Même le cri de l’aigle américain est de la propagande

Même le cri du pygargue à tête blanche est de la propagande

[Source : caitlinjohnstone.com.au]

Par Caitlin Johnstone

Le fait le plus distinctement américain que vous apprendrez jamais est que le cri perçant que vous associez au pygargue à tête blanche est en fait une invention hollywoodienne.

Imaginez le bruit que fait un pygargue à tête blanche. Vous avez compris ? C’est bien.

À moins que vous ne soyez un passionné d’oiseaux, vous vous êtes probablement trompé. Le cri long et puissant que vous avez probablement entendu dans votre tête lorsqu’on vous a demandé d’imaginer le cri d’un pygargue à tête blanche est en fait le cri d’une buse à queue rousse, dont les studios d’Hollywood se servent pour le doublage de voix sur des images de pygargues à tête blanche depuis des générations.

On comprend immédiatement pourquoi lorsqu’on entend le véritable cri d’un pygargue à tête blanche. Il n’y a rien de mal à cela, mais ce n’est pas particulièrement… puissant. Il s’agit d’une série de grincements aigus qui ressemblent à ceux d’une mouette sous hélium. Pour l’aigle à tête blanche, je suis sûr que cela ressemble à une sérénade sexy ou à une redoutable demande de respect, mais si vous êtes un réalisateur hollywoodien humain essayant de transmettre la force et la noblesse dans le symbole de votre nation, ce n’est pas tout à fait ce que vous recherchez.

C’est pourquoi la buse à queue rousse est invitée à participer à un doublage vocal non crédité dans le style de Singin’ in the Rain.

[À gauche, la buse à queue rousse et son cri perçant. À droite, l’aigle américain et son cri.]

Ce fait est la chose la plus américaine de l’univers connu. C’est plus américain que de parler fort dans les attractions touristiques. C’est plus américain qu’une Bible couverte d’empreintes de sauce ranch. C’est plus américain qu’un film de Marvel sur des superhéros buvant du Mountain Dew dans des camions monstres. C’est plus américain qu’un porte-avions frit.

On ne peut tout simplement pas faire tenir plus d’Amérique dans une unité d’information que celle-ci. Le symbole de la nation qui se trouve au sommet d’un empire mondial maintenu par une propagande à grande échelle, et le son de sa voix est lui-même une construction complète de propagande.

Hollywood remplace le pygargue à tête blanche par la buse à queue rousse exactement de la même manière qu’il peint les États-Unis sous la forme d’un pays fictif où le capitalisme fonctionne parfaitement, où les villes ne sont pas remplies de sans-abri et où les citoyens ne sont pas stressés à l’extrême par leurs multiples emplois et ne s’inquiètent pas en permanence sur TikTok de savoir comment quelqu’un peut s’en sortir dans cet environnement (avertissement : ce n’est pas le cas ; Hollywood vous dit simplement que c’est le cas).

Hollywood surimpose le pygargue à tête blanche à la buse à queue rousse exactement de la même manière qu’il dépeint les officiers de police comme passant leur temps à lutter contre le crime, et les journalistes comme de courageux chercheurs de vérité dénonçant les méchants et les corrompus, et les soldats comme d’héroïques défenseurs du peuple américain.

Hollywood remplace le pygargue à tête blanche par la buse à queue rousse de la même manière qu’il présente les États-Unis comme un pays normal avec un gouvernement normal qui fonctionne exactement comme les enseignants et les journalistes vous l’ont dit, avec des représentants élus démocratiquement qui prennent des décisions qu’ils pensent être dans l’intérêt du peuple américain, au lieu d’être le centre d’un empire meurtrier déterminé à dominer le monde, dirigé par des oligarques et des agents non élus qui restent au pouvoir quelles que soient les allées et venues du gouvernement officiellement élu.

L’appel de la buse à queue rousse est la liberté, la démocratie, la vérité et la justice. L’appel de l’aigle à tête blanche, c’est la construction d’un empire, le massacre militaire de masse, le lavage de cerveau par la propagande, la stratégie nucléaire omnidirectionnelle, l’exploitation et l’extraction capitalistes, la montée des inégalités et de l’injustice, la militarisation de la police, la censure, la surveillance et l’oppression. Ils cachent les seconds avec les premiers pour empêcher les gens de connaître la vérité sur les véritables États-Unis d’Amérique.

Mais ils ne peuvent pas cacher la vérité plus longtemps. Un jour, quelqu’un verra un pygargue à tête blanche et remarquera qu’il n’entend pas ce qu’on lui a dit qu’il entendrait. Un jour, quelqu’un a la nette impression que les têtes parlantes à l’écran lui mentent et commence à creuser un peu de son côté. Un jour, quelqu’un sort de la transe envoûtante du film et se rend compte qu’il ne fait que regarder des acteurs sur un écran.

La vérité finira par éclater. Il ne faut pas attendre trop longtemps avant que les gens commencent à entendre le véritable oiseau.




Les 3 objectifs cachés de l’école

[Source : Ema Krusi]

Par Ema Krusi

Connaissez-vous les 3 objectifs cachés de l’école ?

🫣 L’école n’est pas là pour guider les enfants vers une autonomie de l’esprit et encourager l’art de (se) poser des questions, elle est là pour « programmer » (le programme scolaire) leur esprit a une PERCEPTION DE LA RÉALITÉ biaisée.

🥵 Alors que la course aux diplômes est le nouveau sport à la mode chez les jeunes, je propose de faire un arrêt sur image et de plonger dans une réalité bien différente de ce qu’on essaie de nous faire avaler depuis des lustres.

🤯 Assez réveillé pour être un esclave rentable, mais suffisamment abruti pour ne pas se rendre compte qu’il est emprisonné dans un labyrinthe sans issue, le jeune diplômé sort haut la main de la machine à laver (le cerveau), car il a su recracher tel quel le bourrage de crâne du programme, mais sa passion, son unicité et ses talents se sont envolés… il est donc bon pour commencer sa carrière dans la grande fourmilière humaine.

🙈🙉🙊

Qu’aura-tu-il retenu de ses années d’études ? (Ceci est inconscient bien sûr)

  • 1. LA VÉRITÉ VIENT DE L’AUTORITÉ
  • 2. L’INTELLIGENCE C’EST SAVOIR MÉMORISER ET RÉPÉTER
  • 3. LA NON-CONFORMITÉ EST SANCTIONNÉE



[Voir aussi :
La fabrication des perceptions
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
L’Éducation nationale fabrique des consommateurs
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité
Manifeste pour un nouveau monde
Changer le Système ?
Pourquoi la douance est-elle négligée ?]




Interview du Pr Mattias DESMET sur le conditionnement des « masses »

« La profondeur, l’authenticité du professeur Mattias Desmet font un bien fondamental, tel un “réancrage”, un “réenracinement”, un ré ensemencement, un raccord à soi-même, un mouvement perpétuel de rééquilibrage… Pour utiliser une image, c’est comme s’accrocher à quelque chose de solide tant en soi qu’extérieur à soi-même dans une tempête. »

Brigitte

[Source : kairospresse.be]

C’est en septembre de l’année dernière qu’avec des collègues journalistes hollandais qui réalisaient une interview pour leur journal, nous avions filmé Mattias Desmet. Ce que dit ce professeur de psychologie clinique, que nous avions déjà interviewé plusieurs fois, devrait être entendu par tout le monde à une heure de grande écoute… impossible, puisque Mattias Desmet décrypte les processus de manipulation des masses propres à l’Occident, où l’isolement, essentiel à la formation des masses, associé à la peur, permet d’aiguiller celles-ci dans la direction voulue par le pouvoir. Nous nous dirigeons avec évidence vers une société totalitaire, avec un dispositif inauguré pendant le Covid qui sera avec certitude redéployé dès que le pouvoir en aura besoin, menant à bien leur idéologie transhumaniste.

Desmet évite de tomber dans le discours manichéen « Occident bon/Poutine mauvais », mais, s’appuyant sur la « banalité du mal » de Arendt, reconnaît que le mal ne délimite pas la frontière entre deux groupes, l’un bon l’autre mauvais, mais est une possibilité en chacun de nous. Et que c’est là qu’il faut le combattre.

[Voir aussi :
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
Les mécanismes des régimes totalitaires
La dystopie totalitaire émergente — Entretien avec le professeur Mattias Desmet (Sott.net)]

Site web https://mattiasdesmet.substack.com/

Twitter (X) : @DesmetMattias






La médecine finit par étouffer la santé

[Source : @ERTV via lemediaen442.fr]

Ivan Illich était un critique féroce de l’industrialisation qui asservit l’humain et un penseur qui appelait à une « société conviviale ». Il a joué un rôle majeur dans l’élaboration de la pensée écologiste durant les années 70 et a écrit plusieurs ouvrages importants, tels que « Libérer l’avenir », « Une société sans école », « Énergie et équité », « La Convivialité », « Némésis médicale » et « Le Chômage créateur ».






La Grande Dictature de Davos

Un invité de Fox News résume PARFAITEMENT en une minute l’agenda de la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial :

« Le FÉM est une organisation politique fanatique qui utilise la peur et la manipulation, comme l’hystérie Covid, comme le canular du réchauffement climatique, pour faire croire aux gens qu’ils [les gens de l’élite derrière le Forum de Davos] sont les sauveurs, alors qu’en réalité, tout ce que vous faites, c’est les aider à atteindre leur objectif, qui est en fait un mouvement fasciste public-privé mondial, et la fusion du grand gouvernement, de la grande technologie et du grand argent, pour créer une élite technocratique dirigeante, qui, comme par hasard, est la leur ».

« Ils veulent créer un féodalisme 2.0, dans lequel nous sommes des serfs et où ils sont les seigneurs qui nous gouvernent… C’est ce qu’ils visent. »




Le 666 Arrive

[Source : AVATAR Media]






Parents en colère… contre le Gardasil














Il y a trop de « Voleurs dans le Temple » : la civilisation occidentale est malade et mourante ; est-il trop tard pour une délivrance ?

[Source : numidia-liberum]

Par Leo Hohmann

Les nouvelles récentes sont si bizarres que j’ai l’impression de vivre dans un roman ou un film d’horreur.

Nous avons un ancien président et candidat à un second mandat qui a été inculpé quatre fois par l’administration présidentielle actuelle, la dernière affaire étant ponctuée d’une photo criminelle diffusée sur Internet. Je sais que certaines accusations émanent des États de New York et de Géorgie, mais il est évident qu’ils travaillent tous ensemble avec le gouvernement fédéral pour éliminer cet homme de la course à la présidentielle.

Presque toute l’île de Maui a pris feu, tuant plus de personnes que n’importe quel incendie ayant frappé l’Amérique en 100 ans, et les élites mondialistes imputent cela au « changement climatique ».

Et maintenant, nous avons un gouvernement voyou qui se dirige vers une deuxième série de mandats et d’éventuels confinements.

Natalie Winters rapporte que le gouvernement fédéral a déjà commencé à acheter du matériel pour lutter contre le COVID-19 et à passer des contrats avec des consultants privés pour faire appliquer les « protocoles de sécurité » en période de pandémie.

Les mesures d’application pourraient commencer dès le mois prochain avec des couches-culottes obligatoires sur le visage.

Certains de ces contrats devraient débuter en septembre et octobre et beaucoup se poursuivront jusqu’en 2028. Oui, vous avez bien lu, 2028.

Regardez Winters ci-dessous parler de cette dernière actualité :

Ainsi, le gouvernement fédéral, dirigé par le ministère de la Défense, passe des contrats avec des entreprises privées pour mettre en œuvre des confinements Covid 2.0 fondés sur la peur. C’est du pur fascisme : les grandes entreprises travaillent avec le grand gouvernement pour opprimer le peuple. Mais c’est ainsi que fonctionne la technocratie.

La technocratie est très différente du marxisme ou du communisme. Dans un État marxiste, le gouvernement est propriétaire des moyens de production. Mais dans une technocratie, qui est le modèle préféré des élites mondialistes autoproclamées du Forum économique mondial, de la Fondation Rockefeller, de la Fondation Gates, du Club de Rome, des Nations Unies, et autres, vous avez un gouvernement qui travaille dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) avec de grandes entreprises pour créer, doter en personnel et faire respecter un État de surveillance numérique global. Considérez-le comme un nazisme à l’échelle mondiale avec accès à la technologie moderne de suivi numérique. Ils croient toujours à l’eugénisme et qu’ils sont supérieurs au reste d’entre nous. Ils pensent toujours que le troupeau de « mangeurs inutiles » doit être réduit à une taille plus gérable.

Ce n’est pas un hasard si les mondialistes ont présenté leur pseudo-scientifique satanique préféré, le Dr Anthony Fauci. En préparant les esprits au Covid 2.0, il plaide désormais ouvertement pour enfermer tous ceux qui ne se sont pas encore soumis à ses piquouses mortelles…

« Si vous disposez d’un vaccin, vous souhaiterez peut-être vous confiner temporairement afin de pouvoir faire vacciner tout le monde », explique Fauci.

Il affirme ensuite que « les confinements ont leur place, mais ils ne constituent pas une solution permanente ».

Je suppose qu’à ce stade de l’interview, nous sommes censés être complètement imprégnés du syndrome de Stockholm, nous incliner pour embrasser les pieds de Fauci et le remercier abondamment pour sa gentillesse de ne pas nous enfermer définitivement.

Fauci, chef de longue date du NIAID et multimillionnaire qui n’a jamais fait autre chose que travailler pour le gouvernement, déclare ensuite que le « changement climatique » « joue un rôle » dans le déclenchement des pandémies.

Il appelle à un « engagement international pour réduire l’empreinte carbone dans la société afin d’éviter le genre de conditions météorologiques folles que nous connaissons dans ce pays ».

Oui, il a effectivement dit ça. Je ne sais pas s’il le croit, mais il l’a dit. Pourquoi ? Parce qu’il fait sa part pour établir le récit selon lequel les humains sont à l’origine du changement climatique et que nous devons donc changer notre façon de vivre ou être soumis à des confinements perpétuels.

Il a ensuite imputé la tragédie de Maui au changement climatique.

Il semble que les lucifériens qui nous ont apporté le Covid 1.0 aient quelque chose de beaucoup plus draconien dans leurs manches dans les dernières semaines de 2023 et en 2024. La première version n’était qu’un test pour ce qui allait arriver. La dernière étape de mise en œuvre de leur « grande réinitialisation » démoniaque exigera que chaque être humain soit vaxxé, continuellement boosté, étiqueté avec une identification numérique biométrique et suivi partout où il va, incapable d’acheter, de vendre ou de participer à la société sans le marquage numérique.

Tout cela est dirigé principalement par les élites mondialistes aux États-Unis et en Europe. La Chine est déjà soumise. Il semble que le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la majeure partie de l’Europe aient déjà été soumis. Les seuls pays qui posent encore un problème aux adeptes de la réinitialisation sont les États-Unis et la Russie.

L’Amérique est une nation sous oppression démoniaque qui a désespérément besoin d’une délivrance. Au moment où j’écris ces lignes, le livre de 1973, Pigs in the Parlor, (Voleurs dans le Temple(([1] Les Voleurs dans le Temple (Pigs in the Parlor—French Edition) : Un Guide Pratique Vers la Délivrance
Par Frank Hammond et Ida Mae Hammond, Impact Christian Books, Incorporated, 26 juin 2014.
“Pigs in the Parlor.” Un best-seller vendu à plus de 1 500 000 exemplaires dans le monde. Cet ouvrage est un excellent guide pratique de la délivrance. Il traite la plupart des questions importantes qui se posent dans ce domaine : Qui a besoin de délivrance ? Comment opérer une délivrance ? Comment entrent les esprits mauvais ?)) ), me vient à l’esprit. Il s’agit d’un manuel pratique sur la « guerre spirituelle conflictuelle ». Je n’approuve pas le livre ni sa théologie. Je me souviens juste de l’avoir récupéré dans une librairie chrétienne il y a 20 ans et je l’ai parcouru. Le titre et le sujet m’ont marqué toutes ces années. Il arrive un moment, généralement après des années d’oppression, où la possession devient si manifeste, si complète, qu’il faut un combat spirituel total pour vaincre les forces du mal qui oppriment l’âme d’un individu. Il en va de même pour une nation et une culture. L’Amérique et l’Occident sont dans cette situation. Sa culture est tellement malade de décennies d’idolâtrie et d’adoration de faux dieux que rien de moins que reconnaître ce à quoi nous sommes confrontés et ensuite l’attaquer au nom puissant de Jésus-Christ par la repentance, la prière constante et le jeûne mènera à la délivrance.

En d’autres termes, il est temps d’entrer dans la confrontation. Il est temps d’arrêter de s’inquiéter de ce qu’ils pensent de nous si nous ne mettons pas leurs masques putrides ou si nous ne prenons pas leurs injections empoisonnées. Comment cela s’est-il passé dans Covid 1.0 ? Les démons nous ont marché dessus et ont ri en sortant. Il est temps de revêtir humblement l’armure complète de Dieu, de reconnaître à qui et contre quoi nous sommes confrontés — un mal pur — et d’entrer en guerre contre ces démons.

Source





« Servir les Riches » : l’enquête sur les domestiques au service des milliardaires

[Source : apar.tv]

Alizée Delpierre est sociologue, spécialiste des inégalités sociales, de la domesticité, et notamment de la domesticité chez les classes supérieures très fortunées.

Dans son livre « Servir les Riches » (Ed. La Découverte) elle enquête comme l’auteure Zoé Sagan sur le rapport entre les domestiques et ceux qu’ils servent : les grandes fortunes.

Ce rapport domestiques/riches est un lieu d’observation privilégié de la lutte des classes, et interroge sur la nature complexe des rapports de dominations.

Le monde des domestiques attire pour sa proximité avec le pouvoir et les rétributions ce cela implique…mais il inquiète aussi par la violence sociale, et les abus qu’il engendre.

Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Alizée Delpierre nous partage les analyses et les expériences incroyables vécues au cours de son enquête….




Le feu pour s’emparer des terres

[Source : Ciel Voilé]

[NDLR Pour chasser les autochtones de terres minières ou pétrolières, chasser les agriculteurs de leurs exploitations, ou faire place nette pour ensuite construire une ville de 15 minutes, y a-t-il plus rapide, facile et efficace que le feu tout en pouvant passer pour naturel ?
Voir aussi le Dust Bowl évoqué par le Dr Martin.]






« La nouvelle loi européenne sur le numérique est un jeu de dupes irréalisable »

[Source : limpertinentmedia.com]

Par Amèle Debey

Éric Filiol est un scientifique de formation. Après 22 ans dans l’armée de terre française, où il a toujours fait de la recherche et de l’opérationnel, il a travaillé dans le domaine des technologies de l’information et dans le monde du renseignement. Ses connaissances en cryptanalyse expliquent son expertise sur certaines histoires suisses liées au canton de Zoug et de Crypto AG. Cet ancien lieutenant-colonel est spécialisé en cryptologie et en virologie informatique, dans le domaine de la défense et de l’attaque. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en cryptologie (BESSSI), d’un doctorat en mathématiques appliquées et informatique de l’Ecole Polytechnique et d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) en informatique, de l’Université de Rennes. Il possède également des qualifications OTAN dans le domaine du renseignement et de l’Info Ops. Et il est inquiet. Interview.

IMPORTANT : Cet article a été publié en libre accès en raison de l’importance de son contenu. Mais pour que L’Impertinent puisse continuer à fonctionner, n’oubliez pas de vous abonner ou de faire un don via le bouton prévu à cet effet sur la page d’accueil.
Seule votre aide nous permettra de continuer. Merci d’avance.

Amèle Debey, pour L’Impertinent : Selon vous, nos décideurs ne sont plus formés à la technique, qu’entendez-vous par là ?

Éric Filiol : Ils ne l’ont jamais été. Si je prends le cas spécifique de la France, les politiques font des études littéraires, juridiques ou en sciences humaines — ce qu’on appelle un peu ironiquement les sciences molles en France. Dans le monde francophone, la connaissance est classée en sciences dures et sciences humaines. Les premières (les mathématiques, la physique, la chimie, etc.) ont pour objet tout ce qui concerne la nature et l’univers. Les connaissances et les certitudes que l’on peut démontrer, que ce soit par le raisonnement (les mathématiques) ou l’expérimentation reproductible. Les sciences humaines (droit, histoire, littérature…) sont tournées vers l’homme. Ce ne sont que des certitudes relatives et limitées dans le temps. Il n’y a aucun absolu possible : tout est à la fois vérité et mensonge. Les êtres humains ont toujours besoin de s’opposer les uns aux autres.

Pour revenir aux hommes politiques, il est rare de trouver des formations scientifiques. Je crois que la dernière en date était Madame Merkel, qui était chimiste. Peut-être que cela expliquait qu’elle soit un peu plus raisonnable que les autres. À la base, la formation des hommes politiques n’est absolument pas tournée vers la science. À dire vrai, cela tient peut-être au fait qu’en science, il est difficile de mentir. Quand les hommes politiques commencent à comprendre quelque chose, comme Thierry Breton par exemple, on le case à la Commission européenne pour être sûr qu’il ne gênera pas. On a un véritable problème de formation de nos élites. Et le problème n’est pas spécifique à la France. Autrefois, les hommes politiques savaient s’entourer de vrais spécialistes venant d’horizons différents, avec le service du bien commun et de l’État chevillé au corps. De nos jours, nous sommes dans l’information permanente, le buzz, la polémique, la recherche du lucre et autres. On n’interroge plus la légitimité des conseillers, leur expérience sur le terrain, mais d’autres considérations prennent le pas : la docilité, le copinage, l’effet de cour…

En science, une mauvaise décision peut être grave, mais elle l’est beaucoup plus dans les sciences humaines, en particulier dans le domaine des relations internationales et de la diplomatie. C’est une véritable catastrophe qui vaut de très nombreux déboires à la France actuellement. Dans le champ des relations internationales et du renseignement, les hommes politiques sont de plus en plus entourés de gens incompétents, beaucoup trop jeunes qui ne connaissent finalement rien alors qu’il existe des experts reconnus, sur le terrain depuis plus de vingt ans, qui parlent la langue et qui ne sont jamais consultés. Les jeunes conseillers se multiplient dans les ministères, qui donnent des avis absolument pas autorisés sur des affaires internationales ou sur des problématiques de zones — comment notamment en Afrique en ce moment — avec des impacts sur notre diplomatie et sur notre capacité à entretenir de bons rapports. Je suis convaincu que les hommes politiques sont désormais coupés de la réalité de manière préoccupante et qu’ils sont intoxiqués par des opinions et non plus des faits.

N’est-ce pas parce que la science implique le doute constant, quand la gouvernance demande des certitudes ?

Oui et non. La seule science pour laquelle on n’a pas de doute est les mathématiques. Et encore, tout dépend de l’ensemble des postulats de départ. C’est le mécanisme de la preuve. C’est la seule science exacte.

En sécurité informatique, beaucoup de choses reposent sur des suppositions qui n’ont jamais été démontrées (en sécurité par exemple, le célèbre problème P est différent de NP ?), mais on peut appliquer le principe de précaution. On peut quand même avoir des certitudes si ce principe de précaution est bien géré. En physique et en chimie ou autres sciences expérimentales, l’expérience est ce qui nous confronte au réel. En informatique, c’est la capacité de l’homme à résoudre un problème ou pas. Là où ça coince, c’est que dans les sciences expérimentales, on est toujours à la merci du mécanisme de validation scientifique qui veut qu’autrui rejoue l’expérience. Or, on assiste à un accroissement du nombre de fraudes scientifiques dues aux enjeux (humains, financiers, pouvoir) impliqués, au manque de temps et/ou d’experts consciencieux pour analyser, vérifier, retester.

En sécurité de l’information, le problème est qu’on ne publie pas tout ce qu’on sait faire. Si quelqu’un sait attaquer un système de chiffrement ou un système d’information, les gens qui ont les meilleurs moyens — je pense aux agences gouvernementales — ne vont pas publier une telle connaissance pour conserver un avantage sur l’adversaire. Le gros problème de la sécurité vient finalement du fait que c’est un jeu à variables cachées permanent. C’est toute la différence entre le monde de l’attaque et celui de la défense. Je connais quelques techniques de cryptanalyse — ce qu’on appelle l’attaque des systèmes de chiffrement — qui ne sont toujours pas publiques, mais qui représentent un avantage non négligeable pour celui qui les connaît et j’imagine sans peine qu’il y en a beaucoup d’autres. Cela, bien sûr, représente un inconvénient pour celui qui est chargé de développer un système de chiffrement ou plus généralement de sécurité puisqu’il ne peut travailler qu’avec les connaissances ouvertes. La sécurité n’est prouvable que par rapport à ce que l’attaquant a bien voulu rendre public.

(Re)lire notre enquête : Pass sanitaire mondial de l’OMS : l’inquiétude des spécialistes

Dans le monde de l’informatique et de la sécurité, les dés sont pipés dès le début. Comme la cybersécurité est un enjeu mondial, les États et les industriels qui travaillent pour eux ont toujours intérêt à ce qu’il y ait un delta de connaissances entre celui qui peut attaquer et celui qui peut défendre. De nos jours, le marché des zero-day est le plus bel exemple (ce n’est pas le seul, il faut aussi considérer le cas des portes dérobées ou backdoors). Les zero-day sont des failles connues d’un petit nombre de gens, qui se négocient très chères pour les plus critiques (quelques millions de dollars l’unité) qui ne sont volontairement pas corrigées pour permettre des attaques. L’affaire Pegasus l’a démontré, entre autres nombreux exemples plus ou moins publics. Il y a donc des gens qui savent qu’il y a des failles, qui n’avertissent pas la communauté pour qu’elles soient corrigées, mais qui les vendent sous le manteau. Et on connaît les sociétés (environ une bonne dizaine) dont c’est le principal business, dont les premiers clients sont les États.

Donc s’il n’y a pas de gens formés à cela dans l’entourage des politiques, si eux-mêmes n’ont pas le choix, ni la prudence de s’entourer des bons experts ou d’une variété d’experts suffisante, ils prennent des décisions avec une vision biaisée.

Vous parliez de Thierry Breton tout à l’heure. Il est au cœur de l’actualité en ce moment avec l’instauration de la nouvelle loi européenne sur le numérique qui se targue de « signer la fin d’une ère de non-droit ». Qu’en pensez-vous ? Est-ce réalisable sur le plan technique de surveiller tous ces géants du web et est-ce qu’on ne risque pas la censure sous couvert de lutte contre la désinformation ?

Ce n’est non seulement pas réalisable, mais c’est un jeu de dupes. Les lois européennes peuvent exister, à la fin si on veut les appliquer, on entre inévitablement dans un rapport de force avec les USA et de plus en plus avec la Chine. Les cas récents sont nombreux. L’Europe n’a pas de fondements politiques suffisant pour n’être rien de plus qu’une colonie numérique et économique de ces deux super puissances. Les GAFAM (les BATX, leurs équivalents chinois) sont trop puissants et surtout ils constituent une partie formidable de l’appareil de renseignement de ces États. La décision du 10 juillet 2023 montre toute la faiblesse de l’Europe et que, dans les faits, elle reste inféodée aux USA en se mentant à elle-même. La nomination par l’UE de Fiona Scott Morton (USA) pour surveiller les GAFAM est un autre bom exemple.

Les meilleurs hackers travaillent-ils pour des agences gouvernementales, selon vous ?

