonctionnement cognitif (5,6,23). Des recherches récentes ont montré que parmi le POTS, le SDRC et l’encéphalomyélite myalgique/fatigue chronique (EM/SFC), certaines conditions se chevauchent (24,25,26) ; en particulier pour le dysfonctionnement cognitif, la lenteur de la pensée, la difficulté à se concentrer, le manque de concentration, l’oubli et la confusion sont couramment observés dans les trois troubles et correspondent à un flou dans le processus de pensée, que l’on appelle actuellement « brouillard cérébral » (27). Ainsi, le dysfonctionnement cognitif observé chez les patients souffrant de troubles post-vaccination contre le HPV pourrait être un état pathologique induit secondairement par le POTS et/ou le CRPS de longue durée. En outre, le SOPT, le CRPS et l’EM/SFC semblent présenter des anomalies auto-immunes similaires (28) , et quelques études préliminaires (29,30,31,32,33 ) et rapports de cas (34,35,36,37) ont montré que la présence d’auto-anticorps sériques contre les récepteurs des nerfs autonomes pourrait être un facteur déterminant dans la pathogenèse de ces trois troubles. En relation avec cette hypothèse, nous avons étudié les auto-anticorps dirigés contre les récepteurs des nerfs autonomes dans le sérum des patients atteints et avons révélé que les taux sériques d’auto-anticorps dirigés contre les récepteurs adrénergiques et les récepteurs muscariniques de l’acétylcholine étaient significativement plus élevés chez les patients vaccinés contre le papillomavirus que chez les témoins (38). Cependant, il n’y avait pas d’association statistiquement significative entre les symptômes cliniques et les taux sériques élevés de ces auto-anticorps. D’autres études sont donc nécessaires pour envisager la possibilité de réactions auto-immunes anormales liées à la vaccination contre le HPV.

Dans notre rapport précédent (6), nous avons décrit une relation temporelle étroite entre l’administration du vaccin HPV et l’apparition d’éventuels symptômes indésirables chez 72 patients japonais, sur la base d’une observation de quatre ans. Dans la présente étude, nous avons étendu cette période d’observation à près de huit ans et le nombre de patients diagnostiqués est passé à 87, réaffirmant que la période de vaccination contre le papillomavirus s’est considérablement chevauchée avec celle du développement d’un trouble post-vaccinal unique dans notre pays. Au Japon, la couverture vaccinale contre le papillomavirus des jeunes filles âgées de 12 à 16 ans est tombée à moins de 1 % après l’abandon de la recommandation gouvernementale (39), et au cours des trois dernières années, peu de jeunes filles sont venues nous voir pour des évaluations concernant un trouble post-vaccinal présumé lié au papillomavirus. Ces observations indiquent que les injections intensives de vaccins anti-HPV entre mai 2010 et mai 2013 ont induit un groupe de patientes japonaises présentant un trouble post-vaccination anti-HPV unique. Le Japon n’est pas le seul pays exceptionnel où le taux de vaccination contre le HPV a été extrêmement bas au cours des dernières années ; des pays d’Amérique latine, comme la Colombie, ont suivi un schéma similaire (40 ). Les réactions indésirables aux vaccins HPV semblent être influencées par différents contextes génétiques, culturels et/ou religieux. Ces affections, qui ne s’accompagnent pas d’images radiologiques ou de données de laboratoire anormales, sont souvent difficiles à diagnostiquer, ce qui conduit facilement au piège du diagnostic de maladie psychiatrique.

Néanmoins, s’il est possible que des effets indésirables surviennent après la vaccination contre le HPV, ces résultats ne signifient pas nécessairement que l’utilité de ce vaccin pour la prévention du cancer du col de l’utérus est remise en question (41). Si les informations rapportées dans cette étude sont fournies et largement disponibles lors de l’introduction des vaccins HPV, il est probable qu’il n’y aura pas de désapprobation sociale pour la vaccination anti-papillomavirus (All Japan Coordinating Association of HPV Sufferers – Association japonaise de coordination des malades du papillomavirus) au Japon. Les vaccins contre le papillomavirus sont prophylactiques et non thérapeutiques, et les effets indésirables graves ne sont donc pas acceptables, même si leur incidence est faible. Une surveillance étendue et une discussion ouverte sont recommandées pour garantir la sécurité de l’annonce des vaccins HPV (42).

Contributions des auteurs

Conceptualisation, A.H. et S.-I.I. ; conception de cette étude, A.H. et S.-I.I. ; analyse des données, A.H. ; rédaction du manuscrit, A.H. et S.-I.I. Les deux auteurs ont lu et approuvé la version publiée du manuscrit.

Financement (NdT : Financement de l’étude)

Ce travail a bénéficié d’une subvention du Ministère Japonais de la Santé Publique, du Travail et des Affaires Sociales pour la recherche sur les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes (Mise en place d’un système de diagnostic et de traitement des symptômes après la vaccination contre le papillomavirus, n° de subvention 19HA1006) accordée à S.-I.I.

Déclaration du comité d’examen institutionnel

L’étude a été menée conformément aux directives de la Déclaration d’Helsinki et approuvée par le comité d’examen institutionnel (approbation n° 4128 et 4150) de l’Ecole de Médecine de l’Université Shinshu, à Matsumoto, au Japon.

Déclaration de consentement éclairé

Le consentement éclairé de tous les sujets participant à l’étude a été obtenu

Conflits d’intérêts

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt directement lié au contenu de cette étude.

Notes de bas de page

Note de l’éditeur : le MDPI reste neutre en ce qui concerne les revendications juridictionnelles dans les cartes publiées et les affiliations institutionnelles.

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Voici un témoignage bouleversant (légèrement raccourci) de 2019 :

Mon histoire de lésions causées par le vaccin HPV Gardasil

[Source : cga.ct.gov]

Par Brianne Neal

En ce qui concerne mes blessures dues à cette vaccination, l’histoire est très claire, noire et blanche : j’étais en bonne santé et me sentais bien depuis toujours, jusqu’à l’âge de 26 ans et la fin de mon diplôme d’infirmière BSN (NdT : BSN pour Bachelor of Science in Nursing – Baccalauréat en sciences infirmières) lorsque j’ai reçu la première des 3 injections Gardasil-7, et ensuite je ne l’étais plus.

J’ai consenti au vaccin Gardasil en tant que fiancée d’un militaire, il s’agissait d’un vaccin recommandé par l’armée à toutes les épouses et à tous les proches, et je voulais faire tout ce qui était « bien » et appartenir à l’armée, et être la parfaite « femme de l’armée ». Je n’avais pas réalisé que la plupart des épouses avaient refusé cette vaccination.

Je n’ai reçu aucune information sur les excipients ou les ingrédients de ce vaccin, ni sur les risques et les effets indésirables potentiels lorsque je me suis rendue chez mon médecin pour le recevoir. J’ai demandé précisément à quoi il servait – on m’a dit qu’il s’agissait de prévenir le cancer du col de l’utérus – et si j’avais des raisons de m’inquiéter ou de renoncer à la piqûre, et on m’a bien sûr répondu : « Absolument pas, nous en administrons tout le temps à des filles beaucoup plus jeunes ».

Mes symptômes de fatigue extrême et de maux de tête violents et fréquents ont été pratiquement immédiats. J’ai déménagé du Texas dans l’État de Washington avec mon mari peu de temps après la première injection de Gardasil et, dans un premier temps, j’ai mis mes symptômes sur le compte du déménagement, du changement et même du climat de l’État de Washington. Mais ils ont empiré. J’ai commencé à avoir des frissons tous les soirs sans raison, j’avais souvent des vertiges et je devais rester assise le plus possible pour éviter les étourdissements. Je n’avais guère d’appétit et je devais me forcer à manger, mais j’avais commencé à prendre du poids. Je me sentais « fatiguée » et « pas bien », et j’ai dû abandonner mon programme de transfert pour terminer mon diplôme.

Les mois appropriés s’étaient écoulés et il était temps de recevoir la deuxième dose de Gardasil-7. Je n’oublierai jamais cette belle journée de Washington et les événements fatidiques qui se sont produits. Je me suis rendue au Planning Familial pour mon deuxième vaccin de la série, car j’étais entre deux assurances maladie pendant une courte période et le vaccin était proposé à un prix raisonnable. Je me souviens que l’assistante sociale de la clinique a sorti le flacon de sa boîte et qu’elle y a apposé un grand autocollant entouré d’une épaisse ligne rouge. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » lui ai-je demandé. Elle m’a répondu qu’elle devait m’informer que cette injection était connue pour être douloureuse et qu’il était recommandé de l’administrer à des patientes assises plutôt que debout. Je me souviens de mon hésitation et de mon malaise à ce sujet, mais encore une fois, voulant répondre aux attentes à mon égard, ayant déjà reçu la première injection et ayant appris que je devais recevoir les trois vaccins de la série pour être efficace, je me suis soumise et j’ai reçu le coup dévastateur qu’a été la deuxième injection Gardasil-7.

Le bras dans lequel j’ai reçu la piqûre a immédiatement ressenti une douleur atroce, tout le long du bras et jusqu’au bout des doigts. En silence, des larmes ont coulé de mes yeux. J’étais assis là, effrayée, et je me disais : « Ce n’est pas normal ». C’était comme si Mohamed Ali, au sommet de sa carrière, venait de frapper mon biceps d’un coup de poing, et j’étais complètement abasourdie.

La maladie qui a suivi cette deuxième piqûre a été féroce et immédiate. Ma fatigue est devenue presque narcoleptique, et mes articulations et mes muscles m’ont fait souffrir de manière insupportable, en permanence. Mes maux de tête sont devenus atroces et encore plus fréquents. J’ai rapidement développé un syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) et je m’évanouissais souvent en me levant. J’ai commencé à avoir des crises d’épilepsie, régulièrement. Mon cerveau est devenu brumeux et dispersé, et non seulement je confondais des mots que j’avais connus toute ma vie, et je me perdais à deux pâtés de maisons de chez moi, mais j’avais littéralement mal à la tête en essayant de penser. J’ai perdu 30 kilogrammes, j’ai fait un arrêt cardiaque et mon cœur a développé une arythmie sévère. Mes mains tremblaient de manière incontrôlée.

Avec l’augmentation de la fréquence de mes crises, je suis devenue une habituée de l’hôpital général local, qui ne savait plus quelle était la cause de mes maux. Mon mari m’a dit, il y a quelques années, que les ambulanciers qui venaient à la maison lorsque j’étais inconsciente après des crises étaient souvent les mêmes personnes, et qu’ils lui avaient raconté qu’à cette époque, il y avait deux autres filles dans la même zone de couverture ambulancière qui, comme moi, souffraient de ces symptômes graves, mais idiopathiques. Mes symptômes neurologiques sont devenus encore plus graves. Mon élocution a été radicalement affectée, et ce que je pouvais dire donnait l’impression que j’avais un accent étranger ou, à d’autres moments, comme si j’étais sourde. Je présentais plus d’une aphasie. J’ai perdu toute fonction motrice fine dans mes mains et je ne pouvais pas saisir des couverts ou de la nourriture pour me nourrir ou tenir un instrument d’écriture. Mon mari a enroulé à maintes reprises des serviettes autour des fourchettes et des cuillères avec plusieurs couches de ruban adhésif pour que je puisse essayer de me nourrir, et ma nourriture devait être coupée en très petits morceaux. Je trébuchais sur mes propres pieds lorsque j’étais suffisamment stable pour me tenir debout avec de l’aide, ce qui n’arrivait pas souvent. J’ai même connu des périodes où je ne contrôlais pas ma continence. Comme si toutes les choses effrayantes qui m’arrivaient n’étaient pas suffisantes, je devais maintenant être dépouillée de la dernière partie de ma dignité, sachant que je ne pouvais pas garantir que je n’urinerais pas ou pire sur moi-même, ce qui m’anéantissait. Ma disposition était si mauvaise et mes crises si constantes que je n’ai même pas remarqué que j’avais eu un AIT (accident ischémique transitoire), également connu sous le nom de « mini-AVC » pendant cette période. L’IRM de mon cerveau l’a révélé quelques mois plus tard. Ma mère a dû quitter mon père sur la côte est et venir vivre avec mon mari et moi pendant un an, car j’étais très handicapée à l’époque.

