La leçon magistrale de Xi à Macron

[Source : brunobertez.com]

La stature de XI s’impose dans le grand champ diplomatique mondial.

BEIJING, 6 avril — Le président chinois Xi Jinping a déclaré jeudi à Pékin que la Chine était prête à lancer un appel conjoint avec la France pour un règlement politique de la crise ukrainienne.

Xi a déclaré à la presse, après les entretiens entre lui et le président français Emmanuel Macron, que la Chine s’engage à faciliter les pourparlers de paix et le règlement politique de la crise ukrainienne, et se tient prête à lancer un appel conjoint avec la France à la communauté internationale :

  • Rester rationnel, faire preuve de retenue et éviter de prendre des mesures qui pourraient aggraver davantage la crise ou même devenir incontrôlable ;
  • Respecter strictement le droit international humanitaire, éviter d’attaquer des civils ou des installations civiles et protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit ;
  • Honorer sincèrement l’engagement solennel selon lequel les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et les guerres nucléaires ne doivent pas être menées, s’opposer à l’utilisation d’armes biologiques en aucune circonstance et s’opposer aux attaques armées contre des centrales nucléaires ou d’autres installations nucléaires civiles ;
  • Reprendre les pourparlers de paix dès que possible, respecter les buts et principes de la Charte des Nations Unies, tenir compte des préoccupations légitimes de sécurité de toutes les parties, rechercher un règlement politique et favoriser une architecture de sécurité européenne équilibrée, efficace et durable ;
  • S’attaquer conjointement aux effets d’entraînement de la crise ukrainienne dans les domaines de l’alimentation, de l’énergie, de la finance, des transports et autres, et réduire l’impact négatif de la crise ukrainienne sur le monde, en particulier sur les pays en développement.

EN PRIME

« Ce sont les États-Unis, et non la Chine, qui lancent des armes sur le champ de bataille. Les États-Unis ne sont pas en mesure de dire à la Chine ce qu’elle doit faire. Nous ne tolérerons jamais que les États-Unis nous montrent du doigt, ni même qu’ils exercent des pressions sur nos relations avec la Russie ». — Wang Wenbin

En Chine, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ne parviennent pas à faire fléchir Xi Jinping sur l’Ukraine






Elon Musk est stupéfait après les révélations de François Hollande sur l’Ukraine et demande si la vidéo est réelle

[Source : lemediaen442.fr]

La vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux en ce moment montre l’ancien président français François Hollande piégé dans un canular par des Russes se faisant passer pour l’ancien président ukrainien Petro Porochenko. François Hollande avoue sans détour que les accords de Minsk étaient une ruse de l’OTAN pour militariser l’Ukraine, que les nations occidentales ont renversé le gouvernement ukrainien démocratiquement élu en 2014 et qu’il y a une participation à part entière de l’UE et de la France au conflit en Ukraine.

Article pour comprendre le contexte :
François Hollande piégé dans un canular : Il avoue la participation à part entière de l’UE et de la France au conflit en Ukraine

Des propos d’une extrême gravité venant d’un ancien président de la République ne pouvaient pas passer inaperçus. L’une des vidéos partagées sur Twitter par kanekoa.substack.com a atteint les 2 millions de vues en moins de 11 heures.

L’interview-canular de François Hollande est tellement explosif que le patron de SpaceX et Twitter, Elon Musk, n’en revient pas et demande sous la vidéo “Is this real?” (en français “C’est réel ?”). Le compte kanekoa.substack.com répond au milliardaire en lui renvoyant un lien vers Sud Radio.


Voici la vidéo en question :

Suite à ce coup de maître des Russes et aux aveux explosifs de l’ancien président français François Hollande, il sera difficile pour les médias grand public du monde entier d’ignorer ce scandale incroyable.




Réintégration des soignants en France : « On est toujours dans le flou »

[Source : France Soir]

ENTRETIEN — Une semaine après l’annonce de la Haute autorité de Santé (HAS), l’association « les Blouses Blanches » reste très critique envers l’institution et doute de la bonne réintégration des soignants toujours suspendus depuis 18 mois pour avoir refusé la vaccination contre le Covid-19.

Nous recevons deux membres de ce collectif, Sonia Hamdouchy, aide-soignante et présidente de l’association, et Nathalie Lepage, secrétaire du groupe.

Selon elles, une simple réintégration n’est pas souhaitable : le collectif demande l’abrogation de la loi ayant contraint les soignants à la vaccination, ainsi que le versement de l’ensemble des salaires non distribués depuis le 15 septembre 2021 aux suspendus, alors laissés sans indemnités, ni chômage.








Censure Internet européenne en marche avec le Digital Services Act

[Source : resistance71]

Le coup de grâce pour un mouvement antiguerre déjà éviscéré

2 avril 2023
https://kurtnimmo.substack.com/p/final-blow-to-eviscerated-antiwar
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

Par Kurt Nimmo

L’Ukraine et sept autres nations européennes tentent de museler toute information sur internet et les réseaux sociaux qui n’est pas conforme au narratif fantasque qui obscurcit la vérité sur la guerre en Ukraine.

Le narratif guerrier de « l’occident collectif » est construit sur des mensonges, l’exagération, la propagande, des allégations et supputations non corroborées et des pirouettes de relations publiques fantasmagoriques du régime Zelensky.

Par exemple, cette absurde accusation qu’une cheminée cassée sur un bâtiment près de la centrale nucléaire de Zaporizhzhiam, était une roquette russe. Ou plus pernicieux encore, que le bataillon raciste et nazi Azov est un berceau de « combattants de la liberté », tout comme le furent les Taliban durant le régime Reagan, au lieu d’un ramassis de fanatiques religieux misogynes médiévaux.

De Reuters :

« Dans une lettre ouverte signée par leurs Premiers ministres respectifs, les pays ont dit que les plateformes tech comme Meta’s Facebook, devraient prendre des mesures concrètes comme refuser les paiements d’individus sanctionnés et changer leurs algorithmes afin de promouvoir la précision de l’engagement [politique] des utilisateurs. »

Pour les Premiers ministres d’Ukraine, de Moldavie, de Pologne, de la République tchèque, de Slovaquie, d’Estonie, de Latvie, et de Lithuanie (tous membres de l’OTAN sauf l’Ukraine et la Moldavie), le reportage de la vérité, ou de tous faits contraires au narratif fantasque de l’occident, doivent être pulvérisés par les algorithmes.

La propagande et les mensonges sur ce qui se passe en Ukraine, emmenés par cet évident et prouvé mensonge que l’Ukraine est en train de gagner la guerre, doivent être protégés et soutenus par la loi sur les services numériques européenne des Digital Services Act (DSA)

Christian Borggreen, senior vice-président et patron de la Communications Industry Association (CCIA) européenne a dit :

« La mise en place appropriée de la DSA, combinée avec le récemment revampé Code de Pratique sur la Désinformation de l’UE, est clef pour monter d’un cran la lutte contre la désinformation. »

La DSA donne à la Commission Européenne la capacité de punir financièrement les plateformes internet qui sortent des clous du narratif fantasmagorique imposé. « Un des points finaux ajoutés à la DSA fut introduit à la lumière de la récente invasion russe de l’Ukraine et du rôle de l’internet comme conduit et milieu de la guerre de l’information », note Gilian Vernick du comité des journalistes. Sous les propositions de la DSA, poster en ligne des informations contraires à la doxa sera considéré comme une atteinte à la sûreté de l’UE.

Ach ! Streng Verboten !…

Le Protocole de Réponse à la Crise est un mécanisme qui permettrait à la Commission Européenne de consulter les états membres afin de déclarer un état d’urgence et de requérir le retrait d’un contenu dans une telle situation de crise. Cette provision codifie l’action qu’a récemment prise l’UE quand elle a ordonné à des plateformes numériques de retirer des contenus d’organisations soutenues par le Kremlin comme RT (Russia Today) et Sputnik, étiquetant leur contenu comme propagande d’état en désinformation.

Si mise en place, la DSA va mettre un terme à toute discussion en dehors des narratifs officiels en imposant de grosses amendes aux médias sociaux et plateformes numériques contrevenants. « Ne pas obéir à la DSA implique de grosses amendes allant jusqu’à 6 % des ventes brutes de la plateforme », rapporte « Poplular Science ».

« Alphabet, entreprise sœur de Google a eu 258 milliards de dollars de revenus en 2022. Si elle avait commis de sévères déviations de la réglementation, elle pourrait avoir à payer quelque 15 milliards de dollars… »

De manière évidente, pour éviter une telle action punitive, les entreprises des médias sociaux vont augmenter leurs efforts pour assainir leur plateforme par peur d’un désastre financier voire d’une ruine.

« Bien que la DSA cible les entreprises big tech d’Europe, il est important de noter que ceci aura sans doute de grosses répercussions négatives aux États-Unis et dans le monde. »

Quant à la capacité de la DSA à censurer l’information en porte-à-faux avec les narratifs officiels, considérez la réglementation européenne de protection générale des données de 1018. Elle est maintenant utilisée pour contrôler comment les sites internet utilisent les cookies pour le traçage.

« L’UE lève des amendes de plus en plus importantes pour les non-respects de cette réglementation, ce qui risque de mettre sens dessus dessous le calcul de risque de certaines entreprises », ajoute PopSci.

Il sera peut-être bientôt impossible de poster toute vérité sur des conflits fabriqués par le système néolibéral et les crimes et horreurs affiliés si ce cauchemar autoritaire pondu par l’UE devient réalité.

La loi DSA va s’appliquer à « une large catégorie de services en ligne, des simples sites internet aux services d’infrastructure et plateformes numériques », d’après le « Search Engine Journal ».

« Tous les services numériques qui font des affaires dans l’UE seront soumis à la DSA, quel que soit l’endroit où le business est établi, même en ce qui concerne les petites et micro entreprises… »

Le mouvement antiguerre, ou tout mouvement politique défiant l’État, seront incapables de réfuter les mensonges et la propagande de guerre sur internet et médias sociaux après que la DSA devienne loi européenne.

Dans la préface de son livre « La ferme des animaux », George Orwell écrivait : « Des idées impopulaires peuvent être réduites au silence, des faits embarrassants maintenus dans l’obscurité, sans le besoin d’un interdit officiel. »

Mais, depuis l’avènement de l’internet, « des faits embarrassants » sont exposés au grand jour, discutés et généralement débattus, ce au grand dam de l’État, de ses intellectuels et de leurs médias sténographes entrepreneuriaux qui ne font que télégraphier mensonges et propagande.

Il y a un effort concerté de réduire les critiques au silence. […]




Il n’y a pas de solution au sein du système, n’y en a jamais eu et ne saurait y en avoir ! (Résistance 71)

Comprendre et transformer sa réalité, le texte :
Paulo Freire, « La pédagogie des opprimés »

+

5 textes modernes complémentaires pour mieux comprendre et agir :

Guerre de l’info…
Accès restauré !…



Dupont-Aignan prêt à la destitution de Macron qu’il juge « dangereux » ?

[Source : Europe 1]

Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne, président de Debout la France et auteur de « Où va le pognon » aux éditions de l’Archipel, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, de la négociation échouée entre Élisabeth Borne et les syndicats et de la forte poussée de Marine Le Pen dans les sondages.






Tour d’horizon avec Alexandre Juving-Brunet

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

Situation judiciaire, comités de salut du peuple, réflexion et action.






Sidaction et totalitarisme

[Source : Jérémie Mercier]

Alors que chaque jour, la France sombre un peu plus dans le totalitarisme (le faux prétexte actuel est le maintien de l’ordre dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et des projets de méga-bassines), le Sidaction, grand-messe médiatique célébrant les mensonges autour du « SIDA » revient à l’assaut, essayant de convaincre le chaland de rejoindre la secte apocalyptique sidaïste. Et en même temps, les lois les plus effrayantes de contrôle sont votées par les « élus de la République », dans un silence assourdissant :
https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique/

Comme toujours, l’esprit critique est indispensable pour ne pas tomber dans les pièges tendus par le régime totalitaire et ses laquais. Note à soi-même, ils utilisent toujours les bonnes intentions et les bons sentiments pour arriver à leurs fins.

► Soutiens mon travail et mon indépendance : https://www.jeremie-mercier.com/donner/

► Reprends le pouvoir sur ta santé : https://www.jeremie-mercier.com
► Rejoins mon canal Telegram pour contourner la censure : https://t.me/DeconfineTaSante






APPEL AU PEUPLE DE FRANCE

​[Source : place-armes.fr]

Il y a environ 2 ans, la lettre, dite des généraux, avait été largement diffusée et signée par de très nombreux militaires et civils. J’avais bien entendu fait partie des signataires.

En résumé cette lettre avait pour but d’alerter le pouvoir, les élus, et le peuple sur le déclin de la France.

Aujourd’hui ce déclin s’est malheureusement beaucoup accentué, et l’association « place d’Armes » diffuse une autre lettre que j’ai signée et que je vous transmets, pour information et éventuellement pour signature et participation à sa diffusion.

Colonel AMIOT Jacques

P.S.

Sur votre agenda, notez la date du 13 mai, date de la marche de la fierté française.


Par Jean-Pierre Fabre-Bernadac

Il y a deux ans, je terminais la lettre aux gouvernants, dite « Lettre des Généraux », par ces mots : « Si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société… et demain, la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant… ».

Aujourd’hui, la situation de notre cher pays se résume en un mot : DESASTREUSE

Nous avions le meilleur système de santé du monde, le meilleur modèle d’énergie, la meilleure école, une armée admirée à l’international, une industrie compétitive et une agriculture performante… Mais tout ce qui touchait à l’excellence n’est plus que décombre. Notre pays s’est transformé en une zone mondialisée qui s’appauvrit chaque jour davantage. Alors, la question se pose : comment a-t-on pu tomber aussi bas aussi vite ? Qui est responsable et pourquoi rien n’a été entrepris pour redresser ce pays et protéger sa population ? Seule réponse : l’État.

Françaises, Français, il est temps de demander des comptes aux gouvernants qui depuis plus de trente ans, n’ont pas respecté leurs mandats. Ils n’ont endigué ni l’insécurité, ni l’immigration incontrôlée, et ont aggravé la précarité des plus démunis. MM Sarkozy, Hollande et surtout Macron sont les exemples de Présidents ayant déprécié la fonction politique suprême :

  • Nicolas Sarkozy bafoue la victoire du NON au référendum sur la constitution européenne de 2005 en faisant adopter le traité de Lisbonne grâce à la tenue du congrès du Parlement.
  • François Hollande restreint notre énergie nucléaire pour complaire aux lubies écologistes posant les bases des problèmes énergétiques actuels.
  • Emmanuel Macron sans hésiter fait tirer à balles de défense sur les « gilets jaunes » venus manifester pour le maintien de leur niveau de vie et l’élaboration d’initiatives citoyennes. Au Qatar et en Afrique il a un comportement indigne de la fonction présidentielle. Enfin en s’acharnant à faire passer un projet de loi inique, contre le monde du travail, il prend le risque de susciter un climat de violences sociales incontrôlées. 

En conséquence de tous ces échecs, de ces trahisons et de ces mensonges, la France n’est plus considérée comme une grande Nation. Notre pays, subordonné aux institutions européennes s’efface devant l’impérialisme américain, l‘irrédentisme russe et la puissance économique allemande. Il peut, demain avec le conflit Ukrainien courir vers la guerre sans l’accord de notre peuple.

Nous, anciens militaires, ne pouvons cautionner, comme la majorité de nos compatriotes, une telle dérive contraire à notre éthique.

NON, la France des clochers et des cités séculaires n’a pas dit son dernier mot ! Rien n’est inéluctable, tout n’est pas perdu.

C’est pourquoi, nous, les Aînés, affirmons et écrivons ce que d’autres, dans leurs milieux respectifs : militaires, salariés, enseignants, exploitants agricoles, artisans, industriels magistrats, fonctionnaires… ne peuvent ou n’osent pas exprimer.

Français cessez de croire les mensonges des gouvernants et des médias qui leur sont inféodés. Soutenez en actes ceux qui ne transigent pas, qui ne mentent pas et qui ne se parjurent pas.

Aujourd’hui, face à la contestation légitime, l’Etat Macronien jette en pâture les forces de l’ordre et ce dans un seul but : se repositionner en sauveur d’une situation de pourrissement dont il est l’instigateur.

Ne vous laissez pas berner ! … La France a besoin de vous : Réagissez ! Rejoignez la résistance !

Gens de cette terre, le sang de nos Pères n’a pas été versé pour le profit d’une caste oligarchique.

Levons nous ! Renouons sans apriori avec l’Union Sacrée !

SAUVONS LA FRANCE et LES FRANÇAIS car, comme l’écrivait Georges ORWEL :

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ».

Jean-Pierre Fabre-Bernadac
Président de Place d’Armes

Personnalités cosignataires (par ordre alphabétique)

  • • SAR le prince Charles de Bourbon-Parme
  • • Henri Bec, magistrat en retraite
  • • André Coustou, général (2S)
  • • Tony Cursio, figure historique des Gilets Jaunes
  • • Dominique Delawarde, général (2S)
  • • Mohamed Djaffour, adjudant (ER), ancien combattant et président de l’Association « Générations Harkis »
  • • Claude Dupont, commissaire divisionnaire honoraire de la Police nationale
  • • Charles Gave, chef d’entreprise
  • • Roland Hureaux, haut fonctionnaire
  • • Dominique de Lorgeril, contre-Amiral (2S)
  • • Dominique Matagrin, magistrat honoraire et ancien président de l’AMP (Association professionnelle des Magistrats)
  • • Daniel Péré, colonel (ER) et président des OPEX de France
  • • Emmanuel de Richoufftz, général de Division (2S)
  • • Olivier Tournafond, professeur des Universités
  • • Philippe de Veuille, avocat au barreau de Paris

JE SIGNE






Mégabassines : ils privatisent l’eau en France

[Source : Greenpeace France]

Les mégabassines font couler beaucoup d’encre. Présentées par leurs promoteurs comme une solution face aux sécheresses de plus en plus sévères, ces « réserves de substitution » posent de nombreuses questions sur le plan environnemental. Accaparement des ressources en eau, perte de biodiversité, maintien coûte que coûte d’un modèle agro-industriel très consommateur en eau, réponse court-termiste et aggravation des conséquences du changement climatique… Notre experte en questions agricoles fait le point sur le fonctionnement de ces mégabassines et sur les méga-enjeux liés à l’eau, avant de laisser la parole à un maraîcher, fortement impacté par la sécheresse mais opposé aux mégabassines.

  • 00:00 : Intro
  • 00:48 : Mégabassine, qu’est-ce que c’est ?
  • 03:09 : Mégabassine, fausse solution
  • 05:34 : Mégabassine, choix égoïste
  • 06:39 : Face à la sécheresse, on fait comment ?
  • 07:54 : Conclusion



SOURCES

POUR ALLER PLUS LOIN

Des personnalités à suivre :

Florence Habets, hydroclimatologue, directrice de recherche au CNRS https://twitter.com/florencehabets
Magali Reghezza, géographe, membre du Haut Conseil pour le climat (HCC) https://twitter.com/MagaliReghezza




L’élite européenne en marche pour contrôler nos vies et notre économie

[Source : contrepoints.org]

Reconnaissance faciale, système d’intelligence artificielle et score social : la France s’engage-t-elle dans une surveillance de masse ?

Par François Jolain

À la chute de l’URSS, l’élite européenne a perdu son modèle de bonheur et de prospérité. Heureusement, elle semble avoir fait le deuil des 100 millions de morts de son idéologie préférée. Car seulement 30 ans après la chute de l’URSS, la voilà de nouveau en marche pour contrôler nos vies et notre économie.

Depuis maintenant 30 ans, notre élite copie sur son nouveau maître à penser chinois qui lui souffle toutes les tendances autoritaires.

Le score social est bien arrivé en Europe, votre nombre de doses de vaccin définissait vos droits. La BCE fonce vers son euro numérique qui va permettre un contrôle total de nos finances (décortiqué dans un article). Il permet aussi bien de geler l’argent de n’importe quel citoyen trop critique à l’égard du Parti. Mais également imposer des quotas de transaction : seulement 50 euros d’essence par semaine, un billet d’avion par an, etc.

Enfin la reconnaissance faciale tant convoitée par notre élite est arrivée dans notre pays. Le Parlement a voté le projet de loi, et notamment l’article 7 :

À titre expérimental et jusqu’au 30 juin 2025, à la seule fin d’assurer la sécurité de manifestations sportives, récréatives ou culturelles, qui, par leur ampleur ou leurs circonstances sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteinte grave à la sécurité des personnes, les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection […] peuvent faire l’objet de traitements comprenant un système d’intelligence artificielle.

Analysons ces termes.

Système d’intelligence artificielle

La fameuse Intelligence Artificielle (IA) fait beaucoup parler d’elle. Elle a réponse à tout avec chatGPT, peut dessiner n’importe quoi avec Midjourney ou Dall-e. Dans nos smartphones, l’IA permet déjà d’extraire du texte des images ou de détecter des objets et des visages de nos photos.

Mais l’IA va plus loin. En détectant les visages, elle peut aussi retrouver l’identité de la personne en mesurant l’espacement des yeux, du nez et des oreilles. Elle peut comparer ces données biométriques avec une base pour retrouver l’identité de la personne. Or des bases de données regroupant les visages des personnes avec leur identité existent, il s’agit des réseaux sociaux, tels Facebook, Instagram ou Tiktok.

Le gouvernement dispose donc de toute la technologie pour traquer tous ses citoyens à chaque instant juste en déployant des caméras dans les rues.

Le Parti chinois a déjà déployé cette surveillance dans ses rues. Le Parti européen pousse cette solution, le Parlement français vient de franchir le pas.

Manifestations sportives, récréatives ou culturelles

qui, par leur ampleur ou leurs circonstances sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteinte grave à la sécurité des personnes.

Si ce dispositif ne sert que pour les JO de 2024, pourquoi ne pas avoir écrit « durant les JO de Paris en 2024 » ? Le choix de termes flous est voulu pour pérenniser la surveillance en dehors de Paris et des JO. Nos élites profitent d’un évènement exceptionnel pour mettre en place une surveillance permanente.

On peut même imaginer que les « manifestations culturelles » concernent toute manifestation contre le Parti afin de traquer les citoyens opposants.

Qui croire ?

Plus loin dans l’article nous trouvons :

ces traitements n’utilisent aucun système d’identification biométrique, ne traitent aucune donnée biométrique et ne mettent en œuvre aucune technique de reconnaissance faciale.

C’est en contradiction avec l’utilisation du « système d’intelligence artificielle » cité plus haut. Mais s’ils prennent la peine de se contredire, c’est qu’une fois installés, nous n’avons que cette promesse de députés pour éviter la surveillance biométrique.

Devant une caméra comment savoir si elle est allumée ou éteinte ? Si son contenu est analysé pour identifier les citoyens ou non ?

Tout ce traitement est caché du citoyen, parfaitement réfutable par le gouvernement, impossible à auditer par le citoyen.

Faisons les comptes

L’Union européenne souhaite espionner nos conversations privées. Mais Ursula von der Leyen ne veut pas rendre publiques ses conversations avec le patron de Pfizer, ni les contrats.

L’Union européenne veut interdire le cash et les crypto pour tout achat de plus de 1000 euros. Dans le même temps, on retrouve 1 500 000 euros en cash venant du Qatar chez une eurodéputée.

La France fait la chasse à l’évasion fiscale. Mais le maigrichon patrimoine de Macron reste un mystère.

On peut se retrouver en garde à vue pour insulte à Macron. Mais Macron peut lui nous « emmerder. »

À cela s’ajoute la note sociale, la reconnaissance faciale, la monnaie numérique traçable, les lois arbitraires sur les logements ou les voitures.

Nous sommes bien en Chine… la croissance économique en moins.






Les fake news de l’État profond : Les manipulateurs du gouvernement contrôlent le cycle de l’information

[Source : aubedigitale.com]

Par John & Nisha Whitehead

« Nous, les Américains, sommes les ultimes innocents. Nous sommes toujours prêts à croire que, cette fois, le gouvernement nous dit la vérité ».

Sydney Schanberg, ancien journaliste du New York Times

Parlons de fake news, d’accord ?

Il y a d’abord les « fake news » classiques, qui ne sont pas vraiment des « nouvelles », mais plutôt des informations titillantes, dignes d’un tabloïd, colportées par toute personne disposant d’un compte Twitter, d’une page Facebook et d’une imagination débordante.

Ces histoires vont du ridicule et du clic évident à la satire et à la manipulation politique.

Toute personne dotée d’un peu de bon sens et d’un accès à l’internet devrait être en mesure de démêler le vrai du faux dans ces histoires en effectuant quelques recherches élémentaires.

Si ces histoires prospèrent, c’est en grande partie grâce à la crédulité générale, à la paresse et à l’analphabétisme médiatique du grand public, qui, par sa docte conformité, pose rarement des questions, remet en cause ou confronte.

Il y a ensuite le type de nouvelles plus sournoises diffusées par l’un des plus grands propagateurs de fake news : le gouvernement américain.

Au milieu de l’apoplexie soigneusement entretenue par le gouvernement et les médias d’entreprise sur les fake news, vous n’entendrez pas beaucoup parler du propre rôle du gouvernement dans la production, la mise en place et le colportage de fake news axées sur la propagande — souvent avec l’aide des médias d’entreprise — parce que ce n’est pas comme ça que le jeu fonctionne.

Pourquoi ?

Parce que le pouvoir en place ne veut pas que nous soyons sceptiques à l’égard du message du gouvernement ou de ses complices des grands médias. Ils ne veulent pas que nous fassions preuve de plus de discernement lorsqu’il s’agit des informations que nous consommons en ligne. Ils veulent simplement que nous nous méfiions des sources d’information indépendantes ou alternatives tout en leur faisant confiance, ainsi qu’à leurs collègues des grandes entreprises, pour qu’ils vérifient les informations pour nous.

En effet, ces dernières années, Facebook et Google se sont commodément désignés comme les arbitres de la vérité sur l’Internet afin de filtrer ce qui est manifestement faux, spam ou machine à clics.

Il s’agit non seulement d’un dangereux précédent de censure totale par des entreprises connues pour leur collusion avec le gouvernement, mais aussi d’un tour de passe-passe habile qui détourne l’attention de ce dont nous devrions vraiment parler : le fait que le gouvernement est devenu dangereusement incontrôlable, alors que les soi-disant grands médias d’information, qui sont censés agir comme un rempart contre la propagande gouvernementale, sont au contraire devenus les porte-parole de la plus grande entreprise du monde, le gouvernement des États-Unis.

Comme le rapporte le journaliste chevronné Carl Bernstein, qui, avec Bob Woodward, a fait éclater le scandale du Watergate, dans son volumineux article paru en 1977 dans Rolling Stone, intitulé « La CIA et les médias », « plus de 400 journalistes américains […] se sont rendus coupables d’une violation des droits de l’homme » :

« Au cours des vingt-cinq dernières années, plus de 400 journalistes américains ont secrètement effectué des missions pour la Central Intelligence Agency… Il y a eu coopération, accommodement et chevauchement. Les journalistes ont fourni une gamme complète de services clandestins… Les journalistes partageaient leurs carnets de notes avec la CIA. Les rédacteurs en chef partageaient leurs équipes. Certains journalistes étaient des lauréats du prix Pulitzer, d’éminents reporters… Dans de nombreux cas, les documents de la CIA montrent que des journalistes ont été engagés pour effectuer des tâches pour la CIA avec l’accord des directions des principaux organes de presse américains ».

Bernstein fait référence à l’opération « Mockingbird », une campagne de la CIA lancée dans les années 1950 pour transmettre des rapports de renseignement aux journalistes de plus de 25 grands journaux et agences de presse, qui les régurgitaient ensuite pour un public inconscient du fait qu’ils étaient nourris de propagande gouvernementale.

Dans certains cas, comme le montre Bernstein, les membres des médias ont également servi de prolongement à l’État de surveillance, les journalistes effectuant des missions pour le compte de la CIA.

Des cadres de CBS, du New York Times et du magazine Time ont également travaillé en étroite collaboration avec la CIA pour contrôler les informations. Bernstein écrit : « Parmi les autres organisations qui ont coopéré avec la CIA figurent l’American Broadcasting Company, la National Broadcasting Company, l’Associated Press, United Press International, Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, le magazine Newsweek, le Mutual Broadcasting System, le Miami Herald et les anciens Saturday Evening Post et New York Herald-Tribune. »

[Voir aussi :
Les relations troubles entre les journalistes et la CIA
Covid – Le journal allemand SPIEGEL admet avoir échoué dans son rôle de quatrième pouvoir
Comment les médias sont achetés et corrompus
Médias, information et mondialisation libérale]

En fait, en août 1964, les principaux journaux du pays, dont le Washington Post et le New York Times, se sont fait l’écho de l’affirmation de Lyndon Johnson selon laquelle le Nord-Vietnam avait lancé une deuxième série d’attaques contre des destroyers américains dans le golfe du Tonkin. Aucune attaque de ce type n’avait eu lieu, mais le mal était fait. Comme le rapportent Jeff Cohen et Norman Solomon pour Fairness and Accuracy in Reporting :

« En présentant les affirmations officielles comme des vérités absolues, le journalisme américain a ouvert les vannes de la sanglante guerre du Viêt Nam ».

Nous sommes au début des années qui ont suivi le 11 septembre, lorsque, malgré l’absence de données crédibles prouvant l’existence d’armes de destruction massive, les grands médias ont pris le train en marche pour faire sonner les tambours de la guerre contre l’Irak. Comme le dit Robin Abcarian, chroniqueur au Los Angeles Times :

« Notre gouvernement… a utilisé son immense tribune pour écraser les chiens de garde… Beaucoup se sont laissés séduire par l’accès à des initiés de l’administration, ou ont été sensibles au tambour de la rhétorique coordonnée du gouvernement ».

John Walcott, chef du bureau de Washington de Knight-Ridder, l’une des seules agences de presse à avoir contesté les raisons invoquées par le gouvernement pour justifier l’invasion de l’Irak, suggère que la raison de l’acceptation facile des médias est que « trop de journalistes, y compris certains très célèbres, ont renoncé à leur indépendance pour faire partie de la classe dirigeante ». Comme le dit la devise, « le journalisme consiste à dire la vérité au pouvoir, pas à l’exercer ».

Si c’est ce qui se passait à l’époque, il y a fort à parier que c’est encore le cas aujourd’hui, à ceci près qu’il a été reclassé, rebaptisé et dissimulé derrière des couches de secret gouvernemental, d’obscurcissement et de manipulation.

Dans son article intitulé « Comment le gouvernement américain tente de contrôler ce que vous pensez », le Washington Post souligne que « les agences gouvernementales ont historiquement pris l’habitude de franchir la ligne floue qui sépare l’information du public de la propagande ».

Ainsi, qu’il s’agisse de la guerre froide, de la guerre du Viêt Nam, de la guerre du Golfe, de l’invasion de l’Irak par le gouvernement sur la base de fabrications absolues, de la guerre russo-ukrainienne ou de la guerre actuelle du gouvernement contre le terrorisme, la vie privée et les lanceurs d’alerte, ces événements sont le fruit de la propagande élaborée par une machine corporative (le gouvernement contrôlé par les entreprises) et transmise au peuple américain par l’intermédiaire d’une autre machine corporative encore (les médias contrôlés par les entreprises).

« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une stratégie concertée pour manipuler la perception globale. Et les médias agissent comme des assistants complaisants, échouant à la fois à y résister et à la dénoncer », écrit le journaliste d’investigation Nick Davies.

« La facilité avec laquelle cette machinerie a pu faire son travail reflète une faiblesse structurelle rampante qui affecte désormais la production de nos informations ».

Mais attendez.

Si les grands médias — c’est-à-dire les médias grand public, les médias d’entreprise ou les médias de l’establishment — ne font que répéter ce qu’on leur donne à entendre, qui sont les maîtres d’œuvre au sein du gouvernement responsables de cette propagande ?

Davies explique :

Le Pentagone a fait des « opérations d’information » sa cinquième « compétence essentielle », aux côtés des forces terrestres, navales, aériennes et spéciales. Depuis octobre 2006, chaque brigade, division et corps de l’armée américaine dispose de son propre élément « psyop » qui produit des informations pour les médias locaux. Cette activité militaire est liée à la campagne de « diplomatie publique » du département d’État, qui comprend le financement de stations de radio et de sites web d’information.

