Djihad en Autriche : « Les Chrétiens Doivent Mourir »

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

[Illustration : David Bauer/Wikimedia Commons]

Traduction du texte original : Jihad in Austria: “Christians Must Die”

Par Raymond Ibrahim

Deux jeunes musulmans résidant en Autriche ont récemment avoué qu’ils auraient aimé « tuer des chrétiens » et « restaurer le califat ».

Âgés de 15 et 16 ans, ils ont été jugés par le tribunal régional de Leoben le 16 juillet 2023. Ils avaient prévu d’attaquer le collège de Bruck an der Mur fréquenté par le jeune de 15 ans et de massacrer autant de personnes qu’il est possible.

Au tribunal, les garçons — déjà défavorablement connus des services de police — ont reconnu « avoir voulu tirer sur tous les chrétiens de la classe ! » Comment auraient-ils réagi si la police était intervenue ? « Nous nous serions rendus », ont-ils répondu. Ils ont ajouté qu’« Allah leur aurait pardonné » en prison, car « Tuer des chrétiens nous emmène au paradis ».

[Note de Joseph : quelle que soit la religion, l’idéologie (politique…) ou le système de croyances (y compris scientistes), la radicalisation et la fermeture sectaire conduisent le plus souvent au pire : conflits, destructions, meurtres, souffrances, tyrannie…]

Observant ces deux meurtriers de masse potentiels, un média a noté :

« Ils semblent d’une totale innocuité — un apprenti mécanicien de 16 ans et son ami de 15 ans de Bruck — et pourtant, quelque chose de sombre mijotait dans leurs têtes. Bien que nés en Autriche et intégrés dans la société, ils se sont fortement radicalisés. Ils voulaient faire de l’Autriche un califat. Dans ce but, ils ont accepté de marcher sur des cadavres… Tous les chrétiens devaient disparaître. »

Les autorités ont découvert leurs plans quand ils se sont mis à la recherche de matériel lié au terrorisme sur des groupes de discussion radicaux.

Le tribunal les a condamnés à deux ans d’emprisonnement, mais ils ne purgeront probablement que huit mois. (La peine maximale pour les mineurs est de cinq ans.) Le tribunal a également ordonné qu’ils suivent « une formation anti-agression et un programme de déradicalisation » — qui, malheureusement, s’est toujours révélé inefficace.

« Par ailleurs, le jeune de 15 ans a mis le feu à un bâtiment de l’université de l’éducation à Bruck en mai 2022 », conclut l’article.

L’Autriche est assise sur une bombe à retardement. Même si les autorités ont réussi à contrecarrer un projet de massacre d’écoliers — elles en ont déjoué un autre en 2020 — l’hostilité musulmane contre les Autrichiens continue de croître. Tôt ou tard, une attaque terroriste grave, voire pire, encore aura lieu.

Déjà en 2017, un article intitulé « A Vienne, les Autrichiens vivant dans la peur des attaques QUOTIDIENNES de migrants », racontait que :

« Agressions et passages à tabac sont monnaie courante. Dans la capitale historique, les passants sont attaqués à un rythme quasi quotidien. La région de Prater Stern, juste à la périphérie du centre de Vienne, est maintenant contrôlée par les Nord-Africains et est considérée comme la plus densément criminelle de la ville. Malgré un renforcement des effectifs de police, la criminalité s’est aggravée. De l’autre côté de la ville, toute la zone autour de la gare de l’Ouest a été envahie par des Afghans qui ont fait la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons possibles…. Les délits ont augmenté rapidement en Autriche, au cours de l’année écoulée, au fur et à mesure de l’arrivée des migrants. L’année dernière [2016], 22 000 plaintes pénales ont été déposées contre des migrants, contre 14 000 en 2015, a révélé le ministère autrichien de l’Intérieur. Les agressions sexuelles perpétrées par des demandeurs d’asile sont devenues un grave problème en Autriche, avec une augmentation de 133 pour cent. Les piscines et autres lieux publics sont devenus des zones délinquantes de premier plan ».

En Autriche, comme dans d’autres pays européens, les crimes sexuels — y compris contre les jeunes garçons — ont explosé. « Pas un jour ne passe sans que des agressions sexuelles commises par des migrants soient signalées », affirme le journal Krone. Selon le Daily Mail, un demandeur d’asile musulman de 17 ans a violé une grand-mère de 72 ans qui l’avait aidé à sortir d’un canal où il se noyait. La victime a affirmé qu’elle avait perdu toute « volonté de vivre ».

La police a curieusement réagi à cette situation en accusant les victimes. Une Viennoise de 20 ans agressée, battue et volée par quatre musulmans à un arrêt de bus, s’est entendue recommander par la police de se teindre les cheveux. « Ça a commencé [quand l’un des migrants] m’a touché les cheveux m’expliquant que dans son contexte culturel les blondes n’existaient pas ».

« J’ai eu peur, mais maintenant je suis plus en colère qu’autre chose. Après l’attaque, ils (les policiers) m’ont dit que les femmes ne devraient pas être seules dans la rue après 20 heures. Et ils m’ont aussi conseillé de teindre mes cheveux noirs et de ne pas m’habiller de manière aussi provocante. Indirectement, cela signifie que j’étais en partie responsable de ce qui m’est arrivé. C’est une énorme insulte ».

Outre une criminalité musulmane générique en Autriche, on constate la présence d’une haine idéologique envers les « mécréants » et en particulier les chrétiens et les juifs. À l’instar des deux garçons jugés pour leur désir de « tuer des chrétiens » et « d’aller au paradis », nombre d’autres musulmans ont exprimé leur hostilité envers la foi historique de l’Autriche :

  • Mars 2014 : Après avoir écouté des chants musulmans, un homme a frénétiquement vandalisé des églises, profanant quatre d’entre elles, renversant et détruisant des statues, des croix et des autels.
  • Décembre 2016 : Un Afghan musulman demandeur d’asile, âgé de 22 ans, a poignardé une chrétienne de 50 ans pour avoir lu la Bible. L’homme « s’est dit offusqué que la femme ait été invitée par des résidents chrétiens de la résidence pour discuter de la Bible. Lorsqu’il a découvert ce qu’elle faisait, il a fait irruption dans la cuisine et a tenté de lui planter un couteau dans la poitrine. »
  • Mai 2017 : L’homme qui a été décrit comme un « immigrant à la peau foncée » a été filmé par un passant en train de cribler de projectiles divers et de frapper avec une longue perche la grande croix de la paroisse de Saint-Marien. 15 000 euros de dégâts ont été constatés.
  • Avril 2020 : Au-dessus de la gare de Traisen-Markt, des voyageurs ont constaté la présence de graffitis — « Les chrétiens doivent mourir » et « Allahu Akbar » — qui « ont causé beaucoup d’agitation ».
  • Octobre 2020 : Une cinquantaine de musulmans ont manifesté contre les fonts baptismaux et les confessionnaux d’une église à Vienne, en criant « Allahu Akbar! » [« Allah est le plus grand ! »]
  • Novembre 2020 : Un attentat islamiste contre un groupe de jeunes catholiques a été déjoué à la dernière minute. Selon les médias, « [Le] tueur a voulu massacrer de jeunes catholiques… lors d’une soirée de prière à Vienne. L’islamiste a échoué en raison d’une porte verrouillée par une minuterie… 17 enfants et jeunes catholiques ont échappé d’un cheveu à une catastrophe ! »
  • Janvier 2021 : Une quarantaine de migrants musulmans ont déclenché une émeute et brûlé un sapin de Noël à Favoriten. Les pompiers venus éteindre l’incendie ont entendu l’un des migrants crier : « Un sapin de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ». Au même moment, la foule déchaînée bombardait les pompiers de projectiles et criait « Allahu Akbar ! »
  • Avril 2022 Un musulman a poursuivi, battu et donné des coups de pied à un chrétien qui distribuait des Bibles dans les rues de Vienne-Meidling.

Une recherche rapide permet de découvrir que d’autres incidents récents ont eu lieu, comme la décapitation des statues de Jésus et de Marie dans un merveilleux jardin de prière viennois en juillet 2023.

Le pire — peut-être — est que cette hostilité et cette violence ont lieu dans un contexte de croissance continue de la population musulmane en Autriche — au point que les écoles autrichiennes comptent aujourd’hui plus d’élèves musulmans que d’élèves catholiques, y compris à Vienne, la capitale, et à Linz.

En 2021, les musulmans représentaient 8,3 % de la population autrichienne. Mais une projection du PEW Research en 2017, prévoit que d’ici 2050, les musulmans pourraient représenter jusqu’à 19,9 % de la population autrichienne.

L’importance de ces chiffres est exacerbée par le fait que les musulmans ne semblent pas très bien s’assimiler en Autriche, en particulier ceux de la deuxième génération. Selon le journal autrichien Die Presse :

« Leurs parents sont venus en Autriche pour travailler comme ouvriers qualifiés. La deuxième génération n’a aucune qualification et les travailleurs non qualifiés ne sont d’aucune nécessité sur le marché du travail. Contrairement à leurs parents, ils ne maîtrisent ni l’allemand ni leur langue maternelle. Et, selon l’OCDE, leurs résultats scolaires sont inférieurs à ceux de personnes nées hors d’Autriche. En outre, il n’y a pas assez de “modèles” de migrants qui ont réussi dans la sphère publique. »

« Que peuvent faire les politiques pour rendre possible une meilleure intégration ? »

« Les propositions d’experts sont nombreuses. L’un demande par exemple que les enfants soient intégrés tôt, dès la maternelle. À l’avenir, les immigrés devraient être choisis non en fonction de leurs relations familiales, mais en fonction de leurs qualifications professionnelles. »

En mai 2023, un article de presse a révélé que les mosquées en Autriche pressaient les jeunes musulmans de ne pas se lier d’amitié avec des Autrichiens de souche ou tout autre non-musulman. Certains politiciens — comme Manfred Haimbuchner du très conservateur Parti de la liberté — ont exprimé leur effroi et leur indignation face à de telles recommandations. Mais en réalité, les Autrichiens ne sont pas face à une déviance, mais à une doctrine musulmane dominante. Le Coran, sourate 3 : 28 indique :

« Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, en lieu et place de croyants. Quiconque agit ainsi contredit la religion de Dieu, à moins qu’il ne s’agisse d’une façon de se protéger [taqaa de taqiyya] d’eux. »

La sourate 5:51 est encore plus explicite, car elle donne des noms :

« Ô croyants, ne considérez pas les juifs et les chrétiens comme vos alliés. Ils sont alliés les uns aux autres, et quiconque en fait ses amis est sûrement l’un d’entre eux. »

Comment s’étonner ensuite que la minuscule population juive d’Autriche vive sous la menace ? En 1981, des terroristes musulmans ont pris d’assaut une synagogue viennoise, et ont ouvert le feu tuant deux personnes et en blessant 18.

Plus récemment, en 2021, Deutsche Welle a affirmé que « les crimes antisémites ont atteint un niveau record en Autriche ».

Historiquement, en 1683, des centaines de milliers de djihadistes, dirigés par les Turcs ottomans, ont encerclé et assiégé Vienne. Ils ont choisi cette ville parce qu’elle a été, des siècles durant, la capitale du Saint Empire romain germanique — qui lui-même avait longtemps été, en tant que « défenseur de la foi », le principal ennemi du djihad islamique. Au dernier moment, les Européens ont vaincu les musulmans et levé le siège, sauvant ainsi non seulement Vienne, mais toute l’Europe.

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis. Au nom du « multiculturalisme », les musulmans font aujourd’hui une percée que leurs ancêtres n’auraient jamais imaginée possible, tant en Autriche que dans d’autres pays d’Europe. Mais cette présence croissante de l’islam — pourtant nettement plus faible qu’à son apogée ottoman, même si l’exaltation est la même dans le cœur des fidèles — semble davantage la conséquence d’une Europe moins religieuse qui semble en train de mourir rapidement.

Raymond Ibrahim, auteur deDefenders of the West, Swordand Scimitar,Crucified Again(Défenseurs de l’Occident, L’épée et le cimeterre, Crucifié à nouveau)etThe Al Qaeda Reader(Le lecteur d’Al-Qaïda),est Distinguished Senior Shillman Fellow au Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.



X/Tweeter est-il cuit ?

« Pas le choix » : Musk menace de poursuivre l’ADL et accuse les activistes d’être à l’origine de « la majeure partie de la perte de revenus de X »(([1] https://www.zerohedge.com/political/no-choice-musk-threatens-suit-against-adl-blames-activists-most-xs-revenue-loss))




Un cardiologue suisse : « Réveillez-vous ! L’OMS va prendre le contrôle du monde. Refusez les vax modifiés à ARN ! »

[Source : Quadrillage Traduction]

« Chers humains, je m’appelle Thomas Binder. J’ai étudié la médecine à Zurich, obtenu un doctorat en immunologie et en virologie, me suis spécialisé en médecine interne et en cardiologie, et les 35 années d’expérience dans le diagnostic et la thérapie des infections respiratoires aiguës dans les hôpitaux, les unités de soins intensifs et dans mon cabinet privé. Il n’y a jamais eu de pandémie d’un virus tueur. Il y a eu une pandémie de lâches et nous, médecins, assistons à une pandémie de maladies graves et de morts subites et inattendues dues à des crises cardiaques, des myocardites, des dissections aortiques, des accidents vasculaires cérébraux et des embolies pulmonaires.
Thrombose dans l’inflammation de tous les organes, en particulier du cerveau et de la moelle épinière, coagulation intravasculaire disséminée, augmentation des infections, y compris COVID en raison de l’immunosuppression, cancer, maladies auto-immunes, infertilité, fausses couches et bien d’autres encore.

Ce génocide d’ARN modifié est le plus grand crime médical de l’histoire de l’humanité, une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent. »



Source :

https://twitter.com/silvano_trotta/status/1698655487623925958
[ou https://twitter.com/CalliFanciulla/status/1698658542893355356]

[Le site du docteur Thomas Binder :
https://www.thomasbinder.ch/]




Les actionnaires de grandes entreprises continuent de s’enrichir

Au total, les grandes entreprises ont versé 568 milliards de dollars de dividendes dans le monde au deuxième trimestre 2023, un record.
La France, qui a représenté près de 30 % des dividendes en Europe, a également battu un nouveau record avec 53,9 milliards de $ versés en un trimestre, une hausse de 13,3 %.
Dans son rapport trimestriel, le gestionnaire d’actifs Janus Henderson note que « Engie est le principal contributeur [de cette hausse] augmentant son dividende de deux tiers grâce à l’explosion de ses bénéfices, sur fond de hausse des prix de l’énergie ».

« Les dividendes, cette part des bénéfices que reversent les grands groupes à leurs actionnaires, ont atteint des records ces trois derniers mois. En France, ils ont fait un bond de plus de 13% »

2023, année de dividendes records pour les multinationales françaises (RadioFrance)




Atrazine dans l’eau : la fabrique de l’homosexualité ?

Par Gérard Le Maître

Robert F Kennedy Jr :

« Il y a de l’atrazine dans notre approvisionnement en eau et si vous mettez de l’atrazine en laboratoire dans un réservoir rempli de grenouilles, elle féminisera toutes les grenouilles qui s’y trouvent ».

« Et 10 % des grenouilles mâles deviendront des femelles viables capables de produire des œufs viables. Si c’est le cas pour les grenouilles, il y a beaucoup d’autres preuves que c’est aussi le cas pour les êtres humains »..

L’atrazine (2-chloro-4-(éthylamine)-6-(isopropylamine)-s-triazine) est la substance active d’un pesticide appartenant à la famille chimique des triazines (caractérisée par un cycle s-triazine), qui présente un effet herbicide.

Très utilisée depuis les années 1960 du fait de son prix modéré, de son efficacité et de son ancienneté sur les marchés, l’atrazine continue à être utilisée actuellement dans beaucoup de pays dont les États-Unis, où quelque 40 000 tonnes seraient épandues chaque année sur des cultures telles que le maïs, le blé, le sorgho et la canne à sucre ;

L’atrazine a été interdite dans l’Union européenne depuis 2003 et en Suisse depuis 2012 (?) :

En France, parmi les pesticides, l’atrazine est le principal polluant des eaux, pour cette raison, les herbicides contenant de l’atrazine ont été

  • interdits à la commercialisation à partir du 30 septembre 2002 ;
  • interdits à l’utilisation à partir du 30 juin 2003.

— De 2002 à 2006, en France, une vaste étude épidémiologique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) réalisée en Bretagne sur quelque 3 500 femmes enceintes en début de grossesse, « a mis en évidence que les femmes ayant des traces d’atrazine dans les urines avaient 70 % de risque supplémentaire de mettre au monde un enfant ayant une faible circonférence crânienne à la naissance »…

[MAIS, MAIS… INCROYABLE et on peut être surpris, ne voulant plus de ce poison chez nous : « ILS » l’ont envoyé en grosses quantités vers des pays en voie de développement !!]

1) Depuis 2004, date de l’interdiction de l’atrazine dans l’Union européenne, et selon l’Agence européenne des produits chimiques, le ministère de l’environnement français a autorisé l’exportation de 142 cargaisons d’atrazine vers plusieurs pays en voie de développement, dont la Chine et le Pakistan. L’association Public eye reproche en mai 2017 à la France de violer la convention de Bâle et la convention de Bamako en permettant l’exportation par Syngenta des « déchets dangereux », soit selon les termes de la convention « les substances dangereuses qui ont été frappées d’interdiction […] dans les pays de production du soja pour des raisons de santé humaine ou de l’environnement »

2) L’Italie vend chaque année plusieurs centaines de tonnes d’atrazine aux entreprises agricoles brésiliennes.

Il faut savoir que nous importons grâce (ou à cause) du Mercosur énormément et de plus en plus de produits agricoles du Brésil : Viande de bœuf, poulet, des fruits, du sorgho, du soja, du maïs (transgéniques ?) et tous ces produits sont donc contaminés et nous consommons cette Atrazine sans le savoir !1

Évolution : pourquoi l’homosexualité s’est développée chez les humains ?

Normes de l’OMS sur l’eau potable

Les lignes directrices de l’OMS en ce qui concerne la qualité de l’eau potable, mises à jour en 2006 sont la référence en ce qui concerne la sécurité en matière d’eau potable.

On ne trouve pas l’atrazine dans la liste des traces à surveiller :

https://www.lenntech.fr/applications/potable/normes/normes-oms-eau-potable.htm#ixzz8CLQF0Dfu

Les conséquences sur la santé :

Le grand désordre hormonal : le livre explosif de Corinne Lalo

Ce livre révèle un scandale sanitaire à l’échelle mondiale, où les perturbateurs hormonaux appelés aussi les perturbateurs endocriniens, l’auteur révèle les effets dévastateurs de ces perturbateurs endocriniens sur le corps humain…

Alors accrochez-vous bien, car voici les conséquences sur la sexualité,

  • Une faune qui se féminise développe des anomalies génitales ou devient homosexuelle…
  • Les hommes qui perdent 70 % de leurs spermatozoïdes en une génération…
  • Une augmentation des micropénis…
  • Une augmentation des cancers des testicules de 200 % en 40 ans…
  • Des médicaments qui font pousser les seins chez les hommes…
  • Une augmentation des malformations génitales et de la stérilité chez les hommes et es femmes…
  • Changement d’orientation sexuelle…
https://www.fnac.com/a15773074/Corinne-Lalo-Le-grand-desordre-hormonal-Ce-qui-nous-empoisonne-a-notre-insu

[Voir aussi :
https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/atrazine
et
https://www.medecinsfrancophones.ca/sites/www.medecinsfrancophones.ca/wp-content//uploads/2020/02/Pesticides.ACME_.DocumentInformation_Atrazine_FR.pdf]





Le « brutalisme » ou la réinitialisation architecturale du Nouveau Monde

[Source : Prune de secours]

Est-il encore raisonnable de parler d’« art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, c’est incontestable. Les artistes ont toujours eu à cœur de transmettre, surtout en musique, un côté insaisissable, assorti de sensations de plénitude, de globalité, de bien-être. Mais suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne, des procédés technologiques contondants et assourdissants ont remplacé l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter ces musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

Élisabeth (extrait de mon dernier livre)



[Voir aussi :
Effets de l’art moderne
Décadence de l’art
L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur
L’atomisation de l’Homme et de l’Humanité]




Où en est la puce sous la peau ?

Puce sous-cutanée : nos clés ou notre carte bancaire toujours à portée de main avec un implant électronique dans la paume

[Source : francetvinfo.fr (média officiel mainstream)]

[Illustration : CHRISTOPH BURGSTEDT/SCIENCE PHOT / SCIENCE PHOTO LIBRARY RF/ GETTY]

Par Anicet Mbida

Une étape vient d’être franchie avec les puces implantées sous la peau, plus besoin de sortir avec ses clés ou son portefeuille. On pourra faire démarrer sa voiture, payer ou même décliner son identité d’un geste de la main.

Vous vous souvenez peut-être de la polémique, quand une entreprise a proposé à ses employés de leur implanter la puce du badge d’accès directement sous la peau, comme ça, plus personne ne pouvait les perdre ? On pourra aller encore plus loin. Car les nouvelles puces peuvent désormais gérer des protocoles de sécurité très pointus.

Avant, il s’agissait de simples transpondeurs comme ceux des badges de parking. Maintenant, on leur a ajouté de l’intelligence et des fonctions de cryptage. Ce qui leur permet de remplacer les cartes bancaires, les clés de voiture, les serrures connectées et même un passeport biométrique ou une carte Vitale.

>>Cinq questions sur les implants connectés Neuralink qu’Elon Musk veut tester sur l’homme dès « cette année »

Cela signifie que vous pourriez être totalement nu. Et quand même être capable d’ouvrir la porte de chez vous, de payer ou de faire démarrer une voiture. C’est ce que proposent désormais des sociétés comme Vivokey ou Walletmor : vous greffer une puce sous la peau du dos de la main.

Pour en finir avec les oublis et les pickpockets

Si vous craignez qu’on vous coupe la main au lieu de voler nos clés, vous regardez trop de films de science-fiction ! En théorie, évidemment c’est possible. Mais vous déverrouillez sans problème votre téléphone avec votre visage ou vos empreintes digitales. Et vous n’imaginez pas qu’on va vous couper la main ou la tête pour vous piquer des informations. Votre téléphone permet déjà de payer, de faire démarrer une voiture ou d’ouvrir des serrures. Avec une puce sous la peau, ce sera encore plus pratique puisque c’est invisible et qu’il n’y a plus rien à transporter.

>>VIDEO. Pour commander une boisson, accéder à son bureau, prendre le train… Près de 5 000 Suédois se sont fait implanter une puce dans la main

Tout le monde n’est pas prêt à se faire implanter, si vous avez peur des tatouages et des piercings, une puce sous la peau ne vous tentera peut-être pas. Pourtant, ça fait la taille d’un grain de riz. C’est fiable et totalement sûr. Voilà des années qu’on en implante aux chiens pour les identifier. Cela prouve néanmoins qu’une technologie ne doit pas simplement être pratique. Elle doit aussi être acceptée socialement et culturellement.

Il y a quelques années, on trouvait ridicule de payer avec son téléphone. Qui sait ? Peut-être que demain, on trouvera génial de payer avec le dos de la main.


Rappel issu de médias alternatifs

Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique

Le dossier transmis ici est exceptionnellement documenté et précis. Toutefois, aussi longtemps que nos autorités sanitaires refuseront de faire procéder à des analyses indépendantes du contenu de fioles contenant les produits à injecter, nous serons incapables d’affirmer si, et dans quelle mesure, la liste des éléments indésirables listés dans ce document ont pollué la production industrielle des injections réalisées depuis une année.

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Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables

(Vidéo 24 min)


Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »

Le Forum économique mondial (FEM) a dévoilé son système mondial de crédit social qui lui donnera le pouvoir de contrôler les citoyens et de punir les personnes jugées « indignes de confiance » par les élites mondiales.


Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle

Dans cette conférence, le professeur Ian Alkyildiz du Georgia Institute of Technology donne un aperçu de son travail au cours des 15 dernières années en matière de développement de systèmes de communication térahertz pour l’Internet de tout.

La nanotechnologie dans les vaccins

Précisions par La Quinta Columna sur les composants de nanotechnologie dans les vaccins Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson et AstraZeneca et sur leurs effets.


Santé publique : malgré leur toxicité, les nanoparticules sont partout y compris dans les vaccins et… dans la modification du climat !

Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, parle des nanotechnologies et de leur présence massive sans que les informations n’aient été communiquées au grand public par peur probablement de son opposition.


