Fête de Wallonie… « non merci! »

[Source : Kairos (kairospresse.be)]

[Photo : Les Fêtes de Wallonie à Namur en 2019 – Belga]

Marie-Rose Cavalier-Bohon, ancienne membre du Parlement de Wallonie, a partagé avec nous ce courrier qu’elle a envoyé aux président du Parlement wallon, des Membres du Bureau et du Ministre Président du Gouvernement de Wallonie, ainsi qu’aux différents députés. Elle y explique pourquoi elle refuse leur invitation à la cérémonie officielle des Fêtes de Wallonie en cette année 2021.

Mesdames Jacqueline Galant, Sophie Pécriaux, Sybille de Coster-Bauchau, Messieurs J‑Claude Marcourt, Manu Disabato, et au Ministre Président du Gouvernement ; Mer Elio Di Rupo.

Chères Mesdames et Chers Messieurs les Députés,

Comme ex-parlementaire wallonne, c’est toujours un plaisir pour moi de recevoir une invitation venant d’une Assemblée importante en termes de choix politiques pour notre Région .

Assemblée pour laquelle j’ai tenté de donner le meilleur au travers des compétences qui m’étaient attribuées, car son rôle de relais entre l’U.E, le Fédéral, les entités fédérées et sa tutelle sur les Communes, est déterminant.

L’invitation de ce jour, me laisse plus que perplexe.

En effet, pour assister à cette cérémonie, aux propositions ou bilans politiques des uns et des autres, qui sont pour moi indispensables dans la compréhension des mesures prise en fonction de l’intérêt général, je dois nécessairement présenter « un certificat Covid numérique de l’UE » !!!!

Curieuse, j’ai donc lu les étapes de ce certificat indispensable pour recouvrer la possibilité de voyager et ….plus simplement, d’assister, à quelques km de chez moi, à la mise en valeur de l’Assemblée régionale (https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_21_2593)

Suite à cette lecture, j’en déduis qu’à chacun de mes déplacements, même pour vous entendre,  je dois quand même présenter :

– soit une vaccination complète ( très mal nommée me semble-t-il, puisqu’il s’agit d’une thérapie génique qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché » PROVISOIRE, mais que l’on promotionne à tout va !) ,

– un test PCR( remis au goût du jour sans arrêt, dont les trop nombreux cycles d’analyse (dixit Mer Van Laethem) montrent tout et n’importe quoi, …mais ils sont quand même utilisés pour la poursuite des mesures prises suite à « ladite pandémie » !),

– un certificat médical qui atteste ma guérison, tout ceci, de manière à correspondre aux diktats sanitaires et validés par les Assemblées politiques.

Ces diktats sont pour moi, tout à fait disproportionnés, voire mensongers, puisque pour voyager aujourd’hui, même « vacciné » , de nouveaux tests sont exigés et doivent être négatifs. 

A ce sujet, j’ai sans doute mal lu « la loi pandémie » …serait-elle la base de l’application de ce certificat de traçage national ou non ?

Comme en France, cette application est-elle décidée ?

Merci de m’éclairer à ce sujet.

Mesdames , Messieurs les Députés, je dois vous dire que cette invitation « sous conditions » me met mal à l’aise , j’espère aussi que je ne suis pas la seule !!!

Il me faut donc, pour pouvoir fêter notre Région, pour pouvoir vous entendre, vous présenter officiellement le fait que je ne suis pas malade. Ces conditions dépassent mon entendement !

Juste une question encore : allez-vous persister dans cette fuite en avant, vers un monde de surveillance à tout crin , de contrôle partout, même au sein des Assemblées dites démocratiques et citoyennes ?

J’ai juste l’impression en vivant ces difficultés qualifiées de « sanitaires », portées fièrement par les autorités politiques, de vivre un cauchemar !

C’est la raison pour laquelle, ce 18 septembre, lors des Fêtes de Wallonie et jour de mon anniversaire, je ne pourrai pas vous rejoindre pour les raisons invoquées et je le regrette.

Comme dit le Président Macron , « le jour d’après ne sera pas le jour d’avant » !!!!Vous portez ces choix politiques de manière, me semble-t-il, avec obéissance et irresponsabilité. Dommage !

Une toute dernière remarque ; l’Assemblée wallonne fut pour moi, magique de « pouvoir, de savoir, d’espoir ».

Bien à vous

M‑R Cavalier

Deux pièces jointes si vous avez du temps …et si cela vous intéresse.

Bientôt un identifiant numérique pour tous ? | Les Echos 
Entreprises, institutions internationales et ONG rêvent d’un système mondial permettant d’authentifier l’identité de n’importe qui, n’importe où. 
www.lesechos.fr

Scoop : qu’est-ce que le Great Reset recherche vraiment avec le passe sanitaire ? – Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)
Mais en quoi le Great Reset a‑t-il vraiment besoin du passe sanitaire pour se mettre en place ? Cette question dont on pressent l’importance grandissante depuis plusieurs semaines, et qui s’impose aujourd’hui comme la charnière explicative des politiques publiques, donne lieu à de nombreuses supputations. 
lecourrierdesstrateges.fr




La 25e heure et la prophétie de notre extermination technique

Par Nicolas Bonnal

[Article initialement publié notamment sur reseauinternational.net]

La vingt-cinquième heure ? C’est selon Virgil Gheorgiu : « Le moment où toute tentative de sauvetage devient inutile. Même la venue d’un messie ne résoudrait rien. »

Nous y sommes, car nous avons devant nous une conspiration avec des moyens techniques et financiers formidables, une conspiration formée exclusivement de victimes et de bourreaux volontaires. On a vu les bras croisés le cauchemar s’asseoir depuis la mondialisation des années 90 et la lutte contre le terrorisme, puis progresser cette année à une vitesse prodigieuse, cauchemar que rien n’interrompt en cette Noël de pleine apostasie catholique romaine. La dégoûtante involution du Vatican s’est faite dans la totale indifférence du troupeau de nos bourgeois cathos, et on comprend ce qui pouvait motiver Drumont, Bloy ou Bernanos contre une telle engeance de bien-pensants. Un pour cent ou un pour mille de résistants ? Le reste s’est assis masqué et a applaudi.

La situation est pire que sous le nazisme ou le communisme, car à cette époque elle était localisée. Il y a des Thomas Mann, il y a des Soljenitsyne pour témoigner, pour tonner contre, comme dit Flaubert. Là, la situation techno-nazie de Schwab et consorts est et sera globale. La crise du virus a déclenché une solution totalitaire planétaire et des expédients ubiquitaires et démentiels. Certes c’est surtout l’occident la cible, et cette vieille race blanche toujours plus gâteuse, que je mettais en garde il y a dix (Lettre ouverte) ou trente ans (La Nuit du lemming). Mais c’est le propre des Cassandre de n’être jamais crus ou des Laocoon d’être étouffés par les serpents. Lisez dans Virgile l’entrée du cheval dans la cité de Troie pour comprendre. Après la mort de Laocoon, le peuple troyen enjoué abat les murs et laisse entrer la machine pleine de guerriers. Allez, un peu de latin :

Diuidimus muros et moenia pandimus urbis. [Nous divisons les murs et ouvrons les murs de la ville. ]

Nous sommes donc à la veille d’une gigantesque extermination et d’un total arraisonnement. Et tout cela se passe facilement et posément, devant les yeux des victimes consentantes ou indifférentes que nous sommes. Nous payons ici l’addition de la technique et de notre soumission. De Chateaubriand à Heidegger elle a été rappelée par tous les penseurs (voyez mes chroniques). C’est cette dépendance monotone qui nous rend incapables de nous défendre contre les jobards de l’économie et de l’administration qui aujourd’hui veulent faire de leur troupeau humain le bifteck de Soleil vert ou les esclaves en laisse électronique. Et le troupeau est volontaire, enthousiaste comme disait Céline avant juin 40.

Chateaubriand dans ses Mémoires :

« Au milieu de cela, remarquez une contradiction phénoménale : l’état matériel s’améliore, le progrès intellectuel s’accroît, et les nations au lieu de profiter s’amoindrissent : d’où vient cette contradiction ?
C’est que nous avons perdu dans l’ordre moral. En tout temps il y a eu des crimes ; mais ils n’étaient point commis de sang−froid, comme ils le sont de nos jours, en raison de la perte du sentiment religieux. À cette heure ils ne révoltent plus, ils paraissent une conséquence de la marche du temps ; si on les jugeait autrefois d’une manière différente, c’est qu’on n’était pas encore, ainsi qu’on l’ose affirmer, assez avancé dans la connaissance de l’homme ; on les analyse actuellement ; on les éprouve au creuset, afin de voir ce qu’on peut en tirer d’utile, comme la chimie trouve des ingrédients dans les voiries. »

Voilà pourquoi les parlements et les administrations ne seront arrêtés par rien. Et le troupeau renâclera peut-être trois minutes, mais il se soumettra comme les autres fois sauf qu’ici ce sera global et simultané. Quant aux minorités rebelles (1 % tout au plus) le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ne sont pas très agissantes…

Dans la vingt-cinquième heure, Virgil Gheorghiu dénonce avec son personnage Trajan notre déchéance liée au progrès, au confort, à la technique, à la bureaucratie, ce qu’on voudra. Et cela donne :

« Nous apprenons les lois et la manière de parler de nos esclaves pour mieux les diriger. Et ainsi, peu à peu, sans même nous rendre compte, nous renonçons à nos qualités humaines, à nos lois propres. Nous nous déshumanisons, nous adoptons le style de vie de nos esclaves techniques… »

Cela explique pourquoi l’homme moderne fils des droits constitués et pas gagnés se laisse liquider partout si commodément.

« L’homme moderne sait que lui-même et ses semblables sont des éléments qu’on peut remplacer. »

Celui qui ne veut pas de leur ordre nouveau sera liquidé ou marginalisé (pas de restau, de magasin, de transport, d’eau, d’électricité). Georghiu, futur prêtre orthodoxe, le dit :

« Ceux qui ne respectent pas les lois de la machine, promue au rang des lois sociales, sont punis. L’être humain qui vit en minorité devient, le temps aidant, une minorité prolétaire. »

L’humain déshumanisé, Gheorghiu l’appelle le citoyen technique :

« Les esclaves techniques gagneront la guerre. Ils s’émanciperont et viendront les citoyens techniques de notre société. Et nous, les êtres humains, nous deviendrons les prolétaires d’une société organisée selon les besoins et la culture de la majorité des citoyens, c’est-à-dire des citoyens techniques. »

Et comme Chateaubriand, Gheorghiu rappelle :

« Dans la société contemporaine, le sacrifice humain n’est même plus digne d’être mentionné. Il est banal. Et la vie humaine n’a de valeur qu’en tant que source d’énergie. »

Et de conclure moins lugubre que visionnaire :

« Nous périrons donc enchaînés par les esclaves techniques. Mon roman sera le livre de cet épilogue… Il s’appellera la vingt-cinquième heure. Le moment où toute tentative de sauvetage devient inutile. Même la venue d’un messie ne résoudrait rien. Ce n’est pas la dernière heure : c’est une heure après la dernière heure. Le temps précis de la société occidentale. C’est l’heure actuelle, l’heure exacte. »

Je dis moins lugubre que visionnaire, car il est temps de voir et de dire que tout cela est au final scientifique et juste, comme disait l’orthodoxe Vladimir Volkoff. Volkoff disait que le bolchévique c’est celui qui en veut plus, idéaliste, progressiste, banquier central, militaire ou agent secret ou même journaliste. Le troupeau c’est celui qui n’y croit pas ou ricane et de toute manière se soumet. C’est celui qui en veut moins. C’est le troupeau des Troyens euphoriques.

Virgil Gheorghiu – La vingt-cinquième heure


[Ndlr : pour terminer sur une note moins pessimiste,
voir La clef de la libération
ou encore L’avenir se crée maintenant]




Prise de contrôle du mouvement anti-pass sanitaire français

[Source : voltairenet.org]

Les manifestations contre les « pass sanitaires » se multiplient en Europe. Il s’agit de s’opposer à une discrimination entre les citoyens selon leur état de santé.

À Paris, deux manifestations concurrentes auront lieu, ce 11 septembre 2021. L’une est organisée par Floriant Philippot, un républicain ayant débuté à gauche au Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement puis étant passé à droite au Front national de Marine Le Pen. L’autre par Jérôme Rodriguez, un Gilet jaune qui fut éborgné en janvier 2019 par la police durant une manifestation et qui eut la chance d’être indemnisé le 11 mars dernier.

La première manifestation entend promouvoir la souveraineté française. La seconde ambitionne de réunir tous les opposants au président Emmanuel Macron.

Or, les affiches diffusées par Jérôme Rodriguez sont ornées d’un poing levé. Pas n’importe quel poing levé : le logo déposé de Black Lives Matter, l’organisation racialiste états-unienne. C’est aussi le logo de toutes révolution colorées organisées par la National Endowment for Democracy[1] et les hommes de Gene Sharp[2] depuis trente ans.

À n’en pas douter, le mouvement de Jérôme Rodriguez va bientôt dégénérer et emporter avec lui une partie des opposants au président Macron pour le plus grand bénéfice de ce dernier.


[1] « La NED, vitrine légale de la CIA », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 6 octobre 2010.

[2] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.




Rand Paul : Les obligations en matière de vaccins qui ignorent l’immunité naturelle ne devraient pas être respectées

[Source : Aube Digitale]

Par JADE

Rédigé par Steve Watson via Summit News

Le sénateur Rand Paul a répondu à l’annonce de Joe Biden concernant le mandat de vaccination obligatoire de grande envergure en déclarant qu’il ignore la science et que les Américains devraient s’y opposer.

Écrivant sur Twitter, Paul a noté :

« Les mandats de vaccination qui ignorent l’immunité naturelle ignorent la science, ne sont pas scientifiques, et ne devraient pas être respectés ou promulgués par le gouvernement. »

Paul fait valoir depuis des mois que les programmes de vaccination sans discernement sont antiscientifiques car ils ne tiennent pas compte de l’immunité naturelle, qui constitue une meilleure forme de protection que les vaccins expérimentaux.

« Jusqu’à ce qu’on me montre des preuves que les personnes qui ont déjà eu l’infection meurent en grand nombre, ou sont hospitalisées ou tombent très malades, j’ai juste pris ma décision personnelle de ne pas me faire vacciner parce que j’ai déjà eu la maladie et que j’ai une immunité naturelle », a déclaré Paul en mai.

Dans une autre déclaration, Paul a noté : « Dicter qu’une personne guérie du COVID-19 avec une immunité naturelle doit également se soumettre à un vaccin – sans preuve scientifique – n’est rien d’autre que de l’orgueil démesuré. Si vous n’avez aucune preuve que les personnes ayant acquis une immunité naturelle contractent ou transmettent la maladie en nombre réel, alors vous devriez peut-être vous taire. »

Paul était l’un des nombreux législateurs du GOP à s’exprimer contre l’annonce de Biden concernant le mandat de vaccination.

Un professeur de l’université de Californie, Irvine, est allé plus loin en intentant un procès contre le conseil d’administration et le président du système scolaire pour avoir imposé un vaccin même à ceux qui sont immunisés.

SBG rapporte qu’Aaron Kheriaty, professeur de psychiatrie et de comportement humain, a intenté un procès après avoir été informé que sa propre immunité naturelle n’avait aucune importance dans le cadre du mandat de vaccination.

Kheriaty, également directeur du programme d’éthique médicale de l’UCI et membre du groupe de travail sur la bioéthique des soins intensifs du bureau du président de l’UC, a déclaré : « J’ai l’impression d’être traité de manière inégale ».

« Si mon immunité est aussi bonne, voire très probablement meilleure, que celle conférée par le vaccin, il ne semble y avoir aucune base rationnelle pour discriminer ma forme d’immunité et m’obliger à avoir une autre forme d’immunité », a ajouté M. Kheriaty.

En ce qui concerne les autres personnes qui ont exprimé des préoccupations au sujet du mandat scolaire, M. Kheriaty a ajouté qu’ »il est devenu clair pour moi que si je ne me levais pas, en tant qu’éthicien médical, pour essayer de représenter ces voix, alors ces personnes seraient écrasées par ces politiques ».

Dans un mémoire juridique, Kheriaty et d’autres membres de la faculté affirment qu’ »il est contraire à l’éthique médicale d’exposer une personne à ce risque alors qu’elle possède une immunité robuste et durable qui neutralise le SARS-CoV-2 en cas d’exposition ».

La recherche a prouvé que la guérison du COVID procure une immunité meilleure et plus durable que les vaccins. Une étude menée en Espagne a même révélé que les anticorps IgG des professionnels de santé contre le SARS-CoV-2 restaient constants, voire augmentaient, sept mois après l’infection, alors que les personnes vaccinées se voient maintenant dire qu’elles ont besoin de rappels.

En mai dernier, le Dr Marty Makary, professeur à la faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins, a fait remarquer que le fait que plus de la moitié des Américains aient développé une immunité naturelle contre le coronavirus est généralement ignoré et que cela constitue « l’un des plus grands échecs de notre direction médicale actuelle ».




La Suisse défigurée

[Source : Anthropo-logiques]

Par Jean-Dominique Michel

L’impensable s’est produit : dans une décision qu’absolument rien ne justifie (nous le verrons plus bas) en termes de santé publique, le Conseil fédéral vient à son tour d’imposer un pass sécuritaire (et en aucun cas sanitaire) violant la Constitution ainsi que les fondements de notre démocratie et de notre état de droit.

Instaurant un véritable apartheid sur la base de la soumission à une injonction vaccinale scientifiquement et éthiquement indéfendable, le gouvernement suisse, à la suite de nombreux autres, emporte avec lui sa population dans une fuite en avant vers un univers orwellien fait de contrôle social, de soumission à l’autorité, de stigmatisation et de discrimination massive des citoyens faisant usage de leur liberté de conscience et de leurs droits fondamentaux dès lors qu’ils osent s’opposer aux dogmes gouvernementaux.

Reprenons les choses dans le bon ordre : le pass dit sanitaire est en réalité inutile face à l’épidémie, comme le résume sans ambiguïté un des meilleurs épidémiologistes au monde, le Pr Martin Kulldorf de la Harvard Medical School, dans une formule lapidaire : « Les dernière données scientifiques démolissent les arguments en faveur des pass vaccinaux » (à lire ici).

Le pass sanitaire non seulement ne sert à rien pour juguler la circulation du Sars-CoV-2, mais il est en outre injuste, antisocial, discriminatoire et non-éthique.

Qualifiant la gestion de l’épidémie par nos pays de « fiasco de santé publique », le Pr Kulldorff rappelle que « la réponse à la pandémie a été vraiment horrible et est allée à l’encontre des principes de base de la santé publique que nous suivons depuis de nombreuses décennies. »

Les citoyens sont désormais pris dans une « double-contrainte » perverse faisant croire que nous aurions le choix entre la vaccination généralisée et les confinements à répétition. Cette doxa, assénée en continu depuis 18 mois par les gouvernements, des « autorités de santé » arrosées par les firmes pharmaceutiques et une presse subventionnée interdisant désormais tout débat digne de ce nom, est purement et simplement fausse.

Certes, il se trouve des sectateurs zélés pour l’affirmer en abusant de leur crédibilité institutionnelle. Seulement voilà : ce n’est pas juste que le Pr Kulldorff tiendrait des thèses bizarres dans son coin. Un nombre impressionnant d’épidémiologistes les plus renommés, travaillant au sein des meilleures facultés de médecine, essayent désespérément de faire entendre ce message depuis une année.

Le parti-pris de nos gouvernements d’imposer des confinements qui créent des dégâts majeurs sans permettre de se protéger de la circulation du virus, l’imposition de mesures absurdes et vexatoires comme le port du masque (inutile face aux virus), et maintenant la coercition (directe ou indirecte) exercée pour pousser la population à se faire vacciner sont rien de moins que des abominations en termes de santé publique. Des initiatives absurdes, contraires à toute la science accumulée au long des dernières décennies, et qui sapent (à juste titre) la confiance de la population.

Elles sont de surcroît profondément antisociales puisqu’elles privilégient les classes sociales qui peuvent travailler à domicile et jouissent de bons salaires alors qu’elles font s’abattre un vent de désolation sur les groupes précaires ou démunis de la population.

Elles maltraitent, abusent et traumatisent les groupes les plus vulnérables mais aussi la population dans son entier sans le moindre bénéfice sanitaire, si l’on s’en tient à ce que montre la science.

Alors ?

Alors il faudra bien que les naïfs et les crédules (notamment dans nos affligeants parlements) commencent à entendre que si nos gouvernements infligent cette maltraitance et ces dégâts à la population, c’est bien parce qu’ils poursuivent un autre agenda.

Le premier est évident : en exigeant par exemple que les personnes immunisées suite à une infection au Sars-CoV-2 reçoivent malgré tout une dose de « vaccin génique » pour avoir droit au pass dit sanitaire, les autorités prouvent si besoin était qu’elles servent bel et bien les intérêts des firmes pharmaco-vaccinales et non la protection de la santé de la population. Comme avec toutes les maladies infectieuses, l’immunité naturelle (rayée de ses définitions par l’OMS !) est de loin la plus puissante et la plus durable. Un vaccin supplémentaire n’apporte aucun bénéfice autre que pour le trésor des pharmas. L’exiger est une hérésie, certes pas perdue pour tout le monde.

Mais il y a sans doute beaucoup plus que cela. En conclusion des investigations de son comité d’enquête, l’avocat allemand Reiner Fuellmich rappelle que depuis le début, cette crise n’a rien de sanitaire. Elle est avant tout économique et probablement financière : les états (à l’exception frappante de la Suisse !) sont aujourd’hui endettés au-delà de leur capacité de remboursement et avec des fonds de pension en quasi-faillite. Le « Great Reset » abondamment invoqué (allant de pair avec l’imposition d’un système de surveillance numérique des individus « à la chinoise ») viserait à ponctionner l’épargne des particuliers, opération requérant un prétexte impérieux.

Ces questions sont trop éloignées de mon domaine d’expertise pour que j’ose m’y aventurer. A d’autres, qui en ont les compétences, de continuer à le faire. Par contre, je ne vois aucune raison au monde qui puisse expliquer rationnellement à partir de la situation sanitaire la décision honteuse du Conseil fédéral d’instaurer cet apartheid inutile, injuste et immoral, alors que la situation épidémique est actuellement calme et maîtrisées dans notre pays.

Sachant que si elle devait par malheur se péjorer, le pass sécuritaire n’aiderait de toute manière en rien.

Trahison

Nous sommes donc devant une véritable trahison. Trahison de notre identité nationale. Trahisons des intérêts du peuple – que nos Conseillers fédéraux ont fait le serment de servir,  de protéger et de défendre. Trahison de nos valeurs, de nos us et coutumes, de notre génie qui a permis au cours des siècles à des groupes diversifiés de cohabiter et de collaborer sans que les minorités se retrouvent écrasées sous le joug des majorités.

Ces temps sont désormais révolus. Pour puiser dans ce bel et grand imaginaire patriotique, notre pays est né de ce que des communautés rurales des vallées alpines ont refusé de se soumettre à la brutalité et à l’arbitraire de puissances étrangères. Elles se sont battues pour être maîtres chez elles, décider de leur destin en leur âme et conscience, élire leurs propres juges, cultiver leurs valeurs dans le respect envers la Création tout entière.

Je l’avais souligné lors d’une conférence de presse à Berne au printemps (censurée sur YouTube en dépit que tout ce que j’y avançais était documenté) : le mât dressé par un bailli étranger sur la place centrale d’Altdorf, au sommet duquel était placé le chapeau de l’Empereur et devant lequel tout citoyen était forcé à s’agenouiller est désormais celui dressé par notre propre gouvernement.

Guillaume Tell passant par-là refusa de se prosterner devant cette idole. Rudoyé par les gardes, il affirma fièrement qu’il ne s’agenouillait que devant Dieu.

On peut bien sûr faire de cette légende une question religieuse. Ou choisir une lecture symbolique, et donc universelle. « On ne peut servir en même temps Dieu et Mammon » dira Celui devant qui Tell acceptait de s’agenouiller selon ses convictions religieuses. Ce qui veut dire bien sûr : « vous ne pouvez servir en même temps l’intérêt commun, la cause de notre humanité, et les intérêts privilégiés de quelques-uns ».

Nos autorités politiques, tout comme les autorités scientifiques, médicales et médiatiques hélas, se révèlent brutalement prostituées à d’autres intérêts que celui souverain de la population. Elles se rendent coupables, je l’avais indiqué au printemps, ni plus ni moins que de haute trahison.

Dans une salutaire prise de conscience, le Conseiller fédéral Ueli Maurer partageait il y a quelques jours ses doutes sur le pass autoritaire, soulignant qu’il allait dans le sens d’une soumission des citoyens à l’état profondément contraire à nos us et coutumes ainsi qu’à nos valeurs.

Malgré le travail de propagande honteux des médias pour faire passer ceux qui se réfèrent encore à la science non-prostituée pour des « complotistes » des « antivaxx » ou des « imposteurs », il faut croire -parce que notre devenir en dépend- que le rude bon sens de nos aïeux, préservé sur la haute crête des cimes, saura voir la nature de ce nouvel ennemi, un ennemi de l’intérieur vendu à des intérêts extérieurs, et lui réserver le sort qu’il mérite.

Tout ce que j’avance ici est évidemment à nouveau documenté.

J’invite ainsi toute personne ayant des doutes ou voulant en avoir le cœur net à lire les deux articles -re-publiés ici et ici– présentant les analyses du Pr Kulldorff. Une objection que j’entends souvent est en effet : « mais, si vous aviez raison, pourquoi nos professeurs des hôpitaux disent-ils le contraire ? »

Objection valide !

En lisant les propos de Martin Kulldorff, ils découvriront comment les meilleurs épidémiologistes au monde, travaillant dans les meilleures universités, se sont vus combattre, censurer et même calomnier parce qu’ils rappelaient simplement l’état de la science et la réalité des connaissances en santé publique.

Ce qui pose de vraies questions !

  • Quand Kulldorff dit que la gestion mondiale du Covid est un fiasco horrible et sans précédent alors que Didier Pittet nous explique qu’on a à peu près tout bien fait, grâce à lui notamment, et qu’il a même trouvé plutôt réussie la gestion désastreuse du gouvernement français…
  • Quand Samia Hurst, vice-présidente de la Task Force affirme que si on n’avait pas imposé de confinements, il y aurait eu des dizaines de milliers de morts en plus alors que John Ioannidis, l’épidémiologiste le plus cité au monde, conclut de ses recherches que les confinements n’ont pas montré d’utilité avérée…
  • Quand le Pr Pollard (du Groupe vaccinal d’Oxford) explique à la mi-août qu’à la lumière des dernières données sur l’efficacité vaccinale, l’objectif d’une immunité vaccinale est un mirage, et que Didier Pittet et Mauro Poggia viennent sur le plateau de la RTS trois semaines plus tard affirmer avec arrogance le contraire…
  • Quand Antoine Flahaut réclame le masquage et la vaccination forcée des enfants alors que le Pr Kulldorff montre que ces deux mesures sont injustifiées, inutiles et non-éthiques…
  • Quand la Conférence des directeurs cantonaux de la santé ne cesse de demander des mesures de plus en plus coercitives et abusives alors que les meilleurs épidémiologistes réclament depuis des mois qu’on laisse vivre le plus normalement possible la société dans son ensemble tout en protégeant diligemment les groupes à risque, ce qui correspond à ce qu’on a toujours su devoir faire et qui était prévu dans TOUS les plans pandémie nationaux…

Eh bien oui, on a alors bel et bien un problème. Des points de vue aussi contradictoires ne peuvent être vrais simultanément.

Si les Suisses en avaient eu le courage, nous aurions créé une Commission d’enquête, honnête et indépendante, sur les mesures dites sanitaires depuis longtemps. Soit, nous en avons alors manqué.

Il est heureusement encore temps de nous souvenir de l’ouverture magistrale de notre Constitution et de mettre hors d’état de nuire (par tous les moyens légaux) ceux qui cherchent ni plus ni moins qu’à la détruire :

(…)

Le peuple et les cantons suisses,

conscients de leur responsabilité envers la Création,

résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,

déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,

conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,

sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,

arrêtent la Constitution que voici : …

J’ai mal à ma Suisse aujourd’hui, comme tant d’autres de mes compatriotes. Une Suisse actuellement trahie, bafouée, violentée, défigurée par ses autorités et son gouvernement.

Tous ceux qui participent à cette dérive scandaleuse feraient bien s’y réfléchir à deux fois.

Nous leur ferons échec.




Pr Luc Montagnier : Ces vaccins sont inutiles, dangereux et inefficaces.

[Source : Etresouverain.com]

[Ndlr : l’interview commence après 45 secondes. Il est en italien, mais sous-titré en français.]






L’obligation vaccinale imposée en Polynésie qui appelle au secours la métropole. MàJ

Par Gérard Delépine

Tahiti n’est plus un paradis depuis que E. Macron et sa cour sont passés

Jusqu’en juin 2021, la Polynésie française avait été relativement épargnée par l’épidémie.

Macron est venu à Tahiti en juillet 2021, et sa venue a été suivie par une forte recrudescence de Covid.

Depuis lors, au lieu de conseiller les traitements précoces efficaces qui ont fait leurs preuves, entre autres en Inde contre le variant delta (comme le montrent les données de l’OMS), le gouverneur Dominique Sorain, promu haut-commissaire par la grâce du prince, a décidé d’imposer la pseudo vaccination Covid par tous les moyens, alors qu’elle se révèle incapable de maîtriser l’épidémie actuelle en Israël comme en Grande-Bretagne.

Écoutons leur appel au secours via la voix du journaliste Jean Robin(([1] https://youtu.be/7PTKagrOIJg
https://www.patreon.com/jeanrobinmedia)) pour abolir la loi qui impose l’injection génique et qui prédit ce qui pourrait arriver en Métropole si nous ne les défendons pas suffisamment.

Usant et abusant de ses pouvoirs de police, il a décidé de punir ces « sauvages » rétifs à la vaccination en restaurant un confinement strict et en y ajoutant un couvre-feu délirant, et une interdiction de sortir le dimanche. L’assemblée territoriale a voté une « loi de pays » contraignant à la vaccination un certain nombre de professions : soignants, flics, tourisme, commerces… L’apparence de légalité est respectée, à part que les « lois de pays » n’ont aucun pouvoir normatif en temps habituel, les autorités d’occupation ne manquant jamais une occasion de le rappeler et de les annuler à leur guise.

Un collectif d’associations a déposé un référé suspensif auprès du tribunal administratif de Papeete, tandis qu’on attend que le Conseil d’État se prononce sur le fond. Cependant, habitué à passer en force sans se soucier des lois françaises et du Code de Nuremberg (qui stipule qu’aucun traitement expérimental ne peut être rendu obligatoire), le gouverneur a fixé un délai de 2 mois pour que les personnes ciblées se fassent vacciner, en sachant pertinemment que le Conseil d’État ne se prononcera pas dans un si bref délai.

Mais d’après Christian Navis(([2] Polynésie : vaccination « encouragée » qu’ils disent !))

« la vaccination pour tous pourrait ne pas être facile à mettre en œuvre, car pour vacciner les gens de force, en dehors des rares centres urbanisés, il va falloir aller les chercher dans les villages. Souvent par des pistes mal carrossées au milieu de la jungle, où les pneus crèvent tout seuls. Ou en passant par des lagons où l’on a arraché ou interverti par mégarde les balises de navigation. L’épave du croiseur Kersaint échoué sur le platier de Papetoaï à Moorea à la suite de fausses indications est là pour rappeler que “les bons sauvages qui chantent et qui dansent si bien” peuvent aussi jouer les naufrageurs quand on les emmerde trop. »

Appel de Polynésie contre la vaccination obligatoire

« Aidez-nous en Polynésie…

Je suis certaine que vos médias ne relayent pas l’info.

Notre situation est critique et nous qui résistons avons besoin de votre aide.

Quasi toute la population est en obligation vaccinale et confinée 1 mois. La loi est déjà passée.

On ne peut pas manifester contre cette loi d’obligation vaccinale, vu qu’on nous a confinés… avec interdiction de manifester…

L’amende est de 1 500 euros si on refuse le vaccin, et chaque fois qu’on sera contrôlé 😱

Et nous sommes les oubliés de la France.

Les Polynésiens, de façon générale, ne sont pas vraiment un peuple qui se rebelle et n’a pas l’habitude de manifester comme en France.

Et ça, Macron l’a vite capté… quand il était chez nous fin juillet. Avant son arrivée, tout allait bien. Depuis sa venue, c’est une vraie catastrophe sanitaire, économique, sociétale…

On est 280 000 habitants répartis sur 118 îles… pour que vous puissiez visualiser la situation.

Confinés, interdits de manifester… et pas de droit au chômage quand on perd notre travail… et pas de quoi payer leurs amendes ultra salées…

Les Français doivent nous aider et manifester pour nous, pour que notre situation se sache (car les Français sont tellement loin qu’ils ne savent pas ce qu’on est en train de vivre ici).

Si ça passe chez nous, ça viendra chez vous.

La Polynésie et la Nouvelle-Calédonie dont des tests. Même montant d’amende aux contrevenants chez eux. »

Ne les oublions pas dans nos manifestations à venir.


Mise à jour :

Antilles et Polynésie : même combat pour la liberté




Buzyn convoquée devant la Cour de justice de la République concernant la gestion du Covid-19

[Source : RT en français]

[Photo : © Christophe Archambault Source: Reuters]

[NDLR : Buzyn va-t-elle être la victime expiatoire d’un pouvoir à l’agonie qui n’a plus que la vaccination obligatoire à proposer comme avenir aux français ?
Dans ce cas, la possible mise en examen de Buzyn pour « mise en danger de la vie d’autrui » tomberait à point nommé.]

L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sera convoquée devant la Cour de justice de la République le 10 septembre au sujet de la gestion du Covid-19. Elle pourrait être mise en examen.

Agnès Buzyn, ministre de la Santé qui avait démissionné mi-février 2020 au début de l’épidémie de Covid-19, est convoquée le 10 septembre à la Cour de justice de la République (CJR) à Paris en vue d’une possible mise en examen, rapporte l’AFP le 9 septembre citant une source judiciaire, et confirmant une information du Monde.

Cette convocation à la CJR, seule juridiction habilitée à juger des ministres dans l’exercice de leur fonction, a lieu dans le cadre de l’enquête menée depuis juillet 2020 sur la manière dont le gouvernement a géré cette épidémie.

À l’issue de cette audition, Agnès Buzyn peut être mise en examen ou ressortir sous le statut plus favorable de témoin assisté si elle parvient à convaincre les juges qu’il n’existe pas suffisamment d’indices graves ou concordants pouvant être retenus contre elle. Contactée par l’AFP, l’ancienne ministre n’a pas répondu immédiatement.

Un risque de propagation du virus «pratiquement nul»

Elle avait quitté le gouvernement mi-février 2020 pour briguer, en vain, la mairie de Paris, et avait été remplacée par Olivier Véran. L’ex-ministre avait créé un tollé en qualifiant les élections municipales de «mascarade» et en déclarant qu’elle «savai[t] que la vague du tsunami était devant nous» au moment de son départ du ministère, à la mi-février.

Pourtant, en janvier, elle avait déclaré publiquement : «Le risque d’importation [du virus] depuis Wuhan est pratiquement nul», ajoutant que «les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles».

Devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire, Agnès Buzyn avait indiqué fin juin 2020 avoir alerté l’Elysée et Matignon dès janvier de la même année sur le «danger» potentiel du coronavirus.

L’enquête avait été ouverte en juillet 2020 après que la commission des requêtes de la CJR, composée de hauts magistrats, avait estimé que neuf plaintes visant l’exécutif étaient recevables. Depuis, d’autres plaintes ont été jugées recevables et jointes à l’enquête.

La commission d’instruction de la CJR avait été saisie de la seule infraction «d’abstention de combattre un sinistre» mais, d’après Le Monde, Agnès Buzyn serait également convoquée le 10 septembre pour une possible mise en examen pour «mise en danger de la vie d’autrui». L’AFP n’a pu confirmer cette information auprès d’une source judiciaire.

Le 8 septembre, le procureur général près la Cour de cassation François Molins, qui représente l’accusation à la CJR, a déclaré que «14 500 plaintes» sur la gestion de la pandémie avaient été déposées à la CJR. Des juges d’instruction parisiens mènent en parallèle une enquête portant cette fois sur la gestion de cette crise par l’administration.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/90440-buzyn-convoquee-devant-cour-justice-republique-concernant-gestion-covid-19




Vers une gouvernance médico-génocidaire mondiale planifiée ?

[Source : ripostelaique.com]

Par Philippe Rossi

Au niveau national

Depuis plus d’une décennie, nous avançons à marche forcée vers une gestion médico-vaccinale autoritaire de notre société dont le but n’est clairement plus la recherche de la santé et de l’intégrité physique des populations.

Ainsi, tous les représentants nationaux de la « santé » sous prétexte d’un dogmatisme pasteurien surfait voire mensonger, n’ont eu de cesse d’alourdir (légalement ?) la charge « vaccinale » obligatoire de la population : la fausse bonhomie de Bachelot (et son plan vaccinal avorté de 2009), l’autoritarisme de Touraine (avec son « la vaccination, ça ne se discute pas »), le cynisme de Buzyn (avec ses 11 vaccins obligatoires délétères pour l’immunité des enfants) et la tyrannie mafieuse de Véran (avec son interdiction persistante faite aux médecins de soigner et son chantage à l’emploi envers les soignants, jadis encensés).

Le piétinement de la vérité et l’utilisation du mensonge ont atteint le sommet de l’ignominie avec le gouvernement Macron : l’inutilité, l’utilité puis l’imposition des masques (criminelle pour les enfants et adolescents), les confinements, les couvre-feux, l’attestation de déplacement dérogatoire préparant le futur passeport « vaccinal » qui ne devait jamais se mettre en place mais quand même à l’œuvre aujourd’hui (grâce à Mr Breton, Fabius, Juppé… !), une vaccination non obligatoire promise mais quand même imposée avec la perspective de son extension à toute la population annoncée par Macron dans son discours brutal, ségrégationniste et psychotique du 12 juillet 2021 qui scelle ainsi la dislocation du contrat social dont le premier représentant de l’État est censé être le garant.

