AUCUNE erreur n’a été commise — un hymne à la justice

[Source : margaretannaalice.substack.com via Viv]

Par Margaret Anna Alice

Le génocide arménien n’était pas une erreur.
L’Holodomor n’était pas une erreur.
La solution finale n’était pas une erreur.
Le Grand Bond en avant n’était pas une erreur.
Les « Killing Fields » (champs de la mort) n’étaient pas une erreur.

Nommez votre génocide, il n’était pas une erreur.
Cela inclut le grand démocide des années 2020.
Laisser entendre le contraire, c’est leur donner la porte de sortie qu’ils recherchent.

Ce n’était pas bâclé.
Il n’y a pas eu de bavure.
Il ne s’agit pas d’une bévue.

Ce n’était pas de l’incompétence.
Ce n’était pas un manque de connaissances.
Il ne s’agit pas d’une hystérie collective spontanée.

La planification s’est faite au vu et au su de tous.
La planification se fait toujours au vu et au su de tous.

Les philanthropes ont acheté la $cience™.
Les modélisateurs ont projeté les mensonges.
Les testeurs ont concocté la crise.
Les ONG ont loué les universitaires.
Les $cientifiques ont fabriqué les résultats.
Les porte-parole ont diffusé les points de vue.

Les organisations ont déclaré l’urgence.
Les gouvernements ont érigé des murs.
Les ministères ont réécrit les règles.
Les gouverneurs ont supprimé les droits.
Les politiciens ont adopté les lois.
Les banquiers ont installé la grille de contrôle.

Les larbins ont blanchi l’argent.
Le ministère de la défense a passé les commandes.
Les entreprises ont exécuté les contrats.
Les régulateurs ont approuvé la solution.
Les lois ont protégé les fournisseurs.
Les agences ont ignoré les signaux.

Les oligarques ont consolidé les médias.
Les psychologues ont élaboré les messages.
Les propagandistes ont scandé les slogans.
Les étouffeurs de faits(([1] en anglais « fact-chokers », jeux de mots avec fact-checkers qui signifie « vérificateur de faits »)) ont dénigré les dissidents.
Les censeurs ont réduit au silence ceux qui posaient des questions.
Les forces de l’ordre ont piétiné les contestataires.

Les tyrans ont convoqué.
Les marionnettistes se sont agités.
Les marionnettes ont dansé.
Les complices ont mis le plan en œuvre.
Les médecins ont ordonné.
Les hôpitaux ont administré.

Les laveurs de cerveau ont écrit les scénarios.
Les embobinés ont bêlé.
Les totalitaires ont intimidé.
Les Covidiens ont jasé.
Les parents ont abandonné.
Les bons citoyens ont cru… et oublié.

Cela a été calculé.
Cela a été formulé.
Cela a été discuté dans des groupes de réflexion.
Cela a été articulé.
Cela a été fabriqué.
Cela a été falsifié.
Cela a été contraint.
Cela a été infligé.
Cela a été nié.

Nous avons été terrorisés.
Nous avons été isolés.
Nous avons été manipulés.

Nous avons été déshumanisés.
Nous avons été blessés.
Nous avons été tués.

Ne les laissez pas s’en tirer comme ça.
Ne les laissez pas s’en tirer à si bon compte.
Ne les laissez pas s’en tirer comme ça.





QUI EST L’ENNEMI ?

[Source : Stratpol]

Par Henri Roure, Gal (2S)

RÉFLEXIONS DE SCIENCE POLITIQUE PAR LE GÉNÉRAL HENRI ROURE

Une nation c’est avant tout une souveraineté revendiquée et défendue par un peuple. L’Histoire – toujours elle – nous rapporte la lutte des Français pour, tout à la fois, assurer leur unité, leur indépendance, leur dignité et faire prévaloir les principes dont ils se sentaient légitimement fiers et porteurs. Cette assurance reposait sur une étroite conjugaison entre gouvernement et peuple dans la certitude d’un destin. Elle impliquait la nature des politiques intérieure et étrangère. Les assauts partisans, souvent sévères, ne remettaient jamais en cause cette « certaine idée de la France » à laquelle se référa le général de Gaulle.

DIVORCE ENTRE LE PEUPLE ET SES DIRIGEANTS

Mais aujourd’hui se pose véritablement la question de cette osmose entre gouvernants et Français. Je récuse les raisons circonstancielles et simplement politiciennes, à la faible participation des citoyens aux différentes élections, alors qu’il est connu que notre peuple est un peuple politique.

Je suis persuadé qu’il y a, non pas du désintérêt, mais un constat d’incompétence porté sur la classe dirigeante. Il conduit à une hostilité latente, mais croissante, au système et à ses orientations et décisions.

Si nous ajoutons à ceux qui ne votent pas, ceux qui se rallient à des partis contestataires, surtout de droite, je crois pouvoir affirmer, sans risque de me tromper, qu’il existe un abîme entre peuple et classe dirigeante. Celle-ci constituée en oligarchie, largement menée par la caste gestionnaire énarchique, adhère à des références étrangères diffusées dans des associations et organismes au service d’une conception unipolaire, donc américaine, du monde. Elle a été phagocytée par l’idéologie anglo-saxonne prétendant que les peuples doivent être dominés, pour leur bien, par la finance internationale aux mains des États-Unis d’Amérique.

DES DIRIGEANTS SOUS INFLUENCE AMÉRICAINE

Elle est inscrite au club-relais de Bruxelles et à son club associé, l’OTAN, lui très directement dirigé par Washington. Dans cette aberration mentale, le citoyen devrait se muer en consommateur obéissant, les frontières devraient disparaître, les langues s’effacer devant la langue anglaise, les armées s’unifier sous la férule de l’OTAN, les productions s’organiser territorialement selon la volonté des banques et groupes d’intérêts états-uniens, les monnaies, à moyen terme, s’éteindre au profit du dollar déjà monnaie de compte, ou de quelque provisoire succédané, et l’ensemble dit « occident » être dirigé par une camarilla essentiellement washingtonienne.

De nombreux faits et dérives contribuent à cette opération géopolitique : migration soutenue afin de noyer toute résistance nationale, insécurité pour apeurer et soumettre, valorisation des plus invraisemblables aberrations, et de la bêtise pourvu qu’elle sache hurler, acculturation sous forme basique, avec pour conséquence la perte de l’éducation, du rationalisme, du libre arbitre et de l’approche religieuse chrétienne, endoctrinement médiatique associé à la désinformation, affirmations gouvernementales péremptoires et pourtant mensongères, négation de l’histoire, destruction de la famille et des mœurs…

En résumé les facteurs de la décadence sont rassemblés. Ils doivent par choix délibéré de nos gouvernants mener à l’extinction de la France et à l’inclusion du magma barbarisé qui en résultera, à un vaste ensemble sous-humain (selon l’expression de Richard Coudenhove-Kalergi, l’inspirateur des « pères de l’Europe »). Il sera évidemment manœuvré par la caste américaine ou américanisée.

Ce n’est donc pas seulement la France qu’il s’agit de sauver, mais l’homme dans sa grandeur et sa nature d’être pensant, car ne nous y trompons pas, si cette vision scandaleuse l’emporte chez nous et sur le continent européen, elle s’étendra inévitablement à l’ensemble de la planète, hormis la Chine et quelques pays notamment asiatiques. En cela les patriotes français, défenseurs de l’identité de la France et de la dignité des personnes, sont des humanistes, ainsi que je le démontre dans mon dernier livre Le patriotisme français est un humanisme.

LE LOURD PASSIF HISTORIQUE DE NOS “ALLIÉS” AMÉRICAINS

Si nous nous libérons des entraves de l’instant et de la mémoire à très court terme et observons avec attention les méfaits des États-Unis envers notre pays, nous ne pouvons que ressentir un absolu effarement, suivi d’une grave inquiétude, au constat de la passivité des autorités nationales face aux débordements hégémoniques de ce pays. Elles ont pourtant été élues, en principe, pour défendre la France et maintenir sa dimension dans le monde. J’avoue qu’une sourde colère monte en moi lorsque je constate que nos dirigeants actuels la laissent rabaisser en acceptant sans réaction aucune, et même parfois avec complaisance, les prédations de ce pays violemment nationaliste et conquérant. Elles en viennent à le suivre dans ses aventures qui n’ont d’autre but, pourtant, que de satisfaire la xénophobie et l’hubris germano-anglo-saxon. Devrais-je qualifier cette attitude de collaborationniste et dire ainsi qu’il s’agit de trahison ?

Il est inutile de remonter loin dans le temps pour juger de la permanence de l’hégémonisme états-unien. Après une tentative de Wilson relayant Théodore Roosevelt pour imposer les choix états-uniens pour la paix, après la Première Guerre mondiale, heureusement brisée par Georges Clemenceau, cette volonté de domination n’a cessé de se renforcer depuis la Seconde Guerre mondiale. La chute de l’URSS lui a offert des terres d’expansion nouvelles et une outrecuidance sans limites. Souvenons-nous des porte-hélicoptères amphibies de la classe « Mistral » que la Russie avait commandés à la France en 2010. Sous la très forte pression des États-Unis, alors que les bâtiments étaient en construction, la France de François Hollande, en 2014, dénonça le contrat. Le prétexte pris fut l’annexion de la Crimée ou, plus honnêtement dit, la réintégration de la Crimée à la Russie son territoire d’origine, et son soutien apporté aux russophones prorusses du Donbass que le gouvernement ukrainien malmenait. Guère plus tard, le 15 septembre 2021, toujours dans le domaine de la Défense, ce fut la dénonciation par l’Australie, sur l’instigation de Washington, du contrat de construction de douze sous-marins classiques par la France. La suite immédiate fut la conclusion d’un contrat avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour la construction de sous-marins nucléaires d’attaque. S’agissait-il d’une attitude amicale de notre allié d’outre-Atlantique et de notre allié d’outre-Manche ?

L’ALLEMAGNE, SATELLITE ÉTATS-UNIEN DE L’EUROPE

Pour abréger cette énumération des mauvaises manières des États-Unis dans le seul domaine de la défense, il faut citer cette dernière intrigue ourdie, avec les Allemands, s’agissant du SCAF, programme initialement conduit par la France avec les Allemands et les Espagnols. Le désir de nos partenaires germaniques de bénéficier de transferts de technologie s’y est très vite manifesté. Mais surtout, au lieu de montrer leur volonté de coopération, nos voisins immédiats en Europe, pour renouveler leur flotte aérienne, ont décidé d’acheter des F18 américains plutôt que des Rafale français. Il ne fallait pas déplaire aux États-Unis. En fait, les États-Uniens ont opté naturellement pour l’Allemagne comme alliée privilégiée dans leur politique de contrôle étroit de l’UE.

Pour la même raison ils soutiennent les débordements de madame Ursula von der Leyen, de famille davantage américaine qu’allemande, dans une politique terriblement alignée sur Washington. Berlin, en allié fidèle et intéressé, joue ce rôle de manière confondante, détruisant sans hésitation ce que les seuls Français, comme je l’ai déjà écrit, appellent le « couple franco-allemand ».

Plus de SCAF, plus d’hélicoptère en coopération – l’Apache remplaçant le Tigre – plus de patrouilleur commun, mais une volonté d’aider à l’équipement des armées européennes avec du matériel états-unien et d’élever des obstacles aux exportations françaises de matériel de guerre. Ajoutons, dans cette palette d’actions incitées hypocritement ou exigées brutalement par les États-Unis, la tentative de déstabiliser la gênante dissuasion nucléaire française, en proposant à Paris de la partager, tout comme de rendre tournant le siège permanent français au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Dans la même perspective d’abaissement de la puissance française, se situe la récente proposition de Berlin d’étendre, au domaine strictement national de la sécurité, le vote au sein de l’UE à la majorité qualifiée. Si le gouvernement français acceptait d’aller dans ce sens, la France risquerait d’être entraînée dans des guerres contraires à ses souhaits. Sa politique extérieure et sa dissuasion nucléaire, censées défendre son indépendance et ses intérêts vitaux, n’auraient plus de raison d’être.

HÉGÉMONIE MILITARO-INDUSTRIELLE AMÉRICAINE

L’inspiration états-unienne étant, bien sûr, derrière ces manœuvres…L’Allemagne ayant désormais l’ambition affichée d’être le premier partenaire militaire des États-Unis en Europe, ne peut rien leur refuser. À l’évidence la réintégration de l’OTAN par la France, en mars 2009, a eu pour conséquence l’aggravation de ces agissements. Conjuguée avec notre appartenance à l’UE, elle nous a fait perdre un énorme pan de notre souveraineté, nous a discrédités auprès de nos amis et nous a entraînés dans des aventures contraires à nos intérêts.

Ajoutons à cette politique délibérée, le grignotage de notre indépendance énergétique que nous avions acquise grâce au nucléaire. Le sabordage d’EDF, selon la volonté des Allemands, en est l’aspect le plus choquant. Il s’agit de permettre à des entreprises germano-américaines de déployer leurs investissements et leur dictature sur le prix de la plupart des sources d’énergie électrique. N’oublions surtout pas la vente de la partie noble d’Alstom à l’américaine General Electric, avec l’appui sans scrupule du président actuel et toutes les menaces qui pèsent sur nos entreprises de haute technologie.

Dans le cas d’Alstom, nous avons vendu aux Américains la fabrication des turbines des sous-marins nucléaires, de sorte que l’on ne peut plus produire en France de tels sous-marins sans une autorisation américaine » a déclaré Alain Juillet devant la commission Défense de l’Assemblée Nationale.

La prédation de ce pays sur la haute technologie française est apparue tellement évidente après cette affaire que le gouvernement français a été conduit à mettre un veto à l’achat par l’américain Teledyne du spécialiste de l’optronique pour la défense Photonis. Poussé par l’opinion la loi Pacte de 2019 est venue tardivement renforcer les pouvoirs du ministre de l’Économie dans le cadre de la procédure de contrôle des investissements étrangers.

GUERRE ÉCONOMIQUE

Les États-Unis savent utiliser les fractures entre pays et en leur sein, ainsi que le ralliement d’élites endoctrinées et serviles, pour imposer leur vision des choses et conforter leur domination. Mais l’outil de guerre n’est pas le seul domaine où l’impérialisme états-unien cherche à imposer sa loi.

Au-delà de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créé par le traité de Marrakech en 1994, qui semble ne plus suffire aux États-Unis pour maintenir leur domination financière et économique, ce pays a osé imaginer des lois à vocation extraterritoriale.

Ce dispositif juridique peut s’appliquer à n’importe quelle entreprise étrangère à rayonnement international. Il est patent, en effet, que ce type d’entreprise a été amené, inévitablement, dans son développement, à établir quelques liens avec les États-Unis. Ces lois concourent à l’établissement d’un système dictatorial sur des acteurs économiques, en dehors de tout rattachement territorial et national. Il s’agit d’une sorte de colonisation réglementaire, brutale, permettant d’asseoir davantage la puissance états-unienne, en affaiblissant ses concurrents à qui elle impose son autorité.

GUERRE JURIDIQUE ET EXTRATERRITORIALITÉ DU DROIT AMÉRICAIN

En une dizaine d’années, des milliards de dollars d’amendes ont été infligés aux entreprises et banques françaises abondant, de la sorte, le Trésor états-unien au prétexte de liens avec des personnes et des pays jugés coupables d’activités terroristes par les États-Unis. Je me dois d’ajouter que les États-Unis, contrôlant les flux monétaires, détiennent les moyens de pression sur les esprits. Leurs fonds de pension, comme Blackrock et Vanguard, investissent certes dans l’économie, mais aussi dans les médias. 90% des médias internationaux sont détenus par neuf conglomérats médiatiques, eux-mêmes appartenant à ces fonds de pension. Ne nous étonnons pas, dès lors, de voir nos écrans envahis par les pires productions audiovisuelles de ce pays, dont rares sont les Français qui en comprennent les titres, d’entendre des braillements venus de ce désert culturel, ou de subir Halloween et toutes sortes de publicités en langue anglo-saxonne. La loi Toubon se voit ainsi contournée avec désinvolture et impunément, et la culture nationale subit une marginalisation avec l’appui de la pédanterie et de l’imbécillité de quelques-uns.

GUERRE CULTURELLE

Le but poursuivi est d’imposer des façons de penser, d’aligner les esprits sur le modèle basique états-unien, de rejeter les cultures non conformes et in fine, d’étendre le règne des États-Unis d’Amérique au monde entier et en priorité à l’Europe. Il est vrai que cette prétention démesurée à la supériorité intellectuelle est inhérente à l’idéologie états-unienne reposant sur l’idée de destinée manifeste, confirmée par la doctrine de Monroe et son corollaire, et reprise par Zbignew Brzezinski, ancien conseiller de plusieurs présidents américains, dans le Grand échiquier.

Cette vanité, portée par les circonstances, s’était amplifiée dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 28 mai 1946, la France exsangue avait dû signer l’accord Blum-Byrnes, où notre pays s’engageait à ouvrir ses frontières aux produits états-uniens. Les conséquences furent considérables. La contrepartie majeure à cet accord fut un abandon du quota de films d’outre-Atlantique diffusables en France, et la limitation à quatre semaines sur treize de l’exclusivité réservée au cinéma français. La suite fut immédiate. Dès la première moitié de l’année 1947, 340 films américains furent diffusés contre seulement quarante français. Grâce au cinéma, plus rien n’empêchait la puissance d’Hollywood de façonner les esprits français, de diffuser l’American Way of Life et la propagande de Washington.

GUERRE DE CIVILISATION

Cependant tout n’est pas perdu. La France une fois encore survivra aux assauts qu’elle subit. Cet allié qui s’est mué en ennemi des nations et de la civilisation pourrait se voir prochainement défait et son orgueil fortement rabaissé. Par ses dérives il s’est exclu de l’Occident véritable alors que la Russie renaissante est sur le point de devenir le ferment de son renouveau.

À cet égard, ce qui se passe en Ukraine pourrait être déterminant. Les États-Unis, l’UE et leur liaison militaire otanienne, courent très probablement à une défaite dans ce conflit que les États-Unis ont voulu et provoqué. La suffisance et l’aveuglement des États-Uniens sont confondants.

Dans nos écoles militaires – je suppose qu’il en est de même aux États-Unis – on nous apprend à analyser l’adversaire en toute objectivité et sous tous ses aspects. Il nous est enseigné de nous informer sur l’armement, l’environnement, la nature du terrain et le climat, comme sur les hommes et les chefs et nos ordres initiaux d’opération prennent en considération l’ensemble de ces facteurs. Il semble que leur complexe de supériorité ait aveuglé les stratèges américains et qu’ils aient commis l’erreur de sous-estimer l’adversaire. Il faut croire que ce pays ne tire absolument pas les leçons des guerres qu’il a menées et toutes perdues depuis la Seconde Guerre mondiale qu’il n’a d’ailleurs pas gagnée seul, loin de là.

UKRAINE : LA GUERRE MALGRÉ NOUS

La France est impliquée dans un conflit où elle n’a aucun intérêt et où elle ne peut prétendre défendre la liberté alors que l’élite ukrainienne est notoirement corrompue et que la population n’est pas unanime pour affronter le frère russe et que ce territoire se trouve sous la domination de la diplomatie et des services anglo-saxons.

La France macronienne fournit de l’armement au détriment de l’équipement de ses propres forces, perd ses investissements en Russie, fait subir à sa population une crise économique, énergétique et financière et voit les pays africains francophones devenir sensibles aux offres sécuritaires de Moscou, ce qui est – nul ne peut le nier – une conséquence directe de cette mauvaise politique de subordination à Washington.

Si nous nous attardons un instant sur ce minage d’un des facteurs de notre influence et de notre puissance et écoutons ce que disent nos amis africains, il est certain que les gouvernants français, s’ils étaient d’une autre trempe, auraient de quoi s’inquiéter. À l’évidence, des patriotes n’auraient pas laissé s’installer toutes les dérives et aberrations morales et sociétales que subit notre pays. En effet l’Afrique francophone justifie son éloignement de la France par le constat qu’elle fait de notre décadence. Il est naturel que les Africains se tournent vers les pays qu’ils reconnaissent dignes et respectables. Ne serait-ce que pour ce type de raisons l’OCS ne cessera d’étendre son influence.

LA SOUVERAINETÉ EST UN FACTEUR DE PAIX

La France souveraine, je ne cesse de le répéter, peut s’appuyer sur quelques grands facteurs de puissance que conforte sa richesse intellectuelle, scientifique et économique : Le nucléaire et la dissuasion, l’outre-mer qui lui offre le Second empire maritime au monde et l’amitié africaine dans l’ensemble plus vaste de la francophonie, le siège permanent au conseil de sécurité et le second réseau diplomatique au monde.

Si je résume, nos « amis » pillent notre potentiel technologique, veulent mettre un terme à notre rôle au sein des Nations-Unies et subordonner notre force nucléaire à l’OTAN. Ils méprisent notre langue et notre civilisation et nous imposent des modes de vie en contradiction avec la morale et les usages français, nous éloignent de nos ressources et de nos partenaires traditionnels. Ils nous plongent, par leur dessein géopolitique maladif, avec l’appui de la classe dirigeante au pouvoir en France, dans une sévère crise économique. Nos politiciens, bien sûr, récusent leur responsabilité. Ils essaient par toutes sortes d’arguties de s’en dédouaner… Comment qualifier ceux qui agissent ainsi ?

La guerre en Ukraine sera inévitablement gagnée par la Russie. Ce n’est pas un vœu, c’est une simple observation des faits. J’ose dire que ce sera un bien pour la France qui sera ainsi libérée des entraves otaniennes et européennes. Ces deux organisations internationales, à vocation totalitaire, auront montré à la fois leur fausseté et leur dangerosité, toutes deux inspirées dans leur action par les États-Unis d’Amérique. Ce sera aussi une autre défaite pour ce pays.

Si la France n’était pas dirigée par de petits personnages, peu réfléchis et mal instruits des choses de ce monde, notre pays pourrait profiter des moments qui arrivent pour s’élever à nouveau. La Russie n’est pas notre ennemie !

Henri ROURE, Général (2S)
Secrétaire National à la Défense du CNIP




Les qualités extrêmement médicinales et enthéogéniques des tabacs (bios)

[Source : xochipelli.fr]

[Photo : Keystone/Jean-Christophe Bott]

[NDLR Un enthéogène est une substance psychotrope induisant un état modifié de conscience utilisée à des fins religieuses, spirituelles ou chamaniques. Il reste à déterminer si de tels états sont souhaitables sur le plan de l’équilibre psychologique et même dans une démarche spirituelle.]

[Note de Joseph : je ne suis pas fumeur, ne supporte pas l’odeur de fumée de tabac et ne possède pas d’actions dans les compagnies productrices de tabac. L’article est republié ici à titre informatif et de questionnement en raison de sa qualité.]

Par Xochi

Sommaire

  • Introduction
  • Nicotiana rustica
  • Emergence de Nicotiana rustica
  • Composants de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Médicinaux de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica
  • Les Qualités Médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica
  • dans la Forêt Amazonienne
  • Nicotiana tabacum
  • Emergence de Nicotiana tabacum
  • Aux Origines Historiques du Tabac Médicinal
  • Usages Médicinaux et Shamaniques Traditionnels de Nicotiana tabacum
  • Le Tabac: un Poison ou une Panacée?
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne
  • Propriétés anti-Microbiennes, Insecticides et de Phytorémédiation de Nicotiana tabacum
  • Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glutinosa
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glauca

Introduction

L’objectif déclaré, et transparent, de ce présent essai, est de mettre en lumière que les diverses espèces de tabac — mais principalement Nicotiana rustica et Nicotiana tabacum — sont des plantes possédant des propriétés éminemment médicinales et enthéogéniques/visionnaires.

Durant la Grande Peste de Londres, en 1665/1666, les enfants fumaient du tabac pour se protéger les poumons — à l’instar des croque-morts. Pourquoi ?

En 1913, la Revue Médicale, « The Lancet », publia un article intitulé « The Germinal Properties of Tobacco Smoke ». Cet article mettait en exergue la destruction du Bacille du Choléra grâce à la fumée de tabac. Pourquoi ? [237]

En 2020, il n’y avait que très peu de fumeurs (environ 5 %) dans les hôpitaux de Chine, de France, des USA, d’Allemagne… accueillant les patients déclarés « Covidiens ». Pourquoi ?

Aujourd’hui, ce qui détruit et cancérise, physiquement, les Peuples de l’Humanité, ce n’est pas le tabac : ce sont les pollutions environnementales, générées par l’Industrie et l’Agriculture biocidaires, ainsi qu’une alimentation anti-nutritionnelle et, donc, empoisonnante — sans même évoquer le génocide permanent induit par les remèdes allopathiques et les vaccins de la Pharmacratie [233] — en France, sous la houlette de l’Académie Nationale du Génocide. [234]

Les campagnes hystériques antitabac sont à l’image des campagnes à l’encontre de la pandémie Covidienne inexistante ou du Réchauffement atmosphérique anthropique tout aussi inexistant.

D’ailleurs, selon le Wall Street Journal du 19 avril, l’administration de Biden, le squatter sénile de la Maison-Blanche, vient d’annoncer qu’elle considère de requérir des compagnies de tabac une baisse conséquente du taux de nicotine dans leurs cigarettes — conséquente au point de ne plus en contenir. [299]

Le déficit en Vitamine D tue… d’autant plus que cela fait plus d’un siècle que l’agriculture industrielle, et excessivement toxique, produit une alimentation dont le ratio Omega 3/Omega 6 est de 1/12 à 1/15 alors qu’il devrait être de 1/1 à 1/3. Il en résulte, alors, une oxydation de l’organisme induisant moult pathologies et cancérisations.

Vers la fin de sa vie, le philosophe Rudolf Steiner — après avoir gaspillé 20 années à promouvoir la soupe christo-centrique — donna l’un de ses cycles de conférences, les plus authentiquement païens, qui fut intitulé « Le Cours aux Agriculteurs » et qui fut à l’origine de l’Agriculture Biodynamique. Ce Cours aux Agriculteurs fut offert, en 1924, suite à la requête de paysans, Suisses et Allemands, effarés que leurs sols agricoles soient complètement oxydés par les intrants chimiques. En effet, l’Agriculture chimique avait déjà sévi, en Europe, depuis 1844 — l’année de publication du « Précis de Chimie » de Justus Liebig-Möser.

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe française [219], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes.

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5 HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité ».

Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Xochi.

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem — celui-là même qui a impulsé toute la recherche israélienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 — qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes — ou endocannabinoïdes — lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine — une dénomination résolument védique ! [263]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant « joie, félicité suprême ». Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

Selon l’INSERM, :

« Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXe siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXe siècle. Ces acides gras sont des lipides “essentiels”, car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [221]

Ainsi, d’une part, le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains tandis que l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité — tel qu’un ratio adéquat d’acides gras Omega 3. D’autre part, les Autorités — sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes — ont criminalisé (aux USA, en 2015, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes !!!) [214) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc., et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

D’ailleurs, alors que cet essai vient juste d’être publié, le squatter de l’Élysée — le Guide du Coviet Suprême — a décidé de lancer force répressions policières contre « la consommation de drogue » : « On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité… » [295] Sans plaisanter ? C’est le même Macron pour lequel, en juillet 2019, la légalisation du Cannabis pouvait devenir une proposition de sa campagne présidentielle pour 2022. [289] C’est le même Macron qui, le 4 septembre 2016, déclarait : « Cannabis : je crois que la légalisation a une forme d’efficacité ». [290]

Quitte à me répéter : l’affaire impliquant le grand voyou François Thierry — à savoir l’ex-patron de la Brigade des Stups — a-t-elle été classée sans suite ? Pour rappel : Ainsi que je le mentionnais, en passant, déjà, en 2019… Pendant que les petits dealers de banlieue moisissent dans les prisons sordides de l’État français, en attendant d’être multirécidiviste, François Thierry, l’ancien énarque et directeur de ce que l’on appelait, dans ma jeunesse, la Brigade des Stups, s’est fait gauler, le 17 octobre 2015, avec 7 tonnes de Haschich, [291] une substance non autorisée par la Convention Unique sur les Stupéfiants. Comme François Thierry est toujours en liberté non surveillée [292] , ainsi que certaines hautes magistrates impliquées — jusqu’au cou et jusqu’aux joints — on présuppose que cela frise la jurisprudence macroniste quant à la libéralisation, de facto, du Cannabis ! [293]

D’ailleurs, le 9 avril 2021, 18 policiers marseillais comparaissaient devant le tribunal [294] suite à l’affaire du haschich caché dans les faux plafonds de la BAC-Nord de Marseille ! Pourquoi, donc, ne pas légaliser, de suite, le trafic direct de Cannabis en Haschich, en provenance du clan royal du Maroc, et orchestré par la Haute Administration française — dont la mission réelle est de contrôler les Stupéfiants ? Cela ferait baisser les prix pour le lumpen prolétariat et la petite classe moyenne déjà affamés et intégralement ruinés par une année de confinement Covidien.

Pour rappel, aux USA, ce sont seulement 6 États sur 50 qui n’ont pas encore légalisé le Cannabis soit récréationnel, soit médical. Le Cannabis est, en effet, l’une des plantes médicinales maîtresses les plus thérapeutiques sur la planète.

Si, comme le prétend le Macron de service, « Sur le plan cognitif, les effets [du Cannabis] sont désastreux », alors, il est irresponsable et criminel, de la part du Sinistère de l’Edu/castration, et du Sinistère de la Culture, de continuer à promouvoir et enseigner, en France, les œuvres d’une pléthore d’artistes, d’écrivains, de poètes, de musiciens… — pour ne pas dire la grande majorité d’entre eux et d’entre elles — qui ne trouvèrent pas leur inspiration dans l’eau de source, mais, bien plutôt, dans l’opium, le cannabis, l’absinthe, les champignons magiques, etc., etc. Par exemple : Lewis Carroll, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Thomas de Quincey, William Burroughs, Antonin Artaud, Honoré de Balzac, Samuel Taylor Coleridge, Théophile Gautier, Honoré Daumier, Guillaume Apollinaire, Eugène Delacroix, Amedeo Clemente Modigliani, Gustave Flaubert, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Victor Hugo, Fernand Boissard, Alphonse Karr, Hector Berlioz, Edgar Allan Poe, Lord Byron, Percy Shelley, John Keats, Francisco Goya, etc., etc.

De plus, afin de bien dénoncer l’excès d’hydrates de carbone, précisons qu’une étude, de 2016 — publiée dans le Journal Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention — a mis en exergue que plus le taux glycémique de l’alimentation est élevé, plus les risques de développer un cancer des poumons sont augmentés. En effet, ces chercheurs découvrirent qu’un taux glycémique élevé double, carrément, les risques de cancer pulmonaire. [223] [224]

C’est le Junk-Food Blues, le Blues du Gluten et du Sucre !

Une étude plus récente, de 2021 — publiée dans le Journal Lung Cancer — a mis en exergue que ce sont les hydrates de carbone provenant d’aliments excessivement processés et industriels (boissons gazeuses, pizzas, sucreries, croustilles, crèmes glacées, etc.) qui augmentent les risques de cancers pulmonaires. [225]

En France, selon les chiffres apportés par l’INSERM, ce sont environ 18 000 personnes qui meurent chaque année de bronchopneumopathie chronique obstructive — à savoir 50 décès par jour. En 2013, environ 145 000 personnes atteintes de formes sévères de cette pathologie ont bénéficié d’une oxygénothérapie de longue durée (associée ou non à un traitement par ventilation) — à savoir 400 personnes par jour.

En France, en 2019, avant le lancement de l’opération psychologique spéciale du CoqueVide/19, combien de patients ont-ils bénéficié, quotidiennement, d’une oxygénothérapie de longue durée ? À savoir, dans la discrétion la plus totale et non pas sous le feu des caméras de BFMTV, la chaîne de télévision d’Israël en France.

De plus, en France, selon les statistiques officielles, ce sont environ 33 000 personnes qui décèdent du cancer des poumons, tous les ans — à savoir 90 décès par jour. [228]

De plus, rappelons que ce sont 160 000 personnes qui décèdent annuellement de cancers en France — et les cancers ne sont pas tombés du ciel. [229]

Question : aujourd’hui, combien de ces personnes souffrant d’un cancer terminal des poumons, ou d’une bronchopneumopathie chronique obstructive terminale, sont accueillies, dans les hôpitaux, en service de réanimation oxygénée ?

D’ailleurs, ce sont l’Île-de-France et le Grand Est [227] qui ont été les plus médiatisés quant à l’impact supposé de la Covidette sur la population. Comme par hasard, ce sont, également, les deux régions de France les plus impactées par la bronchopneumopathie chronique obstructive. [226]

Autre question : Comment l’INSERM peut-il prétendre que les cancers des poumons chez les femmes sont en progression constante, en France, à cause de « l’augmentation de la consommation tabagique des femmes » [228] alors que, réellement, cette consommation est officiellement en baisse ? [235]

Pour rappel, en France — quotidiennement, à savoir tous les jours de chaque année, et ce, en progression — ce sont, ainsi, 140 personnes qui décèdent de cancer des poumons ou de bronchopneumopathie chronique obstructive. À savoir 51 000 personnes par an.

Décèdent-ils dans l’anonymat le plus total ou sous le feu des caméras des Médias corrompus tentant de terroriser les foules eu égard à une pandémie coronavirale inexistante ? Décèdent-ils avec ou sans certificat officiel de « décès Covidien » ?

À savoir, les 140 décès pulmonaires quotidiens en France — qui correspondent à 51 000 décès pulmonaires chaque année — ont-ils disparu des tableaux statistiques de l’INSEE pour être recyclés dans les fabulations de la Terreur Coronavirale estampillée d’État ?

La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Holy Smoke !

Et c’est d’autant plus grave, car le tabac est un bio-accumulateur, à savoir une plante extrêmement efficace pour pomper tous les polluants agricoles et industriels du sol — qui y demeurent, parfois, pendant des dizaines d’années.

Taxonomie des Tabacs

Le genre Nicotiana, dans la Famille des Solanacées, comprend, environ, 75 espèces — selon le Jardin Botanique de Kew en Angleterre. Toutes ces espèces sont originaires des trois Amériques et d’Australasie — sauf une espèce africaine qui est originaire de Namibie.

Avec 75 espèces, Nicotiana est le 6e genre de la Famille des Solanacées en termes du nombre d’espèces — après Solanum, Lycianthes, Cestrum, Physalis et Lycium.

Ces 75 espèces de Nicotiana sont réparties en 13 sections : Alatae, Nicotiana, Noctiflorae, Paniculatae, Petunioides, Polydicliae, Repandae, Rusticae, Suaveolentes, Sylvestres, Tomentosae, Trigonophyllae et Undulatae. [20]

La section Suaveolentes comprend 24 espèces, réparties en Australasie, et une seule espèce en Afrique — Nicotiana africana. Toutes les autres sections sont originaires des trois Amériques.

Aujourd’hui, les Tabacs sont cultivés principalement : soit pour la narcose, avec Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica ; soit pour des usages industriels, avec Nicotiana glauca et Nicotiana rustica ; soit pour le secteur des chimères génétiques pharmaceutiques et autres élucubrations criminelles (fabrication de vaccins, de remèdes et de protéines), avec Nicotiana tabacum, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana benthamiana ; soit pour les jardins de fleurs colorées et parfumées, avec Nicotiana alata, Nicotiana sylvestris, Nicotiana langsdorfii et Nicotiana x sanderae – ce dernier étant un hybride interspécifique entre Nicotiana forgetiana et Nicotiana alata. Certaines jardineries et [certains] catalogues de semences proposent, également, Nicotiana knightiana, Nicotiana suaveolens et des hybrides interspécifiques impliquant Nicotiana alata et Nicotiana mutabilis.

C’est l’Association Kokopelli qui possède la plus belle collection, au monde, de Tabacs, en semences bios — principalement de variétés de Nicotiana tabacum — avec plus d’une centaine de références. Ce sont, bien évidemment, des variétés très anciennes qui sont originaires des Amériques latines, ou des pays orientaux, ou encore des types Burley ou Virginia originaires d’Amérique du Nord. Prenez-en de la graine ! [18]

La banque de semences du ministère de l’Agriculture, aux USA, accueille 1900 accessions de Nicotiana tabacum, 87 accessions de Nicotiana rustica, 137 accessions représentant environ 60 espèces sauvages de Nicotiana et 80 accessions de Tabacs hybrides ou mutants. [15]

Les Peuples de l’Amérique du Nord ont fumé diverses espèces de Nicotiana — depuis des milliers d’années. Ce sont Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana glauca, Nicotiana obtusifolia, Nicotiana plumbaginifolia, Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana acuminata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana stocktonii. [208]

Selon l’horloge moléculaire des phylogénéticiens, Nicotiana quadrivalvis serait âgé d’environ 1 million d’années et serait le fruit d’une hybridation interspécifique entre Nicotiana obtusifolia, comme parent femelle, et Nicotiana attenuata comme parent mâle. [178]

Une étude, publiée en juin 2020, par l’Université de Washington, a évoqué les découvertes de vestiges végétaux dans une pipe utilisée, il y a plus de 1400 ans, par les Peuples du nord-ouest des USA — les Peuples Colville, Nez Percés… Ces Peuples amérindiens fumaient Nicotiana quadrivalvis en compagnie du Sumac à bois glabre (Rhus glabra) — pour ses qualités médicinales ou pour améliorer la saveur du tabac. Une seconde pipe, datant de la période de la colonisation européenne, a mis en valeur l’usage de Nicotiana rustica par ces mêmes Peuples — une espèce cultivée, principalement, sur la côte est des USA. [14]

Selon l’ouvrage de Daniel Moermann intitulé « Native American Ethnobotany », ce sont une centaine d’espèces végétales — représentant 55 genres botaniques — qui constituaient des plantes à fumer dans toute l’Amérique du Nord.

Une autre étude, de 2018, publiée par l’Université du Nouveau-Mexique, a mis en exergue que les Peuples du nord-ouest des USA, il y a plus de 1200 ans, fumaient des Tabacs sauvages : Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana obtusifolia et Nicotiana attenuata (le tabac Coyote). Cette découverte invalide l’assertion historique commune selon laquelle ces Peuples n’auraient fumé, principalement, que du Raisin d’Ours (Arctostaphylos uva-ursi) avant l’introduction du tabac cultivé en 1790. [1]

J’ai rencontré, pour la première fois, le tabac Coyote (Nicotiana attenuata), en septembre 2014, près du Grand Canyon, sur le Mount Trumbull, dans le désert de Mojave, en Californie, alors que j’étais en quête de spécimens d’une espèce très rare de Sarrazin sauvage — jamais photographiée auparavant : Eriogonum pharnaceoides sp. cervinum. [16]

Nicotiana rustica

Émergence de Nicotiana rustica

Nicotiana rustica est appelée, en France, « Petit tabac », « tabac rustique » ou « tabac Aztèque ». Ses plantes font jusqu’à 80 cm de hauteur. Ses feuilles arrondies font entre 10 et 30 cm de longueur. Ses fleurs tubulaires sont de couleur jaune — ce qui les distingue, au premier regard, du tabac à fumer (Nicotiana tabacum) dont les fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche.

Nicotiana rustica fait partie de la section Rusticae au sein du genre Nicotiana. Quatre sous-espèces de Nicotiana rustica ont été déterminées : Nicotiana rustica ssp. brasilia, Nicotiana rustica ssp. rustica, Nicotiana rustica ssp. pumila et Nicotiana rustica ssp. pavonii.

Nicotiana rustica serait originaire d’Amérique du Sud — plus précisément du sud du Pérou. [160] Tout comme Nicotiana tabacum, Nicotiana rustica est un allotétraploïde (ou amphidiploïde), à savoir que ces espèces possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents. Selon les recherches, très récentes, effectuées par des phylogénéticiens, Nicotiana rustica serait issu de l’hybridation interspécifique entre d’une part, Nicotiana undulata (comme espèce paternelle) et, d’autre part, Nicotiana paniculata ou Nicotiana knightiana, ou leur ancêtre commun (comme espèce maternelle). Ces trois espèces parentales de Nicotiana rustica sont originaires du Pérou.

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, précisons que certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome de Nicotiana rustica, Nicotiana undulata serait présent à hauteur de 41,4 % et l’ancêtre commun de Nicotiana paniculata et de Nicotiana knightiana serait présent à hauteur de 58,6 %. [143]

En effet, les phylogénéticiens, botanistes et agronomes, opérant dans le monde végétal, ont encore le droit, ou le privilège, d’avoir recours à des terminologies faisant référence à des genres (masculin, féminin, paternel, maternel). Les lobotomisés de la gauche caviar — et de l’extrême gauche masquée de noir — et autres LGBTs hébétés, n’ont pas encore imposé, à la sphère de la botanique, leurs délires « aculturels » sous mode « cancel », « call-out » ou « woke ».

L’émergence de Nicotiana rustica, à savoir l’événement dit de polyploïdisation se serait manifesté — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif — durant une période se situant entre 460 000 à 650 000 années dans le passé. [160]

Les mythologies des Peuples Premiers sont beaucoup plus poétiques quant à l’émergence du tabac hallucinogène, Nicotiana rustica. Chez les Peuples Creek, Hitchiti et Yuchi, par exemple, le tabac a émergé de la Biosphère lorsqu’un jour, un couple fusionna d’amour, dans les bois, et qu’il en chut une goutte de sperme en terre.

Chez les Peuples Cherokee, il n’existait qu’une plante à tabac, à l’origine, dénommée « Tsa’lu » qui, un jour, fut volée par les oies dagul’ku. De nombreux animaux tentèrent de recouvrer le tabac, mais sans succès, car ils étaient tous trucidés par les oies. C’est finalement un petit colibri qui réussit l’exploit de récupérer cette plante originelle.

C’est la même narration racontée chez les Nahua de l’État de Guerrero au Mexique. Un jour, un dénommé Saint Pierre se prit d’envie irrésistible, et peu catholique, pour une femme et, durant leur fusion, une goutte de sperme tomba à terre : il en émergea le tabac. Dans le syncrétisme Nahuatl, leur permettant d’échapper aux persécutions des monothéistes, Saint-Pierre est, bien sûr, un avatar de Quetzalcóatl. Les feuilles de tabac séchées et préparées, par les Huichol, avec des cendres sont, ainsi, nommées « San Pedrito ». En Amérique Latine, les Peuples indigènes eurent recours, également, à la couverture de Saint-Pierre pour continuer à utiliser leurs cactus enthéogènes — qu’ils nommaient, traditionnellement, « Wachuma » — qu’ils qualifièrent de « San Pedro ». Il s’agit des espèces de cactus dans le genre Trichocereus — et particulièrement Trichocereus pachanoi.

D’ailleurs, selon le Codex Magliabechiano, Quetzalcóatl est réputé avoir engendré une chauve-souris par le même processus libérateur de sperme. Cette chauve-souris fut, alors, envoyée, par les divinités du panthéon Aztèque, pour aller mordre un morceau de chair de la vulve de la déesse de l’Amour et de la Beauté, Xochiquetzal. De ce morceau de vulve, furent créées les fleurs parfumées. C’est beau… mais que vont dire les féministes et les néo-darwinistes ?

Composants de Nicotiana rustica

Les feuilles de Nicotiana rustica sont couvertes de trichomes abondant en métabolites secondaires telles que la nicotine, la nornicotine, l’anatabine et l’anabasine. De par la haute teneur de ses feuilles en nicotine — à savoir de 5 à 16 % de leur biomasse sèche — Nicotiana rustica est, également, utilisée par la confection de pesticides botaniques, de sulfate de nicotine et d’acide nicotinique. L’acide nicotinique — appelé également niacine — et la nicotinamide correspondent à la Vitamine B3.

Selon l’analyse d’un écotype de Nicotiana rustica réalisée par Marion, vers 1960, la nicotine était distribuée selon les proportions suivantes dans la plante : 5 % dans les fleurs, 18 % dans les tiges, 13 % dans les racines et 64 % dans les feuilles.

Le psychopharmacologue américain, Ronald Keith Siegel, évoque dans son essai de 1972, « On the Use of Tagetes lucida and Nicotiana rustica as a Huichol Smoking Mixture: The Aztec « Yahutli » with Suggestive Hallucinogenic Effects », la découverte d’écotypes de Nicotiana rustica chez les Huichol possédant 18,76 % ± 2,6 % de nicotine. [196]

Une étude de 2011 a analysé l’huile essentielle des fleurs d’un écotype de Nicotiana rustica et a mis en exergue un taux de 26 % de nicotine et de 11 % du sesquiterpène, aromadendrène. [258]

De plus, Nicotiana rustica se caractérise par une très haute teneur d’acide citrique dans ses feuilles : à savoir de 15 à 20 % de leur biomasse sèche.

Nicotiana rustica, tout comme Nicotiana tabacum, contiennent, également, des inhibiteurs des monoamines oxydases — dont des alcaloïdes β-carbolines tels que la norharmane et l’harmane.

Les inhibiteurs des monoamines oxydases empêchent la destruction, par ces enzymes, de substances enthéogéniques — telles que le DMT contenu dans le Yopo ou dans l’Ayahuasca — qui peuvent alors circuler librement et impacter les neurotransmetteurs. Ainsi, selon Stephen Harrod Buhner, dans son ouvrage « Plant Intelligence and the Imaginal Realm » :

« Le DMT est élaboré dans les plantes en utilisant des enzymes pour convertir du tryptophane en tryptamine et en N-méthyltryptamine et finalement en N,N-diméthyltryptamine, le DMT. L’Ayahuasca — qui est de nos jours la préparation de DMT la plus communément utilisée — est une décoction de plantes combinant une espèce contenant du DMT (généralement Psychotria viridis ou Diplopterys cabrerana) et une autre espèce contenant des alcaloïdes β-carbolines (presque toujours Banisteriopsis caapi) qui sont des inhibiteurs des monoamines oxydases. Le DMT est complètement inactif s’il est pris oralement en raison de sa destruction par les enzymes monoamines oxydases présents dans les intestins et dans le foie humains. Les β-carbolines, dans la seconde plante de cette décoction d’Ayahuasca, inhibent les monoamines oxydases permettant ainsi au DMT de pénétrer, dans un état hautement actif, le flux sanguin et le système nerveux ».

La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème. Stephen Harrod Buhner. Traduction de Xochi. [189]

Selon des recherches récentes, ces deux alcaloïdes (norharmane et harmane) ne compteraient que pour 10 % de l’activité inhibitrice des monoamines oxydases par le tabac. À ce jour, les autres inhibiteurs n’ont pas été découverts. [172] [173] Les β-carbolines possèdent, également, des propriétés anti-dépressives et neuro-protectrices. [174]

Au contraire de Nicotiana tabacum qui accumule le cadmium dans ses feuilles, Nicotiana rustica l’accumule dans ses racines. [138] [139] [169]

Le cadmium est un cancérigène très abondant, à notre époque, dans les fertilisants de synthèse de l’agrochimie ainsi que dans les boues d’épuration — et, donc, dans les sols agricoles. Le tabac à fumer industriel regorge d’autant plus de cadmium qu’il est un bio-accumulateur très puissant — de même que toutes les espèces de Nicotiana. [158]

Usages traditionnels médicinaux de Nicotiana rustica

Tant bien même Nicotiana rustica a été supplantée par Nicotiana tabacum, durant le siècle passé, cette espèce est, encore, cultivée, pour fumer, en Russie, en Amérique du Sud, au Vietnam, en Turquie, en Europe de l’Est, en Afrique… C’est une espèce très résiliente dans de nombreuses conditions pédologiques et atmosphériques.

Par exemple, au Soudan, il existe un tabac à priser — connu sous le nom de « Toombak » dans de nombreux pays africains et orientaux. Il est élaboré à partir de la poudre de Nicotiana rustica fermentée mélangée à une solution aqueuse de bicarbonate de soude. Son taux d’humidité varie entre 6 et 60 % et son taux de nicotine varie entre 8 et 102 mg par gramme de poids sec. Le processus consiste à sécher le tabac en champ, à le laisser fermenter pendant deux semaines (à une température entre 30 et 45 °C), à le sécher pendant deux mois, à le réduire en poudre et à le laisser se bonifier durant une année. Le Toombak est également dénommé « Sauté » et « Sultan El-kaif ». [183] [187]

Dans l’Himalaya, il existe un mélange à fumer dénommé « Khamera ». Selon l’ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants: Ethnopharmacology and Its Applications », de Christian Rätsch, ce mélange contient, en sus de feuilles de Nicotiana rustica, un certain nombre d’espèces telles que Pandanus tectorius (Hala), Delphinium brunonianum (Delphinium à musc), Santalum album (Santal), Zizyphus jujuba (Jujubier), Areca catechu (Palmier à bétel), etc.

En Amérique du Nord, Nicotiana rustica s’est naturalisé à l’est du Canada ainsi qu’aux USA dans une grande partie de la région à l’est du Mississippi, en Oregon et dans le sus-ouest. Le Peuple Algonquin mélangeait Nicotiana rustica avec des Daturas. Le Peuple Paiute mélangeait Nicotiana rustica avec le « Kinni-Kinnick » — un mélange de diverses espèces dont : Garrya elliptica, Arctostaphylos uva-ursi, Chimaphila umbellata, Arenaria sp. Le Peuple Delaware mélangeait Nicotiana rustica avec le Sumac (Rhus glabra).

Le Peuple Shoshone mélangeait, dans la pipe, Nicotiana rustica avec des espèces de Sarrazin sauvage, Eriogonum inflatum ou Eriogonum trichopes.

J’ai rencontré ces Eriogonum dans les déserts de Death Valley. [184] Ils y sont dénommés les Trompettes du Désert et ce sont des curiosités botaniques propres à se faire pâmer les Réchauffistes, les Ecolo-Thermistes et autres Caniculs-Bénis, car les petites trompettes sont des poches contenant du dioxyde de carbone !!!

Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé par les Peuples amérindiens — Apalachee, Cherokee, Iroquois — pour les maux de tête, les crampes et les douleurs aiguës, les piqûres d’insectes, les maux de dents, les morsures de serpents, les troubles digestifs et rénaux, les évanouissements et l’apoplexie, la tuberculose ; pour ses propriétés anthelmintiques, antispasmodiques, analgésiques, cathartiques, diaphorétiques, diurétiques, émétiques, expectorantes ; et comme plante à fumer cérémonielle. Selon les ouvrages d’ethnobotanique : « Plants Used As Curatives by Certain Southeastern Tribes », « Cherokee Plants and Their Uses. A 400 Year History”, “Iroquois Medical Botany”, “Iroquois Foods and Food Preparation”, etc.

Une étude de 2011 a mis en exergue la capacité d’extraits de Nicotiana rustica (et de Luffa aegyptiaca) d’inhiber le venin du serpent venimeux Naja nigricollis, le Cobra cracheur à cou noir. [182]

Selon l’ouvrage, de 1697, d’Agustín de Vetancurt, « Teatro Mexicano: descripción breve de los sucesos ejemplares de la Nueva-España en el Nuevo Mundo Occidental de las Indias », les Indigènes du Mexique consommaient oralement le tabac pour rendre les hommes agiles dans tous les exercices corporels.

Agustín de Vetancurt précisa que, selon les Indigènes, le tabac « soigne tant de choses qu’il fait fuir la mort même ».

Chez les Aztèques, selon l’ouvrage d’Hernandez, Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé pour soigner les ballonnements d’estomac, l’asthme, les troubles utérins, les insomnies, les maux de tête, les inflammations de la rate, les maux de dents, la syphilis, les blessures d’arc et les morsures de serpents.

Selon l’ouvrage « Medicina, salud y nutrición Aztecas » d’Ortiz de Montellano, qui rapporte des écrits de Sahagun, les Aztèques soignaient les maux de tête avec des feuilles fraîches de tabac et une plante sternutatoire, « Ecuxo » (Amphipterygium adstringens) ainsi qu’avec une autre espèce nommée « Zozoyatic » (Schoenocaulon coulteri) — afin de provoquer des saignements de nez libérateurs.

Le tabac est considéré, en Amazonie, comme une plante médicinale maîtresse et comme le principal vecteur de la guérison chez les shamans et guérisseurs. En fait, pour les peuples amazoniens, le tabac est à ce point au cœur de la médecine traditionnelle que le terme employé pour décrire les guérisseurs, dans un certain nombre de langages, est étymologiquement lié aux termes dénommant le tabac.

Par exemple, chez le Peuple Yuracaré, des basses terres boliviennes, le terme « korrë-n-chata » signifie « celui qui consomme le tabac ». Chez les Peuples Ashaninka, du Pérou et du Brésil, et Matsigenka, du sud-est du Pérou, les termes « sheripiari » et « seripigari » signifient « celui qui est intoxiqué par le tabac ».

Dans une étude publiée récemment, à la fin de l’année 2020, dans la Revue « Frontiers in Pharmacology » et intitulée « “Tobacco Is the Chief Medicinal Plant in My Work” : Therapeutic Uses of Tobacco in Peruvian Amazonian Medicine Exemplified by the Work of a Maestro Tabaquero » [175] des chercheurs Suisses ont enquêté auprès d’un maitre Tabaquero Péruvien, Ernesto García Torres, âgé de 51 ans et guérisseur depuis son adolescence — à savoir, depuis 36 années.

Ernesto García Torres a recours au tabac (Nicotiana rustica) pour traiter des pathologies physiques telles que, principalement, les problèmes respiratoires, la sinusite, la goutte, les infections parasitaires des intestins, les infections parasitaires de l’épiderme et l’épilepsie.

« J’utilise un processus de préparation du tabac qui en fait un remède efficace pour les poumons. Préparé d’une autre manière, il peut s’avérer un poison pour les poumons, mais s’il est processé correctement, c’est une médecine qui guérit. Le tabac absorbe le phlegme et l’élimine du système respiratoire ».

Ernesto García Torres considère que le tabac est une substance thérapeutique chaude et qu’il n’est pas adapté pour traiter des conditions de chaleur interne, mais bien plutôt les conditions de froid interne. Par conséquent, par exemple, il prescrit le tabac pour des gaz intestinaux induits par un froid excessif, mais pas pour des inflammations intestinales aiguës.

Dans les traitements qu’il prodigue par la tabac, Ernesto García Torres met en exergue l’interaction permanente entre la sphère somatique et la sphère psychologique. La libération du système respiratoire, ou du tractus intestinal, va permettre de libérer le cerveau induisant, ainsi, un meilleur bien-être et une santé psychologique plus harmonieuse.

« Physiquement, le tabac purifie les intestins des parasites et des énergies négatives, mais, de par la connexion existant entre les intestins et le cerveau, lorsque les intestins sont libérés, il en est de même, pour le cerveau ».

Ce fut exactement le fondement de la Médecine de celui qui fut, en son époque, appelé le second Hahnemann, à savoir Edward Bach (1886-1936), le concepteur des Nosodes intestinaux et du système de soins homéopathiques connu sous le nom de Fleurs de Bach ou d’Élixirs floraux — dont nous fûmes, avec ma compagne et shakta Sofy, les initiateurs en France lorsque nous créâmes le Laboratoire DEVA, en 1986, dans le Vercors [176]. C’est, en effet, la santé des intestins qui détermine la santé psychologique de l’animal humain. Aujourd’hui, une pléthore d’études scientifiques ont mis en exergue la relation intime existant entre la microflore intestinale (ou son absence) avec la santé de la psyché.

Ernesto García Torres décline les bénéfices thérapeutiques du tabac pour les dynamiques psychologiques corrélées à l’attention, aux processus cognitifs, aux humeurs, à l’image de soi-même, aux peurs, aux anxiétés, etc. Selon les auteurs de cette étude :

« Le guérisseur décrit un remède tonique qui cible, spécifiquement, les conditions d’anxiété ou de dépression. Certains cas cliniques peuvent requérir un traitement durant de 3 à 6 mois, mais, généralement, 1 mois de traitement, avec ce remède, est suffisant pour des cas plus légers. Cependant, le Tabaquero explique que le tabac est contre-indiqué pour certains types de patients souffrant de nervosité chronique ou d’épuisement nerveux. De tels patients — même s’ils sont physiquement aptes à recevoir un traitement par le tabac — peuvent psychologiquement réagir à cette plante par de la panique ou une perte de contrôle. Le tabac est, également, contre-indiqué pour des conditions psychotiques sévères ». [175]

En fait, pour Ernesto García Torres, le tabac est, également, contre-indiqué chez les patients faisant preuve de comportements hostiles ou agressifs, ou souffrant de douleurs psychosomatiques, ou sujets à des pathologies induites par un excès de chaleur dans le cerveau — en résumé, chez les patients souffrant de conditions psychiatriques sévères. Par contre, « boire du tabac » peut aider une personne souffrant d’une addiction aux cigarettes ou à l’alcool :

« Lorsqu’une personne boit du tabac plusieurs fois, durant une période étendue de temps, elle va arrêter de fumer ».

Selon Ernesto García Torres, dans sa pratique chamanique, la médecine du tabac est, également, contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes ; pour les patients souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension, de problèmes respiratoires sévères ou de lourdes pathologies hépatiques ; pour les patients traités avec des antibiotiques.

Pour Ernesto García Torres, selon le paradigme traditionnel Amazonien, la Médecine du tabac, en sus de ses propriétés biochimiques, convie ses qualités thérapeutiques au travers de la sphère énergétique et spirituelle.

« Il existe de nombreuses excellentes médecines, mais, en ce qui concerne les problématiques énergétiques, le tabac est suprême… De plus, tous les remèdes de plantes doivent être soufflés avec la fumée du tabac ».

Pour les shamans amazoniens, le tabac est, ainsi, corrélé à un puissant esprit de guérison. Chez de nombreux Peuples amazoniens, le tabac est le Père (de toutes les plantes médicinales) tandis que l’Ayahuasca est la mère (de toutes les plantes médicinales).

Le processus chamanique consistant à souffler la fumée du tabac, sur toutes les parties du corps des patients, n’est pas sans rappeler les pratiques Asiatiques de moxibustion par le biais desquelles les points d’acupuncture sont chauffés grâce à des moxas — confectionnés avec de l’Artemisia argyi, de l’Artemisia vulgaris, ou d’autres plantes médicinales. En effet, l’un des produits de la combustion des moxas est la fumée de moxa qui possède des propriétés antimicrobiennes et dont les applications thérapeutiques ont été validées dans le cas de blessures infectées, de vaginites, de prolapsus utérins, de verrues, de fistules anales, etc. [181]

Ernesto García Torres décrit les effets de la Médecine du tabac quant à leurs interactions entre les sphères somatique, psychologique, énergétique et spirituelle :

« Lorsque le tabac est ingéré, il se connecte à l’estomac, et, de par sa puissance énergétique, se connecte ensuite aux intestins. À partir des intestins, il se connecte au cerveau et au système nerveux et mobilise l’intégralité du système énergétique du corps. C’est au cours de ce processus que les vomissements sont déclenchés… Durant ces phases de vomissements, il ne s’agit pas que de vomir : le patient se libère de ses pathologies physiques, mais aussi — pour ceux qui sont capables de l’appréhender — il se libère de nombreux esprits maléfiques et il purifie l’entièreté de son champ énergétique… Une fois que le patient a vomi, il a libéré son mental, son cœur, ses intestins et l’intégralité de son corps. Il s’agit d’une métamorphose énergétique : la personne se sent plus légère, plus joyeuse, plus calme et faisant l’expérience d’une connexion plus amoureuse avec la Nature ». [175]

Une étude récente, de 2017, portant sur les relations entre le cerveau et les intestins, a mis en exergue que la nicotine affecte, de façon différenciée, les intestins mâles et les intestins femelles — en particulier, en ce qui concerne son impact sur les neurotransmetteurs (glutamate, glycine, GABA), sur la composition de la communauté du microbiome ainsi que sur le métabolome fécal. [188]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée, de plus, sur des pratiques de purges de l’estomac ou des intestins. Ainsi, les vomissements ou les diarrhées ne sont pas des effets indésirables de l’ingestion de plantes médicinales, mais ils constituent une clé essentielle du processus de guérison. Il en est, d’ailleurs, de même, strictement, dans les médecines traditionnelles tibétaine, chinoise, ayurvédique quant à la place prépondérante des plantes purificatrices, émétiques et purgatives.