Il y en a. Cela dépend. Il y a un effet culturel. Les super puissances prennent les meilleurs là où ils sont. Elles regardent leur potentiel. La motivation peut être une véritable conscience nationale. Aux États-Unis, on va leur donner de gros salaires avec de fortes contraintes. S’ils sont un peu rétifs et anti-État, on passera à une méthode peut-être un peu plus musclée. En Chine et en Russie, par exemple, c’est plutôt le pistolet dans le dos. Encore qu’il y ait beaucoup de hackers patriotes. Il y a de nombreuses motivations différentes, l’argent étant la première et la plus forte.

« Le piratage est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences »

Le problème c’est qu’en Europe, où on s’autoflagelle à l’envi, on veut être plus vertueux que la vertu elle-même. Dans le cas de la France, si on n’a pas fait une grande école d’ingénieur, on n’a pas voix au chapitre. C’est dramatique, car nous avons toute une communauté de hackers assez reconnue dans le monde. On a un système éducatif particulier et encore plus un esprit unique (un mélange d’esprit gaulois et de Descartes qui nous fait exceller dans le domaine de la sécurité) et on se coupe d’un certain nombre de visions.

Souvent, ces hackers sont dans des sociétés privées, qui cherchent à faire leur business, mais qui ne sont pas valorisés comme ils le devraient humainement et techniquement, parce qu’on a encore une sorte d’élitisme de mauvais aloi qui fait que l’on regarde plutôt la naissance que le potentiel. Ce n’est pas un hasard si certaines communautés étrangères sont plus fortes que nous. Ce n’est pas forcément dû à la qualité, c’est simplement qu’ils sont beaucoup plus pragmatiques. En France, le pedigree de départ confronte très vite à l’effet « plafond de verre ».

C’est le cas dans le monde du travail en général, me semble-t-il…

Oui, c’est pour cela que je parlais de l’aspect culturel. Pourquoi la Suisse — qu’on identifie comme un monde de banquiers alors que la grande force de la Suisse c’est avant tout l’industrie. La Suisse c’est l’horlogerie, c’est la haute ingénierie. Nous Français sommes tellement ignares que l’on ne voit en la Suisse que les banques. Or, pourquoi la Suisse a réussi, comme l’Autriche et en partie l’Allemagne, c’est parce qu’elle sait encore fabriquer des ingénieurs maison. À travers l’alternance, mais pas celle à la française. Ils prennent les gens et en font de vrais ingénieurs tout au long de leur vie. C’est une approche culturelle différente. Ce n’est pas étonnant que ces pays-là soient en avance dans bien des domaines.

Il semblerait cependant que la Suisse soit un peu à la traîne sur le plan de la cybersécurité. Les sites de la Confédération ont récemment été victimes de sévères attaques par des hackers russes…

Que ceux qui n’ont pas été attaqués par les hackers russes lèvent la main ! Il n’y en a aucun. Les États-Unis et la France en sont victimes en permanence. Les autres n’en parlent pas. Il y a des attaques dont je ne peux pas parler parce qu’elles ne sont pas publiques, mais qui ont fait extrêmement de mal à des fleurons mondiaux de la sécurité, qu’ils soient européens ou américains. Les cas sont de plus en plus nombreux de vols de données très sensibles (données industrielles, mots de passe en clair de clients…). C’est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences totalement.

La Suisse n’est donc pas forcément en retard sur le plan de la cybersécurité ?

Non. Quand on regarde son système éducatif, entre l’ETH de Zurich, l’EPFL de Lausanne, la HEIG-VD d’Yverdon pour ne citer que ceux-là… il y a quand même de très beaux fleurons. Elle n’est pas en retard, elle fait moins parler d’elle. C’est différent. Mais, en termes d’attaque, elle n’est ni plus ni moins ciblée. J’aurais plutôt tendance à dire que son système fédéral fait qu’elle est un peu moins mal protégée.

« Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques »

Le vrai problème — et il s’agit d’une hypocrisie mondiale — est que tous les systèmes sont attaqués parce qu’ils utilisent les mêmes technologies. On utilise tous des technologies que plus personne ne maîtrise. Quand la Suisse se fait attaquer, c’est au niveau de systèmes dans lesquels il y a des failles. Ces failles ne sont pas suisses, mais américaines parce que la technologie est américaine. Il faut arrêter de voir la nationalité des victimes, mais plutôt celle de ceux qui fournissent les produits et les technologies. Les entreprises concernées, qui ne font rien de vraiment significatif sinon que de fournir des rustines sur les passoires qu’elles vendent, devraient être lourdement condamnées.

À tout concentrer dans les mains de quelques acteurs, le problème est que lorsque l’on trouve une faille dans un système que tout le monde utilise et qu’en plus on ne la documente pas trop, tous les clients en sont victimes. Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques, tellement puissants qu’ils ne veulent rien faire.

Pourquoi les Russes, les Ukrainiens, les Chinois, les Indiens ont ou sont en train de développer des technologies un peu plus souveraines et d’avoir leurs propres standards (en particulier en cryptologie) ? Parce qu’ils savent que d’une part ils ne peuvent pas faire confiance aux pays producteurs, mais surtout parce que dans l’informatique, la sécurité a été vers une uniformisation alors que l’on sait que, dans bien des domaines, la variété est un facteur de richesse et de sécurité. Le seul cas de la backdoor mise à la demande de la NSA dans un standard cryptologique (DUAL_ECC_RBG) résume à lui seul le propos.

Le simple concept de cybersécurité n’est-il pas une illusion ? Au bout du compte, doit-on accepter le fait que nous n’arriverons jamais à nous prémunir de ces attaques ?

C’est effectivement une illusion : on nous vend de la sécurité alors qu’elle n’est pas possible pour des tas de raisons : la concentration que je viens d’évoquer, le fait que les États n’ont pas intérêt à ce qu’il y ait une sécurité absolue.

Pourquoi la Commission européenne est en train de dire qu’il faut mettre des backdoors dans le chiffrement1 ? Pourquoi le marché très juteux des zero-day est toléré ? La plus grosse société, autrefois française, est maintenant aux USA et travaille activement avec la NSA. Imaginons que demain nous ayons un système réellement inexpugnable. Les premiers à l’interdire seront les États. Les pays veulent amoindrir leur sécurité, mais être les seuls à en profiter. Douce illusion puisque les hackers sont là aussi.

La Suisse vient d’achever la révision de sa loi sur la protection des données. Elle se veut plus efficace que le Règlement général sur la protection des données européen (RGPD). Qu’en pensez-vous ?

Le RGPD est une vaste plaisanterie depuis le 10 juillet dernier. Jusque-là, on avait ce qu’on appelle la directive Schrems II. Avant, les États-Unis « garantissaient » la protection des données transférées par l’Europe grâce au Privacy shield2, une garantie totalement illusoire pour ne pas dire un mensonge éhonté. Max Schrems (un activiste autrichien militant pour la protection des données, NDLR) a démontré que ce n’était pas vrai. Que les services de renseignement américains puisaient dans les données européennes. Ce qu’avait également démontré Snowden : les données européennes font l’objet d’un pillage systématique. Depuis l’arrêt Schrems II, il est interdit de faire ce que l’on appelle un transfert hors Union européenne. Que ce soit aux États-Unis ou en Chine, puisque maintenant on a des plateformes de cloud chinoises (qu’une partie de l’industrie automobile française utilise, pour info).

En mars 2022, quand le président Macron et le reste de l’UE ont toqué à la porte du président américain pour dire « on veut bien se couper du pétrole et du gaz russe, mais il faut nous aider en nous en vendant », Joe Biden a accepté à la condition de rétablir l’accès aux données. Ce qu’on appelle un chantage.

« La Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière »

Le 10 juillet de cette année, Madame Von der Leyen, sans consulter le Parlement européen, a autorisé le transfert des données hors Union européenne. Et le plus beau, c’est qu’en cas de contestation, c’est une entité contentieuse américaine qui tranchera les cas litigieux !

Les données des Européens sont de bien meilleure qualité, car elles sont mieux collectées et traitées. Les données américaines sont des paillettes d’or dans beaucoup de boue, tandis que nous ce sont de grosses pépites. Elles représentent 5000 milliards de dollars par an. Les Américains ont donc gagné le 10 juillet 2023.

Mais le même problème va se poser aussi avec la Chine, car la deuxième plateforme mondiale de cloud est Ali Baba.

Malheureusement, il semble que si sur certaines choses la loi suisse va plus loin que le RGPD, elle comporte en revanche des points préoccupants (l’article 6 en est un). Concernant l’envoi des données vers les USA, le constat est que la Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière. La notion de « sociétés américaines certifiées (dans le cas du DPF) » est une escroquerie intellectuelle destinée à masquer la faiblesse politique et économique des pays de l’espace européen. J’espère que Max Schrems repartira en guerre et que très vitre nous aurons un arrêt Schrems III pour y mettre fin.

En tant que citoyen, on a un peu le sentiment d’être démuni face à tout cela, que les révélations d’Edward Snowden n’ont rien changé…

Est-ce que le mot « citoyen » a encore un sens ? J’ai déjà reproché à des parlementaires d’avoir détruit le système éducatif, qui autrefois formait des citoyens critiques, pour en faire des consommateurs. Réponse d’un parlementaire dont je ne citerai pas le nom : oui, mais c’est quand même plus facile de gérer des consommateurs.

A-t-on vraiment un esprit citoyen ? Je ne dis pas qu’il a totalement disparu, mais on est noyé dans la masse. Quand on voit comment les gens s’abrutissent sur Tik Tok ou Instagram peut-on espérer vraiment les voir se poser les bonnes questions et s’interroger…

Cela ne va pas aller en s’arrangeant avec l’avènement de l’intelligence artificielle ?

On peut espérer que la bêtise naturelle soit plus forte que l’intelligence artificielle. Il n’est pas dit qu’Open AI fasse long feu : ils perdent 700 000 dollars par jour. Ils ont des serveurs monstrueux et ce n’est pas rentable. C’est une catastrophe écologique. Des data centers [Centres de données] monstrueux.

L’intelligence artificielle a prouvé son efficacité pour trouver des modèles quand il y en a beaucoup, mais lorsque ces modèles sont stables dans le temps : les lois de la nature. Dès lors que l’on applique l’intelligence artificielle à une activité humaine, cela ne fonctionne plus. Ce n’est pas modélisable, car les modèles sous-jacents ne sont plus stables.

C’est d’ailleurs toute la différence entre la sécurité et la sûreté. La seconde, c’est le code correcteur d’erreurs : je lutte contre une menace, mais qui n’est pas malveillante, c’est une loi statistique stable, donc on peut faire quelque chose (les codes correcteurs d’erreurs). L’attaquant, lui, il s’adapte. C’est le duel lance-cuirasse.

Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune

« Nous, pays occidentaux, sommes dans un confort coupable, sans conscience aucune »

Ce qui coûte très cher, c’est de requalifier en permanence les jeux de données. De comprendre comment évolue le cerveau humain. Les algorithmes sont connus depuis longtemps. Donc l’intelligence artificielle est un perroquet qui lit beaucoup et qui répète. Et le plus grave, c’est qu’il invente des faits.

Aux États-Unis, trois avocats ont été condamnés pour avoir demandé à ChatGPT d’écrire leur réquisitoire. Celui-ci a inventé des jurisprudences qui n’existaient pas.

Ce que l’on ne sait pas, c’est que pour corriger les résultats, on a des armées de Kenyans et d’Ougandais qui souffrent et qui sont payés au lance-pierre afin de faire des corrections. L’intelligence artificielle est très efficace dans certains domaines, mais dans d’autres cas, on est en train de faire n’importe quoi et de perdre des savoir-faire.

Pas dans tous les pays : certains îlots ont le souci de maintenir la vraie connaissance. L’Afrique ne pourra pas se payer ChatGPT. Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune. Tout cela n’est que la chronique d’une mort annoncée. Je vois notre niveau baisser globalement et on ferait mieux de s’intéresser à ce qui se passe ailleurs. La Chine a passé des lois pour préserver les enfants et les jeunes étudiants. D’autres pays maintiennent un système éducatif de qualité où les sciences ont une part encore importante.

La situation a-t-elle empiré depuis l’affaire Snowden ?

Considérablement. Il faudrait que je retrouve la phrase d’Obama, mais grosso modo, après cette affaire, il a dit maintenant que tout le monde le sait, on peut y aller.

Pour moi Obama a été le pire président pour les Européens. À chaque fois qu’il y a un président démocrate aux États-Unis, c’est une catastrophe pour l’Europe. Il a accru la surveillance globale comme aucun autre avant lui. C’était vraiment un vautour déguisé en agneau.

Pour info et dans l’indifférence générale, les archives Snowden ont été fermées (voir https://www.mintpressnews.com/intercept-snowden-archive/256772/) et leur exploitation arrêtée. Laure Poitras et Glenn Greenwald ont été marginalisés et écartés. Quel journaliste — après en avoir bien profité — a écrit un seul mot sur le sujet et s’en est ému ?

Vous m’avez l’air assez indulgent envers la Suisse, mais elle est en train de mettre en place le dossier médical électronique du patient que tous les professionnels de la santé seront tenus d’utiliser. Est-ce que ça ne pose pas un petit problème cette histoire ?

Si je suis bien disposé envers la Suisse, cela ne m’empêche pas d’être critique. Je n’oublie pas que la Suisse a trempé dans à peu près toutes les sales affaires depuis les nazis jusqu’aux Américains. Ils ont quand même signé un accord de renoncement à la neutralité pour suivre les Américains en 1951. Le cosignataire était le général Montgomery. Maintenant il faut distinguer un peuple de ses gouvernements.

Il faut savoir que la Suisse est beaucoup moins indépendante qu’elle ne le pense. Elle était l’un des derniers pays à indexer sa monnaie sur les réserves d’or. Le FMI a imposé l’abandon de cela à la Suisse (1er janvier 2000). Elle obéit aux ordres.

Ce dossier médical du patient sera hébergé où et par qui ? Je crains que si la Suisse oblige les patients à l’utiliser ce soit démocratiquement grave. Les données médicales sont extrêmement sensibles.

On a pu constater ces dernières années que l’importance de les protéger était toute relative…

En effet. Certaines ont été utilisées à des fins de surveillance policière. Orwell n’avait même pas pensé à ça.

Sommes-nous écoutés en permanence ? J’ai remarqué qu’il m’arrivait d’avoir des conversations orales sur certains sujets que je retrouvais ensuite sur mon écran, alors même que je n’avais rien recherché en ce sens.

Vu votre activité, je pense que cela doit allumer quelques lumières rouges dans certains pays et certaines agences. Je pense que vous faites partie des personnes ciblées. Mais ce que vous décrivez -là, c’est la fonction Siri d’assistant vocal. Ces assistants écoutent en permanence.

Il y a eu une inflexion très, très nette des cours de bourse d’Apple lorsqu’il a annoncé Siri. Pourquoi ? Avant les assistants vocaux, on ne pouvait capter les données des gens que lorsqu’ils téléphonaient ou étaient devant un ordinateur. C’est bête. Et si on inventait un système qui les écoutait en permanence ?

(Re) lire notre interview de Solange Ghernaouti : « La surveillance de masse est déjà en place »

En réalité c’est pire que ça : intéressez-vous à ce qu’on appelle les balises ultrason (voir https://hackaday.com/2017/05/04/ultrasonic-tracking-beacons/). Quand on regarde la télé et qu’il y a une pub. Ensuite on va sur sa tablette, qui était dans la même pièce, et celle-ci propose le même contenu que celui que l’on a vu à la télé. Il faut savoir que de plus en plus de pubs intègrent ces balises ultrason qui peuvent communiquer avec un appareil comme une tablette ou un téléphone, dont la distance est de 7 mètres, qui va recevoir l’information, pour qu’on lui propose le même contenu quand il va prendre un autre environnement.

Quel était l’endroit où on pouvait parler à peu près discrètement et faire éventuellement d’autres choses ?

Les toilettes ?

Il commence effectivement à y avoir des toilettes connectées. Mais je pensais à la voiture. Les voitures ont maintenant des systèmes d’assistant vocaux. Il a été révélé récemment que des employés de Tesla avaient accès à toutes les données collectées par les Tesla et notamment des activités plutôt intimes dans les voitures. Parce qu’elles sont bourrées de caméras et de micros (voir par exemple ICI).

Le but des GAFAM est que chaque segment de nos vies doit faire l’objet d’une captation de données : quand on dort (montres connectées) quand on est mobile et l’on fait autre chose (smartphone, voiture…)

Dans un but commercial ?

Au début oui. Mais elles fournissent ces données aux services de renseignement. Quand ceux-ci font une requête, les sociétés n’ont pas le droit d’avertir leurs clients, sous peine de condamnation.

Ces données permettent également d’influer sur le cours de l’histoire, comme on l’a vu avec le scandale Cambridge Analytica ?

Ou l’élection de Trump, effectivement. Ou les 90 députés d’extrême droite du Reichstag. À chaque fois, on sait qu’il y a eu de l’exploitation de données qui a servi à alimenter, de manière ciblée, des fake news et de faire de la manipulation d’information.

Cambridge Analytica n’a pas disparu, elle a juste changé de nom. Elle s’appelle Emerdata maintenant. Et depuis, d’autres sociétés se sont créées. L’influence politique des sociétés s’est développée et plus aucun processus électoral désormais ne sera pas souillé par ce genre de choses, à des degrés divers.

Ce sont donc les GAFAM qui dirigent le monde ?

Les grandes sociétés, qu’elles soient américaines ou chinoises, oui.

Désormais, beaucoup de gens décident de quitter WhatsApp pour Signal ou Telegram. D’utiliser Protonmail plutôt que Gmail et de fuir Zoom pour Framatalk, par exemple. Est-ce que cela change vraiment quelque chose ou pas ?

Il vaut mieux utiliser Signal que Telegram, déjà. Mais oui, ce n’est pas inutile. Pour deux raisons : les systèmes sont ouverts et sont très bien documentés. J’ai analysé et fait analyser Protonmail, par exemple, par mes étudiants et ils ont plongé le nez dans les algorithmes.

Deuxièmement, les gens ont besoin de sécurité. Les entreprises, ou une activité comme la vôtre, les avocats et les journalistes sont des professions à risques et pas qu’en Iran. Dans des pays bien démocratiques, un journaliste d’investigation qui veut vraiment faire son travail peut se mettre en danger. Il y a quand même des journalistes qui ont été tués à Malte. Il y a un vrai besoin de sécurité.

Ces technologies sont crédibles, car elles offrent des outils qui, quand on sait bien les utiliser, peuvent effectivement nous garantir que, même en cas de duplicité, on serait protégés. Cela implique toutefois que les gens soient éduqués et informés.

Qu’ils soient soucieux du problème aussi. J’entends beaucoup l’argument « Je n’ai rien à cacher » lorsque l’on évoque la surveillance de masse.

Est-ce que l’on a envie que notre banquier à qui on va demander un prêt soit au courant de notre début de cancer ? Snowden disait : « ne pas se protéger parce qu’on n’a rien à cacher revient à dire que la liberté d’expression n’a aucun sens parce qu’on n’a rien à dire ». C’est une phrase admirable qui vaut toutes les explications.

Il y a deux choses qui sont constitutives de la vraie liberté : la propriété — or, les GAFAM veulent remplacer la propriété par l’usage — et la vie privée, avec ses corollaires le droit à l’oubli, à l’erreur, etc.

Comment a-t-on progressé en tant qu’humain ? C’est par nos erreurs. Par nos échecs plus que par nos réussites. Dans une dictature de la transparence, on pourrait sortir à tout moment une photo vieille d’il y a 20 ans, sortie de son contexte, qui permettrait à n’importe qui de juger. La vie privée est constitutive de la liberté. Il y a des moments où on a besoin de se retrouver avec soi-même. C’est très, très important.

Pour terminer, parlez-nous un peu de Crypto AG, puisque vous en savez plus que nous.

Je ne peux pas tout dire, parce que j’ai travaillé dessus et j’ai eu accès aux backdoors et aux algorithmes. Mais allons-y : à la fin de la guerre, la Suisse a opté pour une neutralité et les pays anglo-saxons avaient compris que celui qui contrôle la crypto contrôlera tout. Il y avait très peu de sociétés qui vendaient des systèmes de cryptographie (les machines à chiffrer) : Crypto AG, Siemens, Ericsson, Transvertex, Racal… Entre 120 et 130 pays en ont acheté, pour leurs besoins gouvernementaux, diplomatiques, des machines à chiffrer suisses en pensant être super bien protégés.

Parmi les clients de Crypto AG, il y avait l’Iran. En 1995, Hans Bühler, l’un des top VRP de Crypto AG, se rend en Iran et il est retenu prisonnier pendant neuf mois. Durée suffisante pour le faire accoucher d’un certain nombre de choses.

Hans Bühler3 a révélé que toutes les machines vendues à ces 130 pays contenaient des backdoors, donc des portes dérobées qui permettaient le décryptement plus facile. Et que les Américains revendaient les informations. Quand l’Iran a découvert que les informations étaient données gratuitement aux Israéliens dans le cadre du conflit Iran/Irak, les Iraniens ont fait des bonds. Quand le Pérou a découvert que, lors des négociations commerciales sur les accords de libre-échange avec les États-Unis, ces derniers étaient au courant de tout à l’avance, cela a été une catastrophe pour le Pérou. Les cas sont très nombreux et tous ne sont pas encore publics.

« Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels »

Crypto AG, mais aussi d’autres sociétés européennes, a ouvertement collaboré avec les Américains pour affaiblir toute la crypto mondiale de la plupart des pays et je peux le confirmer, car j’ai travaillé dessus.

Ce qu’on a vu à l’époque avec Crypto AG, on le voit maintenant avec le mécanisme des zero-day. Ces failles connues et volontairement non corrigées. Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels. On fait donc des affaiblissements, on met des backdoors ou on tarde à corriger des failles. C’est ce que l’on appelle pudiquement le « control export » (désormais encadré par les accords de Wassenaar). Crypto AG s’est fait prendre, mais ce n’est pas la seule.

Il faut bien comprendre une chose : les États sont confrontés à un dilemme qui est d’un côté de protéger les citoyens et d’autre part que ceux-ci ne puissent pas se protéger de l’État. Il doit pouvoir attaquer et contrôler en permanence. C’est compréhensible quand il s’agit de lutter contre le banditisme et autre, mais on a bien vu que nous sommes dans une société de surveillance globale. Quand les valeurs démocratiques sont affaiblies, la tentation est alors forte de passer à une surveillance globale plus ou moins forte… même dans les pays européens.

Tout cela est très encourageant…

Soit on perd notre esprit citoyen et il n’y a plus d’espoir. Mais je pense qu’il faut rééduquer les gens et développer leur sens critique. Il faut se réapproprier une certaine hygiène de la sécurité et revenir à une certaine frugalité numérique.

Dans le monde virtuel, on a encore plus besoin de sécurité que dans le monde réel. Mais les gens semblent l’avoir oublié.





PsyOp ou délires d’une fabulatrice?

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

Voici une entrevue donnée le 18 août dernier par la Dre Jan Halper-Hayes au podcast de Nino Rodriguez.

Elle est un personnage à peu près sorti de nulle part au cours des dernières semaines dans le paysage médiatique pro-Trump et qui enchaîne les déclarations dignes d’un film de Marvel !

La psychologue Jan Halper-Hayes, ancienne vice-présidente mondiale des Républicains à l’étranger, a déclaré il y a quelques jours que la Space Force (rien de moins) disposait de preuves sur la fraude électorale en 2020. Elle prétend que Trump n’a pas encore sorti les preuves pour éviter la GUERRE CIVILE (qui devra venir en son temps bien sûr).

Elle a aussi déclaré que :

« Le Pape n’était pas content. Il a fallu 650 avions pour retirer notre or de la Banque du Vatican ! » 🤡

Elle détaille que Trump est allé voir la Reine et le Pape au Vatican pour leur annoncer qu’il mettait fin à la corporation des États-Unis pour rétablir une république libre  ! Êtes-vous prêts pour le NESARA-GESARA ? Là on nage en plein délire Qanon !

Je dirais que ce qui apparaît être un délire, à première vue, est en fait une trame de cette gigantesque opération psychologique dans laquelle cette dame vient de s’ajouter en tant que joueur clé dans la partie d’échecs en 5D (logo des opérations psychologiques de l’Armée américaine).

Voici ses incroyables déclarations sur le pape et la reine :

Dr Jan Harper-Hayes affirme faire partie du Département de la Défense américaine (qui compte une section des opérations psychologiques 😉). Elle se dit experte dans l’analyse des changements sociaux et dit faire partie d’un groupe de surveillance de 12 personnes qui observent attentivement les réseaux sociaux. Elle nomme que la surveillance des réseaux sociaux se concentre sur le niveau de résistance de la population face au changement.

Elle dit s’intéresser particulièrement au « degré d’éveil » (encore le programme du « great awakening ») des employés de l’État, entre autres, à ce qu’ils pensent et ressentent. Elle affirme que toutes les réactions de ces gens sont surveillées…

Elle précise que les employés de l’État ont une habilitation de sécurité (enquête sur le risque de compromission) et qu’ils travaillent en silo, de façon compartimentée. C’est la raison pour laquelle le Département de la Défense (DoD) est très préoccupé par ce que les employés pensent et ressentent concernant le changement.

Elle ajoute que le DoD est aussi préoccupé par la réaction du public : le DoD cherche à scruter l’opinion publique en vue de savoir comment le département va agir, quelles mesures devront être prises pour appréhender… 👉la guerre civile !

Dr Halper-Hayes précise qu’elle ne sait pas à quoi servent les informations qu’elle fournit au Département de la Défense (évidemment ! 🤡). Elle ajoute qu’elle et son groupe de travail cherchent à savoir pourquoi les gens ont endossé Joe Biden, pourquoi ils ont endossé Donald Trump, qu’est-ce qui manque pour créer un « éveil collectif » (lire ici révolution civile).

Elle confirme faire cela dans le but de :

« donner les bonnes informations à l’équipe de l’Opération Psychologique pour qu’elle sache ce qu’il faut faire ensuite. »

Quoi de mieux que d’inverser la structure de la réalité en disant la vérité pour que la tromperie soit totale !

Nino Rodriguez lui demande quelle sera la prochaine étape.

Elle répond que l’armée finira par entrer en jeu, mais qu’ils doivent attendre le « moment opportun de l’événement » afin d’éviter la guerre civile.

Voici son entrevue du 18 août :


Ajoutez à ce fabuleux récit hollywoodien la fable des arrestations de l’État profond, dont l’actuelle arrestation de Trump sert de précurseur à l’arrestation de Joe, Hillary, Barrack et Bill… C’est tellement évident !

Objectif de cette incroyable épopée, une opération psychologique montée de toutes pièces : criminaliser toute forme de dissidence et forcer la saisie des armes.

Avec 300 millions de vue de l’entrevue de « Donald le criminel » avec Tucker Carlson sur X et le mugshot de Trump qui alimente la polarisation et la tribalisation, on peut être certains que « l’éveil » est là, que la GUERRE CIVILE EST PROCHE…

Comme le Général Flynn le détaille dans son livre « Guerre de 5e génération », il y a 4 phases pour créer la guerre civile :

  • – La polarisation
  • – La tribalisation
  • – La déshumanisation
  • – La création d’assassins, la guerre civile.

Les 2 premières phases sont accomplies, les 2 dernières sont en cours grâce aux « soldats digitaux »…

Au cours des entrevues qu’elle a données, Dr Halper-Hayes fait souvent référence au « vocabulaire Q », soit les « drops de Q », ce mystérieux haut gradé inséré dans l’administration Trump qui a promis l’intervention IMMINENTE DE L’ARMÉE pour l’arrestation des membres de l’État profond. Q a aussi annoncé le « great awakening ».

Rien n’est laissé au hasard, toute cette opération a été savamment orchestrée.