Ce recours à la propagande déguisée en journalisme est ce que le journaliste John Pilger appelle « le gouvernement invisible… le véritable pouvoir en place dans notre pays ».

Il est clair que nous n’avons plus de quatrième pouvoir.

Pas quand les « nouvelles » que nous recevons sont régulièrement fabriquées, manipulées et faites sur commande par des agents du gouvernement.

Pas lorsque six entreprises contrôlent 90 % des médias américains.

Pas quand, comme le déplore Davies, « les organes de presse qui auraient pu exposer la vérité faisaient eux-mêmes partie de l’abus, et ont donc gardé le silence, se livrant à une parodie comique de reportages erronés, cachant le scandale naissant à leurs lecteurs comme une nounou victorienne couvrant les yeux des enfants lors d’un accident dans la rue ».

Et non pas, comme je l’explique dans mon livre Battlefield America : The War on the American People et dans son pendant fictif The Erik Blair Diaries, lorsque les médias sont devenus les propagandistes de la fausse réalité créée par le gouvernement américain.

Après tout, comme le souligne Glenn Greenwald :

« Le terme de propagande semble mélodramatique et exagéré, mais une presse qui — par peur, par carriérisme ou par conviction — récite sans critique les fausses affirmations du gouvernement et les rapporte comme des faits, ou qui traite les élus avec une révérence réservée à la royauté, ne peut être décrite avec précision comme exerçant une autre fonction ».

Où cela nous mène-t-il ?

Que devons-nous — ou pouvons-nous — faire ?

Je terminerai par les avertissements et les conseils de John Pilger :

La véritable information, l’information subversive, reste le pouvoir le plus puissant qui soit— et je crois que nous ne devons pas tomber dans le piège de croire que les médias parlent au nom du public. Ce n’était pas le cas dans la Tchécoslovaquie stalinienne et ce n’est pas le cas aux États-Unis. Depuis que je suis journaliste, je n’ai jamais vu la conscience publique s’élever aussi rapidement qu’aujourd’hui… Pourtant, cette conscience publique critique croissante est d’autant plus remarquable si l’on considère l’ampleur de l’endoctrinement, la mythologie d’un mode de vie supérieur et l’état actuel de peur fabriquée.

[Le public a besoin de vérité, et les journalistes devraient être des agents de la vérité, et non des courtisans du pouvoir. Je crois qu’un cinquième pouvoir est possible, fruit d’un mouvement populaire, qui surveille, déconstruit et contrecarre les médias d’entreprise. Dans chaque université, dans chaque école des médias, dans chaque salle de rédaction, les professeurs de journalisme, les journalistes eux-mêmes doivent s’interroger sur le rôle qu’ils jouent actuellement dans l’effusion de sang au nom d’une fausse objectivité. Un tel mouvement au sein des médias pourrait annoncer une perestroïka d’un genre que nous n’avons jamais connu. Tout cela est possible. Les silences peuvent être brisés… Aux États-Unis, des esprits rebelles merveilleusement libres peuplent le web… Les meilleurs reportages… apparaissent sur le web… et les citoyens journalistes.

Le défi pour le reste d’entre nous est d’extraire ce savoir subjugué de la clandestinité et de l’apporter aux gens ordinaires. Nous devons nous hâter. La démocratie libérale se dirige vers une forme de dictature des entreprises.



Traduction du Rutherford Institute par Aube Digitale




3 ans après Trump : un monde à la « dignité retrouvée » ?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

Donald Trump est devenu aujourd’hui le premier président inculpé au criminel en raison d’une affaire de versement illicite d’argent de campagne à la pornstar [vedette du porno] Stormy Daniels lors de l’élection de 2016. Il a plaidé non coupable à sa comparution à New York et maintenant, le processus judiciaire se met en branle dans une véritable course contre-la-montre à l’approche des élections de 2024.

Cette accusation sans précédent dans l’histoire américaine, trois ans après la défaite du président controversé et sa quasi-disparition de l’espace public, fait désormais remonter à la surface les dissensions qui étaient communes entre 2016 et 2020. De part et d’autre du spectre, on retombe dans les insultes et les accusations de trahison.

De nombreux journalistes spéculent donc aujourd’hui sur le fait que Trump tentera de gagner du temps en allongeant le plus possible les procédures, en espérant être réélu avant leurs conclusions et bénéficier à nouveau de l’immunité présidentielle. Aucune mention n’est faite, cependant, sur les avantages politiques que peuvent tirer les démocrates de cette inculpation, et en quoi, de leur côté, ils chercheront logiquement à accélérer un verdict qui pourrait le rendre inéligible.

Encore une fois, on souligne à grands traits le support « irrationnel » des partisans du président déchu et on analyse avec gravité les comparaisons possibles avec les communautés sectaires. Dans un contentement à peine caché, la caste journalistique en profite pour malmener encore davantage les pro-Trump et les accuse de soutenir aveuglément leur champion. Il s’en trouvera peu pour souligner, cependant, que l’opposition acharnée, voire psychotique à Donald Trump relève de la même irrationalité, et n’est en ce sens qu’un effet miroir du support inconditionnel des trumpistes.

Et dans tout ce cirque, il faudra un jour avoir le courage de prendre un pas de recul et d’analyser honnêtement l’évolution politique des dernières années. Joe Biden avait promis le « retour de la décence » dans la politique américaine… Est-ce réellement le cas, ou ne sommes-nous pas au contraire dans une situation qui s’est nettement dégradée depuis le retour des démocrates ?

Le pire crime d’un président américain ?

On peut quand même se le demander : est-ce que ce qui est reproché à Donald Trump est réellement le pire crime qu’un président américain ait jamais commis ? Après tous ces scandales de soi-disant collusion avec la Russie, de « quiproquo » avec le président ukrainien, de « tentative de coup d’État », ce n’est qu’une vulgaire histoire de versement d’argent à une pornstar pour acheter son silence qui justifie l’inculpation de l’ancien président ? Vraiment ?

On peut comprendre que la chose relève du droit international et non de la justice américaine, mais il est difficile de ne pas penser au mensonge des armes de destruction massive en Irak utilisé par George W. Bush pour démarrer une guerre qui a profondément déstabilisé le monde et causé des centaines de milliers, voire des millions de morts. Et qu’en est-il des scandales ayant secoué l’administration Obama, avec son usage barbare de drones contre des populations civiles (et même des citoyens américains), ses programmes de surveillance par la NSA, etc.

Assange, Snowden ou Manning pourront vous en parler… Les véritables crimes des présidents, ils n’intéressent habituellement personne et on enferme plutôt ceux qui les dévoilent.

Dans tout ce brouillage médiatique qui fait du trumpisme la pire tare de la société occidentale, on passe aussi constamment sous silence des éléments beaucoup plus inquiétant de la politique américaine des dernières années dans le camp démocrate.

Qu’est-il advenu du scandale des emails d’Hillary Clinton, qui faisait preuve d’une négligence quasi criminelle dans la manipulation d’informations classifiées ?

Qui pour s’insurger que les démocrates aient mis la campagne Trump de 2016 sous écoute en créant un dossier bidon avec un de leurs collaborateurs, Christopher Steele ? Vous allez me dire qu’instrumentaliser les services de renseignement et espionner une campagne adverse serait moins grave que de conclure une entente à l’amiable avec une pornstar ?

La réalité, c’est que le système américain est gargantuesque et tellement puissant que le nombre de scandales possibles est incalculable. Des crimes, parfois d’une gravité extrême, il s’en commet dans les deux camps depuis des lustres… Et tout ça est bien connu. C’est pourquoi, habituellement, les présidents américains bénéficient d’une sorte d’immunité ; en temps normal, jamais, on n’aurait osé poursuivre un président pour une raison aussi ridicule que ce « scandale » du paiement à Stormy Daniels.

Ne pas voir le caractère politique de ces accusations, c’est aussi « sectaire » que de supporter aveuglément Donald Trump.

Censure de l’opposition

Maintenant, au-delà de la technicalité de cette nouvelle saga judiciaire pour Donald Trump, peut-on réellement dire que les Américains — et par extension le monde occidental — ont bénéficié de sa déchéance et de la prise du pouvoir par Biden en 2020 ? Le monde a-t-il réellement retrouvé sa dignité ?

Il faut quand même le dire ; quoiqu’on pense de « l’insurrection » du 6 janvier — qui s’apparente bien plus à une manifestation ayant dégénéré grâce à des négligences évidentes en termes de sécurité — Joe Biden a été assermenté devant un Washington occupé par l’armée, au même moment où on faisait disparaître complètement le président précédent des plateformes web et donc, de facto, de l’espace public.

Revirez ça comme vous voudrez, mais la comparaison avec une « république de banane » n’est pas venue de nulle part.

Les Twitter Files, dévoilés par Elon Musk après son achat de Twitter, ont démontré le niveau de coordination des démocrates avec ces géants du web… Il est difficile de prétendre à l’innocence.

Beaucoup de gens ont donc pensé, pendant trois ans, que Trump avait perdu en influence, alors qu’en réalité, il était simplement censuré partout. Cette censure et cette « culture de la cancellation [effacement, annulation] » souvent associée au wokisme est encore un enjeu qui inquiète une bonne part de la population. Et les accusations de complotisme pendant la pandémie n’ont fait que renforcer cette culture où s’éteint peu à peu la liberté d’expression.

Bref, s’il peut exister un tel niveau de coordination entre les médias et certaines factions politiques pour faire taire un président sortant, on peut s’imaginer ce qui est fait pour influencer l’opinion publique. Trois ans après Trump, dans cet occident de censure et de répression du débat, il est difficile d’y voir un « retour de la décence ».

Une économie au bord de la récession

Un élément, aussi, qu’on semble avoir bizarrement oublié, c’est la situation économique envieuse dans laquelle on se trouvait sous l’ère Trump en comparaison avec la situation catastrophique d’aujourd’hui.

Évidemment, on pourra toujours renvoyer la faute à la pandémie, qui a bouleversé le monde entier et qui a évidemment eu des impacts énormes sur l’économie. La chaîne d’approvisionnement a été déstabilisée, on a imprimé trop d’argent pour soutenir des populations entières qui ne travaillaient plus, on a dépensé des fortunes en mesures d’urgences précipitées, et évidemment, le climat de paralysie sociale était peu propice aux affaires.

Tout cela était attendu, mais nous en sommes sortis, de cette pandémie, et la reprise se fait attendre.

Biden, ainsi que beaucoup de ses homologues, dont Justin Trudeau, ne parvient pas à redémarrer complètement l’économie. L’inflation continue de monter et l’occident flirte avec la récession.

D’autant plus que les priorités ne sont plus vraiment à la reprise autant qu’à notre implication dans la guerre en Ukraine contre la Russie ou à nos objectifs de réductions de GES…

Un monde en guerre

On dira bien ce qu’on veut de Donald Trump, on pourra même dire qu’il était ami avec des dictateurs indéfendables comme Poutine ou Kim Jong-Un, mais d’un point de vue international, sa présidence a réglé plus de problèmes qu’elle en a causé. Trump n’a déclenché aucune guerre, il a surtout cherché à en terminer.

Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, nous étions en pleine guerre contre l’État Islamique, avec des attentats réguliers un peu partout dans le monde, il s’est donc assuré d’annihiler cet état terroriste pendant sa première année. Le reste de sa présidence, il préférait les coups d’éclat, une salve de missiles semblable à celle des Russes en Syrie, la MOAB sur les Talibans en Afghanistan, le déplacement de la flotte américaine vers la Corée du Nord, etc. À la place d’enlisements militaires coûteux, il créait ainsi des symboles, des évènements géopolitiques pour marquer un point.

Il a alors promu une approche plus décentralisée, assumant en quelque sorte le caractère multipolaire du monde, promettant aux nations du monde de ne plus intervenir dans leurs régions si elles prenaient un peu plus leurs responsabilités en termes de terrorisme et de sécurité internationale.

Les anti-Trump primaires pourront bien refuser de le reconnaître, mais un certain optimisme régnait à l’international, et Trump était plutôt apprécié pour sa franchise et sa volonté pour les États-Unis d’être moins interventionnistes. Tout comme ils respectaient sa franchise lorsqu’il devait répondre avec force à une menace.

Même alors qu’il était visé par des soupçons de collusion avec la Russie, il a quand même osé tendre la main à Poutine pour chercher à établir une relation plus cordiale lors de leur rencontre à Helsinki.

En ce sens, on pourrait dire que la deuxième moitié des années dix étaient probablement l’apogée de « l’ouverture du monde » ; jamais les gens n’avaient autant voyagé dans l’histoire de l’humanité, et la situation politique et économique était particulièrement enviable.

Aujourd’hui, nous sommes à des années-lumière de cette situation. Nous sommes retournés dans des logiques de guerre froide et de compétition féroce, on sent l’Occident perdre l’initiative face à des puissances montantes et le cynisme politique semble partout l’emporter.

D’abord, la pandémie a eu pour effet de forcer la Chine à montrer ses vraies couleurs et son côté prédateur, et pourtant, nos gouvernements semblent complètement paralysés face à elle. Nous ne cessons de découvrir de nouvelles infiltrations de sa part, faisant craindre qu’elle influence nos politiciens au point de nous faire tomber sous son modèle totalitaire de « crédit social » d’ici peu. Les nouveaux développements technologiques ne font qu’augmenter cette peur dans la population.

D’autre part, nous sommes enlisés dans une guerre interposée contre la Russie en Ukraine, au point où, dans les derniers jours, les Russes ont déplacé des ogives nucléaires en Biélorussie. Si notre soutien au peuple ukrainien est vénérable, il faudra tout de même réaliser que mois après mois, la situation mondiale n’a fait que se dégrader, au point de craindre au déclenchement d’une troisième guerre mondiale…

D’autant plus que les rapports énergétiques sont déterminants dans cette guerre et que l’Europe s’est retrouvée en crise énergétique, alimentant encore davantage les problèmes économiques et l’instabilité mondiale. La Russie disposait alors du gros bout du bâton, ayant la main sur le robinet de gaz de l’Europe, et en cherchant à jouer les durs, les Occidentaux se sont fortement affaiblis.

Et malgré tout, dans cette situation catastrophique, ils trouvent le moyen de s’enfoncer encore davantage en s’imposant une transition énergétique prématurée qui consolide leur fragilité énergétique.

Wokisme et sénilité

Ainsi, ce « retour de la décence » post-Trump est beaucoup plus un « retour de l’aveuglement volontaire ». En aucun cas, sur aucun dossier, on ne pourrait affirmer qu’une présidence Biden a amélioré l’état du monde ou des États-Unis. Nous avons simplement renoué avec les pires tendances de la dégénérescence occidentale et censuré l’opinion contraire — i.e. le trumpisme.

La « guerre culturelle » contre les woke, si elle est sur toutes les lèvres, s’enlise elle aussi grâce au soutien tacite des démocrates et des institutions avec les pires factions d’extrême gauche de la société américaine. Les démocrates de Biden, qui sont bien prompts à accuser les républicains de tentative de coup d’État pour une manif qui dégénère, n’avaient pourtant aucun problème à soutenir des émeutes de Black Lives Matter où les pillages, les incendies et les violences étaient généralisés.

De manière générale, la culture occidentale continue de s’enfoncer dans des querelles raciales, identitaires ou relatives aux expressions de genre, et fait de l’Occident une blague à l’international. Il n’y a pas plus privilégié comme comportement que l’emballement des revendications individuelles toutes plus farfelues les unes que les autres qui émanent de la culture woke.

Et d’un autre côté, la grosse préoccupation de l’époque étant l’environnement, les gouvernements font une surenchère de mesures extrêmement contraignantes pour les populations, leur imposant la « sobriété énergétique » ou autres taxes ou quota de consommation, qui appauvrit l’Occident et le rend plus fragile d’un point de vue énergétique. Tout ça pendant que la Chine a le pouvoir d’effacer tous leurs efforts en quelques jours seulement.

***

Bref, 3 ans après Trump, nous avons un monde moins libre, moins performant économiquement, plus instable et guerrier, et plus woke et déconnecté. L’idée d’un « retour de la décence » qui était promise par Biden, n’est plus seulement éloignée ; nous en sommes à des années-lumière ! Et c’est dans ce contexte, de gens sérieux et proprets, de journaleux gravissimes et de castes politiques intouchables, qu’on nous informe avec passion que Donald Trump, le paria, est inculpé pour avoir payé le silence d’une pornstar quelque part pendant sa campagne en 2016…

Excusez mon français, mais « who cares? » [« qui s’en soucie ? »]. Nul n’est au-dessus de la loi, évidemment, et les politiciens ne doivent pas enfreindre les lois électorales, mais faire de cette affaire l’enjeu déterminant de la carrière politique d’un président aussi influent et controversé tient carrément de la caricature… Seulement un acharnement pathologique contre le personnage peut mener à ce cirque de politicaillerie de bas étages.



Philippe Sauro-Cinq-Mars

Diplômé de science politique à l’Université Laval en 2017, Philippe Sauro Cinq-Mars a concentré ses recherches sur les effets du post-modernisme sur les mouvements politiques contemporains. Il est l’auteur du livre « Les imposteurs de la gauche québécoise », publié aux éditions Les Intouchables en 2018.




Hausse des cancers liés à l’utilisation des smartphones

[Source : maisonsaine.ca]

Par André Fauteux

Un organisme lié aux industries électriques et du sans-fil sème le doute, au sein du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), quant aux dangers des champs électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF) que plusieurs experts estiment au minimum probablement cancérogènes, dénonce le président du comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants.

« Nous constatons une augmentation des gliomes et des glioblastomes dans les statistiques nationales, en particulier chez les jeunes », s’inquiète le docteur en radiobiologie Oleg Grigoriev, qui dirige le comité national russe sur la protection contre les rayonnements non ionisants.  

Depuis quelques années, une « vaste campagne » visant à « semer le doute au sein du CIRC » est orchestrée par un « groupe d’influence qui forme l’opinion publique et scientifique sur le fait que les radiofréquences ne présentent pas de risque de cancer », déplore le Dr Oleg Grigoriev, membre du comité aviseur du CIRC sur les CEM, dans un courriel adressé aujourd’hui à divers chercheurs internationaux, ainsi qu’à La Maison du 21e siècle. Ces personnes qui nient le risque de cancer des RF sont très actives au sein de certaines agences nationales et par l’intermédiaire d’un organisme controversé, l’ICNIRP (Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants). Cet organisme publie depuis 1998 les limites d’exposition aux RF adoptées par la plupart des pays, limites qui ne visent qu’à éviter les effets thermiques de cette forme de rayonnement comprenant les micro-ondes. « De la poudre aux yeux », dénoncent des chercheurs indépendants qui réclament une révision indépendante de ces limites qui font fi des effets non thermiques du rayonnement de RF à long terme. « La majorité des scientifiques de l’ICNIRP ont effectué des recherches partiellement financées par l’industrie », expliquait un rapport publié en 2020 par les députés verts européens Michèle Rivasi et Klaus Buchner.

[Voir aussi :
dossier 5G et ondes pulsées.]

En 2011, le CIRC, une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait classifié le rayonnement RF émis par tous les appareils de télécommunication sans fil dans son Groupe 2B, « peut-être cancérogène pour l’Homme ». Un comité d’experts indépendants avait alors conclu qu’il existait des « preuves limitées » que l’utilisation d’un téléphone cellulaire à long terme augmentait le risque de gliome, un type de cancer du cerveau, et de neurinome de l’acoustique, une tumeur bénigne du nerf auditif. Le risque de gliome augmentait de 40 % chez les utilisateurs intensifs (30 minutes par jour pendant 10 ans), mais de 100 % pour les tumeurs situées du même côté de la tempe et du front où l’on posait son téléphone, selon les études Interphone. Dans ses études, l’oncologue et épidémiologiste suédois Lennart Hardell a observé des risques encore plus élevés, jusqu’à quintuplés si on adoptait le cellulaire avant l’âge de 20 ans.

Messages contradictoires

En attendant d’avoir des données plus probantes, le directeur du CIRC, Christopher Wild, affirmait « important de prendre des mesures pratiques afin de réduire l’exposition, comme l’utilisation de kits mains libres ou des textos ». Deux mois plus tard, l’OMS contredisait le CIRC en affirmant : « à ce jour, il n’a pas été établi que l’utilisation des téléphones mobiles avait des effets néfastes sur la santé ». Il faut savoir que le Projet de recherche de l’OMS sur les CEM a été fondé et dirigé pendant dix ans par le fondateur de l’ICNIRP, l’ancien chercheur de Santé Canada Michael Repacholi, bien connu comme un consultant auprès des industries. (Lire son entrevue accordée au consortium de journalistes Investigate Europe, concernant le conflit d’intérêts potentiel du financement industriel de la recherche sur les effets biologiques des ondes qui conclut sept fois sur dix à leur innocuité, comme l’a révélé le chercheur américain Henry Lai.)

Or, diverses études récentes, faites notamment en Corée du Sud, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Danemark, montrent que les gliomes et autres tumeurs cérébrales associées à l’utilisation du cellulaire à long terme sont en hausse, selon le Dr Grigoriev. « Nous constatons une augmentation des gliomes et des glioblastomes dans les statistiques nationales, en particulier chez les jeunes », s’inquiète ce docteur en radiobiologie et hygiène des rayonnements non ionisants.

L’industrie contre-attaque

L’industrie des télécoms et les chercheurs qu’elle finance sont sur un pied d’alerte depuis 2018, alors que deux études toxicologiques de grande qualité ont prouvé qu’il était possible de causer des cancers en surexposant des rats au rayonnement de RF/micro-ondes. La première, publiée par le National Toxicology Program (NTP) américain, portait sur le rayonnement de téléphones cellulaires ; la seconde, de l’Institut Ramazzini italien, simulait l’exposition au rayonnement d’antennes cellulaires. Or, en plus d’endommager l’ADN des rats, entre autres effets, les deux études ont révélé des preuves claires de schwannomes malins du cœur, une forme très rare de cancer qui se développe dans la myéline isolant les fibres nerveuses. « Plus qu’une coïncidence », ont commenté divers experts interviewés par Microwave News, un média hautement respecté en la matière. Surprise totale chez les chercheurs du NTP, dont l’hypothèse de départ était que le rayonnement RF ne causerait pas le cancer. Le neurinome de l’acoustique est aussi un type de schwannome. Comme l’expliquait le NTP : « Les cellules de Schwann sont similaires aux cellules gliales du cerveau en ce sens qu’elles sont des cellules de soutien spécialisées dont les fonctions comprennent le maintien de l’homéostasie, la formation de myéline et le soutien et la protection des neurones du système nerveux périphérique. »

Oleg Grigoriev est membre du groupe consultatif du CIRC sur les CEM qui a recommandé, en 2019, de désigner les RF parmi les agents à plus haute priorité de révision de leur classification par rapport au cancer. Au sein de ce groupe, il dit qu’une discussion « difficile » avait débouché sur une décision collective de conclure qu’il y avait suffisamment de données pour réviser la classification des CEM et des RF entre 2022 et 2024. « Cela signifie que les données sont suffisantes pour une classification dans le Groupe 2A [probablement cancérogène pour l’Homme], au minimum. Toutefois, la révision de la classification des CEM de RF n’a pas encore eu lieu. Il convient de noter qu’au cours de ces années, nous avons assisté à une vaste campagne visant à abolir la classification des CEM RF en fonction du cancer. À mon avis, ce serait une grave erreur si les CEM de radiofréquences n’étaient pas inclus dans le programme de révision de la classification des cancers 2025-2029. C’est une priorité de santé publique, c’est mon opinion personnelle et celle de mes collègues », ajoute le président des départements des rayonnements non ionisants et consul scientifique pour la radiobiologie à l’Académie des sciences de Russie. D’ailleurs les RF ont de nombreux autres effets (neurologiques, cardiaques, immunitaires, etc.) sur la santé et l’environnement qui font consensus auprès des chercheurs indépendants et des médecins cliniciens.

L’ICNIRP contrôle le message

Dans sa missive il demandait donc à ses collègues de proposer les RF parmi les priorités de révision dans la prochaine ronde (2025-2029) de réévaluation des agents potentiellement cancérogènes, au CIRC. Jusqu’ici, le CIRC avait toujours été une agence scientifique indépendante et non politisée de l’OMS, nous expliquait il y a quelques années le Dr Anthony B. Miller, professeur émérite d’épidémiologie à l’Université de Toronto. C’est lui que le CIRC avait mandaté pour réviser les références soutenant la classification 2B des RF, en 2011. Or, depuis 2018, le CIRC a systématiquement écarté des experts tels les Drs Miller et Hardell qui estiment que les RF sont des cancérogènes avérés, et l’organisme est de plus en plus noyauté par des chercheurs liés à l’ICNIRP, tels Joachim Schüz et Maria Feychting.

Selon le rapport de députés verts Buchner et Rivasi, le CIRC n’est pas « une commission indépendante donnant des conseils basés sur des preuves scientifiques », comme elle se présente et est décrite dans les médias. Cette organisation privée réside à l’Office fédéral allemand de protection contre les rayonnements et ne compte qu’un « seul expert médical (qui n’est pas un spécialiste des effets des rayonnements sans fil) parmi les 14 membres de sa Commission… L’ICNIRP a été, et est toujours, dominée par des spécialistes des sciences physiques, ce qui n’est peut-être pas la composition la plus sage lorsque votre mission consiste à donner des conseils sur la santé et la sécurité humaines aux gouvernements du monde entier… Il semble qu’un cercle fermé de scientifiques partageant les mêmes idées ait transformé l’ICNIRP en un club scientifique complaisant, avec un manque d’expertise médicale et biologique ainsi qu’un manque d’expertise scientifique dans les évaluations de risques spécifiques, ce qui pourrait conduire à une “vision étriquée”.

Comme l’ont souligné de nombreux scientifiques critiques, les membres de l’ICNIRP semblent ignorer ou méconnaître les études scientifiques constatant les éventuels effets néfastes non thermiques, tels que les effets sur la qualité du sommeil, l’équilibre hormonal, le risque accru de fausses couches, de maladies neurodégénératives et aussi de cancers… Dans le même temps, le secteur des assurances n’est pas très rassuré et refuse de payer d’éventuels frais de justice lorsque les entreprises de télécommunications seront poursuivies, ce qui devient de plus en plus fréquent… Pour un avis scientifique réellement indépendant, nous ne pouvons pas et nous ne devons pas nous fier à l’ICNIRP. »



À lire : Recommandations russes pour la sécurité numérique des enfants (maisonsaine.ca, mai 2020)

André Fauteux

Journaliste de profession, André Fauteux fut reporter à The Gazette (1988) puis chez Habitabec (1989-1994) où il s’est spécialisé en maisons saines et écologiques. En 1994, il fondait La Maison du 21e siècle, plus ancien magazine canadien en la matière, dont il est toujours l’éditeur et le rédacteur en chef. Il a également été collaborateur à La Presse et au magazine Guide Ressources pendant 15 ans. Il est aussi un conseiller, formateur et conférencier recherché pour tout ce qui touche à l’habitat sa




Premières victimes reconnues des antennes 5G

[Source : maisonsaine.ca]

L’oncologue suédois Dr Lennart Hardell est un pionnier des études sur la cancérogénécité de la dioxine, des BPC, du glyphosate (Roundup) et du rayonnement de téléphonie cellulaire.  Son blogue : 
https://lennarthardellenglish.wordpress.com/

Deux récentes études suédoises sont parmi les premières à documenter les effets biologiques de l’exposition au rayonnement de radiofréquences/micro-ondes émis par des antennes de téléphonie cellulaire de cinquième génération (5G).

Troubles du sommeil, fatigue, étourdissements, palpitations cardiaques, troubles de l’humeur et problèmes respiratoires sont parmi les principaux symptômes ressentis par les gens à proximité des antennes 5G, selon les deux études signées par le Dr Lennart Hardell, épidémiologiste et oncologue à l’hôpital universitaire d’Örebro, et Mona Nilsson qui dirige la Fondation suédoise de radioprotection. Des symptômes typiques du syndrome des micro-ondes, une affection décrite chez des travailleurs par des chercheurs est-européens dès les années 1960.

[Voir aussi :
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
et les autres articles du dossier 5G et ondes pulsées]

Première étude

Hardell et Nilsson ont d’abord enquêté sur les symptômes développés par un couple dans la soixantaine. Vivant dans le même appartement depuis dix ans, ils jouissaient généralement d’une bonne santé malgré la présence d’une station de base d’antennes 3G et 4G sur leur toiture. En novembre 2021, cette station de base a été mise à niveau vers la 5G.

« Des rayonnements de radiofréquences (RF) très élevés, avec des valeurs crêtes maximales de 354 000, 1 690 000 et >2 500 000 microwatts par mètre carré (μW/m2), ont été mesurés à trois reprises dans la chambre à coucher située à seulement 5 mètres en dessous de la nouvelle station de base 5G, contre un maximum de 9 000 μW/m2 avant le déploiement de la 5G, écrivent les auteurs. Les symptômes apparus rapidement après le déploiement de la 5G étaient typiques du syndrome des micro-ondes, avec par exemple des symptômes neurologiques, des acouphènes, de la fatigue, de l’insomnie, des troubles émotionnels, des troubles cutanés et une variabilité de la pression artérielle », expliquent-ils dans leur article paru le 10 janvier dans la revue Annals of Case Reports.

La femme a souffert de symptômes plus prononcés, dont des problèmes de sommeil, des étourdissements, des sensations de picotement et de brûlure de la peau, des difficultés de concentration, de la fatigue, des probèmes cardiaques, pulmonaires et de mémoire à court terme. « En raison de la gravité des symptômes, le couple a quitté son logement et s’est installé dans une petite pièce avec un rayonnement RF maximal de 3 500 μW/m2. En l’espace de quelques jours, la plupart de leurs symptômes se sont atténués ou ont complètement disparu. Cet épisode médical peut être considéré comme un test de provocation classique. »

Les mêmes types de symptômes sont souvent décrits comme une hypersensibilité électromagnétique ou électrohypersensibilité (EHS). Ils ont également été signalés parmi le personnel d’ambassades atteints du soi-disant « syndrome de La Havane » dont l’exposition à des micro-ondes pulsées est la cause probable, ont conclu en 2020 des chercheurs de l’Académie nationale des sciences américaine

Les niveaux de rayonnement RF dans l’appartement étaient bien inférieurs à la limite de 10 000 000 µW/m2 proposée comme « sûre » et recommandée par la Commission internationale des rayonnements non ionisants (ICNIRP). En fait, cette limite doit seulement protéger contre les effets chauffants provoqués par une courte exposition aux RF/micro-ondes. « Ces symptômes du syndrome des micro-ondes ont été causés par des effets non thermiques des rayonnements RF et montrent que les lignes directrices de l’ICNIRP utilisées dans la plupart des pays, y compris la Suède, ne protègent pas la santé humaine, commentent Hardell et Nilsson. Il est urgent d’élaborer des lignes directrices fondées sur tous les effets biologiques négatifs des rayonnements RF et de surveiller la santé humaine, notamment en raison de l’augmentation rapide des niveaux d’exposition. »

Seconde étude

La seconde étude concerne deux informaticiens vivant et travaillant à proximité d’un émetteur 5G fonctionnant à 3,5 GHz.

Le premier homme, âgé de 57 ans, a travaillé de mai 2019 à novembre 2021 dans un bureau directement sous une station de base transmettant des signaux 3G et 4G, sans rencontrer aucun problème. En novembre 2021, un émetteur 5G a été installé sur le toit. Il n’a pas passé beaucoup de temps dans son bureau jusqu’en avril 2022, date à laquelle il a commencé à travailler et à dormir sous l’émetteur. En mai, il avait développé de légers maux de tête qui ne se produisaient que lorsqu’il était dans le bâtiment et disparaissaient lorsqu’il le quittait.

Il a ensuite développé une série d’autres symptômes inconfortables, dont certains qu’il a qualifiés de « graves ou insupportables » : maux de tête, douleurs articulaires (arthralgie), acouphènes, problèmes de concentration et d’attention, fatigue, réveil précoce et brûlures de la peau. L’homme a quitté le bureau pour un endroit éloigné des antennes 5G et ses symptômes ont disparu en un mois. Cependant, il souffre encore de maux de tête et d’arthralgie lorsqu’il se rend dans des endroits très irradiés.