Au moment où l’IRM a été demandée, tout mon système digestif était en panne ; je ne pouvais ni manger ni boire de l’eau – mon corps en expulsait violemment le contenu. Mon mari était alors affecté au premier groupe de forces spéciales à Washington, et l’un des médecins de combat de son équipe lui a proposé d’apprendre à accrocher des poches de perfusion chez nous pour moi, et à s’administrer les perfusions lui-même. Ne pas pouvoir digérer l’eau est un état extrêmement grave et nous étions rapidement à court d’options et de ressources. J’étais à l’hôpital tous les jours à cette époque, mais les médecins n’avaient pas de réponse et se détournaient de moi.

Une autre épouse de militaire, qui était au courant de la gravité de ma maladie, nous a orientés vers une infirmière praticienne qui avait exercé la médecine allopathique pendant 45 ans et qui facilitait désormais les remèdes holistiques parallèlement aux traitements allopathiques. Elle m’a orientée vers un médecin naturopathe et, entre-temps, a amélioré mes problèmes digestifs en effectuant des tests qui ont permis de déterminer que mon corps ne produisait pas d’acide gastrique du tout et que c’était la raison pour laquelle mon corps vidait immédiatement mon estomac, parce qu’il savait que je ne pouvais pas digérer le contenu de mon estomac. Il est étonnant de constater à quel point les comprimés de chlorhydrate de bétaïne et de pepsine ont fait une énorme différence dans ma digestion, tout comme le vinaigre de cidre de pomme. J’ai pu absorber un peu de nourriture et un peu de liquide, mais j’avais encore toute une montagne à gravir pour me remettre de mes graves difficultés neurologiques. Les naturopathes avaient vu la même présentation à de nombreuses reprises, de plus en plus fréquemment au cours des dernières années. Ils ont effectué toute une série de tests sur les substances toxiques et les métaux lourds, et mes chiffres étaient hors normes. J’avais pour l’essentiel été empoisonnée, et beaucoup de ces poisons avaient atteint mon cerveau et mes tissus neuronaux.

Lorsque tout a été dit et terminé, mes nombreux diagnostics comprenaient : la thyroïdite de Hashimoto, la maladie d’Addison avec trois crises d’Addison distinctes, la fibromyalgie, le prolapsus de la valve mitrale, la polyarthrite rhumatoïde – avec une concentration dans mon bras gauche et le côté gauche de ma colonne cervicale ; le même biceps où j’ai reçu la deuxième injection de la série Gardasil 7, le syndrome de l’intestin irritable, la discopathie dégénérative, les polypes cervicaux et les ovaires kystiques – pour n’en nommer que quelques-uns. Aujourd’hui encore, la douleur intramusculaire et nerveuse dans mon bras gauche, à l’endroit où j’ai reçu la deuxième injection de Gardasil, persiste. Elle n’a jamais disparu. Mes nombreux spécialistes n’ont jamais pu mettre un nom sur mes déficits neurologiques.

Au cours des années qui ont suivi, j’ai rencontré de nombreuses femmes dont les sagas médicales étaient extrêmement similaires, des femmes d’âges différents, venant d’endroits différents, d’ethnies différentes et de milieux socio-économiques différents – la SEULE chose que nous avions toutes en commun était d’avoir reçu le vaccin Gardasil.

Grâce à de nombreuses années de désintoxication médicalement assistée, de chélation, d’alimentation biologique, de sauna, de séances de caisson hyperbare, de thérapie physique, d’ergothérapie, de thérapie psychologique, d’innombrables suppléments de haute qualité recommandés par les médecins et de médicaments allopathiques appropriés, j’ai pu retrouver ce qui étaient mes déficits neurologiques. Mes céphalées en grappe sont désormais contrôlables, mais d’autres diagnostics subsistent, chacun à des degrés divers qui varient en fonction du stress. Je suis incapable d’occuper un emploi conventionnel. Je fonctionne très bien pour mes diagnostics et j’ai de nombreuses journées décentes et productives, mais il y a encore des jours où je dois prendre du répit dans les limites sûres de ma propre maison.

J’en suis arrivée à un point où les médecins allopathes et holistiques ont dit que j’étais suffisamment en bonne santé avec les médicaments et que j’avais été bien dépistée lors des examens pré conceptionnels, et que j’avais également de bonnes réserves de vitamines, et j’ai reçu le feu vert pour commencer à essayer de concevoir un enfant. C’était il y a plus de trois ans. J’ai 34 ans et la réserve ovarienne d’une jeune femme de 19 ans, mais j’ai fait plusieurs fausses couches, y compris une fausse couche manquée au deuxième trimestre. Bien qu’il ne soit pas totalement inaccessible, il semble que mon parcours vers la maternité sera compliqué et nécessitera des thérapies et de l’aide.

J’AVAIS 26 ANS LORSQUE J’AI ÉTÉ VACCINÉE. JE N’AI JAMAIS REÇU LA TROISIÈME ET DERNIÈRE INJECTION DE LA SÉRIE GARDISIL 7. JE NE PEUX MÊME PAS IMAGINER CE QUE CELA AURAIT FAIT À MON CORPS D’ADOLESCENTE QUI N’ÉTAIT PAS ENCORE COMPLÈTEMENT DÉVELOPPÉ !!!

LE JAPON A INTERDIT CE VACCIN CAR DES DIZAINES DE JEUNES FILLES ONT ÉTÉ BLESSÉES ET PARALYSÉES LORS DE SON INTRODUCTION DANS LE PAYS.

LES MÉDECINS ALLOPATHES NE SONT PAS FORMÉS AUX EFFETS INDÉSIRABLES GRAVES ATTRIBUÉS À CETTE VACCINATION. LES SPÉCIALISTES M’ONT DIT À PLUSIEURS REPRISES QU’ILS NE SAVAIENT PAS COMMENT M’AIDER.

SI C’ÉTAIT À REFAIRE, JE NE ME SOUMETTRAIS JAMAIS, JAMAIS, À CETTE VACCINATION.

JE SUIS CHRÉTIENNE ET, AU LYCÉE, J’AI SUIVI UN COURS D’ÉDUCATION SEXUELLE APPROFONDI PORTANT SUR LES MÉTHODES DE PRÉVENTION DES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES. CES CONVICTIONS ET CES MÉTHODES ONT FONCTIONNÉ POUR MOI.

J’AI TOUJOURS EU UN COL DE L’UTÉRUS ET DES FROTTIS SAINS ET MAINTENANT JE DOIS RÉGULIÈREMENT ME FAIRE ENLEVER DES POLYPES DU COL DE L’UTÉRUS.

CE VACCIN N’A JAMAIS ÉTÉ TESTÉ POUR SES EFFETS MUTAGÈNES, CANCÉRIGÈNES OU DE DIMINUTION DE LA FERTILITÉ – OFFICIELLEMENT. CEPENDANT, LES PREUVES ANECDOTIQUES SONT ACCABLANTES ET MONTRENT QUE CE VACCIN PROVOQUE TOUS CES EFFETS NÉGATIFS.

S’IL VOUS PLAÎT, S’IL VOUS PLAÎT, ÉCOUTEZ MES APPELS DÉSESPÉRÉS !!! S’IL VOUS PLAÎT, NE SOUMETTEZ PAS VOS PRÉCIEUX ENFANTS À CE VACCIN INUTILE !!!

MON CORPS ÉTAIT DÉVELOPPÉ, FORT ET SAIN, ET MAINTENANT JE NE SERAI PLUS JAMAIS LA MÊME. JE SOUFFRIRAI DE DOULEURS CHRONIQUES SÉVÈRES JUSQU’À LA FIN DE MA VIE.

Pour les anglophones voici la notice qui accompagne le vaccin Gardasil 9 :

https://www.merck.com/product/usa/pi_circulars/g/gardasil_9/gardasil_9_pi.pdf

J’ai une question : pour quelle raison cette injection visiblement donnée pour prévenir le cancer du col de l’utérus est-elle administrée à des GARCONS ?


Les principaux rabbins de Lakewood mettent en garde contre l’utilisation du vaccin HPV Gardasil

[Source : https://www.emes.news]

L’article commence par une lettre signée au printemps 2021 par de grands rabbins de Lakewood (New Jersey), exhortant les gens à s’abstenir de recevoir le vaccin Gardasil.

La lettre de Lakewood… indique que « le vaccin a tragiquement infligé à de nombreux enfants de notre communauté des blessures graves qui ont changé leur vie ».

Cela correspond à ce que des milliers de femmes et de filles (ainsi que des garçons –  boys – NdT : les images de la vidéo sont bouleversantes) du monde entier ont déclaré à propos de ce vaccin. Plusieurs documentaires ont été produits (voir iciiciici et ici) qui décrivent ces expériences horribles et douloureuses ainsi que la négligence et le ridicule que ces victimes de dommages causés par les vaccins (y compris la paralysie, la ménopause chez les adolescentes et la mort) ont enduré dans leurs efforts pour obtenir une reconnaissance et une indemnisation.

(Il est difficile de trouver des informations précises à ce sujet en utilisant Google, probablement parce qu’Alphabet Inc., la société mère de Google, possède des entreprises partenaires avec des sociétés pharmaceutiques, notamment GlaxoSmithKlineNovartis, Sanofi, and Pfizer et others) (NdT : GSK pour GlaxoSmithKline, others signifie « autres »)

Il convient de noter que lors des essais cliniques du Gardasil, Merck a fait vacciner les jeunes filles du groupe de contrôle (c’est-à-dire celles qui n’ont pas reçu le vaccin) peu de temps après la fin de l’essai.

Cela a empêché la science de constater d’éventuels effets à long terme en comparant les résultats à long terme du groupe ayant reçu le vaccin à ceux du groupe n’ayant pas reçu le vaccin. Pourquoi Merck essaierait-il de détruire ce type de preuves scientifiques ? La science ne cherche-t-elle pas toujours à obtenir des résultats à long terme ?

Un schéma identique de sabotage scientifique a lieu aujourd’hui, les personnes qui faisaient partie du groupe de contrôle pour la piqûre de COVID-19 se sont ensuite vu injecter la piqûre elle-même, ce qui nous empêche de découvrir les effets indésirables à long terme de cette injection covid.

(Merck s’est également associé à Johnson & Johnson (partnered with Johnson & Johnson)pour l’injection de COVID. Johnson & Johnson a également un long passé de fraude et d’autres condamnations à son encontre). (long history of fraud and other convictions)

Il convient également de noter que Merck, le fabricant du vaccin Gardasil, est la même société qui a créé le Vioxx. Selon drugwatch , « le Vioxx était autrefois un médicament populaire pour traiter l’arthrite. Mais le fabricant Merck & Co. l’a retiré du marché en 2004 pour des raisons de sécurité. Des recherches ont établi un lien entre le médicament et des milliers de crises cardiaques mortelles ».

Même avant le retrait du Vioxx en 2004, des médecins du monde entier ont exprimé leur vive inquiétude face aux effets secondaires graves et aux décès qu’ils observaient chez leurs patients qui utilisaient le Vioxx.

Au lieu d’enquêter sur ces préoccupations et de retirer le produit du marché, Merck a décidé de passer à l’offensive. Selon The Australian, d’après des courriels internes de l’entreprise divulgués à l’époque devant les tribunaux australiens, Merck avait déclaré qu’elle attaquerait tout médecin qui remettrait en question la sécurité du Vioxx, et que « nous pourrions avoir besoin de les rechercher et de les détruire là où ils vivent », créant ainsi une liste de médecins dissidents à abattre.