On parle ici d’une opération de pré-programming : Échecs en 5D, « nous regardons un film », « Biden est le fake président de la fake corporation des États-Unis », blablabla.

J’espère de tout mon cœur que le désespoir ambiant ne vous a pas fait mordre à l’hameçon de cette gigantesque tromperie. La déception sera terrible.

Désolée d’être encore la « dynamiteuse d’espoirs », mais si vous vous accrochez à autre chose que Dieu votre chute sera violente.

Sincèrement et fraternellement.

Isabelle




La rétractation choquante d’un article sur la science du climat montrant qu’il n’y a pas d’urgence climatique est comparable au scandale du Climategate

[Source : Ciel Voilé]

Par Chris Morrison 26 août 2023

https://dailysceptic.org/2023/08/26/shock-retraction-of-climate-science-paper-showing-no-climate-emergency-draws-comparisons-with-climategate-scandal/

Des détails choquants sur la corruption et la répression dans le monde de la science climatique évaluée par les pairs ont été révélés par une récente fuite de courriels. Ils montrent comment un groupe déterminé de scientifiques et de journalistes militants a réussi à obtenir la rétractation d’un article qui affirmait que l’urgence climatique n’était pas étayée par les données disponibles. Roger Pielke Jr., écrivain scientifique et économiste, a publié ces courriels surprenants et conclut :

« Les magouilles se poursuivent dans le domaine de la science du climat, des scientifiques influents s’associant à des journalistes pour corrompre l’évaluation par les pairs. »

L’article incriminé a été publié en janvier 2022 dans une revue de Springer Nature et n’a d’abord guère attiré l’attention. Mais le 14 septembre, le Daily Sceptic en a repris les principales conclusions, ce qui a eu pour effet de rendre l’article viral sur les médias sociaux, avec environ 9 000 retweets sur Twitter. L’histoire a ensuite été couverte par l’Australian et Sky News Australia. L’activiste du Guardian Graham Readfearn, ainsi que l’Agence France-Presse (AFP), ont alors lancé des contre-attaques. Marlowe Hood, le « héraut de l’anthropocène » de l’AFP, a déclaré que les données étaient « grossièrement manipulées » et « fondamentalement erronées ».

Après près d’un an de lobbying, Springer Nature a rétracté l’article populaire. À la lumière des préoccupations exprimées, le rédacteur en chef n’aurait plus confiance dans les résultats et les conclusions présentés dans l’article. Les auteurs ont été invités à soumettre un addendum, mais celui-ci n’a pas été « considéré comme adapté à la publication ». Les courriels divulgués montrent que l’addendum a été envoyé pour examen à quatre personnes, et qu’une seule s’est opposée à la publication.

Ce qui est choquant dans cette censure, c’est que le document a été rédigé par quatre éminents scientifiques, dont trois professeurs de physique, et qu’il s’appuyait largement sur les données utilisées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies. L’auteur principal était le professeur Gianluca Alimonti de l’université de Milan et chercheur principal à l’Institut national de physique nucléaire d’Italie. Les auteurs de l’article ont examiné les données disponibles, mais ont refusé de se laisser entraîner par le courant dominant habituel qui tourne à la catastrophe les tendances météorologiques sélectionnées avec soin. Au cours de leurs travaux, les scientifiques ont constaté que l’intensité et la fréquence des précipitations étaient stationnaires dans de nombreuses régions du monde, et qu’il en allait de même pour les tornades aux États-Unis. D’autres catégories météorologiques, telles que les catastrophes naturelles, les inondations, les sécheresses et la productivité des écosystèmes, n’ont pas montré de « tendance positive claire des événements extrêmes ». En outre, les scientifiques ont constaté une croissance considérable de la biomasse végétale mondiale au cours des dernières décennies, due à des niveaux plus élevés de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

En fait, ce scandale commence à susciter des comparaisons avec les fuites du Climategate en 2009, qui témoignaient également d’un mépris considérable pour le processus d’évaluation par les pairs. Phil Jones, l’un des compilateurs de la base de données HadCRUT sur les températures mondiales du Met Office, a envoyé un courriel à Michael Mann, auteur de la tristement célèbre « crosse de hockey » sur les températures, dans lequel il déclarait : « Je ne vois aucun de ces documents figurer dans le prochain rapport du GIEC. Kevin et moi les écarterons d’une manière ou d’une autre — même si nous devons redéfinir ce qu’est la littérature évaluée par les pairs ! »

Il est intéressant de noter que le professeur Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie, a un rôle à jouer dans ce dernier exercice de censure. Dans l’article d’attaque du Guardian, il a déclaré qu’il s’agissait d’un nouvel exemple de scientifiques issus de « domaines totalement différents » qui viennent appliquer naïvement des méthodes inappropriées à des données qu’ils ne comprennent pas. « Soit le consensus des experts mondiaux en matière de climat, selon lequel le changement climatique est à l’origine d’une augmentation très nette de nombreux types de phénomènes météorologiques extrêmes, est erroné, soit quelques physiciens nucléaires italiens se trompent », a-t-il déclaré.

C’est une attaque « fact-check » de l’AFP, publiée peu après l’article du Daily Sceptic, qui a amené d’autres scientifiques militants à participer à la campagne de rétractation de l’article scientifique incriminé. Elle a été en partie rédigée par Marlowe Hood, dont les lecteurs réguliers se souviendront qu’il a récemment reçu environ 88 000 livres sterling de la part de la Fondation d’une grande banque espagnole fortement impliquée dans le financement des technologies vertes. L’un des experts cités par l’AFP est le Dr Freiderike Otto, qui travaille dans le domaine des pseudosciences en essayant d’ » attribuer » des événements météorologiques isolés à des changements climatiques à long terme à l’aide de modèles informatiques. Elle est aidée dans son travail par le financement de l’investisseur milliardaire vert Jeremy Grantham. Mme Otto a déclaré que les auteurs du rapport n’avaient « évidemment » pas rédigé leur article de bonne foi. « Si la revue se soucie de la science, elle devrait le retirer publiquement et bruyamment, en disant qu’il n’aurait jamais dû être publié. »

[Note de Joseph :
la modélisation en climatologie n’est pas scientifique, mais falsifie au contraire les axiomes de la théorie des probabilités sur laquelle elle prétend se baser, axiomes dérivés des trois principes de base de la logique aristotélicienne sur laquelle repose la démonstration mathématique et scientifique.
Voir les articles du Terry Oldberg basés sur les travaux injustement ignorés de Ron Christensen et Tom Reichert :
L’origine du mythe du réchauffement climatique catastrophique d’origine anthropique dans la pensée mécaniste
Les principes du raisonnement. Partie 3. Logique et climatologie
Les accords de Paris sur le climat ont une base fausse]

Stefan Rahmstorf, responsable des systèmes terrestres à l’Institut de recherche sur l’impact du climat de Potsdam, a lui aussi appelé à l’annulation de l’article. Il a déclaré à l’AFP qu’il ne connaissait pas la revue Springer, « mais si elle se respecte, elle devrait retirer l’article ».

La fuite des courriels de Pielke donne un aperçu fascinant de la manière dont Springer Nature a traité la question au cours de l’année écoulée. Dans un premier temps, on s’est inquiété du fait qu’Alimonti et coll. ne faisaient référence qu’aux travaux du cinquième rapport d’évaluation du GIEC, bien qu’il ait été souligné qu’au moment où l’article a été initialement soumis, la sixième évaluation du GIEC n’avait pas encore été publiée. Il a été suggéré qu’un « erratum » soit compilé. Le professeur Alimonti a estimé, à juste titre, qu’un « addendum » était plus approprié.

Les addenda ont été préparés et envoyés pour examen à quatre personnes et à un arbitre. Trois évaluateurs ont recommandé la publication et un s’y est opposé. L’adjudicateur s’est ensuite rangé du côté de l’opinion minoritaire. L’un des évaluateurs a recommandé l’acceptation en notant : « Les déclarations faites par les auteurs sont généralement en accord avec l’évaluation produite par le groupe de travail 1 du GIEC dans le cadre de son sixième rapport d’évaluation. Un autre évaluateur a écrit :

« L’article original est une récitation directe de données crédibles et essentielles sur plusieurs types d’événements météorologiques extrêmes. Je ne trouve rien de sélectif, de partial ou de trompeur dans ce qu’ils présentent. Bien qu’il n’y ait pratiquement rien d’écrit qui ne soit pas bien connu des experts, il est utile pour les non-experts de voir les données sous-jacentes, qui sont le plus souvent obscures dans les rapports du GIEC ».

Mais en vain. L’arbitre s’est rangé à l’avis de la seule voix dissidente, selon laquelle l’addendum ne répondait pas aux « normes scientifiques » qui permettraient sa publication. « En outre, je recommande la rétractation du manuscrit original. » L’article a ensuite été rétracté, mais une nouvelle version a été republiée ici.

Les conclusions de M. Pielke sont accablantes.

« L’abus du processus d’évaluation par les pairs documenté ici est remarquable et constitue un avertissement que la science du climat est toujours aussi profondément politisée, avec des scientifiques prêts à exercer une influence sur le processus de publication, à la fois au grand jour et dans les coulisses. »




Le professeur Martin Haditsch, de Linz, a trouvé des granulomes dans la plupart des poumons examinés par des porteurs de masques.




Gustave de Beaumont et la critique radicale de la démocratie américaine

Par Nicolas Bonnal

Comme je le dis parfois, nous vivons dans un présent permanent depuis environ deux siècles. Les années 1830 sont déjà notre société et nous ne les quitterons qu’à la prochaine comète qui s’écrasera sur notre vieille planète. Ce n’est pas un hasard. Le progrès et la blafarde modernité ont paralysé l’histoire de l’humanité. Pronostiquée par Hegel en 1806, la Fin de l’Histoire n’en finit pas de prendre son congé.

Gustave de Beaumont est le célèbre accompagnateur de Tocqueville en Amérique. Ils allaient y étudier les établissements pénitentiaires (c’est prémonitoire, il y a trois millions de détenus là-bas, et les matons forment le premier syndicat dans une dizaine d’États). Je n’avais jamais pensé à le lire, mais c’est Karl Marx qui le cite ! Ma curiosité éveillée, je trouve sur un site québécois son très beau livre (avec une partie romanesque un peu niaise et trop copiée sur Manon Lescaut) sur Marie et l’esclavage, où Gustave de Beaumont révèle une lucidité française bien digne de Tocqueville et un style d’exception digne de Chateaubriand, du Lamartine de Graziella (texte préféré de Joyce en français) et plus généralement de l’aristocrate qu’il était — après ce sera fini avec Balzac ; après la prose sentira la roture, je le dis comme je le pense.

Les jugements de Beaumont sont encore plus durs que ceux de Tocqueville. Il ne digère pas l’hypocrisie éhontée de l’esclavage dans une nation libre et donneuse de leçons, et aussi beaucoup d’autres choses. J’ai picoré ces réflexions çà et là dans son si beau texte :

Les Américains des États-Unis sont peut-être la seule de toutes les nations qui n’a point eu d’enfance mystérieuse.

Là, on est bien d’accord. Le prosaïsme américain a écœuré toutes les grandes âmes yankees, Poe (Colloque entre Monos et Una), Melville (Pierre), Hawthorne (lisez l’admirable Petite fille de neige) entre autres. Encore qu’en analysant mieux le caractère Illuminati du dollar qui continue de fasciner l’humanité alors que l’Amérique est en faillite…

Il est clair en tout cas que pour Beaumont l’argent fait le bonheur des Américains, qui réifient tout, comme disent aussi les marxistes : la nature c’est de l’environnement, et l’environnement ça sert d’abord à faire de l’argent.

Absorbé par des calculs, l’habitant des campagnes, aux États-Unis, ne perd point de temps en plaisirs ; les champs ne disent rien à son cœur ; le soleil qui féconde ses coteaux n’échauffe point son âme. Il prend la terre comme une matière industrielle ; il vit dans sa chaumière comme dans une fabrique.

Vrai Saroumane, l’Américain déteste la nature et en particulier la forêt (on se souvient du film Délivrance où un retour à la nature vire au cauchemar) :

Les Américains considèrent la forêt comme le type de la nature sauvage (wilderness), et partant de la barbarie ; aussi c’est contre le bois que se dirigent toutes leurs attaques. Chez nous, on le coupe pour s’en servir ; en Amérique, pour le détruire. L’habitant des campagnes passe la moitié de sa vie à combattre son ennemi naturel, la forêt ; il le poursuit sans relâche ; ses enfants en bas âge apprennent déjà l’usage de la serpe et de la hache… l’absence de bois est, à leurs yeux, le signe de la civilisation, comme les arbres sont l’annonce de la barbarie.

Beaumont comprend comme Baudelaire et aussi Edgar Poe qu’avec l’Amérique on entre dans un nouvel âge du monde : l’âge de l’intérêt matériel, du conformisme moral (la tyrannie de la majorité) et de la standardisation industrielle. Et comme Chateaubriand et avant Nietzsche, il pense que :

Tout d’ailleurs s’était rapetissé dans le monde, les choses comme les hommes. On voyait des instruments de pouvoir, faits pour des géants, et maniés par des pygmées, des traditions de force exploitées par des infirmes, et des essais de gloire tentés par des médiocrités.

Beaumont a raison : le monde moderne c’est Lilliput.

La force d’imprégnation américaine est telle qu’elle uniformise toutes les nations immigrées chez elles. Cela est intéressant, car cela se passe bien avant la machine à broyer hollywoodienne ou l’irruption de la télévision. L’Amérique c’est l’anti-Babel, le système à tuer les différences que la chrétienté avait si bien su préservé… Chose étrange ! La nation américaine se recrute chez tous les peuples de la terre, et nul ne présente dans son ensemble une pareille uniformité de traits et de caractères.

Le rapport sacré à la terre n’existe bien sûr pas. On n’y connaît pas le paysan de Heidegger (Beaumont explique que le Tasse et Homère ne seraient pas riches, alors…). Tout n’est qu’investissement immobilier au paradis du déracinement libéral :

L’Américain de race anglaise ne subit d’autre penchant que celui de l’intérêt ; rien ne l’enchaîne au lieu qu’il habite, ni liens de famille, ni tendres affections… Toujours prêt à quitter sa demeure pour une autre, il la vend à qui lui donne un dollar de profit.

Une des grandes victimes de la civilisation américaine est alors la femme (avec les noirs et les Indiens dont Beaumont parle très bien, et objectivement). Ce n’est pas pour rien que toutes les cultures du ressentiment au sens nietzschéen, l’antiracisme, la théorie du genre, le féminisme, le sectarisme sont nés aux USA au dix-neuvième siècle et après. La femme US est dangereuse et Beaumont explique le premier pourquoi :

Sa vie est intellectuelle. Ce jeune homme et cette jeune fille si dissemblables s’unissent un jour par le mariage. Le premier, suivant le cours de ses habitudes, passe son temps à la banque ou dans son magasin ; la seconde, qui tombe dans l’isolement le jour où elle prend un époux, compare la vie réelle qui lui est échue à l’existence qu’elle avait rêvée. Comme rien dans ce monde nouveau qui s’offre à elle ne parle à son cœur, elle se nourrit de chimères, et lit des romans. Ayant peu de bonheur, elle est très religieuse, et lit des sermons.

On dirait notre bonne vieille Emma ! Tout cela ne fait pas le bonheur des femmes, qui n’ont pas encore le féminisme et la pension alimentaire pour bien se rattraper. L’Amérique invente madame Bovary plus vite que Flaubert (l’adaptation de Minnelli avec Jennifer Jones est éblouissante d’ailleurs) et le couple qui n’a rien à se dire — sauf devant l’avocat ou le psy, comme Mr and Mrs Smith (ils veulent bien se parler, mais il faut qu’ils paient !). La famille US est déjà telle que nous la connaissons aujourd’hui : quand elle n’est pas recomposée ou divisée, elle n’est pas ; Et cela sans qu’il y ait eu besoin de la télévision, du frigidaire et du portable pour abrutir et isoler tout le monde. Beaumont ajoute qu’il n’y a aucune affection, c’est cela le plus moderne — et donc choquant.

Ainsi se passent ses jours. Le soir, l’Américain rentre chez lui, soucieux, inquiet, accablé de fatigue ; il apporte à sa femme le fruit de son travail, et rêve déjà aux spéculations du lendemain. Il demande le dîner, et ne profère plus une seule parole ; sa femme ne sait rien des affaires qui le préoccupent ; en présence de son mari, elle ne cesse pas d’être isolée. L’aspect de sa femme et de ses enfants n’arrache point l’Américain au monde positif, et il est si rare qu’il leur donne une marque de tendresse et d’affection, qu’on donne un sobriquet aux ménages dans lesquels le mari, après une absence, embrasse sa femme et ses enfants ; on les appelle the kissing families.

L’obsession de l’argent qui crée des crises et de banqueroutes continuelles est continuelle : on n’a pas attendu Greenspan, Bernanke et les bulles de la Fed pour se ruiner — ou refaire fortune.

Le spectacle des fortunes rapides enivre les spéculateurs, et on court en aveugle vers le but : c’est là la cause de ruine. Ainsi tous les Américains sont commerçants, parce que tous voient dans le négoce un moyen de s’enrichir ; tous font banqueroute, parce qu’ils veulent s’enrichir trop vite.

Voyons la religion dont on a fait si grand cas là-bas. Si la femme est une « associée », un partner, comme on dit là-bas, l’homme religieux est un homme d’affaires. Beaumont est ici excellent dans son observation (c’est le passage que cite Marx dans un fameux petit essai sur la question juive) :

Le ministère religieux devient une carrière dans laquelle on entre à tout âge, dans toute position et selon les circonstances. Tel que vous voyez à la tête d’une congrégation respectable a commencé par être marchand ; son commerce étant tombé, il s’est fait ministre ; cet autre a débuté par le sacerdoce, mais dès qu’il a eu quelque somme d’argent à sa disposition, il a laissé la chaire pour le négoce. Aux yeux d’un grand nombre, le ministère religieux est une véritable carrière industrielle. Le ministre protestant n’offre aucun trait de ressemblance avec le curé catholique.

On s’en serait douté ! La religion évangélique comme business et comme programmation mentale malheureusement a un beau futur devant elle. Revoyez l’épisode de Columbo Le Chant du Cygne sur cette question.

Beaumont n’a pas vu de western (voyez mon livre ici), mais on va voir qu’il aurait pu en écrire les scénarios. Il parle du duel US en des termes peu amènes :

En Amérique, le duel a toujours une cause grave, et le plus souvent une issue funeste ; ce n’est pas une mode, un préjugé, c’est un moyen de prendre la vie de son ennemi. Chez nous, le duel le plus sérieux s’arrête en général au premier sang ; rarement il cesse en Amérique autrement que par la mort de l’un des combattants.
Il y a dans le caractère de l’Américain un mélange de violence et de froideur qui répand sur ses passions une teinte sombre et cruelle… On trouve, dans l’Ouest, des États demi-sauvages où le duel, par ses formes barbares, se rapproche de l’assassinat.

Il ne manque plus que Liberty Valance, que Wayne abat d’ailleurs comme un chien dans le classique postmoderne de Ford. Comme on voit, la situation réelle est aussi sinistre que celle décrite dans bien des films (contrairement à ce qu’une histoire révisionniste — il y en a pour tous les genres — a voulu nous faire croire).
Venons-en au thème de son ouvrage.

Scandalisé par l’esclavage et par le préjugé autoentretenu qui lui sert de base, Beaumont comprend très bien le rôle du capitalisme — et surtout du christianisme — mal digéré :

L’exploitation de sa terre est une entreprise industrielle ; ses esclaves sont des instruments de culture. Il a soin de chacun d’eux comme un fabricant a soin des machines qu’il emploie ; il les nourrit et les soigne comme on conserve une usine en bon état ; il calcule la force de chacun, fait mouvoir sans relâche les plus forts et laisse reposer ceux qu’un plus long usage briserait. Ce n’est pas là une tyrannie de sang et de supplices, c’est la tyrannie la plus froide et la plus intelligente qui jamais ait été exercée par le maître sur l’esclave.

Voir Tocqueville et son analyse de l’extermination légale et philanthropique des Indiens (« On ne saurait détruire les hommes en respectant mieux les lois de l’humanité »). S’il n’y a vite eu plus d’Indiens, il y avait en tout cas 700 000 Africains en 1799, quatre millions lors de la Guerre civile (qui tue 3 % de la population, ruine puis pille le Sud, et endette le pays), 40 millions aujourd’hui ! L’esclavage est un beau calcul !

Beaumont constate que le racisme finit par découler de l’esclavage ce qui n’était pas le cas avant. Cela aura des conséquences importantes dans les années vingt du siècle, quand les Allemands décréteront que les Ukrainiens sont bons à leur servir d’esclaves ou que les Polonais peuvent être remplacés parce que moins techniques et moins universitaires (comme on sait, l’antisémitisme a d’autres fondements). Ils avaient moins de « lumières », comme disait Washington à propos des Indiens ou Ferry à propos des « races inférieures » — on en dit quoi dans les loges du mariage pour tous ?

Faudrait-il, parce qu’on reconnaîtrait à l’homme d’Europe un degré d’intelligence de plus qu’à l’Africain, en conclure que le second est destiné par la nature à servir le premier ? Mais où mènerait une pareille théorie ?
Il y a aussi parmi les blancs des intelligences inégales : tout être moins éclairé sera-t-il l’esclave de celui qui aura plus de lumières ? Et qui déterminera le degré des intelligences ?

Demandez à Harari…

Le grand ennemi spirituel des sectes protestantes souvent athées ou folles (les quakers par exemple : « rien dans cette cérémonie burlesque ne fait rire, parce que tout fait pitié ») qui se partagent le pays est bien sûr le catholicisme. Ici Beaumont va aussi plus loin que Tocqueville :

Au milieu des sectes innombrables qui existent aux États-Unis, le catholicisme est le seul culte dont le principe soit contraire à celui des autres.

On dirait du Chesterton. L’Église fait enrager tout le monde, et cela n’a pas changé jusqu’à ce que Bergoglio soit imposé par les USA.

L’unité du catholicisme, le principe de l’autorité dont il procède, l’immobilité de ses doctrines au milieu des sectes protestantes qui se divisent, et de leurs théories qui sont contraires entre elles, quoique partant d’un principe commun, qui est le droit de discussion et d’examen ; toutes ces causes tendent à exciter parmi les protestants quelques sentiments hostiles envers les catholiques.

La haine du catholicisme devient alors le seul commun dénominateur (on se doutait que ce n’était pas Jésus !) du discours américain, comme de tout discours moderne en général (c’est ce que disait notre ami Muray et il avait bien raison !) :

Il paraît bien constant qu’aux États-Unis le catholicisme est en progrès, et que sans cesse il grossit ses rangs, tandis que les autres communions tendent à se diviser. Aussi est-il vrai de dire que, si les sectes protestantes se jalousent entre elles, toutes haïssent le catholicisme, leur ennemi commun.

L’État américain n’est bien sûr pas chrétien, il l’a dit du reste aux Marocains dès le début, il est comme dit Marx judaïque — on dira vétérotestamentaire (on jure sur la Bible, on ignore toujours l’Évangile ; vous avez déjà vu une allusion à la naissance du Christ pour la fête de Noël en Amérique ?), et il a même inventé la laïcité, aujourd’hui battue en brèche par le ressentiment communautariste venu aussi d’Amérique.

Ainsi il n’existe aux États-Unis ni religion de l’État, ni religion déclarée celle de la majorité, ni prééminence d’un culte sur un autre. L’État est étranger à tous les cultes.

Enfin Beaumont trouve que les Américains deviendront dangereux avec leur orgueil :

Je blâme cet aveuglement de l’orgueil national des Américains, qui leur fait admirer tout ce qui se passe dans leur pays.

Nicolas Bonnal sur Amazon.fr




Explication de la maladie de la vache folle

Un article paru en 2002, passé sous les radars, mais qui reste d’actualité.

[Source : ourcivilisation.com]

Cet article a été publié dans Wise Traditions in Food, Farming and the Healing Arts, le magazine trimestriel de la Weston A. Price Foundation (printemps 2002).


Par Mark Purdey (25/12/1953-12/11/2006)

Depuis 1986, l’infâme syndrome neurodégénératif connu sous le nom d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) fait battre le cœur de l’agriculture britannique. La maladie a entraîné l’anéantissement de milliers de bovins, tandis que son analogue humain, la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob (vMCJ), a gâché la vie d’un nombre croissant de jeunes gens. En outre, l’épidémie de spongiformes a créé un champ de bataille féroce entre les nations, les intérêts particuliers, les partis politiques, les agriculteurs, les victimes et les consommateurs.

Mais malgré la gravité de l’héritage de l’ESB, peu de tentatives ont été faites pour percer l’énigme des causes de ces maladies, nous privant ainsi d’un aperçu des mesures qui permettraient de guérir, de contrôler et, mieux encore, de prévenir cette terrible affection.

Ce récit tente de jeter un peu de lumière sur toute cette débâcle. Il retrace mes propres escapades écodétectives et mes enquêtes originales sur le terrain, qui se sont déroulées en tandem avec les recherches en laboratoire du biochimiste de l’université de Cambridge, le Dr David Brown. Ces travaux ont largement contribué à mettre au jour la vérité qui sous-tend la cause originelle de ces maladies grotesques.

Des preuves tangibles ont été accumulées jusqu’à présent, qui indiquent que la vMCJ et l’ESB pourraient toutes deux résulter d’une exposition séparée des bovins et des humains au même ensemble de facteurs environnementaux toxiques — excès de manganèse et d’agents oxydants — et non de l’ingestion de viande de bœuf par les humains et de sous-produits animaux par les vaches. Si cette hypothèse continue à accumuler des preuves corroborantes, on peut s’attendre à un bouleversement radical de la mentalité du statu quo.

Bien que ma théorie ait été corroborée à la fois par des résultats obtenus sur le terrain et en laboratoire, les travaux publiés par le Dr Brown et les miens ont été largement rejetés, et toutes les propositions de financement ont été refusées de manière irrationnelle lors de l’examen par les pairs. Contrairement aux recommandations adressées au gouvernement britannique par le rapport d’enquête sur l’ESB de 1999, le rejet de nos propositions de subventions se poursuit jusqu’à aujourd’hui, y compris une proposition visant à mettre au point un remède réalisable contre la vMCJ !

Le voyageur solitaire

Mon histoire commence en 1984 avec l’arrêté du ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation (MAFF) relatif à la mouche de la vigne, qui prévoyait le traitement obligatoire du bétail britannique avec des insecticides organophosphorés toxiques. Je me suis battu contre cet arrêté pour mon propre troupeau de vaches jersiaises de race et j’ai gagné une décision précédente de la High Court Judicial Review contre le MAFF, interdisant le traitement insecticide obligatoire de mes vaches.

Les insecticides appliqués sur le dos des bovins britanniques s’appelaient Phosmet, un produit chimique à action systémique qui, parmi une myriade d’effets toxicologiques, perturbe l’équilibre crucial des métaux dans le cerveau. Je n’ai donc pas été surpris de voir l’ESB apparaître chez les bovins britanniques en 1986. À mon avis, il s’agissait d’un héritage direct du mandat du gouvernement britannique concernant la mouche de la javel, qui imposait exclusivement un taux de dosage annuel quatre fois supérieur aux taux d’application utilisés dans les quelques autres pays qui utilisaient ce type d’insecticide.

J’étais un éleveur de vaches laitières et j’avais une expérience directe de l’ESB qui s’était déclarée chez des bovins achetés dans mon exploitation biologique. Mais j’ai été frappé par le fait qu’aucun cas d’ESB n’était apparu chez des vaches élevées à domicile dans des exploitations biologiques entièrement converties, bien que ces bovins aient eu accès à des aliments contenant des farines de viande et d’os (FVO) dans le cadre de l’allocation de 20 % d’aliments conventionnels prévue par les normes biologiques.