Après avoir neutralisé le débat démocratique, Macron, le représentant d’une gouvernance mondiale sanitaire autoritaire en marche veut, avec le soutien de médecins gavés de conflits d’intérêt, d’hommes politiques corrompus et/ou aveuglés et des médias menteurs, légaliser une « vaccination » perpétuelle criminelle tout en ignorant une bonne dizaine de textes nationaux et/ou internationaux protégeant l’intégrité physique des individus de l’abus de l’interventionnisme médical. Une obligation encouragée aujourd’hui par une bande de sénateurs socialo-félons !

Va-t-il être le fossoyeur terminal de la souveraineté nationale française et réussir à vendre définitivement la souveraineté corporelle de ses administrés aux puissances financières et pharmaceutiques au mépris de leur intégrité physique ?

Son agenda mondialiste avec l’appui de sociétés puissantes de gestion d’actifs comme Blackrock semble de plus en plus clair : refonte du paradigme économique au prétexte d’une crise sanitaire en vue de la mise en place du triptyque poursuivi depuis des décennies : asservissement, surveillance et dépopulation. Le problème du chômage et des retraites pourrait être ainsi réglé de manière radicale !

La firme pharmaceutique Pfizer qui engrange des bénéfices insensés et qui est aujourd’hui leader européen des injections expérimentales nocives, l’est-elle par hasard ?

D’une part, cette firme a réussi à vendre confortablement sa filiale nutrition infantile au groupe suisse Nestlé grâce à l’intervention de Macron de 2008 à 2011, travaillant pour le compte de la banque Rothschild.

https://www.swissinfo.ch/fre/election-pr%C3%A9sidentielle-fran%C3%A7aise_macron-le-banquier-de-nestl%C3%A9-%C3%A0-l-elys%C3%A9e/43153142

D’autre part et curieusement, n’était-elle pas prête à inonder le marché européen avec sa potion injectable dès novembre 2009, avant la déclaration officielle de la pseudo-pandémie ?

Pourquoi cette commande de 1 600 000 000 flacons à vaccins aussi spécifiques ?

Au plan international

Les objectifs de Bill Gates, premier investisseur de L’OMS qui oriente la politique sanitaire mondiale sont très clairs : vaccinations perpétuelles, identité numérique intra-corporelle, dépopulation !

https://www.gavi.org/fr/sante-mondiale-et-developpement/objectifs-de-developpement-durable

En juillet 2021, Gates, le pourvoyeur de vaccins, s’est associé au pourvoyeur de migrants, Soros, pour acquérir l’entreprise « Mologic » spécialiste britannique de la fabrication de tests de dépistage.

https://www.ft.com/content/6cec5334-265b-4de7-b176-9d854cce4d86

https://www.fr24news.com/fr/a/2021/07/bill-gates-et-george-soros-rejoignent-le-rachat-de-la-societe-britannique-de-tests-covid.html

https://thepressfree.com/soros-et-gates-soutiennent-le-rachat-du-groupe-britannique-de-technologie-de-diagnostic/

L’association de ces puissances financières privées diaboliques préfigure l’avenir chaotique médico-dictatorial et immigrationniste dans lequel nous sommes en train de plonger, si un sursaut vital et national n’a pas rapidement lieu.

Qui ? Pour arrêter cette marche inexorable vers l’abîme mondialiste, déculturé, décivilisé, transhumaniste, ségrégationniste, génocidaire…

Au vu des forces financières et économiques impliquées dans le processus mortifère en cours, seule une coalition de responsables politiques souverainistes pourra sortir notre pays de l’étau cauchemardesque mondialiste qui est en train de se refermer sur nos vies.

Les leaders des différentes forces souverainistes doivent impérativement oublier leur ego et proposer à la nation un projet de refonte nationale basé très clairement sur l’abandon de l’ignoble passeport ségrégationniste et l’inscription dans la constitution de l’absolue liberté vaccinale des individus afin de protéger leur intégrité physique du cannibalisme financier des firmes pharmaceutiques qui camouflent leurs vils intérêts commerciaux dans un discours et des pratiques faussement scientifiques.

Philippe Rossi




Coup de tonnerre au Canada : les covidistes en dépression !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




Le meurtre en temps réel de la démocratie

Par Lucien-Samir Oulahbib

Les élites globalistes affairistes formant la Secte Scientiste-hygiéniste assassinent sous nos yeux (guère étonnés) l’approche universelle dite « progressiste » (mélioratif) au profit des monstruosités écologistes léninistes et islamiques.

Ainsi, au lieu de considérer que les droits humains — comme la liberté de penser et d’entreprendre, l’égalité hommes/femmes, la fraternité de tous contre toutes les formes d’injustice — sont des acquis qui améliorent la condition humaine et deviennent donc les pierres angulaires (des rhombes) de la civilisation humaniste dont la Hollande, la France la Grande-Bretagne les États-Unis ont été (et sont encore) les fleurons (bien plus que l’Allemagne et la Russie, du moins sur ce point précis), les monstres fabriqués par cette Secte de zombies aux yeux froids (sans âme) ont abandonné tout lien spirituel à l’islam et tout lien écologique aux néo-léninistes (à l’instar d’Heidegger, Sartre, Lefebvre, Lévy-Strauss, Althusser qui abandonnent l’analyse sociale historique du phénomène humain au marxisme-léninisme).

Ce ne sont pas des considérations hors sol.

Lorsque par exemple aujourd’hui une experte en relations internationales spécialisée sur l’Asie du Sud-Est (en l’occurrence l’analyse de l’ingérence du Pakistan en Afghanistan, Christine Fair) est censurée par la BBC parce qu’elle souligne comment les Talibans ont été et sont encore soutenus par la fraction de la Secte régissant le Pakistan, cela démontre seulement le poids grandissant de cette dernière dans tous les domaines, que l’on peut alors énumérer comme suit (il faudra bien sûr établir aussi un « profil » propre à chaque monstre comme indiqué précédemment) :

  • Ce n’est pas un hasard que Biden ait, bien plus à la suite d’Obama que de Trump, abandonné l’Afghanistan, toutes affaires cessantes, car pour lui et la Secte qui s’en sert de prothèse politique, les Talibans — en tant que secte clanique autoproclamée — leur ressemblent à tout point de vue, au-delà des apparences divergentes, tant le désir d’absolutisme frénétique (et jouissif) de domination brutale des plus forts sur les plus faibles prévaut, mais voilé, caché, masqué par toute une apparence ouatée, toute une moquette symbolique feutrée où l’on tue avec le sourire et un petit mot d’excuse professionnelle : « rien de personnel ». L’apparente volonté de détruire l’égalité hommes/femmes en la noyant dans la fusion des « genres », la lutte pour accroître le droit à l’avortement à neuf mois pour effacer les apports au niveau psychique de la différence père/mère (ladite méthode Ropa), toutes ces dérives barbares (au sens de sortir de l’idée même de civilisation) masquent en réalité le désir absolu de promouvoir peu à peu et en toute transparence ce qui en creux structure par exemple désormais la sexualité des élites qu’elles cherchent de plus en plus à déployer partout, à savoir le sadomasochisme, l’onanisme/voyeurisme, l’orgie généralisée (La familia grande) avec en point d’orgue la pédocriminalité. Aussi, la volonté opiniâtre actuelle de masquer littéralement les populations et de les purifier par l’onction d’injection dite « vaccinale » (qui rime avec « vaginale ») dévoile ce sadomasochisme bien plus matriarcal que patriarcal pensé désormais à voix haute et élargi au domaine politique comme l’espéraient les Foucault (apologie de Sade) et Deleuze (apologie de Masoch) malgré les réticences d’un Habermas et de quelques élèves d’Aron (atones).
  •  Le fait par exemple que tous les grands médias mondiaux fassent l’apologie d’un islam considéré comme ontologiquement supérieur à tout ce que les civilisations gréco-judéo-chrétiennes, mais aussi bouddhistes et taoïstes ont créé comme armature symbolique puissante expriment bien qu’en creux soit fanatiquement désiré le Retour intégral de l’inégalité fondamentale entre initiés et non-initiés qui structure également la société islamique depuis le début, le tout teinté d’orientalisme sensualiste et de ses « mille et une nuits » (alors que la plupart d’entre elles font partie de la Perse préislamique victorieuse des Assyriens, des Égyptiens et des Grecs).
  • Même Zemmour admet en creux cettedite supériorité civilisationnelle en avouant sa peur d’une « République islamique » installée en France, alors que cette appréhension reste infondée tant la « quantité ne fait pas la qualité » (erreur de lecture de Hegel faite par Engels et que reprend Zemmour) puisqu’il ne suffit pas d’agiter des ingrédients chimiques dans une fiole pour fabriquer une cellule vivante, alors que la civilisation issue de la pensée grecque et judéo-chrétienne vivifiée par le droit romain et l’esprit scientifique issue de la Renaissance, le tout nourri enrichi par la découverte (conflictuelle) avec d’autres civilisations, permet aujourd’hui, et a contrario, que tous les humains — y compris ceux encore sous influence islamique — s’aperçoivent de plus en plus de sa supériorité objective.
  • En effet, cette civilisation multiforme améliorant le lien interactif entre humanité et citoyenneté singulière s’avère bien plus nécessaire pour leur morphologie personnelle que la civilisation islamique qui perdure uniquement encore parce que d’une part le pétrole reste un élément essentiel de la production chimique et énergétique industrielle et parce que d’autre part les élites affairistes globalistes corrompues en ont besoin pour maintenir sous le joug tyrannique des populations entières (qui cependant tentent de fuir cette destruction de fait de tout espoir mélioratif).
  • La construction de mosquées en Europe par exemple en est l’un des indices majeurs en vue de maintenir, de geler, de cristalliser en une même forme transmissible ce sadomasochisme politique qui fait tant fantasmer des élites en fin de course et qui fabriquent désormais leur population en portions de viandes pornos que l’on injecte comme on le fait pour la viande animale avant abattoir.
  • La prolifération des mensonges en matière écologique en devient le pompon et la suite programmée de la syndémie actuelle tant la diabolisation du CO2 (essentiel pour les plantes et donc la reforestation) est devenue le symptôme d’une confusion totale entre la nécessité de lutter contre le gaspillage, la démesure des mégalopoles, la globalisation forcenée, la médicalisation quantitative de la santé et ce désir-là, aussi absolutiste, d’empêcher les humains de choisir leur moyen de locomotion et de santé.
  • Le scientisme généralisé que les faux écologistes soutiennent (ne parlons pas des néo-léninistes et des islamiques bien sûr) est lui aussi le syndrome d’un mal encore plus profond : celui du refus de concevoir que l’esprit scientifique n’est pas l’opposé du sens commun, mais ce qui lui permet de s’améliorer.

Mais ces assassins sont aussi des collectionneurs : ils adorent insérer dans d’énormes bocaux les civilisations qu’ils embaument sous formol, ou alors les maintenir sous serre(s), les cultiver, ainsi telles des variétés plastiques, de maintenir sous respirateur artificiel des formes spirituelles et politiques pétrifiées, autant de nouvelles cités Pompéi.




Le cœur battant de la France

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]

« Macron n’a qu’une seule chose à faire : ses valises ! »


Les 3 manifestations complètes contre le pass sanitaire – Paris – 4 septembre 2021




Quand le MEDEF montre les crocs, Bercy passe à la trappe

Par Jean-Michel Grau

On pourrait résumer en une phrase l’état d’esprit qui anime notre sémillant ministre de l’économie en ruine, Bruno Le Maire :

Fort avec les faibles, faible avec les forts.

Après la taxe inique sur le gasoil qui allait mettre le feu aux poudres dans la France périphérique en alimentant pendant des mois la révolte des Gilets Jaunes, durement réprimée à coups de LBD, il aura suffi cette fois-ci que le patron du MEDEF, Geoffroy Roux de Bezieux hausse le ton pour que notre comique des finances rentre dans le rang 4 jours après.

En cause : l’accès aux centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés conditionné au pass sanitaire. Le président du MEDEF demandait donc ce 2 septembre l’arrêt du pass sanitaire en vigueur dans certains départements pour ces centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés.

« Sur les centres commerciaux, on a un énorme problème », a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux sur RMC/BFMTV. « Cela fait -30 %, -40 % de chiffre d’affaires dans les centres commerciaux où il y a le pass sanitaire… Je vais demander au Premier ministre que le pass sanitaire sur les centres commerciaux soit arrêté », a annoncé le président de l’organisation patronale avant une rencontre dans la journée avec Jean Castex.(([1] francais.rt.com/france/90214-ca-fait-mal-president-medef-demande-arret-du-pass-sanitaire-dans-les-centres-commerciaux))

À peine 4 jours après cette déclaration musclée du patron des patrons, le locataire de Bercy faisait savoir le 6 septembre que le pass sanitaire ne serait plus exigé que dans 64 centres commerciaux sur le territoire français à compter du 8 septembre, contre 178 à l’heure actuelle.(([2] francais.rt.com/france/90341-nombreux-centres-commerciaux-exemptes-pass-sanitaire-partir-8-septembre-covid-19))

Et comme pour ménager la susceptibilité de notre sourcilleux Bruno, le patron du MEDEF, bon prince, lui soufflait l’explication à donner dans ce revirement :
« Il faut arrêter le pass sanitaire dès que possible, dès que les chiffres pandémiques qui ont l’air de baisser le permettront », a-t-il ajouté.

Aussitôt dit, aussitôt fait, ce qui donne aujourd’hui dans la bouche de Bruno Le Maire :

« La décision a été prise en raison de la baisse continue du taux d’incidence constatée sur l’ensemble du territoire »

Sacré Bruno ! Une baisse continue de 4 jours après les déclarations fracassantes du patron du MEDEF ! Il ne manque pas d’humour. La continuité est apparemment à géométrie variable à Bercy…

Mais notre Bruno national ne pouvait pas en rester là. Tout drapé dans son orgueil blessé par ce retournement de veste aussi inopiné que forcé, en répondant à une question de Jean-Jacques Bourdin sur BFM qui lui demandait si l’instauration du pass sanitaire était « nuisible » pour l’économie française, Bruno Le Maire a rétorqué sans sourciller :

« Non, c’est très bon pour l’économie (sic). Il protège les consommateurs, donc il protège notre économie. » Et d’ajouter, penaud :

« Il y a un seul secteur, je le reconnais volontiers, où effectivement il y a eu un impact, c’est les centres commerciaux. »

Un détail… Du Macron pur jus, ou comment « en même temps » affirmer tout de go que les centres commerciaux ont été impactés par le pass sanitaire tout en maintenant que celui-ci est très bon pour l’économie ! On en reste pétrifié de consternation.

Qu’il me soit permis ici de décerner à Bruno Le Maire, le titre de « clown de l’année ».




L’Afghanistan en phase 5 – Stratégie de retrait des États-Unis

[Source : www.kla.tv]

Par Ivo Sasek

Selon le documentaire « Comment fonctionnent les guerres modernes ? ». (www.kla.tv/7681 en français), le retrait de l’armée américaine d’Afghanistan correspond à la phase 5 d’une stratégie de guerre moderne. Le fait que le retrait américain ait lieu peu de temps avant le 20e anniversaire du 11 septembre signifie que non seulement le mensonge taliban autour du 11 septembre est encore renforcé, mais que la phase 6 a démarré : La population mondiale est censée être avide de contrôle total. – L’Afghanistan n’est pas un pays pétrolier, mais il se trouve qu’il est hyper-riche en lithium, le « nouveau pétrole » pour toute la mobilité électrique… Mais qui va s`en emparer ? La Chine rouge ou les milliardaires de l’État profond issus du Green Deal et donc le marché de l`électricité ? Une chose est sûre : nous nous emparerons des réfugiés.




L’armée américaine se retire de l’Afghanistan peu avant le vingtième anniversaire du 11 septembre. Les redoutables et apparemment tout-puissants Talibans sont de retour au pouvoir. Quelle horreur ! Le monde entier est sous le choc. Qui est capable de battre deux fois la nation la plus forte du monde ? C’est la question qui se pose. Par coïncidence, juste à temps pour la Journée mondiale de l’aide humanitaire, l’appel des organisations humanitaires résonne maintenant dans le monde entier : Faites des dons à l’Afghanistan et ouvrez d’urgence toutes les frontières aux réfugiés. C’est l’appel lancé. L’Afghanistan a plus que jamais besoin d’aide. D’un côté cela est bien sûr compréhensible. Dans une obéissance presque anticipée, le ministère allemand des Affaires étrangères a annoncé une aide d’urgence de 100 millions d’euros. Les Allemands sont riches, n’est-ce pas !

Parmi les 17 organisations d’aide criant d’une même voix, on trouve bien sûr une fois de plus l’OMS avec sa frénésie de vaccination et le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Comme nous le savons tous, les enfants sont certainement l’outil de propagande le plus efficace pour atteindre un objectif. Mais s’agit-il une fois de plus de propagande ? La question à poser : « Pouvons-nous croire encore les catastrophes » ? Avant de trouver la réponse, examinons les choses de plus près, un peu plus en détail :

En tout cas, selon notre film « Comment fonctionnent les guerres modernes ? » (en français www.kla.tv/7681), le retrait de l’armée américaine d’Afghanistan correspond exactement à la phase 5 de la stratégie de guerre moderne. Comprenez-vous cela ? Un retrait dont l’objectif stratégique est que le pays précédemment contrôlé tombe délibérément dans le chaos total. Le fait que le retrait américain ait eu lieu peu avant le vingtième anniversaire du 11 septembre a la conséquence impérieuse, que non seulement le mensonge taliban autour du 11 septembre est encore renforcé, mais également que la phase 6 a démarré. Et quel est le but de la phase 6 dans le film ?

La population mondiale est censée assister à ces nouveaux drames talibans – elle doit souffrir en accéléré les mêmes chocs de terreur subis le 11 septembre 2001 – et toutes les femmes du monde doivent craindre d’être bientôt enfermées dans des trous sombres, vêtues de robes longues jusqu’aux chevilles, la tête entourée d’un foulard noir. Vous comprenez ? On est en train d’attiser la peur et la panique. Jusqu’à ce que le monde entier crie : « Aidez-nous » ! Qui peut combattre cette bête ? Chrétiens, tendez l’oreille !

Après tout, les Talibans semblent presque invincibles, maintenant qu’ils ont mis à genoux pour la deuxième fois la plus grande puissance protectrice du monde. Avec cette situation ils sont mis sur le devant de la scène et ils se mettent eux-mêmes au premier plan. Donc, en d’autres termes, le monde aurait envie de contrôler totalement l’Afghanistan.

Pour une fois, l’Afghanistan n’est pas un pays pétrolier, comme c’est généralement le cas, mais comme par hasard il se trouve qu’il est extrêmement riche en lithium. Peut-être tu te demandes, qu’est-ce que le lithium ? Le lithium est, en quelque sorte, le « nouveau pétrole » pour tous les véhicules électriques. Tu sais, c’est là que tout devient vraiment passionnant, car la question se pose automatiquement : Qui va mettre la main sur tout l’ « or électrique » ou le « pétrole électrique », en quelque sorte, là-bas? Au moins, la Chine a déjà annoncé très clairement ses intérêts. Et la Chine est toujours profondément communiste, profondément rouge.

Comprenez-vous ? Mais avec une certitude absolue, tous les milliardaires de l’État profond ont également remarqué quelles ressources minérales se trouvent en Afghanistan. Après tout, c’est grâce aux requins du Pacte vert que nous avons appris en premier lieu que le commerce des voitures électriques, etc. dépendait du « carburant » appelé lithium. En tout cas, Elon Musk, le junkie de l’espace et constructeur des voitures électriques Tesla, est certainement au courant de cela, après tout, Il est un influenceur secret constant de la politique mondiale. C’est ainsi que nous le connaissons. Grâce à ses tactiques, M. Musk, comme vous le savez, a même pu augmenter sa fortune de 137,5 milliards de dollars supplémentaires en seulement douze mois de Covid, dès le début ! Cet homme connaît son métier. Est-ce que vous comprenez ce qui se passe ici ?

La question la plus passionnante à l’heure actuelle est la suivante : Les tireurs de ficelles de l’État profond maçonnique de la Chine ou leurs opposants, les multinationales de l’État profond américain, vont-ils s’emparer de l`abondance de lithium – ou vont-ils même se partager fraternellement le gâteau ?

En guise de conclusion partielle, une chose au moins est certaine : une fois de plus, notre part du gâteau total ne sera que les flux des réfugiés. En d’autres termes, la guerre hybride se poursuit, elle s’accélère à nouveau, et en particulier une fois de plus contre nous, les Européens. Dans l’ensemble du scénario de retrait de l’Afghanistan se présente d`ailleurs un parallèle remarquable avec la prétendue chute de l’URSS, ainsi que du communisme. Car il s’agissait d’une chute stratégique planifiée en commun par la haute finance et le marxisme. Nous devons comprendre cela.

En d’autres termes, les mouvements stratégiques de la haute finance en combinaison avec le marxisme ont eu lieu depuis que le communisme existe. Les personnes non informées objecteront bien sûr : La haute finance et le marxisme sont des ennemis, ce sont deux choses tout-à-fait différentes. Je vous le dis, non, ce n’est pas comme ça. S’il vous plaît, laissez-vous corriger sur ce point, vous tous qui pensez de cette façon.
Le marxisme est une création délibérée de la haute finance pour l’établissement stratégique d’un gouvernement mondial, les deux faces de la même médaille. Encore aujourd’hui, rien n’a changé.

  • Et voici à nouveau le parallèle avec l’Afghanistan : au début des années 1950, l’Union soviétique était complètement dévastée sur le plan économique.
  • Parce qu’elle était militairement inférieure à l’Occident et que la classe ouvrière occidentale ne croyait pas du tout à la lutte des classes, on a tout simplement développé la stratégie de la guerre non armée.
  • Le stratège chinois Sun Tsu avait déjà fourni les fondements stratégiques de cette guerre hybride il y a plusieurs siècles.
  • Dès le début, la guerre soviétique était basée sur la tromperie délibérée et la désintégration imperceptible de l’ennemi occidental. En d’autres termes, la guerre hybride.

L’objectif était clair et bien défini : un gouvernement mondial communiste. Comment cela est-il censé fonctionner, demande le profane. C’est très simple :

  • La stratégie qui devait conduire à cet objectif commençait par le simulacre de sa propre chute, de sa propre faiblesse. La chute du communisme comme stratégie, vous voyez ? Vous devez comprendre comment ça fonctionne. De quoi parlons-nous aujourd’hui ? Nous parlons de la chute stratégique par le retrait de la grande puissance américaine, en raison de l’apparente supériorité des Talibans. Revenons à la chute du communisme et à ses parallèles. Vous pouvez y voir des parallèles :
  • Dans le même temps, les stratégies communistes ciblées à long terme visant à infiltrer l’Occident et à le rééduquer étaient déjà en cours. C’est ce qui se cache derrière tout cela. Mais comment, demandez-vous encore. Par le biais de la propagande, bien sûr, comment faire autrement ?
  • Tout s’est passé de manière stratégique et de l’intérieur, non plus avec des armes de guerre traditionnelles, mais avec des armes idéologiques, qu’on pourrait appeler hybrides.
  • Mais au cas où ces dernières ne seraient pas suffisantes, ils ont naturellement toujours gardé les différents moyens de guerre classiques déjà « prêts dans la poche ». Mais cela n’était qu’un second choix, au cas où le coup d’État sournois ne réussirait pas.
  • L’Occident était totalement aveugle devant ce stratagème et cette stratégie de guerre, et l’est encore aujourd’hui. Et là encore, il se passe des choses très parallèles.
  • La nouvelle stratégie soviétique à long terme a ensuite été divisée en quatre étapes successives. Vous pouvez dire quatre étapes, mais il n’y a qu’un seul but : Un gouvernement mondial communiste ! C’était l’objectif.

La première étape a impliqué au début une période de détente. Cela a rendu l’Ouest réceptif à tout ce qui venait alors « en rouge ».

  • Nikita Khrouchtchev a commencé à prendre publiquement ses distances avec Staline et ses génocides en 1956
  • Après une décision du congrès du parti, tout a été cependant fait pour convaincre l’Occident de la quasi « faiblesse » du bloc de l’Est.
  • Il y avait de la coopération, du dialogue et du commerce, tout a été littéralement recréé, si vous voulez, au milieu de cette hypocrisie.
  • Le bloc de l’Est a commencé à feindre la faiblesse en claironnant partout la division interne du monde communiste.
  • De cette manière, l’Occident était censé perdre toute crainte du danger rouge, selon le slogan : Voyez comment l’URSS est tout à coup devenue docile.

Une opposition contrôlée a été délibérément mise en place pour y parvenir. Dans tous les États du bloc de l’Est, elle a fait rage contre les gouvernements en place.

  • Et pendant qu’avait lieu cette rébellion contre le Kremlin secrètement contrôlée dans le monde entier, pendant qu’elle était propagée, dans le même temps, toute force d’opposition anticommuniste vraiment authentique était supprimée par la force et éliminée, écartée.

Mais le sens et le but de cette opposition autodirigée étaient les suivants :

  • À savoir, ils n’ont exigé ni la fin immédiate ou absolue du communisme soviétique, ni l’autorisation de l’économie de marché telle que nous la connaissons ici.
  • De telles demandes sont venues des véritables opposants.
  • En revanche, l’opposition auto-installée ne demandait qu’une révision douce et la poursuite du développement du communisme, une version plus humaine du marxisme, pour ainsi dire, mais bien sûr pas sous ce nom.

Dans la deuxième étape, l’Occident a été déstabilisé.
Alors que l’opposition contrôlée a proclamé partout en Occident que l’URSS était faible et déchirée, ils ont commencé, en arrière-plan, la guerre hybride ciblée selon les directives de Lénine, Trotsky, c’est-à-dire du vieux Sun Tzu.

  • Autrement dit, la décomposition imperceptible a commencé, car cela a été instigué insidieusement à partir de l’intérieur.
  • Rééducation idéologique fondamentale, propagande sans fin.
  • Et tout cela selon le schéma de la désormais bien connue Grande Réinitialisation et de l’Agenda 2030, tel que nous l’avons déjà présenté sur Kla.TV.
  • Mais le fait que le Kremlin a toujours eu des amis puissants et des compagnons d’armes en Occident a été prouvé par les hommages décernés à Andrei Sakharov aux États-Unis et en Europe.
  • Des prix Nobel de la paix pour ceux qui ont promu la guerre hybride en secret, vous comprenez ?

Et puis vient l’étape 3. L’étape 3 consistait à simuler la disparition du communisme.
La chute, la simulation – c’est le sujet, c’est le parallèle aujourd’hui avec l’Afghanistan.
Vous simulez une chute, un déclin, une faiblesse.

Et puis, tel un messie, le secrétaire général du PCUS, Mikhaïl Gorbatchev, est entré sur la scène politique mondiale. Sa tâche consistait à libéraliser l’Union soviétique, à l’apprivoiser, pour ainsi dire, devant le monde entier :

  • Cependant, même pendant le tapage constant de la perestroïka, c’est le contraire de ce que la communauté mondiale croyait qui a été réalisé.
  • Le communisme n’a été ni aboli, ni apprivoisé, mais plutôt introduit sournoisement à l’Ouest, par la porte de derrière. C’est comme ça que ça marche, vous voyez, quand on feint la faiblesse.
  • Les communistes ont en fait caché leur secret de façon assez ouverte et assez insolente, car perestroïka ne signifie rien d’autre que transformation ou restructuration.
  • En d’autres termes, il ne s’agissait pas de mettre fin au marxisme, mais simplement de le polir un peu, de le restaurer.
  • L’image d’horreur qu’inspirait le communisme devait disparaître dans le monde entier, mais parallèlement, les concepts marxistes devaient être introduits clandestinement, bien sûr, en Occident et devenir la force dominante durable.
  • Ces concepts trompeurs de communisme sont mis en avant, surtout de nos jours, sous les termes que nous avons déjà appris à connaître, capitalisme actif, Great Reset, etc. Ils font, en quelque sorte, croire à l’âge d’or qui se profile avec sa solution à tous les problèmes sociaux.

Et c’est ainsi que la stratégie communiste se réalise:

  • Bien des années auparavant, ce n’est autre que le KGB qui a construit cette opposition ciblée.
  • Gorbatchev a alors défendu presque sans réserve ces dissidents, et leur a donné un accès direct aux radios d’État, etc.
  • Par ce biais, les opposants parrainés secrètement ont eu de nombreuses occasions de soulever des objections en public, qui ont ensuite été généreusement satisfaites.
  • C’est donc par le biais de ces dissidents que l’opinion occidentale a été délibérément façonnée et consolidée ; tout à fait dans l’esprit de Sun Tsu, mais aussi de Lénine & Cie. Je n’ai pas besoin de les énumérer tous.
  • Ensuite, après la fausse chute réussie du bloc de l’Est, l’Occident est, depuis 1991, un champ ouvert à toutes les formes d’infiltration, à toutes les formes d’influence et, bien sûr, à l’espionnage.
  • Voyez-vous, cette stratégie de guerre hybride des camps d’endoctrinement socialistes a insidieusement transformé notre société occidentale de sorte que les idéologies de Marx, Lénine, Engels, etc. sont aujourd’hui plus présentes, plus convoitées que jamais.
  • Mais plus sous les termes génériques mal compris de « communiste, léniniste ou marxiste » ; c’est précisément là que réside ce que je peux appeler la ruse troyenne.

Nous en sommes actuellement à l’étape 4, c’est-à-dire à l’introduction du communisme mondial. J’insiste à nouveau sur le fait que lorsque je parle de communisme mondial, il faut toujours voir un capitalisme et un communisme de haut degré.

En d’autres termes, de nos jours, la stratégie à long terme des Soviétiques commence également à porter ses fruits.

  • Le gouvernement mondial visé doit maintenant être pleinement installé par tous les moyens, qu’ils soient politiques ou, si nécessaire, militaires.
  • Dans la phase actuelle Il s’agit de faire croire que le système capitaliste a échoué, qu’il est en panne, ou mort. Si on compare avec l’Afghanistan : la grande puissance américaine a échoué, c’est-à-dire qu’elle arrive au bout. Vous pouvez apprendre de cela que si quelque chose est tellement martelé, c’est le contraire qui est la réalité.
  • Pour ce faire, la grave crise économique mondiale actuelle, avec le chômage de masse et la pauvreté, a été mise en scène, elle a été évoquée, pour ainsi dire. Tout cela se tient.
  • Grâce à l’effondrement insidieusement attisé de la classe moyenne, que nous expérimentons actuellement et avec elle une grande partie de la population, l’échec du capitalisme doit en quelque sorte être révélé et démontré. Vous voyez ces parallèles ?
  • Il s’agit ainsi d’imposer à notre monde occidental un système politique qui, à première vue, n’a pas particulièrement l’odeur du communisme soviétique que nous connaissons…
  • Celui-là ne serait guère accepté sans résistance.
  • C’est précisément la raison pour laquelle tous ces nouveaux termes nous tombent dessus comme par exemple : Capitalisme des parties prenantes, partenariats public-privé, New Deal, le Pacte Vert, grande réinitialisation, etc.
  • Dans l’embellissement de ce modèle néo-marxiste, la Chine et la Russie se voient soudain attribuer un rôle considérable, si on observe bien.
  • C’est aussi la raison de la participation active de ces deux grandes puissances au FEM de Davos avec sa grande réinitialisation, etc.

Pour résumer :

La stratégie à plusieurs niveaux de la guerre hybride que je viens de décrire était déjà construite stratégiquement dans les années 1950. En Afghanistan ça à commencer en 2001 et on peut voir tous les parallèles.

  • La stratégie de guerre hybride de l’époque était une stratégie commune entre la haute finance et le marxisme, je le souligne à nouveau, dont l’objectif est un gouvernement mondial absolu. La haute finance et le marxisme, je le répète, sont et était toujours les deux faces d’une même médaille. C’est pourquoi nous devons suspecter et reconnaître ces deux éléments dans cet acte de retrait d’Afghanistan.
  • Le communisme sous toutes ses formes, comme le marxisme, le léninisme, le maoïsme, etc., ont toujours dérivé de la haute finance. Cela il faut enfin le comprendre. Retenez bien cela.
  • La haute finance, en tant que tête secrète du communisme mondial, a toujours parfaitement su comment éliminer elle-même tous ses adversaires potentiels, et ce à travers les communistes de bonne foi. Il suffisait de leur faire comprendre que l’adversaire capitaliste était la classe moyenne, par exemple, le riche propriétaire d’usine, etc. dans leur région. Et ainsi ces prolétaires excités commençaient à serrer les poings et à se soulever contre leurs employeurs et à manifester.
  • De nos jours, avec la plandémie Covid-19 ciblée dans laquelle nous nous trouvons actuellement, les hyper capitalistes rusés tentent de donner le coup de grâce à toute la classe moyenne,
  • Tous les marxistes, communistes, verts, rouges, etc. bien intentionnés se rendront compte trop tard qu’ils ont été trompés par le grand capital pendant des siècles, qu’on a sournoisement abusé d’eux, qu’ils ont été instrumentalisés.
  • Ils mènent un combat absolument nécessaire contre le faux capitalisme, mais malheureusement sur un faux niveau, comme je viens de l’expliquer. Ainsi ils se sont donné le coup de grâce à eux-mêmes et à toute les classes moyennes.
  • En bref, dans la dernière ligne droite de cette stratégie déjà ancienne, l’Occident doit être complètement affamé et démonté au niveau politique et économique.
  • La Chine, en revanche, doit être construite avec le soutien de la Russie. C’est le plan qui se cache derrière. Et au-dessus de cela, comme je l’ai dit, se trouve le capitalisme de haut niveau. Ici, à l’arrière-plan, les Loges mondiales maçonniques divisées, que vous pouvez appeler Super Loges, se battent toujours pour la première place. Ça se passe en arrière-plan. Rappelez-vous bien ceci : l’État profond est profondément divisé – ce qui est une opportunité pour la communauté mondiale.
  • Par le biais de ces entités réunis, les décisions mondiales futures seront fondées sur les bases des puissances marxistes ancestrales.
  • Donc, tout ce parallèle entre la faiblesse prétendue de la grande puissance américaine en Afghanistan et de l’Union soviétique de l’époque m’apprend avant tout une chose, et maintenant j’arrive à la fin :
  • Je ne vois en fait qu’un seul moyen de faire face à ces forces insidieuses :

Je dis, apprenons tous à prier à nouveau. Prions pour que ces grandes puissances ne soient pas en mesure de nous envoyer une fois de plus dans leurs guerres, mais que leurs têtes, c’est-à-dire leurs dirigeants, s’achèvent les uns les autres – c’est leur travail, de s’éliminer les uns les autres – et que nous sortions vainqueurs de cette bataille finale des dirigeants sournois – oui, nous, le peuple !

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 44 ans.




Reiner Fuellmich : « Ce n’est pas un accident : cette crise n’a toujours rien de sanitaire »

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): FranceSoir

L’avocat Reiner Fuellmich revient pour nous présenter les avancements du Comité Corona avec lequel il travaille depuis des mois pour tenter d’élucider les tenants et aboutissants de la crise du covid-19. 

Il explique d’entrée de jeu se trouver à un moment crucial de l’avancée des recherches : « Nous sommes passés de « Quelle est cette pandémie ? » ; « À quel point le virus est-il dangereux ? » ; « À quel point les tests PCR sont-ils fiables ? » ; « Quelles conséquences auront les mesures sanitaires anti-covid ? » ; à « Qui est derrière tout ça ? »

Pour répondre à ces questions, il a mené plus de 150 interviews avec des experts du monde entier, tels que le Pr Luc Montagnier et Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer, pour en arriver à la conclusion que « tout ceci n’a rien de sanitaire, et n’a jamais rien eu de sanitaire ». Il revient notamment sur l’aspect économique de la pandémie, en montrant que « ceux qui récupèrent actuellement des parts de marchés dans le monde, sont aussi ceux, si on suit l’argent, qui sont derrière ce qui est en train de se passer ». Selon lui, les PME, notamment occidentales, sont en train d’être phagocytées par les géants économiques tels qu’Amazon ou rachetées par les chinois.

À propos de la santé, il souligne le fait que la tant attendue vaccination ne résoud pas le problème et n’arrête pas le virus comme espéré, pendant que les mesures sanitaires enclenchent de nombreux suicides au sein de la population.

Toujours selon lui, les populations du monde entier se rendent petit à petit compte que les gouvernements continuent de placer leurs pions pour contrôler leur « vie quotidienne ».

En assemblant tous les éléments qu’il liste, il en arrive à la conclusion que : « Tout ceci n’est pas un accident. C’est intentionnel. »

Un debriefing proposé en partenariat avec BonSens.org :
Version originale en anglais :



Version doublée en français par Jeanne Traduction :



Auteur(s): FranceSoir




Les Français ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes et sur leur mobilisation — Rémi Tell

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): FranceSoir

Co-fondateur du collectif Peuple Libre, créé en mai dernier, Rémi Tell revient nous parler de l’évolution des événements, tant sur le plan sanitaire que sociétal et politique. 

Souvent remarqué aux côtés du président des Patriotes Florian Philippot, il se dit fier de savoir joindre ses forces aux siennes pour lutter contre « l’ennemi » commun, un ennemi qu’il juge profondément corrompu, notamment par l’industrie pharmaceutique. Pour illustrer ses propos, il reprend l’exemple du remdesivir, d’une pétition de soignants pour la vaccination obligatoire, ou encore de la façon dont Emmanuel Macron est devenu millionnaire avant d’être élu président. Selon lui, retrouver nos libertés et ainsi redonner naissance au débat démocratique est une priorité. C’est ce qui permettrait ensuite à chacun de pouvoir reprendre son chemin pour reconstruire la société sur des bases saines.