Le deuxième homme, âgé de 42 ans, travaillait et dormait dans le même bâtiment à l’étage sous la station de base. Après l’installation de l’antenne 5G, il a souffert d’insomnie aggravée, d’une tendance à la dépression, d’anxiété/panique, d’émotivité, de maux de tête, d’un déficit de concentration/attention et, dans une moindre mesure, d’irritabilité, d’acouphènes, de vertiges, de troubles de l’équilibre, de confusion et de perte de cheveux. L’homme a quitté le bureau pour une zone rurale sans 5G et ses symptômes ont rapidement disparu.

Les niveaux de rayonnement mesurés dans les bureaux des deux hommes variaient entre 501 000 µW/m2 et 1 180 000 µW/m2. « Ainsi, les humains ne sont absolument pas protégés contre tous les effets non thermiques de l’exposition réelle aux micro-ondes/RF des technologies modernes 3G, 4G, 5G, concluent Hardell et Nilsson. Les effets nocifs comprennent le cancer, les dommages à l’ADN, le stress oxydatif, les effets neurologiques et autres effets biologiques susceptibles de nuire à la santé. Le syndrome des micro-ondes et l’EHS doivent être pris au sérieux par les professionnels de la santé. Ce n’est pas une maladie mentale. Plusieurs symptômes somatiques sont inclus dans le syndrome des micro-ondes et les maladies chroniques, dont le cancer, sont des facteurs de risque d’exposition chronique. »

Ces études s’ajoutent à d’autres qui montrent que le syndrome des micro-ondes apparaît à des niveaux bien inférieurs aux directives actuelles recommandées par l’ICNIRP.

Les auteurs conseillent aux praticiens de la santé de prendre soigneusement les antécédents de leurs patients et de tenir compte de l’impact de leur exposition aux rayonnements sans fil à la maison et au travail. 



Références

Hardell, L et Nilsson, M, Case Report : The Microwave Syndrome After Installation of 5G Emphasizes the Need for Proteciton from Radiofrequency Radiation. Annals of Case Reports 8:1112, 10 janvier 2023.

Hardell, L et Nilsson, M, Development of the Microwave Syndrome in Two Men Shortly After Installation of 5G on the Roof Above Their Office. Annals of Clinical Case Reports Rep. 2023; 8 : 2378, 4 février 2023.




Comment la Russie envisage son rôle dans la construction du monde multipolaire

[Source : voltairenet.org]

La Russie vient de rendre publique son « Concept de politique étrangère ». Après avoir rappelé sa position dans le monde, ce document décrit la fin de la domination occidentale et les efforts des États-Unis et de leurs alliés pour maintenir l’hégémonie de Washington. Il énumère les intérêts et les buts de Moscou. Il souligne la primauté du Droit international contemporain (une création du tsar Nicolas II) et se conclut par une description du monde en mutation.

Par Thierry Meyssan

Cet article fait suite à :
1— Le Moyen-Orient s’affranchit de l’Occident
2— Préparation d’une nouvelle Guerre Mondiale

Le président Vladimir Poutine a réuni son Conseil de Sécurité en visioconférence, le 31 mars 2023. À l’issue de cette réunion, il a promulgué une mise à jour du « Concept de politique étrangère de la Fédération de Russie ».

Dans ce document, la Russie expose sa vision de son rôle dans la construction du monde multipolaire.

En premier lieu, la Russie rappelle ses ressources importantes dans toutes les sphères de la vie, son statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, sa participation à des organisations et associations internationales majeures, sa puissance nucléaire et sa qualité de successeur en droits de l’URSS. Surtout, vu son apport décisif à la victoire dans la Seconde Guerre Mondiale et sa participation active à la liquidation du système mondial du colonialisme, elle s’affirme comme un des centres souverains du développement mondial et considère comme sa mission historique le maintien de l’équilibre global des puissances et la construction d’un système international multipolaire.

ÉVOLUTION DU MONDE CONTEMPORAIN

La Russie observe que le modèle inéquitable du développement mondial, qui a assuré pendant des siècles la croissance économique accélérée des puissances coloniales en s’appropriant les ressources de leurs colonies appartient désormais au passé.

Des tentatives sont entreprises par les Anglo-Saxons pour retenir « la course naturelle de l’histoire ». Un large éventail d’instruments illégaux est employé, y compris l’application de « mesures coercitives unilatérales » (abusivement qualifiées de « sanctions »), l’incitation de coups d’État, de conflits armés, des menaces, du chantage, etc.

L’expression « Anglo-Saxons » n’est pas utilisée dans le document. C’est un raccourci que j’emploie au regard des déclarations de plusieurs ministres. Moscou considère que l’ennemi, c’est avant tout les États-Unis, mais qu’ils ont formé une coalition d’États hostiles au sein de laquelle le Royaume-Uni joue un rôle central.

La Russie étant le pays le plus étendu au monde, son armée ne peut pas défendre ses frontières. Elle est facile à envahir. Au cours de l’Histoire, elle a appris à vaincre les envahisseurs en utilisant à son avantage son immense espace et son climat. Elle a certes combattu les armées de Napoléon Ier et d’Adolf Hitler, mais a surtout brûlé son propre territoire pour les affamer. En l’absence de bases arrière proches, celles-ci ont dû battre en retraite et ont été achevées par le « général Hiver ». À la différence des autres pays, la sécurité de la Russie implique donc qu’aucune armée hostile ne puisse se masser à ses frontières.

Considérant le renforcement de la Russie comme une menace à l’hégémonie occidentale, les États-Unis et leurs satellites ont utilisé les mesures prises par la Fédération de Russie afin de protéger ses intérêts vitaux en Ukraine comme prétexte pour exacerber leur politique antirusse, déjà ancienne, et déclencher une guerre hybride d’un nouveau type. Par intérêts vitaux, il faut comprendre la subordination de l’armée ukrainienne au Pentagone après le coup d’État de 2014.

INTÉRÊTS ET BUTS DE LA RUSSIE

Les intérêts nationaux de la Russie sont, je cite :

1) la protection de l’ordre constitutionnel, de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et étatique de la Fédération de Russie contre l’influence étrangère destructive ;
2) le maintien de la stabilité stratégique, le renforcement de la paix et de la sécurité internationales ;
3) le renforcement du cadre législatif des relations internationales ;
4) la protection des droits, des libertés et des intérêts légitimes des citoyens russes et la protection des organisations russes contre les atteintes étrangères illicites ;
5) le développement d’un espace informatique sûr, la protection de la société russe contre l’influence informationnelle et psychologique étrangère lorsqu’elle est destructrice ;
6) la préservation du peuple russe, le développement du potentiel humain, l’augmentation de la qualité de vie et du bien-être de ses citoyens ;
7) l’aide au développement durable de l’économie russe sur une nouvelle base technologique ;
8) le renforcement des valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes, la préservation de l’héritage culturel et historique du peuple plurinational de la Fédération de Russie ;
9) la protection de l’environnement, la préservation des ressources naturelles et la gestion de l’environnement, l’adaptation aux changements climatiques.

Les buts de la politique étrangère de la Russie sont, je cite :

1) l’établissement d’un ordre mondial équitable et durable ;
2) le maintien de la paix et de la sécurité internationales, de la stabilité stratégique, la garantie de la coexistence pacifique et du développement progressif des États et des peuples ;
3) l’aide à l’élaboration des réponses complexes efficaces de la communauté internationale aux défis et menaces communs, y compris les conflits et crises régionaux ;
4) le développement de la coopération mutuellement avantageuse et égale en droit avec tous les États étrangers ayant une attitude constructive et leurs alliances, la garantie de la prise en compte des intérêts russes dans le cadre des institutions et mécanismes de la diplomatie multilatérale ;
5) l’opposition à l’activité antirusse de certains États étrangers et de leurs alliances, la création des conditions pour l’arrêt de cette activité ;
6) l’établissement des relations de bon voisinage avec les États limitrophes, l’aide à la prévention et à l’élimination des foyers de tension et de conflits sur leurs territoires ;
7) l’assistance aux alliés et partenaires de la Russie pour la promotion des intérêts communs, la garantie de leur sécurité et leur développement durable indépendamment de la reconnaissance internationale de ces alliés et partenaires et de leur statut de membres au sein des organisations internationales ;
8) la libération et le renforcement du potentiel des associations régionales multilatérales et des structures d’intégration avec la participation de la Russie ;
9) le renforcement des positions de la Russie dans l’économie mondiale, l’atteinte des objectifs nationaux du développement de la Fédération de Russie, la garantie de la sécurité économique, la réalisation du potentiel économique de l’État ;
10) la promotion des intérêts de la Russie dans l’océan mondial, l’espace extra-atmosphérique et aérien ;
11) la formation de l’image objective de la Russie à l’étranger, le renforcement de ses positions dans l’espace informatique global ;
12) le renforcement de l’importance de la Russie dans l’espace humanitaire global, le renforcement des positions de la langue russe dans le monde, l’aide à la sauvegarde de la vérité historique et de la mémoire sur le rôle de la Russie dans l’histoire mondiale à l’étranger ;
13) la défense exhaustive et efficace des droits, libertés et intérêts légaux des citoyens et des organisations russes à l’étranger (la Russie s’est toujours considérée comme la protectrice des minorités de culture russe à l’étranger) ;
14) le développement des relations avec les compatriotes résidant à l’étranger et l’assistance exhaustive à ces derniers pour la réalisation de leurs droits, la protection de leurs intérêts et la préservation de l’identité culturelle générale russe.

PRIMAUTÉ DU DROIT

Le Droit international contemporain a été créé lors de la conférence de La Haye (1899). Elle fut convoquée par le dernier tsar, Nicolas II. 27 États y participèrent. Elle se consacra à « recherche les moyens les plus efficaces d’assurer à tous les peuples les bienfaits d’une paix réelle et durable ». Elle dura 72 jours.
Trois sujets furent abordés, mais seuls les deux derniers furent couronnés de succès :
— la limitation des armements, des effectifs et des budgets militaires ;
— la mise en place de conventions visant à réduire, en temps de guerre, l’usage des armes les plus meurtrières et les souffrances inutiles (la Conférence adopte la clause de Martens, selon laquelle tout ce qui n’est pas expressément interdit par un traité n’est pas pour autant autorisé. Elle pose ainsi les bases du Droit humanitaire international et justifiera l’existence du Tribunal de Nuremberg) ;
— la reconnaissance, pour les cas qui s’y prêtent, du principe de l’arbitrage (elle crée la Cour permanente d’arbitrage de la Haye sur une proposition française).
La délégation française s’y illustra. Elle comprenait Léon Bourgeois, Paul d’Estournelles de Constant et Louis Renault, trois futurs Prix Nobel de la Paix.
Cette conférence a posé deux innovations :
— l’égalité juridique entre les États, quels qu’ils soient ;
— la recherche du compromis et d’un vote unanime comme source de légitimité.

La méthode de cette conférence, que la Russie a toujours respectée, constitue sa manière de penser (et celle des Radicaux français de Léon Bourgeois). Moscou considère qu’elle trouve son expression actuelle dans la Charte des Nations unies (1945) et dans la Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies (1970).

S’opposant au Droit international, défini collectivement au sein de l’ONU, les Occidentaux tentent de lui substituer un ensemble de « règles », défini par eux en l’absence de tous les autres. Seule l’association des efforts de bonne foi de toute la communauté internationale, basée sur l’équilibre des puissances et des intérêts, peut assurer efficacement le développement pacifique et progressif des grands et des petits États.

Dans le document du 31 mars, la Russie rappelle que son opération militaire spéciale en Ukraine est autorisée par l’article 51 de la Charte de l’ONU. Elle fait référence à l’attaque qu’avait planifiée le gouvernement ukrainien contre le Donbass, dont elle a depuis publié un des textes annotés de la main des chefs d’état-major ukrainiens. On comprend donc que la reconnaissance des Républiques du Donbass comme États indépendants alliés de la Russie (la veille de l’opération spéciale) était une condition nécessaire pour que l’article 51 s’applique.

Il s’agit d’établir des rapports contractuels entre les États, sachant que le plus fort pourra toujours violer sa parole et détruire les plus faibles. Il doit donc s’accompagner de garanties visant à décourager celui qui est en position de force d’en abuser. Celles-ci ne peuvent convaincre que si la Russie, comme les autres, dispose d’un libre accès aux espaces mondiaux, y compris au spatial, et si des mécanismes de prévention de la course aux armements sont mis en place.

DESCRIPTION DU MONDE MULTIPOLAIRE

Moscou aborde le monde multipolaire à travers une vision culturelle du monde. Il entend entretenir des relations avec toutes les cultures et encourager chacune d’elles à se doter d’organisations intergouvernementales.

Il affirme que, s’il demande aux États proches de ne pas héberger de troupes et de bases militaires des États hostiles chez eux, il est disponible à les aider à se stabiliser. Y compris en les aidant à réprimer les manœuvres de déstabilisation entreprises chez eux par les États hostiles. Il ne s’agit pas pour lui de regarder impuissant d’autres pays suivre la voie ukrainienne et renverser des autorités élues en s’appuyant sur des groupuscules néonazis.

Le document attache une grande importance au renforcement de la coopération avec la Chine et à la coordination avec son action internationale. Il s’agit donc bien de donner naissance à un monde multipolaire, mais accouché par deux sages-femmes que sont Moscou et Beijing. Au plan militaire, Moscou évoque son partenariat stratégique avec l’Inde.

Un passage particulier traite du monde islamique qui sort de la domination occidentale avec la victoire de la Syrie et l’accord de paix entre l’Iran et l’Arabie saoudite.

Pour ce qui concerne l’Europe occidentale, Moscou espère qu’elle se rendra compte de ses erreurs et se détachera des Anglo-Saxons. D’ici là, il se méfie non seulement de l’OTAN, mais aussi de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe.

La Russie ne se positionne pas comme ennemie de l’Occident, ne s’en isole pas, n’a pas d’intentions hostiles à son égard et espère que, dans l’avenir, les Occidentaux prendront conscience de l’inutilité de leur politique conflictuelle et se rallieront aux principes d’égalité souveraine et de respect des intérêts mutuels. C’est dans ce contexte que la Fédération de Russie se dit prête au dialogue et à la coopération.

La politique de la Russie à l’égard des États-Unis a un caractère dual, compte tenu d’un côté du rôle de cet État en tant qu’un des centres souverains influents du développement mondial, parmi d’autres, et d’autre part en tant qu’inspirateur, organisateur et réalisateur essentiel de la politique antirusse agressive des Occidentaux, source des risques essentiels pour la sécurité de la Fédération de Russie, la paix internationale, le développement équilibré, équitable et progressif de l’humanité.






Les financiers sont les maîtres du système

[Source : ÉLUCID via LHK]

Jacques de Larosière a passé toute sa carrière à la tête de grandes institutions financières : il a été notamment directeur général du FMI, et gouverneur de la Banque de France. Son expérience au cœur du système lui offre une connaissance rare des rouages de nos économies modernes. Il porte un regard extrêmement critique sur la gestion de la monnaie par les banques centrales, et dénonce avec vigueur les dérives de la finance. Son témoignage est rare : Jacques de Larosière fait partie de ces rares voix dissidentes qui parlent en connaissance de cause, en remettant en question la gestion calamiteuse de notre système économique, favorisant 10 % de la population au détriment de 90 % d’entre elle.

Une interview par Olivier Berruyer, pour Élucid.






L’opposition contrôlée, selon Stanislas Berton

[Source : medias-presse.info]

Tribune de Stanislas Berton

« Il viendra beaucoup de faux prophètes, et ils séduiront beaucoup de gens. »

Matthieu 24 : 11

Dans le cadre de cette guerre hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les nations occidentales de l’intérieur, il est nécessaire de présenter un des outils les plus redoutables utilisé par le système mondialiste pour maintenir son pouvoir : l’opposition contrôlée.

Comme nous l’avons expliqué dans notre essai consacré au mondialisme, le système économique, financier et politique mondial se trouve contrôlé par de puissantes dynasties familiales dissimulant leur pouvoir derrière des institutions présentées comme neutres ou philanthropiques, telles que le Forum Économique Mondial (WEF), le Council on Foreign Relations (CFR) ou encore l’Open Society Foundation de George Soros, chargées en réalité de mettre en application le projet mondialiste ainsi que de placer ses agents à des postes clés.

Considérant appartenir à une caste « d’élus » chargés de diriger une humanité assimilée à du bétail, cette oligarchie a développé au fil des siècles une véritable science du contrôle et de la manipulation des masses afin de développer son influence et conserver son pouvoir. Sachant que toute puissance visible finit toujours par être contestée ou attaquée, la meilleure protection ne consisterait-elle pas à dissimuler la source réelle du pouvoir et de prétendre que celui-ci se trouve détenu par des individus qui n’en posséderaient qu’un simulacre ?

Le meilleur moyen d’empêcher toute révolte ne serait-il pas, d’une part, de « fixer » l’attention du public sur le jeu électoral et de l’autre, de créer une opposition destinée à canaliser la colère populaire pour mieux la neutraliser ? Pour être sûr de gagner à tous les coups, la meilleure méthode ne serait-elle pas d’avoir plusieurs chevaux dans la course ? Grâce travaux de l’historien Anthony Sutton, nous savons par exemple aujourd’hui que les grandes sociétés financières de Wall Street participèrent au financement du mouvement bolchevique aussi bien qu’à celui du parti nazi…

Au sein des démocraties occidentales, la première forme de contrôle utilisée par l’oligarchie consiste à placer à la tête des formations politiques de premier plan, et donc en position d’éligibilité, des candidats sélectionnés en amont par les instances mondialistes, mis en avant par les médias qu’elles contrôlent et placés face à une « opposition » chargée d’entretenir la fiction du pluralisme ou de l’alternance.

Pour satisfaire chaque « segment de marché électoral », l’offre politique se trouve ainsi déclinée entre mondialistes d’extrême gauche, de gauche, du centre, de droite et d’extrême droite qui, malgré d’apparentes divergences de façade se rejoindront en réalité sur l’essentiel, c’est-à-dire la disparition des peuples, des cultures, des nations historiques et l’adhésion à une modernité qui place l’Homme au centre de toute chose et prétend faire de lui l’égal de Dieu. Pour obtenir la preuve de l’existence d’un tel système, il suffit de s’intéresser aux programmes de recrutement ou de formation mondialistes tels que les Young Global Leaders de la French-American Foundation et de constater que la totalité des dirigeants politiques européens et français des dernières décennies, de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron à François Hollande ou Arnaud Montebourg sont passés par ceux-ci. Une preuve supplémentaire de cette collusion pourra être apportée par la progression imperturbable de l’agenda mondialiste, indépendamment de la « couleur » politique du parti au pouvoir ou encore le ralliement systématique des candidats ou partis « d’opposition » autour du candidat « progressiste ». Ce contrôle total du champ politique institutionnel a ainsi permis d’éviter toute contestation réelle du projet mondialiste et contribué à structurer la pensée et le discours autour de ses postulats philosophiques et politiques fondamentaux.

La deuxième forme de contrôle politique exercée par les mondialistes est moins connue, mais bien plus dangereuse. Elle consiste à créer une fausse opposition située, en apparence, hors du système et chargée de canaliser la colère du peuple tout en étant capable de servir comme « roue de secours » au cas où une trop forte pression populaire imposerait une « remise à plat » des institutions ou une « rénovation » de la classe politique.

Les méthodes qui président à la création d’une opposition contrôlée sont toujours à peu près les mêmes : un leader d’opposition est créé de toutes pièces ou habilement « retourné » ; il est attaqué par le système, parfois emprisonné ou traduit en justice ce qui lui permet de gagner en crédibilité et de renforcer son statut d’opposant. Il va ensuite créer une organisation « dissidente » à but politique ou engagée sur un sujet particulier. Cette organisation aura pour objectif de repérer les résistants, de contrôler l’accès à l’information et de tuer dans l’œuf toute initiative pouvant représenter une menace réelle pour l’oligarchie mondialiste. L’opposition contrôlée occupe toujours le terrain, dénonce, s’agite, manifeste, mais son activité ne débouche jamais sur une prise réelle du pouvoir ou une remise en cause profonde du statu quo.

À titre d’exemple, aux États-Unis, de nombreuses organisations « patriotes » furent créées pour prouver la fraude électorale suite à la « victoire » de Joe Biden à l’élection présidentielle de 2020. Ces organisations mobilisèrent des milliers de citoyens, multiplièrent les actions en justice et récoltèrent des millions de dollars pour réaliser des audits comme celui du comté de Maricopa. Dans ce cas précis, après de nombreuses annonces, le rapport final ne fut jamais présenté au public et l’équipe de « cyber ninjas » chargée de l’organisation finit tout simplement par disparaître dans la nature avec les données de l’audit… De la même manière, nous savons aujourd’hui que parmi les personnes ayant participé à la marche du 6 janvier sur le Capitole se trouvaient des membres de groupes radicaux officiellement « pro-Trump » dont les chefs étaient en même temps informateurs pour le FBI…

En France, Emmanuel Macron et Assa Traoré, égérie indigéniste, ont en commun d’avoir été tous les deux salariés des Rothschild, le premier par la banque et la seconde via la fondation du même nom. Dans un autre registre, des échanges de SMS et des enregistrements téléphoniques ont révélé une coordination et une collusion entre des dirigeants de la France « Insoumise » et Emmanuel Macron dans le cadre de ce « théâtre » démocratique précédemment évoqué. Plus récemment, l’affaire, totalement passée sous silence, du fiasco français des « convois de la liberté » porte toutes les marques d’un sabotage mené par une opposition contrôlée, selon le même schéma ayant contribué en 2018-2019 au noyautage et à la neutralisation du mouvement des Gilets Jaunes.

Ces quelques exemples permettent de comprendre la réalité de l’opposition contrôlée et du danger que ce stratagème représente dans le cadre de la guerre contre le totalitarisme mondialiste. Ceci étant dit, comment détecter et lutter contre les personnes ou les organisations susceptibles de faire partie de l’opposition contrôlée ?

Commençons tout d’abord par rappeler que le contrôle d’une organisation s’exerce toujours via son chef ou le premier cercle de ses dirigeants. Une structure d’opposition contrôlée peut être ainsi dirigée par des traîtres tout en étant peuplée de militants sincères croyant de bonne foi lutter contre le système ou défendre la cause que l’organisation est supposée défendre. Ceci étant dit, l’appartenance à l’opposition contrôlée peut être détectée par les réponses aux questions suivantes :

  • — Le mondialisme et son contrôle des institutions est-il publiquement mentionné ou son existence est-elle rejetée comme une théorie du complot ? Des sujets majeurs comme la fraude électorale, la pédophilie d’élite ou le trafic d’êtres humains sont-ils publiquement évoqués ? Les restrictions liées au Covid sont-elles dénoncées comme des attaques sans précédent sur nos libertés et rattachées au projet de Great Reset du Nouvel Ordre Mondial ?
  • — D’où proviennent les fonds qui financent le mouvement ou l’organisation ? Quelle est la source des revenus du dirigeant ? Celui-ci manifeste-t-il un amour excessif de l’argent ou des biens matériels ? Son engagement ou ses prises de paroles sont-elles toujours conditionnées à des paiements ou à des rémunérations ? Pourquoi la Bible dit-elle que « l’amour de l’argent est la source de tous les maux » ? (1 Timothée 6 : 10)
  • — Le dirigeant ou chef politique possède-t-il par son histoire familiale, ses amis, ses études ou ses réseaux professionnels des liens avec l’État profond ou des structures du pouvoir mondialiste ? A-t-il participé à des programmes comme celui des Young Leaders ? A-t-il bénéficié de financements ou de bourses d’études émanant d’institutions mondialistes ? Qui est son conjoint ? Quel rôle joue-t-il ? La médiatisation de l’homme ne sert-elle pas à cacher le pouvoir de la « femme » ? Pourquoi Q nous invite-t-il à « suivre les femmes » (follow the wives) ?
  • — Les mœurs du dirigeant sont-elles saines ? Mène-t-il une vie dissolue ? Est-il un déviant sexuel ? A-t-il défendu la pédophilie ? Est-il un consommateur régulier de drogues ? A-t-il une histoire d’abus sexuels ou de violences faites aux femmes ?
  • — Le dirigeant ou l’organisation rejettent-ils la foi catholique, jusqu’à contester l’apport objectif de la religion chrétienne en Occident ? Sont-ils liés à des sociétés secrètes ou à des puissances étrangères ? Font-ils référence à des croyances occultes ou à des spiritualités « alternatives » ? Si le dirigeant se prétend catholique, exprime-t-il des positions tranchées sur l’avortement ou l’euthanasie ou refuse-t-il d’être « clivant », prône la synthèse ou « l’adaptation aux réalités de notre époque » ?

[Note de Joseph : quand on voit au moins ce qu’est devenue l’Église Catholique Romaine de nos jours, avec notamment un faux pape (puisqu’étant jésuite, il n’a pas le droit de l’être. Voir aussi : Rien que la vérité sur la « démission » de Benoît XVI), mais vrai mondialiste à sa tête, et ses nombreux scandales de pédophilie, on peut probablement éliminer le critère du catholicisme comme indicateur de virginité. Voir aussi :
À la vitesse de la lumière Bergoglio entraîne l’Église catholique dans sa chute.
L’Église du Christ était faite d’Hommes et non de pierres, le terme signifiant « assemblée de fidèles ».
Les piliers de l’Enseignement du Christ sont : Amour, Pardon, Charité et Humilité. Si de nombreux saints ont basé leur vie sur cet enseignement, qu’en est-il de la hiérarchie catholique romaine avec son luxe ostentatoire ?]

Pour résumer, peut être considéré comme suspect :

  • — toute défense du supranationalisme, sous toutes ses formes, contre le fait national
  • — tout financement ou lien professionnel/privé avec des structures mondialistes
  • — tout rejet violent du catholicisme et de l’héritage chrétien de la France
  • — toute défense des postulats philosophiques de la modernité contre la Tradition

Pour finir, s’il convient de faire preuve de lucidité sur l’existence de l’opposition contrôlée, cette prise de conscience ne doit pas conduire à la paranoïa, au refus de l’engagement et à l’interprétation du moindre élément concordant comme une preuve absolue. D’une part, parce que l’erreur, la bêtise et l’incompétence demeurent toujours des explications possibles. D’autre part, parce que certaines personnes peuvent changer de camp ou « retourner leur veste », pour sauver leur peau. Et enfin, parce même identifiée comme telle, l’opposition contrôlée peut être utilisée, jusqu’à un certain point, dans la guerre contre le mondialisme.

Dans cette guerre de l’ombre, la prudence doit être la règle et pour espérer triompher, les patriotes et les dissidents doivent faire preuve de discernement, se poser les bonnes questions et développer, pour eux-mêmes ou leurs organisations, une véritable culture du renseignement.

Pour le reste, Dieu seul connaît le secret du cœur de chaque homme. Dans Son infinie miséricorde, il a néanmoins envoyé un avertissement extrêmement clair à ceux qui servent le « prince du mensonge » et cherchent ainsi à tromper le peuple :

« Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, et ce que vous aurez dit à l’oreille dans le secret de vos chambres sera prêché sur tous les toits. »

(Luc 12 : 2)



Pour aller plus loin :




La gauche « nouvelle normalité »

[Source : off-guardian.org]

Par CJ Hopkins

Je suis donc allé à Londres pour parler à la gauche… non, pas « la gauche » à laquelle vous pensez probablement. Pas la gauche masquée et arborant un drapeau ukrainien. Pas la gauche ségrégationniste qui utilise des pronoms [comme « iel »]. Pas la gauche du WEF, de l’OMS, du FBI, de la CIA, du DHS et du MI6. Pas la gauche de la nouvelle normalité capitaliste mondiale. L’autre gauche. La gauche de la vieille école. La gauche « qui nie le Covid, qui théorise la conspiration, qui aime Poutine et qui est d’extrême droite ».

Nous étions environ 150 et nous nous sommes réunis dans une « église homophobe » à Islington. Oui, Islington, qui est plus ou moins le siège britannique de la gauche « Nouvelle Normalité ». Nous nous en moquions. « Qu’ils viennent nous chercher », disions-nous. Ils ne sont pas venus. C’était un samedi. Ils étaient probablement en train de faire du shopping ou de traquer des antisémites imaginaires. Nous sommes donc allés de l’avant et avons fait ce que nous avions à faire.

Notre « truc » était une conférence vaguement basée sur l’opposition de gauche au FEM [Forum Économique Mondial] et à ses diverses visions dystopiques de notre avenir… vous savez, manger les insectes, ne rien posséder, être heureux, ce genre de choses. J’ai été invité par le groupe Real Left [la gauche réelle, ou la vraie gauche] à participer à une table ronde avec Fabio Vighi, professeur de théorie critique à l’université de Cardiff. Nous n’avons pas beaucoup parlé du FEM. Nous avons surtout parlé du capitalisme mondial, du totalitarisme et de la « nouvelle gauche normale ».

Voici les grandes lignes de ce que j’ai dit à la conférence.

*

Pour comprendre ce qui est arrivé à la gauche (c’est-à-dire comment elle est devenue la nouvelle gauche normale), il faut comprendre l’histoire du capitalisme mondial au cours des 30 dernières années environ.

En fait, il faut remonter un peu plus loin, au début du 20e siècle, lorsque le grand jeu idéologique était encore en cours. À l’époque, le capitalisme, qui avait renversé les aristocraties, était en marche, transformant le monde en un grand marché. Il était contesté par deux idéologies opposées, le fascisme et le communisme. Elles se sont affrontées. Pour faire court, le capitalisme a gagné.

Le capitalisme mondial (« GloboCap ») est né. Aujourd’hui, le monde n’est plus qu’un grand monde capitaliste mondial. C’est le cas depuis le début des années 1990. GloboCap n’a pas d’adversaires extérieurs, il n’a donc rien d’autre à faire que Clear and Hold [Liquider et Tenir], c’est-à-dire éliminer les poches de résistance interne et mettre en œuvre l’uniformité idéologique. C’est ce qu’elle fait depuis 30 ans, d’abord dans l’ancien bloc soviétique, puis dans le cadre de la « guerre mondiale contre la terreur », et enfin dans nos soi-disant « démocraties occidentales », comme nous venons d’en faire l’expérience personnelle pendant la phase de choc et d’effroi du déploiement de la nouvelle normalité, et comme nous continuons à en faire l’expérience, bien que de manière un peu moins dramatique.

En d’autres termes, GloboCap devient totalitaire. Voilà ce qu’est la nouvelle normalité. Ce n’est pas le totalitarisme de votre grand-père. Il s’agit d’une nouvelle forme de totalitarisme capitaliste mondial. Elle présente un certain nombre de caractéristiques familières : suspension des droits constitutionnels, propagande officielle, escouades de tueurs à gages, censure, symboles omniprésents de conformité idéologique, restrictions gratuites de la liberté de mouvement et d’autres aspects de la vie quotidienne, haine et persécution des « Untermenschen » [Sous-hommes] officiels, ségrégation, criminalisation de la dissidence, violence collective, autodafé de livres, simulacre de procès, etc. Ce n’est pas ce genre de totalitarisme.

Pour le comprendre (ce qu’il serait bon de faire), il faut comprendre l’idéologie du capitalisme mondial, ce qui n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Le capitalisme mondial n’a pas d’idéologie… ou plutôt, son idéologie est la « réalité ». Lorsque vous n’avez pas d’adversaires idéologiques, vous n’avez pas besoin d’idéologie. Vous êtes fondamentalement Dieu.

La « réalité » est ce que vous dites qu’elle est, et quiconque n’est pas d’accord est un « négateur de la science », ou un « théoricien du complot », ou un « désinformateur », ou un autre type d’« extrémiste » délirant. Vous n’avez pas besoin de débattre d’idéologie avec qui que ce soit, car vous n’avez pas d’adversaires idéologiques. La société est divisée en deux groupes fondamentaux : (a) les « gens normaux », qui acceptent la « réalité », et (b) les « déviants » et les « extrémistes », qui ne l’acceptent pas.

Vos opposants politiques et idéologiques sont pathologisés et délégitimés de manière préventive. Après tout, qui s’opposerait à la « réalité », si ce n’est les menteurs et les cliniquement fous ?