Le gouvernement britannique a rapidement attribué les origines de l’ESB au mystérieux « agent de la tremblante », une protéine malformée ou « prion » que l’on trouve dans le cerveau de tous les moutons atteints de la maladie neurodégénérative séculaire qu’est la tremblante. Les « experts » ont affirmé que cet agent prétendument « infectieux » était passé des moutons aux vaches à la suite de l’alimentation de ces dernières avec de la viande et des os contaminés par des cerveaux de moutons atteints de tremblante. L’assouplissement des règles régissant la fabrication des farines animales au début des années 1980 est censé avoir déclenché l’épidémie d’ESB.

Les failles de l’hypothèse conventionnelle

Dès le départ, les failles de la théorie de l’Establishment étaient évidentes :

1. Des milliers de tonnes de farines de viande et d’os britanniques incriminées ont été exportées pour l’alimentation du bétail dans les années 1970, 1980 et 1990 vers des régions qui sont restées indemnes d’ESB à ce jour, telles que l’Afrique du Sud, la Suède, l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient, l’Inde et d’autres pays du tiers-monde.

2. Les modifications de la température et des techniques de fabrication du processus d’équarrissage des farines animales au Royaume-Uni ont été accusées de permettre la survie de l’agent de la tremblante dans le cerveau des moutons morts, ce qui a permis à l’« agent » de passer dans le bétail, produisant ainsi l’ESB. Pourtant, dans d’autres pays où la tremblante est endémique, tels que les États-Unis et la Scandinavie, le même système d’équarrissage à flux continu a été adopté cinq ans avant le Royaume-Uni, et ces pays sont restés indemnes d’ESB.

3. Plusieurs essais américains n’ont pas permis d’invoquer l’ESB chez les bovins après les avoir nourris ou injectés avec des doses massives de tissu cérébral contaminé par la tremblante.

4. Plus de quarante mille vaches nées après l’interdiction britannique de 1988 d’inclure des FVO dans l’alimentation du bétail ont encore développé l’ESB. En outre, un petit nombre de vaches nées après l’interdiction supplémentaire de 1996 d’inclure des FVO dans les aliments destinés à tous les types de bétail ont déjà développé l’ESB.

5. Aucun cas d’ESB n’a été enregistré chez les autres ruminants, tels que les chèvres et les moutons, sensibles à l’encéphalopathie spongiforme transmissible, malgré l’inclusion habituelle d’une source de protéines de farines de viande et d’os dans leur alimentation.

6. Quatre des cinq antilopes koudous qui ont développé l’ESB au zoo de Londres n’avaient pas accès à des aliments contenant des farines de viande et d’os.

7. L’ancienne ferme expérimentale du gouvernement britannique à Liscombe, sur l’Exmoor, a été conçue pour élever des bovins allaitants dans le cadre d’un système purement herbager et silencieux, sans aucun recours à des aliments concentrés. Pourtant, quatre animaux de cette exploitation ont été victimes de l’ESB.

8. Les produits carnés transformés mécaniquement et les aliments pour bébés du Royaume-Uni, accusés de provoquer la vMCJ chez l’homme, ont été exportés dans le monde entier vers des pays où la vMCJ ne s’est pas déclarée. De même, la pratique de l’« éclatement du crâne » dans les petites boucheries rurales a été avancée pour expliquer le nombre croissant de cas de vMCJ dans les zones rurales. Or, les petits bouchers pratiquent cette pratique dans tout le Royaume-Uni depuis des siècles, sans qu’aucun cas de vMCJ ne se soit déclaré.

Malgré la myriade de failles épidémiologiques et les millions de dollars de recherche qui n’ont pas permis d’établir un lien quelconque entre l’origine de ces maladies et l’agent de la tremblante, le mythe de la propagande selon lequel l’ESB a été causée par la tremblante est devenu parole d’évangile pour le grand public et la mentalité professionnelle.

Il est facile de comprendre comment un tel état d’esprit réductionniste s’est installé : les médias ont adoré la théorie parce qu’ils pouvaient en faire un scoop viral d’holocauste et d’horreur. Le lobby végétarien s’est trouvé doté d’une puissante arme de propagande, tandis que les institutions scientifiques pouvaient continuer à financer généreusement leur chasse aux sorcières hyperinfectieuses sans avoir à rendre compte d’années d’aboiement dans le mauvais sens. Et le gouvernement pouvait commodément se décharger de la responsabilité sur les caprices d’un phénomène naturel dont aucun intérêt particulier ou directive officielle ne pourrait jamais être tenu pour responsable.

Origines des prions : La quête de la cause première

Il est bien démontré que la caractéristique pathologique centrale de tous les types de maladies spongiformes est la présence d’une protéine malformée — connue sous le nom de « prion » — dans le système nerveux des mammifères malades. Mais personne n’a encore expliqué comment et pourquoi ce « prion » se forme à l’origine dans le monde naturel.

J’ai commencé à m’intéresser à la possibilité que les insecticides systémiques OP contre la mouche du vinaigre — qui devaient être déversés le long de la ligne du dos de la vache à quelques millimètres seulement des cellules exprimant la protéine prion dans la moelle épinière — puissent déclencher cette malformation d’une manière ou d’une autre, et servir ainsi de cause première de la maladie.

Il est bien connu que les insecticides OP exercent leurs effets toxiques sur les mammifères en déformant la forme moléculaire de diverses protéines nerveuses au point qu’elles cessent de remplir leur fonction dans le cerveau. Mais personne n’avait jamais envisagé que les OP puissent déformer la protéine prion de cette manière.

Après de nombreuses tentatives avortées pour contraindre l’establishment à effectuer les tests de laboratoire appropriés, j’ai finalement réussi à collecter des fonds auprès de sympathisants et à obtenir des prêts personnels pour financer le Dr Stephen Whatley, de l’Institut de psychiatrie de Londres, afin de soumettre des cultures de cellules cérébrales au Phosmet, le véritable OP utilisé à des doses exceptionnellement élevées dans les fermes britanniques.

Étonnamment, ces essais ont démontré que l’OP modifiait le métabolisme cellulaire de la protéine prion de certaines manières observées dans les premiers stades de la maladie spongiforme, ce qui suggère que l’exposition au Phosmet pourrait rendre les mammifères plus sensibles à la maladie. Mais ces expériences n’ont pas produit la déformation clé de la protéine prion qui représente la caractéristique centrale du cerveau malade de l’encéphalopathie spongiforme transmissible (EST). Je suis revenu à la case départ, en supposant que les OP, combinés à un autre facteur X, pourraient fournir le dernier chaînon manquant.

Le démolisseur de clusters1

J’ai été épuisé par le tourbillon de la grande alliance politico-médico-multinationale qui avait réussi à détourner toute la recherche scientifique britannique sur les EST. Je me suis lancé dans un périple mondial rafraîchissant pour analyser les environnements uniques dans lesquels les EST traditionnelles avaient fait irruption sous forme de groupes à forte incidence pendant de nombreuses années. Après avoir parcouru les zones les plus clairement identifiées au monde en matière d’EST au Colorado, en Islande, en Slovaquie, en Calabre et en Sardaigne, où un assortiment d’animaux et d’humains avaient développé des EST à des taux exceptionnellement élevés, j’ai découvert un facteur commun : des niveaux anormalement élevés de manganèse et des niveaux très bas de cuivre, de sélénium et de zinc dans toutes ces chaînes alimentaires. Les niveaux de manganèse étaient normaux dans les régions voisines exemptes de maladies.

Les hommes du Manganèse

Une source environnementale spécifique de manganèse a pu être identifiée dans chaque zone testée, où chaque habitat occupé par l’espèce affectée par l’EST en question pouvait être directement relié aux retombées atmosphériques d’une source naturelle ou industrielle d’oxyde de manganèse brûlé, provenant des pluies volcaniques et acides, des usines d’acier, de verre, de céramique, de teinture et de munitions, des raffineries d’essence sans plomb, de l’espace aérien de décollage au-delà des aéroports, etc.

Mes observations m’ont permis d’élaborer une hypothèse holistique sur l’étiologie des EST, un travail qui m’a conduit à entrer en contact avec les études de laboratoire pionnières du Dr David Brown à Cambridge, un biochimiste aux publications abondantes qui a poursuivi sans relâche ses études révolutionnaires sur l’insaisissable protéine prion.

Le Dr Brown a démontré que dans un cerveau sain et normal, la protéine prion se lie au cuivre et que cette protéine de cuivre peut exercer une fonction antioxydante.

Les études de laboratoire de Brown ont complété mes études sur le terrain, fournissant ainsi l’autre moitié du travail de base nécessaire sur lequel j’ai conçu une hypothèse proposant que le manganèse puisse se substituer au site de cuivre vacant sur la protéine prion ; la substitution se produisant chez les mammifères sensibles qui étaient entièrement autosuffisants dans les chaînes alimentaires à haute teneur en manganèse et à faible teneur en cuivre.

J’ai estimé que cette substitution du manganèse pourrait produire la déformation essentielle de la protéine prion qui est considérée comme si cruciale pour le développement de l’EST. David Brown a donc réalisé les expériences de culture cellulaire nécessaires en introduisant du manganèse dans les cellules qui fabriquent la protéine prion. Remarquablement, cette expérience a produit la déformation clé de la protéine prion que les tests antérieurs utilisant des OP n’avaient pas réussi à créer.

Des essais de suivi menés par l’université Case Western de Cleveland et une équipe de scientifiques français ont apporté une confirmation supplémentaire. Les deux groupes ont procédé à des analyses post mortem de tissus cérébraux prélevés sur des personnes décédées de la MCJ classique. Ces tests ont révélé le même schéma de forte teneur en manganèse et de faible teneur en cuivre que celui identifié dans les chaînes alimentaires des EST, à savoir une multiplication par dix des niveaux de manganèse et une réduction de 50 % de la teneur en cuivre par rapport aux cerveaux de contrôle prélevés sur des personnes décédées de causes naturelles.

Chaque nuage d’orage a une lueur d’espoir

Quelques autres points chauds de l’EST ont montré la même connexion à faible teneur en cuivre, mais avec des niveaux élevés d’argent, un autre métal de transition, à la place du manganèse. Tout comme le manganèse, l’argent se substitue facilement aux ligands du cuivre sur les protéines prions. Ces environnements étaient centrés autour des stations de ski, des réservoirs, des trajectoires de vol des aéroports et des zones côtières où des pulvérisations aériennes massives de produits chimiques d’iodure d’argent « d’ensemencement des nuages » avaient été utilisées pour provoquer des précipitations, des chutes de neige et la dispersion des nuages ou du brouillard.

Un éclairage supplémentaire sur les EST

Autre observation : chaque fois que ma randonnée m’a conduit vers un nouveau point chaud de l’EST, je me suis retrouvé face au même type de terrain de haute altitude, couvert de neige et de pins. Si l’on met de côté le lien commun entre haute teneur en manganèse et faible teneur en cuivre, cette association géographique commune avec les régions à forte concentration d’EST continue de me déconcerter. Chaque fois que j’arrivais sur un nouveau site d’EST, je me souvenais toujours de ce premier aperçu de la campagne de dépérissement chronique des cerfs et des élans dans le Colorado — les montagnes Rocheuses enneigées qui découpaient l’horizon de juillet au-delà de la plaine desséchée de Denver.

C’est en arrivant dans un village de Calabre, à l’extrémité sud de l’Italie, que la pertinence de ce lien géographique avec l’EST s’est finalement imposée. Depuis 1995, 20 cas de MCJ avaient été recensés dans ce village. J’ai noté que le village avait été récemment construit avec d’affreuses sections de béton d’un blanc éclatant — ce qui est inhabituel dans cette région — et qu’il était situé dans un bassin de grès blanc nu, brûlé par le soleil, présentant toutes les conditions requises pour être un point chaud d’ultraviolets (UV) très intensifs. La douleur des UV dans mes yeux m’a immédiatement ramené à la nature à haute teneur en UV et en ozone des terrains de haute altitude, enneigés et couverts de conifères — le fil géographique commun reliant les écosystèmes des clusters d’Islande, du Colorado et de Slovaquie dans mon étude — des zones également touchées par les effets oxydants de l’ozone gazeux généré par l’interaction de la lumière UV avec la brume de terpine exsudée par les pins.

La condition préalable liée aux UV explique également d’autres chaînons manquants dans la science des EST traditionnelles, comme la manière dont les dommages pathologiques initiaux de l’EST se manifestent dans la rétine, la paupière ou la peau du mammifère affecté — des zones externes qui doivent renforcer l’exposition en première ligne à la lumière du soleil. En outre, la forme normale de la protéine prion, liée au cuivre, se trouve le long des voies circadiennes qui conduisent l’énergie électromagnétique générée par la lumière ultraviolette autour du cerveau, c’est-à-dire dans la rétine, la glande pinéale, le cortex visuel, l’hypothalamus, l’hypophyse et le tronc cérébral.

La protéine Prion est exprimée dans d’autres tissus du corps qui sont également interconnectés au réseau qui conduit l’énergie électromagnétique, par exemple dans la rate, le système lymphatique, les cellules gliales et les cellules souches médiées par le facteur de croissance nerveuse qui prolifèrent lors de la croissance et de la réparation des neurones.

À cet égard, la suggestion d’une fonction électro-conductrice de la protéine prion de cuivre pourrait s’avérer donner une substance scientifique supplémentaire à l’existence des méridiens électromagnétiques reconnus par la médecine chinoise, où le prion de cuivre sain joue un rôle régulateur dans le maintien de l’électro-homéostasie le long de ces méridiens.

L’hypothèse se mettait en place : les prions de cuivre comme conducteurs et les prions de manganèse comme bloqueurs du flux d’énergie électromagnétique.

Le fait que le cuivre soit utilisé dans les fils qui transportent les courants électriques, tandis que le manganèse est utilisé dans les piles et les filaments d’ampoules qui stockent l’énergie électrique, permet d’expliquer la cause sous-jacente des maladies à prions : les prions sains en cuivre conduisent l’électro-énergie vitale de la lumière solaire le long des voies circadiennes qui innervent les profondeurs du cerveau — afin de maintenir les cycles équilibrés du sommeil, du sexe et du comportement — tandis que les prions aberrants contaminés par le manganèse bloquent et stockent l’énergie UV entrante jusqu’à un point d’éclair explosif — à un niveau qui fait exploser les bombes à fragmentation neuropathogènes des réactions en chaîne des radicaux libres le long des voies circadiennes.

Avec une surabondance de prions de manganèse et une perte de prions de cuivre, l’impact oxydatif de l’énergie UV reçue par la rétine ne peut plus être atténué. Par conséquent, le flux d’énergie des UV s’accumule et se trouve détourné pour convertir le stock accumulé de manganèse 2+ inoffensif (antioxydant) en sa forme mortelle de manganèse 3+ ou 4+ (pro-oxydant). Ainsi, toute accumulation d’une protéine prion anormale de manganèse dans la rétine se trouve transformée d’une forme inoffensive en une forme mortelle.

À cet égard, les éco-oxydants tels que les UV servent à déclencher une sorte d’effet « Jekyll et Hyde » chez le mammifère contaminé au manganèse et appauvri en cuivre, ce qui, à son tour, déclenche toute une réaction en chaîne d’assaut des radicaux libres sur le système nerveux central — entraînant finalement un effondrement neurodégénératif qui aboutit à la maladie spongiforme.

Le cocktail d’oxydants et les nouvelles variantes d’EST

Cette théorie explique la genèse des souches traditionnelles d’EST. Mais qu’en est-il des causes des souches modernes d’EST beaucoup plus agressives (ESB et vMCJ) qui font surface chez les jeunes mammifères ? Ces nouvelles souches d’EST à « attaque rapide » pourraient peut-être résulter de notre exposition accrue aux effets oxydants les plus puissants d’un cocktail d’agents environnementaux créés par l’homme qui peuvent pénétrer dans le système nerveux central — des contaminants tels que les organophosphates systémiques (shampoings contre les poux, pesticides contre les mouches à viande), les radars, l’ozone, l’augmentation des UV (due à l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique), les téléphones mobiles à micro-ondes [2G, 3G, 4G…], les ondes supersoniques du Concorde, etc., servant ainsi de déclencheur oxydatif mortel qui produit une version plus virulente et accélérée de l’EST avec des symptômes complets apparaissant chez des mammifères beaucoup plus jeunes que la normale.

Les EST pourraient donc être considérées comme des maladies résultant d’une rupture de l’homéostasie oxydative au sein de l’organisme, lorsque des mammifères sensibles aux EST vivent dans des environnements qui sont simultanément confrontés à des intensités élevées de manganèse et d’agents oxydants, et à des niveaux faibles de métaux antioxydants (cuivre, sélénium et zinc) qui se combinent tous pour créer des circonstances où les nerfs centraux sont gravement hyper-oxydés, déclenchant ainsi des réactions en chaîne de radicaux libres qui sont libres de proliférer en l’absence de défenses antioxydantes.

Le schéma d’émergence des groupes de MCJ traditionnelles et nouvelles variantes dans les zones rurales et côtières, par opposition aux zones urbaines, corrobore bien cette idée d’origine oxydative. En outre, la prédominance de 80 % des cas de MCJ apparaissant dans les zones rurales et côtières contribue à dissiper le mythe selon lequel la vMCJ est due à l’ingestion de produits bovins contaminés par l’ESB, étant donné que les populations urbaines et rurales consomment autant de produits carnés.

Les zones rurales et côtières sont de plus en plus exposées à un cocktail toxique d’agents oxydants, tels que les rayons UV, l’ozone et les pulvérisations systémiques sur les cultures, alors que les environnements urbains ont été ironiquement épargnés. Cela est dû en grande partie au bouclier de smog qui enveloppe la majorité des espaces aériens urbains et qui sert à disperser et à absorber les rayons UV entrants, empêchant ainsi l’interaction UV/gaz d’échappement qui entraîne les conséquences mortelles de la formation de gaz d’ozone. Il n’est donc pas surprenant que l’environnement hyperoxydant de Staten Island et de Long Island, qui accueille un cocktail oxydant de décollages de Concorde, de radars, de micro-ondes, de rayons UV côtiers et d’ozone, présente le plus grand nombre de cas de MCJ aux États-Unis.

Le manganèse brise l’homme

Le lien entre la forte concentration de manganèse et l’épidémie de la nouvelle variante de l’EST est aussi convaincant que le lien avec les éco-oxydants. Au cours des deux dernières décennies, des quantités croissantes d’additifs à forte concentration d’« oxyde de manganèse » ont été introduites dans les chaînes alimentaires des bovins, des humains, des animaux de compagnie et des animaux de zoo en Europe sous forme de léchettes minérales, de comprimés, de pulvérisations d’engrais et de fongicides, de peintures et d’additifs pour l’essence. Un autre vecteur « à la mode » d’exposition au manganèse est la consommation accrue de soja, qui bioaccumule des niveaux excessifs de ce métal provenant du sol, tout en contenant de faibles niveaux de cuivre.

Plus inquiétant encore, le manganèse est ajouté aux poudres de substitut de lait artificiel destinées à la consommation des veaux et des enfants en bas âge, à des niveaux environ 1000 fois supérieurs à ceux que l’on trouve dans le lait maternel normal de vache et d’homme. L’excès de manganèse alimentaire présente un grand risque pour le mammifère immature, car les mécanismes de régulation homéostatique de la barrière hématoencéphalique sont sous-développés à ce stade précoce, ce qui permet une absorption excessive de manganèse et d’autres métaux dans le cerveau. La pratique douteuse qui consiste à ajouter du soja à ces poudres pour renforcer les protéines ne fait qu’exacerber le problème de la toxicité du manganèse !

Certains se demanderont comment la théorie du manganèse toxique et des oxydants à l’origine des EST peut expliquer les formes « iatrogènes » bien connues d’EST, où le traitement de l’homme par l’hormone de croissance (qui utilise le tissu hypophysaire comme inoculant) peut conduire à une forme de MCJ. La réponse réside dans le fait que les tissus, tels que l’hypophyse et la rétine, qui sont considérés comme transmettant le plus efficacement les EST en laboratoire, sont exactement les mêmes tissus dans lesquels le manganèse se concentre le plus intensément. Les niveaux élevés de manganèse contenus dans ces tissus pourraient-ils agir en tant que soi-disant agent infectieux, en particulier une fois que le métal a été oxydé sous sa forme pro-oxydante létale 3+ ?

Voies futures

Malgré l’apparente réticence des institutions à s’intéresser aux travaux de David Brown et de moi-même, nous avons tous deux été poussés indépendamment à mener cette théorie jusqu’à ses dernières étapes concluantes.

Mais le financement n’a pas été au rendez-vous, malgré les recommandations du rapport d’enquête britannique sur l’ESB, ainsi que l’invitation ultérieure du MAFF me demandant de soumettre à nouveau des propositions de recherche dans ce sens. Un tel rejet a entravé toute l’évolution saine de cette nouvelle perspective importante sur les EST. En outre, l’establishment récalcitrant a bloqué le développement d’un remède possible pour la nouvelle variante de la MCJ, une étude que David Brown a tenté de lancer l’année dernière.

À la lumière des récentes menaces de la France et d’autres pays européens de poursuivre le Royaume-Uni pour lui avoir prétendument transmis l’ESB et la vMCJ, il est déconcertant de constater la persistance de l’attitude dédaigneuse des autorités britanniques à l’égard de toute preuve de l’implication de l’environnement dans les EST ; incroyable, en fait, après avoir étudié les récents travaux du professeur Bounias, d’Avignon. Son étude met en évidence la même corrélation spatio-temporelle entre l’utilisation d’insecticides contre la mouche du vinaigre et l’émergence de l’ESB en France, que celle observée au Royaume-Uni.

Jusqu’au bout du monde

Entre-temps, j’ai continué à développer mes recherches sur le terrain en concevant un programme holistique de surveillance environnementale comprenant des analyses de métaux et d’oxydants de l’eau, du sol, de la végétation, de l’atmosphère, du sang et des tissus concernés, qui sera mis en œuvre dans les variantes de la MCJ et de l’ESB qui ont récemment éclaté au Royaume-Uni et en Europe, et maintenant au Japon.

La maladie des oiseaux

J’ai également été invitée à étudier un groupe de mystérieuses maladies neurodégénératives progressives et mortelles, connues sous le nom de maladie des oiseaux, qui se sont déclarées parmi les Aborigènes et les Caucasiens vivant à Groote Eylandt, un écosystème insulaire isolé au large de la côte nord de l’Australie. Le problème est apparu après qu’une société minière a commencé à extraire du manganèse à ciel ouvert sur l’île dans les années 1970. Une fine poussière noire de manganèse aurait recouvert toute l’île.

Fidèles à leur habitude, les autorités locales ont commodément fait de l’émergence de ce syndrome — qui se manifeste sous la forme d’une maladie du motoneurone ou d’une démence mystérieuse — un bouc émissaire qu’elles attribuent à la combinaison de la génétique aborigène et d’un virus rare introduit par un mineur portugais venu travailler sur l’île il y a trente ans.

Avec l’autorisation de la société aborigène locale, j’espère obtenir des coupes de cerveau de personnes décédées de la souche « démence » de cette maladie, semblable à l’EST, et voir s’il est possible de détecter les caractéristiques de la « pierre tombale » du virus de l’EST.

Traitement médicamenteux à l’EDTA

J’ai également réussi à persuader un médecin généraliste de Darwin de traiter certaines des victimes de la maladie des oiseaux à un stade précoce avec l’EDTA, un médicament chélateur du manganèse. Jusqu’à présent, les victimes de cette maladie grotesque ont été maintenues dans l’obscurité totale quant à l’existence d’un remède possible pour une maladie qui a toujours été considérée comme fatale.

À propos de l’auteur

Purdey est un agriculteur biologique anglais qui a attiré l’attention du public dans les années 1980, lorsqu’il a commencé à diffuser ses propres théories sur les causes de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB ou maladie de la vache folle).

Purdey s’est intéressé à la maladie lorsque quatre vaches qu’il avait achetées pour sa ferme ont développé la maladie, bien qu’aucun animal élevé dans sa ferme ne l’ait jamais contractée. Il a publié un certain nombre d’articles dans lesquels il exposait sa conviction qu’il ne s’agissait pas d’une maladie infectieuse, contrairement à l’opinion scientifique dominante, mais qu’elle avait une cause environnementale. Selon lui, cette cause pourrait être le Phosmet, un insecticide organophosphoré systémique répandu le long de la colonne vertébrale des vaches d’élevage intensif pour éradiquer la mouche du vinaigre. Purdey pensait que ces produits chimiques, dérivés de gaz neurotoxiques militaires, perturbaient l’équilibre des métaux dans le cerveau des animaux, donnant naissance à des protéines mal repliées appelées prions, qui sont considérées comme la cause de l’ESB. Par l’intermédiaire de la Haute Cour, il a contesté avec succès le programme obligatoire d’éradication de la mouche de la vigne mis en place par le gouvernement britannique, qui l’aurait contraint à traiter son propre bétail avec l’insecticide.

Dans ses derniers articles sur l’ESB, Purdey a suggéré que la combinaison d’une forte teneur en manganèse et d’une faible teneur en cuivre dans le sol, associée à une forte teneur en agents oxydants dans l’environnement, pourrait « déclencher un processus de maladie neurodégénérative autoentretenu par les radicaux libres (par exemple, une EST) chez les génotypes sensibles ». Il a également soutenu que les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST ou maladies à prions) sont liées aux maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Ses travaux ont été publiés dans un certain nombre de revues mineures à comité de lecture. Il a donné des conférences dans le monde entier à des agriculteurs et à des universitaires et a été invité à présenter ses recherches à la commission d’enquête Phillips sur l’ESB du gouvernement britannique. Il se qualifie lui-même de « scientifique clandestin » et d’« écodétective ». Il a reçu un certain nombre de récompenses de la part d’organisations du Nouvel Âge et de l’agriculture biologique.


1 Le terme anglais « cluster » utilisé lors de la plandémie Covid signifie littéralement « grappe », « amas » ou « ensemble »


EST : Encéphalopathies spongiformes transmissibles

Les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) sont un groupe de maladies neurodégénératives progressives qui se présentent sous trois formes principales : les formes familiales héréditaires, les formes sporadiques traditionnelles de longue date et les nouvelles formes variantes.

Les formes familiales héréditaires sont fortement liées à une mutation du gène de la protéine prion, bien que des facteurs environnementaux soient impliqués dans le déclenchement de l’EST. Le profil de ces EST se caractérise par une lente dégénérescence du système nerveux central, qui se termine par une démence, des difficultés motrices et la mort. La maladie de Gerstmann-Straussler-Scheinker évolue lentement sur une période d’environ cinq ans ; l’insomnie familiale fatale commence par des troubles bizarres du sommeil et de la sexualité et évolue rapidement vers une insomnie chronique fatale qui ne dure que quelques mois.

Les formes traditionnelles d’EST apparaissent chez les mammifères âgés et portent des noms variés en fonction de l’espèce animale : la tremblante du mouton et de la chèvre, la maladie du dépérissement chronique du cerf et de l’élan, l’encéphalopathie transmissible du vison et la maladie sporadique de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) chez l’homme. Ces formes sporadiques d’EST présentent une pathologie cérébrale caractérisée par une dégénérescence spongiforme et une perte de neurones dans de nombreuses régions du cerveau (comme le cortex), une gliose, un rétrécissement des ganglions de la base et des bâtonnets de prion (fibrilles de protéines agrégées, principalement composées de protéines prion mal repliées). Les symptômes comprennent des troubles comportementaux et cognitifs évoluant vers des troubles visuels, moteurs et sensoriels, puis vers l’ataxie, la fonte musculaire, des crises d’épilepsie, la folie et la mort.