Cela passe nécessairement par les manifestations, car « les garde-fous traditionnels sont tombés ». En plus de ces rassemblements auxquels il participe régulièrement, Rémi Tell souligne les effets importants qu’a eu le boycott sur les restaurants, les salles de sport ou les cinémas pendant l’été, et invite tout le monde « au courage » pour continuer la lutte. Selon lui, il en va « de l’avenir de nos enfants, de notre humanité, de notre civilisation, de notre rapport plurimillénaire au bien et au mal, à la vérité. »

Voir aussi : Le Collectif Peuple Libre, une nouvelle mobilisation

Auteur(s): FranceSoir




De l’empire britannique au IVème Reich

[Source : valeriebugault.fr]

Par Valérie Bugault

Le globalisme financier, véritable intégrisme commercial, comme origine des Guerres Mondiales d’hier et de demain

I°) Bref rappel du déroulé des séquences historiques depuis les Révolutions du XVIIIème siècle

Du point de vue politique, à partir des velléités impériales d’Olivier Cromwell1, ce qui deviendra l’empire britannique a étendu son emprise sur le monde via le développement du système des banques centrales, du parlementarisme représentatif et du droit anglo-saxon (qui tourne autour des seuls axes commerciaux et maritimes). Il faut immédiatement rappeler que ce « droit anglo-saxon » s’était émancipé du principe de droit continental à partir de 1531 (naissance de l’Église anglicane sous le règne du Roi Henri VIII), transformant sa vocation initiale, qui était d’organiser les conditions de la vie en commun, en « arme de contrôle des populations » aux mains des puissants.

Olivier Cromwell a initié le principe de Commonwealth, sorte de République commerciale universelle rattachée à la Couronne2 en utilisant sa boîte à outil faite d’anonymat, d’opacité, de théâtre politique (via le parlementarisme dit représentatif), afin d’établir les ferments de ce qui deviendra (est d’ores et déjà devenu !) l’hégémonie capitalistique et apatride de la haute finance anglo-saxonne. Précisons immédiatement que c’est donc bien le modèle capitalistique hollando-britannique qui s’est imposé, aux dépens du modèle rhénan de la cogestion et de ce qui aurait pu devenir le modèle français de la codécision (la participation).

C’est précisément ce rapport de force politique qui a généré l’obsession des tenanciers économiques à imposer une nouveau modèle impérial appelé « Gouvernement mondial » afin de réduire drastiquement l’humanité et de mettre en esclavage les rares survivants. Cet esclavage prendra la forme de la fusion des identités biologique et numérique, c’est-à-dire du contrôle des moindres actes et pensées des Hommes, ce qui n’a rien de commun avec toutes les tyrannies que nous avons historiquement connues.

Il est bien ici question de fin de l’humanité en ce qu’un Homme a toujours pu conserver, par définition et quel que soit par ailleurs son statut social, son autonomie de pensée ainsi que sa liberté de discernement et de conscience. Il est ici question de retirer à l’humanité ce qui est sa caractéristique première.

Du point de vue géopolitique, je passerai rapidement sur toutes les étapes intermédiaires suivis par les tenanciers économiques anglo-saxons dans leur longue marche vers l’hégémonie mondiale ; ces étapes, tout à fait décisives, ont consisté à imposer une dialectique mondiale capitalisme/communisme alors qu’ils étaient à l’origine de ces deux idéologies et que ces termes ont été connotés dans le sens que les médias dominants à leur solde se sont ingéniés à imposer dans l’inconscient collectif. Pour clarifier les débats il faut donc préciser deux choses :

  • Par « capitalisme », il faut entendre le modèle hollando-britannique, véritable imposture politique, juridique et économique ;
  • Par « communisme », il faut entendre un modèle dans lequel les hommes sont empêchés de produire, de vivre librement et dans lequel les richesses sont accaparées par un petit groupe d’apparatchiks/bureaucrates aussi inutiles que néfastes en termes de développement social.

Sans cette domination de l’empire britannique, aussi sournoise qu’impitoyable, il aurait été loisible de considérer d’autres modèles de développement. Ou plutôt nous aurions alors pu élaborer un modèle de développement pérenne, favorable tant au niveau individuel qu’au niveau collectif, alors que le modèle britannique nous menait directement et sans échappatoire possible à une impasse économique, sociale et politique.

En particulier, nous aurions pu développer, sur le modèle de la doctrine sociale de l’Église du XIXème siècle, un schéma de développement économique dans lequel l’accaparement est rendu impossible et dans lequel la force de travail, tant matérielle qu’immatérielle, a un statut social équivalent à l’apport de capital.

C’est exactement ce modèle que je propose de suivre à nouveau à l’occasion de ma réforme des institutions3 : il s’agit de revenir sur la bifurcation du « tout commercial » que nous avons subi, à notre corps défendant depuis la vague de Révolution colorées survenues au cours du XVIIIème siècle, afin de reprendre le chemin de la Civilisation européenne, duquel nous nous sommes depuis trop longtemps écarté, chemin pavé de justice, de vérité et de recherche d’équilibre.

Au-delà de l’Europe de l’Ouest, véritable base arrière de la domination de la finance britannique, et des autres continents dominés, il s’est produit l’impensable du côté asiatique. Depuis l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir, les représentants de la finance apatride issus de l’empire britannique ont commencé à comprendre qu’ils étaient en phase de perdre leur emprise financière, morale et commerciale sur la Chine.

Ces partisans de l’hégémonie globale se sont donc apprêtés, dès cette époque, à livrer un combat à l’empire continental eurasiatique renaissant. L’OTAN a donc déclaré la Chine principale menace.4

II°) État des lieux de l’aFrance en août 2021

Comme je l’ai déjà maintes et maintes fois expliqué, il se trouve que, depuis le 16 mars 2020, les institutions françaises ont été mises en suspens par Macron, en tant que Chef d’État, chef des armées et représentant du pouvoir exécutif français.

Il en résulte que nos institutions officielles, celles qui sont parties prenantes aux Traités européens, à l’OTAN, à l’OMS, à l’OMC… sont de jure et de facto en cessation d’activité ; nous nous trouvons dans un vide juridique institutionnel dans lequel les fonctions régaliennes sont captées par des instances illégitimes. Officiellement notre pays a disparu des radars du droit international public, les fonctions régaliennes de l’État sont détournées de leur mission pour être mises au service d’un obscur Conseil de Défense sanitaire qui n’a ni base juridique satisfaisante, ni légitimité politique. Nous assistons à un détournement d’État, un abus de droit public international !

Ce détournement des institutions, fait de l’intérieur par le pouvoir en place, n’a été possible que parce que les institutions françaises ne fonctionnaient plus dès avant leur suspension. Ainsi, tout le théâtre politique instauré par le « parlementarisme » dit représentatif apparaît maintenant aux yeux de tous pour ce qu’il est réellement depuis toujours : une imposture politique.

A°) Dès lors, la question qui se pose est : que va-t-il advenir de l’État français ?

La réponse à cette question est binaire : soit la France évolue sur le modèle initié au XVIIIème siècle, et disparaît définitivement en tant qu’entité autonome pendant que les Français sont réduits en esclavage. Soit les Français se montrent capables, comme ils l’ont déjà fait dans leur Histoire, d’un improbable sursaut et arrivent, collectivement, à imposer une bifurcation institutionnelle et à retrouver la route de leur évolution civilisationnelle sur son modèle millénaire.

La réponse ne peut être que binaire car les deux orientations, radicalement opposées l’une à l’autre, relèvent d’un basculement ou non du rapport des forces sociales et politiques en jeu. Le basculement, s’il a lieu, ne peut qu’être total car les tenanciers de l’hégémonie financière ne pourront se contenter de partager un pouvoir qu’ils exercent de manière absolue depuis maintenant quelques 250 ans.

B°) Les conséquences géopolitiques de la réponse qui sera apportée à la question de l’avenir institutionnel de la France

Dans l’optique ou les forces globalistes emportent le combat institutionnel, nous assisterons, à une revivification des instances européennes fédéralistes ; d’ores et déjà nous connaissons l’EuroGendfor5, mais nous allons assister à la naissance de l’Euroforce6. Ces deux forces « européennes » qui resteront rattachées, de loin, à l’OTAN via les Traités européens, seront et sont déjà l’occasion inespérée pour les forces globalistes de légitimer, légaliser et recycler les mercenaires du Stay Behind (Cf. Daniele Ganser « Les armées secrètes de l’OTAN »), qui œuvrent, partout en Europe, sous couverture et qui ne rendent de comptes qu’à leur réel donneur d’ordre, c’est-à-dire les forces financières qui ont pris le contrôle de l’occident. Le statut juridique de ces forces en termes de responsabilité ne sera pas modifié, car elles ne continueront à ne rendre de comptes qu’à la Haute Finance qui contrôle de facto et de jure les instances européennes.

A cela s’ajoute le spectre hautement dangereux d’une fusion de cette Union Européenne renforcée avec l’Intermarium7, alors même que cette organisation se revendique officiellement de l’idéologie nazie.

Avec un peu de recul, il est aisé de considérer que l’histoire se répète car les conditions qui ont donné naissance au IIIème Reich se trouvent à nouveau réunies : la toute-puissance de la haute finance (qui via la création de la Banque des Règlements Internationaux avait financé les préparatifs et l’économie de guerre d’Hitler) va ainsi réussir à créer un IVème Reich, base arrière de leur future guerre contre le bloc Chine-Russie, c’est-à-dire contre le continent eurasiatique en tant que force politique terrestre renaissante (qui pourra donc s’opposer au contrôle absolu, par les puissances globalistes, des voies de commerce maritimes).

III°) Quelques questions à se poser

J’attire votre attention sur plusieurs phénomènes.

A°) Transformation de l’État…

Le premier phénomène est le suivant : pourquoi les dirigeants de l’État ont-ils eux-mêmes, de leur propre chef, mis fin à l’existence juridique de cet État ? Car enfin, l’État peut être contesté, mais alors il s’agit d’une contestation qui ne peut venir des équipes dirigeantes. Or, nous avons assisté à la négation de l’État par ceux-là mêmes qui le dirigeaient sans que ces derniers ne soient en aucune façon gênés par des contre-pouvoirs inexistants. Ces dirigeants ont donc eu une bonne raison, bien que non avouée, pour mettre fin à cet État… Quelle meilleure raison pouvons-nous imaginer que la transformation de la structure juridique en une structure différente, d’une autre nature ?

En l’occurrence, je vous invite à vous rappeler le tropisme non dissimulé et parfaitement assumé de Macron pour les institutions européennes ainsi que sa volonté avouée et décomplexée de partager notre puissance nucléaire avec l’Allemagne (pays sous le joug des mêmes forces financières dominantes que la France !). Il faut aussi rappeler la récente signature du Traité d’Aix-la-Chapelle8, créant la première région européenne.

Or quoi de plus simple que de faire basculer l’État français, qui de facto et de jure n’existe plus (puisque l’équipe en place s’est préalablement assuré de sa disparition), vers cette superstructure a-nationale fédérale et contrôlée par les puissances financières ?

B°) … Au moyen de la mise en œuvre de la stratégie de la tension par le pouvoir exécutif

Je voudrais également que vous réfléchissiez sur le phénomène récurrent (tellement récurrent que l’on peut maintenant considérer qu’il s’agit d’un mode permanent d’administration des populations), selon lequel le Président (ce qui sert de Président) affirme positivement et publiquement qu’il n’ira jamais contre l’intérêt des Français – par exemple qu’il n’imposera jamais le port du masque généralisé ou qu’il ne rendra jamais obligatoire l’injection expérimentale – avant que le gouvernement ne revienne, quelques semaines plus tard, sur cette affirmation et impose des brimades et des punitions inimaginables dans un État de droit.

  • Au passage, j’insiste sur le fait que nous devrions tous nous inquiéter lorsque le Président manifeste publiquement qu’il ne portera pas atteinte à nos intérêts ! Une telle assertion devrait être plus que superfétatoire tant elle devrait « aller de soi », inutile donc de la préciser. Cette attitude est, en soi, très problématique et devrait nous inviter à interroger ses finalités… –

La dernière brimade en date, sous forme de véritable provocation, faite aux français concerne les forces de l’ordre.

L’équipe au pouvoir avait dans un premier temps assuré que les forces de l’ordre ne feraient pas l’objet d’une injection expérimentale forcée.

Or le 24 août dernier, Darmanin, qui sert de ministre de l’intérieur, vient affirmer que si le taux d’injection volontaire n’augmentait pas significativement parmi les forces de Police9, ces dernières se verraient contraintes à une injection forcée.

[Ndlr : autant au Québec ou au Canada de manière générale qu’en France, dès qu’un gouvernement prétend qu’il ne fera pas telle chose, il nous a démontré depuis au moins un an et demi qu’en fait il le fera certainement.]

Rappelons que la gendarmerie avait reçu sa punition de la contrainte d’injection avant la Police10 puisque nous apprenions le 19 août que les gendarmes devraient tous être injecté avant le 15 septembre.11

Auparavant, et dès la loi du 5 août 2021 (extrêmement contestable et néanmoins validée sans état d’âme par le Conseil Constitutionnel) c’était le corps des pompiers qui était contraint à l’injection obligatoire.12

Finalement, on constate que la stratégie de la division n’ayant pas suffi à soulever les Français contre leurs forces de l’ordre et la gendarmerie contre la police, le pouvoir exécutif change de stratégie pour punir tout le monde.

La méthode de gouvernement utilisée n’est pas sans rappeler les techniques utilisées par la CIA pour le contrôle mental (projet MK Ultra) consistant à créer un climat de terreur permanent et généralisé (la crainte du virus) pour ensuite se montrer partiellement clément et finalement, dans un troisième et dernier temps, punir sévèrement les victimes ciblées. L’objectif de ces manœuvres frauduleuses est de générer sidération, confusion et culpabilisation au sein des populations, de sorte qu’elles deviennent incapables de réactions, que leurs velléités d’auto-défense soient définitivement neutralisées.

Enfin, il faut ajouter pour une vue exhaustive de la situation, que le gouvernement utilise à nouveau la délation comme mode de gouvernement ; ce qui n’est pas sans rappeler les techniques de gestion du peuple français sous occupation nazie13 : « Délation 2.0 : La plateforme de la répression des fraudes s’est enrichie d’un nouvel onglet spécial « Covid ». Il est désormais possible de dénoncer son entreprise et le commerçant du coin qui ne se plieraient pas aux injonctions Covidesques d’un simple clic »).

C°) L’objectif recherché par le pouvoir exécutif

Le gouvernement fait monter la pression sociale pour maximiser les chances d’aboutir à un chaos généralisé permettant le passage à l’étape d’après : l’intégration européenne à marche forcée… avec légitimation des mercenaires des armées secrètes de l’OTAN recyclés dans l’Euroforce et l’Eurogendfor (déjà réalisé… ou en cours de réalisation avancée).

N’oublions pas qu’au cours du premier trimestre 2022, la France prend officiellement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. L’objectif affiché étant de construire une Europe « plus solidaire et plus souveraine »14. Il faut comprendre par là que l’objectif est de renforcer le fédéralisme européen en mettant en œuvre l’imposition commune des entreprise (projet ACCIS de longue date), la probable fédéralisation des dettes d’État (si l’Allemagne joue le jeu…), et les forces de l’ordre fédérales.

L’observateur averti ne peut que s’inquiéter de cette longue « marche », chère au macronisme, vers le IVème Reich.

Il faut en effet se rappeler l’ascendance nazie des institutions de l’Europe fédérale (née de l’esprit prolifique du juriste Walter Hallstein qui deviendra d’ailleurs le premier président de la Commission Européenne15), et rappelons que cette Europe a été bâtie par et pour les multinationales : commencée par la CECA, elle s’est poursuivie par la toute-puissance de la BCE, dont aucun personnel n’est élu par quelque peuple que ce soit, tout en se cachant derrière l’apparence de légitimité populaire issue du Parlement européen qui n’a aucune initiative en matière règlementaire et dont le rôle, bon an mal an, se concentre sur le choix des multinationales bénéficiaires des Directives et autres Règlements.

Les intérêts qui gèrent les institutions européennes sont les mêmes que ceux qui se trouvent être à l’origine du Club de Rome (dont la posture eugéniste est revendiqué et assumé), du Bilderberg (ce groupe fut créé par le prince Bernhard des Pays-Bas, ancien nazi, voir à cet égard16; il fut officiellement impliqué, avec la mafia et la loge P2, dans des attentats sous faux drapeaux du Gladio survenus en Italie), et de Davos (outre les activités nazies du père de Klaus Schwab17, le site même de Davos ayant hébergé des activités nazies18). Ces intérêts, qui sont à l’origine de la montée nazie ayant aboutie au IIIème Reich et à la 2nde Guerre Mondiale, sont dirigés et normés par ceux qui contrôlent la City of London et la Banque des Règlements Internationaux. Ces intérêts sont à nouveau à l’œuvre aujourd’hui pour le renforcement des institutions de « l’Union Européenne » …

Un pas plus loin, le renforcement du fédéralisme européen sera la porte d’entrée à la fusion de ces instances, dominées par la Haute finance anglo-saxonne, avec l’organisation appelée « Intermarium »19, laquelle est ouvertement dirigée contre la Russie et revendique officiellement et sans complexe la doctrine et l’idéologie nazie… Le mot d’ordre de l’Intermarium est « Reconquista » ! De quelle « reconquête » peut-il bien s’agir dans le contexte où les pays membres de l’Intermarium n’ont strictement aucun problème d’immigration ?

La France en suspension administrée par l’équipe Macron et sous le contrôle des forces financières globales nous mène donc « En marche » vers le nazisme « toutes tendances » confondues et la destruction de l’Humanité via la 3ème Guerre Mondiale…

IV°) Conclusion

La perspective que la mafia globaliste a concoctée pour nous est la terreur et le génocide intérieurs (via l’arme biologique des prétendus vaccins qui ne sont que des injections expérimentales à vocation génétique), lesquels seront suivie pas une inéluctable guerre mondiale qui verra s’opposer l’UE nazie (sous couverture de l’OTAN et sous la direction et le contrôle des forces de la City) au bloc eurasiatique Chine-Russie et leurs alliés.

Grosso modo les protagonistes de cette ultime guerre contre l’Humanité seront l’empire maritime contre un empire continental renaissant.





C’est reparti comme en 40

Par Jean-Michel Grau

Chassez le naturel, il revient au galop.

On connaissait déjà la couverture du Monde de Macron sur fond de foule aux Champs-Élysées qui avait plagié l’affiche d’Hitler du graphiste Lincoln Agnew sur fond de foule à Nuremberg.(([1] rtbf.be/info/medias/detail_le-monde-a-t-il-vraiment-assimile-emmanuel-macron-a-adolf-hitler?id=10108123))

Le Monde avait probablement été inspiré par le slogan de campagne de Macron en 2017 de « La France en marche » repris du même slogan de Vichy…

Aujourd’hui, c’est le groupe européen « Renaissance », soutien de la majorité présidentielle, qui récidive dans une affiche vantant la politique européenne des vaccins dans un message et un graphisme dignes des pires affiches de la collaboration pétainiste de 1940.(([2] francais.rt.com/france/90203-vaccins-europe-fait-taire-nationalistes-propagande-macroniste-malhonnete-renaissance))

Il y a des noms de mouvements politiques qui sentent fort la réminiscence des années 40.

« Renaissance » en fait partie, surtout lorsque le mot est accolé à l’Europe. Doit-on rappeler ici que les premiers européistes étaient fascistes, nazis et pétainistes et que Walter Hallstein le premier président de la Commission européenne était un ancien nazi ?(([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Ainsi Goebbels, chargé par Hitler de développer un « programme européen », déclarait dans son journal : « Le but de notre combat doit être, toujours et encore, de créer une Europe homogène. »

Et il ajoutait : « Mais l’Europe ne peut connaître une organisation claire que par les Allemands. »

Sans commentaire.

Par ailleurs, les unités de Waffen SS, étaient déjà européennes : belges, hongroises, néerlandaises, françaises, baltes… S’il n’y avait pas aujourd’hui l’OTAN fermement et durablement installée à Bruxelles, le rêve de Macron d’armée européenne aurait été exaucé depuis longtemps.

Mais le fantasme d’une « gross Europa » n’était pas qu’allemand…

Pierre Laval, chef du gouvernement français, était déjà un partisan de la Nouvelle Europe (Das Neue Europa). Le 22 juin 1942, il prononce le discours suivant :

« De cette guerre surgira inévitablement une nouvelle Europe. On parle souvent d’Europe, c’est un mot auquel, en France, on n’est pas encore très habitué. On aime son pays parce qu’on aime son village. Pour moi, Français, je voudrais que demain nous puissions aimer une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle. Pour construire cette Europe, l’Allemagne est en train de livrer des combats gigantesques. Elle doit, avec d’autres, consentir d’immenses sacrifices. Et elle ne ménage pas le sang de sa jeunesse. Pour la jeter dans la bataille, elle va la chercher dans les usines et aux champs. Je souhaite la victoire de l’Allemagne, parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s’installerait partout. »(([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Le 20 avril 1943, il est reçu par Hitler, avec Ribbentrop et le fasciste italien Bastianini, afin de participer à l’organisation de la Nouvelle Europe.

Sous-secrétaire d’État aux affaires étrangères, Bastianini avait proclamé le « programme Europe » qui fut massivement diffusé en Italie. Il s’agissait d’un plan de future union ou confédération européenne, repris par Ribbentrop et relancé en avril par Mussolini et Laval lors de leurs entrevues avec Hitler.(([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Comme on le voit ici, les origines de l’Union européenne n’ont rien de franchement démocratique.

Quant au rôle joué par Jean Monnet dans la construction européenne, je rappelais dans un article précédent(([4] nouveau-monde.ca/de-lunion-europeenne-a-lunion-de-lenfermement/)) qu’il avait préconisé avec les traités, un effet d’engrenage, à savoir un transfert « en douceur, mais irréversible des compétences régaliennes vers des organismes techniques échappant à la volonté des peuples.» On ne peut être plus clair…

Si l’on ajoute que l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker déclarait en 2015: « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens », faut-il encore s’étonner qu’aujourd’hui l’Union européenne impose le pass sanitaire à tous ses ressortissants ?

Justement, pour revenir à l’affiche du groupe « Renaissance » auquel appartient Macron, on ne s’étonnera donc pas qu’elle puise son inspiration dans le régime de Vichy.

Si l’on compare cette affiche à celle de la Ligue française éditée en 1941 sous Vichy, on ne peut qu’être surpris par leur parenté visuelle : même regard haineux du personnage principal. Contre le juif, le capitaliste, le franc-maçon pour Marianne… Contre Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Viktor Orban et Boris Johnson pour la présidente de la Commission européenne.

Ensuite, l’accent est mis sur le contraste entre la figure principale et ses cibles : têtes angéliques de Marianne et d’Ursula Van der Leyen, respectivement ceintes de lauriers et d’étoiles, symboles de gloire pour l’une et de divinité pour l’autre, les étoiles entourant la tête de Van der Leyen telle une auréole…

Inversement, les cibles – juif, capitaliste et franc-maçon pour l’affiche de Vichy – et les nationalistes, ou perçus comme tels, pour l’affiche du groupe « Renaissance UE », sont caricaturés avec une expression négative, voire grimaçante.

Il s’agit là de grosses ficelles utilisées par la propagande de toutes les dictatures, auxquelles on peut rajouter le bâton tenu fermement dans la main de Marianne, mais que les commanditaires de l’affiche du groupe européen se sont abstenus de rajouter, car dans leur esprit, l’arme fatale contre le nationalisme réside dans les « vaccins ». Certes, on aurait pu imaginer la présidente de la Commission européenne armée d’une seringue à la main, mais apparemment, ils n’ont pas osé…

Enfin, mettre dans le même paquet deux adversaires politiques français, qui, soit dit en passant, ne sont ni anti-UE, ni même anti-vaccins Covid, avec deux chefs d’État européens en dit long sur le désarroi des européistes pour défendre l’indéfendable : une UE aux abois pour qui il ne reste plus que la dictature sanitaire à proposer aux européens comme avenir.

Avec le premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967, Walter Hallstein, toute la rhétorique du IIIe Reich fut adoptée suite à la reprise du projet de « la nouvelle Europe ». La différence était que la propagande exercée était dorénavant accompagnée de deux nouveaux concepts de communication importés des USA : le marketing politique et le storytelling. Cette nouvelle force de communication fut facilitée par le soft power, développé par l’américain Joseph Nye. La propagande se transforma alors en communication. (([3] comite-valmy.org/spip.php?article8641))

Mais c’était sans compter avec le forum de Davos de Klaus Schwab, né dans l’Allemagne d’Hitler et dont le père était un nazi fanatique, qui nous fait faire aujourd’hui un grand pas en arrière de 80 ans avec le grand retour de la propagande des années 40. La preuve par Macron et son groupe européen « Renaissance UE ». Le plus paradoxal est que cette propagande pour le moins vintage se veut être au service de l’innovation et de l’intelligence artificielle dont Klaus Schwab est le chantre le plus fanatique et Macron, le serviteur le plus zélé.

En témoignent les derniers mots échangés entre le maître et son dauphin dans une visioconférence en direct du Forum de Davos en janvier dernier :(([5] nouveau-monde.ca/le-loup-garou-explique-aux-innocents/))

— Macron :

« Les innovations vont nous permettre de créer de la valeur et de répondre aux défis économiques. Mais elles vont poser des problèmes auxquels nous n’avons pas assez réfléchi en termes démocratiques, en termes de libertés publiques et d’augmentation des inégalités sociales. »

— Schwab :

« Il y a des dirigeants qui ont une idée très claire de ce qu’ils veulent faire de cet avenir que l’on veut construire pour le bien de tout le monde. »

— Macron :

« N’oublions jamais que notre objectif est toujours en société de construire la vie bonne (sic), avec les vertus qui vont avec, et la volonté de respecter l’autre. »

« Le bien de tout le monde » et « la volonté de respecter l’autre » : quand on sait que cette dictature sanitaire, dont Schwab est le grand architecte et Macron le chef de chantier, nous mène droit à l’esclavage et ne s’arrêtera que quand on aura mis hors d’état de nuire cette bande de criminels au service de l’oligarchie financière mondialiste, il y a de quoi s’étrangler. Pour mieux s’insurger.




L’erreur stratégique tragique du « camp » dit « souverain » : partager les mêmes concepts que l’ennemi

Par Lucien Samir Oulahbib

L’erreur stratégique tragique du « camp » dit « souverain » (art.3 de la Ve): partager les mêmes concepts que l’ennemi (1)

Comme il s’agit d’une guerre, le terme ennemi sied bien mieux qu’adversaire puisque nous avons quitté les rives de la « démocratie » depuis en effet 2007 lorsque l’élection de Sarkozy invalida plus tard le référendum de 2005 du « non » au Traité de Lisbonne. Nous sommes désormais dans un « ailleurs » encore indéfinissable quoique portant encore les oripeaux du régime précédent et oscillant entre autoritarisme et totalitarisme, réduisant encore plus les « citoyens » à de vulgaires « consommateurs » cannibales y compris du « politique » (au sens de s’autoconsommer via des besoins miroités). Voilà pour les banalités.

On peut évidemment et également encore en préalable se targuer comme Emmanuel Todd que nous serions en « post démocratie » ou que nous ne l’avons jamais été comme le clament depuis toujours les marxistes et les anarchistes, mais n’allons pas jusque là ici tant, d’une part, Todd depuis Charlie est discrédité et balbutie du Bourdieu tendance Monde Diplo, Médiapart et Marianne avec le concept de « néo-libéralisme » (mais il n’est pas le seul, justement on va le voir) et que d’autre part les marxistes genre Mélenchon et les anarchistes genre Onfray se sont vautrés dans l’autoritarisme hygiéniste et scientiste. Le premier a tenté de rattraper le train en route à propos du « passe » en pérorant avec toupet qu’il faut virer « l’extrême droite » de « nos manifs » (sic), alors qu’il n’a jamais été dans la rue sur cette question et que celle-là vote avec lui ou botte en touche, adoubant sans le dire, mais de fait l’hystérie hygiéniste. Au fond l’un et l’autre partagent la même sauce scientiste et productiviste stakhanoviste pour l’un, localiste pour l’autre avec le bémol sur plus ou moins « d’étrangers » en même temps.

Non, le sujet ici (étudié plus ésotériquement dans Dogma) consiste à s’éloigner de cette analyse surfaite allant de Mélenchon à Zemmour en passant par le Cercle Aristote, Putsch Média, Marianne, etc. nous bassinant sur le « néo-libéralisme » qui serait la source « mère », le moteur ultime de tout ce que nous vivons aujourd’hui (et qui, abattu, permettra, enfin, de construire les fameux « lendemains radieux »). Ceci est non seulement faux, mais puéril parce que dans ce cas et en admettant même que selon leur définition commune le néo-libéralisme serait en gros « la dictature globalisée des banques », on ne voit pas en quoi cela diffère de ce qui se passe depuis le XIXe siècle (lire le 18 Brumaire de Louis-Bonaparte de Marx sur la collusion structurelle entre les bourgeoisies d’affaires et d’État), le terme « néo » semble alors surfait. Et par ailleurs, s’il s’agit de découvrir que des régimes comme « l’oligarchie », la « ploutocratie » peuvent exister, il suffit de lire un peu d’Histoire pour les Nuls, étudier les Anciens pour comprendre le caractère non inédit de la Chose (même)…

Pour synthétiser, nous sommes de plus en plus dans une dérive techniciste, scientiste, étatiste, totalitairement avancée au niveau moral et mental au sens d’être (trans)portée jusque dans les esprits les plus intimes par la bureaucratie d’État et des institutions civiles de plus en plus dépendantes de celle-ci et en lien avec une production urbaine des biens et des services qui s’étend aujourd’hui jusqu’au mental et désormais aux corps humains, au sens littéral, microscopique : colonisation des systèmes immunitaires et cellulaires par des simulacres bionumériques.

Ce processus multiforme (rapidement énoncé) s’est forgé dans la ville cette nation fabricante animée par des habitants spécifiques brassant tous les milieux (du serf en fuite au « vilain » en passant par le membre associé du « bourg » ou bourgeois) et il est moins lié au « capitalisme » qui n’est qu’un outil d’organisation comme l’avait mieux vu Weber que Marx qu’à un rationalisme réduisant la raison à un logicisme se substituant par ailleurs à « Dieu » et donc dérivant vite vers un nihilisme extatique, une ivresse de puissance narcissique (égotisme), mais masquée par une pudibonderie « scientifique » (déjà).

Puis, au fur et à mesure, et malgré le romantisme jusqu’à l’impressionnisme, ce qui devint synthétiquement du scientisme (le futurisme et le cubisme l’accélérant malgré les résistances Dada) put se donner libre cours après les répétitions bonapartistes et bismarckiennes. En effet les carnages des deux guerres mondiales, du nazisme et du communisme ont été inégalés depuis le néolithique. Même les Assyriens, les Romains, les mahométans, les jacobins n’ont pas fait aussi fort, quoique ces deux derniers étaient de bons maîtres pour les Lénine-Trotski et Hitler, mieux même que les Huns et les Mongols d’ailleurs absorbés par les mahométans…

Et comme on le voit aujourd’hui, une prégnance globale sur le monde s’opère avec la fusion sectaire entre les remugles maoïstes, léninistes et tout le fatras radical (ersatz franc-maçonnique) et démocrate-chrétien (jusqu’au jésuitisme aujourd’hui au Vatican pour administrer la liquidation du catholicisme) d’une part, secondés, d’autre part, par la pieuvre administrative globalisée d’une Techno-bureaucratie ivre de puissance totalitaire. Et le tout forme aujourd’hui la Secte techno scientiste hygiéniste qui bâtit les nouvelles cathédrales du nouveau moyen-âge bioélectronique, comme ces réseaux socionumériques spécifiques qui introduisent leur Q/R Code jusque dans les cellules humaines cérébrales.

C’est plus une Secte qu’une Caste, car celle-ci coopte ses membres selon les critères classiques de la confusion d’intérêts, alors que celle-là recrute tous azimuts à partir du moment où une même croyance est partagée, avec trois Commandements à respecter (et non plus cinq comme dans l’Islam): 1/ » la » Science énoncée par le Gouvernement est la seule ; 2/ les relais institutionnels qui la promeuvent sont donc les seuls habilités à dire ce qui « est » vrai ou faux ; 3/ 1 et 2 exigent une liturgie, un catéchisme des comportements qu’il faut respecter.

Ces trois Instructions : la Science même, les vraies définitions à apprendre, et les pratiques adéquates forment tout un état d’esprit qui façonne une perception, une manière de vivre analogues ; ce qui dépasse la notion de « caste » ; ce qui ne veut cependant pas dire qu’il n’existe pas au sein de cette Secte techno-scientiste et hygiéniste-affairiste des « affinités électives » que l’on peut nommer des « castes » à la façon indienne ancienne mouture, sauf qu’il s’agit bien plus que de cela ici puisqu’en comparatif même un « intouchable » peut devenir brahmane s’il est à même d’être un bon membre capable d’agir pour la Secte.

On le voit : agiter ce pauvre concept de « néo-libéralisme » ne peut même pas aider quelques novices, ne serait-ce que de manière propédeutique s’ils se demandent par exemple pourquoi le préfixe « néo » est collé à « libéralisme », car la réalité d’aujourd’hui comme d’hier d’ailleurs est autrement plus complexe tant se chevauchent plusieurs lignes de force qui font que son maillage nécessite de se hisser à un niveau théorique supérieur qui ne se contente plus de recycler quelques vagues notions. Ce qui est en jeu c’est bien moins l’analyse banale des rapports de force entre peuple et élite, entre individus, entre groupes dominants et dominés que l’analyse inédite de cette nouvelle configuration planétaire qui voit à nouveau le triomphe des monstres au visage d’ange comme le prévoyait Pascal (bien avant Foucault…).




Covid-19 : Le Japon réhabilite le traitement à l’Ivermectine

[Source : infodujour.fr]

Robert Harneis
Robert Harneis, journaliste

Par Robert Harneis

Jusqu’à présent, elles ont été effrontées dans leur détermination à arrêter le traitement de la Covid avec des médicaments connus, sûrs, efficaces et bon marché, notamment l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine. Que cela soit dû ou non au fait que, comme l’a remarqué la députée européenne Michèle Rivasi dans une interview de 2015, « l’industrie pharmaceutique a acheté tout le monde », il n’en reste pas moins que seuls les vaccins feront l’affaire pour Londres et Paris.

Un mépris affiché

En France, les médecins qui estiment qu’il est de leur devoir de prescrire des traitements précoces sont poursuivis. Au Royaume-Uni, ils sont ignorés. Les grands médias sont universellement silencieux sur le sujet, quand ils ne publient pas activement des articles suggérant que ces médicaments, réputés sûrs depuis des décennies, pourraient soudainement avoir des effets secondaires dangereux.

Partout, le mantra officiel est « nous avons besoin de plus de tests et de tests plus fiables ».
Le Premier ministre français, Jean Castex, a même affirmé qu’il ignorait l’existence de ces médicaments, lors d’une audition de la Commission d’enquête sur la pandémie à l’Assemblée nationale le 17 novembre 2020. Lorsque la députée alsacienne Martine Wonner a de nouveau soulevé la question le 9 février, lui et le ministre de la Santé Olivier Véran, l’ont traitée avec un mépris affiché à l’Assemblée nationale, se moquant littéralement d’elle.

En Grande-Bretagne, le Premier ministre Johnson a assuré à la Chambre des Communes le 27 janvier qu’il étudiait l’utilisation de l’Ivermectine. Pour autant que l’on puisse dire, il le fait toujours. S’il y a eu des progrès, c’est grâce au médecin et chercheur Tess Lawrie qui a fait campagne sans relâche pour attirer l’attention sur les nombreux essais ayant donné de bons résultats.

Le cirque médico-politico-médiatique

En France, 1500 médecins menés par le Dr Gérard Maudrux ont présenté un « recours gracieux » – une pétition – au ministre de la Santé, Olivier Véran, lui demandant « sur l’honneur » de déclarer clairement s’il croyait sincèrement que l’Ivermectin était inefficace, comme le prétendait l’ANSM, l’agence française du médicament. Ayant apparemment peur de répondre par l’affirmative, il a refusé de répondre, affirmant bizarrement qu’il n’était pas responsable des décisions de l’ANSM.

En dépit des preuves massives de l’efficacité de ces médicaments, dans les deux pays, le cirque médico-politico-médiatique a pu s’en tirer avec cet obscurcissement, en grande partie parce que les études justificatives provenaient généralement de pays pauvres aux moyens limités et à la réputation médicale modeste. Et ce, malgré les résultats sensationnellement bons obtenus avec l’Ivermectine dans l’État indien de l’Uttar Pradesh, qui compte 220 millions d’habitants.

Le Japon prescrit l’Ivermectine

L’OMS, l’Agence européenne des médicaments et les agences nationales ont refusé de soutenir les traitements, montrant tous les signes de « capture », comme l’appellent les économistes, par l’industrie même qu’ils sont censés réglementer.

Le 13 août, tout a changé. Le Dr Haruo Ozaki, confronté à une recrudescence des infections dans le pays, a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a appelé à la généralisation de l’utilisation de l’Ivermectine par les médecins généralistes.

Le Japon est le premier grand pays industrialisé à soutenir l’Ivermectine sans réserve.

En situation de crise

Le Dr Ozaki a déclaré aux journalistes :

« En Afrique, nous avons comparé les pays qui prescrivent l’Ivermectine avec ceux qui n’en prescrivaient pas… Dans les pays qui donnent de l’Ivermectine, le nombre de cas est de 134,4 pour 100 000 et le nombre de décès est de 2,2 pour 100 000. Dans les pays qui n’utilisent pas l’Ivermectine, le nombre de cas est de 950,6 et le nombre de décès est de 29,3. »

Il poursuit :

« Je crois que la différence est claire. Bien sûr, on ne peut pas conclure que l’Ivermectine est efficace uniquement sur la base de ces chiffres mais quand on a tous ces éléments on ne peut pas dire que l’Ivermectine n’est absolument pas efficace, en tout cas pas moi. Nous pouvons faire d’autres études mais nous sommes dans une situation de crise. En ce qui concerne l’utilisation de l’Ivermectine, il est évidemment nécessaire d’obtenir le consentement éclairé des patients et je pense que nous sommes dans une situation où nous pouvons nous permettre de leur donner ce traitement. »

Il a également recommandé son utilisation à titre prophylactique.
Face à l’évidence du Dr Ozaki, il sera désormais très difficile pour les obscurantistes anti-traitements précoces en France ou en Angleterre de continuer à laisser mourir des gens alors que l’existence de médicaments pour les sauver a été clairement démontrée par une source médicale indéniablement réputée.