Une étude espagnole, publiée en 2012, a mis en exergue 191 pratiques dépuratives, ayant recours à 114 différentes espèces végétales, dans les pratiques de guérison des curanderos, et des curanderas, du district de Chazuta au Pérou. Selon les auteurs, ces plantes dépuratives peuvent être considérées comme des « agents stresseurs médicinaux » dans la mesure où les vomissements, qu’ils induisent, activent les processus neuroendocriniens. [185]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée sur les mêmes principes que les Médecines traditionnelles des Mayas, des Aztèques ou encore des Tibétains : à savoir qu’un certain nombre de pathologies sont strictement corrélées à des disharmonies procédant d’un plan énergétique, existentiel et spirituel non matériel…

du moins, dont la matérialité se situe au-delà des conceptions mentales, et des perceptions sensorielles, issues du mariage — contre Nature, stérile et pas très gai — entre le paradigme monothéiste des religions abrahamiques et le paradigme monopolistique de la religion néo-darwiniste.

D’ailleurs, la société humaine est, aujourd’hui, très malade, énergétiquement, existentiellement et spirituellement, suite à la contamination des Peuples planétaires par un virus extra-terrestre génocidaire… qui sévit depuis quelques millénaires. Ainsi que les anciens Instructeurs et Initiés Païens avaient mis en garde, au tournant du premier millénaire : les Archontes de Yahvé/Yaldabaoth sévissent à Jérusalem.

Il est grand Temps que l’intégralité du corps de la société humaine se libère de toutes ses toxines énergétiques générées par des millénaires de religions monothéistes, de collusion victime-perpétrateur, de haine de Soi, de peur de la Nature, de déconnexion d’avec les forces vivantes de la mère animale planétaire.

Il est grand Temps de souffler la fumée du tabac chamanique afin de purifier l’intégralité de l’Atmosphère humaine et afin de convier les puissances authentiquement féminines de la mère — ses Muses, ses Dakinis et ses Grandes Sagesses — à venir participer à ce grand ménage de printemps.

La Chasse aux Prédateurs est ouverte, car le Temps est venu de la Grande Réinitialisation. Non pas la Réinitialisation globaliste et génocidaire du nouveau Santa Klaus (Schwab) du Forum économique mondial… mais la Réinitialisation pour la Vie, la Réinitialisation du Forum Oecuménique des Peuples. Oecuménique dans le sens étymologique de la racine grecque « oecumene », « terre habitée » — de « oikos/oikéô » (maison/habiter) et de « Ge/Gaïa », la Terre.

Usages traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica

« Dans une grande partie du monde des Peuples amérindiens, le tabac était considéré, et il l’est encore, comme l’un des cadeaux spéciaux que les divinités ont offerts à l’Humanité afin de l’aider à passer de “ce” monde au “monde de l’altérité” — celui-là même des divinités. Dans de nombreux cas, cette vision implique l’usage du tabac afin d’accéder, précisément, à certains états mystiques, ou à la transe chamanique extatique, que nous n’associons, communément, qu’avec les hallucinogènes botaniques les mieux connus. Pour ne mentionner qu’un seul exemple provenant du Mexique : non seulement avant la Conquête, mais durant des siècles plus tard, les shamans des communautés aztèques utilisaient le Picietl (Nicotiana rustica) en synergie avec les chants de certains mythes d’origine afin de se repositionner au cœur de ce que nous pourrions appeler un “temps mythique” — un temps où tout était possible — afin d’engager la puissance supra-naturelle, des divinités créatrices, et leur œuvre primordiale dans la restauration de la santé et de l’harmonie du patient. Cet usage du tabac se situe, ainsi, aux antipodes de son usage hédoniste.

Je ne souhaite pas en déduire que le tabac fut, universellement, utilisé pour déclencher des états altérés de conscience. Au contraire, il a été, probablement, au service d’un spectre plus étendu d’objectifs sacrés que toute autre plante originaire du Nouveau-Monde — et l’une de ses fonctions les plus essentielles, et virtuellement les plus universelles, étant en relation avec sa nature de nourriture divine pour les déités, principalement sous la forme de fumée. Il possédait, également, une fonction de soutien indispensable à la guérison chamanique — principalement, comme un fumigant, mais, parfois, aussi, comme une panacée. Néanmoins, il semble qu’il ait existé au moins un élément d’intoxication émergente dans l’acte chamanique de fumer, au sein de nombreuses cultures des Amériques, et une réelle intoxication au tabac au point d’induire une altération radicale de la conscience — une transe psychédélique — qui s’avéra, certainement, d’une importance essentielle dans le complexe extatique du Nouveau Monde. Cet élément, ainsi que ce que nous connaissons, de nos jours, quant à l’activité chimique du tabac, justifie d’assigner le tabac, tout comme les Amérindiens le firent eux-mêmes, à la flore psychédélique. Il existe, cependant, une différence majeure : aucune des plantes, que nous appelons communément hallucinogènes, n’est addictive… alors qu’il se pourrait que le tabac le soit ». Peter Furst. « Hallucinogens and Culture ».

En page 23. Traduction de Xochi.

Christian Ratsch et Claudia Müller-Ebeling, dans leur ouvrage « The Encyclopedia of Aphrodisiacs », évoquent un usage hallucinogène de Nicotiana rustica en synergie avec la Tagète lucide, Tagetes lucida, [170] chez le Peuple Huichol du Mexique :

« Tagetes lucida a été fumé — en tant qu’aphrodisiaque — depuis l’époque coloniale espagnole, soit pure, soit en mélange à fumer. Les sommités fleuries séchées et les feuilles sont fumées dans des cigarettes confectionnées avec des spathes de maïs. Les Huichol de la Sierra Madre appellent Tagetes lucida soit “Tumutsali”, soit “Yauhtli”, et ils fument cette plante soit pure soit en mélange avec l’espèce de tabac, Nicotiana rustica. Ce mélange est souvent utilisé conjointement à l’ingestion de peyotl ou de tesgüino (une bière de maïs confectionnée par les Tarahumaras) ou de nawa (une autre bière) ou de ci (une tequila). Ces mélanges sont supposés induire des hallucinations et peuvent, certainement, potentialiser les effets d’autres stimulants. En tant qu’aphrodisiaque, le yauhtli est mélangé avec le “Sinicuiche” — “l’ouvre soleil” en Nahuatl, à savoir l’espèce Heimia salicifolia. Il est conseillé aux femmes stériles de prendre des bains de Yauhtli avec les espèces Heimia salicifolia, Rosmarinus officinalis et Lavandula angustifolia ».

Aujourd’hui, les Huichol continuent de fumer les feuilles et les fleurs sèches de Tagetes lucida soit par elles-mêmes, soit mélangées avec Nicotiana rustica. Une étude récente, publiée au printemps 2021, fait état de découvertes archéologiques prouvant la présence de Tagetes lucida dans des céramiques Maya, du Yucatan, datant du premier millénaire de notre ère, qui furent utilisées pour conserver du tabac. [186]

En Nahuatl, Tagetes lucida est dénommé « Yauhtli » ou « Tlacopahtli ». Dans la langue ésotérique des shamans nahuas, le Nahuallatolli, il est dénommé « Cozauhqui tlamacazqui » — signifiant le « prêtre jaune ». Le complexe mélangeant le tabac et le Yauhtli est dénommé « Ye-tumutsali ».

Selon la mythologie Huichol, Nicotiana rustica, dénommée « yé » ou « yetl », est une plante du dieu du feu, Tatewari, qui est également le dieu des shamans — et qui était, auparavant, un faucon avant de se transformer en tabac. [159]

Voici ce que narre l’anthropologue Barbara Myerhoff (1935-1985) dans son ouvrage, de 1974, « Peyote Hunt: The Sacred Journey of the Huichol Indians », en page 126, au sujet de Nicotiana rustica, dans la quête du Peyotl par les Huichol :

« Il est sacré et consommé, exclusivement, en cérémonies, lorsque tous les hommes fument à l’unisson. Roulé dans des cigarettes confectionnées avec des enveloppes de maïs, le tabac est amené vers Wirikuta dans des gourdes verruqueuses sacrées (yékwe/Crescentia cujete) portées par les hommes âgés et les peyoteros expérimentés ».

Au Mexique, chez les antiques Mixtèques, le tabac (« yucu ino »), un tapis, et une poterie contenant du chocolat, représentent les symboles du mariage dans leur écriture pictographique. Que vont dire les féministes ? Il s’agit du pictographe « ino dzehua », « tabac et Chocolat ». Le couple Mixtèque est assis sur son tapis et partage d’une coupe de chocolat « fleuri » — car mousseux… de « fleurs de chocolat », « ita dzehua », dans la langue Mixtèque Dzaha Dzaui. Voir le Codex Vindobonensis en page 35.

Au Mexique, dans le Codex Bodley — dénommé, également, Codex Ñuu Tnoo–Ndisi Nuu — en page 39-II, un ambassadeur offre aux parents du jeune marié un collier d’or et une perle de jade entre du tabac moulu et une gousse de fèves de Chocolatl. Chez les Mixtèques, l’expression « yotasindi ino huico », « commander du tabac pour la cérémonie », signifiait organiser une fête.

Au Venezuela, les Peuples Warao mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec la résine, utilisée traditionnellement comme encens, de l’arbre Protium heptaphyllum (qui possède des propriétés analgésiques, antimicrobiennes et anti-inflammatoires) — de la même Famille des Bursacées que l’arbre utilisé, également, comme encens, en particulier durant les cérémonies d’Ayahuasca, et dénommé « Palo Santo », Bursera graveolens.

Tous les shamans de l’Amazonie considèrent Nicotiana rustica comme une plante médicinale et sacrée et ils la dénomment « Mapacho ». De par ses effets hallucinogéniques (psychoactifs ou enthéogéniques), ils l’utilisent pour la guérison, pour la divination et pour les visions — depuis des milliers d’années.

Selon l’ouvrage de Francisco Hernandez « Rerum Medicarum Novae Hispaniae », les Indigènes de Haïti préparaient des morceaux de canne creuse et perforés afin de fumer un mélange contenant Nicotiana rustica, des plantes médicinales, et du Liquidambar styraciflua, pour mieux dormir, soulager les douleurs, calmer les sensations de fatigue et soigner diverses pathologies. Au Mexique, les Aztèques mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec, également, la résine du Liquidambar — « Xochiocotzotl » en Nahuatl — ou bien avec des feuilles d’Ephedra nevadensis.

Il est à noter qu’en Iran et en Irak, les feuilles de Nicotiana rustica sont mélangées avec les cendres d’une autre espèce d’Ephedra — Ephedra pachyclada — et parfumées avec de l’huile de Jasmin.

Selon les recherches de l’ethnologue Lilián González Chévez, aujourd’hui encore, les Nahuas de l’État de Guerrero, au Mexique, ont recours à quelques espèces enthéogéniques dont : « Tenexyetl » (Nicotiana rustica), « Huaxchiquimolin » (Leucaena matudae), « Hueytlacatzintli » (Solandra guerrerensis), « Cecectzin » (Turbina corymbosa), « Rosita » (Cannabis sativa) et « Tlapatzintli » (Datura inoxia ou Brugmansia arborea). [198]

Le terme Nahuatl « Tenexyetl » signifie littéralement « tabac de pierre cendres ». Il est composé de « Te/Tetl » pour pierre, de « nextli » pour semences et de « yetl » pour tabac.

Chez les Mixtèques, Cihuacoatl, la Femme-Serpent, la Déesse de la Voie Lactée, est également l’esprit du tabac hallucinogène, le Picietl — Nicotiana rustica.

Dans le langage occulte des shamans Nahua (le « Nahuallatolli ») et selon ses expressions (les « Nahualtocaitl »), le tabac hallucinogène est appelé « le Guide et le Maître de toutes choses », « l’Esprit vert aux larges feuilles ». Il est, également, dénommé « Yetzintli » (le Vénérable tabac), « Xiuhpapatlantzin » (Les Vénérables Feuilles Volantes), « Xoxouhqui cihuatl » (la Femme de Couleur Vert Sombre, « Nonan, nota » (Ma mère, mon Père), « Tlazotli » (Le Précieux), « Chicnauh tlatetzotzonalli » (celui qui est frappé neuf fois), « Chicnauh tlatlamatellolli » (celui qui est déchiqueté neuf fois dans les mains), « Citlalcueye iconeuh » (le Fils de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye ipiltzin » (l’Enfant Vénérable de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye itlachihual » — à savoir le fils de Cihuacoatl, la Déesse de la Voie Lactée.

José de Acosta, dans son ouvrage de 1590, intitulé « Historia natural y moral de las Indias », évoque l’utilisation d’un baume/boisson, par les shamans indigènes — afin de « se transformer en sorciers et de communiquer avec le Diable », en personne. Ce baume — dénommé « Teotlacualli » signifiant « nourriture divine » — était confectionné à partir de cendres d’insectes et d’animaux venimeux (araignées, scorpions, geckos, vipères) mélangées avec beaucoup de tabac (Nicotiana rustica) et de semences moulues d’Ololiuhqui (Turbina corymbosa). [161]

La statue de Xochipelli — ou Xochipilli — qui se trouve, aujourd’hui, au Musée National d’Anthropologie de Mexico, présente la « guirlande magique » — pour emprunter une expression du Parzival de Wolfram von Eschenbach [180] des principales substances enthéogéniques utilisées dans le chamanisme des peuples méso-américains. Il s’agit des espèces suivantes : Nicotiana rustica, Turbina corymbosa/Ipomoea tricolor, Psilocybe aztecorum, Heimia salicifolia et Quararibea funebris. [190]

Selon Christian Ratsch, dans son ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants », en page 378 :

« De nombreux shamans acquièrent leur capacité de voyager dans d’autres réalités grâce à l’aide du tabac. Ils apprennent à entrer dans “la maison du tabac”, à utiliser la fumée de tabac pour monter aux cieux et à communiquer avec les esprits de la plante du tabac — qui apparaissent souvent sous la forme de serpents. Lorsqu’ils réalisent des guérisons, les shamans soufflent, souvent, de la fumée sur le corps des patients afin de les libérer de l’emprise des esprits de la maladie ou bien de les en protéger. Pour les shamans initiés, la fumée du tabac constitue une porte vers l’autre monde, le monde des visions, le monde au-delà du temps et de l’espace ».

Chez le Peuple Kariña, au Venezuela, du jus de tabac mélangé à du jus de gingembre est déposé dans les yeux des apprentis shamans afin de leur ouvrir la vision nocturne et afin de les éveiller à la vision de l’autre monde — le monde du Nagual.

Selon Johannes Wilbert, dans son ouvrage de 1987, « Tobacco and Shamanism in South America », en page 378 :

« La relation intime existant entre le shaman et le jaguar est clairement mise en exergue dans le paradigme conceptuel et les croyances des Campa. Afin de devenir l’un de leurs jaguars-shamans, un novice doit ingérer une dose initiale de purée de tabac et apprendre le chant du tabac. Lorsque le tabac “atteint son cœur”, il reçoit une vision et rencontre l’Esprit de la vieille femme tabac auquel il demande une de ses filles. Des animaux vont, alors, lui apparaître, sous forme humaine, en prétendant être la fille-jaguar qu’il a demandée. Mais, s’il veut devenir un vrai jaguar-shaman et un guérisseur, il doit percevoir l’imposture et laisser passer tous les animaux déguisés jusqu’à ce qu’il entende un jaguar rugir dans la nuit sombre de la forêt. Il s’agit de la fille de la vieille femme qu’il doit aller rencontrer dans la forêt. Le jaguar attaque alors le novice qu’il déchiquette totalement. Si le jeune homme supporte l’épreuve sans fuir, son corps va redevenir entier et son tourmenteur jaguar va alors se transformer en une belle jeune femme ».

Traduction de Xochi.

Selon l’ouvrage de Fructuoso Irigoyen-Rascon (2015) « Tarahumara Medicine », en page 264 :

« Les Tarahumaras portent une très haute estime au tabac en tant que remède pour les morsures de serpents. Ils recommandent que tout un chacun puisse avoir, dans ses poches, du tabac — Wipa ou Wipaka. Certains affirment que les serpents à sonnettes vont pleurer, révélant ainsi leur présence, lorsqu’ils sentent le parfum du tabac. Lorsqu’un crotale mord une personne, de la fumée de tabac est, ainsi, soufflée sur la morsure. Robert Bye rapporte, également, que des feuilles de Nicotiana rustica sont utilisées en cataplasme sur les morsures d’autres animaux venimeux ».

Selon Robert Bye, dans son essai — paru en 1979, dans le Journal of Ethnopharmacology — intitulé « Hallucinogenic Plants of the Tarahumara », les Tarahumara utilisent, principalement, médicinalement, Nicotiana rustica pour soigner les maux de tête et les morsures d’animaux. Chez les Tarahumara, le tabac est considéré comme ayant des propriétés magiques et il est utilisé pour purifier les humains, les animaux et les champs. D’un point de vue magique et chamanique, le tabac est considéré comme second après « jíkuri », le Peyotl (Lophophora williamsii) et comme plus puissant que « Debuka », le Datura inoxia. [199] Les Tarahumaras fument, également, sur mode cérémoniel, l’espèce Nicotiana obtusifolia/Nicotiana trigonophylla — une espèce également fumée par le Peuple Hopi dans le sud-ouest des USA.

Les shamans Tarahumara mélangent le tabac avec du sang séché de « sope-chi » (une chauve-souris) avec la viande séchée de la « muri » (une tortue) afin de conférer des protections à l’encontre de la sorcellerie maléfique.

Les Qualités médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica dans la Forêt Amazonienne

Tout comme pour certaines thérapies impliquant l’Ayahuasca, les divers mélanges de rapé ou bien le Yopo (Anadenanthera peregrina), le secret est, en effet, de vomir.

Si je puis amener quelques témoignages personnels. Depuis une douzaine d’années, je consomme libéralement cette plante qui fait chanter les neurones — le Cannabis — et qui les éveille aux inspirations des Muses et Dakinis — lorsqu’affinités prévalentes. Je peux témoigner avoir stoppé l’usage de la vaporisation de Cannabis par trois fois depuis 2009 — en particulier lorsque cet usage se déployait du matin jusqu’au soir, et du soir au matin ! À savoir, par deux fois, suite à des cérémonies d’Ayahuasca (accompagnées de rapé) — qui durèrent deux nuits consécutives, avec moult vomissements durant les montées de MahaKunda — et une fois à la suite d’une prise de Yopo, durant dix minutes, où je vomis pendant plusieurs heures. En ce qui me concerne, du moins, l’arrêt du Cannabis est instantané et dénué, strictement, de symptômes de décrochage.

La composition des rapés de l’Amérique du Sud varie en fonction des Tribus Amazoniennes qui les élaborent. En fait, en fonction des affinités personnelles, ou des diverses traditions chamaniques Amazoniennes, le rapé peut contenir une pléthore de substances diverses.

Par exemple, le Peuple Apurinã est réputé pour préparer des rapés, exempts de tabac, et de couleur vert pomme — et très éveilleurs. La composition de leurs rapés est restée secrète.

Quant au Peuple Huni Kui (Kaxinawá), ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des cendres de l’arbuste Murici (Byrsonima crassifolia) de la Famille des Malpighiacées ou des semences du Cumaru de Cheiro (Amburana cearensis) de la Famille des Fabacées.

Durant certaines périodes de ma vie, j’ai pu bénéficier de l’usage de rapé et je peux, également, témoigner avoir stoppé cet usage sans symptômes de décrochage malgré le fait que ces rapés soient, principalement, à base de tabac — Nicotiana rustica.

Quant au Peuple Kuntanawa, ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des plantes médicinales telles que Chamba (Campomanesia lineatifolia) de la Famille des Myrtacées, ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées ou encore le Tsunu (Platycyamus regnellii) de la Famille des Fabacées.

Quant au Peuple Nukini, ils confectionnent un rapé, à base de tabac, réputé pour convier des énergies féminines puissantes, car les plantes médicinales qu’il contient sont exclusivement collectées par les femmes. Ce sont le Parica (Shizolobium amazonicum) de la Famille des Fabacées, la Catinga de mulata (Tanacetum vulgare) de la Famille des Astéracées ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées.

L’anthropologue suédois Henry Wassén (1908-1996), dans son essai intitulé « Anthropological Survey of the Use of South American Snuffs », donne une liste très partielle de quelques espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus du tabac. Ce sont : Nux moschata (Noix de muscade), Anadenanthera peregrina (Yopo), Anadenanthera colubrina (Yopo) Virola calophylla, Dianthera pectoralis, Chloroleucon tortum, Brugmansia candida.

Selon Wassén, d’ailleurs, le nom vernaculaire, chez le Peuple Kamsa, du Brugmansia candida signifie « l’intoxiquant du Jaguar » ou « la langue du Jaguar ».

Le célèbre ethnobotaniste de l’Université d’Harvard, Richard Evans Schultes (1915-2001), dans son essai intitulé « The Botanical Origins of South American Snuffs », décline, également, une liste d’espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus de Nicotiana tabacum et de Nicotiana rustica. Ce sont : Theobroma subincanum (un Chocolat sauvage) , Cecropia sp., Virola calophylla, Virola calophylloidea, Virola elongata, Maquira sclerophylla, Dianthera pectoralis, Mendoncia aspera — et Erythroxylum coca (la Coca).

La botaniste et poète, Siri von Reis Althshul, a étudié les rapés Amazoniens connus sous le nom de « Vilca » ou « Wilca ». Ces rapés sont utilisés soit comme purgatif, soit comme ingrédient de la Chicha (la bière de maïs fermenté en Amérique du sud). Ils sont principalement préparés à partir des espèces Anadenanthera peregrina et Anadenanthera colubrina. Ils contiennent, également, les espèces suivantes : Banisteriopsis leiocarpa, Virola sebifera, Baccharis floribunda, Anadenanthera sp., Ipomoea sp., Calliandra calothyrsus, Leucaena guatemalensis.

Il est à noter que l’espèce Dianthera pectoralis (anciennement Justicia pectoralis) constitue l’un des composants majeurs dans ces rapés Amazoniens. Dianthera pectoralis est une plante médicinale très prisée dans les Amériques latines — en particulier par les femmes. Elle possède des propriétés sédatives, broncho-dilatatrices et anti-inflammatoires. Elle est, ainsi, utilisée pour traiter les problèmes respiratoires, l’asthme, les douleurs menstruelles, le diabète, les anxiétés, les symptômes de la ménopause, les problèmes de la prostate. Elle possède, également, des propriétés antibactériennes (à l’encontre de Acinetobacter baumannii et Klebsiella pneumoniae) et des propriétés insecticides (à l’encontre du moustique Aedes aegypti).

Une étude intitulée « COVID-19 : Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy? » [191] publiée, en août 2020, dans la revue Frontiers in Pharmacology — propose une palette de Plantes médicinales maîtresses pour tous ceux qui préfèrent les remèdes de la Nature afin de se soigner des symptômes des grippes, grippettes, et autres Covidettes, incluant Dianthera pectoralis… en sus de Sambucus nigra (Sureau), Althea officinalis (Guimauve), Glycyrrhiza glabra (Réglisse), Zingiber officinale (Gingembre), Commiphora molmol (Myrrhe), Pelargonium sidoides, Echinacea angustifolia, etc..

Je peux témoigner de mon utilisation, depuis plusieurs années, des racines de Pelargonium sidoides dénommé « Umckaloabo » [200] qui est originaire d’Afrique du Sud et que j’ai cultivée dans mon jardin dans le sud désertique de l’Oregon. C’est une plante souveraine dans le traitement de toutes les affections respiratoires. Cette plante médicinale maîtresse fut introduite en Europe, vers la fin du 19e siècle, par un mécanicien anglais Charles Henry Stevens qui, en 1897, fut guéri de sa tuberculose, lors d’un voyage en Afrique du Sud, par un guérisseur Zulu. Subséquemment, il commercialisa ce remède qu’il dénomma « Stevens’ Consumption Cure » et qui devint très réputé pour soigner la Tuberculose. [197] Le médecin français, Adrien Séchehaye, soigna 800 patients de la Tuberculose grâce à ce remède entre 1920 et 1930. En 1929, il publia un ouvrage intitulé « Le traitement de la tuberculose pulmonaire et chirurgicale par l’Umckaloabo ». Pelargonium sidoides est une plante médicinale interdite en France, par la Mafia Pharmacratique, mais elle est autorisée en Allemagne. [193]

Nicotiana tabacum

Émergence de Nicotiana tabacum

Nicotiana tabacum fait partie de la section « Nicotiana » au sein du genre Nicotiana. Ses fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche. En fonction des variétés, la taille de la plante peut varier de 50 cm à plus de 2 mètres. En fonction des variétés, la taille des feuilles peut, quasiment, atteindre 90 cm de longueur.

J’ai du Bon tabac dans ma Tabatière — qui chez les Peuples amérindiens s’appelle « la Demeure du tabac ».

L’origine du tabac cultivé — à savoir de Nicotiana tabacum — est auréolée de profonds mystères : les néo-darwinistes en avalent leur chapeau de prestidigitateurs d’Évolution aléatoire, aveugle, hasardée, inconsciente et non intentionnée.

Les deux principales espèces de Tabacs cultivés commercialement (Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica) ainsi que plusieurs autres espèces sont des hybrides amphidiploïdes (allotétraploïdes) — à savoir qu’ils possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents.

En effet, si certains historiens font remonter l’origine de Nicotiana tabacum à 6000/10000 années, les phylogénéticiens estiment que « le processus de spéciation » de Nicotiana tabacum, à savoir son arrivée au cœur de la Biosphère Gaïenne, remonterait à une période beaucoup plus lointaine — mais à moins d’un million d’années, nonobstant !

En fait, l’événement de polyploïdisation — si l’on peut se permettre l’usage de termes quasi imprononçables — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif, se serait manifesté il y a environ 200 000 à 600 000 années pour ce qui concerne les espèces amphidiploïdes Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum et Nicotiana arentsii. [179] Quant à Nicotiana arentsii, cette espèce serait issue d’une hybridation impliquant Nicotiana wigandioides et Nicotiana undulata. [177] [178]

Selon cette même horloge moléculaire, la section Suaveolentes — dissidente, car Australasienne — aurait bénéficié d’un tel événement de polyploïdisation, il y a environ 5 à 10 millions d’années.

Ces phylogénéticiens (dont Jack Okamuro et Robert Goldberg, en 1985) considèrent, ainsi, que Nicotiana tabacum serait le fruit d’une hybridation entre, d’une part, Nicotiana sylvestris et d’autre part, Nicotiana tomentosiformis ou Nicotiana otophora — ou leur ancêtre commun ou un hybride de ces deux espèces appartenant à la Section Tomentosae. [21]

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome du tabac cultivé, Nicotiana sylvestris serait présent à hauteur de 40,3 % et Nicotiana tomentosiformis serait présent à hauteur de 59,7 %. [144] Qui plus est, Nicotiana sylvestris serait l’espèce « maternelle » et Nicotiana tomentosiformis serait l’espèce « paternelle ». Les Botanistes n’ont pas encore subi le formatage vertueux du nouveau langage inclusif.

Ainsi, selon le phylogénéticien Lewis Ramsey, de l’Université de Caroline Du Nord :

« Les accessions courantes des espèces génitrices probables de Nicotiana tabacum accumulent de la nornicotine, au lieu de la nicotine, en tant qu’alcaloïde majeur dans leurs feuilles sénescentes. Cette accumulation est le fruit d’un processus de conversion biochimique contrôlé, largement, par un seul gène dominant — qui est présent dans chacun des génomes des ancêtres de Nicotiana tabacum. De plus, les amphidiploïdes synthétiques — Nicotiana sylvestris x Nicotiana tomentosiformis ainsi que Nicotiana sylvestris x Nicotiana otophora — convertissent, également, la nornicotine en nicotine. Ainsi, les populations initiales de Nicotiana tabacum doivent avoir, aussi, probablement, accumulé de fortes teneurs en nornicotine. Cependant, quasiment toutes les accessions de Nicotiana tabacum collectionnées, de par le monde, dans les décennies 1930 et 1940, accumulent la nicotine en tant qu’alcaloïde majeur. Il est, donc, tentant de spéculer que des Indigènes, dans le passé, firent preuve de discrimination en sélectionnant des populations de Nicotiana tabacum chez lesquelles le processus physiologique de conversion de la nornicotine a été discontinué au niveau du contrôle génétique ». [15]

Traduction et soulignement de Xochi.

Doit-on comprendre que le phylogénéticien Lewis Ramsey soit tenté de suggérer que certains individus, des Peuples Premiers de l’Amérique latine, auraient eu la capacité de discriminer en repérant le gène dominant contrôlant la conversion de la nornicotine en nicotine chez les ancêtres putatifs du tabac cultivé ?

Par quel moyen ? De par la même capacité visionnaire avec laquelle les Ayahuasqueros affirment pouvoir observer — grâce à l’Ayahuasca — le niveau biomoléculaire des plantes médicinales au cœur de leurs forêts tropicales de l’Amazonie ? Et quelle est l’amplitude de temps ancien évoqué ? S’agit-il d’Indigènes Tabaqueros vivant il y a des milliers d’années, des dizaines de milliers d’années… ou bien quelques millions d’années ?

Au sujet de la « domestication » du tabac… puis-je réitérer ce que j’évoquais, en 2019, dans mon Canto en hommage à Maurice Chaudière : [22] Au-delà des processus de co-apprivoisement de l’agri/culture, qu’en est-il, réellement, des origines de toutes les espèces alimentaires domestiquées ? En effet, aujourd’hui, personne ne connaît, véritablement, l’ancêtre du maïs, ou, du moins, cette passation de pouvoir — miraculeusement invoquée par les phylogénéticiens — entre les genres botaniques Teosinte et Zea ; aujourd’hui, personne ne peut, encore, expliquer comment la domestication, prétendument humaine, a généré, d’une carotte sauvage, la carotte de Colmar ou celle de Guérande. Car si nous savions l’expliquer, pourquoi ne pourrions-nous, donc, pas le re/susciter ?

De fait, les théories officielles concernant les origines de l’agriculture, et de l’élevage, sont tout aussi farfelues que toutes les autres fadaises issues de la même hallucination collective sur modes néo-darwinistes. Il en est de l’oca, du maïs ou de la carotte — et de toutes les espèces alimentaires cultivées par les animaux humains — comme de la biodiversité de l’Explosion cambrienne : les ancêtres font défaut ou les phases intermédiaires sont inexistantes.

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé ait « émergé », un jour — sous forme d’explosion — tout comme ont émergé, un jour, les Baleines, les Tortues, les Trilobites ? Se pourrait-il, donc, que l’Explosion du tabac cultivé soit à l’image de l’Explosion cambrienne, de l’Explosion d’Avallon, de l’Explosion des Angiospermes, de l’Explosion des Trilobites ?… ainsi que je l’ai, extensivement, évoqué dans mon Canto de 67 pages : « L’Hallucination Collective Néo-Darwiniste dans l’Oeil du Cyclone de la “Dé/Sélection Gaïenne” — au Plaisir de la Survie des Peuples ». [108]

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé soit le sujet d’un « Dessein Intelligent et Ingénieux » ? Et pour quels motifs si ce ne sont le bien-être, la médecine et les états de transe visionnaire ?

D’ailleurs, certains chercheurs grognons émettent des doutes quant au fait que les complexes de remèdes des Peuples amazoniens soient « traditionnels » alors que, par exemple, ils mélangent de la Noix de muscade (originaire d’Indonésie) avec du tabac ou d’autres plantes médicinales ou enthéogéniques. Rappelons, donc, que l’Université de Cambridge, en décembre 2016, a communiqué sur la publication des recherches officielles d’archéologues de l’Inde qui affirment qu’au moins 85 espèces agricoles, originaires des Amériques, sont cultivées en Inde depuis une période antérieure au 8e siècle. [201]

Il est assez logique, et fertile, d’imaginer que si 85 espèces agricoles sont parvenues des Amériques en Inde et en Asie, il y a deux ou trois mille années, il serait strictement étonnant que des espèces asiatiques n’aient pas été apportées dans les Amériques — durant les mêmes voyages transocéaniques par bateaux ou durant un passage, hypothétique, du Détroit de Béring par des peuples eurasiatiques qui profitaient d’un moment d’accalmie et de réchauffement planétaire naturel et non anthropique.

Ce processus s’appelle « l’échange » et il constitue le fondement du mutualisme qui caractérise les relations humaines — ainsi que tout le tissu de Vie de la Biosphère.

Ainsi, aujourd’hui, qui pourrait affirmer depuis quand le cannabis asiatique a été cultivé au Mexique ou en Colombie ? D’autant plus qu’il est très clair que les premiers explorateurs ont affirmé que les Peuples de l’actuel Canada, par exemple, le cultivaient au moins pour des propos de tissage et de confection de vêtements — bien avant l’arrivée des premiers colons au 16e siècle. [202]

De plus, quid des révélations de l’historien et ethnologue, William Henry Holmes (1846 -1933), du Smithsonian Institute, concernant sa découverte de Cannabis datant de plus de deux millénaires en Amérique du Nord ? En effet, en 1891, William Henry Holmes, dans ses études de l’art textile préhistorique à l’est des USA, découvrit des centaines de pipes en argile, au Death Mask Mound des Bâtisseurs de Tumulus de la dénommée Culture Hopewell — dans l’actuel Ohio. Ces pipes contenaient des vestiges de Cannabis et étaient enveloppées dans des tissus de chanvre. Elles furent datées à — 200/ — 500 ans avant EC. [205] [206]

De plus quid de l’Optimum climatique médiéval — à savoir le Réchauffement atmosphérique non anthropique, de l’an 900 à l’an 1300 — lorsque les Vikings étaient les animateurs de l’Europe du Nord sur des mers glaciales… dénuées de glaces ? Quid de leur « découverte » de l’Amérique du Nord vers les années 950/1000 ? Faut-il rappeler que leurs voiles et leurs cordages étaient confectionnés avec du Cannabis/Chanvre ?

De plus, pour surfer sur la vague des voyages navals intercontinentaux, et des échanges de plantes médicinales ou agricoles maîtresses, quid de la découverte de Coca (Erythroxylum coca) et de tabac dans des momies égyptiennes datant de milliers d’années ? [236]

Aux origines historiques du tabac médicinal

C’est le 15 octobre 1492 que Christophe Colomb — le navigateur et grand fabulateur devant l’Éternel — découvrit non pas l’Amérique, mais l’existence du tabac lorsqu’un canoë passa, près de son navire, transportant des feuilles de cette espèce alors inconnue en Europe.

La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb est une gigantesque farce — au même titre que le Coque/Vide19, que le Réchauffement atmosphérique anthropique au dioxyde de carbone… ou que l’histoire officielle des trois dernières guerres franco-allemandes. C’est, en effet, durant le Réchauffement atmosphérique naturel, et non anthropique, de l’Époque médiévale (entre 900 et 1300) que les Vikings arrivèrent sur la côte est de l’Amérique du Nord.

Un peu plus tard, en novembre 1492, deux marins de son équipage — Luis de Torrès et Rodrigo de Jerez — observèrent que les Indigènes, de ce qui est maintenant l’île de Cuba, transportaient des torches brûlantes, contenant du tabac, pour chasser les maladies et la fatigue :

« Nous observâmes avec inquiétude ce qui nous a semblé être un sacrifice rituel par le feu, car nombre de ces indigènes portaient à leur bouche des tubes ou des cylindres se consumant à leur extrémité et ils les suçaient, des tubes à travers lesquels ils aspiraient de la fumée, et de leur apparent confort nous en déduisons qu’il doit s’agir d’un rituel important dont ils semblent éprouver une satisfaction des plus grandes. Nous vîmes même d’ailleurs ces indigènes s’offrir les uns aux autres ces tubes étranges et les allumer ».

Rodrigo de Jerez, de retour dans son village en Espagne, Ayamonte, pratiqua, lui-même, la coutume de fumer le tabac. Il fut alors enfermé, dans les prisons de la Sainte Inquisition, pour péché de sorcellerie (à savoir, pour exhalation diabolique de fumée par la bouche), pendant sept années.

À cette époque, le tabac était dénommé, dans divers langages, « quauhyetl », « petun », « betum », « cogioba », « cohobba », « picietl », « yietl »… et il était fumé avec des pipes dénommées « tabaco » ou « tavaco ».

Le terme « petun » est, d’ailleurs, à l’origine du nom du genre « Petunia » — dans la même Famille des Solanacées — car le tabac est dénommé « petun » et « petuma » en Tupi et « peti » en Guarani. [12] Les Pétunias sont, également, des espèces possédant des propriétés médicinales — entre autres, de par la présence de peptides antimicrobiens. [10]

Les explorateurs Pedro Alonso Niño, Cristóbal de la Guerra et Amerigo Vespucci évoquèrent, aux Caraïbes et au Venezuela, vers 1500, l’usage du tabac — sans doute mélangé avec de la chaux ou de la craie — sous forme d’une poudre pour se nettoyer les dents.

Cette pratique perdure en Inde : la poudre dénommée « Mishri » ou « Masheri » contient du tabac et est utilisée pour l’hygiène dentaire. De plus, en Inde, de nombreux dentifrices (dant manjan) contiennent du tabac. [13] Chez les femmes, la prise de tabac est sous la forme de poudre de dentifrice pour 41 % d’entre elles. Chez les hommes, la prise de tabac est sous la forme de Chaini Khaini (poudre de tabac humide dénommée « snus ») pour 57 % d’entre eux et sous la forme de poudre de dentifrice, pour 8 % d’entre eux. [19] Ces dentifrices au tabac, ainsi que le Chaini Khaini contiennent, généralement, de très hauts niveaux de nicotine et de nitrosamines. [9]

Le taux de cancer de la cavité buccale, en Inde, est l’un des plus élevés au monde. Dans ce pays, 65 % des cancers, chez les hommes, et 33 % des cancers, chez les femmes, seraient corrélés à l’usage du tabac. La question se pose, une nouvelle fois, de savoir si l’incidence du tabac quant à l’émergence de cancers (si tant est que certaines hypothèses soient valides) serait identique si le tabac était cultivé selon des méthodes totalement respectueuses de l’environnement et de la santé humaine — et si le tabac n’était pas mélangé à de multiples additifs.

C’est, également, vers 1500, que le concept de tabac, comme panacée universelle, commença à prévaloir. L’explorateur portugais Pedro Alvarez Cabral rapporta l’usage du tabac au Brésil pour soigner les polypes, les abcès, les ulcères, les fistules, et de nombreuses autres pathologies.

À l’époque, le tabac était qualifié de « Remède de Dieu » et de « Plante Sacrée ».

Vers 1523/1524, lorsque l’explorateur italien Giovanni da Verrazano passa deux semaines, dans la baie de Narragansett (dans le présent Rhode Island), il commenta l’usage thérapeutique du tabac au roi François 1er, son sponsor : « Les Indiens vivent une longue vie, ils sont rarement malades et lorsqu’ils souffrent d’une blessure, ils se la soignent par le feu ».

En 1934, le chirurgien mexicain, Fernando Ocaranza Carmona (1876-1965) résuma les propriétés médicinales du tabac — dans le Mexique d’avant 1519 — comme étant narcotiques, analgésiques, émollientes et antidiarrhéiques. Il précisa, également, que les feuilles de tabac, en application externe, étaient utilisées pour soigner les douleurs, les blessures et les brûlures.

En 1529, le missionnaire espagnol Bernardino de Sahagún arriva au Mexique et commença à collecter des informations, auprès de quatre médecins nahuas, de la région de Tilaltelulco, sur l’usage du tabac médicinal — qu’il nomma « Picietl » et « Yietl ». Il rapporta que le fait de respirer le parfum de feuilles vertes et fraîches de tabac permettait de soulager les maux de tête persistants et que des feuilles, ou de la poudre, appliquées dans la bouche soignaient les cathares et les refroidissements.

C’est en 1535 que le terme « tabaco » apparut, pour la première fois imprimé, dans l’ouvrage « La Historia general de las Indias », de Gonzalo Fernandez de Oviedo — qui y indiqua, également, que les Espagnols commençaient à avoir recours au tabac pour traiter leur syphilis.

Dans le récit de son second voyage intitulé « Bref récit et succincte narration de la navigation faite en 1535 et 1536 par le capitaine Jacques Cartier aux îles de Canada, Hochelaga, Saguenay et autres » [40], Jacques Cartier y décrit comment les Indigènes fumaient du tabac dans des pipes pour se garder en bonne santé et au chaud. Cartier précisa que jamais les Indigènes ne se séparaient de leur tabac, ou de leur pipe, en voyage. Cet ouvrage fut, ainsi, le premier récit imprimé rapportant l’usage — dans les Amériques — de la pipe médicinale pour inhaler du tabac.

C’est également vers cette époque que l’ouvrage de Bartolomé de las Casas (1484-1566) intitulé « Historia de las Indias » fut rédigé, à savoir entre entre 1527 et 1559 — et il ne fut publié, pour la première fois, qu’en 1875 en Espagne. Bartolomé de las Casas arriva en Amérique en 1502 et consacra sa vie à défendre les Indigènes à l’encontre de leur extermination religieuse. Voici ce qu’il écrivit au sujet du tabac dans son ouvrage :

« Ce sont des herbes sèches, enveloppées dans une certaine feuille, sèche aussi, en forme de ces pétards en papier que font les garçons à la Pentecôte. Allumés par un bout ou par l’autre, ils le sucent ou l’aspirent ou reçoivent avec leur respiration vers l’intérieur cette fumée, dont ils s’endorment la chair et s’enivrent presque. Ainsi ils disent qu’ils ne sentent pas la fatigue. Ces pétards, ou n’importe comment que nous les appelions, ils les nomment tabacs ».

L’historien espagnol, Antonio de Herrera y Tordisillas, vécut dans la région de Tabasco, au Mexique, de 1601 à 1605, et écrivit au sujet du tabac :

« Dans ce pays, le tabac soigne les douleurs provoquées par les refroidissements ; lorsqu’il est fumé, il est bénéfique à l’encontre des refroidissements, de la toux et de l’asthme ; les Indiens et les Noirs l’utilisent en poudre, dans leur bouche, afin de s’endormir et de ne ressentir aucune douleur ».

Entre 1537 et 1539, ce furent 14 ouvrages, publiés en Europe (et un au Mexique), qui mentionnèrent l’usage médicinal du tabac. Ils furent rédigés en huit langages par des explorateurs, des historiens, des médecins, des missionnaires et des botanistes. Les auteurs mentionnèrent, alors, 19 pathologies soignées par le tabac médicinal.

C’est à cette époque que l’un de ces auteurs, jésuite de profession, affirma, même, que le tabac était le Remède de Dieu ! La Sainte Inquisition arrêta, alors, de persécuter les fumeurs de tabac et continua de vaquer à ses occupations et persécutions quotidiennes : à savoir, le massacre des sages-femmes, des guérisseuses, des thérapeutes, des sorciers et des sorcières, des shamans… et autres dissidents et hérétiques. La Sainte Inquisition retourna vers ses fumées privilégiées émanant des bûchers de la Rédemption.

Vers 1560, Jean Nicot, l’ambassadeur de France au Portugal, découvrit le tabac et en fit pousser dans son jardin de l’ambassade. L’un de ses serviteurs souffrait d’un furoncle — un Noli-me-tangere — sur le visage qui disparut intégralement lorsqu’il lui conseilla d’appliquer du jus de tabac, durant une dizaine de jours. Il guérit, par le même processus, en une dizaine de jours, le père de l’un de ses serviteurs qui souffrait, depuis deux années, d’une jambe totalement ulcérée. Il soigna, de même, une femme qui souffrait d’une teigne lui couvrant le visage. Enthousiasmé par ces guérisons, il envoya des graines de tabac à la cour royale française — à Catherine de Médicis qui souffrait de migraines chroniques.

En fait, dès 1507, un ouvrage en Latin, qui portait le titre « Cosmographiae introductio », fut imprimé — à Saint-Dié dans les Vosges — par le chanoine Vautrin Lud. Cet ouvrage présentait les lettres d’Amerigo Vespucci qui contenaient ses observations sur les pratiques de consommation de tabac qu’il avait observées durant ces quatre voyages dans les Amériques. Cosmographiae introductio fut publié en préambule du planisphère de Martin Waldsee Müller (le cartographe du Gymnasium Vosagense) qui proposa, pour la première fois, le nom « Ameriga » — en hommage à Amerigo Vespucci — pour le continent colonisé par les marchands européens, et persécuté par les monothéistes, sous la houlette de Christophe Colomb.

Voici ce que Jean Nicot écrivit au Cardinal de Lorraine, son protecteur :

« J’ai recouvré d’une herbe d’Inde de merveilleuse et expérimentée propriété contre le noli me tangere [dermatose prurigineuse qu’il ne fallait pas gratter] et les fistules déplorées comme irrémédiables par les médecins et de prompt et singulier remède aux nausées. Sitôt qu’elle aura donné sa graine, j’en enverrai à votre jardinier et de la plante même dedans un baril avec une introduction pour la replanter et entretenir ».

Sa générosité, dans la distribution de semences de tabac, lui valut la réputation « d’Ambassadeur du tabac ». Il est, ainsi, réputé comme ayant introduit le tabac en France — qu’il nomma « Nicotiane », dans son ouvrage « Commentaires de la Langue française ».

C’est pour rendre hommage à Jean Nicot que le genre botanique Nicotiana a été ainsi nommé par un médecin et botaniste Allemand, Adam Lonitzer en 1582 — dans son ouvrage « Kraüterbuch ». C’est le botaniste français, Jacques D’Aléchamps, qui nomma cette plante Nicotiana tabacum, en 1586, dans son ouvrage « Histoire Générale des Plantes » — et qui en fit une ample promotion, car il le considérait comme une panacée universelle.

En vérité, il semblerait que celui qui introduisit le tabac en France fut l’explorateur et moine Franciscain, André Thevet, qui écrivit, en 1558, dans son ouvrage « Singularités de la France Antarctique » : « Autre singularité d’une herbe, qu’ils nomment en leur langue Petun, laquelle ils portent ordinairement avec eux, pource qu’ils l’estiment merveilleusement profitable à plusieurs choses. Elle ressemble à notre buglosse. Or ils cueillent songneusement ceste herbe, et la font seicher à l’ombre dans leur petites cabannes. La maniere d’en user est telle. Ils l’enveloppent, estant seiche, quelque quantité de ceste herbe en une fueille de palmier, qui est fort grande, et la rollent comme de la longueur d’une chandelle, puis mettent le feu par un bout, et en reçoivent la fumée par le nez, et par la bouche. Elle est fort salubre, disent ils, pour faire distiller et consumer les humeurs superflues du cerveau. Davantage prise en cette façon, fait passer la faim, et la soif pour quelque temps. Parquoy ils en usent ordinairement, mesmes quand ils tiennent quelque propos entre eux, ils tirent ceste fumée, et puis parlent : ce qu’ils font coustumierement et successivement l’un apres l’autre en guerre, ou elle se trouve tres commode. Les femmes n’en usent aucunement. Vray est, que si lon prend trop de ceste fumée ou parfun, elle enteste et enivre, comme le fumet d’un fort vin ».

André Thevet nomma le tabac « Herbe angoumoisine » — du nom de sa ville natale — et n’apprécia absolument pas que que le tabac fût nommé en hommage à Jean Nicot : « Depuis un qidam, qui ne fit jamais le voyage, quelque dix ans après que je fus de retour de ce pays, lui donna son nom ». À titre de consolation posthume, un siècle plus tard, Carl von Linné nomma une espèce d’Apocynacée en son honneur : Thevetia ahouai.

La première édition, de 1564, de l’ouvrage « L’Agriculture et Maison Rustique », de Charles Estienne, évoqua le tabac, mais de façon incorrecte. Il fallut attendre son édition de 1570 — rédigée avec son beau-fils, le médecin Jean Liébault — pour que le tabac soit présenté adéquatement avec ses lettres de noblesse médicinale.

Cet ouvrage donna des conseils et des recettes thérapeutiques quant à l’usage du tabac et des diverses pathologies qu’il peut traiter : ulcères, teigne, doigts coupés, scrofules, asthme, furoncles, blessures, aphtes…

Entre 1586 et 1600, ce furent 38 ouvrages qui furent publiés décrivant les propriétés médicinales du tabac — dont trois ouvrages rédigés exclusivement à propos de cette espèce.

Dans ces ouvrages, ce furent 71 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac.

En 1588, le célèbre chirurgien anglais, William Clowes, publia son ouvrage intitulé « A prooued practise for all young chirurgians, concerning burnings with Gunpowder, and woundes made with Gunshot, Sword, Habbard, Pyke, Launce, or such other. » Il y décrivit plusieurs onguents, à base de tabac, dont l’un de sa propre invention. L’année suivante, un autre chirurgien anglais, John Banester, publia de nombreuses recettes (onguents, gargarismes, décoctions), à base de tabac, dans son ouvrage « An Antidotarie Chyrurgical ».

Le premier ouvrage rédigé, en Anglais, intégralement sur le thème du tabac, le fut, en 1595, par Anthony Chute : « Tabaco ». On y trouve la première représentation graphique d’un homme fumant une pipe de tabac.

C’est en 1597 que le célèbre botaniste anglais, John Gerard (1545-1612), publie son ouvrage « The Herbal » — qui constitue, en fait, une adaptation de l’œuvre du médecin et botaniste malinois Rembert Dodoens (1517-1585). C’est dans cet ouvrage que John Gerard commence à émettre des doutes, et des conseils de précaution, sur l’usage inconsidéré du tabac — et sur son impact potentiellement néfaste sur le cerveau et sur le foie.

À partir du tournant du siècle et de la publication, en juin 1601, d’un ouvrage antitabac intitulé « Work for chimny-sweepers/A Warning for Tabacconists » [29] — qui fut rédigé par un médecin anonyme, Philaretes — une controverse éclata à Londres au sujet de l’usage thérapeutique du tabac. Elle dura jusqu’en 1665 — avec des répercussions dans toute l’Europe. Durant cette période, ce furent 26 ouvrages qui furent publiés, sur la place de Londres même — par une quinzaine de médecins, des poètes, un juge et, même, le Roi Jacques Ier Stuart — au sujet des vertus thérapeutiques, ou des dangers pour la santé, du tabac.

C’est l’ouvrage publié par le Roi Jacques Ier, en 1604, « A Counterblaste to Tobacco », qui fut principalement responsable de la polémique entourant le tabac médicinal.

Parmi ces 26 ouvrages, ceux qui promouvaient le tabac comme plante médicinale maîtresse déclinèrent 179 pathologies traitables par cette plante.

En fait, comme le précise Marc Kirsch – qui reprend les exposés de Peter Mancall, en 2004, dans « Tales tobacco told in sixteenth-century Europe » – dans son essai, de 2010, intitulé « Le tabac. Genèse d’une Épidémie » :

« Peter Mancall montre comment la diffusion du tabac coïncide avec celle du livre imprimé, qui a joué un rôle clé pour faciliter l’implantation du tabac en Europe, répandant les informations et relayant les débats concernant les plantes découvertes en Amérique et les vertus qu’on leur prêtait… L’histoire du livre raconte comment le tabac a dû franchir un obstacle culturel pour s’imposer : à la différence d’autres ressources naturelles déjà connues ou plus facilement assimilables (or ou plantes alimentaires), il lui a fallu perdre ses connotations de spiritualité païenne, dans une Europe obsédée par le démon et la sorcellerie, pour que la connotation médicale, désacralisée et coupée du contexte spirituel, le rende culturellement acceptable. D’où des débats nombreux et animés entre propagandistes et détracteurs d’une plante utilisée dans leurs sombres rituels par des sauvages à peine humains, nus et cannibales, qu’il fallait se garder d’imiter ». [30]

Entre 1492 et 1860, ce sont 254 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac. Elles sont déclinées, par ordre alphabétique, sur trois pages, dans l’excellent essai rédigé, en 1967, par Grace Stewart, et intitulé « A History of the Medical Use of Tobacco. 1492-1860. » [24]

Usages médicinaux et chamaniques traditionnels de Nicotiana tabacum

Aujourd’hui, selon l’ouvrage « Medical Ethnobiology of the Highland Maya of Chiapas. Mexico », le tabac, Nicotiana tabacum, chez les Mayas Tzeltal et Tzotzil, constitue le remède suprême pour toutes les douleurs abdominales.

Chez les Mayas Tzeltal, les remèdes secondaires, pour cette pathologie, sont pourvus par les espèces suivantes : Lantana camara, Ocimum selloi, Tagetes lucida et Ageratina ligustrina. Chez les Mayas Tzotzil, ce sont : Tithonia diversifolia, Stevia ovata, Baccharis vaccinoides et Smallanthus maculata.

Les Mayas Tzeltal et Tzotzil utilisent, également, le tabac pour soigner les diarrhées sanglantes — en compagnie d’autres plantes telles que Ruta graveolens (Rue), Psidium guajava (Goyavier), Solanum lanceolatum, Equisetum hymale (une Prêle), Acaciella angustissima et Baccharis trinervis.

Chez de nombreux groupes Mayas du Chiapas et du Guatemala, le tabac est dénommé « May » — ou « Noholkik’uts ». Il est, également, dénommé « Hunac Ah Kinam », le Grand Seigneur des Maladies. Il s’agit, alors, de Nicotiana tabacum ou bien de Nicotiana rustica.

Selon l’ouvrage « Plantes médicinales des Mayas K’iché du Guatemala », de l’ethnologue français, Jean-Pierre Nicolas, le tabac constitue, aujourd’hui encore, une Plante médicinale maîtresse chez les Mayas K’iché. Ce peuple l’utilise, en application externe ou en ingestion, pour soigner les sinusites, les varices, les maux de gorge, la variole, les herpès ; pour éliminer les poux ; pour soutenir la femme durant l’accouchement ; comme purgatif ; pour éliminer la rouille des feuilles du blé (Puccinia recondita) ; pour se débarrasser du fungus Aspergillus fumigatus qui est responsable d’infections sévères chez les humains.

et, bien sûr, comme médecine purificatrice chamanique, pour gérer les « sustos » et le « mal de ojo. »

Voici ce que rapporte l’historienne et ethnologue, Mercedes de la Garza, dans son ouvrage « Sueño y alucinación en el mundo Nahuatl y Maya » :

« Le tabac (appelé “May” par plusieurs groupes du Chiapas, et du Guatemala, et “K’uts” par las Mayas Yucatèques), principalement, Nicotiana rustica, est peut-être la plante sacrée la plus importante dans le rituel et dans la vie quotidienne des groupes méso-américains ; il est une partie essentielle de l’attirail des shamanes et, presque toujours, il apparaît parmi les offrandes des dieux ; il combat les animaux mauvais, comme les serpents et les scorpions ; il est le médicament miraculeux qui guérit de nombreux maux et, en outre, qui aide et accompagne l’homme, lui donnant la force et protection dans ses voyages et dans les travaux de la vie quotidienne…

Ainsi, le tabac, ou May, aidait et protégeait l’homme, en même temps qu’il lui ouvrait les chemins des réalités sacrées, c’est-à-dire qu’il favorisait la transe extatique. Mais, en outre, le tabac était une manière de panacée qui soignait de multiples maladies ; aussi était-il la plante par excellence des shamanes, dont la fonction principale semble avoir été le traitement de maux divers, spécialement ceux de caractère magique. Parmi les propriétés curatives du tabac, nous pouvons signaler les suivantes : appliqué sur les jambes, comme onguent, il allégeait la fatigue ; il guérissait les piqûres de vipères et autres bestioles venimeuses ; il apaisait les douleurs et supprimait les enflures. Il guérissait, en outre, des frissons, fièvres et convulsions, maladies des yeux, dérangements intestinaux et nerveux, maladies de la peau, problèmes urinaires…

Dans le Ritual de la Bacabes, il est fait mention du tabac dans les traitements de diverses maladies : “frénésie de guacamya” (engourdissement), “frénésie errante” (fièvres intenses), “transe érotique” (fièvre, parler incohérent, folie). Ce sont les maladies qui, en Maya, sont nommées “tancas”.

Dans d’autres sources, il est dit qu’il soigne, de même, plusieurs sortes de fièvres, rôti dans la cendre. Bu avec du “Chacá” (arbre résineux dont le Diccionario de Motul signale divers usages curatifs), du piment et du miel, il combat la variole. Frotté sur le ventre, il expulse les parasites intestinaux. Bu avec du “Chacá” (Bursera simaruba), il soigne “les vers des dents”. Dans le “massage pour le placenta”, on récite une longue conjuration où on le compare au pénis qui pénètre dans les entrailles de Itzamcab, déité de la Terre, et on l’appelle Hunac Ah Kinam, le “Grand Seigneur des Maladies”. Dans le texte de guérisons des brûlures par le feu, il est fait mention d’une déité appelée Ix Muk Yak Kutz, “Celle qui suce le tabac”, nom que Thompson traduit par “Dame qui renforce le tabac”, l’identifiant à la chaux ».

Pages 132/133. Traduction, en 1990, des Éditions Trédaniel.

Selon le fantastique ouvrage, en page 242, de Dennis Breedlove et de Robert Laughlin, « The Flowering of Man. A Tzotzil Botany of Zinacantan » – édité par le Smithsonian Institute et dont le sujet est l’étude des Plantes médicinales chez les Mayas Tzotzil :

« Comme remède à une douleur dans la jambe ou dans le pied induite par un mauvais esprit (poslom), une saignée suivie d’un massage du membre avec un mélange composé de tabac, d’ail et de l’urine d’une femme qui est ensuite appliqué avec un morceau de tissu. Plus simplement, le membre peut être bandé avec des feuilles de tabac, qui ont été séchées sur le feu, ou massé avec un mélange de tabac et de camphre. Les feuilles séchées sont, également, utilisées pour les fractures d’os. Le tabac et le camphre peuvent être utilisés pour la gangrène (mos) et appliqués pour éliminer la gale. La potion “chaude”, constituée de tabac, d’ail et d’urine de femme, peut être utilisée pour soigner la constipation ou la rétention d’urine (makel). Pour l’urination douloureuse, le tabac peut être mélangé avec de l’alcool de canne à sucre et consommé.

dans ces histoires, et dans les discours de la vie quotidienne, est mise en exergue la puissance du tabac pour stupéfier, paralyser et aveugler un adversaire. Pour chasser un vent fort de son champ de maïs, le fermier peut cracher du tabac et de l’alcool de canne à sucre ou bien, encore, émietter du tabac sur le sol. Les shamans enterrent du tabac à chiquer à l’endroit même où une personne a souffert d’une perte de l’âme — afin d’incapaciter le Seigneur de la Terre. Ils crachent, également, du jus de tabac sur le sol pour chasser les sorcières et ils enduisent le corps du patient avec du tabac au moment de dormir… Une personne qui est poursuivie par un arc-en-ciel peut se protéger en répandant du tabac sur le sol. Si elle rencontre un serpent sur son chemin, il doit lui cracher du jus de tabac. Afin de protéger son champ de maïs des ratons laveurs, il doit y répandre, autour, du tabac er de l’ail. »

Traduction de Xochi.