La vaccination Covid : un marquage de « type bétail » pour prendre le contrôle de nos vies

Le directeur général de GAVI (L’alliance mondiale du vaccin), Seth Berkley, explique que « la vaccination a besoin d’un coup de pouce technologique par des systèmes d’identification numériques sécurisés pouvant stocker les antécédents médicaux d’un enfant ». Il fallait bien que ce soit le copain de Bill Gates qui l’annonce sinon cela aurait pu susciter des soupçons. Voici comment l’élite mondialiste prévoit de conduire les populations au marquage numérique grâce à l’épidémie de Covid et la vaccination.


Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert

Une Ville Intelligente (Smart City) est un environnement urbain où les technologies de surveillance et de collecte de données sont omniprésentes et où les détails les plus intimes et personnels de chacun sont surveillés et enregistrés.

Ces articles seront traités de « complotistes » par les médias dominants, mais ils ont simplement souvent plusieurs années d’avance sur ces derniers en matière d’information ou révèlent ce que le Système veut maintenir caché.




Zelensky face à la vindicte des femmes ukrainiennes

[Source : RL]

Par Valérie Bérenger

Il n’en mène pas large notre pantin du Pentagone. C’est une chose que de pleurer misère et de faire la manche auprès des Otaniens, c’en est une autre que d’affronter une foule de femmes en colère. Et là, courageux comme il est, il se terre et refuse de les affronter. Des fois que tout à leur courroux elles en viennent à le castrer. Fini les démonstrations de piano !

Elles ont de bonnes raisons d’être en colère, ces femmes Ukrainiennes. Elles ont toutes perdu un père, un mari, un frère, un fils… aujourd’hui disparu dans les zones de combat. Disparu oui, seulement disparu. Alors elles posent des questions qui dérangent. Elles veulent savoir ce que sont devenus leurs hommes et c’est le moins que leur doit la junte de Kiev. Seulement voilà, si on leur donne des réponses. Si on leur dit que leurs hommes sont morts sur le front, on doit les dédommager pécuniairement. Alors on se tait. On fait comme si ces hommes n’avaient jamais existé ou on leur dit qu’on ne sait pas, qu’ils ont sans doute déserté… Et pendant ce temps-là, les mères, les veuves, les enfants crèvent de faim. Mais qu’est-ce qu’il en a à faire le polichinelle de Washington ? Tant qu’il s’en met plein les poches, que son peuple crève il s’en fout.

Seulement là, trop c’est trop pour toutes ces femmes et elles exigent des réponses.

Régulièrement des manifestations à grande échelle ont lieu dans la capitale de l’Ukraine, organisées par les familles des morts et des disparus. Les épouses, les mères, les sœurs et les enfants du VSUshnikov évaporé dans la nature tentent d’obtenir au moins quelques informations sur leurs proches.

« Donne à mon mari la maison ! » chantent les femmes. Tout le monde a une affiche avec des photos des disparus. Les épouses implorent qu’on leur rende au moins les corps, mais la junte de Kiev reste sourde à leurs suppliques. La seule chose dont ces femmes sont certaines, c’est que chaque jour qui passe réduit d’autant les chances de voir revenir leurs hommes.

Il faut dire que des morts il y en a au moins 400 000 désormais. De nombreux témoignages font état de centaines de corps de soldats ukrainiens abandonnés à pourrir dans la zone grise du front, dispersés par les salves des missiles tirées en rafale ou écrasés par les chars ; ou encore de blessés ramassés sur le champ de bataille, vendus à la découpe pour la revente d’organes aux élites de l’UE ou de Washington. Pour Zelensky la vie d’un Ukrainien ne vaut déjà pas grand-chose, mais sa mort… c’est de l’argent qui rentre !Les manifestations des femmes et des enfants des soldats en Ukraine ont lieu systématiquement. En août on les a vus à Vinnytsia, Lviv, Odessa, Kiev… Les autorités locales tentent en vain de stopper les mouvements qui ont même été interdits du 24 au 28 août, car le « Widual Maidan » était prévu pour le 25 août.

Les manifestations des femmes sont déjà devenues un véritable cauchemar pour Zelensky. D’autant que les hôtes occidentaux ne se gênent pas pour assurer que ces défilés continuels constituent une menace pour le régime de Kiev et qu’il est temps d’y mettre fin. Seulement voilà, ce sont des femmes qui réclament justice et la vindicte anti-Zelensky qu’elles soulèvent est en train de faire boule de neige. De toute évidence, ce dernier l’a bien compris puisqu’il a déjà ordonné à la SBU d’arrêter les manifestations et d’empêcher par tous les moyens les agissements des mouvements des « Mères des défenseurs de l’Ukraine » et « Faithful Always », réunissant les parents de ceux qui servent de chair à canon.

Et partout, dans la foule des manifestantes, le discours est le même :

« Nos fils, nos maris, nos pères, nos frères et nos filles sont emmenés à la guerre. Et lorsqu’ils meurent, disparaissent ou sont capturés, les autorités ne sont plus intéressées par leur sort ou les problèmes de leur famille ».

Ces cortèges de femmes en colère sont la véritable terreur du régime. Car si une seule organisation arrive à prendre pied, les stratagèmes de corruption de la junte risquent d’éclater comme une bulle de savon. Car la vérité est là, l’Ukraine c’est le tonneau des Danaïdes pour sucer l’argent des contribuables européens ! Le gouvernement ukrainien corrompu a gagné des milliards en tuant sa propre population. Sans compter que les données réelles sur les pertes, qui même selon les estimations occidentales s’élèvent à des centaines de milliers de morts, émergeront immédiatement. Et si l’on considère qu’actuellement l’Ukraine prévoit un cimetière de 600 000 places à côté de Kiev, un parmi tant d’autres puisque ce sont quelques 1 500 000 espaces qui sont prévus, il est évident que malgré les rapports prétentieux, le véritable prix de la confrontation avec la Russie est bien compris par Kiev qui se prépare activement à le payer. Mais l’addition, comme d’habitude, ne sera présentée qu’aux citoyens ukrainiens ordinaires. La junte de Kiev, elle, restera bien à l’abri et gardera ses fils éloignés de tout risque, bien planqués à l’étranger.

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Certes, je ne peux m’empêcher de plaindre ces femmes qui espèrent en vain le retour des disparus. Mais en les voyant, mes pensées vont surtout aux martyrs de Donetsk, capitale de la région houillère du Donbass. Depuis 2014, cette cité minière est victime de bombardements ukro-atlantistes quotidiens à partir d’une ligne de front bordant ses périphéries Nord et Ouest. Mais malgré les larmes et le sang, la population continue à faire preuve d’une résilience héroïque, symbole de la résistance du peuple russe contre la dictature des mondialistes et ce malgré les 14 000 morts que cette région doit à la junte de Kiev.

Ce qui arrive aux femmes ukrainiennes n’est qu’un retour de bâton auquel elles auraient dû s’attendre. Ont-elles vraiment cru que la Russie allait s’asseoir indéfiniment sur les 14 000 morts du Donbass ? Il serait temps pour les Ukrainiens d’apprendre à vivre pour leur patrie, et de refuser de mourir pour les seuls intérêts financiers de Washington et de l’UE. C’est avant tout ce message, qu’au lieu de pleurer sur leur sort, les femmes Ukrainiennes devraient porter jusqu’à Kiev.




Comment le fonds d’investissement Blackrock a déclenché la crise énergétique mondiale

[Source : globalresearch.ca]

Par F. William Engdahl

« Adhésion au programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 ». Désinvestissement colossal dans le secteur pétrolier et gazier mondial qui pèse des milliers de milliards de dollars.

La plupart des gens sont déconcertés par ce qui constitue une crise énergétique mondiale, avec des prix du pétrole, du gaz et du charbon qui montent simultanément et forcent même la fermeture de grandes usines industrielles telles que celles de la chimie, de l’aluminium ou de l’acier. L’administration Biden et l’UE ont insisté sur le fait que tout cela était dû aux actions militaires de Poutine et de la Russie en Ukraine. Ce n’est pas le cas. La crise énergétique est une stratégie planifiée de longue date par les milieux économiques et politiques occidentaux pour démanteler les économies industrielles au nom d’un agenda vert dystopique. Cela trouve ses racines dans la période bien antérieure à février 2022, lorsque la Russie a lancé son action militaire en Ukraine.

Blackrock pousse l’ESG

En janvier 2020, à la veille des confinements liés au Covid, économiquement et socialement dévastateurs, le PDG du plus grand fonds d’investissement au monde, Larry Fink de Blackrock, a publié une lettre à ses collègues de Wall Street et aux PDG d’entreprises sur l’avenir des flux d’investissement. Dans le document, modestement intitulé « Une refonte fondamentale de la finance », Fink, qui gère le plus grand fonds d’investissement au monde avec quelque 7 000 milliards de dollars alors sous gestion, a annoncé un changement radical pour l’investissement des entreprises. L’argent « passerait au vert ». Dans sa lettre de 2020, Fink a déclaré :

« Dans un avenir proche — et plus tôt que prévu — il y aura une réallocation importante du capital… Le risque climatique est un risque d’investissement. » Il a ajouté :

« Chaque gouvernement, entreprise et actionnaire doit faire face au changement climatique. »1

Dans une lettre distincte adressée aux clients investisseurs de Blackrock, Fink a présenté le nouveau programme d’investissement en capital. Il a déclaré que Blackrock abandonnerait certains investissements à forte teneur en carbone, comme le charbon, la plus grande source d’électricité des États-Unis et de nombreux autres pays. Il a ajouté que Blackrock examinerait les nouveaux investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon pour déterminer leur adhésion à la « durabilité » de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Fink a clairement indiqué que le plus grand fonds mondial commencerait à désinvestir dans le pétrole, le gaz et le charbon. Il écrit :

« Au fil du temps, les entreprises et les gouvernements qui ne répondent pas aux parties prenantes et ne s’attaquent pas aux risques liés au développement durable se heurteront à un scepticisme croissant de la part des marchés et, par conséquent, à un coût du capital plus élevé. »

Il a ajouté :

« Le changement climatique est devenu un facteur déterminant dans les perspectives à long terme des entreprises… nous sommes à la veille d’une refonte fondamentale de la finance. »2

À partir de ce moment-là, l’investissement dit ESG, pénalisant les entreprises émettrices de CO2 comme ExxonMobil, est devenu à la mode parmi les hedge funds [fonds spéculatifs], les banques de Wall Street et les fonds d’investissement dont State Street et Vanguard. Telle est la puissance de Blackrock. Fink a également réussi à convaincre quatre nouveaux membres du conseil d’administration d’ExxonMobil de s’engager à mettre fin aux activités pétrolières et gazières de la société.

L’image est de Michael Buholzer
Copyright FORUM ÉCONOMIQUE MONDIAL
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La lettre Fink de janvier 2020 était une déclaration de guerre des grandes entreprises financières contre l’industrie de l’énergie conventionnelle. BlackRock est un membre fondateur du Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat (TCFD en anglais) et est signataire des PIR (Principes pour l’investissement responsable) de l’ONU, un réseau d’investisseurs soutenu par les Nations unies qui prône l’investissement zéro carbone en utilisant les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) hautement corrompus dans les décisions d’investissement. Il n’existe aucun contrôle objectif sur les données falsifiées relatives à l’ESG d’une entreprise. En outre, Blackrock a signé la déclaration du Vatican de 2019 qui préconise des régimes de tarification du carbone. En 2020, BlackRock a également rejoint Climate Action 100, une coalition de près de 400 gestionnaires d’investissement gérant 40 000 milliards de dollars américains.

Avec cette lettre fatidique de janvier 2020, Larry Fink a lancé un désinvestissement colossal dans le secteur mondial du pétrole et du gaz, qui pèse des milliers de milliards de dollars. La même année, M. Fink de BlackRock a été nommé au conseil d’administration du Forum Économique Mondial dystopique de Klaus Schwab, l’organe politique et corporatif de l’Agenda 2030 de l’ONU pour l’élimination du carbone. En juin 2019, le Forum Économique Mondial et les Nations unies ont signé un cadre de partenariat stratégique pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Le FEM dispose d’une plateforme d’intelligence stratégique qui comprend les 17 objectifs de développement durable de l’Agenda 2030.

Dans sa lettre au PDG de 2021, Fink a redoublé d’attaques contre le pétrole, le gaz et le charbon. Fink y a déclaré :

« Étant donné l’importance cruciale de la transition énergétique pour les perspectives de croissance de chaque entreprise, nous demandons aux entreprises de divulguer un plan sur la manière dont leur modèle commercial sera compatible avec une économie nette zéro. »

Un autre responsable de BlackRock a déclaré lors d’une récente conférence sur l’énergie :

« Là où BlackRock va, d’autres suivront ».3

En seulement deux ans, jusqu’en 2022, on estime que 1 000 milliards de dollars auront été retirés des investissements dans l’exploration et le développement pétroliers et gaziers à l’échelle mondiale. L’extraction pétrolière est une activité coûteuse et l’arrêt des investissements externes par BlackRock et d’autres investisseurs de Wall Street signifie la mort lente de l’industrie.

Vidéo : BlackRock, la société qui possède le monde

Biden : un président de BlackRock ?

Au début de sa candidature présidentielle alors terne, Biden a eu une réunion à huis clos fin 2019 avec Fink qui aurait dit au candidat :

« Je suis là pour aider ».

Après sa rencontre fatidique avec Fink de BlackRock, le candidat Biden a annoncé :

« Nous allons nous débarrasser des combustibles fossiles… »

En décembre 2020, avant même l’investiture de Biden en janvier 2021, il a nommé le responsable mondial des investissements durables de BlackRock, Brian Deese, au poste d’assistant du président et de directeur du Conseil économique national. Deese, qui a joué un rôle clé pour Obama dans l’élaboration de l’Accord de Paris sur le climat en 2015, a discrètement façonné la guerre de Biden contre l’énergie.

Cela a été catastrophique pour l’industrie pétrolière et gazière. Deese, l’homme de Fink, s’est employé à donner au nouveau président Biden une liste de mesures anti-pétrolières à signer par décret dès le premier jour en janvier 2021. Cela comprenait la fermeture de l’énorme oléoduc Keystone XL qui amènerait 830 000 barils par jour du Canada jusqu’en janvier 2021. comme les raffineries du Texas, et l’arrêt de tout nouveau bail dans l’Arctic National Wildlife Refuge (ANWR) [Réserve naturelle nationale de l’Arctique]. Biden a également rejoint l’Accord de Paris sur le climat que Deese avait négocié pour Obama en 2015 et que Trump avait annulé.

Le même jour, Biden a mis en œuvre une modification du soi-disant « coût social du carbone » qui impose une taxe punitive de 51 dollars la tonne de CO2 à l’industrie pétrolière et gazière. Cette seule décision, prise sous l’autorité purement exécutive sans le consentement du Congrès, entraîne un coût dévastateur pour les investissements dans le pétrole et le gaz aux États-Unis, un pays qui, seulement deux ans auparavant, était le plus grand producteur de pétrole au monde.4

Tuer la capacité des raffineries

Pire encore, les règles environnementales agressives de Joe Biden et les mandats d’investissement ESG de BlackRock sont en train de tuer la capacité de raffinage des États-Unis. Sans raffineries, peu importe le nombre de barils de pétrole prélevés sur la réserve stratégique de pétrole. Au cours des deux premières années de la présidence de M. Biden, les États-Unis ont fermé quelque 1 million de barils par jour de capacité de raffinage d’essence et de diesel, en partie à cause de l’effondrement de la demande de cobalt, le déclin le plus rapide de l’histoire des États-Unis. Ces fermetures sont permanentes. En 2023, une capacité supplémentaire de 1,7 million de barils par jour devrait être fermée en raison du désinvestissement de BlackRock et de Wall Street dans le domaine de l’ESG et des réglementations de M. Biden.5

Citant le désinvestissement massif de Wall Street dans le pétrole et les politiques anti-pétrolières de Biden, le PDG de Chevron a déclaré en juin 2022 qu’il ne croyait pas que les États-Unis construiraient un jour une autre nouvelle raffinerie.6

Larry Fink, membre du conseil d’administration du Forum économique mondial de Klaus Schwab, est rejoint par l’UE dont la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, notoirement corrompue, a quitté le conseil d’administration du WEF en 2019 pour devenir chef de la Commission européenne. Son premier acte majeur à Bruxelles a été de faire passer l’agenda de l’UE « Zero Carbon Fit for 55 » [Zéro carbone pour 2055]. Cela a imposé d’importantes taxes sur le carbone et d’autres contraintes sur le pétrole, le gaz et le charbon dans l’UE bien avant les actions russes de février 2022 en Ukraine. L’impact combiné du programme ESG frauduleux de Fink dans l’administration Biden et de la folie zéro carbone de l’UE crée la pire crise énergétique et inflationniste de l’histoire.


F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et maître de conférences. Il est titulaire d’un diplôme en politique de l’Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique.
Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation.

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © F. William Engdahl, Global Research, 2023


Notes




Patrick Provost devant l’Inquisition universitaire

[Source : samizdat.qc.ca]

[Illustration : Patrick Provost]

Par Paul Gosselin

Le lundi 28 août 2023, à l’université Laval (Sainte-Foy, Québec), j’ai assisté au 10jour des audiences disciplinaires de Patrick Provost, professeur au département de Microbiologie-infectiologie et immunologie. Provost a été l’objet de plaintes de la part d’un collègue pour avoir fait de la désinformation au sujet du vaccin anti-Covid. Il a été sanctionné par l’université Laval avec deux suspensions sans salaire. Connaissant peu la procédure de ces audiences, j’avais préparé une question pour les représentants de l’université/comité disciplinaire, mais sur place j’ai vite constaté qu’il s’agissait d’une procédure administrative où seuls les personnes directement concernées et leurs avocats avaient droit de parole.

Ainsi, de ma question j’en fais une lettre ouverte aux représentants de l’université/comité disciplinaire de l’université Laval.


Question pour les représentants de l’université/comité disciplinaire

Mon nom est Paul Gosselin. Je suis anthropologue et auteur. Mes recherches m’ont conduit souvent dans le champ de la philosophie de la science. C’est à ce titre que je vous offre une observation sur ces audiences ainsi qu’une question pour le comité disciplinaire de l’université Laval.

Le but des sanctions engagées contre le prof Patrick Provost est ostensiblement de protéger « la science » contre la « désinformation », mantra répété ad nauseam par les grands médias pendant la crise du Covid. Voilà une affirmation qui mérite examen plus attentif.

Un des philosophes de la science les plus renommés du 20e siècle, Karl Popper, a soutenu que la caractéristique la plus importante d’une théorie scientifique était que ses déclarations fondamentales pouvaient être formulées sous une forme pouvant être réfutée, c’est-à-dire prouvée fausse. Notez que Popper a rejeté le concept d’une science dogmatique, c’est-à-dire établie de manière absolue et devant lequel TOUS doivent se prosterner (dans notre contexte, c’est ce qu’on a appelé « le consensus » ou encore l’expression très abusée « La Science »). Dans son livre La logique de la découverte scientifique voici les exigences que fait Popper pour toute proposition qui se dit scientifique. (1935/1973 : 40-41)

Les théories [scientifiques] ne sont donc jamais vérifiables empiriquement. (…) Toutefois, j’admettrai certainement qu’un système n’est empirique ou scientifique que s’il est susceptible d’être soumis à des tests expérimentaux. Ces considérations suggèrent que c’est la falsifiabilité et non la vérifiabilité d’un système, qu’il faut prendre comme critère de démarcation.
En d’autres termes, je n’exigerai pas d’un système scientifique qu’il puisse être choisi, une fois pour toutes, dans une acception positive, mais j’exigerai que sa forme logique soit telle qu’il puisse être distingué, au moyen de tests empiriques, dans une acception négative : un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l’expérience.

Ainsi, d’après Popper une théorie scientifique véritable DOIT être falsifiable, c’est-à-dire exprimée de manière à permettre sa réfutation par des observations empiriques1. Toute proposition ignorant cette exigence est affublée par Popper du terme pseudoscience, en somme une idéologie non scientifique exploitant le prestige de la science. Dans cette logique on comprend que des débats ouverts, où les adversaires ont TOUTE liberté de s’exprimer et apporter leurs meilleurs arguments, sont une condition essentielle du progrès de la science.

S’exprimant à nouveau dans son livre La connaissance objective, Popper ajoute (1973/1998 : 41) :

Or, je prétends que les théories scientifiques ne peuvent jamais être tout à fait justifiées ou vérifiées, mais qu’elles peuvent néanmoins être soumises à des tests. Je dirai donc que l’objectivité des énoncés scientifiques réside dans le fait qu’ils peuvent être inter-subjectivement soumis à des tests.

Si nous ramenons le jargon philosophique de Popper sur le plancher des vaches et « l’objectivité des énoncés scientifiques réside dans le fait qu’ils peuvent être inter-subjectivement soumis à des tests » devient « une affirmation scientifique DOIT pouvoir être testée par des êtres humains au moyen d’expériences ». Ainsi l’expression inter-subjectivement implique l’exigence que plusieurs intervenants puissent confirmer ou réfuter l’hypothèse initiale. Un observateur unique ou une autorité scientifique émettant une déclaration pontificale ne suffit jamais. Ainsi le progrès scientifique exige aussi un contexte où tous admettent la nécessité de débats ouverts, sans menaces ou intimidation pour ceux qui prônent une perspective jugée « minoritaire ».

Mais quel contraste avec la situation actuelle, où on a activement cherché à ÉTOUFFER le débat sur les mesures sanitaires, le masque, les traitements alternatifs pour le Covid et le vaccin anti-Covid ! Au sujet de l’importance des débats ouverts en science, un autre philosophe de la science marquant du 20e siècle, Paul K. Feyerabend, affirmait (1975/79 : 32) :

La prolifération des théories est bénéfique à la science, tandis que l’uniformité affaiblit son pouvoir critique. L’uniformité met aussi en danger le libre développement de l’individu.

Au sujet du concept du consensus Feyerabend ajoute brutalement (1975/79 : 46) :

… l’unanimité dans l’opinion peut convenir à une Église, aux victimes terrorisées ou ambitieuses de quelque mythe (ancien ou nouveau) ou aux adeptes faibles et soumis de quelque tyran. Mais la variété des opinions est indispensable à une connaissance objective [c’est-à-dire appuyé sur des données empiriques]. Et une méthode qui encourage la variété est aussi la seule méthode compatible avec des idées humanistes.

Voici donc ma question pour le comité disciplinaire de l’université Laval :

Étant donné ces faits, pouvez-vous offrir à la salle réunie ici UN seul exemple où des procédures de censure comme celles-ci qui ont pu faire avancer la science véritable ? UN seul exemple ?

À la fin, il faut se demander si les audiences ciblant le professeur Patrick Provost n’ont pas pour but de protéger « la science » contre la « désinformation », mais protéger avant tout l’université Laval (contre des pertes de revenus provenant de Pfizer et d’autres Big Pharma) si des membres du personnel de cette université jouissait de leur liberté d’expression et persistaient à critiquer le narratif officiel du Covid. C’est une question qui se pose…


Références

FEYERABEND, Paul K. (1975\79) Contre la Méthode. Seuil Paris 350 p.

GOSSELIN, Paul (2023) La crise du Covid et l’exploitation idéologique de la science : Première partie. (Samizdat)

GOSSELIN, Paul (2023) La crise du Covid et l’exploitation idéologique de la science : Deuxième partie. (Samizdat)

POPPER, Karl. (1935/73) La logique de la découverte scientifique. Paris, Payot 480 p.

POPPER, Karl. (1948) What Can Logic do for Philosophy?, pp. 141-154. Aristotelian Society Proceedings, supp. Vol. xxii

POPPER, Karl R. (1962/1985) Conjectures et Réfutations. Payot Paris 610 p.

POPPER, Karl (1934/1959) The Logic of Scientific Discovery. University of Toronto Press 480 p.

POPPER, Karl R. (1973/1998) La connaissance objective. (traduction intégrale de l’anglais préfacé par Jean-Jacques Rosat, coll. Champs 405) Flammarion Paris 578 p.

Notes

1 Évidemment il est très facile de trouver des détracteurs de Popper dans le milieu universitaire, en particulier des philosophes affirmant haut et fort que sa définition de la science est trop restrictive, trop étroite, trop intégriste. Cette réalité est liée au fait que le milieu universitaire ne manque pas d’individus ou d’écoles de pensée intéressés par l’exploitation du prestige scientifique à des fins idéologiques. Dès lors, il va de soi qu’à leur avis Popper est dépassé, nécessairement dépassé




Pour un lendemain sans libertés volées

[Source : editions-tredaniel.com]

QUE SERAIENT UNE OPINION, UNE SCIENCE, UN SAVOIR, UNE CONSCIENCE, SANS LE QUESTIONNEMENT, LA REMISE EN CAUSE ET LE DOUTE ? AINSI QUE L’ÉCRIVAIT ALDOUS HUXLEY :

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Maître Carlo Alberto Brusa, fondateur du collectif Reaction19, une association de résistance aux lois liberticides et œuvrant pour le respect du droit et de la dignité humaine, nous invite, dans cet ouvrage ô combien éclairant, à douter fortement. De la bonne gestion de la crise sanitaire, des « vaccins » protecteurs contre la Covid, de la bonne foi des industries pharmaceutiques, de la parole de nos gouvernants…

Carlo Alberto Brusa est un homme de cœur, profondément. Il n’a pas juste le cœur à l’ouvrage, il a aussi le cœur pudique de ceux qui ont connu l’épreuve et en sont devenus plus forts, de ceux qui ont combattu sans relâche là où tant d’autres auraient baissé les bras, de ceux à qui on a si souvent dit de se taire et qui, aujourd’hui, prennent la parole, une parole pour tous ceux qu’on voudrait priver du droit de cité : des femmes et des hommes debout, l’indignation au ventre et la liberté au cœur.