Les nouvelles variantes modernes apparaissent sous la forme de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) chez les jeunes vaches, les chats et les antilopes et de la nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) chez les jeunes humains. Ces nouvelles variantes impliquent une évolution accélérée et plus agressive de la maladie, avec une neuropathologie unique plus répandue, caractérisée par des plaques florides (plaques entourées de trous spongiformes) et des troubles psychiatriques plus prononcés.





Changement de personnalité post-injection : pourquoi ?

[Source : @Cielvoile]

[Voir aussi :
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Pourquoi sont-ils aussi obtus et contestent-ils les faits les plus évidents, patents, vérifiables ?]






La junte militaire du Niger est soutenue par le Pentagone. L’objectif inavoué de Washington : « Chasser la France de l’Afrique »

[Source : mondialisation.ca]

Introduction

Selon les rapports de presse, un « mouvement populaire anti-impérialiste » s’est développé spontanément dans toute l’Afrique de l’Ouest francophone en soutien au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) du Niger qui est arrivé au pouvoir le 26 juillet 2023 lors d’un coup d’État militaire contre le gouvernement élu du président Mohamed Bazoum soutenu par le président français Emmanuel Macron. Bazoum était parmi les fondateurs en 1990 du « Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme ».

Les manifestations au Niger des partisans du gouvernement CNSP ont essentiellement ciblé la France pour réclamer le retrait des troupes françaises :

« Les manifestants ont tenté de prendre d’assaut l’ambassade de France pour exprimer leur indignation face aux décennies de domination coloniale et néocoloniale que leur pays à subies. » (Nouvelles de Libération)

Sous la pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) (dirigée par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu) ainsi que de l’Union africaine et de l’ONU, la junte militaire nigérienne a « refusé de réinstaller le président renversé » (8 août 2017). 2023).

« Le président nigérian Bola Tinubu… qui préside aujourd’hui la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de 15 membres, avait menacé quelques jours seulement après l’accession au pouvoir du CNSP de mener une intervention militaire pour réinstaller Bazoum.» (Black Agenda Report)

Récemment, des milliers de jeunes se sont rassemblés au stade de Niamey pour s’engager comme volontaires pour défendre leur pays.

Les menaces de la CEDEAO ont contribué à « créer une plus grande animosité contre la France et les États-Unis »

Le « mouvement anti-impérialiste » au Niger : est-ce un véritable mouvement ou un leurre ?

Alors que la CEDEAO est présentée comme une organisation qui sert (officieusement) les intérêts néocoloniaux de la France et des États-Unis à travers l’Afrique de l’Ouest, l’opinion publique a été induite en erreur quant au rôle du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger.

Le soi-disant « Mouvement populaire anti-impérialiste » (intégré par des militants [progressistes] antiguerre, syndicats, etc.) a été victime de la manipulation. La junte militaire du Niger n’a aucunement l’intention de combattre le néocolonialisme soutenu par les États-Unis en Afrique subsaharienne. Bien au contraire : le Commandement de la Junte militaire du CNSP est (indirectement) contrôlé par le Pentagone.

Au moins cinq hauts responsables de la junte militaire nigérienne ont reçu leur formation aux États-Unis

Le général Abdourahamane Tiani, qui a dirigé le coup d’État et qui est actuellement à la tête de la junte militaire du CNSP, a reçu sa formation militaire au College of International Security Affairs (CISA) de la National Defense University (NDU). La CISA est « le porte-drapeau du ministère américain de la Défense en matière d’éducation et de renforcement des capacités des partenaires dans la lutte contre le terrorisme, la guerre irrégulière et la dissuasion intégrée au niveau stratégique » (c’est nous qui soulignons)

Le général Barmou, qui représente actuellement la junte militaire, a suivi sa formation militaire aux États-Unis à Fort Moore, Columbus, Géorgie et à la National Defense University (ND).

Le général Bardou et son équipe sont considérés par le Wall Street Journal comme « les gentils » :

Selon Victoria Nuland « Au cœur du coup d’État au Niger se trouve l’un des généraux favoris des États-Unis… [le général Barmou] ». (7 août 2023) :

« … Le général Barmou, ex-colonel Barmou, est quelqu’un qui a travaillé en étroite collaboration avec les forces spéciales américaines pendant de très nombreuses années. »

Comme l’a reconnu de manière implicite la vice-secrétaire d’État américaine Nuland, le général A. Tiani et le général de brigade Barmou sont tous deux des « Amis de l’Amérique » en raison de leur profil militaire et de leurs antécédents.

Ces « good guys » — qui ont la « bénédiction néoconservatrice » de Victoria Nuland — dirigeront-ils un véritable mouvement populaire contre l’impérialisme américain ? La réponse semble évidente !

Comment ces « bons gars » [good guys] formés en Amérique peuvent-ils constituer la base d’un « mouvement anti-impérialiste contre l’Amérique », ce qui semble paradoxal : avec l’appui des États-Unis ?

Il faut bien comprendre que c’est Washington qui contrôle des deux côtés, c’est-à-dire Washington contrôle la CEDEAO ainsi que la junte militaire CNSP du Niger. Washington a une emprise également sur de nombreux gouvernements africains dans l’ensemble du continent.

Ce qui semble se dessiner, c’est un dangereux scénario de conflits (conçu par les États-Unis) qui a pour objectif de créer des divisions politiques en Afrique de l’Ouest et qui pourrait, dans l’avenir, conduire à une confrontation militaire.

Il y a visiblement un affrontement entre les États-Unis et la France, à peine reconnu par les médias.

La plupart des analystes n’ont pas reconnu que la junte militaire du CNSP entretient des relations étroites avec le Pentagone. L’administration Biden a refusé avec désinvolture de qualifier l’éviction du président M. Barmou de « coup d’État » ou de changement de régime.

Souvenez-vous du mouvement de protestation de 2013 en Égypte (qui fut l’objet d’une manipulation) :

« Les médias ont présenté les forces armées égyptiennes comme étant largement “favorables” au mouvement de protestation, sans aborder les relations étroites entre les dirigeants du coup d’État militaire et leurs homologues américains.

Ne nous faisons pas d’illusions. Bien qu’il existe d’importantes divisions au sein de l’armée, les hauts gradés égyptiens reçoivent en fin de compte leurs ordres du Pentagone.

Le ministre de la Défense, le général Abdul Fatah Al-Sisi, qui a fomenté le coup d’État dirigé contre le président Morsi, est diplômé du US War College de Carlisle, en Pennsylvanie.

Le général Al Sissi était en liaison téléphonique permanente avec le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel dès le début du mouvement de protestation. »

(Michel Chossudovsky, 4 juillet 2013)

L’objectif inavoué de Washington : « Chasser la France de l’Afrique »

Le président déchu Mohamed Bazoum bénéficie du soutien du président français Emmanuel Macron. Bazoum a été renversé par une junte militaire directement soutenue par le Pentagone.

L’objectif tacite de la mission de Victoria Nuland [7 août 2023] était à terme de « négocier », bien entendu officieusement, « “l’alignement” de Niamey avec Washington contre Paris ». Cet objectif a été en substance atteint.

Par ailleurs « l’USAFRICOM dispose d’une base militaire au Niger. L’armée américaine collabore régulièrement avec ses homologues nigériens qui opèrent désormais sous les auspices de la junte militaire du CNSP. »

En 2022, la République du Mali ouvre la voie. Coupe ses liens avec la France

Malgré sa rhétorique anticoloniale largement dirigée contre la France, le chef d’État (par intérim) du Mali, le colonel Assimi Goita, est également un fidèle instrument du Pentagone. Il a reçu sa formation militaire aux États-Unis, tout en collaborant activement avec les forces spéciales de l’armée américaine (« Bérets verts »). Confirmé par le WP, le colonel Assimi Goita a participé à un programme de formation de l’USAFRICOM connu sous le nom de Flintstock. Il a également étudié à la Joint Special Operations University de la base aérienne MacDill en Floride.

Il est à noter qu’en janvier 2022, la République du Mali dirigée par le colonel Assimi Goita — qui est à la fois un « ami de l’Amérique » et un instrument du Pentagone — avait déjà en 2022 préparé le terrain pour « Chasser la France de l’Afrique ».

Le colonel Assimi Goita (image ci-dessus : deuxième en partant de la gauche) a ordonné de « mettre fin aux relations diplomatiques, militaires et économiques avec la France ». Il a également confirmé la fin de l’adhésion du Mali à la CEDEAO.

Parallèlement, il a été annoncé que le français allait être aboli comme langue officielle du Mali. Cela me rappelle le Rwanda sous Paul Kagame qui, depuis la fin des années 1990, est devenu un « protectorat américain » anglophone en Afrique centrale. (Voir Annexe)

Solidarité avec les peuples d’Afrique

« La France n’a jamais cessé de piller l’Afrique… ».

Il s’agit cependant de comprendre les enjeux. Le processus de « décolonisation française » (c’est-à-dire « Paris hors de l’Afrique ») ne garantit pas l’instauration de formes démocratiques de gouvernement. Bien au contraire, elle tend à favoriser le développement hégémonique du néocolonialisme américain et la militarisation du continent africain, auxquels il faut s’opposer avec force.

Un modèle de militarisation américaine (associé à l’imposition de politiques macro-économiques néolibérales de « traitement de choc ») a été appliqué dans plusieurs pays francophones d’Afrique subsaharienne.

Michel Chossudovsky

Lien vers l’article original :
Is There a Genuine “Anti-Imperialist People’s Movement” in West Africa? Niger’s Military Government is Supported by the Pentagon, 23 août 2023
Traduit par Maya pour Mondialisation.ca

Annexe

Brève histoire des relations entre les États-Unis et la France

L’histoire des relations entre les États-Unis et la France remonte à l’achat de la Louisiane (1803), à la doctrine de Monroe (1823) et à la conférence de Berlin (1884-1885) organisée par le chancelier allemand Otto van Bismarck. Les États-Unis ont été poliment exclus de la compétition coloniale pour l’Afrique. (La plupart de ces anciennes puissances coloniales ont été progressivement évincées de l’Afrique, à partir des années 1970).

Les guerres contre l’Indochine et le Viêt Nam, le Cambodge, le Laos (1946-1975), Charles de Gaulle « débranche l’OTAN » (1966-67), le siège de l’OTAN déménage de Paris à Bruxelles (1967).

Depuis le début des années 1990, Washington a étendu sa sphère d’influence : l’ensemble du continent africain est actuellement sous l’emprise d’une dette libellée en dollars qui a entraîné une pauvreté massive, sans parler de l’imposition d’une « médecine économique forte » par le FMI et la Banque mondiale. Les États-Unis disposent de nombreuses bases militaires sur l’ensemble du continent.

Il y a bien d’autres dimensions. L’objectif actuel de Washington est d’éliminer les « pays francophones » et d’exclure la France du continent africain.

Le Rwanda en 1990 en est le modèle. Le président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, meurt dans un accident d’avion. Une ancienne colonie belge située en grande partie dans la sphère d’influence politique de la France s’est transformée d’une année à l’autre en une colonie anglophone de facto dominée par les États-Unis, le français étant finalement supprimé en tant que langue officielle. Le général de division Kagame (qui est ensuite devenu vice-président puis président) a joué un rôle déterminant dans l’invasion militaire de l’Ouganda. Il ne parle pas un mot de français.

La guerre civile au Rwanda et les massacres ethniques faisaient partie intégrante de la politique étrangère américaine, soigneusement mise en scène en fonction d’objectifs stratégiques et économiques précis.

Le général de division Paul Kagame a été chef du renseignement militaire dans les forces armées ougandaises ; il a été formé au Collège de commandement et d’état-major de l’armée américaine (CGSC) à Leavenworth, au Kansas, qui se concentre sur la conduite de la guerre et la stratégie militaire. Kagame est revenu de Leavenworth pour diriger l’APR, peu après l’invasion de 1990.

Avant le déclenchement de la guerre civile rwandaise, l’APR faisait partie des forces armées ougandaises. Peu avant l’invasion du Rwanda en octobre 1990, les étiquettes militaires ont été changées.

(Michel Chossudovsky, La mondialisation de la pauvreté, chapitre 7)




Pourquoi sont-ils aussi obtus et contestent-ils les faits les plus évidents, patents, vérifiables ?

[Source : Corbac via breizh-info.com]

[NDLR La vidéo suivante qui a pour titre « Pourquoi les gauchistes ne nous comprennent pas » offre une explication. En réalité, la question vaut pour la plupart des êtres humains, pour toutes les idéologies ou tous les domaines de la vie humaine, et dans toutes les situations.]




Haine des non-vaccinés : autopsie d’un acharnement médiatique

[Source : michelledastier.com]

Par Christophe Sévérac

On fabrique l’opinion comme on fait du pain, il suffit de suivre la recette.

Dès juin 2021, les attaques par des personnalités connues ou des journalistes se multiplient à l’encontre des non-vaccinés. Plus les mots sont outranciers, plus les journaux relaient l’information. Une seule déclaration peut être reprise par de nombreux médias, débattue dans plusieurs émissions radio ou télé, ce qui en fait une redoutable bombe à fragmentation. Les auteurs des déclarations les plus trash appartiennent pour la plupart au spectre politique EM, LR, PS. (Voir en fin d’article).

Ce tapis de bombes a arrosé tous les médias, quasiment tous les jours de juin 2021 à février 2022.

Les mots « non-vaccinés », « antivax », « danger », « égoïstes », « inconscients », « irresponsables », « complotistes », sont systématiquement associés dans les titres. Ces éléments de langage répétés via la presse, la radio et la télé vont avoir une influence déterminante sur l’opinion des Français.

Le pompon, c’est l’interview de Macron le 4 janvier 2022. (Il s’était déjà exprimé en juillet 2021 en traitant les non-vaccinés d’égoïstes et d’irresponsables.) Les mots sont très durs. Il leur dénie même le statut de citoyens. « Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. » Cette déclaration compte 61 000 occurrences sur Google. Le buzz fonctionne à merveille. Quelques-uns s’insurgent, mais le mal est fait, c’est une réaction en chaîne. Tous les journaux reprennent, mots pour mots, la formule de Macron. Olivier Véran et Jean Castex tentent de minimiser la gravité de l’insulte tout en la justifiant. D’autres, à sa suite, vont encore plus loin dans l’outrance. Valérie Rabault au nom du PS prône la vaccination obligatoire pour tous, Christian Estrosi, la suppression de l’assurance chômage et le confinement ciblé des non-vaccinés. Le député LR du Nord, Sébastien Huyghe, propose que les non-vaccinés « aient une sanction financière à payer de leur poche ».

La presse embrasse la main de son maître, celle qui la nourrit. Avec un peu de courage et de lucidité, les titres auraient pu être : « Macron, irresponsable, insulte les Français », « Macron prépare les élections en divisant les Français », « En plus d’être immoral, notre président est grossier » « Macron dérape, une fois encore… »… Mais ça, c’est si le journalisme indépendant existait encore, à la place c’est la Presse Perroquet. Non contente de relayer complaisamment ces propos immondes, elle les abonde en produisant des éditos, des rubriques et des articles du même acabit : les non-vaccinés y sont affublés des pires tares.

Marianne 06/2021 :

« Non-vaccinés récalcitrants : la patience a ses limites. »

L’Express 07/2021 :

« Le vaccin, c’est pour les autres », extension du domaine de l’égoïsme. »

Libération 07/2021 :

« Antivax, antipass : isoler la frange extrémiste. »

JDD 08/2021 :

« Pourrait-on vraiment poursuivre pénalement les non-vaccinés qui transmettent le Covid-19 ? »

L’Express 08/2021 :

« Les antivax, révélateurs d’une société malade de son égoïsme (et inculture). »

Libération 08/2021 :

« Antivax repentis “j’ai été égoïste, se vacciner c’est du civisme. »

La Montagne 09/2021 :

« Égoïsme vaccinal. »

Journal Métro 09/2021 :

« Chronique : l’égoïsme des non-vaccinés. »

Le Point 12/2021 :

« Français non vaccinés : la prime à l’égoïsme. »

Calvi 3D 01/2022 :

« Irresponsables. Non-vaccinés : qui sont-ils ? quelles sont leurs raisons ? »

JDD 01/2022 :

« Oui, emmerdons l’égoïsme, emmerdons l’incivisme. »

Le Figaro 01/2022 :

« La colère monte contre les non-vaccinés. »

Libération 01/2022 :

« Chronique : l’égoïsme des non-vaccinés. »

France info 02/2022 :

« Covid : où en est le complotisme antivax, plus d’un an après le début de la campagne de vaccination ? »

Le Point 04/2023 :

« Antivax, complotisme et extrême droite : les liaisons dangereuses. »

Cette faillite morale et journalistique aura pour conséquence à terme une chute accélérée de la crédibilité des médias.

Ce déferlement médiatique est inédit par sa puissance, sa durée et surtout par le fait qu’il stigmatise une partie de la population. Il a profondément influé sur l’opinion des Français. En novembre 2021, 58 % des Français sont favorables à un confinement des non-vaccinés ! En janvier 2022, 52 % des Français se sentent en danger au contact de non vaccinés, ce chiffre monte à 70 % pour les électeurs de Macron ! 51 % des Français souhaitent que les non-vaccinés pris en charge à l’hôpital paient tout ou partie des frais d’hospitalisation, et 74 % chez les macronistes ! En fin janvier 2022, 1 Français sur 2 est pour la vaccination obligatoire.

Bonjour l’ambiance…

https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2022/01/118741-Rapport.pdf

Ce renversement de l’opinion, en moins d’un an, permet l’instauration de la vaccination obligatoire pour les soignants et pompiers en septembre 2021, puis celle du passe sanitaire, le 14 mars 2022.

Les non-vaccinés, quant à eux, cachent leur statut vaccinal et doivent affronter l’adversité, les médisances, les accusations, les peurs irrationnelles. Un ami me raconte ses déboires au boulot, les collègues qui ne le saluent plus, ses supérieurs qui lui mettent la pression, il est important que les témoignages de ces personnes soient recueillis… Une nouvelle discrimination est née, celle liée au statut vaccinal, jolie innovation d’En Marche…

Une des limites de ces manipulations est qu’on ne sait jamais combien de temps l’effet de ces tsunamis artificiels perdure dans l’opinion. Là, pour le coup, il semble bien que courant 2022 le ressentiment envers les non-vaccinés ait fortement reflué. Si en janvier 2022, 45 % des Français ne sont pas favorables à la réintégration des soignants (74 % chez les macronistes !!) ils ne sont plus que 21 % en mai 2023 (53 % chez les macronistes)… L’opinion ne suit plus l’extrémisme gouvernemental et le gouvernement se voit contraint de réintégrer les soignants non vaccinés. La vaccination des enfants de moins de 11 ans est un échec et le doute s’installe profondément sur l’utilité et l’innocuité de ces vaccins ARNm. Les témoignages de victimes d’effets secondaires se répandent sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, la vague est passée, on oublie vite. Des personnes se sont fait vacciner par peur et beaucoup le regrettent, sans vraiment oser l’avouer ou se l’avouer. D’autres n’ont pas cédé, mais ont perdu leur emploi. Des familles se sont déchirées, des relations ont été abîmées… Les gens sont devenus amnésiques, ils ont insulté leur collègue, méprisé des proches, mais tout va bien, c’est passé crème… Un peu comme si on sortait d’une séance d’hypnose. Peut-être reste-t-il un vague sentiment de s’être fait berner ? Difficile de reconnaître que l’on a été manipulé… Les moyens mis en œuvre étaient très impressionnants, le courant était en fait un torrent et il fallait une bonne dose d’intuition pour sortir de la nasse.

Les responsables, eux, sont passés à autre chose, une actualité chasse l’autre… Bien sûr, aucune remise en question, on ne s’excuse pas là-haut…

Le système médiatique est extrêmement perméable aux idées les plus immorales, les plus folles, pourvu qu’elles soient accréditées par l’idéologie au pouvoir. Si la population n’en prend pas rapidement conscience, tout peut recommencer demain.

François Berléand acteur (soutien de E. Macron) chaîne Non Stop People. 01/2021

« On est dans le pays de Pasteur putain ! Et il y a des crétins qui pensent qu’on ne doit pas se faire vacciner ! Tant pis pour eux, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?… »
« Pour moi, les gens qui ne croient pas en la science sont des crétins. »
« Ce qu’il faudrait, c’est que ceux qui le chopent de manière grave et qui ont refusé de faire le vaccin, eh bien, ils se soignent chez eux tout seuls… »

Caroline Fourest journaliste Marianne 06/2021 puis 08/2021

« Non-vaccinés récalcitrants : la patience a ses limites. »
« Si nous sommes frappés, ce ne sera ni la faute de la mère Nature ni même, pour une fois, celle du gouvernement. Mais la faute des non-vaccinés. »
« Et nous ne pourrons pas le pardonner aux non-vaccinés. »
« S’ils veulent être écoutés, les anti-passe vont devoir se séparer clairement des antivax. »

Emmanuel Lechypre Chroniqueur RMC 06/2021

« Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics. J’ai une démarche très claire : je ferais tout pour en faire des parias de la société. Vous mettez la vie des autres et la vôtre en danger. Il y a un moment où la connerie, ça suffit (…) Je les attends, appelez-nous. On vous vaccinera de force. Je les ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination. Il faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il faut ! »

Thomas Porcher économiste RMC 06/2021

« Je suis d’accord avec le fait qu’il faille rendre la vie beaucoup plus difficile aux non-vaccinés. Ceux qui ont 50, 60 ans qui n’ont rien dans le crâne et qui n’ont pas compris qu’il fallait se faire vacciner et on va être obligé de vacciner des jeunes à cause d’eux. »

Jérôme Marty France info 06/2021

« Maintenant, pour l’égoïsme, que l’on rencontre souvent, c’est plus difficile et il faut le dénoncer parce qu’il y a quand même une part d’égoïsme chez les gens qui ne veulent pas se vacciner… Mais quand on a des gens qui sont vraiment tombés du côté sombre, du côté du complotisme, du côté de tous ces gens qui portent ces théories sur le génocide organisé, etc. Là, c’est plus difficile. »

Question du journaliste :

« Qu’est-ce qu’ils vous disent ces égoïstes qui ne veulent pas se faire vacciner ? »

Georges Ghosn journaliste et Patron de Presse VSD 08/2021

« illettrés, ingrats, cloportes, allez vous faire vacciner et fermez-la, vous polluez. »
« Une enfilade de conneries. »
« (gros) connard. »
« Vous êtes des assassins de par votre bêtise. »

Martin Blachier (qui rêverait d’intégrer le gouvernement Macron) LCI 08/2021

« Mettre une amende va encore plus pousser la vaccination… »

Michel Cymes médecin, animateur (proche du gouvernement et du couple Macron) 08/2021, 09/2021, 10/2022

« je préfère avoir à côté de moi des gens qui sont vaccinés et qui ont leur passe sanitaire et pas des égoïstes qui ne pensent qu’à eux et pas à la collectivité. »
« Il faut qu’ils se regardent dans la glace le matin en se disant : “Oui, je peux tuer des gens dans la journée”. Je pense qu’un jour il faudra demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner pour des raisons qui leur sont probablement personnelles. »
« Les anti-vaccins sont criminels de tenir un tel discours. »
« Il faut une veille pour empêcher les illuminés d’effrayer les gens ou de brandir des remèdes miracles. »

Thierry Moreau Chroniqueur, Estelle Midi RMC 08/2021

« Je suis pour rendre la vie invivable aux non-vaccinés, leur pourrir la vie. On a une arme à notre disposition et il y une minorité de connards qui ne veulent pas se faire vacciner. »

Justin Trudeau 09/2021

« Mais il y a aussi des gens qui sont farouchement opposés à la vaccination, qui ne croient pas en la science, qui sont souvent misogynes, souvent racistes. C’est un petit groupe, mais qui prend de la place. Et là, il faut faire un choix, en tant que leader, en tant que pays : est-ce qu’on tolère ces gens-là ? »

Didier Bourdon 11/2021

« Je me dis que vu le nombre de gens qui se sont fait vacciner, même si on doit tous crever, je préfère, plutôt que de rester sur terre avec les pauvres connards qui ne se sont pas fait vacciner, je préfère passer de l’autre côté. »
« J’ai pas à me plaindre, mon fils travaille pour Pfizer. »

Patrick Bruel (soutien de Macron 2017) concert à Bruxelles 11/2021

« À l’occasion, allez dire à vos copains qui n’ont pas envie de se vacciner qu’ils commencent à nous saouler ! »

Charles Consigny avocat et chroniqueur RMC 12/2021

« C’est pour ça que j’ai proposé que les non-vaccinés paient eux-mêmes leurs frais d’hospitalisation, et même qu’ils payent à l’entrée. Et là d’un coup je peux te dire qu’il y a des gens qui se feraient vacciner. S’ils doivent vendre leur maison pour ça, ça ferait réfléchir du monde. »

Jean Castex premier ministre 12/2021

« Il n’est pas admissible que le refus de quelques millions de Français de se faire vacciner mette en risque la vie de tout un pays. »

Emmanuel Macron, président 01/2022

« Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie. »
« Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus. Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. »

Gabriel Attal 01/2022

« On va se parler franchement : qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Qui gâche la vie de nos soignants ? (…) Ce sont ceux qui s’opposent aux vaccins. »

Nadal 01/2022

« Je comprends qu’il y ait des gens qui ne veulent pas se faire vacciner, mais cela me semble un peu égoïste. »

Olivier Véran Assemblée Nationale 01/2022

« Il faut désigner les choses telles qu’elles sont vraiment, et dire que derrière un discours sur la prétendue liberté se cache trop souvent un égoïsme ou un repli sur soi. »

Christian Estrosi (soutien de Macron 2022) BFMTV 01/2022

« Les vaccinés n’ont pas à payer pour les non-vaccinés. »
« Quand on fait prendre de tels risques à la société, on doit en payer le prix. »
« Ceux qui ne seraient pas vaccinés devraient être confinés chez eux », dans « les mêmes conditions qu’en mars 2020 ».
« Ils ne devraient pas avoir droit et accès à l’assurance chômage. »

Claude Malhuret sénateur et médecin (soutien de Macron 2022) 01/2022, discours au Sénat.

« La démocratie, ce n’est pas s’agenouiller devant une minorité inconsciente… ce sont eux qui se placent en marge et nous mettent en danger. »

Dr André Grimaldi Professeur, (il a milité pour l’élection de Macron en 2017) JDD 01/2022

« […] Une personne revendiquant le libre choix de ne pas se faire vacciner ne devrait-elle pas assumer en cohérence son libre choix de ne pas se faire réanimer ? »

Sébastien Huyghe (qui a milité pour un ralliement des LR à Macron 2022) député LR du Nord 01/2022

« Ceux qui ont fait le choix de ne pas être vaccinés prennent un risque supplémentaire pour eux et pour les autres. Si celui-ci advient, je propose qu’ils aient une sanction financière à payer de leur poche. »
« Je propose plutôt pour elle le paiement d’une franchise médicale dont le montant sera à déterminer en fonction des situations par le gouvernement. »

Mme Valérie Rabault député PS assemblée nationale 01/2022

« Le groupe Socialistes et apparentés est le seul à avoir prôné, dès juillet dernier, la vaccination obligatoire pour tous les adultes. »

Françoise Hardy artiste, chanteuse, soutien de Macron Gala 01/2022

« Si les réfractaires peuvent vivre confinés, libre à eux de ne pas se faire vacciner. Mais s’ils veulent vivre normalement, voir des amis, le vaccin est le minimum requis pour se protéger et protéger les autres. »

« Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

Galates 5 : 9




BRICS 11 : Tour de force stratégique

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Le président chinois Xi Jinping a qualifié d’« historiques » toutes les décisions majeures prises lors du 15e sommet des BRICS en Afrique du Sud. On peut considérer qu’il s’agit là d’un euphémisme.