Le courrier électronique, qui a été révélé au tribunal fédéral de Melbourne dans le cadre d’une action collective contre le laboratoire pharmaceutique, contenait les mots « neutraliser », « neutralisé » ou « discréditer » en regard des noms de certains médecins.

Merck est également le fabricant du vaccin ROR, utilisé pour prévenir les oreillons, la rougeole et la rubéole, et détient les droits de licence exclusifs lui permettant de vendre ce vaccin aux États-Unis.

En 2010, plusieurs scientifiques de Merck ont dénoncé le fait que la société avait délibérément menti sur l’efficacité de la partie du vaccin ROR contre les oreillons en falsifiant des données. En fait, ils ont affirmé que le vaccin contre les oreillons ne fonctionnait pas vraiment, sur la base de données véridiques.

À la suite de cette découverte, le gouvernement des États-Unis a lui-même porté plainte contre Merck. Ce procès est connu sous le nom de United States versus Merck. Ce procès dure depuis plus de dix ans. Il y a environ un an, les dossiers de l’affaire ont été mis sous scellés.

L’auteur se demande pourquoi il serait nécessaire de dissimuler les dossiers dans le cas où Merck serait réellement innocent de ces allégations. Ne souhaiteraient-ils pas que les dossiers ne soient pas scellés, afin que leur dossier puisse être justifié devant le tribunal de l’opinion publique ?

Nous avons pu obtenir des copies de la plainte originale déposée par le gouvernement : Download as PDF (NdT : voilà un document qui mériterait d’être traduit)

Tout ce qui précède a permis de documenter les dommages causés par le vaccin contre le papillomavirus, mais ce dernier est-il au moins efficace dans son objectif déclaré de prévention du cancer du col de l’utérus ?

Il semble évident que le vaccin HPV est une vaste escroquerie, comme tant d’autres, et que les souffrances humaines qu’il provoque ne servent à rien d’autre qu’à remplir les poches de ceux qui le fabriquent et le distribuent.

J’ai demandé à mes lecteurs de m’aider à trouver des informations à ce sujet.

Un abonné, docteur en médecine, m’a envoyé deux courriels que je reproduis ici sous forme abrégée. Toute documentation supplémentaire que d’autres lecteurs pourraient m’envoyer à l’adresse truth613@substack.com, ou dans les commentaires, serait très appréciée.

Gardasil était une fraude dès le premier jour. Comme mon camarade de classe du programme de doctorat en médecine de l’université de New York a passé six ans à étudier le papillome (virus de la verrue), je n’ai pas pu m’empêcher d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir à ce sujet. Ce virus est bien connu et intensément étudié depuis un siècle maintenant. Certains l’ont toujours soupçonné de provoquer le cancer, mais après cent ans, il n’y a toujours pas la moindre preuve crédible qu’il provoque autre chose que des verrues.

Lorsque le Gardasil a été mis sur le marché, il était censé « réduire le cancer du col de l’utérus de 75 % » (chiffre approximatif, mais ENORME). J’ai tout de suite senti le pot aux roses, mais comment pouvais-je dire à mes patientes de refuser un « vaccin » qui entraînait une réduction aussi spectaculaire du nombre de cancers ? Je n’ai donc rien dit.

Mais le battage médiatique s’est poursuivi, et il est devenu évident qu’ils allaient administrer ce vaccin à des petites écolières.

Finalement, la puanteur de la fraude est devenue trop accablante et j’ai pris le temps de faire des recherches. La première chose que j’ai lue était la notice, qui indiquait avec précision que le « vaccin » était destiné à lutter contre le papillomavirus, et non contre le « cancer du col de l’utérus ». La notice ne prétendait pas être un remède contre le cancer, mais indiquait que le vaccin était conçu pour prévenir les verrues, qui « pourraient » subir une transformation maligne. Vraiment ? Comment se fait-il alors que cent ans de recherche n’aient pas permis de mettre en évidence une telle transformation maligne ? Que manque-t-il à cette image ?

J’ai ensuite recherché l’histoire de ce soi-disant « vaccin ». Les deux femmes qui ont mis au point le vaccin de Merck (je n’arrive pas à me souvenir de leurs noms maintenant), lorsqu’elles ont pris conscience des mensonges que Merck employait pour faire croire aux gens qu’il s’agissait d’un « vaccin contre le cancer », ont dénoncé publiquement la campagne de marketing de Merck. Ils sont donc en bonne compagnie avec Kary Mullis, le lauréat du prix Nobel inventeur de la PCR, et Robert Malone, l’inventeur du vaccin à ARNm.

(N’oublions pas non plus l’aide apportée par Merck dans la mise au point du gaz toxique pour les chambres à gaz d’Hitler).

Le 2ème courriel du médecin :

J’ai fait quelques recherches pour savoir ce que l’on prétend aujourd’hui à propos du HPV. À ma grande horreur, ils ont conclu que le HPV est à l’origine de « la plupart des cas » de cancer du col de l’utérus.

Est-ce que j’y crois ? Je n’y crois pas du tout. Si, après un siècle de recherche, aucun lien clair n’a pu être établi entre le HPV et le cancer, qu’est-ce qui a changé ?

Au cours des 10 à 20 dernières années, un certain nombre d’« études » ont été publiées, proclamant que la majorité des carcinomes du col de l’utérus « ont de l’ADN de papillomavirus dans leurs cellules ». Cela ne prouve pas nécessairement quelque chose, mais la première question à se poser est : « Comment cela a-t-il été déterminé ? »

La plupart des articles que j’ai essayé de consulter sont payants, et je ne paierai pas (il y a très peu de cas où j’ai appris quelque chose de valable à partir d’un article dont la lecture exigeait un paiement). Les études visibles ne font que renvoyer à des études antérieures qui posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. Tout d’abord, la plupart des statistiques proviennent de pays étrangers, où la « recherche scientifique » » se traduit souvent par « « acceptation d’un pot-de-vin du gouvernement » (ou d’une entreprise pharmaceutique). Deuxièmement, qu’appelle-t-on exactement « cancer » ? Cette question est loin d’être anodine.

Tout d’abord, la théorie selon laquelle le célèbre « frottis » permet d’identifier les « lésions précancéreuses du col de l’utérus » n’a jamais été testée. J’ai demandé un jour à un pathologiste de me donner la référence d’une étude prospective randomisée comparant le taux de mortalité par cancer chez les femmes qui subissent l’inutile frottis de Papanicolaou et chez celles qui le refusent. Il m’a répondu : « Ce n’est pas possible, ce n’est pas éthique« .

« Pas éthique » ? Si l’efficacité du frottis en matière de prévention du cancer n’a jamais été testée, parce qu’un tel test ne serait pas « éthique », comment le frottis a-t-il pu atteindre le statut quasi obligatoire qui est le sien (je pense que vous connaissez la réponse à cette question : le marketing de masse et les profits des médecins et des pharmaciens).

Question suivante : Quelles sont ces lésions que l’on appelle « cancer » du col de l’utérus ? Existe-t-il des preuves qu’elles sont réellement malignes ? Ou s’agit-il simplement d’une nouvelle escroquerie au « carcinome basocellulaire » ? (Le carcinome basocellulaire, véritable vache à lait pour les dermatologues, n’est absolument pas malin, mais s’ils disaient la vérité et cessaient de l’appeler « carcinome », l’industrie dermatologique perdrait des tonnes d’argent).

En voici d’autres – merci au lecteur pour sa contribution !


La vaccination contre le HPV permet-elle de prévenir le cancer du col de l’utérus ?

[Source : journals.sagepub.com]

Claire P Rees https://orcid.org/0000-0001-5649-7835, Petra Brhlikova, et Allyson M Pollock allyson.pollock@ncl.ac.uk View all authors and affiliations (Voir tous les auteurs et leurs affiliations). Volume 113, 2ème édition – 1ère publication le 21 janvier 2020

Résumé

Nous avons procédé à une évaluation critique des essais d’efficacité de phase 2 et 3 publiés dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus chez les femmes. Notre analyse montre que les essais eux-mêmes ont généré des incertitudes significatives qui sapent les affirmations d’efficacité de ces données. Douze essais contrôlés randomisés (ECR) ont été menés sur Cervarix et Gardasil. Les populations des essais ne reflétaient pas les groupes cibles de la vaccination en raison des différences d’âge et des critères d’inclusion restrictifs des essais. L’utilisation de résultats composites et de résultats de substitution éloignés ne permet pas de déterminer les effets sur les résultats cliniquement significatifs. On ne sait toujours pas si la vaccination contre le virus du papillome humain (HPV) prévient le cancer du col de l’utérus, car les essais n’ont pas été conçus pour détecter ce résultat, qui met des dizaines d’années à se développer. Bien qu’il existe des preuves que la vaccination prévient la néoplasie intraépithéliale cervicale de grade 1 (CIN1), il ne s’agit pas d’un résultat cliniquement important (aucun traitement n’est administré). Les essais ont utilisé des résultats de substitution composites incluant la CIN1. Une efficacité élevée contre les CIN1+ (CIN1, 2, 3 et adénocarcinome in situ (AIS)) ne signifie pas nécessairement une efficacité élevée contre les CIN3+ (CIN3 et AIS), qui surviennent beaucoup moins fréquemment. Les données sont trop peu nombreuses pour que l’on puisse conclure clairement que le vaccin anti-HPV prévient les CIN3+. Il est probable que les CIN en général aient été surdiagnostiquées dans les essais, car la cytologie cervicale a été effectuée à des intervalles de 6 à 12 mois plutôt qu’à l’intervalle normal de dépistage de 36 mois. Cela signifie que les essais peuvent avoir surestimé l’efficacité du vaccin, car certaines lésions auraient régressé spontanément. De nombreux essais ont diagnostiqué une infection persistante sur la base de tests fréquents à intervalles courts, c’est-à-dire moins de six mois. Il n’est pas certain que les infections détectées disparaissent ou persistent et entraînent des modifications du col de l’utérus.

Le programme de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) vise à prévenir le cancer du col de l’utérus. Dans le monde, le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué chaque année chez environ 13,1/100 000 femmes2. En règle générale, la vaccination est proposée aux jeunes filles âgées de 9 à 13 ans avant leur entrée dans la vie sexuelle et n’ayant jamais été infectées par le VPH.

Octroi des licences

– Les vaccins Gardasil, Gardasil-9 et Cervarix ont été approuvés pour la commercialisation et utilisés chez les femmes et les hommes à partir de l’âge de 9 ans dans le monde entier pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

– L’Agence européenne des médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ont autorisé la mise sur le marché de Gardasil en 2006, et de Cervarix en 2007 et 2009, respectivement.

– Le Gardasil-9 a été approuvé en 2014 par la FDA et en 2015 par l’EMA, mais il n’est pas encore utilisé au Royaume-Uni.

– L’EMA a homologué les trois vaccins pour les femmes et les hommes, sans limite d’âge. La FDA (NdT : Food and Drug Administration – organisme fédéral américain qui délivre les autorisations de mise sur le marché pour les médicaments et les denrées alimentaires) a autorisé Gardasil jusqu’à 26 ans et Gardasil-9 jusqu’à 45 ans pour les femmes et les hommes, et Cervarix jusqu’à 25 ans pour les femmes uniquement.

Lignes directrices

– Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies recommandent une vaccination systématique à l’âge de 11 ou 12 ans. (La vaccination peut commencer à l’âge de 9 ans.) L’Advisory Committee on Immunization Practices (Comité Consultatif sur les Pratiques de Vaccination) recommande également la vaccination pour les femmes âgées de 13 à 26 ans qui n’ont pas été suffisamment vaccinées auparavant3.