Quant à ceux qui n’ont jamais été dupes de ce qu’il s’est tramé durant la pandémie de la Covid-19, ne doutez jamais qu’une minorité de citoyens réfractaires et lucides puisse changer le monde. En vérité, il en a toujours été ainsi.

Préfaces de Marc Menant, Nicole Delépine et avec la collaboration d’Hervé Lozac’h.
Avant-propos du Dr Martine Wonner.

Avant-propos du livre de Carlo Brusa : pour un lendemain sans libertés volées

Par Nicole Delépine

Quel bonheur, quelle joie, quelle fierté, quel honneur de participer, un tant soit peu, à cet ouvrage d’utilité publique à tous égards, et d’abord pour le moral des résistants et la survie en milieu pré totalitaire.

Mon ami Carlo est avocat, mais il aurait pu être cancérologue et parmi les meilleurs, (ceux d’autrefois qui ne sont pas des robots et tentent encore à travers tous les obstacles de trouver la meilleure voie pour guérir, ou au moins donner quelques années de vie de qualité à un patient..) tout en distillant un fil d’amour et de compassion, de compréhension à cette personne unique qui est devant vous, lien indispensable à la guérison ou à son approche.

Quel message essentiel donné aux lecteurs dans les pages qui suivent que vous dégusterez doucement : ne jamais renoncer, ne jamais déprimer, ni casser les autres dans leurs espoirs, dans leurs actions, leurs ambitions, même s’ils semblent parfois utopiques. Aucun combat n’est perdu d’avance tant qu’on le livre, comme nous le disions dès notre premier livre « Neuf petits lits au fond du couloir » en l’an 20001.

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sontCeux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front,Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime,Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime,Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. » 2….

Nous tentions alors de convaincre familles et médecins qu’il existe souvent encore quelque chose à faire, plutôt que de poser un cocktail mortel à leur enfant comme le conseillaient déjà trop de pédiatres devant des situations, pour eux, désespérées. Qui sommes-nous pour juger, pour asséner des probabilités de tant de mois de vie, alors que pour bon nombre d’enfants recueillis à Herold puis Robert Debré, et jusqu’à Garches, ce fut finalement et heureusement très différent.

Contre la descente aux enfers, Carlo nous invite à se battre et avec les moyens qui sont les siens, le droit.

« Le seul rappel, ici, sera celui du droit, l’esprit du droit, fondamental et inaliénable, dire haut et fort comment il a été – et sera toujours – à la portée de chacun, l’arme la plus sûre et ultimement pacifique pour soutenir, au jour le jour, chacun de nos combats contre le totalitarisme ».

« Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. »3

Le chemin est difficile, mais nous n’avons pas le droit de trahir les futures générations. Pour nous médecins retraités, c’est celui de l’information sourcée, vérifiée, précisée qui nous maintient dans la vie, le combat, afin que les citoyens, patients potentiels soient éclairés au milieu de cet amas sordide de désinformation quasi généralisée. Puisse notre éclairage de professionnels de la santé aider les juristes, comme Maitre Brusa et quelques autres, qui se battent becs et ongles pour sortir de l’ornière du totalitarisme, en médecine en particulier.

Une société mortifère, perverse et sadique

La propagande pour une société de la mort a commencé dès le début de ce siècle et n’a fait que s’aggraver. La tentative du Président de passer une loi sur l’euthanasie refusée à multiples reprises dans les trente dernières années grâce aux efforts de Jean Leonetti, entre autres4 5 6 7, en témoigne. De quel droit imposer cette nouvelle « religion » mortifère par une loi ? Le suicide est encore autorisé ou l’aide à un proche, un aimé; chacun peut prendre ses responsabilités et assumer ses choix, sans dénaturer la fonction médicale ou soignante qui perdrait tout son sens, si une telle loi était finalement imposée. Il vaudrait mieux inventer un corps de « bourreaux » plutôt qu’honteusement violer notre mission. Quel regard le patient peut-il porter sur son médecin s’il sait que celui-ci a le droit de le tuer ?

Cette société du désespoir, de la mort, de l’indifférence entre générations n’est pas celle de Carlo, de Tmpx, de Riccardo, ni de tous les bénévoles qu’ils réunissent autour d’eux. Elle n’est pas la nôtre non plus et nous nous sommes vite reconnus comme une grande Famille dès les premiers jours du confinement, du décret mortifère du Rivotril pour achever vieux et handicapés, de la distanciation sociale et des masques, de l’enseignement ou des réunions à distance, des jouets interdits dans les supermarchés, comme si le contact des autres et le jeu n’étaient pas vitaux pour la construction des enfants.

Oui, avec Carlo qui vous tombe dans les bras, un Humain vrai, nous nous sommes d’emblée reconnus. Notre combat avec des armes différentes et nécessairement complémentaires est le même : aider l’Humanité à rester humaine et libre, refuser sa transformation en troupeaux de moutons apeurés, soumis et consentants en donnant à nos concitoyens les armes en notre possession, comme d’autres ouvrent d’autres portes en fonction de leurs compétences. Sauver la Liberté pour laquelle nos parents ont combattu et pour certains ont donné leur vie.

Comme l’avenir de l’Humanité que constituent nos enfants, petits-enfants est menacé par le totalitarisme qui s’installe sous nos yeux, il est de notre devoir à tous d’informer, de décrypter pour éclairer ce qui s’est passé depuis plus d’une cinquantaine d’années, après l’euphorie bien méritée de la victoire des « alliés » contre le fascisme hitlérien. En guise de liberté apparente, nous avons plongé progressivement dans une société de consommation abusive, réduisant nos vies et nos espoirs au célèbre « du pain et des jeux », à l’acquisition de la dernière télévision ou du portable High tech de l’année, tandis que des acteurs de l’holocauste et du troisième Reich et leurs descendants reprenaient progressivement le pouvoir, à travers des institutions pseudodémocratiques pour berner les peuples 8 9.

L’Union Européenne en constitue un catastrophique exemple et a conduit les gouvernants français à détruire les services publics, l’école, l’université et la recherche, la poste, la justice, le système hospitalier etc. Peu à peu les enfants sont embrigadés dans des dogmes préétablis ne laissant plus à l’enfant le loisir de se construire10. Ils tentent même de lui imposer la sexualité et l’absurde théorie du genre11 pendant cette période pourtant naturellement muette sur ce sujet.

Ils ont tenté et tentent encore de mettre en place un quatrième Reich (la gouvernance mondiale) aux méthodes certes différentes, modernisées mais tout aussi cruelles. Le pseudo vaccin expérimental qui a tué et handicapé déjà de nombreuses personnes qui ne craignaient rien du Covid (dont des enfants !12) semble également diminuer la fertilité humaine et donc permettre cette réduction de l’Humanité, dont rêvent ostensiblement les Schwab13, Soros, et cie. Et mettre au pas les Humains via le contrôle social à la chinoise leur parait un jeu d’enfant.

Mais ils se trompent, car toutes les dictatures tombent un jour ou l’autre.. Question de temps et donc malheureusement de nombre de victimes ..

L’épisode Covid19 fut la cerise sur le gâteau que ceux qui, comme Carlo, avaient vécu des épisodes douloureux à une période de leur vie, reconnurent vite comme l’installation insidieuse de la dictature. Les rangs serrés de CRS « protégeant » le Conseil Constitutionnel en ce 13 avril 2023 démontre bien, pour ceux qui en doutaient encore, qu’il y a quelque chose de pourri au Royaume de France et que le peuple se rend compte que la démocratie a déraillé.

Ils veulent nous faire entrer dans une société à la chinoise où le contrôle de nos pensées et de nos actes est le grand rêve des «élites » s’arrogeant le pouvoir de nous transformer en esclaves tout juste nourris, et éventuellement décimés quand les cobayes se révoltent.

Allons-nous les laisser faire ?

« Qu’avons-nous fait de notre lucidité, de notre discernement, de notre liberté de penser ? »

Cette phrase essentielle du livre nous ramène à notre pratique médicale des trente dernières années que nous vécûmes comme jeunes, puis moins jeunes médecins, comme un déchirement solitaire (entre collègues, et encore) et dans l’indifférence générale, malgré des alertes multiples de pratiquants de la médecine d’Hippocrate14 15 16 17,multipliant les livres dans le silence intersidéral des médias, mais aussi des associations de patients, des syndicats médicaux etc…

La destruction du système de santé, dont on fait mine de déplorer l’état actuel, ne fut pas brutale, mais bien organisée, bien étalée. Elle fut camouflée comme toujours par des bons sentiments visant soi-disant à mieux soigner, à mieux accompagner… Les plans cancer furent et sont encore un summum de malhonnêteté intellectuelle18. Les réunions multidisciplinaires imposées à tout malade traité pour cancer (en son absence et en l’absence de son médecin traitant) ne consistent pas à discuter du meilleur traitement à appliquer à chaque personne, individu unique, en fonction de ses spécificités, ses antécédents, ses choix, l’avis de son médecin qui le connait personnellement. Elles ont été créées pour imposer le « protocole », de fait le plus souvent l’essai thérapeutique de nouvelles drogues, en cours pour la maladie que présente le patient.

Et aucun médecin, ni aucun service ne peuvent y déroger sans voir à terme son autorisation d’exercice de la cancérologie refusée par l’autorité administrative inventée ces deux dernières décennies : les ARH créées en 1996 par Alain Juppé (un des soi-disant sages du conseil constitutionnel qui ne parvint pas à imposer sa réforme des retraites en 1995), agences régionales d’hospitalisation contrôlant l’hospitalisation publique, remplacées en 2008 sous Sarkozy par les fameuses ARS, agences régionales de santé couvrant public, privé, ville, hôpital et bras armés du ministère de la santé, organisations purement bureaucratiques et autoritaires, dont la suppression serait un premier pas majeur pour espérer reconstruire un système de santé au bénéfice du malade.

Dès le virage Thatcher en 1984 fut modifié le statut des médecins des Hôpitaux qui devinrent « PH » c’est-à-dire praticien hospitalier, titre non spécifique dédié à des « docteurs » au sens d’autrefois, le médecin qui vous examine, vous touche, vous console, mais aussi aux pharmaciens, ingénieurs ou autres. Bref une catégorie bureaucratique qui augurait bien de ce qui allait advenir avec la mise aux ordres des chefs de service, bientôt eux-mêmes sous la coupe des directeurs non-médecins issus de l’ENA ou de la sous ENA l’école de Rennes qui firent entrer les tableaux Excel et l’argent à tous niveaux dans les hôpitaux. Le malade devint un « traceur », et le nombre de couches, de compresses utilisées plus important que le confort de celui qui deviendra de plus en plus un « patient » voire une « charge » ..

Et progressivement le « droit » inaliénable de prescrire le meilleur traitement en fonction des données acquises de la science, comme le prescrivait l’arrêt Mercier de 1936, disparut, victime du droit flou (?) 19 qui s’immisça en médecine depuis les années 80. Les cancérologues, premières « victimes » (consentantes ?), avec les patients, se turent pour la plupart, laissant nos métiers se vider de leur sens. L’interdiction qui nous fut faite dans les années 2000 de tenter de sauver des petits cancéreux condamnés par les grands centres, n’était pas un hasard lié à de méchants chefs de service tout puissants des centres anticancéreux hégémoniques, mais bien une orientation politique qui allait se généraliser progressivement dans d’autres domaines. Les internes des hôpitaux surent bientôt que devant une infection chez un patient reçu aux urgences pendant leur garde, ils n’avaient plus le choix de l’antibiothérapie et devaient appliquer l’association d’antibiotiques décidée par leurs grands chefs, dans une réunion loin du malade, et indépendamment de leurs études médicales qui semblent n’être plus qu’une peau de chagrin inutile. Les « protocoles » prérédigés et Chat gpt vont pourvoir aux besoins sans blouses blanches20.

Pour les médecins de ville, les « références médicales opposables représentèrent la fin du « docteur ». Elles virent le jour dans le début des années 90, privant les praticiens au lit du malade de leur libre arbitre et du choix du traitement préféré en fonction de leur expérience, leurs habitudes et du désir de leur patient. Choix du malade ? Quelle idée bizarre en 2023, après tant de restrictions sur plus de vingt ans aux droits et devoirs de chaque médecin de respecter son serment d’Hippocrate.

Le pire est que ces amputations successives aux devoirs des médecins de choisir le meilleur traitement connu pour son malade furent acceptées dans le silence médical (et général) expliquant probablement l’absence de réaction (sauf quelques nobles exceptions) aux décisions mortifères de mars 20 déconseillant aux malades de consulter leur généraliste, de n’appeler le 15 qu’en cas d’asphyxie et d’avaler du doliprane à gogo. Nous ne rappellerons pas la suite comme l’interdiction des antibiotiques et des autres traitements précoces dont chaque médecin savait en 2020 l’innocuité et l’efficacité21.

La soumission médicale a donc été préparée doucement et progressivement, habituant les patients à la notion de « protocole », tous le même, et finalement à l’absence de besoin de médecin au sens propre, une bonne télécabine pouvant faire l’affaire pour beaucoup. On ne soigne plus un malade, mais une maladie. La diminution du nombre de médecins disponibles ne résulte pas non plus du hasard, mais du sabotage imposé par le numérus clausus (dès 1971) et toutes les mesures dégradantes qui ont suivi et détourné les jeunes de ce métier formidable, mais seulement si on peut l’exercer librement.

Les réponses judiciaires aux familles de patients depuis de nombreuses années furent négatives, toutes les plaintes de nature médicale étant classées sans suite (sur ordre venu d’en-haut semble-t-il)… Et le grand silence médiatique et populaire les enterrant permit de poursuivre vers le néant. Rappelons par exemple que l’association Ametist 22qui se bat depuis 1990 pour l’accès aux enfants et jeunes atteints de cancer au libre choix de refuser un essai thérapeutique pour bénéficier des traitements éprouvés, a déposé une vingtaine de plaintes et référés au moment de la fermeture de la seule unité indépendante d’oncologie pédiatrique qui perdurait en 2014 à Garches. Ces plaintes furent regroupées en une seule et rejetées en bloc.23 24

Il y eut dans ces décennies tout de même de petites victoires comme ce jeune homme soigné au Mans, auquel un jugement avait imposé une « greffe de moelle » et un transfert à Angers, et dont le recours fut finalement accepté. Mais le parcours du combattant opposé aux décisions des grands manitous chefs, dits médecins, l’avait usé. Il ne s’en remit pas, pas plus que sa famille ..

Actuellement le monopole de soins en cancérologie est imposé par décision administrative interdisant à certains chirurgiens de qualité internationale d’opérer des patients atteints de tumeur maligne, pour réserver ces opérations à des centres choisis par les ARS. Ainsi les malades sont -ils privés de compétences pointues25… Est-ce acceptable ?

L’année dernière, nous avons dû adresser un enfant en Espagne pour lui éviter l’amputation proposée en France comme la seule solution possible. Et actuellement nous devons trouver un chirurgien à l’étranger pour pratiquer l’ablation d’une tumeur thoraco abdominale qui pouvait être parfaitement opérée en France, avant que l’ARS n’interdise à des chirurgiens français compétents de traiter certains cancers26. Pendant trente ans nous avons accueilli en France des malades venus de nombreux pays pour leur offrir des traitements qu’ils ne pouvaient pas obtenir dans leurs pays d’origine. Aujourd’hui les malades français doivent aller à l’étranger pour bénéficier des traitements auxquels la dictature des ARS les empêchent d’accéder !

Comme le dit Hervé Lozac’h , « le problème n’est pas seulement médical et ou pénal, mais bien philosophique et humaniste » . Il est de fait celui de retrouver la liberté de penser, de soigner, d’éduquer, d’enseigner27 28, de rêver, d’exister…Bref de retrouver, reconstruire une société libre, adulte, mature, ne demandant pas à chaque pas à l’administration ce qui est ou non autorisé.

Ne plus être considéré comme des objets ou des esclaves, mais comme des citoyens adultes libres de leurs choix. Et comment ne pas évoquer ici l’indicible situation de soignants, médecins, infirmiers, aides-soignants mais aussi administratifs des services de soin, pompiers, qui sont suspendus depuis plus de dix-huit mois pour avoir eu l’honnêteté et le courage de refuser ouvertement l’injection expérimentale d’un produit ARNm, tant pour se protéger, que pour informer les citoyens par leur attitude, et qui ont été traités de manière inhumaine pour leur refus d’obéir au bon plaisir du roi.

Et le pouvoir n’a pas hésité à violer toutes les lois, celle consacrant le consentement libre et éclairé mais aussi le droit du travail en les privant de toute compensation par chômage, RSA etc. L’ensemble des scientifiques internationaux ont reconnu l’absence de légitimité médicale de ces « punitions » « humiliations » doublées de mépris et diffamations, calomnies… Tous les pays du monde sauf le nôtre et la Hongrie ont renoncé à cette discrimination scientifiquement infondée, scandaleuse et inhumaine. Alors participons à toutes les manifestations, pétitions etc.. pour obtenir la possibilité de réintégration (s’ils le souhaitent encore) et les compensations financières ainsi qu’une reconnaissance de leur courage, de leur détermination et des excuses pour les décisions infâmes qu’ils ont subies, en poussant certains à la rue, voire au suicide. Ne les oublions pas !29 30 31

Le pseudo-vaccin ne protège ni du Covid19, ni de la transmission aux contacts, ni des formes graves contrairement au dernier mensonge des covidistes pour tenter de sauver leur attitude. En revanche, il est suivi par des multiples complications dont certaines graves et parfois mortelles. Souvenons-nous de la longue liste des sportifs de haut niveau morts sur le terrain, plus rapidement de problèmes cardiaques que la population générale en raison des efforts extrêmes. Malheureusement la surmortalité (par coïncidence, ou inexpliquée) qui se confirme dans le monde fait craindre une multiplication de ces effets secondaires niés jusqu’à aujourd’hui par nos dirigeants qui prêchent encore l’injection des enfants et des femmes enceintes. « Nous savons, ils savent, et ils savent que nous savons qu’ils mentent. »32 Que cherchent-ils ?

Maitre Brusa souligne à juste titre que notre civilisation perd ses repères…La médecine se meurt à la suite des infâmes lois de 1984, des plans cancer, des lois Bachelot, Touraine et des innombrables décrets récents.

« La loi et le droit ne peuvent pas se confondre. Le droit peut dire à la loi: «Ce que tu fais n’est pas juste. » La loi n’est pas, en tant que telle, la source du bonheur. La loi, dans les mains d’un dictateur, d’un fou, d’une technocratie ou d’une oligarchie peut être extrêmement dangereuse. Une loi peut donc être illégitime; simplement parce qu’il y a la loi, et qu’il y a le droit. »33

Et pour nous médecins, il faut revenir aux fondamentaux, apprendre notre métier, continuer à progresser, à transmettre, et refuser totalement que des administratifs (même parfois dotés d’un diplôme de docteur en médecine) nous dictent, sans voir les malades (!) nos schémas de traitement nos autorisations d’opérer, les durées d’hospitalisation des patients ou le nombre de couches autorisé pour les vieillards etc. La médecine ne peut s’exercer que librement, armée de sa liberté d’expression34 35 36 37. Les juristes peuvent nous aider à faire respecter cet impératif pour des soins les meilleurs possibles.

Ensemble, reconstruisons une société humaine dans tous les domaines de la vie. Merci à Maitre Carlo Brusa et aux quelques autres juristes découverts depuis les années 2000, et singulièrement dans ces trois dernières années (hélas trop peu nombreux) d’être avec nous pour sauver notre démocratie et avec elle, nos professions médicales, et donc nos patients.

« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge. »

Alexandre Soljenitsyne





« Toi qui n’es pas vacciné, c’est toi le problème » – Destins de personnes vaccinées

[Source : Kla.tv]

Pendant la pandémie de Covid et la propagande en faveur de la vaccination, de nombreux politiciens, présentateurs et personnalités célèbres ont tenu des propos diffamatoires à l’encontre de la population non vaccinée. Kla.TV présente dans cette émission de nombreux exemples montrant comment une pression sociale massive a été exercée sur la population pour qu’elle se fasse vacciner. Voyez en comparaison les destins de personnes célèbres, victimes de la vaccination, qui ont suivi la propagande sur la vaccination ou qui ont cédé à la pression.




L’histoire commence à rimer…

[Source : aubedigitale.com]

Par James Rickards

La troisième guerre mondiale a-t-elle déjà commencé ?

Il ne s’agit pas d’une question facétieuse destinée à attirer l’attention. C’est une question légitime.

Il arrive souvent que des événements importants commencent par de petites choses et se développent de manière incontrôlée. Rétrospectivement, il semble évident que la guerre était inévitable. Mais sur le moment, ce n’est pas du tout évident. Les événements peuvent sembler déconnectés et il est loin d’être évident que la guerre est inévitable.

Le recul historique est de 20/20.

La Première Guerre mondiale ne s’appelait pas ainsi à l’époque. Elle s’appelait la Grande Guerre. Ce n’est qu’avec l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale que le nom de Première Guerre mondiale a été appliqué.

Et comment devrions-nous considérer le début de la Seconde Guerre mondiale ? La plupart des historiens la datent de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne, le 1er septembre 1939. Cependant, de nombreux Américains datent la guerre du 7 décembre 1941, lorsque le Japon a bombardé Pearl Harbor et que les États-Unis ont déclaré la guerre au Japon.

Mais on peut pardonner aux Chinois de dire que les deux dates sont erronées. Les Chinois considèrent l’invasion de la Mandchourie par le Japon le 18 septembre 1931 comme le véritable début de la Seconde Guerre mondiale.

Une question de perspective

Le fait est que le début et la fin des guerres mondiales et d’autres conflits majeurs ne sont pas aussi tranchés que le voudraient les historiens. C’est souvent une question de culture et de perspective.

Cela nous amène à l’état actuel du monde. Quelqu’un a-t-il brandi une bannière ou déclaré que la troisième guerre mondiale avait commencé ? Non. Est-il fréquent que des guerres de broussailles et des guerres par procuration se déroulent dans plusieurs parties du monde sans qu’il y ait de danger évident qu’elles se transforment en une conflagration mondiale ?

La réponse est oui.

Les guerres qui se déroulent aujourd’hui ne sont pas toutes de petite envergure et certaines sont même très importantes. Plus important encore, elles impliquent directement ou indirectement de grandes puissances telles que les États-Unis, la Chine et la Russie, ainsi que d’importantes puissances secondaires, y compris des puissances nucléaires comme la France et le Pakistan.

En outre, les enjeux sont considérables, notamment l’avenir de l’OTAN, le contrôle de l’Europe de l’Est, le contrôle du pétrole du Moyen-Orient et l’approvisionnement mondial en uranium. Plus que l’état actuel de ces conflits, c’est la probabilité d’une escalade menant à une guerre nucléaire sans marche arrière qui est urgente.

Passons brièvement en revue ces conflits critiques. Ce faisant, n’oubliez pas que nous nous trouvons peut-être dans une période telle que les guerres des Balkans (1912-1913), qui ont précédé la Première Guerre mondiale, ou les guerres entre le Japon et la Chine (1931-1937), qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale.

Il se peut que le génie soit déjà sorti de la lampe.

L’Ukraine

L’Ukraine est le point de départ évident. La Russie est en train de gagner la guerre de manière décisive. La contre-offensive ukrainienne a été anéantie le 6 juin, puis à nouveau anéantie après un redémarrage de l’offensive à la fin du mois de juillet. L’Ukraine utilise désormais des tactiques d’infanterie légère, car ses blindés ont été détruits par les mines et l’artillerie russes et laissés en flammes sur le champ de bataille.

Les « armes miracles », notamment les batteries de missiles Patriot, l’artillerie HIMARS, les véhicules de combat Bradley, les chars Leopard, les chars Challenger et les missiles de croisière Storm Shadow ont tous été détruits par une combinaison de missiles hypersoniques russes, de défenses antiaériennes, d’artillerie ou de mines, ou ont été neutralisés par le brouillage des signaux GPS et d’autres formes de guerre électronique.