Oui, bien sûr, il existe des conflits politiques et idéologiques intra-muros dans les limites de la soi-disant « normalité », tout comme il existe une concurrence intra-muros entre les entreprises mondiales, mais il est impossible de remettre en question le système idéologique lui-même, parce qu’il n’y a pas de terrain à l’extérieur duquel monter une attaque. C’est probablement la chose la plus difficile à accepter pour la plupart d’entre nous. Il n’y a pas de territoire idéologique en dehors du capitalisme mondial, il n’y a pas de « dehors ». Il n’y a pas d’« extérieur ». Il n’y a pas d’adversaires extérieurs. Il n’y a que des insurrections et des opérations de contre-insurrection.

Le reste est une compétition intra-muros.

Il y a une autre chose que nous devons comprendre à propos de l’idéologie capitaliste mondiale, et cela ne va pas faire plaisir à mes lecteurs conservateurs, libertaires ou gauchistes, mais c’est essentiel pour comprendre le nouveau capitalisme mondial. Mais c’est essentiel pour comprendre la nouvelle gauche normale et la forme du paysage idéologique actuel. Je vais essayer de rester aussi simple que possible et de ne pas me perdre dans un tas de charabia post-structuraliste.

Vous êtes prêts ? D’accord, c’est parti.

Le capitalisme est une machine à décoder les valeurs. Il décode la société des valeurs despotiques (c’est-à-dire les valeurs religieuses, les valeurs racistes, les valeurs socialistes, les valeurs traditionnelles, toutes les valeurs qui interfèrent avec les flux de capitaux sans entrave… le capitalisme ne fait pas de distinction). C’est ainsi que le capitalisme (ou la démocratie si vous êtes choqués) nous a libérés d’une « réalité » despotique dans laquelle les valeurs émanaient des aristocraties, des rois, des prêtres, de l’Église, etc. En fait, il a transféré l’émanation et l’application des valeurs des structures despotiques au marché, où tout est essentiellement une marchandise.

Alors, hourra… le capitalisme nous a libérés du despotisme ! J’en suis reconnaissant. Je ne suis pas un grand fan du despotisme. Le problème, c’est que ce n’est qu’une machine. Et elle n’a pas d’interrupteur. Et maintenant, elle domine la planète entière sans opposition ni restriction d’aucune sorte. Elle fait donc ce pour quoi elle a été conçue : dépouiller les sociétés de leurs valeurs despotiques, faire de tout et de chacun une marchandise, établir et imposer l’uniformité idéologique, neutraliser les poches de résistance interne.

La grande majorité de ces résistances sont réactionnaires. Je ne dis pas cela au sens péjoratif. La majeure partie de l’opposition à la nouvelle normalité provient de la droite politique traditionnelle, de personnes qui tentent de préserver leurs valeurs, c’est-à-dire de les empêcher d’être décodées par la machine à décoder les valeurs de GloboCap. Beaucoup de ces gens ne voient pas les choses de cette façon, parce qu’ils ne veulent pas admettre que ce à quoi ils résistent, c’est le capitalisme mondial, alors ils lui donnent d’autres noms comme « capitalisme de connivence », « corporatisme » ou « marxisme culturel ». Je ne me soucie pas vraiment du nom qu’ils lui donnent, sauf lorsqu’ils l’appellent « communisme », ce qui leur donne l’air extrêmement stupide.

Le fait est que ces personnes constituent une force réactionnaire qui s’oppose à la progression du capitalisme mondial et de son idéologie, qu’elles sachent ou non à quoi elles résistent. La Russie est une autre force réactionnaire de ce type, du moins dans la mesure où elle tente de défendre ce qui reste de sa souveraineté nationale. La Syrie et l’Iran sont deux autres exemples. Toutes ces forces réactionnaires sont intégrées dans le système GloboCap et résistent en même temps à son absorption. La dynamique est complexe. Il ne s’agit pas d’un dessin animé ou d’un film hollywoodien avec des « bons » et des « méchants ».

Quoi qu’il en soit, le champ de bataille se présente comme suit : GloboCap mène son opération « Clear-and-Hold », tandis que les réactionnaires (« populistes ») s’y opposent. Et c’est tout. Ce sont les seules forces significatives sur le champ de bataille, à l’heure actuelle.

Ce qui nous amène à l’état lamentable de la gauche.

La gauche — et j’entends « la gauche » au sens large, c’est-à-dire les libéraux, les gauchistes sérieux et les gauchistes de Brooklyn — se trouve dans une double contrainte idéologique. Soit elle s’aligne sur une GloboCap de plus en plus totalitaire, soit elle s’aligne sur le contrecoup réactionnaire.

Ils ne peuvent pas s’aligner sur les réactionnaires, parce que beaucoup d’entre eux sont… eh bien, vous savez, quelque peu bigots, ou ils croient en Dieu, ou ils s’opposent à ce que les drag-queens se frottent sur les enfants. Beaucoup d’entre eux possèdent plusieurs armes à feu (c’est-à-dire les réactionnaires, pas les drag queens) et font flotter des drapeaux américains géants devant leur maison (ou n’importe quel drapeau qu’ils arborent en Grande-Bretagne). Beaucoup d’entre eux ont voté pour Donald Trump, ou pour le Brexit, ou pour l’AfD ici en Allemagne, ou pour le Rassemblement national en France, ou pour Les Frères d’Italie. Il ne s’agit pas de personnes qui écoutent la BBC/NPR. Ce ne sont pas des gens qui utilisent des pronoms. Ce sont des gens de la classe ouvrière qui font peur.

La gauche s’est donc alignée sur GloboCap qui, après tout, continue à décoder toutes ces valeurs despotiques désagréables (c’est-à-dire le racisme et d’autres formes de bigoterie), à s’opposer aux dictateurs et aux fanatiques religieux, et à répandre la « démocratie » sur toute la planète. Vous pourriez penser que je suis facétieux. Ce n’est pas le cas. Le capitalisme mondial continue de le faire. Ce que je soutiens, comme tous les libéraux et les gauchistes.

Le problème, c’est qu’à mesure que le capitalisme mondial continue à faire cela, et qu’il en fait grand cas, il devient également totalitaire. Il ne décode pas ces valeurs despotiques par pure bonté d’âme. Ce qu’il fait, c’est établir une uniformité idéologique. Le problème, c’est qu’elle n’a pas d’idéologie. Tout ce qu’elle sait faire, c’est décoder les valeurs, transformer les sociétés en marchés et tout ce qu’elles contiennent en marchandises sans valeur. Ce qu’elle fait de manière totalitaire. Les nazis appelaient ce processus « Gleichschaltung » [Mise au pas, égalisation, égalité des chances], la synchronisation de tous les éléments de la société selon l’idéologie officielle. C’est ce qui se passe actuellement au niveau mondial.

GloboCap a entamé la transition d’une « réalité » d’idéologies concurrentes, d’États-nations souverains, de cultures et de valeurs vers une nouvelle « réalité » supranationale, post-idéologique, éventuellement transhumaine et mondialisée, et le message est le suivant : « vous êtes avec nous ou contre nous ».

La nouvelle gauche normale est évidemment avec GloboCap. Les gauchistes de la nouvelle normalité le nieront furieusement, alors qu’ils réclament une censure accrue de la dissidence et qu’ils acclament de véritables nazis au pied du mur.

Tout comme la droite « populiste » ne peut accepter le fait que ce à quoi elle s’oppose est une forme de capitalisme, la gauche néo-normande ne peut accepter le fait qu’elle s’aligne sur une nouvelle forme de totalitarisme. C’est littéralement inconcevable pour eux. Vous pouvez leur montrer des captures d’écran de leurs posts et Tweets dans lesquels ils appelaient à enfermer les « non vaccinés » dans des camps, et des photos de l’époque où ils formaient des foules fanatisées et menaçaient les gens qui ne chantaient pas leurs slogans, et ils vous regarderont comme si vous aviez perdu la tête.

*

Nous sommes donc un peu dans l’embarras. C’est en gros ce que j’ai dit à la conférence de Londres. J’aimerais avoir un plan d’action brillant à proposer. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Il est probable que personne n’en ait à ce stade. Après tout, la nouvelle normalité ne fait que commencer.

Cela dit, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que si vous ne voulez pas finir par manger les insectes, ne rien posséder et être heureux dans votre ville surveillée par l’IA pendant 15 minutes en attendant que votre application de crédit social mette à jour votre carnet de vaccination afin que vous puissiez accéder à votre compte CBDC et effectuer un nouveau paiement minimum sur votre dette de carte de crédit qui ne cesse de s’alourdir, ce serait probablement une bonne idée d’essayer de comprendre ce qui est en train de se passer.

Ou peut-être pas. Qu’est-ce que j’en sais ? Je ne suis qu’un vieux « gauchiste d’extrême droite ».






Viktor Orban déclare la guerre à l’Union Européenne et soutient publiquement Donald Trump

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng

Un clin d’œil qui témoigne du climat de tension qui existe entre Viktor Orban, Premier ministre de la Hongrie et l’Union Européenne. En effet, ce lundi 3 avril, à quelques heures de la comparution très médiatisée et très attendue de Donald Trump dans un tribunal de New York, le Premier ministre hongrois, qui s’est violemment opposé aux sanctions imposées à la Russie, a tenu à apporter un soutien de taille à l’ancien président américain qui risque gros dans cette affaire.

Sur son compte Twitter, il publie une vieille photo où on le voit serrer la main à Trump. Le tout suivi d’un message : Continuez à vous battre, M. Le Président ! Nous sommes avec vous. » Si, pour le moment, les chefs d’État de l’UE se gardent de commenter ce soutien apporté à Trump par le dirigeant d’un pays membre, il est certain que ce geste pourrait exacerber, dans un futur proche, le climat déjà très délétère entre Budapest et Bruxelles.






La Chine publie un rapport sur les innombrables violations des droits de l’homme aux États-Unis

[Source : lagazetteducitoyen via SOTT]

Note de La Gazette du Citoyen : Ce que dit le rapport de la Chine sur les violations des droits de l’homme aux États-Unis est très pertinent et s’appuie sur des rapports de nombreux médias et organismes non gouvernementaux américains.

[NDLR Il y aurait des rapprochements à faire avec la situation en France et même avec celle au Canada avec notamment le mouvement pour la Liberté durement réprimé par Trudeau.]

Par Xinhua le 28 mars 2023

La Chine a publié mardi le « Rapport sur les violations des droits de l’homme aux États-Unis en 2022 ».

Voici le texte intégral du rapport :

Bureau d’information du Conseil d’État de la République populaire de Chine

Mars 2023

Contenu

Avant-propos
I. Système de protection des droits civils dysfonctionnel
II. Démocratie électorale à l’américaine évidée
III. Croissance de la discrimination et des inégalités raciales
IV. Aggravation de la crise de subsistance parmi les sous-classes américaines
V. Régression historique des droits des femmes et des enfants
VI. Violation des droits de l’homme d’autres pays et piétinement de la justice

Avant-propos

L’année 2022 a été marquée par un revers historique pour les droits de l’homme aux États-Unis. Aux États-Unis, un pays se qualifiant de

« défenseur des droits de l’homme », les « maladies chroniques » telles que la politique monétaire, la discrimination raciale, la violence armée et policière et la polarisation des richesses sévissent. La législation et la justice en matière de droits de l’homme ont connu une régression extrême, sapant davantage les droits et libertés fondamentaux du peuple américain.

Le gouvernement américain a considérablement assoupli le contrôle des armes à feu, ce qui a entraîné un nombre élevé de morts dues à la violence armée. La décision de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Bruen en 2022 est devenue une régression historique dans le domaine du contrôle des armes à feu aux États-Unis. Près de la moitié des États américains ont assoupli les restrictions sur les armes à feu. Les États-Unis sont en tête du monde en matière de possession d’armes à feu, d’homicides par armes à feu et de fusillades de masse, avec plus de 80 000 personnes tuées ou blessées par la violence armée en 2022. C’est la troisième année consécutive ou les États-Unis connaissent plus de 600 fusillades de masse. La violence armée est devenue une « maladie américaine ».

Dernièrement, les élections de mi-mandat sont devenues les plus chères aux États-Unis et la démocratie à l’américaine a perdu son soutien populaire. Le coût des élections aux États-Unis a de nouveau grimpé en flèche, les dépenses cumulées des élections de mi-mandat de 2022 dépassant plus de 16,7 milliards de dollars américains. Les dons politiques des milliardaires représentaient 15 % du total fédéral, contre 11 % lors du cycle électoral de 2020. Les dons « d’argent noir » manipulent furtivement les élections américaines, et la polarisation politique ainsi que la fragmentation sociale empêchent le pays de parvenir à un consensus démocratique. Aujourd’hui, 69 % des Américains estimant que leur démocratie est « menacée d’effondrement » et 86 % des électeurs américains affirmant qu’elle fait face à des « menaces très sérieuses ».

Le racisme est en hausse et les minorités ethniques souffrent d’une discrimination généralisée. Les crimes haineux fondés sur des préjugés raciaux aux États-Unis ont considérablement augmenté entre 2020 et 2022. Le massacre raciste dans un supermarché de Buffalo, avec la mort de 10 Afro-Américains, a choqué le monde. Au total, 81 % des Américains d’origine asiatique déclarent que la violence contre les communautés asiatiques est en augmentation. Les Afro-Américains sont 2,78 fois plus susceptibles d’être tués par la police que les Blancs. Les souffrances causées par le génocide et l’assimilation culturelle pris par le gouvernement américain contre les Indiens et autres aborigènes dans l’histoire persistent encore aujourd’hui.

L’espérance de vie a chuté et les décès dus à la toxicomanie continuent d’augmenter. Selon un rapport publié en août 2022 par le National Center for Health Statistics des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, l’espérance de vie moyenne aux États-Unis a chuté de 2,7 ans de 2019 à 2021 et est passée à 76,1 ans, le plus bas depuis 1996. Des groupes et des politiciens échangent le pouvoir contre de l’argent, ce qui permet à l’abus de drogues et de substances dangereuses de prospérer. Le nombre d’Américains qui meurent d’abus de drogues et de substances dangereuses a considérablement augmenté ces dernières années, pour atteindre plus de 100 000 par an. La toxicomanie est devenue l’une des crises de santé publique les plus dévastatrices aux États-Unis.

Les femmes ont perdu les protections constitutionnelles contre l’avortement et le cadre de vie des enfants est préoccupant. La décision de la Cour suprême des États-Unis annulant Roe v. Wade (NDT L’arrêt historique rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973 qui protégeait le droit des femmes à avorter) a mis fin au droit des femmes à l’avortement protégé par la Constitution américaine depuis près de 50 ans, ce qui porte un coup dur aux droits humains des femmes et à l’égalité des sexes. En 2022, plus de 5800 enfants de moins de 18 ans ont été blessés ou tués par balle aux États-Unis, et le nombre de fusillades dans les écoles s’est élevé à 302, le plus élevé depuis 1970. Le taux de pauvreté des enfants aux États-Unis est passé de 12,1 % en décembre 2021 à 16,6 % en mai 2022, avec 3,3 millions d’enfants supplémentaires vivant dans la pauvreté. Les États-Unis ont connu une augmentation de près de 70 % des violations du travail des enfants depuis 2018,

L’abus de la force et les sanctions unilatérales des États-Unis ont créé des catastrophes humanitaires. Depuis le début du XXIe siècle, les États-Unis ont mené des opérations militaires dans 85 pays au nom de « l’antiterrorisme », qui ont directement coûté la vie à au moins 929 000 civils et déplacé 38 millions de personnes. Les États-Unis ont imposé plus de sanctions unilatérales que tout autre pays au monde, et ils ont toujours des sanctions en place contre plus de 20 pays, ce qui empêche les pays ciblés de fournir des aliments et des médicaments de base à leur population. La question de l’immigration est devenue un outil de lutte partisane, et des mystifications sur l’immigration ont été mises en scène à grande échelle, favorisant une xénophobie extrême et un traitement cruel vis-à-vis des immigrés. Il y a eu un record de près de 2,4 millions d’arrestations de migrants à la frontière du pays en 2022.

Les États-Unis, fondés sur le colonialisme, l’esclavage raciste et l’inégalité dans le travail, la possession et la distribution, se sont encore enfoncé plus bas dans un bourbier d’échec du système, de déficits de gouvernance, de fracture raciale et de troubles sociaux ces dernières années sous l’interaction de son modèle de distribution économique polarisé, les conflits raciaux dominaient le modèle social et les groupes d’intérêts du capital contrôlaient le modèle politique.

Les politiciens américains, servant les intérêts des oligarques, ont progressivement perdu leur volonté subjective et leur capacité objective à répondre aux demandes fondamentales des gens ordinaires et à défendre les droits fondamentaux des citoyens ordinaires, et n’ont pas réussi à résoudre leurs propres problèmes structurels des droits de l’homme. Au lieu de cela, ils utilisent unilatéralement les droits de l’homme comme une arme pour attaquer d’autres pays, créant la confrontation, la division et le chaos au sein de la communauté internationale, et sont ainsi devenus un obstacle au développement mondial des droits de l’homme.

I. Système de protection des droits civils dysfonctionnel

Les États-Unis sont un pays caractérisé par une violence extrême, où les gens sont menacés à la fois par des crimes violents et des forces de l’ordre violentes, et la sécurité des citoyens est loin d’être garantie. Les prisons sont surpeuplées et sont devenues un établissement d’esclavage moderne où le travail forcé et l’exploitation sexuelle sont monnaie courante. Les libertés et droits civils autoproclamés de l’Amérique sont devenus un vain discours.

La collusion entre politiciens et entreprises paralyse le programme de contrôle des armes à feu.

Les groupes d’intérêt américains pour les armes à feu ont monté un puissant lobbying politique pour leurs propres intérêts. Au mépris de l’opinion publique, le gouvernement a considérablement assoupli le contrôle des armes à feu, permettant le port d’armes dans des lieux publics bondés tels que les hôpitaux, les écoles, les bars et les stades. Le 3 juillet 2022, Bloomberg News a rapporté que la décision de la Cour suprême des États-Unis dans « l’affaire Bruen » du 23 juin avait annulé la législation d’un demi-siècle sur le contrôle des armes à feu à New York et dans six autres États. Les résidents de ces États ont été autorisés à porter des armes à feu à condition qu’elles soient dissimulées, un pas en arrière historique dans le domaine du contrôle des armes à feu aux États-Unis. Le New York Times a rapporté le 28 octobre, 2022 qu’un tribunal fédéral du Texas a statué qu’une loi d’État interdisant aux adultes de moins de 21 ans de porter des armes de poing était inconstitutionnelle. Près de la moitié des États américains ont désormais assoupli les restrictions sur les armes à feu. « Le pays a évolué dans son ensemble, au cours des deux ou trois dernières décennies, très clairement et de manière spectaculaire vers un assouplissement des lois sur le port d’armes », a déclaré Ali Rowhani-Rahbar, professeur à l’Université de Washington. Le livre de la chercheuse américaine Pamela Haag « The Gunning of America: Business and the Making of American Gun Culture » souligne que les armes à feu aux États-Unis sont une chaîne industrielle qui « commence par la chaîne de production et se termine par la mort des victimes ». « La tragédie de la violence armée en Amérique a ses racines dans le commerce séculier des armes à feu ».

La violence armée augmente parallèlement à la possession d’armes.

Une étude publiée dans le British Medical Journal suggère que l’assouplissement du contrôle des armes à feu aux États-Unis a conduit à une augmentation simultanée de la possession d’armes à feu et des fusillades de masse. Avec moins de 5 % de la population mondiale, les États-Unis possèdent 46 % des armes civiles du monde. Les États-Unis sont en tête du monde en matière de possession d’armes à feu, d’homicides par armes à feu et de fusillades de masse. Selon le site Web Gun Violence Archive, le nombre de fusillades de masse aux États-Unis a considérablement augmenté ces dernières années. En 2022, la violence armée a tué 43 341 personnes et en a blessé 37 763 autres, et 636 fusillades de masse ont eu lieu aux États-Unis, soit une moyenne de deux par jour. Le taux d’homicides par arme à feu aux États-Unis est huit fois supérieur à celui du Canada, 13 fois supérieur à celui de la France, et 23 fois supérieur à celui de l’Australie. Dans un article d’opinion publié le 25 juin 2022, The Australian a déclaré que les États-Unis « sont un pays presque défini par l’ultra-violence, dans ses médias et dans ses rues ». La violence armée est devenue une « maladie américaine ».

Les crimes majeurs tels que les meurtres et les vols qualifiés continuent d’augmenter.

Le journal USA Today a rapporté le 11 septembre 2022 qu’au premier semestre 2022, les homicides dans les villes membres de la Major Cities Chiefs Association (MCCA) ont augmenté de 50 % et les voies de fait graves d’environ 36 % par rapport à la même période en 2019. Le Wall Street Journal a rapporté le 6 septembre 2022 qu’en septembre 2022, le taux d’homicides à La Nouvelle-Orléans avait augmenté de 141 %, les fusillades de 100 %, les détournements de voiture de 210 % et les vols à main armée de 25 %, par rapport aux mêmes périodes en 2019. Selon un rapport du Council On Criminal Justice du 28 juillet 2022, au premier semestre 2022, les vols ont augmenté de 20 % dans les grandes villes américaines. Fox News a rapporté le 7 juillet 2022 que depuis juin 2021, la criminalité globale à New York a augmenté de 31 %, les vols qualifiés de 41 %, les cambriolages de près de 34 % et les victimes d’agressions criminelles ont augmenté d’environ 1000 par trimestre. Selon un rapport de CNN du 8 juin 2022, 72 % des Américains n’étaient pas satisfaits des politiques du pays en matière de réduction ou de contrôle de la criminalité, et plus d’Américains ont déclaré qu’ils s’inquiétaient beaucoup ou assez de la criminalité et de la violence.

La violence policière s’aggrave.

En 2022, un record de 1239 personnes sont décédées des suites de violences policières aux États-Unis, selon le site Mapping Police Violence. Au cours de l’année, il n’y a eu que 10 jours où aucun meurtre policier n’a eu lieu. La plupart des meurtres commis par la police se produisent lors de l’application de la loi de routine, comme les contrôles d’arrêt ou lors de crimes non violents. La police est rarement accusée d’avoir fait un usage excessif de la force. Dans les meurtres commis par la police entre 2013 et 2022, 98,1 % des policiers impliqués n’ont pas été inculpés d’un crime. Le 27 juin 2022, la police d’Akron, dans l’Ohio, a abattu de plus de 90 balles Jayland Walker, un Afro-Américain non armé de 25 ans. Selon un rapport médical préliminaire, Walker avait plus de 60 blessures sur son corps. Il s’agissait de la troisième fusillade policière à Akron entre décembre 2021 et juin 2022.

La vie et la santé des prisonniers sont menacées.

Les États-Unis ont le taux d’incarcération le plus élevé au monde et les conditions de détention sont terribles. Selon un rapport du Guardian du

1er octobre 2022, près de 500 personnes sur 100 000 étaient incarcérées aux États-Unis, soit environ cinq fois plus qu’en Grande-Bretagne, six fois plus qu’au Canada et neuf fois plus qu’en Allemagne. Selon un article publié par l’organisation The Fair Justice Initiative le 25 avril 2022, les détenus des prisons du Mississippi étaient détenus dans des cellules sombres sans lumière ni eau potable, et la température ambiante était souvent extrêmement chaude. Le Chicago Sun-Times a rapporté le 19 février 2022 que les cellules de la prison de Joliet dans l’Illinois étaient infestées de rats, et que de la nourriture pourrie et des eaux usées brutes débordaient dans les espaces communs. La vie des prisonniers n’est pas garantie. Selon une étude publiée en octobre 2022 dans Prison Legal News, une publication sur les droits des détenus, une pénurie de gardiens et des infrastructures inadéquates dans le système pénitentiaire de l’Alabama ont entraîné des taux élevés de violence et de décès parmi les détenus. Il y a eu 39 décès au cours des huit premiers mois de 2022, dont 30 non naturels.

Les prisons sont devenues des lieux d’esclavage moderne.

Selon un rapport publié conjointement par la faculté de droit de l’Université de Chicago et l’American Civil Liberties Union le 16 juin 2022, les États-Unis incarcèrent plus de 1,2 million de personnes dans des prisons d’État et fédérales. Parmi elles, environ 800 000 ont été engagées dans le travail forcé, ce qui représente 65 % du nombre total de prisonniers. Plus de 76 % des prisonniers interrogés ont déclaré qu’ils seraient punis d’isolement cellulaire, sans atténuation et sans droit de visite de la famille s’ils refusaient de travailler. Les travailleurs incarcérés ont été contraints de fournir des services de restauration, de blanchisserie et d’autres opérations, mais ils ont peu de droits et de protections, selon un rapport de la Prison Policy Initiative du 14 mars 2022. En outre, les travailleurs incarcérés gagnent généralement peu ou pas de salaire du tout,

L’intolérance religieuse s’intensifie.

Selon les statistiques sur les crimes de haine pour 2021 publiées par le Federal Bureau of Investigation le 15 décembre 2022, un total de 1005 crimes de haine religieux ont été signalés aux États-Unis en 2021, dont 31,9 % étaient des incidents antisémites, 21,3 % étaient des incidents anti-sikhs, 9,5 % étaient des incidents anti-islamiques, 6,1 % étaient des incidents anti-catholiques et 6,5 % étaient des incidents anti-orthodoxes. L’intolérance à l’Islam aux États-Unis s’est intensifiée et les musulmans sont sévèrement discriminés, selon un rapport publié par le Conseil des relations américano-islamiques en 2022. En 2021, le Conseil des relations américano-islamiques a reçu 6720 plaintes, une augmentation de 28 % par rapport à 2020 ; 679 plaintes concernant les forces de l’ordre et le gouvernement, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2020 ; 1298 incidents de discrimination sur les lieux de travail et dans les lieux publics, soit une augmentation de 13 % par rapport à 2020. Le Middle East Eye a rapporté le 23 août 2022 qu’une étude a montré que les musulmans sont cinq fois plus susceptibles d’être victimes de harcèlement policier en raison de leur religion par rapport à ceux d’autres confessions.

II. Démocratie électorale à l’américaine évidée

Les dons politiques ont fait des élections américaines un jeu pour les riches, l’aliénation de la politique bipartite s’est transformée en politique polarisée et la démocratie américaine perd son fondement dans le soutien public. L’ancien président américain Jimmy Carter a déclaré un jour que la corruption politique avait entaché le système politique américain. « C’est juste une oligarchie avec des pots-de-vin politiques illimités pour obtenir les nominations à la présidence ou pour élire le président », a déclaré Carter.

L’argent des élections a établi un nouveau record.

Les élections américaines sont au cœur de sa démocratie, alimentées par l’argent. Les coûts électoraux ont grimpé en flèche depuis la levée des limites de dons en 2010 et à nouveau en 2014. Selon une analyse publiée par OpenSecrets, le coût total des élections fédérales et étatiques de mi-mandat de 2022 était de près de 17 milliards de dollars, l’élection la plus chère de l’histoire. Les candidats fédéraux et les comités politiques ont dépensé 8,9 milliards de dollars, tandis que les candidats des États, les comités de parti et les comités de mesure du scrutin ont dépensé 7,8 milliards de dollars, ce qui a établi des records de tous les temps. CNN a rapporté le 8 décembre 2022 que les cinq courses au Sénat les plus chères de 2022 ont vu près de 1,3 milliard de dollars de dépenses lors des élections primaires et générales. En tête est la course au Sénat de Pennsylvanie.

Les dons politiques créent une oligarchie.

La politique américaine a été prise en otage par le capital et il existe une relation « argent-rendement » stable. « Du peuple, par le peuple, pour le peuple » est devenu « du 1 %, par le 1 % et pour le 1 % », comme le dit le slogan du mouvement Occupy Wall Street : « Nous sommes les 99 %, mais contrôlé par le 1 pour cent ». Helene Landemore, théoricienne politique à l’université de Yale, a écrit dans un article publié par le magazine Foreign Policy en décembre 2021 que la démocratie américaine manque de « pouvoir du peuple » et que seuls les très riches, une très petite partie de la population, peuvent utiliser leur statut économique très élevé pour faire pression en faveur d’un ensemble de priorités politiques qui se servent elles-mêmes.

« Les milliardaires américains ont dépensé 880 millions de dollars pour les élections à la fin octobre, le total final approchant probablement le chiffre astronomique d’un milliard de dollars. C’est une somme d’argent qui change la donne et qui a sans aucun doute influencé les résultats électoraux que nous voyons maintenant ». Le magazine Fortune a écrit le 9 décembre 2022 dans un rapport intitulé « Les milliardaires avaient 1000 milliards de dollars supplémentaires pour influencer les élections de mi-mandat. Sauvez la démocratie américaine en taxant l’extrême richesse ».

La richesse des milliardaires a, comme l’a dit le directeur exécutif d’Americans for Tax Fairness, Frank Clemente, « noyé notre démocratie », d’après le magazine. Les milliardaires représentaient 15 % de tous les dons politiques fédéraux détaillés du 1er janvier 2021 au 30 septembre 2022, contre 11 % lors du cycle électoral de 2020, a rapporté Reuters le 9 novembre 2022, ajoutant que le financier George Soros était le principal donateur individuel, dépensant plus de 128 millions de dollars pour soutenir les campagnes démocrates. Avec des ploutocrates utilisant leur argent pour contrôler le résultat des élections, les élections américaines sont de plus en plus en décalage avec la nature de la démocratie.

Les dons d’argent noir manipulent secrètement la direction des élections. L’argent noir a influencé de manière invisible les élections américaines. Le Brennan Center for Justice a rapporté le 16 novembre 2022 que quatre groupes d’argent noir alignés sur les partis ont injecté près de 300 millions de dollars dans ce cycle électoral en donnant à des super comités d’action politique (PAC) frères ou en achetant des publicités intelligemment formulées. Il y a des centaines d’autres groupes politiquement actifs qui versent de l’argent secret dans les élections.

Un milliardaire a secrètement transféré 1,6 milliard de dollars à un groupe politique républicain, le plus grand don de plaidoyer politique connu de l’histoire américaine, selon un rapport intitulé « Des milliards en argent noir influencent la politique américaine » par le Guardian le 29 août 2022. Rien qu’en 2020, plus d’un milliard de dollars d’argent noir ont afflué autour de règles de divulgation faibles et dans les élections américaines. À l’approche des élections de 2022, la situation s’est aggravée. Les principaux Super PAC du Sénat et de la Chambre des deux partis sont tous financés par des groupes anonymes d’argent noir qui ne sont pas tenus de divulguer leurs donateurs. L’argent noir a secrètement capturé les partis politiques et le gouvernement américains, et la majorité des électeurs sont devenus les outils des jeux politiques.

Tactiques multiples et manipulation des résultats des élections.

De nombreux Américains ont complètement abandonné l’idée d’égalité, et ce sont souvent ces personnes qui rejettent l’idée d’égalité qui établissent les règles que les autres doivent suivre, a déclaré JR Pole dans son livre intitulé « The Pursuit of Equality in American History ». Des lois restreignant l’éligibilité des électeurs au vote sont fréquemment introduites. Selon l’étude publiée par le Brennan Center for Justice le 26 mai 2022, 18 États ont adopté 34 lois restrictives en 2021. Pour la session législative de 2022, les législateurs de 39 États ont examiné au moins 393 projets de loi restrictifs, qui ont touché de manière disproportionnée les électeurs de couleur en mettant en place une série d’obstacles au vote. Jusqu’à 200 000 électeurs pourraient risquer de voir leur inscription annulée après que l’Arizona ait promulgué une loi réglementant la fourniture d’une preuve documentaire de citoyenneté pour l’inscription des électeurs. Le 4 août 2022, l’Organisation mondiale contre la haine et l’extrémisme a publié un rapport intitulé « Les craintes des Américains supprimant la participation à la démocratie », selon lequel 40 % des Noirs et 37 % des Hispaniques craignaient de se voir refuser la possibilité de participer à un scrutin. Des lois strictes sur l’éligibilité au vote ont empêché près de 16 % de la population noire en âge de voter du Mississippi de le faire. Le Mississippi a l’une des plus fortes concentrations de Noirs du pays, mais n’a pas élu de Noir à un poste dans tout l’État depuis plus d’un siècle, a rapporté The Guardian sur son site Web.