Dennis Breedlove est un botaniste réputé et spécialiste de la flore du Chiapas au Mexique. C’est également un botaniste découvreur d’espèces botaniques. J’ai eu, ainsi, le plaisir d’aller crapahuter dans les montagnes au-dessus du Lac Isabella, en Californie, à 2500 mètres d’altitude (avec mon vieux camping-car de 10 mètres de longueur !), près du Piute Peak, afin d’aller photographier la rarissime espèce de Sarrazin sauvage, que Dennis Breedlove découvrit — Eriogonum breedlovei sp. breedlovei. [194]

Selon l’ouvrage « Plants of the Peten Itza’ Maya », en page 183, Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, chez les Mayas Itza, du Guatemala, pour traiter les morsures de serpents, les morsures de tiques, les infestations de vers intestinaux, la leishmaniose, les piqûres de scorpions, les plaies purulentes, les rhumatismes, les maux de tête.

Selon l’ouvrage « Poisons and Panaceas. An Ethnobotanical Study of Montserrat », en page 126, les Indigènes de l’île de Montserrat, dans les Caraïbes, utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour traiter les refroidissements, les plaies et les verrues, les douleurs des hématomes, les maux de dents et pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques.

Selon l’ouvrage « The Healing Forest. Medicinal and Toxic Plants of the North-West Amazonia », du célèbre ethnobotaniste de Harvard, Richard Evans Schultes, les peuples Tukanoan, Jivaro, Witoto, Bora, Tikuna utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour soigner les contusions, les foulures, les plaies purulentes, les furoncles, la calvitie, les indispositions, les refroidissements, les morsures de serpents — ainsi que pour les affections pulmonaires.

« Le tabac est fumé à de rares occasions à l’exception de cérémonies et de rituels de guérison réalisés par les shamans qui soufflent de la fumée, ou crachent du jus de tabac sur le corps des patients, ou qui inhalent de la fumée — tout cela étant accompagné de rituels et d’incantations appropriées. Les Witotos, parfois, fument des cigares, mais il est possible que cette coutume soit récemment acquise. Durant les cérémonies d’Ayahuasca, il est fumé d’énormes cigares — parfois d’un mètre de longueur — particulièrement parmi les Tribus de Vaupés. Les Sionas de la région Mocoa, tout comme les Tribus occidentales de Tukanoan, ont, également, recours à des cigares cérémoniels gigantesques, mais, occasionnellement, élaborent de plus petits cigares à usage récréationnel… Les Jivaros et les Aguaruna de l’Équateur fument de longs cigares lors d’un festival du tabac dédié à la célébration de l’initiation de jeunes adolescents.

C’est une pratique commune de mâcher des feuilles de tabac chez de nombreuses Tribus — par exemple, les Cocamas, les Omaguas, les Zaparos, les Omuranas, les Sionas, les Inganos. Les hommes Waika conservent, à la bouche, une chique de feuilles de tabac, toute la journée. Les Nonoyu mélangent le tabac avec de la poudre de Coca pour chiquer.

Le jus de tabac est consommé par les Jivaros soit avec l’Ayahuasca (Banisteriopsis), soit avec le Maikoa (Brugmansia sp.). Parmi la Tribu Coto du Rio Napo, au Pérou, seul le shaman est autorisé à ingérer du jus de tabac par les narines alors que les hommes le boivent. Les Ayahuasqueros métis du Pérou mélangent l’Ayahuasca avec le tabac, en émiettant les feuilles et en les humidifiant avec leur salive. Le mélange est laissé à reposer toute une nuit dans la cavité d’un arbre, le Lupuna (Ceiba pentandra) dont le jus présumé toxique s’écoule dans le jus du tabac. Parmi les Tukanos occidentaux de Colombie et du Brésil, les maîtres Shamans font boire à leurs étudiants une gourde entière du jus de tabac pour induire des vomissements et éventuellement de la narcose. Les Jivaros de l’Équateur boivent le jus dans des cérémonies d’initiation, dans les quêtes de visions, dans les préparations à la guerre, dans les célébrations de victoires et dans la sorcellerie ; même les femmes consomment le jus de tabac durant des fêtes de mariages ou des initiations ».

En page 433. Traduction de Xochi.

Richard Evans Schultes précise, également, que l’utilisation rectale du tabac est inconnue en Amérique latine sauf chez les Jivaros Aguarunas qui le consomment de cette façon — soit seul, soit avec de l’Ayahuasca. Il est à noter que les Jivaros utilisent également le « Piri-piri » (une espèce de souchet dans le genre Cyperus) dans leurs mélanges enthéogéniques avec le tabac.

Quant aux Jivaros Shuar, leurs mélanges enthéogéniques incluent également le tabac et le « Piri-piri » ainsi que diverses espèces telles que Banisteriopsis caapi (l’Ayahuasca), Brugmansia suaveolens (le Floripondio), Brunfelsia grandiflora, Diplopterys cabrerana (le Chaliponga), Heliconia stricta, Ilex guayusa (le Guayusa) et Herrania sp. [192]

De l’autre côté de la planète, le tabac est également utilisé en Inde, par exemple, pour ses propriétés médicinales. Dans la Médecine traditionnelle et dans la Médecine ayurvédique, Nicotiana tabacum est prescrit pour soigner l’asthme, les rhumatismes, l’hernie étranglée, l’orchite, les pathologies cutanées, l’arthralgie, la goutte, le lumbago, les maux de dents, les rhinites chroniques, la toux, les infections du cuir chevelu, les morsures de scorpions, les troubles de l’estomac ainsi que pour ses propriétés sédatives, antispasmodiques, vermifuges, antiseptiques, émétiques. [207]

Les Tribus du district de Surguna, dans l’Andra Pradesh, appliquent des feuilles de tabac sur les testicules pour traiter l’hydrocèle.

Selon, l’ouvrage de Louis Girault, « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, pour traiter les affections pulmonaires, les contusions, les obstructions intestinales, les infestations de parasites intestinaux, les infestations du cuir chevelu, les migraines.

Les guérisseurs itinérants, appelés Kallawaya, sont originaires de Bolivie. À ce jour, 980 plantes médicinales ont été répertoriées dans leur pharmacopée. Il est à noter que ces guérisseurs traditionnels possèdent un langage secret (en voie et en voix d’extinction avec 100 ou 200 locuteurs) qui se dénomme « Machaj Juyai » [195] — à l’instar du langage secret des shamans Nahua, le « Nahuallatolli ».

En août 2012, nous avons organisé le Festival Kokopelli-Pachamama à Ollantaytambo, au Pérou, accueillant, durant une semaine, les Gardiens de Semences de toute l’Amérique latine. Nous y avions invité le Centre de Médecine traditionnelle Amazonienne Takiwasi de Situlli, au Pérou — qui fut créé par le médecin Jacques Mabit. C’est, donc, avec grand plaisir que j’ai découvert deux monographies réalisées par l’une des chercheuses de Takiwasi, Céline Ochem. Je conseille la lecture de ces deux monographies excellentes à toute personne intéressée par le tabac, le Shamanisme et la Médecine traditionnelle amazonienne : « Le tabac et son usage en Médecine traditionnelle amazonienne » (2010. Sous la guidance du pharmacien Patrice de Bonneval) [259] et « L’Usage des Diètes en Médecine traditionnelle amazonienne » [260].

Jacques Mabit a, également, rédigé un essai intitulé « Sinchi, Sinchi, Negrito: Usage médicinal du tabac dans la Haute Amazonie Péruvienne ». [286]

Le tabac : un Poison ou une Panacée ?

Selon l’OMS (l’Organisation pour le Massacre Sanitaire), ce sont plus de 8 millions de personnes qui décéderaient annuellement de l’usage du tabac — dont 1,2 million en raison de tabagisme passif. [3]

Il est très vraisemblable que ces chiffres, à la grosse louche, soient à l’aune des statistiques évoquant des millions de décédés covidiens ! À savoir, de la pure propagande.

Aujourd’hui, on trouve dans des articles datant de 2021 — tel que celui du Journal des Femmes. Santé — l’affirmation selon laquelle « La nicotine n’est pas cancérigène, mais c’est elle qui est responsable d’une grande partie de l’addiction à la cigarette : on l’appelle l’addiction chimique ». [57]

Si la nicotine n’est pas cancérigène… comment le tabac l’est-il alors ?

En 2007, une étude grecque a analysé le taux des substances radioactive, radium et polonium, dans des cigarettes de tabac. En effet, les fertilisants de synthèse de l’agriculture chimique contiennent beaucoup de radium qui se transforme en radon et qui, lui-même, se transforme en polonium 210 et en plomb 210. [250]

Nonobstant, dès 2009, le Professeur Jean-Pol Tassin affirmait strictement le contraire : à savoir que la nicotine n’est strictement pas addictive. [62] Si cet éminent chercheur a raison, on comprend les efforts gigantesques déployés par l’Industrie de la cigarette pour modifier le tabac afin de favoriser la dépendance tabagique.

Une étude suisse, de 2005, précise que :

« Lors de la fabrication de cigarettes suisses, on peut compter 25 % d’additifs sur la composition totale… La quantification de certaines substances a révélé de grandes concentrations de certains additifs, notamment le menthol dans des cigarettes classiques (0,02 à 13,3 µg/g), le 2-éthyl-1-hexanol (0,06 à 12 µg/g) et l’alcool benzylique (6,6 à 40,8 µg/g). On constate que l’adjonction abondante de menthol et la concentration élevée d’ammonium influent sur l’inhalation de la fumée et sur le potentiel de dépendance de la cigarette ». [66]

Quel est le nombre d’additifs que l’Industrie utilise pour agrémenter ses cigarettes de tabac ? Plus de 600 additifs y sont ajoutés : conservateurs, humectants, arômes et auxiliaires de fabrication — ce qui constitue, environ, 10 % du poids total de la cigarette. [59] [63]

On trouve une liste de 599 additifs au tabac, datant de 1994, chez Fakypedia — aimablement fournie par cinq multinationales de l’Industrie des Tabacs. [61]

En sus des additifs permis par les Autorités, le tabac industriel constitue une mine abondante de sous-produits dérivés des processus de culture, et de production, tels que : des pesticides, des herbicides, des insecticides, des métaux lourds, des micro-organismes, des déchets industriels (métal, carton, polystyrène, insectes et petits animaux) et d’autres substances telles que des solvants industriels et des dioxines.

N’est-il pas hautement révélateur que depuis la nouvelle loi, de janvier 2016, de modernisation du système de santé, et depuis l’Arrêté du 19 mai 2016, promulguant des emballages neutres pour le tabac avec moult « avertissements sanitaires », la composition du contenu des paquets de tabac ait totalement disparu ? [276]

Lorsque toutes ces substances sont pyrolysées, elles sont absorbées par les poumons, sans aucune discrimination. Même lorsque les additifs sont considérés comme naturels (cacao, sucre brun, réglisse, miel) on est incapable de savoir ce que leur combustion — en synergie avec des milliers de composants propres au tabac et en synergie avec des centaines d’additifs, de déchets industriels et de dioxines — peut provoquer comme effets délétères dans le corps humain.

Par exemple, les cigarettes contiennent du glycérol à hauteur de 1 à 4,5 % de leurs poids. Le glycérol constitue une substance amplement ajoutée à de nombreux produits industriels, et de consommation, tels que les savons, les détergents, les médicaments, les produits cosmétiques, les aliments, les boissons, les peintures, les résines et le papier. La combustion du glycérol libère de l’acroléine qui est une substance hautement cancérigène. [67]

Ainsi qu’il est évoqué, dans une autre partie de cet essai, les Tabacs sont intrinsèquement des bio-accumulateurs qui sont utilisés dans les processus de phytoremédiation. Cela signifie que ce sont des pompes à métaux lourds, à hydrocarbures, à isotopes radioactifs et à biocides qui purifient les sols de toutes ces substances archi toxiques.

Qui plus est, depuis des dizaines d’années — à savoir, officiellement et « légalement », depuis 1982 — l’Industrie a créé une pléthore de variétés de tabac qui sont des « chimères génétiques fonctionnelles » — à savoir des OGMs, des organismes génétiquement manipulés. Quelle est la fonction de ces chimères génétiques ? De rendre les Tabacs résistants aux herbicides, aux insecticides, aux fongicides, etc., afin de leur permettre de ne pas succomber sous l’assaut de tous ces biocides — à savoir, afin de leur permettre de métaboliser, de digérer, dans leurs tissus ces divers biocides.

Cela signifie que les Tabacs chimériques pourraient être encore plus toxiques que les variétés conventionnelles — ce qui n’est pas peu dire.

Et comble d’empoisonnement, depuis une quinzaine d’années, la Mafia Pharmacratique tente même de développer des vaccins injectables contenant des haptènes dont la fonction est d’impulser la production d’anticorps, se liant aux molécules de nicotine, afin de les empêcher de franchir la barrière entre le flux sanguin et le cerveau.

Parallèlement à la création de vaccins chimériques anti-nicotine, la Mafia Pharmacratique a développé des médications antitabac, à savoir pour permettre de stopper de fumer du tabac. En 2009, aux USA, la FDA a prié les fabricants de ces remèdes de prévenir les consommateurs du risque avéré d’avoir le mental partir en vrille et de développer des tendances suicidaires. Il s’agit du Ziban (bupropion) de GSK, du Champix et du Chantix (varénicline) de Pfizer… [79] [81]

Selon une étude, publiée en 2013 dans une revue scientifique canadienne, le Champix a été associé à un risque accru de plus de 70 % d’hospitalisations pour accidents cardiovasculaires graves, notamment des attaques cardiaques, des arythmies cardiaques, des ischémies ou encore des insuffisances cardiaques. [251]

GSK (GlaxoSmithKline) a, ainsi, contracté un partenariat avec Nabi Biopharmaceutical, en 2009 [82] afin de créer un vaccin anti-nicotine dénommé NicVAX. Il semble que ce fut un échec strictement total. [77] [84] Les autres sociétés nécrotechnologiques qui ont travaillé, sur la conception de vaccins anti-nicotine, sont Cytos, Celtic Pharma et Independent Pharmaceutica.

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La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Et c’est un scandale médical et scientifique, car au vu des propriétés médicinales exceptionnelles du tabac, qui sont déclinées ci-après, on peut imaginer quel serait l’impact thérapeutique du tabac, consommé sous divers modes, s’il était produit selon des méthodes totalement respectueuses de la Biosphère — à savoir sans biocides et sans chimères génétiques.

En règle générale, il apparaît que la consommation de tabac rend les fumeurs plus éveillés, plus alertes, plus attentifs, plus réactifs, plus mobiles, plus présents… Une pléthore d’études ont, en effet, mis en exergue les bénéfices du tabac en tant que substance favorisant les fonctions cognitives. [96] [97] [98] [114] [115] [116]

En bref, la consommation de tabac — de par son impact sur les neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline — permet d’améliorer les fonctions sensorielles, motrices, cognitives (apprentissage, attention, mémoire)… ainsi que les fonctions de créativité.

La nicotine promeut la survie des neurones et protège donc à l’encontre des Maladies d’Alzheimer [28], ou de Parkinson, en dégradant ou en inhibant le gène SIRT6 qui code pour la protéine sirtuine 6 — une histone de la famille des sirtuines. [25] [27] [42] [45] [54]

Diverses études ont mis en lumière le fait que les chances de contracter la Maladie de Parkinson sont inversement proportionnelles à la quantité de tabac fumé. Il est, ainsi, estimé que les fumeurs de tabac ont 50 % de chances en moins de succomber à cette pathologie. [23] [74]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que des gommes à mâcher, à base de Nicotine, augmentait la pression sanguine, en l’espace de 10 min, chez les patients souffrant de la Maladie de Parkinson — dont la moitié, généralement, sont sujets à de l’hypotension. [34]

Selon les recherches d’une équipe de l’Université de Caroline du Nord, le tabac désactiverait le gène NOS2A, en diminuant ainsi la destruction cellulaire. Ce gène est présent dans toutes les cellules et sa fonction est de générer de l’oxyde nitrique. [134]

Il est à noter que la nicotine, la caféine et la niacine — toutes substances ayant la capacité de diminuer l’impact de ces pathologies — se caractérisent par leur capacité de liaisons au fer. [33]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que, dans le cas de toxicité induite par une teneur élevée en fer et en manganèse, provoquant des troubles neurodégénératifs, la nicotine possède une capacité neuroprotectrice en protégeant les cellules dopaminergiques — à savoir en chélatant ces métaux en excès. [32]

Vers 1998, diverses études ont été réalisées prouvant le fait que les femmes possédant des mutations du gène BRCA (à savoir une personne sur 1000) avaient moins tendance à développer un cancer du sein, une rectocolite hémorragique, un cancer de l’endomètre, etc., lorsqu’elles consommaient du tabac. [69] [70]

L’Hôpital Universitaire du Pays de Galles, à Cardiff, a réalisé diverses études mettant en exergue les propriétés anti-inflammatoires du tabac — en particulier en ce qui concerne la pathologie intestinale dénommée colite ulcéreuse — ou rectocolite hémorragique. [75] [80]

Une étude, de 1993, a mis en valeur le fait que la fumée de tabac supprime les inflammations, dans les poumons, induites par des radiations ionisantes utilisées dans le traitement de cancers du sein. [112]

En 2001, une étude suédoise a mis en valeur que les enfants dont les parents sont des fumeurs habituels de tabac étaient beaucoup moins enclins à développer des pathologies telles que l’asthme allergique, la rhinite allergique, les allergies alimentaires et l’eczéma atopique. [86] Une étude, de 2007, en Nouvelle-Zélande a produit, exactement, les mêmes résultats. [90]

En 2007, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie a mis en exergue la capacité de la nicotine de déclencher encore plus de processus neuronaux, à savoir encore plus de créativité.

« Au cours de leurs expérimentations, ils examinèrent une section du cerveau d’une souris associée à l’ouïe qui contenait un neurone avec un axone le connectant au cortex. En utilisant la nicotine, ils stimulèrent le neurone afin de déterminer comment cela allait impacter un signal que le neurone envoyait au cortex. Sans appliquer la nicotine, environ 35 % des messages envoyés par le cerveau atteignirent le cortex. Mais quand la nicotine fut appliquée à l’axone, le niveau de succès doubla presque à un niveau d’environ 70 % ». [104]

En 2006, des chercheurs de l’Université Duke, en Caroline du Nord, ont mis en exergue la capacité de la nicotine de soulager la dépression d’individus non-fumeurs. Selon ces chercheurs, il est très vraisemblable qu’une partie des fumeurs de tabac le font en automédication, afin de soulager un état de dépression chronique. [100]

Ainsi, il est clair que l’usage de l’alcool et du tabac a fortement accru depuis le début des confinements organisés par le gang de criminels qui ont lancé leur opération psychologique spéciale dénommée « CoqueVide/19”. [91]

Une étude, publiée au printemps 2021, a mis en exergue que la nicotine, chez les archers, accroît leurs performances sportives en améliorant leur fonction cognitive et en stimulant les récepteurs adrénergiques de leur système nerveux sympathique. [127]

En 2011, une équipe de chercheurs de l’Université de Louisiane a publié ses recherches quant à ses découvertes de diterpènes, dénommés « cembranoides », dans la substance cireuse des feuilles fraîches de tabac. Ces cembranoides sont détruits par les processings industriels subséquents des feuilles de tabac. Les cembranoides sont, supposément, produits par la plante pour se défendre à l’encontre de prédateurs insectes ou microbiens. Ils possèdent une activité anti-carcinogénique — en particulier à l’encontre des cancers du sein et de la prostate. [125]

En Inde, le CTRI (Institut Central de Recherche sur le tabac) a publié les résultats de ses recherches portant sur la substance dénommée « Solanésol », dans le tabac — pour lesquelles il déposa un brevet. Le Solanésol est un sesquiterpène extrait des feuilles du tabac — de préférence, fraîches. Cette substance possède des propriétés médicinales à l’encontre des insuffisances cardiaques, de l’asthme, des troubles hépatiques, de l’hypertension, du cancer, du diabète, de l’anémie et de la dystrophie musculaire. [133]

Le Solanésol est riche en coenzyme Q10, l’ubiquinone — une enzyme possédant une très forte activité antioxydante [132] – et en vitamine K2.

En 2006, la ville de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi en Chine, décida de stopper d’incinérer les « fausses cigarettes » — confectionnées à partir de tabac de très basse qualité et de copeaux de bois — et de les recycler afin d’en processer le Solanésol.

En effet, récemment, la demande pour le Solanésol est passé de 4000 tonnes par an, en 2000, à une prospective de 66 000 tonnes, pour l’année 2022. Le Solanésol se trouve dans la Famille des Solanacées — à hauteur de 0,3 à 3 % de la biomasse sèche. [146] Les feuilles sèches de tomate, par exemple, peuvent en contenir 1 %. [142]

En 2011, une équipe de chercheurs d’Australie a prouvé que la consommation de tabac, chez 11 000 fumeurs de tabac très âgés, protégeait leurs articulations. En effet, ceux qui fumèrent durant 48 années, ou plus, encouraient de 42 à 51 % moins de risques (en fonction de leur âge) de requérir des chirurgies de remplacement de hanches, et de genoux, détériorés par de l’arthrite ou par d’autres pathologies du même type. [141]

En fait, vers 1995, des études statistiques ont mis en valeur qu’au Japon la moyenne d’âge, pour les hommes, était de 76,5 années pour une population masculine comptant 59 % de fumeurs alors que la moyenne d’âge, pour les hommes, aux USA, était de 72,6 années pour une population masculine comptant 28 % de fumeurs. En fait, même, parmi les 15 pays occidentaux bénéficiant de la moyenne d’âge la plus élevée, sept d’entre eux présentaient un taux de fumeurs mâles deux fois plus important que celui des USA.

En 2004, une étude, de l’Université de la Floride du Sud, a suggéré qu’en sus de l’hypothèse prévalente, parmi les chercheurs, selon laquelle la nicotine permet de protéger le cerveau en se liant aux récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, situés sur les terminaisons nerveuses, il s’avérait que la nicotine peut protéger le cerveau d’une manière plus indirecte, à savoir en bloquant l’hyperactivité des cellules du système immunitaire — dénommées microglie — et en limitant, ainsi, une inflammation cérébrale excessive. [145]

En 2010, une étude a mis en exergue que les fumeurs de tabac, qui arrêtaient définitivement leur consommation, possédaient 70 % plus de risques de développer un diabète, en particulier durant les trois premières années. Ce risque redevenait statistiquement normal au bout d’une dizaine d’années. [152]

De nombreuses études ont mis en exergue que la consommation de tabac permet au cerveau de travailler plus rapidement, et plus intensément, et permet, également, au corps physique de faire preuve de beaucoup plus de résistance dans l’accomplissement de labeurs physiques. [252]

Au Danemark, en 2007/2008, la productivité au travail s’effondra nationalement juste après que l’État danois eût interdit l’usage du tabac dans tous les espaces de travail… mais ce n’est, peut-être, qu’une coïncidence. [253]

D’ailleurs, certaines études font remarquer que de nombreux champions de football étaient de très gros fumeurs de tabac au sommet de leur carrière : Zinedine Zidane, Diego Maradona, Johan Cruyff, Ronaldo, Dimitar Berbatov, Preben Elkjaer, etc.

Consommation de tabac et Protection des Poumons

Dès 1970, une étude publiée, dans le Bulletin européen de Physiopathologie respiratoire, mit en exergue que l’exposition chronique à de la fumée de tabac non seulement ne lèse pas les défenses immunitaires des poumons, mais, qu’au contraire, elle les stimule. [212]

En 2012, une étude portant sur les risques de développement de cancer des poumons suite à l’exposition continue de vapeurs de diesel, chez 12 000 mineurs, a prouvé que ces risques étaient sept fois supérieurs chez les non-fumeurs. [95] [209]

Selon l’Organisation pour le Massacre sanitaire, ce seraient 1,8 million de personnes décédant, annuellement, de cancers du poumon. Selon les propagandistes hystériques antitabac, une grande partie de ces cancers des poumons seraient induits par la consommation de tabac — à savoir la consommation de cigarettes de tabac contenant une palette de biocides sélectionnés parmi plus d’un demi-millier d’adjuvants toxiques. Les statistiques officielles [126] prétendent que le pourcentage de ces cancers des poumons, imputables à la fumée de tabac, serait de l’ordre de 80 % pour les USA et la France, 40 % pour l’Afrique sub-Saharienne et 61 % pour la population asiatique — en fait, 61 %, selon une étude de 2014, portant sur de très larges échantillons (70 %) des populations de Chine, du Japon, d’Inde, du Bangladesh, etc. [162]

En Europe, en 2016, ce sont 239 000 personnes qui sont décédées de cancers des poumons — représentant 20,5 % des décès par cancers et 5,3 % des décès totaux. [153]

Première question. Même si l’on part du principe fondamental que ce sont les adjuvants archi-toxiques du tabac qui provoquent le développement de cancers des poumons, comment peut-on expliquer de telles différences statistiques en fonction des pays ou des continents ?

Seconde question qui en découle. Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse selon laquelle les fumeurs du tabac meurent, également, de cancers de poumons induits par d’autres facteurs de pollution externes ? S’il en est ainsi, cela signifierait qu’un certain nombre de fumeurs de tabac ne meurent pas d’un cancer tabagique, mais d’un cancer environnemental.

Tout comme des millions de décédés ont été affublés — quel que soit la cause de leur décès : crises d’asthme, chutes dans les escaliers, accidents de moto… et, surtout, maladies pulmonaires chroniques obstructives — depuis février 2020, d’une mort « Covidienne »… parce que leurs faux tests PCR les avaient catalogués comme « positifs ».

En août 1963, le Président Kennedy mit fin aux essais nucléaires qui avaient été réalisés dans l’atmosphère et dans la mer depuis 1945. JF Kennedy, en vérité, voulait, également, stopper Monsanto, et la Pharmacratie US, car il savait, pertinemment, qu’il n’existe aucune différence entre l’impact d’une centrale nucléaire et un champ de l’agriculture toxique moderne : les deux sont des vecteurs de cancérisation, de mutagenèse, de crémations cellulaires. Les deux sont des vecteurs d’Holocauste génocidaire.

Pour rappel, en 2003, la quantité de plutonium en circulation sur la planète était estimée à 1855 tonnes. Pour rappel, ce sont 4200 kilos de plutonium qui ont été libérés dans la Biosphère, avant 1963, et environ 10 000 kilos jusqu’en 1980 — par le biais des « tests » en grandeur nature. Quelles sont les sources de cette libération de plutonium dans la Biosphère, en sus des essais de bombes nucléaires ? Ce sont les centres de recherche sur l’énergie nucléaire, les centres de recherches sur les armes nucléaires, les accidents et les « dépôts de déchets radioactifs »… [164]

Certains chercheurs affirment que ce sont des trillions de doses mortelles de particules radioactives microscopiques qui ont été libérées dans l’atmosphère par les milliers de tests atomiques qui y ont été réalisés. Selon le rapport publié par Nils-Olov et Ragnhild Ferm, en 2000, ce sont 2053 explosions nucléaires qui ont eu lieu sur la planète entre 1945 et 1998 — sans mentionner celles de la Corée du Nord. [204]

En France, les hommes meurent trois fois plus de cancers de poumons que de cancers de la prostate — avec 89 600 décès par cancer en 2018. En France, les femmes meurent, quasiment, tout autant de cancers de poumons que de cancers du sein — avec 67 800 décès par cancer en 2018.

La France est le leader mondial pour la production d’énergie nucléaire avec 58 centrales. La France est le leader européen de l’agriculture chimique, toxique et génocidaire.

En France, ce sont 200 millions de mètres cubes de « résidus à vie longue » — un euphémisme pour décrire des déchets radioactifs à vie, à savoir à Mort — qui ne possèdent pas de « filière de gestion »… À savoir qu’ils n’ont pas encore été enfouis au fin fond des océans dans des containers en béton — qui finiront, un jour, par se fissurer. L’ImMonde les appelle « des déchets radioactifs oubliés ». Oubliés par qui ? [147] [148] [149] [150]

Qui sont les responsables de cette cancérisation de la population française : le CEA ou bien la Cogema devenue Areva qui est devenue Orano ? Et pourquoi les responsables ne sont-ils pas en prison ?

De très nombreuses études [163] [167] ont étudié la relation existant entre les cancers des poumons et l’exposition au plutonium, ou à l’uranium, telles que les études de 2002 portant sur les 19 000 employés du centre nucléaire de Mayak en URSS [128] ou telle que les 11 études portant sur 68 000 travailleurs dans les mines d’uranium. [154] [155]

Selon les rapports du Professeur Chris Busby, le secrétaire de l’European Committee on Radiation Risk, ce seraient 63 millions de décès par cancers, jusqu’en 2003, qui seraient imputables à la radioactivité. [210]

En 1957, le British Medical Research Council signala que les cancers des poumons avaient doublé durant la période entre 1945 et 1955 — sans proposer une quelconque explication. Durant la même période, dans les régions proches d’Hiroshima et de Nagasaki, le taux de cancers des poumons tripla. En 1963, lorsque les essais atomiques officiels furent discontinués dans les îles du Pacifique, le taux de cancers des poumons avait quintuplé, dans cette zone, depuis 1945.

Suite au désastre nucléaire de Chernobyl, les 7156 travailleurs ukrainiens, qui participèrent à la tentative de neutralisation du réacteur, en 1986, moururent, principalement, de cancers des poumons. [129] [130] [136] [137]

Ce sont des dizaines de milliers de souris (qui constituent 96 % des animaux de laboratoire) qui ont été sacrifiées pour prouver que, très certainement, certaines formes de radioactivité génèrent, chez ces rongeurs, des cancers des poumons dont ils meurent inexorablement — et rapidement.

Par contre, ce sont également des dizaines de milliers de souris qui ont été « passées à tabac », dans les laboratoires de chercheurs hypocrites, pour tenter de prouver ce qui n’a jamais été prouvé. À savoir que personne n’a jamais pu prouver que le tabac induisait des cancers des poumons chez ces souris exposées, pendant des années, à l’équivalent de la fumée de 200 cigarettes — quotidiennement.

En 1963, le pathologiste Victor Buhler, de Kansas City, déclara, devant un comité spécial du Congrès US : « J’ai examiné des milliers de poumons, à la fois visuellement et microscopiquement. Je suis dans l’impossibilité de vous dire, en examinant un poumon, si son porteur originel était un fumeur ». [165]

En 1982, le Professor Schrauzer — alors président d’International Bio-inorganic Chemists — déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Aucun composant de la fumée de cigarette n’a été validé comme cause de cancers des poumons chez l’homme. Personne n’a été capable de générer des cancers des poumons chez des animaux de laboratoire exposés à de la fumée de tabac ». Il ajouta, au contraire, que l’on savait, depuis longtemps, que certains composants du tabac protégeaient les animaux de laboratoire à l’encontre des cancers des poumons.

En 1983, le pathologiste Sheldon Sommers, de l’hôpital Lenox Hill de New York, déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Il n’est pas possible, visuellement ou microscopiquement, ou de toute autre manière que je connaisse, de distinguer entre les poumons d’un fumeur et ceux d’un non-fumeur. Le noircissement des poumons est induit par des particules de carbone alors que fumer du tabac n’introduit pas des particules de carbone dans les poumons ».

Dans les années 80, le pathologiste hollandais Jan Zeldenrust déclara lors d’un interview radiophonique :

« Je n’ai jamais pu discerner si une paire de poumons appartient à un fumeur ou à un non-fumeur. Par contre, je peux clairement percevoir la différence entre des poumons malades et des poumons sains. Les seuls poumons noirs que j’ai observés proviennent de travailleurs dans les mines de charbon et dans les tourbières — jamais de fumeurs ».

Tous ces chercheurs furent accusés d’être des suppôts de l’Industrie du tabac. Pendant ce temps, la médecine continue d’avoir recours à des poumons de fumeurs pour réaliser des transplantations pulmonaires — même des poumons de fumeurs ayant fumé un paquet de cigarettes pendant 20 années. Tout va bien ? [156] [157]

Je conseille aux lecteurs très intéressés par la falsification des données pulmonaires, en France, quant aux dangers du tabac, de se reporter à deux articles très fertiles d’Oliver Bach, en 2011, repris par Sott France. [255] [256] [257]

Consommation de tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne

L’épidémie de « Grande Peste » qui sévit à Londres, en 1665-1666, tua entre un quart et la moitié de la population de la ville. Les médecins prescrivaient de fumer du tabac afin de protéger les poumons — selon ce que rapporte, vers 1700, un dénommé A. J. Bell. Les croque-morts qui fumaient ne périssaient pas. Bell précise, même, que dans les écoles, les enfants étaient obligés de fumer du tabac pour se protéger de la peste — sous peine d’être fouettés. [211]

À propos de pandémie, je viens de découvrir un article fort passionnant [213] intitulé « The State of Science, Microbiology, and Vaccines, Circa 1918 », publié en 2010, et qui fait l’état des recherches, à cette époque, concernant la pandémie de 1889/1890 (une pneumonie bactérienne ?) et le Bacille de Pfeiffer et, surtout, qui évoque la multitude de vaccins distribués durant la Grippe espagnole de 1918/1920 — qui fut, en fait, une pneumonie bactérienne à 99 %.

Cette étude de John M. Eyler fait écho à mon Canto « Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses » dans sa première partie intitulée « Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019 ». [220]

De plus, elle valide, très amplement, les affirmations de la Doctoresse Naturopathe Eleanor McBean (1905-1989) quant à la distribution généralisée, durant cette pandémie de 1918/1920, de vaccins de toutes sortes provoquant la mort inexorable de tous les vaccinés.

« La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la Première Guerre mondiale. On avait administré quantité de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population. La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.

La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes. Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations ; c’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé. Nous savions de par les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres, qu’on ne peut contaminer le corps avec de poisons sans que celui-ci ne devienne malade. »

Au printemps 2020, des chercheurs chinois s’aperçurent très rapidement, que le pourcentage de fumeurs de tabac dans les hôpitaux chinois, accueillant les patients supposément atteints par le CoqueVide/19, était très faible — à savoir, environ 6 %. [101] [102] [103] [106] [107] Il s’avéra que la situation était identique aux USA, en Allemagne (avec 6 %) [110] et en France (avec 5 %) [92]. En effet, aux USA, le CDC rapporta un taux minime de 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19 [109] — alors que les hôpitaux de New York rapportaient un taux de fumeurs de l’ordre de 5,2 %. [99]

Le 20 avril 2021, une équipe de chercheurs, en Inde, a publié une étude affirmant, de même, que les fumeurs de ce pays étaient très peu impactés par la gripette Covidienne. [318]

Certains chercheurs suggérèrent, même, et continuent de le suggérer, que la nicotine pharmaceutique pourrait être considérée comme une thérapie privilégiée dans le traitement de toutes les pneumonies — bactériennes ? — cataloguées sous la dénomination CoqueVide/19. [93] [94] [105]

En parlant de pneumonie bactérienne : quid de cette médecin hongroise qui déclare : « Le Covid est une pneumonie — certes atypique, mais une pneumonie — et doit être traité comme tel ». Flavia Groșan, une pneumologue, affirme, en effet, que c’est le protocole officiel (anti-CoqueVide) qui tue les patients. Elle soigne tous ses patients avec un antibiotique, la clarithromycine, et elle n’en a perdu aucun. [168]

Un article, très court, d’une équipe de chercheurs hollandais, paru dans la Revue Nature, le 26 février 2021, tenta de désactiver l’importance de toutes ces statistiques en prétendant qu’elles étaient surtout Chinoises (sic) ; qu’elles ne tenaient pas compte de certains éléments sociologiques ; que certains chercheurs étaient soudoyés par l’Industrie du tabac ; que l’équipe française, sous la direction de Jean-Pierre Changeux, n’avait pas tenu compte de toutes les personnes avec le statut d’ancien fumeur… bla, bla, bla. [83] Il est à noter que cette équipe néerlandaise se garda bien de remettre en question les chiffres du CDC (Center for Disease Control) aux USA — à savoir, 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19.

Ces chercheurs prétendirent, même, que l’augmentation des ventes de tabac, durant toute la période des confinements autoritaires et criminels institués par l’État profond (de corruptions et de démences), ne pouvait être dû qu’à la propagande mensongère stipulant que la nicotine offrait une protection anti-CoqueVide/19.

Le fait est que depuis l’imposition du confinement en camps de concentration urbains, d’une grande partie de la population des pays occidentaux, l’usage des substances psychoactives (tabac, Cannabis, alcools, opiacés, etc.) a fortement augmenté. Cui bono ?

En fait, en 2014, des chercheurs, de l’Université de Hong-kong, avaient déjà mis en valeur, dans une étude intitulée « Nicotine, an anti-inflammation molecule », que la nicotine possède une activité anti-inflammatoire dans les cellules du système nerveux et du système immunitaire. Ces chercheurs se focalisèrent, plus spécifiquement, sur les infections générées par ce que certains qualifient de grippe A. [85]

Cette étude reprenait les travaux de deux autres études, de 1998 et de 2004, qui analysèrent l’impact de la nicotine, pendant plusieurs semaines, chez des souris infectées avec des souches de grippe A. [111] [113]

En parlant de tabac, de vaccins, de CoqueVide/19 et de Coviet Suprême… aujourd’hui, GSK propose un nouveau vaccin anti-CoqueVide/19 réalisé en partenariat avec la société nécro-technologique Medicago — qui a lancé la phase 3 de ses essais en mars 2021. [89]

Ses techniciens insèrent des séquences génétiques dans des bactéries du sol modifiées génétiquement — à savoir des chimères génétiques de l’espèce Agrobacterium tumefaciens — qui sont inoculées dans les plantes de Nicotiana benthamiana. Voir l’étude, de 2007, intitulée « Replication-independent long-distance trafficking by viral RNAs in Nicotiana benthamiana. »… et tous aux abris ! [87]

Au printemps 2020, le directeur de Medicago déclara pouvoir produire, mensuellement, 10 millions de doses vaccinales anti-CoqueVide/19. Medicago se distingue de ses concurrents de par le fait que cette société utilise des plantes de l’espèce de tabac sauvage, Nicotiana benthamiana, comme bioréacteurs — et non pas des œufs de poule.

Il est vraiment dommage que, lorsque je rédigeai mon Canto satirique « Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale » [166] une satire extrêmement d’actualité de par l’imposition dictatoriale de vaccins génocidaires (un pléonasme) — je ne savais pas que les vaccins modernes étaient confectionnés dans des œufs… sinon, je me serais encore plus déchaîné et régalé ! En effet, c’est le cas, par exemple, depuis 80 années, pour la fabrication des vaccins « anti-grippe » (à 82 %) et il en est de même pour les vaccins à l’encontre, prétendument, de la rage et de la fièvre jaune.

Dans ce Canto de mars 2018 — inspiré de mes maîtres humoristes, le chansonnier Boby de l’Oeuf à Point (Boby Lapointe) et l’humoriste Coqueluche décédé prématurément d’un accident de moto surréaliste — j’avais même annoncé, avant l’heure, le Grand Confinement Covidien orchestré par le COVIET Macroniste Suprême sous la houlette du Guide très Mal-Aimé, MaCronfinement — un épidémiologiste en herbe.

« Le Grand Coquin Premier, amplement fêlé de la crête, s’est fendu de quelques coquetteries à ce point purulentes, et dictatoriales, que l’on peut humer que le point d’époullition, de la cocotte-minute, a été largement sous-estimé ! Sans ergoter, et pour sauver la Ripoublique de la vermine idéologique, ne voilà-t-il pas qu’il dé/crête restaurer la censure dans les menus du Poulailler. Interdiction formelle, sous peine de poulaillers de concentration, mobiles et fixes, de cocoriquoter quotidiennement et librement entre minuit et 23 h 59 — la dernière minute étant une minute de silence, volontaire et obligatoire, en hommage à la persécution de la race opprimée par une industrialisation prospère des champs de concentration : l’antique poulet de Bresse, l’ancêtre du Poulet de Graisse certifié hormoné, une AOI, une Appellation d’Origine Incontrôlée — une forme de Label à la Langue de Bois dormant ». [166]

Dans la course au lancement de vaccins anti-CoqueVide/19, Medicago n’est pas le seul partenaire de GSK. En effet, GlaxoSmithKline est, également, en partenariat avec CureVac [71] afin de développer un nouveau vaccin mARN (pouvant gérer de multiples variantes du coronavirus fantôme !!!) ; en partenariat avec Sanofi [78] afin de développer des vaccins protéiques recombinants, à base de protéines chimérisées ; en partenariat avec SK Bioscience [73], et Bill Gates, afin de développer un vaccin protéique recombinant peu onéreux avec nanoparticules — le vaccin GBP510 avec l’adjuvant de GSK dénommé AS03.

Faut-il rappeler que GSK fait partie du même gang que Pfizer avec lequel il a fusionné une partie de ses activités pharmaceutiques biocidaires en 2019 ? [121] C’est ce même Pfizer dont le « vaccin » mARN est en train de génocider le Peuple en Israël.

En effet, en février 2021, le biologiste Hervé Seligmann (de nationalité Israélienne-Luxembourgeoise) et l’ingénieur polytechnicien Haim Yativ (de nationalité israélienne) ont analysé les données vaccinales d’Israël dans un article publié sur le site nakim.org. Ils évoquent une seconde « Shoah » et prouvent que, depuis la vaccination mARN de Pfizer, en Israël, le taux de mortalité, attribué au CoqueVide/19, est 40 fois supérieur chez les personnes âgées et 240 fois supérieur chez les personnes jeunes. [117] [118] [119] [120]

Il serait, d’ailleurs, préférable de cesser de parler de vaccins dans le cas de Moderna et de Pfizer et de leur technologie ARNm/mRNA : il s’agit de chimères génétiques dont la fonction est de semer le chaos dans l’ADN humain. Peut-être en est-il de même, en fait, depuis les premiers vaccins industriels datant de 1875 ? Les vaccins ne sont, pour le corps humain, que des chimères génétiques dans le sens d’armes biologiques dont l’objectif est de détruire l’humanité — inexorablement. Avez-vous remarqué que Moderna (la société financée par Bill Gates et le ministère de la Défense US) porte mRNA dans on nom : modeRNA ?

Propriétés antimicrobiennes, insecticides et de phytoremédiation de Nicotiana tabacum

Une étude, de 2016, a étudié les capacités qu’ont certaines substances, sécrétées par les feuilles de diverses espèces de Nicotiana, de traiter la Maladie du pied noir du tabac provoquée par le fungus Phytophthora nicotianae — une pathologie fulgurante qui détruit, parfois, la totalité des plantations de tabac. Le sclaréol et la cis-abiénol synthase détruisaient les races 0 et 1 de Phytophthora nicotianae dans une proportion de 70 à 100 % tandis que le labdénédiol et la phylloplanine les détruisaient dans une proportion de 50 à 60 %. [2]

Une étude, de 1995, a étudié l’activité antimicrobienne des exsudats d’une vingtaine d’espèces de Nicotiana à l’encontre de l’anthracnose des cucurbitacées (Colletotrichum lagenarium). Les exsudats de Nicotiana rustica, Nicotiana acuminata, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana maritima, Nicotiana miersii, Nicotiana noctiflora, Nicotiana occidentalis et Nicotiana bigelovii bloquaient totalement la germination des conidies de Colletotrichum lagenarium. Les exsudats testés étaient le labdénédiol, le sclaréol et le duvatriénédiol. [5]

Dans les années 1980/1990, avant l’émergence du tout chimérique dans la création variétale de Tabacs industriels, les chercheurs privilégièrent les variétés de tabac produisant le diterpène duvane. En effet, ces variétés libérant, dans leurs exsudats, des alpha — et beta-duvatriénédiols (DVT-diols) et des alpha — et beta-duvatriénols (DVT-ols), étaient beaucoup plus résistantes aux attaques d’insectes prédateurs — tel que le puceron du tabac (Myzus persicae nicotianae). [6]

Nicotiana tabacum est un bio-accumulateur qui peut être utilisé pour nettoyer les sols de tous contaminants. De nombreuses études ont ainsi validé les capacités de phytoremédiation caractéristiques de cette espèce pour divers contaminants industriels et agricoles : plomb, zinc, cadmium, uranium, cuivre, nickel, cobalt, arsenic, sélénium, mercure, chromium, hydrocarbures, biphényles polychlorés… [31] [35] [36] [49]

Les scientifiques néo-darwinistes — si tant est que l’on puisse parler de science pour qualifier leurs élucubrations — adorent tourner en rond et se mordre la queue « évolutive » : ils ont, ainsi, créé des variétés chimériques (transgéniques) de Nicotiana tabacum permettant de mieux dégrader les herbicides et les métaux lourds dont sont replets (un euphémisme) les sols agricoles. [37] [39] [41] [50] Tout va bien ?

Une étude bulgare de 2018 a même prouvé que des variétés transgéniques de tabac étaient beaucoup moins performantes, en termes de phytoremédiation, lorsqu’elles étaient cultivées avec des amendements organiques, tels que du compost ou du vermicompost. [48] On vit une époque formidable !

Une étude chinoise, de 2010, a mis en exergue que la capacité de phytoremédiation du tabac était grandement augmentée lorsqu’il était cultivé en association avec le trèfle japonais (Kummerowia striata). [47]

Une étude récente réalisée en Ouganda en 2019 — et impliquant une douzaine d’espèces — a mis en exergue que Nicotiana tabacum n’est pas l’espèce la plus performante quant à l’extraction d’hydrocarbures. En effet, Nicotiana tabacum arrivait en 10e rang après Hyparrhenia rufa, Oryza longistaminata, Gossypium barbadense, Tithonia diversifolia, Sorghum arundinaceum, Medicago sativa, Zea mays, Sorghum bicolor, Abelmoschus ficulneus et avant Eleusine coracana et Capsicum annuum. [64]

Les feuilles des plantes de Nicotiana produisent, à leur surface, des toxines foliaires en concentrations élevées afin d’inhiber les moisissures bleues et les infections fongiques. Nicotiana tabacum a, également, été investigué quant à sa production de phytoalexines comme vecteur de mécanisme de défense à l’encontre des infections microbiennes.

Une étude de 2000 et une étude plus récente, de 2020, intitulée « Clinical implications of nicotine as an antimicrobial agent and immune modulator », ont mis en exergue les propriétés antimicrobiennes de la nicotine à l’encontre de Candida albicans, Cryptococcus neoformans, Mycobacterium phlei, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Listeria monocytogenes — ainsi qu’à l’encontre des streptocoques viridans de la cavité orale. [215] [216]

Durant ces études, la nicotine n’eut quasiment aucune activité inhibitrice à l’encontre du spirochète de la Maladie de Lyme — Borrelia burgdorferi.

Une étude de 2015 a mis en valeur l’activité antiparasitaire de la nicotine, en synergie avec le thymol, chez le bourdon Bombus impatiens, à l’encontre du parasite Crithidia bombi dans la Famille des Trypanosomatidées. [217]

Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs

Les principaux alcaloïdes pyridiniques qui caractérisent les espèces au sein du genre Nicotiana sont : la nicotine, la nornicotine, l’anabasine et l’anatabine — et, dans une très moindre mesure, la cotinine et la myosmine. Dans de très nombreuses espèces, c’est la nicotine qui constitue le principal alcaloïde. [203]

Il existe des variations considérables, entre les diverses espèces de Nicotiana, quant au contenu total en alcaloïdes et quant à la composition, en pourcentage, de ces alcaloïdes. Ainsi Nicotiana forgetiana contient 0,043 % d’alcaloïdes tandis que Nicotiana rustica sp. brasilia peut en contenir jusqu’à 5,8 %. Le ratio est ainsi de 1 à 110. [122]

Certaines sections du genre Nicotiana se caractérisent par une composition spécifique en alcaloïdes. Ainsi dans la section Noctiflorae, c’est l’anabasine qui constitue l’alcaloïde majeur (79 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles) et il en est de même pour la section Suaveolentes (34 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles).

La nicotine constitue l’un des alcaloïdes pyridiniques les plus étudiés quant à sa capacité de conférer des résistances. De par le fait qu’elle puisse impacter les récepteurs de l’acétylcholine [26] dans le système nerveux des animaux, la nicotine s’avère extrêmement toxique pour la plupart des herbivores et ce fut l’un des premiers insecticides utilisés pour tenter de contrôler les prédateurs de l’agriculture.

Dès 1690, des extraits aqueux de feuilles de tabac étaient utilisés pour lutter contre les insectes suceurs des plantes de jardins.

Quelle est la nature des « effets nicotiniques » sur les fonctions neuromusculaires et synaptiques des mammifères ? La nicotine imite, en partie, l’activité de l’acétylcholine en interagissant avec les récepteurs de l’acétylcholine de sorte qu’ils ne puissent plus distinguer ces deux substances. Les effets nicotiniques les plus puissants se manifestent sur les jonctions neuromusculaires (muscles volontaires) et autres fonctions acétylcholiniques (glandes…).

Selon la mythologie des sciences génétiques modernes, ce seraient les sous unités α4, β 2 et α7 des récepteurs nicotiniques acétylcholiniques qui participeraient aux effets d’améliorations cognitives et motrices induites par la nicotine. [171]

Chez les insectes, les effets nicotiniques s’exercent sur les ganglions du système nerveux central, car leurs jonctions neuromusculaires ne sont pas acétylcholiniques. La nicotine et l’acétylcholine induisent des stimulations à faible concentration et des stases à forte concentration. Lors de situations d’empoisonnement par la nicotine, on peut observer ces deux effets en séquence, tout d’abord des stimulations (excitation, convulsions) et, subséquemment, des blocages (paralysie) — et éventuellement, la mort.

La dose fatale, chez l’animal humain, est de 60 mg : la mort survient en l’espace de 5 à 30 minutes — la plupart du temps par paralysie respiratoire.

La nicotine est métabolisée (à 70/90 %) par le foie et elle est excrétée dans l’urine. C’est l’enzyme dénommée Cytochrome P450 2A6 qui est responsable de la transformation de la nicotine en son métabolite principal, la cotinine. [123] Le métabolisme de la nicotine et de la cotinine est plus élevé chez les femmes que chez les hommes ; plus élevé chez les femmes prenant des contraceptifs que chez les femmes n’en prenant pas ; et plus élevé chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. [124]

La cotinine s’est avérée thérapeutique, et neuro-protectrice, à l’encontre de la Maladie d’Alzheimer, de la perte de mémoire, de la démence, etc. [135] [140] [151] Sa demi-vie, d’un point de vue pharmacologique, est de 15 à 19 heures alors que celle de la nicotine est de 2 à 3 heures.

Deux autres composés des Tabacs possèdent une activité insecticide, en sus de la nicotine : la nornicotine et l’anabasine. Le taux de nicotine, par exemple, chez Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica, est de 2 à 8 %. Quant à la nornicotine, elle prédomine chez Nicotiana sylvestris.

La nicotine est soluble dans l’eau (à moins de 60 °C) ainsi que dans l’alcool, dans l’huile, dans l’éther…

Les diverses variétés de tabac contiennent de la nicotine à 95 % — du taux d’alcaloïdes. Cependant, en fonction des variétés, cette teneur en nicotine varie, généralement, de 0,3 % à 3 % — du poids sec de leurs feuilles. Il existe des variétés pouvant contenir jusqu’à 5 % et même, exceptionnellement, 7 % de nicotine.

Une étude Syrienne, de 2016, a analysé des taux de nicotine atteignant 6,7 % dans un type Virginia. [131]

Les Qualités médicinales de Nicotiana glutinosa

Elle fait partie de la section « Undulatae » au sein du genre Nicotiana. Nicotiana glutinosa possède la nornicotine comme alcaloïde majeur.

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 396), une teinture mère alcoolique de ses feuilles et fleurs est utilisée en frictions à l’encontre des rhumatismes articulaires. Une décoction de ses feuilles et fleurs fraîches est réalisée afin de baigner les jeunes enfants pour les aider à marcher ou pour laver les animaux domestiques de la gale.

Une poudre de ses fleurs et feuilles séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

Une étude, de 2019, a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glutinosa : manool, sclarène, sclaréol et oxyde de manoyl. Son résinoïde contenait 33 % de nicotine, 8 % d’α-tocophérol, 7 % de sclaréol et 7 % de tridécanone, 7 % de solanone. [8]

L’oxyde de manoyle est un précurseur de la forskoline. Il possède une activité anti-proliférative, anti-mutagénique et anti-carcinogénique. Quant à la forskoline, elle possède une activité hypotensive, spasmolytique, cardiotonique. Elle active l’adénylate cyclase — une enzyme qui accroît la combustion des graisses — et elle diminue la pression oculaire. [4]

Le sclaréol est un alcool diterpénique bicyclique très présent dans la Sauge sclarée (Salvia sclarea). Il est hautement actif à l’encontre de fungi tels que Candida albicans, Candida parapsilosis, Candida glabrata et Candida tropicalis. Il possède, également, des propriétés anti-inflammatoires et, donc, un potentiel thérapeutique dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde. [17]

Une étude, de 2012, a mis en exergue que le sclaréol et l’enzyme cis-abiénol synthase, extraits de plants de tabac, possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre de Ralstonia solanacearum — le vecteur du flétrissement bactérien chez les Tabacs et les Tomates. [11]

Nicotiana glutinosa est également active à l’encontre de la tique sanguine (Rhipicephalus sanguineus). [7]

Les qualités médicinales de Nicotiana glauca

Nicotiana glauca est une espèce de tabac originaire, probablement, d’Amérique du Sud. C’est un arbuste dont la hauteur varie entre 1,50 et 6 mètres. Ses fleurs, de forme tubulaire, sont de couleur jaune. Cette espèce est très tolérante des zones marginales, sèches et arides. Elle fait partie de la section « Noctiflorae » au sein du genre Nicotiana.

Elle est nommée, en Français, « tabac glauque » ou « tabac arborescent ».

Traditionnellement, Nicotiana glauca a été utilisée pour soigner les furoncles, les coupures, les enflements, les hématomes, les maux de gorge, les glandes enflées, la jaunisse, les maux de tête, les rhumatismes et les blessures.

Par exemple, dans le Grand Chaco, en Amérique latine, les Peuples Wichi utilisent, traditionnellement, cette espèce — qu’ils nomment « palán-palán » — pour ses propriétés anti-rhumatismales, anti-arthritiques, pour soigner les plaies, les brûlures, les furoncles et les abcès. Ils utilisent, également, les feuilles sèches comme cicatrisants et pour soigner les morsures de serpents et les plaies coupantes. Les feuilles fraîches s’utilisent en applications externes pour les oreillons, et comme anti-rhumatismal et anti-inflammatoire ; les feuilles en décoction s’utilisent pour traiter l’acné et les douleurs dentaires. [52]

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), ses feuilles séchées, mélangées à de la farine de blé et de l’argile, s’utilisent en cataplasmes pour résorber les hernies. Ses fleurs séchées, en cataplasmes, sont utilisées pour soigner l’asthme, les blessures infectées et les ulcères. Une décoction de ses parties aériennes est utilisée pour laver les animaux et les débarrasser de leurs parasites.

Une poudre de ses fleurs séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

L’ethnobotaniste James Duke (1929-2017), dans son ouvrage « Medicinal Plants of Latin America » (en page 481), a décliné les activités biologiques de Nicotiana glauca : hépato-protectrices, insecticides, purgatives, spasmogéniques ; ainsi que ses capacités à bloquer les fonctions respiratoires et neuromusculaires et à générer de l’hypertension.

En Californie, les Peuples Cahuila, Diegeno et Mahuna ont, traditionnellement, utilisé Nicotiana glauca pour soigner la tuberculose, les maux de gorge, les scrofules, les rhumatismes, les blessures, les hématomes, les maux d’oreilles et comme émétique.

Le Peuple Cahuila l’utilisait, également, chamaniquement : rituels de chasse, divinations, rituels de funérailles, élimination des forces maléfiques, appels à la pluie, protection des récoltes, protection des voyageurs…

Des investigations pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés hépato-protectrices [43], anti-tumorigéniques [55] [56], antioxydantes [72]

Ce sont l’acide palmatique et la scopolétine — de par leur forte activité apoptotique — qui, chez Nicotiana glauca, induisent cette propriété anti-tumorigénique.

Nicotiana glauca possède l’anabasine comme alcaloïde majeur — à hauteur de 97 %. Ses alcaloïdes mineurs sont la nicotine, la nornicotine et l’anatabine.

Ses fleurs et ses feuilles possèdent une activité antimicrobienne — par exemple, à l’encontre d’Escherichia coli et de Staphylococcus aureus. [53]

Diverses études ont mis en exergue que cette espèce est particulièrement adaptée à la phytoremédiation. [51] [88] Les chiméristes ont même créé une variété transgénique de Nicotiana glauca qui accumulerait deux fois plus de métaux lourds que l’espèce sauvage — parce que développant un système racinaire plus abondant. [38]

Nicotiana glauca possède une forte activité insecticide à l’encontre du Charançon du Palmier (Rhynchophorus ferrugineus). [65] En Érythrée, cette espèce est utilisée, traditionnellement, comme répulsif anti-moustique — avec le basilic Ocimum forskolei. [60]

Lorsque les colonisateurs-génocideurs envahirent l’Amérique du Sud, Nicotiana glauca était déjà utilisée comme insecticide naturel afin de protéger les plantes alimentaires des insectes prédateurs.

Comme Nicotiana glauca est considérée comme étant une espèce extrêmement invasive, elle a été envisagée, en Amérique latine, pour la production de biomasse et de carburant végétal — ou nécro-carburant. [76] Elle peut produire de la biomasse avec, seulement, 200 mm d’hygrométrie — ainsi que des températures supérieures à 40 °C.

En effet, en fonction des écotypes, sa biomasse est composée : de 20 à 28 % de glucose, de 8 à 14 % d’amidon, de 30 à 45 % de cellulose, de 20 % de protéines, de 1,5 à 2 % de lignines. Certains chercheurs ont calculé une production moyenne de 9 tonnes de biomasses sèche par hectare — et donc environ 1000 litres d’éthanol par hectare. Certains écotypes, en fonction des conditions hygrométriques, peuvent produire jusqu’à 15 tonnes de biomasses sèche à l’hectare. La densité de plantation est d’environ 20 000 plantes par hectare.