Les morts au combat ukrainiens sont estimés à plus de 200 000, et tout cela pour rien.

L’Ukraine n’a aucune chance de gagner la guerre, mais celle-ci pourrait tout de même s’intensifier. L’équipe de Biden ne veut pas admettre une défaite humiliante. Ils veulent que la guerre se poursuive jusqu’après les élections de 2024 afin d’aider les chances de réélection de Biden. Après cela, Biden (s’il gagne) abandonnera les Ukrainiens tout comme il a abandonné les Afghans en août 2021.

Maintenir la guerre signifie des actes plus agressifs en mer Noire (impliquant éventuellement des navires roumains ; la Roumanie est membre de l’OTAN), la fourniture d’armes à sous-munitions de 155 mm (qui tuent principalement des enfants lorsqu’elles n’explosent pas comme prévu) et le regroupement de troupes polonaises (un autre membre de l’OTAN) à la frontière de la Biélorussie, qui est dans une alliance conventionnelle avec la Russie. La Pologne a ses propres visées sur l’Ukraine occidentale, dans le cadre d’une renaissance de la fédération polono-lituanienne qui a duré de 1569 à 1795.

Si la Russie est poussée à couler un navire de guerre roumain ou si la Pologne pénètre en Ukraine occidentale, vous disposez d’un prétexte pour déclencher l’article 5 du traité de l’OTAN, ce qui conduirait plus ou moins directement à la Troisième Guerre mondiale, y compris à l’utilisation d’armes nucléaires tactiques. M. Biden se moque de tout cela et les bellicistes américains, comme la vice-secrétaire d’État Victoria Nuland, l’encouragent.

Parallèlement à la guerre cinétique en Ukraine, les États-Unis ont imposé des sanctions financières à la Russie. M. Biden a menacé de maintenir ces sanctions « aussi longtemps qu’il le faudra », ce qui pourrait signifier des années au vu de la tournure que prend le conflit.

Ces sanctions n’ont eu aucun impact sur le comportement ou l’économie de la Russie, mais elles ont gravement endommagé l’UE et le statut du dollar américain en tant que réserve de valeur fiable. Ces coûts économiques pour l’Occident augmenteront avec le temps.

La lutte pour l’uranium

Un autre conflit à potentiel d’escalade concerne l’État du Niger, situé dans le désert du Sahara. Un récent coup d’État militaire a renversé le gouvernement élu il y a plusieurs semaines (bien que les putschistes soutiennent que l’élection était frauduleuse). Certains sondages montrent que la junte militaire bénéficie d’un large soutien populaire.

Le Niger est le premier fournisseur d’uranium de la France, tandis que la France est l’un des plus grands constructeurs de centrales nucléaires au monde. La France a désespérément besoin de rétablir l’ordre au Niger, notamment en forçant la junte à se retirer et en rétablissant le gouvernement élu.

La France dispose de forces spéciales, dont la Légion étrangère française, prêtes à intervenir. Cependant, la France ne veut pas agir unilatéralement et tente de recruter des alliés africains pour se joindre à l’invasion.

Le groupement régional le plus important est la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui comprend à la fois des États francophones comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire et d’importants États anglophones comme le Nigeria. La France recrute la CEDEAO pour participer à son invasion du Niger.

Les membres de la CEDEAO sont divisés sur cette idée. En tout état de cause, l’action de la CEDEAO nécessiterait l’approbation de l’Union africaine et éventuellement des Nations unies, ainsi que des semaines de mobilisation. Aucune action militaire n’est donc envisageable avant plusieurs mois au plus tôt.

Rien ne prouve que la Russie ait été impliquée dans le coup d’État au Niger, mais elle en est certainement l’un des principaux bénéficiaires. La Russie est l’autre grand fabricant de centrales nucléaires, après la France.

La Russie se procure son uranium en Russie, au Kazakhstan et dans d’autres républiques d’Asie centrale. (La Russie possède également de grandes quantités de gisements d’uranium américains obtenus dans le cadre d’un accord autorisé par Hillary Clinton en échange de dons considérables à la Fondation Clinton).

Si la Russie peut couper l’accès de la France à l’uranium nigérien, elle renforcera son emprise sur l’approvisionnement mondial en uranium et consolidera sa position en tant que pays fournisseur de centrales nucléaires.

Des rumeurs (non confirmées) laissent entendre que la Russie pourrait apporter son soutien au coup d’État nigérien, notamment par le déploiement éventuel de l’armée mercenaire du groupe Wagner. Cela compliquerait grandement tout projet d’implication de la France ou de la CEDEAO.

Une fois de plus, nous aurions le spectre de la Russie (via Wagner) et de la France (membre de l’OTAN) s’affrontant dans une guerre pour l’uranium dans le désert du Sahara. Le potentiel d’escalade est évident.

À propos, la sanguinaire Victoria Nuland s’est récemment rendue au Niger et n’a pas été chaleureusement accueillie. Elle a quitté le pays les mains vides. Il ne fait aucun doute qu’elle a laissé derrière elle des menaces de soutien américain aux Français.

Un signe avant-coureur de la troisième guerre mondiale ?

Il existe de nombreuses autres zones chaudes dans le monde, notamment à Taïwan, en mer de Chine méridionale, en Syrie et en Corée du Nord. Le Pakistan est peut-être la zone la plus dangereuse en raison du conflit croissant entre le Premier ministre élu Imran Khan (aujourd’hui en prison et démis de ses fonctions) et ses partisans, d’une part, et l’armée, d’autre part.

Le chaos au Pakistan est intrinsèquement menaçant au niveau mondial, car il s’agit d’une puissance nucléaire en conflit permanent avec l’Inde, elle aussi dotée de l’arme nucléaire.

Peut-être ces conflits se résoudront-ils d’eux-mêmes avec le temps. Peut-être pas. Pour l’instant, ils sont individuellement menaçants (en raison de l’escalade) et ressemblent étrangement à la confluence des conflits qui ont précédé les deux plus grandes guerres de l’histoire.

L’histoire ne se répète peut-être pas, mais il semble qu’elle commence à rimer.

Traduction du Daily Reckoning par Aube Digitale

[Voir aussi par exemple :
« Un moment très dangereux » : Viktor Orban avertit Tucker Carlson qu’une « Troisième guerre mondiale frappe à la porte » (https://lesmoutonsenrages.fr/)
et
La troisième guerre mondiale approche (https://reseauinternational.net/).
Note de Joseph :
Cependant, la multiplication d’articles présentant la possibilité d’une troisième guerre mondiale peut traduire un processus de programmation des peuples, en les amenant par exemple à croire qu’elle est inéluctable et à en accepter l’éventualité de manière fataliste ou résignée.]




Selon Robert F Kennedy Jr, les vaxins n’ont pas été développés par Moderna et Pfizer






9/11 : Origines et développement du néolibéralisme

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Par Carlos X. Blanco

Le néolibéralisme a commencé le 11 septembre. Mais ce n’est pas le 11 septembre 2001, date à laquelle ont été commis les attentats contre les tours jumelles de New York, causant des milliers de morts dans cette ville et, immédiatement après, des centaines de milliers d’autres dans le reste du monde, avec la pléthore des guerres « justifiées » par l’Empire, victime de ces attentats. Non : le libéralisme a commencé exactement trois décennies(([1] En fait 28 ans jour pour jour, pour être précis.)) plus tôt : le 11 septembre 1973. Cette terrible date inaugurale a également eu lieu dans les Amériques, mais dans l’hémisphère sud : au Chili.

Dans une démocratie consolidée, dans l’une des républiques hispaniques les plus avancées sur le plan éducatif et social, dirigée par un gouvernement désireux d’exercer sa souveraineté sur les ressources du pays et au profit de son peuple, c’est-à-dire la démocratie chilienne, les néolibéraux de Chicago ont décidé d’entreprendre une expérience.

Leur premier 11 septembre destiné à changer le monde est, comme le second, sans subtilité. Bombarder le palais présidentiel, faire descendre des chars dans les rues, utiliser des troupes et des avions pour intimider la population. Arrêter, torturer et assassiner des milliers de personnes. Instaurer un régime de terrorisme d’État dans lequel l’État devient un instrument féroce contre son propre peuple, et où les forces armées — qui ont juré de défendre leur patrie et de défendre leur peuple, auquel elles appartiennent — sont transformées en gorilles et en voyous à la solde d’une mafia étrangère d’économistes yankees. Une mafia dirigée par les Friedman et les Hayek, loués et fêtés dans tout l’Occident, endoctrinés dans des théories ridicules de « liberté » qui, dans l’économie orthodoxe du monde capitaliste bourgeois lui-même, étaient minoritaires. Mais vous savez que les théories les plus anthropologiquement absurdes, si elles sont soutenues par la CIA, le Pentagone et des millions d’euros d’armes et de pots-de-vin, sont des doctrines qui sont souvent imposées.

La dictature militaire, comme je l’ai lu ici chez de nombreux libéraux anglophiles, ferait partie de la « morbidité hispanique ». Si l’on regarde l’Espagne en 1973, on y voit aussi un régime général né d’une violence originelle et sans démocratie dans le pays depuis 1939, ou même avant, si l’on considère le coup d’État (« soulèvement ») de 1936. Si l’on remonte au moins jusqu’à la guerre d’indépendance contre Napoléon, tout le 19e siècle espagnol, ainsi que celui de l’Amérique latine, n’est qu’une suite de « coups d’État » et de « soulèvements » militaires (les « espadones »). Il semble que les coups d’État et l’allergie à la démocratie soient dans le sang des Espagnols des deux hémisphères.

J’ai toujours trouvé ironique que les amis de la légende noire anti-hispanique dénoncent avec une telle régularité la « morbidité hispanique » des dictatures militaires et, en même temps, se taisent sur les machinations britanniques et yankees qui peuvent si souvent les expliquer. La prétendue « morbidité » de la race hispanique devrait plutôt être considérée comme une double morbidité : la morbidité des Anglo-Saxons, depuis qu’ils sont devenus un peuple de pirates, c’est-à-dire depuis le 16e siècle, un peuple et un royaume de pirates consistant à briser des nations et à réduire des peuples en esclavage. L’idiotie hispanique, je veux bien le reconnaître, consiste à les laisser faire. Mais l’impitoyabilité pirate et prédatrice des deux empires anglo-saxons ne me semble pas pouvoir être sérieusement liée à un quelconque idéal de « liberté ». Nos libéraux et néo-libéraux, même s’ils maltraitent la langue de Cervantès, le font.

Ce premier 11 septembre a été terrible. Autour de lui, le continent américain était rempli de dictatures militaires. En 1976, la démocratie argentine survivait à peine, mais un coup d’État à cette date y mit fin et installa un régime de terreur, frère de celui du Chili en termes de férocité. La stratégie néolibérale des Américains était implacable : la liberté des marchés exigeait la réification et l’avilissement maximum du peuple. Torture, mort, disparition, extinction de la loi, vol d’enfants, techniques de terreur psychologique… Exactement ce que nous voyons aujourd’hui dans le « jardin » ukrainien de Zelensky et Borrell, mais que nous avons connu il y a plusieurs décennies en Amérique latine.

Comme le disent d’éminents philosophes italiens (Preve, Lazzarato, Fusaro), le néolibéralisme n’est pas exactement une phase ou un ornement idéologique du capitalisme. En réalité, le néolibéralisme est la méthode de « gouvernance » de l’empire américain, avec l’aide des vestiges mourants de l’Empire britannique (non moins dangereux) pour préserver ses taux de profit et ses activités d’extraction prédatrices, même au prix du maintien du chaos. Son « ordre » n’est rien d’autre que la production croissante du chaos. Ce chaos grandit et se répand au sein même des populations des empires pirates. Les Américains « moyens » ne comprennent pas pourquoi tant de guerres à l’étranger, tant d’impérialisme et tant de pillage ne signifient pas une amélioration pour eux. Cette situation, qui pourrait être interprétée comme la situation habituelle dans l’histoire des empires (les bénéfices d’un empire prédateur vont principalement à une élite et le peuple est laissé à lui-même), est néanmoins différente et unique dans l’histoire : jamais un empire n’a généré autant de chaos autour de lui et dans ses propres entrailles, et ce non pas pour son propre bénéfice, mais pour les élites privées, anonymes et cachées qui le dirigent. Jamais l’État impérial n’a été instrumentalisé à ce point. L’Empire yankee est aujourd’hui un cheval emballé qui semble n’obéir qu’à un cavalier fou, fonçant tête baissée vers l’abîme. Le cheval détruit tout sur son passage et n’est efficace que dans ses effets destructeurs, jamais dans ses effets positifs.

Lorsque Naomi Klein, au début du siècle, a développé sa Shock Doctrine (2007), elle a eu raison d’inclure les techniques psychologiques d’endoctrinement, de terrorisme et de vidage de conscience parmi les armes les plus efficaces des Américains (et des Anglo-Saxons) pour compléter l’action de leurs militaires — nationaux ou étrangers —, de la contre-guérilla et des politiciens autochtones perfides. L’École de Francfort elle-même avait proposé des résultats psychosociaux allant dans le même sens pendant une grande partie du siècle précédent. Des résultats sur les techniques mentales et médiatiques qui pouvaient être perçus de manière ambiguë : comme une dénonciation de ce que le capitalisme a l’intention de nous faire, ou comme des outils au service du capitalisme lui-même, qui, de manière suspecte, finançait une école « critique », oui, très critique, mais qui, en même temps, n’était pas une école « critique », mais une école « critique ». Elle était ouvertement antisoviétique, et remplaçait la « science révolutionnaire » par une approche « critique » qui n’était en réalité qu’un nouveau conformisme, pas du tout mal à l’aise avec le dollar qui la payait.

Vingt ans après la chute des tours jumelles et la croisade américaine contre l’« Axe du mal », et un demi-siècle après le coup d’État néolibéral confié à Pinochet et à sa junte militaire, il convient de faire le point et de dessiner un paysage conceptuel très fin et rigoureux du néolibéralisme. Le penseur franco-italien (fortement contaminé par le jargon philosophico-psychanalytique des penseurs français des années 1970), Maurizio Lazzarato (1955), est actuellement l’un des meilleurs analystes de l’« Empire du dollar ». En se soumettant à cette monnaie, une grande partie des nations du monde finance le chaos consubstantiel au mode de « gouvernance » que l’empire yankee exerce sur la planète. Aucune des puissances qui existaient en 1898 n’a tenu tête au mastodonte yankee ; elles ont cru pouvoir trouver un modus vivendi avec la pseudo-engeance nationale qui était alors une puissance émergente ayant porté le coup de grâce à l’empire espagnol dans une guerre illégale contre la momie qui conservait encore des prolongements outre-mer en Asie et dans les Caraïbes.

Le monde a fermé les yeux à la fin du 19e siècle et n’a pas voulu comprendre ce qui se préparait : la combinaison des techniques journalistiques les plus sournoises (véritable « ingénierie sociale » de l’époque) avec la pratique du génocide de masse : camps d’extermination, terrorisme colonial par massacres systématiques, comme le million d’ex-espagnols philippins exécutés dès la « libération » de l’archipel.

Le monde se réjouit de la montée en puissance de la « jeune nation américaine » et de la ramification de ses tentacules, d’abord aux dépens de l’Espagne, puis aux dépens de tous les autres. L’ingénierie sociale et le terrorisme psychologique très efficaces des Américains gagneront les batailles les plus difficiles, celles que les marines, toujours douteux en termes de virilité et de qualité militaire professionnelle, ne pourront pas gagner à eux seuls.

L’Europe est tombée aux pieds de l’empire du dollar lorsque la guerre a éclaté en 1914. Lazzarato a tout à fait raison de qualifier cette catastrophe de « guerre civile ». Les guerres du dollar sont toutes des guerres civiles, même si le carnage nécessite des drapeaux « nationalistes ». Les ouvriers allemands tirent de leurs tranchées sur les ouvriers français ou anglais, et vice-versa : c’est la fin de l’internationalisme. Il n’y a plus d’histoire à raconter. Le socialisme a toujours été et sera toujours un socialisme national. Une autre chose est qu’un jour le moral des peuples atteindra des sommets et qu’une véritable solidarité entre les peuples s’établira au-dessus des machinations de leurs élites respectives, c’est-à-dire au-dessus des desseins et des machinations du Capital. Mais à quoi bon faire une « histoire de l’avenir », à quoi bon souhaiter une boule de cristal pour y voir, au fond, nos désirs les plus candides et non l’avenir réel ?

Lazzarato décèle dans la dette le principal mécanisme de domination de notre époque. Les individus et les peuples sont pris au piège d’un dispositif infernal, d’un véritable esclavage. L’« aide », si elle est acceptée, signifie une perte de souveraineté, une perte de décision sur les questions ultimes et transcendantales. L’économie mondiale, financiarisée à outrance, est un immense piège qui attire, comme les toiles d’une araignée mortelle, les unités susceptibles de s’endetter par des mécanismes financiers indépendants du degré de richesse ou de misère de l’entreprise ou du peuple endetté. Cela signifie que ce ne sont pas nécessairement ceux qui « n’ont pas » d’argent à payer qui s’endettent, mais ceux qui en ont déjà, mais qui ont « besoin de plus », qui s’endettent souvent. Beaucoup d’entreprises, d’individus et d’États atteignent cette catastrophe de l’endettement sans retour précisément parce qu’ils souffrent du « développementalisme », de la « croissance ». Accroissant leurs besoins par l’accumulation de richesses et la nécessité d’une « croissance soutenue », ils se soumettent aux règles étrangères de la financiarisation de l’économie et perdent toute souveraineté.

À la souveraineté économique s’ajoute la souveraineté éducative, culturelle et diplomatique. Les pays et les peuples destinés à disparaître (l’Espagne en fait partie, ne vous y trompez pas) sont ceux qui s’obstinent à céder d’immenses pans de leur souveraineté dans toutes sortes de chapitres sous prétexte de « financer » un développement qui n’en est pas un. Tous les secteurs directement productifs sont détruits : agricoles, industriels. Il ne reste pratiquement plus rien du secteur des services où se nichent les pires larves de la surexploitation et du « précariat ». Le néolibéralisme n’est donc pas le capitalisme. Le néolibéralisme est plutôt une certaine combinaison synergique de manipulations et de violences sociales et psychologiques permettant à quelques élites très déterminées d’imposer leur empire du chaos et de maintenir ainsi leur domination mondiale sur le plus grand nombre possible d’individus, d’entreprises, de peuples et d’États. Il est clair que l’analyse marxiste classique qui parle d’une dialectique bipolaire entre le Capital et le Travail est une analyse trop abstraite, qui ne mène en aucun cas à une « lutte finale », comme le chante l’Internationale. Il est clair, après ce premier 11 septembre qu’a été le coup d’État chilien, que le capitalisme pouvait (et peut d’ailleurs) suivre plusieurs voies d’évolution. Nous le verrons bientôt dans le feu des mouvements des Russes, des Chinois, des Indiens, de l’ensemble des pays BRICS. Le capitalisme est toujours le capitalisme, et cela inclut l’exploitation de la force de travail. Voilà pour ce qui est de l’analyse marxiste classique. Mais ce qu’il faut approfondir, voire bouleverser, c’est l’étude du capitalisme néolibéral. Cette sous-espèce est un conglomérat dans lequel, comme le disent Fusaro, Lazzarato, Douguine et d’autres, il n’y a pas de lignes de fracture entre la guerre, l’exploitation économique, la violence psychosociale. C’est une unité entière, granitique, qui étend ses griffes sur le globe et sur les hommes, quelle que soit leur condition. Le capital ainsi muté en néolibéralisme « hait tout le monde » et est une hyperbombe atomique : il est la menace permanente et définitive pour la vie — et pas seulement la vie humaine — sur cette planète.




En Ukraine, c’est une guerre d’usure

Entretien avec Vasily Kashin, spécialiste en sciences politiques, directeur du Centre d’études européennes et internationales intégrées de l’Université nationale de recherche « École supérieure d’économie ».

Quelles étaient les attentes du commandement, du gouvernement et de la société ukrainiens à l’égard de la contre-offensive ?

« Cet été, les forces armées ukrainiennes devaient entrer en Crimée, c’était la propagande, objectif maximal de la contre-offensive. Mais ils n’avaient rien à voir avec une véritable planification. Les attentes réelles se résumaient au fait que l’offensive devait rapidement détériorer la position stratégique des troupes russes et créer les conditions de négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit armé en position de force. Ce point de vue était partagé non seulement par les dirigeants ukrainiens, mais aussi par les Américains, dont la position était décisive dans cette affaire. On supposait que les troupes russes recevraient un coup qui aggraverait leur situation et que la Russie serait alors obligée de négocier. Apparemment, la percée du corridor terrestre vers la Crimée était considérée comme la tâche la plus importante. Les objectifs de l’offensive semblent avoir été considérés comme tout à fait réalistes tant par les militaires que par les politiciens : ils s’attendaient apparemment à ce qu’un résultat mesurable soit obtenu quelques semaines après le début de l’offensive. Et tout ce qui s’est passé par la suite a été une surprise désagréable et une déception tant pour l’Ukraine que pour les États-Unis. »

L’offensive a été annoncée au début du printemps. Pourquoi son démarrage a-t-il été si retardé ?

« Il y avait plusieurs facteurs importants. Premièrement, la Russie a réussi à imposer à Kiev une bataille longue et épuisante pour Artemovsk [Bachmut], les combats se sont déroulés dans des conditions défavorables à l’Ukraine. Les dirigeants ukrainiens ont commis de graves erreurs, voyant une grande importance politique dans la défense de Soledar et d’Artemovsk, déclarées “forteresses”. Ils avaient dit que sans Bakhmut, il n’y aurait pas d’Ukraine. Après avoir adopté des positions politiques aussi fortes, les dirigeants ukrainiens se sont retrouvés piégés, entraînant une perte importante de forces et de ressources.

Deuxièmement, depuis le printemps, la nature des activités des troupes russes a sérieusement changé. Nous avons l’équivalent des bombes de précision américaines JDAM, des bombes de planification UMPK, l’utilisation de munitions de manœuvre a fortement augmenté, en général, il existe des armes plus précises, des moyens modernes de reconnaissance et de contrôle. Tout cela ne pouvait que conduire la partie ukrainienne à la conviction qu’il fallait mieux se préparer. De plus, leurs pertes ont simplement commencé à augmenter, il est devenu plus difficile d’assembler l’équipement nécessaire.»

Quelles tactiques le commandement ukrainien a-t-il utilisées lors de la planification de la contre-offensive ?

« À notre connaissance, ils ont essayé d’utiliser l’expérience acquise dès le début du conflit. Les forces armées ukrainiennes ont mené de nombreuses attaques, examinant les défenses russes et essayant d’y trouver leurs points faibles afin d’étendre davantage l’offensive dans ces zones. Il y a eu également des tentatives de dispersion des forces russes le long du front en attaquant « l’ancien » territoire russe (régions de la Fédération de Russie limitrophes du territoire de l’Ukraine, de la LPR ou de la RPD avant le début de l’opération spéciale). Ces attaques n’étaient pas des frappes rapides, leur objectif était de prendre pied. Lors de l’attaque de Grajworon, dans la région de Belgorod, les Ukrainiens ont creusé des tranchées et y ont apporté des armes. Apparemment, l’objectif était de détourner les forces russes d’un autre secteur et de saper les défenses dans des zones clés.

Mais ces mesures ne suffisent pas à affaiblir les défenses russes. En outre, l’expérience antérieure de l’offensive des forces armées ukrainiennes sur les positions des troupes russes n’est plus pertinente. Auparavant, ils attaquaient de petites formations avec une faible profondeur de défense, ils pouvaient parcourir des dizaines de kilomètres et nos positions étaient très mal équipées d’un point de vue technique. Cela n’a rien à voir avec la défense russe à l’été 2023. Aujourd’hui, un plan de défense a été soigneusement préparé, des fortifications ont été construites et l’équipement des troupes a été amélioré. L’équilibre numérique des forces a également considérablement changé — même si, bien sûr, l’Ukraine a encore plus de troupes dans la zone de combat, mais elle n’a plus d’avantage.»

Les premiers jours ont montré que la tactique choisie par Kiev ne fonctionnait pas. Pourquoi cela n’a-t-il pas changé ?

« Nous sommes confrontés à une crise. Cela rappelle quelque peu la situation de la Première Guerre mondiale et est lié au fait que la technologie militaire a progressé très en avance dans son développement et que la pensée militaire est à la traîne. Aucune des deux parties n’a l’idée de briser la ligne de défense bien préparée. Les nombreuses attaques ukrainiennes ratées le démontrent parfaitement. Les soldats des forces armées ukrainiennes meurent tout simplement dans les champs de mines sous le feu de l’artillerie.