– Le Royaume-Uni utilise le Gardasil. Public Health England (NdT : Santé Publique Angleterre) conseille aux jeunes filles de se faire vacciner entre 12 et 18 ans. Immunisation Scotland propose le vaccin aux filles âgées de 11 à 13 ans. Il est prévu d’étendre le vaccin aux garçons âgés de 12 à 13 ans en Angleterre et en Écosse.

Directives

– Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies recommandent « une vaccination systématique à l’âge de 11 ou 12 ans (la vaccination peut commencer à l’âge de 9 ans). L’Advisory Committee on Immunization Practices recommande également la vaccination pour les femmes âgées de 13 à 26 ans qui n’ont pas été suffisamment vaccinées auparavant » 3.

– Le Royaume-Uni utilise le Gardasil. Public Health England conseille aux jeunes filles de se faire vacciner entre 12 et 18 ans. Immunisation Scotland propose le vaccin aux filles âgées de 11 à 13 ans. Il est prévu d’étendre le vaccin aux garçons âgés de 12 à 13 ans en Angleterre et en Écosse.

Les agences de santé publique défendent la position selon laquelle il a été démontré que le vaccin prévient le cancer du col de l’utérus (voir supplément 1). Toutes ne soulignent pas systématiquement les limites des preuves ou les incertitudes dont nous allons parler.

Contexte

La complexité de l’épidémiologie des sous-types de HPV et des lésions utilisées comme critères de substitution pour le cancer du col de l’utérus constitue un problème majeur pour la conception des essais et des études d’efficacité, chacun ayant sa propre histoire naturelle, sa prévalence, son incidence et la force de son association avec le cancer. Ces mesures, en particulier lorsqu’elles sont combinées en tant que critères de substitution composites dans les essais, génèrent de nouvelles incertitudes.

I Infection par le HPV

Il existe plus de 100 types de HPV : 12 d’entre eux sont cancérigènes pour l’homme, selon l’Association internationale de recherche sur le cancer (IARC)4. Les types varient en prévalence, tout comme leur association avec le cancer du col de l’utérus. Les vaccins anti-HPV sont homologués contre les types oncogènes 16 et 18 et maintenant 31, 33, 45, 52 et 58 dans le Gardasil-9. Gardasil et Gardasil-9 sont également homologués contre les types 6 et 11 non oncogènes associés aux verrues génitales.

Le risque d’infection à HPV au cours de la vie est de 79 %5 ; la majorité des infections à HPV sont transitoires et 67 % disparaissent en l’espace d’un an 6. Environ 10 % des femmes sans CIN sont infectées par HPV à un moment donné 7.7 Le mécanisme de progression de l’infection à HPV vers le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs n’est pas bien compris 4,811.

II Cancer du col de l’utérus et lésions précancéreuses comme critères de substitution

Les taux estimés de régression et de progression pour les CIN1, 2 et 3 sont présentés dans la Figure 1.12 Toutefois, des incertitudes subsistent en raison de problèmes méthodologiques dans les études épidémiologiques à l’origine de ces résultats12.

Figure 1 : Histoire naturelle des CNI (Données Ostör, 1993)

Infection persistante

Taux de régression vers un col normal Taux d’évolution vers le cancer du col de l’utérus

L’IARC a reconnu que les critères d’évaluation composites dans les études d’intervention portant sur la CIN2 sont sous-optimaux13 car la CIN2 est souvent mal classée en raison de la faible reproductibilité et validité de son diagnostic14 . Les femmes présentant une CIN2 se voient actuellement proposer un traitement, ce qui complique la recherche sur l’évolution vers la CIN3.

Les femmes atteintes d’une CIN2 se voient actuellement proposer un traitement, ce qui complique les recherches sur l’évolution vers une CIN3. Une CIN3 peut se développer suite à l’évolution d’une CIN1 et d’une CIN2 ou directement suite à une infection par le HPV. Le taux de progression d’une CIN3 vers un cancer invasif est probablement plus élevé que l’estimation d’Ostör, qui est de >12 %12 . Le risque à vie peut atteindre 40 % en l’absence de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus15.

Objectif

Décrire les incertitudes générées par la conception des essais d’efficacité de phase 2 et 3 pour la prévention du cancer du col de l’utérus et de ses précurseurs et la façon dont elles affectent l’interprétation des données d’efficacité.

Méthodes et analyses

Nous avons recherché dans Embase et Medline des articles relatifs à des essais contrôlés en aveugle de la vaccination contre le HPV chez les femmes, en considérant l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs. La stratégie de recherche est décrite dans le supplément 2. Aucun essai n’a testé les vaccins Gardasil et Cervarix face à face en utilisant des résultats cliniques (plutôt que des résultats immunologiques). Nous avons examiné 35 articles publiés portant sur 12 essais de phase 2 et 3, randomisés et en aveugle, contrôlés par des vaccins non-HPV, de Gardasil et Cervarix menés entre 2001 et 2016 et évaluant l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs (Table 1 et Figure 2) (tableau 1 et figure 2). Tout au long de cet article, nous nous référons aux essais par le nom de leur protocole, tel qu’il apparaît en gras dans la Table 1. Cependant, pour les essais 104798 et 107638, nous utilisons le nom de leurs premiers auteurs, Konno et Zhu, respectivement.

Ci-dessous : Trials (Essais)

The study was sponsored and funded by NCI but it was done under an FDA investigational new drug application (IND) for which the manufacturer has to function as sponsor (Cette étude a été parrainée et financée par le NCI, mais elle a été réalisée dans le cadre d’une demande de nouveau médicament expérimental (IND) de la FDA pour laquelle le fabricant doit faire office de promoteur doit agir en tant que sponsor.)

Figure 2. Essais contrôlés randomisés de phase 2 et 3 sur l’efficacité de la vaccination HPV.

Tableau 1. Tous les essais de phase 2 et 3 par vaccin et contrôle, promoteur, pays, dates de début et de fin, nombre et âge des participants et durée du suivi. (NdT : Voir le tableau en cliquant sur le lien https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0141076819899308 ).

Messages clés :

– Nous ne savons pas dans quelle mesure la vaccination contre le papillomavirus protège contre le cancer du col de l’utérus. Les essais ne se sont pas concentrés sur l’issue du cancer du col de l’utérus parce qu’ils comptaient trop peu de participantes et ne les ont pas suivies suffisamment longtemps : le cancer du col de l’utérus peut mettre des décennies à se développer.

– Les chiffres publiés à partir d’essais contrôlés randomisés peuvent surestimer l’efficacité pour les raisons suivantes : (a) les tests ont été trop fréquents dans les essais alors que, dans le monde réel, les lésions peuvent régresser spontanément ; (b) les essais ont utilisé des résultats de substitution composites, dont certains, tels que l’infection par le HPV et la CIN1, surviennent plus fréquemment que d’autres et sont très peu susceptibles d’évoluer vers un cancer ; et (c) les sous-groupes ont été analysés de manière trop approfondie.

– Les populations des essais ont une pertinence et une validité limitées pour le monde réel : par exemple, les femmes participant aux essais étaient plus âgées que la population cible ; nous ne disposons pas de suffisamment de données sur les avantages pour les femmes qui peuvent avoir été exposées au HPV avant d’être vaccinées et qui ne connaissent pas leur statut en matière de HPV.

– Nous ne disposons pas de suffisamment de données sur l’impact du vaccin sur les CIN3, qui sont plus susceptibles que les CIN1 et 2 d’évoluer vers un cancer du col de l’utérus. Nous disposons également de moins de données sur l’impact des maladies du col de l’utérus dues à n’importe quel type de HPV, plutôt que sur les seules lésions dues aux HPV 16 et 18.

– Les femmes doivent continuer à se soumettre à un dépistage régulier du cancer du col de l’utérus, car l’efficacité de la prévention des précurseurs du cancer du col de l’utérus est inférieure à 100 % et il existe davantage de types oncogènes que ceux couverts par les vaccins. Il est prouvé que le dépistage du cancer du col de l’utérus réduit de manière significative le risque de cancer du col de l’utérus chez les femmes, qu’elles aient été vaccinées ou non. Le nombre de nouveaux cancers et de décès a nettement diminué, de sorte que le cancer du col de l’utérus ne représente plus que 1 % des décès par cancer chez les femmes au Royaume-Uni (854 décès en 2016) 1.

– Les informations tirées des essais peuvent nous renseigner sur ce qui se passe entre cinq et neuf ans après la vaccination, mais nous ne savons pas si la protection diminue après cette période.

– Une étude d’observation récente fournit des preuves de l’efficacité de la vaccination contre les CIN3+ chez les filles vaccinées avant leur entrée dans la vie sexuelle. Les études d’observation en cours peuvent nous renseigner sur l’effet à long terme sur les taux de cancer du col de l’utérus, mais il faudra de nombreuses années avant que nous disposions de ces données.

Nous avons exclu les essais portant sur le vaccin monovalent contre le HPV 16 (car il n’était pas homologué et les données suggèrent que sa pharmacodynamique est différente de celle du Gardasil et du Cervarix 16 ) et l’unique essai d’efficacité du Gardasil-9 (car le contrôle était le Gardasil, et non un placebo) 17 ; ce qui, en soi, a suscité des inquiétudes 11. Nous avons choisi de nous concentrer sur les essais contrôlés randomisés, car ils offrent le niveau de preuve le plus élevé, et ce sont eux qui sont utilisés pour les décisions des organismes de réglementation et les décisions relatives au lancement des programmes de vaccination.

Nous avons également trouvé 39 méta-analyses et revues systématiques sur l’efficacité des vaccins anti-HPV, dont beaucoup se limitent à des analyses a posteriori de sous-groupes et combinent de manière inappropriée des essais dans la même analyse, par exemple pour des vaccins différents (voir complément 3). La revue Cochrane de 2018 18 a été critiquée pour ne pas avoir inclus tous les essais pertinents, pour avoir ignoré les preuves des effets néfastes et pour avoir utilisé des critères d’évaluation composites avec des histoires naturelles différentes 19.

Nous avons comparé les critères d’éligibilité, les méthodes de dépistage du HPV et des lésions cervicales, les mesures des résultats, la durée du suivi, le groupe cible et les définitions des sous-groupes utilisés dans les différents essais. Nous nous sommes concentrés sur les preuves d’efficacité pour les CIN3+ et l’infection persistante à 12 mois, qui sont considérées comme les mesures de résultats les plus strictes.

Le vaccin contre le papillomavirus prévient-il le cancer du col de l’utérus ?

Aucun des essais n’a été conçu pour déterminer l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus. Aucun essai n’a fait état de cas de cancer du col de l’utérus ; un cas de carcinome vulvaire a été signalé dans le groupe vacciné de l’essai FUTURE I 48.

Le délai entre la première exposition au HPV et l’apparition du pic de CIN3 est de 7 à 10 ans 13 . D’après les études d’histoire naturelle, il faut encore une dizaine d’années pour que le cancer du col de l’utérus se développe 13. Tous les essais ont eu une durée moyenne de suivi de six ans ou moins, à l’exception de l’extension HPV-023 qui a eu une durée moyenne de suivi de 8,9 ans.

Le vaccin contre le HPV prévient-il les lésions précancéreuses ?