Une étude tunisienne de 2019 a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glauca : l’eugénol était prépondérant, avec 59 %, suivi de nonadécane, eugényl acétate et 3-méthyltridécane. [44]

Une étude de 2019 mit en exergue que l’utilisation potentielle de Nicotiana glauca comme thérapie de substitution hormonale afin d’améliorer les symptômes de la ménopause — telles que l’ostéoporose et la sarcopénie — peut impacter l’homéostasie des muscles squelettiques et, donc, empirer ces symptômes. [46]

Les chiméristes déments ont inventé, en 2012, un hybride interspécifique transgénique entre Nicotiana glauca et Nicotiana tabacum qui ne synthétise pas d’alcaloïdes, mais qui exprime, supposément, l’hémagglutinine de la grippe A à la surface de ses feuilles… afin de confectionner des vaccins antigrippe qui soient ultra-purs ! [68]

On se demande bien pourquoi des scientifiques sont payés très chers pour inventer des vaccins végétaux ultra-purs, sur base de tabac, alors que les vaccins, actuellement sur le marché du génocide humain, sont farcis, littéralement, de tous les poisons possibles et imaginables : de la variole de vache, de l’aluminium, du hamster chimérique, de l’ADN de fœtus de poulet, de l’ADN de fœtus humain, de l’ADN de souris leucémique, des antibiotiques (Amoxiciline, Cefroxadine…) des acaricides (Cassythine), des métabolites de la morphine, du carbure de tungstène, du Viagra, des herbicides (Pachyrrhizone), des antiépileptiques (Vigabatrine et Gabapentine), un médicament anti-VIH, de l’Atovaquone, etc., etc., ad nauseam. [58]

Sans même évoquer les quelques 560 gènes, réputés pour être associés avec des formes de cancers, que l’Association Italienne Corvelva a découverts dans le vaccin tétravalent Priorix Tetra, de GSK, qui est un vaccin Rougeole-Rubéole-Oreillons-Varicelle. [58]

Chaque plante peut produire de 10 000 à 1 million de semences. Ces semences contiennent 40 % de lipides — principalement de l’acide linoléique à 75-78 % et ensuite, des acides oléique et palmatique. Un gramme de semences en contient environ 10 500.

Les semences germent à 20 °C en l’espace de 10 à 20 jours.




Un an plus tard : ce que nous avons appris du Convoi de la liberté du Canada

[Source : latrompette.fr via Guy Boulianne]

[Illustration : DES MANIFESTANTS LANCENT DES FUSÉES FUMIGÈNES LE 5 FÉVRIER 2022, À OTTAWA, AU CANADA.
(GETTY IMAGES)]

Pourquoi tout semble brisé au Canada ?

[NDLR L’analyse sociale présentée dans cet article vaut aussi probablement pour la France et la plupart des nations occidentalisées.]

Par Abraham Blondeau

Il y a un an, le monde était saisi par des scènes de gros camions stationnés en plein centre-ville d’Ottawa, de gens protestant et dansant sur la colline du Parlement, et la capitale nationale était assiégée de châteaux gonflables et de jacuzzis. Des milliers de Canadiens manifestaient contre la réponse à la COVID-19 et les mandats de vaccination dans un mouvement qui ne se produit qu’une fois par génération.

Pourtant, après trois semaines de manifestations contre les politiques destructrices du Premier ministre Justin Trudeau, le gouvernement canadien a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence, jamais utilisée auparavant, qui lui a donné le pouvoir de geler les comptes bancaires des manifestants, de les arrêter et de disperser brutalement les manifestations dans la capitale. C’était un moment controversé, regardé par le monde entier.

Un an plus tard, la Commission sur l’état d’urgence, dirigée par le juge Paul Rouleau et chargée d’enquêter sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence et sur d’autres questions connexes, a publié son rapport complet le 17 février. « Le rapport de 2 092 pages en cinq volumes déposé au Parlement vendredi », a rapporté la CBC, « est probablement le compte rendu le plus complet qui sera jamais produit sur les troubles de l’année dernière, et il fournit un verdict objectif qui fait autorité sur la décision historique de Justin Trudeau d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence. “La décision d’invoquer la loi était appropriée,” écrit Rouleau. »

Après avoir entendu 76 témoins et 50 experts, et vu plus de 8 900 pièces à conviction, l’enquête officielle du gouvernement a conclu qu’il était justifié que Trudeau se donne des pouvoirs extraordinaires pour saisir des biens sans procédure régulière, pour permettre la brutalité policière et pour intimider les Canadiens qui manifestaient pacifiquement contre son gouvernement. Bien que le rapport de la commission n’absout pas le gouvernement fédéral ou provincial d’erreurs, il conclut avec autorité que le seuil légal pour suspendre les libertés civiles avait été atteint.

Est-ce vraiment ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir du Canada ?

Vous pourriez être d’accord avec la commission, ou furieux du verdict. Quoi qu’il en soit, la seule façon d’expliquer ce qui se passe au Canada est de comprendre ce que la Bible dit de ces événements modernes.

Beaucoup de choses se sont passées au cours de la dernière année. Regardez la vidéo ci-dessous pour vous rappeler les scènes d’Ottawa.

Bien que les manifestations aient certainement perturbé la vie quotidienne à Ottawa, il n’y a eu aucun cas de crime ou de violence. Tous les responsables du maintien de l’ordre public et les représentants du gouvernement ont admis, sous serment devant la commission, qu’il n’y a pas eu de cas de violence, mais seulement que cela « avait l’air violent ». La Loi sur les mesures d’urgence ne peut être promulguée que s’il existe une menace existentielle pour le Canada. Regardez cette vidéo et demandez-vous si cette manifestation ressemble à une menace existentielle pour le Canada.

Les politiques du gouvernement Trudeau ont été bien plus dommageables pour le Canada que la manifestation du Convoi de la liberté.

Maintenant, rappelez-vous comment le gouvernement Trudeau a sévi contre les manifestants, qui étaient perturbateurs, mais qui n’ont commis aucune violence, aucun crime, et qui coopéraient avec la police.

En outre, les banques canadiennes ont gelé jusqu’à 210 comptes bancaires suite à l’ordre du gouvernement, bloquant un total de 7,8 millions de dollars. Certaines institutions financières ont dressé des listes noires de personnes ayant effectué des transactions « suspectes ». Cela a provoqué une ruée sur les banques, poussant certaines d’entre elles à fermer leurs services de guichet automatique. Imaginez vivre dans un pays où vous ne commettez aucun crime, mais où le gouvernement gèle votre argent sans décision de justice.

Mais cela ne s’est pas arrêté là. Plusieurs politiciens du Cabinet étaient favorables à l’envoi de l’armée pour disperser les manifestants.

L’un des principaux problèmes est que les gouvernements fédéral et provinciaux et les forces de l’ordre n’ont pas respecté les procédures légales dans la gestion du Convoi de la liberté. La police disposait déjà d’outils dans le code juridique pour dégager les véhicules et les personnes si elle le souhaitait, mais elle ne les a pas utilisés. Pas une fois la loi antiémeute n’a été lue aux manifestants, ce qui est nécessaire pour déclarer une manifestation illégale. En utilisant la Loi sur les mesures d’urgence, le pouvoir judiciaire a été retiré de l’équation. Le gouvernement et la police n’avaient pas besoin de s’adresser à un tribunal pour approuver leurs actions, et les individus ne pouvaient pas demander l’aide d’un juge. Cela équivaut à un contournement de l’État de droit. L’avocat Keith Wilson a expliqué certains de ces problèmes dans une interview sur CPAC :



Avec le rapport officiel du juge Rouleau, un précédent a été créé qui permet au gouvernement de s’octroyer des pouvoirs de temps de guerre pour arrêter une manifestation politique. Ce précédent juridique est un moment dangereux pour le pays, et il a légalisé la direction dictatoriale du gouvernement de Trudeau.

Mais vous ne devriez pas être surpris par ce résultat. En fait, la Trompette a prédit en mai de l’année dernière que l’enquête du gouvernement allait dissimuler la corruption, pas l’exposer. La Trompette a écrit :

« Cette enquête est une commission politique visant à cibler et à attaquer ceux qui contestent le gouvernement Trudeau. Pire encore, Paul Rouleau a travaillé pour le Parti libéral en tant que conseiller au bureau du Premier ministre dans les années 1980, et il est un donateur du Parti libéral. Comment l’enquête peut-elle être “indépendante” et équitable avec un conflit d’intérêt aussi évident ? »

Comme le commente le Hill Times, le rapport Rouleau est une « grande victoire » pour les libéraux :

« La publication du rapport de la commission Rouleau sur l’utilisation de la Loi d’urgence représente “un jour de grande victoire pour les libéraux,” qui leur permet de dire : “C’est ce que nous vous avons dit depuis le début,” disent les observateurs. »

Comme la Trompette l’a décrit, il s’agit de la plus grande dissimulation de l’histoire du Canada.

Bien que certaines contestations juridiques soient toujours en cours devant les tribunaux, il est extrêmement improbable qu’elles aient une quelconque portée juridique maintenant qu’il est « officiellement officiel » que Trudeau s’est comporté correctement.

Le Convoi de la liberté et son soutien à travers le pays étaient une manifestation de colère, de frustration et de consternation face à l’ingérence excessive du gouvernement dans la vie des gens pendant la pandémie. Lorsque je suis allé voir moi-même la manifestation, alors que le Convoi de la liberté se rendait à Ottawa, des Canadiens de tous âges se tenaient dans le froid glacial pendant des heures pour faire passer un message. Un an plus tard, un rapport officiel peut blanchir le gouvernement, mais la colère et la frustration demeurent.

Cela apparaît clairement lorsque l’on voit les manifestants en colère qui se présentent partout où M. Trudeau se rend dans le pays. Les gens sont en colère, mais ils ne voient pas de solutions claires. Il ne semble pas y avoir de responsabilité pour les personnes qui mènent le pays à sa perte.

Vous êtes peut-être frustré par la direction que prend le pays. Vous êtes peut-être frustré par le coût élevé de la vie, l’effondrement des services publics, la hausse de la criminalité, les problèmes endémiques de drogue, les scandales gouvernementaux et l’ineptie des dirigeants. Tout semble aller de mal en pis. Où que vous regardiez, le pays est en panne. Une manifestation massive, qui ne se produit qu’une fois par génération n’a pas fonctionné. Les dernières élections n’ont rien changé. Que peut-on faire pour changer la direction désastreuse que prend le pays ?

Tous ces événements obligent les Canadiens à faire face à une dure vérité : seul Dieu peut sauver le Canada.

La trajectoire descendante du Canada est due à la convergence de plusieurs différentes forces. Premièrement, il y a le sabotage délibéré du pays par ses propres dirigeants. Comme l’a prophétisé le regretté Herbert W. Armstrong dans les années 1950 et 1960, les États-Unis et les pays du Commonwealth britannique ont subi une infiltration communiste de l’éducation et des institutions clés, qui cherchait à effectuer une révolution idéologique à partir de l’intérieur. Une génération plus tard, presque tous les postes de direction dans ces pays sont occupés par des idéologues communistes comme Trudeau. Cela provoque une affliction amère, comme l’a prophétisé 2 Rois 14 : 26. (Vous pouvez en lire plus sur cette prophétie dans le livre gratuit de Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, intitulé L’Amérique sous attaque).

Une deuxième force est la faute des gens de ces nations. Alors qu’elles souffrent de politiques destructrices, des générations successives de Canadiens se sont rebellées et ont rejeté l’obéissance aux lois de Dieu. Au lieu d’adopter les Dix Commandements, nos sociétés ont adopté un style de vie à la Sodome et Gomorrhe, favorisant la transsexualité, la consommation de drogues, la promiscuité, la pornographie, l’athéisme et les familles brisées. M. Armstrong a expliqué dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que ces nations descendent de l’ancien Israël, et que Dieu a catapulté nos nations vers la grandeur en raison de Sa promesse au patriarche Abraham, donnant une grande richesse et une grande sécurité. Mais en désobéissant à Ses lois, nous avons attiré des malédictions sur nous. Lévitique 26, Deutéronome 28, Ésaïe 3 et de nombreuses autres prophéties expliquent les malédictions dont souffre le Canada.

Le gouvernement Trudeau a été une malédiction pour le peuple canadien pendant huit longues années, et il a causé beaucoup de malheur et de souffrance. Pourtant, la Bible souligne que le peuple canadien en est également responsable à cause de sa propre désobéissance à Dieu. Et la solution pour tous les deux est la même : se tourner vers le grand Dieu de la Bible.

Les événements dramatiques du Convoi de la liberté et la dissimulation qui s’en est suivi sont tous destinés à nous apprendre la leçon de la repentance envers Dieu. Aucun homme ou mouvement politique ne peut réparer le pays. Seul Dieu peut sauver nos nations d’afflictions amères et pardonner nos péchés contre Lui. Regardez ce que Dieu promet en 2 Chroniques 7 : 14 :

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

Vous pouvez revendiquer cette promesse. Vous pouvez changer la direction de votre vie et échapper aux malédictions dont souffre le pays, mais c’est nécessaire d’agir. Pour nous, c’est l’une des leçons les plus difficiles à apprendre, mais c’est le seul chemin vers un avenir meilleur.

Pour en savoir plus sur ce moment important de l’histoire du Canada, veuillez lire notre livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie. 




Le 49.3 est le bon-vouloir d’un « roi » qui n’est pas Emmanuel Macron

[Source : epochtimes.fr]

[Photo : LOIC VENANCE/AFP via Getty Images]

Par AURELIEN GIRARD

On aimerait pouvoir passer à côté de l’actualité de la réforme des retraites, dont les rebonds divers saturent l’actualité depuis plusieurs semaines et plus encore depuis le jeudi 16 mars. Comment, cependant, ne pas vouloir évoquer les lourds symboles maniés depuis. La presse étrangère seule semble trouver utile de rappeler que les premières manifestations spontanées qui ont éclaté à Paris, après l’annonce par la Première ministre Élisabeth Borne de la mobilisation du 49.3 ont eu lieu place de la Concorde, ancienne place de la grève où fut guillotinée la royauté, puis la noblesse et enfin les factions révolutionnaires mises en défaut par d’autres factions.

Depuis, partout en France, les manifestants appellent, au mieux, à la démission d’Emmanuel Macron, et un peu plus souvent reprennent le vocabulaire révolutionnaire, jusqu’à évoquer des décapitations. Comme il y a trois siècles, des effigies du « roi » et de son « conseil » (des ministres) ont été brûlées en place publique. La seule chose qui semble avoir changé est que les sabots ont été remplacés par des sneakers, que les pamphlets moqueurs qui autrefois circulaient sous le manteau volettent à coups de tweets rarement légers ou spirituels. Les effigies qu’on montait sur des croix sont maintenant allongées à même le sol et aspergées d’essence, avec une reprise des codes visuels des séries US sur le trafic de drogues. Le hashtag #revolution fait depuis jeudi partie des grandes tendances, suivi de #toutcramer, et les messages s’enchaînent : « Au bûcher, au bûcher », dit AnonymeCitoyen, « contre ce gouvernement de la terreur, révoltons-nous », dit un autre devant les images de la mairie du 4e arrondissement de Lyon en feu.

Les parallèles avec la Révolution française sont si nombreux qu’ils méritent de s’y arrêter quelques instants, pour d’abord remarquer que, vu de l’étranger la contestation française est au minimum surprenante déjà chez nos voisins allemands, et l’est encore plus en s’éloignant de nos frontières, dans des pays où beaucoup rêveraient de pouvoir travailler 35 heures par semaine, bénéficier d’une médecine et d’une éducation gratuites, d’allocations familiales, et d’une retraite solidaire — plutôt que capitalisée — à 64 ans.

Plus flagrant encore, l’appel à la mort du « roi » (Emmanuel Macron, d’après les manifestants.) Ces appels n’ont jamais été qu’une façon symbolique d’éliminer une effigie, la plus visible et la plus facilement accessible, concentrant l’idée de la souffrance populaire. Certaines cultures asiatiques, quand les enfants font des mauvais rêves, placent ainsi une petite effigie sous leur oreiller, pour la brûler le lendemain — et les cauchemars avec. Décapiter Louis XVI était aussi injuste que pratique dans une révolution durant laquelle les grands commerçants ont manipulé le « petit peuple » pour prendre les armes, éliminer la noblesse et créer une république bourgeoise… qu’ils ont ensuite dirigée.

Cherchons donc ici, pour un instant, qui est coupable derrière le « roi » Macron, rendu responsable de tous les problèmes de la nation. Jeudi 16 mars, alors que la mobilisation de l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites était annoncée, les mots du Président ont trouvé leur chemin jusqu’aux dépêches des agences. « Mon intérêt politique et ma volonté politique étaient d’aller au vote. Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège », laisse fuiter un participant à un Conseil de ministres exceptionnel. « Mais je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands. On ne peut pas jouer avec l’avenir du pays. »

Indépendamment du fait que cette fuite semble voulue et organisée, voici le vrai « roi » de France, décideur pointé du doigt : ce qui est visé par « les risques financiers et économiques » n’est probablement pas le possible déséquilibre du régime des retraites en 2030, mais la réponse qu’auraient les marchés financiers à un échec de la réforme. La France emprunte sur les marchés bancaires de quoi soutenir son train de vie et contenir ainsi le mécontentement social, avec des taux d’emprunt encore assez favorable parce que les « marchés » ont confiance en la capacité réformatrice d’Emmanuel Macron. Un échec de la réforme altérerait cette confiance, relèverait les taux d’intérêt d’emprunt et mettrait en danger la capacité de l’État, comme des entreprises françaises, à se financer.

Conséquences : faillites, chômage. Vous cherchez le roi ? C’est l’ensemble de nos créanciers. Ce qui vaut pour l’individu vaut à l’échelle de tout le pays, lorsqu’on est massivement endetté, on est à la merci de ses banquiers. Et comme ceux-ci sont bien trop nombreux pour être décapités — et que de toute façon une dette doit être remboursée, la seule solution véritablement « révolutionnaire » pour atteindre la liberté serait de mettre la dépense publique au régime, d’en réprimer les abus nombreux, et de payer nos dettes. C’est révolutionnaire, parce que cela demande une chose que les injonctions du bien-être social ont fait oublier : on ne dépense pas plus que ce que l’on a.




« La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie »

Message de Mgr Viganò au Congrès fondateur du Mouvement International Russophile (MIR) – Moscou, le14 mars 2023

[Voir aussi :
L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste (sur le MIR)
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

[Source : medias-presse.info]

Chers amis, c’est pour moi une grande joie de pouvoir vous adresser un bref message à l’occasion de la constitution du Mouvement International des Russophiles.

Le Manifeste de cette association commence par un mot qui semble avoir disparu du vocabulaire occidental : amitié. Dans ce cas, c’est l’amitié pour les Russes, partagée par tant de personnes à travers le monde, et l’amitié des Russes envers les autres peuples, dans cet esprit de fraternité qui trouve son fondement dans la reconnaissance de nous-mêmes comme enfants de l’unique Père éternel et frères en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Lorsque l’Empire Romain d’Occident perdit son rôle politique sous la pression des invasions barbares, le relais passa à Constantinople. Et lorsque l’Empire Romain d’Orient est également tombé avec la conquête de Byzance par Mehmed II, c’est Moscou qui a sauvé son héritage religieux et politique, avec ses Saints et ses Rois. La crise actuelle nous montre l’effondrement d’un Occident corrompu, dans lequel il n’y a pas de Pape Léon le Grand pour sauver son avenir, mais qui a encore un destin, s’il recouvre sa mission providentielle et reconnaît ce qui l’unit à la mission de la Russie.

Les événements récents nous ont montré que l’athéisme matérialiste qui a dévasté l’Empire Russe et le monde depuis 1917 – comme l’a annoncé la Très Sainte Vierge Marie à Fatima – s’est aujourd’hui unit au libéralisme dans l’idéologie mondialiste, qui sous-tend le projet délirant du Nouvel Ordre Mondial.

Un projet infernal, comme l’a souligné à juste titre le Président Vladimir Vladimirovič Poutine dans un récent discours [cf. https://nouveau-monde.ca/vladimir-poutine-la-russie-suspend-sa-participation-au-traite-start/], dans lequel la haine de la civilisation chrétienne veut créer une société d’esclaves inféodés à l’élite de Davos. Une société dystopique, sans passé et sans avenir, sans Foi et sans idéaux, sans culture et sans art, sans pères et mères, sans famille et sans État, sans enseignants et guides spirituels, sans respect pour les personnes âgées et sans espérance pour nos enfants. Nous ne pouvons pas être surpris qu’après avoir déchristianisé le monde occidental, cette élite considère la Russie comme un ennemi à renverser. La Fédération de Russie se présente indéniablement comme le dernier bastion de la civilisation contre la barbarie, et rassemble autour d’elle toutes les Nations qui n’entendent pas se soumettre à la colonisation de l’OTAN, de l’ONU, de l’OMS, de la Banque Mondiale, du Fond Monétaire International et cette ensemble de Fondations qui ont pour but l’endoctrinement des masses, la manipulation de l’information, la création de « printemps colorés » pour déstabiliser les gouvernements légitimement élus et semer le chaos, les guerres et la misère comme instrumentum regni [l’instrument du royaume]. La récente farce pandémique – menée avec des méthodes criminelles que je n’ai pas hésité à dénoncer depuis le début de l’année 2020 – a été suivie de nouvelles urgences – y compris la crise ukrainienne – délibérément provoquées dans le but de détruire le tissu social et économique des Nations, de décimer la population mondiale, de concentrer le contrôle entre les mains d’une oligarchie que personne n’a élue et qui a perpétré un véritable coup d’État mondial, dont tôt ou tard elle sera appelée à répondre devant le monde.

Les théoriciens de ce coup d’État ont des noms et des visages, à commencer par George Soros, Klaus Schwab et Bill Gates. Ceux qui déclarent aujourd’hui la Russie ennemie, considèrent aussi les Européens, les Américains, les Australiens et les Canadiens comme ennemis, et les traitent comme tels, les persécutant et les appauvrissant.

Mais alors que les émissaires du Forum Économique Mondial dans les gouvernements occidentaux peuvent légiférer contre le bien de leurs propres citoyens et tenir les dirigeants mondiaux entre leurs mains, ce  changement de régime qui a réussi dans d’autres États s’est arrêté aux frontières de la Russie. D’autre part, la fraude électorale de 2020 aux États-Unis d’Amérique était également indispensable pour empêcher la confirmation du Président Donald Trump, tout comme en 2013 l’État profond et l’Église profonde ont réussi à faire démissionner le pape Benoît XVI et à élire une personne agréée par le Nouvel Ordre Mondial, le jésuite Jorge Mario Bergoglio.

Votre engagement doit certainement promouvoir les relations d’amitié de la Russie avec tous les peuples, selon ce principe de multipolarité qui, dans une sage vision politique à long terme, est le meilleur moyen de combattre l’unipolarisme mondialiste.

Mais cette amitié, ces relations de concorde et de coopération mutuelle, ne peuvent ignorer la dénonciation du coup d’État perpétré contre l’humanité par de dangereux subversifs dont le but déclaré est l’établissement d’une tyrannie infernale dans laquelle la haine de Dieu et de l’homme créé à son image, la maladie, la mort, l’ignorance, la pauvreté, la violence, l’égoïsme, la corruption règnent en maîtres. C’est le royaume de l’Antichrist. Ce Léviathan doit être identifié et combattu, avec une action qui implique tous les peuples libres, tout d’abord en rejetant les points programmatiques de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation par des initiatives communes. Nous avons besoin d’une Alliance antimondialiste qui rende aux citoyens le pouvoir qui leur a été enlevé, et aux Nations la souveraineté érodée et cédée au lobby de Davos. En cela, le rôle de la Fédération de Russie sera décisif, de même que le message que le Mouvement International des Russophiles apportera aux peuples d’un Occident qui a besoin d’être à nouveau fier de sa Foi et orgueilleux de la civilisation à laquelle les Saints Cyrille et Méthode ont également contribué.

Nous sommes en train de mener une bataille historique : demeurons sous le manteau de la Très Sainte Vierge, la glorieuse Nikopèia, avec l’Archange Saint Michel. La victoire appartient au Christ et à ceux qui se tiennent sous la sainte bannière de la Croix.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

14 mars 2023

© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

Le message vidéo de Mgr Viganò en italien




Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène

[Source : xochipelli.fr]

Par Xochi

Tous ceux qui ne sont pas enclins à confronter la vérité du génocide vaccinal, au parfum d’oxyde de graphène — parce qu’ils ont les viscères trop perméables — peuvent, toujours, considérer que ce dossier présente un spectre d’antioxydants qui, pour la plupart, ont été validés à l’encontre du tableau de symptômes dénommés Covidiens.

Aujourd’hui, la mission de tout être humain, qui se respecte, c’est de guérir quotidiennement la Nature, en lui, qui est perpétuellement assaillie par les vecteurs génocidaires de la Techno-Culture Transhumaniste. La question est, maintenant, de savoir si toute personne refusant de confronter la vérité du génocide vaccinal est, authentiquement, capable de « se guérir ».

Tous ceux qui sont enclins à se réveiller peuvent, aisément, commencer à concevoir que la Mafia Pharmacratique n’a pas attendu d’agrémenter les injections anti-CoqueVide/19, avec de l’oxyde de graphène, pour contaminer les « vaccins », depuis de nombreuses années, avec une foultitude de nécro-nano-particules — et autres adjuvants.

[Voir aussi :
Comprendre le graphène
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins]

Et j’en profite, pour rendre hommage, de nouveau, au pharmacien Serge Rader — décédé, en Guadeloupe, en mai 2021, dans des circonstances relativement mystérieuses — dont les traductions[606] [607] ont permis de découvrir les analyses de l’association italienne Corvelva, en 2017, concernant un certain nombre de vaccins conventionnels de la Mafia Pharmacratique. Ces révélations ont été dénommées « VaccineGate » et elles, furent, bien évidemment, complètement étouffées par les médias à la solde de la Mafia Pharmacratique. Serge Rader est également l’auteur de l’ouvrage « Vaccins — Oui ou Non ? : Les analyses et les photos au microscope électronique de substances contenues dans les vaccins ».

[Voir aussi :
Serge Rader, ancien pharmacien, s’exprime sur la « vaccination » anticovid19]

Ce présent dossier a été, partiellement, traduit en Espagnol : Fuentes de antioxidantes para destruir la corona necro-molecular del óxido de grafeno.[1622]

Aujourd’hui, le vecteur de l’Ennemi, c’est la graphénisation par le biais du Syndrome de la Couronne Nécro-Moléculaire — en l’occurrence, la Spike de l’Oxyde de Graphène.

Aujourd’hui, la vaccination graphénisante représente, très clairement, la ligne de démarcation entre, d’une part, ceux qui optent pour le suicide collectif et, d’autre part, ceux qui veulent survivre, et vivre en Paix, dans la Beauté qui Vient.

Caveat. Je n’ai pas inclus le Cannabis, dans cet essai, car je voulais rédiger un article spécial à ce sujet, mais je n’ai pas le temps.


Sommaire

Le Glutathion
La Cystéine
La Glycine
L’Acide glutamique
La N-AcétylCystéine
La Mélatonine
La Vitamine D et la Fortification du Système Endocannabinoïde
La Vitamine C
La Nicotine et le Tabac
Les Artémisias
Les Plantes médicinales très antioxydantes
Le Charbon de Bois Activé
Les Zéolithes
Les Micro-Organismes efficaces du Professeur Teruo Higa
Le Dioxyde de Chlore
Le Zinc
L’Acide shikimique
Les Protocoles Anti-Graphène
Autres Substances antioxydantes et réductrices de l’Oxyde de Graphène


Le Glutathion

Le glutathion constitue la protéine de jouvence — par excellence. C’est un protecteur cellulaire, un adaptogène, un antioxydant, un détoxifiant, un promoteur du système dénommé immunitaire, un nutriment essentiel, une substance énergisante, anti-vieillissement et médicinale…

La supplémentation, ou la stimulation de la production endogène, de glutathion est conseillée pour ces diverses conditions ou pathologies : lactation, stress, performances athlétiques, détoxication, fatigue, épilepsie, troubles du sommeil, maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…), maladies cardiaques, digestion, troubles rénaux, pathologies stomacales et intestinales, maladies pulmonaires, traumatismes, brûlures, hépatites, diabètes, sinusites, problèmes d’audition, etc., etc.

La supplémentation directe en glutathion n’est pas très métabolisable et disponible — car il est détruit, en grande partie, par les sucs digestifs.

Pour une sélection et une analyse des divers produits de supplémentation de glutathion proposés dans le commerce, voir les articles du site de médecines naturelles, Doctonat.[1343] [1344]

Un adulte en bonne santé possède, environ, 10 grammes de glutathion dans le corps. L’apport quotidien, provenant de l’alimentation, constitue seulement de 1 à 1,5 % du glutathion corporel total en circulation.

Le glutathion est le principal antioxydant dans l’organisme. Il en existe deux formes : le glutathion réduit (GSH) — qui est la forme biologiquement active — et le glutathion oxydé (GSSG). Dans les cellules et les tissus sains, le glutathion réduit représente plus de 90 % du glutathion total. Le ratio de glutathion réduit/glutathion oxydé constitue l’un des marqueurs les plus essentiels du stress oxydatif.

Sur le site du gouvernement US, PubMed, il existe plus de 100 000 articles en référence au glutathion. L’élévation, dans l’organisme, du taux de glutathion a été cliniquement validée dans le soulagement des pathologies suivantes : tous les cancers, maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer…), asthme, brûlures, cataractes, maladies dénommées auto-immunes, pathologies du foie, du cœur, des reins, des poumons, du système digestif, la sclérose en plaques, l’hépatite, l’épilepsie, les problèmes dermatologiques, les tumeurs, les glaucomes, les fibromyalgies, les grippes…

Même si l’apport quotidien de glutathion, au travers de l’alimentation, est faible, il participe, néanmoins, à la détoxication quotidienne des intestins, car ce sont les cellules de l’intestin qui, en premier, le métabolisent — et, plus particulièrement, les cellules de la lumière de l’intestin. De ce fait, sa présence dans les intestins permet, également, d’améliorer l’absorption globale de tous les nutriments.

Chez le nouveau-né, le lait maternel constitue la seule source de glutathion — parce qu’il est composé, à 60 %, de lactosérum extrêmement riche en cystéine. Le lait maternel perd 80 % de son glutathion après deux heures de réfrigération ou de congélation et il perd 73 % de son glutathion après deux heures de température ambiante.

Les fruits et légumes qui contiennent le plus de glutathion sont les suivants par ordre d’importance : avocats et asperges (avec près de 30 mg/100 g) ; noix et pommes de terre (avec 15 mg/100 g) ; épinards et gombos (avec près de 12 mg/100 g) ; brocolis, tomates, melons, carottes, pamplemousses, oranges, courges, fraises, pastèques, papayes, piments, pêches (entre 5 et 10 mg/100 g) ; citrons, mangues, bananes, choux, concombre, piments immatures, pommes, raisins (entre 3 et 5 mg/100 g).[1268] En ce qui concerne le glutathion dans les viandes de poulet, de bœuf, de porc, de veau, etc., elles en possèdent, en moyenne, de 13 à 30 mg/100 g — en fonction des viandes et en fonction des processus de cuisson.

Les taux de glutathion, présentés ci-dessus, concernent des fruits et des légumes qui sont consommés crus. En effet, la cuisson détruit une bonne partie de cet antioxydant.

Le reste du glutathion s’élabore, dans le corps, à partir de trois acides aminés : la cystéine, l’acide glutamique et la glycine. Ainsi, pour augmenter le taux de glutathion dans le corps, il est, surtout, conseillé de consommer des aliments qui contiennent une abondance de ces trois acides aminés — qui en sont les précurseurs.

Il est à signaler, d’ailleurs, que le glutathion est utilisé comme méthode « écologique » pour « réduire » l’oxyde de graphène ainsi qu’il l’est explicité dans l’étude, de 2011, intitulée « One-step reduction of graphene oxide with l-glutathione ».[268]

Cette réduction de l’oxyde de graphène, par le glutathion, est, également, explicitée dans l’étude, de 2021, intitulée « Reaction between Graphene Oxide and Intracellular Glutathione Affects Cell Viability and Proliferation ».[269] En fait, lors de ce processus, l’oxyde de graphène est transformé en oxyde de graphène réduit tandis que le glutathion (C10H17N3O6S), sous l’effet de l’oxydation du graphène, se transforme en disulfure de glutathion (C20H32N6O12S2).

La Cystéine

La cystéine est un acide aminé soufré. C’est l’élément constitutif le plus essentiel de ces trois acides aminés, car elle contribue au groupe sulfhydryle du glutathion — d’où l’abréviation de celui-ci en GSH pour Glutathion SulfHydryle.

Il existe diverses études portant sur la réduction (écologique) de l’oxyde de graphène avec la cystéine.[270] [271] [1491]

Dans l’apport quotidien de nourriture, elle constitue le facteur limitant en ce qui concerne un taux élevé de glutathion dans l’organisme. En effet, elle doit se présenter sous une forme qui puisse survivre le transit de la bouche aux cellules — à savoir qu’elle doit être incluse dans une plus grosse molécule.

En fonction des sources nutritionnelles, l’apport quotidien conseillé, de cystéine/méthionine, pour un adulte de 70 kgs, est d’environ de 1200 à 3000 mg.

La cystéine endogène. La cystéine peut être produite par l’organisme à partir d’un autre acide aminé soufré : la méthionine. La méthionine est l’un des 22 acides aminés protéinogènes, et l’un des 9 acides aminés essentiels (à savoir ne provenant que de la nourriture).

On trouve, principalement, de la méthionine dans : toutes les viandes et poissons, les œufs, les produits laitiers, le quinoa, l’amarante à grains, le sarrasin, le sésame, les noix du Brésil, les graines de chanvre/cannabis. Il s’en trouve également dans les haricots secs, et autres légumineuses, mais en trop petite quantité, généralement, pour qu’elle puisse contribuer, de façon conséquente, à la production endogène de cystéine.

La métamorphose de la méthionine, en cystéine, requiert un processus relativement laborieux impliquant la présence de certains enzymes et vitamines B. Ce processus s’avère facilement perturbé lorsqu’il prévaut des maladies du foie et autres faiblesses du système métabolique.

De plus, on ne peut pas considérer la méthionine comme la source principale de cystéine, afin d’élaborer le glutathion, car elle se transforme, également, en homocystéine — un acide aminé non protéinogène dont l’excès, dans l’organisme, peut induire des maladies cardio-vasculaires graves : athérosclérose, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, thromboses, etc.

La cystéine exogène. La cystéine est présente dans tous les aliments hautement protéinés : viandes, poissons, fruits de mer, produits laitiers, œufs, quinoa, avoine, amarante à grains… Elle se trouve, également, en moindres quantités dans certains légumes tels que : brocolis, chou de Bruxelles, piments doux, oignons, ail, graines de tournesol, dattes, graines de chanvre/cannabis, levure de bière, germes de blé, beurre d’amande, champignons Shiitake.

Une portion de 100 grammes de porc, bœuf, poulet contient 350 mg de cystéine. Une portion de 100 grammes d’avoine en contient 100 mg. Une portion de 100 grammes d’œuf en contient 290 mg. Une portion de 100 grammes de graines de tournesol en contient 390 mg. Une portion de 100 grammes de gruyère en contient 300 mg. Une portion de 100 grammes de lentilles en contient 180 mg.

En fait, c’est le petit lait, le lactosérum, qui recèle le plus de cystéine, car il contient diverses protéines sériques très riches en cystéine : β-lactoglobuline, α-lactalbumine, sérum albumine, lactoferrine et immunoglobulines. Le lait cru contient de 5 à 10 % de protéines dont la caséine constitue 80 % et le petit lait 20 %.

Il existe diverses méthodes de réduction de l’oxyde de graphène par le biais des bactéries lactiques telles que Lactococcus lactis[1465], Lactobacillus plantarum[1466].

Il existe une étude, de 2020, sur l’action thérapeutique du petit lait à l’encontre du CoqueVide/19 — donc à l’encontre de l’oxyde de graphène.[1467]

La Glycine

La glycine est produite, dans le corps, à partir des acides aminés sérine et thréonine. En sus d’être l’un des trois composants du Glutathion, elle participe, également, à l’absorption harmonieuse du calcium ainsi qu’à l’édification d’un système immunitaire robuste. C’est un acide aminé important pour la santé de la prostate.

La glycine est présente dans les aliments suivants : viandes, poissons, fruits de mer, produits laitiers, œufs, légumineuses et noix, amandes, noisettes, bananes séchées, oranges, choux, algues, asperges, épinards…

L’Acide glutamique

L’acide glutamique, en sus d’être l’un des trois éléments constitutifs du glutathion, est une molécule clé dans le métabolisme cellulaire et, également, le neurotransmetteur excitateur le plus abondant dans le cerveau. C’est un acide aminé non essentiel, car il est, également, produit par l’organisme. Il en existe deux formes : une forme liée, en tant que composant de protéines, et une forme libre.

Le lait maternel contient 10 fois plus d’acide glutamique que le lait de vache.

L’acide glutamique libre est présent dans les aliments suivants : produits laitiers non pasteurisés, algues, fruits de mer, poissons, viandes, sauce fermentée au soja, champignons.

Les légumes qui en contiennent le plus sont : sojas, petits pois, graines de courges et de tournesols, arachides, amandes, pistaches, oignons, lentilles, tomates, choux, etc.

La N-AcétylCystéine

En juillet 2020, la FDA, aux USA, initia un processus de prohibition de la N-Acétylcystéine et menaça de poursuites légales sept grandes sociétés de compléments alimentaires.[477] En mai 2021, le géant Amazon a décidé de discontinuer tout produit contenant de la N-Acétylcystéine.[478] Aujourd’hui, aux USA, la FDA n’a pas encore prohibé officiellement[480] la N-Acétylcystéine.

La N-Acétylcystéine (NAC) est un dérivé synthétique — qui n’existe, donc, pas dans la Nature — de la cystéine. La cystéine est un précurseur du glutathion, l’un des deux antioxydants les plus puissants dans le corps.

Pourquoi, donc, la FDA tente-t-elle de prohiber la N-Acétylcystéine (qui possède de très nombreuses qualités thérapeutiques) dans les compléments alimentaires, alors qu’elle est utilisée, aux USA, depuis 57 années — en tant que remède et en tant que complément alimentaire ?

Pour mémoire, la recherche sur la N-Acétylcystéine produit 549 études listées sur le site Clinicaltrials.gov du gouvernement US.[479]

Tout simplement parce que la N-Acétylcystéine constitue le troisième traitement (allopathique) des symptômes du dénommé CoqueVide/19 — à la suite de l’Hydroxychloroquine et de l’Ivermectine. Ces deux dernières substances ont été interdites par l’OMS, et/ou leurs valets politiques corrompus, afin que la FDA, et les Agences de Sécurité Européenne, donnent des autorisations d’urgence à des injections, prétendument « expérimentales », jusqu’en 2023.

Les études sur le traitement du CoqueVide/19 avec la N-Acétylcystéine ont commencé à émerger au printemps 2020. Une première étude a été publiée, en avril 2020, dont l’intitulé est : « N-acetylcysteine: A rapid review of the evidence for effectiveness in treating COVID-19 ».[484]

Trois études ont, ensuite, été publiées, durant l’été 2020 : « Efficacy of N-Acetylcysteine (NAC) in Preventing COVID-19 From Progressing to Severe Disease »[476] ; « Rationale for the use of N-acetylcysteine in both prevention and adjuvant therapy of COVID-19 » [485] ; « N-acetylcysteine as a potential treatment for novel coronavirus disease 2019 ».[487]

Une autre étude, intitulée « N-Acetylcysteine to Combat COVID-19: An Evidence Review », fut publiée, en novembre 2020, afin de mettre en exergue les qualités thérapeutiques de la N-Acétylcystéine à l’encontre du CoqueVide/19. Les conclusions de cette étude sont que la N-Acétylcystéine possède les fonctions les suivantes : elle est antivirale (pour ceux qui croient aux virus pathogènes) ; elle est immuno-modulatrice ; elle réduit l’émergence des pneumonies ; elle fait baisser la mortalité en soignant les poumons.[482]

Une autre étude fut publiée, en avril 2021, qui est intitulée « The efficacy of N-Acetylcysteine in severe COVID-19 patients: A structured summary of a study protocol for a randomised controlled trial ».[483]

Une autre étude fut publiée, en juin 2021, qui est intitulée « A pilot study on intravenous N-Acetylcysteine treatment in patients with mild-to-moderate COVID19-associated acute respiratory distress syndrome ».[486]

Voici un extrait de l’introduction de l’une des études pharmacologiques — préconisant l’usage de la N-Acétylcystéine à l’encontre du CoqueVide/19 — afin de présenter l’identité, et donc les fonctions, de la N-Acétylcystéine.

« La N-Acétylcystéine fut introduite dans les années 1960 comme remède mucolytique dans le cas de maladies respiratoires chroniques. Elle se caractérise par une fiche de sécurité bien établie et elle est encore communément utilisée, oralement, à raison de doses de 600 mg/jour en tant que mucolytique. Dans le cadre hospitalier, elle est également utilisée comme antidote aux overdoses de paracétamol (avec des formulations contenant jusqu’à 150 mg/kg) et sous mode nébulisé chez les patients souffrant de maladie broncho-pulmonaire aiguë (pneumonie, bronchite, trachéo-bronchite). La N-Acétylcystéine rend les muqueuses bronchiques moins visqueuses. In vitro, les dérivés de la cystéine agissent en cassant les liaisons disulfure entre les macromolécules — ce qui induit une réduction de la viscosité des muqueuses.

Cependant, à des doses supérieures (≥ 1200 mg), la N-Acétylcystéine agit, également, comme antioxydant au travers de mécanismes complexes qui peuvent combattre des conditions de stress oxydatif. La N-Acétylcystéine est un dérivé de l’acide aminé naturel, la cystéine, qui sert de précurseur à la synthèse du glutathion dans le corps avec une activité antioxydante. Cela permet de réduire la formation de cytokines pro-inflammatoires telles que la IL-9 et la TNF-α et cela possède, aussi, des propriétés vasodilatatrices en accroissant les taux de GMP (guanosine monophosphate) cycliques et en contribuant à la régénération du facteur relaxant dérivé de l’endothélium. C’est ce mécanisme potentiel antioxydant qui a suscité de l’intérêt de par la pandémie actuelle du Covid-19 et de par son utilité thérapeutique potentielle dans les communautés ». Traduction de Xochi.[484]

Le dosage conseillé est de 1200 à 2400 mg par jour — sur un estomac vide.

Suite à la prescription sauvage de Paracétamol — pour soulager les symptômes Covidiens ou prévenir les effets adverses post-vaccinaux — c’est, également, la N-Acétylcystéine qui permet de soigner la toxicité au paracétamol dans le corps. 512]

Il est à noter, de plus, que le paracétamol (qui est le médicament allopathique le plus prescrit en France) réduit les taux de glutathion, dans le foie, de 70 à 80 %.[490] Par conséquent, de par le fait que, déjà, l’oxyde de graphène détruit le glutathion dans le corps, il semble suicidaire de continuer à prescrire le paracétamol, avant et après les injections anti-CoqueVide/19, afin d’en atténuer les effets secondaires ainsi que certains pharmaciens le conseillent — telle que Marianne Gazzano, pharmacienne biologiste à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris[488] ou tel que le psychopathe, Alain Fisher, en charge de la stratégie vaccinale de la PharMacronie.[1116]

Voir, à ce sujet, l’article très éclairant, intitulé « Pas de paracétamol dans la Covid, erreur thérapeutique majeure ! », qui a été publié par la rédaction de l’AIMSIB, fin août 2021.[1555]

Alerte : la plus grande partie de la N-Acétylcystéine, disponible sur le marché, provient de Chine. Elle est confectionnée à partie de soies de porcs, de plumes de volaille… et de cheveux humains — qui sont récupérés chez les coiffeurs. Il est donc important de vérifier, avant tout achat, la provenance et l’origine physique de ce complément alimentaire.

Alerte : l’usage fréquent de la N-Acétylcystéine, sans supervision médicale, n’est pas très conseillé, car elle peut provoquer la manifestation de : vomissements, diarrhées, douleurs épigastriques, brûlures d’estomac, saignements rectaux, dyspepsie, nausées, etc.

La Mélatonine

La mélatonine est sécrétée par la glande pinéale du cerveau (épiphyse) de la tombée de la nuit à la levée du jour. La mélatonine est réputée synchroniser les oscillateurs périphériques et permet, ainsi, une organisation harmonieuse des fonctions biologiques au travers des rythmes circadiens. La mélatonine constitue une substance thérapeutique primordiale en ce qui concerne sa détoxification des radicaux libres, son action antioxydante, les troubles psychiatriques, les problèmes cardio-vasculaires, les pathologies du système de reproduction, les dysfonctions neuronales, les troubles gastro-intestinaux, les septicémies, etc.

La mélatonine est un antioxydant qui, de plus, joue un rôle dans l’activation d’autres antioxydants. La capacité de la mélatonine d’accroître le taux de glutathion dans le corps — en particulier dans les tissus du foie, du cerveau, des muscles et du sérum sanguin — a été validée scientifiquement.

Une requête, sur le site PubMed du ministère de la Santé US, avec les termes « Melatonin » et « Covid », renvoie vers 128 études — pour les seules années 2020 et 2021.[1307] Selon ces études, dont certaines cliniques, la mélatonine est très efficace à l’encontre du tableau de symptômes du CoqueVide/19 : inflammations, oxydation, problèmes respiratoires, tempêtes de cytokines, anxiétés, troubles du sommeil, delirium, fibroses pulmonaires, problèmes cardiaques, myocardites[1308], problèmes neurologiques[1309], troubles du rythme circadien[1310], apoptosis, perméabilité des vaisseaux sanguins, etc.

Une étude, d’octobre 2020, intitulée « Melatonin restores neutrophil functions and prevents apoptosis amid dysfunctional glutathione redox system », a mis en exergue les capacités de la mélatonine a régénérer le niveau de glutathion dans le corps. [1311]

Comme de nombreux scientifiques ne peuvent pas s’empêcher de jouer avec le feu, il existe, même, quelques études sur la faisabilité de véhiculer, prétendument plus efficacement, de la mélatonine dans le corps… en la fusionnant avec des nanoparticules solides aux lipides ou des nanoparticules polymériques.[1312] [1314] Il existe, par exemple, une étude récente, de 2020, proposant un traitement anticancéreux composé de doxorubicine et de mélatonine véhiculées par des nanoparticules de graphène et de magnétite (Fe3O4).[1313]

Par exemple, une étude allemande, publiée en juin 2020, a mis en exergue les capacités thérapeutiques de la mélatonine à l’encontre des inflammations pulmonaires. « Les capacités protectrices de la mélatonine ont été mises en exergue en raison, principalement, de ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Cette protection a été validée dans des pathologies aussi diversifiées que : inflammations allergiques des voies aériennes, lésions pulmonaires aiguës induites par des toxines ou des radiations, pathologies respiratoires telles que la bronchopneumopathie chronique obstructive, apnées obstructives du sommeil, syndrome néonatal de détresse respiratoire, asphyxie et dysplasie broncho-pulmonaires, problèmes respiratoires induits par une septicémie, fibroses pulmonaires idiopathiques et hypertension pulmonaire ? Les résultats prévalant ont été une protection ou une amélioration grâce à la mélatonine conjointement à une réduction de l’expression et de la libération de cytokines pro-inflammatoires, telles que IL-1β, IL-2, IL-6, IL-8 et TNFα, qui est souvent explicitée de par l’interférence avec les récepteurs de type toll, l’inhibition de l’activation de l’inflammasome NLRP3 et la suppression des signaux NF-κB ». Traduction de Xochi.[1315]

Selon Stephen Harod Buhner, dans son ouvrage « Herbal Antivirals », les plantes médicinales permettant de réduire les tempêtes de cytokines TNF-α incluent : Sureau (Sambucus nigra), Réglisse (Glycyrrhiza glabra), Gingembre officinal (Zingiber officinale), Kudzu (Pueraria montana), Polygale de Virginie (Polygala tenuifolia), la Scutellaire du Baïkal (Scutellaria baicalensis), Poivre de Chine (Houttuynia cordata), Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum).

Selon Stephen Harod Buhner, les plantes médicinales permettant de réduire les tempêtes de cytokines IL-1β incluent : Scutellaire du Baikal (Scutellaria baikalensis), Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum), Kudzu (Pueraria lobata), Sénéga chinois (Polygala tenuifolia). Les plantes médicinales permettant de réduire les tempêtes de cytokines IL-6 et IL-8 incluent : Pastel des Teinturiers (Isatis sp.), Scutellaire du Baikal (Scutellaria baikalensis) et Astragale (Astragalus membranaceus). Sont, également, très bénéfiques, pour ces types de tempêtes de cytokines, les champignons Cordyceps.

Selon Stephen Harod Buhner, les plantes médicinales permettant de moduler la protéine NF-κB (impliquée dans la réponse immunitaire et les tempêtes de cytokines) incluent : Astragale (Astragalus membranaceus), Réglisse (Glycyrrhiza glabra), Gingembre officinal (Zingiber officinale), Kudzu (Pueraria montana), Scutellaire du Baikal (Scutellaria baikalensis), Poivre de Chine (Houttuynia cordata), Eupatoire perfoliée (Eupatorium perfoliatum).

La mélatonine est synthétisée à partir de la sérotonine qui est, elle-même, constituée à partir du tryptophane, un acide aminé essentiel, que l’on trouve, principalement, dans : poissons, produits laitiers, céréales, viandes, légumineuses noix et graines, chocolat, fruits…[1481]

La Vitamine D et la Fortification du Système Endocannabinoïde

En 1918/1920, alors que des dizaines de millions de personnes mouraient de pneumonie bactérienne — et non point d’une grippe prétendument espagnole — les médecins prirent conscience que le taux de mortalité était considérablement diminué lorsque les patients étaient installés au grand air (de par la capacité purificatrice intrinsèque de l’Atmosphère Vivante) et au Soleil — à savoir en situation de réception de Vitamine D.

Voir l’étude, publiée par Richard Hobday, intitulée « The Open-Air Treatment of Pandemic Influenza ».[1316] [1317]

Aujourd’hui, c’est une centaine d’études, rédigées en 2020 et 2021, portant sur le soulagement des symptômes Covidiens à l’aide de la Vitamine D3, qui ont été analysées dans une méga-étude intitulée « Vitamin D for Covid-19: real-time meta analysis of 101 studies ».[1320] Selon PubMed, il existe, en fait, des centaines d’études portant sur les relations entre la Vitamine D et le CoqueVide/19.[1321]

Je ne puis que conseiller une étude, de 2017, qui est intitulée « Vitamin D supplémentation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data ». Cette étude met, strictement, en lumière que la supplémentation en Vitamine D réduit l’incidence des « grippes », et autres pathologies respiratoires, de 50 %.[1318]

Que se passe-t-il, de plus, donc, lorsqu’un Coup d’État assigne toute une population à résidence, en tout début de printemps, avec interdictions de promenades ? Il s’ensuit, tout simplement, qu’à la sortie de l’hiver (sans vitamine D de par l’inclinaison du Soleil et des jours courts), cette population ne peut bénéficier des largesses de notre étoile, le Soleil, dispensant une générosité de vitamine D — au fil des semaines croissantes en intensité solaire.

Vers la fin de sa vie, le philosophe Rudolf Steiner — après avoir gaspillé 20 années à promouvoir la soupe christo-centrique — donna l’un de ses cycles de conférences, les plus authentiquement païens, qui fut intitulé « Le Cours aux Agriculteurs » et qui fut à l’origine de l’Agriculture Biodynamique. Ce Cours aux Agriculteurs fut offert, en 1924, suite à la requête de paysans, Suisses et Allemands, effarés que leurs sols agricoles soient complètement oxydés par les intrants chimiques. En effet, l’Agriculture chimique avait déjà sévi, en Europe, depuis 1844 — l’année de publication du « Précis de Chimie » de Justus Liebig-Möser.

Le déficit en Vitamine D tue… d’autant plus que cela fait plus d’un siècle que l’agriculture industrielle, et excessivement toxique, produit une alimentation dont le ratio Omega 3/Omega 6 est de 1/12 à 1/15 alors qu’il devrait être de 1/1 à 1/3. Il en résulte, alors, une oxydation de l’organisme induisant moult pathologies et cancérisations.

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe Français, nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes.[1403]

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5 HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité ». Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Xochi.

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem — celui-là même qui a impulsé toute la recherche israélienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 — qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes — ou endocannabinoïdes — lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine — une dénomination résolument védique ! Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant « joie, félicité suprême ». Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

Selon l’INSERM, « Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXe siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXe siècle. Ces acides gras sont des lipides “essentiels”, car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ».

Ainsi, d’une part, le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains tandis que l’alimentation industrielle est architoxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité — tel qu’un ratio adéquat d’acides gras Omega 3. D’autre part, les Autorités — sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes — ont criminalisé une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc., et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

D’ailleurs, en avril 2021, le squatter menteur de l’Élyséele Guide du Coviet Suprême — a décidé de lancer force répressions policières contre « la consommation de drogue » : « On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité… » Sans plaisanter ? C’est le même Macron pour lequel, en juillet 2019, la légalisation du Cannabis pouvait devenir une proposition de sa campagne présidentielle pour 2022. C’est le même Macron qui, le 4 septembre 2016, déclarait : « Cannabis : je crois que la légalisation a une forme d’efficacité ».

La Vitamine C

La Vitamine C a été validée, de très nombreuses fois, comme extrêmement thérapeutique à l’encontre du tableau de symptômes du CoqueVide/19… tout autant que comme réducteur « vert » de l’oxyde de graphène.

Une étude clinique a mis en valeur une augmentation de 50 % du taux de glutathion, chez des personnes en bonne santé, à la suite d’une prise de 500 mg de Vitamine C, quotidiennement, pendant deux semaines. Caveat : la Vitamine C, tout comme la Vitamine E, agit en tant que co-facteur, et non pas en tant que source principale, dans la production de glutathion : à savoir qu’ils n’agissent qu’en cas de présence des trois acides aminés que sont la cystéine, la glycine et l’acide glutamique.

À l’encontre du CoqueVide/19, elle a été prescrite en très hautes doses par intraveineuse[1451] [1452] [1453] et a été utilisée ainsi dans de nombreux pays.

Les très hautes doses signifient de 50 à 200 milligrammes par kilo de poids.

En tant que réducteur non toxique de l’oxyde de graphène, elle a été validée lors de diverses études[1455] [1456] [1457] dont une de 2018, intitulée « Green reduction of graphene oxide by ascorbic acid ».[1454]

La Nicotine et le Tabac

Le fait que la nicotine participe à l’inactivation de l’oxyde de graphène — et donc à la protection du système neuronal — est d’autant plus intelligible que de nombreuses études ont prouvé que les fumeurs étaient protégés à l’encontre de le symptomatologie dénommée CoqueVide/19.

Pour mémoire, voici quelques extraits de ce que j’ai présenté, en avril 2021, dans ma très longue monographie médicinale sur le Tabac, « Les Qualités extrêmement médicinales et Enthéogéniques des Tabacs ».[590]

La dernière étude, en date, vient d’être publiée, dans la Revue Nature, le 10 septembre 2021. « Inhibiting SARS-CoV-2 infection in vitro by suppressing its receptor, angiotensin-converting enzyme 2, via aryl-hydrocarbon receptor signal ».[1483] [1484]

Au printemps 2020, des chercheurs chinois s’aperçurent très rapidement, que le pourcentage de fumeurs de Tabac dans les hôpitaux chinois, accueillant les patients supposément atteints par le CoqueVide/19, était très faible — à savoir, environ 6 %.[659] [660] [661] [662] [663] Il s’avéra que la situation était identique aux USA, en Allemagne (avec 6 %)[664] et en France (avec 5 %)[665]. En effet, aux USA, le CDC rapporta un taux minime de 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19[667] — alors que les hôpitaux de New York rapportaient un taux de fumeurs de l’ordre de 5,2 %.

Le 20 avril 2021, une équipe de chercheurs, en Inde, a publié une étude affirmant, de même, que les fumeurs de ce pays étaient très peu impactés par la grippette Covidienne.[669] Certains chercheurs suggérèrent, même, et continuent de le suggérer, que la nicotine pharmaceutique pourrait être considérée comme une thérapie privilégiée dans le traitement de toutes les pneumonies cataloguées sous la dénomination CoqueVide/19. [713] [714] [715]

En fait, la nicotine promeut la survie des neurones et protège donc à l’encontre des Maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, en dégradant ou en inhibant le gène SIRT6 qui code pour la protéine sirtuine 6 — une histone de la famille des sirtuines.[1404] [1405] [1406]

Diverses études ont mis en lumière le fait que les chances de contracter la Maladie de Parkinson sont inversement proportionnelles à la quantité de Tabac fumé. Il est, ainsi, estimé que les fumeurs de Tabac ont 50 % de chances en moins de succomber à cette pathologie.

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que des gommes à mâcher, à base de Nicotine, augmentaient la pression sanguine, en l’espace de 10 min, chez les patients souffrant de la Maladie de Parkinson — dont la moitié, généralement, sont sujets à de l’hypotension.

Selon les recherches d’une équipe de l’Université de Caroline du Nord, le Tabac désactiverait le gène NOS2A, en diminuant ainsi la destruction cellulaire. Ce gène est présent dans toutes les cellules et sa fonction est de générer de l’oxyde nitrique.

Il est à noter que la nicotine, la caféine et la niacine — toutes substances ayant la capacité de diminuer l’impact de ces pathologies — se caractérisent par leur capacité de liaisons au fer. Ainsi, une étude récente, de 2019, a mis en exergue que, dans le cas de toxicité induite par une teneur élevée en fer et en manganèse, provoquant des troubles neurodégénératifs, la nicotine possède une capacité neuroprotectrice en protégeant les cellules dopaminergiques — à savoir en chélatant ces métaux en excès.[1407]

Dans la lutte contre la graphénisation, le Tabac constitue une thérapie de première ligne. C’est pour cela que les ayahuasqueros, les guérisseuses, les hommes-médecine, les femmes-Bison Blanc et autres shamanes, dans les trois Amériques, soufflent le Tabac : afin de purifier l’atmosphère matérielle, à savoir physique et psychique.

D’ailleurs, le processus chamanique consistant à souffler la fumée du Tabac, sur toutes les parties du corps des patients, n’est pas sans rappeler les pratiques Asiatiques de moxibustion par le biais desquelles les points d’acupuncture sont chauffés grâce à des moxas — confectionnés avec de l’Artemisia argyi, de l’Artemisia vulgaris, ou d’autres plantes médicinales. En effet, l’un des produits de la combustion des moxas est la fumée de moxa qui possède des propriétés antimicrobiennes et dont les applications thérapeutiques ont été validées dans le cas de blessures infectées, de vaginites, de prolapsus utérins, de verrues, de fistules anales, etc.

Les Artémisias

En mars 2020, j’écrivis au très sympathique Professeur Didier Raoult afin de m’enquérir de ce qu’il pensait de l’usage des Artemisias — des plantes antipaludiques millénaires — dans la mesure où il promouvait l’hydroxychloroquine, un médicament antipaludique, pour soulager le tableau de symptômes du CoqueVide/19.