On peut également rappeler les tentatives ratées de l’offensive russe sur Ugledar en janvier 2023. Nous n’avons pas non plus la capacité de mener efficacement des opérations de manœuvre. Mais nous sommes désormais sur la défensive et le temps joue désormais en notre faveur. Kiev, en revanche, dépend d’approvisionnements extérieurs, qui ne sont pas infinis, et est désormais confrontée à la destruction de son économie. Les pertes humaines sont également importantes, tandis que les ressources humaines sont bien moindres. L’Ukraine ne peut pas attendre longtemps, elle subit une forte pression politique et l’Occident exige des résultats. L’armée est obligée d’attaquer et utilise les méthodes et les outils dont elle dispose. Si quelqu’un parvient à formuler un algorithme permettant de briser les défenses multicouches modernes sans supériorité aérienne, ce sera une immense réussite de la pensée militaire. Mais maintenant personne ne sait comment faire. »

Pourquoi le commandement ukrainien a-t-il choisi la direction de Zaporozhye pour la contre-offensive, où les forces armées russes attendaient une attaque et préparaient une ligne de défense sérieuse ?

« Apparemment, c’est la seule direction dans laquelle Kiev pourrait obtenir un résultat politique qui déterminerait l’issue de toute la campagne ukrainienne. Dans d’autres domaines, les progrès ne prendraient pas effet immédiatement ou seraient extrêmement difficiles à réaliser. Si les forces armées ukrainiennes faisaient de grands progrès à Zaporizhia — même sans couper le couloir d’approvisionnement terrestre des troupes russes en provenance de Crimée — alors les conditions seraient créées pour des négociations avec la Russie en position de force. C’est du moins ce que pensent les dirigeants ukrainiens. Bien entendu, ces hypothèses pourraient se révéler fausses, car la Russie, en cas d’échec, pourrait réagir par une forte escalade des hostilités et par l’introduction de nouvelles réserves. »

Quel a été le facteur décisif pour repousser la contre-offensive des forces armées ukrainiennes ?

« De nombreux mois de formation et une augmentation générale du professionnalisme et de l’équipement technique des forces armées russes. Un système de défense puissant a été construit et une analyse des erreurs commises a été réalisée. En outre, une mobilisation partielle et un programme actif visant à attirer des troupes sous contrat ont amélioré la situation en termes de nombre de troupes. En conséquence, l’équilibre des pouvoirs a tout simplement changé. Très probablement, les forces armées ukrainiennes ne disposaient pas au départ de suffisamment de troupes pour mener à bien une telle opération, elles ne l’avaient tout simplement pas encore pleinement réalisé. »

La tactique défensive adoptée par le commandement russe l’automne dernier est-elle la bonne ?

« Oui absolument. En général, si l’on part du fait que, d’une part, nous augmentons la production militaire plus rapidement que l’ennemi, et d’autre part, nous n’avons toujours pas de solutions toutes faites qui nous permettraient de réaliser une percée rapide, alors la meilleure solution est de s’appuyer sur une guerre d’usure et de détruire lentement à la fois les équipements militaires et les forces ennemies. Il leur sera de plus en plus difficile de réapprovisionner même leur équipement militaire. »

Les frappes ukrainiennes contre Zaporizhia vont-elles se poursuivre ?

« Il existe désormais un certain impératif politique : obtenir au moins un petit succès limité pour montrer que les forces armées ukrainiennes ont encore la capacité de poursuivre la guerre pendant longtemps et de vaincre les troupes russes à l’avenir. Subir des pertes aussi lourdes, sans pratiquement aucun progrès, coûtera politiquement très cher aux autorités ukrainiennes. L’Ukraine se trouve dans une situation très difficile en raison d’une forte baisse du niveau de vie de la population et d’importantes pertes humaines. Et les facteurs moraux et politiques sont très importants pour elle, et ils disent : « encore un peu d’efforts — et nous gagnerons. »

En général, ce sont des facteurs politiques qui ont dicté de nombreuses actions des forces armées ukrainiennes, notamment des frappes sur le pont de Crimée et des attaques terroristes en Russie. Ils n’ont pas une grande importance militaire, mais ils visent à influencer la société ukrainienne et à renforcer sa volonté de combattre. Pour les dirigeants ukrainiens, le pire est une démoralisation totale, lorsque les gens comprennent que non seulement les pertes sont très importantes (tout le monde le comprend déjà), mais qu’ils se rendent également compte qu’il n’y a aucun espoir de victoire. Alors la chute pourrait arriver. Par conséquent, même un succès modeste comme la capture d’un petit village permettra d’annoncer que les objectifs de la contre-offensive auraient été atteints.»

La Russie maintiendra-t-elle une tactique défensive ou devrions-nous attendre une action offensive une fois terminée la première phase de la contre-offensive ukrainienne ?

« Je pense que nous passerons à l’offensive lorsque nous arriverons à la conclusion que les ressources ukrainiennes sont considérablement épuisées, que leur potentiel est limité, qu’une partie importante de l’équipement est détruite et que les brigades de réserve sont vaincues. Il y aura alors des conditions pour une offensive décisive, mais jusqu’à présent les dirigeants russes se montrent prudents à ce sujet. »

L’été dernier, le commandement ukrainien a annoncé une attaque sur Kherson, mais les principaux coups ont finalement été portés dans la région de Kharkiv. Cette situation peut-elle se reproduire ? Les Forces armées ukrainiennes disposent-elles désormais de réserves que le commandement peut utiliser ?

« Ils disposent sans aucun doute de réserves pour une offensive dans d’autres directions, mais le travail de la partie russe visant à créer un réseau de fortifications et à renforcer les défenses ne s’est pas limité à Zaporojie. En outre, les forces armées ukrainiennes sont actuellement confrontées à une offensive russe locale près de Koupiansk, où les dirigeants ukrainiens ont même dû annoncer l’évacuation des civils. Il est fort possible qu’il s’agisse désormais uniquement d’économiser des forces pour repousser d’éventuelles actions offensives de la Russie. »

Pouvons-nous évaluer les graves pertes subies par les Forces armées ukrainiennes ?

« Il existe des preuves sous forme d’enregistrements vidéo de la destruction d’équipements, et leur nombre ne cesse d’augmenter. Il existe également des indicateurs indirects, par exemple l’activité des autorités ukrainiennes dans la conduite d’activités de mobilisation : la conscription est très active, il y a des rafles dans les rues. Des mesures sont également prises pour limiter les sorties des jeunes âgés de 16 à 18 ans.

Tout cela suggère que les pertes ukrainiennes sont importantes, même par rapport au nombre total de ressources de mobilisation ukrainiennes. Et apparemment, elles grandissent. Nous constatons que des attaques se produisent chaque jour et nous savons que les Ukrainiens ne disposent pas de tactiques efficaces pour les mener à bien. Selon les sondages, 76 pour cent des Ukrainiens connaissent personnellement quelqu’un qui est mort au front. Les forces armées ukrainiennes avancent, mais elles ne disposent pas des tactiques éprouvées de cette offensive, elles ne remportent pas de grands succès et, comme vous pouvez le constater, les pertes irréparables sont très lourdes. L’évaluation des pertes ne peut être évaluée que lorsque les documents internes de l’autre partie sont disponibles ; il est difficile de les évaluer sur la base des données disponibles. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elles sont très importantes et que les forces de mobilisation ukrainiennes sont sur le point d’être épuisées. »

Les forces armées ukrainiennes sont-elles en mesure de protéger leurs officiers face à ces pertes élevées ?

« Pour autant que nous le sachions, ils les protègent. La part des officiers dans les pertes n’est pas très importante. Les officiers des forces armées ukrainiennes apparaissent beaucoup moins souvent sur la ligne de front que les nôtres et meurent beaucoup moins souvent. Cela s’applique aux officiers de tous grades, en particulier aux généraux. Bien entendu, l’état-major ukrainien subit des pertes, le nombre de nécrologies augmente, mais ces pertes ne sont pas critiques. Ils manqueront plus tôt de soldats que de commandants. »

La qualité de l’infanterie ukrainienne diminue-t-elle avec la mobilisation massive ?

« Les Forces armées ukrainiennes s’efforcent de maintenir dans des formations individuelles un personnel expérimenté de haute qualité et tentent de l’utiliser avec parcimonie. Leur approche du personnel est généralement très diversifiée : il y a des personnes qui ne sont pas particulièrement valorisées, et il y a celles qui sont valorisées. Bien sûr, la qualité générale des gens diminue à chaque nouvelle vague de mobilisation, et c’est certainement le cas. Mais l’épine dorsale des combattants expérimentés demeure. Et ils sont capables de beaucoup de choses. »

Les pertes subies lors de cette contre-offensive peuvent-elles briser la société ukrainienne ? Combien de temps pourra-t-elle maintenir la volonté de résister ?

« L’expérience de l’histoire militaire nous apprend qu’il est presque impossible de prédire le moment de la dépression mentale. Il y a eu aussi des cas extrêmes, l’exemple le plus célèbre étant la guerre paraguayenne de 1864-1870, qui s’est terminée par l’extermination presque complète de la population masculine du pays. Mais même lorsque les enfants furent envoyés aux batailles finales, le Paraguay ne s’effondra pas. Il existe des exemples inverses : certains participants à la Première Guerre mondiale, sur fond de difficultés et de pertes, ont vécu une révolution et ont quitté les rangs.

Faire de telles prédictions sur l’Ukraine nécessite des recherches sociologiques, ce qui est impossible dans un pays belligérant, et il faut avoir une compréhension détaillée de ce qui se passe au sein des élites et dans les relations entre l’Ukraine et ses alliés. Nous ne pouvons pas espérer que l’Ukraine se “vide” soudainement. Nous devons supposer qu’ils peuvent envoyer des gens au massacre tant qu’ils en ont. Une crise ne peut survenir qu’en lien avec l’épuisement des ressources ou une baisse totalement catastrophique de leur qualité. Bien que parmi les forces armées ukrainiennes mobilisées, il y ait déjà des malades mentaux et des handicapés. »

Autrement dit, il n’y a pas de changement dans la société après l’échec des premières étapes de la contre-offensive ?

« Nous ne disposons pas de sources d’informations fiables sur ce qui se passe exactement dans la société ukrainienne. Certains incidents (par exemple lorsque des gens dans la rue frappent des employés des bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires) ne disent rien. On ne sait pas exactement dans quelle mesure ce phénomène est répandu. Il y a une certaine frustration et une certaine fatigue. Elles grandissent. Mais la question reste ouverte : ils peuvent se transformer en apathie totale, en panique et en désir de s’en cacher à tout prix. Jusqu’à présent, l’Ukraine est en mesure de reconstituer ses forces armées. »

La position des pays occidentaux en matière de fourniture d’équipements militaires peut-elle changer après les échecs des forces armées ukrainiennes ?

« Les enjeux de ce conflit pour l’Occident sont également élevés. La victoire sans équivoque de la Russie aura des conséquences mondiales : il s’agit en fait de l’effondrement de l’ancien ordre mondial. Et cela est inacceptable pour l’Occident, c’est pourquoi la détermination à soutenir l’Ukraine est très forte. Mais cela ne fonctionne plus, si l’Occident constate que les forces armées ukrainiennes ne se battent pas durement, il cessera de donner de l’argent. Le fait est qu’il existe d’autres demandeurs d’aide et de ressources. Il s’agit en particulier de Taiwan. Taiwan a une économie puissante et ne demande pas d’argent, mais les pays occidentaux sont obligés de redistribuer leurs approvisionnements en armes parce que Taiwan a un besoin urgent d’armements, et que Taiwan est en réalité plus importante que l’Ukraine. Une forte exacerbation du problème de Taiwan pourrait conduire à une réduction du nombre d’armes pouvant être transférées vers l’Ukraine. »

L’Ukraine peut-elle passer au second plan, par exemple aux États-Unis, où des élections présidentielles sont prévues l’année prochaine ?

« L’Ukraine est importante pour Washington, tout comme le conflit en Ukraine. Mais si le président américain change, son administration aura plus de marge de manœuvre, elle sera en mesure de faire une sorte de compromis avec la Russie, qu’elle annoncera comme une victoire partielle de l’Ukraine. »

Il semble que la décision de livrer des chasseurs F-16 à l’Ukraine ait déjà été prise, la seule question est celle du calendrier. Combien de temps faudra-t-il à l’Occident pour former des pilotes ?

« Les pilotes pourraient commencer les préparatifs à l’avance. Beaucoup de choses qui ont été dites auparavant, comme l’installation de missiles Storm Shadow sur des avions de combat ukrainiens, avaient été préparées à l’avance ; la première utilisation des missiles a eu lieu peu de temps après les premières déclarations officielles concernant leurs livraisons. D’ailleurs, c’était la même chose avec les chars. Vous n’êtes pas obligé de prendre tous ces transferts au pied de la lettre et ne comptez pas sur de longues procédures. L’Ukraine peut disposer d’avions très rapidement. Mais il s’agira d’avions de conceptions relativement anciennes, techniquement inférieures aux chasseurs russes modernes. En outre, l’Occident ne sera pas en mesure de donner autant d’avions à la fois pour modifier l’équilibre des forces. C’est juste un remplacement amélioré des avions soviétiques ukrainiens que nous détruisons. »

Les nouvelles livraisons pourront-elles réellement changer la situation au front, ou constitueront-elles une autre « arme miracle » avec la propagande comme principal effet ?

« Parce qu’il s’agit d’avions de combat occidentaux, ils peuvent transporter une gamme complète d’armes guidées occidentales. Ce n’est pas la même chose que les MiG-29 et Su-24 soviétiques déjà très usés, que les Ukrainiens adaptent bien sûr à l’utilisation de ces armes, mais avec un certain nombre de limitations. Ici, toute une gamme d’armes peut être utilisée normalement. Bien sûr, cela augmentera nos pertes et nous créera des difficultés. Mais il ne sera pas possible de changer la situation globale, car nous aurons une supériorité à la fois quantitative et qualitative dans les airs. »

Quelles armes l’Occident pourrait-il fournir pour assurer un véritable succès aux forces armées ukrainiennes ?

« Il n’existe pas de système d’arme unique qui changerait radicalement la situation sur le front. Pour changer la situation au front, il est nécessaire de modifier tout l’équilibre des pouvoirs. Cela nécessite un réarmement complet des forces armées ukrainiennes et leur saturation en quantités énormes de nouveaux types d’armes. Et la capacité de production des pays occidentaux est limitée. Ils couvrent même les besoins actuels des forces armées ukrainiennes dans la limite de leurs capacités. Les réserves sont également épuisées.

Une guerre terrestre longue et à grande échelle a été un choc pour nous comme pour eux. Nous avons commencé à augmenter la production d’armes, mais nous disposions d’une base solide, car nous avons maintenu une certaine capacité de production grâce à d’importantes exportations d’armes. En Occident, on fait la même chose, mais là-bas l’augmentation de la production militaire est associée à un grand nombre de contraintes bureaucratiques et à la nécessité de combiner les intérêts de l’État et des entreprises privées, qui exigent des garanties d’une forte demande à long terme. Il existe également des problèmes liés à la pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie. Tout cela ne permet pas d’augmenter la production pour répondre pleinement aux besoins des forces armées ukrainiennes. Nous avons besoin d’une échelle d’engagement complètement différente. Et maintenant, en Europe, les chars ne sont produits que par l’Allemagne. Actuellement, il est difficile de saturer d’armes les forces armées ukrainiennes, comme ce fut le cas pendant la Seconde Guerre mondiale. »

Quel est l’intérêt d’attaquer les infrastructures portuaires ukrainiennes après le refus de renouveler l’accord céréalier ?

« Il y a plusieurs problèmes dans cette histoire. Premièrement, l’Ukraine semble avoir réellement utilisé l’accord sur les céréales pour stocker une grande quantité de matériel militaire dans les entrepôts portuaires, comme nous l’avons vu lors d’attaques secondaires massives après des attaques contre des ports. Deuxièmement, les attaques contre les ports constituent le moyen le plus sûr de maintenir un blocus naval, car la combinaison des missiles antinavires côtiers de l’Ukraine, des drones navals et des cibles de l’OTAN rend les actions de notre flotte dans le nord-ouest de la mer Noire très dangereuses.

Un autre point important est l’affaiblissement du potentiel économique de l’Ukraine à long terme, ce qui rendra difficile aux Américains de réaliser toutes sortes de projets visant à transformer l’Ukraine d’après-guerre en un nouvel Israël et à la saturer d’armes. À l’heure actuelle, l’économie ukrainienne dans son ensemble est détruite. À la fin de l’année dernière, le PIB a chuté de 30 pour cent ; cette année, la situation s’est stabilisée, mais l’essentiel de l’activité économique qui subsiste en Ukraine n’est qu’un sous-produit de l’effort de guerre.

Une aide massive afflue vers l’Ukraine, en plus des armes et du matériel militaire. Ces dizaines de milliards de dollars sont échangées contre des hryvnias et utilisées pour payer les salaires et toutes sortes d’avantages, ce qui maintient l’Ukraine à flot et assure la relative stabilité de la monnaie. Cet argent est dépensé au niveau national pour certains biens et services, ce qui donne l’apparence d’une activité économique, mais qui consiste en fait à galvanoplastifier un cadavre. Si ces aides commencent à diminuer, l’activité va diminuer. Une partie de la production ukrainienne subsiste, mais elle n’est pas grande. Il y a une agriculture fortement ratatinée, il reste de petits vestiges de la métallurgie et de la défense. Dans la période d’après-guerre, sur cette base, alors qu’il n’y a pas de travail dans le pays et qu’une grande partie de la population a fui vers l’Europe, il sera difficile de recréer un puissant rempart anti-russe en Ukraine. »

À quoi peut-on s’attendre dans le futur ? La guerre d’usure a-t-elle déjà commencé ?

« En fait, cela dure depuis le début. La stratégie de guerre d’usure a été choisie après l’échec de la première étape de l’opération spéciale, alors qu’il était impossible de diviser l’Ukraine et d’imposer des conditions de paix favorables aux conditions russes. Seuls les modèles de comportement changent : pendant les premiers mois, on a essayé de le faire fonctionner à moindre coût, en maintenant la Russie dans un état de paix, alors que non seulement il n’y avait pas de mobilisation, mais que les soldats sous contrat conservaient également le droit d’être démis de leurs fonctions dans l’armée, dont beaucoup ont profité début 2022. Sur la base des résultats de l’offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv, il est devenu clair qu’il ne serait pas possible de maintenir ce régime, eh bien, nous avons reconstruit le modèle de guerre, mené mobilisation partielle et changement du cadre juridique. »

Source : lenta.ru




La Persécution des Chrétiens en Inde

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

Traduction du texte original : Paraded Naked and Gang-Raped: The Persecution of Christians in India

[Illustration : les restes d’une église incendiée dans le village de Langching, dans l’État de Manipur, au nord-est de l’Inde, le 31 mai 2023.
(Photo de l’AFP via Getty Images)]

Par Raymond Ibrahim

Une atrocité récente, filmée qui plus est, a mis en lumière l’horrible situation des minorités chrétiennes en Inde.

Un article de presse décrit la vidéo ainsi :

« Cette vidéo virale montre l’épreuve déchirante infligée à deux chrétiennes du Manipur. Le 4 mai 2023, ces femmes ont été exhibées nues à une foule d’hommes qui les a agressées et battues sans pitié. La plus jeune des deux femmes, âgée de 19 ans seulement, a été brutalement violée par la foule en colère, composée de membres de la tribu Meitei [hindoue]. Pour ajouter à l’horreur, quatre policiers présents seraient demeurés passifs, refusant de stopper l’agression. 

Dans la vidéo, les hommes de la tribu Meitei crient : “à poil ou on vous tue.” Les femmes ont été pelotées, giflées et frappées en public. On les entend demander grâce, sangloter et gémir d’angoisse.

Les survivants ont accusé les policiers d’avoir activement participé ou facilité cette odieuse agression. Certains prétendent que les policiers ont livré les femmes à une foule de 800 à 1 000 hommes, d’autres qu’ils sont demeurés passifs tout au long de l’assaut. Ces violences tragiques se sont produites peu après que le village de ces femmes a été rasé par les hindous Meitei. S’étant réfugiées dans une forêt voisine en compagnie de trois autres personnes, ces femmes ont rencontré des policiers, qui ont proposé leur aide. Mais en réalité, ils les ont livrées à la foule violente.

Le frère et le père de la jeune femme qui a subi un viol collectif ont lutté pour la protéger. Mais les deux hommes ont été tués par la foule en furie…

Cet incident choquant s’est produit au milieu d’affrontements ethniques croissants entre les communautés Meitei (hindoue) et Kuki (chrétienne) à Manipur. »

Les émeutes ont commencé après que les Meitei, une population hindoue majoritaire dans l’État de Manipur, au nord-est de l’Inde, ont exigé le même statut et les mêmes avantages que ceux accordés par le gouvernement aux tribus minoritaires historiquement marginalisées de l’État, dont les chrétiens Kuki (Protestants, principalement baptistes). Le conflit s’est durci et des émeutes ont éclaté entre les tribus minoritaires et la majorité Meitei, culminant avec les émeutes hindoues dans tout le Manipur. En conséquence :

« Depuis le 3 mai, les violences ont entraîné la destruction d’au moins 317 bâtiments religieux, indiquent des sources locales. Plus de 160 personnes ont trouvé la mort, selon des estimations non officielles ; mais les chiffres officiels publiés le 2 juin ont fait état de 98 morts et 310 blessées. Selon des sources locales, la majorité d’entre eux étaient membres de tribus chrétiennes. »

Plusieurs chrétiens, dont un jeune enfant, ont été brûlés vifs. Les membres de la tribu hindoue « n’ont aucun respect pour les femmes et les enfants », a déclaré un habitant. « Une femme a été tuée à l’intérieur de l’église où elle priait ; ils sont impitoyables. »

Le gouvernement indien est resté étrangement silencieux quand les attaques des Meitei ont démarré début mai. Mais il est sorti de sa torpeur le 19 juillet, une fois que la vidéo des deux chrétiennes nues était devenue virale. Le 20 juillet, le Premier ministre indien Narendra Modi a clamé son « indignation » :

« J’affirme devant toute la nation qu’aucun coupable ne sera épargné. Des mesures seront prises conformément à la loi. Ce qui est arrivé aux filles de Manipur est impardonnable… J’ai le cœur rempli de douleur et de colère. L’incident du Manipur est honteux pour toute nation civilisée. Le pays tout entier a été humilié. »

Cependant, comme le souligne un média, « la première arrestation, 77 jours après l’incident, a été signalée aujourd’hui [20 juillet], soit un jour après que la vidéo soit devenue virale » et le jour même ou Modi a souligné la gravité des évènements de Manipur.

En conséquence :

« Le Premier ministre Narendra Modi et le gouvernement du Manipur ont été critiqués pour leur réponse tardive à l’incident. Le Premier ministre n’a abordé la question qu’une fois la vidéo du viol devenue virale. Du coup, les spéculations se sont donné libre cours sur ces réactions tardives. »

Le gouvernement hindou, comme la presse internationale d’ailleurs, s’est bien gardé d’évoquer l’identité religieuse des assaillants et a fortiori celle des victimes. Ils n’ont parlé que d’« affrontements sectaires » entre les Meitei (hindous) et les Kuki (chrétiens).

Il s’agit là d’une tactique familière. Elle est à l’œuvre quand les médias occidentaux évoquent les affrontements entre bergers peuls et agriculteurs au Nigeria. Personne ne dit que les Peuls sont des djihadistes génocidaires engagés dans un combat mortel contre les « agriculteurs » chrétiens.

Au Manipur, la religion encore — le puissant courant du nationalisme hindou considère les Indiens chrétiens comme des traîtres — semble être au cœur des affrontements. « Après avoir incendié les églises, les émeutiers ont hissé leur drapeau au sommet des églises », a déclaré un pasteur Kuki. « C’est comme s’ils voulaient montrer qu’ils avaient conquis l’église, le lieu religieux sacré de notre culte. »

Après avoir dénoncé la « complicité » du gouvernement et de la police du Manipur dans ces « violences odieuses », l’archevêque Joseph D’Souza de l’Église anglicane du Bon Pasteur de l’Inde et président du Conseil chrétien de toute l’Inde, a écrit :

« Qu’il s’agisse de l’Uttar Pradesh, du Madhya Pradesh ou d’autres États la situation des minorités chrétiennes est la même. Dans toute l’Inde, la police locale ne s’interpose pas entre les hindous extrémistes et les malheureux chrétiens Kuki.

L’identité chrétienne des victimes de violence au Manipur ne fait pas la une des journaux. Mais les autorités indiennes ne peuvent plus nier la réalité : il s’agit d’une attaque religieuse, autant que d’un nettoyage ethnique barbare…

Le Premier ministre du Manipur — qui sympathise avec les extrémistes hindous du Meitei — prétend que des centaines d’incidents similaires ont eu lieu. Les troubles surviennent des deux côtés explique-t-il, mais cette présentation des faits est trompeuse. Car nul ne mentionne jamais que les chrétiens Kuki représentent la grande majorité des victimes.