Qui Gouverne la France ?

[Source : zonefr.com via reseauinternational.net]

Par Jean Valmont-Decker

Si vous effectuez une simple recherche sur le Web, avec deux mots-clés : (Attali et PDF), vous vous retrouvez avec plusieurs dizaines de documents traitant de la politique, l’économie ou la géopolitique englobant, les organisations occultes, le mondialisme, le libéralisme, la finance… Un PDF (non signé) a attiré notre attention. Le titre « Qui Gouverne la France ? » est plutôt symptomatique de la cacophonie qui règne dans l’Hexagone depuis quelques décennies. Autrement dit, la France n’est plus un pays souverain, elle obéit à un pouvoir extérieur. Un panier de crabes décide pour le sort de 67 millions d’individus, une poignée d’un millier de personnes pille les richesses et asservit tout un peuple. Quant à leurs maîtres autoproclamés, ils manœuvrent depuis un moment pour instaurer un gouvernement mondial, présenté comme le résultat d’une « hyper-démocratie », sous le contrôle d’une oligarchie financière internationalisée.

Nous reproduisons, ci-dessous, l’intégralité du document :

Qui Gouverne la France ?

Qui vous gouverne ? Des énarques, certes, mais peu savent que tous ou presque sont membres de deux clubs sulfureux, le « Siècle » et la « French American Foundation », deux clubs parmi les plus discrets mais les plus influents de France.  Le Siècle est une filiale du club de BilderbergLa French American Foundation est de son côté une filiale du Council on Foreign Relations, dont le programme 2008-2013 est connu sous le nom de « Nouvel Ordre Mondial ». 

Le Siècle

Le club Le Siècle existe depuis 1945, il a été fondé par un franc-maçon, Georges Bérard-Quelin, mais seulement de 20 à 30% des membres sont actuellement connus comme étant francs-maçons. Il espérait rester anonyme, son existence a été révélée pour la première fois en 1977 par un article de l’Humanité. La liste de ses membres a été publiée contre sa volonté en 2011.

L’adhésion coûte 150€/an. Il y a 15 administrateurs et environ 800 membres, appelés « invités » ce qui leur permet de mentir effrontément en niant leur appartenance au club comme membres à part entière puisqu’ils y sont seulement « invités ». Seulement pour devenir « invité », il faut faire acte de candidature et être recruté par cooptation au sein du conseil d’administration, sur proposition d’un membre (invité) plus l’un des quinze administrateurs.

Le Siècle se réunit une fois par mois, dix fois par an, le dernier mercredi du mois, pour un souper au Crillon place de la Concorde, dans les luxueux salons de l’Automobile Club.

En 2011, un dîner a eu lieu le mercredi 25 avril entre les deux tours de la présidentielle, c’est là qu’il aurait été décidé que la présidence devait passer de Sarkozy à Hollande, ce qui expliquerait la petite phrase de Sarko sur son retour dans le civil et le peu de vitalité manifesté par l’état-major de l’UMP pour le soutenir à partir de ce jour-là.

Plusieurs des membres du Siècle sont, comme Valls et Jospin, également membres du club de Bilderberg. Ce sont ceux-là qui auraient fait passer le message qu’il était nécessaire de pousser Hollande à la présidence, un Hollande plus docile aux suggestions du Bilderberg que Sarkozy, trop « électron libre » et trop proche d’Angela Merkel.

Or, le Bilderberg ne veut pas d’une co-gestion franco-allemande de l’Europe, mais d’une co-gestion américano-européenne de monde occidental. Sur ce point il rejoint l’objectif de la French American Foundation.

Jospin, à la fois membre du Bilderberg et du Siècle, et qui avait déclaré ne plus vouloir faire de politique, fut si présent pendant la campagne présidentielle car il était là pour surveiller que les instructions du directoire du Bilderberg serait bien respectée par tous.

Le Siècle a aussi un objectif plus concret : placer le maximum de ses membres au gouvernement, peu importe qu’ils soient PS ou UMP. C’est la raison pour laquelle Sarkozy qui en est membre avait fait « l’ouverture » avec d’autres membres du club comme Attali.

Vous comprendrez mieux la collusion des énarques de tous bords politiques en voyant la liste des « invités » ci-dessous:

  • Président depuis janvier 2011 : Nicole Notat, l’ancienne syndicaliste CFDT ;
  • Vice-présidents : Olivier Duhamel, journaliste politologue qui écrit dans  Valeurs Actuelles (et le frère d’Alain) et Henry Loirette, président du musée du Louvre ;
  • Trésorier : Marc Tessier, ancien président de France Télévision
  • Secrétaire général : Étienne Lacour, directeur de la rédaction de la Société Générale de Presse.

Quelques « invités », membres du Siècle, sont issus de la finance et des affaires. Presque tous les Inspecteurs généraux des finances (énarques) en activité (114 sur 120 en 2009) appartiennent au Club…

Thierry Breton (ancien ministre des Finances) ; Alain Lamassoure (ancien ministre du Budget) ; Pascal Lamy (ancien inspecteur général des finances, directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce) ; Alain Minc (ancien inspecteur général des finances, essayiste, président de SANEF) ; Christian Noyer (ancien directeur du Trésor, Gouverneur de la Banque de France) ; Dominique Strauss-Kahn (ancien directeur général du FMI, ex-Bilderberg) ; Jean-Claude Trichet (ancien directeur du Trésor, ancien Gouverneur de la Banque de France, ancien président de la Banque Centrale Européenne) ; Jacques Attali (conseiller d’État, président de PlaNet Finance) ; Claude Bébéar (ancien président d’AXA, président de l’Institut Montaigne) ; Antoine Bernheim (dirigeant associé de la banque Lazard) ; Daniel Bouton (ancien directeur du Budget, ancien président de la Société Générale) ; Jean-Yves Haberer (ancien PDG du Crédit Lyonnais) ; Michel Pébereau (ancien président de la BNP Paribas) ; Jean Peyrelevade (dirigeant des banques Suez, Stern, Crédit Lyonnais) ; Édouard de Rothschild (banquier et homme d’affaires, Bilderberg) ; Jean-Paul Agon (directeur général de L’Oréal) ; Delphine Arnault (administratrice de sociétés et fille de Bernard Arnault) ; Bernard Bigot (patron du CEA) ; Bernard Boulito (Heinz et Asics) ; Stéphane Courbit ; Serge Dassault ; Étienne Davignon ; Louis Gallois ; Guillaume Pepy ; Antoine Guichard (ancien PDG du Groupe Casino) ; Philippe Jaffré (ELF Aquitaine, Zebank, Alstom) ; Louis Schweitzer (ancien président de Renault, ancien président de la HALDE) (La  liste n’est pas limitative, et ne comporte que les plus connus).

On y compte aussi évidemment bon nombre de journalistes et éditeurs de presse…

Arlette Chabot ; Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde) ; Anne-Marie Couderc (Groupe Hachette Filipacchi Médias) ; Michèle Cotta (journaliste, ancienne directrice de France 2) ; Teresa Cremisi (présidente des éditions Flammarion) ; Alain Duhamel (politologue, chroniqueur à RTL) ; Michel Field (journaliste sur Europe 1) ; Franz-Olivier Giesbert ; Claude Imbert (journaliste au Point) ; Odile Jacob (éditrice) ; Denis Jeambar (ancien directeur des éditions du Seuil) ; Laurent Mouchard-Joffrin (journaliste et directeur de publication du Nouvel Observateur) ; Serge July (ancien PDG de Libération) ; Julien Kouchner (directeur général de l’Agence CAPA) ; Étienne Lacour (secrétaire général du Siècle) ; Maurice Lévy (PDG de Publicis) ; Serge Moati (journaliste sur France 5) ; Denis Olivennes (directeur d’Europe 1) ; Sylvie Pierre-Brossolette ; Bernard Pivot ; Patrick Poivre d’Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé à TF1) ; Alain de Pouzilhac (ancien PDG du groupe Havas) ; David Pujadas (journaliste et présentateur télévisé, France 2) ; Alain-Gérard Slama (journaliste au Figaro et à France Culture) ; Anne Sinclair ; Marc Tessier (ancien président de France Télévisions).

Sans oublier les personnalités politiques…

Martine Aubry PS, Michel Barnier UMP, Jacques Barrot Centriste-UMP, François Bayrou Modem, Éric Besson PS – UMP, Jeannette Bougrab UMP, Hervé de Charette Centriste, Jean-Pierre Chevènement PS, Jean-François Copé UMP, Laurent Fabius PS, Luc Ferry UMP, Aurélie Filipetti PS, François Fillon UMP, Élisabeth Guigou PS, Adeline Hazan PS, Martin Hirsch PS, François Hollande PS, Nicolas Sarkozy UMP, Jean-Paul Huchon PS, Anne-Marie Idrac PS, Lionel Jospin PS et Bilderberg, Alain Juppé UMP, Bernard Kouchner PS, Jack Lang PS, Noëlle Lenoir ?, Corinne Lepage centriste, Charles Millon droite, Pierre Moscovici PS, Jean-Pierre Raffarin UMP, Manuel Valls PS, Jacques Toubon UMP, Michel Vauzelle PS, Henri Weber PS, Hubert Védrine PS, Rama Yade UMP, Marisol Touraine PS, Fadela Amara PS, Rachida Dati UMP, …

Et enfin, la liste ne serait pas complète sans les syndicalistes…

Jean-Christophe Le Duigou (ancien dirigeant de la CGT du corps des finances, puis receveur général des hypothèques) ; Nicole Notat (présidente de Le Siècle, ex-CFDT, puis présidente de Vigeo) ; Laurence Parisot (présidente du MEDEF) ; Ernest-Antoine Seillière (ancien président du MEDEF).

Si vous doutez encore qu’il y ait une formidable collusion entre presse, finance, banques, affaires, syndicats et politiques, lisez et regardez :

Au cœur du pouvoir : enquête sur le club le plus puissant de France Emmanuel Ratier « Les Nouveaux Chiens de garde », film sorti en 2012 de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat dans lequel ils dénoncent le Siècle comme un lieu de collusion entre politiques et journalistes.

Depuis novembre 2010, des moyens considérables de sécurité sont mis à disposition tous les dernier mercredi du mois le soir, sur la place de la Concorde et dans le quartier alentour, sur ordre de Michel Gaudin, préfet de police de Paris, également membre du club afin d’assurer la protection de tous ces joyeux drilles, majoritairement énarques et Sciences Po, qui soupent ensemble et préparent les mauvais coups qu’ils vous destinent tout en faisant semblant de se battre au petit écran et dans la presse.

L’important dans une bande de copains, n’est-il pas de se repasser les bons coups et les affaires juteuses pour que tout le monde y gagne ? Enfin, sauf les cochons de payants.

La French American Foundation (FAF)

La French American Foundation (FAF) a été fondée en 1976 par trois membres du Council on Foreign Relations (CFR) américain et, dans sa version française, conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing pour cornaquer les plus éminents des jeunes dirigeants français.

Le Council on Foreign Relations est un think tank (club de réflexion ou « laboratoire d’idées ») non partisan, américain, ayant pour but officiel d’analyser la politique étrangère américaine et la situation politique mondiale.

Le CFR souhaite que ses membres reflètent la diversité de la société américaine et entend développer l’expérience de la génération montante de leaders en proposant des programmes qui incluent des rencontres et des discussions avec les officiels du gouvernement, des leaders mondiaux et des membres éminents de la communauté des affaires étrangères.

Le cœur de son think tank est le David Rockefeller Studies Program, composé d’environ cinquante « adjoints » (pendants des « invités » du Siècle), tant démocrates que républicains. Cette noble assemblée se méfie des partis politiques, qu’elle range en bloc aux côtés des « factions » de tout acabit et considère comme un grave danger pour la République américaine.

Pensant que l’architecture de gouvernance mondiale reflétait trop le monde tel qu’il existait en 1945 et n’était plus adapté au monde actuel, le CFR a lancé en 2008 un programme de cinq ans intitulé « International Institutions and Global Governance, World Order in the 21st Century ». Connu en France sous le nom « Nouvel Ordre Mondial ».

Le programme du CFR se focalise sur quatre grands défis :

  • Contrer les menaces transnationales parmi lesquelles le terrorisme,
  • Promouvoir la sécurité énergétique,
  • Gérer l’économie mondiale,
  • Prévenir et répondre à des conflits violents.

Quand on parle de la French American Foundation, filiale du CFR, évoquer le principe d’un « club cultivant l’amitié entre les peuples américain et français » comme le prétendent ses statuts est une aimable plaisanterie.

À la lecture des noms composant le groupe des généreux donateurs et dirigeants, on peut se dire que des raisons bien matérielles et idéologiques doivent agiter les esprits de la FAF.

Franck Carlucci

En effet sans tous les nommer, on y trouve Franck Carlucci du groupe Carlyle ; David Rockfeller, ancien président du CFR et fondateur de la Trilatérale ou encore Ernest-Antoine Sellière, ancien président du patronat français et européen et président du groupe de Wendel.

À ce niveau, la philanthropie n’existe pas.

L’objectif de la FAF est d’intégrer des personnes appartenant à l’élite politique, économique, militaire et journalistique afin de véritablement quadriller le terrain.

C’est le professeur de science politique et membre du CFR, Ezra Suleiman, qui fut pendant des années le seul habilité à accepter les recrues françaises de la FAF désignées par le terme de « Young Leaders ».

« Depuis son lancement (en France) en 1981, le programme des Young Leaders aspire à sélectionner chaque année les candidats français susceptibles d’occuper des postes à haute responsabilité ».

Côté américain, nous pouvons relever le président Bill Clinton ; Hillary Clinton ministre des Affaires étrangères d’Obama et l’ex-patron de l’OTAN en Europe, le général Wesley Clark. Côté français, nous trouvons de nombreux journalistes comme Christine Ockrent, JeanMarie Colombani (Le Monde), Emmanuel Chain, Jérôme Clément (président d’ARTE) ; mais aussi de nombreux élus socialistes, François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, etc. ; et de l’UMP, Alain Juppé, Valérie Pécresse, Jacques Toubon, Éric Raoult, etc. et aussi Nicolas Dupont-Aignan. 

L’énarchie française s’est ralliée depuis longtemps au dogme du mondialisme.

Cependant, il est utile pour le système de maintenir une opposition artificielle entre UMP et PS alors qu’en fait, nous vivons dans le régime du parti unique.

En jouant l’alternance droite-gauche, on fait croire au peuple qu’il y a une autre politique possible.

En fait, les dirigeants énarques de l’UMP et du PS mènent le pays vers la même direction : l’intégration à un bloc euro-atlantique, à direction unique.

Pourquoi pas, si cela se traduisait par une gouvernance vraiment efficace et l’amélioration des conditions de vie de la population dans la liberté, notamment celle de penser ?

L’ennui, c’est que ce n’est pas le cas, on va plutôt vers Le meilleur des mondes ou 1984 de Orwell.

Le cas de Nicolas Dupont-Aignan est intéressant. Officiellement, il défend avec passion la souveraineté française mâtinée de gaullisme. En fait, c’est un leurre. Son appartenance à la FAF, depuis 2001, le prouve. Si Dupont-Aignan a été accepté au sein de la French American Foundation, cela signifie qu’il a dû présenter obligatoirement des gages prouvant sa bonne foi. On ne trompe pas facilement les élites mondialistes de la FAF. Ce politicien est utile au système parce qu’il est un dérivatif.

Nicolas Dupont-Aignan

Dans le cas de Dupont-Aignan, il s’agit de contrôler un mouvement en faveur de la cause nationale, défendue par le FN, pour ensuite arrondir les angles et empêcher que les « patriotes » puissent diffuser de véritables informations sur les origines du mondialisme. « Quand on ne peut pas arrêter une tendance, en particulier la rébellion de nombreux Français en faveur du retour à la souveraineté, il est préférable d’accompagner le mouvement pour l’étouffer par la suite. C’est la mission de NDA. Ce dernier ne doit pas jouer la comédie de l’homme qui n’est pas au courant des objectifs de la French American Foundation compte tenu des conditions de sélection pour y adhérer. Quand on fait partie de la FAF dont le but ultime est de réaliser un bloc euro-atlantique complet, on ne peut pas en même temps être gaulliste et se présenter comme un ardent défenseur d’une France souveraine. Dans le cadre de la course à la présidentielle NDA a mobilisé des espoirs pour récolter cinq cents signatures. Comme par hasard, il a ensuite échoué au grand dam des Français fidèles à la cause gaulliste. N’est-ce pas là un bon exemple de stérilisation des bonnes énergies ?

C’est le cas de François Hollande, le patron du PS. Il suffit aussi de voir la longue liste des politiques membres du Parti socialiste et de l’UMP appartenant à la FAF. Peu importe l’équipe au pouvoir, la FAF aura ses hommes et ses femmes au pouvoir en France au service de l’Atlantisme. Il ne faut pas oublier aussi la présence de nombreux membres de la FAF au sein des grandes entreprises et du milieu journalistique. D’une certaine manière, tout est verrouillé » ~ Pierre Hilliard, Revue-républicaine.fr

Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six sont dans son gouvernement. François Hollande et Pierre Moscovici sont FAF depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ».

Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau, une forme de secte politique inconnue du grand public, sponsorisée entre autres, et ce n’est pas par hasard, par la banque franco-américaine Lazard dont le directeur est le très socialiste Mathieu Pigasse qui leur ouvre des comptes protégés à Lazard Frères Gestion à Genève.

En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre le programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation.

La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New York. À noter qu’entre 1997 et 2001, c’est John Negroponte qui présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (Direction of National Intelligence), et dirigeant l’US States Intelligence Community qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA.

Un président et cinq ministres en France : beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain de la FAF : « La French American Foundation est fière de compter cinq Young Leader dans le cabinet du président François Hollande, lui-même Young Leader en 1996 », tandis que son site français n’en dit pas un mot. C’est beau la discrétion, la transparence et la morale républicaine !

« Pourquoi est-ce que les journalistes ne nous parlent pas de ça, à propos de François Hollande, au lieu de nous parler de son séjour d’étudiant et de son goût pour les cheeseburgers dont on n’a rien à faire ? ».

Qu’ils demandent donc la réponse aux journalistes qui ont l’art de nous servir ces hamburgers, préparés par les communicants, en prenant leurs lecteurs pour des cornichons !

Qu’ils la demandent en particulier aux Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions, ces copains de promo de certains de nos nouveaux ministres pour certains d’entre eux : de Laurent Mouchard-Joffrin (Nouvel Observateur) à Denis Olivennes (Europe 1Paris Match et JDD), en passant par Matthieu Pigasse (Banque Lazard et Inrockuptibles), Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde) … Et la liste des hommes de médias Young Leaders est longue, comme on peut la lire plus intégralement dans l’enquête « Ils ont acheté la presse ». (Benjamin Dormann, cité par Atlantico).

À New York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, « Welcome à la Hollande team » ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de ses poulains dans la place, nous l’avons vu.




Vaccination ados: quand le marketing sanitaire manipule le consentement des jeunes avec des récompenses…

[Source : Enfance et libertés (enfance-libertes.fr)]

Une véritable dynamique de surenchère est à l’œuvre pour extorquer le consentement vaccinal des adolescents.

Ces campagnes, qui offrent une récompense “en échange” de la vaccination, sont tantôt impulsées par les municipalités, tantôt pour les préfectures.

Sont-elles le fruit des convictions personnelles de certains élus et fonctionnaires ? Peut-être aussi le reflet de leurs peurs, ou d’un zèle excessif à vouloir être “bon élève” et satisfaire les objectifs de vaccination fixés par le gouvernement ?

Quelles que soient ces motivations, ces pratiques ne sont pas dignes d’une société démocratique qui se targue de pratiquer le consentement éclairé.




Bill Gates et le hold-up vaccinal

[Source : mercola.com]

Dans la vidéo ci-dessus, Russell Brand discute du livre de Judy K. Brown, « Perversion of Justice : The Jeffrey Epstein Story » [Perversion de la justice : L’histoire de Jeffrey Epstein], qui détaille la conspiration du silence entourant le plus grand pédophile présumé et magnat du trafic sexuel de notre époque, Jeffrey Epstein.

Le refus des médias de creuser l’histoire d’Epstein, dit Brand, suggère que les médias font partie d’un establishment corrompu qui protège les riches et les puissants, quoi qu’il arrive. Une personne riche et puissante qui bénéficie de la protection des médias traditionnels est Bill Gates.

Gates et Epstein

Brand cite un article du Daily Beast1, selon lequel Gates a eu des dizaines de réunions avec Epstein rien qu’entre 2011 et 2014, généralement au domicile d’Epstein à Manhattan. Lorsque la nouvelle de la relation de Gates avec Epstein a émergé en 2019, Melinda Gates aurait contacté un avocat spécialisé dans le divorce.

Selon The Daily Beast, Gates « a encouragé Epstein à réhabiliter son image dans les médias. » Si cela est vrai, cela suggère que Gates pourrait en effet avoir été plus proche d’Epstein qu’il ne l’a laissé entendre. Une source anonyme qui prétend avoir été présente à plusieurs des réunions a déclaré que les deux étaient « très proches ».

Le Daily Beast affirme également que « des personnes au courant de l’affaire ont déclaré que Gates trouvait la liberté dans le repaire d’Epstein, où il rencontrait un groupe tournant de noms importants et discutait de problèmes mondiaux entre des séries de blagues et de ragots — une atmosphère de ‘club d’hommes’ qui irritait Melinda ».

Lors d’un entretien avec Anderson Cooper, présentateur de CNN, Gates a expliqué que sa relation avec le célèbre trafiquant sexuel de mineurs n’était rien d’autre qu’une tentative naïve d’obtenir des fonds pour ses efforts en matière de santé publique.

Si l’on considère que l’intérêt d’Epstein pour la santé publique semble avoir été une obsession pour l’idée de créer sa propre race de super humains en faisant accoucher ses bébés par des esclaves sexuelles2, cette excuse semble au mieux fragile. Epstein a également fait des dons à la Worldwide Transhumanist Association3.

Gates essaie maintenant de sortir de l’ombre d’Epstein, qualifiant leurs rencontres d’« erreur ». Cependant, Brand a peut-être raison lorsqu’il affirme que l’histoire de la relation entre Gates et Epstein met réellement en évidence l’importance de conserver notre autonomie et de ne pas suivre aveuglément les personnes qui prétendent être supérieures à nous.
Gates est aussi imparfait que n’importe qui d’autre, et peut-être même plus, car la richesse et le pouvoir engendrent la corruption et permettent aux gens de poursuivre des intérêts qui ne seraient pas ou ne pourraient pas être poursuivis à moins d’avoir l’argent et l’influence nécessaires pour garantir le secret.

Gates finance des organismes de santé publique britanniques et américains

Si nous avons appris quelque chose au cours de l’année et demie écoulée, c’est que la corruption est endémique dans nos agences de santé publique et nos organisations médicales. Comme le rapporte Armstrong Economics, la Fondation Bill & Melinda Gates finance — et exerce donc une influence considérable sur — les organismes de santé publique aux États-Unis et au Royaume-Uni :4

« La [Food and Drug Administration américaine] a donné son plein accord aux vaccins de Gates parce qu’elle a subi d’énormes pressions politiques pour le faire. Même CNBC a rapporté que « les responsables fédéraux de la santé avaient subi une pression croissante de la part de la communauté scientifique et des groupes de défense pour approuver pleinement le vaccin de Pfizer et BioNTech… ».

Pendant ce temps, à Londres, une enquête a révélé que la Fondation Bill et Melinda Gates est le principal bailleur de fonds de l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé, tout comme elle l’est de la FDA aux États-Unis.

La SEC n’a absolument RIEN fait au sujet des informations privilégiées puisque Gates est également un actionnaire MAJEUR de Pfizer / BioNTech mRNA. Des organisations médicales fiables s’opposent à ces vaccins malgré l’approbation de deux organismes de réglementation qui reçoivent de l’argent de Gates, ce qui ne fait qu’introduire des conflits d’intérêts et une corruption potentielle…

La FDA n’a JAMAIS approuvé un type de médicament complètement nouveau en moins d’un an, ce qui soulève de sérieuses questions sur la corruption. Le délai moyen pour obtenir une approbation de la FDA est de 12 ans ! »

L’enquête londonienne à laquelle ils font référence a été publiée dans The Daily Expose le 20 août 2021.5 La MHRA, la version britannique de la FDA américaine, reçoit en fait la majeure partie de son financement de la Fondation Gates, selon l’enquête.

Le 4 juin 2021, la MHRA a étendu son autorisation d’utilisation d’urgence de la piqûre de Pfizer aux enfants âgés de 12 à 15 ans, malgré les risques connus d’inflammation cardiaque. Le Daily Expose écrit :6

« À l’époque, la directrice générale de la MHRA, le Dr June Raine, a déclaré que la MHRA avait « examiné attentivement les données des essais cliniques chez les enfants âgés de 12 à 15 ans et a conclu que le vaccin Pfizer est sûr et efficace dans ce groupe d’âge et que les avantages l’emportent sur tout risque. »

Nous nous demandons si le Dr June Raine et la MHRA ont même lu les résultats de cette étude extrêmement courte et réduite.7 S’ils l’avaient fait, ils auraient vu que 86% des enfants participant à l’étude ont souffert d’un effet indésirable allant de léger à extrêmement grave.8

Seuls 1 127 enfants ont pris part à l’essai, mais seuls 1 097 enfants ont terminé l’essai, 30 d’entre eux n’ayant pas participé après avoir reçu la première dose du vaccin Pfizer. Les résultats ne précisent pas pourquoi ces 30 enfants n’ont pas terminé l’essai… Peut-on vraiment faire confiance à la MHRA pour rester impartiale alors que son principal bailleur de fonds est la Fondation Bill et Melinda Gates, qui détient également des parts dans Pfizer et BioNTech ? Nous ne le pensons pas. »

Gates est lourdement investi dans les entreprises pharmaceutiques

La Fondation Gates possède également des « parts importantes » dans Pfizer et BioNTech, qui ont développé conjointement une injection de COVID qui, le 23 août 2021, a été pleinement approuvée9 par la FDA pour être utilisée chez les personnes âgées de 16 ans et plus.

La Fondation Gates a commencé à orienter ses investissements vers les produits pharmaceutiques en 2002. Cette année-là, Gates a investi 205 millions de dollars dans neuf grandes entreprises pharmaceutiques, dont Pfizer et Johnson & Johnson. « La décision de prendre des participations dans des entreprises individuelles semble être un changement de stratégie et, pour la première fois, aligne les intérêts de l’organisation caritative sur ceux des entreprises pharmaceutiques », rapportait le Guardian à l’époque10.

Selon The Motley Fool11, Gates a initialement investi dans Pfizer « avec l’intention déclarée d’élargir l’accès au contraceptif injectable tout-en-un de la société pharmaceutique ». Lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté, Gates a prédit très tôt que Pfizer serait le premier à obtenir l’autorisation d’utilisation d’urgence.

La Fondation Gates ne s’est pas emparée des actions de BioNTech avant septembre 2019, soit trois mois seulement avant l’apparition de la pandémie de COVID, lorsqu’elle a acheté pour 55 millions de dollars d’actions.

Les prévisions financées par la Fondation Gates ont conduit à la condamnation à mort des maisons de retraite

La Fondation Gates a également versé des centaines de millions de dollars à l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), qui était responsable de la modélisation imprécise qui a conduit plusieurs gouverneurs à « condamner à mort les maisons de retraite ». La Strategic Culture Foundation écrit :12

« Ça chauffe enfin pour le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, à cause de ses politiques de réponse au coronavirus bâclées et criminellement négligentes, pourtant personne ne semble se demander pourquoi Cuomo et certains gouverneurs ont pris les décisions fatidiques qui ont conduit à la surmortalité…

En mars et début avril, les politiciens ont été informés par les « experts » en modélisation de l’IHME, financé par Gates, que leurs hôpitaux étaient sur le point d’être complètement envahis par des patients atteints de coronavirus.

Les modélisateurs de l’IHME ont affirmé que cet afflux massif amènerait les hôpitaux à manquer d’équipements de survie en quelques jours, et non en quelques semaines ou mois. Le temps était compté, et il était temps de prendre des décisions rapides, ont affirmé les modélisateurs. Lors de deux conférences de presse distinctes, le 1er et le 2 avril, M. Cuomo a clairement indiqué que ses décisions politiques étaient fondées sur le modèle de l’IHME ».

Dans l’une de ces conférences de presse, Cuomo a remercié la Fondation Gates « pour le service national qu’elle a rendu ». Le département de la santé de Pennsylvanie a également utilisé les modèles de l’IHME pour orienter sa réponse. Même des bureaucrates fédéraux comme le Dr Anthony Fauci et le Dr Deborah Birx, qui ont tous deux des liens personnels avec Gates, se sont appuyés sur les prévisions de l’IHME pour justifier les fermetures d’établissements, les fermetures d’entreprises et les couvre-feux.

En fin de compte, les modèles de l’IHME n’ont pas fonctionné. Ils n’étaient même pas proches [de la réalité]. « Par exemple, l’IHME a utilisé un taux de mortalité de plus de 3 % alors que le chiffre réel provenant de COVID-19 n’est que d’environ 0,1 % », écrit la Strategic Culture Foundation, qui ajoute13 :

« La responsabilité incombe effectivement aux dirigeants élus qui ont pris les décisions fatidiques d’envoyer les patients malades du COVID dans des maisons de retraite, de verrouiller leurs États et de masquer leurs citoyens à perpétuité, mais ce n’est que la moitié de l’histoire.

Les mauvaises données qu’ils ont utilisées proviennent presque exclusivement du réseau Gates, qui s’est livré à un trafic de pseudo-science et a fait preuve d’une incompétence totale et de prévisions imprudentes depuis le début de l’année dernière. »

Il n’est pas surprenant que Gates soit resté muet sur les échecs flagrants de l’IHME. Comme le note la Strategic Culture Foundation14, il s’est « parfaitement lavé les mains de la manie COVID et est passé à l’exigence que le monde occidental se sacrifie au nom de la dernière « crise » qu’est le changement climatique. »

COVID-19 – Une rampe de lancement pour la grande réinitialisation

Bien sûr, les plans « verts » de Gates vont également accroître sa propre richesse, tout comme la pandémie de COVID l’a fait. En effet, la soi-disant « crise du changement climatique » n’est rien d’autre qu’un autre outil pour mettre en œuvre la Grande Réinitialisation, qui modifiera à jamais le visage de la société et du commerce, en transférant pratiquement toutes les richesses et la propriété à quelques technocrates au sommet, laissant les gens ordinaires sans richesse ni liberté.

Compte tenu de la position de Gates au sein de l’élite technocratique, il n’est pas surprenant que ses empreintes digitales se retrouvent sur toutes les pièces nécessaires de cette partie d’échecs mondiale. Comme vous vous en souvenez peut-être, la Fondation Gates a coparrainé la simulation de préparation à la pandémie d’un « nouveau coronavirus », connue sous le nom d’événement 201, en octobre 2019, avec le Forum économique mondial et le Johns Hopkins Center for Health Security.

L’événement a sinistrement prédit ce qui allait se passer à peine 10 semaines plus tard, lorsque le COVID-19 est apparu. La Fondation Gates et le Forum économique mondial sont également associés15 aux Nations unies qui, tout en gardant un profil relativement bas, semblent être au cœur du programme de prise de contrôle mondialiste.

« Au-delà de la préparation et de la réponse à la pandémie, la justification de la mise en œuvre de l’agenda de la Grande Réinitialisation dans sa totalité sera le changement climatique. »

Le Forum économique mondial, bien qu’il s’agisse d’une organisation privée, fonctionne comme la branche économique et sociale de l’ONU et constitue une force motrice essentielle de la technocratie moderne et du programme de la Grande Réinitialisation. Son fondateur et président, Klaus Schwab, a déclaré publiquement la nécessité d’une « réinitialisation » mondiale pour rétablir l’ordre en juin 202016.

La règle technocratique, qui est ce que la Grande Réinitialisation apportera, s’articule autour de l’utilisation de la technologie — en particulier l’intelligence artificielle, la surveillance numérique et la collecte de Big Data (ce à quoi sert la 5G) — et la numérisation de l’industrie, de la banque et du gouvernement, qui permet à son tour l’automatisation de l’ingénierie sociale et de la règle sociale (bien que cette partie ne soit jamais expressément énoncée).

Au-delà de la préparation et de la réponse à la pandémie, la justification de la mise en œuvre du programme de la Grande Réinitialisation dans sa totalité sera le changement climatique. La Grande Réinitialisation, parfois appelée le plan « reconstruire en mieux », appelle spécifiquement toutes les nations à mettre en œuvre des réglementations « vertes » et des « objectifs de développement durable  »17,18 dans le cadre de l’effort de redressement post-COVID.

Mais l’objectif final est loin de ce que la personne typique envisage lorsqu’elle entend ces plans. L’objectif final est de nous transformer en serfs sans droit à la vie privée, à la propriété privée ou à quoi que ce soit d’autre. En bref, la pandémie est utilisée pour détruire les économies locales dans le monde entier, ce qui permettra ensuite au Forum économique mondial d’intervenir et de « sauver » les pays criblés de dettes. Le prix de ce sauvetage est votre liberté.

La grande réinitialisation

La Grande Réinitialisation n’est pas une théorie de la conspiration, mais un programme rendu public qui va de l’avant, que nous le voulions ou non.

De nombreux dirigeants mondiaux en ont parlé à titre officiel, et en juin 2020, Zia Khan, vice-président senior de l’innovation à la Fondation Rockefeller, a rédigé l’article19 « Rebuilding Toward the Great Reset : Crisis, COVID-19, and the Sustainable Development Goals » [Reconstruire en vue de la Grande Réinitialisation : Crise, COVID-19, et les objectifs de développement durable], qui passe en revue la « crise sociale » nécessitant l’acceptation par le monde d’un Nouvel Ordre Mondial.

L’article a été co-écrit avec John McArthur, membre senior du Brookings Institute, qui est l’un des nombreux groupes de réflexion technocratiques. En gardant à l’esprit ce que je viens de dire sur ce qu’est réellement la Grande Réinitialisation, et les justifications utilisées pour mettre en œuvre le vol des richesses et de la liberté, lisez comment ils présentent ces changements comme étant dans votre meilleur intérêt :

« Le bouleversement peut apporter une nouvelle compréhension et de nouvelles opportunités. Les normes désuètes ou injustes peuvent succomber au besoin pressant de la société pour de meilleures approches. Par exemple, la nécessité d’une intervention gouvernementale massive et urgente a attiré une attention nouvelle sur les filets de sécurité sociale et sur la possibilité d’améliorer considérablement les politiques.

Les conséquences tragiques de la discrimination raciale ont catapulté la prise de conscience des problèmes systémiques et déclenché des perspectives de réformes sociales indispensables. Les améliorations rapides de l’environnement liées à la fermeture de l’économie ont ravivé la conscience des interconnexions profondes entre les écosystèmes, les économies et les sociétés …

Plutôt que de laisser passivement les normes évoluer par inertie ou par hasard, nous pouvons tous mener des actions pour la Réponse et, bientôt, la Récupération d’une manière qui améliore les chances d’une Réinitialisation vers de meilleurs résultats à long terme.

Heureusement, nous avons déjà un point de départ solide pour ce que devraient être les résultats économiques, sociaux et environnementaux du monde. Il y a cinq ans, en 2015, les 193 États membres de l’ONU se sont mis d’accord sur les Objectifs de développement durable (ODD) comme un ensemble commun de priorités à atteindre dans tous les pays d’ici 2030. »

Je crois que la seule façon de l’arrêter est de réagir collectivement aux différents morceaux et parties du plan qui sont déployés. Ils veulent vous faire croire qu’aucune des choses introduites n’a de rapport avec les autres, mais en fait, ce sont toutes des pièces du même puzzle.

Ce serait une erreur tragique de faire confiance à Gates ou à l’un des autres acteurs qui nous sont présentés comme les sauveurs du jour. Ce sont tous des loups déguisés en moutons. La grande réinitialisation est à notre porte, et votre liberté, ainsi que celle des générations futures, dépend de votre combat pour la conserver20.

Notre meilleure chance est de nous impliquer dans la gouvernance locale, qu’il s’agisse de la commission scolaire de votre enfant ou du gouvernement local, et de nous engager dans une désobéissance civile pacifique.

Gates peut être présenté comme un génie omniscient dont la mission est de nous garder en bonne santé et en sécurité, mais ses activités sont incompatibles et ne correspondent pas à son personnage soigneusement fabriqué. À maintes reprises, Gates a exercé son influence dans des affaires où des mensonges ont été proférés et où la santé publique et les droits de l’homme ont été décimés pour le profit.

 Sources et références




DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò. MàJ

[Source : medias-presse.info]

Traduction de ©Francesca de Villasmundo pour MPI

Source : Mgr Viganò pour MPI – Traduction – de l’original italien – autorisée et vérifiée par l’auteur


Depuis plus d’un an et demi, nous assistons impuissants à la succession d’événements incongrus auxquels la plupart d’entre nous n’est pas en mesure de donner une justification plausible. L’urgence pandémique a mis en évidence les contradictions et l’illogisme des mesures visant nominalement à limiter les contagions –confinement, couvre-feu, fermetures d’activités commerciales, limitations des services publics et des cours, suspension des droits des citoyens– mais qui sont quotidiennement désavouées par des rumeurs discordantes, des preuves évidentes d’inefficacité, des contradictions de la part des autorités sanitaires elles-mêmes. Inutile d’énumérer les mesures que presque tous les gouvernements du monde ont prises sans obtenir les résultats promis. Si nous nous limitons aux avantages supposés que le sérum génétique expérimental aurait dû apporter à la communauté – en premier lieu l’immunité contre le virus et la liberté de mouvement retrouvée – nous constatons qu’une étude de l’Université d’Oxford publiée dans  The  Lancet  (ici) a déclaré que la charge virale des vaccinés à double dose est 251 fois supérieure aux premières souches du virus (ici), en dépit des proclamations des dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, selon lequel « ceux qui se font vacciner vivent, ceux qui ne se font pas vacciner meurent ». Les effets secondaires du sérum génétique, habilement dissimulés ou délibérément non enregistrés par les autorités sanitaires nationales, semblent confirmer le danger de son administration et les inconnues inquiétantes pour la santé des citoyens auxquelles nous devrons bientôt faire face.