Le Professeur Didier Raoult ne m’a jamais répondu. Au mois de mars 2020, au sujet de l’arnaque des Tests de positivité/négativité, qui étaient très promus, d’ailleurs, par le Professeur Didier Raoult, je posais les questions suivantes : Quels Tests ???? Puisque le Coronavirus ID/2019 n’existe pas… ? S’agit-il d’un immense théâtre de dupes avec des histoires imbriquées les unes dans les autres et toutes aussi FAKE les unes que les autres ? Afin de générer une pléthore de dissonances cognitives, au sein de la population, en en accroissant d’autant la psychose ?

Au vu des prises de position du Professeur Didier Raoult — sur les sujets criminels des tests PCR, des injections et de la mythologie pernicieuse des Variants du CoqueVide/19 — il fait, résolument, partie de l’Opposition contrôlée. N’est-ce pas affligeant ?

Les Artemisias font partie des Plantes Médicinales Maîtresses : elles sont extrêmement antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-cancers — en sus d’être antimicrobien, antiparasitaire, etc. Artemisia annua est l’un des plantes médicinales les plus antioxydantes et anti-inflammatoires de la planète.

Je renvoie le lectorat vers mes diverses monographies médicinales sur les Artemisia, rédigées en 2018 : « Pour prévenir et guérir la Malaria : les Armoises d’Artémis ou les vaccins chimériques de la Pharmacratie ? Dossier n° 1 »[1283] ; « Pour prévenir et guérir la Malaria : les Armoises d’Artémis ou les vaccins chimériques de la Pharmacratie ? Dossier n° 2 »[1284] ; « L’Artemisia annua dans la Pharmacopée Familiale »[1282].

Il existe quelques dizaines d’études (publiées en 2020 et 2021) portant sur les capacités extrêmement thérapeutiques de l’Artemisia annua à l’encontre des symptômes du CoqueVide/19 — donc, à l’encontre des symptômes de l’empoisonnement au graphène : “Artemisia and Artemisia-based products for COVID-19 management: current state and future perspective”, “An overview of the anti-SARS-CoV-2 properties of Artemisia annua, its antiviral action, protein-associated mechanisms, and repurposing for COVID-19 treatment”, etc., etc.[1408] [1409] [1410] [1411] [1412] [1413] [1414] [1415] [1416].

Il existe, même, une étude de 2018, « Facile synthesis of graphene via reduction of graphene oxide by artemisinin in ethanol »[1417] portant sur la réduction de l’oxyde de graphène avec de l’artémisinine — l’une des substances les plus actives de certaines espèces d’Artemisia… Car Artemisia afra n’en contient pas malgré qu’elle soit éminemment antipaludique.

Cette étude sur la réduction de l’oxyde de graphène avec de l’artémisinine contient de magnifiques photos d’oxyde de graphène.

Les Plantes médicinales très antioxydantes

Je vais tout d’abord présenter les Plantes médicinales, ou les complexes de Plantes médicinales, émanant de diverses pharmacopées, qui ont été validées efficaces à l’encontre de l’ensemble des symptômes de ce qui a dénommé « CoqueVide/19 » — donc, très vraisemblablement, à l’encontre du tableau de symptômes générés par l’empoisonnement à l’oxyde de graphène.

La Réglisse est, médicinalement, efficace à l’encontre de la Covidette (de même qu’à l’encontre de toutes les grippes et grippettes) selon une pléthore d’études récentes et publiées, depuis 2020, en Chine, en Italie, en Allemagne, en Inde, en Turquie, en Corée… So Sweet![695] [696] [697] [698] [699] [701] [702]

Une étude chinoise, publiée en mai 2020, a mis en exergue que la liquiritine, de la Réglisse, inhiberait le développement, du prétendu CoqueVide/19, en se faisant passer pour de l’interféron de type 1.[703]

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de décembre 2020, sur les Réglisses : « Les Réglisses : une Panacée Suprêmement Médicinale ».[1269]

La Scutellaire du Baïkal (Scutellaria baikalensis) s’avère, médicinalement, efficace à l’encontre de la Covidette (comme à l’encontre de toutes les grippes et grippettes) selon une pléthore d’études récentes publiées, depuis 2020, en Chine, et ailleurs.[704] [705] [706] [707]

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de novembre 2020, sur les Scutellaires : « Les Qualités médicinales des Scutellaires ».[1270]

En 2020, le gouvernement chinois a promu six complexes de la Médecine traditionnelle Chinoise[710] [711] pour lutter contre la Pandémie Covidienne, donc à l’encontre la couronne nécro-moléculaire d’oxyde de graphène. Le premier complexe est dénommé « Lianhua Qingwen JiaoNang ». En hommage à la médecine traditionnelle chinoise multimillénaire, voici la recette, car ce complexe médicinal qui peut, même, servir pour les grippes diverses et variées ou pour tout problème pulmonaire ou respiratoire.[712]

Le « Lianhua Qingwen JiaoNang » contient : Isatis indigotica, Forsythia suspensa, Lonicera japonica, Rhodiola rosea, Glycyrrhiza glabra, Ephedra sinica, Houttuynia cordata, Dryopteris crassirhizoma, Pogostemon cablin, Rheum officinale, Prunus armeniaca, Mentha haplocalyx et Gypse.

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de novembre 2020, sur les Isatis : « Les Qualités Extrêmement médicinales du Pastel des Teinturiers ».[1271]

Le second complexe se nomme « Granules de Jinhua Qinggan » et il fut développé lors de la fausse pandémie de grippe de 2009.

« Jinhua Qinggan » est constitué par la somme de deux complexes traditionnels. Le premier est une décoction dénommée « Maxing Shigan » mentionnée dans le Traité « Shanghan Lun » de Zhang Zhongjing — au 3 ème siècle. « Maxing Shigan » est constitué de Glycyrrhiza glabra (Réglisse), Ephedra sinica (Ephedra chinois), Prunus armeniaca (Noyau d’abricot), et Mentha haplocalyx. Le second est la « Poudre de Yinqiao » mentionnée dans le Traité « Wenbing Tiaobia » de Wu Jutong — en 1798. « Yinqiao » est constitué de Ephedra sinica (Ephedra chinois), Lonicera japonica (Chèvrefeuille du Japon), Forsythia suspensa, Platycodon grandiflorus (Campanule à grands fleurs), Arctium lappa (Grande Bardane), Mentha haplocalyx, Lophatherum gracile, Schizonepeta tenuifolia, Phragmites communis, Glycyrrhiza glabra (Réglisse) et Glycine soya (Soja).

Le troisième complexe se nomme « Injection de Xuebijing ». Il est, même, référencé par l’organisation Cochrane afin de traiter l’empoisonnement au paraquat — un toxique très violent de la multinationale criminelle Syngenta.[1273]

« L’injection de Xuebijing » est composée des espèces médicinales suivantes : Salvia miltiorrhiza, Angelica sinensis, Carthamus tinctorius, Ligusticum wallichi et Paeonia rubra.

Au-delà des plantes médicinales promues en Chine, durant la fausse pandémie, il existe une très grande diversité d’espèces de plantes médicinales antioxydantes dans la Médecine traditionnelle chinoise. Une étude, de 2003, intitulée « Antioxidant activity and phenolic compounds of 112 traditional Chinese medicinal plants associated with anticancer » décline 112 espèces médicinales possédant une activité antioxydante et des composés phénoliques.[1274]

Voici quelques-unes de ces espèces médicinales chinoises cultivées, ou disponibles (dans le commerce en bio), en Europe : Artemisia annua, Artemisia argyi, Arctium lappa, Lonicera japonica, Dianthus superbus, Terminalia chebula, Carthamus tinctorius, Chrysanthemum indicum, Isatis indigotica, Trichosanthes kirilowii, Juglans regia, Prunella vulgaris, Salvia miltiorrhiza, Scutellaria baicalensis, Scutellaria barbata, Cinnamomum cassia, Astragalus mongholicus, Glycyrrhiza uralensis, Magnolia officinalis, Schisandra chinensis, Polygonum multiflorum, Polygonum cuspidatum, Portulaca oleracea, Punica granatum, Paeonia lactiflora, Rosa chinensis, Rubia cordifolia, Houttuynia cordata, Hyoscyamus niger, Solanum nigrum, Lycium barbarum, Camellia sinensis, Angelica sinensis, Foeniculum vulgare, Curcuma longa, Zingiber officinale.

Je renvoie le lectorat vers mes monographies médicinales, de 2018, sur les Artemisia.[1282] [1283] [1284] Au sujet des capacités des plantes (et des médications) antipaludiques, il est à signaler une étude, d’août 2021, intitulée « Profound and persistent disparity in COVID-19 mortality rates between USA/Western Europe and sub-Saharan Africa: A crossover effect of antimalarial drugs? »[1291]. Cette étude présente l’hypothèse selon laquelle la mortalité attribuée aux symptômes du CoqueVide est très basse en Afrique subsahélienne (par rapport à l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord) de par le fait que ces pays se soignent, communément, à l’encontre de l’impact de la malaria — soit avec des plantes médicinales (telles que Artemisia annua ou Artemisia afra), soit avec des médications conventionnelles anti-malariales (telle que l’Hydroxychloroquine).

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de juin 2020, sur les Angéliques : « Les Angéliques : des Messagères de la Terre pour Réanimer les Terriens ».[1285]

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de février 2019, sur les Dianthus : « Les Oeillets, et autres Dianthus, dans la Pharmacopée et dans la Magiacopée Familiales ».[1286]

Une autre étude, de 2003, intitulée « Antioxidant and anti-inflammatory activities of selected Chinese medicinal plants and their relation with antioxidant content » décline 44 espèces médicinales possédant une activité antioxydante.[1278]

Voici quelques-unes de ces espèces médicinales chinoises cultivées, ou disponibles (dans le commerce en bio), en Europe — non mentionnées dans l’étude précédente : Leonurus japonicus, Artemisia vulgaris, Sanguisorba officinalis, Pogostemon cablin, Platycodon grandiflorus.

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de juin 2020, sur les Leonurus : « Les Qualités médicinales des Leonurus aux Queues de Lions ».[1281]

Une étude, de 2005, intitulée « Antioxidant Capacity of 26 Spice Extracts and Characterization of Their Phenolic Constituents »[1287] a analysé le potentiel antioxydant de 26 épices ou plantes condimentaires — de divers continents. Les espèces en possédant le plus sont les suivantes, par ordre décroissant : Syzygium aromaticum (Clou de girofle), Cinnamomum zeylanium (Cannelle de Ceylan), Origanum vulgare (Origan), Cinnamomum cassia (Cannelle de chine), Salvia officinalis (Sauge officinale), Thymus vulgaris (Thym officinal), Laurus nobilis (Laurier noble), Rosmarinus officinalis (Romarin officinal), Mentha canadensis (Menthe du Canada) et Ocimum basilicum (Basilic).

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de décembre 2017, sur les Basilics et Tulsi : « Tulsis et autres Vérités Basilico-moléculaires pour se libérer de la Terreur Pharmacratique ».[1288]

Les plantes médicinales, de la Pharmacopée ayurvédique, possédant une activité antioxydante sont, également, très nombreuses. En voici quelques-unes cultivées, ou disponibles (dans le commerce en bio), en Europe : Withania somnifera (Ashwagandha), Centella asiatica, Asparagus racemosus, Bacopa monnieri, Curcuma longa (Curcuma), Camellia sinensis (Thé), Cinnamomum verum (Cannelle), Emblica officinalis, Ocimum tenuifolium (Tulsi), Terminalia bellerica, Zingiber officinalis (Gingembre).[1289]

Concernant le Camellia sinensis, il existe une étude de 2020, portant sur une méthode « écologique » de réduire l’oxyde de graphène avec du thé vert.[1419]

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale, de février 2018, sur le Withania : « L’Ashwagandha : une pharmacopée millénaire, naturelle et très puissante ».[1290]

Il existe, d’ailleurs, une étude, de 2016, portant sur une méthode « écologique » de réduire un composé d’oxyde de graphène/oxyde de fer/palladium avec un extrait de Withania coagulans — une espèce d’importance médicinale, et économique, en Inde — qui, tout comme Withania somnifera, possède de fortes capacités antioxydantes. Les Withania sont les Ginsengs de l’Inde.[1496]

Le Charbon de Bois Activé

Nous invitons le lectorat à consulter deux excellents articles de Jean-Baptise Loin dont le dernier, qui porte sur le charbon traditionnel japonais, est intitulé — à très juste titre : « Le plus puissant des charbons actifs adsorbe les nanoparticules ».[1292] [1293] En ce qui concerne ce présent dossier, le charbon actif est thérapeutique en ce qui concerne les pollutions vaccinales et médicamenteuses ; la purification des voies sanguines, hépatiques, intestinales, digestives et urinaires ; l’accumulation des métaux lourds, nanoparticules et autres isotopes radioactifs.

Certaines études préconisent, dans des cas d’intoxication aiguë, d’administrer une très grosse dose dans l’heure qui suit l’empoisonnement — par exemple, une injection vaccinale. Dans ce cas, la posologie est de 0,5 à gramme par kilo de poids corporel — donc, à savoir, environ 50 grammes pour un adulte.[1294]

Tout comme pour les zéolithes, et autres formes d’argiles, il est fortement conseillé de manipuler les charbons de bois actifs avec une cuillère en bois ou en plastique — et non pas en métal — afin de ne pas désactiver les vertus thérapeutiques de ces substances.

Si le Charbon de bois activé est efficace dans le traitement des eaux usées, afin de les décontaminer de la présence de nanoparticules, il en est de même pour le corps de la Terre ou le corps humain. Il existe une étude récente, publiée en 2021, dont l’intitulé est : « Preparation of biochar and biochar composites and their application in a Fenton-like process for wastewater decontamination: A review ».[1295]

Avec le charbon de bois activé, nous avons une substance naturelle, à base de carbone, qui est extrêmement médicinale et qui nous permet de lutter contre l’empoisonnement généré par des formes, non naturelles, et synthétiques, de carbone — à savoir tous les produits industriels à base de graphène.

Il est à signaler, d’ailleurs, que les scientifiques ne possèdent aucune limite dans leurs expérimentations criminelles. Il existe, même, des études portant sur des composés de biochar (charbon actif) enrobé d’oxyde de graphène — prétendument pour éliminer le strontium, le chromium, le plomb, le cuivre — et même le biocide atrazine.[1296] [1297] [1298] [1299] [1300]

Les Zéolithes

Les Zéolithes constituent des substances éminemment thérapeutiques pour décontaminer le corps animal ainsi que le sol des jardins et des champs. En effet, les Zéolithes constituent des substances médicinales extrêmement efficaces, et antioxydantes, pour éliminer les radicaux libres, les métaux lourds et les isotopes radioactifs. Il existe trois sortes principales de zéolithes : fibreuse, feuillée ou cristalline. L’usage médical concerne la zéolithe cristalline qui contient des quantités élevées de clinoptilolithe.

Au printemps 2011, à la suite du désastre nucléaire de Fukushima, j’ai proposé mes traductions de quelques textes ayant trait à leur action thérapeutique : « Zéolithes médicinales pour se Décontaminer et se Déshalluciner le Mental ».[716]

« La zéolithe est une roche cristalline étonnante qui est capable d’adsorber et d’absorber de nombreux types différents de gaz, d’humidité, de pétrochimiques, de métaux lourds et d’éléments faiblement radioactifs et une multitude de composés divers. Les canaux dans la zéolithe pourvoient de très larges surfaces sur lesquelles des réactions chimiques peuvent prendre place. Les cavités et les canaux à l’intérieur de la zéolithe peuvent occuper jusqu’à 51 % de son volume. La zéolithe peut adsorber et absorber de larges quantités de substances, tels que des ions ou des molécules gazeuses.

La zéolithe se caractérise par une structure extrêmement dure, microporeuse et en nid d’abeille. Ces cavités et ces canaux constituent des ouvertures en lesquelles des minéraux ou des métaux lourds peuvent se lier. L’atome de silice possède une charge électrique neutre tandis que l’atome d’aluminium possède une charge électrique négative : il en résulte des sites chargés au sein de la structure cristalline. Le processus d’équilibrage, qui est à l’œuvre afin de maintenir la neutralité électrique dans la clinoptilolithe, attire des minéraux de charge positive tels que le calcium, le magnésium, le potassium, le sodium et le fer. Ces cations communs (à savoir des ions chargés positivement) peuvent être aisément déplacés par des métaux lourds (tels que le cadmium, le mercure, le nickel et l’arsenic) pour être ensuite délogés du corps. La zéolithe possède une affinité élevée pour piéger le plomb, le cadmium, l’arsenic, le mercure et d’autres métaux potentiellement dangereux. Au travers du processus d’échange de cations, la zéolithe peut abaisser l’exposition totale aux métaux lourds chez un individu. Cela permettrait d’influer, de manière conséquente, sur la réduction de certains cancers et de pathologies cardiaques.

L’ingestion de la zéolithe peut être comparée à la consommation d’argile considérée, dans la médecine traditionnelle, comme un remède pour diverses maladies. En raison des propriétés d’échanges d’ions, la zéolithe peut modifier le contenu ionique, le pH, la capacité de protection des sécrétions gastro-intestinales et affecter le transport au travers de l’épithélium intestinal. La zéolithe peut avoir également une influence positive sur la flore bactérienne et la résorption des vitamines et des oligoéléments. » Nature’s Heavy Metal Detoxifier. 2006. Dr Howard Peiper. Traduction de Xochi.

Les Micro-Organismes efficaces du Professeur Teruo Higa

On peut, également supputer que certaines soupes de micro-organismes — tels que les micro-organismes efficaces du Professeur Teruo Higa — soient capables de désintégrer l’oxyde de graphène, et autres formes de carbone/graphène, s’ils sont capables de digérer les métaux lourds dans le sol

Cf. l’étude, de 2017, intitulée « Biodegradation of graphene oxide-polymer nanocomposite films in wastewater » portant sur la dégradation d’oxyde de graphène par les micro-organismes des eaux usées.[1156]

Le Dioxyde de Chlore

Il existe, de plus, de par le monde un très grand nombre de thérapeutes prescrivant du dioxyde de chlore à l’encontre des symptômes, prétendument Covidiens. Au Mexique, par exemple, le Dr Pedro Chávez est le président d’une organisation, la Comusav, regroupant 5000 médecins, dont l’objectif est de soigner tous ceux souffrant de symptômes, prétendument Covidiens, avec le dioxyde de chlore.[686]

En Espagne, le célèbre exposant du dioxyde de chlore est le pionnier Josep Pamies — à Ballaguer. Et si le dioxyde de chlore fonctionne à l’encontre du CoqueVide/19… c’est qu’il fonctionne à l’encontre de l’empoisonnement à l’oxyde de graphène.

J’invite le lectorat à consulter le dossier d’Andreas Kalcker sur les diverses méthodes de préparation du dioxyde de chlore :[1621]

Andreas Kalcker est l’auteur de l’ouvrage « Salud Prohibida », de 400 pages, aux Éditions Voedia.

Le dioxyde de chlore est juste le gaz de réaction du chlorite de sodium (NaClO2) activé avec un acide, qui est très soluble dans l’eau et s’évapore à 11 °C.

Le MMS est le mélange de chlorite de sodium (NaClO2) activé avec de l’acide citrique qui contient du chlorite de sodium et est de pH acide. MMS C’est le nom que Jim Humble a donné au mélange de chlorite de sodium (NaClO2) activé par l’acide citrique, à l’époque.

Le CDS est une solution aqueuse concentrée de 0,3 % (3000 ppm) de dioxyde de chlore gazeux, sans teneur en chlorite de sodium (NaClO2) dans la solution et a un pH neutre.

Selon Andreas Kalcker, on peut trouver à l’heure actuelle 1326 études scientifiques sur le dioxyde de chlore dans PubMed, où la plupart d’entre elles se concentrent sur la sécurité de la toxicité en consommation. Il existe relativement peu d’articles qui étudient l’efficacité thérapeutique à ce jour.

Le Zinc

Les chercheurs de la Quinta Columna ont découvert que le graphène détruit le zinc dans le corps humain… ce qui n’est pas une bonne nouvelle, car lorsque le zinc est déficient, le corps humain ne possède pas les enzymes adéquates pour synthétiser le glutathion.

Ils ont, également, mis en exergue qu’il existe de nombreuses études analysant le dysfonctionnement érectile de personnes qui ont été supposément contaminées par le CoqueVide/19.[592] [593] [594] [595] [596] Certains auteurs tentent d’expliquer que ce dysfonctionnement érectile Covidien pourrait être induit par un blocage de la circulation sanguine vers le pénis ; ou induit par du stress, de l’anxiété et de la dépression provoquées par le virus ; ou induit par un mauvais état de santé généralisé provoqué par des complications Covidiennes.[591] En fait, ce dysfonctionnement érectile est induit par l’empoisonnement au graphène.

L’Acide shikimique

L’acide shikimique peut, également, être utilisé pour réduire l’oxyde de graphène : il possède une activité antioxydante, anticoagulante et anti-inflammatoire.

Depuis l’émergence de la fausse pandémie — et l’hystérie concernant le protéine Spike du coronavirus inexistant — de nombreux articles, commentaires et vidéos ont évoqué l’utilisation des aiguilles de conifères afin d’en extraire l’acide shikimique.

Une étude intitulée « Content Analysis of Shikimic Acid in the Masson Pine Needles and Antiplatelet-aggregating Activity » a mis en valeur son potentiel anticoagulant du sang : il inhibe, en effet, l’agrégation plaquettaire, la thrombose artérioveineuse et la thrombose cérébrale.[1443] Selon cette étude, le Pin (Pinus Massoniana), le Thuya d’Orient (Platycladus orientalis) et la Badiane de Chine (Illicium verum) contiennent de l’acide shikimique, respectivement, à hauteur de 5,71 %, 1,74 % et 8,95 %.

Dans les conifères, on trouve une abondance d’acide shikimique :

Dans les Pins : par exemple, Picea koraiensis, Picea meyeri, Pinus elliottii[1517] et Pinus banksiana qui sont les espèces de pins chinois les plus médicinales en ce qui concerne l’extraction de l’acide shikimique.[1509] Pin de Mason (Pinus massoniana)[1514]. Pin rouge du Japon (Pinus densiflora)[1510]. Pin Mugo (Pinus mugo)[1511]. Pin Sylvestre (Pinus sylvestris)[1512]. Pin Chilgoza (Pinus gerardiana)[1513]. Pin d’Armand (Pinus armandi)[1515]. Pin du Yunnan (Pinus yunnanensis)[1516]. Pin blanc (Pinus strobus)[1518]. Pin maritime (Pinus pinaster)[1519]. Pin de Meyer (Picea meyeri)[1521]. Epicea bleu (Picea pungens)[1522]. Epicea blanc. (Picea glauca)[1522]. Pin rouge (Pinus resinosa)[1523].

Dans les Thuya : par exemple, Thuya d’Orient (Platycladus orientalis).[1520]

Dans les Cèdres : par exemple, Cédre de l’Himalaya (Cedrus deodara)[1508].

L’acide shikimique se trouve, également, dans : les graines de Fenouil (Foeniculum vulgare), les graines de Coquelicot rouge (Papaver rhoeas) ; les graines et l’écorce d’Anis étoilé ou Badiane de Chine (Illicium verum) ; les graines, les feuilles et l’écorce de la Badiane Japonaise (Illicium anisatum) ; les feuilles d’Absinthe (Artemisia absynthium)[1444] ; l’écorce et les graines de Liquidambar (Liquidambar styraciflua)[1445] ; dans les tubercules du Topinambour (Helianthus tuberosus) ; dans les rhizomes de l’Iris des marais (Iris pseudoacorus) ; dans le phloème du Thuya géant (Thuya plicata) ; dans les Dattes (Phoenix dactylifera) ; dans les tubercules du Dahlia (Dahlia variabilis) ; dans les fruits du Pommier microcarpe de Sibérie (Malus baccata) ; dans les fruits du Poirier (Pyrus communis) ; dans les fruits des Groseillers (Ribes sp.) ; dans les feuilles de Ginkgo (Ginkgo biloba) ; l’écorce et les feuilles de Magnolia (Magnolia grandiflora) ; dans toutes les parties du Poivre de Chine (Houttuynia cordata) ; dans les tiges et feuilles du Saxifrage araignée (Saxifraga stolonifera) ; dans les graines de l’Arjuna (Terminalia ajurna) ; dans toutes les parties du Pistachier (Pistacia lentiscus) ; dans les feuilles de Consoude (Symphytum officinalis) ; dans toutes les parties de l’Agastache (Agastache urticifolia) ; dans les feuilles de l’Inule (Inula helenium) ; dans toutes les parties du Millepertuis (Hypericum sp.) ; dans les feuilles du Gymnema sylvestre (Gymnema sylvestris) ; dans les graines du Myrobalan noir (Terminalia chebula) ; dans les fleurs et feuilles de la Grande Camomille (Tanacetum parthenium) ; dans le jus de feuilles du Blé (Triticum aestivum) ; dans les parties aériennes de la Chélidoine (Chelidonium majus) ; dans les racines de Carotte (Daucus carota) ; dans les feuilles de Vératre vert (Viratrum viride) ; dans les fruits du Schisandra (Schisandra chinensis).[1449]

Parmi toutes ces espèces végétales, les plus grandes quantités d’acide shikimique se trouvent dans les Badianes, dans les Pins, dans le Poivre de Chine.

On trouve, également, de l’acide shikimique dans les graines germées de légumineuses, Haricots, Mung, Soja, Luzerne…

C’est, peut-être, en partie, en raison de la présence de cet acide shikimique que l’oxyde de graphène peut être réduit avec l’eau de trempage des Mung Bean (Vigna radiata).[1423]

Selon l’étude « Shikimic acid: review of its analytical, isolation, and purification techniques from plant and microbial sources »[1446], les feuilles de Consoude contiendraient 12,5 % de leur poids sec en acide shikimique, les feuilles de Ginkgo 10 %, les feuilles d’Agastache à feuilles d’ortie 8,5 %.

Il existe une étude, de 2018, sur la réduction de l’oxyde de graphène avec l’acide shikimique : « Green Synthesis of Reduced Graphene Oxide Nanosheets Using Shikimic Acid for Supercapacitors ».

Selon un brevet déposé en 2015, « Isolation and Purification of Shikimic Acid »[1447], l’acide shikimique se trouve non seulement dans les feuilles d’Agastache urticifolia mais, également, dans les feuilles d’Agastache rugosa et d’Agastache foeniculum.

Les Agastaches constituent des Plantes médicinales maîtresses et je renvoie le lectorat vers ma monographie intitulée « Les Agastaches pour soigner la malaria, la dépression, les cancers, les hépatites ».[1448]

Les Protocoles Anti-Graphène

Le protocole anti-CoqueVide/19 — donc, en vérité, le protocole anti-Graphène — proposé par le site de la Médecine Fonctionnelle comprend : la curcumine, la Scutellaire du Baïkal (Scutellaria baikalensis), le Sureau (Sambucus nigra), la Réglisse (Glycyrhiza sp.), la Chirette verte (Andrographis paniculata), une Astragale (Astragalus membranaceus), la Mélatonine, les Vitamines A, C et D, le Zinc, la Quercétine, la Lutéoline, la N-Acétylcystéine, le Resveratrol, le Gallate d’épigallocatéchine, le Palmitoylethanolamide, les Champignons médicinaux (Shiitake, Lentinula edodes; Lion’s Mane, Hericium erinaceus; Maitake, Grifola frondosa; Reishi, Ganoderma lucidum), la berbérine et les β-glucanes.[707] [708] [709]

Selon une étude, de 2014, il est possible de réduire l’oxyde de graphène avec les champignons Ganoderma.[1418]

Le protocole du Dr Vladimir Zelenko comprend la quercétine, la vitamine D3, la vitamine C, le zinc, l’Ivermectine et l’Hydroxychloroquine.[1301] C’est ce médecin US qui a introduit l’Hydroxychloroquine auprès du président Trump.

Dr Vladimir Zelenko, un médecin juif orthodoxe d’origine ukrainienne, a été complètement censuré par les GAFAM[1319] parce qu’il affirme que les injections anti-CoqueVide/19 constituent un vecteur de génocide global. Le Dr Vladimir Zelenko a même évoqué, dernièrement, le génocide, et donc l’Holocauste, du Peuple d’Israël — par le biais des injections anti-CoqueVide/19 — devant un comité de rabbins juifs orthodoxes anti-vaccinalistes… que Rudy Reichstadt, le conspirationniste[1131], qualifierait, assurément, de rabbins « anti-sémites » et complotistes.[1129] [1130]

Très récemment, lorsqu’interviewé par Stew Peters, aux USA, le Dr Vladimir Zelenko a déclaré que le CoqueVide/19 : « est une arme biologique conçue pour isoler l’Humanité et pour induire une peur pathologique et pathogénique qui est, subséquemment, instrumentalisée par les financiers afin de manipuler le comportement humain et de l’entraîner dans une course d’actions irrationnelles. » Il est convaincu que le CoqueVide/19 ne représente aucune menace, car c’est une psyops — à savoir, une opération psychologique spéciale. Pour lui, l’objectif est de génocider des milliards d’individus.[1302]

[Voir aussi :
Dernier message du Dr Vladimir Zelenko (1973-2022)
En souvenir du Dr Valadimir Zelenko : médecin, scientifique, activiste
Dr Zelenko : « C’est l’heure du choix. »
Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?
Dr Vladimir Zelenko : « C’est un génocide »
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
Une véritable bombe : le « Vaccine Death Report » du Dr. Vladimir Zelenko enfin traduit en français !]

Autres Substances Anti-Oxydantes et réductrices de l’Oxyde de Graphène

Le Chénopode blanc (Chenopodium album). Une étude, de juin 2020, a été publiée portant sur la réduction de l’oxyde de graphène au moyen d’un extrait de Chénopode blanc. [1485]

Le Chénopode blanc possède de fortes capacités antioxydantes et il existe une pléthore d’études le démontrant.[1486] [1487] [1488] [1489]

L’Hespéridine. Selon l’Institut de Cardiologie de Montréal — et selon une étude égyptienne publiée en novembre 2020 — l’hespéridine, un bioflavonoïde, constituerait un puissant anti-CoqueVide/19 !![693] [694] On trouve de l’hespéridine dans les pétales de Dahlia, dans les Citrus et dans la Menthe poivrée.

Je renvoie le lectorat vers ma monographie médicinale sur les Dahlias : « Les Qualités médicinales des Dahlias »[1524]

L’hespéridine possède des propriétés neuro-protectrices, anti-inflammatoires, antioxydantes, anti-athérosclérotiques, cardioprotectrices, anti-carcinogéniques, anti-mutagéniques, antidiabétiques, anti-hyperlipidémiques, anti-hypertensives, veinotoniques.

Le Raifort. Dans le registre de la dégradation de l’oxyde de graphène par la myéloperoxydase, et d’autres peroxydases[1157] [1158] on peut signaler la peroxydase du raifort[1160].

L’Oxyde nitrique. Une étude a été récemment publiée, en août 2021, qui s’intitule « Clinical efficacy of nitric oxide nasal spray (NONS) for the treatment of mild COVID-19 infection » qui affirme que l’oxyde nitrique, ou monoxyde d’azote, en spray nasal, est capable de détruire la charge Covidienne de 95 % en 24 heures et de 99 % en 72 heures.[1150] Si on laisse de côté le fait que personne ne puisse déterminer la charge virale d’un virus inexistant, il reste à s’enquérir du fait de savoir si le monoxyde d’azote permet de désintégrer l’oxyde de graphène dans le corps.

Selon une étude récente, de 2020, intitulée « Nitric oxide-dependent biodegradation of graphene oxide reduces inflammation in the gastrointestinal tract », c’est le cas.[1153] L’oxyde nitrique peut participer à la biodégradation de l’oxyde de graphène.

Il existe quelques études — telles que « The green reduction of graphene oxid »[1420] ou « Green reduction of graphene oxide by aqueous phytoextracts »[1426] — qui font le point sur les diverses méthodes « vertes » (à savoir non polluantes et non toxiques) de réduire l’oxyde de graphène.

Il est à noter que, selon cette étude, l’un des agents réducteurs les plus rapides est l’épinard, Spinacia oleracea.[1525]

L’épinard a, déjà, fait parler de lui, en octobre 2016, dans l’étude intitulée « Nitroaromatic detection and infrared communication from wild-type plants using plant nanobionics » — publiée dans Nature. Il s’agit d’un domaine dénommé nano-bioniques végétales dont la mission est d’insérer des fonctions, non-originelles, dans des plantes en les interfaçant avec certaines nanoparticules. En l’occurrence, il s’agit d’une étude portant sur un épinard, manipulé génétiquement, qui se transforme en pré-concentrateur autopropulsé, en plate-forme de communication infrarouge, etc. — et qui peut envoyer des messages à un téléphone mobile.[1527] Tout va bien ?

Il paraîtrait, même, que les épinards, ainsi génétiquement modifiés avec des nanoparticules, seraient capables de nous prévenir au niveau du « changement climatique ».[1528] Si cette étude était récente, on pourrait croire qu’il s’agisse d’un cas désespéré de CoqueVide psychiatrique…

Au fait, les nanoparticules insérées dans les épinards, branchés sur téléphone mobile, sont à base de graphène — et plus spécifiquement de nanotubes de carbone.[1529]

Les substances, plantes, minéraux, etc., capables d’opérer cette réduction y sont déclinés. En voici une liste partielle afin d’initier de nouvelles pistes de recherches quant à la destruction, dans l’organisme, des diverses formes de graphène :

Glutathion, cystéine, valine, lysine, alanine[1433], bicarbonate de soude, bêta-carotène, dopamine[1482] [1462], acide caféique[1422], racines de carottes sauvages[1429], caséine, mélasse[1460], cannelle, clou de girofle, eau de noix de coco[1501], curcumine, acide formique, jus de raisin, thé vert[1425], vitamine C[1427] [1428], mélatonine[1430], zinc, acide oxalique, jus de grenade[1502], eau de rose, levures nutritionnelles, urine de vache[1436], feuilles d’Érable du Japon (Acer palmatum) ; feuilles du Platane d’Orient (Platanus orientalis), feuilles de Pomme Cannelle (Annona squamosa).[1450]

Il est, également, possible de réduire l’oxyde de graphène avec de l’amidon : de pomme de terre, de patate douce ou bien de maïs.[1459] Et avec du resvératrol[1463] que l’on trouve dans : raisins, arachides crues, mûres, myrtilles, cassis, framboises, canneberges, fèves de cacao, pistaches, Renouée du Japon (Polygonum cuspidatum/Fallopia japonica). Ainsi qu’avec de l’acide fulvique.[1526]

Ainsi que les espèces botaniques suivantes : Terminalia chebula (Myrobalan noir), Hibiscus sabdariffa (Oseille de Guinée), Spinacia oleracea (Épinard), Ginkgo biloba (Arbre aux quarante écus)[1432], Colocasia esculenta (Oreilles d’Éléphant), Citrus sinensis (Oranger)[1431], Prunus serrulata (Cerisier), Magnolia grandiflora (Magnolia), Salvadora persica (Arak)[1434], Citrus grandis (Pamplemousse), Tamarindus indica (Tamarinier)[1435], Salvia spinosa.[1500]

De plus, il existe d’autres études pour réduire l’oxyde de graphène, avec diverses espèces végétales : de 2014, avec l’eau de trempage des Mung Bean (Vigna radiata)[1423] ; de 2019, avec l’Ortie (Urtica sp.)[1421] ; de 2020, avec les écorces du fruit de citron lime (Citrus hystrix)[1424] ; avec les feuilles d’Eucalyptus [1490] ; avec le Gros Thym Antillais (Plectranthus amboinicus)[1494] ; l’extrait de Radis (Raphanus sativus)[1495] ; le jus de Figues (Ficus carica)[1497] ; l’extrait d’Oignon (Allium cepa)[1498] ; l’extrait de Chou-Rave (Brassica oleracea var. gongylodes)[1499] ; l’extrait de Tridax procumbens[1461].

Il existe une méthode « écologique » de réduire l’oxyde de graphène par le jus de l’espèce Calotropis gigantea.[1492] Il fait d’ailleurs signaler que Calotropis gigantea, tout comme Calotropis procera, possède des qualités antioxydantes. Calotropis procera constitue, de plus, une plante antipaludique en Afrique de l’Ouest. J’aime beaucoup cette Famille des Apocynacées (anciennement Asclépiadacées) et je possède, d’ailleurs, une belle collection de photos d’Asclepias, des USA, que je n’ai pas eu le temps de toutes mettre en ligne.[1493]

Il n’est nul besoin de préciser que si toutes ces espèces végétales sont utilisées pour réduire l’oxyde de graphène, c’est qu’elles ont été amplement étudiées, in vitro ou in vivo, depuis de nombreuses années, pour leurs capacités extrêmement antioxydantes. Il en est ainsi, du jus de Figue, de l’extrait d’Oignon, de l’extrait de Chou-Rave, de l’Épinard, etc., etc.




Covid – Le journal allemand SPIEGEL admet avoir échoué dans son rôle de quatrième pouvoir

[Source : le1.ma]

Le journal allemand SPIEGEL admet soudainement avoir échoué dans son rôle de quatrième pouvoir. Alexander Neubacher, responsable de la rubrique Opinion & Débat du célèbre média allemand a signé ce samedi une tribune sous le titre : « Restrictions durant la pandémie de Corona : Nous, les ratés du Corona » où il revient sur la tentation autoritaire qui a gagné son pays durant la pandémie.


Par Alexander Neubacher

Il y a un peu plus de deux ans, alors que nous étions coincés entre deux vagues de Corona, j’écrivais ici dans une chronique que de nombreuses personnes aspiraient à des mesures de plus en plus sévères pour enfin endiguer cette fichue pandémie. Moi y compris. J’écrivais : «La tentation autoritaire est grande. Je découvre le dictateur en moi».

De nombreux Allemands considéraient alors la Chine comme un modèle d’efficacité dans la lutte contre la coronavirus. Des dizaines de milliers de personnes soutenaient des initiatives comme #ZeroCovid, réclamaient une intervention de la politique allemande, un «shutdown» radical, un ralentissement de l’économie et de la vie publique.

En effet, de nombreuses libertés ont été fortement restreintes. Il y a eu, vous vous en souvenez, des interdictions de sortie, des interdictions de contact, des interdictions de voyager. En Bavière : restrictions de sortie de jour et de nuit. A Hambourg : obligation de porter un masque à l’extérieur sur les parcours de jogging. A Berlin, il était interdit de s’asseoir sur un banc d’un jardin public.

Entre-temps, nous savons que certaines mesures Corona n’étaient pas seulement discutables ou absurdes, mais aussi illégales. La Cour constitutionnelle du Brandebourg (un ancien Land est-allemand (l’ex-RDA), situé dans le nord-est de l’Allemagne) vient de décider que la loi communale dite d’urgence Corona était contraire à la Constitution du Land, car elle annulait la séparation des pouvoirs. La plainte avait été déposée par le groupe parlementaire de l’AfD, qui peut désormais se poser en héros constitutionnel.

Avec le recul, il est effrayant de voir avec quelle facilité les libertés ont été suspendues.

Le couvre-feu d’une journée entière en Bavière n’aurait pas dû non plus être instauré de cette manière : «disproportionné», a entre-temps jugé le tribunal administratif fédéral. D’autres litiges concernant les mesures de la Corona sont encore en cours ; les rouages de la justice tournent lentement.

Il est toujours facile de dire après coup ce qui aurait été mieux. Mais ce qui me bouleverse après coup, c’est la facilité avec laquelle les libertés ont été suspendues dans notre société soi-disant si libérale. Le vernis de la civilisation est manifestement plus fin que je ne le pensais à cet égard. La liberté n’est-elle pour les Allemands qu’un concept de beau temps, comme le demandait il y a quelques jours Frank Schorkopf, spécialiste du droit public à Göttingen, sur le site SPIEGEL.de ?

Le contrôle et les contrepoids font partie de la démocratie ; c’est particulièrement important en temps de crise. Lors de la pandémie, cela n’a pas bien fonctionné. A Berlin, la grande coalition gouvernait avec une majorité opulente, dans les Länder, la prudence d’équipe a longtemps dominé, de Markus Söder (CSU) en Bavière à Peter Tschentscher (SPD) à Hambourg.

Trop peu de personnes se sont opposées lorsque la politique a ordonné pour la première fois, il y a trois ans, des fermetures d’écoles et les a ensuite prolongées pendant des mois : pas de Cour constitutionnelle fédérale, pas d’Académie nationale des sciences, pas de Conseil allemand d’éthique, pas de Christian Drosten. Ce qui, comme je le dirais aujourd’hui, était une énorme négligence.

Et nous, les médias, y compris ceux du SPIEGEL, qui aimons nous considérer comme le quatrième pouvoir ? Je crains que le dictateur qui sommeille en nous n’ait été assez fort.




Alexandre Juving-Brunet fait le bilan après 111 jours passés en détention

[Source : Magazine Nexus]

Ancien capitaine de gendarmerie, ancien Saint-Cyrien, candidat à l’élection présidentielle, l’homme âgé de 41 ans avait été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ». La banque de France lui reprochait son projet du « franc libre » et d’avoir « voulu frapper monnaie », projet qu’il avait lancé à l’été 2022. 4.500 personnes avaient souscrit à cette monnaie non autorisée, pour un total de 1,3 million d’euros. Deux jours après être sorti de la maison d’arrêt de Draguignan, Alexandre Juving-Brunet vient d’accorder une interview exclusive au magazine Nexus. Dans cet entretien d’une heure, l’homme — toujours sous contrôle judiciaire — défend notamment d’avoir cherché à « faire basculer l’État français ».

[Voir aussi :
Affaire du Franc libre : la vérité sur les accusations contre Juving-Brunet avec Juan Branco]




Affaire du Franc libre : la vérité sur les accusations contre Juving-Brunet avec Juan Branco

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]


Communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet

Trois communiqués du Capitaine Alexandre Juving-Brunet.

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Sur le comité de soutien à Alexandre Juving-Brunet par le général André Coustou

(Vidéo > 1 h)

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Soutien au Capitaine Alexandre Juving-Brunet

Comment lui écrire, lui envoyer des vidéos de soutien, ou lui faire un don.

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L’affaire Alexandre Juving-Brunet * L’importance de l’examen juridique de la résistance monétaire

Sylvain Baron :
« Le 25 novembre 2022, Alexandre Juving-Brunet, patriote dont j’apprécie les initiatives et réflexions, a été incarcéré pour « escroquerie en bande organisée ». Si je ne souhaite pas remettre en cause la volonté d’Alexandre d’outiller la résistance française pour nous battre avec une certaine efficacité, son histoire témoigne que l’on ne peut jouer de la monnaie sans un examen juridique pertinent des mécanismes que l’on souhaite mettre en œuvre. C’est pour le moins, la première partie de l’allocution livrée ici même en plus d’une réflexion sur un tout autre sujet pour conclure cet enregistrement. »

(Vidéo < 53 min)

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Alexandre Juving-Brunet placé en détention provisoire

Alexandre Juving-Brunet a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède (Var) en fin de semaine dernière.

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LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses

(vidéo 1 h 30)

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Les Francs Libres sont prêts

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Quelle souveraineté sans liberté ?

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Lancement de la BFL — Banque de France Libre

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Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire

(Vidéo 17 min)

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« Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ? »

[Source : brunobertez.com via RI]

Briefing du représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères M.V. Zakharova (16 mars 2023)

Maria Zakharova

La Russie n’est pas partie [prenante] au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci. 

La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.

Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?

Mais tout y menait.

Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs — tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN. 

Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.




Vaccin Covid : Des milliards de doses à la poubelle, plus personne n’en veut

[Source : geopolintel.fr]

Imaginez que tous les contrats passés entre Pfizer et l’Union Européenne n’ont qu’une seule et même destination, l’incinérateur.
Ce sont des milliards de doses qui sont incinérées ou données aux pays pauvres puisque personne ne veut se faire vacciner. La supercherie du confinement a été actée par les révélations du journal anglais The Telegraph et les fameux Lockdown Files.
Maintenant nous découvrons que la vaccination Covid était aussi une fraude.

L’eurodéputé croate Mislav Kolakušić :

« Aujourd’hui, nous assistons à l’incinération de milliards de doses de vaccins covid dans le monde entier parce que personne n’en veut…
… Il aurait été préférable de les brûler immédiatement et de sauver ainsi la santé et la vie de nombreux citoyens » !

La position de l’eurodéputé va encore plus loin puisqu’il demande aussi la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes des effets secondaires du vaccin.

Selon une dépêche de l’agence Reuters, on apprend que l’UE pourrait payer plus cher les injections COVID de Pfizer en échange d’un plus petit volume de vaccin.

Des milliards partent en fumée pour engraisser les laboratoires pharmaceutiques par la corruption des gouvernements.

27 JANVIER (REUTERS) — BRUXELLES DISCUTE AVEC PFIZER (PFE.N) ET BIONTECH (22UAY.DE) DE LA POSSIBILITÉ DE RÉDUIRE LES 500 MILLIONS DE DOSES DE VACCIN COVID-19 QUE L’UE S’EST ENGAGÉE À ACHETER CETTE ANNÉE, EN ÉCHANGE D’UN PRIX PLUS ÉLEVÉ, A DÉCLARÉ UNE SOURCE AU COURANT DES NÉGOCIATIONS.

Il est également question d’une prolongation du délai de livraison, éventuellement jusqu’au second semestre 2024, a précisé la source. Cette source n’a pas souhaité être identifiée, car les discussions sont confidentielles.
Les négociations sont en cours et l’on ne sait pas encore quel en sera le résultat final.

Les négociations interviennent dans un contexte de saturation mondiale des vaccins COVID-19 et portent sur le plus gros contrat de vaccins signé par l’UE pendant que la pandémie faisait rage.
Un porte-parole de la Commission européenne, sollicité pour commenter les négociations, a invité les fabricants de vaccins à collaborer avec les États membres et la Commission « pour faire en sorte que les accords reflètent l’évolution de la situation ».

La Commission « continuera d’adapter l’approvisionnement en doses de vaccin dans les années à venir, et de l’étendre sur une période plus longue », a déclaré le porte-parole, refusant de commenter les prix ou d’autres détails.

Un porte-parole de Pfizer a refusé de commenter les détails des discussions, mais a déclaré que l’entreprise s’était toujours engagée à tenir compte des préoccupations des États membres de l’UE.

En ce qui concerne le prix, le porte-parole de Pfizer a déclaré :

« Nous avons toujours eu une approche de tarification échelonnée pour le vaccin COVID-19, guidée par des volumes convenus et des niveaux de revenu national, afin d’assurer l’équité entre les accords conclus avec des pays ayant des profils économiques similaires. »

Un porte-parole de BioNTech a ajouté que son entreprise « continue de travailler avec la Commission européenne et les gouvernements pour trouver des solutions pragmatiques tout en respectant les principes fondamentaux convenus entre les parties lors de la conclusion de l’accord ».

SURABONDANCE MONDIALE

Bien que la surabondance de vaccins soit un problème mondial, l’Europe est confrontée à un excès particulièrement important.

La plupart des citoyens de l’Union européenne qui souhaitaient recevoir une première dose du vaccin COVID-19, et ceux qui pouvaient ensuite bénéficier d’un rappel l’ont reçu. En novembre, l’autorité européenne de réglementation des médicaments a fait savoir que l’utilisation des doses de rappel avait été décevante.

En mai 2021, Bruxelles a signé un contrat avec Pfizer et BioNTech pour l’achat de 900 millions de doses, avec une option pour 900 millions de doses supplémentaires d’ici à la fin de 2023.

La moitié ou plus des 900 premiers millions de doses prévues par ce contrat n’ont pas encore été livrées en raison d’une baisse de la demande l’année dernière. L’UE n’a pas exercé l’option supplémentaire.

Selon Our World in Data, quelque 328 millions de personnes dans l’UE, sur une population totale d’environ 450 millions, ont reçu le premier cycle de vaccination.

Les discussions sur les doses non désirées sont les dernières d’une série de négociations sur les changements à apporter au contrat 2021. Bruxelles est sous pression pour réduire le volume des vaccins, car les États membres de l’UE se plaignent de budgets serrés et ne souhaitent pas dépenser de l’argent pour des doses inutiles.

À 19,50 euros (21,22 dollars) dans le contrat de mai 2021, le montant que les gouvernements européens sont contractuellement obligés de payer cette année se situe entre 7,8 et 9,75 milliards d’euros.

Le prix renégocié en Europe n’est pas clair. Aux États-Unis, Pfizer espère facturer un prix de liste de 110 à 130 dollars par dose à l’automne, bien que ce prix n’inclue pas les remises.

Les fonctionnaires de l’Union européenne affirment depuis des mois qu’il existe une inadéquation entre l’offre et la demande de vaccins COVID-19.

« Nous ne sommes plus au plus fort de la crise, ce qui a un impact direct sur notre demande de vaccins, alors que les finances publiques sont actuellement soumises à de fortes pressions », a déclaré la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, lors d’une réunion du Conseil européen en décembre.

« Nos contrats de vaccins doivent tenir compte de la situation actuelle et les entreprises doivent faire preuve de flexibilité à cet égard », a-t-elle ajouté.

L’été dernier, les deux parties ont décidé d’interrompre les livraisons afin de donner aux pays de l’UE le temps d’administrer les vaccins qu’ils avaient reçus. Cette décision a été prise après que les gouvernements de l’UE eurent averti Pfizer et d’autres entreprises que des millions de doses risquaient d’être gaspillées.

En novembre, ils ont signé un amendement donnant aux pays la possibilité de faire livrer des doses et de les stocker dans des entrepôts, autre signe de la surabondance de l’offre.

(1 dollar = 0,918 4 euro)

PROPOSITION DE RÉSOLUTION VISANT À CRÉER UN FONDS EUROPÉEN D’INDEMNISATION DES VICTIMES DES VACCINS CONTRE LA COVID-19 :

Le 17.3.2022
déposée conformément à l’article 143 du règlement intérieur
– Comirnaty (Pfizer, BioNTech)
– Vaccin COVID-19 Janssen
– Spikevax (vaccin Moderna)
– Vaxzevria (vaccin AstraZeneca)

B9-0169/2022 PROPOSITION DE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN VISANT À CRÉER UN FONDS EUROPÉEN D’INDEMNISATION DES VICTIMES DES VACCINS CONTRE LA COVID-19

Le Parlement européen,

– vu l’article 143 de son règlement intérieur,

A. considérant que l’Agence européenne du médicament répertorie déjà plus d’un million de cas d’effets indésirables à la suite d’une injection de vaccin contre la COVID-19 :

– 582 074 pour le vaccin Pfizer BioNTech,
– 244 603 pour le vaccin AstraZeneca,
– 150 807 pour le vaccin Moderna,
– 40 766 pour le vaccin Janssen(([1] Chiffres au 30 janvier 2022, publiés le 17 février 2022 par l’Agence européenne des médicaments.
https://www.ema.europa.eu/en/documents/covid-19-vaccine-safety-update/covid-19-vaccines-safety-update-17-february-2022_en.pdf));

B. considérant que ces effets indésirables sont parfois sévères — ainsi, un enfant de 13 ans aurait perdu la vue à 90 % après une première dose du vaccin Pfizer(([2] https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-un-avocat-de-marseille-depose-un-recours-contre-pfizer-les-reseaux-sociaux-s-emballent-2440867.html));

C. considérant que l’Agence européenne des médicaments affirme que les vaccins contre la COVID-19 ont eu, dans l’Union européenne, une issue fatale pour environ 10 000 personnes :

– 7 023 pour celui de Pfizer,
– 1 447 pour celui d’AstraZeneca,
– 834 pour celui de Moderna,
– 279 pour celui de Janssen ;

D. considérant que la Commission européenne a négocié les contrats d’achat et qu’elle n’a pas souhaité que les laboratoires pharmaceutiques engagent leur responsabilité ; considérant de plus que les députés européens n’ont pas eu accès aux contrats pendant les négociations ;

1. demande à la Commission européenne de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre la COVID-19 ;

2. charge son Président de transmettre la présente résolution à la Commission et aux États membres.

NOMBRE TOTAL DE DOSES DE VACCIN CONTRE LA COVID-19 PÉRIMÉES DANS L’UNION EN 2022

8.2.2023
Réponse écrite

Question prioritaire avec demande de réponse écrite P-000399/2023
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
Michèle Rivasi (Verts/ALE)

Selon un rapport de presse(([3] https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/eu-may-pay-more-pfizer-covid-shots-return-lower-volume-2023-01-27/)), la Commission a confirmé qu’elle est en train de renégocier avec Pfizer et BioNTech son troisième et plus gros contrat afin de réduire le nombre de doses de vaccin contre la COVID-19 que l’Union s’est engagée à acheter cette année (jusqu’à 500 millions de doses) en échange d’un prix plus élevé.

Nous supposons que la Commission renégocie son contrat sur la base des informations qu’elle a recueillies auprès des 27 États membres sur le nombre de doses reçues par chaque pays l’année dernière et le nombre de ces doses périmées inutilisées dans leurs stocks.

1. Combien de doses de vaccin Pfizer/BioNTech ont été livrées aux États membres en 2022 et combien d’entre elles ont périmé sans avoir été utilisées ?
2. La Commission peut-elle fournir des données chiffrées détaillées pour chaque État membre ?
3. Que prévoit la Commission pour l’année 2023 si le contrat n’est pas renégocié et combien de doses de vaccin risquent d’expirer dans l’Union en 2023 ?

Dépôt : 8.2.2023





Occident : Les clowns au pouvoir

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris G. Karpov

Le plus célèbre clown d’Europe, Zelenski, le réclamait depuis longtemps sans trop expliquer pourquoi. Il a eu gain de cause aujourd’hui : la cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine ainsi que, pour faire bonne mesure, contre le commissaire russe aux droits de l’enfant. Tous deux sont accusés d’avoir expulsé de force des enfants d’Ukraine vers la Russie pendant l’opération militaire spéciale.

J’avoue ne pas savoir que dire tellement ceci est absurde, la première réaction de mes amis et moi a été un immense éclat de rire, puis je me suis dit « Ce n’est pas possible, ils sont complètement fous ».

Je ne m’attarde même pas sur le fait que la Russie a dénoncé la CPI et s’est retirée de ses instances, donc bien entendu ses arrêts ne nous concernent pas, ceci est un détail.

Sur la raison maintenant : Les enfants que la Russie a sortis d’Ukraine l’ont été, car ce sont des orphelins qui pour la plupart étaient placés dans les orphelinats de Donetsk. Les Ukrainiens bombardant quotidiennement les structures civiles de Donetsk, il a été décidé de mettre ces enfants en sécurité, en Russie. C’est donc plutôt une décoration que Poutine et les responsables devraient recevoir pour avoir sauvé ces enfants !

Ceci n’est bien entendu qu’un prétexte. Le fait est que sur le terrain les forces russes en ex-Ukraine progressent partout et que les États-Unis commencent à s’énerver : les milliards de dollars envoyés ne servent à rien. Par ailleurs les sanctions contre la Russie ont eu pour seul résultat de démolir les économies… des pays occidentaux !
Il fallait donc agir sur un autre terrain, et il n’a fallu que quelques coups de fil pour que les magistrats de la CPI, en bons petits roquets soumis, obtempèrent.

Le monde occidental devient fou ! Une folie totale, dangereuse, car les clowns qui le dirigent sont prêts à tout, vraiment tout, pour faire tomber le régime de Poutine bien qu’il soit soutenu par une immense majorité de Russes. Toutes leurs actions depuis des années, bien loin de saper la confiance des Russes envers Poutine, renforcent leur soutien ! Aujourd’hui nombreux sont ceux qui réclament l’usage d’armes plus puissantes pour en finir, quels que soient les dégâts collatéraux causés. Nul doute que s’en prendre à Poutine lui-même va, encore, renforcer leur soutien et exiger des actions plus puissantes en Ukraine : Vouloir minimiser les pertes civiles ukrainiennes c’est bien, mais il y a des limites !

Il faut bien voir qu’en Russie, la personne de Vladimir Poutine est comme sacrée : c’est lui qui en une vingtaine d’années a sorti la Russie du chaos et a développé le pays à une vitesse inimaginable, permettant à tous les Russes d’en profiter. Que l’Occident s’attaque directement à lui en tant que personne va avoir des conséquences très sérieuses tant au niveau populaire qu’au niveau des responsables politiques.

À titre personnel, je propose qu’une délégation des pays occidentaux menée par Biden et Macron, les 2 plus excités, accompagnés des dirigeants des Pays baltes, de l’Angleterre de l’Allemagne et de la Pologne, viennent en personne à Moscou pour chercher Vladimir Poutine et le traîner à La Haye.

Une autre proposition lue sur le runet : Lancer un kinzhal sur La Haye. J’avoue que…

Selon une source à l’administration présidentielle, la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye vise à « démoraliser et diviser » l’élite russe.

« La décision n’aura certainement pas de conséquences juridiques, tout est pris avec seulement deux objectifs banals. Le premier est de créer une occasion d’information de premier plan, principalement dans l’agenda de l’information occidentale. Pour montrer que “nous faisons tout pour aider L’Ukraine punit la Russie pour ses actions militaires”. Eh bien, la seconde est de semer la confusion et l’hésitation dans les élites, de sorte que quelqu’un “se contracte”. Mais maintenant, il est entendu que tous ceux qui voulaient “trahir le Kremlin” l’ont déjà fait. Alors, à cet égard, l’objectif ne sera certainement pas atteint », a déclaré une source au sein de l’administration du président russe.

Boris G. Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru

Réaction du Président de la Douma, Vlasheslav Volodin

Yankees, ne touchez pas Poutine !

L’absurdité entendue depuis La Haye dit une chose : l’Occident est hystérique.

Les documents du tribunal étranger de La Haye ne s’appliquent pas à la Russie.

Washington et Bruxelles ont épuisé toutes les possibilités de sanctions et d’actions hostiles. Ils n’ont pas réussi à briser les citoyens de la Fédération de Russie et à détruire l’économie de notre pays.

Washington et Bruxelles comprennent :

Il y a Poutine — il y a la Russie.

C’est pourquoi ils l’attaquent.

La force de Poutine réside dans le soutien du peuple, la consolidation de la société autour de lui.

Nous considérons toute attaque contre le président de la Fédération de Russie comme une agression contre notre pays.




L’anglo-sionisme et la confédération européenne

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka

Introduction : Les origines de l’anglo-sionisme

Lorsque j’ai découvert le Saker en 2014, j’ai tout de suite découvert son terme de génie « anglo-sionisme ». Après tout, c’est exactement ce dont il s’agit. C’est l’anglo-sionisme qui empoisonne le puits européen depuis plus de 300 ans. Les banquiers qui ont quitté Venise pour Amsterdam, puis se sont installés à Londres, après avoir financé leur agent, le sanguinaire anglo Cromwell, et ont ainsi placé la monarchie anglaise sous le contrôle des banquiers-commerçants (« parlementaires »), en fondant la Banque d’Angleterre en 1694 et en soudoyant les Écossais pour qu’ils s’unissent en 1707, étaient sionistes.