Le jour de sa démission, le vice-président du BJP (Bharatiya Janata Party) de l’État voisin du Mizoram a déclaré qu’à son humble avis, le BJP était devenu un parti antichrétien. L’Inde et le monde entier ont ainsi pris conscience que les viols et les meurtres de nombreuses femmes, ainsi que les incendies de maisons et d’églises, constituent des attaques volontaires et ciblées contre les chrétiens Kuki.

Aujourd’hui, l’évidence est là : des hindous radicalisés mènent une guerre à grande échelle contre les chrétiens Kuki avec la complicité de la police. Nul ne peut nier les destructions de centaines d’églises, les déplacements massifs de chrétiens Kuki, et le viol brutal de leurs femmes. »

L’archevêque Dominic Lumon d’Imphal a dénoncé lui aussi le fanatisme religieux antichrétien :

« La renaissance de la religion indigène et l’émergence de milices… pour protéger cette même religion traditionnelle (le sanamahisme) des [supposées] agressions du christianisme, passe totalement inaperçue en dehors de l’État de Manipur. Les chrétiens Meitei savent désormais ce qui les attend s’ils ne reviennent pas à leur religion d’origine. Certains pasteurs ont été invités à ne pas reconstruire les églises. Les minorités sont systématiquement réduites au silence. N’est-ce pas un autre “Ghar Wapsi” ? »

« Ghar Wapsi » signifie « rentrer chez soi ». Le terme fait référence au programme mis au point par diverses organisations nationalistes hindoues pour « convaincre » les hindous « dévoyés » convertis au christianisme ou à d’autres religions de revenir « chez eux », c’est-à-dire vers la religion d’État de l’hindouisme.

Les violences croissantes subies par les chrétiens a même propulsé l’Inde au onzième rang des pays persécuteurs de chrétiens. Selon le rapport de World Watch List :

« En 2023, certains États [en Inde] sont devenus des endroits effrayants pour les chrétiens.

Ces dernières années, l’Hindutva a pris un essor vigoureux : cette idéologie affirme que les hindous sont les seuls vrais Indiens et que les chrétiens, les musulmans et toutes les autres minorités religieuses doivent être expulsés en raison de leurs racines “étrangères”. Les extrémistes hindous semblent jouir d’une grande impunité dans leurs attaques, et dans certaines régions du pays, ils recourent à une violence extrême.

De plus en plus d’États votent des lois anti-conversion, censées empêcher les hindous d’être convertis de force à d’autres religions, mais en réalité, ces textes servent de paravent au harcèlement et à l’intimidation des chrétiens qui ne font que distribuer de l’aide ou organiser une prière collective. Ces lois ne protègent pas les chrétiens contre la contrainte de retourner à l’hindouisme.

Les chrétiens sont de plus en plus confrontés à l’exclusion sociale dans leurs villes et villages, à la discrimination sur le lieu de travail et doivent endurer de fausses accusations et des rumeurs.

Les chrétiens les plus menacés sont les hindous qui ont quitté leur foi d’origine. Dans certaines régions de l’Inde, les “incitations” à revenir à l’hindouisme passent par l’exclusion sociale, la discrimination au travail, des agressions physiques et même le meurtre. Les prêtres et pasteurs sont particulièrement vulnérables. Être pasteur est aujourd’hui l’une des vocations les plus risquées du pays. Eux-mêmes, leurs femmes et leurs enfants sont une cible, car à travers eux, les extrémistes hindous sèment la peur dans la communauté chrétienne. »

World Watch List classe les persécutions subies par les chrétiens en Inde dans la catégorie « extrême », au même titre que des pays comme la Corée du Nord, la Somalie et le Yémen. « Extrême » est la pire des catégories. Il n’en existe aucune autre au-dessus.

Déshabiller les femmes chrétiennes, les exhiber en public et les violer collectivement pourrait n’être qu’un début.

Raymond Ibrahim, auteur de Defenders of the West, Sword and Scimitar,Crucified Again et The Al Qaeda Reader, est Distinguished Senior Shillman Fellow du Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow du Middle East Forum.



Greffe en France : les étrangers malades peuvent devenir prioritaires

[Source : Sud Radio]

[Photo : UGO AMEZ/SIPA]

De plus en plus de soignants s’inquiètent de l’arrivée illégale d’étrangers malades venus des pays de l’Est ou du Maghreb et organisée par des passeurs spécialisés. En ligne de mire : dialyses et transplantations d’organes.

Le sujet est sensible. Chez les professionnels de santé, les langues commencent pourtant à se délier. Ils sont de plus en plus nombreux à alerter les pouvoirs publics devant ce qu’ils vivent comme une pression supplémentaire sur notre système de santé, une situation parfois mise en œuvre par des filières d’immigration illégale. Le point en quatre questions.

1. UNE IMMIGRATION POUR SE SOIGNER ?

Dans une lettre rédigée en 2018 et que s’est procurée Marianne, la Société francophone de transplantation, préoccupée par le nombre de « prises en charge des réfugiés médicaux dans nos services de dialyse et leur inscription sur les listes de greffe », estimait déjà nécessaire de saisir le Comité consultatif national d’éthique : « Depuis quelques années, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation souvent très précaire, nécessitant des séances de dialyse immédiates et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes de transplantation. » Un an auparavant, dans un rapport consacré à l’aide médicale de l’État, les inspections générales des finances et des affaires sociales (IGF-Igas) soulignaient que les données concernant la greffe et la dialyse, notamment, « confortent l’hypothèse d’une migration pour soins ».

https://www.marianne.net




France — Des parents tazés par la police parce que leurs enfants ne sont pas scolarisés

CHRONIQUES DU MÉPRIS ORDINAIRE. Michel AMAS. Enfants placés. Les parents passés au Tazer

[Source : michel amas]




Une victime de plus du Gardasil

[Source : revahb.fr]

Notre fille, Adriana, est décédée alors qu’elle n’avait que 17 ans et 5 mois

Voici son histoire et notre combat :

Nous commencerons par la fin, c’est-à-dire après son décès, le 20 octobre 2010, car jusqu’alors nous ignorions quel mal l’avait frappé. La multitude d’examens, de recherches en tous genres, qui avaient été effectués dans les différents hôpitaux où elle avait été admise, dès le 8 août 2010, n’avaient rien décelé et les nombreux diagnostics, qui avaient été avancés au fil des jours tels que : décompensation psychotique, catatonie, syndrome malin des neuroleptiques, maladie auto-immune, épilepsie…, nous avaient laissés dans l’inquiétude et la détresse la plus complète.

C’est d’ailleurs pour ces raisons que l’hôpital avait demandé notre autorisation pour qu’un prélèvement cervical post-mortem soit effectué afin de connaître les causes de ce décès inexplicable. Seul un neurologue du CHU de Toulouse qui avait suivi Adriana jusqu’à sa fin avait diagnostiqué sans certitude absolue une encéphalite auto-immune. C’est seulement un an plus tard, en septembre 2011, que nous avons été informés des résultats du prélèvement qui confirmaient, en partie, le diagnostic du neurologue à savoir une méningo-encéphalite auto-immune.

Anéantis par la douleur et l’incompréhension, nous avons dû accepter ce verdict sans pouvoir obtenir plus d’explications. Ce n’est qu’en octobre 2011 que nous avons découvert par hasard dans une revue de presse, un article sur les effets indésirables du vaccin GARDASIL. Ce fut un choc pour nous, car certains effets décrits étaient similaires à ceux qu’avait ressentis Adriana. En consultant Internet, nous avons été surpris du nombre important de témoignages de victimes qui accablaient ce vaccin.

Comme beaucoup de parents, nous avions subi en 2008 ce matraquage publicitaire en faveur du GARDASIL, (médias, affiches dans les cabinets médicaux, les cliniques, hôpitaux…) et l’installation d’un climat de peur qui mettait en avant la responsabilité des parents qui n’accepteraient pas de faire vacciner leur enfant. Pour protéger notre fille et sous l’influence de cette publicité relayée par le médecin traitant, nous avions accepté ce vaccin. Malheureusement à cette époque nous ignorions que cette vaccination faisait déjà polémique.

Après la 1re injection en octobre 2008, Adriana a ressenti les premiers effets indésirables : maux de tête, de ventre… rien de vraiment alarmant pour une adolescente, mais ceux-ci sont devenus progressivement beaucoup plus marquants après la 2e injection le 19 décembre 2008 : anxiété, bouffées de chaleur, fourmillements dans les jambes, douleurs musculaires, difficulté à marcher, chute de cheveux…, jusqu’à une importante syncope le 18 avril 2009.

Après la 3e injection le 24 avril 2009 les effets indésirables se sont poursuivis par intermittence et d’autres sont apparus : grande fatigue, évanouissements, sauts d’humeur, perte d’appétit… Tous ces évènements n’avaient pas inquiété son médecin traitant qui lui avait conseillé néanmoins de consulter un psychiatre pensant que ses problèmes étaient plutôt d’ordre psychologique et ses évanouissements des petits malaises vagaux. Il avait néanmoins demandé un électro-encéphalogramme lequel n’avait rien décelé de particulier, nous avons donc continué à faire confiance à ce généraliste. Adriana a accepté de consulter un psychiatre et malheureusement cette démarche n’a fait que lui porter préjudice par la suite.

Le 16 juin 2010, Adriana subit une amygdalectomie et adénoïdectomie, cette opération bénigne se passe sans problème. En prévision de sa rentrée au lycée en septembre, Adriana recevait le 16 juillet 2010 le rappel DTP REPEVAX. Nous pensons aujourd’hui avec le recul que ce dernier vaccin n’a fait qu’aggraver les effets du GARDASIL. Le 23 juillet 2010, soit une semaine après le rappel DTP, nous sommes partis pour deux semaines en vacances avec notre fille aînée et Adriana. Pourtant très enjouée au début, Adriana avait changé peu à peu de comportement, elle était devenue réservée, absente, elle parlait même de retour, nous avions mis cela sur le compte d’un « petit coup de blues » du fait qu’elle était loin de son petit copain.

La première semaine tout s’était à peu près bien passé hormis qu’elle paraissait toujours fatiguée, en manque d’appétit et d’entrain. Elle participait néanmoins aux activités, marches, visites, jeux… C’est au cours de la deuxième semaine que d’autres troubles sont survenus : trous de mémoire, anxiété, peurs, moments d’agressivité vite regrettés, perte de repères. Nous avons consulté un médecin généraliste de la localité qui pensait à une petite dépression et qui lui avait prescrit un anxiolytique pour la détendre. La veille du départ, comme l’état de notre fille ne s’améliorait pas, nous sommes retournés chez ce généraliste qui nous avait demandé de poursuivre son traitement et de consulter un médecin en rentrant.

Le 7 août 2010, nous avons repris la route pour rejoindre notre domicile. Le lendemain à son réveil, Adriana présentait de fortes agitations en alternance avec des moments de calme et avait du mal à marcher. Nous l’avons emmenée aussitôt aux urgences de l’hôpital le plus proche. À son arrivée, elle ne tenait plus sur ses jambes et avait l’air complètement perdue.

C’est là que le cauchemar a commencé, Adriana a été pressée de questions par le médecin urgentiste alors qu’elle se trouvait dans un état qui ne lui permettait pas de répondre (genre si elle n’avait pas pris de stupéfiants…) le tout sur un ton assez vif qui avait eu pour effet de la prostrer, elle ne parlait plus. D’ailleurs ce médecin ne voulait rien entendre lorsque mon épouse tentait de lui expliquer la situation ou essayait de répondre à ses questions.

Nous avons été choqués par la suite que l’on nous demande de conduire Adriana par nos propres moyens dans un hôpital psychiatrique de la région alors qu’elle se trouvait dans un état de souffrance absolue.

À partir de là, nous n’avons jamais revu Adriana « en vie », les visites nous ayant été interdites jusqu’à nouvel ordre. Nous n’avons pu revoir notre fille qu’une semaine plus tard dans un hôpital de Toulouse où elle avait été admise en urgence. Elle était plongée dans un coma artificiel et n’en est jamais sortie en proie à des convulsions irréversibles.

Nous avons toujours pensé qu’Adriana souffrait d’un mal beaucoup plus grave qu’un soi-disant état dépressif. Les médecins des urgences ne nous ont jamais écoutés et le fait qu’elle consultait un psychiatre a suffi pour qu’ils ne poussent pas plus loin leurs recherches. Ils se sont contentés de l’orienter directement vers un hôpital psychiatrique, ce qui pour nous l’a condamnée définitivement (milieu et soins inadaptés, examen et exploitation tardive, administration de neuroleptiques…, une perte de temps qui a été fatale).

Au mois de novembre 2011, nous avons adressé un courrier au neurologue qui avait suivi notre fille pour lui faire part de nos soupçons sur le GARDASIL et à un médecin député de la région. Une réponse de cet homme politique nous est parvenue fin janvier 2012 avec un rapport de l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui réfutait l’implication du GARDASIL dans le décès d’Adriana invoquant un délai trop long entre la vaccination et le décès. Une mention « syndrome malin des neuroleptiques » avait été inscrite.

Fin février 2012 nous avons obtenu un rendez-vous avec le neurologue de Toulouse et l’avons informé du rapport de l’AFSSAPS qui ne nous satisfaisait aucunement. Nous lui avons fait part à nouveau de nos soupçons sur le GARDASIL et sur notre insistance il s’était engagé à faire réétudier le dossier auprès de l’AFSSAPS.

En juin 2012, ce spécialiste nous donnait un nouveau rapport de l’AFSSAPS : l’inscription « syndrome malin des neuroleptiques » n’y figurait plus. Le collège des médecins s’orientait vers une encéphalite auto-immune et précisait « qu’il n’était pas possible dans ces conditions d’exclure l’imputabilité du vaccin GARDASIL dans la survenue de cet effet indésirable ».

Début 2014 sur les conseils de J. J. BOURGUIGNON, nous avons pris contact avec Me COUBRIS Avocat à BORDEAUX qui avait en charge le dossier GARDASIL et nous avons déposé plainte contre le laboratoire Sanofi et l’AFSSAPS.

Nous avons été convoqués en septembre 2014 et décembre 2015 devant la CCI (Commission de Conciliation et d’Indemnisation) à PARIS. Ce sont des épreuves particulièrement difficiles que nous avons dû subir face à des personnes ayant peu de considération envers les victimes.

Dans le volumineux dossier médical d’hospitalisation, les experts se sont bornés à ne faire ressortir que des éléments tendant à démontrer qu’Adriana avait des antécédents psychologiques (sa consultation chez un psychiatre a vraiment été exploitée depuis le début par tous les intervenants). Ils ont même fait état de détails insignifiants contenus dans son dossier scolaire tels que des observations des professeurs de l’école primaire.

Ils en ont conclu finalement qu’outre des problèmes psychologiques Adriana aurait aussi par malchance contracté une méningite. Étonnant, ils ne nous ont pas précisé bien sûr à quel moment elle serait survenue, ce qui est pour le moins étrange connaissant les dispositions sanitaires qui sont prises lorsqu’apparaît ce genre de maladie. Nous soulignons que, suite aux multiples examens et recherches qui ont été pratiqués durant son hospitalisation, les médecins ont complètement écarté cette hypothèse.

Ces experts ont même mis en doute la compétence des médecins du CHU de Toulouse et de l’AFSSAPS, qui avaient reconnu une imputabilité possible du GARDASIL, en disant que ces spécialistes de province n’auraient pas complètement pris connaissance du rapport postmortem pour donner leur avis. Ce qui paraît totalement impensable compte tenu du fait que le prélèvement a été pratiqué dans le même hôpital, en l’occurrence au CHU de Toulouse qui était destinataire de tous les résultats des expertises ainsi que les médecins qui les avaient demandés. Malheureusement aucun représentant de cet hôpital n’est intervenu pour démentir ou demander que des vérifications soient faites sur cette mise en cause.

Nous contestons totalement la conclusion des experts et l’image qu’ils ont voulu donner de notre fille qui était rappelons-le en bonne santé avant cette vaccination. Le but de la Commission était surtout de mettre hors de cause le GARDASIL. Ils ont d’ailleurs passé sous silence notre importante question concernant la possibilité de rechercher la présence d’aluminium sur les prélèvements post-mortem.

Ils n’ont pas abordé non plus les carences médicales survenues lors de son admission aux urgences et pendant son hospitalisation catastrophique à l’hôpital psychiatrique, notamment un électroencéphalogramme pratiqué tardivement et sur notre insistance. L’organisation de cet établissement ne prévoyant pas une lecture quotidienne des EEG, celui-ci n’avait été interprété que quatre jours plus tard par le neurologue qui n’était pas sur place. Il révélait un dysfonctionnement cérébral sévère avec suspicion d’une encéphalite. Malheureusement la santé de notre fille n’avait fait que s’aggraver entre temps et c’est dans un état critique qu’elle avait été transférée trois jours plus tôt sur Toulouse.

Ce qui confirme bien qu’il ne s’agissait pas d’un problème psychologique comme on nous l’a affirmé.

En novembre 2015 nous avons été informés du classement sans suite par le Parquet de PARIS des plaintes pénales concernant le GARDASIL. Il faut d’ailleurs souligner à ce sujet qu’aucune véritable enquête n’a été diligentée. La situation est depuis au point mort, en revanche la publicité pour le nouveau GARDASIL fait à nouveau la une des médias ! Nous avons toujours fait confiance à la médecine et aux vaccins, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Entre colère et immense tristesse, nous continuerons à nous battre pour notre fille et pour toutes les victimes que les autorités refusent de reconnaître, avec l’espoir qu’un jour le scandale de ce « poison » éclate enfin. Nous sommes certains que l’aluminium contenu dans les vaccins (GARDASIL et DTP) est responsable de son décès.

Adriana était une jeune fille dynamique et sportive, coquette, souriante et à l’esprit vif, qui s’attirait la sympathie de tous. Elle avait beaucoup de projets, malheureusement ce maudit vaccin a sournoisement tout réduit à néant.

Réseau des Victimes d’Accidents Vaccinaux

Site internet : revahb.fr




Près de 5000 m² déboisés sans aucune autorisation, pour le stockage de 10 éoliennes géantes

[Source : epochtimes.fr]

Par Emmanuelle Bourdy

En juillet dernier, un gigantesque terrassement a été réalisé au niveau de Guyor Haut, dans la commune du Bez (Tarn [France]), dans le cadre d’un chantier éolien. Seulement, celui-ci a été exécuté sans aucune autorisation environnementale préalable. Une association a porté plainte contre X pour atteinte à l’environnement.

« Il s’agit de la réalisation d’une plateforme destinée à “stocker” temporairement des éléments de dix éoliennes de 125 m de haut », a indiqué le 22 août dernier sur sa page Facebook l’association Vent mauvais, qui surveille de près ce chantier illégal situé en bordure de la départementale D22, sur la commune du Bez. Car l’entreprise de TP Sévigné a démarré ce terrassement sur près de 5000 m², celui-ci ayant entraîné un défrichement important du secteur, mais sans aucune autorisation environnementale.

« Une fois de plus un opérateur éolien semble se placer au-dessus des lois »

Les éléments de ces dix éoliennes, qui doivent être stockés sur ce terrassement, devront cet automne, être acheminés sur le chantier en cours dans les hauteurs de St Amans Valtoret, en face du village d’Anglès, par le promoteur Valorem, explique Vent mauvais.

Mais l’association s’indigne, car l’ensemble de ces travaux « ne semblent pas correspondre aux caractéristiques du projet tel qu’il avait été présenté lors de l’enquête publique et approuvé par l’administration, ni avoir fait l’objet d’autorisations spécifiques ».

« Ce terrassement n’était pas inscrit, à notre connaissance, dans l’autorisation environnementale accordée à ladite société éolienne », dénonce l’association sur Facebook, « pas plus d’ailleurs qu’une coupe d’arbres en alignement à la sortie du village d’Anglès pour l’aménagement d’une plate-forme de retournement, le décaissement massif du talus de la D 52 au-dessus du pont de la Resse, la réalisation d’une piste à grand gabarit sur plus de 2 kilomètres avec un défrichement considérable du secteur, pour accéder à la zone d’implantation des éoliennes », détaille-t-elle.

Des associations ont réussi à faire stopper le chantier

Les associations environnementales surveillant de près ce chantier viennent de le faire arrêter. « L’administration (DREAL), saisie par les associations locales, a fait savoir que les travaux de terrassement de Guyor Haut sont arrêtés et qu’une déclaration préalable a été déposée pour une éventuelle régularisation », précise Vent mauvais.

Dans les prochains jours, une réunion est prévue en mairie de Le Bez, afin de donner une suite à cette affaire. Une plainte a été déposée par le collectif régional Toutes Nos Énergies-Occitanie Environnement, via son association OC.2E.

Par ailleurs, l’hebdomadaire Le Tarn libre nous apprend le renvoi de l’ancien maire de Lacaune, André Cabrol, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Castres, avec une audience prévue pour le 5 septembre prochain. André Cabrol — qui est poursuivi pour des faits de « prise illégale d’intérêt » dans le cadre de l’implantation de ce parc éolien — est cependant toujours présumé innocent à ce stade. Le porteur du projet éolien sera également jugé « pour recel de prise illégale d’intérêts ».




Démonstration de l’excès de mortalité (probablement vaccinale) chez les jeunes

[Source : francesoir.fr]

Cet inquiétant excès de mortalité chez les jeunes qui interroge sur la vaccination anti-Covid-19

Par Jean-Noël Haas

Depuis le deuxième semestre 2021, le site EuroMOMO (1) laisse apparaître un excès de mortalité dans la tranche des 15-44 ans, et cela sans déclencher aucune alerte dans l’opinion publique. L’institut minimise le problème en indiquant que le calcul de l’excédent de mortalité n’est plus fiable depuis la pandémie Covid, car le modèle mathématique utilisé pour les prédictions de mortalité n’est plus adapté. 

Voulant en avoir le cœur net j’ai développé un programme en suivant les indications du statisticien Pierre Chaillot pour analyser la mortalité française à partir du journal des décès publié chaque mois sur data.gouv.fr. Je ne vais pas rentrer dans les détails du fonctionnement du programme. Ceux qui suivent Pierre Chaillot de la chaîne YouTube Décoder l’éco seront familiers avec les différents concepts utilisés dans le programme. Notamment la standardisation des décès qui permet de s’affranchir du vieillissement de la population pour avoir des chiffres comparables au fil des années. 

Le code source du programme se trouve sur le site GitHub et n’importe qui avec des compétences en programmation et en statistiques peut le vérifier, le modifier et soumettre des corrections. 

Au premier lancement, le programme télécharge automatiquement les journaux des décès depuis le site data.gouv.fr, ainsi que les fichiers de pyramide des âges depuis le site de l’INSEE.

Cela fait, le programme insère les données dans une base de données, calcule des statistiques annuelles, ajuste une droite sur la courbe des décès d’avant la pandémie pour pouvoir donner des prédictions et calculer un excès de mortalité par rapport à ce qui est attendu. Les résultats sont consolidés à la fin dans un fichier Microsoft Excel avec des graphiques. 

Par défaut voici le graphique que le programme génère. 

Nous voyons là le nombre de décès standardisés en bleu et en rouge la prédiction à partir d’une régression linéaire sur la période Pre-Covid de 2012 à 2019 inclus.

Nous voyons bien l’excès de mortalité à partir de 2020 avec l’épidémie de Covid et nous constatons également que cet excès de mortalité persiste toujours en 2022 alors que la pandémie est pratiquement terminée.

Ceci est conforme aux constatations de l’INSEE qui titre dans un article 53 800 décès de plus qu’attendu en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021. Les excédents de mortalité donnés dans cet article sont équivalents à ceux donnés par mon programme malgré une méthodologie différente. 

Année  Excédent INSEE  Excédent programme 
2020  48 400  50 200 
2021  42 700  41 700 
2022  53 800  52 600 

Maintenant, intéressons-nous aux jeunes. Nous pouvons spécifier au programme des arguments pour filtrer par exemple sur la tranche d’âge 5-40 ans et nous pouvons également choisir le semestre comme unité de temps plutôt que l’année pour augmenter la résolution temporelle.

Voici la ligne de commande :

FrenchMortalityAnalyzer.exe evolution –MinAge 5 –MaxAge 40 — -TimeMode Semester 

Et voici le résultat : 

Les années en +0,0 représentent les premiers semestres et les année en +0,5 représentent les seconds semestres. Il s’agit là purement d’une convention de notation. Par exemple 2021,0 représente le premier semestre 2021 et 2021,5 représente le deuxième semestre 2021.

Voici le tableau depuis 2020 :

Semestre  Décès standardisés  Excès 
2020,0  5118  -15 
2020,5  5086  -11 
2021,0  5056  -5 
2021,5  5426  400 
2022,0  5505  515 
2022,5  5575  621 
2023,0  5255  337 

Et que voyons-nous ? 