De la science au scientisme

L’art médical – qui n’est pas de la science, mais l’application de principes scientifiques à des cas différents, sur une base expérientielle et expérimentale – semble avoir renoncé à sa prudence, au nom d’une urgence qui l’a mise au rang de sacerdoce d’une religion – la science, précisément – qui, pour être telle s’est voilée d’un dogmatisme à la limite de la superstition. Les ministres de ce culte se sont constitués en une caste d’intouchables, exempts de toute critique, même lorsque leurs affirmations sont réfutées par l’évidence des faits. Les principes de la médecine, jugés universellement valables jusqu’en février 2020, ont succombé à l’improvisation, au point de nous entendre recommander la vaccination en pleine pandémie, l’obligation de masques déclarés inutiles, le recours à des distanciations alambiquées, l’interdiction de traitements médicamenteux efficaces et l’imposition de thérapies géniques expérimentales qui dérogent aux protocoles de sécurité normaux. Et comme il y a de nouveaux prêtres du Covid, il y a aussi de nouveaux hérétiques, c’est-à-dire ceux qui rejettent la nouvelle religionpandémique et veulent rester fidèles au serment d’Hippocrate. Il n’est pas rare que l’aura d’infaillibilité entourant les virologues et autres scientifiques plus ou moins titrés ne soit pas remise en cause par leurs conflits d’intérêts ni par les prébendes considérables des sociétés pharmaceutiques, ce qui, dans des conditions normales, seraitscandaleuse et criminelle.

Ce que beaucoup ne comprennent pas, c’est l’incongruité entre les objectifs déclarés et les moyens qui sont adoptés à l’occasion pour les obtenir. Si, en Suède, l’absence de confinement et de masques n’a pas entraîné de contagion supérieure à celle des pays où les gens se sont confinés chez eux ou là où les masques ont également été obligatoires dans les écoles primaires, cet élément n’est pas considéré comme la preuve de l’inefficacité des mesures. Si, en Israël ou en Grande-Bretagne, la vaccination de masse a accru les infections et les a rendues plus virulentes, leur exemple n’amène pas les dirigeants d’autres pays à faire preuve de prudence dans la campagne de vaccination, mais les incite à évaluer l’obligation l’administrer. Si l’ivermectine ou le plasma hyperimunne s’avèrent des traitements valables, cela ne suffit pas à les autoriser et encore moins à les recommander. Et quiconque se demande la raison de cette irrationalité déconcertante finit par suspendre le jugement, acceptant avec une sorte d’adhésion fidéiste les déclarations des prêtres du Covid, ou vice versa en considérant les médecins comme des sorciers peu fiables.

Un seul scénario sous une seule direction

Comme je l’ai déjà dit, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, fondée sur le mensonge et la fraude. Cette tromperie part du principe que les justifications invoquées par l’autorité à l’appui de son action à notre égard sont sincères. Plus simplement, l’erreur consiste à considérer les dirigeants comme honnêtes et à supposer qu’ils ne nous mentent pas. Nous nous obstinons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous faisons l’objet d’une conjoncture planifiée dans les moindres détails. Et tandis que nous essayons d’expliquer rationnellement des comportements irrationnels ; alors que nous attribuons une logique à l’action illogique de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous amène à fermer les yeux sur la réalité et à croire aux mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre – je l’écrivais dans le passé – que le plan du Great Reset [de la Grande Réinitialisation] n’était pas le fruit des divagations de quelques  « complotistes », mais la preuve brute d’un dessein criminel, conçu depuis des décennies et visant à l’instauration d’une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes entend asservir et soumettre toute l’humanité à l’idéologie mondialiste. Parce que l’accusation de « conspirationnisme » pouvait peut-être avoir un sens alors que la conspiration n’était pas encore évidente, alors qu’aujourd’hui nier ce que l’élite a conçu depuis les années cinquante est injustifiable. Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates ont dit après la guerre a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes et fondations internationaux, réalisé précisément par des partis et des majorités gouvernementales. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l’annulation des garanties syndicales, la renonciation à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous prétexte d’une pandémie, la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec de nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le fruit d’une action planifiée, organisée, coordonnée. Une action qui de toute évidence colle parfaitement à un seul scénario sous une seule direction.

La mentalité criminelle

Une fois qu’il a été compris que les événements présents ont été voulus pour obtenir certains résultats – et donc pour poursuivre certains intérêts d’une partie minoritaire de l’humanité, avec un préjudice incalculable pour la majorité – nous devons également avoir l’honnêteté de reconnaître la mentalité criminelle des auteurs de ce plan. Ce dessein criminel nous fait aussi comprendre la malveillance de l’autorité en présentant certaines mesures comme une réponse inéluctable à des événements imprévisibles, lorsque les événements ont été habilement créés  et grossis dans le seul but de légitimer une révolution  –  que Schwab identifie comme une quatrième révolution industrielle – voulue par l’élite au détriment de toute l’humanité. L’asservissement de l’autorité est d’ailleurs le résultat d’un processus entamé encore plus tôt, avec la Révolution française, et qui a rendu la classe politique servante non pas de Dieu (dont elle méprise dédaigneusement la Seigneurie) ni du peuple souverain (qu’elle méprise et utilise uniquement pour se légitimer), mais des potentats économiques et financiers, de l’oligarchie internationale des banquiers et des usuriers, des multinationales et des sociétés pharmaceutiques. En réalité, à y regarder de plus près, tous ces sujets relèvent d’un petit nombre de familles très riches bien connues.

Un même asservissement est également évident dans l’information : les journalistes ont accepté – sans aucun scrupule de conscience – de se prostituer au puissant, allant même jusqu’à censurer la vérité et à diffuser des mensonges éhontés sans même essayer de leur donner un semblant de crédibilité. Si, jusqu’à l’année dernière, les journalistes comptaient le nombre de « victimes » du Covid en présentant les positifs comme des malades en phase terminale, aujourd’hui, ceux qui meurent après le vaccin ne sont que saisis d’un « malaise » et, avant même les examens post mortem, ils décident d’office qu’il n’y a aucune corrélation avec l’administration du sérum génétique. Ils subvertissent la vérité en toute impunité, quand celle-ci ne confirme pas le récit,  la pliant à leurs fins.

Ce qui se passe depuis un an et demi avait été largement annoncé, dans les moindres détails, par les artisans du Great Reset eux-mêmes ; tout comme on nous avait annoncé les mesures qui auraient dû être prises. Le 17 février 1950, devant le Sénat des États-Unis, le célèbre banquier James Warburg a déclaré : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela vous plaise ou non. La seule question qui se pose est de savoir si ce gouvernement mondial sera établi par consensus ou par la force. » Quatre ans plus tard, le groupe Bilderberg est né, qui compte parmi ses membres des personnalités telles que Gianni Agnelli, Henry Kissinger, Mario Monti et Mario Draghi, l’actuel Premier ministre italien. En 1991, David Rockefeller écrivait : « Le monde est prêt pour parvenir à un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » Il a ajouté : « Nous sommes au bord d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de la « juste » crise mondiale et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » Nous pouvons affirmer, aujourd’hui, que cette « bonne » crise  coïncide avec l’urgence pandémique et avec le Lock step décrit depuis 2010 par le document de la Fondation Rockefeller, Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international, qui prévoyait tous les événements auxquels nous assistons  (ici).

En bref, ils ont créé un faux problème pour pouvoir imposer comme solution apparente les mesures de contrôle de la population, supprimer avec les confinements et le green pass la petite et moyenne entreprise au profit de quelques groupes internationaux, supprimer l’enseignement par l’enseignement à distance, réduire le coût de la main d’œuvre et du travail salarié grâce au smart working [travail intelligent]privatiser la santé publique au profit de Big Pharma, permettre aux gouvernements d’utiliser l’état d’urgence pour légiférer par dérogation au droit et imposer des vaccins à l’ensemble de la population, en rendant les citoyens  traçables dans tous leurs mouvements, malades chroniques ou stériles.

Tout ce que l’élite voulait faire, elle l’a fait. Et ce qui est incompréhensible, c’est que face à la preuve de la préméditation de ce grand crime contre l’humanité, qui voit les dirigeants de presque le monde entier complices et traîtres, il n’y a pas un seul magistrat qui ouvre un dossier contre eux pour découvrir la vérité et condamner les coupables et les complices. Le dissident n’est pas seulement censuré, mais désigné comme un ennemi public, comme un propagateur, comme une non-personne à qui aucun droit ne doit être reconnu.

Deep state [État profond] et deep church [église profonde]

Maintenant, face à un plan criminel, il serait au moins logique de le dénoncer et de le faire connaître, pour pouvoir ensuite l’éviter et juger les coupables. La liste des traîtres devrait commencer par les chefs de gouvernement, les  ministres et les députés, puis se poursuivre avec les virologues et les médecins corrompus, avec les fonctionnaires complices, avec les hauts gradés des forces armées  incapables de s’opposer à la violation de la Constitution, avec les journalistes vendus, avec les magistrats lâches et avec les syndicats courtisans. Dans cette longue liste qui sera peut-être un jour dressée, il faudrait également énumérer les hauts dirigeants de l’Église catholique, à commencer par Bergoglio, et de nombreux évêques, zélés exécuteurs de la volonté du prince contre le mandat reçu par le Christ. Certes, dans cette liste, on aurait connaissance de l’extension du complot et du nombre des comploteurs, confirmant la crise de l’autorité et la perversion du pouvoir civil et religieux. Bref, on comprendrait que la partie corrompue de l’autorité civile – l’État profond – et de l’autorité ecclésiastique – l’église profonde – sont les deux faces d’une même médaille, toutes les deux instruments de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Mais pour comprendre cette alliance entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, il faut reconnaître la dimension spirituelle et eschatologique du conflit présent, en l’encadrant dans la guerre que Lucifer, depuis sa chute, a déclenchée contre Dieu. Cette guerre, dont les conséquences sont décidées ab aeterno avec la défaite inexorable de Satan et de l’Antéchrist et la victoire écrasante de la Femme entourée d’étoiles, s’approche désormais de l’épilogue : c’est pourquoi les forces des ténèbres sont si déchainées, si impatientes d’effacer le nom de Notre Seigneur de la terre, de détruire non seulement la présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, en abattant les croix, en supprimant les fêtes chrétiennes ; mais aussi en en supprimant le souvenir, en effaçant la civilisation chrétienne, en en falsifiant l’enseignement, en dégradant son culte. Et pour ce faire, la présence d’une hiérarchie fidèle et courageuse, disposée au martyre pour défendre la foi et la morale chrétienne, est certainement une entrave. C’est pourquoi, dès le début du plan mondialiste, il était indispensable de corrompre la hiérarchie dans la morale et la doctrine, de l’infiltrer avec des cinquièmes colonnes et des cellules dormantes, de la priver de tout désir surnaturel, de la rendre vulnérable au chantage par des scandales financiers et sexuels ; en vue de l’exclure et de l’éliminer une fois son but atteint, selon la pratique en cours.

La fin des années cinquante, lorsque le projet du Nouvel Ordre prenait forme, signa cette opération d’infiltration qui a commencé la propre œuvre de subversion quelques années plus tard, avec le Concile œcuménique Vatican II, par rapport à laquelle l’élection de Roncalli et l’éviction du papable Siri, « dauphin » de Pacelli, ont représenté une raison d’enthousiasme tant pour la composante progressiste et moderniste interne à l’Église que pour la composante communiste, libérale et maçonnique du monde civil. Vatican II représentait au sein du corps ecclésiastique ce que le serment du Jeu de Paume était pour la société civile : le début de la Révolution. Et si j’ai voulu à plusieurs reprises souligner le caractère subversif du Concile, je crois qu’aujourd’hui une analyse historique se rend nécessaire, grâce à laquelle des faits apparemment déconnectés acquièrent une signification inquiétante et expliquent beaucoup de choses.

Liaisons dangereuses

Comme Michael J. Matt l’a rapporté dans une vidéo récente sur The Remnant (ici), aujourd’hui nous commençons à assembler tous les carreaux de la mosaïque et à découvrir – de l’aveu même de l’un des protagonistes – que Mgr Hélder Câmara, archevêque d’Olinda et Recife au Brésil, a rencontré le jeune Klaus Schwab, fondateur du  Forum économique mondial et théoricien de la Grande Réinitialisation. Schwab, ayant connu le Prélat pour son opposition à l’Église traditionnelle et ses thèses révolutionnaires et paupéristes, l’a invité au Forum de Davos, considérant sa participation à cet événement comme extrêmement importante en vue du projet du Nouvel Ordre. Nous savons qu’Hélder Câmara faisait partie des organisateurs du Pacte des Catacombes qui, quelques jours avant la clôture du Concile, le 16 novembre 1965, fut signé par une quarantaine d’évêques ultraprogressistes. Parmi les thèses hérétiques de ce document, il y a aussi la collaboration à l’instauration d’un « autre ordre social, nouveau » (ici, n°9) fondé sur la justice et l’égalité. Et nous ne sommes pas surpris d’apprendre que, parmi les signataires, il y avait aussi Mgr Enrique Angelelli, auxiliaire de Cordoue en Argentine, « point de référence pour celui qui était à l’époque, Jorge Mario Bergoglio » (ici).  Bergoglio lui-même a déclaré, dès le début du Pontificat, qu’il partageait les instances du Pacte des Catacombes. Le 20 octobre 2019, à l’occasion du Synode pour l’Amazonie, a été reproduite la célébration du pacte parmi les conjurés aux catacombes de Santa Domitilla, confirmant que le plan lancé au Concile avait trouvé son accomplissement précisément dans Jorge Mario Bergoglio. Loin de prendre ses distances avec les ultra-progressistes qui le soutiennent et qui ont décidé de son élection au dernier Conclave, il ne manque pas de donner la preuve d’une parfaite cohérence avec le plan du Nouvel Ordre Mondial, à commencer par la collaboration d’organismes et de dicastères du Vatican avec l’environnementalisme de matrice malthusienne et par la participation au Council For Inclusive Capitalism, une alliance globale avec Rothschild, la Fondation Rockefeller et les grandes banques.  Ainsi, d’une part, David Rockefeller avec la Commission trilatérale et, d’autre part, Klaus Schwab, lié aux Rothschild (ici), au Forum économique mondial, se retrouvent bras dessus bras dessous avec le chef de l’Église catholique pour établir le Nouvel Ordre par le biais de la Grande Réinitialisation, comme prévu depuis les années 50.

Le plan mondial de dépopulation

Dans ce pactum sceleris,  il faut également compter quelques représentants de l’Académie Pontificale pour la Vie, récemment bouleversée dans son organigramme précisément par Bergoglio, qui en a éloigné les membres les plus fidèles au Magistère en les remplaçant par des théoriciens de la dépopulation, de la contraception et de l’avortement. Rien d’étonnant donc au soutien du Saint-Siège aux vaccins : le Sovereign Independent de juin 2011 reportait en Une : « Dépopulation par vaccination forcée : la solution du zéro dioxyde de carbone » (ici). A côté du titre, une photo de Bill Gates était accompagnée de ce commentaire : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. Cela portera à 9 milliards. Si nous faisons un travail vraiment bien fait avec les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductrice [c’est-à-dire l’avortement et la contraception], nous pouvons réduire la population de 10 ou 15 %. » Il y a onze ans, Bill Gates, qui fait aujourd’hui partie des actionnaires du groupe Black Rock qui finance les sociétés pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins, faisait partie des principaux commanditaires de l’OMS et d’une myriade d’organismes publics et privés liés à la santé. À ses côtés, curieusement, nous trouvons George Soros, le « philanthrope » de l’Open Society qui, avec la Fondation Bill et Melinda Gates, a récemment investi dans une société britannique qui fabrique des tampons pour révéler le Covid (ici). Et comme nous parlons de questions économiques, je voudrais rappeler que le Saint-Siège a détenu des actions d’une valeur d’environ 20 millions d’euros dans deux industries pharmaceutiques qui fabriquaient un médicament contraceptif (ici) et, plus récemment, a investi dans un fonds qui garantissait des bénéfices très élevés en cas de crise géopolitique ou pandémique grâce à la spéculation sur les monnaies internationales, le Geo-Risk géré par la banque d’affaires Merril Lynch, qui après les premiers mois de pandémie avec des rendements qui sont montés en flèche, a dû le fermer (ici). D’autres capitaux, provenant de l’Obole de Saint Pierre, avaient servi à financer diverses initiatives, y compris en collaboration avec Lapo Elkann, dont le film autobiographique Rocketman d’Elton John. Sans évoquer la spéculation immobilière et l’achat du manoir de Londres, au numéro 60 Sloane Avenue, dont la chronique nous a largement informés, qui, d’une source sûre, je sais a été décidé par Bergoglio lui-même. Encore : toujours au nom de la cohérence et de l’ « Église pauvre pour les pauvres » si chère à Bergoglio, il y a ceux qui pensent que l’accord avec la Chine préparé par les jésuites et l’ex-cardinal McCarrick a rapporté un financement important du régime communiste de Pékin, en échange du silence du Vatican sur la persécution des catholiques et la violation des droits de l’homme (ici).

Ce n’est pas bien différent pour le racket de l’immigration : parmi ceux qui profitent de l’accueil, il y a, outre les coopératives de gauche, les organismes du Vatican et les Conférences épiscopales, auxquels les États donnent des financements importants pour l’accueil des clandestins. L’horrible monument avec le bateau en bronze érigé par Bergoglio sur la Place Saint Pierre est la représentation plastique d’une hypocrisie qui est la  marque de ce pontificat. Lors d’une récente audience du mercredi, nous avons pu entendre ces mots : « L’hypocrite est une personne qui simule, flatte et trompe parce qu’elle vit avec un masque sur le visage, et n’a pas le courage de faire face à la vérité.  […] L’hypocrisie dans l’Église est particulièrement détestable. Malheureusement, l’hypocrisie existe dans l’Église : il y a tant de chrétiens et de ministres hypocrites » (ici). Il me semble qu’il n’y a pas lieu de commenter.

Interférences de l’État profond

Les interférences de l’État profond sur la vie de l’Église catholique ont été multiples. Nous ne pouvons pas oublier les mails de John Podesta à Hillary Clinton, qui montrent son intention d’évincer Benoît XVI de la papauté et de commencer ainsi un nouveau « printemps de l’Église », progressiste et mondialiste, puis réalisé avec la démission de Benoît XVI et l’élection de l’Argentin. Nous ne pouvons pas non plus laisser de côté les ingérences d’organismes et d’institutions loin d’être proches de la religion, comme par exemple le B’nai B’rith, dictant la ligne du « renouvellement » de l’Eglise après Vatican II et massivement sous ce pontificat. Enfin, il convient de rappeler, d’une part, les refus dédaigneux d’audience à des personnalités politiques et institutionnelles d’orientation conservatrice et, d’autre part, les rencontres passionnées souriantes avec des représentants de la gauche et du progressisme, ainsi que les expressions de satisfaction enthousiaste lors de leur élection. Beaucoup d’entre eux doivent leur succès à avoir fréquenté des universités dirigées par la Compagnie de Jésus ou des milieux du catholicisme que l’on pourrait qualifier en Italie de « dossettiens » [1], où le réseau de relations sociales et politiques constitue une sorte de franc-maçonnerie progressiste et assure des carrières fulgurantes aux soi-disant « catholiques adultes », c’est-à-dire à ceux  qui se vantent du nom chrétien sans se comporter au service de la chose publique conformément à la foi et à la morale : Joe Biden et Nanci Pelosi ; Romano Prodi, Mario Monti, Giuseppe Conte et Mario Draghi pour ne citer qu’eux. Comme on le voit, la coopération entre l’État profond  et  l’église profonde est de longue date et a donné les résultats souhaités par ses partisans, au détriment très grave de l’État et de la Religion.

La fermeture des églises au début de 2020, avant même que les autorités civiles n’imposent des confinements ; l’interdiction de la célébration des messes et de l’administration des sacrements pendant l’urgence pandémique ; la performance grotesque du 27 mars sur la place Saint-Pierre (ici) ; l’insistance sur les vaccins et leur promotion comme moralement licites bien qu’ils soient produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ; les déclarations de Bergoglio selon lesquelles le sérum génétique représenterait un « devoir moral» pour tout chrétien ; l’introduction du passeport sanitaire au Vatican et plus récemment dans les écoles catholiques et dans certains séminaires ; l’interdiction faite par le Saint-Siège aux évêques de se prononcer contre l’obligation de vaccination, rapidement exécutée par certaines Conférences épiscopales, sont autant d’éléments qui démontrent la subordination de l’église profonde  aux ordres de l’État profond et l’organicité de l’Église bergoglienne au plan mondialiste. Si l’on y associe le culte idolâtre de la  pachamama  sous les voûtes de saint Pierre ; l’insistance sur l’œcuménisme irénique, le pacifisme, le paupérisme ; la morale de la situation et la légitimité substantielle de l’adultère et du concubinage  d’Amoris lætitia ; la déclaration d’illégalité de la peine de mort ; l’appui  aux hommes politiques de gauche, aux dirigeants révolutionnaires, aux avorteurs convaincus ; les mots de compréhension pour les instances LGBT, les homosexuels et les transsexuels ; les silences sur la légitimité des unions homosexuelles et ceux encore plus déconcertants sur la bénédiction des couples sodomites par les évêques et prêtres allemands ; l’interdiction de la messe tridentine avec l’abolition du Motu Proprio  Summorum Pontificum de Benoît XVI, nous nous rendons compte que Jorge Mario Bergoglio est en train de mener la mission qui lui est confiée par l’élite mondialiste, qui le voit en liquidateur de l’Église catholique et en fondateur d’une secte philanthropique et œcuménique d’inspiration maçonnique qui devrait constituer la Religion universelle à l’appui du Nouvel Ordre. Que cette action soit menée avec pleine conscience, par peur ou sous chantage, n’enlève rien à la gravité de ce qui se passe, ni à la responsabilité morale de ceux qui en sont les promoteurs.

La matrice luciférienne du Nouvel Ordre Mondial

À ce stade, il faut préciser ce que l’on entend par Nouvel Ordre Mondial, ou plutôt ce que ses artisans entendent, indépendamment de ce qu’ils affirment publiquement. Comme il est vrai, d’une part, qu’il y a un projet, celui qui l’a conçu et celui qui est chargé de l’exécuter, d’autre part, il est vrai que les principes inspirants de ce projet ne sont pas toujours avouables, ou du moins qu’en étroite relation avec ce qui se passe aujourd’hui ils ne peuvent être énoncés ouvertement, puisque cet aveu susciterait une opposition même chez les plus pacifiques et modérés. C’est en effet une chose d’imposer le green pass sous prétexte de pandémie ; une autre de reconnaître que le but du passeport sanitaire est de s’habituer à être tracés ; une autre de dire que ce contrôle total est la « marque de la Bête » dont parle l’Apocalypse (Ap 13, 16-18). Le lecteur me pardonnera si, pour argumenter mes affirmations, je devrais recourir à des citations d’une telle gravité et d’une telle méchanceté, au point de susciter la perplexité et l’horreur : il est nécessaire de comprendre quelles sont les intentions des artisans de ce complot, et quelle est la bataille historique qu’ils lancent contre le Christ et son Église.

Pour comprendre les racines ésotériques de la pensée qui sous-tend les Nations Unies déjà évoquées par Giuseppe Mazzini, nous devons prendre en considération des personnages comme Albert Pike, Eliphas Levi, Helena Blavatsky, Alice Ann Bailey ou d’autres adeptes des sectes lucifériennes. Leurs écrits, publiés depuis la fin du XIXe siècle, sont largement révélateurs.

Albert Pike, ami de Mazzini et comme lui franc-maçon, dans un discours prononcé en France en 1889 aux plus hauts degrés de la franc-maçonnerie, puis repris le 19 janvier 1935 par le magazine anglais The Freemason, affirma :

« Ce que nous devons dire aux foules, c’est que nous adorons un dieu, mais c’est le dieu qui s’adore sans superstition […]. La Religion maçonnique doit être maintenue, par nous tous initiés de haut degrés, dans la pureté de la doctrine luciférienne. Si Lucifer n’était pas Dieu, Adonaï [le Dieu des chrétiens] dont les actions prouvent sa cruauté, sa perfidie, sa haine de l’homme, sa barbarie et sa révulsion pour la science, l’aurait-il calomnié avec ses prêtres ? Oui, Lucifer est dieu et malheureusement Adonaï est Dieu aussi. Pour la loi éternelle, de sorte qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, de beauté sans laideur, de blanc sans noir, l’absolu ne peut exister que comme deux divinités : l’obscurité étant nécessaire à la lumière pour lui servir de contraste, comme le piédestal est nécessaire à la statue et le frein à la locomotive… la doctrine du Satanisme est une hérésie ; et la vraie et pure religion philosophique est la foi en Lucifer, l’égal d’Adonaï ; mais Lucifer, dieu de lumière et dieu du bien, lutte pour l’humanité contre Adonaï, le  Dieu des ténèbres et du démon. »

Cette profession de foi en la divinité de Satan n’est pas seulement un aveu de qui est le vrai Grand Architecte qu’adore la franc-maçonnerie, mais un projet politique blasphématoire qui passe par l’œcuménisme conciliaire, dont la franc-maçonnerie est le premier théoricien : « Le Chrétien, le Juif, le Musulman, le Bouddhiste, le disciple de Confucius et de Zoroastre peuvent s’unir en tant que frères et s’unir dans la prière au seul  dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » (cf.  Albert Pike, Morals and Dogma, ed. Bastogi, Foggia 1984, vol. VI, p. 153). Et qui est le « seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » nous a été bien expliqué dans la citation précédente.

Et encore :

« Nous déclencherons les nihilistes et les athées et provoquerons un formidable cataclysme social qui montrera clairement, dans toute son horreur, aux nations, l’effet de l’athéisme absolu, origine de la barbarie et de la subversion sanguinaire. Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre une minorité mondiale de révolutionnaires, […] recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée à la vue du public ; manifestation à laquelle suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme conquis et écrasés en même temps ! » (cf. Lettre du 15 août 1871 à Giuseppe Mazzini, Bibliothèque du British Museum de Londres).

Il n’échappera pas que la « grande hérésie de la séparation » sonne curieusement en résonance avec l’œcuménisme condamné par Pie XI dans l’Encyclique  Mortalium animos, réalisée précisément par la déclaration conciliaire  Dignitatis humanæ  et récemment intégrée dans la doctrine de l’ « inclusivité » formulée par ceux qui ont permis qu’il soit rendu un culte idolâtre à la pachamama dans Saint-Pierre. Et il est clair qu’avec séparation on veut désigner avec une clé d’interprétation négative la consciencieuse séparation du bien du mal, du vrai du faux, du juste de l’injuste, qui constitue le critère de jugement moral du comportement humain. Elle s’oppose à l’inclusivité, c’est-à-dire à se laisser délibérément contaminer par le mal pour adultérer le bien, à assimiler le vrai et le faux pour corrompre le premier et donner une légitimité au second.

Les racines idéologiques communes de l’œcuménisme

Si l’on ne comprend pas que les racines idéologiques de l’œcuménisme sont intrinsèquement liées à l’ésotérisme luciférien maçonnique, on ne peut pas saisir le lien qui lie les déviations doctrinales de Vatican II au plan du Nouvel Ordre Mondial. La révolution de Soixante-huit fut le triste exemple de ces velléités pacifistes et œcuménistes, dans lequel l’ère du Verseau fut célébrée en musique par les Hair in Aquarius (1969) puis par John Lennon avec Imagine  (1971).

« Imaginez qu’il n’y ait pas de paradis. Si vous essayez, c’est facile. Pas d’enfer en dessous de nous. Au-dessus de nous, seul le ciel, imaginez tous les gens qui ne vivent que pour aujourd’hui. Imaginez qu’il n’y ait pas de patries. Ce n’est pas difficile. Rien pour quoi tuer ou mourir et même pas de religion. Imaginez tous les gens qui vivent en paix. On pourrait dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. J’espère qu’un jour vous vous joindrez à nous et que le monde sera une seule entité. Imaginez qu’il n’y ait pas de propriété. Je me demande si vous pouvez : pas besoin de cupidité ou de convoitise, une fraternité d’hommes. Imaginez que tous les gens partagent le monde entier. » 

Ce manifeste du nihilisme maçonnique peut être considéré comme l’hymne du mondialisme et de la nouvelle religion universelle. Une âme non égarée ne peut que ressentir de l’horreur face à ces paroles blasphématoires. Ainsi que pour celles non moins blasphématoires de God (1970) :  « Dieu est un concept avec lequel nous mesurons notre douleur. […] Je ne crois qu’en moi. »

Je comprends qu’il soit affligeant pour beaucoup d’accepter que la hiérarchie catholique se soit laissée tromper par ses ennemis, faisant siennes leurs revendications sur des questions touchant l’âme même de l’Église. Certes, il y avait des prélats maçons qui ont réussi à introduire leurs idées au Concile en les dissimulant, mais en sachant qu’elles conduiraient inexorablement à la réalisation de cette démolition de la Religion qui est la prémisse de l’instauration de la Nouvelle Ère – l’Age du Verseau – dans laquelle Notre Seigneur est banni de la société pour y accueillir l’Antéchrist. On comprend alors cette indulgence bienveillante de tant de personnalités ecclésiastiques – je pense aux cardinaux Martini et Ravasi, parmi tant d’autres – à l’égard de la franc-maçonnerie, et leur opposition aux excommunications que les papes ont renouvelées contre la secte. On comprend aussi la raison de l’enthousiasme des Loges à l’élection de Bergoglio, et vice versa leur haine mal dissimulée à l’égard de Benoît XVI, considéré comme le kathèkon à éliminer.

Il faut cependant rappeler, avec un certain embarras, que certaines affirmations de Ratzinger font penser à une tentative de « christianiser » le projet mondialiste, sans le condamner comme anti-christique et anti-chrétien :  « Laisse-toi prendre par la main de l’Enfant de Bethléem, ne crains pas, fais-lui  confiance, la force vivifiante de Sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un Nouvel Ordre Mondial » (ici). Ces mots confirment malheureusement l’erreur de la pensée hégélienne, qui a influencé le professeur de Tübingen jusqu’au Seuil. Certes, cette non-prise de position du Pontife a permis de le considérer d’une manière ou d’une autre comme un allié du plan mondialiste, si le président de la République italienne Giorgio Napolitano a pu affirmer, dans son discours de fin d’année 2006  aux Italiens : « Il  y a une harmonie entre moi et le pape Benoît XVI dans le soutien au Nouvel Ordre Mondial » (31 décembre 2006). D’autre part, le processus hégélien de la thèse-antithèse-synthèse fait écho à la devise Solve et coagula de l’alchimie, adoptée par la franc-maçonnerie et l’ésotérisme luciférien. Devise apparaissant sur les bras de Baphomet, idole infernale adorée par les hauts dirigeants de la secte de l’aveu même de ses membres les plus autorisés. Philip Jones, dans son essai Lucifer rising, précisa que la dialectique hégélienne « combine une forme de christianisme comme thèse avec un spiritualisme païen comme antithèse, avec le résultat d’une synthèse très similaire aux religions à mystères babyloniennes ». 

Le panthéisme mondialiste de Teilhard de Chardin

L’œcuménisme est l’un des thèmes clés de la pensée mondialiste. C’est ce que confirme Robert Muller, qui fut assistant du secrétaire des Nations Unies : « Nous devons aller le plus vite possible vers un gouvernement mondial unique, une religion mondiale unique et un leader mondial unique. » Avant lui, l’un des promoteurs de la Société des Nations, Arthur Balfour, a créé la Syntethic Society, qui avait pour but de créer la « religion unique mondiale ».  Pierre Teilhard de Chardin s.j. lui-même, jésuite hérétique, condamné par le Saint Office et aujourd’hui célèbre théologien du progressisme, considérait les Nations Unies comme  « l’incarnation institutionnelle progressiste de sa philosophie », souhaitant « une convergence générale des religions sur un Christ universel qui les satisfasse toutes… Il me semble que c’est la seule conversion possible du monde, et la seule forme sous laquelle une religion de l’avenir peut être conçue» pour « réduire le fossé entre le panthéisme et le christianisme en faisant ressortir ce que l’on pourrait appeler l’âme chrétienne du panthéisme ou l’aspect panthéiste du christianisme ». Il n’échappera pas que la pachamama et l’attribution de connotations mariales à la Terre-Mère concrétisent de façon inquiétante ces concepts de Teilhard de Chardin. Mais cela ne suffit pas : Robert Muller, théoricien du gouvernement mondial et adepte de la théosophe Alice A. Bailey, déclara : « Teilhard de Chardin a influencé son compagnon [le jésuite Emmanuel Saguez de Breuvery, qui a occupé d’importantes fonctions à l’ONU], lequel inspira ses collègues, qui ont commencé un riche processus de pensée globale et à long terme au sein des Nations Unies, qui a concerné de nombreuses nations et personnes à travers le monde. J’ai été profondément influencé par Teilhard. » Dans The future man, Teilhard écrit : « Même si sa forme n’est pas encore visible, demain l’humanité se réveillera dans un monde pan-organisé. » Muller a été fondateur du World Core Curriculum, qui visait à « orienter nos enfants vers la citoyenneté mondiale, les croyances centrées sur la terre, les valeurs socialistes et la mentalité collective, qui deviennent une condition préalable à la main d’œuvre du XXIe siècle. » (New Man Magazine). Et s’il revendique fièrement parmi ses propres inspirations Alice A. Bailey, nous découvrons que la théosophe était une disciple du Mouvement théosophique fondé par Helena Blavatsky, ouvertement luciférienne. Juste pour encadrer le personnage, voici quelques citations de Blavatsky : « Lucifer représente la Vie, la Pensée, le Progrès, la Civilisation, la Liberté, l’Indépendance… Lucifer est le Logos, le Serpent, le Sauveur. » Et, anticipant presque la pachamama : « La Vierge céleste  devient ainsi, en même temps, la Mère des Dieux et des Démons, car elle est la Divinité bénéfique toujours aimante… mais dans l’antiquité et dans la réalité Lucifer est le nom. Lucifer est Lumière divine et terrestre, l’Esprit Saint et Satan en même temps. » Pour finir par : « C’est Satan qui est le dieu de notre planète et l’unique dieu. » Bailey fonda la Lucifer publishing company, maintenant connue sous le nom de Lucis publishing company, étroitement liée au Lucis Trust, anciennement Lucifer Trust, reconnu comme ONG par les Nations Unies. Si l’on ajoute à cet ensemble de divagations infernales les paroles de David Spangler, directeur du projet Planetary Initiative des Nations Unies, nous nous rendons compte à quel point la menace qui pèse sur nous tous est terrible : « Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial tant qu’il n’aura pas accompli un acte de culte à Lucifer. Personne n’entrera dans la Nouvelle Ère tant qu’il n’aura pas reçu l’initiation luciférienne. » (Reflections on the Christ, Findhorn, 1978).

Alice A. Bailey écrit à propos du New Age : « Les acquis de la science, les conquêtes des nations et les conquêtes du territoire sont tous révélateurs de la méthode de l’ère des poissons [l’ère du Christ], avec son idéalisme, son militantisme et sa séparation dans tous les domaines – religieux, politiques et économiques. Mais l’âge de la synthèse, de l’inclusivité et de la compréhension est au-dessus de nous, et la nouvelle éducation de l’ère du Verseau [l’ère de l’Antéchrist] doit commencer très doucement à pénétrer dans l’aura humaine. » Aujourd’hui, nous voyons comment les méthodes d’enseignement théorisées par Muller dans le programme d’études de base sont adoptées par presque tous les États, avec l’idéologie LGBT, la théorie du genre et toutes les autres formes d’endoctrinement. L’ancien directeur de l’OMS, le Docteur Brook Chisolm, nous le confirme en expliquant ce que la politique éducative des Nations Unies voudrait réaliser : « Pour parvenir à un gouvernement mondial, il faut retirer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux. » (cf. Christian World Report, Mars 1991, Vol. 3).

Voici encore le fil rouge qui lie non seulement Klaus Schwab à Hélder Câmara, mais aussi Robert Muller et Alice A. Bailey à Pierre Teilhard de Chardin et Emmanuel Saguez de Breuvery, toujours dans une ligne mondialiste et sous l’inspiration perverse de la pensée luciférienne. Une analyse approfondie de ces aspects troublants permettra de faire la lumière sur la vérité et de révéler les complicités et les trahisons de nombreux hommes d’Église asservis à l’ennemi.

Notre réponse face à la crise de l’autorité

La corruption de l’autorité est telle qu’il est très difficile, du moins en termes humains, d’imaginer une issue pacifique. Au cours de l’histoire, les régimes totalitaires ont été abattus de force. Il est difficile de penser que la dictature sanitaire qui s’installe ces derniers mois peut être combattue différemment, puisque tous les pouvoirs de l’État, tous les médias, toutes les institutions internationales publiques et privées, tous les potentats économiques et financiers sont complices de ce crime.

Face à ce sombre scénario de corruption et de conflit d’intérêts, il est indispensable que tous ceux qui ne sont pas asservis au plan mondialiste s’unissent dans un front compact et cohésif, pour défendre les droits naturels et religieux, leur santé et celle de leurs proches, leur liberté, leurs biens. Lorsque l’autorité manque à ses devoirs, et trahit au contraire le but pour lequel elle est constituée, la désobéissance n’est pas seulement légale, mais aussi un devoir. Désobéissance non violente, du moins pour l’instant, mais déterminée et courageuse. Désobéissance aux diktats illégitimes et tyranniques de l’autorité civile, et opposition farouche aux diktats de l’autorité ecclésiastique, là elle se montre complice du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

Conclusion

Permettez-moi de conclure cette réflexion par une brève pensée spirituelle. Tout ce que nous savons, que nous découvrons et que nous comprenons du complot global en cours nous montre une réalité énorme mais à la fois nette et claire : il y a deux camps, celui de Dieu et celui de Satan, celui des enfants de la Lumière et celui des enfants des ténèbres. Il n’est pas possible de se réconcilier avec l’Ennemi, et on ne peut pas servir deux maîtres (Mt 6, 24). Les paroles de Notre Seigneur doivent être gravées dans notre esprit : « Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi ; et ceux qui ne ramassent pas avec moi dispersent. » (Mt 12, 30). Espérer construire un gouvernement mondial dans lequel la royauté divine de Jésus-Christ est interdite est fou et blasphématoire, et personne qui a un tel projet ne réussira jamais. Là où règne le Christ, règne la paix, la concorde, la justice ; où le Christ ne règne pas, Satan est tyran. Réfléchissons bien, quand au nom d’une coexistence pacifique, nous devons choisir de nous réconcilier avec l’adversaire ! Et qu’ils y pensent aussi ces prélats et ces dirigeants qui pensent que leur complicité ne touche qu’aux questions économiques ou de santé, prétendant ne pas savoir ce qu’il y a derrière tout cela.