C’est ainsi qu’est né l’anglo-sionisme. Les Anglos étaient les commerçants de l’impérialisme britannique et les sionistes étaient les banquiers de l’impérialisme britannique, quelle que soit leur nationalité. Bien sûr, il y a eu des mélanges, certains anglos devenant banquiers et certains sionistes devenant commerçants, allant par exemple jusqu’à se rendre aux Caraïbes pour le commerce des esclaves, dont la famille de l’ancien Premier ministre britannique Cameron a tiré des millions. Et l’arrière-arrière-grand-père de M. Cameron était un banquier juif allemand qui est devenu citoyen britannique en 1871. Le monde est petit.

L’Anglo-Sionisme en Europe

De tout cela est né le système politique anglo-sioniste. En général, le parti de droite (les Tories) était composé d’Anglos, le parti de gauche (aujourd’hui appelé Labour) était composé de Sionistes, bien qu’il y ait eu des exceptions ; par exemple, le Premier ministre juif Disraeli, était dans le parti de droite. Ce système a perduré au Royaume-Uni jusqu’à aujourd’hui, où, sans surprise, on parle de la civilisation « judéo-chrétienne ». Ainsi, les ministres du régime Blair, prétendument travaillistes, étaient presque tous écossais, homosexuels et juifs.

Lorsque l’ultra-tory Blair, « fils de Thatcher », a été renvoyé après avoir fait son devoir, un homme appelé Jeremy Corbyn a fini par devenir le chef du parti travailliste. Contrairement à Blair, il était en fait de gauche, un socialiste convaincu. Par conséquent, il était naturellement pro-palestinien et a été immédiatement qualifié d’« antisémite » par la presse britannique anglo-sioniste. Ils se sont débarrassés de lui par le biais d’intrigues, notamment en l’incitant à être anti-Brexit (deux tiers de ses partisans, sa colonne vertébrale de la classe ouvrière, étaient pro-Brexit et ont donc, contre toute attente, mais sans autre choix, voté Tory pro-Brexit). Corbyn a été remplacé par un millionnaire de l’establishment appelé Starmer, qui ressemble à une découpe en carton d’un Tory. Comment a-t-il obtenu ce poste ? Tout simplement parce qu’il est marié à une juive et que ses enfants sont donc juifs.

Cependant, le même système a été exporté dans toute l’Europe. En Union soviétique, l’idéologue de la Troisième Internationale était Bronstein (Trotsky) qui voulait une révolution mondiale. En Roumanie, l’homme qui a remplacé Ceausescu en 1989 était un Juif. L’actuel dirigeant roumain est un Allemand. La situation en Ukraine est bien connue, du milliardaire marchand d’armes Porochenko (de son vrai nom Walzman) à l’acteur millionnaire Zelensky (son nom est probablement une traduction de Gruen). En France, le lobby sioniste est fort depuis le 19e siècle. Bien que l’actuel président français Macron soit français, il est un banquier de Rothschild. Le franco-sionisme. Il existe des dizaines d’autres exemples à travers l’Europe au cours des 300 dernières années, en particulier depuis Napoléon.

L’anglo-sionisme aux États-Unis

Cependant, le principal bastion de l’anglo-sionisme est sans aucun doute les États-Unis, que les banquiers de Londres ont sérieusement colonisés pendant la Première Guerre mondiale, notamment lors du tournant de 1916, lorsqu’il est devenu évident pour l’organisation de la Table ronde qu’il n’y aurait qu’un seul vainqueur, ni l’Allemagne, ni la Grande-Bretagne, mais les États-Unis. Dès que la Russie a été retirée de l’équation par les banquiers américains via leurs agents britanniques et les traîtres russes à Petrograd au début de 1917, les premières troupes américaines sont apparues en France moins d’un mois plus tard. Tout avait été planifié à l’avance.

Aujourd’hui, aux États-Unis, le parti républicain représente les anglos et le parti démocrate les sionistes. Le milliardaire Trump, comme Bush, est un WASP nationaliste anglophone typique : L’Amérique d’abord. En revanche, Biden est un sioniste typique, tout comme Obama et Clinton avant lui, mais tout à fait différent de Kennedy. Un accident électoral, il devait bien sûr être éliminé. Et il l’a été.

Pendant 250 ans, les anglos et les sionistes ont travaillé ensemble aux États-Unis, ils avaient les mêmes intérêts personnels — l’argent et le pouvoir. Cependant, il y a maintenant des discussions entre eux concernant l’Ukraine. Déjà la moitié des républicains anglophones veulent quitter l’Ukraine. C’est trop coûteux et ils veulent sauver les États-Unis (et leur propre fortune) de ses multiples blessures auto-infligées, juste au cas où ils sombreraient. Mais les sionistes pensent de la même manière de leur point de vue. Il n’y a qu’une seule solution.

L’Ukraine

Les Anglos voulaient l’Ukraine afin de vaincre leur rival traditionnel, la Russie. Cependant, pour les sionistes, l’Ukraine avait un autre objectif, celui de détruire l’Europe blanche, le même objectif qu’ils avaient en fomentant la Première et la Deuxième Guerre mondiale, afin d’assurer la domination sioniste du monde — le « globalisme ». Tous les néoconservateurs ne sont pas des Wolfowitz, des Kagans et des Nulands. Beaucoup sont des anglos. Aujourd’hui, nous constatons déjà que les Républicains commencent de plus en plus à soutenir Zaluzhny, le commandant militaire de Kiev, tandis que les Démocrates soutiennent toujours le juif Zelensky, mais hésitent maintenant.

À l’origine, les Républicains voulaient affaiblir la Russie. Les Républicains sont nationalistes, les Russes aussi. Ils commencent à comprendre que la Russie ne veut pas recréer l’empire soviétique ou un autre type d’empire, qu’elle veut seulement protéger les Russes, pas envahir d’autres pays. En tout cas, ils ne vont pas affaiblir davantage la Russie par le biais de l’Ukraine. Tout ce qu’ils ont fait jusqu’à présent, c’est de renforcer la Russie. L’Ukraine n’a pas rempli son rôle. Quant aux sionistes, ils sont heureux de tuer le plus grand nombre possible d’Européens blancs, en particulier les Russes et les Ukrainiens, mais ils veulent avant tout le pouvoir mondial.

Les intérêts des anglos et des sionistes coïncident. Car si les Russes ne veulent finalement pas de la puissance mondiale, alors le vrai rival est la Chine, qui a une vraie puissance mercantile. Par conséquent, le pivot vers la Chine, où il y a de l’argent réel. Une fois que les États-Unis auront perdu en Ukraine, et Kadyrov prédit avec confiance que ce sera fini d’ici la fin de 2023, les États-Unis tourneront leur attention vers la Chine. Mais c’est déjà le cas. C’est d’ailleurs le but du spectacle de ballons. La Chine est une option beaucoup plus intéressante pour les profiteurs, qu’ils soient anglos ou sionistes. Mais où cela laisse-t-il l’Europe ignorante ?

Les démons de l’Europe

Un spectre hante depuis longtemps l’Europe, ou plutôt deux spectres, ou plutôt deux légions de démons : Les démons unionistes et les démons nationalistes, les forces centripètes et centrifuges, qui ont tous deux reçu l’ordre strict de ne jamais permettre l’unité dans la diversité.

Les unionistes sont représentés par toutes les grandes institutions supranationales, qui n’ont aucun compte à rendre et qui sont si violentes, corrompues et tyranniques, dont les mains trempées de sang ont tourmenté l’Europe depuis plus de 2000 ans : l’Empire romain païen, le « Saint Empire romain » barbare franc, la papauté centraliste « réformée » avec ses « croisades » et son « unité » médiévale tyrannique, Napoléon, Hitler et l’UE. Ces tourments sortent tous exactement du même chaudron unioniste, bouillant d’amour du pouvoir, de cupidité et de haine pour l’État-nation et les petites gens. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de manière infernale devant les immenses souffrances et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.

Toujours les mêmes victimes.

Les nationalistes sont représentés par les guerres et les massacres entre les Allemands et les Wends, les Anglais, les Gallois et les Écossais, les cités-États de l’Italie médiévale, les principautés de la Rus médiévale, par la guerre de Cent Ans anglo-française, les guerres de « religion » d’Europe centrale, les Normands et les Anglais, les Turcs et les Grecs, les Anglais et les Irlandais, les Russes, avant et après 1917, les Polonais, les Finlandais, les Lettons, les Géorgiens et les Ukrainiens, les Suédois et les Finlandais, les Allemands et les Français, les Français et les Bretons et Corses, les Danois et les Norvégiens, les Grecs et les Bulgares et Macédoniens, les Autrichiens et les Serbes, les Serbes et les Bulgares et Croates, les Espagnols et les Basques et Catalans, les Tchèques et Slovaques, les Hongrois et les Roumains, les Ukrainiens et les Carpates, l’UE et le Brexit, le Grexit, le Nexit, le Frexit, etc., et par tous ces autres interminables conflits d’intimidation entre grands voisins et petits voisins, entre capitales et provinces. Un de ces conflits se déroule en ce moment même en Ukraine, avec déjà des centaines de milliers de morts. Ces tourments aussi sortent tous exactement du même chaudron nationaliste, bouillant d’amour du sang et de haine de l’Unité. Les démons dansent autour du chaudron, jubilant de façon infernale devant l’immense souffrance et le bain de sang qu’ils ont causés aux innocents depuis deux millénaires.

Toujours les mêmes victimes.

Vaincre les démons

Le plus dangereux dans l’histoire de l’Europe n’est pas la stupidité suicidaire des Européens, mais lorsque des étrangers aggravent la situation en s’immisçant. Par exemple, dans une certaine mesure, dont l’étendue exacte fait encore l’objet de débats, l’élite britannique dans son île était responsable de l’ingérence en Europe continentale et donc de la création de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, l’Europe moderne est une invention des États-Unis. Cette Union, construite sur le sang de plus de 600 000 de ses citoyens, a voulu créer une Union similaire en Europe. Le résultat est l’UE et son anneau d’étoiles captives :

Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver. Un anneau pour les rassembler tous et les lier dans l’obscurité, au pays du Mordor, là où se trouvent les ombres.

Plus clairement, le dernier conflit en Ukraine est le résultat de l’ingérence du tyran mondial, qui se présente comme le« gendarme du monde », les États-Unis. Comme les États-Unis sont en train de perdre dans ce conflit, et de perdre très gravement, que se passera-t-il lorsque le tyran mondial américain aura disparu de la scène, non seulement de l’Ukraine, mais de l’Europe en général ? Après tout, le départ des États-Unis d’Europe semble inévitable dans la génération à venir, peut-être pour le centenaire de l’occupation américaine de l’Europe en 2045, si ce n’est bien avant.

Les actuels États-Unis d’Europe conçus par les Unionistes, l’UE, qui est sur le point de s’effondrer avec ses démons de l’Unionisme, retomberont-ils dans les nationalismes mesquins et les massacres intertribaux comme avant ? Les Européens devront-ils à nouveau obéir aux démons du nationalisme ? Les Européens ne pourraient-ils pas enfin apprendre à vivre en paix après deux mille ans d’ingérence dans la vie des autres Européens et, pire encore, après mille ans d’ingérence dans la vie des non-Européens ? Qu’est-ce qui pourrait remplacer l’unionisme et le nationalisme ?

Conclusion

Il ne peut y avoir de paix en Europe, tant que l’Est et l’Ouest de l’Europe ne s’accepteront pas mutuellement sur un pied d’égalité. Et le seul axe qui peut unir l’Europe est l’axe Moscou-Berlin-Paris, celui qui a été perturbé avant 1914. Cet axe est le seul qui puisse aussi faire entrer Budapest, Bucarest, Belgrade, Athènes, Varsovie, Stockholm, Rome, Madrid et même Londres, même si cette dernière doit d’abord renverser par la violence son Establishment brutal, même quand les USA l’auront lâchée. Et nous y incluons Vilnius, Riga et Tallinn. Les Baltes n’aiment peut-être pas les Russes à cause de l’occupation soviétique, mais c’était il y a longtemps et les Baltes, contrairement à leurs élites fantoches, n’aiment pas l’occupation américaine qui l’a remplacée et le fait d’être obligés de s’exiler à l’étranger simplement pour vivre.

Pour garantir la paix en Europe et éviter l’unionisme et le nationalisme, il faut une Confédération européenne, de Moscou à Berlin, de Paris à Londres. Les autres se rassembleront autour d’eux. Si une telle Confédération peut être conçue avec soin, elle pourrait atteindre cet équilibre tant recherché d’unité dans la diversité dont l’Europe a besoin. Pendant trop longtemps, l’Europe a été du mauvais côté de l’histoire, par ses impulsions suicidaires consistant à inviter ses ennemis à entrer. Il est temps d’arrêter de s’asseoir sur la barrière américaine et de l’escalader. C’est par la coopération avec Moscou, plutôt que par le conflit, que l’on ouvrira la porte aux ressources et à toute l’Eurasie et que l’on cessera cet isolationnisme insensé qui, depuis mille ans, a fait de l’Europe le siège de l’orgueil ethnocentrique et de la violence agressive.

Batiushka

Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Note sur l’accusation de crime de guerre contre Poutine

Par Joseph Stroberg

L’accusation ne porte pas sur l’intervention militaire en Ukraine, car celle-ci obéît à la résolution 2202 de l’ONU(([1] https://www.voltairenet.org/article218686.html)) pour protéger la population du Donbass, mais sur une supposée déportation d’Ukrainiens en Russie contre leur gré.(([2] https://fr.euronews.com/2023/03/17/ukraine-la-cpi-emet-un-mandat-darret-contre-le-president-russe-vladimir-poutine))

Vladimir Poutine : accusé de crimes de guerre, que risque-t-il ?

Comme l’explique David Vachon-Roseberry, avocat au Canada, la Cour pénale internationale ne dispose pas d’une police. « La CPI doit s’en remettre aux États afin que ceux-ci procèdent à l’arrestation et à la remise de l’accusé. En vertu de l’obligation des États de coopérer avec la CPI, il relève donc de leur responsabilité d’exécuter le mandat d’arrêt ».(…)

Cependant, cela est lié au Statut de Rome, dont 123 pays sont membres. La Russie, elle, a signé le traité, mais ne l’a jamais ratifié. Les autorités du pays seront sollicitées pour une collaboration, mais rien ne leur oblige à répondre aux requêtes de la CPI. Cette dernière ne peut intervenir directement en Russie pour interpeller Vladimir Poutine.(…)

La Cour pénale internationale (…) ne dispose pas de son propre mécanisme d’exécution et (…) il n’est pas rare que les États ne donnent pas suite aux demandes d’exécution de mandats d’arrêt. (…)

« Les opérations d’arrestation sont subordonnées à des demandes d’arrestation et de remise qui sont adressées aux États sur le territoire desquels les suspects pourraient se trouver. » Concrètement, si Vladimir Poutine venait à se rendre en France, il pourrait être arrêté. En effet, la France fait partie du Statut de Rome et, à ce titre, « a pour obligation de coopérer pleinement avec la CPI et de prévoir dans la législation nationale des procédures permettant l’exécution de toutes les demandes de coopération adressées par la Cour. » En revanche, si Vladimir Poutine se rend dans un pays qui n’est pas membre du Statut de Rome, rien ne contraint son hôte à l’arrêter et le remettre à la CPI.

Poutine évite déjà de se rendre dans les pays occidentaux depuis l’an dernier et ce sont ceux-ci, eux-mêmes grands criminels de guerre, États-Unis en tête, qui sont derrière cette accusation :

https://lesakerfrancophone.fr/les-crimes-de-lotan-et-des-etats-unis

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/GALICE/58834


Voir aussi : Occident : Les clowns au pouvoir





Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives

[Source : leblogdelotfihadjiat.unblog.fr via LLP]

Par Lotfi Hadjiat

[Voir aussi :
Coup de gueule de la journaliste Myriam Palomba face à Laurent Alexandre, au sujet des non-vaccinés, du vaccin et du pass vaccinal
et Témoignage de la journaliste Myriam Palomba un an après son Coup de gueule face à Laurent Alexandre]

Cette vive polémique, survenant après l’affaire Palmade — qui n’est toujours pas en taule —, sur le sang des enfants sacrifiés, polémique dont vous avez été particulièrement victime, Myriam Palomba, vous qui précisément appelez à enquêter et à faire toute la lumière sur les crimes commis sur les enfants, crimes que vous dénoncez, cette polémique où certains laissent entendre que de tels sacrifices sont pratiqués par des Juifs, cette polémique est tellement sensible que, si vous me le permettez, je vais y mettre mon grain de sel, pour tenter d’y voir clair.

Dans l’Ancien Testament, la Bible juive donc, il est dit dans le Livre de Jérémie (32, 35) que les anciens israélites jetaient au feu des enfants en sacrifice à Baal-Moloch (Satan). Et le prophète Jérémie condamnait fermement ces holocaustes, c’est-à-dire ces sacrifices. Il est dit aussi, toujours dans l’Ancien Testament que le royaume d’Israël vouait un culte au Veau d’or (Premier Livre des rois, chapitre 12). On voit donc déjà ici se dessiner la religion du royaume d’Israël : Veau d’or et sacrifice humain, sacrifice d’enfants particulièrement. Voilà la religion de la maison d’Israël, la religion d’Israël.

Le royaume d’Israël était en guerre contre le royaume de Juda. Ces deux royaumes unifiés par le roi David furent en effet séparés à la mort de Salomon, fils de David, et entrèrent dans un conflit irréductible. Quelle était donc la religion du royaume de Juda ?

La religion du royaume de Juda, elle, se conformait simplement aux commandements moraux du prophète Moïse, les fameux Dix commandements gravés sur des tablettes en pierre avant l’épisode du Veau d’or. Voilà la religion de la maison de Juda, la religion de Juda.

Ainsi donc, il y a deux religions juives : la religion de Juda et la religion d’Israël. Après la séparation d’avec le royaume de Juda, le premier roi d’Israël, Jéroboam, s’empressa de bâtir dans son royaume, à Dan et Bethel, deux monumentaux Veau d’or ! Revenant ainsi à la religion propre à Israël. La maison d’Israël finit par corrompre la maison de Juda restée fidèle au monothéisme mosaïque, et par la détruire, en particulier par le biais de la perfide Athalie, fille d’Omri, roi d’Israël. Au point que les Judéens furent finalement assimilés aux israélites (sous la direction d’Esdras, de retour de Babylone). Puis vint un homme issu de la maison de Juda, Jésus-Christ, qui s’attacha à restaurer la religion de Juda, le message de Moïse et le lien de l’homme à Dieu. Mais Jésus fut crucifié, sacrifié à l’instigation de la maison d’Israël. Pour autant, les disciples du Christ firent renaître le message de Moïse qui insistait sur la circoncision du cœur (prescription éminemment christique), et on appela cette renaissance « christianisme ». Les tout premiers chrétiens étaient évidemment tous juifs.

Après la chute de Jérusalem, en 70 après Jésus-Christ, la religion d’Israël s’affirma à travers le Talmud puis à travers des sectes gnostiques (sectes caïnites et ophites, adoratrice du Serpent) puis un peu plus tard à travers la kabbale juive. L’historien israélien Gershom Sholem, grand spécialiste mondialement reconnu de la kabbale juive, affirmait que cette kabbale était truffée « d’éléments gnostiques étrangers au judaïsme ». Gershom avait raison, dans la Torah le Serpent et sa connaissance sont condamnés, alors que dans la kabbale la connaissance du Serpent est glorifiée, le chemin vers la lumière est même appelé « le sentier du Serpent » ! Ce sentier du Serpent aboutit précisément à Kether, la couronne, le pouvoir suprême ici-bas (Malkhut), étant entendu que le pouvoir suprême ici-bas est détenu par Lucifer déchu, le Prince de ce monde… Et je parle bien ici du Serpent biblique qui fit à Adam la promesse d’immortalité par le fruit de la connaissance empirique, promesse d’immortalité qui revient aujourd’hui avec le transhumanisme… la boucle du Serpent est bouclée. Mais j’irais plus loin que Gershom, le judaïsme lui-même contient des éléments étrangers au message originel authentique de Moïse. Par exemple, la deuxième version des Dix commandements. En effet, les premiers Dix commandements d’avant l’épisode du Veau d’or sont très différents des seconds dix commandements établis après l’épisode du Veau d’or. Dans cette seconde version du Décalogue, il n’y a plus du tout de « tu ne tueras point », « tu ne mentiras point », etc., mais bien plutôt du « tu ne viendras pas à mon temple les mains vides », « tu rachèteras au temple tous tes premiers-nés (enfant ou troupeau) », « tu prendras possession du pays de Canaan »…, c’est-à-dire l’appât du gain et du pouvoir ici-bas, le Veau d’or… et c’est ceci qui fut déposé dans l’Arche d’Alliance, et qui fut donc sanctifié… ! Au sens strict, le judaïsme c’est la religion de Juda, pas d’Israël, mais avec les manipulations politiques israélites le judaïsme a fini par englober et la religion de Juda et la religion d’Israël. Bien sûr, il reste encore des judéens fidèles à Moïse, qui n’ont pas rejoint le christianisme. Mais je crains qu’il en reste très peu. Ce sont des juifs humbles, se posant des questions sur eux-mêmes, sur leur communauté, des juifs courageux, indignés par les injustices et les crimes commis par les israélites. Cette religion du Veau d’or est originaire de Babylone. Plusieurs millénaires avant Moïse, on célébrait le Veau d’or à Babylone. On trouve précisément sur la porte d’Ishtar un Veau d’or en bas-relief, la porte d’Ishtar — que l’on peut voir au musée Pergame de Berlin — était une des portes de Babylone. Marduk était la principale divinité de Babylone. Marduk était le fils du dieu-Serpent Enki… qui prit à son service le sage Adapa (Adama/Adam ?). Selon toute apparence, ce dieu-Serpent Enki n’était nul autre que le Serpent biblique. Cette religion d’Israël s’origine donc dans la religion du dieu-Serpent Enki, déchu de l’assemblée des dieux vers la Terre, comme Lucifer déchu, dont le Serpent biblique serait la manifestation… La religion d’Enki c’est donc la doctrine du Serpent (la connaissance du Serpent), doctrine que l’on trouve dans les sectes gnostiques et dans la kabbale juive. Enki fut le premier roi de Sumer, fondateur de la première ville. Dans la Bible, c’est Caïn qui fonda la première ville (après avoir tué son frère cadet Abel, par jalousie). On peut donc penser que Caïn fonda Sumer. Le Talmud dit exactement que Caïn est issu de la semence du Serpent. Enki serait donc à la fois le nom du Serpent et de son fils spirituel : Caïn. D’autant que Enki était jaloux de son frère cadet Enlil… Je pense pour ma part que cette semence du Serpent est spirituelle, la postérité du Serpent n’est pas une postérité de sang, mais d’esprit, d’esprit bestial. Cette postérité d’esprit ne se manifeste donc pas seulement chez les Juifs. Jésus disait aux israélites : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement… » (Jean 8, 44). Dès le commencement avec le meurtre de Caïn donc. Caïn serait donc l’ancêtre des israélites ; et Caïn serait le véritable nom d’Israël, ou plutôt, Israël serait le véritable nom de Caïn (Isra-ël, « en lutte contre Dieu », ce qu’était précisément Caïn).

La religion de Juda originelle a donc été écrasée par la religion d’Israël et son dieu jaloux, religion qui s’est par ailleurs imposée en Occident (le dieu de Moïse n’était pas jaloux, c’était « le dieu des hommes de tous les temps », Exode 3, 14-15). En effet, le Veau d’or triomphe en Occident, quant aux sacrifice d’enfants… L’historien israélien Ariel Toaff étudia particulièrement ce sujet et écrivit un livre qui déclencha une vive polémique : Pâques de sang : Juifs d’Europe et meurtres rituels (publié en 2007). Un livre ou Ariel nous dévoile les meurtres rituels d’enfants pratiqués par certains Juifs en Italie au XVe siècle, rituels où le sang d’enfant était récupéré. La polémique déclenchée par ce livre fut telle que Ariel, sous la pression, dut supprimer certains passages dans le texte et remplacer par endroits l’indicatif par du conditionnel.

Est-ce que ces sacrifices d’enfants sont pratiqués encore aujourd’hui ? Par des sociétés secrètes ? Enquêter là-dessus et diffuser l’information est devenu une mission quasi impossible, car ceux qui pratiquent ces crimes en sacrifice au Prince de ce monde, sont précisément les maîtres de ce monde, maîtres de la finance, maîtres des médias et de la politique. Ces meurtres rituels pratiqués dans le plus grand secret ne resteront pas pour autant éternellement cachés. Tout récemment, le meurtre abominable de la petite Lola, dont on avait découvert le corps sur lequel avaient été inscrits des signes kabbalistiques, est un signe que la vérité va enfin éclater au grand jour. Le nombre « 10 » avait été inscrit sous les pieds de Lola, or 10 représente précisément la Sephira Malkhut dans la kabbale juive !…




L’humanité s’organise pour contrer définitivement le dictat mondialiste

[Source : reseauinternational.net]

Le 14 mars 2023 a eu lieu à Moscou un événement primordial et, certainement, historique, quelque chose dont, il y a encore trois jours, on ne pouvait que difficilement espérer d’une Russie semblant quelquefois souffrir d’une humilité excessive.

Le 1er congrès du Mouvement International des Russophiles (MIR)(([1] MIR signifie en russe la « paix » et le « monde ».)) s’est ouvert. Nous avons assisté à la naissance du premier mouvement mondial pour le « bon sens humain », le « jugement sain ».

Ce mouvement se veut réunir les forces saines du monde qui veulent préserver l’humanité sur la Terre, l’homme humain et non laisser se développer mécaniquement le trans-homme qui finira son évolution en devenant post-homme.

Ce dernier concept est cher aux malades psychiatriques tels que Yuval Noah Harari, précieux adjudant du grand maître Klaus Schwab, gardien de l’étable de Davos.

Ce nouveau mouvement se positionne face à la communauté créée par les « globonazis » qui remplacent les concepts de « mère » et de « père » par « parent 1 » et « parent 2 ».

Le premier grand inspirateur de ce mouvement mondial est le responsable du « Mouvement national bulgare », Nikolaï Malinov, cité ci-après.

« Aujourd’hui, le monde se divise entre le bien et le mal, entre la lumière et l’obscurité ».

« Être russophile signifie être patriote de son propre pays. Parce que la Russie, précisément, incarne les valeurs traditionnelles(([2] Je me permets de remarquer que si la Russie préserve effectivement ses valeurs traditionnelles, fondement de la nation, elle est également très forte pour « l’avant-gardisme », l’un n’empêchant pas l’autre. Dans ce cadre, le projet communiste qui a mis à très rude épreuve pendant soixante-dix ans la Russie était un produit de cet avant-gardisme avec lequel il a été tenté de se départir du monde libéral capitaliste occidental aujourd’hui à l’agonie. En cela, et comme aujourd’hui de nouveau, la Russie est certainement en avance sur un monde qui n’a de progressiste que les choses matérielles, non-humaines.)), l’idée d’un État fort et l’aspiration à un monde multipolaire. C’est tout ce que nous voulons pour nos pays respectifs. L’antipode à la Russie est le monde satanique(([3]  Les constructeurs de la Tour de Babel, les surhommes plus forts que Dieu, les maîtres de l’univers et autres insectes à la raison universelle.)) qui veut nous anéantir.

Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche. Nous sommes pour le raisonnable, la bienveillance et l’éternel. Nous sommes donc russophiles ».

Une charte du mouvement va être formulée en commun. En attendant, il existe déjà le « Manifeste des fondateurs du Mouvement International des Russophiles ».

« Beaucoup de personnes dans le monde recherchent une information crédible et idéologiquement libre sur la vie économique et politique en Russie ».

« (Ce mouvement veut) s’opposer à la russophobie dans tous ses aspects ».

« (Il doit) renforcer la diplomatie populaire pour défendre un monde multipolaire, paisible et harmonieux ».

Sergueï Lavrov, Ministre des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie lors de son discours d’ouverture du Ier Congrès du Mouvement International des Russophiles

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a lu devant le Congrès le message de Vladimir Poutine :

« C’est l’amour pour la Russie, pour son histoire et sa culture, l’intérêt pour tout ce qui est lié à la Russie qui unit les participants au Congrès. Nous apprécions le plus sincèrement votre réelle détermination à faire face à la campagne de russophobie, votre volonté de développer le dialogue et la coopération humanitaire mutuellement bénéfique.

Il ne fait aucun doute que votre forum sera constructif et créatif, donnera le coup d’envoi de projets et d’initiatives conjoints prometteurs visant à renforcer l’amitié, la confiance et la compréhension mutuelles ».

Il y a eu également les félicitations du Très Saint Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill :

« À Moscou se sont réunies des personnes qui aiment la Russie avec sincérité, sa culture séculaire et sa longue histoire. Face aux grands défis auxquels la société moderne est confrontée, tels que la laïcité militante, le relativisme moral, le sentiment de supériorité national et la franche russophobie, les défenseurs des valeurs traditionnelles doivent plus que jamais se sentir soutenus par ceux qui partagent les mêmes idées.

Cela est nécessaire pour défendre ensemble la vérité du droit de l’homme à rester ce qu’il est, à rester lui-même, pour préserver la foi et les traditions ancestrales ».

Le discours de Sergueï Lavrov au Congrès a monopolisé toute l’attention du public. Ce dernier a beaucoup apprécié l’importance qu’il y avait à créer ce MIR, le Mouvement international des russophiles. Comme à l’habitude, ses appréciations auront été précises et éclairées et ne demandent pas de commentaires en sus.

Il a fait remarquer qu’il était aujourd’hui très difficile à l’Occident de reconnaître la nouvelle réalité, le cours objectif de l’histoire qu’il devra bien finir par suivre.

« Le cours objectif de l’histoire reflète la position de la grande majorité de la population sur la Terre, bien au-delà du « milliard d’or »(([4] Expression d’abord soviétique et, aujourd’hui, russe regroupant les pays occidentaux profiteurs d’un système existentiel mondial carnivore et barbare.)). Dans ce cadre, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, beaucoup de gens comprennent parfaitement le caractère néfaste du cours selon lequel les dirigeants du monde occidental tentent de diriger l’humanité, ceux qui l’ont construit selon leurs propres désirs et principes ».

« Nous savons tous, cela est publiquement proclamé, que les États-Unis, les anglo-saxons, soyons honnêtes, ont pris les rênes du pouvoir en mains et sans ambages disent à l’Europe qu’elle doit oublier son autonomie stratégique.

De quelle autonomie stratégique parler ici ?

Vous allez tous, disent-ils, faire comme nous le décidons. Évidemment, dans cette situation, beaucoup d’Européens, ceux qui auront été éduqués selon des valeurs traditionnelles des classiques d’un continent vaste et partagé ne veulent pas renier les conquêtes de notre culture commune, de notre histoire commune, de nos luttes pour le droit dont les habitants de la planète ont réellement besoin, notamment notre immense continent eurasien ».

« Le fait de vous être déplacés à Moscou à un moment si tendu mérite le plus profond respect. C’est, aujourd’hui, un véritable acte de courage. C’est précisément comme cela que les dirigeants du monde occidental apprécient ce genre d’événement, comme un défi à leur hégémonie, et pas seulement à l’ordre mondial qu’ils tentent, de toutes leurs forces, de rendre de nouveau unipolaire, mais également comme un défi aux valeurs que les dirigeants du monde occidental actuel veulent grossièrement imposer par la force dans la vie quotidienne au sein des nations, des sociétés. Ils refusent même, dans certains cas, aux familles le droit d’élever leurs propres enfants ».

Une partie de l’auditoire au Congrès ©molsport.ru

Déjà 46 pays rejoignent le Mouvement. Le monde russe passe enfin à l’attaque !

Un inspirateur du Mouvement, Constantin Malofeïev, a déclaré que le MIR était l’union de tous les peuples et de toutes les nations du monde qui sont en lutte pour préserver leur souveraineté, leurs traditions propres, qui se révoltent contre le dictat absolu de la Sodome globalisante qui a déclaré la guerre aux valeurs traditionnelles de tous les peuples.

« Les gens dans de nombreux pays voient bien que la Russie et les Russes sont aujourd’hui aux avant-postes pour s’opposer au nouveau fascisme libéral, comparable, par sa russophobie et sa haine de l’homme, au nazisme hitlérien.

Pour ces gens, je veux parler des russophiles, (la Russie) est déjà devenue le symbole de leur souveraineté ».

« Les russophiles sont ceux qui aiment leur pays en premier lieu, ceux qui aiment la Russie et les Russes qui sont le reflet de leur propre rêve de liberté et d’indépendance. Avec ces personnes, nous allons construire un monde bien meilleur que celui dans lequel nous nous retrouvons au début du XXIe siècle. Un monde multipolaire de peuples libres et de valeurs traditionnelles, et non le dictat d’un pays qui impose ses abominations antichrétiennes, antihumaines et sataniques. Je suis certain que nous, Russes et russophiles, allons vaincre. Dieu est avec nous ! »

Nikolaï Malinov ©19rusinfo.ru

A été élu président du Mouvement le bulgare Nikolaï Malinov. Il n’est pas le seul à l’origine du Mouvement.

L’idée de Malinov a été soutenue par de nombreuses personnes renommées dans le monde. On pourra citer parmi eux le politologue brésilien Pepe Escobar, le célèbre acteur et réalisateur américain Steven Seagal, le petit-fils du président français Charles de Gaulle, Pierre de Gaulle, l’avocat libanais Eli Hatem, le docteur en mathématiques et homme public indien, Ravi Krovvidi

Comme l’indique, en toute conscience, Sergueï Lavrov :

« Demain, ou après-demain, nous allons lire des appréciations sur cet événement. De toute évidence, comme pour les récents événements en Moldavie et en Géorgie, on va dire qu’il s’agit là encore d’intrigues exercées par Moscou visant à attirer vers elle des gens grâces à des promesses et à la corruption. Je suis persuadé que ce type de campagne va être lancé contre notre mouvement ces prochains jours ».

Constantin Malofeïev poursuit :

« Nous avons besoin d’une alliance antimondialiste et la Russie joue un rôle crucial à cet égard.

Tout le monde comprend parfaitement qu’il est possible de vaincre l’élite mondiale globaliste à une condition, si l’on s’unit autour de la Russie en proférant l’amour et le respect de Dieu.

Oui, nous allons connaître des problèmes, mais nous prenons consciemment cette voie. Il n’est pas possible de procéder différemment ».

La majeure partie du texte a été repris et traduit en français par Bertrand Hédouin depuis le site : https://tasrgrad.tv.





Lutter contre l’empiétement sur nos libertés

[Source : winteroak.org.uk]

Par Paul Cudenec

J’appartiens à cette catégorie de personnes très décriées qui ont passé leur vie à protester contre diverses choses.

J’ai manifesté — avec enthousiasme ! — contre la construction de routes et la fracturation hydraulique, contre les caméras de surveillance et les lois « antiterroristes », contre les foires aux armes et les usines de drones, contre les privatisations et le renflouement des banques, contre la City de Londres et la classe dirigeante britannique, contre l’OTAN et ses guerres, contre le G8, le G20 et la conférence Bilderberg, contre les confinements, les masques et les passeports vaccinaux.

L’une des remarques hostiles souvent formulées à l’égard de personnes comme moi est que nous sommes incohérents. En sautant d’un sujet à l’autre à intervalles réguliers, nous nous révélons sans gouvernail, superficiels, une simple « foule à louer » qui proteste juste pour le plaisir de protester et qui ne comprend même pas vraiment pourquoi nous sommes là.

Une deuxième critique est que nous sommes négatifs. Nous sommes toujours contre quelque chose, plutôt que pour. Nous sommes les « anti », les anti-tout.

Un troisième reproche est que nous sommes une nuisance publique, une minorité irritante et imbue d’elle-même qui essaie d’imposer ses préférences aux autres et qui ne veut pas simplement laisser les gens ordinaires vivre leur vie ordinaire.

Naturellement, je considère que ces trois jugements sont erronés !

Tout d’abord, je suis de plus en plus conscient que tout ce contre quoi je proteste depuis des années fait partie d’un seul et même phénomène que beaucoup d’entre nous appellent, pour faire court, le Système.

Il est évident qu’il existe un lien entre le commerce des armes et l’OTAN, par exemple, ou entre la City de Londres et la privatisation, mais j’ai fini par comprendre que ces deux domaines sont eux-mêmes des facettes d’une même entité globale, comme à peu près tout ce qui est indésirable, de la mondialisation aux « vaccins ».

Lutter depuis des décennies contre toutes ces manifestations d’un même phénomène n’a donc rien d’incohérent…

Le second reproche, celui d’être « anti », n’est valable que si l’on croit que s’opposer à une mauvaise chose est négatif.

Bien que les bannières sous lesquelles nous menons nos diverses campagnes ne soient pas toujours formulées uniquement en termes d’opposition, il est certainement vrai qu’il y a un thème sous-jacent d’être contre quelque chose.

Mais c’est inévitable ! Si les gens se mobilisent, s’organisent et agissent, c’est parce qu’il se passe quelque chose d’indésirable qu’ils veulent arrêter.

Toutes ces campagnes et luttes différentes se résument donc à une tentative décentralisée et largement non coordonnée d’arrêter, ou du moins de ralentir, les activités néfastes du phénomène global qui nous menace.

J’utilise le mot « phénomène » parce qu’à ce stade, le terme « système » commence à me sembler inadéquat. Un système pourrait facilement être quelque chose de statique, quelque chose qui est déjà en place et qu’il est difficile de supprimer.

Mais le problème central du phénomène en question est qu’il n’est jamais statique ou immobile et qu’il est en constante expansion.

C’est ce qu’il est en fait : une expansion, une accumulation, une croissance maligne.

C’est pourquoi il est toujours perçu par des gens comme moi comme une menace, une chose à laquelle il faut résister. Elle ne cesse d’empiéter, de confisquer, de voler, de développer, de détruire.

Si j’étais né dans un monde rempli de caméras de surveillance, je ne pense pas que j’aurais jamais eu l’idée de protester contre elles.

Appeler à une manifestation contre une route en place depuis 50 ans n’entraînerait pas une grande participation, même de la part des « anti » les plus intransigeants.

C’est la menace du changement qui nous motive, un changement dont nous pouvons voir qu’il est mauvais ou dangereux.

Et, pour répondre à la troisième critique commune, ce n’est pas nous, mais le Système toujours plus envahissant qui ne veut pas laisser les gens ordinaires et décents continuer à vivre leur vie ordinaire et décente.

C’était le cas lorsque les Anglais ruraux ont été chassés de leurs terres par les enclosures et poussés vers les usines de la première révolution industrielle, et c’est le cas aujourd’hui lorsque les Africains ruraux sont chassés de leurs terres et poussés vers l’esclavage des villes intelligentes de la quatrième révolution industrielle.

C’est le cas de chaque mode de vie traditionnel qui est détruit au nom du développement et de la modernité, de chaque individu qui est socialement éloigné de sa famille et de sa communauté, de chaque nouveau poison qui est introduit dans notre eau potable, notre air, notre nourriture ou notre corps.

C’est le cas de chaque clou enfoncé dans notre liberté, de chaque vis resserrée sur le contrôle total du Système, de chaque opinion désormais déclarée « crime » par ceux qui veulent tout nous prendre.

Ils ne veulent tout simplement pas nous laisser en paix, vivre notre vie comme nous l’entendons. Notre horizon est en permanence assombri par la menace de leur prochain état d’urgence, de leur prochaine guerre totale, de leur prochaine avancée technologique, de leur prochaine fausse pandémie, de leur prochain Grand Bond en avant, de leur Plan quinquennal, de leur Reich millénaire ou de leur Grande Réinitialisation.

S’opposer à ce processus invasif, que nous pourrions appeler l’empiétement, ce n’est pas être un perturbateur antisocial, mais un défenseur de ce que nous avons déjà, de ce que nous avions et de ce que nous méritons d’avoir à nouveau.

J’imagine les sérial refuseniks(([1] En URSS et dans les pays de l’Est, personne à qui certains droits ont été refusés, notamment celui d’émigrer. (Par extension) personne qui refuse de participer aux activités obligatoires, tel le service militaire (des objecteurs de conscience). Source)) comme moi dispersés tout autour d’une grande masse d’hommes, de femmes et d’enfants, qui sont rassemblés, régulièrement, vers les portes d’un gigantesque moulin à viande où ils seront réduits en liquidité pour nourrir la gloutonnerie de leurs méchants maîtres.

Brandissant nos drapeaux en lambeaux, nos bannières et nos pancartes, nous menons un combat d’arrière-garde contre les matraques et les aiguillons électriques brandis par des stormtroopers(([2] Les troupes d’élite de l’Empire dans la saga Star Wars)) mercenaires qui ne font que leur travail, à savoir s’assurer que nous nous dirigeons de manière durable et inclusive vers notre destin mortel.

Parfois, lors d’une attaque particulièrement violente des stormtroopers, comme ce fut le cas en 2020, nous sommes désorientés et, à notre grande surprise, nous nous retrouvons soudain de l’autre côté de la grande foule, combattant le même ennemi aux côtés de personnes que nous n’avons jamais vues auparavant.

Les oppresseurs ne cessent d’empiéter sur le terrain, forçant le peuple à se rapprocher des portes sinistres, et malgré tous nos efforts, nous sommes contraints de battre en retraite.

Mais pendant ce temps, nous continuons à appeler, par-dessus nos épaules, les masses qui avancent docilement vers leur destin, leur expliquant ce qui les attend et les exhortant à se joindre à nous dans notre résistance.

Et nous sommes encouragés dans nos efforts apparemment vains par la certitude que si jamais une grande partie de la foule se réveille, fait demi-tour et repart dans la direction opposée, les stormtroopers seront foulés aux pieds tandis que nous nous élancerons joyeusement et triomphalement vers la liberté.





Des responsables du Pentagone suggèrent qu’un vaisseau mère extraterrestre pourrait envoyer des mini-sondes vers la Terre

[Source : Fox News]

Par Greg Wehner

Dans une ébauche de document publiée la semaine dernière, des responsables du Pentagone affirment que des extraterrestres pourraient visiter notre système solaire et larguer des sondes de petite taille, à l’instar des missions menées par la NASA pour étudier d’autres planètes.

[Note de Joseph : en passant, ceci est une des idées mises en scène dans le roman « Résurrection en terre étrangère ».]

Une ébauche de rapport de recherche rédigée par Sean Kirkpatrick, directeur de l’All-Domain Anomaly Resolution Office (AARO) du Pentagone, et Abraham Loeb, président du département d’astronomie de l’université de Harvard, a été publiée le 7 mars et se concentre sur les contraintes physiques des phénomènes aériens non identifiés.

« Un objet interstellaire artificiel pourrait être un vaisseau mère qui libère de nombreuses petites sondes lors de son passage proche de la Terre, une construction opérationnelle qui ne serait pas très différente des missions de la NASA », peut-on lire dans le rapport. Ces « graines de pissenlit » pourraient être séparées du vaisseau mère par la force gravitationnelle de marée du Soleil ou par une capacité de manœuvre.

L’AARO a été créé en juillet 2022 et est chargé de suivre les objets dans le ciel, sous l’eau et dans l’espace, ou éventuellement un objet qui a la capacité de se déplacer d’un domaine à l’autre.

En 2005, le Congrès a chargé la NASA de trouver 90 % de tous les objets proches de la Terre d’une taille supérieure à 140 mètres, ce qui a donné naissance aux télescopes Pan-STARRS, selon le rapport.

Le 19 octobre 2017, le Pan-STARRS a détecté un objet interstellaire inhabituel qui a ensuite été nommé « Oumuamua », ou « éclaireur » en hawaïen.

Illustration d’artiste de l’objet interstellaire Oumuamua, qui semble dégazer de la matière. Les scientifiques pensent maintenant qu’il s’agit d’une comète et non d’un astéroïde.
(ESA/Hubble, NASA, ESO, M. Kornmesser)

L’objet avait la forme d’un cigare, semblait plat et a été propulsé loin du soleil sans montrer de queue cométaire, ce qui a conduit les scientifiques à penser qu’il était artificiel.

Trois ans plus tard, un autre objet a été découvert, à savoir le lanceur de fusée 2020 SO de la NASA, qui ne présentait pas de traînée cométaire. Le rapport indique également que six mois avant que « Oumuamua ne s’approche au plus près de la Terre, un météore interstellaire de la taille d’un mètre, IM2, s’est écrasé sur la Terre et présentait une vitesse identique à celle du Soleil à grande distance et une forme identique à celle de Oumuamua ».

« Avec une conception appropriée, ces minuscules sondes pourraient atteindre la Terre ou d’autres planètes du système solaire à des fins d’exploration, lorsque le vaisseau mère passerait à une fraction de la distance Terre-Soleil, comme l’a fait “Oumuamua” », écrivent les auteurs de l’étude. « Les astronomes ne pourraient pas remarquer la pulvérisation des mini-sondes parce qu’elles ne reflètent pas suffisamment la lumière du soleil pour que les télescopes d’étude existants les remarquent.

Ce rapport de recherche intervient après un mois d’examen minutieux des objets volants non identifiés survolant les États-Unis. Un ballon-espion chinois a notamment été abattu après avoir traversé le ciel américain.




Selon 9 experts de renom, les rayonnements radiofréquences peuvent entraîner des lésions cérébrales et la maladie d’Alzheimer

[Source : The Defender via mondialisation.ca]

Par Suzanne Burdick

Les recherches sur les rayonnements radiofréquences (RF) de la 5 G montrent qu’ils peuvent causer des lésions cérébrales et éventuellement entraîner la démence et la maladie d’Alzheimer, selon neuf experts indépendants dans le domaine des rayonnements RF.

[Voir aussi :
L’utilisation de la technologie sans fil modifie le cerveau — voici comment
Les champs électromagnétiques de radiofréquence peuvent affecter la santé cardiaque
Paquet d’ondes radio
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent
et les autres articles du dossier 5G et ondes pulsées]

Dans un article révisé par des pairs et publié la semaine dernière dans la revue Annals of Clinical and Medical

Les experts ont appelé les autorités à tenir compte des avis de la communauté scientifique sur les radiofréquences en établissant un « cadre réglementaire plus strict » sur les rayonnements radioélectriques et en interrompant le déploiement des technologies 5G — notamment les compteurs intelligents et les tours cellulaires 5G — jusqu’à ce qu’une équipe de « scientifiques qualifiés et indépendants de l’industrie » examine les risques de la technologie.

« La situation est absurde », a déclaré Mona Nilsson, directrice générale de la Fondation suédoise pour la radioprotection et auteure principale de l’article.

Bien que les deux premières études publiées sur les effets de la 5G sur les humains et les animaux aient fait état d’effets néfastes graves sur la santé, les autorités gouvernementales et les entreprises de télécommunications continuent d’installer des tours cellulaires 5G et des compteurs intelligents sur les habitations et autour de celles-ci, a déclaré Mme Nilsson au Defender.

Le Dr Lennart Hardell, éminent scientifique spécialiste des risques de cancer liés aux radiations et co-auteur de l’article, a déclaré au Defender : « Je pense qu’il est temps d’avoir une discussion éthique. »

« Quel type de société devrions-nous avoir ? » a demandé M. Hardell, oncologue et épidémiologiste à la Fondation pour la recherche sur l’environnement et le cancer, auteur de plus d’une centaine d’articles sur les rayonnements non ionisants.

« Le gouvernement peut-il exposer les gens à une pollution dangereuse dans leur propre maison sans qu’ils puissent s’en échapper ? » a-t-il demandé.

D’un point de vue éthique, il s’agit d’une situation sociétale très problématique, a déclaré M. Hardell.

Tant de recherches et toujours rien

M. Hardell, Mme Nilsson et leurs coauteurs sont à la tête d’organisations indépendantes en Norvège, en Suède, au Danemark et en Finlande qui s’intéressent aux rayonnements radioélectriques.

Ils ont déclaré que la première étude sur les effets de la 5 G a montré que des personnes ont ressenti une pléthore de symptômes — notamment de graves troubles du sommeil, des vertiges, des problèmes de peau, des problèmes de concentration, des acouphènes, des troubles de la mémoire à court terme, de la confusion, de la fatigue, une tendance à la dépression, des symptômes cardiaques et pulmonaires et des palpitations cardiaques — quelques jours après l’installation d’une tour cellulaire 5G au-dessus de leur appartement.

La deuxième étude sur la 5G a montré que les rats exposés à la 5G présentaient une incidence accrue de dommages aux neurones et une augmentation du stress oxydatif dans le cerveau.

Ces effets pourraient éventuellement conduire à des maladies cérébrales dégénératives, telles que la démence, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurologiques, ont déclaré les auteurs.

Mme Nilsson a déclaré que de nombreuses études antérieures montraient les effets néfastes des rayonnements RF sur le cerveau et le système nerveux.

D’après une compilation réalisée par Henry Lai, Ph.D., professeur émérite de bio-ingénierie à l’université de Washington, 244 études réalisées entre 2007 et 2022 ont montré les effets neurologiques négatifs des rayonnements radioélectriques, a indiqué Mme Nilsson.

« Nous disposons de tant de recherches et de tant de scientifiques qui font entendre leur voix de plus en plus fort — et pourtant rien ne se passe parce que les institutions qui ont influencé les autorités […] sont capturées par l’industrie », a déclaré Mme Nilsson.

M. Hardell et Rainer Nyberg, Ph.D., professeur émérite d’éducation et d’études sociales à l’Université d’Åbo Akademi en Finlande et coauteur de l’article, a lancé en 2017 l’Appel de la 5Gqui demande aux décideurs politiques d’interrompre le déploiement de la 5 G en raison du risque de graves conséquences pour la santé humaine jusqu’à ce que les risques aient été étudiés par des scientifiques n’ayant aucun lien avec l’industrie.

Au 10 janvier, 430 médecins et scientifiques du monde entier avaient signé l’appel en faveur de la 5 G.

Malgré l’accumulation de preuves scientifiques d’effets nocifs, les autorités « continuent d’ignorer les preuves de plus en plus nombreuses de risques évidents », affirment les auteurs dans leur article.

Les autorités réglementaires affirment que les lignes directrices actuelles sont suffisantes pour protéger les personnes contre les risques. Mais ils s’appuient sur un « groupe limité d’experts » — qui ne sont pas représentatifs de la communauté scientifique dans son ensemble — pour étayer leur position, selon les auteurs.

En outre, la majorité de ces experts ont des « liens avec les entreprises de télécommunications », affirment les auteurs.

Que faut-il faire pour résoudre le problème ?

Les auteurs ont déclaré qu’un nouveau comité composé de scientifiques qualifiés et indépendants de l’industrie est nécessaire de toute urgence pour une évaluation scientifique solide de la 5G.

D’ici là, « le déploiement de la 5G doit s’arrêter », ont-ils déclaré.

Le déploiement de la 5G est une « violation des droits de l’homme »

Étant donné que les niveaux de rayonnement RF de la 5G sont bien supérieurs aux niveaux connus pour être nocifs pour la vie humaine et la faune, l’auteur considère que c’est « une violation des droits de l’homme que d’imposer ce rayonnement nocif à des personnes dans leur propre maison sans leur consentement éclairé ».

« Il s’agit d’une violation flagrante des droits de l’homme [that is], conséquence de la corruption de la science et des experts chargés d’évaluer la science », a déclaré Mme Nilsson.

M. Hardell s’est dit pessimiste quant à la capacité des autorités réglementaires à tenir compte des conseils que lui et ses coauteurs prodiguent dans leur dernier article.

« L’industrie et les hommes politiques ont décidé qu’il n’y avait pas de problème et qu’il fallait continuer », a-t-il déclaré.

Néanmoins, M. Hardell a déclaré que l’article et l’appel 5G sont des documents historiques importants qui montrent que les scientifiques ont mis en garde contre les effets de la 5G sur la santé.

De plus, il est important que les scientifiques continuent à écrire sur le sujet, car comment pourraient-ils faire autrement, en tant qu’êtres humains éthiques ?

Les rapports de cas publiés par M. Hardell et Mme Nilsson sur les effets de la 5G ont montré que les personnes devaient quitter leur domicile pour soulager leurs symptômes, a souligné M. Hardell.

« Avons-nous vraiment un polluant environnemental si fort ou si dangereux que les gens doivent quitter leur propre maison ? Je veux dire, comment pouvons-nous tolérer cela ? » a-t-il demandé.

M. Hardell a déclaré qu’il était particulièrement préoccupé par les personnes pauvres.

Les personnes présentées dans les rapports de cas avaient les moyens de déménager pour préserver leur santé, mais la plupart des gens n’ont pas les ressources économiques nécessaires pour le faire, a-t-il ajouté.




La fin annoncée de l’American Dream… l’Ukraine a ouvert les portes de l’enfer !

[Source : les7duquebec.net]

[Sur l’illustration : « Le rêve américain est terminé. »]

Par Djamel Labidi

En quelques mois, depuis le début de la guerre en Ukraine, le monde a changé. Certes, les changements se sont accumulés lentement, avant qu’ils n’apparaissent d’un seul coup, sous les coups de boutoir donnés par la Russie à l’ancien ordre mondial et l’hégémonie occidentale.

Quoi qu’il arrive, qu’on soit d’accord ou non avec l’action de la Russie en Ukraine, le monde ne sera plus jamais le même. Tous les camps en présence sont d’accord pour le reconnaître, les dirigeants du monde occidental comme ceux du reste du monde.

L’Occident est nu

À la faveur de la guerre en Ukraine, les peuples du monde découvrent, éberlués, que l’Occident est, militairement, nu. Il n’a pas suffisamment d’armes à donner au régime ukrainien. Il n’a pas de stocks de munitions légères ou lourdes à opposer à une Russie disposant d’une puissante industrie de guerre et qui produit massivement ces munitions ainsi que des armements très variés. C’est le général français Thierry Bukhard qui mettait en garde, récemment, le 26 février, dans une interview à « l’hebdomadaire » français Le journal du dimanche, contre la pénurie de munitions dans les pays occidentaux. Le Financial Times rapporte que les stocks d’armes de l’armée allemande seraient suffisants pour quelques jours seulement tandis que le chef d’état-major allemand, lui, déclare tout simplement qu’il n’a pas d’armée. Une grande partie des chars « Léopard » sont en panne, faute de maintenance. C’est le cas aussi pour ceux achetés par les pays européens.

En fait, toutes les armées européennes sont en dénuement et incapables de faire face à une guerre de haute intensité. Cela explique en partie, à côté de la crainte de l’escalade, les atermoiements dans la fourniture d’armes à l’Ukraine. Le président Macron a essayé de masquer, à travers des déclarations contradictoires, la pénurie d’armes françaises dès qu’il a fallu se priver, dans la douleur, au profit de l’Ukraine des canons et chars, en nombre réduit, possédés par la France.

Même les États-Unis peinent à approvisionner les forces armées ukrainiennes en munitions. Ils sont allés jusqu’à demander à Israël et à la Corée du Sud de leur en fournir à partir de leurs stocks d’armes américaines, tout en accusant les Russes de se fournir en Corée du Nord. Faites ce que je dis et ne faites pas ce que je fais.

Les pays occidentaux n’ont plus le même statut militaire. Aujourd’hui, par exemple, lorsqu’une délégation du ministère de la Défense du Royaume-Uni arrive à Alger, comme récemment, l’évènement est désormais anodin et passe pratiquement inaperçu. Et lorsque des délégations militaires vont en France, se réunir avec leurs vis-à-vis, parions qu’elles doivent s’apercevoir que l’armée française n’a pas grand-chose à offrir pour affronter une guerre de haute intensité. Les temps ont bien changé.

Le déclin de l’hégémonie économique

Non, l’Occident n’est plus le même. Sur le plan économique, La Chine concurrence les États-Unis à la première place de l’économie mondiale. Si l’on évalue leur PIB réciproque en dollars nominatifs, la Chine est encore deuxième, mais si on l’évalue en parité de pouvoir d’achat (PAP), elle est déjà loin devant les États-Unis. Les pays constituant actuellement le BRICS représenteront, en 2030, 50 % du PIB mondial sans parler de ceux qui les rejoindront.

Actuellement, la propagande occidentale essaye de se rassurer en disant que la Russie a un PIB de l’ordre de celui de l’Espagne, mais comment alors expliquer sa puissance militaire considérable et qu’elle puisse affronter l’ensemble des États occidentaux. Il faut prendre en compte ici encore l’économie réelle et la production des richesses matérielles. D’ailleurs, en termes de PIB par parité de pouvoir d’achat, la Russie est la sixième puissance économique mondiale.

Dans ce nouvel ordre qui se dessine, les nouvelles perspectives de coopération avec et entre le reste du monde, l’Inde, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine semblent désormais sans limites. Le dollar commence à perdre sa suprématie et avec lui la dictature du système financier occidental.

Les États-Unis disent que la guerre en Ukraine a soudé l’Europe et l’OTAN. C’est faux. C’est exactement le contraire, du moins à moyen et à long terme. La vérité est que cette guerre a révélé et renforcé la domination totale des États-Unis sur l’Europe, l’écrasement de celle-ci par une puissance extra-européenne. Elle a montré une Europe soumise à la prédominance des intérêts américains. C’est aussi un des éléments significatifs de la fin, en perspective, de l’hégémonie occidentale. Que les États-Unis en arrivent à détruire, comme le monde entier les en soupçonne, le gazoduc Nord Stream, pour mettre définitivement fin à l’alimentation en énergie par ce gazoduc de l’Allemagne l’un de leurs principaux alliés, puis qu’ils imposent à leur allié des coûts prohibitifs de l’énergie, qu’ils affaiblissent ainsi, sans états d’âme, son économie, et celle d’autres États européens, au seul profit de la leur, cela ne peut durablement être supporté et ne peut que laisser des traces.

C’est là l’un des aspects du désarroi et de l’irresponsabilité des dirigeants américains dans un contexte de fin de leur règne sans partage. Si leur responsabilité sur cet attentat se confirme, ils auraient ainsi commis un acte d’une gravité extrême, un acte de sabotage, un acte de terrorisme international. Il est étonnant de ne pas le voir assez souligné en Occident, et en premier lieu par les dirigeants allemands. Auraient-ils peur des Américains ? Les Américains ont ouvert ainsi la boîte de Pandore, au risque d’une situation de chaos généralisé, où chacun s’estimerait en droit alors de détruire les gazoducs et oléoducs, les câbles sous-marins de l’adversaire, câbles de téléphone, câbles de communications internet, autoroutes de l’information. C’est, semble-t-il, avec le danger d’une guerre nucléaire, l’évènement le plus préoccupant pour l’avenir.

Les médias

Un signe des plus manifestes du déclin de l’hégémonie occidentale est la dégradation de l’éthique de la communication et de l’information dans bien des médias occidentaux. L’évolution avait commencé dans les décennies précédentes, en même temps que les États-Unis affirmaient leur domination sans partage sur le monde. Avec le conflit ukrainien, elle s’est terriblement aggravée.

L’information n’est plus que de la propagande. Et la propagande est brutale, grossière, caricaturale, sans nuances, et surtout terriblement agressive. Des animateurs de plateau de télévision, des éditorialistes, des journalistes, vous donneront sans sourciller, pour les pertes russes, des chiffres tellement énormes qu’ils supposeraient la disparition de l’armée russe. On martèle que « Poutine ment », sans dire sur quoi et quand il n’a pas fait ce qu’il a dit. On relancera avec soin, régulièrement, le thème du jugement de Poutine alors qu’on sait bien que cela n’a pas de sens. Mais l’essentiel n’est pas là, il s’agit de le dévaloriser et avec lui la Russie, en cherchant à inférioriser le pays en sous-entendant qu’il est susceptible d’être vaincu et soumis, comme l’Occident l’a fait pour d’autres pays.