  • Premier semestre 2020 aucun excédent de mortalité alors que nous sommes en pleine première vague Covid. 
  • Deuxième semestre 2020 aucun excédent de mortalité alors que nous sommes en pleine deuxième vague Covid. 
  • Premier semestre 2021 aucun excédent de mortalité alors que la pandémie Covid est toujours en cours. 

On voit là que le Covid n’a strictement eu aucun impact en termes de mortalité sur les moins de 40 ans et que le modèle de prédiction des décès est valable. Le nombre de décès constaté est très proche de ce qui est attendu. 

Et ensuite ? 

Eh bien tout change : 

  • Deuxième semestre 2021 excédent d’environ 400 décès par rapport aux prédictions alors que nous sommes au variant Delta, déjà beaucoup moins sévère et que les jeunes se font vacciner massivement. 
  • Premier semestre 2022 excédent d’environ 500 décès par rapport aux prédictions alors qu’on est passé au variant Omicron, encore moins sévère. 

  • Deuxième semestre 2022 excédent d’environ 600 décès par rapport aux prédictions alors que la pandémie est pratiquement terminée. 
  • Premier semestre 2023 encore un excédent de 330 décès qui semble aller à la baisse malgré qu’il faille encore rester prudent dans la mesure où tous les décès ne sont pas encore remontés pour cette période 

Avant de commenter il faut nous poser la question si cet excédent est significatif ? 

Pour cela nous pouvons faire les calculs d’erreur statistique. En utilisant la formule de l’écart-type pour la loi normale :

Avec un taux de mortalité (p) d’environ 0,2 pour 1 000 sur un semestre et une population (n) d’environ 27 400 000 individus pour la tranche d’âge des 5-40 ans, nous trouvons un écart-type théorique d’environ 73 décès.

Si nous superposons la loi normale correspondant à un écart-type de 73 avec la distribution réelle du nombre de décès chaque semestre depuis 2012 nous obtenons l’histogramme suivant : 

La loi normale en rouge et la distribution réelle en bleu. Nous voyons que tous les semestres strictement antérieurs au deuxième semestre 2021 sont relativement bien regroupés autour de la distribution normale, confirmant qu’il n’y a que des fluctuations statistiques. En revanche les quatre derniers semestres (deuxième semestre 2021 et plus) sont bien à l’écart. L’excédent de mortalité dans ces quatre semestres est statistiquement significatif.  

Et quelle est la probabilité que cela arrive par hasard ?  

Le deuxième semestre 2021 avec un excédent de 400 se trouve à 5 fois l’écart-type (400/73). 

À vos abaques ! Il y a une probabilité de 1 sur 1 744 278 d’être à plus de 5 fois l’écart-type ce qui rend ces chiffres extrêmement significatifs. Sans compter que cela s’est produit 4 semestres de suite. Il s’est réellement passé quelque chose. Cela ne peut pas être le fruit du hasard. 

Mais alors, qu’a-t-il bien pu se produire ? Qu’est-ce qui a bien pu changer au deuxième semestre 2021 ? Quoi d’autre sinon que les jeunes ont été massivement vaccinés avec les vaccins anti-Covid-19 ?

À part cela je ne vois pas. 

  • Est-ce que quelqu’un a entendu parler d’un nouveau variant Covid bien plus mortel chez les jeunes apparu au deuxième semestre 2021 ? 
  • Est-ce que quelqu’un a entendu parler d’un nouveau fléau qui s’abattait sur les jeunes pouvant expliquer un tel excédant de mortalité ? 

Les tenants du « corrélation n’est pas causalité » ont du boulot sur la planche pour nous démontrer que ce ne sont pas les vaccins anti-Covid-19 qui sont la cause de ces décès supplémentaires. 

Il faut quand même se mettre en tête que 10 ans de baisse de la mortalité chez les jeunes ont été perdus en un semestre et que cela persiste encore au premier semestre 2023 alors que les jeunes ne reçoivent plus d’injection anti-Covid-19.

Il y a potentiellement des effets secondaires à long terme et il faudra attendre la remontée des chiffres pour le deuxième semestre 2023 pour voir si cet excédent disparaît enfin. 

Est-ce que cet excédent de mortalité n’existe que chez les jeunes ? Probablement non, mais il est toutefois bien plus difficile d’en apporter la preuve avec une analyse sur la mortalité toutes causes confondues dans la mesure où d’éventuels décès liés aux vaccins vont se noyer dans les décès d’autres causes qui seront bien plus importants chez les plus âgés. 

Pour ceux qui seraient encore dubitatifs, voici un graphique extrait de l’article de l’INSEE précédemment mentionné. 

Vous pouvez constater l’augmentation de l’excès de mortalité entre 2020 et 2022 dans les tranches d’âge de moins de 35 ans. Le résultat est moins précis dans la mesure où l’analyse est annuelle et fait apparaître l’année 2021 comme une année charnière alors qu’avec l’analyse semestrielle l’augmentation est fulgurante au deuxième semestre 2021.

Je vous mets la dernière phrase de cet article : 

« En 2022, les accidents mortels de la route ont augmenté pour les 18-34 ans (+12 %, soient +109 personnes). Néanmoins, ils sont loin d’expliquer entièrement la hausse de la surmortalité à ces âges, qui est donc due à d’autres facteurs. » 

L’INSEE constate donc bien cette augmentation de mortalité chez les jeunes, mais ne donne pas d’explications quant aux causes. Pas vraiment pressé de trouver ces fameux « autres facteurs » 

Si nous laissons de côté la pudibonderie et le politiquement correct de l’INSEE, avec l’analyse ici présente nous arrivons à un total de 1 700 décès en excès en France dans la tranche des 5-40 ans qui selon toute vraisemblance et jusqu’à preuve du contraire sont imputables à la vaccination massive anti-Covid-19. 

Il faut réaliser que le fait que les décès dus à des effets secondaires de vaccin soient visibles en mortalité générale est du jamais vu dans l’histoire des vaccins et qu’en plus que les médias n’en parlent pas est encore plus effarant.

En 1976, une campagne de vaccination massive antigrippale a été interrompue aux États-Unis juste pour une trentaine de décès. Nous sommes hélas tombés bien bas ! 

Pour toutes espèces vivantes, c’est la descendance qui est systématiquement favorisée pour assurer coûte que coûte la survie de l’espèce. Il faut croire que chez les humains cette règle ne s’applique pas. Nous sommes capables de sacrifier la jeunesse pour prolonger la vie de quelques mois des personnes en fin de vie.

Une sorte de sacrifice en plus inutile, dans la mesure où les vaccins anti-Covid-19 ne protègent que contre les formes graves et ne réduisent pas la retransmission du virus. 

Si la moyenne d’âge des décès Covid est de 81 ans et que l’espérance de vie est de 83 ans, nous pouvons alors faire le raisonnement suivant :

Quand vous décédez à 20 ans, vous perdez 63 ans d’espérance de vie et ce sont les plus belles années de votre vie qu’on vous vole. Quand vous décédez à 81 ans, vous perdez deux ans d’espérance de vie. Un mort de 20 ans compte 30 fois plus qu’un mort de 81 ans.

Je vous laisse en tirer vos propres conclusions. 

Imaginez-vous en fin de vie à devoir choisir entre sacrifier votre descendance pour pouvoir vivre quelques mois de plus ou vous sacrifier vous-même pour que votre descendance puisse prospérer ? Que choisissez-vous ? 

Eh bien les autorités de santé et le gouvernement ont choisi pour vous. Et c’est comme s’ils avaient décidé de sacrifier votre descendance ! 

Note : 

(1) EuroMOMO est un site dédié à la surveillance de la mortalité en Europe. Il vise à détecter et mesurer les décès excessifs liés à la grippe saisonnière, aux pandémies et à d’autres menaces pour la santé publique.

Jean-Noël Haas, titulaire d’un DEA en Physique subatomique, est informaticien, développeur de solutions de sécurité et d’authentification forte et créateur indépendant de logiciels d’analyse de journaux informatiques.




Quand l’éducation à la sexualité dérive et devient un danger pour la santé psychique de l’enfant

[Source : actionetdemocratie.com]

L’éducation à la sexualité en milieu scolaire est définie par les circulaires de l’Éducation Nationale de 2018 et 2023. Cependant, différents témoignages de parents sont très alarmants et nous incitent à vérifier l’origine des contenus des séances imposées aux enfants parfois traumatisés. Nous constatons ainsi que de nombreux termes des circulaires officielles recouvrent des significations et réalités différentes au gré de la sensibilité de chaque intervenant et en deviennent choquants. La lecture des fiches Eduscol concernant cette Éducation à la sexualité montre qu’elles semblent s’inspirer des deux documents de l’OMS et de l’UNESCO et posent particulièrement problème ainsi que les liens internet renvoyant à différents sites comme « onsexprime » de Santé publique France, qui est un site grand public et non Éducation Nationale.

[Voir aussi :
L’OMS et ses standards dépravés pour l’éducation sexuelle en Europe
et
« Les enfants devraient avoir des partenaires sexuels », affirment l’ONU et l’OMS]

Nous dénonçons donc les contenus suivants, en particulier extraits des « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ».

Changement de paradigme avec la notion de plaisir sexuel

Le principal changement de ces séances d’éducation à la sexualité est qu’elles introduisent la notion de plaisir et partent du principe que l’enfant « doit prendre conscience que la sexualité fait partie intégrante de l’être humain en bonne santé ». Cela suppose-t-il qu’un être humain sans sexualité, quel que soit son âge (c’est-à-dire à partir de sa naissance) n’est pas en bonne santé ? Ces séances s’appuient sur les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe (publiés en 2014), document qui est présenté comme : « Cadre de référence de l’OMS pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes ».

Des principes traumatisants pour la santé psychique de l’enfant

Pourquoi certains principes de ce cadre de référence peuvent provoquer des dégâts psychiques considérables chez l’enfant ? Pour bien le comprendre, il suffit de lire la page 38 de => « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » où l’on découvre la matrice sous forme de tableau dont voici quelques extraits : il est expliqué qu’il faut « informer l’enfant de 0 à 4 ans sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son corps, la masturbation enfantine précoce », qu’il faut permettre à cet enfant de 0 à 4 ans d’exprimer ses propres besoins, désirs et limites, par exemple en « jouant au docteur » (p : 38), en l’aidant à développer une « curiosité pour son corps et le corps des autres ». Toute personne saine s’étonnera du : « 0 an », mais l’OMS explique que l’éducation sexuelle commence à la naissance et que « les bébés se touchent eux-mêmes, touchent parfois aussi leurs parties génitales » (p 13). Cela rappelle les théories du créateur de l’Institut Kinsey qui n’a pas hésité à faire des expériences qu’aucune étude scientifique n’a corroboré, sur des enfants à partir de deux mois pour calculer au bout de combien de temps ils étaient censés à arriver à « l’orgasme ». En ce qui concerne les enfants de 4 à 6 ans il est expliqué qu’il faut les informer sur : « les sensations liées à la sexualité (proximité, plaisir, excitation) comme faisant partie de la gamme des sensations humaines » ou encore les « informer sur le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant ». Par qui cette expérience sexuelle est-elle censée être menée ? C’est à cet âge qu’il faudrait « permettre à l’enfant de consolider son identité sexuelle » (p 40). Comment peut-on avoir cette prétention sur « consolider » — « identité sexuelle » alors que la dysphorie de genre apparaît à 2/5 ans, mais ne concerne que 1 sur 10 000 garçons et 1/20000 filles ? Y a-t-il un rapport avec le fait de l’informer de 0 à 4 ans sur « le droit d’explorer les identités sexuelles ». (p 39). De quelles identités sexuelles est-il question ?

De la même façon : => « Les principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité de l’UNESCO » expliquent que les enfants de 5 à 8 ans « pourront réfléchir sur ce qu’ils ressentent au sujet de leur sexe biologique » (p 54) alors qu’à cet âge ils n’ont pas la capacité d’abstraction. Continuons avec l’enfant de 6 à 9 ans qu’il faudra « informer sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps (masturbation, autostimulation) et sur les rapports sexuels (p 42) ainsi que sur “l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien être” (p 43). Cela suppose-t-il que sans la sexualité il n’y a pas de santé ni de bien être complet à cet âge ? Puis de 9 à 12 ans il est prévu de les “informer sur le plaisir, la masturbation, l’orgasme”, “les différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique” et de leur permettre de “décider consciemment d’avoir ou non des expériences sexuelles”, de développer “la compréhension de la sexualité comme un processus d’apprentissage (p 44), de leur permettre d’assumer leur ‘responsabilité de développer des expériences sexuelles plaisantes et sans risque pour soi et les autres’. Quant aux adolescents de 12 à 15 ans l’OMS préconise de les ‘informer sur comment jouir de la sexualité de manière adéquate’ (p 47).

On s’interroge sur la base scientifique de ces textes et sur les connaissances solides en matière de développement psychosexuel de l’enfant de leurs auteurs. En effet, si l’enfant est sexué il n’est pas sexualisé au sens adulte. Pour son bien être psychique il est important de respecter sa pudeur, son intimité, son immaturité sexuelle. L’adulte a le devoir de le protéger, de lui apprendre à se protéger des prédateurs, en aucun cas l’adulte ne doit initier l’enfant à la sexualité des adultes !

Des outils à la limite de la pornographie

Sous la tutelle de Santé Publique France, proposé en lien par Eduscol, le site : => ONsexPRIME se charge de documenter ces principes avec des outils très explicites. L’adulte devient ‘séducteur’ et initiateur à la sexualité alors que les adultes n’ont pas à s’immiscer dans celle des mineurs. Ainsi le public à partir de 12 ans (ou moins) y trouvera des dessins qui expliquent à l’enfant les différentes positions pour une pénétration (dont le rapport anal) des Sexotutos où l’on explique avec des détails techniques (humidification, lubrification, car ‘il faut que ça glisse’…) aux enfants, à partir de 12 ans, que ‘le sexe c’est comme un parc d’attractions’ (masturbatrain, space-sex…) (=>“sexotuto la première fois’ ou bien =>‘Pratiques sexuelles avec pénétration’. Un médiateur répond également à l’enfant qui demande : ‘J’aime me caresser, c’est normal ?’ ‘Oui ! Te caresser ou te toucher le sexe est tout à fait naturel. D’ailleurs, les enfants dès leur plus jeune âge [et même les bébés dans le ventre de leur mère] ‘jouent avec leur sexe sans y penser. Les adultes aussi se masturbent’ => La masturbation c’est normal. Il est légitime de se demander qui est ce médiateur, s’il est formé par rapport au développement psychique de l’enfant. D’autre part, lorsque le site propose aux jeunes de raconter leur première expérience sexuelle on pourrait parler d’une forme de voyeurisme et même imaginer que cela répond à certains fantasmes pédophiles.

Comme le préconise l’OMS, ce site explique également que : ‘La transidentité est différente de l’orientation sexuelle : on peut être trans et hétérosexuel, ou trans et homosexuel, ou trans et bisexuel… il n’y a pas de règle !’ Il s’agit là d’une dimension également médicale qu’on ne peut certainement pas traiter aussi légèrement.

Quand la sexualité des adultes agresse l’enfant à l’école

Dans le cadre scolaire, l’éducation à la sexualité comprend trois séances par an depuis le primaire et les enfants ne peuvent s’y soustraire. Ainsi les associations SOS ÉDUCATION et LES MAMANS LOUVES ont pu recueillir des plaintes de parents comme celle du 31 janvier 2023 pour une classe d’enfants de CM2 [des enfants de 9/10 ans] obligés d’écouter une infirmière de l’Éducation nationale leur expliquer que : ‘Pour le plaisir une fille suce le pénis du garçon’, ‘Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose’, ‘Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon’, ‘On peut faire le sexe dans les fesses’, ‘On peut changer de sexe’… ‘prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils’. Entre-temps, d’autres plaintes de parents ont été recueillies : dans une école primaire du 34 une infirmière explique à des élèves de CM2 : ‘Pour se faire plaisir, ils pressent et le sperme il sort’ ou dans le département 17, une élève de 13 ans victime d’abus sexuel à 5 ans qui témoigne : ‘On m’a forcé à mettre un préservatif sur un pénis factice’ et encore dans le 34 à des élèves de CM2 l’infirmière de l’éducation nationale affirme : ‘Les garçons peuvent faire l’amour tout seuls’. Il a été expliqué à une classe de CM1-CM2 qu’il était possible de prendre des bloqueurs hormonaux et de changer de sexe. Cela correspond à la ‘théorie du genre’ très loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique internationale, selon laquelle notre identité sexuelle est une construction sociale, propos qui risquent d’introduire un trouble dans la construction de l’identité sexuelle de l’enfant. Ces intrusions dans l’intimité des enfants représentent un traumatisme dans la vie affective de l’enfant avec des conséquences qui peuvent se répercuter sur leur vie d’adulte comme le montre ce témoignage d’un jeune homme dans : Imposture des droits sexuels, de Ariane Bilheran, qui raconte comment il est ‘devenu presque obsédé par cet univers dans lequel on m’a fait plonger’.

La responsabilité de l’enseignant ou de l’infirmière scolaire

Pour les familles, ce seront les premiers responsables, car ils doivent être garants du respect de l’enfant, de son intimité, de sa pudeur [certains propos dans la sphère collective peuvent être traumatisants]. Ils doivent savoir que tout professionnel compétent en matière de psychologie de l’enfance considère comme une erreur absolue le fait de devancer le questionnement des enfants ! Ils ont le devoir de respecter l’équilibre psychique, cognitif et affectif de l’enfant et respecter les circulaires de 2018/2022.

Pour conclure

Le sujet a toujours été très délicat, mais il est indispensable d’en discuter pour poser des limites à l’adulte qui veut s’immiscer dans la construction de la vie sexuelle de l’enfant. L’Éducation à la sexualité n’est concevable qu’à condition qu’elle respecte avant tout l’équilibre de l’enfant. L’informer pour le protéger est primordial, mais à condition de respecter sa maturité, sa pudeur, sa sensibilité. Il s’agit de répondre à ses questionnements de façon individuelle sans les devancer. On ne peut pas traiter ce qui relève de l’intime en public. Il est important d’apprendre à l’enfant à respecter des minorités sans en faire une norme. L’adulte n’a pas à faire intrusion dans la vie d’un enfant avec sa sexualité d’adulte. Il serait pervers de banaliser la sexualité que peut découvrir l’enfant petit à petit en lui imposant celle déjà vécue par des adultes.

C’est pourquoi nous demandons à la Commission des programmes, annoncée par le Ministre de l’Éducation Nationale le 28 juin 2023, d’avoir une lecture critique de ces documents de l’OMS en respectant avant tout le contexte national [comme précisé par l’ONU]. Nous préconisons une clarification de chaque terme et une description des contenus des trois champs de connaissances et de compétences définies par les circulaires afin d’éviter les graves dérives inacceptables par les parents qui doivent en être informés au préalable. Nous souhaitons que les fiches Eduscol actuelles sur l’Éducation à la sexualité qui ne reposent sur aucun programme légitime et qui comportent des liens externes inacceptables soient supprimées en attendant que des documents d’accompagnement des programmes validés par le Ministère suite au travail de cette commission les remplacent.




L’élite de la Silicon Valley est fatiguée de San Francisco et veut bâtir une ville idéale à partir de rien

[Source : fr.businessam.be]

Par Baptiste Lambert

Plusieurs noms connus de la tech américaine ont acheté des milliers d’hectares non loin de San Francisco et de la Silicon Valley. Le New York Times raconte ce week-end la progression de ce mystérieux nouvel Eldorado.

La semaine dernière, une opération longtemps gardée secrète a été révélée au grand jour dans le Comté de Solano, près de San Francisco. Les habitants ont commencé à recevoir des emails et des SMS, leur demandant leur avis sur « Joe Biden », « Donald Trump » ou encore « Flannery Associates ». Une question était relative à une éventuelle initiative de vote pour un projet qui « inclurait une nouvelle ville avec des dizaines de milliers de nouvelles maisons, une grande ferme d’énergie solaire, des vergers avec plus d’un million de nouveaux arbres et plus de 5 000 hectares de nouveaux parcs et d’espaces ouverts ».

Ces questions ont mis la puce à l’oreille des habitants du Comté de Solano, qui s’interrogent depuis de nombreuses années sur les mystérieux achats de terrains de cette société : Flannery Associates. Les spéculations sont allées bon train : un nouveau parc à thèmes ? Des achats liés à des projets chinois ? Un nouveau port ?

La genèse du projet

Pour comprendre, il faut revenir en 2017. Michael Moritz, le milliardaire en capital-risque, envoie une note aux investisseurs potentiels à propos d’une opportunité inhabituelle : investir dans la création d’une nouvelle ville californienne. L’idée a germé dans la tête de Jan Sramek, 36 ans, un ancien trader de Goldman Sachs, qui a tenté de convaincre les plus grands noms de la tech. Ce dernier a imaginé acheter des terrains non loin de la baie de San Francisco pour y construire une sorte de cité idéale.

5 années et 800 millions de dollars plus tard, Flannery Associates a acheté des milliers d’hectares à 60 miles au nord-est de San Francisco, auprès de 400 propriétaires, dont certains sont subitement devenus millionnaires.

Parmi les associés, on retrouve quelques noms connus de l’élite de la Silicon Valley, comme Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn, Marc Andreessen et Chris Dixo du fonds d’investissement Andreessen Horowitz. Patrick et John Collison, les frères co-fondateurs de la société de paiement Stripe, et encore d’autres noms.

La cité idéale

Leur ambition est de construire une ville à partir de rien. Faire d’une zone aride coupée par une autoroute à deux voies et des lignes à haute tension, une ville, moderne et propre, habitée par de dizaines de milliers d’habitants.

Leur volonté est née du rejet des désagréments qui s’accumulent à San Francisco, entre les difficultés d’agrandir la Silicon Valley, la montée des prix de l’immobilier, mais aussi la hausse de l’insécurité, du sans-abrisme et de la congestion. Le centre-ville en particulier est en proie à une crise profonde, faite de drogue, de bureaux vides et de commerces qui ferment leurs portes. Un cercle vicieux qui fait régulièrement la Une de l’actualité américaine et internationale.

Il reste à voir si ce doux rêve d’une ville idéale se réalisera. Certains estiment que les infrastructures existantes sont nulles ou presque, que la région est en proie aux sécheresses régulières et présente un risque élevé d’incendies.

Un long fantasme

Ce n’est pas la première fois que l’idée d’une ville 2.0 est imaginée par des milliardaires-apprentis sorciers : Peter Thiel, co-fondateur de PayPal et investisseur milliardaire de Facebook, a investi il y a plusieurs années dans le Seasteading Institute, qui visait à construire une nouvelle société sur des structures semblables à des nénuphars dans un océan libre de lois et d’impôts.

Plus récemment, Elon Musk a acheté des milliers d’hectares non loin d’Austin, le siège de Tesla. Il veut faire de la bourgade de Snailbrook une sorte de ville utopique où viendraient vivre les employés de Tesla dans la joie et la bonne humeur.

Et vous rappelez-vous de Telosa, cité idéale mi-égalitariste, mi-capitaliste, voulue par l’ancien directeur de Walmart, Marc Lore ? Deux ans plus tard, on est toujours sans nouvelle d’une quelconque avancée de ce projet.




Les brûlantes vérités d’Eusèbe Rioché

[Source : neosante.eu]

Par Yves Rasir

Tourner la page de la pandémie, comme le voudrait le ministre français de la Santé ? Il s’impose au contraire d’instruire le dossier, d’en examiner tous les aspects et de confronter les récits aux faits. Pour ce faire, il suffit de tourner les pages de deux livres exposant magistralement comment les gouvernements et les médias ont menti sur tout et tout le temps. Le premier de ces ouvrages, celui de Pierre Chaillot, est sorti il y a six mois et il a fait un tabac malgré le black-out médiatique et les critiques fielleuses des rares journaleux qui en ont parlé. Le second essai très réussi vient tout juste d’être imprimé, il arrivera en librairie à la rentrée, mais on peut déjà se le procurer sur le site de l’éditeur Marco Pietteur : il s’agit de « COVID-19 : guerre ouverte contre les peuples », d’Eusèbe Rioché. Je l’ai lu le week-end dernier, j’ai interviewé son auteur pour le Néosanté de septembre, et je peux vous dire que ce « brûlot de vérité », comme le qualifie son préfacier Jean-Dominique Michel, va décoiffer ses lecteurs ! Chiffres officiels et moult graphiques à l’appui, ce bouquin démontre en effet qu’il n’y a pas eu de fléau infectieux dépassant en gravité celle d’un banal épisode grippal et que si les autorités ne l’avaient pas géré en dépit du bon sens en terrifiant les populations, il serait passé inaperçu et n’aurait fait aucune… vague. Selon Eusèbe Rioché, docteur en sciences s’abritant modestement derrière un pseudonyme, mais visiblement très calé en statistiques, les pics de mortalité enregistrés en 2020 ne sont en réalité que les effets normaux du vieillissement conjugués à un délabrement des hôpitaux, à un abandon massif des soins et à une « épidémie de meurtres » dans les maisons de repos. Au final, la maladie prétendument émergente n’aura été qu’une « fable destinée à couvrir un géronticide », écrit le scientifique qui n’a pas sa plume dans sa poche et qui ne dédaigne pas l’humour noir en ajoutant que « quand on tue les gens, ils guérissent forcément moins bien ».