Les essais ont utilisé huit critères d’évaluation de la maladie du col de l’utérus, qui étaient tous des critères de substitution ou des critères de substitution composites (Table 2). Les résultats de substitution sont des biomarqueurs utilisés comme substituts des résultats cliniques et utilisés pour prédire les bénéfices d’une intervention. Les principaux essais préalables à la mise sur le marché ont évalué l’effet des vaccins anti-HPV sur les lésions précancéreuses, critères acceptés par les autorités comme substituts du cancer du col de l’utérus. Les résultats de substitution présentent des limites en général 54 , ainsi que pour le HPV et le cancer du col de l’utérus. L’utilisation de résultats de substitution composites (combinant deux ou plusieurs résultats de substitution) est problématique en raison des différences dans l’épidémiologie, l’histoire naturelle et la prise en charge – voir la section « Contexte » et la Figure 1 . Cinq des 12 essais (VIVIANE, V01-007, FUTURE III, V501-027, V501-041) avaient la puissance nécessaire pour obtenir des résultats composites combinant la maladie cervicale et l’infection persistante par le VPH 43,47,5153. Quatre essais ont combiné la maladie cervicale et les verrues génitales dans le même résultat primaire (FUTURE III, V501-007 et V501-027, V501-041), ce qui a gonflé les mesures d’efficacité 47,5153.

Tableau 2. Critères d’évaluation validés pour l’ensemble des essais.
Critère d’évaluation alimenté Nombre d’essais utilisant le critère d’évaluation Vaccin utilisant le critère d’évaluation

CIN 1+

Les résultats de l’essai comprenaient les critères de substitution CIN1 et CIN2, qui sont plus fréquents que les CIN3/AIS et le cancer du col de l’utérus, mais qui régressent souvent et ne posent qu’un problème clinique limité (voir la section « Contexte » et la Figure 1 ). Par exemple, l’intervention n’est pas recommandée pour les CIN1. Sept essais (FUTURE I, VIVIANE, V01-007, FUTURE III, V501-027, Zhu, V501-041) ont inclu la CIN1 avec la CIN2, la CIN3 et l’AIS dans le même résultat primaire (ce qui constitue un résultat composite), ce qui risque de gonfler l’efficacité du vaccin car il y a beaucoup plus de cas de CIN1 que de CIN2+ 43,45,47,48,5153 .

CIN 2+

L’incidence (taux de détection) des CIN2, CIN3 et AIS dans les essais était faible, de sorte que même si de nombreux essais ont montré une grande efficacité du vaccin, c’était dans le contexte d’un très petit nombre de cas de CIN2+. Par exemple, l’essai HPV-023 a montré une grande efficacité du vaccin (100 % contre les CIN2 et CIN3 sur un suivi de neuf ans) avec une très faible incidence (seulement trois cas, tous dans le groupe témoin, sur 212 participantes)25. Les essais étaient alimentés par le nombre minimum d’événements nécessaires pour obtenir un résultat statistiquement significatif, et de nombreux essais ont été conçus pour s’arrêter une fois ce nombre atteint. Les essais étaient alimentés par le nombre minimum d’événements nécessaires pour obtenir un résultat statistiquement significatif, et de nombreux essais étaient conçus pour s’arrêter une fois ce nombre atteint. Au lieu de mener plusieurs essais de courte durée, il aurait été possible de surmonter ce problème de puissance en menant un grand essai de plus longue durée dans chaque pays.

CIN 3+

Il est généralement admis que la CIN3 est le meilleur marqueur du risque de cancer du col de l’utérus, avec des taux de progression d’au moins 12 %12. De nouvelles données suggèrent qu’il est préférable de réserver l’intervention clinique après la détection lors du dépistage aux femmes présentant une CIN355. Seuls trois des 12 essais (FUTURE I, FUTURE II, PATRICIA) ont fait état de CIN3+ ou d’AIS dans des sous-groupes représentatifs de la population cible de femmes naïves vis-à-vis du HPV (voir supplément 4)30,49,56. L’incidence des AIS dans les essais est très faible et seuls trois essais (FUTURE I, FUTURE II, PATRICIA) ont publié des résultats pour les AIS uniquement30,49,56.

Dans ces trois essais, l’efficacité du vaccin contre les CIN3 et les AIS dus aux HPV 16/18 était de 100 % (voir Supplément 4), mais les chiffres étaient faibles et les intervalles de confiance larges, parfois non significatifs (lorsque l’intervalle de confiance passe par zéro)49,56. L’efficacité du vaccin contre les CIN3 et les AIS dus à n’importe quel type de HPV variait considérablement d’un vaccin à l’autre30,56.

Quelles sont les preuves que la vaccination prévient les infections à HPV cliniquement significatives ?

Il est possible de diagnostiquer les nouvelles infections à HPV (incidentes) et les infections en cours (persistantes). Des études ont montré que la durée médiane de l’infection par le HPV 16 était de 8,5 à 19,4 mois et celle de l’infection par le HPV 18 de 7,8 à 12 mois 13.

L’essai HPV001/007/023 a utilisé l’infection incidente à HPV 16/18 comme résultat primaire20,22,25. Les résultats ne sont pas pertinents pour la prise de décision politique car le consensus actuel rapporté par l’OMS est que l’infection incidente à HPV n’est pas un résultat de substitution adéquat car elle évolue rarement vers une maladie du col de l’utérus57.

Il n’y a pas d’accord sur la période qui définit une infection persistante13 et les essais peuvent avoir surestimé l’efficacité du vaccin en choisissant des périodes plus courtes que la durée de la plupart des infections autolimitées, par exemple six mois. Dans certains essais, l’intervalle de test pour diagnostiquer une infection persistante à six mois était de quatre mois 36,47,52 ou de cinq mois44,51,53.

Un seul essai Gardasil, V501-041, a utilisé l’infection persistante à 12 mois comme critère de jugement ; cependant, les auteurs de l’étude n’ont présenté des données que pour les HPV combinés 6/11/16/18, et non pour 16/18 ou tout autre type oncogène 53 . Dans les essais sur Cervarix, l’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 12 mois causée par le VPH 16/18 variait de 85,3 à 100 % (voir le supplément 5) 25,27,29,33,45. L’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 12 mois causée par tout type de VPH oncogène variait de 10,4 % à 50,1 % dans tous les essais, avec de larges intervalles de confiance pour la plupart des essais25,27,29,33,45. Les résultats n’étaient pas statistiquement significatifs pour l’essai HPV-023 et Zhu (voir le supplément 5) 25,45.

Tous les essais n’ont pas analysé séparément les types 16 et 18 du HPV. L’incidence de l’infection par le VPH varie selon le type de VPH30. Le VPH 18 était beaucoup moins courant que le VPH 16. En combinant leurs résultats, l’efficacité contre le VPH 18 semble plus solide. Dans certains essais, les résultats concernant le HPV 18 n’étaient pas statistiquement significatifs en soi et ne l’étaient que lorsqu’ils étaient combinés aux résultats concernant le HPV 16. Par exemple, dans le sous-groupe de population per-protocole de l’essai V501-027, l’efficacité du vaccin contre l’infection persistante ou la maladie génitale à six mois (le résultat principal de l’essai) était de 100 % (59,7,100) pour le HPV 16, de 86,0 % (-8,9, 99,7) pour le HPV 18 et de 94,5 % (65,2, 99.9) pour le HPV 16/1852. Dans le sous-groupe de la cohorte conforme au protocole pour l’efficacité (ATP-E) de l’essai PATRICIA, l’efficacité du vaccin contre les CIN3+ était de 90,2 % (59,7, 98,9) pour le VPH 16, de 100 % (-8,2, 100) pour le VPH 18 et de 91,7 % (66,6, 99,1) pour le VPH 16/18, respectivement30 . Cela signifie que le vaccin pourrait ne pas protéger aussi bien contre le cancer du col de l’utérus lié au HPV 18. La proportion de cancers du col de l’utérus liés au HPV 18 varie de 13% en Amérique du Sud/Centrale à 22% en Amérique du Nord58.

Quelles sont les informations disponibles sur les résultats à long terme et sur la durée de la protection ?

Tous les essais ont duré six ans ou moins, à l’exception de l’étude de prolongation HPV-023 avec un suivi moyen de 8,9 ans (qui a maintenu l’insu et conservé un groupe témoin), qui n’a inclus que 437 des 1113 participantes initiales à HPV-00125. L’étude la plus longue sur Gardasil a été V501-041, qui a été prolongée de 30 à 78 mois avec 2601 participantes sur les 3006 initiales53.

Les caractéristiques des essais peuvent fausser les résultats en surestimant l’efficacité à long terme. Par exemple, les CIN3 liées au HPV 16/18 se présentent plus tôt que les CIN3 de type non-vaccinal, de sorte que les essais d’efficacité plus courts seront biaisés en faveur de la découverte de CIN3 liées au HPV 16/1859.

Bien que l’incidence et la progression de la maladie diffèrent dans le temps et selon l’âge, l’essai V501-007 a combiné les résultats des participantes de l’essai initial avec ceux des participantes qui ont complété une extension supplémentaire de deux ans47. Dans les essais HPV-007 et HPV-023, les résultats des participantes des essais précédents ont été pris en compte ensemble22,25.

Dans quelle mesure les femmes participant aux essais étaient-elles semblables aux groupes cibles de la vaccination ?

Les femmes participant aux essais sont généralement plus âgées que celles qui participent aux programmes de vaccination en situation réelle, et il n’est pas certain que les résultats soient similaires. Nous ne connaissons pas les taux d’efficacité chez les filles âgées de 9 à 13 ans.

Les participantes les plus jeunes aux essais étaient âgées de 15 ans et les essais n’ont pas limité le recrutement aux filles avant leur entrée dans la vie sexuelle. Il est donc probable que certaines filles aient déjà été exposées au VPH. Des sous-groupes per-protocole comptant beaucoup moins de participantes ont été utilisés pour analyser celles dont l’exposition antérieure au HPV n’était pas prouvée, mais comme indiqué précédemment, la plupart des essais n’ont pas présenté de données sur les résultats concernant les CIN3+ dans ces sous-groupes.

L’efficacité chez les filles âgées de 9 à 13 ans a été estimée à l’aide d’essais de pontage immunitaire (où les niveaux de réponse immunitaire sont mesurés) (NdT : Les études de pontage immunitaire sont des essais contrôlés, utilisant des placebos ou d’autres contrôles et des corrélats de protection tels que les paramètres immunitaires humoraux et/ou cellulaires pour établir si une intervention est efficace) plutôt qu’à l’aide de résultats cliniques60. Nous ne savons pas quel niveau de titres d’anticorps définit un niveau de substitution de protection contre le cancer du col de l’utérus ou ses précurseurs et combien de temps la protection durera (les titres anti-HPV 18 de Gardasil ne sont pas différents de l’infection naturelle dès 24 mois après la vaccination) 60. Par conséquent, il est possible que la protection s’estompe au moment du pic d’exposition lorsque la vaccination est effectuée à un âge plus précoce.

Trois essais ont recruté des femmes plus âgées (FUTURE III (24-45 ans), VIVIANE (26+) et V501-041 (20-45 ans) 42,50,53. Dans l’essai VIVIANE, un sous-ensemble allant jusqu’à 15 % de femmes ayant des antécédents d’infection ou de maladie associée au VPH a été inclus (défini par au moins deux frottis anormaux consécutifs, une colposcopie anormale ou une biopsie ou un traitement du col de l’utérus après un frottis ou une colposcopie anormaux), mais cela signifie que la cohorte totale du vaccin ne reflète peut-être pas la proportion de femmes ayant des antécédents de maladie associée au VPH dans l’ensemble de la population 42. Des restrictions fondées sur l’ADN du VPH et le statut sérologique ont ensuite été imposées pour l’inclusion dans la cohorte conforme au protocole pour l’efficacité et dans la cohorte vaccinale totale pour les sous-groupes d’efficacité. Dans FUTURE III, les femmes ayant des antécédents de verrues génitales ou de maladie du col de l’utérus, passés ou présents, ont été exclues ; les principaux tests d’efficacité ont été effectués dans le cadre des analyses d’efficacité per-protocole (EPP) spécifiques au type de VPH, qui exigeaient que les femmes soient séronégatives pour le type concerné au jour 1 et que la PCR soit négative pour ce type dans les écouvillons du col de l’utérus ou les échantillons de biopsie, ou les deux, du jour 1 jusqu’au mois 7 50. L’étude V501-041 excluait les femmes ayant eu plus de quatre partenaires sexuels et celles ayant des antécédents de verrues génitales ou de « maladie cervicale significative » – les auteurs de l’étude n’ont pas précisé ce que cela signifiait 53.