Des chiffres astronomiques sont avancés pour la fortune personnelle de Poutine, sans qu’on avance la moindre preuve à part quelques vidéos bizarres sur les propriétés présumées du président Poutine, genre dépliants papier glacé d’hôtel. Seul le commentaire en off dit que ceci lui appartient. Mais que diable ferait-il d’une fortune dont il ne peut jouir vu sa visibilité, ses responsabilités écrasantes et sa présence sur tous les fronts ? Comme par hasard, les chiffres de sa fortune avancés sont aux alentours de 300 milliards de dollars, exactement le montant des fonds étatiques russes gelés par les États-Unis et d’autres pays européens et qu’ils voudraient bien s’approprier, et dont l’Union européenne et le président Zelensky réclament à cor et à cri l’attribution à l’Ukraine « pour sa reconstruction ».

On s’en souvient, les mêmes techniques et les mêmes thèmes avaient été utilisés contre les présidents Saddam et Kadhafi. Malgré la différence de dimension et de puissance de l’adversaire — cette fois-ci la Russie —, on les recycle. Inconscience du rapport de forces, délire, ou bien volonté de diminuer l’adversaire ? Tout cela a une allure de déjà vu, de déjà entendu. De la même manière, les États-Unis et leurs alliés martelaient que Saddam et Kadhafi mentaient quand ils avaient accepté les conditions de l’ONU et que les partisans de l’intervention craignaient que cela empêche celle-ci. De la même manière, le thème de leur mise en jugement était évoqué sans cesse. De la même manière, des chiffres astronomiques de leur fortune personnelle étaient donnés, et qui là aussi correspondaient étrangement aux fonds des États irakien et libyen gelés aux États-Unis et ailleurs en Occident.

Aussi donc, lorsqu’à propos de l’Ukraine, les peuples du monde rappellent à l’Occident ces conflits, ils ne s’écartent pas du sujet comme le leur disent, avec agacement, les dirigeants occidentaux. Les peuples ne se trompent pas. Ils indiquent simplement que le passé explique le présent, et qu’il y a, là, la continuité d’un même conflit, celui que mène l’Occident pour maintenir son hégémonie mondiale.

Les pires horreurs

Sur les plateaux les pires horreurs sont dites sur la Russie, sans aucun frein. Des journalistes parleront, impavides, de 200 000 à 700 000 enfants ukrainiens déportés en Russie, d’enfants « de quatre ans » violés. La seule chose qui n’aura pas été dite (encore ?) est que les Russes sont… cannibales.

Les plateaux de télévision occidentaux sont devenus des endroits où on bavarde, où on fabule. La cohérence, la logique, la vraisemblance importent peu, l’imagination est sans limites. On se trouve devant une information dans son ensemble tout entière complotiste. Mais il y a parfois des couacs, des moments où brusquement la vérité surgit, bien involontairement. C’est ce général français, le général Nicolas Richoux qui s’écrie, agacé par certaines réserves que fait, aux États-Unis, le parti Républicain sur le financement de la guerre en Ukraine : «L’armée américaine est en train de se payer l’armée russe pour 5 % de son budget (40 milliards de dollars sur 800 milliards, NB),quand même ! Qui pourrait être contre un résultat pareil aux États-Unis ! » (Chaîne d’information LCI, 7 janvier 2023)

Pour expliquer la grande popularité de Poutine auprès de son peuple, toute l’intelligentsia organique occidentale, universitaires, éditorialistes, analystes civils et militaires liés d’évidence à des officines et autres services, viennent dire qu’il s’agit de l’esprit de soumission des Russes, des caractéristiques de l’âme slave. Les « exilés politiques » russes, dont chaque plateau veut avoir un représentant, sont priés de confirmer. Ils le font avec empressement. Ils en rajoutent même. Ici, comme ailleurs, tout au long de siècles d’hégémonie, l’Occident a toujours produit ce type d’élites occidentalistes et la haine de soi qu’elles portent. C’est bien la preuve que l’idéologie occidentale a fonctionné partout comme une idéologie dominante. Mais pourquoi ne pas considérer tout simplement que Poutine exprime la volonté de son peuple et que la confiance mise en lui vient de ce qu’il a redressé la Russie après la terrible crise causée par l’effondrement de l’URSS ?

« Le mensonge vrai »

Les Américains continuent de diffuser dans tout l’Occident leurs nouvelles techniques de l’information, celles de la théorie du « mensonge vrai » 1, en vertu de laquelle on considère que « le mensonge peut être utile », quand il peut prévenir un évènement néfaste. C’est ainsi que la Chine a été accusée d’avoir « l’intention » (soulignons le mot) de fournir des armes à la Russie et que les États-Unis se sont dits « convaincus » (soulignons là aussi le mot) que la Chine fournit des informations satellitaires à Wagner. En fonction de ces conceptions d’une vérité virtuelle ou potentielle, les conclusions, les prévisions d’une simple analyse, ou de simples hypothèses pourraient être considérées comme une information puisqu’elles « pourraient avoir lieu ». Observez attentivement la propagande, et vous verrez qu’elle est, pour sa plus grande partie, construite sur ce modèle.

Où est le temps des grands organes d’informations occidentaux qui servaient de référence pour leur objectivité des faits, même en temps de guerre ? Ils diffusaient l’influence occidentale chez des élites occidentalisées séduites par une liberté de ton et une qualité de débats qui existaient peu dans leur pays.

Sur la question de l’information, l’Occident, et surtout les Américains, font une erreur stratégique : celle que les médias peuvent tout, et qu’il s’agit simplement de s’emparer de l’esprit des peuples. En cela, ils se trompent. Les faits sont têtus. On ne peut fabriquer l’opinion, et encore moins contre les propres intérêts d’une nation. L’opinion du reste du monde sur l’Occident en est la preuve. Elle est hostile à l’Occident malgré l’effort considérable de la propagande occidentale en sa direction. Si dans les pays occidentaux, cette propagande a un impact, c’est que beaucoup, dans la population, croient encore trouver leurs intérêts, un bénéfice et des privilèges sur les autres peuples à travers l’hégémonie occidentale. Mais même là, beaucoup, de plus en plus nombreux, pensent que les médias mentent et l’information alternative s’est réfugiée dans les réseaux sociaux.

Le désarroi

En fait l’Occident est en plein désarroi. Il s’est isolé, ou plus exactement il continue, aveugle, à s’isoler du reste du monde. Même les termes que désormais il emploie font transparaître cet isolement. Il ne parle plus, ou bien rarement, de communauté internationale. Il ne se voit plus le monde. L’Occident est de plus en plus seul. L’Occident se réunit avec l’Occident, et il s’applaudit lui-même. La dernière tournée du président Zelensky aux parlements des États-Unis, du Royaume-Uni, à Bruxelles, au Parlement européen, en est l’image saisissante. On se pressait pour prendre une photo avec le président Zelensky, on applaudissait frénétiquement le toréador, le gladiateur, pendant qu’Ukrainiens et Russes s’entretuaient à Bakhmout.

L’Occident se recroqueville de plus en plus sur lui-même, sans qu’il s’en aperçoive d’ailleurs. Il n’associe plus d’autres pays du monde à son destin. Quand il parle de lui, il dit carrément l’Occident, et même parfois simplement l’OTAN. Il fait bien la séparation entre lui et les autres nations du monde. Il dit crûment défendre ses intérêts. Les dirigeants ukrainiens eux ajoutent le « monde civilisé », pour bien le distinguer « des barbares ». Surenchère de néophytes.

L’Occident est inquiet

Aujourd’hui l’Occident est inquiet. Il guette chaque jour le moindre signe de divergence ou d’éloignement entre la Chine et la Russie, ou bien de révolte dans ces pays. Il abat… des ballons météorologiques.

On est loin de la grande époque d’un Occident confiant en lui-même, sûr de lui, de la grande époque de l’idéologie occidentale, où l’Occident se pensait le monde, où il se réclamait de la liberté, de la démocratie, du libéralisme, où il était convaincu du pouvoir, des valeurs qu’il proclamait, de résoudre tous les problèmes humains.

Il a fait aujourd’hui, tomber lui-même ses propres totems. Il s’est attaqué au principe sacro-saint de la propriété privée en volant l’argent qu’avaient confié à ses banques des États souverains et en confisquant les biens de personnes pour la seule raison qu’ils sont citoyens d’un pays étranger avec lequel ils déclarent pourtant qu’ils ne sont pas belligérants. Il s’est attaqué lui-même à sa règle sacro-sainte de la « concurrence libre et loyale », la foulant cyniquement aux pieds au gré de ses intérêts. Il s’est attaqué ainsi au principe de la liberté d’expression et de la concurrence en matière d’information, en interdisant, dès le début de la guerre en Ukraine, les moyens alternatifs d’information, et notamment les médias russes, alors qu’il disposait naguère de la réputation que « lui n’agissait pas comme les États totalitaires ». Il songe même à encadrer les réseaux sociaux. Il s’est attaqué au principe de la liberté des échanges commerciaux et économiques, en se donnant le droit souverain, en dehors de toute décision de droit international, de sanctionner économiquement des pays et des peuples, d’interdire ports et aéroports à leurs navires et leurs avions. Bref, il a renié lui-même toutes les valeurs qu’il a dit vouloir répandre dans le monde, et au nom desquelles il justifiait ses interventions armées.

Un autre des signes de déclin est que l’Occident ne produit plus de grands dirigeants. Des chefs d’État ou de gouvernement comme Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson, Mme Liz Truss, etc. n’ont d’évidence pas la stature d’un Xi Jining, d’un Vladimir Poutine, d’un Narendra Modi ou d’un Erdogan, quel que soit le sentiment qu’on peut avoir les concernant. En Ukraine c’est un comédien qui a été jugé le plus apte à tenir ce rôle de chef d’État.

Les élites dirigeantes de l’Occident sont en panne d’un projet universaliste, d’une vision nouvelle de l’avenir du monde. Cette vision se trouve désormais dans le camp adverse, celle d’un monde débarrassé de toute forme d’hégémonie, d’un monde libéré de la dictature du dollar et du chantage aux sanctions économiques, un monde de nations égales en droits, où la souveraineté est la garantie du respect réciproque ainsi que de la liberté des citoyens, bref un monde où la démocratie internationale permet l’essor de la démocratie nationale.

Les références occidentales incessantes à la démocratie, à la liberté, aux droits de l’homme apparaissent désormais comme des slogans creux, peu crédibles, un disque rayé que le monde non occidental accueille avec un regard à la fois poli et dubitatif. Elles ne font plus recette sauf dans des minorités occidentalistes qui subsistent çà et là. L’Occident a beau choyer ces élites, en médiatiser les représentants intellectuels les plus fidèles, elles n’ont plus d’autre fonction que de le rassurer, en l’aveuglant ainsi sur les nouvelles réalités du monde.

Un autre symptôme d’un Occident frileux, qui se ferme sur lui-même, est cette peur panique de l’émigration. On est loin de cet Occident serein qui demandait en 1975 à Helsinki la fin du « rideau de fer », l’ouverture des frontières et la libre circulation des personnes et des biens. On est loin aussi de la période où les Bush pouvaient rassembler 35 États, au nom de la démocratie, pour attaquer l’Irak.

On vit d’évidence aujourd’hui une période de mutation historique profonde, peut-être la plus grande qui soit survenue dans la période moderne. Ces périodes de mutation, de transformation sont les plus dangereuses. La fin de l’hégémonie de l’Occident ne serait que justice. Elle serait bénéfique, pour tous, y compris les peuples occidentaux dont les rapports se normaliseraient avec les autres peuples.

Mais il ne faut pas trop se réjouir pour l’instant de cette évolution historique. L’Histoire nous a appris combien les forces en déclin sont dangereuses, car elles le perçoivent comme un drame, comme leur fin. L’humanité pourra-t-elle réussir ce tournant sans sombrer dans une confrontation mondiale ? Pour le monde actuel, du moins pour les dirigeants les plus conscients, toutes les questions de la géopolitique se résument, à celle-là : être ou ne pas être.




La guerre de Cinquième Génération et les Psyops contre les peuples

[Source : Jeanne traduction]

💡 Sur le même sujet :

🔸 Une conférence de James Giordano sur la guerre cognitive :
https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/James-Giordano:7
🔸 Un article sur la guerre cognitive
 https://www.lachainehumaine.com/2021/10/guerre-cognitive-de-l-otan-une-bataille-pour-votre-cerveau/
🔸 Un rapport de l’OTAN :
https://www.lachainehumaine.com/wp-content/uploads/2021/10/du-cluzel-guerre-cognitive.pdf
🔸 Le même rapport avec les passages clefs surlignés :
http://myreader.toile-libre.org/uploads/My_616f17567889e.pdf

[NDLR Il existe des pays qui ont encore mieux réagi que la Suède face à cette guerre contre les peuples et notamment la Biélorussie dont le président, prétendu dictateur, a catégoriquement refusé toutes les mesures coercitives imposées ailleurs, et particulièrement dans les nations de la sphère occidentale.
Voir aussi :
Les acteurs mondiaux peuvent utiliser le coronavirus pour remodeler le monde sans guerre — Président de Biélorussie
Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
Le contrôle mental au temps du Covid
La fabrication des perceptions
Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale
Une brève histoire des expériences et opérations biologiques américaines sur les populations civiles
Comment s’unir]






Le capitalisme est devenu un capitalisme cognitif

[Voir aussi :
Comprendre le graphène
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]




L’heure de la revanche

[Source : investigaction.net]

Par Jean-Pierre Page

La France connaît une crise sociale et politique sans précédent. Elle fait penser à la fameuse anecdote du 14 juillet 1789. À son réveil Louis XVI, anxieux, interpella le duc de la Rochefoucaud-Liancourt en lui demandant si la prise de la Bastille par le peuple de Paris était « Une révolte ». « Non, sire, lui répondit-il. Pas une révolte, mais une révolution ! »(([1] « C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution ! » Historia, janvier 2013.)). Nous n’en sommes pas là ! Toutefois sans être identiques ces évènements historiques ne sont pas sans rappeler ceux que nous vivons aujourd’hui tant l’aiguisement de la contradiction entre le capital et le travail atteint son paroxysme.

« Oui, mais ! ça branle dans le manche les mauvais jours finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s’y mettront !
Quand tous les pauvres s’y mettront ! »

(La semaine sanglante – 1871.
Jean-Baptiste Clément)

« Tout est à nous, rien n’est à eux ! »

Chanson de manifestation

Jour après jour le mouvement de contestation social prend une ampleur sans précédent par son caractère de masse, sa diversité, un fourmillement d’initiatives de toutes sortes. On attend plus les mots d’ordre d’en haut, on s’assume, on s’organise, on se prend en charge, là ou finalement c’est essentiel : c’est-à-dire depuis l’entreprise. On le fait en grand en s’en donnant les moyens.

Selon les sondages 82 % des Français sont en colère dont 51 % très en colère(([2] Selon un sondage CNews du 10 mars 2023.)). Plus de 90 % des travailleurs rejettent la nouvelle réforme des retraites. Depuis l’abandon de la retraite à 60 ans et les 37,5 années de cotisations, « le sujet est au cœur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies »(([3] « Prenons le pouvoir sur nos retraites » B.Friot, La dispute, Paris 2023.)). C’est dire l’enjeu de ce défi qui fait l’objet des exigences imposées par Bruxelles, mais aussi par Washington. Car dorénavant, il faut aussi assumer le prix de la guerre en Ukraine. Le surarmement coûte cher tout comme les cadeaux aux entreprises et au système bancaire dorénavant dans le rouge. Le peuple doit payer pour les armes, pour les sanctions vis-à-vis de la Russie, il doit payer la récession, le déficit public, le surendettement, l’inflation, l’augmentation vertigineuse des denrées alimentaires et de la santé. Pour épargner les superprofits et les cadeaux aux actionnaires, la note à payer est présentée aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes et retraités sous la forme d’une régression sociale et environnementale en forme de recul de civilisation !

[Voir aussi :
Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non-violente]

Macron et le verrou des retraites

Cela n’est pas nouveau, mais cette fois cela prend des proportions qui semblent sans limites. Notre système de retraites est dans le viseur, car ses principes constituent une sorte d’épine dorsale de toute notre protection sociale et de sa finalité qui est sa relation au travail ! Le banquier Macron veut ouvrir celle-ci à la loi de la jungle et à la rapacité des fonds d’investissement. Au premier rang, Blackrock et son PDG Larry Fink. Il a multiplié les rencontres avec Emmanuel Macron et souhaite saisir les opportunités que représente la réforme des retraites. En bon lobbyiste il a donc influencé la réforme. Son représentant en France Jean-François Cirelli a été décoré de la Légion d’honneur(([4] « Le patron de Blackrock regrette une polémique infondée », La Tribune 3 janvier 2020.)) par Emmanuel Macron lui-même sans doute pour avoir contribué au pillage de notre système de retraite par répartition. On comprend mieux pourquoi, quand l’on sait que Blackrock est le plus grand fonds d’investissement au monde. Il pèse 6000 milliards de dollars US, dont les deux tiers concernent l’épargne retraite. Par conséquent, « ce n’est pas d’abord le montant des pensions qui motive l’acharnement de la classe dirigeante, c’est d’abord leur nature. Nous savons tous que la pension relève du droit du travail : elle n’est ni patrimoine relevant du droit de propriété, ni une allocation relevant du droit de l’aide sociale. Quoi qu’il fasse le retraité est payé, sa pension ne peut être supprimée ou réduite »(([5] B. Friot, idem.)). Macron veut faire sauter ce verrou !

Cette situation est insupportable au capital parce qu’à ses yeux elle menace sa survie. Voilà pourquoi, renoncer à cette énième réforme comme le sous-entend Olivier Véran, ministre de l’information serait « la fin du monde » alors qu’en fait c’est plutôt de « la fin du capitalisme » dont il s’agit. Là sont les causes profondes de cette obstination féroce dont fait preuve le gouvernement et ses parrains bruxellois ou d’outre atlantique. Il doit défendre la survie d’un système condamné, tout en faisant face au « trop c’est trop » cause d’une explosion sociale qui se cristallise autour de mécontentements accumulés et d’exaspérations trop longtemps contenues.

Face à cette contestation en forme d’insoumission, Macron et son gouvernement s’obstinent dans une surdité, un aveuglement sectaire et dangereux. Ils refusent d’entendre, ils mentent, ils manipulent, ils menacent ! Aux prises avec cette fébrilité qui fait craindre le pire, ils s’agitent, multiplient les incohérences et les erreurs de jugement. Ce comportement désordonné n’est pas sans susciter des interrogations d’autant que la crédibilité de la France est partout en recul.

L’esprit rebelle peut-être contagieux

Devant ces événements, la classe des riches au pouvoir, la bourgeoisie des beaux quartiers fait preuve de nervosité et d’anxiété. Ce qui se passe n’est pas sans lui rappeler les angoisses qu’elle a connues récemment pendant la lutte des gilets jaunes. Sauf que cette fois c’est pire et les choses sont d’une tout autre dimension. Ce sont des millions de travailleurs qui sont mobilisés et qui s’expriment. On sait d’expérience que cela peut donner lieu à des développements inattendus. L’état d’esprit rebelle peut devenir contagieux, il peut même l’être au-delà de nos frontières, c’est déjà le cas en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Allemagne et même aux États-Unis.

En fait, la France va mal et même très mal et l’Europe dont elle est dépendante sombre quant à elle dans la faillite, son euro en berne percuté par le crash de plusieurs banques américaines, dont la Silicon Valley Bank(([6] « Comment la Silicon Valley Bank s’est effondrée » Les Échos 10 mars 2023.

En une semaine seulement, Silvergate, Silicon Valley Bank et maintenant Signature Bank s’effondrent…
https://www.theverge.com/2023/3/12/23636780/crypto-collapse-fdic-treasury-shut-down-signature-bank.)). Fidèle à ses habitudes B. Le Maire de manière parfaitement irresponsable fait le choix de sous-estimer les conséquences. Pourtant depuis des mois l’annonce d’un tsunami financier(([7] « Nous entrons dans la grande stagflation » Nouriel Roubini, Le Monde, 13 janvier 2023.)) est envisagée par les économistes, ils le décrivent comme bien plus dévastateur que celui de 2008/2009(([8] « SVB, pas d’alerte spécifique pour les banques françaises », Les Échos, 13 mars 2023.)). Ainsi, la crise économique, financière et sociale s’accompagne également d’une crise politique d’autant plus importante que la légitimité d’Emmanuel Macron est en question. L’arrogance, l’autoritarisme et le mépris sont devenus des méthodes de gouvernement qui donnent lieu à un rejet massif de sa politique autant que de sa personne. Un parallèle pourrait être dressé avec la crise britannique et la violence sociale que l’oligarchie cherche à imposer face aux résistances populaires.(([9] Depuis des mois des luttes de masses et d’une grande combativité se poursuivent dans les télécommunications, la santé, les postes, chez les manutentionnaires d’Amazon, les dockers, les éboueurs et surtout les cheminots dont le syndicat RMT affilié à la FSM est à la pointe du combat.)) Tout comme en Grande-Bretagne ou le Premier ministre Richi Sunak veut interdire le droit de grève, Macron et le patronat veulent limiter au maximum son exercice au point de vouloir généraliser la pratique des réquisitions ou encore en organisant comme précédemment les provocations violentes de la police dans les manifestations.

Tout est à nous, rien à eux

Jusqu’où ira ce mouvement exemplaire dont l’ampleur est indiscutable et qui dure depuis presque deux mois sans s’essouffler ? En fait, il est sans précédent depuis plusieurs dizaines d’années et fait preuve d’une détermination remarquable ? Cela est illustré quotidiennement et dans les faits par une multiplication d’actions dans de petites et grandes entreprises, dans le public comme dans le privé, des grèves de toutes sortes de courtes ou de longues durées, de rassemblements, de manifestations de masse, de retraites aux flambeaux, de blocage des ronds–points et des péages d’autoroutes, de fermetures de raffineries, d’installations portuaires et de trains à l’arrêt, de gares désertes, de non-ramassage des ordures, de délestage électrique mis en valeur par les actions « Robin des bois » dont la popularité est incontestable. Ces initiatives de « sobriété énergétique » pour les uns, mais de solidarité pour les autres à qui on rétablit l’électricité sont légitimes et illustrent parfaitement le contrôle par les travailleurs eux-mêmes de leur outil de travail. Ils sont les seuls producteurs de richesses et ils préfigurent ce qui doit être leur rôle dans toute la société. Ils font collectivement la démonstration des capacités de la classe ouvrière à se prendre en charge sans le secours de quiconque. Comme le dit cette chanson de manifestation : « tout est à nous, rien à eux ! ». D’autres catégories se mobilisent, des artisans, des paysans qui contribuent aux réseaux de solidarité qui se mettent en place par l’envoi de denrées de fruits et légumes aux travailleurs en grève.(([10] Par exemple remarquable initiative de solidarité de paysan du Gers (La Ferme au Carreau) avec les cheminots de Versailles en grève reconductible.))

C’est tout un peuple qui est debout et qui relève la tête ! Il s’est mis en mouvement qu’il soit en grève, qu’il manifeste dans la rue ou qu’il s’exprime sous d’autres formes. Par conséquent, on ne saurait réduire ces actions aux seules décisions de l’intersyndicale, c’est de tout autre chose dont il s’agit. Cette situation n’est pas née de rien, elle est la conséquence d’un lent travail de maturation et d’une prise de conscience dont la grève des travailleurs des raffineries avait donné le ton avant-coureur. On peut donc sortir de la logique délétère et décourageante des journées d’actions saute — mouton et sans lendemains. Tout est affaire de volonté ! La preuve est faite que les forces existent ! Elles représentent l’alternative à la crise du syndicalisme. La lutte concrète a toujours des vertus pédagogiques. Par conséquent, on ne part pas de rien ! L’objectif est celui de la réappropriation de la conduite de l’action par les travailleurs eux-mêmes tout comme celle de leur organisation syndicale, et ce à tous les niveaux. Cela ne peut se faire qu’avec le souci prioritaire de l’implication du grand nombre, de l’unité de la CGT et du rassemblement de toutes ses forces. La démonstration est faite que c’est possible ! « La preuve du pudding c’est qu’on le mange ».(([11] F. Engels (1820-1895) in Socialisme scientifique et Socialisme utopique (1880).))

Mettre l’économie à genoux

Depuis la journée de grèves et de manifestations du 31 janvier 2023, l’appel de cinq fédérations de la CGT parmi les plus représentatives et combatives(([12] Les fédérations CGT des cheminots, Mines-Energie, Ports et Docks, Industries chimiques et verre et céramique.)) en assumant ensemble et collectivement leurs responsabilités a permis d’élever le contenu et la forme de la riposte engagée. Il fallait mettre la barre de l’action au juste niveau de l’affrontement, elles l’ont fait jouant un rôle déterminant dans la compréhension de ce que doit être la mobilisation. En contribuant concrètement au besoin de coordination, de rassemblement et d’unité, en fait en confédérant l’action par leur propre décision. Cette impulsion a été décisive. Elle est devenue un puissant accélérateur pour donner à la lutte l’ampleur nécessaire en faisant le choix de mots d’ordre justes pour gagner. Sans attendre les décisions de l’intersyndicale, la grève est ainsi devenue reconductible dans plusieurs branches conduisant progressivement à la paralysie et au blocage de l’économie en d’autres termes « en la mettant progressivement à genoux ».(([13] Selon la formule d’Emmanuel Lépine secrétaire général de la fédération CGT des industries chimiques.))

Cette démarche légitime est en effet la seule efficace. Or c’est d’efficacité et d’utilité dont il s’agit ! De tout temps, les travailleurs sur tous les continents, à travers leur propre histoire, frappent le capital là où ça fait mal, c’est-à-dire au portefeuille des capitalistes en faisant en sorte que ça leur coûte le plus cher possible. S’en étonner comme certains dirigeants syndicaux le font c’est faire le choix de l’impuissance et de l’échec. C’est afficher hypocritement « des pudeurs de gazelle » quand il faut apporter un soutien sans concessions à ceux des militants qui sont en première ligne. Certains ont la mémoire courte et ont oublié ce qui n’est rien d’autre que la conséquence qu’entraîne une occupation d’usine comme ce fût le cas en 1936, en 1968 et depuis dans de nombreux cas. Ainsi dénoncer « les durs de la CGT » qui ne respectent pas les règles du jeu et veulent mettre « l’économie de la France à genoux » est devenu le leitmotiv de tous les commentaires des médias, des ministres et même de la Première ministre. Face à de telles accusations haineuses comment peut-on se taire ? Il faut d’autant plus les dénoncer qu’elles visent toute la CGT et son unité. Ne pas le faire c’est s’en rendre complice !

Chasse aux durs de la CGT

Ainsi, les médias qui d’habitude se fichent et contrefichent de la question syndicale, interprètent, accusent, prennent fait et cause, entendent détourner l’attention et faire diversion sur le fond et sur ce qui est essentiel ! On encense certains syndicalistes raisonnables et responsables, on récuse les autres présentés tour à tour d’irresponsables, de pro-Poutine et de stalinien.(([14] On ne compte plus par exemple les mises en causes caricaturales par Pascal Praud de Cnews ou Maxime Switek sur BFMTV contre Emmanuel Lepine de la FNIC-CGT, Olivier Mateu de l’UD CGT13 ou encore Sébastien Menesplier dirigeant de la fédération CGT mines-énergie.)) L’obsession du pouvoir c’est de tout faire pour isoler et marginaliser ces empêcheurs d’exploiter en rond. Visiblement sans grande originalité BFMTV ou CNews tirent leur inspiration de ce qui se fait en Grande-Bretagne. Pour le Times, le Sun, le Daily Mail de l’oligarque Rupert Murdoch, les grèves sont « la création d’agents russes » menée par un syndicat extrémiste qui « soutient les aventures meurtrières de Poutine en Ukraine. Ainsi la centrale syndicale des transports RMT(([15] Les cheminots du syndicat des transports RMT (The National Union of Rail of Transport Workers) sont à l’origine des grèves britanniques. Cette fédération combative qui syndicalise toutes les branches des transports y compris bus, métro, est forte de 83 000 adhérents. Elle est affiliée internationalement à la Fédération Syndicale Mondiale (FSM).)) est décrite comme dirigée « par des larbins de Poutine » appartenant à « une cabale d’extrême gauche ». Dans le domaine de l’information sociale, c’est là sans doute un des résultats de « l’entente cordiale » qui prévaut de nouveau grâce à la complicité de l’homme de chez Rothschild avec l’homme de « Goldman Sachs ».(([16] Rishi Sunak, ancien ministre de Boris Johnson, ultra libéral est le nouveau premier ministre britannique, milliardaire, époux d’Ashkata Murti, 5e fortune indienne. Il a été analyste de la banque d’investissement US Goldman Sachs puis pour le hedg fund TCI Fund Managment.)) Comme quoi, si les insultes ne varient pas d’un pays à un autre, l’adversaire de classe est bien le même partout.

L’objectif de cette campagne organisée de discrédit est de tenter de diviser les travailleurs en stigmatisant des syndicalistes courageux et clairvoyants. On veut les présenter comme des irresponsables, des quasi-terroristes, dans le but de faire diversion. Même si elle a trouvé un écho chez certains syndicalistes pour justifier leur immobilisme cette tentative n’a pas entraîné les résultats escomptés et loin s’en faut. Ces mots d’ordre combatifs ont contribué à donner et redonner confiance dans l’utilité de l’action par le tous ensemble. « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses ! ».(([17] K. Marx (1818-1883).))

Une idylle syndicale

Par ailleurs, on cherche à expliquer la réussite des manifestations et des grèves par l’existence d’une intersyndicale regroupant toutes les confédérations. Dans ce concert de louanges, seul Emmanuel Macron est constant, il ne recevra pas les syndicats. L’accent est ainsi mis sur la relation personnelle voir complice entre les secrétaires généraux de la CGT et de la CFDT. Elle aurait rendu possible aujourd’hui ce qu’hier était présenté comme l’impossible. On ne cesse de se congratuler devant cette évolution inédite du syndicalisme français en forme de lune de miel. Il est d’ailleurs assez remarquable de constater que ce seul fait fait l’objet d’un large consensus des représentants du gouvernement, aux politiciens de tous bords et bien sûr aux médias débordés d’admiration pour la relation entre Laurent Berger et Philippe Martinez. Aussi, vidéo et photos énamourées à l’appui on ergote à longueur d’antenne sur celui des deux qui a le plus changé ou sur la longueur que va durer l’idylle.

Loin de finasser sur « ce qui ressemble s’assemble » ou de sous-estimer les décisions d’une intersyndicale qui est perçue positivement par de nombreux travailleurs il convient d’être lucide quant à la signification de cette « évolution » afin de ne pas être surpris par les développements ultérieurs qui interviendront. Il ne suffit pas de faire le constat que l’on est d’accord pour le retrait du projet de réforme pour en déduire qu’il en irait de même pour le reste. Ce conte de fées n’est évidemment pas innocent et la ficelle à la grosseur d’un câble ! Il consiste à rallier les positions des uns avec les autres à partir d’un moins-disant permettant au moment opportun de tirer le rideau de la fin sur une bataille qui aurait été vaine, mais où l’unité de l’intersyndicale aura été défendue et préservée. Du moins, c’est ce que certains espèrent tant la recomposition du syndicalisme français est devenue une obsession ! Il a également pour but de taire en le masquant le formidable travail militant qui se développe en bas. On veut en fait ignorer la réalité en cherchant à déposséder les véritables acteurs de cette lutte du rôle décisif qui est le leur. Il est pourtant le fruit, de leur engagement quotidien militant, de leur haut niveau de conscience et de leur dévouement. Sans relâche, ils organisent, expliquent, donnent confiance. Ils sont les héros véritables de cette lutte.

Ainsi contrairement à ce que l’on nous susurre l’essentiel est ailleurs. Il est dans la construction depuis les réalités concrètes du terrain d’un vaste mouvement pour que le plus grand nombre de travailleurs passent de la conscience aiguë qu’ils ont de la nocivité de cette réforme à l’action, donc à la grève sous toutes les formes possibles. Mais on ne saurait s’arrêter en chemin si l’on veut s’en prendre aux causes véritables. Il s’agit d’inscrire toute cette démarche dans une vision plus vaste, un objectif de rupture avec l’ordre des choses. La réforme des retraites est l’expression de la guerre de classes que mène la bourgeoisie. Ce combat exige donc l’éradication du capitalisme lui-même et donc la lutte pour le socialisme. Il est heureux que dans un tel contexte de constater à travers de très nombreux témoignages de travailleurs en lutte la relation qu’ils établissent dorénavant entre la nocivité de cette prétendue réforme et un système capitaliste aux abois qui cherche à s’imposer toujours plus brutalement. Aux yeux d’un plus grand nombre, celui-ci est devenu un obstacle au progrès de l’humanité, à la justice sociale, à la paix. En vitesse accélérée chacun prend conscience qu’il s’agit donc bien d’un affrontement majeur entre deux choix de société.

Adhésions à la CGT

Par conséquent, rien ne peut remplacer ce travail de masse indispensable pour gagner. C’est cela la priorité et ce n’est donc pas l’attente angoissée des mots d’ordre d’en haut ! C’est cette démarche qui contribue à donner cette ampleur au mouvement et aux progrès des consciences de millions de travailleurs quant au niveau et au contenu de la riposte qui doivent être les leurs. Il est donc significatif, dans cette période inédite de prendre en compte la signification de milliers d’adhésions à la CGT.(([18] Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, 12 000 adhésions à la CGT ont été enregistrées.)) Beaucoup de travailleurs trouvent ou retrouvent la CGT dont ils ont besoin pour lutter. Ils écoutent de sa part le discours qu’ils attendaient et celui-ci est un appel à s’organiser, débattre, décider faire grève, ensemble. Il est donc naturel qu’ils se tournent vers une CGT fidèle à ses principes de classe, une CGT, présente, active, entreprenante, rassembleuse à l’offensive. À la question « la CGT pour quoi faire ? », la réponse est claire. C’est d’une CGT de lutte de classes dont on a besoin, pas d’une CGT favorable au dialogue social, au partenariat euro-compatible, ou aux préoccupations sociétales dans l’air du temps !(([19] « Quelle CGT pour quoi faire » sur YouTube avec Michel Gruselle, Cédric Liechti, Stéphane Sirot et Jean-Pierre Page. Séminaire Marx au 21e siècle, années2022.2023. Équipe de recherche Phare Université Paris 1 — Panthéon Sorbonne.)) Là est la légitimité et la modernité du syndicalisme de classe.

À cette nouvelle étape de la lutte, c’est à travers une multitude d’initiatives de haut niveau qui se coordonnent, s’épaulent entre elles dans une grande diversité que s’exprime cette opinion partagée par toutes les générations : « cette fois, c’est assez, on ira jusqu’au bout, jusqu’au retrait de cette réforme injuste et inacceptable ! ». Il faut prendre la juste mesure de cet état d’esprit. Pour cette raison, il ne saurait y avoir de jugement de valeur sur les décisions d’actions. Toutes sont utiles, il n’y a pas de petits combats ! Il s’agit de se saisir de toutes les opportunités en sachant anticiper, être disponible. Tout le monde est au pied du mur et en devoir de choisir. On ne choisit pas la période dans laquelle on vit, il faut se hisser à la hauteur de ce qu’elle exige !

Cette phase de la lutte est donc aussi celle de la clarification. L’adversaire ne la sous-estime pas. C’est pourquoi face à cette mobilisation de la France profonde le pouvoir cherche à rassurer et à se rassurer.

Aussi, malgré la pensée unique, les campagnes effrénées médiatiques et politiques qui se taisent sur la réalité et qui nient les évidences à la manière du Dr Coué ont fait le choix de pérorer sur l’essoufflement du mouvement comme sur les contraintes des règles qu’impose le calendrier parlementaire. Les experts s’emploient à faire diversion. On bavarde, on disserte sur la fermeté du gouvernement et du Président qui ne céderont pas à la rue. Rien n’y fait, mais il faut tout faire pour empêcher ce qui serait l’irréparable. Il y a d’ailleurs quelque chose de dérisoire dans le traitement d’une information qui met sur un pied d’égalité quelques poubelles que font brûler des provocateurs et ce que représentent des millions de manifestants.

Le seul agenda est celui de la lutte

Quels que soient les votes au Parlement, le mouvement doit se poursuivre et se poursuivra ! Pourquoi d’ailleurs devrait-il être dépendant des échéances parlementaires, du calendrier du gouvernement ? Pourquoi faudrait-il suivre les agendas concoctés par les politiciens de tous bords ? Tout au contraire les travailleurs ne doivent compter que sur eux-mêmes, s’en tenir aux décisions qu’ils prennent et à nulles autres !

Une chose est évidente, l’action doit monter en puissance. Elle doit le faire sans tarder, a fortiori si le gouvernement fait le choix d’utiliser le 49.3. Ce sont ses règles, les siennes. Elles ne sont pas celles des travailleurs. Et pour eux il n’y a aucune raison à se mettre en conformité avec les obligations de qui que ce soit. Pour gagner, ils doivent anticiper. Comme l’a souligné Olivier Mateu en faisant référence à l’arsenal antidémocratique du gouvernement « non seulement cette provocation ne sonnerait pas le glas du mouvement, mais cela conduirait à impliquer plus encore nos organisations dans la grève ».(([20] « Dans les Bouches-du-Rhône, la CGT annonce une montée en puissance de l’action » Libération, 13 mars 2023.

Sénèque (entre l’an 4 et 1 avant J.C) philosophe romain de l’école stoïcienne.)) C’est déjà le sens donné par les dockers avec leur décision d’arrêter le travail 72 h par leur opération « ports morts », ceux des raffineries pour lesquelles les chaînes d’expédition des carburants seront bloquées, pour ceux de l’énergie, pour qui il n’y aura plus aucune limite à l’action, y compris en mettant la France dans le noir, par les cheminots. Tous ensemble, il faut se préparer à frapper plus fort encore ! Il faut oser ! « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles, que nous n’osons pas ! C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ».

L’enjeu est simple, il s’agit de gagner non pas un aménagement, mais un retrait définitif de cette prétendue réforme des retraites, qui est un véritable Cheval de Troie de destruction de nos conquêtes sociales. Il faut remettre au centre de cette bataille, l’exigence de retraite à 60 ans avec 37,5 années de cotisations. Là est le défi ! Retraites, mais en même temps pouvoir d’achat, travailler autrement, en finir avec l’ubérisation et la souffrance au travail, imposer l’égalité des droits entre hommes et femmes, libertés et démocratie, dérèglement climatique qui sont des exigences exprimées depuis bien longtemps. Le moment est venu de régler les comptes, c’est le moment de la revanche. C’est donc bien de choix de société dont il s’agit. Comme le dit justement Monique Pinçon-Charlot : « Quand les êtres humains sont privés de leur avenir, de la possibilité de se projeter dans le futur, de construire une famille, on se dit “on n’a plus rien à perdre”. Cette réforme des retraites risque de constituer la goutte qui va faire déborder le vase ».(([21] « Regards croisés sur le mouvement social » Monique Pinçon-Charlot entretien avec Olivier Mateu. La Marseillaise, l’événement, 6 mars 2023.))

Donnons-lui raison !

Notes




Techniques de modification de l’environnement (ENMOD) et tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie: une enquête d’experts est requise

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

Destruction, ravage social et perte de vies humaines. Nos pensées sont avec les peuples de Turquie et de Syrie.

Introduction

Les derniers rapports font état d’un nombre de morts en Turquie et en Syrie bien supérieur à 50 000, plus d’un demi-million de blessés, des dizaines de milliers de personnes portées disparues. La dévastation et la destruction sociales sont au-delà de toute description. Les premier et deuxième tremblements de terre du 6 février 2023 dans la province de Kahramanmaras dans le sud de la Turquie étaient respectivement d’une magnitude de 7,6 et 7,8 (échelle de Richter).

Un troisième tremblement de terre d’une magnitude de 6,3 a été enregistré le 20 février 2023.

En Turquie, quelque 530 000 personnes ont été évacuées de la zone sinistrée. Ankara confirme que :

« 173 000 bâtiments ont jusqu’à présent été enregistrés comme effondrés ou gravement endommagés, avec plus de 1,9 million de personnes se réfugiant dans des abris temporaires ou des hôtels et des installations publiques. »

Selon les mots du président turc Recep Tayyip Erdogan :

« Nous vivons les jours les plus douloureux de notre histoire ».

En Syrie, les tremblements de terre ont largement touché les villes d’Alep, Lattakia et Hama qui se trouvent à proximité de la frontière nord-ouest de la Syrie avec la Turquie. Le dernier bilan annoncé des morts en Syrie était de 5 914, avec 8,8 millions de personnes touchées.

Le président Bachar Al Assad a souligné que l’US-OTAN est en guerre contre la Syrie depuis près de 12 ans, tout en soulignant que :

« La Syrie n’a pas connu de tremblement de terre [zone sismique] depuis environ deux siècles et demi ».

Dans cet article, la partie I se concentrera sur l’histoire de l’activité sismique en Turquie, tout en soulignant le fait qu’avant le tremblement de terre du 6 février 2023, il n’y avait pas de données récentes ou historiques d’activité « sismique majeure » dans le sud de l’Anatolie.

La partie II fournira un examen des techniques de modification de l’environnement (ENMOD).

La partie III se concentrera sur la Convention sur l’interdiction des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, ratifiée en 1977 par l’Assemblée générale des Nations Unies [entrée en vigueur le 5 octobre 1978].

Ce qui est important en ce qui concerne le tremblement de terre Turquie-Syrie, c’est que la Convention des Nations Unies de 1977 (citée ci-dessus) contient des dispositions relatives à la tenue d’une enquête en ce qui concerne les « destructions, dommages ou blessures » subis par les « États parties », sous les auspices d’un « Comité consultatif d’experts » de l’ONU.

La convention prévoit également la possibilité de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies au nom des « États parties ». Ces questions sont décrites dans la partie IV.

[Voir aussi :
Selon la sénatrice Diana Ivanovici Șoșoacă au Parlement roumain, la Turquie a été victime d’une arme sismique
et
Tremblements de terre en Turquie-Syrie, conflit en Ukraine, et plandémie Covid : une « campagne de meurtres de masse »]

I Historique de l’activité sismique en Turquie

En ce qui concerne la Turquie, l’analyse géologique indique ce qui suit :

« Les activités sismiques se produisent principalement » sur la plaque anatolienne, une petite plaque tectonique en forme de coin qui est pressée vers l’ouest alors que la plaque arabe à l’est claque dans la plaque eurasienne.(nous soulignons).

Ce qui caractérise l’activité sismique de la Turquie est :

« une séquence le long de la faille nord-anatolienne qui a commencé en 1939, provoquant de grands tremblements de terre qui se sont déplacés progressivement d’est en ouest sur une période de 60 ans »

Les tremblements de terre du 6 février 2023 avec des épicentres à Pazarcik (7,8) et Ekinozu (7,5) respectivement à proximité de Gaziantep et Kahramanmaraş sont les plus grands « séismes majeurs » de l’histoire récente. (Voir tableau en annexe, graphique ci-dessous).

Le 6 février 2023, vers 4 h 15, heure locale, un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Centre-Sud de la Turquie près de la frontière entre la Turquie et la Syrie. À peine 11 minutes plus tard, une réplique de magnitude 6,7 a secoué la région. Neuf heures plus tard, un séisme de magnitude 7,5 a suivi. (USGS — Centre national d’information sur les tremblements de terre)

La carte ci-dessous identifie les épicentres des tremblements de terre du 6 février 2023, situés dans le sud, à proximité de la frontière nord-ouest de la Syrie.

Épicentre d’Ekinozu, tremblements de terre de Pazarcik, 6 février 2023

« Tremblements de terre majeurs » récents

Historiquement, les plus grands tremblements de terre en Turquie ont des épicentres dans le nord-ouest de l’Anatolie, à proximité d’Istanbul, dans l’ouest de l’Anatolie ainsi que dans la région du nord-est.

La faille nord-anatolienne

Sept grands tremblements de terre (MS) 7,0 dans la période de 1939 à 1999 le long de la faille nord-anatolienne. Voir la carte ci-dessus.

Ces séismes ont rompu la faille progressivement d’est en ouest.

Voici les données des sept grands tremblements de terre qui ont progressivement rompu la faille nord-anatolienne :

  • 1939 26 décembre. Magnitude (MS) 7,9 – 8,0. 30 000 morts. Longueur de faille environ 360 km. Initié la migration vers l’est d’importants tremblements de terre sur la faille nord-anatolienne. (Appelé le tremblement de terre d’Erzincan de 1939, Anatolie du Nord)
  • 20 décembre 1942. Magnitude (MS) 7,1. Longueur de faille environ 50 km. (Appelé le tremblement de terre d’Erbaa de 1942, Anatolie du Nord)
  • 1943 26 novembre. Magnitude (MS) 7,6. Longueur de faille environ 280 km. (appelé le tremblement de terre de Tosya de 1943, dans le nord de l’Anatolie)
  • 01 février 1944. Magnitude (MS) 7,3. Longueur de faille environ 165 km. (appelé le tremblement de terre de Bolu-Gerede de 1944, dans le nord de l’Anatolie)
  • 1957 26 mai. Magnitude (MS) environ 7. Longueur de faille environ 30 km. (appelé le tremblement de terre d’Abant de 1957, dans le nord de l’Anatolie)
  • 1967 22 juillet. Magnitude (MS) 7,1. Longueur de faille environ 80 km. (appelé tremblement de terre de 1967 dans la vallée de Mudurnu, nord de l’Anatolie)
  • 1999 17 août. Ismit. Magnitude (MS) 7,8 ; MW 7,4-7,5) Anatolie du Nord-ouest

Vous trouverez ci-dessous les rapports des 5 plus grands tremblements de terre depuis 1950, qui se situent tous le long de la faille nord-anatolienne.

Bingol : d’une magnitude de 6,9, s’est produit dans la ville orientale de la Turquie le 22 mai 1971.

Ville d’Izmit : 17 août 1999, à 90 km au sud-est d’Istanbul, magnitude 7,6. Le tremblement de terre s’est produit dans les zones urbaines industrialisées et les plus densément peuplées d’Istanbul, Sakarya, Golcuk, Darica et Derince.

Düzce Quake, 12 novembre 1999, un tremblement de terre majeur s’est produit à 70 kilomètres (45 miles) à l’est d’Adapazari ou à 170 km (105 miles) au nord-ouest d’Ankara, une magnitude de 7,2.

La ville de Van. 23 octobre 2011. Séisme de magnitude 7,1, ville du nord-est proche de la frontière avec l’Iran.

Izmir : du 30 octobre 2020, une magnitude 7,0 avec un épicentre à environ 14 km au nord-est de l’île grecque de Samos

épicentre du tremblement de terre d’Izmit-Golcuk dans le nord-ouest de l’Anatolie

Nota Bene : Aucun de ces tremblements de terre majeurs (1939-1999) ne se situe dans le sud de l’Anatolie.

Histoire à long terme des tremblements de terre en Turquie (342 JC -1999)

L’histoire des « séismes majeurs » est enregistrée depuis 342 apr. J.-C. sur la base des données compilées par l’USGS — National Earthquake Information Center (voir tableau en annexe).

Au XIIIe siècle, un « tremblement de terre majeur » (60 000 morts) est enregistré à Adana en 1268 (Anatolie du Sud). De plus, depuis le 15e siècle, tous les « séismes majeurs » se sont produits dans le nord-ouest, l’ouest et le nord-est de l’Anatolie. (Voir annexe)

Tremblements de terre dans le sud de la Turquie

Reuters a décrit le premier tremblement de terre majeur (6 février 2023) « comme le plus puissant de la région depuis au moins un siècle ». C’est un véritable euphémisme [understatement]. En ce qui concerne le sud de l’Anatolie, c’est le plus grand tremblement de terre depuis plus de sept siècles. (Adana en 1268, voir tableau en annexe)

On enregistre dans le sud de la Turquie, le tremblement de terre de Ceyhan-Adanale 27 juin 1998, d’une magnitude de 6,3, affectant les villes de Ceyhan et Adana, 146 morts. Le tremblement de terre de Ceyan, cependant, n’est pas classé comme « un tremblement de terre majeur ».

Comme indiqué ci-dessus, les principaux tremblements de terre en Turquie se produisent le long de la faille d’Anatolie du Nord.

Avant le 6 février 2023

Pas un seul « séisme majeur » dans le sud de l’Anatolie en plus de 700 ans : cela ne « nous dit -il pas quelque chose » concernant la « probabilité » ou la « vraisemblance » d’un « séisme majeur » se produisant dans le sud de la Turquie ?

« Prévision » des tremblements de terre

La prévision des tremblements de terre est une pratique courante. Un tremblement de terre peut être prévu jusqu’à plusieurs mois à l’avance. La « prévision » ne doit cependant pas être confondue avec la « prédiction sismologique » :

Le sismologue néerlandais Frank Hoogerbeets, qui travaille pour le Solar System Geometry Survey (SSGS) aux Pays-Bas, a prédit le tremblement de terre en Turquie le 3 février 2023, trois jours avant son apparition.

Aucune preuve solide d’une attaque terroriste

Bien qu’il puisse y avoir des doutes au niveau politique, il n’y a à ce stade aucune preuve solide qu’il s’agissait d’une attaque terroriste. Sur la base des informations du domaine public (par opposition aux informations classifiées), il n’y a aucune preuve tangible que des « techniques de modification de l’environnement » ont été utilisées contre la Turquie et la Syrie.

Cependant, il y a eu une déclaration non officielle (qui reste à confirmer) de Serdar Hussein, le chef de l’Agence spatiale turque, dans une interview à la télévision russe. Il a fait référence à barres en alliage de titane dur envoyant de puissants faisceaux d’énergie vers la terre, profondément dans le sol.

Ci-dessous, la traduction de son interview.

Transcription (Traduction)

Le chef de l’Agence spatiale turque, Serdar Hussein Yildirim, sur les armes capables de provoquer des tremblements de terre :

Vous connaissez ces poteaux électriques dans les rues. Ils sont similaires à ces piliers, d’environ 8 à 10 mètres de haut. Tiges métalliques.

Il n’y a rien à l’intérieur de la tige, pas d’explosifs, rien, mais c’est une tige métallique faite d’un alliage de titane dur.

Ils les ont mis dans un satellite. Et puis ils les visent et les lancent sur Terre. C’est comme un bâton avec une pointe acérée. Par exemple, Dieu nous en préserve, il tombe quelque part, nous ne nommerons pas le scénario catastrophe maintenant, mais dès qu’il tombe au sol, il pénètre jusqu’à 5 km de profondeur dans la terre.

Cela se produit très rapidement et crée un tremblement de terre de magnitude 7-8.

À la suite de l’impact, tout ce qui s’y trouve sera détruit. Regardez, il n’y a pas d’armes ici, pas d’explosifs, pas de bombes, rien de tout ça. Bâtons simples [tiges]. Mais il y a une telle force qui vient de l’espace et vous n’avez aucune chance de la voir, de l’arrêter ou de vous défendre. (nous soulignons)

Voir la vidéo ici

II Techniques de modification de l’environnement

Il existe une vaste littérature sur les techniques de modification du climat à des fins militaires, dont une grande partie est classifiée. Les États-Unis et la Russie sont bien connus. Ils possèdent des technologies ENMOD avancées.

L’armée américaine peut contrôler la météo. Ceci est confirmé par un document de l’US Air Force intitulé « Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025 ».

Rosalie Bertell, scientifique de renommée mondiale aujourd’hui décédée, a confirmé que « les scientifiques militaires américains… travaillent sur les systèmes météorologiques en les considérant comme des armes potentielles. » Déjà dans les années 1970, l’ancien conseiller à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski avait prévu dans son livre « Entre deux âges » que :

« La technologie mettra à la disposition des dirigeants des grandes nations des techniques de conduite de la guerre secrète, dont seul un strict minimum des forces de sécurité devra être informé… »

Le scientifique Dr Nicholas Begich, qui a participé activement à la campagne publique contre HAARP, a décrit HAARP comme :

« Une technologie de faisceaux d’ondes radio super puissante qui soulève des zones de l’ionosphère [couche supérieure de l’atmosphère] en focalisant un faisceau et en chauffant ces zones. Les ondes électromagnétiques rebondissent ensuite sur la terre et pénètrent tout — vivant et mort.

Marc Filterman, ancien militaire français, décrit plusieurs types d’« armes non conventionnelles » utilisant les radiofréquences. Il fait référence à la « guerre météorologique » [« weather war »], indiquant que les États-Unis et l’Union soviétique avaient déjà « maîtrisé le savoir-faire nécessaire pour déclencher des changements climatiques soudains (ouragans, sécheresse) au début des années 1980. »

Mon article intitulé Weather Warfare publié pour la première fois par The Ecologist le 22 mai 2008 résume plusieurs articles approfondis et détaillés que j’ai écrits à une période antérieure sur les techniques de modification de l’environnement (ENMOD) à des fins militaires :

« Rarement reconnue dans le débat sur le changement climatique mondial, les conditions météorologiques peuvent désormais être modifiées dans le cadre d’une nouvelle génération d’armes électromagnétiques sophistiquées. Les États-Unis et la Russie ont tous deux développé des moyens pour manipuler le climat à des fins militaires.

Les techniques de modification de l’environnement sont appliquées par l’armée américaine depuis plus d’un demi-siècle. Le mathématicien américain John von Neumann, en liaison avec le département américain de la Défense, a commencé ses recherches sur la modification du climat à la fin des années 1940, au cœur de la guerre froide, et a prévu “des formes de guerre climatique encore inimaginables”.

Pendant la guerre du Vietnam, des techniques d’ensemencement des nuages ​​​​ont été utilisées, à partir de 1967 dans le cadre du projet Popeye, dont l’objectif était de prolonger la saison de la mousson et de bloquer les routes d’approvisionnement ennemies le long du sentier Hô Chi Minh.

L’armée américaine a développé des capacités avancées qui lui permettent de modifier sélectivement les conditions météorologiques. La technologie, qui est en cours de perfectionnement dans le cadre du programme de recherche aurorale active à haute fréquence (High-frequency Active Auroral Research Program -HAARP)[fermé en 2014, officiellement transféré à l’Université d’Alaska] est un appendice de l’Initiative de défense stratégique — “Star Wars”. D’un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive, opérant depuis l’atmosphère extérieure et capable de déstabiliser les systèmes agricoles et écologiques du monde entier.

Créé en 1992, HAARP, basé à Gokona, en Alaska, est un réseau d’antennes de grande puissance qui transmettent, par le biais d’ondes radio à haute fréquence, d’énormes quantités d’énergie dans l’ionosphère (la couche supérieure de l’atmosphère). Leur construction a été financée par l’US Air Force, l’US Navy et la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).

Exploité conjointement par l’Air Force Research Laboratory et l’Office of Naval Research, HAARP constitue un système d’antennes puissantes capables de créer des “modifications locales contrôlées de l’ionosphère”.

Rosalie Bertell, présidente de l’International Institute of Concern for Public Health, déclare que HAARP fonctionne comme « un gigantesque radiateur qui peut provoquer des perturbations majeures dans l’ionosphère, créant non seulement des trous, mais de longues incisions dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles de bombarder la planète ».

Le physicien Dr Bernard Eastlund l’a appelé « le plus grand réchauffeur ionosphérique jamais construit ».

HAARP est présenté par l’US Air Force comme un programme de recherche, mais des documents militaires confirment que son objectif principal est « d’induire des modifications ionosphériques » en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars.

(Lire l’article complet en cliquant ici)

Le documentaire de CBC sur HAARP

Fait important, un reportage de CBC TV (1996) a reconnu que l’installation HAARP en Alaska sous les auspices de l’US Air Force avait la capacité de déclencher des typhons, des tremblements de terre, des inondations et des sécheresses :

« L’énergie dirigée est une technologie si puissante qu’elle pourrait être utilisée pour chauffer l’ionosphère afin de transformer les conditions météorologiques en arme de guerre. Imaginez utiliser une inondation pour détruire une ville ou des tornades pour décimer une armée qui approche dans le désert. L’armée a consacré énormément de temps à la modification climatique en tant que concept pour les environnements de combat. Si une impulsion électromagnétique se produisait au-dessus d’une ville, pratiquement tous les appareils électroniques de votre maison clignoteraient et s’éteindraient, et ils seraient définitivement détruits. »

À noter que si le programme HAARP basé à Gakona en Alaska a été fermé en 2014 (transféré à l’Université d’Alaska), l’US Air Force qui gérait le projet HAARP a néanmoins confirmé que les techniques ENMOD à usage militaire devaient se poursuivre :

« Nous passons à d’autres façons de gérer l’ionosphère, ce pour quoi le HAARP a vraiment été conçu », a-t-il déclaré.

« Injecter de l’énergie dans l’ionosphère pour pouvoir réellement la contrôler. Mais ce travail est terminé. »

« La météo comme multiplicateur de force : maîtriser les conditions météorologiques »

L’objectif sous-jacent d’un point de vue militaire est de « s’approprier la météo ». Au moment où cette étude de l’US Air Force a été commandée en 1996, le programme HAARP était déjà pleinement opérationnel, comme l’a documenté la CBC.

L’objectif déclaré du rapport est décrit ci-dessous :

Dans cet article, nous montrons qu’une application appropriée de la modification des conditions météorologiques peut fournir une domination de l’espace de combat à un degré jamais imaginé auparavant. À l’avenir, de telles opérations renforceront la supériorité aérienne et spatiale et offriront de nouvelles options pour façonner l’espace de combat et la sensibilisation à l’espace de combat là-bas, en attendant que nous rassemblions tout cela ; » en 2025, nous pouvons « posséder la météo ». (Commandé par le document US Air Force AF 2025 Final Report, (document public)

La modification des conditions météorologiques, selon le rapport de l’US Air Force » offre au combattant un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre un adversaire », les capacités, dit-il, s’étendent au déclenchement d’inondations, d’ouragans, de sécheresses et de tremblements de terre :

« La modification des conditions météréologiques deviendra une partie de la sécurité nationale et internationale et pourrait être effectuée unilatéralement… Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives et même être utilisée à des fins de dissuasion. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur Terre ou de modifier la météo spatiale… et la production de conditions météorologiques artificielles font toutes partie d’un ensemble intégré de technologies [militaires]. »

Document de l’US Air Force AF 2025 Final Report, (le lien du document AF d’origine n’est plus disponible)

Voir les rapports complets commandés par l’US Air Force

…De l’amélioration des opérations amies ou de la perturbation de celles de l’ennemi via une adaptation à petite échelle des modèles météorologiques naturels à la domination complète des communications mondiales et du contrôle de l’espace, la modification du temps

offre au combattant un large éventail d’options possibles pour vaincre ou contraindre un adversaire. Certaines des capacités potentielles qu’un système de modification des conditions météorologiques pourrait fournir à un commandant en chef (CINC) combattant sont répertoriées dans le tableau 1. (soulignement ajouté)

Bien que le déclenchement de tremblements de terre fasse partie intégrante de la technologie HAARP, le terme tremblements de terre n’apparaît pas explicitement dans la version ci-dessus du document de l’US Air Force. Les annexes A et B du rapport indiquent le rôle de l’ionosphère concernant la fréquence maximale utilisable (MUF).