Il faudra du temps pour que le Sud mondial, ou la Majorité mondiale, ou le « Globe mondial » (copyright président Loukachenko), sans parler de l’Occident collectif stupéfait, saisisse pleinement l’énormité des nouveaux enjeux stratégiques.

Le président Poutine, pour sa part, a qualifié les négociations sur l’expansion des BRICS de très difficiles. On commence à avoir une idée relativement précise de ce qui s’est réellement passé sur la table à Johannesburg.

L’Inde voulait trois nouveaux membres. La Chine en voulait jusqu’à 10. Un compromis a finalement été trouvé, avec 6 membres : L’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), l’Argentine et l’Éthiopie.

Il s’agit donc désormais des BRICS 11. Et ce n’est qu’un début. À partir de la présidence tournante russe des BRICS, le 1er janvier 2024, d’autres partenaires seront progressivement inclus, et très certainement une nouvelle série de membres à part entière sera annoncée lors du sommet des BRICS 11 à Kazan en octobre de l’année prochaine.

Nous pourrions donc bientôt atteindre les BRICS 20 — en route vers les BRICS 40. Le G7, à toutes fins utiles, glisse vers l’oubli.



Sur la création d’un Nouvel Ordre Mondial par les BRICS :
Les diplomates des BRICS regardent parfois les défis qui les attendent et se disent :

« Pouvons-nous y arriver ? C’est tellement compliqué, tellement complexe… Si vous les faites interagir de plus en plus étroitement, alors ils pourront relever les défis, mais dans une atmosphère de coopération, de respect mutuel et de respect de la souveraineté de chacun, ce qui est le contraire absolu de l’ordre international fondé sur des règles », a déclaré à Sputnik Pepe Escobar, analyste géopolitique et écrivain.

Mais commençons par le commencement. À la table fatidique de Johannesburg, la Russie a soutenu l’Égypte. La Chine a tout misé sur la magie du golfe Persique : l’Iran, les Émirats arabes unis et les Saoudiens. Cela va de soi : L’Iran et la Chine sont déjà engagés dans un partenariat stratégique et Riyad accepte déjà de payer l’énergie en yuans.

Le Brésil et la Chine ont soutenu l’Argentine, le voisin en difficulté du Brésil, qui court le risque de voir son économie entièrement dollarisée, et qui est également un fournisseur clé de matières premières pour Pékin. L’Afrique du Sud a soutenu l’Éthiopie. L’Inde, pour une série de raisons très complexes, n’était pas vraiment à l’aise avec trois membres arabes/musulmans (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte). La Russie a apaisé les craintes de New Delhi.

Tout ce qui précède respecte les principes géographiques et marque l’idée que les BRICS représentent le Sud mondial. Mais cela va bien plus loin, mêlant stratégie astucieuse et realpolitik sans état d’âme.

L’Inde a été rassurée parce que le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, présent à la table des négociations de Johannesburg au nom du président Poutine, et très respecté par New Delhi, a parfaitement compris qu’une nouvelle monnaie unique des BRICS est encore loin d’être une réalité. Ce qui compte vraiment, à court et à moyen terme, c’est l’expansion du commerce intra-BRICS dans leurs monnaies nationales.

C’est ce qu’a souligné la présidente de la Nouvelle Banque de développement (NDB), Dilma Rousseff, dans son rapport aux hôtes du sommet sud-africain, alors même que le président brésilien Lula soulignait une fois de plus l’importance de mettre en place un groupe de travail pour discuter d’une monnaie des BRICS.

Lavrov a compris que New Delhi était absolument terrifiée à l’idée de subir des sanctions secondaires de la part des États-Unis, au cas où son rôle au sein des BRICS deviendrait trop ambitieux. Le Premier ministre Modi fait essentiellement le lien entre les BRICS et l’obsession impériale totalement artificielle contenue dans la terminologie « Indo-Pacifique », qui masque un nouvel endiguement de la Chine. Les psychopathes néo-cons straussiens en charge de la politique étrangère américaine sont déjà furieux que l’Inde achète des tonnes de pétrole russe à prix réduit.

Le soutien de New Delhi à une nouvelle monnaie des BRICS serait interprété à Washington comme une guerre commerciale totale — et la démence des sanctions s’ensuivrait. En revanche, le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite n’en a cure : il est l’un des principaux producteurs d’énergie, et non un consommateur comme l’Inde, et l’une de ses priorités est de courtiser pleinement son principal client énergétique, Pékin, et d’ouvrir la voie au pétroyuan.

Un seul mouvement stratégique suffit

Passons maintenant aux enjeux stratégiques. À toutes fins utiles, en termes eurasiens, les BRICS 11 sont désormais en passe de régner sur la route maritime arctique, le corridor international de transport nord-sud (INSTC), les corridors est-ouest de la BRI, le golfe Persique, la mer Rouge et le canal de Suez.

Cela permet de combiner plusieurs corridors terrestres avec plusieurs nœuds des Routes de la soie maritimes. L’intégration est presque totale dans le Heartland et le Rimland. Tout cela en un seul mouvement stratégique sur l’échiquier géopolitique/géoéconomique.

Bien plus qu’une augmentation du PIB collectif des BRICS 11 à 36 % du total mondial (déjà plus important que celui du G7), le groupe englobant désormais 47 % de la population mondiale, la principale percée géopolitique et géoéconomique est la manière dont les BRICS 11 sont sur le point de littéralement casser la baraque sur les fronts des marchés de l’énergie et des matières premières.

En intégrant l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les BRICS 11 s’imposent instantanément comme une puissance pétrolière et gazière. Selon InfoTEK, les BRICS 11 contrôlent actuellement 39 % des exportations mondiales de pétrole, 45,9 % des réserves prouvées et au moins 47,6 % de tout le pétrole produit dans le monde.

Avec les BRICS 11 qui pourraient notamment inclure le Venezuela, l’Algérie et le Kazakhstan comme nouveaux membres dès 2024, ils pourraient contrôler jusqu’à 90 % de l’ensemble du pétrole et du gaz échangés à l’échelle mondiale.

Corollaire inévitable : des opérations réglées en monnaies locales, sans passer par le dollar américain. Conclusion inévitable : le pétrodollar dans le coma. L’Empire du chaos et du pillage perdra son repas gratuit : le contrôle des prix mondiaux du pétrole et les moyens d’appliquer la « diplomatie » par le biais d’un tsunami de sanctions unilatérales.

Déjà à l’horizon, la symbiose directe BRICS 11-OPEC+ est inévitable. L’OPEC+ est effectivement dirigée par la Russie et l’Arabie saoudite.

Une réorientation géoéconomique bouleversante est à portée de main, impliquant tout, des routes empruntées par les chaînes d’approvisionnement mondiales et les nouvelles routes des BRICS à l’interconnexion progressive de la BRI, de la Vision 2030 saoudienne et de l’expansion portuaire massive aux Émirats arabes unis.

En choisissant l’Éthiopie, les BRICS étendent leur portée africaine sur l’exploitation minière, les minéraux et les métaux. L’Éthiopie est riche en or, platine, tantale, cuivre, niobium et offre un vaste potentiel dans l’exploration du pétrole et du gaz naturel. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont également impliqués dans l’exploitation minière.

Tout cela laisse présager une intégration rapide et progressive de l’Afrique du Nord et de l’Asie occidentale.

La diplomatie, un atout majeur

Le nouveau choc des BRICS, dans le domaine de l’énergie, est un contrepoint historique au choc pétrolier de 1973, après lequel Riyad a commencé à se vautrer dans les pétrodollars. Aujourd’hui, l’Arabie saoudite, sous la houlette de MbS, opère un changement tectonique et est en train de s’aligner stratégiquement sur la Russie, la Chine, l’Inde et l’Iran.

Un coup d’État diplomatique n’est même pas un début de description. Il s’agit de la deuxième étape du rapprochement entre Riyad et Téhéran, initié par la Russie et finalisé par la Chine, qui a récemment été scellé à Pékin. Le leadership stratégique Russie-Chine, qui travaille patiemment en synchronisation, n’a jamais perdu de vue la balle.

Comparez maintenant avec les « stratégies » collectives de l’Occident, telles que le plafonnement des prix du pétrole imposé par le G7. En fait, la « coalition des volontaires » du G7 a imposé elle-même un plafonnement des prix du brut russe importé par voie maritime. Le résultat est qu’ils ont dû commencer à acheter beaucoup plus de produits pétroliers aux pays du Sud mondial qui ont ignoré le plafonnement des prix et ont dûment augmenté leurs achats de brut russe.

Devinez qui sont les deux premiers : la Chine et l’Inde, membres des BRICS.

Après s’être vautré dans plusieurs phases de déni, l’Occident collectif pourrait — ou non — réaliser que c’est un rêve insensé que d’essayer de « découpler » la partie de l’économie mondiale dominée par l’Occident de la Chine, quoi qu’en dise Washington.

Les BRICS 11 montrent aujourd’hui, de manière graphique, comment le « Sud mondial/Majorité mondiale/Globe mondial » est plus non aligné sur l’Occident qu’il ne l’a jamais été dans l’histoire récente.

Soit dit en passant, le président du G77, le dirigeant cubain Diaz-Canel, était présent au sommet des BRICS en tant que représentant du nouveau mouvement des non-alignés de facto : le G77 comprend en fait pas moins de 134 pays. La plupart d’entre eux sont africains. À Johannesburg, Xi Jinping a rencontré en personne les dirigeants de la plupart d’entre eux.

L’Occident, pris de panique, les considère tous comme « dangereux ». Le dernier refuge est donc, comme on peut s’y attendre, rhétorique : « découplage », « dé-risquage » et autres idioties du même genre.

Mais cela peut aussi s’avérer dangereux d’un point de vue pratique. Comme lors du tout premier sommet trilatéral à Camp David le 18 août entre l’Empire et deux vassaux asiatiques, le Japon et la Corée du Sud. Cela peut être interprété comme le premier pas vers une OTAN asiatique militaro-politique encore plus toxique que le Quad ou l’AUKUS, obsédée par la volonté de contenir simultanément la Chine, la Russie et la RPDC.

Le dépassement collectif du Nord mondial

L’ONU répertorie 152 pays dans le monde comme « pays en développement ». C’est à eux que s’adresse le groupe BRICS 11, car ils dépassent les pays du Nord sur tous les plans, de la croissance démographique à la contribution globale à la croissance du PIB mondial mesurée en PPA.

Au cours des dix dernières années, depuis l’annonce de la BRI à Astana puis à Jakarta, les institutions financières chinoises ont prêté près de 1000 milliards de dollars pour des projets de connectivité des infrastructures dans tout le Sud mondial. Le prochain forum de la BRI à Pékin marquera un nouvel élan. C’est la symbiose BRI-BRICS.

Lors du G20 de l’année dernière, la Chine a été le premier pays à faire pression pour l’inclusion de l’Union africaine (UA), qui compte 55 membres. Cela pourrait se produire lors du sommet du G20 le mois prochain à New Delhi ; dans ce cas, la représentation du Sud mondial sera proche de la parité avec celle du Nord.

Les affirmations selon lesquelles Pékin organiserait une conspiration malveillante pour faire des BRICS une arme contre le G7 sont infantiles. La realpolitik et les indicateurs géoéconomiques dictent les termes, configurant le choc du nouveau : l’insignifiance irréversible du G7 avec la montée en puissance des BRICS 11.

[Voir aussi :
Les BRICS menacent-ils
l’agenda mondialiste ?
]

Pepe Escobar

source : Sputnik Globe

traduction Réseau International




Le Dr Michael Yeadon met en garde contre l’identité numérique

[Source : @Cielvoile]






Dr Sam Bailey — Médecine : Les champs de la mort

[Source : @TheAmir]

L’industrie médicale colporte souvent un slogan : « primum non nocere » ou « d’abord ne pas nuire ».
Même si la plupart des médecins croient probablement qu’ils adhèrent à cette éthique, les données montrent le contraire.

Le complexe médico-pharmaceutique exploite de vastes champs de bataille sans que personne ne bronche.
Cette vidéo montre comment le système est capable de dissimuler les blessures et les décès, tout en conservant une impression d’autorité « scientifique ».

Est-il utile d’adhérer au paradigme de la médecine allopathique ou est-ce un temple de la fatalité ?

Dr Sam Bailey

References

[À partir de 1:45]



[Voir aussi :
Un nouveau paradigme médical
Dossier Vaccins et virus]




Rappel — Dégrader l’oxyde de graphène

[Source : https://odysee.com/998899_667223WS:9]

Ricardo Delgado :

La PEROXYDASE neutralise l’oxyde de graphène contenu dans les injections

« Vous me questionnez sur les méthodes pour dégrader le graphène. L’oxyde de graphène ne se dégrade pas au moyen d’antioxydants. Les antioxydants neutralisent le dommage que le graphène, en fonction de la radiation, déverse dans le corps. Par conséquent, les antioxydants annulent, ou compensent les dommages : c’est un palliatif.

Pour dégrader le graphène, il faut des enzymes comme la myéloperoxydase. Il existe un remède naturel, très
positif, qui est le radis piquant. Il contient de la peroxydase, qui est une enzyme capable de neutraliser directement l’oxyde de graphène.

Le graphène est un condensateur, en fait, il est utilisé pour fabriquer des batteries. » !!!!



[Voir aussi :
Kéfirs et Kombuchas contre le graphène
Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins
Débarrasser le corps du graphène
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Teinture Mère d’aiguilles de pin sylvestre

Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine]




Carlson et Trump pulvérisent les médias mainstream

160 millions de vues en seulement 10 petites heures sur X (ex-Tweeter) pour l’interview de Donald Trump par Tucker Carlson.




Un « effet de soufflerie » conçu pour surchauffer le feu de Maui ?

[Source : frontline.news]

Par Eliyahu Tulshinski

AwakenWithJP et d’autres stars de l’internet s’attaquent aux anomalies de l’incendie de Maui

Agissant comme un journaliste, l’humoriste JP Sears, connu sur YouTube sous le nom d’AwakenWithJP, a utilisé son sarcasme familier pour décrire diverses anomalies dans les incendies de Maui qui ont ravagé une partie de l’île et pourraient avoir coûté la vie à des centaines de personnes, dont de nombreux enfants qui se trouvaient seuls à la maison lorsque l’école a été fermée pendant que leurs parents étaient au travail.

Se moquer de la ligne de l’establishment

Dans un clip intitulé « Ce qu’ils ne veulent pas que vous sachiez à propos des incendies de Maui », M. Sears décrit les spéculations selon lesquelles une « arme à énergie dirigée a été utilisée pour déclencher intentionnellement l’incendie afin de remplacer les ruines par une ville de 15 minutes, favorable au Forum Économique Mondial et luttant contre le changement climatique ».

Le gouverneur d’Hawaï et d’autres n’ont pas perdu de temps pour désigner le changement climatique comme responsable des incendies de forêt. L’élite sait qu’il ne faut jamais gaspiller une bonne crise et, parfois, elle semble être à l’origine de la crise qu’elle ne veut pas gaspiller. Est-ce le cas à Maui ?

Certains pensent qu’une arme à énergie dirigée [DEW pour Direct Energy Weapon, en anglais] a été utilisée pour déclencher intentionnellement l’incendie afin de permettre la construction, sur la ville détruite de Lahaina, d’une ville de 15 minutes, conçue par le Forum Économique Mondial pour lutter contre le changement climatique.

Cela n’a pas de sens, car en janvier dernier une réunion s’est tenue à Maui pour transformer la ville en une ville de 15 minutes. Attendez une minute ! cela aurait en fait plus de sens. Cependant, comme les médias dominants travaillent de concert pour discréditer la théorie du complot sur les incendies de forêt, en utilisant des termes familiers pour dénigrer la théorie, tels que « théorie du complot sans fondement » et « désinformation », qui sortent tout droit de leur manuel, vous pouvez être sûr que l’idée est complètement fausse, parce que les vérificateurs de faits ont dit que c’était le cas.

Et pour référence future, chaque fois que les mêmes médias utilisent simultanément la même terminologie de discrédit qu’ils ont utilisée pour l’ordinateur portable de Hunter Biden, la mort d’Epstein dans sa cellule de prison et la réalité de la fuite du laboratoire… vous pouvez être sûr que ce qu’ils discréditent n’est en fait rien d’autre qu’une information sans fondement qui pose très probablement un danger pour les gens et qui est aussi probablement une menace pour notre démocratie, alors c’est ce qu’ils font avec Maui. Cela efface certainement tout soupçon si vous nous laissez contrôler vos pensées comme vous devriez le faire.

M. Sears a poursuivi en lisant un extrait d’un billet X, énumérant les anomalies liées aux incendies, rédigé par le fondateur de Health Freedom for Humanity, Alec Zeck.

Mais qu’est-ce que nous, la police de la pensée, avons à dire à des gens comme Alex Zeck, qui cherche la vérité et qui fait remarquer à propos des incendies de Maui :

– les bouches d’incendie étaient à sec ;
– les personnes formées à l’évacuation ont été informées qu’il n’était pas temps d’évacuer et qu’elles devaient faire demi-tour pour retourner dans l’incendie ;
– pas de flics klaxonnant ;
– pas de pompiers dans les rues ;
– le système de sirènes d’urgence le plus performant au monde n’a pas retenti, aucune alerte n’a été donnée ;
– des anomalies dans la direction des vents signalés qui ne correspondent pas à la réalité scientifique ;
– l’école a été fermée— les enfants sont restés à la maison pendant que les parents travaillaient ; des centaines d’enfants ont brûlé vifs ;
– un cercle de feu parfait autour de Lahaina ;
– du métal fondu à côté d’arbres intacts ;
– les médias rapportent des fractions de nombres réels ;
– de nouvelles polices d’assurance souscrites à Lahaina avant les incendies.

Sears conclut en évoquant les perspectives d’avenir pour Lahaina.

C’est fou comme toutes ces nouvelles terres inhabitables, que seuls les grands promoteurs peuvent se permettre d’assainir, ont ouvert la voie aux projets de transformation de Maui en une île intelligente financée par des milliardaires.

Une tempête parfaite d’erreurs ?

Le rapport de Greg Reese a relevé d’autres anomalies dans les incendies de Maui, notamment des lignes électriques restées sous tension pendant l’incendie, ce qui en a augmenté l’intensité, le fait que le responsable de la gestion des urgences ait défendu sa décision de ne pas faire retentir les sirènes, le blocage des voies de fuite par la police, le refus par le responsable des ressources en eau des demandes de débloquer de l’eau pour lutter contre l’incendie et la décision immédiate du gouverneur d’acquérir les terres détruites :

La responsabilité des incendies de l’ouest de Maui incombe à Hawaiian Electric, qui savait déjà il y a quatre ans qu’il y avait un risque d’incendie en raison de sa propre négligence dans l’entretien des lignes électriques, mais qui n’a rien fait. Hawaiian Electric, qui appartient à Vanguard et BlackRock, s’est tournée vers l’énergie propre et… l’électricité a été laissée pour alimenter les flammes.

Lorsqu’on a demandé à Herman Andaya, administrateur de l’agence de gestion des urgences de Maui, s’il regrettait de ne pas avoir donné l’alerte, il a répondu par la négative, car il craignait que les gens ne courent vers le feu.

« Regrettez-vous de ne pas avoir fait retentir les sirènes ? »

« Non, je ne regrette pas. Si nous avions tiré la sonnette d’alarme cette nuit-là, nous aurions craint que les gens n’aillent… dans le feu. »

Au lieu de cela, ils sont morts brûlés chez eux, y compris un nombre incalculable d’enfants qui étaient seuls à la maison ce matin-là en raison de l’annulation de l’école.

L’eau n’était pas disponible, les bouches d’incendie étaient à sec et le directeur adjoint de la gestion des ressources en eau, qui a été nommé responsable de la Fondation Obama, a refusé de débloquer de l’eau pour les incendies de Maui Ouest jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Selon lui, pour partager l’eau, les Hawaïens doivent parler d’équité…

Sans aucun avertissement et sans eau, les gens ont tenté de fuir, mais ils ont été arrêtés par la police, qui avait des ordres…

Le chef de la police de Maui était l’officier chargé de l’incident lors de l’une des plus grandes opérations de dissimulation de l’histoire des États-Unis, la fusillade de Las Vegas en 2017…

Le gouverneur d’Hawaï déclare aux journalistes que l’État a l’intention d’acquérir le terrain.

« Je réfléchis déjà aux moyens pour l’État d’acquérir ce terrain afin de le transformer en logements pour la main-d’œuvre, de le rendre aux familles ou d’en faire des espaces ouverts à perpétuité comme mémorial pour les personnes qui ont perdu la vie. »


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v36g7q0","div":"rumble_v36g7q0"});

Pas de « preuves directes » de l’utilisation d’armes à énergie dirigée

Joseph Mercola, médecin, a fait part de ses soupçons concernant les incendies de Maui sur son site, soulignant également l’absence de mise en œuvre d’un plan d’atténuation des incendies de forêt.

Selon le gouverneur Josh Green, les sirènes d’alerte ont pu être « immobilisées » par la chaleur de l’incendie, mais la cause exacte de la panne fait toujours l’objet d’une enquête. Cependant, Maui dispose également d’un système d’alerte par téléphone portable…

Une autre cause relativement courante, mais rarement reconnue, des incendies de forêt est l’équipement mal entretenu des compagnies d’électricité et/ou les lignes électriques tombées en panne ou endommagées. Dans ce cas, alors que l’ouragan Dora s’approchait, les informations locales ont prédit que le risque d’incendie serait élevé en raison des lignes électriques tombées, des broussailles sèches et du faible taux d’humidité, et les habitants de Maui poursuivent aujourd’hui la compagnie d’électricité pour avoir maintenu « les lignes électriques sous tension alors que les prévisions annonçaient un risque d’incendie élevé ».

En 2022, Hawaii Electric, qui dessert Maui, a proposé un plan détaillé de lutte contre les incendies de forêt, d’un coût de 2,5 millions de dollars, mais selon le journaliste d’investigation Lee Fang, « la commission des services publics de l’État a traîné les pieds » lorsqu’il s’est agi de le mettre en œuvre.

Mercola a toutefois pris soin de noter l’absence de « preuves directes » de l’utilisation des armes à énergie dirigée, tout en décrivant les preuves circonstancielles entourant la catastrophe « commode ».

Bien que l’incendie ait provoqué des anomalies difficiles à expliquer, je n’ai pas vu de preuves directes suggérant que des armes à énergie dirigée ont été utilisées pour mettre le feu à la ville. Cela dit, il s’agit certainement d’un désastre étrangement « pratique », du point de vue de la cabale mondialiste. Ils peuvent maintenant intervenir et acheter des terres auparavant inaccessibles à des personnes qui sont peut-être trop désespérées pour refuser.

Mercola cite cependant un article publié sur LinkedIn par le Dr Kathy J. Forti, psychologue clinicienne à Maui, qui pense qu’une arme à énergie dirigée a été utilisée sur la base de son expérience personnelle.

J’ai personnellement fait l’expérience d’une étrange vague d’énergie dans ma tête, presque comme une crise d’épilepsie… Cette inondation d’énergie s’est poursuivie par intermittence le lendemain matin, et plus encore lorsque j’étais à Lahaina. Cela m’a indiqué qu’il y avait de l’énergie dirigée dans ce qui se passait. Il ne s’agissait pas d’un acte aléatoire de mère Nature.

« Effet de soufflerie » surchauffant le feu

Greg Hunter, de USAWatchdog, est quant à lui convaincu que les incendies ont été favorisés par une technologie d’origine humaine, et a écrit « L’incinération de Lahaina est une guerre météorologique mortelle ». Il cite Dane Wigington, chercheur en génie climatique, qui pense que l’incendie de Lahaina a été provoqué par une modification de géo-ingénierie des conditions météorologiques entraînant un « effet de soufflet ».

Selon M. Wigington, ils ont eu recours à l’ingénierie climatique pour créer un « effet de soufflerie au-dessus de Lahaina », avec des vents atteignant une vitesse de 100 miles par heure, afin de surchauffer le feu. Wigington explique : « Cela crée un effet de soufflet qui fait grimper les températures de manière exponentielle par rapport à ce qu’elles auraient été autrement.

Cela fait des milliers d’années que l’on fait fondre l’acier de la même manière dans le monde entier en y introduisant de l’air. C’est l’effet de soufflet. C’est la même chose avec un chalumeau à acétylène. Si vous ne brûlez que l’acétylène, vous obtenez 1 500 degrés. Si vous ajoutez de l’oxygène, vous obtenez 6 000 degrés. »


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v36u34f","div":"rumble_v36u34f"});

Utilisation discutable, existence non

Un document de l’armée de l’air américaine datant de 1996 et intitulé « Weather as a Force Multiplier: Owning the Weather in 2025 [Le temps, un multiplicateur de force : S’approprier la météo en 2025] » prédisait, dès la première phrase, que la technologie serait disponible pour « posséder le temps » d’ici 2025 et ajoutait que la technologie serait déployée même pour un usage « domestique ».

En 2025, les forces aérospatiales américaines peuvent « dominer le temps » en capitalisant sur les technologies émergentes et en concentrant le développement de ces technologies sur des applications de combat…

Les technologies actuelles qui arriveront à maturité au cours des 30 prochaines années offriront à toute personne disposant des ressources nécessaires la possibilité de modifier les schémas météorologiques et leurs effets correspondants, au moins à l’échelle locale…

Aux États-Unis, la modification des conditions météorologiques deviendra probablement un élément de la politique de sécurité nationale, avec des applications nationales et internationales.

Cinq ans plus tard, la loi de 2001 sur la préservation de l’espace (H.R.2977), qui interdit les armes spatiales, mais autorise les armes terrestres et maritimes, inclut l’énergie dirigée dans sa définition des armes, ce qui laisse peu de doute sur l’existence de telles armes, qu’elles aient ou non été employées dans les faits.

Les termes « arme » et « système d’armes » désignent un dispositif capable de… diriger une source d’énergie (y compris l’énergie moléculaire ou atomique, les faisceaux de particules subatomiques, les rayonnements électromagnétiques, le plasma ou les rayonnements énergétiques d’extrêmement basse fréquence [ELF] ou d’ultra basse fréquence [ULF]) contre cet objet ; ou (tout autre moyen non reconnu ou non encore mis au point). Infliger la mort ou des blessures… par l’utilisation… d’énergies psychotroniques, soniques, laser ou autres dirigées vers des personnes particulières ou des populations ciblées dans le but de mener une guerre de l’information, de gérer les humeurs ou de contrôler l’esprit de ces personnes ou populations.

Les armes à énergie dirigée et Maui

Mercola souligne en fait que non seulement les armes à énergie dirigée existent, mais que le centre de recherche militaire sur les armes à énergie dirigée est situé à Maui.

Autre coïncidence intéressante, Maui abrite le Directed Energy Directorate du Laboratoire de recherche de l’armée de l’air américaine (AFRL), décrit par l’AFRL comme le « centre d’excellence de l’armée de l’air pour la technologie de l’énergie dirigée ».

Bien que les soupçons concernant l’utilisation des armes à énergie dirigée soient régulièrement rejetés en tant que « théorie de la conspiration », les armes à énergie dirigée sont clairement une réalité, et si elles existent et fonctionnent, il semble juste de supposer qu’elles pourraient un jour être utilisées.