Sept essais ont exclu les femmes ayant eu plus de quatre à six partenaires sexuels auparavant 20,28,46,48,52,53,61. Cinq essais ont exclu les femmes ayant eu des frottis cervicaux anormaux 20,46,48,52,61 et trois autres ont exclu les femmes ayant eu des antécédents de colposcopie 26,28,44. L’essai CVT était le seul à ne pas comporter de restrictions fondées sur les verrues génitales ou les antécédents cervicaux ou sexuels 36. Ces restrictions peuvent faire en sorte que le vaccin semble plus efficace dans la population en intention de traiter (ITT) que dans la population générale de femmes du même âge. Dans l’étude CVT, l’efficacité dans le groupe ITT pour l’infection persistante à 12 mois par tout type de VPH oncogène était de 11 % (IC à 95 % : 2,2, 19,5) ; l’efficacité contre les CIN3+ n’a pas été démontrée dans le groupe ITT 36.

L’épidémiologie du VPH varie également d’un pays à l’autre, ce qui signifie que les résultats des essais peuvent être difficilement généralisables à certains contextes, y compris l’Afrique ; il est donc important de savoir si les résultats diffèrent selon la région étudiée. Aucun des essais portant sur les résultats d’efficacité n’a été mené en Afrique (nous n’avons connaissance que d’un essai d’innocuité et d’immunogénicité en Afrique 62), bien qu’il s’agisse de la région du monde où l’incidence du cancer du col de l’utérus est de loin la plus élevée 2. L’étude Cochrane reconnaît que « des différences dans la prévalence du HPV dans les sites d’essai, ou des différences dans les protocoles d’étude et les tests utilisés, peuvent expliquer le contraste d’efficacité » entre le Cervarix et le Gardasil 18

Quel est le risque de substitution oncogène du type de HPV ?

Les vaccins peuvent protéger contre des types de HPV qui ne sont pas inclus dans le vaccin. Il existe des preuves de protection croisée contre trois types de HPV à haut risque (31, 33 et 45) pour Cervarix (voir supplément 6) 31,36,43,45 . Il existe une protection croisée contre un type de HPV non inclus dans le vaccin par Gardasil 31 (voir supplément 6)63. Mais il existe des preuves d’un risque accru statistiquement significatif des types de HPV 51 et 58 dans les essais de Cervarix, par rapport au vaccin de contrôle 31,36. On ne sait pas si le ciblage du vaccin conduira à une substitution par d’autres types oncogènes, comme c’est le cas avec la vaccination antipneumococcique 64.

Facteurs méthodologiques des essais susceptibles d’affecter l’interprétation des résultats

Analyses multiples insuffisantes

Tous les essais ont procédé à de multiples analyses de sous-groupes, ce qui augmente la probabilité de résultats statistiques positifs en l’absence d’effet réel. Les définitions des sous-groupes varient d’un essai à l’autre, de sorte que les résultats ne peuvent être comparés d’un essai à l’autre. Les résultats n’ont pas été donnés pour tous les sous-groupes et n’ont pas été ventilés par pays, par site d’étude ou pour chaque résultat. Ce point est important étant donné les différences d’épidémiologie du HPV dans les différentes régions du monde. Il est possible que les données aient été rapportées de cette manière parce que l’incidence était faible. Nous avons inclus un tableau présentant les différentes définitions des sous-groupes dans le supplément 7.

Problèmes liés à la présentation des résultats des essais

Les essais rapportent l’efficacité du vaccin comme résultat primaire, ce qui montre la réduction relative du risque. Cela peut donner trop d’importance à l’efficacité par rapport à la réduction du risque absolu, comme le nombre de personnes à vacciner, qui est plus utile pour les cliniciens, les patients et les décideurs politiques. Aucun des essais n’a indiqué le nombre de vaccins nécessaires. L’essai CVT est le seul à avoir présenté des résultats en termes de réduction du risque absolu .36,38,39. La réduction du risque absolu de l’essai PATRICIA pour les CIN3+ dues à tout type de HPV oncogène (voir Supplément 4) (notre calcul) est de 0,75 %, ce qui donne un nombre nécessaire de 133 personnes à vacciner.

Fréquence du dépistage du cancer du col de l’utérus

Tous les essais ont effectué une cytologie de Pap à des intervalles de 6 à 12 mois. Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé en Angleterre tous les trois ans, entre 25 et 49 ans 65. L’augmentation de la fréquence du dépistage peut entraîner un surdiagnostic et un surtraitement des anomalies cytologiques qui devraient normalement se résorber et ne pas être détectées 66. L’augmentation de la fréquence des tests permet d’achever rapidement les essais, mais peut surestimer l’efficacité du vaccin.

Méthodes de dépistage du HPV

Les tests de positivité de l’ADN pour un type particulier de VPH (indiquant une infection en cours) et de séropositivité (indiquant une infection antérieure) ont une spécificité et une sensibilité limitées 67. C’est une autre raison pour laquelle l’infection par le VPH a des limites en tant que substitut du cancer du col de l’utérus. Seuls 50 à 70 % des infections à HPV donnent lieu à des réponses anti-HPV détectables 51, et la séropositivité initiale peut devenir négative 68. Des sous-groupes de femmes considérées comme naïves à l’égard du HPV peuvent donc avoir été exposées antérieurement. Par ailleurs, une infection latente peut être indétectable par les tests actuels. Le CIRC a noté qu' »on ne sait pas à quelle fréquence cette [infection latente] se produit chez les individus immunocompétents, combien de temps elle dure, ce qui provoque la réémergence dans un état détectable ou quelle fraction des cancers survient après une période de latence » 13 . Cela soulève également la question de savoir si les sous-groupes naïfs au VPH peuvent représenter de manière fiable les filles avant le début de leur vie sexuelle, et si l’infection par le VPH est un résultat de substitution valable.

Méta-analyse d’une valeur limitée en raison de l’hétérogénéité des essais

Les différences entre les critères d’évaluation des essais et les sous-groupes limitent la possibilité de comparer et d’agréger les données des essais. Cette situation est aggravée par le manque de normalisation entre les études pour toute une série de mesures : tests d’exposition antérieure au HPV, tests sérologiques pour détecter l’infection par le HPV et méthodes d’échantillonnage, y compris la fréquence des tests 67.

Il n’existe pas de critères convenus pour définir le type de VPH responsable des lésions cliniques, et les essais ont utilisé des critères différents (voir supplément 8). Il n’existe pas d’approche standard pour évaluer l’efficacité contre la maladie et l’infection dues à des types de HPV non présents dans le vaccin, par exemple pour savoir s’ils prenaient en compte les types oncogènes non vaccinaux ou tous les types de HPV non vaccinaux (voir le complément 9). Étant donné que Merck et GSK ont participé à tous les essais, on ne sait pas très bien pourquoi il n’y a pas eu de cohérence dans les méthodes et les tests d’un essai à l’autre.

Les recherches en cours sont-elles susceptibles de lever les incertitudes ?

Le présent document se concentre sur les essais contrôlés randomisés, mais nous avons également examiné si les études d’observation pouvaient répondre à certaines des incertitudes, en reconnaissant qu’il s’agit d’un niveau de preuve inférieur, mais pratiquement la source la plus probable d’informations futures en l’absence d’essais contrôlés randomisés à long terme. Nous avons identifié 19 études de suivi de phase 4, observationnelles et sans insu (y compris une méta-analyse d’études écologiques) qui sont potentiellement pertinentes pour les incertitudes discutées dans ce document (voir supplément 10). Aucune de ces études n’est idéale. Nombre d’entre elles sont de petite taille, de courte durée ou ne portent pas sur les CIN3+. Une étude d’observation (#5) a montré une réduction du risque relatif de CIN3 de 0,45 chez les personnes vaccinées 69 . Le suivi de l’essai PATRICIA (n° 3), le seul essai prévu 20 ans après la vaccination, et l’essai mexicain FASTER (n° 18) sont susceptibles de fournir davantage de données d’efficacité à long terme sur les critères d’efficacité les plus pertinents d’un point de vue clinique.

L’étude observationnelle récemment publiée, menée en Écosse par Palmer et al. 70 , apporte de nouvelles preuves de la réduction des CIN3+, quel que soit le type de HPV. Les auteurs notent les limites suivantes qui peuvent avoir gonflé les mesures d’efficacité : l’étude n’a recueilli des données que sur le premier cycle de dépistage du cancer du col de l’utérus à l’âge de 20 ans (maintenant modifié à l’âge de 25 ans en accord avec l’Angleterre) avec une sous-représentation du groupe non vacciné (23% de participation au dépistage contre 51% dans le groupe vacciné à l’âge de 20 ou 21 ans) ; et le temps de suivi plus court pour les femmes nées en 1995 et 1996 affecte nécessairement la robustesse de l’estimation de l’efficacité du vaccin pour les femmes plus jeunes. En outre, la base de l’affirmation de la protection de groupe n’est pas bien expliquée pour les femmes non vaccinées de la cohorte 1995-1996, par rapport aux femmes non vaccinées de 1988-1990. Les auteurs n’examinent pas non plus comment les changements dans l’activité sexuelle ont pu contribuer à la diminution observée de la prévalence de la CIN indépendamment du vaccin : entre 2002 et 2014 (la dernière période pour laquelle il existe des données), la proportion de jeunes écossais de 15 ans ayant déjà eu des rapports sexuels a diminué, bien que des inégalités socio-économiques persistent en ce qui concerne l’initiation sexuelle et l’utilisation de préservatifs 71. Le recours au dépistage varie également en fonction du statut socio-économique 72.

Que devons-nous faire face à l’incertitude ?

Sur le plan politique

Nous demandons aux décideurs politiques de :

1. Établir des données épidémiologiques nationales de référence sur l’incidence du cancer, la mortalité et la prévalence des sous-types de HPV afin de soutenir les décisions fondées sur des données probantes quant à la question de savoir si les vaccins actuellement disponibles sont susceptibles d’être rentables et s’ils devraient constituer une priorité.

2. Veiller à ce que la surveillance du cancer et les registres soient en place avant la mise en œuvre de tout programme de vaccination, afin de pouvoir étudier l’évolution de l’incidence du cancer du col de l’utérus et de ses précurseurs.

3. Lancer des études nationales à long terme sur l’efficacité et l’efficience qui ne soient pas financées par l’industrie, qui se concentrent sur des résultats cliniquement significatifs, et qui recrutent et analysent les populations cibles des vaccins.

La recherche

Au Royaume-Uni, on estime que le dépistage du cancer du col de l’utérus prévient plus de 80 % des cancers du col de l’utérus 15. Une analyse coût-efficacité réalisée en Australie suggère que la vaccination n’est pas rentable dans les contextes où le dépistage du cancer du col de l’utérus est établi 73 . Nous ne savons toujours pas combien de cas de maladies du col de l’utérus évités par la vaccination auraient été détectés par le dépistage du cancer du col de l’utérus. Nous ne savons toujours pas combien de cas de maladie cervicale évités par la vaccination auraient été détectés par le dépistage du col de l’utérus. L’encadré 2 (Box 2) présente nos recommandations pour la poursuite de la recherche afin de lever les incertitudes. Nous demandons également que la recherche sur le papillomavirus ne soit pas financée par l’industrie.

Encadré 2. Recommandations pour de futurs essais afin de lever les incertitudes.

– Vacciner avant le début de l’activité sexuelle et commencer l’évaluation des critères d’évaluation à l’âge du dépistage cervical habituel une fois que l’on est sexuellement actif.

– Rendre publics tous les rapports d’études cliniques, y compris les données individuelles anonymes des patientes.