Revenons au Christ, au Christ Roi des cœurs, des familles, des sociétés et des nations. Proclamons-Le notre Roi, et Marie très Sainte notre Reine. Ce n’est qu’ainsi que ce projet infâme du Nouvel Ordre Mondial pourra être vaincu. Ce n’est qu’ainsi que la Sainte Église pourra se purifier des traîtres et des renégats. Et que Dieu écoute notre prière.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

28 août 2021 – S. Augustini Episcopi et Confessoris et Ecclesiae Doctoris 

Note de bas de page :

[1] Le père Giuseppe Dossetti (1913-1996) est considéré comme le fondateur de « l’école de Bologne » et le père du « catholicisme progressiste ». Il a servi de peritus à Vatican II au cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, et a été très influent dans le contrôle des procédures du Concile]


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist]




Nous sommes en guerre !

Par Diane Vincero

« Nous sommes en guerre ! »

C’est l’annonce faite par E. Macron début 2020.

Terrifiés, nous aurions pu penser que les soldats allemands nous avaient à nouveau envahis (comme pendant la 2e guerre mondiale), ou un autre peuple peut-être ??

Mais, partout autour de nous, RIEN ! Pas un seul soldat étranger !!

Et pourtant, comme pendant la 2e guerre mondiale, il y a eu des confinements, des couvre-feux. Mais, toujours pas de soldats allemands ??!! Mais alors, en guerre CONTRE QUI ??? De quelle guerre s’agit-il ???? Que se passe-t-il ??

Pour comprendre, un « petit » retour en arrière s’impose d’abord. Aux temps lointains de l’âge du fer (1200 av. J.-C.), deux tribus se sont entre-tuées dans les Alpes italiennes sur les ordres de deux (petits) dirigeants adverses qui voulaient s’octroyer le fer, matériau « moderne » dont on venait de découvrir qu’il permettait la fabrication d’outils et d’armes. Ainsi, dans ces temps reculés, les petits dirigeants envoyaient déjà au « casse-pipe » des hommes manipulés pour les seuls intérêts de ces petits dirigeants. Mais, cela ne remonterait-il pas plutôt déjà aux origines de l’Homo sapiens ??

Toujours est-il que les siècles ont passé et que bien d’autres guerres se sont succédé (invasions romaines, guerre de 100 ans en 1337, guerre de religion au 16e siècle, guerres napoléoniennes, guerres mondiales, etc., etc.).

Guerres basées toutes sur le même stratagème depuis la nuit des temps : 1- sous couvert d’un beau principe : « défendre la patrie (elle a bon dos !!), aller tuer les “méchants ennemis” (ils ont aussi bon dos !!), etc. »,

2- toutes les stratégies manipulatoires possibles sont déployées (« il faut être un homme », « devenir un héros de guerre et avoir une belle médaille » posthume, c’est ballot !!…), puis l’inévitable culpabilisation (« si vous ne défendez pas la patrie, etc. », puis arrivent les ordres cinglants assortis de menaces de cour martiale et de décapitation),

3- et les jeunes soldats (de jeunes gamins, NOS enfants !!!) de se faire massacrer (dès l’âge de 18 ans à peine et même plus jeunes……) : « dégâts collatéraux inévitables » va-t-on nous dire… Il est vrai qu’en les prenant à 18 ans, ils sont encore très malléables !!… Et, pour que l’imposture ne se voie pas, on fera de grandes cérémonies de commémorations…

4- tout cela juste….. pour assouvir, EN RÉALITÉ, la soif de pouvoir et d’argent d’une poignée de dirigeants… Exactement comme à l’âge de fer… Vive l’indécrottable Homo sapiens !

***

Alors donc aujourd’hui, c’est quoi cette guerre qu’E. Macron a annoncée début 2020 ???

La réponse apparaît enfin : c’est la poignée de nos dirigeants qui a DECLARE LA GUERRE AU PEUPLE !!! UN VERITABLE SCOOP !!

La petite poignée de dirigeants face au PEUPLE SOUVERAIN

Et, chose incroyable, en Allemagne aussi, la même guerre est déclarée, à savoir, la poignée de dirigeants allemands contre le peuple allemand !! En Suisse pareil !! En Italie pareil !! En fait, dans chaque pays du monde, excepté dans certains pays nordiques…

Donc en fait, une guerre est déclarée à l’échelle mondiale : celle D’UNE POIGNEE DE DIRIGEANTS CONTRE… 7,8 MILLIARDS D’HABITANTS !!! UN VERITABLE SCOOP MONDIAL !!!

Et donc, changement radical de direction : c’est la poignée de dirigeants contre son propre peuple, cette fois. Pour réaliser « cet exploit », il fallait donc… Mais, où est donc passée « la fameuse recette de cuisine de la guerre » ?! Ah, ouf, la voici :

1- trouver le beau principe : « il y a une épouvantable mouche qui vole, du doux nom de coronavirus et qui tue »… (sachant qu’elle tue en réalité 0, 099% de la population, soit moins d’une personne sur mille…, – parmi des personnes âgées ou présentant des comorbidités – et que 999 personnes sur 1000 survivent…), autre beau principe : « il faut que tout le monde se protège et protège les autres », « nous allons prendre toutes les mesures indispensables pour limiter la propagation de cette affreuse mouche et protéger le peuple en fermant les restaurants, les cinémas, etc. donc en fait, en supprimant tous ses loisirs ». Mais, protéger de quoi déjà ???… Supprimer les loisirs = la carotte qui servira à l’étape suivante pour : obliger à se vacciner…

2- puis vous culpabiliser : « vous êtes des égoïstes, vous ne pensez qu’à vous », puis suivent les ordres violents : « vous aurez une amende si vous ne portez pas le masque », et plus violents encore : « votre contrat de travail/votre salaire va/vont être suspendu(s) si vous ne vous faites pas vacciner », et quoi encore après ?? Sanctions violentes = le bâton…

3- et enfin derrière toute cette mascarade, comme à chaque fois : le pouvoir et l’argent. Ici, celui reversé très généreusement à la poignée de dirigeants par Big pharma (l’industrie pharmaceutique).

Une recette infaillible qui a fait recette de tout temps !!!…

Oui, tout ça c’est bien beau, mais, comment y arriver, quand on est juste une petite poignée de dirigeants, pour faire obéir aveuglément tout un peuple de 67 millions de citoyens, voire 7,8 milliards d’habitants à l’échelle mondiale ??? Car là, il ne s’agit plus seulement de faire obéir une poignée de militaires déjà bien formatés à l’obéissance, ce sont 67 millions d’individus qu’il faut pousser dans l’enclos qui les attend… C’est quoi la recette ?

1-On s’assure d’abord d’être bien entourés et protégés par la police, la gendarmerie et l’armée, toutes bien formatées et instrumentalisées, boucliers pour les dirigeants qu’on détourne de leur fonction première qui est soi-disant de protéger le peuple, à qui on donne à certains, une partie des avantages réclamés, pour obtenir leur consentement et pour mieux les diviser entre eux et à qui on ordonne de s’opposer à ce peuple (dont ils sont pourtant issus et dont leurs familles sont aussi issues !!…), en devenant le bras armé de cette poignée de dirigeants avec la mission « suprême » de sanctionner ce peuple, puis de le charger pendant les manifestations… Le bataillon des « chiffons-tampons » manipulés à leur insu, tout comme de tout temps pendant les guerres. Tout cela, toujours pour les seuls intérêts de cette poignée de dirigeants…

2-Puis on délègue aussi ce rôle de « sanctionneurs » aux directeurs d’hôpitaux, de restaurants, d’établissements scolaires et universitaires, etc. pour cibler finalement tous les secteurs de la Société, le tout, comme un gigantesque millefeuille, couche de la Société par couche de la Société. Ces directeurs devenant à leur tour et de fait, le bras armé de ces dirigeants… De cette manière, le système fait tache d’huile et le nombre de personnes se rangeant docilement derrière cette poignée de dirigeants, comme des petites mains armées, enfle au fur et à

mesure. Et le tour est joué : le pouvoir de ces dirigeants trouve une résonnance de plus en plus étendue sur le peuple…

3-On incite aussi les citoyens, à un « très honorable devoir de citoyens », celui de la délation la plus étendue possible, notamment grâce à ce nouveau formulaire de dénonciation de faits et de personnes ne respectant pas les ordres sur le covid, formulaire destiné aux procureurs de la République, et grâce aussi à la plateforme du service de répression des fraudes du ministère de l’Économie et des Finances où les mêmes éléments peuvent être notifiés. Ainsi ces délateurs deviennent les collabos des temps modernes pour cette poignée de dirigeants, et contre le peuple français lui-même… Et la tache d’huile de s’étendre encore et encore. On sale, on poivre et c’est prêt !!

4-Parallèlement, on procède insensiblement, par étapes, en semant le brouillard par des ordres et contrordres successifs (pas de masques, puis masques obligatoires, pas de vaccination obligatoire, puis vaccination obligatoire, etc.), pour mieux tester et endormir la population, en augmentant progressivement les seuils d’exigences, pour atteindre celui de la VIOLENCE INOUÏE qui est celle d’aujourd’hui et qui s’intensifiera encore à l’avenir si nous ne bougeons pas…

Une véritable pyramide, au sommet — tout petit – de laquelle, se situent les dirigeants et, à la large base de laquelle se trouve tout le peuple. Il est amusant d’observer que c’est précisément grâce à cette très large base que la pyramide bénéficie de cette remarquable stabilité…

Pyramide de la sacro-sainte et éternelle hiérarchie (enseignée dès l’école maternelle…) :

Dirigeants

—————————————-

Police, gendarmerie, armée, directeurs

d’hôpitaux, de restaurants, d’établissements scolaires, etc.

———————————————————————————

Délateurs : sur le site de la répression des fraudes, chez vos voisins, etc.

—————————————————————————————————–

Le peuple français, soit 67 millions de citoyens et 7,8 milliards dans le monde

—————————————————————————————————————–

**

Alors oui, effectivement, nous sommes en guerre!…

France, terre non pas d’asile, mais de terrorisme

par ses propres (façon de parler…) dirigeants
contre son propre peuple.

Mais, que va-t-il se passer quand petit colibri va passer par là??

Eh bien, il va expliquer que si chacun de nous dit NON à tous ces ordres et bien cette poignée de dirigeants va se retrouver isolée sur la minuscule île déserte de leur immense perversion, de leur immense violence et de leur immense soif de pouvoir et d’argent, puisqu’il n’y aura plus personne pour sanctionner et répercuter leurs ordres violents !!! Et les collabos auront l’air bien sots…

C’est encore et toujours petit colibri qui a raison !

TOUS ENSEMBLE DISONS NON!!!

Petit colibri, symbole du Collectif Colibri

Et que se passerait- il si la pyramide s’inversait et que la pointe se retrouve en dessous ? La petite poignée de dirigeants se retrouverait écrasée par la très large base du peuple…

Le peuple français avec ses 67 millions de citoyens

Nos délateurs bien intentionnés

Police, etc., directeurs, etc.

Dirigeants

.

Que se passerait- il si on cessait de formater les enfants à l’obéissance aveugle dès la maternelle, si on cessait de les faire jouer à des jeux de guerre (ce qui permet de banaliser cette dernière), et plus encore, si on cessait de commercialiser tous ces jeux vidéos violents et abrutissants ?? Ce serait le point de départ d’un grand changement. Cela signifie que tout est à reprendre à partir de la base…

Donc, en attendant, c’est AUJOURD’HUI qu’il faut agir

et que chacun de nous (vacciné ou pas) doit dire NON !

À cette fin :

  • -nous avons maintenant à disposition, les textes de loi s’appliquant à la situation de chacun de nous pour l’obligation vaccinale et pour la suspension de contrat/salaire. Mettons notamment les supérieurs hiérarchiques face à leurs propres responsabilités
  • -nous pouvons boycotter les endroits où le pass vaccinal est exigé : c’est NON !! Cela déjoue la stratégie des dirigeants sur la suppression de nos loisirs. Que les restaurateurs, etc. se fédèrent aussi et disent également NON en s’appuyant sur les textes de loi existants.
  • -nous devons prendre soin de nous au milieu de cette tourmente terroriste et, si en septembre elle s’intensifie, nous n’hésiterons pas alors à nous mettre en arrêt de travail pour dépression, pour éviter un burn-out qui est dévastateur, et nous soignerons notre dépression (tristesse, envie de rien, difficultés à s’endormir et réveils nocturnes, voire cauchemars, en lien avec cette situation de terrorisme -, et manque d’appétit).
  • -nous nous associons à la plainte du CSAPE auprès de la Cour pénale internationale, contre nos dirigeants pour crimes contre l’humanité : https://www.csape.international/

Si chaque petit colibri que nous sommes (vacciné ou pas), y compris les policiers, les gendarmes, les militaires et toutes les personnes (directeurs, etc.) qui sont chargées de sévir, nous disons NON de ces différentes manières, alors nos dirigeants se retrouveront totalement impuissants…CQFD !!

Toute autre bonne idée est la bienvenue !!

Fleur symbole du Collectif Colibri



La vaccination devrait être rendue obligatoire cette semaine en France

[Source et auteur : Nicolas Bonnal]

La vaccination va être rendue obligatoire cette semaine en France (et ailleurs ?). Dixit Attal. Covidtracker.fr réclame 100% de vaccinés sur l’autel de la Bête. On va rigoler. Terreur républicaine en mode turbo tueur. Guerre et extermination au programme.

71.6 % des Français ont reçu au moins une dose de vaccin, 
63.9 % ont reçu toutes les doses requises.

Il reste à vacciner
28.4 % des Français avant d’atteindre un taux de vaccination de 100%.

VaccinTracker Combien de français ont été vaccinés contre la Covid19 ?

Vaccination obligatoire contre le coronavirus : « Ça peut venir à un moment », déclare Attal

INVITÉ RTL – Dans la lignée de ce qu’avait annoncé Emmanuel Macron le 12 juillet dernier, Gabriel Attal n’exclut pas la mise en place de la vaccination obligatoire pour tous les Français.

https://www.rtl.fr/actu/politique/vaccination-obligatoire-contre-le-coronavirus-a-peut-venir-a-un-moment-declare-attal-7900065819

Gabriel Attal au Grand Jury, dimanche 29 août 2021.

Gabriel Attal au Grand Jury, dimanche 29 août 2021 :

Vaccination obligatoire contre le coronavirus : « Ça peut venir à un moment », déclare Attal (rtl.fr)

Emmanuel Macron avait fait planer la menace d’un recours à la vaccination obligatoire contre le coronavirus pour tous les Français, le 12 juillet dernier. Depuis, où en est-on ?  « On tend vers les 50 millions de Français ayant reçu une première dose », s’est-il félicité le porte-parole du gouvernement lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI ce dimanche 29 août. 

Interrogé sur la question d’une vaccination obligatoireGabriel Attal a estimé que « ça peut venir à un moment ». « Si on avait abordé cette campagne de vaccination en disant que le vaccin était obligatoire, je ne suis pas sûr qu’on en serait au résultat d’aujourd’hui », a-t-il néanmoins fait valoir. 

Quant aux manifestations contre le passe sanitaire et le vaccin, le porte-parole du gouvernement pointe du doigt « l’instrumentalisation de ces peurs, de ces craintes et de ces doutes à des fins politiques ». Il dénonce « l’hystérisation » faite par les « leaders » de ces mouvements et cite notamment l’ancien bras droit de Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle de 2017 Florian Philippot. 




Chômage | Un massacre social : « Nos dirigeants ont choisi de sacrifier des millions de Français », Benoît Collombat; Samuel Churin

[Source : Aphadolie]

Durée : 34 mn 52 / [1/3]

Certaines mesures de la réforme de l’assurance chômage devaient en vigueur au 1er juillet 2021. Le mode de calcul des allocations a été suspendu par le Conseil d’État mais le président affirme que les dernières mesures s’appliqueront au 1er octobre.

Synopsis :

« Ce qu’il faut bien que les gens comprennent, c’est que cette réforme, c’est la pire des réformes depuis le Conseil National de la Résistance, depuis 1946. C’est la plus grande attaque contre les pauvres. Oser faire plus d’un milliard d’euros d’économie par an sur les plus pauvres d’entre nous, c’est un immense scandale. »

« Sur le fond, cette réforme est un tel scandale que je ne vois pas comment le Conseil d’État pourrait ne pas la retoquer totalement. »

Le Conseil d’Etat a suspendu les règles de calcul du montant de l’allocation chômage qui devaient entrer en vigueur le 1er juillet. Cette réforme, très décriée par les syndicats, modifie les règles de calcul des allocations chômage et instaure un système de bonus-malus pour les entreprises qui abuseraient des contrats courts. Le gouvernement avance que ce nouveau système luttera contre le recours aux contrats courts qui a explosé ces dernières années.

Cependant dans sa philosophie et surtout dans le contexte de crise économique due au Covid-19, la mise en œuvre de ce mode calcul se traduirait surtout par une précarisation pour des millions des d’intermittents et de précaires.

C’est en tout cas l’avis de Samuel Churin, comédien, porte-parole de la coordination des intermittents et précaires et membre du CNNR. Pour lui cette réforme va provoquer une catastrophe sociale et produire des inégalités de traitement entre les précaires. Ce serait aussi une rupture fondamentale avec le fonctionnement de l’assurance chômage.

La réforme avait déjà été suspendue à plusieurs reprises par le gouvernement à cause Covid-19. Mais l’exécutif reste déterminé à la faire passer. Le conseil n’a pas jugé sur le fond. Le ministère du Travail n’attend pas ce jugement et prépare déjà un autre projet de décret pour appliquer la nouvelle formule de calcul à compter du 1er octobre.


Bonus…

Durée : 1 mn 30 / [2/3]

La crise voulue et souhaitée par les serviles représentants de l’oligarchie – Georges Pompidou (Juin 1967).


Durée : 39 mn 55 / [3/3]

Synopsis :

Le chômage de masse est un choix, et non une fatalité : c’est la conclusion de la longue enquête de Benoît Collombat, journaliste et grand reporter, France Inter. Dans cet entretien, Salomé Saqué interroge le journaliste d’investigation sur ces moments clés où tout a basculé.

Comment et pourquoi les hommes politiques ont « remis les clés » de l’organisation du monde à la finance ?

Récit d’une victoire idéologique, celle du néolibéralisme.


Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Benoît_Collombat

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15030

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/nouvelles-regles-d-assurance-chomage/

https://www.journaldunet.com/management/guide-du-management/1197771-reforme-du-chomage-le-nouveau-calcul-suspendu-par-le-conseil-d-etat/

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/assurance-chomage-la-reforme-entre-en-vigueur-ce-1er-juillet-2021

Le site : https://www.blast-info.fr/

Twitter : https://twitter.com/blast_france

Facebook : https://www.facebook.com/blastofficiel

Instagram : https://www.instagram.com/blastofficiel/

Vidéo :

[1] RÉFORME DU CHÔMAGE : UN MASSACRE SOCIAL – BLAST – Le souffle de l’info / YouTube

[2] L’ultralibéralisme : Georges Pompidou (Juin 1967) – Mr Aphadolie / YouTube

[3] CHÔMAGE : NOS DIRIGEANTS ONT CHOISI DE SACRIFIER DES MILLIONS DE FRANÇAIS – BLAST – Le souffle de l’info / YouTube

Photo :

Pour illustration

Voir notamment :

Lorsque le PDG de la JP Morgan demande à François Hollande de supprimer les droits aux salariés s’il veut que Paris devienne une City




Non, la France ne deviendra pas une « république islamique » !

Par Lucien Samir Oulahbib

Il est vrai que cette crainte d’Éric Zemmour (entre autres…) s’adjoint de deux données non quelconques  : « si Macron est réélu » et « si nous ne l’arrêtons pas ». Questionnons plutôt la seconde, la première étant sans doute probable quoiqu’encore incertaine tant depuis Chirac aucun des présidents suivants n’a fait plus d’un mandat.

Quand bien même diverses failles connues (justice, enseignement en particulier de l’histoire en Afrique, politique familiale, corrélation fausse entre pauvreté et délinquance comme je l’ai démontré…) et des falsifications dans les études démographiques y compris jusqu’aux prénoms en vogue dans les milieux dits « immigrés » — comme l’a montrée Michèle Tribalat à maintes reprises (ne serait-ce que réduire les flux de population en termes d’entrée et de sortie : ainsi l’entrée de 400 000 immigrés et la sortie de 350 000 natifs français ne signifient pas seulement que le « solde » resterait cependant « positif » ce qui est un non-sens politique !) force néanmoins est de constater, comme d’ailleurs le relève Pierre-Yves Rougeyron (Président du Cercle Aristote) que le débat consiste moins à se focaliser sur une « bougnoulophobie » primale (qui somme toute relève de la banale xénophobie qui touche tous les peuples aussi « déconstruits » et griffes ultra-limées soient-elles) que de se demander si l’enjeu premier ne consiste-t-il pas plutôt à se demander comment relever à nouveau la France pour qu’elle redevienne forte, puissante, à même de devenir comme sous Louis XIV, le phare du monde, dotée d’une démographie de plus en plus nombreuse (nos campagnes meurent), car une France de cent millions d’habitants pèsera bien plus ; du moins…

Du moins en effet si le renouveau multidimensionnel advient, à commencer par l’analyse et déjà le simple constat (rapide ici) : n’observez-vous pas que les (très) jeunes générations d’immigrés parlent pratiquement toutes français, même plus « franglais » comme les précédentes, par exemple le rap et autres ? Et même leurs mots grossiers qui il y a à peine 20 ans étaient encore entachés d’argot algérois et qui maintenant, sous couvert de verlan et certes de quelques mots ethniques (le « cheer » ou « bien fait pour toi » et « misquine » ou « minus » étant d’origine kabyle…) sont pour la plupart français, tels « bouffon » et d’autres encore touchant le lexique sexuel (il est vrai mis sous surveillance PC)…

Même les « voilées » avec leur jean moulant, maquillage magnifié, et selfies permanents, sans parler de leur souci de montrer qu’elles « mènent la baraque » en conduisant et en travaillant, montrent qu’elles savent bien qu’en cas de « remigration » leur mode de vie chèrement gagné (alors que leur mère trimait ou était cloîtrée comme encore maintenant néanmoins chez les nouveaux arrivants ou convertis) cette « liberté chérie » ne tiendra pas une seconde… Et, d’ailleurs, dans les actuelles manifestations et soutiens divers contre le totalitarisme hygiéniste et scientiste, certains de ces immigrés sont là, noyés certes dans la masse des « patriotes », mais sans que personne n’y trouve à redire…

Ne parlons pas de ces millions d’immigrés qui ne voient plus leur religion d’origine que comme une tradition culturelle qu’ils ne vont pas avouer évidemment publiquement, même s’ils se font taper du doigt moins par leurs congénères que par ces culturalistes relativistes pourtant autochtones qui, frappés d’orientalisme un tantinet raciste, voient d’un sale œil ces immigrés refuser de rester bamboula ou bougnoule pour devenir français d’esprit même s’ils ne s’appellent pas « Corine »…

En fait, toutes ces populations ont voté avec leurs pieds en fuyant des régimes honnis (mais devant lesquels nos intellectuels et dirigeants se pâment pourtant encore en y voyant pour certains des sommets civilisationnels inégalés). Et ce n’est pas, pour la majorité du moins, en vue de conquérir et « remplacer », mais précisément de vivre en secret, dans l’anonymat urbain, ce qu’elles ont saisi instinctivement des « valeurs occidentales » devenues aujourd’hui universelles du fait même qu’elles correspondent bien aux demandes objectives du développement humain lorsqu’il ne s’agit pas seulement de se conserver, mais aussi de progresser au sens de s’enrichir, s’embellir, atteindre le paroxysme de la puissance maîtrisée et non pas, bien entendu, de s’affaisser, s’amoindrir, se détruire comme le préconisent les défaitistes aujourd’hui au Pouvoir.

Cela coûte cependant pour ces populations immigrées, au sens où — comme l’indique Helmut Schoeck dans L’envie (p.95 par exemple) — leurs coreligionnaires moins chanceux en matière de « réussite sociale » vont rappeler à ceux qui s’intègrent, voire s’assimilent, qu’ils « trahissent » leurs « origines », etc. — autant d’expressions qui passeraient pour « identitaires » si elles étaient prononcées par des « blancs hétéronormés de plus de cinquante ans », mais qui sont reçues sans problème comme « expressions culturelles » par toute cette Secte tenant le Pouvoir, issue du néo-marxisme tiers-mondiste aujourd’hui recyclée dans le néo-léninisme queer et hygiéniste (apologie du « trans » de la transplantation des injections expérimentales), adepte du « variétisme » deleuzien et foucaldien ou comme cultiver l’espèce humaine en variétés diverses et mélangées (apologie du métissage obligatoire) — ce que récusent par ailleurs les fondamentalistes de tous bords. Ceci devient alors pain béni, en réalité, pour leurs idéologues racialistes et religieux qui ne veulent surtout pas voir cette masse immigrée se fondre dans la nation française comme « citoyens », car pour tous ces puristes, soit il s’agit de persister dans le « chacun chez soi », soit « chacun est un autre qui s’ignore » alors que les enjeux majeurs sont bel et bien ailleurs :

Comment faire en effet d’une part de la France à nouveau et déjà un pays qui va bien avant de prétendre autre chose ? Et, d’autre part, comment ce résultat pourrait alors propulser à nouveau notre pays au rang qui lui sied, non pas le premier en soi, mais en tant que singularité porteuse ancestrale d’un message universel (et non pas universaliste) au sens d’être détentrice d’un Code de Conduite capable de déchiffrer les mystères du Vrai, du Bien et du Beau, une emphase, certes, mais qui à l’époque de l’acmé française (17e) allait à l’évidence de soi.

De plus, si l’on veut que le « débat » de la prochaine présidentielle ne soit pas celui « piégeant » du « pour ou contre » l’immigration qui verra un clone de la Secte (encore en gestation comme dans I-robot) triompher au second tour, il conviendrait dès maintenant de ne pas sombrer dans ce défaitisme de fait en parlant de « république islamique » à moins que de part la prégnance du joug nihiliste queer exacerbé par un scientisme devenu fou des pans entiers de la population, y compris d’ailleurs autochtones, préfère en effet s’en protéger en se réfugiant dans le passéisme d’habitudes désuètes au vu de nos acquis civilisationnels montrant que la liberté et la justice restent premières pour le développement humain malgré les assauts conjoints des totalitarismes scientistes et intégristes.

Ceci ne veut cependant pas dire que la France et l’Europe doivent se substituer aux régimes et aux institutions mondiales faillis ou en déroute, ONU comprise, qui refusent de prendre en compte ce vaste problème noyé sous les définitions tronquées de « réfugié » et de « flux migratoires ». Mais il faut savoir hiérarchiser les combats. Du moins en stratégie politique.




Les scientifiques ayant des avis divergents à propos de la vaccination des enfants doivent-ils se taire ?

[Source : lalibre.be]

Non. Prendre de bonnes décisions nécessite un débat public ouvert. Réaction à l’opinion de M. Heynen qui a écrit – merci à lui – ce que beaucoup pensent [Ndlr : pensent à tort, selon le point de vue exposé dans l’article.] sans oser le dire.

Les scientifiques ayant des avis divergents à propos de la vaccination des enfants doivent-ils se taire ?

Une carte blanche de Vincent Laborderie (UCLouvain), Christine Dupont (UCLouvain), Irène Mathy (Université Saint-Louis), Elisabeth Paul (ULB), Bernard Rentier (ULiège), Erik Van den Haute (ULB), Nicolas Vermeulen (UCLouvain).

Dans une tribune libre, M. François-Xavier Heynen met en cause la légitimité des scientifiques à avancer des éléments scientifiques et à remettre en cause la doxa. Il y aurait beaucoup à dire sur les arguments avancés et leur légèreté, mais il nous apparaît plus utile d’aborder la thèse centrale qui consiste à intimer l’ordre de se taire aux scientifiques ayant des avis divergents. Cet élément est en effet bien plus essentiel que n’importe quel débat sur la question de savoir s’il faut ou non vacciner les enfants.

S’il ne s’agit pas de reprendre toutes les erreurs et raccourcis présents dans ce texte, pointons tout de même une phrase qui, à elle seule, en contient un certain nombre :

« Mobiliser des universitaires pour la remise en question des mesures sanitaires va immanquablement alimenter un discours antiscientifique et générer une récupération politique. »

Sujet : la vaccination des enfants

Il y a d’abord une globalisation du terme « mesures sanitaires » : on confond tout en assimilant la vaccination des enfants aux mesures de confinement. Si l’on suit le raisonnement, tout ce qui est labellisé (et par qui ?) comme « mesure sanitaire » devrait être accepté, sans remise en question et quelle que soit la nature de la mesure. On en arrive donc à accepter toutes les dérives, comme une discrimination assumée entre les citoyens telle que l’expérimentent aujourd’hui nos voisins Français.

Sous le terme « discours antiscientifique », on voit bien que c’est le discours « antivax » qui est visé. Or comment ne pas comprendre que si l’on écrit un argumentaire concernant la seule vaccination des enfants, c’est que l’on fait une distinction avec la vaccination des adultes ? Distinction que les antivax ne font évidemment pas. Au passage, on peut se demander si les plus grands promoteurs de ce discours anti-science ne sont pas ceux qui prônent la vaccination pour tous et pour tout, sans tenir compte des risques différenciés liés au Covid selon les classes d’âges. Différence de risque qui, au passage, constitue une vérité scientifique établie, mais trop souvent occultée. Enfin, concernant la « récupération politique », il s’agit là d’un pur fantasme. Quel parti belge s’est opposé aux « mesures sanitaires » ou, pour reprendre le cas précis, à la vaccination des enfants contre le Covid ?

Remettre en cause les idées

Puisque le doute est au centre de l’article et de la démarche scientifique, attardons-nous d’abord sur ce terme et la signification qu’en donne l’auteur. Il distingue le doute du soupçon, le premier serait légitime et le second condamnable. Mais le problème est que la distinction qu’il opère entre les deux ne repose sur rien. Surtout, rien n’indique que les positions dénoncées appartiennent à l’une ou l’autre catégorie.

Cette mise en cause du doute sert en réalité l’objectif central de l’article, qui consiste à faire l’éloge du consensus. On lit ainsi cette affirmation péremptoire : « la division est le contraire du véritable fondement de la démarche scientifique, le consensus ». On se demande où l’auteur est allé chercher cette idée selon laquelle la démarche scientifique nécessite le consensus. Si les savants avaient suivi ce précepte, il y a fort à parier que l’on croirait encore que la terre est plate et que le soleil lui tourne autour. Toute la démarche scientifique consiste au contraire à remettre en cause les idées établies en se basant – et ce qui la distingue de l’opinion – sur des faits ou des recherches scientifiques.

Mais là où l’opinion de M. Heynen est intéressante, c’est qu’elle nous révèle un attrait certain pour le consensus. Quel confort intellectuel de penser que tous les savants sont d’accord et que nos politiques agissent éclairés par la science infaillible ! On peut alors se dispenser de réfléchir et, tout doute écarté, accéder à un certain bonheur.

Quel consensus scientifique ?

Pour revenir au fond du problème, M. Heynen parle de consensus entre les pairs. Or le fait est qu’il n’existe aucun consensus scientifique autour de la nécessité, ni même de l’utilité, de vacciner les enfants pour enrayer l’épidémie de Covid-19. Le fait que les quelques scientifiques belges présents dans le comité chargé de conseiller nos gouvernants sur ce sujet aient rendu un avis favorable ne produit pas un consensus scientifique. Surtout quand cet avis est à la fois discutable sur le fond, mais apparemment impossible à discuter dans quelque enceinte que ce soit.

Pour justifier l’absence de débat scientifique, il est révélateur de voir l’auteur citer Descartes parlant d’un groupe perdu dans les bois. Serions-nous à ce point ignorants de ce qu’est le Covid-19 ? On pouvait encore le concevoir en mars-avril 2020 lorsqu’une maladie nouvelle a déferlé sur le monde. Mais croire qu’il en est de même 18 mois – et quelques dizaines de milliers d’articles scientifiques – plus tard en dit long sur l’obscurantisme dans lequel certains nous croient plongés.

Démocratie et nécessité du débat

L’auteur développe également une bien curieuse conception de la démocratie, qui serait menacée par le doute scientifique. Une fois que le gouvernement aurait pris une décision, il serait illégitime de la contester ni même de la questionner, en tout cas jusqu’à la prochaine campagne électorale. On se demande dès lors pourquoi les Parlements régionaux ou fédéraux siègent et débattent entre les élections. Ou même pourquoi les hommes politiques donnent des interviews hors campagne électorale, parfois pour oser critiquer les décisions prises. Ou bien faut-il comprendre que seuls les élus et professionnels de la politique ont droit à la parole ? Une telle conception correspond bien à un climat ambiant présent depuis le début de la pandémie, qui vise à proscrire les opinions divergentes ou à les renvoyer à des étiquettes comme « rassuriste » ou « complotiste ». Pour revenir à la vaccination des enfants, on attend toujours le moindre débat contradictoire sur le sujet, que ce soit dans un cadre universitaire, politique ou simplement médiatique. Celui-ci aurait l’avantage de convaincre de la nécessité de cette vaccination. Mais aucune parole n’a été accordée à la contradiction, ni avant ni après la prise de décision. Selon M. Heynen, le point de vue défendu par Bernard Rentier et nous-mêmes ne doit pas seulement être absent du débat public. Il ne doit même pas circuler sur Internet via son blog personnel. Une bien belle conception de la démocratie qui, rappelons-le, n’est pas la dictature de la majorité, mais nécessite un débat permanent, ouvert, et argumenté.

Merci à lui

S’il nous a paru utile de répondre à l’opinion de M. Heynen, c’est qu’il écrit ce que beaucoup pensent sans oser le dire. Qu’il soit donc remercié d’exprimer clairement une opinion largement répandue depuis le début de la crise sanitaire : les voix dissidentes doivent se taire. Pour le bien-être général.




Le seul parti politique fédéral canadien qui propose autre chose que la répression sanitaire

[Source : Parti populaire du Canada]

POLITIQUE COVID
UNE APPROCHE RATIONNELLE QUI RESPECTE NOS DROITS ET LIBERTÉS

ENJEU

La réponse sans précédent des gouvernements à la pandémie de covid-19 a eu des répercussions extrêmement négatives sur la santé physique et mentale des Canadiens, leur bien-être économique, ainsi que leurs droits et libertés.

L’approche standard de la gestion d’une pandémie a toujours été de protéger les personnes vulnérables et de permettre au reste de la population en bonne santé de vaquer à leurs occupations normales tout en renforçant l’immunité collective. Le confinement de populations entières n’a jamais fait partie d’une planification pandémique pré-covid.

Cette approche expérimentale a été largement inefficace pour réduire la propagation du virus, mais a causé des dommages collatéraux importants. La grande majorité des victimes de covid étaient des patients âgés avec comorbidités dans des CHSLD que les gouvernements n’ont pas réussi à protéger. Les mesures de confinement entraîneront encore plus de décès à plus long terme en raison de maladies liées au stress, dépression, reports d’interventions chirurgicales, surdose de drogue, suicide, violence domestique, etc.

Les gouvernements ne veulent pas admettre qu’ils se sont trompés et imposent des mesures de plus en plus autoritaires à la population, notamment des passeports vaccinaux. Tant les vaccinés que les non vaccinés souffriront d’un régime de ségrégation, de contrôle et de surveillance constants. Il est illusoire de croire que le virus peut être éradiqué. Nous devons apprendre à vivre avec, sans détruire notre mode de vie ce faisant.

FAITS

Les confinements, obligations de porter un masque, fermetures d’écoles et autres mesures sanitaires autoritaires n’ont eu aucun effet notable sur le cours de la pandémie. Les régions ou les pays qui ont mis en place des mesures strictes ont été aussi impactés que ceux qui ne l’ont pas fait.

Les vaccinés et les non vaccinés peuvent être infectés et transmettre le virus, ce qui nie la justification de la ségrégation et des passeports vaccinaux.

L’article 1 de la Charte canadienne des droits et libertés stipule que des limites raisonnables à nos droits et libertés ne peuvent être imposées que s’il a été démontré qu’elles sont justifiées dans une société libre et démocratique. Une telle démonstration n’a pas été faite pour les restrictions liées à la covid, dont la plupart sont sans doute inconstitutionnelles.

NOTRE PLAN

Bien que la plupart des mesures en réponse à la pandémie de covid aient été mises en œuvre par les gouvernements provinciaux, Ottawa a un rôle de coordination important à jouer au niveau national et peut influencer les politiques provinciales. L’agence fédérale de santé publique coordonne les politiques avec les agences provinciales. Ottawa a également encouragé et soutenu les politiques de confinement en transférant des dizaines de milliards de dollars d’aide financière aux provinces et territoires.