Les élections américaines s’accompagnent de violence et d’intimidation. L’histoire politique des États-Unis n’a pas été exempte de violence et de terreur. Historiquement, des groupes tels que le célèbre Ku Klux Klan ont empêché les Afro-Américains de voter par des violences telles que des passages à tabac, des lynchages et des assassinats, créant un sentiment de peur qui perdure encore aujourd’hui.

Les électeurs pourraient être intimidés face aux urnes et au-delà par des acteurs justiciers, a déclaré le Brennan Center for Justice dans un rapport publié le 28 octobre 2022, ajoutant qu’en Arizona, des groupes d’extrême droite ont recruté des volontaires pour surveiller les urnes, certains d’entre eux se présentant souvent armés et en tenue camouflage.

Le Projet mondial contre la haine et l’extrémisme a déclaré dans un rapport du 4 août 2022 qu’il y avait un sentiment croissant de peur parmi les Américains, les minorités étant particulièrement préoccupées par la sécurité lors de leur accès aux urnes et les électeurs généralement préoccupés par la sécurité dans les bureaux de vote. Dans l’ensemble, 63 % des personnes interrogées se sont dites « très inquiètes » de la violence, du harcèlement et de l’intimidation qui se produisent dans leur bureau de vote. L’ombre psychologique du lynchage et l’atmosphère de peur sont devenues un grand obstacle pour les électeurs dans l’exercice de leur droit de vote.

La politique bipartite est devenue polarisée.

La polarisation politique, en particulier la polarisation de la politique bipartite, a été l’une des caractéristiques les plus frappantes de la politique américaine au cours des trois dernières décennies. L’élargissement du fossé idéologique et de l’opposition entre le Parti démocrate et le Parti républicain a augmenté la déchirure de la société américaine et conduit à l’immobilisme de la politique américaine.

Environ 28 % des Américains ont cité « l’extrémisme politique ou la polarisation » comme l’un des problèmes les plus importants auxquels le pays est confronté, selon une enquête du tracker de sondage américain FiveThirtyEight faite le 14 juin 2022, ajoutant que 64 % ont déclaré qu’ils estimaient que la polarisation politique était principalement portée par les élites politiques et sociales.

Selon un rapport de NBC NEWS du 23 octobre 2022, 81 % des démocrates ont déclaré qu’ils pensaient que l’agenda du Parti républicain constituait une menace qui, s’il n’était pas arrêté, détruirait l’Amérique, tandis que 79 % des républicains pensent la même chose de l’agenda du Parti démocrate. Soixante et onze pour cent des électeurs ont déclaré que le pays se dirigeait dans la mauvaise direction. « Il semble que les électeurs ne recherchent plus un contrat avec l’Amérique. Ils veulent divorcer », a déclaré le sondeur démocrate Jeff Horwitt de Hart Research Associates.

La polarisation politique et les divisions sociales ont rendu difficile l’obtention d’un consensus démocratique, et la farce électorale ainsi que le chaos post-électoral sont devenus des caractéristiques importantes de la politique américaine. La polarisation des conflits entre les partis et la rivalité vicieuse a conduit à l’effondrement de la confiance politique et a provoqué une grave crise de gouvernance aux États-Unis, ont écrit Marc J. Hetherington, professeur de sciences politiques à l’Université Vanderbilt, et Thomas J. Rudolph, professeur de sciences politiques à l’Université de l’Illinois, dans leur livre intitulé « Why Washington Won’t Work: Polarization, Political Trust, and the Governor Crisis ».

Les fonctionnaires du gouvernement profitent de leur poste pour leur profit personnel. Les politiciens de haut niveau peuvent avoir accès à l’avance à de nombreuses informations sensibles qui pourraient leur permettre de réaliser des profits. Les actifs nets déclarés de l’ancienne présidente de la Chambre Nancy Pelosi, ainsi que de son mari Paul Pelosi, valent plus de 114 millions de dollars américains, et la majorité de leur richesse provient d’investissements tels que des actions et des options, a déclaré The Hill dans un article le 24 juillet 2022. En mars 2021, Paul a acheté 25 000 actions Microsoft d’une valeur de plus de 5 millions de dollars. Moins de deux semaines plus tard, l’armée américaine a révélé un accord de 21,9 milliards de dollars avec Microsoft. Les actions de la société ont fortement augmenté après l’annonce de l’accord. En juin 2022, Paul a acheté pour 5 millions de dollars d’actions à Nvidia, l’une des principales sociétés de semi-conducteurs. L’achat est intervenu alors que le Congrès était sur le point de voter une législation qui entraînerait 52 milliards de dollars de subventions allouées pour élever l’industrie de la production de puces. Pendant le mandat de Nancy Pelosi en tant que présidente de la Chambre, les Pelosis ont gagné environ 30 millions de dollars grâce à des transactions impliquant de grandes entreprises technologiques que l’ancien président de la Chambre est chargé de réglementer. Sur les 435 membres de la Chambre, 183 ont échangé des actions par eux-mêmes ou par des membres de leur famille immédiate de 2019 à 2021, a déclaré le Daily Mail dans un article daté du 13 septembre 2022. Il a ajouté qu’au moins 97 parlementaires ont acheté ou vendu des actions, des obligations ou d’autres actifs financiers par eux-mêmes ou leurs conjoints qui ont directement recoupé leur travail au Congrès. Une enquête du Wall Street Journal du 11 octobre 2022 a révélé que plus de 2600 responsables d’agences allant du département du commerce au département du Trésor ont divulgué des investissements en actions dans des entreprises alors que ces mêmes entreprises faisaient pression sur leurs agences pour obtenir des politiques favorables. Dans ce qui est devenu connu sous le nom de scandale des enfants contre de l’argent, les anciens juges de Pennsylvanie Mark Ciavarella et Michael Conahan ont fermé un centre de détention pour mineurs géré par le comté et ont accepté 2,8 millions de dollars de paiements illégaux de deux prisons à but lucratif, The Associated Press (AP) a rapporté le 18 août 2022. Ciavarella a poussé une politique de tolérance zéro qui garantissait qu’un grand nombre d’enfants seraient envoyés dans les établissements, a ajouté le rapport. De nombreux politiciens américains de premier plan faisaient des promesses vides aux électeurs tout en profitant financièrement de leurs positions.

La confiance du public dans la démocratie américaine continue de décliner.

Les universitaires américains Thomas R. Dye, Harmon Zeigler et Louis Schubert ont souligné dans leur livre « The Irony of Democracy: An Uncommon Introduction to American Politics » que peu d’Américains croient encore aujourd’hui que le gouvernement est dirigé pour le bénéfice du peuple. La plupart voient le système politique comme dirigé par quelques grands intérêts pour leur propre bénéfice, laissant de côté les citoyens ordinaires, ajoute le livre. 67 % des Américains pensent que la démocratie du pays est en danger d’effondrement, selon un sondage réalisé par The Quinnipiac University Poll le 31 août 2022. AP a déclaré dans un rapport du 19 octobre 2022 qu’il y avait un désespoir général à propos de démocratie en Amérique qui survient après des décennies de polarisation croissante à l’échelle nationale. Seulement 9 % des adultes américains pensent que la démocratie fonctionne « très bien », tandis que 52 % disent qu’elle ne fonctionne pas bien, a-t-il ajouté. PR Newswire a rapporté le 4 novembre 2022 qu’un sondage non partisan de More Perfect avant les élections de mi-mandat a montré que 86 % des électeurs ont déclaré que la démocratie américaine faisait face à de très graves menaces. 72 % des électeurs américains ont qualifié la santé de la démocratie américaine de mauvaise ; 64 % ont dit qu’il y a trop d’argent en politique ; 61 % pensent que la politique américaine est corrompue ; et 58 % pensaient qu’il y avait trop d’informations biaisées et de désinformation dans la démocratie américaine. Selon un sondage réalisé par NBC News le 9 novembre 2022, 72 % des électeurs démocrates, 68 % des électeurs républicains et 70 % des électeurs indépendants ont convenu que la démocratie était menacée.

III. Croissance de la discrimination et des inégalités raciales

Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a déclaré dans les observations finales sur les dixième à douzième rapports combinés des États-Unis d’Amérique publiés le 21 septembre 2022 que les héritages persistants du colonialisme et de l’esclavage continuent d’alimenter le racisme et la discrimination raciale dans le pays.

Ces dernières années, les crimes haineux et les discours haineux aux États-Unis ont considérablement augmenté, le nombre de blessures et de décès par arme à feu liés à la race sont en augmentation constante, et les personnes de couleur ainsi que les minorités ethniques continuent de faire l’objet d’une discrimination systématique dans les soins médicaux, l’éducation, le logement et d’autres domaines, a indiqué l’agence.

La discrimination raciale est répandue.

Les complexes raciaux d’infériorité et de supériorité sont profondément ancrés dans les systèmes américains et sont devenus « inextricables ». Des entretiens avec plus de 3000 Afro-Américains ont montré que 82 % d’entre eux considéraient le racisme comme un problème majeur pour les descendants d’Africains aux États-Unis, tandis que 79 % ont déclaré avoir été victimes de discrimination en raison de leur race ou de leur origine ethnique, et 68 % ont déclaré que la discrimination raciale était la principale raison pour laquelle de nombreux Noirs ne peuvent pas aller de l’avant, a rapporté CNN le 30 août 2022. Selon une enquête publiée par le groupe Ipsos le 29 mars 2022, 65 % des Latino-Américains interrogés ont déclaré avoir subi des commentaires racistes au cours de l’année écoulée.

Les crimes de haine raciale restent élevés.

Quinze grandes villes américaines ont connu une croissance à deux chiffres des crimes de haine entre 2020 et 2021, et une augmentation d’environ 5 % des incidents motivés par des préjugés jusqu’en août 2022, selon une étude du Center for the Study of Hate and Extremism in California de l’Université d’État de San Bernardino. Dans un article intitulé « Hate Crime Reports Surge » publié le 21 octobre 2022, le Chicago Sun-Times a rapporté qu’au 18 octobre de cette année-là, le service de police de Chicago avait reçu des rapports sur 120 crimes de haine. Le 14 mai 2022, Payton Gendron, un tueur blanc de 19 ans, a tué 10 Afro-Américains et blessé trois autres lors d’un massacre raciste dans un supermarché de Buffalo, New York. Le tueur a également filmé l’attaque pour une diffusion en direct. Selon un rapport publié en février 2023 par l’Anti-Defamation League basée aux États-Unis, le nombre de massacres aux États-Unis a grimpé en flèche au cours de la dernière décennie, et tous les meurtres d’extrémistes identifiés en 2022 étaient liés à l’extrémisme de droite, avec un nombre élevé lié à la suprématie blanche. Le rapport ajoute : « Il n’est pas exagéré de dire que nous vivons à une époque de massacres extrémistes ».

Crimes de haine endémiques contre les Américains d’origine asiatique.

Un bulletin publié par l’organisation à but non lucratif Stop AAPI Hate montre qu’elle a reçu des rapports sur près de 11 500 incidents haineux entre le 19 mars 2020 et le 31 mars 2022. Un sondage en ligne de la société de recherche AAPI Data a révélé qu’un Américain d’origine asiatique sur six dans tout le pays a connu des violences raciales en 2021, a rapporté le Los Angeles Times le 22 mars 2022. Le New York Times a rapporté le 14 mars 2022 qu’un homme de 28 ans avait été accusé de crimes haineux dans le cadre d’un vague d’attaques contre sept femmes d’origine asiatique à Manhattan, et quatre New-Yorkais asiatiques sont morts ces derniers mois après avoir été attaqués. CNN a rapporté le 30 novembre 2022 qu’à Yonkers, un homme a frappé une femme asiatique âgée plus de 100 fois, lui a lancé des injures racistes, a piétiné son corps à plusieurs reprises et lui a craché dessus. Le Houston Public Media a rapporté le 22 août 2022 plusieurs attaques contre des personnes d’origine asiatique à San Francisco. L’une des victimes, Amy Li, a déclaré qu’elle voyait toujours l’agresseur dans son quartier presque tous les jours. « J’ai signalé ce cas à la police et je n’ai eu aucune nouvelle depuis… Chaque jour, mon fils et moi vivons dans la peur ».

57 % des Américains d’origine asiatique ont déclaré qu’ils se sentaient souvent ou parfois en danger dans les lieux publics en raison de leur race ou de leur origine ethnique, 81 % des membres de ce groupe ont convenu que la violence contre la communauté américaine d’origine asiatique était en augmentation et 73 % ont déclaré que la violence posait davantage de problèmes maintenant qu’avant la pandémie, selon un rapport publié sur le magazine médical Health Affairs le 12 avril 2022. Selon le témoignage d’Erika Lee, professeure d’histoire et d’études asiatiques américaines à l’Université du Minnesota sur la discrimination et les violences contre les Américains d’origine asiatique devant une audience du Congrès américain, « Aussi choquants que soient ces incidents, il est essentiel de comprendre qu’il ne s’agit pas d’actes aléatoires perpétrés par des individus dérangés. Ils sont l’expression de notre pays et de sa longue histoire de racisme systémique et de violence raciale ciblant les Américains d’origine asiatique et les insulaires du Pacifique ».

Discrimination raciale enracinée dans l’application des lois et la justice.

Un rapport final de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale a révélé qu’il est encore largement courant aux États-Unis que les responsables de l’application des lois utilisent une violence excessive contre les personnes de couleur et les groupes minoritaires et obtiennent l’impunité. Les statistiques du site Web Mapping Police Violence montrent que dans les meurtres commis par la police entre 2013 et 2022, les Noirs américains étaient 2,78 fois plus susceptibles d’être tués par la police que les Blancs. À Boston, Minneapolis et Chicago, les Noirs sont 20 fois plus susceptibles que les Blancs d’être tués par la police. Citant un rapport du registre national des exonérations, la radio publique nationale (NPR) a rapporté le 27 septembre, 2022 que les Noirs représentent moins de 14 % de la population américaine, mais ils représentent 53 % de ceux qui ont été faussement condamnés pour un crime grave puis libérés après avoir purgé au moins une partie de leur peine. Les Noirs américains sont environ sept fois plus susceptibles que les Blancs d’être condamnés à tort pour trois crimes majeurs, et les Noirs étaient 19 fois plus susceptibles d’être condamnés à tort pour des crimes liés à la drogue, a-t-il ajouté. Le système de justice pénale imprégné de racisme « sert de plus en plus de passerelle majeure vers un système beaucoup plus large de stigmatisation et de marginalisation à long terme », note le livre publié par la National Academies Press, « The growth of incarceration in the United States » : Exploring causes et conséquences ».

Élargissement de l’écart de richesse raciale.

Les travailleurs de couleur sont depuis longtemps contraints de faire littéralement du « linge sale » en raison des barrières racistes auxquelles ils sont confrontés dans l’emploi. CNN a rapporté le 30 août 2022 que les deux tiers des Noirs américains ont déclaré que la récente concentration accrue sur la race et les inégalités raciales aux États-Unis n’avait pas conduit à des changements qui améliorent la vie des Noirs. Une récente étude à long terme, co-publiée par des chercheurs de l’Université de Princeton et de l’Université de Bonn, a révélé que l’écart de richesse raciale est la plus grande des disparités économiques entre les Américains noirs et blancs, avec un ratio de richesse par habitant entre Blancs et Noirs de 6 contre 1. La convergence de la richesse raciale entre les Noirs et les Blancs après l’abolition de l’esclavage a suivi un chemin encore plus lent, puis s’est arrêtée dans les années 1950. Depuis les années 1980, l’écart de richesse s’est à nouveau creusé, les gains en capital ayant principalement profité aux ménages blancs. En 2021, 19,5 % des Noirs vivant aux États-Unis vivaient en dessous du seuil de pauvreté, contre 8,2 % des Blancs, a déclaré le département de recherche de Statista dans un rapport du 30 septembre 2022. Plus de la moitié des ménages noirs et latinos et plus des deux tiers des Amérindiens ont déclaré que les récentes augmentations de prix entraînées par l’inflation leur avaient causé de graves problèmes financiers, selon un sondage national publié conjointement par NPR, la Fondation Robert Wood Johnson et la Harvard TH Chan School of Public Health en août L’impact de l’inflation sur les Noirs américains est « extrêmement dévastateur », a déclaré le professeur William Darity Jr. de l’Université Duke.

Discrimination dans les politiques du logement.

Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a déclaré dans ses observations finales qu’il existe un degré élevé de ségrégation raciale résidentielle, une politique persistante et une discrimination légale dans l’accès au logement fondée sur la race, la couleur et l’origine nationale ou ethnique. Selon un rapport de la BBC du 10 juillet 2022, l’écart entre les taux d’accession à la propriété des Blancs et des Noirs aux États-Unis est le plus élevé depuis 120 ans. Quelque 19,4 % des candidats noirs se sont vu refuser un prêt hypothécaire en 2021, contre 10,8 % des Blancs demandeurs, selon la société immobilière Zillow. Pour de nombreux propriétaires noirs, les taux d’intérêt sont déjà souvent plus élevés que ceux de leurs homologues blancs, quel que soit leur revenu, The Hill a cité une étude de l’Université Harvard de 2021 le 28 août 2022.

Grave inégalité raciale dans les services de santé.

Le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a déclaré dans ses observations finales que les minorités raciales et ethniques sont touchées de manière disproportionnée par des taux plus élevés de mortalité et de morbidité maternelles. Les disparités ethniques et raciales dans le taux de mortalité maternelle ont considérablement augmenté. Le taux a nettement augmenté pour les femmes noires non hispaniques en 2020, 2,9 fois plus que pour les femmes blanches non hispaniques, selon un rapport publié par le National Center for Health Statistics le 23 février 2022. Une étude a montré que les disparités raciales et ethniques persistent chez les patients ambulatoires traitées pour le Covid-19 parmi les patients noirs, hispaniques et amérindiens, selon le rapport des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis publié le 28 octobre 2022. La pandémie de Covid-19 a eu un impact disproportionné sur les groupes de minorités raciales et ethniques, affirme le rapport. Des services de santé inéquitables affectent le droit à la vie des patients appartenant à des minorités. Les populations hispaniques de Californie ont perdu 5,7 ans d’espérance de vie entre 2019 et 2021. Les populations noires ont perdu 3,8 ans, et les populations asiatiques ont perdu 3 ans, tandis que les populations blanches ont perdu 1,9 an, selon une étude de la Princeton School of Public and International Affairs publiée le 7 juillet 2022.

Les Indiens d’Amérique n’ont pas vu leur misère allégée. « La racine fondatrice de l’Amérique a été le génocide colonial de ses peuples autochtones. Cette racine reste un pilier fondamental de la société américaine et imprègne la culture américaine ». Le département américain de l’Intérieur a publié la première partie de l’Initiative fédérale des pensionnats indiens le 11 mai 2022. Il admet les efforts passés du gouvernement fédéral pour assimiler les enfants amérindiens à la société blanche américaine en les séparant de leurs familles et en les dépouillant de leurs langues et cultures.

L’examen note que de 1819 à 1969, il y avait 408 écoles fédérales dans 37 États. Les enfants et les adolescents de ces écoles ont été soumis à des méthodologies systématiques de militarisation et d’altération de l’identité par le gouvernement fédéral, notamment l’obtention de noms anglais, des coupes de cheveux et l’interdiction d’utiliser leur langue maternelle et d’exercer leur religion. L’enquête initiale a révélé que 19 internats étaient responsables de la mort de plus de 500 enfants amérindiens, autochtones de l’Alaska et hawaïens. Le nombre de décès enregistrés devrait atteindre des dizaines de milliers au fur et à mesure que l’enquête est en cours.

C’était un génocide, a déclaré Marsha Small, une chercheuse du nord de Cheyenne.

Donald Neconie, un ancien d’une tribu amérindienne qui était autrefois étudiant dans un pensionnat indien soutenu par le gouvernement, a témoigné des épreuves qu’il a endurées, notamment des passages à tabac, des coups de fouet, des agressions sexuelles, des coupes de cheveux forcées et des surnoms douloureux. Neconie se souvient avoir été battu s’il parlait sa langue natale Kiowa, « Chaque fois que j’essayais de parler Kiowa, ils mettaient de la lessive dans ma bouche ». « C’était 12 ans d’enfer », a-t-il déclaré. « Je ne pardonnerai jamais, jamais à cette école pour ce qu’ils m’ont fait ».

La misère que les Indiens d’Amérique ont endurée historiquement persiste jusqu’à aujourd’hui. Les ménages minoritaires ont déclaré que les hausses de prix entraînées par l’inflation leur avaient causé de « graves problèmes financiers ». Il est encore plus élevé chez les Amérindiens, ce nombre atteignant plus des deux tiers des personnes interrogées, selon un rapport NPR du 8 août 2022.

Selon l’analyse d’un rapport publié par USA Today le 19 septembre 2022. Plus de 90 % des décès de mères autochtones auraient pu être évités. « Chez les Afro-Américains et les Amérindiens, nous constatons cette disparité historique et malheureuse ainsi que constante dans les résultats », a déclaré le Dr Andrea Jackson, chef de division d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de Californie à San Francisco.

IV. Aggravation de la crise de subsistance parmi les sous-classes américaines

Le pays voit l’écart de richesse s’élargir, la détérioration des conditions de vie des groupes à faible revenu, l’augmentation du nombre de sans-abri, la toxicomanie potentiellement mortelle et la baisse de l’espérance de vie moyenne. La sous-classe américaine est confrontée à une grave crise de survie.

L’écart de richesse s’est encore creusé. Les États-Unis sont une société pauvre avec de nombreux super-riches. À travers une analyse approfondie de la société américaine, la New Class Society : Goodbye American Dream, démontre le large éventail d’inégalités fondées sur la classe, le sexe et la race aux États-Unis. Co-écrit par Earl Wysong, professeur de sociologie à l’Université d’Indiana Kokomo, Robert Perrucci, professeur de sociologie à l’Université Purdue, et David Wright, professeur de sociologie à l’Université d’État de Wichita, la quatrième édition de ce livre montre qu’une nouvelle double polarité des structures sociales a émergé, avec une classe privilégiée, composée des 20 % les plus riches de la population, et une nouvelle classe ouvrière, composée de 80 % de la population qui vit au bas de la société et devient de plus en plus pauvre et instable. Selon les données publiées par Statista Research Department, le 30 septembre 2022, le coefficient de Gini aux États-Unis a atteint un niveau record de 0,49 en 2021, alors que le taux de pauvreté a augmenté pour la deuxième année consécutive avec 37,9 millions de personnes vivant dans la pauvreté. Les statistiques de la Réserve fédérale américaine montrent que la richesse totale des 1 % les plus riches de la population américaine a atteint un record de 45,9 billions de dollars américains à la fin du quatrième trimestre 2021 et que leur fortune a augmenté de plus de 12 billions de dollars, soit plus d’un tiers, pendant la pandémie de COVID-19. Sur les quelque 1,7 billion de dollars d’épargne excédentaire détenus par les familles américaines à la mi-2022, environ 1,35 billion de dollars étaient détenus par la moitié supérieure des revenus, tandis que seulement 350 milliards de dollars par la moitié inférieure. L’inflation continue de nuire aux ménages à faible revenu. Alors que l’épargne des résidents américains a diminué, les nécessités comme la réparation automobile, la nourriture et le logement deviennent nettement plus chères, a rapporté le New York Times le 25 novembre 2022. Dans le même temps, les prix ont grimpé de 7,7 % au cours de l’année jusqu’en octobre, ayant l’impact négatif le plus grave sur les groupes à faible revenu. Lael Brainard, gouverneur de la Réserve fédérale, a déclaré que les ménages à faible revenu consacraient 77 % de leur revenu aux produits de première nécessité, contre seulement 31 % pour les ménages à revenu plus élevé. Une analyse publiée par la National Energy Assistance Directors Association le 12 avril 2022 a montré que pour les familles à revenu faible ou moyen, qui constituent les 40 % des ménages les plus pauvres de la société américaine.

Le nombre des sans-abri a considérablement augmenté.

Selon le rapport annuel d’évaluation du sans-abrisme de 2022 publié par le département américain du logement et du développement urbain, plus de 580 000 Américains ont été sans abri en 2022, 40 % d’entre eux vivant dans des endroits non abrités comme dans la rue, dans des bâtiments abandonnés, ou dans d’autres endroits impropres à l’habitation humaine. Au cours des trois dernières années, le nombre de personnes sans domicile fixe a augmenté d’au moins 22 500 pour atteindre 173 800 en Californie. Cependant, l’État ne fournit qu’environ 5000 lits aux sans-abri, contre un maximum de plus de 16 000 chambres en août 2020, selon le Département des Services sociaux de l’État.

Selon une étude publiée dans la California Law Review par Sara K. Rankin, professeur à la faculté de droit de l’université de Seattle et fondatrice et directrice du Homeless Rights Advocacy Project, les sans-abri aux États-Unis sont généralement les « groupes marginalisés, tels que les réfugiés, les personnes de couleur et les pauvres » qui sont victimes de persécution, de détention, d’incarcération ou de ségrégation qui les empêchent de s’intégrer dans leurs communautés. Cela expose la discrimination systémique qui existe aux États-Unis.

L’espérance de vie moyenne a considérablement diminué. Un rapport publié par le National Center for Health Statistics des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis en août 2022 a montré que l’espérance de vie aux États-Unis avait chuté de 2,7 ans au total entre 2019 et 2021 pour atteindre 76,1 ans, le plus bas taux depuis 1996. Les Amérindiens hispaniques et les Amérindiens de l’Alaska ont connu la plus forte baisse – 6,6 ans. Les baisses spectaculaires de l’espérance de vie sont rares en temps de paix. Les données publiées par les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis montrent qu’au 29 décembre 2022, les États-Unis ont signalé plus de 1,08 million de décès dus au Covid-19, dont plus de 260 000 en 2022. Alors que les politiciens américains sont discrets sur l’espérance de vie moyenne du pays, c’est probablement la mesure la plus importante pour évaluer à quel point il fait bon vivre dans un pays et même, dans une certaine mesure, à quel point un pays est grand, a rapporté le journal allemand Die Welt le 15 janvier 2023. En plus de la pandémie de Covid-19, les causes de la baisse spectaculaire de l’espérance de vie aux États-Unis comprennent la toxicomanie, la violence armée, etc. Selon une étude conjointe publiée dans le British Medical Journal par des universitaires de la Virginia Commonwealth University, de l’Université du Colorado à Boulder et de l’Urban Institute, « La détérioration de la situation sanitaire, les taux de mortalité élevés et l’injustice persistante contre les minorités aux États-Unis sont en grande partie le produit de choix politiques à long terme et d’un racisme systémique. La mortalité massive du Covid-19 reflète non seulement des choix politiques américains inappropriés en réponse à la pandémie ».

Les drogues et l’abus de substances mettent en danger la vie et la santé.

Selon une enquête publiée par la US Substance Abuse and Mental Health Services Administration, 59,3 millions d’Américains de plus de 12 ans ont abusé de drogues en 2020. Selon une étude publiée par le Manhattan Institute for Policy Studies le 4 août 2022, le nombre d’Américains qui meurent à cause de l’usage de drogues et de toxicomanie a considérablement augmenté ces dernières années, plus de 100 000 par an. Plus de 107 000 cas impliquant des décès par surdose de drogue se sont produits au cours de la période de 12 mois se terminant en août 2022, selon les données du CDC américain. Marta Sokolowska, directrice adjointe du centre pour la consommation de substances et la santé comportementale au Center for Drug Evaluation and Research de la FDA, a souligné que la toxicomanie est devenue l’une des crises de santé publique les plus dévastatrices aux États-Unis.

L’absence de gouvernance met en danger les droits environnementaux.

L’American Broadcasting Company a rapporté le 21 juin 2022 qu’en Louisiane, une grande quantité de déchets industriels a conduit à de nombreuses « allées du cancer » le long du fleuve Mississippi, qui présente un risque de cancer 95 % fois plus élevé en raison de la pollution de l’air que le reste du pays. Le Chicago Tribune a rapporté le 13 juillet 2022 qu’au moins une substance per- et poly-fluoroalkyle, connue sous le nom de produits chimiques pour toujours, qui peut être nocive pour la santé, a été détectée dans l’eau potable de plus de 8 millions d’habitants de l’Illinois, ce qui représente environ 60 % de la population locale. Dans le contexte de la détérioration de la situation environnementale, la Cour suprême des États-Unis a statué en juin 2022 que l’Environmental Protection Agency n’avait pas le droit de réglementer les émissions de carbone sans l’autorisation du Congrès, ni d’exiger que les centrales électriques passent des combustibles fossiles aux énergies renouvelables. Stéphane Dujarric, porte-parole des Nations unies, a souligné que la décision de la Cour suprême des États-Unis était « un revers dans notre lutte contre le changement climatique ».

V. Régression historique des droits des femmes et des enfants

En 2022, un revers majeur s’est produit dans la protection des droits des femmes et des enfants aux États-Unis. Le droit des femmes à l’avortement a perdu sa protection constitutionnelle. Les agressions sexuelles dans les écoles, l’armée et les prisons sont restées élevées. La vie et les droits juridiques des enfants étaient gravement menacés.

Interdire l’avortement viole les droits des femmes. En 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade et Planned Parenthood v. Casey qui garantissaient le droit à l’avortement des femmes. Elle a mis fin à près de 50 ans de droits à l’avortement protégés par la Constitution et cela a conduit à une interdiction de l’avortement dans environ la moitié des États. Reuters a rapporté le 1er décembre 2022 que le procureur général de l’Indiana avait demandé au conseil médical de l’État de sanctionner un médecin de l’Indiana qui avait pratiqué un avortement sur une victime de viol de 10 ans de l’Ohio alors que l’Ohio interdisait l’avortement après six semaines de grossesse. La BBC a rapporté le 29 juin 2022 que le secrétaire américain à la Santé, Xavier Becerra, a déclaré : « Il est difficile de croire que l’Amérique recule, recule, alors que le reste du monde s’efforce de donner aux femmes le type de droits qu’elles devraient avoir depuis longtemps ». Michelle Bachelet, alors haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a souligné le 24 juin 2022 que la décision de la Cour suprême des États-Unis sur l’avortement est « un coup dur pour les droits humains des femmes et l’égalité des sexes ». La décision « représente un revers majeur après cinq décennies de protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs aux États-Unis via Roe v Wade ».

Les agressions sexuelles des femmes sont choquantes.

Une étudiante sur cinq aux États-Unis a déclaré avoir été agressée sexuellement à l’université, et le traumatisme a affecté toute son expérience éducative. CNN a rapporté le 1er septembre 2022 que les signalements d’agressions sexuelles dans l’armée américaine ont augmenté de 13 % en 2021, près d’un quart des femmes soldats déclarant avoir été agressées sexuellement dans l’armée et plus de la moitié affirmant avoir été sexuellement harcelées. Le Sénat américain a publié un rapport d’enquête le 13 décembre 2022, indiquant qu’au cours de la dernière décennie, des cas d’agressions sexuelles sur des détenues par des administrateurs de prison se sont produits dans plus des deux tiers des prisons fédérales, avec 5415 cas déposés par les autorités des prisons américaines. L’Associated Press a rapporté le 6 février, 2022 qu’en 2020, il y avait eu 422 plaintes contre des administrateurs de prison pour agression sexuelle sur des détenus. Une prison fédérale pour femmes à Dublin, en Californie, a été surnommée un « club de viol », où les détenues disent avoir été victimes d’agressions sexuelles endémiques de la part d’agents correctionnels et même du directeur.

La violence armée rampante menace la vie des enfants.

La Kaiser Family Foundation a publié un rapport le 14 octobre 2022, indiquant que de 2011 à 2021, près de 18 500 enfants âgés de 17 ans et moins ont été tués par la violence armée aux États-Unis. En 2021, sept enfants en moyenne par jour ont été tués par balles. Le Washington Post a rapporté le 11 décembre 2022 qu’en 2022, plus de 5800 enfants de moins de 18 ans ont été blessés ou tués par des tirs aux États-Unis. Au 1er décembre 2022, les fusillades mortelles impliquant des enfants avaient plus que doublé par rapport à 2021, et les fusillades non mortelles impliquant des enfants avaient également augmenté de 80 %. En juin 2022, le président américain Joe Biden a admis publiquement que « les armes à feu sont le tueur numéro un d’enfants aux États-Unis d’Amérique ». Plus que les accidents de voiture et plus que le cancer.