Comme le rapporte Motherboard, le Pentagone dépense un milliard de dollars par an pour des armes de destruction massive telles que des lasers à haute énergie, des faisceaux de particules et des armes à micro-ondes de grande puissance, et le Maui Directed Energy Directorate affirme avoir livré les toutes premières armes de destruction massive opérationnelles à l’armée de l’air américaine.

Incendie criminel de basse ou haute technologie ? Ou mère Nature ?

Mercola conclut en disant que nous ne saurons peut-être jamais ce qui s’est passé à Maui.

Une arme à énergie dirigée a-t-elle été utilisée et programmée pour coïncider avec un ouragan afin d’assurer l’anéantissement total de Lahaina ? Selon le chef de la police de Maui, John Pelletier, l’incendie a brûlé à une température suffisante pour faire fondre le métal, alors que la plupart des incendies n’atteignent pas les températures nécessaires pour faire fondre l’acier et certains autres métaux.

Une autre possibilité, bien sûr, est que les incendies aient été allumés intentionnellement par des pyromanes. Quelle que soit l’origine de l’incendie de Lahaina, il profite clairement à ceux qui veulent faire de Maui une « île intelligente ». Quel meilleur moyen de reconstruire une ville entière que de la réduire en cendres ? Pour l’instant, nous n’avons que des soupçons circonstanciels, et si des armes à énergie dirigée ont effectivement été utilisées, il est peu probable que les auteurs l’admettent un jour.


[Source : cf2r.org]

Armes à énergie dirigée : possibilités et limitations

Par Olivier Dujardin

Les armes à énergie dirigée sont des armes capables de propager un faisceau d’ondes électromagnétiques vers une cible. En pratique, cela recouvre les armes utilisant des lasers et celles utilisant un faisceau micro-ondes.

Ce type d’armement a, depuis longtemps, été imaginé dans la science-fiction. En soi, émettre un faisceau laser ou un faisceau d’ondes électromagnétiques est maîtrisé depuis longtemps (désignation laser, LIDAR, radar). Toutefois, pour en faire des armes, la technologie bute encore sur le problème de l’énergie. Ces armes nécessitent une énergie électrique (ou chimique pour certains lasers) extrêmement importante dès lors que l’on espère obtenir un effet physique sur la cible (destruction, endommagement ou dysfonctionnement). Ce problème de l’énergie se résout petit à petit et des développements d’armes potentiellement opérationnelles commencent à voir le jour1.

Ces armes présentent de nombreux avantages, à commencer par le coût minime d’un tir par rapport à une munition classique. En conséquence, la logistique s’en trouve d’autant plus simplifiée qu’il n’y a pas de munitions ; tant qu’il y a de l’énergie, les tirs restent possibles. De plus, la vitesse de propagation (vitesse de la lumière) et le côté immatériel rendent toute idée d’interception sans objet. La fulgurance, l’immatérialité et le coût très limité de leur emploi sont autant d’atouts qui intéressent fortement les forces armées ou de sécurité. Pour autant, ces armes répondent à des phénomènes physiques qui ont leurs limites. Il convient donc de bien appréhender les mécanismes physiques en jeu afin de déterminer les limites d’emploi de ces armes.

Les armes laser

Les armes laser agissent par effet thermique. La concentration du faisceau laser sur une surface va entraîner son échauffement jusqu’à la perforer (par fonte de la matière ou par combustion). L’effet thermique nécessite une illumination qui dure le temps que la surface visée s’échauffe suffisamment pour être traversée. Ce temps dépend donc de la nature du matériau visé (type et épaisseur), ainsi que de la puissance émise par le laser. Plus un laser sera puissant et plus ce temps sera réduit.

Aujourd’hui, les prototypes de laser testés aux États-Unis nécessitent quelques secondes d’éclairement pour détruire un drone ou une roquette ; leur puissance se situe entre 10 et 30 KW environ. L’augmentation de la puissance permettra à la fois de réduire le temps d’éclairement et de traiter des cibles plus importantes (avions, navires, véhicules, etc.).

Les avantages des armes laser sont indéniables :

  • la très grande directivité du faisceau laser permet des tirs sur des distances importantes (plusieurs centaines de kilomètres en théorie) sans dispersion de l’énergie ;
  • chaque tir a un coût quasiment négligeable par rapport à n’importe quelle autre munition (obus ou missile). Le coût d’un tir laser est estimé à moins de 1 € ;
  • la puissance du laser peut être modulée en fonction des besoins (effet létal ou non) et en fonction du type de cible (petit drone ou avion).

Toutefois, ces armes présentent aussi un certain nombre d’inconvénients dont il faut tenir compte avant d’envisager des applications opérationnelles.

  • De manière générale, l’usage d’un laser en milieu atmosphérique limite la portée efficace de l’arme, une partie de l’énergie étant toujours absorbée par le milieu. Les faisceaux laser, comme tous les systèmes optiques, sont très sensibles aux conditions météorologiques. Les nuages, la pluie, la présence de poussières ou de fumées sont autant de conditions susceptibles de réduire fortement la portée et la puissance du faisceau laser. Une part importante de l’énergie sera absorbée, diffractée ou réfléchie par ces éléments. Certaines conditions (brouillard épais ou tempête de sable par exemple) peuvent rendre purement et simplement inopérant ce type d’armes.
  • Comme tout système optique, l’inter-visibilité avec la cible est nécessaire ; en clair il est impossible d’engager une cible masquée, ce qui limite son emploi aux tirs directs.
  • À mesure que les lasers deviendront plus puissants, la cadence de tir potentielle aura tendance à baisser du fait de la double nécessité de refroidissement du système et de recharge en énergie du dispositif entre chaque tir.

Comme tout système d’armes, les armes laser peuvent être contrées. Des contre-mesures sont possibles, soit pour en diminuer les effets, soit pour y échapper :

  • Il est possible de mettre en autorotation un missile ou une roquette afin de répartir la surface d’échauffement et de retarder la perforation de la « peau ». Un tir laser ne pouvant durer que quelques secondes maximum, il est ainsi possible que le temps nécessaire à la perforation devienne plus long que le temps du tir lui-même.
  • Un tir laser peut être détecté en amont par l’illumination laser préalable qui permet au tireur de déterminer les conditions de propagation liées aux conditions climatiques pour ajuster le tir (appelé effet de « blooming »). Ce laps de temps peut être utilisé pour tirer des fumigènes dont les particules absorberont et réfléchiront le faisceau laser. La cible ainsi camouflée derrière le nuage de fumée deviendra invisible pour le tireur en le privant de l’inter-visibilité.
  • Les lasers étant des systèmes optiques, il serait possible, en théorie, de recouvrir les cibles potentielles de surfaces réfléchissantes. Cela rendrait certes l’objet plus perceptible visuellement (reflets du soleil), mais cela lui permettrait d’être pratiquement insensible à un faisceau laser puisque l’échauffement subi serait marginal. Toutefois, en pratique cela paraît peu applicable. Le niveau d’exigence optique de la surface réfléchissante, nécessaire pour réfléchir un laser de forte puissance est tel qu’il est difficile d’imaginer (pour des questions de coût et de complexité) qu’il puisse être appliqué sur de grandes surfaces. Une surface réfléchissante n’ayant pas les qualités optiques requises s’oxydera très rapidement dès qu’elle sera soumise au faisceau laser et deviendra extrêmement absorbante. Cette solution n’apparaît donc pas, aujourd’hui, comme une parade viable pour contrer une arme laser.

Comme toute nouvelle arme, les armes laser apporteront certaines capacités nouvelles, mais ne remplaceront pas pour autant les armes existantes. Les inconvénients et les parades possibles (relativement simples pour certaines), ne permettent pas d’envisager que ce type d’armes devienne, à court ou moyen terme, prédominant sur le champ de bataille futur. La majorité des lasers utilisés ne le sera pas à des fins de destruction, mais le sera à des fins de désignation de cible, de contre-mesure, d’éblouissement ou de détection comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

Une application immédiate assez probable est de permettre de compléter la défense sol-air courte portée. Un système laser remplacerait avantageusement, en termes de coût, les missiles sol-air très courte portée et viendrait en complément de canons à tir rapide (PHALANX, AK-630, GOALKEEPER etc.). Le canon resterait nécessaire pour tous les cas où le système laser ne serait pas en mesure de détruire la cible (conditions météorologiques ou contre-mesures spécifiques contre les lasers). Les armes laser se développeront probablement en association avec les systèmes d’armes existants, mais n’en remplaceront totalement que très peu.

Les armes à micro-ondes

Le principe des armes à micro-ondes est d’émettre un signal électromagnétique puissant afin de perturber, endommager ou détruire les circuits électriques et électroniques par effet de couplage (génération d’un champ électrique dans un conducteur soumis à une onde électromagnétique). Plus le signal électromagnétique est puissant et plus le champ électrique généré sera important ; ce champ électrique pouvant conduire à « griller » les composants. La gamme de fréquences à utiliser pour ce type d’armes se situe entre 500 MHz et 20 GHz environ. Les fréquences inférieures à 500 MHz deviennent assez peu directives à mesure que la fréquence baisse. Quant aux fréquences supérieures à 20 GHz, elles ont un taux d’absorption atmosphérique très important, engendrant des portées efficaces extrêmement faibles (quelques kilomètres à quelques centaines de mètres au-delà des 50-100 GHz) ; et les phénomènes de couplage ont aussi tendance à diminuer à mesure que la fréquence augmente.
Les armes à micro-ondes sont de deux types. Il y a d’abord les munitions à effet électromagnétique pour lesquelles le champ d’énergie est généré par une explosion (effet Sakharov) avec un effet non directif (le champ électromagnétique n’est pas dirigé vers une direction en particulier). Ce type de munition n’est pas à proprement parler une arme à énergie dirigée. Ensuite il y a les armes micro-ondes à énergie dirigée où le champ électromagnétique est généré par un oscillateur (magnétron, klystron, etc.) comme sur un radar, le signal étant transmis par une antenne dans une direction donnée. Le but est alors d’émettre de façon très brève une impulsion de très forte puissance de façon à créer une densité de champ électromagnétique la plus importante possible.
Nos sociétés modernes sont aujourd’hui, potentiellement, de plus en plus vulnérables à ce type d’armes étant donné que les systèmes électroniques ont envahi et envahissent toujours plus nos vies. Que ce soit la distribution d’électricité, les moyens de communication ou tous les systèmes informatiques, pratiquement tous les équipements d’aujourd’hui utilisent de l’électronique. À mesure que les systèmes électroniques se miniaturisent, ils utilisent des composants toujours plus petits, ce qui participe à la vulnérabilité croissante des systèmes. En effet, plus les composants électroniques sont miniaturisés et plus ils utilisent pour fonctionner des tensions électriques faibles qui les rendent d’autant plus vulnérables aux champs électromagnétiques.

On voit ainsi apparaître les avantages de ce type d’armes :

  • cela permet d’attaquer toutes les cibles disposant de circuits électriques ou électroniques (missiles, avions, drones, véhicules, postes de commandement, moyens de communication, etc.) ;
  • ce type d’armes n’ayant pas d’effet direct sur les organismes vivants (sauf exposition prolongée), il se présente donc comme une arme potentiellement non létale et non destructrice dans le sens où elle n’a pas d’effet mécanique sur les structures ;
  • l’absence d’effet mécanique rend aussi l’arme « furtive », dans le sens où il devient difficile d’attribuer un responsable à une attaque. Il sera difficile de faire la différence entre une cause interne ou externe au système.

Malgré tout, des contraintes physiques et d’emploi apparaissent.

  • Contrairement aux lasers, la focalisation du faisceau ne peut être aussi précise, ce qui engendre une dispersion du faisceau relativement importante. Plus la fréquence sera basse et plus la dispersion sera importante. Donc, à mesure que la distance augmente, la densité de puissance (W/m²) du signal électromagnétique diminue, limitant d’autant la probabilité d’avoir un effet sur un circuit électrique.
  • Ce problème de focalisation impose donc d’augmenter fortement la puissance d’émission de façon à garder une portée efficace conséquente. En dehors des aspects purement techniques sur la génération de puissance, la puissance d’émission d’un signal électromagnétique est limitée par l’air. Au-dessus d’une certaine puissance2, il se passe un phénomène appelé « claquage de l’air ». Ce phénomène engendre une très forte ionisation des molécules d’air (création d’un plasma) qui le rend conducteur. Il se crée donc une boule de plasma, en particulier au niveau de l’antenne, imperméable à toute onde électromagnétique. La propagation ne pouvant plus se faire, la portée efficace devient alors nulle. Plus l’air sera chaud avec un taux d’humidité élevé et plus rapidement se produira le phénomène de claquage de l’air.
  • Comme on vient de le voir, ce type d’armes est très vulnérable aux conditions météorologiques. Les meilleures conditions sont un air sec et froid ; il devient alors évident que ce type d’armes n’aura pas la même efficacité sous tous les climats.
  • Le phénomène de couplage est très difficile à prévoir (les effets sont aussi fonction de la fréquence utilisée). Même sur deux équipements identiques, une impulsion électromagnétique peut avoir des effets différents. Il est très difficile de prévoir l’effet qu’aura l’arme sur sa cible. Par exemple, si on expose un avion de combat à un tir, il sera pratiquement impossible de prévoir si, sous l’action du champ électromagnétique, le système de combat sera hors d’usage, si cela impactera juste momentanément la capacité de combat ou alors si cela n’aura touché que quelques fonctions secondaires.
  • De la même manière, que l’on parle de munition électromagnétique ou de tir de faisceau électromagnétique, ce type d’attaque n’engendrant pas de dommages mécaniques, il est très difficile de connaître l’effet que l’arme a produit. En clair il est pratiquement impossible, à distance, de savoir si l’arme aura eu un effet ou pas, ni quel effet. Il ne sera pas possible de faire une évaluation des dommages causés (Damage Assessement) après une attaque. Cette impossibilité d’évaluer l’efficacité de l’effet de l’arme pose un problème tactique, voire stratégique, évident.
  • Comme pour les lasers, à mesure que les puissances émises seront plus puissantes, la cadence de tir potentielle aura tendance à baisser du fait de la double nécessité de refroidissement du système et de recharge en énergie du dispositif entre chaque tir.

À côté de ses inconvénients, les parades existent et sont connues. Le blindage des circuits électroniques est la protection la plus efficace. En entourant les circuits d’une enveloppe conductrice, on crée une cage de Faraday qui est imperméable aux ondes électromagnétiques. L’inconvénient de cette méthode est qu’elle génère du poids supplémentaire, ce qui peut être très contraignant pour toutes les applications aéronautiques (aéronefs et missiles principalement). Les véhicules blindés, les navires de combat, les bunkers en béton armé apparaissent naturellement protégés contre ce type d’armes, à la condition de ne disposer d’aucune antenne de communication. Aussi bien protégé que soit un système, à partir du moment où une antenne, un câble non protégé (alimentation électrique par exemple) ou un système d’aération sort de la zone blindée, le phénomène de couplage peut se produire. La seule structure parfaitement protégée contre ce type d’armes doit être totalement isolée du monde extérieur (pas de moyens de communication, autonomie en énergie, absence d’ouvertures, etc.).

Aujourd’hui tous les systèmes électroniques utilisés à des fins civiles ou militaires apparaissent particulièrement vulnérables aux armes à micro-ondes. Pour autant, le manque de prédictibilité sur les effets potentiels et l’incapacité à déterminer l’impact de ce type d’armes limitent aujourd’hui leur emploi. Bien que ce type d’armes existe, il reste donc peu utilisé. Son emploi s’observe aujourd’hui surtout pour des applications spécifiques (courte portée et faibles puissances), non létales, qui se rapprochent des missions de police comme la lutte contre les drones avec le développement de « fusils électromagnétiques anti-drones », de « canons électromagnétiques » pour neutraliser des véhicules ou les systèmes de contrôle des foules par échauffement micro-ondes. Les emplois militaires souffrent encore d’un manque de doctrine d’emploi pour ce type d’armes, compte tenu de ses importantes contraintes et limitations.

L’emploi de ces armes devrait être pensé dans la complémentarité et non comme un tout. Par exemple, pour la défense antiaérienne, on peut imaginer faire d’abord un tir électromagnétique en direction d’un aéronef avant un tir de missile antiaérien. Le tir d’arme électromagnétique peut permettre d’empêcher la mise en œuvre de contre-mesures par la cible et d’optimiser ainsi la probabilité d’interception du missile. De la même manière, avant de traiter des cibles sur un site protégé avec une défense antiaérienne, il peut être pertinent d’envoyer une arme électromagnétique qui permettra de neutraliser, même temporairement, les systèmes de détection et de défense. La même démarche pourrait être utilisée contre une flotte de bâtiments de combat dans laquelle l’arme électromagnétique aurait pour fonction de perturber, au moins momentanément, les moyens de détection et de contre-mesures, le temps que les missiles antinavires fassent leur œuvre.

Ce type d’armes apparaît alors comme un complément intéressant pour limiter, voire neutraliser, l’efficacité des systèmes de défense ou de contre-mesures d’une cible potentielle. Ce type de combinaison pourrait améliorer l’efficacité globale des armements existants.

*

Les armes à énergie dirigée n’apparaissent pas, aujourd’hui ni dans un avenir proche, en mesure de complètement révolutionner le champ de bataille. Leurs atouts sont indéniables et pourront avantageusement compléter l’arsenal des armes disponibles sans totalement remplacer aucun des systèmes d’armes existant aujourd’hui. Leur emploi doit être pensé et intégré avec les systèmes existant et non en concurrence, c’est la complémentarité des systèmes qui donnera l’exploitation la plus pertinente des armes à énergie dirigée. En dehors d’une utilisation dans le vide spatial, les effets atmosphériques constituent et resteront une limitation majeure pour les armes à énergie dirigée.

1 Les Américains ont développé plusieurs prototypes d’armes laser de quelques dizaines de Kilo Watt de puissance en mesure de détruire des drones ou des roquettes.

2 Cela dépend des conditions de température et d’humidité, mais généralement compris entre 1 et 4 TW.




L’industrie de la censure, de la propagande et de la désinformation

[Source : @Covid-non-censure]










À la mémoire de Paul Brodeur qui a exposé les dangers des micro-ondes et d’autres rayonnements modernes

[Source : revue3emillenaire.com]

[Article original en anglais : arthurfirstenberg.substack.com]

La section du Nouveau-Mexique de PEOPLE WITHOUT CELL PHONES
À la mémoire de Paul Brodeur

Par Firstenberg Arthur

Paul Brodeur, ancien rédacteur du magazine New Yorker, est décédé le 2 août 2023. Il était l’auteur d’un livre pionnier, The Zapping of America, qu’il a publié en 1977. C’est le premier livre que j’ai lu sur le sujet des micro-ondes. Personne n’avait de téléphone portable à l’époque. Les premiers ordinateurs personnels n’ont été mis sur le marché que cette année-là. Mais Brodeur avait acheté une propriété à Cape Cod, dont il découvrit qu’elle allait se trouver directement sur la trajectoire de l’installation radar la plus puissante du monde.

Il s’agissait d’une station radar d’alerte précoce, et les États-Unis en construisaient deux, l’une sur la côte est et l’autre sur la côte ouest. Ils s’appelaient PAVE PAWS (Precision Acquisition of Vehicle Entry Phased Array Warning System). Ils allaient émettre des faisceaux de micro-ondes à réseau phasé de 3 milliards de watts qui balaieraient l’ensemble des côtes est et ouest du pays afin de détecter et de prévenir les missiles nucléaires. Brodeur a mené une enquête et ce qu’il a découvert sur les rayonnements micro-ondes et sur ce qui était sur le point d’arriver à ce pays l’a stupéfié. Ces stations radars ont été construites et fonctionnent encore aujourd’hui. La plupart des gens ont oublié leur existence. Mais elles émettent des rayonnements micro-ondes à réseau phasé, tout comme les téléphones cellulaires et les antennes de la 5G.

En 1989, Brodeur a écrit un autre livre intitulé Currents of Death : Power Lines, Computer Terminals, and the Attempts to Cover Up Their Threat to Your Health [Courants de mort : lignes électriques, terminaux informatiques et tentatives de dissimulation de la menace qu’ils font peser sur votre santé]. Les écrans d’ordinateur provoquaient de l’asthme, des cataractes, des fausses couches, des malformations congénitales et des problèmes de peau. Jusqu’en 1977, date à laquelle les premiers ordinateurs personnels ont été vendus, les taux d’asthme ont régulièrement diminué année après année aux États-Unis. En 1977, les taux d’asthme ont soudainement commencé à augmenter et n’ont pas cessé depuis. Brodeur a révélé les dangers des écrans d’ordinateur en 1989. La plupart des gens l’ont également oublié.

[NDLR À l’époque, les postes de Télévision et les écrans d’ordinateur étaient encore cathodiques et les gens se faisaient irradier par des faisceaux d’électrons. Le rayonnement des ordinateurs actuels est différent, mais pas nécessairement sans danger.]

Un nouveau réseau mondial de sections locales, appelé People Without Cell Phones, a été lancé pour s’assurer que la vie et le travail de Brodeur, ainsi que la vie et le travail d’autres pionniers de sa génération, n’ont pas été vains. Aujourd’hui, 46 ans après la publication de The Zapping of America, le monde continue de prétendre que les radiations sont inoffensives et que l’asthme, les tumeurs cérébrales, le diabète, les maladies cardiaques et le cancer sont causés par autre chose. Et tout le monde se promène avec un téléphone portable, jour et nuit. Nous allons développer un réseau mondial de personnes qui les jettent. La Terre se meurt. Les insectes ont largement disparu. Les oiseaux tombent du ciel par millions. L’objectif de ce réseau n’est pas de blâmer qui que ce soit. Il s’agit d’établir une présence dans ce monde de personnes qui vivent, et enseignent aux autres comment vivre, comme si la vie sur Terre continuait. Il a été lancé en même temps qu’une note d’information sur l’électrosmog, à laquelle 29 organisations de 10 pays ont apporté leur soutien jusqu’à présent — des organisations des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, de France, d’Espagne, de Suisse, de Suède, de Norvège, de Belgique et de Tunisie. Le temps des petits pas est révolu. Il est temps de faire ce qui est nécessaire sans crainte, sans réserve et sans accusations.

La section du Nouveau-Mexique de People Without Cell Phones a tenu sa première réunion, en personne, il y a trois jours, le 19 août. Un médecin, plusieurs biologistes du bâtiment, un photographe et d’autres personnes y ont assisté. Tous les participants, sauf deux, ne possèdent pas de téléphone portable et les autres ont l’intention de s’en débarrasser. Nous avons créé un sentiment d’appartenance à la communauté dont les gens ont soif, et nous avons commencé à discuter des moyens d’en parler aux autres, de se soutenir mutuellement et d’œuvrer pour un monde sans téléphone portable :

  • plus de radiations
  • plus de tumeurs cérébrales
  • une santé et une vitalité retrouvées
  • oiseaux, abeilles et papillons
  • vivre comme si la vie sur Terre se poursuivait

Rejoignez notre réseau en créant une section de Personnes sans téléphone portable dans votre ville, votre état ou votre pays. Faites-nous savoir que vous le faites en nous envoyant un courriel.




Éducation : la Suède arrête les écrans et revient aux livres

Une excellente mesure qu’il faudrait appliquer dès que possible en France.

Parents, protégez le cerveau de vos enfants : éloignez-les des écrans, faites les lire et écrire à la main !

Stanislas Berton

[Source : valeursactuelles.com]

La ministre de l’Éducation suédoise a révélé une baisse importante du niveau de lecture des élèves dans le pays depuis la généralisation de l’usage des tablettes en maternelle et en primaire.

Une méthode remise en question. Il y a maintenant plus de dix ans, la Suède a généralisé l’utilisation de tablettes numériques dans les classes de maternelle et de primaire. Mais cette nouvelle méthode d’enseignement ne s’est pas avérée aussi efficace que prévu. La ministre de l’Éducation suédoise, Lotta Edholm, a dénoncé une « crise de la lecture », révélant une baisse importante du niveau de lecture des élèves dans le pays, rapporte Ouest-France, relayant le média local Dagens Nyheter.

Selon une étude sur le progrès en matière de maîtrise de la lecture au niveau international (PIRLS), en cinq ans, la part des enfants de 10 ans avec des difficultés de lecture dans le pays est passée de 12 à 19 %. Ainsi, Lotta Edholm a pris la décision de mettre de côté les tablettes numériques et de ressortir les manuels scolaires.

« Même les enseignants pensent que le manuel est important »

« Le manuel physique présente des avantages qu’aucune tablette ne peut remplacer », a estimé Lotta Edholm dans le média local. Bien que le numérique présente certains avantages, pouvant combiner son, texte et image, avec un stockage d’informations important, la ministre a souligné que les enfants « qui lisent un texte imprimé arrivent mieux à en souligner les points principaux, se souviennent de plus d’éléments et font preuve d’une meilleure compréhension globale ».

La ministre de l’Éducation a également mis en avant l’aspect pratique d’un manuel, simple à parcourir pour les élèves et facile à utiliser pour les parents et personnes qui souhaitent avoir un aperçu du travail effectué en classe. « Même les enseignants pensent que le manuel est important », a insisté Lotta Edholm. Ainsi, le gouvernement suédois va prendre en charge les frais d’achat de nouveaux manuels pour chaque matière à hauteur de 55 millions d’euros cette année et 42 millions les années qui suivront.




Se préparent-ils à une pandémie 2.0 ?

[Source : off-guardian.org]

Ces derniers jours, le bruit a couru dans la sphère alternative que l’establishment prévoyait de rétablir les restrictions en cas de pandémie. Et, en toute honnêteté, il y a quelques preuves que cela pourrait être vrai.

Alex Jones a commencé par rapporter qu’un dénonciateur de la TSA l’avait informé que le gouvernement américain allait rétablir les restrictions en cas de pandémie à partir du mois d’octobre et passer à un verrouillage complet d’ici le mois de décembre.

Il y a aussi le fait que l’on nous parle soudain de « pics de cas » et que non pas une, ni deux, mais TROIS nouveaux variants — Éris, Pi et Pirola — ont fait la une des journaux.

Dans le même temps, certains lieux, comme le Morris Brown College d’Atlanta, ont déjà rétabli l’obligation de porter des masques.

Les États-Unis ne sont pas les seuls concernés : la semaine dernière, un hôpital de Dublin a réintroduit les règles Covid.

Il y a quelques jours, Robin Monotti a posté ceci sur Twitter :

Apparemment, l’agence de sécurité sanitaire du gouvernement britannique cherche à recruter un « superviseur des opérations d’approvisionnement en vaccins » pour le « plus grand programme de vaccination » à venir, qui doit être « mené à un rythme soutenu ».

Neil Ferguson est même sorti de sa cachette pour mettre en garde contre le variant Pirola.

Ceux qui nous annoncent une nouvelle « pandémie » ne paniquent donc pas pour rien. Il n’y a pas de fumée sans feu, après tout, et il y a beaucoup de fumée ici.

… une quantité suspecte de fumée, pourrait-on dire. Il est toujours difficile de se fier à une « orgie de preuves ». Et compte tenu de la vigilance des sceptiques de Covid, l’établissement pourrait commettre une erreur en annonçant ses intentions de la sorte.