Un gouvernement du Parti populaire :

  • Fera la promotion d’une approche rationnelle et fondée sur la science de la pandémie qui met l’accent sur la protection des plus vulnérables, garantit la liberté des Canadiens de prendre des décisions fondées sur un consentement éclairé, et rejette la coercition et la discrimination.
  • Congédiera l’administratrice en chef de la santé publique du Canada Theresa Tam et la remplacera par quelqu’un qui travaillera avec les agences provinciales pour mettre en œuvre une approche rationnelle de la pandémie, au lieu de suivre les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.
  • Mettra fin aux obligations de vaccination et aux tests réguliers pour les fonctionnaires fédéraux et les travailleurs des industries sous réglementation fédérale.
  • Abolira les passeports vaccinaux pour les voyageurs.
  • S’opposera à la vaccination obligatoire, aux passeports vaccinaux et à d’autres mesures autoritaires imposées par les gouvernements provinciaux, et soutiendra les individus et groupes qui contestent ces mesures devant les tribunaux.
  • Soutiendra les mesures d’urgence provinciales mises en œuvre pour protéger les plus vulnérables, mais arrêtera de renflouer financièrement les provinces qui imposent des confinements destructeurs sur le plan économique.
  • Soutiendra la recherche médicale et le développement de thérapies pour traiter la covid-19 et d’autres maladies virales.

APPUYEZ-VOUS CETTE CAUSE?

Signez sur le site




La débâcle de l’Afghanistan, Zalmay Khalilzad et la Grande Réinitialisation

[Source : reseauinternational.net]

Par F. William Engdahl.

Une grande partie du monde est choquée par l’apparente incompétence de l’administration Biden dans la catastrophe humaine et géopolitique qui se déroule en Afghanistan. Alors que Biden dit une chose et son contraire, déclarant que tout le monde est à blâmer pour ses décisions, puis déclarant « la responsabilité s’arrête ici », cela ne fait qu’ajouter à l’impression que l’unique superpuissance est en phase terminale d’effondrement.

Se pourrait-il que tout cela fasse partie d’une stratégie à long terme visant à mettre fin à l’État-nation en préparation du modèle totalitaire mondial que la cabale de Davos appelle parfois la Grande Réinitialisation ? L’histoire de 40 ans de la guerre américaine en Afghanistan et des Pachtounes afghans qui ont façonné la politique jusqu’à aujourd’hui est révélatrice.

Les ondes des grands médias du monde entier sont remplies de questions sur l’incompétence militaire, l’échec des services de renseignement ou les deux. Il est intéressant d’examiner le rôle du représentant spécial de Biden pour la Réconciliation en Afghanistan au Département d’État, Zalmay Khalilzad, d’origine afghane. Pour une personnalité qui a façonné la politique étrangère stratégique des États-Unis depuis 1984 au sein de l’administration de Bush père, qui a été ambassadeur des États-Unis en Afghanistan et en Irak à des moments clés des guerres américaines dans ces pays et qui est le personnage clé de la débâcle actuelle, il est étonnant que les médias n’aient accordé que peu d’attention à cet agent de 70 ans né en Afghanistan.

L’ombre de Khalilzad

Khalilzad, un Pachtoune de souche qui est né et a grandi en Afghanistan jusqu’au lycée, est sans doute l’acteur clé du drame afghan, à commencer par l’époque où il était l’architecte de la transformation radicale, sous Bush Jr, de la doctrine stratégique américaine en « guerres préventives ». Il a été impliqué dans chaque étape de la politique américaine en Afghanistan, de la formation par la CIA des islamistes taliban moudjahidin dans les années 1980 à l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001, en passant par l’accord de Doha avec les Taliban et l’effondrement désastreux actuel.

Le New York Times du 8 mai 1992 a fait état d’une fuite d’un projet du Pentagone, appelé plus tard « doctrine Wolfowitz », du nom du responsable du Pentagone sous la direction du secrétaire à la Défense de l’époque, Dick Cheney. Paul Wolfowitz avait été chargé par Cheney de rédiger une nouvelle posture militaire mondiale des États-Unis après l’effondrement de l’Union soviétique.

Selon la fuite du Times, le document affirmait que « les États-Unis doivent devenir la seule superpuissance mondiale et doivent prendre des mesures agressives pour empêcher les nations concurrentes – même les alliés comme l’Allemagne et le Japon – de contester la suprématie économique et militaire des États-Unis ». Il est également précisé que « nous devons maintenir le mécanisme permettant de dissuader les concurrents potentiels d’aspirer à un rôle régional ou mondial plus important ». Il s’agissait de facto d’une déclaration d’impérialisme unilatéral.

À l’époque, Zalmay Khalilzad travaillait sous les ordres de Wolfowitz en tant que sous-secrétaire adjoint à la défense pour la planification de la politique, où il était chargé de rédiger la nouvelle doctrine, en collaboration avec Wolfowitz et des consultants extérieurs, dont le professeur de Khalilzad, titulaire d’un doctorat à l’Université de Chicago, le « parrain » néoconservateur de RAND, Alfred Wohlstetter. Wolfowitz avait également étudié à Chicago sous la direction de Wohlstetter. Ce groupe est devenu le noyau des soi-disant faucons de guerre néo-conservateurs.

Khalilzad a déclaré un jour que Cheney avait personnellement crédité le jeune Afghan pour le document de stratégie, en disant prétendument à Khalilzad : « Vous avez découvert une nouvelle justification de notre rôle dans le monde ». Cette « découverte » allait transformer le rôle de l’Amérique dans le monde de manière désastreuse.

La proposition politique très controversée de Khalilzad, bien qu’elle ait été supprimée par la suite du document publié par la Maison Blanche de Bush, est réapparue une décennie plus tard sous le nom de Doctrine Bush sous Bush Jr, également connue sous le nom de « guerres préventives » et a été utilisée pour justifier les invasions américaines de l’Afghanistan et plus tard de l’Irak.

Bush Jr, dont le vice-président était Dick Cheney, a lancé l’invasion de l’Afghanistan en octobre 2001, poussé par son conseiller afghan, Zalmay Khalilzad, sous prétexte qu’Oussama Ben Laden, l’architecte présumé des attentats du 11 septembre, se cachait sous la protection du régime des Taliban en Afghanistan, et que les Taliban devaient donc être punis.

En mai 2001, quelque quatre mois avant le 11 septembre, Condoleezza Rice, conseillère à la Sécurité nationale de Bush, avait nommé Khalilzad « assistant spécial du président et directeur principal pour le Golfe, l’Asie du Sud-Ouest et les autres questions régionales ». Les « autres questions régionales » allaient devenir énormes.

Khalilzad avait dirigé l’équipe de transition Bush-Cheney pour le Département de la Défense. Son influence, il y a vingt ans, était énorme et largement cachée au public. L’ancien patron de Khalilzad, Wolfowitz, était le numéro deux du Pentagone de Bush Jr. et Don Rumsfeld, était secrétaire à la Défense.

Bush a déclaré la guerre au régime des Taliban pour avoir refusé d’extrader le djihadiste saoudien Ben Laden. Il n’y a eu aucun rôle de l’ONU, aucun débat au Congrès. C’était la nouvelle doctrine américaine de Khalilzad, Wolfowitz et leur cabale néo-con, selon laquelle la force fait le droit. C’est ainsi qu’a commencé la débâcle américaine en Afghanistan, qui dure depuis 20 ans et qui n’aurait jamais dû commencer dans un monde sain et respectueux de la loi.

Les origines des Taliban

Les origines des Taliban remontent au projet de la CIA, initié par le conseiller à la Sécurité de Carter, Zbigniew Brzezinski, en 1979, de recruter et d’armer des islamistes radicaux du Pakistan, d’Afghanistan et même d’Arabie Saoudite, afin de mener une guerre irrégulière contre l’Armée rouge soviétique alors présente en Afghanistan. La CIA lui a donné le nom de code d’Opération Cyclone, qui a duré dix ans jusqu’au retrait de l’Armée rouge en 1989.

Un agent de la CIA saoudienne, Oussama ben Laden, a été amené au Pakistan pour travailler avec les services de renseignement pakistanais de l’ISI afin d’attirer de l’argent et des djihadistes des États arabes dans cette guerre. Un nombre important d’étudiants pachtounes afghans radicalisés, appelés Taliban ou « chercheurs », ont été recrutés dans des madrases radicales, dont certaines au Pakistan où l’ISI les protégeait.

Cette guerre de la CIA est devenue l’opération la plus longue et la plus coûteuse de son histoire. En 1984, Khalilzad était au milieu de tout cela, en tant que spécialiste de l’Afghanistan du Département d’État américain.

Au cours de la dernière partie de la guerre de la CIA en Afghanistan dans les années 1980, Khalilzad, qui travaillait avec des moudjahidines islamistes radicaux et des mercenaires taliban, est devenu la personnalité la plus influente de la politique américaine en Afghanistan.

En 1988, Khalilzad est devenu le « conseiller spécial » du Département d’État pour l’Afghanistan sous la direction de l’ancien chef de la CIA, George Bush père. À ce poste, il est celui qui traite directement avec les moudjahidin, incluant les Taliban.

Il était alors devenu proche du stratège de Jimmy Carter pour la guerre en Afghanistan, Zbigniew Brzezinski. Entré au Département d’État américain en 1984 après avoir enseigné à l’Université Columbia de Brzezinski, Khalilzad est devenu directeur exécutif de l’influent lobby des Amis de l’Afghanistan, dont Brzezinski et Lawrence Eagleburger, associé de Kissinger, étaient membres.

Les Amis de l’Afghanistan, avec l’argent de l’USAID, ont fait pression sur le Congrès pour que les États-Unis apportent un soutien majeur aux moudjahidin. Khalilzad a également réussi à faire pression pour donner des missiles Stinger américains avancés aux moudjahidin. Au cours de cette période, Khalilzad a traité avec les moudjahidin, les Taliban, Oussama Ben Laden et ce qui est devenu Al-Qaïda.

Au sein de l’administration George W. Bush, Khalilzad a été nommé envoyé présidentiel spécial en Afghanistan au début de l’année 2002, et a été directement responsable de l’installation d’un agent de la CIA, Hamid Karzai, comme président afghan en 2002. Le frère de Hamid, chef de guerre de la plus grande province d’opium du pays, Kandahar, était payé par la CIA au moins depuis 2001. Khalilzad était clairement au courant.

Khalilzad lui-même aurait été « sélectionné » par le recruteur de la CIA, Thomas E. Gouttierre, lorsque Zalmay était un étudiant de l’école secondaire d’échange AFS à Ceres, en Californie, dans les années 1960. Goutttierre dirigeait le Centre d’Études afghanes financé par la CIA à l’Université du Nebraska à Omaha. C’est ce qui explique que, plus tard dans sa carrière, il ait acquis une influence extraordinaire sur la politique afghane des États-Unis et au-delà.

Il est à noter que l’actuel « président en fuite » afghan, Ashraf Ghani Ahmadzai, nommé par les Américains « coprésident » de l’Afghanistan, était un camarade de classe de Khalilzad au début des années 1970, alors qu’il était étudiant à l’Université américaine de Beyrouth, tout comme leurs futures épouses. Le monde est petit.

En 1996, après plusieurs années de guerre civile entre les factions rivales des moudjahidin soutenus par la CIA, les Taliban, soutenus par l’ISI du Pakistan, ont pris le contrôle de Kaboul. La prise de contrôle de l’Afghanistan par les Taliban en 1996 était une conséquence directe de l’armement et du soutien apportés par Khalilzad aux moudjahidin dans les années 1980, notamment à Oussama ben Laden.

Ce n’était pas un accident ou une erreur de calcul. La CIA avait pour objectif d’armer l’Islam politique et Khalilzad était et reste un acteur clé de ce projet. Khalilzad a été membre du conseil d’administration de la Fondation pour l’Afghanistan pendant les années Clinton, qui préconisait que les Taliban s’allient aux groupes de résistance moudjahidin anti-taliban.

À la fin de la présidence Clinton, Khalilzad a joué un rôle clé dans l’élaboration de l’agenda militaire du président suivant en participant au Projet pour un nouveau Siècle américain (PNAC), aux côtés de Cheney, Wolfowitz, Don Rumsfeld, Jeb Bush et d’autres qui ont joué des rôles politiques clés dans la présidence de George W. Bush.

Après les attentats du 11 septembre 2001, Khalilzad a orchestré la guerre de Bush contre les Taliban en Afghanistan et est devenu l’envoyé de Bush en Afghanistan. En novembre 2003, Khalilzad était ambassadeur des États-Unis en Afghanistan où le président Karzai, choisi par Bush, a été installé. En février 2004, l’ambassadeur Khalilzad accueille à Kaboul le secrétaire américain à la Défense, Rumsfeld, et un général de brigade, Lloyd Austin. Austin connaît Khalilzad.

En décembre 2002, Bush avait nommé Khalilzad ambassadeur itinérant pour les Irakiens libres afin de coordonner « les préparatifs d’un Irak post-Saddam Hussein ». Khalilzad et ses copains néoconservateurs du PNAC préconisaient une guerre pour renverser Saddam Hussein depuis la fin des années 1990, bien avant le 11 septembre. Deux ans plus tard, après le début de la guerre américaine contre l’Irak, Khalilzad a été nommé ambassadeur en Irak.

Personne n’a été plus responsable de la montée en puissance des groupes terroristes de l’Islam radical, des Taliban à Al-Qaïda, dans ces deux pays que Zalmay Khalilzad.

Pas de « défaillance du renseignement »

En 2018, Khalilzad a été recommandé par le secrétaire d’État américain et ancien chef de la CIA, Mike Pompeo, pour être le « représentant spécial pour la Réconciliation en Afghanistan » de l’administration Trump. Il n’y avait aucune allusion à la réconciliation de la part de Khalilzad ou des Taliban.

C’est là que le rusé Khalilzad a entamé des pourparlers exclusifs entre les États-Unis et les Taliban avec leurs envoyés en exil à Doha, au Qatar, l’État du Golfe pro-Taliban qui abrite des figures de proue des Frères musulmans ainsi que des Taliban. Le Qatar serait une source d’argent importante pour les Taliban.

Khalilzad a réussi à faire pression sur le Pakistan pour qu’il libère le cofondateur des Taliban, le mollah Abdul Ghani Baradar, le principal stratège de la victoire des Taliban en 1996, afin que Baradar puisse mener les discussions avec Khalilzad à Doha. Le président Trump de l’époque aurait approuvé que Khalilzad négocie à Doha uniquement avec les Taliban, sans la présence du régime de Kaboul.

Baradar a signé « l’accord » de février 2020 négocié par Khalilzad et les Taliban, dit accord de Doha, dans lequel les États-Unis et l’OTAN ont accepté un retrait total, mais sans aucun accord de partage du pouvoir entre les Taliban et le gouvernement Ghani de Kaboul, les Taliban refusant de le reconnaître.

Khalilzad a déclaré au New York Times que les Taliban s’étaient engagés à « faire le nécessaire pour que l’Afghanistan ne devienne jamais une plateforme pour des groupes ou des individus terroristes internationaux ».

C’était très douteux et Khalilzad le savait, car les Taliban et Al-Qaïda sont intimement liés depuis l’arrivée d’Oussama ben Laden en Afghanistan dans les années 1980. L’actuel chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, serait en vie et se trouverait dans un refuge des Taliban en Afghanistan.

En bref, il s’agit de « l’accord » que Khalilzad a conclu avec les Taliban pour le président Trump à l’époque, un accord qui a été accepté par l’administration Biden avec seulement un changement mineur stipulant initialement que le 11 septembre 2021 serait la date du retrait final des États-Unis. Vous parlez de symbolisme.

La chute de l’Afghanistan n’est pas le résultat d’un « échec du renseignement » de la CIA ou d’une erreur de calcul militaire du secrétaire Austin et du Pentagone. Tous deux savaient, tout comme Khalilzad, ce qu’ils faisaient.

Lorsqu’Austin a approuvé, le 4 juillet, l’abandon secret, à la tombée de la nuit, de la base aérienne stratégique de Bagram, la plus grande base militaire américaine en Afghanistan, sans en avertir le gouvernement de Kaboul, il a fait comprendre à l’armée afghane formée par les États-Unis que ces derniers ne lui accorderaient plus de couverture aérienne.

Les États-Unis ont même cessé de les payer depuis des mois, ce qui a encore sapé leur moral. Ce n’était pas un accident. C’était délibéré et Zalmay Khalilzad était au cœur de tout cela. Dans les années 1980, son rôle a contribué à la prise de contrôle des Taliban en 1996, à la destruction des Taliban en 2001 et à la restauration des Taliban en 2021.

Le véritable gagnant de cette folie est le programme mondialiste de la cabale de Davos dite de la « Grande Réinitialisation », qui l’utilise pour détruire l’influence mondiale des États-Unis, alors que Biden détruit l’économie de l’intérieur.

Aucune nation, ni Taïwan, ni le Japon, ni les Philippines, ni l’Inde, ni même l’Australie, ni aucune autre nation espérant la protection des États-Unis à l’avenir ne pourra faire confiance à Washington pour tenir ses promesses.

La chute de Kaboul marque la fin du siècle américain. Il n’est pas étonnant que les médias chinois soient remplis de Schadenfreude et de jubilation alors qu’ils discutent de la Route de la Soie avec les Taliban.

source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International




Joe Biden : destitution, démission ? Le dilemme impossible des démocrates

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Anthony Lacoudre, pour FranceSoir

CHRONIQUE – Depuis le désastre de la gestion par Joe Biden du départ des troupes américaines d’Afghanistan, les discussions à Washington DC vont bon train, à droite comme à gauche, concernant la nécessité de mettre un terme aux fonctions du président au plus vite.

État d’incapacité mentale

Ce qui était déjà évident pour le public informé pendant la campagne électorale en 2020 est devenu impossible à camoufler par les grands médias : Joe Biden n’est pas seulement incompétent, il est frappé d’incapacité mentale, ce qui est très différent.

Les innombrables montages vidéo montrant Joe Biden incapable de formuler une phrase compréhensible font fureur sur les médias sociaux depuis son élection. Pour prendre un exemple récent, à la question « quand les enfants de moins de douze ans pourront-ils se faire vacciner ? », Joe Biden a répondu de la façon suivante, devant les yeux éberlués du journaliste : « Et la question est de savoir si oui ou non nous serons en position où vous, euh… hum… êtes, pourquoi les… les… les experts ne sont, ne peuvent dire nous savons que ce virus est en fait un… hum… euh… Va être, ou excusez-moi, quand nous saurons pourquoi tous les médicaments approuvés ne sont pas approuvés temporairement mais sont approuvés de façon permanente. Et c’est en route aussi… ». (CNN Town Hall du 21 juillet 2021). Puis il s’est mis à parler de l’homme qui a marché sur la Lune et des extraterrestres ! (sic)

Quand il prononce des phrases compréhensibles (en lisant sur un téléprompteur), le résultat est tout autant inquiétant. Lors d’une conférence de presse organisée le 7 juillet dernier, il déclarait : « La prise de l’Afghanistan par les talibans n’est pas inévitable parce que vous avez 300 000 troupes afghanes, bien équipées, aussi bien que ne l’est n’importe quelle armée dans le monde, avec une force aérienne, contre environ 75 000 talibans. Ce n’est pas joué. La probabilité que les talibans contrôlent tout et détiennent le pays en entier est très faible ».

Autrement dit, Joe Biden n’est plus connecté au monde réel, il n’est plus maître de ses moyens intellectuels. Il n’arrive pas à évaluer les différentes options et à assimiler l’avis de ses conseillers, il ne comprend pas les conséquences de ses actions (ou de son inaction), ce qui fait courir un grand danger au pays, qu’il s’agisse des affaires intérieures (crise migratoire, inflation, dette publique, criminalité, etc…) ou des affaires étrangères, sujet sur lequel le président agit seul en tant que Commander in Chief.

La question n’est donc pas tant de savoir s’il va être destitué mais plutôt par qui. En effet, deux options sont envisageables à ce stade.

Vers un impeachment en 2023 ?

Il ne fait désormais plus aucun doute que si les républicains recouvrent la majorité dans les deux chambres du Congrès à la suite des élections du mois de novembre 2022, un procès en destitution (impeachment) sera immédiatement tenu contre Joe Biden. La procédure est constituée de deux étapes. Une mise en accusation conduite par la Chambre des représentants (à la majorité simple) suivie d’une condamnation ou d’un acquittement par le Sénat (à la majorité renforcée).

Les sujets de condamnation ne manquent pas. Les soupçons de trafic d’influence orchestré de concert avec son frère et son fils, alors que Joe Biden était le vice-président de Barack Obama, pourraient refaire surface.

Il est toutefois probable que le chef d’inculpation relèvera plus de la haute trahison. L’abandon volontaire du contrôle de la frontière avec le Mexique associé à la déroute du départ des troupes américaines d’Afghanistan constituent un cocktail explosif. Réussir à provoquer deux crises humanitaires en l’espace de quelques mois est inédit, de la part d’un président dont le slogan électoral était « America is back » (l’Amérique est de retour).

Concernant l’Afghanistan, Joe Biden aura donc été incapable d’anticiper les conséquences de sa politique. Il a fait partir l’intégralité des troupes – en fermant l’aéroport militaire de Bagram – avant d’organiser l’évacuation des diplomates, des citoyens américains et des alliés (étrangers ou afghans) ainsi que le rapatriement des prisonniers de guerre (immédiatement libérés par les talibans) et des armes, munitions et équipements militaires parmi les plus sophistiqués du monde (y compris hélicoptères Apaches de dernière génération, des drones, etc…). Une erreur de jugement dramatique mettant directement en cause la sécurité nationale des États-Unis.

À ce jour, une douzaine de milliers d’Américains sont tenus en otage par les talibans. Le général (en retraite) Don Bolduc précise sur Fox News (22 août) : « Il est évident qu’il s’agit d’un désastre absolu aux conséquences géopolitiques inconcevables. Il n’y a aucun doute que nous avons d’ores et déjà une situation d’otages. J’ai opéré à Kaboul chaque année (ndlr: pendant dix ans), je connais la situation intimement. Il ne sera pas possible de rejoindre l’aéroport de Kaboul sain et sauf dans les conditions qui ont été établies par la stratégie de ce retrait. C’est insensé ».

« Joe Biden a supervisé une politique étrangère qui a généré la plus grande humiliation de l’histoire des États-Unis. Les nations du monde, amies et ennemies, nous observent et se disent « que s’est-il donc passé en Amérique en si peu de temps ? » Ils n’en reviennent pas. Ils ne respectent plus les États-Unis et son président »

(Donald Trump, discours du 21 août en Alabama).

La culpabilité du président sera incontournable notamment si les membres de la Chambre des représentants parviennent, dans le cadre de leur enquête, à prouver que Joe Biden a dirigé les opérations en Afghanistan en faisant fi des avis et conseils de son entourage (renseignement, État-major, ministre de la Défense).

Le sénateur républicain Lindsey Graham annonce la couleur :

« Si Joe Biden ne rapatrie pas l’intégralité des citoyens américains, s’il ne rapatrie pas ceux qui ont combattu à nos côtés, ils vont être massacrés et Joe Biden aura commis un crime grave (ndlr un « high crime » justifiant un impeachment comme le prévoit la Constitution). S’il fait ça, il doit partir. N’importe quel officier militaire passerait en cour martiale pour cela ».

Voir aussi : Joe Biden : une gestion « covid » calamiteuse

Destitution par Kamala Harris

La seconde option consisterait pour la vice-présidente Kamala Harris à anticiper l’impeachment et à recourir – de façon préventive avant les élections de mi-mandat – à la procédure de destitution prévue par le 25ème amendement constitutionnel.

D’après cet amendement, lorsqu’un président en fonction n’est plus en capacité d’agir (physiquement ou mentalement), le vice-président peut formellement constater ladite incapacité (sénilité, démence).

Puis, si une majorité des membres du gouvernement se rangent derrière l’avis du vice-président, ce dernier remplace automatiquement le président dans ses fonctions.

Si le président s’oppose à sa propre destitution, le Congrès est alors saisi pour un vote à la majorité des deux tiers en faveur ou contre la destitution. Le vice-président remplace alors le président destitué, ce qui, en l’occurrence, porterait au pouvoir Kamala Harris.

Cette même Kamala Harris, en qui 55 % des Américains voient une personne qui n’est pas qualifiée pour exercer les fonctions de président (sondage Rasmussen Research d’août 2021). Cette même Kamala Harris qui s’est vantée devant les caméras de CNN au mois d’avril dernier d’avoir été fortement impliquée dans les discussions du retrait des troupes d’Afghanistan, opération qu’elle approuvait dans ses moindres détails, précisant toutefois malicieusement que « la décision finale appartient à Joe Biden ».

Claudia Tenney, membre républicain de la Chambre des représentants (élue de New York) résume bien la situation (interview du 20 août) : « Avec la vice-présidente Harris, je sais que nous n’avons pas un problème de déclin cognitif. Elle n’est peut-être pas compétente pour être présidente, mais au moins elle sera capable de tenir compte de l’avis de ses conseillers et elle comprendra la réalité de la situation sur le terrain ».

Le scénario de la démission

Pour éviter l’humiliation de l’une ou de l’autre de ces deux hypothèses (impeachment ou destitution), il est également envisageable que l’entourage de Joe Biden réussisse à le convaincre de démissionner, notamment si le président continue de plonger dans les sondages d’opinion.

Depuis quelques semaines en effet – avant même que n’intervienne la débâcle de Kaboul ! – Joe Biden est « sous l’eau » (under water) : les Américains qui désapprouvent sa politique étant désormais plus nombreux que ceux qui l’approuvent. Par ailleurs, d’après un sondage récent (Rasmussen Research), si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, Donald Trump l’emporterait avec 6 % d’avance sur Joe Biden. Les prochains sondages d’opinion post épisode Afghan risquent d’être fracassants.

La démission de Joe Biden avant les élections de mi-mandat viserait ainsi à éviter que le président entraîne l’ensemble des élus du parti démocrate dans sa chute.

La problématique du Sénat

En cas de destitution ou de démission de Joe Biden intervenant avant les élections de mi-mandat, se posera alors la problématique du contrôle du Sénat.

On rappellera que le Sénat est actuellement composé de 50 sénateurs démocrates et de 50 sénateurs républicains. En cas de blocage, Kamala Harris, en sa qualité de vice-présidente, vient apporter la 101ème voix. Les démocrates sont donc actuellement majoritaires au Sénat.

Mais si Kamala Harris devient calife à la place du calife, les démocrates perdent la majorité au Sénat. Il reviendra en effet aux 100 sénateurs de désigner le nouveau vice-président successeur de Kamala Harris (sans que celle-ci ne puisse participer au vote), ce qui forcera les deux partis à se mettre d’accord sur un candidat « neutre » que les démocrates ne contrôleront pas.

Les démocrates ont donc le choix entre conserver Joe Biden à la présidence quel que soit son état de santé jusqu’aux élections de mi-mandat, quitte à faire sombrer le navire entier, ou remplacer Joe Biden par Kamala Harris lorsque la situation ne sera plus tenable, perdant au passage la majorité au Sénat.

Auteur(s): Anthony Lacoudre, pour FranceSoir




États-Unis : quand les fraudes sont désormais des faits…

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir

CHRONIQUE – Le cyber-symposium organisé par l’entrepreneur Mike Lindell à Sioux Falls dans le Dakota du Sud a réuni les chercheurs pour récapituler les faits avérés sur ce qui s’est véritablement passé le 3 novembre 2020 lors des élections présidentielles. Du 10 au 12 août, législateurs et représentants élus des 50 États, procureurs et avocats, geeks, représentants de la presse, citoyens et patriotes ont découvert comment les votes ont été manipulés par des algorithmes exécutés via les machines de votes dans tous les États, et constaté par eux-mêmes la montagne d’évidences rassemblées par les différents groupes de citoyens indépendants experts, ingénieurs, statisticiens attestant du plus vaste cyber-crime jamais perpétré dans le monde occidental. Rappelons que ces groupes sont non partisans, et beaucoup de ces chercheurs n’ont pas voté pour Donald Trump. Ces volontaires physiciens, mathématiciens, hackers et spécialistes de cyber sécurité ont mis leurs compétences au service du recouvrement de l’intégrité du système électoral. Ils croient en leur République et en la Constitution et ont refusé d’adhérer aux mensonges martelés par les médias, constatant dès la nuit de l’élection – et pour les spécialistes du renseignement, plusieurs semaines avant la date – que « quelque chose clochait vraiment avec les résultats ».

Les algorithmes identifiés et révélés au public

Durant la soirée de dépouillement des élections le 3 novembre, la mathématicienne Draza Smith observe ces mouvements singuliers dans la progression des votes, y compris des votes soustraits au président Trump ou des fractions de votes attribués aux candidats, tout cela en temps réel. Grâce à ces mouvements, elle repère le fonctionnement de systèmes de perturbation connus en mathématiques des cyber experts, et mis en œuvre pour aboutir à un résultat prédit à l’avance, à partir d’un historique de données, en l’occurrence l’historique des votes d’un État donné. Ces systèmes s’appellent des régulateurs PID, ces algorithmes rectifient au fur à mesure les données reçues, en effectuant des actions correctives proportionnelles, intégrales et dérivées pour aboutir aux résultats recherchés. Mais le fait que de trop nombreux citoyens se soient déplacés pour voter pour Trump a saturé ces régulateurs. Ceci explique pourquoi les États clés ont arrêté de compter sous divers prétextes fallacieux durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020 : les régulateurs n’avaient plus assez de votes en réserve pour effectuer les mouvements d’oscillation prévus en direction de la victoire de Biden.

Ces observations viennent compléter la découverte par le physicien Douglas Frank d’un autre algorithme installé pour faire aller l’élection dans le sens voulu par l’État profond. Ce système applique des clés de modification des votes par tranche d’âge pour changer les votes au fur et à mesure du processus de l’élection, sur la base du recensement de 2010. La stratégie a été établie par État, puis déclinée par comté en utilisant des algorithmes polynomiaux du sixième ordre. Le recensement de 2010 est un choix astucieux des cyber criminels, car il donne au système une ligne de crédit, autrement dit des réserves de voix d’électeurs fantômes par tranche d’âge, tout en respectant la courbe du recensement : les citoyens qui ne votent pas, les électeurs décédés et ceux qui ont quitté l’État et auraient dû être retirés des listes électorales. Pour faire tourner les algorithmes, il faut voter avec des machines, que celles-ci soient programmées et connectées à Internet. Le professeur Frank a appliqué ce même algorithme et a ainsi pu prédire les résultats de tous les comtés de l’Ohio. En ajustant les clés, il a réitéré le calcul et a retrouvé les résultats de 13 autres États : une clé par État, selon la courbe de sa population. Rien de naturel dans ces résultats donc, mais l’application dudit algorithme. Comme l’a affirmé le professeur Frank durant le séminaire : « Nous possédons les preuves mathématiques des fraudes électorales massives intervenues dans tous les comtés des États-Unis ; il s’agit maintenant de faire passer le message au grand public, en expliquant ces manœuvres techniques sophistiquées de la manière la plus compréhensible possible. »

Les fraudes constatées par comté

De son côté, le capitaine Seth Keshel, vétéran du renseignement militaire et spécialiste de l’analyse des probabilités, a présenté un travail statistique remarquable accompli sur l’ensemble des 3242 comtés des 50 États. Croisant pour chaque État l’historique des résultats des élections précédentes en remontant parfois jusqu’à 1948, les mouvements de population et l’évolution du nombre d’inscrits aux différents partis sur les listes électorales, pour établir les résultats prévisionnels dans chaque circonscription, il a déterminé les comtés où la fraude est plus que probable (cf. la carte ci-dessous). Selon les États, les fraudes ont été perpétrées via les bulletins de vote par correspondance ou grâce aux algorithmes, ou en combinant les deux procédés. Suite à ses calculs, S. Keshel incite les élus et les citoyens à exiger un audit judiciaire complet des élections dans ces comtés. Ses projections statistiques conduisent aux mêmes résultats que les autres chercheurs indépendants. Donald Trump a gagné tous les États clés : l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, la Pennsylvanie, le Nevada, le Minnesota, le Wisconsin. D’après Keshel, ce système frauduleux a aussi servi à voler leur siège à cinq sénateurs républicains lors des dernières élections. Il encourage les États où Trump a gagné, comme le Texas, à conduire des audits dans certains comtés où des fraudes ont également été commises. Dans ces circonscriptions, Trump a bénéficié d’une part importante du vote hispanique et a gagné beaucoup plus largement que les résultats officiels. Il appelle à l’action les législateurs des États concernés pour soutenir et conduire les audits judiciaires nécessaires, aller au bout du processus et rétablir la vérité sur les élections générales.

La détermination des patriotes renforcée par ce symposium

Rassembler en un même lieu à la fois un panel d’experts non partisans, parvenus aux mêmes conclusions de manière indépendante, diffuser en temps réel les présentations des analyses et des preuves devant un parterre où les 50 États sont représentés, a porté un sacré coup à « l’État profond ». Pendant le symposium, les attaques se sont multipliées, en interne et à l’extérieur, l’équipe de Mike Lindell a été infiltrée, les serveurs utilisés pour la retransmission du séminaire ont crashé, ces intimidations ont touché aussi les personnes : Mike Lindell a été menacé dans le hall de son hôtel. Tina Peters, une des rares employées électorales du comté de Mesa dans le Colorado, ayant osé témoigner durant le séminaire, a confirmé que les machines de vote Dominion sont connectées à Internet, et que les mots de passe sont aux mains uniquement du secrétaire d’État et des employés de Dominion. Pendant son absence, les machines de vote, routeurs et équipements électroniques ont été saisis dans son bureau. Le colonel Phil Waldron, impliqué depuis le début dans l’identification des fraudes, a rejoint l’équipe d’experts rassemblée par Lindell. Cet expert en cyber attaques a identifié ces perturbateurs dont le rôle est de discréditer les législateurs venus participer au symposium : activité connue des services de renseignement et destinée à diviser le peuple, que ce soit par les préférences politiques, la couleur de peau ou la religion.

Comme l’a expliqué le professeur de droit David Clements, organiser une telle fraude à l’échelle nationale est l’œuvre d’un véritable cartel criminel, avec ses commanditaires, organisateurs, spécialistes, complices et hommes de main. Avant d’enseigner, D. Clements a acquis une longue expérience de procureur et instruit plus de 120 affaires devant différents jurys, il a enquêté, poursuivi et mis sous les verrous les membres de cartels de la drogue. Il s’agit maintenant de découvrir les commanditaires, acteurs et complices du cartel qui a organisé le vol électoral dans tout le pays. Il avertit publiquement les complices, qu’ils soient parmi les fonctionnaires électoraux, les employés des fabricants de machines de votes Dominion, IMS ou Smartmatic, et politiciens de tous bord des différents États, qu’il est temps de venir témoigner afin d’alléger leur peine.

Grâce à ce symposium, et malgré les opérations menées pour déstabiliser et décrédibiliser Mike Lindell et ses équipes, la synergie créée entre les participants constitue le ferment d’actions citoyennes dont l’envergure s’accroît. Les législateurs, représentants du congrès et sénateurs des États repartent avec un plan d’action, ils ressortent soudés et déterminés à mener les audits judiciaires pour faire la lumière sur les élections, et se sentent soutenus et renforcés dans leur responsabilité constitutionnelle et leur serment de servir leur peuple. Trop d’Américains sont maintenant déterminés à connaître la vérité sur ces élections. Le rapport complet sur l’audit judicaire du comté de Maricopa en Arizona devrait être rendu public dans la deuxième semaine de septembre. D’autres audits sont engagés – tout en faisant face à de nombreux obstacles -, en Pennsylvanie et en Géorgie.

Durant la campagne, Joe Biden a commis un lapsus qui ne faisait certainement pas partie du script qu’on lui avait préparé, déclarant publiquement : « Nous avons mis au point le système de fraude électorale le plus étendu et le plus inclusif dans l’histoire de la politique américaine. »

Celui-ci est en train d’être démantelé et révélé au public.

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir




Le rapport de Graphika : soft power et guerre de 4e génération contre l’Algérie

[Source : ahmedbensaada.com]

Par Ahmed Bensaada

Contrairement au hard power qui est basé sur la force coercitive classique, le soft power utilise l’attraction positive et la persuasion pour atteindre des objectifs de politique étrangère. Il s’agit donc d’une capacité d’influence susceptible d’imposer, en douceur, un comportement ou une façon de penser identiques ou similaires à celles de celui qui utilise cette technique. Son succès repose donc sur l’impression de ne pas y avoir pas été contraint. Ainsi, le soft power n’atteint ses objectifs que s’il n’est pas perçu comme de la manipulation ou de la propagande.

Selon son concepteur, le très influent Joseph Nye, le soft power est soutenu par trois piliers : les valeurs politiques, la culture et la politique étrangère. Commentant cette théorie, le professeur G. John Ikenberry donne les précisions suivantes dans la célèbre revue Foreign Affairs:

« Les États-Unis peuvent dominer les autres, mais ils ont également excellé dans la projection du soft power, avec l’aide de leurs entreprises, fondations, universités, églises et autres institutions de la société civile; la culture, les idéaux et les valeurs des États-Unis ont été extrêmement importants pour aider Washington à attirer des partenaires et des partisans ».

L’exportation de la démocratie, qui est un champ établi et prépondérant de la politique étrangère américaine, utilise évidemment le soft power. Dans son article traitant du soft power américain dans les révolutions colorées, l’anthropologue Boris Pétric mentionne que des « ONG américaines sont les principaux acteurs de cette promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté […] ».

Cette relation entre les ONG et le soft power est très bien explicitée par Susan Liautaud dans son article « Soft Power of NGOs: Hard Responsibility, Hard Strategy, and Hard Accountability » dans lequel elle note que « les ONG et les autres acteurs du secteur à but non lucratif sont tenus d’utiliser le soft power de façon responsable et de rendre compte des conséquences induites par cette utilisation »

Il a été aussi montré que ces mêmes ONG américaines, étatiques ou non, ont joué le même rôle dans ce qui est abusivement appelé le « printemps » arabe. La printanisation de certains pays arabes ciblés à l’aide du soft power américain a été réalisé par l’intermédiaire de la formation et du réseautage de cyberactivistes « autochtones », c’est-à-dire provenant des pays visés. Ces révoltes qui ont été présentées et vendues comme une « belle saison » se sont avérées n’être que des « regime change » accompagnés de chaos, de destruction et de désolation.

Une décennie plus tard, ces ONG sont encore actives, tout particulièrement dans le Hirak algérien.