Les fusillades dans les écoles continuent d’augmenter. Les États-Unis sont le pays où les fusillades dans les écoles sont les plus fréquentes au monde. Selon la « K-12 School Shooting Database », le nombre de fusillades dans les écoles aux États-Unis en 2022 était de 302, le taux le plus élevé depuis 1970 ; Le nombre de victimes a atteint 332, le plus élevé des cinq dernières années. Le 24 mai 2022, une grave fusillade de masse a eu lieu à la Robb Elementary School à Uvalde, au Texas. Un lycéen de 18 ans est entré sur le campus avec un fusil de type AR-15 acheté dans un magasin d’articles de sport et a tué 19 étudiants et deux enseignants. La fusillade est considérée comme la plus meurtrière après la fusillade de l’école élémentaire Sandy Hook en 2012. Dans ses remarques sur l’incident, le président américain Joe Biden a admis que depuis la fusillade de l’école élémentaire Sandy Hook il y a dix ans, il y avait eu plus de 900 fusillades signalées dans les écoles. « Ce qui m’a frappé, c’est que ce genre de fusillades de masse se produit rarement ailleurs dans le monde », a-t-il déclaré. Le Washington Post a rapporté le 28 mai 2022 que la « K-12 School Shooting Database » avait enregistré plus de 2500 cas de menaces de fusillades dans les écoles depuis 2018. Selon un rapport de la BBC du 25 mai 2022, Cheryl Lero Jonson, un expert américain des fusillades dans les écoles, a souligné que les jeunes Américains d’aujourd’hui sont devenus la « génération des tirs de masse ».

Les taux de pauvreté des enfants sont disproportionnellement élevés.

Selon les données publiées par le US Census Bureau le 13 septembre 2022, le taux de pauvreté national aux États-Unis en 2021 était de 12,8 % et le taux de pauvreté des enfants était de 16,9 %. Dans les États du Mississippi et de la Louisiane, ainsi qu’à Washington, DC, les taux de pauvreté des enfants atteignaient respectivement 27,7 %, 26,9 % et 23,9 %. Des recherches menées par le Center on Poverty and Social Policy de l’Université de Columbia ont souligné que le taux de pauvreté des enfants aux États-Unis est passé de 12,1 % en décembre 2021 à 16,6 % en mai 2022, ce qui représente 3,3 millions d’enfants supplémentaires dans la pauvreté. Le livre « Invisible Americans: The tragique cost of child Poverty » écrit par le chroniqueur américain Jeff Madrick souligne que les États-Unis sont un pays avec des attitudes historiquement biaisées envers la pauvreté, qui ne peuvent même pas s’entendre sur le nombre d’Américains pauvres là-bas, sans parler de la réduction du nombre de pauvres et d’enfants pauvres. Si on le mesure selon une norme plus juste et plus récente, le nombre réel de pauvres aux États-Unis est d’environ 60 millions, et celui des enfants pauvres peut dépasser 20 millions. « La pauvreté des enfants aux États-Unis est une honte ».

L’utilisation illégale du travail des enfants persiste malgré des interdictions répétées.

Selon les chiffres estimés par le National Center for Farmworker Health, une organisation américaine à but non lucratif, entre 300 000 et 800 000 mineurs étaient employés dans des fermes aux États-Unis. Le magazine Slate a souligné que les employeurs de la restauration rapide ont commis une série de violations du travail des enfants, obligeant les adolescents à travailler des heures excessives qui violent les limites protégeant la santé et l’éducation des enfants. L’interdiction constante du travail des enfants se solde par un échec, la cause profonde se trouvant dans les failles du système juridique américain. Touchés par la pandémie de Covid-19 et la crise de la chaîne d’approvisionnement, les États-Unis souffrent de pénuries de main-d’œuvre. De nombreux États ont adopté de nouveaux projets de loi pour prolonger les heures de travail des mineurs. Selon le Département américain du Travail, des millions d’adolescents américains étaient employés dans l’agriculture, la restauration, la vente au détail, le divertissement et la construction en 2022. Selon le rapport de Reuters publié le 28 février 2023, le problème de l’emploi illégal de mineurs est devenu de plus en plus grave avec une 70 % d’augmentation des violations du travail des enfants depuis 2018. Selon les statistiques du Département américain du Travail, au cours du dernier exercice, 835 entreprises ont violé les lois sur le travail des enfants en employant 3800 mineurs, et il y a eu une augmentation de 26 % l’emploi de mineurs dans des travaux dangereux. Le journal USA Today a rapporté le 13 novembre 2022 qu’une entreprise de nettoyage industriel du Wisconsin est accusée d’employer illégalement plus de 30 enfants, âgés de 13 à 17 ans, comme nettoyeurs dans des usines de conditionnement de viande et des fermes. Plusieurs employés mineurs ont été blessés au travail, dont un adolescent de 13 ans brûlé par des produits chimiques de nettoyage caustiques. Reuters a rapporté le 16 décembre 2022 qu’au moins quatre grands fournisseurs de constructeurs automobiles ont employé des enfants dans des usines de l’Alabama, et des agences de recrutement ont fourni des mineurs immigrés pour travailler dans des usines. Aujourd’hui, les États-Unis sont toujours le seul pays parmi les 193 États membres des Nations unies qui n’a pas apposé sa signature sur la Convention relative aux droits de l’enfant. Les perspectives de résoudre son problème de travail des enfants restent faibles.

Les conditions des centres de détention pour mineurs sont dures. Le Houston Chronicle a rapporté le 23 août 2022 que les conditions sont mauvaises dans le centre de détention pour mineurs situé à Gatesville, au Texas. Des adolescents purgeant des peines pour des crimes graves sont enfermés seuls dans des cellules exiguës pendant 23 heures par jour. Au lieu de faire des pauses toilettes, on leur donne des bouteilles d’eau vides pour se soulager. Les programmes sportifs et autres activités visant à réhabiliter et réorienter les jeunes en difficulté ont été supprimés. Au lieu d’assister aux cours, ils obtiennent des dossiers de travail à remplir dans leurs cellules, ce qui les empêche d’avoir accès à des conseils et à une thérapie. Le Los Angeles Times a rapporté le 29 novembre 2022 que le système de détention pour mineurs du comté de Los Angeles était dans le chaos. La pénurie de personnel dans les centres de détention pour mineurs a conduit à de fréquents incidents de conflits entre jeunes détenus et à des corrections violentes par les gardiens de prison. L’isolement accru, le manque de structure de soutien et la violence ont des effets néfastes sur la santé mentale des jeunes incarcérés. Un mineur incarcéré a déclaré qu’il ne se sentait pas « traité comme un être humain ».

VI. Violation des droits de l’homme d’autres pays et piétinement de la justice

Le savant américain John Mearsheimer souligne que dans le cadre de la politique « d’hégémonie libérale », les États-Unis ont tendance à provoquer constamment des guerres, ce qui accroît les conflits dans le système international et crée de l’instabilité. « Ces conflits armés finissent généralement par échouer, parfois de manière désastreuse, et principalement aux dépens de l’État prétendument sauvé par le goliath libéral ». Les États-Unis mènent une politique de puissance au sein de la communauté internationale, recourent fréquemment à la force, provoquent des « guerres par procuration », imposent sans discernement des sanctions unilatérales, violent gravement les droits des immigrés et refusent de fermer le camp de détention de Guantanamo Bay, devenant ainsi un saboteur de la paix et du développement dans le monde et une pierre d’achoppement au progrès des droits de l’homme.

Les opérations militaires à l’étranger ont causé des catastrophes humanitaires. Le 20 décembre 2022, le média américain à but non lucratif Common Dreams a souligné dans un article intitulé « Warren, Jacobs Accuse Pentagon of Vastly Undercounting Civilians Killed by US Military » que, selon les données du groupe de surveillance basé au Royaume-Uni Airwars, les frappes aériennes américaines ont tué à elles seules jusqu’à 48 000 civils dans près de 100 000 bombardements en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Pakistan, en Somalie, en Syrie et au Yémen depuis 2001. Selon les données publiées par le projet Costs of War de l’Université Brown, depuis le XXIe siècle, le gouvernement américain a entrepris ce qu’il a qualifié d’activités de « contre-terrorisme » dans 85 pays, tuant directement au moins 929 000 personnes et déplaçant 38 millions de personnes. Et les opérations militaires des États-Unis à travers le monde ont violé la liberté et les droits humains des personnes aux États-Unis et dans d’autres pays. Une femme et deux enfants ont été tués lors de frappes de drones américains dans la région d’Al-Hadba à Al-Wadi, au Yémen, le 30 novembre 2022. « C’est la violence qui caractérise les États-Unis modernes chez eux et dans leur conduite à l’étranger — de la prévalence des décès liés aux armes à feu aux controverses sur les actions militaires préventives et les frappes de drones ».

Les États-Unis provoquent des « guerres par procuration » dans les coulisses.

Afin de poursuivre leurs propres intérêts, les États-Unis sont ceux qui, dans les coulisses, provoquaient des guerres dans d’autres pays et régions. Colm Quinn, rédacteur à Foreign Policy, a publié un article le 14 juillet 2022, affirmant que les opérations américaines ne se limitent plus au Moyen-Orient, mais ont élargi, de manière plus secrète, leur portée géographique. Katherine Yon Ebright, avocate au programme de liberté et de sécurité nationale du Brennan Center for Justice, l’a décrit comme une « guerre à empreinte légère ». Dans le cadre d’un programme connu sous le nom de 127e, les forces d’opérations spéciales américaines sont autorisées à former des forces par procuration pour mener à bien des missions américaines à l’étranger. Les militants étrangers ont accès à l’armement, à la formation et au soutien du renseignement des États-Unis et sont envoyés dans des missions dirigées par les États-Unis contre des objectifs de soi-disant « ennemis des États-Unis ». De 2017 à 2020, le Pentagone a lancé 23 « guerres par procuration » au Moyen-Orient et dans la région Asie-Pacifique. Au moins une douzaine de pays ont participé aux opérations visant la Syrie, le Yémen, l’Irak, la Tunisie, le Cameroun, la Libye et d’autres.

Imposition arbitraire à long terme de sanctions unilatérales.

Ces dernières années, les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis à d’autres pays ont augmenté de façon exponentielle, ce qui a considérablement affaibli la capacité et le niveau de protection des droits humains des pays sanctionnés. Le journal bangladais The Daily Star a rapporté le 28 décembre 2022 que les États-Unis, l’exécuteur le plus prolifique des sanctions unilatérales au monde, ont actuellement mis en place des sanctions contre plus de 20 pays, dont Cuba depuis 1962, l’Iran depuis 1979, la Syrie depuis 2011 et l’Afghanistan ces dernières années. Beaucoup d’entre ces pays sont incapables de fournir des aliments et des médicaments essentiels à leurs populations. Le Washington Post a rapporté le 13 juin 2022 que près de la moitié de tous les Afghans n’ont pas assez à manger et que la malnutrition infantile est en augmentation. Le 20 décembre 2022, plusieurs experts indépendants du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ont publié une déclaration commune selon laquelle les sanctions américaines contre l’Iran contribuent à nuire à l’environnement en Iran, empêchent tous les Iraniens de jouir pleinement de leurs droits à la santé et à la vie et violent les droits du peuple iranien à un environnement sain. Le 10 novembre 2022, Alena Douhan, Rapporteuse spéciale des Nations unies sur l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales sur la jouissance des droits de l’homme, a déclaré que les sanctions unilatérales ont exacerbé les souffrances du peuple syrien et constituent une grave violation des droits de l’homme. L’imposition gratuite de sanctions par les États-Unis a déclenché des crises des droits de l’homme dans d’autres pays, ce qui a été fermement condamné par la communauté internationale. Le 3 novembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies a voté, pour la 30e fois consécutive, pour condamner les sanctions américaines.

Atteinte répétée et délibérée à la gouvernance climatique mondiale.

Les États-Unis sont le plus grand émetteur au monde avec le plus d’émissions de gaz à effet de serre en termes cumulés, leurs émissions de carbone par habitant restant élevées. L’Amérique refuse de ratifier le Protocole de Kyoto, s’est retirée arbitrairement de l’Accord de Paris et a retardé le respect de ses engagements dans le cadre du Fonds vert pour le climat. Même après être revenus à l’Accord de Paris, les États-Unis n’ont pas encore transformé leurs engagements en actes. Au lieu de cela, ils ont utilisé la question du changement climatique comme un outil partisan de manipulation politique. Selon les estimations publiées par la société de recherche économique américaine Rhodium Group le 10 janvier 2023, les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis ont augmenté de 1,3 % en 2022. Le pays manque de sincérité et d’efficacité dans le respect des obligations découlant de l’Accord de Paris. Le projet Costs of War publié par l’Université Brown révèle que le Département américain de la Défense est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre au monde. Les actions militaires américaines après le 11 septembre dans le monde entier ont « contribué de manière significative » au changement climatique.

Les politiques d’immigration exclusive créent des tragédies.

Les États-Unis arrêtent à grande échelle des migrants dans leur zone frontalière sud, créant une grave crise humanitaire. Près de 2,4 millions de migrants ont été arrêtés à la frontière américaine en 2022, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2021 et le nombre le plus élevé jamais enregistré. Le droit à la vie des migrants est gravement menacé. Fox News a rapporté le 22 octobre 2022 que 856 migrants sont morts à la frontière sud des États-Unis en 2022, le nombre le plus élevé jamais enregistré. Le Mexico News Daily a rapporté le 16 novembre 2022 que le gouverneur du Texas, Greg Abbott, avait déclaré une « invasion » de migrants à la frontière américano-mexicaine, affirmant qu’il prendrait des mesures telles que l’envoi de la Garde nationale pour expulser les immigrants illégaux et le déploiement de canonnières pour sécuriser la frontière. CNN a rapporté le 16 décembre 2022 qu’aux États-Unis les politiques d’immigration mettent les migrants et les demandeurs d’asile en danger, des milliers d’entre eux étant enlevés, agressés sexuellement ou violemment attaqués. La politique d’immigration a été sévèrement déchirée en raison de la polarisation politique. Les migrants ont été réduits à un outil de division partisane, confrontés à une xénophobie extrême et à des traitements cruels. La farce du « dumping » des migrants a été mise en scène à grande échelle. CNN a rapporté le 26 décembre 2022 que plus de 100 migrants, y compris des enfants, ont été transportés à Washington DC et abandonnés sur le bord de la route la veille de Noël en 2022. La température était en dessous de zéro et certains migrants ne portaient que des T-shirts pour face au froid.

Les États-Unis refusent de fermer le camp de détention de Guantanamo Bay.

Le camp de détention de Guantanamo Bay, créé en 2002, abritait autrefois environ 780 personnes, dont la plupart étaient détenues sans procès et soumises à des traitements cruels et inhumains. Le camp est « un horrible chapitre des violations incessantes des droits de l’homme » par les États-Unis. Fionnuala Ní Aoláin, le rapporteur spécial des Nations unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme, et d’autres experts indépendants ont publié une déclaration conjointe en janvier 2022, soulignant que le tristement célèbre centre de détention de Guantanamo est « une tache sur les États-Unis et l’engagement du gouvernement américain en faveur de l’état de droit ». Ils ont exigé que le gouvernement américain le ferme et fournisse un recours et une réparation aux personnes gravement torturées et détenues arbitrairement.



Source : CCTV




« L’Holodomor » : La parade des irresponsables de l’Assemblée nationale

[Source : Sott.net]

Par Oleg Nesterenko

Ce mardi du 28 mars, il a été annoncé que L’Assemblée nationale française a reconnu en tant que génocide l’« Holodomor » — « la famine provoquée au début des années 1930 contre le people ukrainien par les autorités soviétiques », la famine qui été à l’origine de plusieurs millions de morts.

La proposition de résolution a été adoptée à la majorité écrasante des voix : 168 voix contre 2. Le texte adopté « condamne » ces actes et
« affirme son soutien au peuple ukrainien dans son aspiration à faire reconnaître les crimes de masse commis à son encontre par le régime soviétique ».

Dans l’élan de solidarité, les députés émus de l’Assemblée ont fait l’appel solennel au gouvernement français à faire de même afin de « répondre à la forte attente de Kiev au sujet de ce souvenir douloureux, ravivé par l’invasion russe du pays ».

Tout de suite derrière, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé dans son tweet sa grande satisfaction et « reconnaissance envers les députés de l’Assemblée nationale pour cette décision historique ».

À noter que la loi sur l’« Holodomor » (extermination par la faim) est la reconnaissance officielle de la famine de 1932-33 en Ukraine en tant qu’un acte prémédité perpétré par le pouvoir soviétique, ayant pour objectif le génocide du peuple ukrainien, a été adoptée par Verkhovna Rada d’Ukraine le 28 novembre 2006.

Cette « reconnaissance » n’a été qu’une suite logique de la nouvelle politique ultranationaliste russophobe qui s’est instaurée en Ukraine dès la « Révolution orange » de 2004.

Le texte adopté en France avait été cosigné par des membres de sept des dix groupes politiques de l’Assemblée, à l’exception de ceux du Rassemblement national, de La France insoumise et du Parti communiste. Il est regrettable de constater que si les « insoumis » ont refusé de prendre part au vote, estimant que si « nul ne peut nier la réalité du crime », il est nécessaire, néanmoins, de se poser la question « s’agissait-il d’exterminer le peuple ukrainien en tant que tel ? » —, le RN, de son côté, a bien joué le jeu du pouvoir actuel et a bien voté en faveur du texte. L’objectif de son action est parfaitement clair : se maintenir « dans les rangs » du politiquement correct afin de séduire davantage la masse électorale embrigadée et formatée par la propagande des médias mainstream.

Si le fait historique de la famine orchestrée par Joseph Staline (Iosif Djougashvili de son vrai nom géorgien) n’est nullement contesté par personne, y compris en Russie, il est à souligner qu’il faut être soit un ultranationaliste russophobe ukrainien, soit un inculte ou imbécile — il est difficile de donner un autre qualificatif — pour croire à ces inepties que la famine de 1932-33 était initiée et dirigée spécifiquement contre le peuple ukrainien.

En attribuant des qualificatifs particulièrement durs à des partisans de la propagande mensongère du prétendu génocide du people ukrainien dans les années 1930, la question qui doit bien être posée : quelle est la légitimité sur le sujet de l’auteur de ces lignes ?

Ma prise de parole est on ne peut plus légitime.

En laissant de côté le fait qu’étant par le passé dirigeant d’un institut de recherche scientifique dans le domaine de l’histoire et disposant de connaissances précises sur le sujet, appuyées sur des documents d’archives historiques, je fais, néanmoins, savoir que je suis le descendant direct de victimes qui ont laissé leur vie dans la famine en question.

En effet, mes arrières grands parents — le père et la mère de ma grand-mère, côté maternel — sont morts de faim en 1933. De même que deux de leurs quatre enfants, ma grand-mère, née en 1928, faisant partie des survivants. La grand-mère dont je me souviens me racontait dès mon enfance les horreurs de la famine qu’elle a vécues dans sa petite enfance.

Il existe, toutefois, un fait qui pose un énorme problème vis-à-vis de la « version » de l’histoire qui vient d’être adoptée par la France : les membres de ma famille sont morts dans cette famine sur un territoire qui n’a strictement rien à avoir avec l’Ukraine. Cela s’est passé sur le territoire de Russie, dans la région du Caucase du Nord.

Par ailleurs, en ce qui concerne mon grand-père, le mari de ma grand-mère mentionnée, il était ukrainien. Lui-même, de même que toute sa famille a vécu durant cette grande famine en Ukraine dans la région de Zaporojié. Et, contrairement à la famille décimée de son épouse russe, sa famille ukrainienne a bien survécu à ces années terribles sans perdre un seul de ses membres.

Les historiens dignes de ce nom savent parfaitement : de même que sur le territoire de l’Ukraine, exactement la même famine et exactement pour les mêmes raisons a eu lieu en 1932 et 1933 non seulement dans le Caucase du Nord, mais également dans les régions russes de Basse et Moyenne Volga, dans la région de la Russie centrale, en Sibérie occidentale et méridionale et en Oural. Et non seulement dans les régions énumérées, mais également au Kazakhstan et au Kirghizistan soviétiques.

La mortalité due à cette famine a été gigantesque. Les experts ne disposent pas des chiffres précis, mais on estime le nombre de victimes de
7 à 8 millions de personnes. Il est à souligner que plus de 50 % des victimes ont trouvé la mort en dehors du territoire de l’Ukraine.

La signification de la reconnaissance par l’Assemblée nationale de cette famine en tant que génocide du peuple ukrainien n’est pas seulement une imbécillité historique dans le cadre des jeux politiques qui font honte à la France. La portée de cette décision est beaucoup plus grave. C’est la négation de l’existence de plus de 3,5 millions de morts innocents dans cette grande famine en dehors de l’Ukraine, dont les membres de la famille de l’auteur de ces lignes.

Cette « reconnaissance » des raisons qui n’ont jamais existé n’est qu’une parade des incultes et des irresponsables. Les occupants actuels de l’Assemblée nationale se montrent non pas en tant que responsables politiques, mais en tant que produits de substitution de ce que doivent être les représentants du peuple français dignes de ce nom. Ils devraient commencer à réfléchir et cesser de faire honte à leur fonction en prenant la seule décision qui sera sage pour leur cas : quitter les banquettes de l’Assemblée nationale et revenir sur les banquettes de l’école où les professeurs d’histoire essayeront de combler les trous dans leurs connaissances de l’histoire et essayeront de diminuer leur ignorance, dont la profondeur ne peut être comparée qu’à la hauteur de Chimborazo.




[À propos de l’auteur]

Oleg Nesterenko : Président du Centre de commerce et d’industrie européen, ancien directeur de l’Institut international de la reconstruction anthropologique, ancien professeur auprès des masters des Grandes Écoles de commerce de Paris.




En France, des médecins vaxinés ne veulent pas de la réintégration des suspendus

[Source : olivierdemeulenaere]

La réintégration des soignants suspendus donne des boutons et des aigreurs d’estomac aux télétoubibs

Par Olivier Demeulenaere

Il va falloir les piquer… ils risquent de contaminer tout le monde ! 🙂 OD

« On est écœurés » : la colère de médecins face à la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19

« On a porté la campagne de vaccination (…). Il ne faut pas que le gouvernement compte sur nous pour porter les prochaines campagnes, ils n’auront qu’à les faire avec les antivax! », lâche-t-il auprès de BFMTV.com.






En Espagne, l’État sommé de rendre publics tous les contrats de vaccins Covid sous 20 jours

[Source : lecourrier-du-soir.com]

Par Cheikh Dieng

Le Conseil espagnol de Transparence et de la Bonne Gouvernance fixe un ultimatum de 20 jours au gouvernement espagnol pour qu’il publie tous les contrats secrets sur les prix de vaccins Covid signés avec les laboratoires.

Le gouvernement socialiste espagnol mis sous pression. Trois ans après le début de la pandémie à Coronavirus qui a poussé les États européens à signer des milliards d’euros de contrats, l’heure est au bilan. Si, au sein de l’UE, tout est fait pour que Ursula Von Der Leyen ne soit pas inquiétée par la justice, dans certains pays membres de l’UE, les gouvernants sont dans le viseur des organisations publiques.

C’est le cas de l’Espagne. En effet, d’après le média espagnol, The Objective qui a donné l’information ce 3 mars, le Conseil espagnol de Transparence et de la Bonne Gouvernance (Consejo de Transparencia y Buen Gobierno) a sommé le gouvernement central de Madrid à rendre publics, sous un délai de 20 jours, les prix des vaccins signés avec les laboratoires.

« L’organisme public donne un délai de 20 jours à l’Exécutif pour qu’il révèle les prix finalisés avec les industries pharmaceutiques et le prix de chaque dose », renseigne la source qui dit avoir consulté un document confidentiel émis par le Conseil de Transparence et de la Bonne Gouvernance.

Et ce n’est pas. En effet, à en croire The Objective, l’organisation publique espagnole met la pression sur José Miñones, le nouveau ministre espagnol de la Santé pour que ce dernier lui fournisse une copie de tous les contrats à travers lesquels le gouvernement a acheté des vaccins contre le Covid aux différents laboratoires. D’après The Objective, le Conseil espagnol de Transparence et de la Bonne Gouvernance s’oppose à la confidentialité imposée par l’État et les labos sur un sujet aussi important.

À peine révélée, l’information commence déjà à faire des vagues sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter. L’affaire risque de connaître une couverture médiatique spectaculaire après le soutien (de l’initiative) par le Parti Populaire (PP), parti de Droite. Ainsi, dans un commentaire posté sur son compte Twitter, Elvira Velasco Morillo, députée du parti, approuve.

« Depuis le Parti Populaire, nous demandons de la transparence dans l’achat des vaccins. José Miñones, vas-tu le faire ? », s’interroge-t-elle :

Et Elvira ne fut pas la seule. L’avocat espagnol, Diego Gomez, a aussi relayé l’information sur son compte Twitter :






Alerte ! L’Europe prend prétexte de l’énergie pour décider de nos logements… à nos frais.

[Source : fr.irefeurope.org]

 Par Jean-Philippe Delsol

Le Parlement européen a voté, le 14 mars, une proposition de directive préparée par la Commission européenne pour réduire la consommation d’énergie, notamment fossile. Mais cette directive est une usine à gaz dangereuse pour nos libertés et nos porte-monnaie. Au prétexte de lutter contre l’insalubrité des logements populaires et le réchauffement, l’Europe veut s’emparer définitivement de nos modes d’habitation.

Interdiction de vendre et renchérissement des logements

Les bâtiments résidentiels devront satisfaire, au plus tard : i) à partir du 1er janvier 2030, au moins aux exigences de la classe de performance énergétique E ; et ii) à partir du 1er janvier 2033, au moins aux exigences de la classe de performance énergétique D. Des normes minimales de performance énergétique devront être établies par chaque État membre pour la rénovation de tous les autres bâtiments existants dans un horizon 2040/2050. Mais déjà, cette folle directive impose les matériaux à utiliser, le niveau de CO2, la température et le confort thermique, l’humidité relative de l’air, les niveaux d’éclairage, le taux de ventilation, le confort acoustique, « l’intelligence des bâtiments », la place des prises électriques… Les données seront communiquées aux autorités locales et contrôlées. Les États surveilleront la disponibilité des compétences et des professionnels qualifiés ainsi que les modalités de financement par les banques des travaux de rénovation.

Les États pourront exempter les logements sociaux publics de cette obligation, mais pas les logements privés, ce qui est une discrimination et une atteinte graves à la neutralité de la loi. Les bâtiments proposés à la vente ou à la location devront posséder un certificat de performance énergétique valable, ce qui interdira (Article 17-4 de la directive) la vente et la location de ceux qui n’auront pas été rénovés dans les conditions susvisées.

À partir du 1er janvier 2028, tous les bâtiments neufs devront être des bâtiments à émissions nulles. En 2050, tous les bâtiments devront l’être, si tant est qu’il puisse y avoir des bâtiments à « émission nulle », car nous émettons tous de la chaleur et du carbone pour vivre. Ce qui ne manquera pas de rendre les logements plus chers et de paupériser une partie de la population qui ne pourra plus y accéder. D’autant que dans le même temps, nombre de logements locatifs disparaîtront à défaut de pouvoir être rénovés selon les normes prévues, ce qui réduira l’offre et augmentera les prix de location autant que de vente, au détriment, là encore, des plus modestes.

Un « wokisme » énergétique

En vertu de cette directive, les États s’approprieront le droit de gérer les locaux inoccupés, de diriger « la construction, la reconstruction et la modification de bâtiments permettant de réduire leur PRP [potentiel de réchauffement planétaire !] pendant leur durée de vie », de décider de l’implantation des nouvelles constructions « sur des friches industrielles ».

Le projet de directive prévoit la manière dont les États devront déployer des installations d’énergie solaire sur tous les bâtiments, réglementer les chauffages, les climatisations, les sanitaires, les prises de recharge électrique pour les véhicules, leurs moyens de contrôle numérique à distance… Tout devrait être dépendant des énergies renouvelables. Il faudrait donc à terme ne se chauffer que quand il y a du soleil ou un vent modéré, probablement à tiers de temps au mieux ! Vive le progrès.

En réalité la directive veut transformer, détruire, reconstruire tous les bâtiments de telle façon que le monde soit résolument nouveau, même si elle admet certaines dérogations pour la préservation de monuments historiques protégés. Ils veulent tout transformer, éradiquer notre passé, « soutenir… les rénovations de type industriel ou “en série”. » On imagine notre paysage urbain de demain : des ZUP en moins bien. Et bien entendu toutes ces transformations se feront avec l’argent du contribuable. Les aides étatiques seront encouragées dans le cadre des « plans nationaux de rénovation des bâtiments » établis sous le contrôle de la Commission. Des « passeports de rénovation » et un « registre numérique des bâtiments » seront institués d’une façon toute soviétique. Bien entendu, « les États membres devraient chercher à réduire les disparités entre les hommes et les femmes dans le secteur de la construction et du bâtiment ». Rien ne nous est donc épargné.

Un germe de totalitarisme

Mais l’objectif se veut encore plus ambitieux : une « initiative du nouveau Bauhaus européen, qui tend à promouvoir une plus grande circularité dans l’environnement bâti en favorisant la rénovation et la réutilisation adaptative plutôt que la démolition et la construction neuve, le cas échéant. » Cette référence au Bauhaus, une école d’architecture allemande des années d’avant-guerre, dont la quête artistique globale a évolué en une utopie sociale, rejointe en France par un Le Corbusier par exemple, n’est qu’un déguisement de cette réforme technocratique et administrative à l’excès.

Selon le projet de directive, « l’initiative du nouveau Bauhaus européen a vocation à favoriser l’avènement d’une société plus inclusive propice au bien-être de tous, dans la continuité du Bauhaus historique, qui a contribué à l’inclusion sociale et au bien-être des citoyens, et des communautés ouvrières en particulier ». Ursula von der Leyen avait déjà annoncé le 16 septembre 2020 devant les membres du Parlement européen à Bruxelles ce « nouveau projet culturel pour l’Europe […] Nous allons créer un nouveau Bauhaus européen […]. C’est la NextGenerationEU. C’est ainsi que nous façonnons le monde dans lequel nous voulons vivre ».

Les élus se font ingénieurs, techniciens, mais surtout démiurges. Ils veulent façonner nos vies, concevoir le monde des hommes à leur place en méconnaissant cette réalité, que ceux qui veulent bâtir des mondes parfaits sèment toujours la terreur. Et c’est ce que nous refusons. Un trilogue s’engagera, entre Parlements, Commission et Conseil européens, à partir d’avril 2023, pour arrêter le texte final de la directive. Il faut empêcher l’Europe d’adopter définitivement cette directive insensée.




[À propos de l’auteur]

Docteur en droit et licencié ès lettres, Jean-Philippe Delsol est avocat au Barreau de Lyon spécialisé en droit des sociétés et fiscalité internationale. Fondateur du cabinet Delsol Avocats, il est Président de l’IREF. Auteur de plusieurs livres, dont « A quoi servent les riches », il est un interlocuteur privilégié des médias sur les sujets touchant à la fiscalité, au patrimoine et à l’entreprise. Autres ouvrages publiés : Au risque de la Liberté (FX de Guibert, 2007), Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013), Anti-Piketty (libréchange, 2015), L’Injustice fiscale (Desclée de Brouwer, 2016), Eloge de l’inégalité (Manitoba/les belles lettres, 2019), Civilisation et libre arbitre, Desclée de Brouwer, 2022




L’Afrique du Sud poursuit Pfizer pour son vaccin Covid « dangereux et inefficace »

[Source : le-blog-sam-la-touch]

Selon un expert, l’action en justice intentée par l’Afrique du Sud pour mettre fin à l’utilisation des vaccins à ARNm de Pfizer pourrait avoir des « conséquences mondiales ».
Article originel : South African court action to stop use of Pfizer mRNA jabs could have “global implications” — expert
Daily Telegraph New Zealand, 30.03.23

Un groupe de scientifiques internationaux et d’experts de premier plan a engagé une procédure devant la Haute Cour de Pretoria pour faire cesser l’utilisation de la piqûre à l’ARNm de Pfizer.

Selon le Dr Aseem Malhotra, cardiologue de renommée mondiale, cette affaire pourrait avoir des « implications mondiales ».

Autrefois partisan des produits, le Dr Malhotra a perdu son père d’une maladie cardiaque peu de temps après son rappel et a depuis changé d’avis sur la thérapie génique par l’ARNm.