– Séparer les essais pour évaluer les bénéfices chez les femmes déjà exposées au HPV, sans restrictions basées sur les facteurs de risque.

– Analyser les données par pays et par site d’étude.

– Veiller à ce que l’intervalle entre les tests soit conforme aux protocoles habituels de dépistage du cancer du col de l’utérus.

– Poursuivre le suivi pendant au moins 20 ans à partir de l’entrée dans la vie sexuelle.

– Établir la puissance des essais pour le résultat composite principal CIN3/AIS/cancer du col de l’utérus dû à des types de HPV oncogènes.

– Définir le résultat secondaire de l’infection persistante par le HPV 16/18 après au moins 12 mois.

– Utiliser des méthodes de test standardisées pour la détection du HPV.

– Entreprendre un essai d’efficacité du Gardasil-9 contrôlé par placebo avec une solution saline chez des participantes non vaccinées auparavant, car il est difficile de tirer des conclusions sur l’efficacité et le risque d’effets nocifs sur la base de l’essai comparant le Gardasil-9 au Gardasil.

Conclusion

Cet examen a révélé de nombreux problèmes méthodologiques dans les essais d’efficacité de phase 2 et 3 de la vaccination anti-HPV, ce qui entraîne des incertitudes quant à la compréhension de son efficacité.

1. Cancer du col de l’utérus – Il n’est pas certain que la vaccination contre le HPV prévienne le cancer du col de l’utérus. Les essais n’ont pas été conçus pour détecter ce résultat, qui prend des décennies à se développer. Pour la plupart des résultats, les données de suivi n’existent en moyenne que pour quatre ou cinq ans.

2. CIN – Il existe des preuves que la vaccination prévient la CIN1 ; toutefois, il ne s’agit pas d’un résultat cliniquement important (aucun traitement n’est administré). Les essais ont utilisé des résultats de substitution composites incluant la CIN1, mais une efficacité élevée contre la CIN1+ (CIN1, 2, 3 et AIS) ne signifie pas nécessairement une efficacité élevée contre la CIN3+ (CIN3 et AIS), qui survient beaucoup moins fréquemment. Les données sont trop peu nombreuses pour que l’on puisse conclure clairement que le vaccin anti-HPV prévient les CIN3+. Il est probable que les CIN en général aient été surdiagnostiquées dans les essais, car la plupart d’entre eux ont effectué une cytologie cervicale à des intervalles de 6 à 12 mois plutôt qu’à l’intervalle normal de dépistage de 36 mois. Cela signifie que les essais ont peut-être surestimé l’efficacité du vaccin, car certaines lésions auraient régressé spontanément.

3. Infection persistante par le HPV – Les résultats de l’infection par le HPV sont difficiles à interpréter. De nombreux essais ont diagnostiqué une infection persistante sur la base de tests fréquents à intervalles courts, c’est-à-dire moins de six mois. Cela ne permet pas de savoir si les infections détectées disparaissent ou persistent et entraînent des modifications du col de l’utérus. Dans le programme actuel de dépistage du cancer du col de l’utérus de Public Health England, les patientes qui sont positives au HPV mais dont la cytologie est négative ne sont pas testées à nouveau avant 12 mois 74.

4. Différences entre les essais et les populations réelles – La plupart des participants aux essais étaient plus âgés que les enfants de 9 à 13 ans à qui l’on propose généralement la vaccination. L’efficacité chez les filles âgées de 9 à 13 ans a été estimée à l’aide d’essais de pontage immunitaire (où les niveaux de réponse immunitaire sont mesurés) plutôt qu’à l’aide de résultats d’efficacité clinique 60. Nous ne savons pas quel niveau de titres d’anticorps protège contre le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs, ni combien de temps la protection durera60 . De même, les données sur les résultats obtenus chez les femmes de plus de 24 ans sont limitées et tous les essais, à l’exception du Costa Rica Vaccine Trial (CVT), comportaient des exclusions liées aux antécédents sexuels ou aux antécédents de verrues génitales ou de maladies du col de l’utérus, ce qui limite la généralisation aux populations vaccinées en rattrapage 36. L’épidémiologie du VPH varie d’un pays à l’autre. Aucune étude d’efficacité n’a été réalisée en Afrique.

5. Protection croisée et substitution de types de HPV – Il n’est pas certain que le vaccin assure une protection croisée contre les types de HPV oncogènes non ciblés par les vaccins. Il existe également un risque de substitution, lorsqu’un type de HPV oncogène non ciblé par le vaccin comble le vide laissé par la réduction d’un type de HPV ciblé par les vaccins.

6. Considérations méthodologiques – De nombreux essais comportaient de multiples analyses de sous-groupes manquant de puissance, ce qui augmente le risque de résultats faussement positifs. Tous les essais, à l’exception du CVT, ont rapporté des effets relatifs plutôt qu’absolus, ce qui tend à surestimer l’efficacité, et aucun n’a fourni le nombre de personnes à vacciner.

Remerciements

Nous remercions Peter Roderick pour ses commentaires sur les versions préliminaires et son aide à la rédaction, ainsi que les réviseurs et l’équipe éditoriale du BMJ (NdT : British Medical Journal, une des revues les plus prestigieuses au Monde dans le domaine médical). Nous souhaitons également remercier l’équipe PPI de l’université de Newcastle pour ses commentaires utiles.

Conflits d’intérêt

Aucun conflit d’intérêt déclaré

Financement

Aucun financement déclaré

Déclarations

Approbation éthique

Sans objet.

Garant

AMP.

Contribution

L’AMP a eu l’idée de l’article ; le CPR a effectué l’analyse de la littérature et rédigé les premières versions de l’article ; le CPR, l’AMP et PB ont contribué à l’analyse et à la reformulation de l’article.

Provenance

Pas de commande ; révision éditoriale des commentaires d’une autre revue et révision ultérieure.

Matériel supplémentaire

Le matériel supplémentaire pour cet article est disponible en ligne.

Références

Les références sont dans l’article original :

https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0141076819899308

S’il vous plaît, diffusez largement la dénonciation de la fraude du vaccin HPV !

Si Dieu le veut, nous contribuerons, avec un peu de chance, à sauver quelques enfants de cette tragédie.

Traduction Jean Bitterlin 24 mars 2023


Par Jamila Buret




Nous avons vécu la fin d’un siècle : c’est la fin d’un système

[Source : reseauinternational.net]

Par Miri Anne Finch

« Le viol pourrait tout aussi bien être légal à Londres », a déclaré un officier de haut rang de la police de Londres, comme l’ont rapporté les journaux nationaux cette semaine.

« Je ne dénoncerais pas mon propre viol », a ajouté une autre policière, commentant l’incapacité totale des forces de police londoniennes à enquêter de manière appropriée sur les crimes sexuels.

Il s’agit là de l’une des déclarations les plus accablantes et cataclysmiques qu’il soit possible de faire au sujet d’une institution ostensiblement conçue pour nous protéger, et de l’une des preuves les plus irrévocables et les plus accablantes que le Royaume-Uni est devenu un État en faillite. L’incapacité à fournir des garanties et des protections de base à sa population est un facteur déterminant d’un État qui a dépassé les stades préliminaires de « fragile » et de « crise » pour atteindre la destination finale « en faillite ».

Dire que le viol « pourrait tout aussi bien être légal » dans la capitale d’un pays démocratique du premier monde (nous ne parlons pas ici d’un village médiéval barbare et arriéré, après tout, mais de l’une des villes les plus cosmopolites et les plus riches du monde), c’est signer l’arrêt de mort de ce pays : la capitale donne le ton culturel au reste du pays, et si le viol est maintenant effectivement légal à Londres, il ne faudra pas longtemps avant que cela ne se répande dans le reste du pays également.

Il s’agit bien sûr d’une volonté délibérée. Si ce n’était pas le cas, cette nouvelle terrifiante, une menace énorme pour la sécurité nationale et la sécurité des femmes, n’aurait jamais fait l’objet d’un coup de sirène à la une des journaux du pays, pour des raisons qui sont certainement assez évidentes.

La loi a un effet dissuasif sur les criminels en puissance. Tout le monde n’a pas un sens moral parfaitement opérationnel, malheureusement, mais presque tout le monde a peur d’être appréhendé par la police et d’aller en prison. Le fait que le viol ait toujours été considéré comme l’un des crimes les plus abjects, juste après le meurtre, a un effet dissuasif efficace sur les personnes qui, si la loi était plus laxiste, seraient susceptibles de commettre ce type d’infraction.

Ainsi, le fait d’annoncer dans tous les journaux du pays que le viol est désormais légal et que les chances de poursuite des violeurs sont quasiment nulles est un grand feu vert donné aux délinquants sexuels en puissance pour qu’ils commencent à s’attaquer aux femmes en toute impunité. C’est évident. Si les services de sécurité britanniques s’intéressaient de près ou de loin à la protection des femmes, ils n’en parleraient pas du tout dans les journaux — s’il y a un cas où les journaux devraient être frappés d’une D-Notice (interdiction de diffusion), c’est bien celui-là — et travailleraient discrètement dans les coulisses pour réformer rapidement la culture policière.

Ainsi, la raison évidente pour laquelle cette affaire a été étalée dans tous les journaux est explicitement de miner davantage l’infrastructure de sécurité du Royaume-Uni, dans le cadre de la démolition planifiée et contrôlée de notre culture actuelle — et de toutes les démocraties occidentales et libérales dans le monde entier. N’oubliez pas non plus que le Royaume-Uni importe actuellement des milliers de jeunes hommes célibataires en provenance de pays qui ont des attitudes moyenâgeuses en matière de consentement sexuel et de droits des femmes — des pays qui pensent, par exemple, que si une femme sort en public sans être couverte de la tête aux pieds et sans être accompagnée d’un chaperon masculin, c’est une pute (et donc a une bonne raison de se faire agresser).

Par conséquent, le but des publireportages « hey, les violeurs, le viol est maintenant légal » est le même que celui des reportages « les politiciens maladroits et incompétents » (Alexander « Boris » Johnson ayant maintenant déclaré publiquement : « Je ne suis pas un menteur, je suis juste un crétin »). Il s’agit de nous faire perdre totalement confiance dans toutes les structures existantes afin qu’elles soient entièrement démolies et remplacées par quelque chose de nouveau (« 6uild 6ack 6etter »).

Un article très opportun a été publié dans le Daily Mail (le deuxième journal le plus lu du pays) cette semaine, de concert avec les histoires de « viol légal » :

« La MORT de la démocratie : Alors que Xi Jinping déclare qu’un changement sans précédent depuis 100 ans est en train de se produire, un expert explique comment les dirigeants occidentaux ineptes ouvrent la voie aux autocrates pour qu’ils prennent le contrôle du monde en ne s’attaquant pas aux problèmes nationaux ».

Je vous recommande vivement de lire l’article dans son intégralité (même si vous voudrez peut-être boire un café extra-fort, peut-être irlandais, avant), car c’est l’un des résumés les plus succincts et les plus plausibles que j’aie lus depuis un certain temps de ce vers quoi nous nous dirigeons probablement, et pourquoi. Le fait que les grands médias le publient suggère qu’il s’agit d’une forme de programmation prédictive — non pas un « si » mais un « quand ».

Citant le nouveau livre « Vaincre les dictateurs », de l’expert politique Charles Dunst, l’article déclare :

« La victoire n’appartiendra pas à celui qui possède la plus grande armée. », affirme Dunst. Elle sera remportée par celui qui prouvera que son système fonctionne le mieux. »

Dans sa vision apocalyptique, les États-Unis perdent face à la Chine non pas parce qu’ils manquent d’armes, mais parce qu’ils manquent de conviction dans leur propre mode de vie.