Mais quelle autre explication pourrait-on trouver ? D’un point de vue réaliste, trois plans sont envisageables :

  • Il s’agit en fait d’une « Plandémie 2.0 ». La raison pour laquelle on a l’impression qu’ils se préparent à refaire [le coup de] la Covid… c’est qu’ils se préparent à le refaire. Ils n’hésitent pas à faire connaître leur agenda la plupart du temps, et ceci n’est qu’un exemple flagrant.
  • C’est un bluff pour discréditer les médias alternatifs. L’establishment alimente délibérément les angoisses des médias indépendants qui ont le réflexe de dire que le ciel leur tombe sur la tête… puis ils ne donnent pas suite, faisant passer les médias indépendants pour l’enfant qui a crié au loup.
  • Il s’agit des vaccins. Comme nous l’avons expliqué dans notre dernier article sur l’Éris, les derniers « vaccins » Covid devraient être mis sur le marché le mois prochain, alors que les taux d’acceptation ont chuté depuis 2021. En « découvrant de nouveaux variants » et en faisant planer les restrictions au-dessus de nos têtes collectives comme une épée de Damoclès, ils pourraient bien être en train de commercialiser le nouveau vaccin.

Si l’adoption est bonne, les mesures disparaissent et ils peuvent dire que nous avons « vaincu le nouveau variant ». Si elle est mauvaise, le verrouillage est de rigueur. Sauf pour les personnes qui sont à jour dans leurs vaccins, bien sûr.

Bien sûr, il pourrait s’agir d’un mélange des trois, ou peut-être qu’ils n’ont pas encore pris de décision et qu’ils joueront la carte de l’improvisation.

Mais qu’en pensez-vous ? Allons-nous assister à une nouvelle vague d’hystérie covidienne ? Y a-t-il une explication potentielle qui nous a échappé ?




La Maison-Blanche, effrayée, se précipite sur ses clôtures saoudiennes : « Sauvons le dollar ! »

[Source : lesakerfrancophone.fr]


C’est là l’essentiel : Biden veut absolument que Riyad achète des bons du Trésor et qu’il continue à le faire.


Par Alastair Crooke – Le 5 août 2023 — Source Al Mayadeen

Vendredi dernier, Biden a déclaré qu’un accord de « normalisation » avec l’Arabie saoudite pourrait être envisagé : « Il y a peut-être un rapprochement en cours », a déclaré Biden à des donateurs lors d’un événement dans le Maine.

Tom Friedman, chroniqueur américain chevronné, a écrit, à la suite de sa rencontre directe avec Biden, que ce dernier travaillait effectivement sur un « pacte de sécurité mutuelle » entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, qui pourrait aboutir à une « normalisation » des liens entre l’Arabie saoudite et « Israël ».

Les grandes lignes de l’accord supposé sont les suivantes :

Un : un traité de sécurité mutuelle au niveau de l’OTAN qui enjoindrait aux États-Unis de se porter à la défense de l’Arabie saoudite si elle était attaquée (très probablement par l’Iran), deux : un programme nucléaire civil, contrôlé par les États-Unis, et trois : la capacité d’acheter… le système de missiles antibalistiques Terminal High Altitude Area Defence.

Selon Friedman, cette normalisation serait toutefois subordonnée à l’absence d’« annexion » de la Cisjordanie et au fait qu’« Israël fasse des concessions aux Palestiniens qui préserveraient la possibilité d’une solution à deux États » (c’est nous qui soulignons). Friedman le formule comme un « ultimatum » hypothétique pour Netanyahou :

Vous pouvez annexer la Cisjordanie ou faire la paix avec l’Arabie saoudite et l’ensemble du monde musulman, mais vous ne pouvez pas avoir les deux. Cela ne ferait-il pas l’objet d’une discussion intéressante au sein du cabinet de Netanyahou ?

À première vue, il n’y a rien de révolutionnaire (même si Friedman le présente comme tel) : la sécurité pour l’Arabie saoudite en échange du « renoncement » à la saisie en cours des terres arabes palestiniennes en Cisjordanie et de la « préservation de la perspective d’une solution à deux États ». Après tout, c’était la base de l’initiative de paix arabe de 2002, qui n’a toujours pas été mise en œuvre (relancée par MBS lors de la dernière réunion de la Ligue arabe), ainsi que de l’initiative de normalisation des Émirats arabes unis, qui a vu « Israël » revenir sur sa contrepartie palestinienne.

Que se passe-t-il donc ? Pourquoi tout le monde (Jake Sullivan, Brett McGurk et Antony Blinken) se précipite-t-il soudain à Djeddah ? Pourquoi cette soudaine explosion d’activité ? Croient-ils vraiment que ce vieux sujet de la normalisation saoudienne « obligerait Netanyahou à abandonner les extrémistes de son cabinet et à faire cause commune avec le centre-gauche et le centre-droit israéliens », et serait la « cerise sur le gâteau » du plan Biden, comme le suggère Friedman ?

En clair, Biden propose que Netanyahou trahisse son gouvernement — et aille très probablement en prison (lorsqu’il cessera d’être Premier ministre). Qui, ou quoi, arrêterait alors les colons ? Ils sont déjà énervés. Ils ne sont pas seulement « dans » le gouvernement Netanyahou, mais d’une certaine manière, ils « sont » le gouvernement dûment élu. La Maison-Blanche s’imagine-t-elle qu’ils vont docilement capituler, chapeau à la main, à l’injonction de Biden ?

Et Mohammad ben Salmane (MBS) ? Il a déjà obtenu des garanties de sécurité pour le Royaume — négocié directement avec l’Iran, avec la Chine comme garant. Il est sur le point d’obtenir un programme nucléaire (en alliance avec l’Iran et la Chine) et de jouer un rôle de premier plan dans les affaires régionales en tant que membre du bloc OCS-BRICS.

L’élément déterminant de la réaction de MBS à la proposition, bien sûr, est probablement l’éternel obstacle à la conclusion d’accords : depuis plus de vingt ans, les États-Unis insistent sur l’arrêt des implantations juives en Cisjordanie. Cela ne s’est jamais produit. Pourquoi MBS offrirait-il un cadeau à Biden, qu’il n’aime pas, sachant que les colonies ne cesseront pas, même sous un gouvernement israélien de centre-gauche ?

Qu’est-ce qui se cache précisément « sous la table » ? Friedman le révèle :

réduire les relations entre l’Arabie saoudite et la Chine — serait un changement de donne pour le Moyen-Orient, plus important que le traité de paix de Camp David entre l’Égypte et Israël ».

Il poursuit :

Les États-Unis n’ont pas été amusés par les rapports de l’année dernière selon lesquels l’Arabie saoudite envisageait d’accepter le renminbi chinois pour fixer le prix de certaines ventes de pétrole à la Chine au lieu du dollar américain. À terme, compte tenu de la puissance économique de la Chine et de l’Arabie saoudite, cela pourrait avoir un impact très négatif sur le dollar en tant que monnaie la plus importante au monde. Il conviendrait donc d’annuler cette décision. Les États-Unis souhaitent également que les Saoudiens réduisent leurs relations avec les géants chinois de la technologie tels que Huawei.

Ahh — nous entrons ici dans le vif du sujet. La secrétaire d’État Yellen a récemment effectué une visite de deux jours à Pékin, qui s’est inexplicablement prolongée sur quatre jours. La presse occidentale a peu parlé des détails de ces entretiens. De manière inhabituelle, peu de choses ont été rapportées en Chine non plus. Les rapports suggèrent cependant que son objectif principal était de persuader les Chinois de reprendre leurs achats de bons du Trésor américain. Au cours de l’impasse sur le plafond de la dette au Congrès américain, les achats de liquidités en bons du Trésor sont tombés à près de zéro ; elle doit vendre 1100 milliards de dollars de bons du Trésor à quelqu’un… de toute urgence !

Il semble que Yellen n’ait reçu aucune promesse de la Chine. Il n’y a aucune chance que la Chine achète des bons du Trésor : elle a encore vendu 20 milliards de dollars de bons du Trésor qu’elle détenait en mai (les détails publiés sur les avoirs du Trésor américain sont délibérément retardés par les autorités).

C’est là le nœud du problème : Biden veut absolument que Riyad achète des bons du Trésor — et qu’il continue à en acheter. La visite de l’équipe à Djeddah est en fait une reprise des négociations de Kissinger dans les années 1970, qui ont donné naissance au pétrodollar et qui ont obligé le Royaume à acheter et à détenir des titres de la dette du Trésor.

Aujourd’hui, la situation du dollar est beaucoup plus délicate. L’inflation et les taux d’intérêt sont en hausse et la valeur des obligations en baisse. La dette américaine a explosé et les seuls paiements d’intérêts sur cette dette devraient atteindre 1000 milliards de dollars par an. Plus important encore, des pans entiers du monde se mettent à commercer dans des monnaies autres que le dollar.

Le commerce saoudien du pétrole en renminbi est donc un signal d’alerte clignotant — parmi les nombreux feux d’alarme qui clignotent dans le monde. Ils signalent tous le souhait de se « découpler » des institutions de Bretton Woods et de son système financier colonial.

Riyad se bat actuellement — en coordination avec Moscou — pour briser un aspect du « système » : l’emprise de l’Occident sur la fixation des prix des matières premières, y compris le prix du pétrole. Si tel est l’objectif de MBS — et il y parvient dans une certaine mesure en fixant le prix du baril marginal1 — pourquoi retournerait-il donc à l’hégémonie mondiale du dollar et romprait-il également ses bonnes relations avec la Chine ?

C’est inquiétant. L’ensemble de ce schéma témoigne d’une Maison-Blanche coupée de la réalité et désespérée. (Si c’est le cas, qu’en sera-t-il de sa future gestion de l’Ukraine et de la gestion par les États-Unis de leurs relations avec la Russie ?)

Alastair Crooke

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Notes

1 En cas d’augmentation de la demande de pétrole, c’est le principal producteur de pétrole à fort coût d’exploitation qui peut décider du prix du baril de pétrole au niveau mondial




La sinistre théorie derrière le «Q» de LGBTQ

[Source : epochtimes.fr]

Par Darlene Mccormick Sanchez

La droite s’est focalisée sur le T de LGBTQ dans le cadre de la guerre culturelle en cours. Mais beaucoup ne savent pas que le Q de l’acronyme représente une théorie encore plus extrême qui défend la pédophilie, l’inceste et la bestialité, et prône une destruction complète des normes sexuelles traditionnelles.

Le Q, qui signifie « queer » (« bizarre, dévié »), est enraciné dans la théorie queer, une idéologie de la sexualité qui a commencé à gagner en popularité dans les années 1970. De nombreux philosophes influents et auteurs de cette théorie ont plaidé en faveur de la normalisation de la pédophilie et pire encore.

L’accent mis récemment par la droite sur l’idéologie transgenre a permis au mouvement queer de se développer tranquillement. Des organisations américaines telles que les syndicats d’enseignants et la Planned Parenthood Federation of America (Fédération de planning familial des États-Unis), ainsi que des organisations internationales telles que les Nations unies, plaident en faveur de l’éducation sexuelle des enfants dès l’âge de la maternelle.

Dans le même temps, les théoriciens queers adoptent l’idée que les lois sur le consentement sexuel devraient être supprimées pour tous les enfants, même les nourrissons.

Aux États-Unis, bien que l’idéologie du genre et le transgenrisme aient attiré le plus d’attention, la droite et la gauche ont tiré la sonnette d’alarme au sujet de la théorie queer, qui est pourtant passée inaperçue.

Le commentateur James Lindsay, auteur de The Marxification of Education (La marxisation de l’éducation), a déclaré à Epoch Times que la théorie queer avait détourné le mouvement des droits des homosexuels.

En réalité, cette théorie propose de perturber la politique sociale. Elle ne croit pas aux limites du comportement sexuel, y compris aux tabous tels que la pédophilie, l’inceste et toutes formes de bestialité.

Selon le commentateur James Lindsay, la théorie queer a deux objectifs : tout dissoudre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de définition de la normalité, et donner du pouvoir aux agresseurs.
(Brendon Fallon/Epoch Times)

M. Lindsay considère Michel Foucault, philosophe postmoderne français qui a écrit Histoire de la sexualité en 1978, comme le père de la théorie queer.

Foucault, accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des garçons prépubères âgés de 8 ans dans un cimetière en Tunisie, a rejeté toutes les étiquettes et frontières sexuelles.

« Il est reconnu comme déviant qu’un adulte veuille avoir des relations sexuelles avec un enfant », a déclaré M. Lindsay. Mais les pédophiles considèrent plus que normal d’avoir des relations sexuelles avec des enfants. Pour les théoriciens queers, pour lesquels tout est permis, la pédophilie est donc plus qu’acceptable.

Derrick Jensen est conférencier et auteur de plus de 20 livres, principalement sur les questions environnementales. À un moment donné, cet habitant de la Californie se considérait comme un militant écologiste de la vieille école.

Aujourd’hui, la gauche le déteste parce qu’il a osé s’opposer à la théorie queer.

« La gauche nous a abandonnés, et c’est comme si j’étais politiquement sans abri », a-t-il déclaré à Epoch Times.

Selon M. Jensen, la théorie queer est influencée par le postmodernisme, qui ne croit ni à la notion de vérité ni à celle de réalité.

De même, la théorie queer examine ce qui est normal et ce qui peut nuire ou favoriser. Selon lui, la réponse est simple : La normalité est oppressive.

« Tout ce qui est sexuel doit être acceptable », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il s’agissait de tout type de fétichisme, voire de viol.

La théorie queer soutient que le viol d’un enfant n’est pas à l’origine du mal causé par les relations sexuelles entre adultes et enfants, mais qu’elle est causée par une société qui fait en sorte que l’enfant se sente coupable d’avoir des relations sexuelles, explique M. Jensen.

Comme d’autres, M. Jensen estime que Foucault, décédé en 1984, a embrassé la pédophilie.

Foucault a eu des relations sexuelles avec des garçons et « a plaidé pour l’abrogation des lois sur l’âge du consentement pour que ce dernier soit ramené à celui des enfants en bas âge », a déclaré M. Jensen.

Les contributeurs à la théorie queer tels que Foucault et Gayle Rubin, une autre fondatrice connue pour avoir développé des théories politiques sur le sexe et le genre, ont contribué à une idéologie qui rationaliserait le « fétichisme », a-t-il expliqué.

Allen Ginsberg, poète célèbre décédé en 1997, a incarné certaines des idées du mouvement avant que la théorie queer ne voie le jour, a ajouté M. Jensen.

Ginsberg était un partisan et un membre de la North American Man/Boy Love Association et a écrit un essai en 1994 pour défendre les relations sexuelles avec des enfants.

« Les garçons et les filles pubères n’ont pas besoin d’être protégés de vous et moi, grands et poilus. Ils s’habitueront à nos ébats (sic) dans deux jours, à condition que les adultes qui les contrôlent cessent de faire ces bruits hystériques qui font ressembler tout ce qui est sexy à un viol », a écrit Ginsberg.

Selon la théorie queer, le préjudice causé par le viol d’un enfant est dû à une société qui culpabilise l’enfant d’avoir des relations sexuelles, explique Derrick Jensen.
(Eva Hambach/AFP via Getty Images)

Certains détracteurs de la théorie queer estiment que ce n’est qu’une question de temps avant que la pédophilie ne devienne acceptable.

Ils évoquent des incidents tels que la « Drag March » (défilé des Drags) annuelle à New York, où les participants ont scandé : « Nous sommes là ! Nous sommes là ! Nous sommes des pédés ! Nous venons pour vos enfants ! »

L’année dernière, la maison de couture parisienne Balenciaga a été confrontée à des réactions négatives après avoir lancé une campagne publicitaire représentant des petites filles tenant des ours en peluche et portant des vêtements de bondage. L’une des publicités montrait des pages d’une décision de justice relative à la pornographie enfantine. Balenciaga s’est par la suite excusé pour cette publicité, mais elle témoigne d’une tendance croissante.

Les partisans de la théorie queer y voient un outil politique pour lutter contre un système patriarcal et oppressif qui a contribué à marginaliser des personnes ayant des préférences sexuelles différentes de celles des hétérosexuels.

Dans un article de Yola Kipcak paru en 2019 sur Marxist.com, l’élément de lutte contre le système dans la théorie queer est considéré comme positif, mais comme s’appuyant trop sur la politisation identitaire pour déclencher une véritable révolution socialiste.

L’article déplore que les capitalistes puissent « se présenter comme favorables aux LGBT (LGBT-friendly) et donner une image libérale et progressiste d’eux-mêmes. Des entreprises comme Apple ou Coca-Cola, qui exploitent des dizaines de milliers de personnes dans des conditions de travail épouvantables, soutiennent des campagnes LGBT dans leurs entreprises ou financent des trucks qui distribuent de l’alcool gratuit lors des défilés de la Marche des fiertés », écrit Mme Kipcak.

Normaliser la pédophilie

Jaimee Michell, fondatrice de Gays Against Groomers, un groupe qui lutte contre l’utilisation de la culture gay pour sexualiser les enfants, a déclaré à Epoch Times que la théorie queer fait partie de l’idéologie du genre qui a fait son chemin dans les écoles, où les élèves sont incités à utiliser des pronoms pour effectuer une « transition sociale » tout en le gardant secret vis-à-vis des parents.

Mme Michell est convaincue que dans une seule direction.

« Je crois que l’objectif a toujours été de faire tomber ces barrières et de normaliser la pédophilie », a-t-elle déclaré. « Certains des premiers partisans de la théorie queer et de l’idéologie du genre étaient des pédophiles. »

Permettre aux mineurs de prendre des décisions sur la chirurgie transgenre qui changerait leur vie à jamais est un pas de plus vers le consentement des enfants à des relations sexuelles avec des adultes, a affirmé Mme Michell.

« Je pense que la pression exercée en faveur de la théorie queer dans la classe et l’idéologie du genre, en les endoctrinant avec des pronoms, des genres différents qui n’existent pas dans la réalité, est de les pousser à consentir et de normaliser leur consentement », a-t-elle indiqué.

Des oppresseurs sexuels

Dans les milieux universitaires, la pression s’intensifie pour banaliser la pédophilie en la classant comme une orientation sexuelle différente, plutôt que comme un trouble mental.

L’expression « personne attirée par un mineur » a fait les gros titres après que la professeure transgenre Allyn Walker l’ait utilisée lors d’une discussion sur les pédophiles en novembre 2021.

Mme Walker, une femme qui a fait la transition pour vivre en tant qu’homme, parlait de son livre : A Long Dark Shadow : Minor-Attracted People and Their Pursuit of Dignity (Une longue ombre noire : les personnes attirées par les mineures et leur quête de dignité).

Dans une interview accordée à la Prostasia Foundation, Mme Walker a déclaré qu’il était moins stigmatisant d’utiliser le terme « personne attirée par les mineurs » que le terme « pédophile » pour désigner les personnes « qui se retiennent d’agir pour satisfaire leur désir d’avoir des relations sexuelles avec des enfants ».

En mai, Leigh Fink, une législatrice démocrate transgenre du Minnesota, a réussi à faire supprimer une phrase clé d’une loi de l’État — un changement qui, selon les critiques, a ouvert la voie à la pédophilie comme orientation sexuelle.

La phrase supprimée de la loi sur les droits de l’homme du Minnesota stipulait que « l’orientation sexuelle n’inclut pas l’attachement physique ou sexuel d’un adulte à un enfant ».

Elisabeth Taylor est une professeure australienne titulaire d’un doctorat en histoire médiévale de Cambridge qui a été directrice de recherche pour le lobby chrétien australien. Elle étudie et écrit sur la théorie queer depuis 2016.

Comme d’autres, Mme Taylor a déclaré à Epoch Times que la théorie queer vise à détruire les normes.

Elle a tiré la sonnette d’alarme en Australie lorsque la théorie queer est apparue dans le cadre du programme « Safe Schools », tout comme l’idéologie du genre s’est infiltrée dans les écoles américaines.

Selon Mme Taylor, la théorie queer et l’idéologie du genre enseignent aux enfants que la sexualité est malléable et fluide.

Elle a expliqué que, selon la théorie queer, les hétérosexuels oppriment leur propre sexualité. Mais comme ils sont au pouvoir, ils sont les oppresseurs de ceux qui sont sexuellement diversifiés.

(À gauche) Jaimee Michell, fondatrice de Gays Against Groomers. (À droite) Elisabeth Taylor, professeur en Australie, étudie la théorie queer depuis 2016.
(Avec l’aimable autorisation de Jaimee Michell, avec l’aimable autorisation d’Elisabeth Taylor)

Échanger « la vérité contre un mensonge »

La théorie queer est en partie issue du mouvement féministe, a expliqué Mme Taylor. Les liens entre ces deux mouvements remontent à Mme Rubin, qui a écrit en 1984 l’essai Thinking Sex (Penser le sexe).

Dans cet essai, Mme Rubin explique comment les relations sexuelles avec des mineurs sont stigmatisées.

« Comme les communistes et les homosexuels dans les années 1950, les boylovers (pédophiles attirés par des garçons) sont tellement stigmatisés qu’il est difficile de trouver des défenseurs de leurs libertés civiles, sans parler de leur orientation érotique », écrit-elle.

Mme Rubin décrit un système hiérarchique de valeurs sexuelles qui place les couples hétérosexuels reproductifs mariés au sommet, suivis des hétérosexuels monogames non mariés, puis des couples gays et lesbiens stables et à long terme. Tout en bas de l’échelle, on trouve les transsexuels, les sadomasochistes et les pédophiles, a expliqué Mme Taylor.

« On peut se demander comment quelqu’un peut prôner la pédophilie comme un bien social positif », a-t-elle déclaré. « Il suffit d’échanger la vérité contre un mensonge à des points stratégiques. »

La théorie queer couvre les pédophiles, dit-elle, ajoutant que ses débuts remontent aux années 1940.

Elle cite Alfred Kinsey, un sexologue et zoologiste américain qui a fondé l’Institut de recherche sur le sexe à l’université de l’Indiana en 1947. Cet institut porte aujourd’hui le nom de Kinsey Institute for Research in Sex, Gender, and Reproduction (Institut Kinsey pour la recherche sur le sexe, le genre et la reproduction).

Kinsey, qui est décédé en 1956, considérait le sexe comme une fonction corporelle qui réagit à un stimulus, tout comme l’estomac réagit à la nourriture au cours d’un repas, a expliqué Mme Taylor.

Toute signification sociale ou psychologique attachée au sexe est, selon Kinsey, le produit de la culture, qui est ce que les chercheurs appellent aujourd’hui « socialement construite ».

« Kinsey s’est dit que si nous n’enfermons pas les gens en prison parce qu’ils ont des goûts exotiques en matière de nourriture, alors pourquoi devrions-nous enfermer les gens en prison parce qu’ils ont des préférences sexuelles non conventionnelles ? » a-t-elle affirmé.

Selon Kinsey, les enfants sont des êtres sexuels dès la naissance, capables de réactions sexuelles.

L’histoire officielle de son étude inclut des contributions de pédophiles qui lui ont assuré que les enfants pouvaient avoir des expériences sexuelles agréables, a déclaré Mme Taylor.

Dans son livre de 1948 intitulé Sexual Behavior in the Human Male (Comportement sexuel chez l’homme), Kinsey décrit des « observateurs adultes pour 196 garçons préadolescents » pendant des rapports sexuels.

Selon le livre, les enfants, dont l’âge indiqué dans le dossier ne dépassait pas 5 ans, « gémissaient, sanglotaient ou poussaient des cris très violents, parfois accompagnés d’une abondance de larmes (surtout les plus enfants) ».

Un autre passage indique que les garçons « donner des coups à leur partenaire ». Cependant, ils « tiraient un plaisir certain de la situation ».

Les théoriciens queers défendent l’idée que les lois sur le consentement sexuel devraient être supprimées pour tous les enfants, même les nourrissons.
(Samira Bouaou/Epoch Times)

Cette théorie accuse la société de stigmatiser le sexe sous toutes ses formes — les enfants ne se sentiraient pas traumatisés par des rapports sexuels avec des adultes si la société considérait que c’était acceptable, selon la théorie queer, a indiqué Mme Taylor.

Selon elle, les parents qui veulent protéger leurs jeunes enfants des prédateurs sexuels ou d’informations à caractère sexuel sont considérés comme « phobiques ».

« Cela crée une justification idéologique pour l’effondrement complet des frontières morales nécessaires pour protéger les personnes vulnérables de la prédation sexuelle qui cause des traumatismes », a-t-elle expliqué.

« Si vous ne pouvez pas dire qui est un homme et qui est une femme, alors vous ne pouvez pas faire la distinction entre les relations homosexuelles et hétérosexuelles, et dans la confusion des genres qui en résulte, les normes sont floues, et toute sexualité est déviante. »

(De gauche à droite) Michel Foucault, le père de la théorie queer. Allen Ginsberg, poète qui a été membre de la North American Man/Boy Love Association et a écrit un essai en 1994 pour défendre les relations sexuelles entre enfants. Alfred Kinsey, qui considérait le sexe comme une fonction corporelle qui réagit à un stimulus, tout comme l’estomac réagit à la nourriture au cours d’un repas, explique Elisabeth Taylor.
(Domaine public, Express/Express/Getty Images, Hulton Archive/Getty Images)

L’anarchie queer

M. Jensen prédit que cette période de l’histoire américaine relevant de la théorie queer sera considérée comme « démente », tout comme les lobotomies pratiquées au cours des dernières décennies sont vues aujourd’hui comme des barbaries.

Les générations futures se demanderont pourquoi la société a célébré l’ablation chirurgicale de parties saines du corps d’enfants, ruinant potentiellement leur sexualité et leur capacité à avoir des enfants, a-t-il déclaré.

« Je pense que c’est une atrocité absolue », a ajouté M. Jensen, ajoutant que la seule façon de vaincre cette idéologie est de s’exprimer et de refuser d’utiliser des termes tels que « soins affirmant le genre » ou les pronoms préférés.

« Ma carrière a été détruite parce que j’ai défendu les femmes et que j’ai pris position sur cette question », a-t-il confié. « Mais ce que je sais, c’est qu’il est crucial pour certains d’entre nous de continuer à dire la vérité autant que possible. »

La théorie queer prône l’anarchie, où les règles et les normes n’existent pas, a-t-il affirmé.

En réalité, la théorie queer est une théorie politique d’extrême gauche liée au philosophe allemand Georg Hegel, qui a influencé Karl Marx, le co-auteur du Manifeste du Parti communiste, a indiqué M. Lindsay.

Elisabeth Taylor a déclaré que les enfants apprennent que la sexualité est malléable et fluide dans le cadre de la théorie queer et de l’idéologie du genre.
(John Fredricks/Epoch Times)

Cela va au-delà du sexe pour englober toute idée marginale, a-t-il dit. En matière de religion, la théorie queer embrasse le satanisme ; en matière d’image corporelle, elle soutient les Fat Studies (les corps gros) ; ou en matière de handicap, elle défend la Crip Theory, abréviation du mot « cripple », qui signifie handicap.

« Vous pouvez voir comment cette chose devient une sorte de monstre dévorant parce qu’il n’y a absolument aucun domaine où vous pouvez vous les arrêter », a déclaré M. Lindsay.

Selon lui, la théorie queer a deux objectifs : tout dissoudre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de définition de la normalité, et donner du pouvoir aux agresseurs.

« Si les théoriciens queers parvenaient à leurs fins, notre société serait totalement permissive selon leurs critères », a-t-il expliqué.

« Personne n’aurait le droit de définir ce qui est bien ou mal, sauf eux, comme par hasard. Ainsi, chaque individu deviendrait, vous savez, une norme en soi. »




Ne rien dire, mais laisser ainsi faire, c’est être complice




Sous la peau

[Source : Vivre sainement]

Dr Larry Palevsky :

« L’un des principaux facteurs que l’on retrouve dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est la nanoparticule d’aluminium qui est directement liée aux vaccins que nous administrons. »

Aluminium dans les vaccins, HPV, Gardasil, Papillomavirus