Il s’agit d’une demande de contrôle judiciaire des produits à ARNm de Pfizer, qui seraient « dangereux et inefficaces ».

Dans un communiqué de presse, Freedom Alliance South Africa (FASA), qui est le plaignant, demande une ordonnance du tribunal pour annuler l’autorisation du gouvernement pour le « vaccin » de Pfizer :

En plus d’exposer les faits montrant une augmentation sans précédent des lésions dues aux vaccins, les articles citent une nouvelle analyse de données réelles qui révèle une association avec une augmentation des décès dus à des causes COVID et non COVID chez les personnes vaccinées par rapport aux personnes non vaccinées. Les données à six mois de l’essai contrôlé randomisé de Pfizer ont révélé une augmentation de près de 50 % du nombre de décès, toutes causes confondues, chez les personnes vaccinées (20 décès) par rapport aux personnes non vaccinées (14 décès).

Les données mondiales montrent des signaux alarmants et des corrélations entre l’administration des vaccins à ARNm COVID de Pfizer et l’augmentation sans précédent des effets indésirables graves chez les patients, notamment des handicaps, des anomalies fœtales, des cancers agressifs et des décès. Alors que la communauté médicale mondiale prend de plus en plus conscience du problème, la FASA s’est attaquée au gouvernement et à l’autorité de réglementation des médicaments, la SAHPRA, afin de préserver la santé publique.
 

S’il est vrai qu’il a été possible de supprimer et de déformer les faits dans le discours public pour ou contre les vaccins, cela ne sera pas possible devant nos tribunaux ».

Le Dr Herman Edeling, éminent neurochirurgien sud-africain, est l’un des témoins experts dans cette affaire. Dans sa déclaration sous serment à l’appui de la demande, Edeling a déclaré : « Ces documents prouvent que le vaccin Comirnaty ne peut pas, et n’aurait jamais dû, être qualifié de “sûr et efficace”. Les demandes présentent des preuves évidentes que l’essai vaccinal de Pfizer pour le Comirnaty semble avoir été un lavage de cerveau — embourbé dans ce qui semble être une manipulation substantielle des données, des inexactitudes dans les données, et des déclarations inexactes sur les résultats ».

M. Malhotra a examiné les preuves fournies par M. Edeling et a déclaré que le dossier était « solide sur le plan factuel, médical et scientifique ».

Il est très probable qu’il y aurait eu beaucoup moins de décès et de maladies dans la population mondiale si le vaccin n’avait jamais été approuvé », a déclaré M. Malhotra.

La procédure a été déposée le 23 mars et la date du procès n’a pas encore été fixée.



UNE NOUVELLE DE PREMIÈRE IMPORTANCE :

« Peu sûr et inefficace
Pfizer va au tribunal !

Dans une affaire historique aux ramifications mondiales, portée devant la Haute Cour de Pretoria, en Afrique du Sud, des scientifiques internationaux et des professionnels de la santé de premier plan ont exigé que l’on se rende d’urgence à l’adresse https://theprint.in/world/british-indian-medic-backs-legal-review-of-covid-vaccine-in-south-africa-high-court-2/1482253/?amp.




Des courriels de 2020 font voler en éclats l’escroquerie du test PCR covid

[Source : expose-news.com]

Par Rhoda Wilson

En septembre 2020, le professeur Martin Neil a reçu des courriels anonymes apportant la preuve irréfutable que les tests PCR pour la Covid n’ont jamais été exacts ni adaptés à l’objectif visé. « Certaines des séquences [du test] se trouvent dans le génome humain lui-même », indiquaient les courriels.

Ces courriels décrivent notamment que le seuil de cyclage était toujours trop élevé et qu’aucun kit de dépistage RT-PCR disponible sur le marché n’a jamais reçu d’approbation ou de certification. Mais la plus grande preuve irréfutable est sans doute le séquençage génétique utilisé par le Dr Christian Drosten dans son système « blueprint » de dépistage de la Covid, utilisé dans le monde entier.

M. Drosten, qui a inventé le système de dépistage de la Covid, n’a jamais isolé le virus et n’y a jamais eu accès. Il a téléchargé la séquence d’ARN du virus à partir d’une base de données chinoise. Drosten a ensuite créé le premier kit de dépistage par RT-PCR disponible dans le commerce sur la base de ce génome. Les chercheurs chinois ont par la suite affirmé que l’échantillon de virus isolé était devenu inutilisable peu après le téléchargement de la séquence et qu’ils avaient donc détruit tous les restes.

En l’absence d’un virus isolé, comment Drosten a-t-il obtenu le génome complet du virus pour sélectionner ses séquences d’amorces qui, selon ses dires, étaient spécifiques au seul SARS-CoV-2 ?

Après avoir examiné de plus près les séquences d’amorces que Drosten a utilisées dans son système de test, l’expéditeur anonyme a souligné que certaines séquences d’amorces correspondaient à des séquences naturelles d’origine inconnue dans l’eau de mer et que certaines séquences d’amorces se trouvaient dans le génome humain lui-même.


Les courriels de l’homme qui fume

Par Martin Neil

Ceux d’entre vous qui connaissent la série télévisée culte des années 90, X-Files, se souviendront du rôle de l’homme qui fume, qui, comme la « gorge profonde » dans le scandale du Watergate, révélait des bribes de la vérité à Mulder et Scully à des moments cruciaux de leurs aventures communes.

En 2020, j’avais mon propre fumeur. Il était anonyme, mais je l’appelais « l’Ecclésiaste ». Nous avons commencé à converser par courriel vers septembre 2020, après avoir publié quelques articles sur le site Lockdown Sceptics de Toby Young.

Il m’a envoyé de longs courriels sur l’histoire des origines de la soi-disant pandémie, en mettant l’accent sur le virus et les tests PCR. Je n’ai pas compris grand-chose à l’époque, et j’admets que j’ai encore du mal à comprendre certaines choses aujourd’hui car, comme vous le savez tous, ni Norman ni moi ne sommes des scientifiques « wetware » [qui se mouillent, qui travaillent sur le terrain.] — nous travaillons dans le domaine des logiciels et des statistiques, pas dans celui de la biologie humaine, de la virologie, de la pharmacologie ou d’autres domaines. C’est pourquoi nous essayons de ne pas nous ridiculiser et de rester dans notre voie.

Pour ce que j’en sais, l’Ecclésiaste a peut-être envoyé ces courriels à de nombreux acteurs de notre « mouvement ». Je n’en sais rien. Mais je ne savais pas vraiment quoi faire de ses informations. Évidemment, je les ai partagées avec le petit cercle de sceptiques qui se rassemblaient à l’époque pour chercher des réponses aux questions ouvertes sur le virus et les tests PCR : Mike Yeadon, Clare Craig, Scott McLachlan et quelques autres. Cependant, je n’ai pas eu beaucoup de succès, et avec le recul, c’est probablement parce que nous nous débattions tous ensemble dans l’obscurité, dans une certaine mesure, à la recherche de la même clé, mais chacun cherchant dans des directions différentes. De plus, étant donné que je suis un cancre en biologie, je n’ai probablement pas été très convaincant.

J’ai publié ci-dessous les révélations de l’Ecclésiaste :

— Le rôle du Dr Christian Drosten et le séquençage génomique du virus SARS-CoV-2.

— Les tests PCR douteux qui en ont résulté et le problème du cycle (que vous connaissez tous et qui vous ennuie probablement un peu).

— Le rapport Instand, co-écrit par Drosten, qui a confirmé que les tests PCR utilisés dans les laboratoires du monde entier généraient des faux positifs de l’ordre de 9 %.

— La mise en évidence de la réactivité croisée et de la non-spécificité du test PCR, qui permet de détecter d’autres coronavirus (et le génome humain !?).

Un taux de faux positifs de 9 % pour la PCR semble assez élevé, n’est-ce pas ? Bien plus élevé que ce que les sceptiques avançaient à l’époque. Pour replacer ce chiffre dans un contexte bayésien, cela signifierait qu’avec une prévalence nulle du virus SARS-CoV-2, 9 % des personnes testées obtiendraient quand même un résultat positif. Logiquement, il n’est donc pas nécessaire d’avoir un nouveau virus mortel pour donner au monde l’impression que ce virus est largement répandu [NDLR Car des centaines de millions voire des milliards de personnes ont été testées. Et 9 % de cent millions, c’est déjà 9 millions de faux malades]. Mais quelque chose devait être à l’origine des faux positifs, et si ce n’était pas un nouveau coronavirus mortel, qu’est-ce que c’était ? La réactivité croisée et la non-spécificité du test PCR nous donnent peut-être la réponse : d’autres coronavirus et peut-être d’autres agents pathogènes.

À ce moment-là, en septembre 2020, aucune voix crédible ne criait au monde qu’« il n’y a pas de nouveau coronavirus mortel » et je ne pouvais certainement pas persuader qui que ce soit de cela, moi qui suis un humble homme de chiffres. Et pour être tout à fait honnête, je n’étais pas sûr d’y croire non plus. J’ai donc rangé les informations de l’Ecclésiaste dans un coin de ma tête et je suis passé à autre chose — le gouvernement britannique était en train de produire un mur de données de merde qui s’autoalimentait, ce qui méritait que je m’y intéresse. Et de toute façon, comme je l’ai dit, je n’ai pu obtenir l’engagement d’aucune personne dûment qualifiée.

Le chapitre suivant de l’histoire s’est déroulé au début de 2021, lorsque j’ai découvert que le gouvernement britannique avait effectué de faux tests PCR à la fin de 2020 et qu’il s’en était servi pour promouvoir la vague de Covid avant le lancement des injections. Peter Doshi m’a aidé à faire publier ce scandale dans le British Medical Journal (« BMJ ») sous la forme d’une lettre de réponse rapide. En gros, j’ai révélé que le taux de faux positifs pour les tests PCR de la Covid était bien plus élevé que ce que l’on pourrait imaginer dans les pires cauchemars — jusqu’à 65 % des tests positifs étaient des faux positifs, d’après les statistiques publiées par l’ONS [Office for National Statistics (Bureau des statistiques nationales)] lui-même. Toutefois, cette situation n’était pas due à des cycles PCR élevés, mais au fait que les laboratoires ont renoncé à utiliser les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé et les normes des fabricants pour les tests. Qu’ont-ils fait ? Au lieu d’exiger deux gènes positifs sur trois pour définir un résultat positif pour la Covid, ils ont décidé qu’un seul suffisait !

Plus d’informations ici : UK lighthouse laboratories testing for SARS-COV-2 may have breached WHO Emergency Use Assessment and potentially violated Manufacturer Instructions for Use, Martin Neil, 18 March 2021 (en anglais)

Ces éléments ont une nouvelle fois mis en évidence la réactivité croisée et la non-spécificité du test PCR. Il semble avoir été conçu pour détecter, eh bien, tout ce que l’on veut qu’il détecte. Ainsi, plutôt que de trouver des résidus de fragments du virus SARS-CoV-2, il semblait peut-être très efficace pour trouver n’importe quel coronavirus. Par conséquent, le test a peut-être parfaitement fonctionné, mais pas dans le but ou de la manière dont on nous l’avait annoncé.

Personnellement, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une véritable bombe. Mais lorsque j’ai publié la lettre du BMJ, je n’ai pas eu beaucoup d’écho et lorsque j’ai alerté le monde sur Twitter, je n’ai obtenu que quelques centaines d’impressions. Lockdown Sceptics a eu la gentillesse de la publier, et je lui en suis reconnaissant. Et, bien sûr, des collègues de notre côté ont pensé qu’il s’agissait d’un scandale, mais j’ai eu l’impression que, pour eux, il s’agissait d’une pièce du puzzle qui ne correspondait pas à l’image émergente qui se présentait à nous à l’époque. L’attention collective est restée focalisée sur la fuite du laboratoire par rapport aux théories du marché de Wuhan et notre attention s’est ensuite portée sur les vaccins, pour des raisons compréhensibles.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous se penchent sur le printemps 2020 et reviennent sur certaines des origines de la débâcle du Covid-19. L’accent est à nouveau mis sur les dommages iatrogènes résultant de la politique et des questions nouvelles et pertinentes se posent quant à savoir si le virus était déjà nouveau et mortel. Cela peut sembler être du « ratissage », mais il est plus important que jamais de trouver des réponses à ces questions. En effet, si nous ne comprenons pas bien ce qui s’est passé, le cauchemar de la Covid se répétera certainement à l’avenir.

Alors, sans plus attendre, et sans aucun commentaire de ma part, voici les courriels de « l’Ecclésiaste ». Je vous invite tous à les lire.

Nous n’avons pas reproduit ici les courriels que le professeur Neil a reçus en 2020 de la part de « l’Ecclésiaste ». Pour lire les courriels, veuillez aller au bas de l’article « The smoking man emails » publié par « Where are the Numbers? » ICI.

[Reproduction des courriels dans le PDF suivant :]




À propos de l’auteur

Martin Neil et Norman Fenton sont deux professeurs d’université qui, à eux deux, ont rédigé des centaines d’articles scientifiques et de nombreux ouvrages sur les statistiques, la prise de décision, les systèmes de risque et d’incertitude et l’ingénierie logicielle, et ont été consultants auprès d’un grand nombre d’organisations commerciales. Ensemble, ils publient des articles sur une page de Substack intitulée « Where are the numbers? » Si vous vous intéressez à la science et aux statistiques dans l’ère post-Covid, vous pouvez vous abonner et suivre leur page Substack ICI.

Martin Neil est professeur d’informatique et de statistiques à l’université Queen Mary de Londres et Norman Fenton est professeur émérite de risques à l’université Queen Mary. Il a pris sa retraite en tant que professeur titulaire en décembre 2022.




Les vaccins à ARNm sont une imposture. Les gens reçoivent une injection de nanotechnologie

[Source : etouffoir.blogspot.com via santeglobale.world]

https://karenkingston.substack.com/p/the-term-mrna-vaccines-is-a-sham

Les « vaccins » à liposomes cationiques à ARNm sont des nanotechnologies utilisées pour introduire de l’ADN non humain dans le corps des adultes et des enfants, transformant les cellules en usines d’armes biologiques à protéines de pointe causant des maladies.


Par Karen Kingston 1er mars 2023

[Voir aussi :
Karen Kingston : « La FDA a criminellement approuvé une arme biologique en tant que vaccin sûr et efficace. »
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?
L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste.
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le but démontré des injections antiCovid
La nanotechnologie dans les vaccins
Observation des injections anticovid]

Lorsque les nouveaux « vaccins à ARNm » sont devenus disponibles pour la première fois en décembre 2020, le peuple américain a appris que les « vaccins à ARNm » contenaient des lipides qui servaient de bulle protectrice autour de l’ARNm du SRAS-CoV-2 qui ferait que notre corps produirait la protéine « Spike ». Après avoir été injecté, notre corps produirait la protéine de pointe et notre système immunitaire produirait des anticorps afin que nous ne puissions PAS être infectés et NE PAS pouvoir infecter d’autres personnes avec le SRAS-CoV-2.

En 2020/2021, tout le monde [sauf quelques « complotistes »] pensait que le discours du « vaccin à ARNm » semblait raisonnable, sûr et à peu près conforme aux autres vaccins biologiques du passé.

Le seul problème est que tout ce qu’on nous a dit sur ce que SONT les « vaccins » à ARNm est inexact et mensonger, jusqu’au terme même de vaccin à ARNm. Les injections de COVID-19 ne sont pas des vaccins à ARNm. Les injections d’ARNm COVID-19 sont des injections de nanotechnologie.

Par exemple, les lipides et les phospholipides dans les injections d’ARNm ne sont pas des lipides. Les lipides sont des molécules naturelles qui forment les composés gras tels que les graisses et le cholestérol. Les lipides font partie des membranes de nos cellules pour aider à contrôler ce qui entre et sort des cellules. Les « lipides » dans les injections d’ARNm sont des molécules » synthétiques chargées électroniquement (des molécules non naturelles) et peuvent héberger des champs électromagnétiques. Ce sont des appareils électroniques.

Le site Web de Pfizer indique que sans le lipide cationique (nanotechnologie électronique), « il ne pourrait y avoir de vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech ».

Alors, qui a inventé la nanotechnologie que Pfizer et Moderna appellent de manière trompeuse un lipide cationique ? Et à quoi sert cette nanotechnologie ? L’inventeur de la nanotechnologie de l’ARNm

Le 10 juin 2021, Brent Weinstein a animé une interview sur podcast Dark Horse avec le Dr Robert Malone et Steve Kirsch. Les trois hommes ont discuté à la fois des risques inconnus et de certains des risques connus des vaccins à ARNm » COVID-19 ». Le Dr Robert Malone a été présenté comme l’inventeur de la « technologie du vaccin à ARNm » et a gardé ce titre dans des dizaines, voire des centaines d’entretiens ultérieurs avec d’autres animateurs de médias.

Le Dr Malone a légitimement mérité le titre d’inventeur de la technologie des vaccins à ARNm. Le site Web du Dr Malone où il répertorie ses principaux brevets et publications contribuant à l’invention de la technologie des vaccins à ARNm (qui est la nanotechnologie), y compris la publication du Dr Malone en 1989, « Cationic Liposome — Transfection d’ARN médiée ».

Selon le résumé de l’article, le Dr Malone et deux de ses collègues, « ont développé une méthode efficace et reproductible pour la transfection d’ARN, en utilisant un lipide cationique synthétique incorporé dans un liposome (lipofectine). »,

Les nanoparticules électroniques ne sont pas des lipides, ce sont des nanotechnologies

BTW— Une substance synthétique qui porte une charge électronique n’est PAS un lipide. C’est un dispositif nanotechnologique/électronique. Se faire injecter des lipides sonne bien mieux que se faire injecter des nanotechnologies électroniques. On nous a dit que les nanotechnologies électroniques sont des vaccins à ARNm encapsulés dans des lipides parce qu’aucune personne saine d’esprit n’accepterait de se faire injecter un dispositif de nanotechnologie électronique.

Les liposomes cationiques ont-ils déjà été considérés comme une nanotechnologie ?

Selon l’article de décembre 2020, Nanomedicine for COVID-19 : The Role of Nanotechnology and Diagnosis of COVID-19, les liposomes étaient considérés comme des nanotechnologies liposomes (dispositifs d’administration de nanomédicaments) selon le rapport 2007 du groupe de travail sur la nanotechnologie de la FDA./

Quel est le but de la nanotechnologie cationique ?

Cationique signifie que la nanotechnologie héberge indépendamment une charge électronique positive (car après tout, la technologie qui n’héberge pas l’électricité par elle-même n’est qu’un morceau de matériau semblable à un métal ? Quoi qu’il en soit…) Selon le brevet de 1996 Livraison de séquences d’ADN exogènes dans un Mammifère, Le but de la nanotechnologie cationique d’ARNm était de produire de l’ADN non mammifère (ou ADN non humain) chez un mammifère (ou un humain). L’ADN non mammifère pourrait inclure l’ADN de reptiles, d’insectes ou d’autres espèces non vertébrées.

Selon le site Web de ThermoFisher, les lipides cationiques sont des nanotechnologies d’édition de gènes utilisées pour fournir de l’ADN et de l’ARN silencieux (ARNsi) dans les cellules.

Le site Web de ThermoFisher explique en outre comment les nanotechnologies d’édition de gènes des liposomes cationiques libèrent du matériel génétique étranger codé dans le noyau d’une cellule afin que la cellule puisse ensuite produire ou exprimer du matériel génétique étranger.

Comment la recherche humaine avec les nanotechnologies a-t-elle été autorisée en vertu des réglementations de la FDA et des NIH ?

Les nanotechnologies ont été étudiées et développées sous le couvert de la recherche sur le cancer et pour le « traitement » de maladies auto-immunes rares. Étant donné que les sujets de recherche n’avaient souvent plus que quelques jours ou semaines à vivre, le fait que les nanotechnologies d’ARNm modifient génétiquement les cellules du corps humain pour « s’attaquer à soi-même » et pour adsorber du matériel génétique inorganique (c’est-à-dire des métaux ou des toxines reptiliennes) dans le cytoplasme ou le noyau des cellules humaines entraînant souvent de nouvelles maladies auto-immunes (dont certaines ont des conséquences invalidantes ou mortelles à court terme) est passé inaperçu, car les sujets humains étaient souvent déjà handicapés et à haut risque de décès à court terme.

Selon la publication clinique du Dr Malone en 1989, il a utilisé la lipofectine pour pénétrer dans les cellules de mammifères afin que les cellules de souris expriment l’ADN de la luciole traditionnelle du nord-est, de la grenouille africaine à griffes et de la mouche des fruits.

Selon le site Web de ThermoFisher, la lipofectine est le réactif de choix pour intégrer l’ADN et l’ARN étrangers dans les cellules endothéliales. Les cellules endothéliales sont les cellules qui tapissent nos vaisseaux sanguins, nos ganglions lymphatiques et notre cœur.

La lipofectine est utilisée pour intégrer les séquences génétiques du cancer agressif dans les cellules humanisées

La lipofectine est également très efficace pour intégrer avec succès HeLa, l’ARNm code HeLa pour la forme de cancer la plus agressive connue de l’homme dans les cellules humaines pour produire un cancer à l’intérieur d’un mammifère (humain).

Selon le brevet de 1996 dont le Dr Malone est répertorié comme l’inventeur, Delivery of Exogenous DNA Sequences in a Mammal, les nanotechnologies de liposomes cationiques peuvent fournir des charges utiles de peptides toxiques non mammifères aux cellules humaines, telles que la ricine ou le venin de serpent cobra.

Lorsque des médecins de l’Université de Pittsburgh ont testé le liquide respiratoire de huit patients décédés d’une grave COVID-19 en 2020 en Lombardie, en Italie, ils ont découvert que la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 contenait du venin de cobra recréé synthétiquement, le venin de Krait, le virus [supposé] de la rage et la glycoprotéine 120 du [supposé] VIH.

[Note de Joseph : ce que les virologues appellent virus et VIH est essentiellement des séquences génétiques obtenues par logiciel suite à tout un processus qui n’a nullement permis d’isoler et de caractériser effectivement ces entités nanoscopiques. Voir notamment les articles suivants du dossier Vaccins et virus, du moins si vous êtes prêts à remettre en question la théorie virale :
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
La fausse idée appelée virus — La rougeole à titre d’exemple,
L’interprétation erronée du virus — 2e partie
La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2
À quel point les virus sont-ils morts ?
L’invention du « virus Ebola »
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Covid-Arnaque. L’HISTOIRE de la grippe. UNE HISTOIRE IMPORTANTE POUR EN PARLER AUTOUR DE VOUS
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Big Pharma (ô surprise !) a créé de toutes pièces la peur de l’hépatite B… pour vendre ses nouveaux vaccins
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?
L’invention du SARS-CoV-2
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur]

La protéine de pointe du superantigène (SAg), connue sous le nom de Wuhan-Hu-1 S-2P, est programmée pour être produite par les cellules du corps humain par l’ARNm trouvé dans le vaccin à ARNm de Pfizer COMIRNATY.

Selon l’article publié en 2021 sur la nanotechnologie, il semble que les liposomes cationiques, les séquences d’ARNm du SRAS (SARS-1, MERS, SARS-2) et les nanoparticules lipidiques ne se trouvent pas seulement dans les injections de COVID-19, mais aussi le « virus lui-même » COVID-19 avec une taille de fichier de programme d’ARNm de 30 kb et un diamètre de véhicule de livraison par nanoparticules de 60 à 140 nm. Cela signifie que la nanotechnologie dans les « vaccins » est la même nanotechnologie qui a causé les pandémies et les urgences de santé publique.,

Des nanoparticules ont été utilisées dans d’anciens virus respiratoires

De manière alarmante, les experts en nanotechnologie de l’ARNm de l’Université de Californie à San Diego et de La Jolla affirment : « les nanoparticules précédentes… qui ont été utilisées dans les virus respiratoires ont des tailles à peu près similaires »

Les auteurs précisent qu’ils ne parlent pas d’agents pathogènes (ou de virus) d’origine naturelle lorsqu’ils font référence aux « nanotechnologies précédemment utilisées qui ont provoqué des virus pandémiques ». Les auteurs écrivent que « les nanoparticules comprennent des protéines autoassemblées et des nanoparticules à base de peptides (de 15 nm), des nanoparticules inorganiques (inorganiques = non issues de la nature = synthétiques) de 100 nm ».

La technologie des vaccins à ARNm et la « technologie de pandémie respiratoire » sont les mêmes technologies de nanoparticules.

Les nanotechnologies cationiques qui provoquent des pandémies virales, telles que COVID-19, sont les mêmes « 100 nm… protéines à autoassemblage et technologies de nanoparticules » trouvées dans les injections de COVID-19 (selon les injections, les brevets de vaccins à ARNm, les sites Web des fabricants et les dépôts de la FDA).

Les nanotechnologies LNP du « vaccin à ARNm » sont les armes biologiques qui ont rendu de nombreuses personnes malades à Wuhan et dans le monde en 2020, ce qui est confirmé par le » pitch 2018 d’EcoHealth Alliance à la DARPA.

Le concept de l’invention de la « technologie des vaccins à ARNm » est un terme impropre et une imposture. Le terme « vaccin à ARNm » est une couverture pour les nanotechnologies qui sont utilisées comme technologies d’édition de gènes et agents de guerre biologique sur les citoyens américains et mondiaux.

Les nanotechnologies des liposomes cationiques sont utilisées pour introduire de l’ADN non humain dans les cellules d’adultes et d’enfants afin de transformer leurs cellules en usines d’armes biologiques à protéines de pointe toxiques et pathogènes.

Lorsque les nanotechnologies nocives d’édition de gènes ont été lancées, on nous a dit que la science était trop compliquée à comprendre. C’était un mensonge. La science était cachée au peuple américain parce que si on nous donnait les brevets, les publications à comité de lecture et les données soumises par la FDA, il est clair que les « vaccins à ARNm » sont des armes biologiques qui ne peuvent que causer des maladies, des handicaps et la mort.

Faites confiance aux experts

On nous a dit de simplement de faire confiance à la science et aux experts. Malheureusement, presque aucun des experts n’a été honnête avec le peuple américain. Si j’ai pu comprendre en mai 2021 que les nanoparticules de lipides de vaccins à ARNm étaient des armes biologiques en lisant UN BREVET, comment se fait-il que l’inventeur de la nanotechnologie des liposomes cationiques du « vaccin à ARNm » n’ait toujours pas compris cela ?

« Veuillez trouver ci-joint le brevet mondial pour les vaccins à base de nanoparticules lipidiques d’ARNm (LNP). Je crois qu’ils concluront que les vaccins COVID-19 sont des armes biologiques sous le couvert de vaccins thérapeutiques à ARNm… Selon le brevet, les LNP peuvent cibler des organes et des systèmes spécifiques dans tout le corps, y compris, mais sans s’y limiter, les organes reproducteurs, cardiovasculaires, pulmonaires, et le système nerveux central, traversant spécifiquement la barrière hématoencéphalique. »

Karen Kingston, mai 2021

Pourquoi les experts qualifient-ils les armes biologiques de la nanotechnologie de vaccins à ARNm » et évitent-ils carrément le terme de nanotechnologie ?

Si Pfizer et Moderna n’ont aucun problème à coller le terme technologie (nanotechnologie) sur tous leurs sites Web, pourquoi nos dirigeants de confiance accusent-ils des gens comme moi et le Dr Ana Mihalcea de faire partie de « l’état profond » ou d’être « non crédibles » pour avoir souligné que les injections de COVID-19 contiennent des nanotechnologies d’édition de gènes ?

« La technologie de l’ARNm convient parfaitement à l’édition de gènes. »

Pfizer

« vaccin à ARNm » est un terme impropre. Personne n’a reçu d’injection de « lipide biologique » ou de « vaccin à ARNm ». Pfizer ne fait même pas référence à sa technologie d’édition de gènes d’ARNm en tant que thérapie, car l’ARNm n’est PAS une thérapie. La technologie de l’ARNm est une plate-forme d’armes biologiques nocive et mortelle à des fins de transhumanisme qui a été vendue aux civils du monde entier en tant que « technologie de vaccin ».

Plus de 265 millions d’Américains ont reçu une injection de nanotechnologie d’édition de gènes dans le cadre de la plus grande expérience humaine criminelle de l’histoire de l’humanité. C’est une guerre biologique.

Les experts de confiance sont-ils investis dans l’humanité ou le transhumanisme ?

Les grandes sociétés pharmaceutiques, les biotechnologies et d’autres organisations et individus qui investissent dans cette nanotechnologie d’édition de gènes appellent cette invention démoniaque des « vaccins à ARNm » des thérapies géniques uniquement parce que personne n’aurait jamais accepté autrement d’être « vacciné » si on leur avait dit que les tirs contenaient des nanotechnologies d’édition de gènes. »

Si un expert crédible en ARNm était honnête avec le peuple américain et disait au monde qu’il n’a PAS reçu d’injection d’un « vaccin à ARNm », mais qu’il a reçu une injection d’une arme biologique d’édition génétique destinée à le blesser et à lui faire du mal, je crois que l’humanité prendrait conscience du fait que nous avons tous été forcés sans le savoir de participer à la plus grande expérience humaine criminelle jamais menée dans l’histoire de l’humanité.

Le rapport Kingston. « LA VÉRITÉ vaincra ». Les exemptions pour l’utilisation expérimentale dans le domaine de la santé (des armes biologiques) peuvent créer une zone grise dans laquelle des enquêtes sur la viabilité des armes peuvent être entreprises.

« Malheur à vous, car vous construisez des tombeaux pour les prophètes, et ce sont vos ancêtres qui les ont tués. Vous témoignez donc que vous approuvez ce que vos ancêtres ont fait ; ils ont tué les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. »

Luc 11 : 46-47

La bonté à l’intérieur

Les gens me demandent souvent des conseils sur les suppléments et les traitements médicaux. Je ne peux pas vous faire de recommandations médicales, mais pour moi, je sais que réduire le niveau d’acide dans votre corps et prendre un supplément contenant de la zéolite peut aider à éliminer les métaux toxiques de votre corps. J’utilise personnellement ces produits pour me détoxifier, Organic Super Protein Organic Super Protein que vous pouvez commander ici.

Continuez le bon combat !

Si Pfizer et Moderna n’ont aucun problème à coller le terme technologie (nanotechnologie) sur tous leurs sites Web, pourquoi nos dirigeants de confiance accusent-ils des gens comme moi et le Dr Ana Mihalcea de faire partie de « l’état profond » ou d’être « non crédibles » pour avoir souligné que les injections de COVID-19 contiennent des nanotechnologies d’édition de gènes ?






L’Ordre des médecins belge rappelé à l’ordre par ses pairs à propos de la gestion de la crise sanitaire du Covid-19

[Source : pan.be]

Nous sommes un collectif de médecins généralistes et spécialistes. Lors du mini-symposium organisé par l’Ordre des Médecins le 4 février dernier, au château du Lac à Genval, sur le thème « Déontologie et vaccination obligatoire », certains éléments qui ont été défendus par les orateurs ont éveillé notre inquiétude. Le 22 février suivant, nous avons donc envoyé un courrier recommandé à l’Ordre dans lequel nous exprimions notre désaccord sur 6 sujets essentiels. « Il ne fait pas de doute que chacun partage le souhait d’une information la plus objective possible. Il est donc de notre devoir, au vu des Articles 37 et 38 du Code de Déontologie médicale, de vous faire part de nos préoccupations liées à des informations soit douteuses, soit erronées, entendues lors de ce symposium (…) L’ouverture d’un débat demandé depuis 3 ans est indispensable ». En l’absence de réponse de leur part, nous avons décidé de faire publier ce courrier dans les médias qui l’accepteraient. L’Ordre des Médecins ne pourra jamais dire qu’il ne savait pas.

Voici en substance nos remarques et réflexions :

1) Les conflits d’intérêts des orateurs : 

Nous déplorons qu’il semble suffire que les orateurs déclarent leurs conflits d’intérêts pour penser que cela garantisse la neutralité de leurs propos. Lorsque des médecins experts sont consultés par les décideurs politiques, qu’ils sont amenés à donner leur avis dans les médias (ou, comme lors du symposium, lorsqu’ils sont invités pour ouvrir le débat avec des confrères), leur totale impartialité devrait absolument être garantie. Lors du symposium, un des orateurs a même cru pouvoir plaisanter en disant : « J’ai tellement de conflits d’intérêts dans le secteur de la vaccination que l’on peut considérer que je n’en n’ai aucun… Je ne favoriserai aucune firme ». À nos yeux, une telle position est inadmissible. Et c’est le rôle de l’Ordre des Médecins d’exiger que chaque expert officiel soit irréprochable et dénué de tout conflit d’intérêts.