L’implication de la CIA dans ENMOD Technologies

En juillet 2013, MSN News rapportait que la CIA était impliquée dans le financement d’un projet de l’Académie nationale des sciences (NAS) axé sur la géo-ingénierie et la manipulation du climat. Le rapport a non seulement reconnu ces technologies, mais il a confirmé que les services de renseignement américains ont été régulièrement impliqués dans la résolution du problème de la manipulation climatique :

« Le but de l’étude NAS soutenue par la CIA est de mener une “évaluation technique d’un nombre limité de techniques de géo-ingénierie proposées”, selon le site Web du NAS. Les scientifiques tenteront de déterminer quelles techniques de géo-ingénierie sont réalisables et essaieront d’évaluer les impacts et les risques de chacune (y compris les « préoccupations de sécurité nationale ») ». (Voir Ardoise, juillet 2013)

« La CIA aide à financer la recherche parce que le NAS prévoit également d’évaluer » les problèmes de sécurité nationale (qui pourraient être) liés aux technologies de géo-ingénierie déployées quelque part dans le monde », a déclaré Kearney.

III La Convention des Nations Unies de 1977 sur l’utilisation des techniques de modification de l’environnement

En 1977, une convention internationale a été ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies qui interdit « l’utilisation à des fins militaires ou hostiles de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves ».

Les techniques ENMOD s’appliquent également aux tremblements de terre :

« Il a défini les » techniques de modification de l’environnement « comme » toute technique visant à modifier — par la manipulation délibérée de processus naturels — la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris son biote, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de l’espace extra-atmosphérique. » (nous soulignons)

La Convention historique de 1977 ratifiée par l’Assemblée générale des Nations Unies interdisant « l’utilisation militaire ou hostile des techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves ».

… Chaque État signataire de la présente Convention s’engage à ne pas recourir à l’utilisation militaire… de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves comme moyens de destruction, de dommages ou de blessures à tout autre État partie. (Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles,Nations Unies, Genève, 18 mai 1977. Entrée en vigueur : 5 octobre 1978, voir le texte intégral de la convention en annexe)

Pour lire le texte intégral de la Convention des Nations Unies, cliquez ici

La liste des pays qui ont ratifié ou signé le Traité

En 2022, 78 pays ont ratifié ou adhéré au traité, dont la Syrie, la Turquie, l’Irak, l’Iran, les États-Unis et la Fédération de Russie. Israël n’a pas ratifié le Traité.

Document officiel de l’ONU

Proposition de résolution de la commission du Parlement européen

Il convient également de noter qu’en février 1998, la commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen a tenu des auditions publiques à Bruxelles sur le programme HAARP. La « proposition de résolution » du Comité soumise au Parlement européen :

« Considère HAARP… en raison de son impact considérable sur l’environnement comme une préoccupation mondiale et demande que ses implications juridiques, écologiques et éthiques soient examinées par un organisme international indépendant… ;[le Comité] regrette le refus répété de l’administration des États-Unis… de témoigner à l’audience publique… sur les risques environnementaux et publics [du] programme HAARP. (nous soulignons) »

IV « Une enquête d’experts » sur « l’utilisation hostile d’ENMOD »

Compte tenu de la gravité du tremblement de terre entre la Turquie et la Syrie, les pertes en vies humaines, les impacts sociaux et économiques dévastateurs, une « enquête d’experts » devrait être menée sur la base de la Convention internationale de 1977 interdisant « l’utilisation militaire ou hostile des techniques de modification de l’environnement ».

Je dois mentionner que depuis la ratification de la Convention des Nations Unies de 1977 citée ci-dessus, les techniques ENMOD à usage militaire sont devenues de plus en plus sophistiquées.

Peut-on faire confiance aux Nations Unies ? Les deux « États concernés », à savoir la Turquie et la Syrie, devraient collaborer et mener leur propre enquête interne avant la conduite d’une enquête d’experts sous les auspices de l’ONU.

Les termes de référence de cette enquête sont contenus dans les articles de l’accord du Traité des Nations Unies.

Je ferai référence aux articles I, II et V (extraits) qui identifient la nature de l’enquête d’experts. (nous soulignons).

Cliquez ici, pour consulter la liste complète des articles

Article premier. 1.

Chaque État partie à la présente Convention s’engage à ne pas se livrer à l’utilisation militaire ou à toute autre utilisation hostile de techniques de modification de l’environnement ayant des effets étendus, durables ou graves comme moyen de destruction, de dommage ou de blessure à tout autre État partie.

L’article II fait référence aux techniques ENMOD incluant les séismes :

Article II

Tel qu’utilisé à l’article 1, le terme “techniques de modification de l’environnement” fait référence à toute technique visant à modifier — par la manipulation délibérée de processus naturels — la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris son biote, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de Cosmos.

Article V

1. Les États parties à la présente Convention s’engagent à se consulter et à coopérer pour résoudre tout problème qui pourrait se poser en relation avec les objectifs ou l’application des dispositions de la Convention. La consultation et la coopération en vertu du présent article peuvent également être entreprises par le biais de procédures internationales appropriées dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies et conformément à sa Charte. Ces procédures internationales peuvent inclure les services d’organisations internationales appropriées, ainsi que d’un comité consultatif d’experts comme prévu au paragraphe 2 du présent article.

2. Aux fins énoncées au paragraphe 1 du présent article, le Dépositaire convoque, dans un délai d’un mois à compter de la réception d’une demande d’un État partie à la présente Convention, un comité consultatif d’experts. …

3.Tout État partie à la présente Convention qui a des raisons de croire qu’un autre État partie agit en violation des obligations découlant des dispositions de la Convention peut déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une telle plainte doit inclure toutes les informations pertinentes ainsi que toutes les preuves possibles à l’appui de sa validité.

4. Chaque État partie à la présente Convention s’engage à coopérer à la réalisation de toute enquête que le Conseil de sécurité pourrait ouvrir, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, sur la base de la plainte reçue par le Conseil. Le Conseil de sécurité informe les États parties des résultats de l’enquête.

En annexe au texte de la Convention figure ce qui suit :

1. Le Comité consultatif d’experts s’engage à faire des constatations de fait appropriées et à fournir des avis d’experts concernant tout problème soulevé conformément au paragraphe 1 de l’article V de la présente Convention par l’État partie qui demande la convocation du Comité.

emphase ajoutée

Conclusions

Nous sommes solidaires avec les peuples de Turquie et de Syrie.

À ce stade, il serait imprudent et prématuré de tirer des conclusions simplistes.

Il y a une vérité interdite. J’ai essayé de fournir un cadre d’analyse et de compréhension.

Les dégâts et les pertes humaines sont indescriptibles : la question devrait faire l’objet d’analyses, de dialogues et de débats, en référence à la Convention internationale de 1977 interdisant « l’utilisation à des fins militaires ou hostiles des techniques de modification de l’environnement ».

La Turquie et la Syrie en tant qu’« États concernés » doivent, dans un premier temps, mener leur propre enquête interne avant de la renvoyer au Comité consultatif d’experts de l’ONU et/ou au Conseil de sécurité de l’ONU.

Michel Chossudovsky


Annexe

Source : Cette information a été fournie par l’USGS — Centre national d’information sur les tremblements de terre

Tremblements de terre en Turquie qui ont causé 10 000 morts ou plus (342 AD- 1999)

Voici les sources et les notes de bas de page

ISK : Earthquake catalog of Kandilli Observatory, Bogazici University, Istanbul, fourni par NOAA/NGDC (Meyers and Von Hake), Boulder CO, 1985.

ITU : K. Ergin, U. Guclu et Z. Uz, A Catalog of Earthquakes for Turkey and Surroundings Area (11 AD to 1964 AD), Université technique d’Istanbul, Faculté de génie minier, 1967.

AFAD: Earthquake Risk Map by AFAD, Department of Disasters and Emergency Management, 2018.

NG (n) : R. Ganse et J. Nelson, Catalogue of Important Earthquakes 2000 BC – 1979 Y compris Quantitative Casualties and Damage, NOAA/NGDC Report SE-27, Boulder CO, 1981. Le nombre entre parenthèses provient de leur tableau de références, comme indiqué ci-dessous :

2 : Lomnitz, Tectonique mondiale et risque de tremblement de terre, 1974.

3 : Bath, Introduction à la sismologie, 1978.

5 b : (il n’y a pas de source 5 b — devrait probablement être 55 ?).

7 : Meyers et von Hake, Résumé du fichier de données sur les tremblements de terre, 1976.

51 : Munchener Ruckversicherungs-Gesellschaft, Carte mondiale des risques naturels, 1978.

55 : Milne, Catalogue des tremblements de terre destructeurs, 1911.

73 : Congrès américain, Grands tremblements de terre, 1888.

99 : Karnik, Sismicité de la zone européenne, 1971.

120 : Alsinawi et Galih, Sismicité historique de l’Irak, 1978.

138 : Ambraseys, Moyen-Orient Une réévaluation de la sismicité, 1978.

Article original en anglais :

Environmental Modification Techniques (ENMOD) and the Turkey-Syria Earthquake: An Expert Investigation is Required, Global Research, le 9 mars 2023

Traduction par Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2023




Maroc : le centre-ville de Dakhla et son église classés patrimoine national

[Source : maghreb-intelligence.com via MPI]

[Photo : L’église Santa Maria Del Corni à Dakhla]

Par Mohamed Foulahi

Le ministre de la Culture, Mehdi Bensaid, vient de signer une série de décisions pour préserver le patrimoine de la ville de Dakhla, deuxième grande ville du Sahara.

Ainsi, le centre administratif espagnol rejoint la liste des monuments historiques du Maroc. De même que l’église Santa Maria, construite au début des années 1950.

En vertu de ces décisions, ces deux sites ne sauraient faire l’objet de travaux de quelque sorte que ce soit sans l’aval du ministère de la Culture.

Par la même occasion, Mehdi Bensaid a décidé de classer patrimoine national trois sites de gravures rupestres de la région de Dakhla-Oued Eddahab dont deux dans la province d’Aousserd.

Les sites des gravures rupestres, très répandu dans le Sud du Maroc, font souvent les frais d’actes de vandalisme, parfois de la part de touristes étrangers, voire d’autochtones inconscients de la valeur qu’ils représentent. 




Commission d’enquête parlementaire sur les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France




«Ils n’ont pas tout prévu c’est pour ça qu’on va les foutre en l’air»

[Source : Reservoir Apps]

[NDLR À propos de Poutine supposé Young Global Leader de Schwab dans la vidéo suivante, l’article https://www.guyboulianne.info/2023/01/29/un-nouveau-travail-de-demystification-vladimir-poutine-est-il-bien-un-young-global-leader-du-forum-economique-mondial-de-klaus-schwab/, devenu payant, tend à démontrer que ce n’est pas fondé.
À propos de Valérie Bugault et du droit continental, voir :
Les attaques contre le Droit continental s’intensifient]




Covid : une arnaque génocidaire qui a rapporté des milliards de dollars

[Source : RL]

Par Christian Navis

Tels des psychopathes fanfarons, les « saigneurs » de Big Pharma se délectent à afficher leurs exploits. Ainsi Albert Bourla, directeur général de Pfizer, claironne :

« 2022 a été une année record pour Pfizer, non seulement en termes de revenus et de bénéfices par action, qui ont été les plus élevés de notre longue histoire, mais plus important encore, en termes de pourcentage de personnes qui ont une opinion positive de Pfizer, grâce aux médias. »

Tuer est une activité très lucrative pour Big Pharma

Des enjeux énormes ont balayé tous les scrupules chez ceux qui en avaient encore… Avec un coût de fabrication de 2,5 dollars la dose, le « vaccin » était vendu au prix moyen de 20,00 USD l’unité, tarif appliqué au gouvernement américain en 2020 par Pfizer et Moderna… Les ventes de ces saloperies ont alors dépassé les 280 milliards de dollars dans le monde entier. Chiffre en augmentation constante depuis. Panique bien orchestrée oblige.

En Eurocrature, c’est encore plus dingue. En octobre 2022, des députés de droite (forcément !) ont dénoncé l’achat de 4,5 milliards de doses du « vaccin » par la présidente non élue Ursula von der Leyen, pour piquer 450 millions de personnes résidant dans l’UE. À raison de 10 doses chacune ! Un des plus grands scandales de corruption de notre époque. En plus d’être un crime contre l’humanité. Une spécialité dans laquelle les Boches ont toujours été champions.

Car en 2022, de nombreux médecins, dont Robert Malone, ancien chercheur sur les thérapies à ARNm, avaient démontré la relation de causalité entre le bilan financier des dealers de « vaccins » et la hausse concomitante de la mortalité dans les pays riches… La pauvreté des Africains les ayant en grande partie préservés. Avec la prescription de Nivaquine à titre préventif de la malaria, depuis des lustres.

Peu importe que les manants crèvent comme des mouches

Le professeur Michel Chossudowsky a eu entre les mains des documents de Pfizer sur la morbidité et la mortalité de leur « vaccin » à ARN messager. Dans un premier rapport du 28 février 2021, 13 semaines après le début de la campagne mondiale de « vaccination », les experts relevaient 42 086 cas avérés d’effets secondaires nocifs, liés à leur mixture. Aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne, en France au Portugal et en Espagne.

Les troubles respiratoires et cardiaques, les dégradations musculaires, les affections gastro-intestinales, les allergies et chocs anaphylactiques, les atteintes cutanées, les infections génitales, les empoisonnements et complications diverses, ainsi que les pathologies neuropsychiatriques, tout était répertorié et documenté. On ne pouvait plus plaider l’ignorance et la bonne foi.

Dès lors que ces effets étaient connus et que les « vaccins » étaient imposés par la coercition, les chantages et les menaces, par des dirigeants étatiques qui ont touché leur part au passage, leurs manigances relevaient du crime organisé.

Avec le recul, on peut ajouter la stérilité de femmes et d’hommes jeunes pluri-vaccinés. De quoi satisfaire des magnats du NWO qui exigent, au Bilderberg comme à Davos, qu’on réduise de moitié la population de la Terre.

Les chiffres de l’hécatombe, désormais couverts par les secrets d’État, ont été multiplié par dix, puis par cent, puis par mille au cours des mois et années qui ont suivi. L’obstination à faire du pognon en contaminant les gens malgré des risques létaux, en les utilisant comme cobayes pour tester des produits en cours d’expérimentation, en les trompant ou sous la contrainte… constitue un crime contre l’humanité à l’échelle planétaire, au sens du Code de Nuremberg.

La préméditation des crimes est établie

Dès novembre 2020, tandis qu’on enfumait et terrorisait les gens avec les pangolinades, l’objectif fixé était de vacciner, avec 5 ou 6 doses, les 8 milliards de personnes vivant sur Terre. L’idéal étant deux rappels par an chacun ensuite. Condition sine qua non : « Éduquer » (= embobiner) les populations d’abord.

Pour ce faire, Pfizer, Moderna et les autres exigèrent des décideurs politiques l’interdiction des traitements efficaces à l’aide d’HCQ puis d’Ivermectine. Et des mesures coercitives pour museler les critiques par tous les moyens. Menaces. Dénigrements. Chantages. Mises à pied. Procès. Voies de fait. Un psychopathe immature comme Macronescu, qui ne supporte pas qu’on lui résiste, ira au-delà des instructions de ses sponsors, en interdisant aux médecins indociles d’exercer leur profession.

Les gouvernements cupides ont dissimulé puis détruit toutes les statistiques relatives aux effets secondaires de cette prétendue « vaccination ». Selon les estimations les plus basses, le nombre de morts provoquées par ces injections illégales atteindrait 2 millions dans les pays dits avancés, Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande. Et au moins 10 fois plus de personnes qui souffriront d’effets secondaires handicapants jusqu’à la fin de leur vie abrégée.

On a maintenant la preuve que ces injections ne protègent pas d’une infection par le coronavirus, qui n’est qu’une forte grippe. En outre, on sait que ces « vaccins » n’empêchent pas la transmission du virus par des personnes infectées à des « vaccinées ». Et pire, ils produisent des anticorps spécifiques facilitant une nouvelle infection.

Ce phénomène dit ADE, acronyme de « antibody-dependent enhancement », observé et décrit dès le début des campagnes de « vaccination », relève de la liaison du virus à des anticorps sous-optimaux afin d’améliorer son entrée dans les cellules-hôtes… Une manipulation hasardeuse suivie d’une réplication incontrôlable. Un vrai pousse-au-crime pour imposer encore et toujours plus de « vaccins ».

Des tribunaux interviennent avec des condamnations symboliques

Des « class-actions » s’organisent aux USA, Canada et NZ, qui se réveillent de leur hypnose médiatique, pour poursuivre Pfizer, Moderna et les autres producteurs de mixtures toxiques. Mais la plupart des Français sont encore anesthésiés par les discours lénifiants des ministricules et des journalopes.

Des députés européens courageux comme Virginie Joron tentent de dévoiler la corruption au plus haut niveau de la Commission européenne. En particulier les liens financiers étroits entre la von der Leyen (qui doit son job à qui ?), son mari Heiko, patron de labos spécialisés dans les traitements géniques, et Albert Bourla, PDG de Pfizer, auquel l’Eurocrature a acheté des quantités astronomiques de ses poisons. Sans même en négocier les prix.

Ces petits arrangements entre amis sont cachés et on voit leur réticence à présenter les documents exigés par des injonctions de justice aux USA. Quant au silence du côté de Bruxelles, il est conforme à la tactique habituelle dans ce genre de procès : éviter de faire des vagues, puisque les médias aux ordres en parleront le moins possible. Et faire traîner les procédures… Pour payer dans quelques années une amende apparemment lourde, mais qui ne représentera au pire pour les empoisonneurs publics que 1 % de leurs bénéfices.

La société Pfizer est une multirécidiviste puisque celle-ci a déjà été condamnée à des amendes salées, 74 fois au cours de ces dernières années dans de nombreux pays, pour un montant total de plus de 8 milliards de dollars. Du fait de produits dangereux promus par des campagnes de publicité mensongère, soutenues par des décideurs politiques véreux et des médicastres corrompus.

Pfizer et les autres mériteraient de passer devant un « tribunal de Nuremberg ». Mais comme ce genre de juridiction ne peut siéger qu’à l’initiative des gouvernements « arrosés » par Big Pharma, le risque est minime. Ils peuvent donc continuer. Et ils ne s’en privent pas. Le grand public conditionné par une propagande incessante est toujours prêt à gober de nouvelles sornettes. Nouvelles maladies, nouveaux « vaccins », qui s’ajouteront au massacre covidesque. Le terme « génocide », souvent utilisé à tort et à travers, est là tout à fait approprié.

La complicité active des politiciens stipendiés par les labos

Protégés par des immunités sur mesure, tant qu’une révolution improbable ne les mettra pas hors d’état de nuire, ils peuvent en France comme en Eurocrature, sous la pression de consultants infiltrés dans les rouages des États, décider de sanctions pénales et administratives illégitimes. Contre les lucides réfractaires aux seringues assassines. Tandis que les impacts négatifs sur la santé du « vaccin » contre le Covid-19 font l’objet d’un déni systématique par les autorités sanitaires, politiques et médiatiques, qui seules « détiennent la vérité ».

Un empêcheur de tuer tranquille

Le Professeur Michel Chossudovsky est un universitaire. Pas un médecin, ce qu’on lui reproche. Mais parmi les vaccinators frénétiques, combien sont médecins ? Et parmi ceux qui ont le diplôme, combien sont directeurs commerciaux des labos, sans avoir vu un malade depuis la fin de leurs études ?

Depuis qu’il a fondé à Montréal le « Centre de recherche sur la mondialisation » chargé d’étudier de façon pluridisciplinaire les sujets que les médias mainstream esquivent ou falsifient, il est traité de « complotiste »… Lorsqu’il a dénoncé les crimes sanitaires liés au covid, on a mis en doute sa santé mentale… Et récemment il a gagné une nouvelle étiquette : agent secret des Russes !

Chossudovsky, interdit de médias sur ordre des labos, a été éjecté de YouTube et censuré sur les réseaux asociaux du Nouvel Ordre Mondial. Pourtant, il ne diffame ni n’insulte personne. Il s’est juste procuré les rapports financiers internes de Pfizer. Et il les divulgue. Or le grand public doit ignorer ce qui mijote dans les chaudrons du Diable si on veut continuer à l’empoisonner.

Chacun peut obtenir légalement ces documents. Il suffit de souscrire quelques titres de la société. Ainsi Pfizer elle-même indique à ses actionnaires que cette entreprise bien gérée a réalisé 100,3 milliards de dollars de profit pour l’année fiscale 2022. Et les projections sur un proche avenir permettent d’espérer faire beaucoup mieux !

Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/




Climats sous influence : des modèles pas vraiment top

[Source : climatorealist.blogspot.com]

Par Christian Navis

La climatologie science pervertie au profit d’une idéologie politique

Le GIEC n’est pas un organisme scientifique de référence !

Il pourrait être une institution internationale respectable s’il compilait des données brutes et les mettait à la disposition de la communauté scientifique. Au besoin en animant des débats où tous les points de vue seraient appelés à s’exprimer.

Mais ivres du pouvoir que leur confèrent certains politiciens, des professeurs et des chercheurs qui n’ont jamais rien trouvé d’autre que des subventions, s’aventurent dans des spéculations hasardeuses, prétendent prédire l’avenir et « guider l’action des gouvernements. »

En 2016, le groupe 3 du GIEC avouait : 

« Dans la majorité des cas, les projections sous-jacentes reflètent les choix particuliers de l’équipe de modélisation quant à la façon de conceptualiser l’avenir. Les scénarios de référence présentent un large éventail d’hypothèses concernant la croissance économique, la demande d’énergie et l’intensité carbone de l’énergie »

Par ailleurs, quand les faits démentent leurs allégations, ils n’hésitent pas à tricher, et à truquer les données, afin de conserver leur emprise sur des gens au bagage scientifique succinct et à la mince culture historique.

Parmi les nombreuses supercheries dénoncées sur ce site, celle de Puerto Casado (Paraguay) résume le modus operandi de beaucoup d’autres : On choisit des endroits éloignés, isolés, où espère-t-on personne n’ira voir… En on « ajuste » les relevés de températures avant de les intégrer dans le modèle unique du réchauffement cataclysmique.

L’ajustement des données, pour ne pas dire la fraude grossière, a été dénoncée par Terence Kealey, vice-président de l’Université de Buckingham, Peter Chylek, physicien attaché au labo de Los Alamos, Richard McNidier, professeur de physique atmosphérique à l’ Université d’Alabama, Roman Mureika, universitaire expert en méthodologie statistique et Roger Pielkle Sr, professeur de climatologie à l’Université du Colorado.

Autre exemple [de manière] dont les imposteurs manipulent l’information :

Le 7 février 2021 un glacier himalayen se fracasse à la suite d’un glissement de terrain, parti d’une faille observée depuis l’espace. Des morceaux du glacier tombent dans un fleuve qui déborde, provoquant la catastrophe de Tapovan.

Inutile de rappeler que les glaciers bougent, qu’ils sont soumis à des forces de compression et de dilatation, et qu’il y a toujours eu des poches d’eau  sous certains glaciers et des lacs glaciaires à leur moraine frontale.

Pour les réchauffards, pas l’ombre d’une hésitation, ce ne peut être qu’un effet de leur prétendu réchauffement cataclysmique !

Les bégaiements répétés de la fausse science

Qui se souvient que dans les années 1950, 1960, des scientifiques du style professeurs Cosinus aux vues étroites affirmaient que les systèmes planétaires devaient être extrêmement rares dans le cosmos ?

Qui se souvent qu’à cette même époque, des savants du genre mandarins sans imagination clamaient que Neandertal et Cro Magnon ne pouvaient être interféconds ?

Dans le premier cas, la logique conduisait à réfuter cette théorie, lointaine héritière du géocentrisme, selon laquelle notre étoile et notre terre seraient uniques dans l’univers.

Dans le second, on connaissait en Europe et au Proche Orient des squelettes dits « mixtes » associant des caractéristiques des 2 espèces. Mais on refusait de les voir, attribuant à des maladies ou à une dégénérescence ces anomalies.

Nul ne devait remettre en cause la doxa, et surtout pas de jeunes assistants impudents et irrespectueux.

L’informatique balbutiait encore, mais des théoriciens bornés élaboraient déjà avec leurs règles à calcul des tableaux et des graphes conduisant à des modèles ayant la prétention de tout expliquer. Des trucs d’illusionnistes pour enliser les conformistes dans leur marécage intellectuel.

Le mental de l’humain reproduit les mêmes dysfonctionnements d’une génération à l’autre, car les cuistres ne sont pas prêts de partager leur minuscule pouvoir académique. Ainsi fonctionne, de façon élargie, la secte réchauffiste, avec ses gurus, ses adeptes, ses thuriféraires et ses suiveurs.

Les prédictions extravagantes du GIEC

Cet organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan poursuivait des objectifs qui n’avaient rien d’écolo : Pour la première, mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes à son goût, et faire accepter l’énergie nucléaire à une opinion publique réticente.

Pour le second, sortir du marasme économique par des innovations rendant obsolètes les anciennes structures, en incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément au principe de destruction créatrice élaboré par Schumpeter.

Le réchauffement planétaire anthropique fut leur alibi et la clé de voûte d’une propagande qui dépassa ses initiateurs.

L’outil de lavage de cerveaux fut, là comme ailleurs, l’utilisation des médias audiovisuels aux ordres, chargés de trier les infos en occultant celles qui contredisaient la nouvelle théorie, tout en commençant à répandre la terreur de la fin du monde prochaine.

En 1989, Henri Sannier présentateur de JT français annonçait Waterworld avant 10 ans, l’envahissement par la mer de toutes les villes côtières et îles basses, d’après le bureau de l’environnement de l’ONU, précurseur du GIEC...

On voit d’un simple coup d’œil l’imminence du déluge annoncé !Tandis que, pour ne pas être en reste, ses confrères ne tardaient pas à répercuter les prédictions catastrophistes des astrologues du GIEC :

  • Plus de neige en France dès 2010
  • Submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir,
  • Engloutissement des atolls du Pacifique au plus tard en 2020
  • Fonte des glaciers de l’Antarctique dans le même laps de temps,
  • Disparition des « neiges éternelles » de l’Himalaya avant 2030

Fort heureusement, rien de tout cela ne s’est produit :

  • La neige continue à tomber l’hiver dans les zones tempérées, et depuis 2015, au Brésil, au Sahara et en Arabie où il a commencé à neiger,
  • Les deltas se sont légèrement développés en se modifiant grâce aux apports des alluvions et aux dépôts des courants marins,
  • Les atolls sont stables ou sujets à un exhaussement progressif du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère,
  • Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques connus,
  • Les mesures au sol comme les vues satellite s’accordent sur une refroidissement constant de l’Antarctique depuis 30 ans :
La réalité : les cycles glaciaires. La prédiction : la fonte des glaces

Les prévisions du GIEC, colportées par des Greta et autres simples d’esprit, plus fantaisistes et irréalistes les une que les autres, ont déclenché des vagues de démissions de chercheurs qui ne veulent plus être associés à ces élucubrations.

Mais cette officine pratique ouvertement le « name dropping » pour gagner en crédibilité, et continue d’associer sans vergogne des dissidents et des opposants à sa propagande. Surtout s’ils ont une réputation de scientifiques sérieux et émérites. 

Si l’on exclut la supercherie délibérée, chiffres trafiqués, courbes truquées, des manœuvres aisément démontrables tant elles sont pitoyables, dans la plupart des cas, les coupables s’appellent « les modèles »

Le modèle le prétend, donc c’est vrai !

Un culte est voué aux modèles. Nul ne peut blasphémer en doutant des modèles ! Pourtant ce ne sont que des constructions intellectuelles spéculatives reposant sur des apriori.

En théorie, les modèles s’articulent sur des systèmes d’équations différentielles i.e qui cherchent à établir des relations entre des fonctions inconnues et leurs dérivées aléatoires. Du solide quoi !

Certes on évoque les lois de la physique, de la chimie et de la mécanique des fluides, mais on les applique au petit bonheur la chance. La présentation numérique avec distorsions visuelles sur commande est censée renforcer le sérieux de la démarche… Mais on peut aussi numériser une crotte de chien en 3D !

La planète est subdivisée en grilles tridimensionnelles émiettées où on reporte sur chaque élément des suites séquentielles renforcées d’extrapolations plus ou moins cohérentes.

Puis on évalue les résultats à l’aune des interactions supposées avec les points voisins. Sans risque de surprises, puisqu’on a programmé d’avance dans chaque case 3D les écarts thermiques « probables » en fonction des vents « possibles », du rayonnement solaire « envisageable » , de l’hydrologie et de l’humidité « plausibles ». Comme si les phénomènes atmosphériques correspondaient toujours aux schémas théoriques.

Il s’agit donc au mieux d’approximations qui, la plupart du temps, s’écartent des observations de terrain. Ou les infirment totalement. D’où la tentation de « compenser les écarts » (= tricher en novlangue) pour ne pas perdre la face. C’est aussi une des méthodes de prédilection des sondeurs politiques.

            Fiabilité des modèles et observations réelles 

Des modèles trompeurs à ne pas suivre !

Les béotiens matraqués par la propagande médiatique ont fini par tenir pour infaillibles les modèles du GIEC.

Une aura de science qui impressionne les ignorants, servie par des « intellectuels » en blouse et barbe blanches, dignes et sérieux, renforcés par des escouades de jeunes ambitieux au léger vernis, courant après les subventions. Et une abondance de termes de pataphysique pour impressionner le bon peuple.

Or il faut rappeler cette évidence : un modèle ne rend que ce qu’on y a mis dedans. Le cas le plus typique est la courbe en crosse de hockey de Mann, le Saint Graal du GIEC, abandonnée après que le MIT l’ait qualifiée « d’artefact mathématique médiocre », et la justice de « fraude caractérisée ».

Son auteur avait tout simplement lissé 1000 ans d’évolution climatique, gommant l’optimum médiéval et amplifié le léger réchauffement observé depuis le petit âge glaciaire. Cécité ou complicité, personne n’avait rien vu. Ou n’osait protester. Le docteur Tim Ball géo climatologue qui réussit à faire condamner Mann subit l’opprobre de ses pairs et des pressions soutenues des éditeurs et des organisateurs de colloques, au cours d’un procès qui dura près de 10 ans.

Les autres modèles du GIEC ne sont pas des supercheries aussi grossières. Instruits par les déboires de Mann, les affabulateurs opèrent désormais par petites touches plus discrètes. N’hésitant quand même pas à redresser les courbes pour qu’elles aillent toutes dans le « bon sens », celui d’un réchauffement accéléré et cataclysmique.

C’est au moment où le GIEC ne sait pas expliquer la fin du réchauffement cyclique que le tapage médiatique est le plus fort pour occulter le phénomène !

Loin de la pratique consistant à observer et répertorier des faits, puis à chercher des corrélations entre eux suggérant des tendances permettant d’en tirer une loi, avant d’en vérifier les tenants et aboutissants lors d’expérimentations renouvelables, en soumettant sa méthodologie à ses pairs… Méthode scientifique classique, hors physique quantique…

Les gens du GIEC assènent des axiomes se renforçant les uns les autres, ne retenant que les données les confortant, et écartant, modifiant ou marginalisant celles incompatibles avec leurs conclusions prédéterminées ! Et ceci aboutit à un paradigme présenté comme irréfragable.

D’autant plus que le GIEC est devenu un club privé où l’on se coopte entre réchauffistes. Et que, dans certains pays dont la France, les pouvoirs politiques et la pression médiatique prétendent imposer une vérité scientifique officielle.

Comme en d’autres temps pour le géocentrisme, le lyssenkisme, la phrénologie ou la « science raciale » des nazis, une circulaire de Pécresse quand elle était ministresse des universités interdit de seulement faire allusion aux théories anti-réchauffistes. Or la vraie science n’a nul besoin des diktats des politiciens pour appuyer ou réfuter ses démonstrations.

Perroquets instruits, craintifs ou flatteurs

J’appartiens à une génération à la fois cartésienne et contestataire. Non seulement on appliquait à la lettre les schémas d’analyse critique du discours de la méthode, mais avec une suave perversité on se délectait à étriper les vaches sacrées pour voir ce qu’elles avaient dans le ventre.

Aujourd’hui, je suis stupéfait de constater la soumission et l’absence de réflexion personnelle chez la plupart des jeunes scientifiques avec lesquels il m’arrive parfois de débattre. Parce que certains Bac + 8 ou + 10 s’alignent de façon pavlovienne sur les vaticinations d’une mongolienne semi-illettrée mais médiatisée. Abdication de la raison au profit de la pression sociale !

Avant 30 ans, beaucoup de ces jeunes scientifiques sont déjà formatés. Crainte révérencielle des mandarines et des mandarins, susceptibles de briser la carrière d’un hérétique, et ambition d’accéder à un poste de chercheur ou d’enseignant au prix d’une indigestion de couleuvres avalées, pour une minorité de cyniques qui savent à quoi s’en tenir mais font « comme si ». Sans doute, mais pas que… Même si leurs craintes sont justifiées !

Vous osez discuter ? On vous vire ! Au nom d’un prétendu consensus qui proscrit le doute…

Parmi les victimes les plus connues de la vindicte réchauffiste, cette liste non exhaustive : Hendrik Tennekes viré du poste de directeur de la recherche de l’institut météorologique hollandais, Aksel Winn-Nielsen, ancien directeur de l’Organisation Météorologique Mondiale, éjecté, ou encore les éminents universitaires italiens Alfonso Sutera et Antonio Speranza privés de tout crédit de recherche. Les uns et les autres coupables d’avoir contesté les fondements de l’hypothèse du prétendu réchauffement climatique anthropique.

Mais aussi Suzan Crockford docteur en zoologie virée de l’université de Victoria pour avoir dénoncé le détournement de photos d’ours blancs cachectiques, cancéreux ou grièvement blessés, dont l’état de faiblesse était imputé au réchauffement climatique. Tandis que, depuis 20 ans, leur population globale s’est accrue de près de 50 % infirmant les clameurs annonçant la disparition de cette espèce !

Mais encore Peter Ridd universitaire à la James Cook University du Queensland renvoyé pour avoir attribué le dépérissement des coraux à la pollution marine liée aux rejets industriels et domestiques, et à la prolifération d’algues et d’animalcules qui colonisent le corail. Au lieu de dénoncer comme unique cause le soi-disant réchauffement anthropique.

Au procès, les attendus de la cour furent révélateurs : 

« Ayant refusé de signer des articles dans lesquels il avouait avoir eu tort (NDLR : façon procès staliniens de Moscou) Ridd a été victime de persécutions, de brimades, et d’un harcèlement hystérique jusque dans sa vie privée, alimentés par une vindicte systémique sans autre reproche que d’avoir exprimé une théorie non conforme à ce que professaient ses collègues. »

Quant à la France, est-il utile de rappeler les tombereaux d’injures déversés par les médias aux ordres sur Claude Allègre,  médaille d’or du CNRS et membre de l’Académie des Sciences ? Avec cet argument spécieux : « Il n’est pas climatologue ! » Sans dire que les 2 patrons du GIEC de l’époque, le Français Jouzel et l’Indien Pachauri étaient l’un physicien atomiste et l’autre ingénieur ferroviaire.

On est loin de l’esprit de Harvard où le prof n’est pas là pour imposer sa théorie et ses lubies. Ce sont les étudiants qui, en discutant, analysent des données concrètes et en extraient des conclusions pouvant déboucher sur des concepts. Provisoires parce qu’ils seront à leur tour passés au crible de la critique constructive. Évidemment, quand on retourne en France, on a du mal à se débarrasser de ces « mauvaises habitudes » . 

Avantage de la démarche : On apprend à peser le pour et le contre pour se forger une opinion, et à défendre son point de vue à coup d’arguments et de contre-arguments. C’est une approche confrontée à la réalité des faits, très loin du cours magistral destiné à formater des imbéciles instruits.

En France, sont considérées comme des vertus l’incapacité à sortir des chemins balisés parce que l’enseignement secondaire et supérieur des 50 dernières années s’est ingénié à raboter le sens critique, annihiler l’esprit frondeur, condamner le goût des discussions hors piste, et rejeter cet extraordinaire stimulus pour l’esprit qu’est la remise en cause des théories qu’on croit acquises pour les exploser, et en explorer de nouvelles.

Des voyants à la vue trouble

L’évolution des climats dépend d’une multitude de paramètres, la plupart aléatoires, qu’on parvient à sérier séparément mais dont on a le plus grand mal a déterminer l’inter connectivité parce que celle-ci est également conjoncturelle et ponctuelle.

Prétendre maîtriser l’ensemble de ces paramètres, en les confiant à un ordinateur qui pratique des tris croisés et des extrapolations selon le programme qu’on lui a implémenté, témoigne d’une extraordinaire suffisance confinant à l’arrogance.

La plus énorme erreur est de vouloir fixer des tendances s’appliquant partout de la même manière, avec une obsession maniaque : Prédire et justifier le réchauffement global. Et une cécité ahurissante attribuant un rôle prépondérant au CO2 responsable de tous les maux !

C’est tout simplement ascientifique car le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau. H2O représente 2% de l’atmosphère soit 50 fois plus que le CO2 (= 0,04%)

Or dans les modèles du GIEC, le CO2 vire à l’idée fixe quand, dans l’atmosphère il est mélangé à la vapeur d’eau qui possède de larges bandes d’absorption qui recouvrent en intensité et fréquences celles du CO2 avec un ratio de 50 pour 1

C’est la vapeur d’eau qui absorbe par saturation la quasi-totalité de la chaleur, soit 90% des infrarouges, le reste étant imputable à d’autres gaz comme l’ozone ou le méthane. Mais la chaleur ne s’accumule pas par additions successives !

En outre, les « savants » du GIEC ignorent l’effet du gradient thermique vertical : L’air chaud monte et perd 2°C/1.000 pieds. Quand il fait 25°C au sol, il ne fait plus que 12° à 2000 m.

Enfin le GIEC ne tient pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui se traduit avec la chaleur par un épaississement des couches nuageuses, avec pour effet d’accroître l’albédo de la terre et donc de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace, diminuant ainsi l’effet de serre et le réchauffement tant redouté.

Demain peut-être le refroidissement climatique?

Pied de nez au GIEC et à ses astrologues, des astrophysiciens se fiant à une baisse constante de l’activité solaire ont émis l’hypothèse qu’on pourrait connaître une période glaciaire de quelques siècles semblable à celle consécutive au « minimum de Maunder » à partir de 2030.

Coïncidence ? L’inénarrable Jouzel que les brosses à reluire des télés présentaient comme un prix Nobel (excusez du peu !) du fait de sa seule appartenance au GIEC, professait qu’une nouvelle ère glaciaire s’annonçait. Oui mais ça c’était avant. Avant que le GIEC l’embauche.

Pour Richard Lindzen, professeur au MIT et physicien spécialiste de l’étude de l’atmosphère : 

« Il n’y a pas de consensus, unanime ou non, sur les tendances de long terme du climat et sur leurs causes  (…) Nous ne sommes pas en position d’attribuer avec suffisamment de confiance les changements climatiques passés au dioxyde de carbone ou de prédire ce que le climat sera dans le futur »

Tandis que feu Frédérick Seitz, physicien expert en structure des matériaux et rayonnements ionisants, et  président de l’Académie des Sciences des USA, disait 

« Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat.»

Contre la science, pensée unique et pensée magique

Les cycles climatiques courts (siècles) et intermédiaires, (millénaires) sont fonction d’abord de l’activité solaire, à laquelle il convient d’ajouter pour les cycles longs une incidence plus marquée des variations d’orbite de la terre, des changements de son inclinaison et de son axe de rotation. Avec à la marge les grandes éruptions volcaniques.

Ce sont les paramètres de Milankovitch. 

Les paramètres de Milankovitch ont été validés par la science expérimentale :

Par l’analyse des isotopes de l’oxygène dans les glaciers, la paléoclimatologie confirme les corrélations avec les éruptions solaires et les ralentissements d’activité de notre astre.

La cyclostratigraphie entérine la théorie astronomique des climats, par l’analyse des cycles sédimentaires qui sont autant d’indicateurs dans les dépôts carbonés stratifiés de l’influence de la précession, de l’obliquité et de l’excentricité.

Sur des périodes plus courtes de l’ordre de 10.000 ans, le dendrochronologie étudie des cernes des arbres y compris fossilisés, révélant la succession des période chaudes, froides, sèches, humides et leur durée.

Mais qu’importe ! Les réchauffistes sont persuadés de savoir distinguer le Vrai du Faux, le Bien du Mal, comme leur Greta voit et sent le CO2, et se sont auto-investis de la mission sacrée de protéger l’espèce humaine contre ses propres erreurs.

Ils annoncent des cataclysmes qui correspondent à des événements climatiques extrêmes comme on en a toujours connu, en taisant qu’en 1931 : 3,7 millions de personnes sont mortes du fait de catastrophes naturelles. Pour 11.000 seulement en 2018. Alors qu’entre temps, la population mondiale a quadruplé.

Pour les chamanes de la nouvelle religion réchauffarde, tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont dans le Faux et le Mal, et menacent la survie de l’humanité. Les réchauffistes ont donc un devoir impératif de museler tous ceux qui contestent leurs lubies. C’est une logique d’inquisiteur. Ou de stalinien. Ou de Khmer rouge repeint en vert.

Le réchauffisme est une religion laïque comme était le communisme au siècle précédent. Avec son dogme, ses rites, ses messes, son haut et bas clergé, ses ouailles, sa sainte bécasse, sa bureaucratie lourde, sa propagande omniprésente, ses interdits alimentaires (« devenez végétariens pour sauver le monde !») et son inquisition médiatique prompte à punir de la mort sociale les blasphémateurs et les hérétiques.

Bien entendu cette attitude ne favorise pas un débat scientifique, que de toute façon les réchauffistes esquivent en traitant par l’anathème et l’excommunication leurs contradicteurs. On ne discute pas avec le diable !




La destruction des gazoducs du Projet Nord Stream constitue un acte de terrorisme international

[Source : Sott]

Déclaration du professeur Jeffrey D. Sachs lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la destruction du gazoduc Nord Stream le 21 février 2023.

Par Jeffrey David Sachs
zeit-fragen.ch

Je m’appelle Jeffrey D. Sachs. Je suis professeur à l’Université de Columbia. Je suis économiste, spécialiste en économie internationale, ce qui inclut le commerce international, la finance, les infrastructures et la gouvernance économique. Je me présente devant le Conseil de sécurité des Nations unies à titre personnel. Dans le cadre du témoignage que je vais livrer, je ne représente aucun gouvernement, ni aucune organisation.

La destruction du Nord Stream

La destruction, le 26 septembre 2022, des gazoducs Nord Stream constitue un acte de terrorisme international et représente une menace pour la paix. Il est de la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies de déterminer qui a pu commettre cet acte, afin d’en traduire les auteurs devant la justice internationale, d’indemniser les parties lésées et d’empêcher que de tels actes ne se reproduisent.

Les conséquences de la destruction du Nord Stream 2 sont énormes. Elles englobent non seulement les pertes économiques considérables liées aux gazoducs eux-mêmes et à leur utilisation potentielle future, mais aussi la menace grandissante qui pèse sur toutes sortes d’infrastructures transfrontalières: les câbles internet sous-marins, les pipelines internationaux pour le gaz et l’hydrogène, le système transfrontalier de fourniture
d’é lectricité, les parcs éoliens en mer, etc. La transition mondiale vers l’énergie verte exigera des infrastructures transfrontalières considérables, y compris dans les eaux internationales. Pour cela, chaque pays doit pouvoir être certain que ses infrastructures ne soient pas détruites par des tierces parties. Certains pays européens ont récemment exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de leurs infrastructures maritimes. Pour toutes ces raisons, l’enquête du Conseil de sécurité des Nations unies sur les explosions impliquant le Nord Stream est une priorité mondiale.

La destruction des gazoducs Nord Stream a été le fruit d’une planification, d’une expertise et d’une capacité technologique de très haut niveau. Les gazoducs Nord Stream 2 sont une merveille d’ingénierie. Chaque tronçon de conduit est constitué d’acier laminé d’une épaisseur de 4,5 cm et d’un diamètre intérieur de 1,15 m. La canalisation est ensuite enrobée de béton sur une épaisseur de 10,9 cm. Le poids de chaque tronçon de canalisation enrobée de béton est de 24 tonnes. Les gazoducs Nord Stream 2, d’une longueur de 1 200 kilomètres, sont constitués d’environ 200 000 tuyaux. Les pipelines reposent sur le fond de la mer. La destruction d’un oléoduc en acier laminé lourd, enrobé de béton, à une profondeur de 70 à 90 mètres, nécessite des technologies très avancées en matière de transport des explosifs, de leur installation en plongée sous-marine et de leur mise à feu.

Procéder de la sorte sans être détecté, dans les zones économiques protégées du Danemark et de la Suède, accroît considérablement la complexité de l’opération. Comme l’ont confirmé un certain nombre de hauts fonctionnaires, ce type de manœuvre a forcément été effectué par un acteur de niveau étatique.

Seule une poignée de protagonistes au niveau national dispose à la fois de la capacité technique et de l’accès à la mer Baltique nécessaires à cet objectif. Il s’agit de la Russie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Pologne, de la Norvège, de l’Allemagne, du Danemark et de la Suède, soit à titre individuel, soit en association. L’Ukraine ne dispose ni des technologies nécessaires, ni de l’accès à la mer Baltique. Un récent rapport du Washington Post a révélé que les services de renseignement des pays de l’OTAN ont conclu à titre privé qu’il n’y avait aucune preuve que la Russie ait participé à cette intervention. Cela confirme également le fait que la Russie n’avait aucune raison évidente de perpétrer cet acte de terrorisme sur ses propres infrastructures vitales. En effet, la Russie devra probablement engager des dépenses considérables pour réparer ces oléoducs.

Trois pays ont apparemment mené des enquêtes sur les actes de terrorisme liés au Nord Stream: Le Danemark, l’Allemagne et la Suède. Ces pays en savent probablement long sur les circonstances de l’attaque terroriste. La Suède, en particulier, est peut-être celle qui a le plus de révélations à faire au monde concernant la scène de crime, sur laquelle ses plongeurs ont enquêté. Pourtant, au lieu de partager ces informations au niveau mondial, la Suède a gardé le secret sur les résultats de son enquête.

La Suède a refusé de partager ses conclusions avec la Russie et de mener une enquête conjointe avec le Danemark et l’Allemagne. Dans l’intérêt de la paix mondiale, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait exiger de ces pays qu’ils lui communiquent immédiatement les résultats de leurs enquêtes.

Il n’existe à ce jour qu’un seul récit détaillé des dégradations subies par le Nord Stream, celui présenté récemment par Seymour Hersh, un journaliste d’investigation, et qui est apparemment basé sur des informations communiquées par une source anonyme. Hersh attribue la destruction du Nord Stream à une décision ordonnée par le président américain Joe Biden et exécutée par des agents américains dans le cadre d’une opération secrète dont Hersh donne une description détaillée.

[Voir :
Comment les États-Unis ont détruit le gazoduc Nord Stream
et Attaque terroriste du Nord Stream : Le complot s’épaissit]

La Maison Blanche a qualifié le rapport de Hersh d’« entièrement et intégralement faux », sans fournir cependant d’information contredisant ce récit, ni proposer d’autres explications.

Avant et après la destruction du Nord Stream, certains hauts fonctionnaires américains ont fait des commentaires en public témoignant de l’hostilité des Etats-Unis à l’égard des gazoducs. Le 27 janvier 2022, la sous-secrétaire d’Etat Victoria Nuland a tweeté: « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas. » Le 7 février 2022, le président Biden a déclaré: « Si la Russie lance une nouvelle invasion … il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons un terme ». A la question d’un journaliste comment il comptait s’y prendre, il a répondu: « Je vous promets que nous serons en mesure de le faire .»

Le 30 septembre 2022, immédiatement après l’attaque terroriste contre le gazoduc, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré que la destruction du gazoduc était « également une formidable opportunité. C’est une excellente occasion de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l’égard de l’énergie russe et donc d’empêcher Vladimir Poutine de transformer en arme l’énergie pour faire avancer ses desseins impérialistes ». Le 28 janvier 2023, la sous-secrétaire Nuland a déclaré au sénateur Ted Cruz: « Je pense que, tout comme notre administration, je suis très heureuse de savoir que Nord Stream 2 n’est plus désormais, comme on dit, qu’un tas de ferraille au fond de la mer. »

Face au terrorisme international, ce genre de discours est totalement inapproprié. J’espère que les Etats-Unis et tous les autres membres du Conseil de sécurité condamneront cet acte odieux de terrorisme international et participeront ensemble à une enquête urgente menée par le Conseil de sécurité des Nations unies sur ce crime international afin d’établir la vérité. Le monde ne connaît pas encore la vérité, mais il est possible de la connaître.

Plus que jamais, le monde compte sur le Conseil de sécurité des Nations unies pour faire son travail et empêcher l’escalade vers une nouvelle guerre mondiale. Le monde ne sera en sécurité que lorsque les membres permanents travailleront ensemble de manière diplomatique à la résolution des crises mondiales, y compris la guerre en Ukraine et les tensions croissantes dans l’est asiatique. Le Conseil de sécurité de l’ONU est l’unique instance mondiale capable de contribuer à la consolidation de la paix. Plus que jamais, nous avons besoin d’un Conseil de sécurité des Nations unies sain et opérationnel, qui s’acquitte de la mission que lui assigne la Charte des Nations unies.

Une enquête objective du Conseil de sécurité des Nations unies sur le terrorisme du Nord Stream, à laquelle tous les pays contribueraient en fonction de ce qu’ils savent, est importante pour la confiance mondiale dans cet organisme et, avant tout, pour la paix et le développement durable dans le monde.

Source : https://www.jeffsachs.org/recorded-lectures/f4rsfnzw9rbdx2tz2n38lfgsctsbc8
Traduction Horizons et débats

Jeffrey David Sachs est un économiste américain. Il est directeur du Réseau des solutions de développement durable des Nations Unies. De 2002 à 2016, il a été directeur de l’Earth Institute à l’Université de Columbia et de 2002 à 2006, il a été conseiller spécial sur les objectifs du millénaire pour le développement auprès du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, conseiller auprès du FMI, de la Banque mondiale, de l’OCDE, de l’OMC et le PNUD.




Les deux armes de la Macronie pour naufrager la résistance

[Source : Le Courrier des Stratèges]




Jacques Baud : 1 an du conflit russo-ukrainien

[Source : Dialogue Franco-Russe]

Conférence avec Jacques Baud en 3 parties. C’est une présentation détaillée et importante à nos yeux du conflit russo-ukrainien. Jacques Baud , ancien colonel de l’armée suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme.

01:08 Renseignement sur le conflit en Ukraine
02:17 Discours manichéen
03:03 Conflit raconté par les ukrainiens
05:06 L’Otan en 2014
05:46 Pas de troupes russes dans le Donbass avant 2022
06:30 Kiyv Post
07:07 Problème du Donbass
08:48 Pourquoi début 2022
09:03 Planification du conflit par le think tank du Pentagone en 2019
10:30 L’Otan organisation pas comme les autres
12:40 Ukraine pose le problème
13:42 Orestovich sur la guerre avec la Russie
16:18 24 mars 2021- décret de Zelenski
18:00 Mécanisme de l’intervention
18:38 Mensonges des accords de Minsk
19:40 Loi des droits sur les populations indigènes
20:11 1 juillet 2021 Russes les citoyens de la 2 zone
20:46 Article de Poutine sur les russes et les ukrainiens
23:22 Responsabilité de protéger – Nations Unis
25:36 Opération spéciale
27:20 Plan A: isolation de la Russie
28:15 Paix empêchée par l’EU
29:35 Denis Kyreev
31:00 Paix sabotée par Boris Johnson
32:20 Bennet sur la paix
32:37 Le but est de néantir la Russie
33:10 But des sanctions
34:50 Croissance de la Russie
39:00 Economie réelle

00:42 Fonds souverains russes disparus
03:34 Rôle de l’UE
04:50 Swift
06:28 Sanctions préparées en 2021
06:42 Sabotage du Nord Stream
07:59 La Russie perd
08:39 Intensité des troupes russes dans le Donbass
10:51 Donbass
11:49 Vies humaines
12:10 Referendums
12:52 Coalition russophone
15:18 Pas de combats mais milliers de morts
16:05 Balakleia
17:00 Kherson
17:42 Plan B : Démantelement du régime Poutine
18:20 Sourovkin
19:20 Stocks d’armes
20:50 Prigozhine
22:02 Munitions pour les ukrainiens
22:37 Victoire ukrainienne
23:50 Morale des russes et des ukrainiens
25:50 Occident attise le feu
26:37 Chars de combat
30:16 Purge en Ukraine
31:18 Allemagne -USA ( Léopard-Abrams)
34:19 Grandes déclarations
35:50 Popularité de Poutine ( Levada)
37:50 Pertes russes
42:46 Pertes ukrainiennes
45:30 Paranoïa de Poutine
46:20 Décolonisation de Poutine
47:40 Frappes sur le territoire russe
48:27 Risque de la stratégie de la désintégration de la Russie
49:14 Eviter la guerre
49:40 La Crimée
52:50 Odessa
54:20 Croix Rouge

00:44 Rationalité russe
01:23 Occident émotionnel
03:16 La pire faute des Occidentaux
04:25 Nous sommes pas honnêtes avec les ukrainiens
05:30 Républicains américains
06:09 Problèmes américains
07:34 Déontologie des médias
08:05 Traitement médiatique des pertes
09:28 Ukrainien d’Odessa
10:26 Recrutement forcé
11:12 Pro-russe?
11:44 Seymour Hersh ( Nord Stream)
12:46 Allemagne
13:44 Accusations contre la Russie
14:40 Comment fonctionne l’Otan?
15:35 Explosion Nord Stream ( Allemagne)
16:25 Ordre international basé sur les règles
17:08 Droit international




L’Élection de Macron est-elle un chèque en blanc pour passer sa réforme ?

[Source : maximetandonnet.wordpress.com]

Réforme des retraites : et si la classe politique avait tout faux ?

Par Maxime Tandonnet

« Le résultat des élections de 2022 doit impérativement prévaloir sur les sondages et sur “la rue” » : cette affirmation domine le discours officiel, politique et médiatique, pour justifier la volonté du pouvoir actuel et de ses alliés de mener à son terme, quoi qu’il arrive, l’emblématique réforme des retraites. Ainsi, le report à 64 ans du départ de l’âge à la retraite, dérivé de la promesse de campagne de M. Macron de porter cet âge à 65 ans, serait comme gravé dans le marbre. Un tel raisonnement se heurte à l’esprit initial de la Ve République. Dans l’esprit de son fondateur, Charles de Gaulle, l’élection ne valait pas une sorte de chèque en blanc pour les dirigeants politiques, dont la légitimité pour réformer le pays reposait, au-delà du scrutin initial, sur la confiance populaire préservée. D’où les referendums successifs où le Général engageait sa confiance et la poursuite de son mandat. Présider ou gouverner la France contre son gré, sans la confiance et le soutien populaire, était inconcevable à ses yeux.

Les faits lui donnent raison. C’est une erreur profonde de prétendre qu’en élisant le président Macron en 2022, une majorité des Français (globalement) lui a accordé un feu vert pour mettre en œuvre les 65 ou 64 ans. La présidentielle de 2022 s’est déroulée sans véritable campagne, sans le moindre débat de fond, entre les terreurs covidesques et le déclenchement de la guerre d’Ukraine. Le choix de nombreux électeurs de l’actuel président était dominé par la crainte de voir M. Mélenchon ou Mme Le Pen parvenir à l’Élysée. Certes à un moment de la campagne, pour couper l’herbe sous le pied de la candidate de droite, le candidat-président a annoncé un report de l’âge de la retraite à 65 ans (tandis que quelques mois auparavant, il fustigeait cette mesure comme hypocrite). Mais il est abusif d’affirmer que les électeurs (dans leur ensemble) avaient cette mesure à l’esprit quand ils ont voté dans un contexte global extrêmement anxiogène. Quant au message principal, des législatives qui ont suivi, avec 46 % de participation, le refus d’accorder une majorité absolue au chef de l’État manifestait bien au contraire une volonté populaire de ne pas accorder au président un blanc-seing, y compris sur les 65 ans.

La séquence politique actuelle est dramatique pour la démocratie française. La mesure phare des 64 ans est immensément impopulaire et rejetée par les trois quarts des Français et les neuf dixièmes des actifs comme le prouvent toutes les enquêtes d’opinion, confirmant une réalité que chacun peut percevoir dans sa vie quotidienne. Or, sous de mauvais prétextes, la classe dirigeante donne le sentiment de n’en tenir aucun compte. Elle s’enfonce dans une attitude qui manifeste une sorte de fuite dans le mépris et la déconnexion. Pire : dans ce bras de fer entre les élites dirigeantes et le peuple, c’est le peuple qui a raison sur le fond. Les 64 ans ne servent strictement à rien compte tenu de la règle des 43 annuités. Leur unique effet sera d’obliger à travailler plus de 43 ans quelques catégories de travailleurs ayant commencé avant 21 ans donc ayant peu fait d’études (et échappant aux dérogations prévues pour les carrières longues). Le reproche d’inutilité et d’injustice envers cette mesure totémique est avéré. L’image d’une classe politique obtuse, refusant d’écouter le pays, à l’abri de ses palais et engoncée dans l’indifférence pendant que la France populaire s’enfonce dans une nouvelle galère — le blocage de l’économie et des transports — est dévastatrice.

Selon le discours dominant, le président « ne pourrait plus gouverner s’il renonçait à cette mesure ». Pourtant, qu’il cède ou non, la confiance, déjà fragile, sera définitivement rompue avec le pays, obérant gravement la suite de son mandat. Et quasiment toute la classe politique sortira perdante de cette épreuve de force entre elle-même et la Nation. Les leaders officiels de la droite LR se sont gravement compromis avec la majorité présidentielle dans une logique d’arrogance au prétexte de coller à un programme qui, à quatre reprises (présidentielles et législatives), a contribué à leur défaite. La Nupes a fait naufrage dans l’outrance. Cette crise sociale a aussi montré les limites de la « dédiabolisation » du RN, avec lequel les syndicats rejettent tout contact, un parti qui ne parviendra jamais à incarner l’apaisement et une réconciliation dont la France a tellement besoin. Dans cette débâcle qui signe peut-être le paroxysme de la décomposition politique et semble ouvrir sur un abîme, seuls les « frondeurs » de la droite LR pourraient éventuellement tirer leur épingle du jeu. Ils sont une vingtaine de la jeune génération LR. Ils ont compris (contrairement aux leaders du parti) qu’au-delà de l’emblématique report à 64 ans (encore une fois inutile et injuste) se jouait un bras de fer entre les « élites dirigeantes » incarnées par la présidence Macron et la France populaire, le monde du travail. À condition cependant de ne pas faire naufrage à leur tour dans la mégalomanie, la prétention solitaire et le culte de la personnalité.