Dunst, membre associé du Centre for Strategic and International Studies, a déclaré : « Nous avons déjà assisté à ce type de choc des idéaux pendant la guerre froide. Mais le défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est plus grave qu’il ne l’était contre les Soviétiques. »

Personne ne s’est rendu à Moscou dans les années 1980 et n’est rentré chez lui en se disant : « Je veux que ma ville soit comme ça ». Mais il y a un risque que les gens qui se rendent aujourd’hui dans des pays comme la Chine, qui voient leurs gratte-ciel et leurs autoroutes, rentrent chez eux en le pensant.

Cela a affaibli le soutien à la démocratie dans le monde entier. L’armée est importante, mais nous ne pouvons pas nous concentrer uniquement sur la défense, il faut mettre l’accent sur la bonne gouvernance — c’est en fin de compte plus important.

Comment pouvons-nous défendre la démocratie à l’étranger si elle ne fonctionne pas chez nous ?

Et c’est là que réside le nœud du problème : comment pouvons-nous nous battre pour défendre nos démocraties si elles ne fonctionnent manifestement pas ? L’article se poursuit ainsi :

Il y a vingt ans, la démocratie semblait être le meilleur système de gouvernance parce que tous les pays les plus riches et les plus puissants, avec les meilleurs niveaux de vie, utilisaient ce système.

Mais en 2020, l’espérance de vie aux Émirats arabes unis a dépassé celle des États-Unis pour la première fois. La même année, le Forum économique mondial a classé Singapour — qui vit sous un régime de parti unique depuis 1959 — au-dessus du Royaume-Uni pour ce qui est de la mobilité sociale.

La Chine, qui devance l’Occident en termes de croissance économique depuis des décennies, dépense aujourd’hui plus en infrastructures que les États-Unis et l’Europe réunis. Elle a également été la première à déployer des technologies telles que la 5G.

Cela explique peut-être pourquoi « l’indice de démocratie » annuel de The Economist sur la solidité du système dans le monde a connu une baisse chaque année depuis 2015.

La chute la plus importante jamais enregistrée s’est produite entre 2020 et 2021 pour atteindre un niveau historiquement bas depuis la première publication de l’indice en 2006, et il a stagné depuis lors.

L’auteur conclut en disant qu’en fin de compte, la plupart des gens préfèrent la sécurité à la liberté et que lorsque les libertés démocratiques ne parviennent pas à protéger leurs besoins les plus fondamentaux en matière de sécurité, ils optent volontiers pour des autocraties.

Le Royaume-Uni est depuis longtemps une démocratie libérale, qui met l’accent sur la liberté individuelle et se sépare d’institutions considérées comme désuètes et oppressives, telles que la religion, la tradition et les valeurs familiales « à l’ancienne ». Depuis les années 1960, on raconte que ces superstitions dépassées et vieillottes oppriment les gens et que ce dont ils ont vraiment besoin, c’est d’être libérés de ces choses, afin de pouvoir « découvrir qui ils sont vraiment ». On a supposé que libérer les gens des chaînes de la tradition et de l’obligation les rendrait plus heureux et plus épanouis.

Ce n’est pas le cas.

C’est le problème fondamental auquel nous sommes confrontés dans les démocraties libérales occidentales, et la raison pour laquelle nous aurons tant de mal à opposer une défense solide aux puissantes forces autocratiques qui nous prennent pour cible : notre « mode de vie » repose sur un grand nombre d’illusions et de mensonges. Les attitudes libérales qui ont libéré les gens du « fardeau » de la tradition, de la culture et de la communauté n’ont pas seulement échoué à les rendre plus heureux, elles ont même eu l’effet exactement inverse, les adolescents issus de familles libérales étant beaucoup plus enclins à la dépression que ceux issus de milieux plus conservateurs (avec un petit « c ») (et les adultes qui s’identifient comme politiquement/culturellement libéraux sont beaucoup plus susceptibles d’être en mauvaise santé mentale).

En effet, contrairement aux dogmes libéraux à la mode, les gens ne naissent pas parfaitement formés, avec des personnalités, des passions et des objectifs pleinement réalisés, qu’il suffit de laisser tranquilles pour qu’ils « soient ce qu’ils sont vraiment ». Ils naissent plutôt beaucoup plus informes et malléables que cela, avec un profond besoin de richesse culturelle, d’une vie communautaire, d’un sens et d’un but au-delà du matériel. Si ces éléments ne leur sont pas accessibles et qu’ils reçoivent à la place de vagues messages sur la « libération » et la « liberté » et sur le fait d’être ce qu’ils sont vraiment, la dépression est souvent un résultat inévitable, car nous ne sommes pas « ce que nous sommes vraiment » dès la naissance. L’impact de l’éducation et de l’environnement est énorme, et les adultes humains — bien qu’ils puissent certainement avoir certaines prédispositions et prédilections innées — sont en fin de compte faits, et non nés. Après tout, lorsqu’une fleur ne s’épanouit pas, on ne répare pas la fleur — on l’envoie en thérapie, on la soigne, etc. — nous corrigeons l’environnement dans lequel elle pousse.

Cependant, le Royaume-Uni libéral et démocratique — qui a certainement eu un jour une culture florissante et facilement définissable — existe aujourd’hui dans une sorte de vide « post-culturel », où personne ne sait vraiment ce qu’est notre culture. Si je demandais à une centaine de résidents britanniques de longue date : « Qu’est-ce que la culture britannique ? » En revanche, si je posais la même question à cent habitants d’un pays autocratique, comme la Chine ou l’Iran, les réponses que je recevrais seraient pour la plupart très similaires.

De toute évidence, il est impératif d’être en mesure d’identifier ce qu’est votre culture pour pouvoir la défendre vigoureusement. Puis-je moi-même définir la culture britannique ? Non, pas vraiment. Je connais les valeurs politiques et civiques que nous sommes censés défendre (et ce sont de bonnes valeurs), comme la liberté d’expression et l’égalité des chances, mais la culture, c’est bien plus que de la politique. La culture, ce sont les valeurs morales, la communauté, l’art, la littérature, la cuisine et, oui, dans presque tous les cas, la religion — il est très rare qu’une culture solide existe et prospère sans religion. Il est très rare qu’une culture solide existe et prospère sans religion. Ce n’est pas un commentaire sur le fait que la religion soit bonne ou mauvaise, c’est juste une observation historique. Les religions peuvent devenir des facteurs de division lorsqu’elles sont opposées les unes aux autres, mais dans les pays où elles prospèrent, elles peuvent agir comme des adhésifs culturels, dans la mesure où, même si les gens ont d’autres désaccords (comme c’est toujours le cas), ils ont au moins cette croyance fondamentale partagée.

La bataille perpétuelle que les êtres humains ont toujours dû mener consiste à trouver un équilibre entre le désir d’autonomie personnelle et le besoin d’appartenance et de communauté, et, nécessairement, plus on a l’un, moins on a l’autre. Le Royaume-Uni s’est fortement orienté vers l’autonomie personnelle au cours des décennies d’après-guerre, et si cela a manifestement été bénéfique pour certains, cela n’a pas avantagé la société dans son ensemble, la plupart de nos communautés étant aujourd’hui fracturées et dispersées et les gens plus seuls et malheureux que jamais. Nous avons donc recherché l’autonomie personnelle à tout prix, pensant que c’était la voie vers un bonheur et un épanouissement accrus, et que tous les sacrifices requis en cours de route en valaient la peine — et nous nous sommes lourdement trompés.

D’autres cultures n’ont pas fait les mêmes choix et, bien qu’elles soient en fin de compte plus oppressives — souvent de manière obscène —, il n’en reste pas moins que leurs membres sont souvent moins seuls, plus connectés à leur communauté et — comme nous l’avons expliqué au début de cet article — plus en sécurité.

Lorsque vous vivez dans une culture qui, comme la nôtre, encourage la mutilation chirurgicale et la stérilisation d’adolescents en bonne santé, tout en organisant des spectacles de drag queens pornographiques explicites pour les bébés, il est difficile d’affirmer que vivre sous un système autocratique pourrait être pire. En effet, un régime qui promeut les valeurs morales et adopte une ligne dure à l’égard de la dégénérescence sera, pour de nombreuses personnes, beaucoup plus attrayant que ce que nous avons aujourd’hui. Nous ne pourrons jamais « tout avoir » et sacrifier une partie de la liberté individuelle et des valeurs civiques libérales en échange d’une culture « nettoyée » avec une meilleure sécurité et de meilleures protections, peut sembler une offre très attrayante pour certains.

Voilà donc l’avenir redoutable auquel nous devons faire face : lorsque la Chine, la Russie ou qui que ce soit d’autre déclarera qu’elle abandonne les systèmes politiques démocratiques et les valeurs sociales libérales pour les remplacer par un conservatisme sévère et un gouvernement mondial unique, y aura-t-il suffisamment de gens pour s’y opposer ?

Je soupçonne que la réponse est non, et que ce processus a été minutieusement planifié sur plusieurs décennies, et qu’il a atteint son point culminant avec le « Covid ». Afin de donner aux démocraties leur coup de grâce, il faut prouver au peuple qu’elles sont corrompues et brisées à un degré irrémédiable. Le discours habituel sur l’incompétence et la cupidité des hommes politiques ne suffira pas à provoquer des appels massifs en faveur du démantèlement de la démocratie. Il faudra quelque chose de bien pire que cela.

Que diriez-vous donc de la révélation que des acteurs politiques (tant l’administration actuelle que l’opposition) ont parrainé et promu avec force un programme qui a brutalement abrégé la vie de millions de personnes ?

Que le gouvernement démocratiquement élu a injecté aux frères et sœurs, aux parents, aux maris et aux femmes, et même aux enfants de la nation, un sérum mortel qui déchire actuellement les familles alors que de plus en plus de jeunes individus en bonne santé « meurent subitement » ?

Lorsqu’il sera enfin révélé sur la scène mondiale ce que ces injections ont fait aux gens — que des millions d’entre eux ont été mutilés à vie et que leur espérance de vie a été réduite de plusieurs décennies — alors ce sera la fin. La colère et la trahison des masses seront telles que rien ne suffira, si ce n’est, comme je l’ai vu dans un récent message d’indignation sur les médias sociaux, de « tout brûler ».

Et cela, comme je l’ai dit, est voulu. Si votre gouvernement démocratiquement élu (et son opposition) peut être d’une incompétence et/ou d’une méchanceté si colossale et inconcevable qu’il vous fait cela, comment peut-on encore faire confiance à ce système ?

C’est ainsi que je crois que l’histoire sera racontée et, dans l’état actuel des choses, je pense qu’il est très probable que les prochaines élections générales au Royaume-Uni seront les dernières. Avec une participation électorale en chute libre d’année en année, et un nouvel obstacle introduit cette année en termes d’identification des électeurs, il semble assez évident que ce système est à bout de souffle, et qu’il n’est pas destiné à avoir un avenir à long terme.

Pouvons-nous arrêter cette descente en avant vers une tyrannie autocratique explicite ? Nous pouvons certainement essayer. Mais en nous fortifiant pour l’avenir, il est également important de reconnaître que nous sommes réellement un « État défaillant » et que, quoi que nous fassions, l’avenir sera très différent du passé, même du passé très récent. Nous ne reviendrons jamais en arrière.

Pourtant, ce n’est pas une mauvaise chose, et je suis sûr que beaucoup en conviendront. Après tout, ce n’est pas comme si nous vivions dans une utopie béate que le « Covid » aurait soudainement fait disparaître. Le Covid était simplement l’aboutissement de décennies et de décennies de mauvaise planification, d’institutions corrompues et de pourriture culturelle.

Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que l’avenir sera difficile et bien moins « confortable » que la vie que beaucoup d’entre nous ont pu mener avant la pandémie. Mais n’oubliez pas que dans certains dialectes anciens, le symbole du « danger » est aussi celui de « l’opportunité ».

Source : Miri AF

traduction Réseau International