2) Les millions de vie qui auraient été sauvées :

Le symposium a débuté par l’affirmation que la vaccination contre le SARS-CoV2 aurait sauvé des millions de vies. Cette affirmation provient d’une étude comparant le nombre de décès réels et une modélisation mathématique visant à estimer le nombre de décès qui se seraient produits sans vaccination. Les modélisations mathématiques peuvent être des outils utiles mais elles doivent être utilisées avec prudence dans le cadre des systèmes vivants complexes.

Les chiffres ayant servi à cette étude ont d’ailleurs été contestés par la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. En effet, les auteurs de l’étude ont fortement surestimé le nombre de décès réels en Afrique car, si les chiffres utilisés par les auteurs étaient vrais, cela signifierait que des pays comme le Kenya n’auraient alors déclaré que 3% de leurs morts, hypothèse qui est complètement irréaliste.   

Il a d’ailleurs été très rapidement connu dans cette crise, que l’IFR du SARS-CoV-2 était très faible : en dessous de 3‰ pour les gens âgés de 61 à 69 ans sans comorbidité, et de moins de 1 par million en dessous de 60 ans sans co-morbidité. Le Pr Goldman, en affirmant sans réserve et à plusieurs reprises que des millions de vies ont été sauvées par les vaccins sur base de modélisations mathématiques non adaptées et non fiables, a manqué à son devoir de fournir aux médecins présents une information scientifiquement et médicalement correcte et impartiale. 

3) Une technologie non maîtrisée :  

La technologie de l’ARNm est nouvelle et un certain nombre d’éléments ne sont pas maîtrisés : la posologie, la pharmacocinétique et la bio distribution. En effet, si on connaît la quantité d’ARNm qui est injectée, la quantité de protéine Spike qui sera produite peut varier fortement chez les patients, certains en produisant beaucoup plus que d’autres. Et alors que les experts officiels ont affirmé que le contenu du vaccin restait localisé au site d’injection, les documents remis par Pfizer à l’Agence Européenne du Médicament montraient déjà que les particules lipidiques contenant l’ARNm diffusent dans l’ensemble du corps.  

Durant le symposium, certains confrères ont abordé ces problèmes fondamentaux. Le Pr Goldman a répondu qu’il restait effectivement des inconnues au sujet desquelles les recherches devaient continuer. Parallèlement, il nous a été affirmé plusieurs fois que les « vaccins » à ARNm n’étaient plus en phase expérimentale lorsqu’ils ont été recommandés et administrés à la majorité de la population adulte. Ces deux affirmations sont contradictoires. Soit les caractéristiques essentielles d’un produit pharmaceutique sont connues et maîtrisées et il est alors possible d’affirmer qu’il n’est plus en phase expérimentale. Soit ces caractéristiques essentielles doivent encore faire l’objet de recherches et le produit pharmaceutique est expérimental. 

La population n’a pas été informée que toutes ces inconnues subsistaient au moment de se faire vacciner ni qu’elles subsistent encore alors qu’il est question dans le secteur pharmaceutique de déployer cette technologie à ARNm non maîtrisée pour les futurs vaccins, notamment pour le vaccin antigrippe.

4) Les risques de phénomènes d’auto-immunité :

Alors que le principe des vaccins classiques est d’injecter l’antigène viral pour que le système immunitaire apprenne à synthétiser les anticorps, avec la technologie à ARN messager, ce sont nos propres cellules qui fabriquent l’antigène (la protéine Spike). Il existe un risque, bien connu en médecine, que la protéine Spike s’intègre dans la membrane de la cellule qui l’a synthétisée. Cette cellule est alors marquée comme si elle était une cellule étrangère et va alors être attaquée par le système immunitaire. C’est le même processus de destruction de nos propres cellules qui se produit lors des maladies auto-immunes. 

Or, l’ARN messager ne reste pas localisé dans le muscle de l’épaule après l’injection du vaccin mais il circule dans l’ensemble du corps. Les cellules de nombreux organes peuvent donc être amenées à synthétiser de la protéine Spike et à l’exprimer sur leurs membranes. On risque alors d’observer des maladies auto-immunes touchant ces différents organes, les plus fréquentes étant les myocardites (destruction de cellules musculaires du cœur), les vasculites (destruction de cellules musculaires des parois des vaisseaux sanguins), les myosites (destruction de muscles), les utérites (destruction de cellules musculaires de l’utérus). 

Les orateurs du symposium ont reconnu l’existence potentielle de ce risque mais ont déclaré que cela ne se produisait que très rarement. Selon nos observations sur le terrain, l’apparition de diverses maladies auto-immunes est un phénomène beaucoup moins rare que ce qui est officiellement admis. 

5) Sur la pharmacovigilance : 

Les autorités ont accepté d’endosser la responsabilité de la surveillance des effets secondaires tout en ne disposant pas du personnel nécessaire pour effectuer l’indispensable pharmacovigilance active renforcée qui incombe normalement aux firmes pharmaceutiques. La responsabilité a donc été reportée sur les médecins et ce système de pharmacovigilance passive aboutit toujours à une importante sous-évaluation des effets secondaires. 

Tous les orateurs ont reconnu les importantes défaillances de cette pharmacovigilance. Malgré cela, ils ont continué à affirmer que ces effets secondaires étaient extrèmement rares.  Ce qui est paradoxal puisqu’il est impossible de connaître la fréquence réelle d’un événement qui n’est pas suffisamment rapporté. De plus, une pharmacovigilance défaillante empêche de mettre en balance l’efficacité affirmée contre les formes graves et les risques d’un effet secondaire spécifique en tenant compte du dossier médical de chacun, les patients susceptibles de souffrir d’effets secondaires n’étant pas nécessairement les mêmes que ceux qui bénéficieraient de l’éventuelle efficacité de la vaccination contre les formes graves de covid 19.

6) La transformation du rôle du médecin : 

Au sein de la société, c’est toujours vis-à-vis des patients que les devoirs des médecins sont définis. Jusqu’en 2017, le serment d’Hippocrate incluait cette phrase :

« J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. »

Les modifications apportées en 2017 laissaient déjà présager un début de dérive et les propos tenus lors du symposium ne pouvaient que renforcer nos inquiétudes de voir le rôle du médecin devenir celui d’un fonctionnaire prêtant allégeance à l’État et obligé d’obéir à des consignes rassemblées sous le vocable d’EBM, dont on ignore par qui, sous influence de qui et dans l’intérêt de qui elles seront définies. 

Nous nous opposons fermement à ce que l’Ordre oublie sa mission première de protection de l’intérêt exclusif des patients et devienne un instrument utilisé pour cautionner des décisions politiques. 



Signataires :

  • Dr Alexandre Brigitte, Pédopsychiatre 
  • Dr Allen Marie-Louise, Médecin généraliste
  • Dr Andry Cécile, Médecin Généraliste
  • Dr Antoine Philippe, Psychiatre
  • Dr Bachelart Daniel, Pédiatre
  • Dr Baudoux Véronique, Médecin généraliste
  • Dr Beckaert Gaëtane, Médecin généraliste
  • Dr Bernaerts François, Médecin généraliste
  • Dr Bigligiu Teodora, anesthésiste
  • Dr Burlet Olivier, Radiologue
  • Dr Bureau Michel, Neurologue
  • Dr Caruso Frédéric, Anesthésiste-Réanimateur
  • Dr Chayma Chara, Médecin généraliste
  • Dr Colignon Alain, Chirurgien vasculaire
  • Dr Coremans Christine, Cardio-pédiatre
  • Dr Croux Isabelle, Psychiatre
  • Dr Dale Anne-Marie, Médecin généraliste 
  • Dr Daubie Pascale, Médecin généraliste
  • Dr Defays Véronique, Médecin généraliste
  • Dr Del Bingo Arnaud, Médecin généraliste 
  • Dr Deprez Joël, Anesthésiste
  • Dr Dery Ludivine, Médecin généraliste
  • Dr Devos Philippe, Médecin Homéopathe
  • Dr Duchateau Édouard, Ophtalmologue
  • Dr Espeel Benoît, Interniste et intensiviste adulte et pédiatrique
  • Dr Fernez Pascale, Médecin généraliste
  • Dr Fox Marie-Aurore, Anesthésiste
  • Dr Franchimont Anne, Médecin généraliste
  • Dr Frère Pascal, Hémato-oncologue
  • Dr Genin Jeanine, Dermatologue
  • Dr Goareguer Frédéric, Pédopsychiatre
  • Dr Guilmot Damien, Psychiatre
  • Dr Guiot Françoise, Dermatologue
  • Dr Gyorgyike Lipcsei, Anatomopathologiste
  • Dr Hausmann Caroline, Médecin généraliste
  • Dr Hennuy Véronique, Anesthésie-Réanimation
  • Dr Hoang Philippe, Chirurgien de la main
  • Dr Kayser Laurence, gynécologue
  • Dr Lambot Dany, Chirurgien de la main
  • Dr Laporte Marianne, Dermatologue
  • Dr Lequeu Xavier, Médecin généraliste
  • Dr Laschet Alexandra, Médecine physique
  • Dr Letawe Caroline, Dermatologue
  • Dr Leyh Philippe, Médecin généraliste
  • Dr Lhoest Olivier, Anesthésiste-Réanimateur
  • Dr Locht Bénédicte, Ophtalmologue
  • Dr Louis Frédéric, Anesthésiste
  • Dr Michaud Bernard, Médecin généraliste 
  • Dr Montesanti Jessica, Radiologue
  • Dr Mulder Bernard, Médecin généraliste
  • Dr Neuprez Audrey, Médecine physique et Réadaptation Fonctionnelle
  • Dr Nicolay Benoît, Anesthésiste réanimateur
  • Dr Parent Florence, Santé publique
  • Dr Rassart Jacky, Médecin généraliste 
  • Dr Résimont Stéphane, ORL
  • Dr Scerbo Franca, Oncologue
  • Dr Perrier Jean-Charles, Médecin du travail
  • Dr Petermans Marie-France, Pédiatre
  • Dr Renard Alain, Médecin généraliste 
  • Dr Reymann Judith, Médecin généraliste
  • Dr Skrzypek Benoît, Médecin généraliste, addictologie
  • Dr Tinant France, Médecine physique et réadaptation fonctionnelle
  • Dr Theunissen Émilie, Médecine physique
  • Dr Thiry Sylviane, Médecin généraliste
  • Dr van Stappen Anne, auteure et conférencière
  • Dr Vermer Donald, Gastro-entérologue
  • Dr Wera Marie-Isabelle, psychiatre
  • Dr Wève Alain, Anesthésiste
  • Dr Willemaers Valentine, Dermatologue
  • Pr Zizi Martin, ex Directeur Service Epidémiologie et Biostatistiques à la Défense, MD-PhD, biophysique et biologie moleculaire, ex president de Commission d’Éthique

Références :




L’OTAN disperse de l’uranium appauvri à travers le monde

[Source : Anaïs Tea]

Reese Report: L’OTAN disperse de l’uranium appauvri à travers le monde

Autres sources :

https://www.veteranstoday.com/2019/04/03/deadly-dust-us-spreading-radiation-and-no-one-wants-to-raise-the-issue-author/

https://amp.theguardian.com/world/2014/jun/19/us-depleted-uranium-weapons-civilian-areas-iraq

https://youtu.be/RNi_1pbSqGY

https://www.publichealth.va.gov/exposures/depleted_uranium/

https://tvtonight.com.au/2019/01/foreign-correspondent-jan-29-2.html

http://edition.cnn.com/WORLD/9702/10/marines.japan/

https://hilo.hawaii.edu/campuscenter/hohonu/volumes/documents/Vol07x14FacilitatingaCommunityResponsetoFepletedUranium.pdf

https://english.almayadeen.net/news/politics/europe-may-face-cancer-birth-defects-if-kiev-uses-depleted-u




https://twitter.com/laurentozon/status/1642504267654103042?s=43






La Hongrie et l’Italie adoptent des lois visant à protéger les citoyens contre l’utilisation d’insectes dans l’alimentation

[Source : anguillesousroche.com]

[Illustration : un chef prépare des pâtes spéciales avec de la farine d’insectes à base de criquets ou de grillons.]

Les mondialistes tentent de laver le cerveau des citoyens avec leur propagande environnementale et nutritionnelle afin de contrôler leurs choix alimentaires.

La Hongrie a adopté des règles plus strictes contre l’insectification clandestine des aliments. Le ministre de l’agriculture, István Nagy, a annoncé sur son site de médias sociaux que les aliments contenant des protéines d’insectes devaient désormais porter l’étiquette “Attention ! Aliment contenant des protéines d’insectes” et doivent être présentés séparément des autres produits.

Le ministre a souligné que le gouvernement souhaitait protéger les consommateurs hongrois des aliments contenant des protéines d’insectes autorisés par Bruxelles dans l’Union européenne (UE) grâce à des règles strictes en matière d’étiquetage et de séparation des produits.

La Hongrie est le seul État membre à ne pas avoir soutenu l’intention de l’UE d’autoriser la commercialisation d’insectes en tant qu’aliments et ingrédients alimentaires dans l’UE.

Il a ajouté que la Commission européenne mettait en péril nos traditions gastronomiques et nos habitudes alimentaires. C’est pourquoi le ministère de l’agriculture a modifié le règlement relatif à l’étiquetage des denrées alimentaires afin de fournir des informations précises aux consommateurs.

Les produits contenant des protéines d’insectes seront clairement distingués et séparés dans les rayons des magasins. Les emballages et les étiquettes non conformes pourront continuer à être utilisés pendant trois mois, et les produits qui en sont pourvus pourront rester sur le marché pendant trois mois au maximum. István Nagy a également souligné qu’aucune amende ne sera imposée en cas de non-respect du règlement modifié pendant 90 jours.

Il a souligné que les enquêtes représentatives menées par l’Office national de sécurité de la chaîne alimentaire montrent clairement que depuis 2016, la proportion de personnes en Hongrie qui ne mangeront pas d’insectes a augmenté de 2,4 %.

Ceux qui préfèrent acheter des aliments d’origine hongroise ne veulent pas manger d’insectes. En outre, il a souligné que les agriculteurs hongrois fournissent toujours à la population hongroise des denrées alimentaires de haute qualité, fraîches et de bonne qualité, et qu’il n’y a donc pas lieu de craindre une pénurie de nourriture ou de protéines.

Il a également précisé que le règlement n’affectait pas les additifs dérivés d’insectes, qui ont été largement utilisés par l’industrie alimentaire, mais qui s’appliquent aux insectes en tant qu’ingrédients.

L’Italie interdit la farine d’insectes dans ses pâtes

L’Italie a interdit la farine d’insectes dans ses pâtes, rapporte The Times

“L’utilisation croissante dans la cuisine de farine fabriquée à partir de grillons, de criquets et de larves d’insectes a suscité une vive opposition en Italie, où le gouvernement a décidé d’interdire son utilisation dans les pizzas et les pâtes et de la mettre à l’écart dans les rayons des supermarchés.”

Craignant que les insectes ne soient associés à la cuisine italienne, trois ministres du gouvernement ont convoqué une conférence de presse à Rome pour annoncer quatre décrets visant à prendre des mesures de répression. “Fondamentalement, ces farines ne sont pas confondues avec les aliments produits en Italie”, a déclaré le ministre de l’agriculture, Francesco Lollobrigida.

Comme nous l’avons déjà signalé à la Fondation RAIR USA, les mondialistes non élus et autoproclamés se battent depuis des années pour que les Occidentaux mangent des insectes. Ils espèrent laver le cerveau des citoyens avec des récits environnementaux et nutritionnels afin de contrôler leurs choix alimentaires. 

“Bourrée de vitamines, de protéines et de minéraux, la farine de grillons est de plus en plus considérée comme un moyen écologique d’obtenir des nutriments, et le marché devrait atteindre 3,5 milliards de dollars d’ici à 2029. L’UE a déjà autorisé les aliments fabriqués à partir de grillons, de criquets et de larves de ténébrions. En janvier, les larves de vers de farine ont été ajoutées à la liste.”

Toutefois, les quatre insectes sont cités dans les décrets italiens, qui exigent que les produits qui en contiennent soient étiquetés en gros caractères et présentés séparément des autres aliments.

“Ceux qui veulent manger ces produits peuvent le faire, mais ceux qui ne le veulent pas, et j’imagine que c’est le cas de la plupart des Italiens, pourront choisir”, a déclaré M. Lollobrigida.

Orazio Schillaci, le ministre de la santé, a déclaré que la législation interdirait également l’utilisation de farines d’insectes dans les produits italiens “typiques” tels que les pizzas et les pâtes.

Dans une nouvelle tentative de promouvoir la cuisine italienne, le gouvernement a annoncé jeudi qu’il proposerait l’inscription de la cuisine italienne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.



The Times/Origo

Lire aussi : Le Qatar interdit les aliments contenant des insectes

Source : RAIR Foundation – Traduit par Anguille sous roche




194 pays membres de l’OMS se révoltent et exigent de publier les contrats entre labos et gouvernements

[Source : lecourrier-du-soir.com]

[Photo : Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, assiste à une conférence de presse organisée par l’Association genevoise des correspondants des Nations Unies (ACANU) dans le contexte de l’épidémie de COVID-19, causée par le nouveau coronavirus, le 3 juillet 2020 au siège de l’OMS à Genève.
(Photo par Fabrice COFFRINI / POOL / AFP)]

Par Cheikh Dieng

Lecourrier-du-soir.com invite ses chers lecteurs à relire la révélation exclusive faite en novembre dernier par l’agence de presse Reuters. Comme par hasard, les médias de masse refusent catégoriquement d’en parler et quand ils le font, c’est pour lui consacrer quelques lignes

Excellente lecture

[NDLR L’article de Reuters date de novembre 2022.]


« D’après une information exclusive de l’agence de presse Reuters, les 194 pays membres de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sont en train de mettre en place un pacte qui vise à rendre obligatoire la publication des contrats entre laboratoires pharmaceutiques et gouvernements.

Une mauvaise nouvelle pour Big Pharma. En pleine pandémie à Coronavirus et au moment où plusieurs dirigeants politiques en Occident comme dans d’autres parties du monde exigent de la transparence dans les contrats signés avec les labos, l’OMS est sur le point de trouver un accord qui n’arrangera certainement pas les affaires des industries pharmaceutiques.

En effet, d’après une information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce 18 novembre de l’agence de presse Reuters, les 194 pays membres de l’Organisation Mondiale de la Santé sont en train de négocier la mise en place d’un pacte afin de rendre obligatoire la publication des contrats entre labos et gouvernements.

Ainsi, d’après l’agence de presse qui dit avoir consulté le document confidentiel, le pacte en question a pour objectif de faire en sorte que la prochaine pandémie ne soit pas aussi dévastatrice que le Covid. Mais, ce n’est pas tout. Les signataires jugent inacceptable que la confidentialité des contrats passés entre gouvernements et labos donnent aux dirigeants politiques peu de marge de manœuvre pour les traduire en justice.

Tout laisse à croire qu’il s’agit d’une révolte interne déclenchée par les Etats membres de l’OMS. Du moins, c’est ce qu’explique un porte-parole de l’OMS qui s’est confié sous couvert de l’anonymat. Ce dernier affirme que les actionnaires de l’organisation y sont favorables. Et ce n’est pas tout. Ces actionnaires se verront soumettre le document intégral lors d’une rencontre qui était prévue ce vendredi. Mais, le gros souci, selon Reuters, est que les labos rejettent le document en bloc.

Sur les réseaux sociaux, le pacte n’a pas manqué de susciter des réactions.






Les Français ont obéi docilement comme des moutons qu’on mène à l’abattoir : c’était il y a déjà trois ans…

[Source : medias-presse.info]

Par Paul DEROGIS

Cela se passe en France en mars 2020 :
oui, en France, pas en Russie poutinienne.

Avec le recul, c’est incroyable ! Une policière macronienne “gueule” ses ordres à des passants passifs !

Dans Contrepoints du 9 mars 2023, notre confrère Yves Bourdillon écrivait :

« Il y a trois ans jour pour jour, les bureaucraties sanitaires occidentales ont imposé en mode panique et Panurge le confinement anti-covid. Une prophylaxie pourtant jamais utilisée et donc encore moins évaluée dans l’Histoire. Copier une méthode inventée par un régime totalitaire chinois aux données notoirement trafiquées aurait pourtant dû paraître peu judicieux. Mais la boîte de Pandore de ce genre de mesures hyper liberticides a été ouverte. C’est une date historique et funeste, quoique peu s’en souviennent, à commémorer ce 9 mars. Une date qui fera peut-être jurisprudence pour justifier les plus démentes atteintes à vos droits et libertés et un contrôle social numérisé digne d’un roman de Georges Orwell, ou d’Evgueni Zamiatine.

La version dure du confinement, avec l’exigence d’une auto attestation datée, sous peine d’amende, pour travailler, s’approvisionner, ou se faire soigner n’a été pratiquée, contrairement à ce qu’a prétendu l’Elysée, que par six pays au monde : Italie, Espagne, France, Belgique, Roumanie et Maroc. Vous pourrez raconter à vos petits-enfants, qu’on peut espérer incrédules, qu’on a pourchassé en hélico des promeneurs sur une plage. Les villes de la moitié de la planète ressemblaient au décor muet d’un film catastrophe arpenté par des survivants et des zombies… mais des zombies dérogatoires.

Cette prophylaxie n’avait pourtant JAMAIS été appliquée NULLE PART et donc encore moins testée ou validée dans l’Histoire de l’humanité. Cette dernière pratiquait jusqu’alors la méthode éprouvée et robuste « tester-isoler-soigner » face aux nombreuses épidémies qu’elle a dû affronter.

Si des villes ont été mises en quarantaine au Moyen Âge et jusqu’au XIXe siècle pour peste, ou choléra, cela n’avait rien à voir avec l’interdiction de sortir de chez soi. »

En mars 2020 nous avons collectivement mis le doigt dans un engrenage dévastateur. Les pires dictatures n’auraient jamais osé imaginer pouvoir nous interdire de sortir de chez nous, travailler, recevoir nos amis, imposer de porter un bavoir inutile dans la rue, présenter notre statut vaccinal pour s’asseoir à une terrasse de café.

La prophylaxie contre le covid l’a fait sans que personne ou presque ne moufte. Preuve a été faite que les populations pouvaient accepter n’importe quelle mesure liberticide du moment qu’on brandit un microbe.

Et pour répondre au tweet ci-dessus – « Comment a-t-on pu admettre cette folie », souvenons qu’avoir peur de façon irrationnelle, c’est se préparer à obéir . Voilà pourquoi les gouvernants politiques mais surtout économiques mondiaux utilisent la peur pour nous faire adopter des comportements dociles et même serviles où nous acceptons sans riposte les directives les plus déshumanisantes.

Le jour où le confinement, ou son petit frère, le contrôle social numérisé de tous, partout, tout le temps, reviendra, souvenez-vous : cela a commencé un 9 mars.






France : complaisance généralisée avec la fraude… les étrangers sont inquiets

[Source : redactionmedicale.fr]

Indépendamment du cas du CNRS ci-dessous, c’est un système français qui tolère et ne condamne pas les fraudeurs… Pire les lanceurs d’alerte peuvent être mis en cause… Pire encore, des référents intégrité pourraient protéger les institutions !!! Je cite les faits avant de référencer l’initiative de collègues étrangers qui s’étonnent de la tolérance française des cas de méconduites.

Il faut que les médias s’en mêlent, car les institutions dorment

C’est le 5 décembre 2022 dans Le Monde, David Larousserie évoque Une affaire d’inconduite scientifique agite un laboratoire de recherche en chimie avec le sous-titre « Publications trafiquées ou simples erreurs ? Une directrice de recherche d’une unité mixte CNRS-Sorbonne Paris Nord attend le verdict de la procédure disciplinaire. “Le Monde” a enquêté sur cette affaire, qui met aussi à l’épreuve les instances scientifiques. » Le sous-titre sous-entend clairement la passivité du CNRS. J’ai regardé les images incriminées, et effectivement ce sont bien plus que des méconduites… Cette histoire a commencé en 2021 et il faut absolument féliciter et soutenir le lanceur d’alerte, plutôt que le blâmer. L’article du Monde est factuel et je ne le résume pas. Il établit clairement les méconduites, et je copie l’avant-dernier paragraphe :

Au-delà du cas particulier, l’affaire pose de nouveau la question des conséquences négatives que peuvent avoir sur les personnes et la science la course aux publications qui privilégie la quantité à la qualité, le peu de diligence ou de rigueur des éditeurs à corriger ou retirer des articles incriminés, mais aussi le manque de transparence des procédures d’enquête. Elle montre aussi la difficulté à concilier la nécessaire protection des personnes et la confiance dans la qualité de ce qui est publié.

Explicitement : les conséquences négatives existent par la non-correction des méconduites, les revues scientifiques sont passives (ont-elles eu le rapport fait par le CNRS ?), les procédures d’enquête ne sont pas claires. La question de fond est, comme dans d’autres pays, la transparence et la publicité des rapports d’enquête. Tout est caché, ce qui me fait supposer que l’image des institutions est protégée, plutôt que de lutter contre la fraude.

Est-ce que le système français protège les fraudeurs ? OUI

La décision contre la responsable des méconduites est risible : « Mme X (matricule SIRHUS n°[…]), directrice de recherche de deuxième classe du CNRS, affectée au sein du laboratoire […], est exclue de ses fonctions pour une durée d’un mois à compter de la notification de la présente décision. » Allez voir ce qui se passe dans les pays qui considèrent les méconduites comme répréhensibles !

Le 22 février 2023, une lettre ouverte au CNRS a été signée par 17 experts de l’intégrité scientifique. J’en connais la moitié et j’atteste de leur rigueur. Ils viennent des pays suivants : Australie, France, Hollande, Irlande, Norvège, Royaume-Uni, Suède, Suisse, USA. Je signe cette lettre ouverte qui commente ce cas de méconduites et suppose les complicités de nos hauts dirigeants.

La lettre s’adresse au président du CNRS et deux personnes sont en copie : le référent intégrité du CNRS, la directrice de l’Ofis. Une traduction française existe et je ne reprends qu’un paragraphe :

« Que doit-il donc se passer lorsque l’on soupçonne une fraude ? Nous proposons qu’une enquête soit menée rapidement et que tous les résultats soient communiqués de manière transparente. En cas d’erreurs graves dans les publications, les articles devraient être immédiatement rétractés, tout financement de la recherche utilisé pour des recherches frauduleuses devrait être restitué aux agences de financement et la personne responsable de la fraude ne devrait pas être autorisée à diriger un laboratoire de recherche ou à encadrer des étudiants. Le lanceur d’alerte doit être protégé contre toutes représailles. »

En France, c’est simple : les rapports d’enquête sont secrets, les revues n’ont pas le rapport ni la recommandation des institutions pour prendre des décisions, jamais le financement n’est restitué aux financeurs, et on fait promettre aux fraudeurs de ne pas recommencer !! De plus, on fait signer aux jeunes chercheurs un serment d’intégrité, et on décide de les former : ils n’ont rien fait ! Ils observent les séniors impunis… et les institutions qui se protègent. Rien ne changera, car il n’y a pas de volonté de changer… allez vous renseigner sur d’autres cas…

Dans le PDF de la lettre ouverte (Open letter to CNRS_22 Feb 23 version française en page 11), je retiens : Il y a une forte tendance à minimiser la gravité des fautes professionnelles et à recommander que les travaux publiés soient « corrigés » plutôt que retirés. Et une autre réalité : Les scientifiques honnêtes en début de carrière travaillant dans le laboratoire où des inconduites se produisent ont généralement le choix entre nuire à leurs perspectives de carrière en signalant la fraude ou quitter la recherche scientifique

Personne ne veut s’attaquer à la fraude en France et l’agitation autour de l’intégrité est stérile.

Félicitons Sylvestre Huet qui, sur son blog hébergé par Le Monde, a publié la version française de cette lettre qu’il qualifie d’acide. Il dit :

« Et si cette lettre existe, c’est que les signataires ont l’expérience de la trop grande réticence des institutions scientifiques à traiter avec la vigueur indispensable ces méconduites. Le CNRS n’est donc pas original. »

PS Merci au collègue qui m’a transmis l’information. L’image mise en avant a été empruntée au CEDIF (https://comitecedif.wordpress.com/2017/01/22/halte-a-limpunite/). CEDIF pour Comité Élargi de Défense de l’Individu et des Familles






Une psychologue contre la machine

[Source : piecesetmaindoeuvre.com]

Par Florence V.

Florence, une lectrice nous écrit :

« Bonjour,
Je vous suis depuis des années.
Je suis psychologue clinicienne. J’ai récemment participé à une évaluation de patients obèses dans le cadre d’une prise en charge expérimentale.
J’ai ensuite suivi une formation qui explique le parcours des patients et j’ai compris que le financement des prises en charges (séances de psy, de gym, de diététicienne, journée complète pluridisciplinaire, etc.) n’est décidé QUE par un logiciel en fonction des résultats des questionnaires auto-évaluatifs remplis par les patients et relus en entretien clinique avec les patients par les praticiens évaluateurs.
J’ai mis fin à mon contrat de prestation de service et je vous joins la lettre (…) »

Ci-dessous [en fin d’article] sa lettre, pour ceux qui cherchent des modèles de courrier refusant l’automatisation de leur métier, de leurs missions et de leur vie.

Cela nous rappelle un autre témoignage, entendu voici 15 ans lors du congrès d’un syndicat de psychologues et de psychiatres qui nous avait invités.

« Un patient me consulte parce qu’il se sent déprimé. Il a déjà vu un confrère, qui l’a reçu le nez sur son ordinateur. Ayant exposé le motif de sa visite, il s’est vu bombarder de questions que le médecin lisait à l’écran, entrant les réponses dans la machine. A la fin du questionnaire, celui-ci a tapé sur la touche « Entrée », pris connaissance du résultat et déclaré au patient : « Non, vous n’êtes pas déprimé ». »

Ces psychologues voudraient exercer leur métier de cliniciens. Du grec klinikosklinein, « être couché » : « qui observe directement les manifestations de la maladie, au chevet du malade » (dictionnaire Le Robert). Voilà qui contrevient au projet technocratique de supprimer toute observation directe des phénomènes vivants, notamment humains. C’est à quoi servent les algorithmes, le big data, l’intelligence artificielle, bref, le monde-machine. Éliminer l’humain, l’observateur comme l’observé, car un patient calculé par un algorithme devient une chose, tel le paquet scanné par le lecteur de QR code. Mais les Smartiens ont désormais l’habitude.

La preuve, voici comment le directeur du programme expérimental de prise en charge des patients obèses se justifie auprès de notre lectrice démissionnaire :

« – éliminer l’humain permet d’éviter les connivences, au cas où le patient connaîtrait personnellement tel ou tel intervenant ; (…)
 le staff de cliniciens a la possibilité de décider d’une autre prise en charge que celle prévue par le logiciel, mais celle-ci ne serait alors pas financée et resterait donc à la charge du patient ;
 le logiciel a pour visée, outre d’éviter les connivences entre patients et soignants, de faire gagner beaucoup de temps clinique en effectuant lui-même les calculs de « scores de symptômes » liés aux questionnaires (quelques additions et une division). »

Des connivences, vous voulez dire, des liens entre humains  ?

« Ce sont là ( …) des faits désagréables, je le sais. Mais aussi, la plupart des faits historiques sont désagréables », vous répond le Directeur du Centre d’Incubation et de Conditionnement.(([1] A. Huxley, Le Meilleur des Mondes (1932) ))

Si vous tenez à une prise de décision humaine, c’est à vos frais. Et ce sera bientôt le cas pour tout : la prise en charge machinique, automate, pour les subissants, et le contact, le service humain, le soin par une personne pour les puissants. A moins qu’une majorité imite notre lectrice et fasse connaître publiquement son refus ?

(Pour lire le courrier de Florence, ouvrir le document ci-dessous.)