Tel que noté par Albert A. Nofi, le soft power est une des ressources sur lesquelles s’appuient la guerre de 4e génération (G4G), cette guerre moderne qui, d’après François-Bernard Huyghe, « correspondrait à la révolution de l’information » tout en précisant qu’elle « mobiliserait des populations entières en un antagonisme gagnant tous les domaines politique, économique, social, culturel ».

En ce qui concerne l’utilisation militaire de l’information, Christina M. Knopf et Eric J. Ziegelmayer nous expliquent que :

« l’information est un produit qui se prête à l’arsenalisation et l’environnement informationnel est devenu vital pour le succès des opérations militaires. Le domaine de l’information, l’Internet en particulier, est aujourd’hui un terrain crucial à saisir pour exercer une influence économique et diplomatique dominante.  C’est la raison pour laquelle les États-Unis ont officiellement incorporé à leur doctrine […] la « guerre des communications » ».

Cette « arsenalisation » de l’information a été rendue efficace grâce à l’essor fulgurant de l’Internet et des médias sociaux. À ce sujet, Waseem Ahmad Qureshi donne quelques précisions :

« Les progrès technologiques actuels (accès plus facile aux blogs médiatiques et à Internet) rendent la propagande et la manipulation des faits plus facilement accessibles tout en élargissant les conséquences des opérations de guerre de l’information en provoquant des effets dommageables massifs »

La recherche qui sera exposée dans cet article montre de manière explicite que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une G4G qui a profité des remous du Hirak pour se déployer insidieusement.

Hirak, soft power et guerre de 4e génération

Un livre et de très nombreux articles ont été consacrés au rôle des organismes américains d’exportation de la démocratie et leurs relations avec le Hirak et ses « ténors ». Cet aspect du soft power ne sera pas traité dans ce travail, mais les lecteurs intéressés sont invités à consulter les liens suggérés.

Il faut cependant préciser que le soft power utilisé dans les G4G possède d’autres techniques aussi efficaces les unes que les autres.

Il a été fait mention d’une de ces techniques dans un de mes articles datant de décembre 2019. Il s’agit de mandater un universitaire crédible pour écrire, dans une revue crédible, un texte complétement fallacieux afin de suggérer un comportement donné et le présenter comme étant juste et approprié alors que, dans la réalité, il est complétement déraisonnable. Un exemple typique est celui du professeur Robert Zaretsky, professeur d’histoire de France à l’université de Houston qui s’est fait remarquer par un texte abracadabrantesque dans Foreign Affairs. En effet, le 26 novembre 2019, c’est-à-dire à peine deux semaines avant l’élection présidentielle algérienne, le professeur écrivait: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique).

Hallucinant! D’après ce professeur vivant dans un pays supposé être démocratique « ne pas voter est un acte démocratique »! Mais quel genre de démocratie désire exporter ce professeur loufoque?

L’histoire retiendra néanmoins l’odieuse campagne d’intimidation des électeurs lors de ce scrutin, ignominie qui a dû tellement faire plaisir à M. Zaretsky, certainement commandité pour nuire à l’Algérie.

Plus récemment, c’est dans un petit encadré publié par le journal français Le Figaro en date du 31 juillet 2021 qu’apparut une nouvelle technique encore plus insidieuse que celle de notre professeur de Houston. Celle-ci est destinée à persuader le public que l’État algérien utilise des cybermanipulations malhonnêtes « pour défendre les intérêts du président algérien », tout en parrainant des « campagnes de harcèlement » contre des opposants politiques.

Le Figaro précise que ces informations proviennent d’un rapport élaboré par une société américaine nommée Graphika, « spécialisée dans les nouvelles technologies et l’analyse des réseaux sociaux ». Personne n’est dupe. Cette mention cherche évidemment à donner de la crédibilité à cette compagnie et, par conséquent, conférer de la véracité à son rapport.

Encore un organisme américain qui s’attaque à l’État algérien en général et aux institutions présidentielle et militaire en particulier! Décidément, ils ne lâcheront jamais ces Américains!

Mais qui est donc Graphika? Qui est derrière ce joli nom, quels sont ses champs d’intérêts et qui la finance?

Contrairement à Émilien Hertement, le journaliste du Figaro qui a bêtement rapporté la nouvelle, nous allons nous intéresser, dans un premier temps, à cette société pour comprendre ses motivations et nous enquérir de son sérieux. Ensuite, nous étudierons en détail son rapport cité par Le Figaro.

Graphika et ses connexions sulfureuses

D’après les informations figurant sur son site officiel, Graphika est

« une société d’analyse de réseau, fondée en 2013 par le Dr. John Kelly qui a étudié, dans sa thèse, l’essor fulgurant des conversations sur Internet en utilisant l’analyse de réseau des relations entre les auteurs en ligne, et pas seulement le contenu de leurs messages ».

Toujours selon son site, Graphika est financé par la DARPA, la « Minerva Initiative », l’« US Senate Select Committee on Intelligence » et la « Knight Foundation ».

DARPA est l’acronyme de la « Defense Advanced Research Projects Agency » (Agence pour les projets de recherche avancée de défense) qui est une agence du ministère de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à l’usage militaire.

La « Minerva Initiative » est une initiative de recherche universitaire en sciences sociales parrainée par le ministère de la Défense des États-Unis axée sur des domaines d’importance stratégique pour la politique de sécurité nationale des États-Unis. Lancée en 2008 par Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’époque, elle a pour objectif d’améliorer la compréhension de base du ministère de la Défense en ce qui concerne les forces sociales, culturelles, comportementales et politiques qui façonnent les régions du monde d’importance stratégique pour les États-Unis. Dès le début, le programme s’est focalisé , entre autres, sur les recherches universitaires traitant de la Chine, de l’Irak, du terrorisme et de l’islam radical. À son lancement, le projet a reçu 50 millions de dollars du ministère de la Défense des États-Unis pour financer ces recherches.

Les subventions de recherche sont supervisées par des gestionnaires de programme affiliés à deux organisations militaires de recherche fondamentale : le Bureau de la recherche scientifique de l’Armée de l’air (AFOSR) et le Bureau de la recherche navale (ONR).

L’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) est un comité créé par le Sénat américain en 1976 pour superviser et faire des études continues sur les activités et programmes de renseignement du gouvernement des États-Unis.

La « Knight Foundation » se présente comme une fondation nationale américaine qui investit dans le journalisme et les arts et dont l’objectif est de favoriser des communautés informées et engagées qu’elle croit essentielles à une démocratie saine. Cette fondation collabore cependant activement avec l’Open Society de George Soros, la National Endowment for DemocracyFreedom House et l’USAID.

Ces quatre organisations forment la colonne vertébrale du dispositif américain pour l’exportation de la démocratie dont il a été question précédemment.

Et ce n’est pas tout. Graphika déclare être associé avec des groupes de défense des Droits de l’homme du monde entier « pour surveiller les menaces numériques ciblant les utilisateurs vulnérables ».

En fait, il s’agit de Human Rights Watch (HRW), Amnesty International (AI) et « The Syria Campaign ». Il est de notoriété publique que les deux premières organisations (HRW et AI) sont largement financées par l’Open Society.  Et il ne faut surtout pas oublier qu’elles ont été toutes deux (avec d’autres entités droitdelhommistes) derrière la résolution du Parlement européen contre l’Algérie, juste quelques jours après le référendum sur la nouvelle Constitution algérienne. Drôle de coïncidence, n’est-ce pas? Comme la coïncidence de l’article de notre pitoyable professeur Zaretsky, un an plus tôt.

L’association de Graphika avec « The Syria campaign » est très révélatrice du rôle de désinformation, de propagande et d’étroite collaboration de cette société avec les gouvernements américains et britanniques.

« The Syria campaign » qui se dit « organisation à but non lucratif enregistrée au Royaume-Uni » est étroitement lié aux « White Helmets » (casques blancs), organisme de protection civile syrien qui a défrayé la chronique en 2016 (lire mon article sur ce sujet, rédigé à l’époque).

En fait, ces « secouristes » présentés comme des héros en occident, sont financés par l’USAID (United States Agency for International Development), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie. Un document de l’USAID datant de 2018 précise qu’une subvention de 6,25 millions de dollars a été octroyée aux « White Helmets », en plus des 33 millions de dollars qui leur ont été versés depuis 2013. Ces « casques blancs » ont aussi été très largement financés par la Grande-Bretagne via le « Foreign and Commonwealth Office ». En date du 31 mars 2018, le montant total du financement que le gouvernement britannique leur a fourni s’élevait à 38 425 591,23 £. Ce qui fit dire à Julie Hyland, journaliste et militante britannique :

« Financés par le « Conflict, Stability and Security Fund » du gouvernement britannique et le programme USAID du gouvernement américain, ils [les « White Helmets »] font partie d’un réseau de forces djihadistes soutenues par l’Occident pour organiser un changement de régime ».

The White Helmets: The greatest scandal to hit Syria

Selon Vanessa Beeley, journaliste indépendante qui a beaucoup travaillé sur le terrain en Syrie et dans de nombreux autres pays de la région, les « White Helmets » « étaient liés financièrement à Londres et à Washington (entre autres), principaux belligérants occidentaux sans mandat en Syrie […] et que des membres des Casques blancs entretenaient des liens avec des groupes djihadistes rebelles, tels que Fatah Al-Cham, résultat de la fusion d’Al-Nosra et de Ahrar Al-Cham ».

Le mythe des « casques blancs » a été démoli par un grand nombre de journalistes et chercheurs de renom dont Eva BartlettJohn PilgerGareth Porter,Phillip GiraldiCraig Murrayet l’ancien inspecteur des armements de l’ONU Scott Ritter.

Graphika et ses figures publiques

Parmi les figures publiques de Graphika, on retrouve les noms de l’anglais Ben Nimmo (directeur des recherches) et de la française Camille François (directrice de l’innovation).

Ben Nimmo a rejoint Graphika en 2019, pourtant, rien ne le prédestinait à ce poste. Son parcours singulier a été décrit dans un article détaillé du New York Times (NYT).

En effet, il a étudié la littérature à l’Université de Cambridge, a travaillé comme instructeur de plongée sous-marine en Égypte, ainsi qu’écrivain et journaliste de voyage en Europe. En 2011, il a été recruté par l’OTAN comme attaché de presse principal sur la Russie et l’Ukraine jusqu’en 2014. Ensuite, il est devenu chercheur indépendant et a commencé à travailler sur la Russie sous contrat pour des think tanks pro-démocratie comme l’« Institute for Statecraft » qui pilote un projet  financé par le « Foreign and Commonwealth Office » nommé « The integrity initiative ». Créé en 2015, ce programme avait pour objectifs de contrer et sensibiliser à la désinformation provenant de pays comme la Russie et la Chine ainsi que de groupes extrémistes comme Daech. Comme par hasard, il s’agit de pays et ou organismes ciblés aussi par la « Minerva Initiative ».

Au cours de la campagne électorale américaine de 2016, M. Nimmo a collaboré avec l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN.

Pour se faire une idée de l’importance de ce « groupe de réflexion », il n’y a qu’à consulter l’impressionnante liste des membres de son Conseil d’administration. On y trouve, entre autres, Henry Kissinger, Joseph Nye (le concepteur du soft power), le général David H. Petraeus (commandant de la coalition militaire sous Bush fils et chef des troupes de l’OTAN ainsi que Directeur de la CIA sous Obama), Stephen Hadley (conseiller à la sécurité nationale de Bush fils), Robert Gates (cité précédemment – Directeur de la CIA sous Bush père et Secrétaire à la défense sous Bush fils et Obama). On y trouve aussi James Baker, Léon Panetta, Colin Powell, James Woosley, Peter Ackerman et j’en passe car la liste donne le tournis (le lecteur est invité à consulter ces pages pour plus de détails: lien 1 et lien 2). Pour la petite histoire, James Woosley a été directeur de la CIA sous Bill Clinton et a dirigé Freedom House . De son côté, Peter Ackerman a aidé à la création de l’Albert Einstein Institution dirigé par son professeur, l’illustre Gene Sharp, le théoricien de la « lutte non-violente » qui a été utilisée dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe. Sa théorie a été développée dans de nombreux livres et tout particulièrement dans « De la dictature à la démocratie », ouvrage qui est devenu le livre de chevet de tous les révolutionnaires en herbe à travers le monde.

Revenons maintenant à Ben Nimmo. Il a aidé à fonder le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, un groupe basé à Washington qui étudie la désinformation en ligne.

En 2018, Facebook a annoncé un partenariat avec DFRLab pour « identifier, exposer et expliquer la désinformation lors des élections dans le monde », accordant à l’Atlantic Council et à Nimmo l’accès aux données privées de milliards d’utilisateurs de Facebook.

Facebook a fait de lui et du laboratoire les premiers étrangers autorisés à étudier les réseaux de désinformation sur son site avant que l’entreprise ne ferme les réseaux.

À la fin de son article, le NYT précise que Graphika et DFRLab ont tous deux reçu un financement de Facebook.

Le 5 février dernier, Ben Nimmo annonçait son départ de Graphika pour rejoindre Facebook où il aiderait « à diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d’influence ». Sans oublier, bien sûr, de faire « coucou » à sa collègue et collaboratrice, Camille François.

Cette nouvelle n’est pas passée inaperçue, bien au contraire. Sur The Grayzone, par exemple, on pouvait lire un article intitulé « Facebook hires ex-NATO press officer and social media censor Ben Nimmo as intel strategist » (Facebook embauche Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l’OTAN et censeur des médias sociaux, en tant que stratège du renseignement), alors que Mint Press News titrait « Facebook partners with Hawkish Atlantic Council, a NATO lobby group, to “protect democracy” » (Facebook s’associe au belliciste Atlantic Council, un groupe de pression de l’OTAN, pour « protéger la démocratie »).

Passons maintenant à la seconde figure publique de Graphika qui se nomme Camille François. Diplômée de Sciences-Po et boursière Fulbright, elle a été membre de la « New America’s Cybersecurity Initiative » (NACI), chercheure principale chez Jigsaw, a dirigé des projets de recherche sur la cybersécurité et les droits de l’homme pour la « Defence Advanced Research Projects Agency », et a travaillé pour l’équipe « Market Insights » de Google (consulter ce lien).

La « New America’s Cybersecurity Initiative » est un organisme financé (entre autres) par le Département d’état américain, la Knight Foundation, Open Society, Google, Microsoft, Apple et Facebook.

Jigsaw (anciennement Google Ideas) est un groupe de réflexion et un incubateur technologique au sein de Google/Alphabet dirigé par Jared Cohen. Ce dernier a travaillé au Département d’État américain comme membre du comité de planification des politiques du département d’État américain, puis a été très proche conseiller des secrétaires d’État Condoleezza Rice et Hillary Clinton. C’est, par exemple, lui qui avait personnellement contacté le cofondateur et président de Twitter, Jack Dorsey, pour lui demander de reporter les travaux de maintenance des serveurs de Twitter afin de ne pas perturber les activités des cyberactivistes iraniens lors de leurs manifestations antigouvernementales en 2009.

Mais ce qui attire le plus l’attention, c’est son rôle dans la formation des cyberactivistes arabes en préparation du « printemps » arabe. En effet, Jared Cohen fut un des fondateurs de AYM « Alliance of Youth Movements » (rebaptisée Movements.org) qui se définit comme une organisation américaine à but non lucratif (d’après leur site) qui affiche clairement sa mission : i) identifier des cyberactivistes dans des régions d’intérêt ; ii) les mettre en contact entre eux, avec des experts et des membres de la société civile ; et iii) les soutenir en les formant, en les conseillant et en leur procurant une plateforme pour initier les contacts et les développer dans le temps (pour plus de détails, consulter mon article sur le sujet).

Comme expliqué précédemment, la « Defence Advanced Research Projects Agency » (DARPA) est l’agence du ministère de la Défense des États-Unis qui finance Graphika. Comme le monde est petit!

D’après ce qui est mentionné sur son CV, Camille François a été aussi recrutée par Google, dans l’équipe de « Market Insights ». Directrice de recherche associée, elle s’est spécialisée dans la recherche en ligne sur les PME françaises et a géré les trackers de marque et de confidentialité de Google pour la perception parmi le public et les faiseurs d’opinion clés.

Pour boucler la boucle, Mme François s’est formée, en 2014, à l’École de l’OTAN d’Oberammergau (Allemagne) sur les « cyber-opérations » tel que précisé également sur son CV.

Graphika, la main dans le sac

La société Graphika a été impliquée dans de nombreuses controverses en relation avec i) le « repérage » d’un type particulier et ciblé de désinformation sur les médias sociaux et ii) son rôle de « chien truffier » dressé pour servir des commanditaires militaristes, atlantistes et occidentalistes.

Pour clarifier ce point, nous allons citer deux exemples pédagogiques.

1- L’affaire Jeremy Corbyn

La très large élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste britannique avec près de 60% des voix en 2015 a été suivie par une campagne médiatique « mainstream » ayant pour but de diaboliser sa personne et de lui ôter toute légitimité politique de premier plan.

Tout d’abord, ses positions pro-palestiniennes lui ont valu des attaques du lobby sioniste pour des allégations d’antisémitisme après son succès électoral. Quelques années plus tard, à l’approche des élections législatives de 2019, les accusations sont montées d’un cran, devenant plus incisives. Il n’était pas question qu’un socialiste « antisémite » soit logé au 10, Downing Street.

En plus de ces accusations fallacieuses, une autre affaire a été planifiée pour porter le coup de grâce à la possibilité que Corbyn puisse, un jour, occuper le fauteuil de Premier ministre britannique : sa « collusion » avec la Russie. Cette accusation, mêlée avec ce « sport » occidental communément appelé « Russia Bashing », allaient être, ni plus ni moins, un coup de grâce à ce projet.

À ce sujet, les journalistes d’investigation Ben Norton et Max Blumenthal écrivaient le 8 décembre 2019:

« À quelques jours des élections nationales britanniques du 12 décembre, les agences de renseignement britanniques et les organisations soutenues par le gouvernement américain ont intensifié leurs attaques contre Corbyn, empruntant des tactiques à l’hystérie américaine du Russiagate et faisant de grands efforts pour le présenter – sans aucune preuve substantielle – comme une supposée marionnette de l’ignoble Kremlin ».

Le journaliste Matt Kennard a, quant à lui, publié une enquête détaillée au titre très explicite : « Comment l’establishment militaire et du renseignement britannique s’efforce d’empêcher Jeremy Corbyn de devenir Premier ministre ».

Il y mentionna que des responsables de l’armée et du renseignement britanniques ont été à l’origine d’au moins 34 reportages majeurs publiés dans les médias nationaux présentant Jeremy Corbyn comme un danger pour la sécurité britannique.

Le 27 novembre 2019, en pleine campagne électorale, l’équipe de Jeremy Corbyn présenta un imposant dossier traitant de négociations secrètes entre le gouvernement conservateur de Boris Johnson et l’administration américaine dans le but de privatiser le National Health Service (NHS) britannique, démentant ainsi les promesses de son rival conservateur.

Moins d’une semaine plus tard, l’artillerie lourde fut sortie pour faire face à l’accusation.

Ben Wallace, le Secrétaire d’État à la Défense britannique, déclara que 

« Jeremy Corbyn a joué le rôle d' »idiot utile » pour le Kremlin en minant l’OTAN pendant des décennies et cela le rend inapte à être Premier ministre ».

Comme pour confirmer ses dires, le journal pro-conservateur The Daily Telegraph titrait à la Une « Le dossier de Corbyn pointe du doigt les Russes ».

The Guardian emboîta le pas en précisant que les documents de Corbyn ont été « mis en ligne par des affiches utilisant des méthodes russes ». D’autres médias comme The Daily Beast, la BBC ou le Washington Post reprirent également la nouvelle.

Ce n’est pas le « clonage » de cette information qui attire l’attention mais le fait que tous les médias se sont basés sur une et une seule source : Graphika et son directeur des recherches, Ben Nimmo. Tiens donc!

Extrait de l’article du Guardian :

« Ben Nimmo, le chef des enquêtes chez Graphika, a déclaré : « Ce que nous disons, c’est que les efforts initiaux pour amplifier la fuite du NHS ressemblent beaucoup aux techniques utilisées par Secondary Infektion dans le passé, une opération russe connue. Mais nous n’avons pas toutes les données qui nous permettent de prendre une décision finale dans cette affaire » ».

Une accusation aussi grave, reprise par des médias lourds et influents, basée sur une seule source et…du vent.

Ce qui fit dire à Norton et Blumenthal :

« Pas un seul article couvrant l’histoire n’a pris la peine d’informer les lecteurs qui était Nimmo, ni n’a offert de détails sur les puissantes forces étatiques derrière Graphika ».

Et d’ajouter :

« En fait, Nimmo n’est pas un expert en données ou un journaliste, mais un ancien attaché de presse de l’OTAN qui a précédemment travaillé pour l’usine de propagande secrète « Integrity Initiative », qui était financée par le ministère britannique des Affaires étrangères et dédiée à engendrer des conflits avec la Russie ».

La suite de l’histoire vous la devinez certainement : Jeremy Corbyn a évidemment perdu les élections du 12 décembre 2019.

2- Le Russiagate

Le Russiagate est l’affaire politico-judiciaire qui a été invoquée pour qualifier les allégations d’ingérence de la Russie dans les élections présidentielles américaines de 2016. Un branle-bas de combat médiatique a été orchestré afin de démontrer que la défaite de Hillary Clinton n’était due qu’à une collusion entre l’équipe de Donald Trump et le Kremlin via une armée de trolls russes écumant les médias sociaux, en particulier Facebook et Twitter.

Comme on peut s’y attendre, la démonstration a été confiée à une équipe de l’Université d’Oxford et …la société Graphika. Cette dernière était représentée par son fondateur, John Kelly, et Camille François.

Le rapport, commandité en 2018 par l’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) dont il a été question auparavant, confirme évidemment les allégations. On peut y lire :

« L’Agence russe de recherche Internet (IRA) a lancé une attaque prolongée contre les États-Unis en utilisant une propagande informatique pour désinformer et polariser les électeurs américains ».

« Les données sur l’IRA fournies au SSCI par les plateformes américaines de médias sociaux et Internet démontrent un effort soutenu pour manipuler le public américain et saper la démocratie. Avec des années d’expérience dans la manipulation de l’opinion publique en Russie, l’IRA a utilisé les principales plateformes de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram et Twitter, pour cibler les électeurs américains et polariser les utilisateurs des médias sociaux américains ».

Une année plus tard, le rapport du procureur Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les ingérences russes dans les élections présidentielles de 2016, était publié. La principale conclusion stipulait qu’il n’y a pas eu d’entente entre les membres de l’équipe de Trump et la Russie.

Le Monde diplomatique qualifia le Russiagate de « débâcle » et commenta le rapport ainsi :

« Les premiers éléments connus du Rapport Mueller représentent une défaite pour la fraction la plus modérée du parti démocrate, pour le parti de la guerre à la Russie, pour les médias. […] Enfin, ce rapport constitue une gifle spectaculaire pour la quasi-totalité des grands médias américains qui, depuis deux ans, avaient fait du « Russiagate » leur commerce à plein temps ».

Une gifle aussi à Graphika et ses « experts ».

La chasse aux sorcières s’est poursuivie jusqu’aux élections présidentielles américaines de 2020. Graphika produisit un autre rapport en septembre 2020 signé par, entre autres, Ben Nimmo et Camille François ciblant un site nommé PeaceData supposément financé par l’Agence russe de recherche Internet (IRA).

À ce sujet, le New York Times écrivit :

« Le groupe russe qui s’est immiscé dans l’élection présidentielle de 2016 est de retour, utilisant un réseau de faux comptes et un site Web conçu pour ressembler à un site d’information de gauche, ont déclaré mardi Facebook et Twitter. La campagne de désinformation menée par le groupe soutenu par le Kremlin, connu sous le nom d’Internet Research Agency, est la première preuve publique que l’agence essaie de répéter ses efforts d’il y a quatre ans et d’éloigner les électeurs du candidat démocrate à la présidentielle, Joseph R. Biden Jr., pour aider le président Trump ».

PeaceData a vivement réagi à ces accusations les qualifiant de calomnies et de mensonges.

En effet, certains observateurs perspicaces notèrent que, contrairement à ce qui était dit par Graphika et NYT, le site web PeaceData avait publié plusieurs articles critiquant durement Trump, dont un qui l’a qualifié de « instable et déséquilibré ». D’autre part, Graphika ne donna aucune preuve du financement du site par l’IRA dans son rapport.

Les comptes Facebook et Twitter de PeaceData ont évidemment été fermés sur la base du rapport de Graphika et de ses « experts », Ben Nimmo et Camille François.

Graphika et l’Algérie

Après avoir passé en revue l’imposant réseau de connexions politico-militaires dont dispose Graphika et ses « experts » ainsi que les « missions » de haut niveau dont ils ont été chargés, plusieurs questions viennent à l’esprit : Pourquoi l’Algérie? Pourquoi maintenant? Quel est le but recherché? Qui a commandé l’étude? Qui l’a financée? Et qui a collaboré avec eux pour leur fournir les détails nécessaires?

Tout d’abord, il faut reconnaître que si Graphika s’est intéressée à l’Algérie, c’est que ce pays représente un enjeu géostratégique important pour les États-Unis. Cela confirme ce qui a été avancé dans mes nombreux articles et mes récents livres sur le sujet.

Le timing est lui aussi important. En effet, comme le Hirak « frelaté » bat de l’aile, cette évidente ingérence dans la politique intérieure de l’Algérie cherche à créer une nouvelle agitation malsaine dans la vie politique du pays.  En plus, il est quand même étrange que sa publication intervienne juste après le scandale Pegasus qui a ciblé l’Algérie. De victime, l’Algérie est présentée comme coupable par Graphika.

Pour tenter de répondre plus amplement aux questions, revenons au rapport de Graphika sur l’Algérie.

Le résumé du rapport donne le ton :

« Facebook a partagé un ensemble de comptes, de pages et de groupes avec Graphika pour une analyse plus approfondie avant de les supprimer de ses plateformes. Notre enquête a révélé un effort multiplateforme sur plusieurs années pour faire avancer les intérêts du président algérien Abdelmadjid Tebboune, depuis sa candidature à la présidentielle de 2019, jusqu’à un référendum constitutionnel l’année dernière et des élections législatives largement boycottées en juin. Cette activité s’est entrelacée avec une campagne soutenue de harcèlement et d’intimidation visant le mouvement de protestation du Hirak en Algérie, qui, au cours des deux dernières années, a rassemblé des milliers de personnes dans les rues du pays pour demander que l’élite dirigeante soit chassée et la fin de la corruption. Ces tentatives combinées pour manipuler, déformer et polariser la conversation politique en ligne en Algérie doivent être considérées dans le contexte de la répression signalée par le gouvernement contre les voix de l’opposition et de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a contraint de nombreux Algériens à déplacer leurs manifestations en ligne ».

On en tire les conclusions suivantes :

  • Comme expliqué précédemment, Facebook travaille avec Graphika;
  • Les sites jugés « indésirables » sont supprimés sur recommandation de Graphika;
  • Graphika fait de la politique et non de l’analyse de réseaux;
  • La démarche constitutionnelle adoptée par l’État algérien pour sortir de l’impasse ne plait pas à Graphika;
  • Graphika supporte la politique du « Yetnahaw Gaa » prônée en particulier par les ongistes (formés et financés par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie), les islamawistes « offshore » et les makistes séparatistes;
  • Graphika se positionne contre les institutions de l’État algérien et soutient les groupes cités précédemment, dont deux sont considérés comme des organisations terroristes;
  • L’État algérien manipule l’information, mais aucun mot sur l’incommensurable manipulation des trois groupes cités;
  • Facebook (et les autres médias sociaux) autorise (encourage?) les manifestations en ligne pour ceux qui militent pour la phase de transition, mais ferme les comptes de ceux qui soutiennent la démarche constitutionnelle.

Passons maintenant à ce que Graphika appelle des preuves à ses allégations. Le rapport commence avec un article concernant Noureddine Boukrouh qui est commenté comme suit :

« Dans l’ensemble, les comptes et les pages identifiés par Facebook ont montré des signes clairs de coordination, ainsi que l’utilisation de fausses identités et d’autres pratiques trompeuses pour induire les utilisateurs en erreur. Dans une illustration particulièrement frappante en juin de cette année, 42 des pages identifiées ont publié la même photo avec des légendes identiques attaquant des opposants au gouvernement algérien. Beaucoup de ces pages se sont présentées comme des groupes pro-démocratie ou des médias indépendants »

Quel niveau d’analyse! Hercule Poirot en aurait perdu sa moustache!

Mensonge et inversion des rôles:

1- Graphika prétend que Noureddine Boukrouh a été qualifié de « fou » alors que c’est lui qui a traité le Président de la république algérienne de la sorte.

2- En plus, Graphika affirme qu’il s’agit d’une « attaque coordonnée contre un opposant » alors qu’il s’agit d’un de mes articles, publié sur mon site, en réponse au sien.

Il s’avère qu’il s’agit de MON article intitulé « Un goujat nommé Boukrouh » qui a été publié sur mon site avec la même photo, mais qui a aussi été repris par d’autres sites (site 1site 2site 3, etc.). Il est donc normal que des pages Facebook le reprennent comme c’est le cas de tous mes articles. Mon récent poème en hommage à Djamel Bensmaïl, par exemple, a été repris intégralement par des dizaines de pages. Où est le problème? Les réseaux sociaux ne servent-ils pas à cela? Ou alors c’est halal pour certains et haram pour d’autres?

Au-delà de cet aspect, ce qui attire l’attention, c’est la légende :

« Captures d’écran montrant la publication coordonnée d’une attaque décrivant la figure de l’opposition Noureddine Boukrouh comme « folle » peu de temps après avoir critiqué Tebboune ».

Il s’agit d’un pur mensonge! C’est M. Boukrouh qui a traité le président Abdelmadjid Tebboune de fou dans un post sur Facebook! En toute lettre dans le titre!

Question pour Graphika et Facebook : accuser fallacieusement un président en exercice de folie ne mérite pas la fermeture du compte de M. le « sain d’esprit »?

En plus de l’institution présidentielle, c’est l’institution militaire algérienne qui a été dénigrée, comme si ces mêmes institutions, aux États-Unis ou en Occident n’avaient pas le droit de s’exprimer sur l’état de la Nation. Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses institutions étatiques et s’exprime dans les médias qu’elles jugent adéquat à son message.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le rapport de Graphika critique le droit à l’institution militaire de faire des reportages sur les « fake news » et de dénoncer les agissements de certains groupes qui menacent la sécurité et la souveraineté de l’Algérie.

Le rapport cite nommément « Karim Tabbou » (cité 3 fois), « Amir DZ » (cité 4 fois), « Rachad » (cité 4 fois), « Mohamed Larbi Zitout » (cité 5 fois) et Mourad Dhina.

« Les cibles clés depuis 2019 comprenaient : Karim Tabou – une figure de l’opposition qui a été arrêtée par la police algérienne en 2020 et 2021 ; Amir Boukhors (« Amir DZ »), un dissident anti-régime en France ; et deux co-fondateurs du groupe politique « Rachad » – Mohamed Larbi Zitout, qui vit en exil à Londres, et Mourad Dhina, qui vit en Suisse. En mars 2021, un tribunal algérien aurait émis des mandats d’arrêt contre Boukhors et Zitout pour « terrorisme » ».

Les « ténors autoproclamés du Hirak », en l’occurrence Mostefa Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou, sont aussi présentés comme des « critiques du régime algérien ».

Comme par hasard, toutes les personnes citées, sans aucune exception, collaborent ensemble tel qu’expliqué dans mon livre sur le Hirak et sont, bien évidemment, toutes pour la phase de transition.

Décidément, la vision de Graphika (et de ses commanditaires) est dichotomique :  il y a des bons et des mauvais. Les bons sont ceux qu’elle nomme « les figures de l’opposition » et les mauvais sont les institutions étatiques, présidentielle et militaire.

Par contre, aucun mot n’est prononcé sur le nombre incalculable de comptes Facebook qui sont, directement ou indirectement, liés à ces « figures » et qui, nuit et jour, dénigrent ces mêmes institutions.

Pour plus de détails et pour comprendre le rôle de ces groupes qui ont surfé sur le Hirak algérien, le lecteur est invité à consulter mon interview sur le sujet.

Il faut dire que certains passages du rapport Graphika frôlent la dérision. Jugez-en.

« Les pages et les comptes du réseau ont constamment fait l’éloge de l’Armée nationale populaire algérienne (الجيش الوطني الشعبي الجزائري). Le réseau a amplifié des images d’exercices d’entraînement et d’autres événements, ainsi que des mèmes et des dessins animés pro-militaires, présentant tous l’armée algérienne comme des protecteurs forts et bien équipés du peuple algérien ».

Est-il donc interdit de faire l’éloge de l’armée de son pays? N’en déplaise à Graphika, l’institution militaire protège non seulement le peuple algérien, mais aussi l’intégrité et la souveraineté de son pays.

Encore une ineptie racontée dans le rapport : Graphika reproche à certaines pages d’avoir fait la promotion des élections législatives du 12 juin 2021.  Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir encourager les citoyens à accomplir leur devoir électoral? Pourquoi alors n’avoir rien dit sur ces « grands démocrates », vulgaires factotums de ces « figures de l’opposition » qui, à l’étranger, empêchaient violemment les personnes de voter? Il est clair que les informateurs « autochtones » ne leur ont pas raconté toute l’histoire aux « experts » de Graphika. Ou alors est-ce cette dernière qui a filtré les informations pour diaboliser les institutions étatiques algériennes et sanctifier cette « opposition » qui travaille à la destruction du pays avec la bénédiction de l’Oncle Sam et de l’OTAN?

Il faut le dire clairement : un travail scientifique crédible doit nécessairement analyser les activités des deux protagonistes et non faire preuve de cécité sélective en faveur de celui qu’on veut soutenir. Le rapport de Graphika montre une faiblesse méthodologique si flagrante que son soi-disant travail « scientifique » n’est en réalité que de la propagande pour un camp choisi, le même qui a été sélectionné par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie dans le but de réaliser un « regime change » en Algérie par le biais du soft power.

Graphika ne s’arrête pas là. Elle va jusqu’à consacrer une section sur le Maroc et la France intitulée « Maroc malveillant, France traîtresse ».

Elle y prétend que les médias de ces deux pays sont des bisounours et que l’Algérie les calomnie. Alors qu’elle attaque les chaines de télévision étatiques algériennes, Graphika présente France 24 comme une chaine inoffensive, ne précisant pas qu’il s’agit d’une des chaines étatiques françaises qui travaille directement avec le Quai d’Orsay  et dont le rôle dans le Hirak a été très partial (pour ne pas dire hostile à l’Algérie) comme expliqué dans un de mes articles publié en 2019. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que son accréditation en Algérie lui a été retirée en juin 2021.

Quant au Maroc, son action belliqueuse et agressive sur les réseaux sociaux contre l’Algérie est passée, elle aussi, sous silence. Il faudrait peut-être rappeler à Graphika l’affaire Pegasus dont elle n’a, bien sûr, pas soufflé mot. Le Maroc n’a-t-il pas espionné 6000 personnes en Algérie, ou est-ce encore une « fake News » des institutions présidentielle ou militaire?

Il fallait s’y attendre. Mohamed Larbi Zitout, un des membres du mouvent Rachad cité dans le rapport Graphika, en a fait ses choux gras dans une de ses interminables logorrhées cyberspatiales.

Ce qui répond tout naturellement à l’importante question : Cui Bono?

Conclusion

Cette étude nous permet de tirer les conclusions suivantes :

  • La société Graphika est financée par des entités directement ou indirectement reliées à l’administration américaine, à l’administration britannique, à l’OTAN et à des organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • La société Graphika ne fait pas d’études pour informer les citoyens. Elle ne s’intéresse qu’aux médias sociaux de pays ciblés par les États-Unis ou par certains pays membres de l’OTAN comme la Grande-Bretagne;
  • Ces dernières années, les principaux pays ciblés par les études de la société Graphika sont la Russie, la Chine et l’Iran.
  • Les études sur la Russie sont très nombreuses et très agressives, ce qui confirme l’influence de l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN;
  • La société Graphika possède des relations avec certains géants du Web, soit directement, soit à travers ses « experts »;
  • La société Graphika collabore directement avec Facebook et lui fournit la liste des pages à supprimer;
  • Ce faisant, Facebook n’est pas indépendante, mais se comporte comme une entreprise impliquée dans la mise en œuvre de la politique étrangère étasunienne et de l’OTAN (Ceci n’est pas nouveau : la collusion entre certains géants du Web et l’administration américaine a été longuement discutée dans mon livre « Arabesque$ » et certains de mes articles);
  • La société Graphika n’a pas étudié les médias sociaux algériens fortuitement. Le timing, le parti pris et les attaques frontales contre les institutions fondamentales de l’État algérien indiquent que cette étude a été commanditée par des groupes ou des états qui favorisent un « regime change » en Algérie et qui y travaillent;
  • Ce dernier point est évident à la lecture du rapport qui présente négativement les institutions étatiques algériennes et positivement ce qu’il appelle « les figures de l’opposition »;
  • Aucune étude n’a par contre été réalisée sur l’utilisation des médias sociaux par « les figures de l’opposition », ce qui enlève toute scientificité au rapport et en fait, par voie de conséquence, un pur outil de propagande contre l’Algérie;
  • Les relations entre certaines « figures de l’opposition » et l’administration américaine (explicitées dans mon livre sur la question) ayant été complètement occultées dans le rapport, on en déduit que Graphika joue un rôle analogue et complémentaire aux organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • Ces trois derniers points indiquent que Graphika, ainsi que les diverses institutions (étatiques ou non) avec lesquelles elle collabore, supportent et soutiennent activement « les figures de l’opposition » contre l’État algérien;
  • Tout cela nous amène à conclure que Graphika est un outil de plus dans l’arsenal du soft power américain, spécialisé dans un nouveau « champ de bataille » qui n’est autre que le monde virtuel des médias sociaux.
  • Les actions menées de manière agressive par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie, combinées à celles des ONG droitdelhommistes ainsi que les attaques de la société Graphika montrent, de manière non équivoque, que l’Algérie est actuellement sous le feu nourri d’une guerre de quatrième génération.