Les chiffres qui tuent… le mensonge

Voilà donc un pavé qui tombe à point dans la mare pour remettre les horloges à l’heure, l’église au milieu du village et les points sur les « i » : la vraie histoire du covid-19 n’a rien à voir avec ce que nous ont vendu la racaille politicienne, les experts corrompus et la presse de propagande. Peut-être que les plus « complotistes » d’entre nous n’apprendront pas grand-chose à la lecture de ce brûlot dont la bibliographie mentionne pourtant 275 références. Depuis plus de trois ans, les assoiffés d’infos que sont les résistants ont pris le pli de s’abreuver à de multiples sources de qualité, et notamment au blog de Jean-Dominique Michel qui fut le premier à diffuser les analyses d’Eusèbe Rioché. Long de seulement 250 pages, l’opus de ce dernier constitue toutefois un excellent résumé des bobards covidistes et un très bon réservoir d’arguments à opposer à ceux qui continuent à les gober. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le chapitre où le statisticien inspecte la coque vide et constate qu’on y a fourré toutes les autres causes de décès. Selon les propres chiffres de Santé publique France, le coco a été super costaud, car il a diminué d’un tiers la mortalité de la tuberculose, divisé par deux celle des hépatites virales, éliminé la grippe et les pneumonies classiques, terrassé le SIDA, raréfié les suicides, éclipsé les cancers et fait disparaître les AVC et crises cardiaques. Même les accidents de voiture ont été proportionnellement beaucoup moins mortels en 2020 ! Bref, on s’est bien fichu de notre tête. Dans un autre chapitre, l’auteur fournit les preuves tangibles que les médecins ont arrêté de soigner convenablement — les ordonnances d’antibiotiques et de corticoïdes se sont effondrées — tandis que les ventes d’antiviraux toxiques, de Valium et de Rivotril ont décollé. En pleine épidémie, on a donc empoisonné et euthanasié à tour de bras tout en atteignant un record historique de sous-prescription des médicaments indiqués pour soigner ladite épidémie : cherchez la double erreur !

Le modèle norvégien

Dans son ouvrage, Eusèbe Rioché fait également un sort aux deux mesures « sanitaires » les plus emblématiques du délire covidien : le port du masque et les confinements. Concernant le premier, il dézingue notamment la fameuse enquête menée au Bangladesh et dont les médias à la botte du pouvoir se sont empressés de brandir les conclusions favorables au bâillon obligatoire. « Les chercheurs qui ont réalisé cette étude sont des clowns », pourfend le scientifique, « la statistique est criblée de biais majeurs qui la font sombrer dans le ridicule, la principale étant que leur population-contrôle était déjà mise sous pression par leur gouvernement pour appliquer le port du masque et des consignes de distanciation ». De plus, le nombre de malades et la différence entre les masqués et les autres étaient trop faibles pour mesurer un quelconque effet. S’agissant des confinements, le dissident a étudié en détail leur impact selon leur degré de sévérité et il aboutit à deux évidences : ils n’ont eu aucune influence sur la dynamique de l’épidémie et ils ont eu des conséquences très négatives pour la santé. En moyenne, les pays qui ont confiné ont subi une mortalité deux fois plus élevée que ceux qui se sont abstenus de le faire. Pour Rioché, la Suède n’a pas été exemplaire, car elle a quand même assassiné ses vieux en les enfermant et en les maltraitant. Le meilleur élève mondial, c’est en réalité la Norvège. Aussi surprenant que cela puisse paraître, car personne n’en a parlé, ce pays n’a infligé aucune contrainte à ses habitants et n’a organisé aucune propagande pour les effrayer. Résultat éloquent : ce non-membre de l’Union Européenne a officiellement une mortalité « covid » parmi les plus basses du monde, de l’ordre d’une minuscule grippe. À titre de comparaison, la France a enregistré 44,3 décès pour 100 000 durant la « première vague », contre 4,7 pour La Norvège, soit un score 9,4 fois plus mauvais pour la République Française. Il y a des chiffres effectivement indiscutables, Mr Véran, ils parlent d’eux-mêmes !

[NDLR D’autres pays n’ont pas imposé de mesures sanitaires et sont également passés sous silence, comme la Biélorussie prétendument dirigée par un dictateur.]

Vaccination, piège à mougeons

Non content de pulvériser la mythologie pandémique, l’essayiste expédie par le fond sa pseudo-solution vaccinale. Selon ses investigations statistiques sur les années 2021 et 2022, les injections expérimentales ont provoqué une surmortalité persistante dans toutes les classes d’âge. Pour la France, il évalue l’excès de décès entre 34 000 et 46 000. Et si on inclut les campagnes antigrippales, la surmortalité générale frôle les 86 000 trépas. Prenant le contrepied du discours dominant et abondant dans celui de Néosanté, Eusèbe Rioché affirme en effet que l’épidémie a pris d’emblée en grippe les vaccinés et que les piqûres reçues ne les ont jamais protégés des formes graves et de la mort. Si les gouvernementeurs ont pu soutenir l’inverse et continuent à le faire, c’est grâce à la mystification consistant à ne comptabiliser les vaxxés que deux ou trois semaines après l’injection, au prétexte que ce délai est nécessaire à l’apparition des anticorps. Or c’est endéans les 14 ou 21 jours que surviennent la plupart des effets secondaires sévères et des décès inopinés ! En décalant les courbes de mortalité de 3 semaines, Rioché révèle qu’elles épousent parfaitement celles des campagnes vaccinales. Et il cite une recherche montrant que les données corrigées impliquent un risque de décès toutes causes 14 fois supérieur pour les mougeons que pour les réfractaires ! Dans son démontage de l’escroquerie, l’expert en statistiques explique aussi que les morts subites de jeunes sportifs sont bien dues aux vaccins : il y a par exemple moins d’une chance sur un milliard que les affolants décès de footballeurs en 2021 soient des coïncidences ! Les « vaccidents » sont donc beaucoup plus nombreux qu’on ne le dit et l’effet le plus dramatique de la vaccination est peut-être encore à venir : selon l’auteur de « COVID-19, une guerre ouverte contre les peuples », la surmortalité infantile, l’explosion des fausses couches et la chute des naissances laissent également redouter ce que les troubles du cycle féminin faisaient déjà apparaître, à savoir un impact délétère majeur sur la fertilité et la fécondité. Vous avez dit « dépopulation » ?

Les vraies raisons de l’opération

Dans la suite de son essai-pamphlet incisif à souhait, Eusèbe Rioché ne tourne plus autour du pot : on n’a jamais eu affaire à une crise sanitaire, mais bien à une machination criminelle aux relents eugénistes, transhumanistes et… capitalistes. Selon lui, c’est en effet pour préserver ses rentes de la ruine que la haute finance mondiale a orchestré cette opération psychoterroriste. Histoire de clarifier ce raisonnement, voici un extrait de l’interview à paraître dans le Néosanté de septembre. Deux questions que j’ai posées à mon interlocuteur et les réponses claires qu’il m’a apportées :

La suite de votre livre nous entraîne dans l’explication de son titre-choc. Il y aurait donc une guerre, non pas contre un virus, mais contre les peuples, contre nous ?

La « COVID-19 » a surpris la population par la campagne de sidération orchestrée par les pouvoirs coalisés : politiques, médiatiques, pharmaceutiques, financiers, etc. Mais la recette est ancienne, la soupe éventée. En 2009 a eu lieu la fausse pandémie de H1N1, et même le Sénat français s’est indigné : son rapport n° 685 sur le sujet est aujourd’hui qualifié de complotiste. En 2003, c’est le SRAS qui a effrayé le bourgeois, en vain. En 1998 a sévi la grippe aviaire, une arnaque dont le seul mérite est d’avoir permis l’expérimentation de la désorganisation de l’hôpital public. Cela fait 25 ans au moins que nous subissons à l’échelle mondiale des tentatives de « pandémies ». Cela fait 25 ans qu’à chaque « pandémie », la fortune des milliardaires bondit. Si la « COVID-19 » a fonctionné, c’est grâce à un effort coordonné de tous les types de pouvoirs, les médias en tête. En effet, après la crise financière de 2008, le monde des banques et de la finance a acheté en masse tous ces médias qui avaient alors fait passer les financiers pour des escrocs irresponsables. En 2020, tous les éléments nécessaires à la réussite du plan ont enfin été réunis. Depuis cette date, jamais les riches n’ont été aussi riches : leur fortune a doublé, triplé, quintuplé ! Pour les mêmes raisons, jamais les pauvres n’ont été aussi pauvres. Les virus pandémiques ne sont que des prétextes ; leur réalité est hautement discutable, et les articles « scientifiques » affirmant leur réalité ne résistent pas à l’épreuve de l’étude minutieuse. Le virus n’est qu’un prétexte, une sorte de Père Fouettard pour adulte : l’ennemi désigné, c’est le peuple indocile refusant de tout donner à ses maîtres.

Vous insistez sur les motifs financiers de cette guerre. Qu’est-ce que le « risque de longévité » et en quoi peut-il expliquer l’opération Covid ?

Les fonds de pension représentent une masse financière titanesque dans l’économie mondiale : 35 000 milliards de dollars, soit le tiers du PIB mondial ! Ces placements sont gérés par les gouvernements, ainsi que par de nombreux fonds privés. Les intérêts des placements ne suffisent pas à assurer les rentes par capitalisation ; ainsi le capital est lentement consommé de manière à ce qu’il soit nul quand le pensionné meurt. Mais quand il vit trop longtemps et que le capital tombe à zéro, c’est le fonds de pension qui paie de sa poche ! C’est cela le risque de longévité : le risque pour les fonds qu’un retraité vive au-delà de son capital accumulé. Les gestionnaires ont donc fait un pari sur l’espérance de vie des pensionnés. Malheureusement, ils se sont trompés ! Ils ont sous-estimé l’âge de décès des gens, qui a beaucoup augmenté grâce à l’hygiène, le confort de vie, et surtout la santé publique. Autrement dit, si les vieux continuent à être vieux, le tiers du PIB mondial va partir en fumée : la banqueroute mondiale ! L’opération « COVID-19 » et la vaccination sont des réponses apportées par le cartel de la finance internationale pour sauver le système capitaliste : il faut absolument que les vieux meurent dès qu’ils ne sont plus rentables. Pour les psychopathes qui nous gouvernent, c’est leur existence qui se joue. La « COVID-19 » est une bataille livrée dans la guerre existentielle entre la dignité humaine et la nécrophilie financière.

En guise de joyeuse conclusion

Pour conclure ce billet, je vais aussi vous offrir les deux questions qui ont ponctué mon entretien avec Eusèbe Rioché. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce brillant savant doublé d’un intellectuel érudit ne sombre pas dans le pessimisme. Il porte un regard plutôt réjouissant sur la suite des événements et il nous annonce une fin de conflit tournant à l’avantage des peuples grâce aux puissantes lois de la nature ! Acceptons-en l’agréable augure et lisons son livre pendant les vacances pour affûter nos connaissances et être prêts pour la rentrée. La guerre de l’info tourne à la confusion des vaccina-tueurs plandémistes, mais elle doit encore être gagnée…

En fin d’ouvrage, vous dépassez l’analyse « marxiste » d’une lutte entre les ultrariches et les masses laborieuses, et même l’analyse « complotiste » d’un coup d’État mondial piloté par la clique de Davos. Votre écriture prend des accents eschatologiques et on dirait que vous nous annoncez le Jugement Dernier, l’affrontement final entre le Bien et Mal. La Bête de l’événement arrive ?

Depuis Rousseau et son Contrat social, la souveraineté du peuple fonde son opposition aux élites dominantes. La théorie marxiste de la lutte des classes en est une interprétation post-industrielle, et la « social-démocratie » une version édulcorée. Mais la lutte des faibles contre les forts n’est pas une invention de la modernité. Elle s’exprimait déjà à travers les religions, la loi de Dieu, ou des dieux, modérant les élans des monarques et autres potentats par divers rituels et sacrifices. Lacordaire a théorisé ce principe par son aphorisme célèbre, souvent incompris, car sorti de son contexte : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » Quand il parle de liberté, il s’agit de celle du fort d’opprimer le faible, mais la loi qui affranchit, c’est celle de Dieu, car toute loi humaine émane immanquablement du plus fort : seule la loi de Dieu est conçue comme miséricordieuse par la communauté des croyants. La guerre du puissant contre le misérable est donc aussi vieille que la civilisation elle-même. Medhi Belhaj Kacem, l’un des préfaciers de mon livre, philosophe de son état, a créé le concept de « pléonectique », nommant ainsi le principe universel qui pousse à toujours avoir plus jusqu’à tout dévorer, sans partage, ce qu’il appelle le Mal. Nous sommes dirigés par des gens d’une cupidité sans limites, prêts à sacrifier l’humanité pour un petit sou en plus. Ils sont cupides et cruels, certes ; mais ce sont avant tout des minables, incapables de faire perdurer leur empire alors qu’ils ont tout. Inutile d’invoquer l’Antéchrist ni la fin des temps, pour d’aussi pathétiques démons.

Votre « brûlot de vérité », comme le qualifie Jean-Dominique Michel, s’achève sur une note étonnement optimiste : selon vous, l’insurrection est inévitable et les insurgés ont déjà gagné ! Vous dites que la révolution sera belle, mais vous ne présagez nullement de son caractère violent ou pas. Comment croire à une « happy end » alors que la France ressemble de plus en plus à un volcan en éruption ?

Le covidisme, le climatisme, le transhumanisme, la promesse d’un Great Reset, toutes ces outrances sont des postures de risques-tout, l’expression d’un désespoir face à un univers qui échappe aux appétits morbides de ses seigneurs. La vie des civilisations est parsemée de ces moments qui font charnière entre deux règnes. Leur empire prend fin, car son heure est venue : ils ont voulu trop avoir et vont crever d’indigestion. Comme le faisait remarquer Gustave Le Bon, ni les foules, ni les peuples n’agissent comme des êtres pensants, rationnels. Ce sont des puissances de la nature qui suivent leurs propres règles, comparables aux animaux cyclopéens des mythes antiques, qui mettent un temps fou à se réveiller, mais qui toujours se lèvent d’un très mauvais pied. Une fois le Kraken libéré de sa monstrueuse colère provoquée par la folie des puissants, après la tempête viendra l’accalmie propice à une période prospère où de jeunes loups chercheront à prendre leur part, puis celle des autres petit à petit, en une fringale inextinguible qui nous mènera tous à un nouveau désastre, une nouvelle ire du monstre, la suivante d’une longue liste. La Bête de l’événement arrive, oui ; mais la fin des temps, non, je ne crois pas. Nos petites affaires humaines nous accaparent ; mais tout cela n’est pas dramatique à l’échelle de l’espèce : à peine un soubresaut dans le grand cycle de l’existence. Comme beaucoup, je me donne bonne conscience en agissant pour la communauté. Mais, sérieusement, les lois de la nature sont à l’œuvre dans l’équilibre de nos sociétés : rien n’affectera la roue du destin. Je ne suis pas devin ; je ne sais pas quand ni comment tout basculera. En tout cas, malgré les heurts inévitables, tôt ou tard : « ça ira ! ».

Yves RASIR

NB : Pour compléter votre (in)formation anticovidiste, je vous encourage également à visionner les très instructives séries de capsules proposées durant l’été par Jean-Dominique Michel. Certaines ont été censurées par YouTube et Facebook, mais vous pouvez les retrouver toutes sur d’autres canaux et sur son site. Moyennant une modeste participation aux frais de production, vous pouvez aussi télécharger les vidéos pour les partager aisément sur les réseaux. C’est ici que ça se passe.




Tucker Carlson pessimiste sur l’avenir des États-Unis (et du monde)

[Source : @Cielvoile]






Des îlots de lumière dans le cauchemar mondialiste orwellien ?

[Source : Le Partage]

Extrait du film « My Dinner with André », réalisé par Louis Malle en 1981




Dr Sam Bailey — Ce que les médias ne mentionnent pas à propos de RFK Jr

[Source : @TheAmir]

Lorsqu’il s’agit de « virus », il est évident que les médias grand public ont poussé le récit pendant des décennies. Bien que ceux d’entre nous qui soulignent l’absence de preuves de l’existence de virus et de contagions aient pris une ampleur considérable au cours des trois dernières années, la plupart des citoyens n’en ont pas conscience.

Cependant, une importante plateforme d’information alternative [Unz Review] a récemment remarqué quelque chose d’extraordinaire dans la couverture médiatique de RFK Jr :

  • Pourquoi les médias passent-ils totalement sous silence la plus grande « faiblesse » de RFK Jr ?
  • Réponse : Parce qu’elle pourrait révéler la fraude de la virologie à tout le monde.






Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité

[Source : covidhub.ch]

« Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple »

(Edward Bernays, neveu de Freud et père de la propagande)

Qu’entend-on par une prise de contrôle du mental ? A priori les religions, philosophies, idéologies, la propagande et l’éducation ou la publicité exercent toutes une forme de contrôle mental des masses. Selon Edward Bernays, le neveu de Freud et père de la « propagande », il s’agit de « fabriquer du consentement », et de « cristalliser les opinions publiques » (titres de deux de ses œuvres écrites) pour :

« Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple, qui ne veut ni ne peut se mêler des affaires publiques et à laquelle il faut fournir une illusion. »

Ainsi, ceux qui savent véritablement manipuler les opinions forment un gouvernement invisible et dirigent véritablement le pays.

Mais les tentatives de prise de contrôle de la personne ou d’un groupe peuvent aller bien au-delà. Que se passerait-il si nous perdions notre propre capacité à penser ? Le pire des cauchemars ne serait-il pas de ne plus être soi, de ne plus savoir qui l’on est ? Des dizaines de films ont exploré cette effroyable perspective où « un autre » prend le contrôle d’une personne : hypnose, zombies, extra-terrestres déguisés, possession démoniaque, expériences militaires secrètes et espions téléguidés… Quel soulagement de se dire que toutes ces violences ne sont que de la fiction ! Encore que, à bien y regarder, il semblerait que de nombreux gouvernements se soient secrètement lancés dans ce type de recherches, celles menées dans le cadre des programmes MK Ultra étant les plus connues. Et face aux transhumanistes et leurs technologies qui menacent de « pirater » l’esprit des humains à l’aide d’implants cérébraux, il y a tout de même de quoi s’interroger sérieusement.

Fabriquer du consentement pour « dompter le peuple »

Les bases de cette science de la manipulation sont exposées dans le documentaire « Propaganda, la fabrique du consentement » de Jimmy Leipold diffusé par ARTE. Le film part de la figure d’Edward Bernays, l’auteur du célèbre ouvrage « Propaganda » pour expliquer comment se crée une propagande de masse à des fins intéressées.

Philippe Bobola et Lucien Cerise échangent sur l’art et la science de la manipulation sociale

Deux têtes brillantes qui s’amusent à démonter les mécanismes de l’ingénierie sociale à partir d’exemples actuels ou hypothétiques. Comment s’y prendrait-on par exemple pour passer de l’interdit à la promotion du cannibalisme ? L’ingénierie sociale vise une transformation du réel au service de ceux qui tentent d’organiser scientifiquement la société pour l’adapter à leur fantasme. Tout l’art consiste à gagner la confiance des gens et à leur imposer un nouveau langage.

« Le grand récit »

Livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret (2022)

Après le Grand Reset, les programmeurs du monde de demain ont sorti un deuxième volume intitulé « le Grand Récit », histoire de trouver des « narrations » qui aideront à mieux accepter le « grand reset » en cours. Voilà donc une matière intéressante pour se livrer à un exercice pratique d’analyse de cette fameuse « fabrique du consentement ».

Esprits sous influence

The Master
Film de Paul Thomas Anderson (2012)

Film qui illustre comment les personnes fragilisées peuvent tomber sous l’emprise mentale d’autres personnes. Freddie, un vétéran du pacifique rentre au pays et se débat avec l’alcool avant de tomber sous la coupe d’un maître charismatique. Sans être explicite, le film dénonce les pratiques de la scientologie.

Kumaré
De et avec Vikram Ghandi (2012)

Pas de maîtres sans adeptes ! Un documentaire unique et fascinant réalisé par un homme qui s’interroge sur la spiritualité et se fait passer pour un gourou indien en Arizona. Le protagoniste tente une expérience et crée un personnage de toutes pièces pour qui il invente un enseignement et des pratiques. À sa grande surprise, il se retrouve rapidement entouré de croyants. Tout au long de son aventure, il documente la naissance de son ashram, jusqu’à ce que, au sommet de sa popularité, il finisse par révéler sa supercherie à ses disciples, en leur dévoilant ainsi « son plus grand enseignement ». Drôle, intelligent, sensible et subversif.

Un crime dans la tête (The Mandchurian Candidate)

John Frankenheimer (1962)

Un film qui raconte comment, au milieu de la guerre froide, les services d’espionnage se livrent à des tentatives de « prise de contrôle mental » (de type « MK Ultra) pour pousser certains individus à commettre des actes en dehors de leur volonté propre, comme par exemple l’assassinat du président des États-Unis. Le film connaît un étrange destin. Boudé par les studios, il sortira grâce au soutien du président Kennedy, mais sera interdit à la suite de son assassinat. Certains disent qu’il aurait peut-être inspiré Lee Harvey Oswald, le tueur solitaire qui a été tué quelques jours plus tard. Mais c’est plutôt le cas de Sirhan Sirhan, l’homme qui a été accusé du meurtre du second Kennedy, qui aurait pu être un cobaye « téléguidé ». Le film a été interdit dans de nombreux pays des deux côtés du rideau de fer.

La science du contrôle de l’esprit

Trance : l’histoire de Cathy O’Brien

Documentaire d’Adrienne Youngblood (2022)

« Je me souviens avoir perdu ma libre pensée ».

Trance tisse l’expérience de Cathy O’Brien en tant que l’une des dernières victimes survivantes de MK Ultra et du Projet Monarch, dans le macrocosme des événements mondiaux passés et l’agenda en cours.

« Une faction criminelle de mon gouvernement a utilisé des enfants comme sujets soumis au contrôle de l’esprit. J’ai été programmée (et torturée) de manière de plus en plus intensive, jusqu’à être utilisée au sein de la Maison-Blanche par les présidents Ford, Bush, Reagan et Clinton, non seulement comme esclave sexuelle, mais aussi pour réaliser des opérations criminelles ou délivrer des messages entre différents chefs de gouvernements. Le but ultime de cet agenda était d’instaurer un contrôle profond au sein de notre gouvernement, de l’éducation, de la santé et des médias pour créer une convergence au service d’un nouveau régime mondial ».

Les protocoles de contrôle de l’esprit, appliqués à l’échelle mondiale

Témoignage de Cathy O’Brien (2023, anglais)

La formule du contrôle de l’esprit est la même pour les individus, les nations ou le monde et c’est le traumatisme qui en est la base.

Dans une vidéo récente, Cathy O’ Brien explique que la peur du virus et la répétition incessante de messages angoissants par les médias ont été une occasion pour le monde de découvrir comment sont appliquées les techniques de contrôle de l’esprit. En tant que victime de ces expériences de torture, elle revient sur l’utilisation des masques, de l’isolement, des messages répétitifs et d’autres méthodes de contrôle qui ont été utilisées durant la pandémie.

MK Ultra
de Joseph Sorrentino, ancien agent de la CIA (2022)

Thriller inspiré des programmes MK Ultra, plus aisé à regarder que les témoignages réels. Le film suit les péripéties de Ford Strauss, un brillant psychiatre, dont les limites morales et scientifiques sont repoussées à l’extrême lorsqu’il est recruté pour diriger une sous-section du programme MK Ultra dans le Mississippi.

MK Ultra, abus rituels et contrôle mental

Livre d’Alexandre Lebreton (2016)

Un ouvrage monumental de plus de 600 pages qui explore les sujets complexes que sont les abus rituels traumatiques et le contrôle mental qui en découle, par l’induction de phénomènes de dissociation de la personnalité. Comment réagit le cerveau d’un enfant soumis à de telles horreurs ? Comment est-il possible de programmer mentalement un être humain ? Quelles sont les racines de telles pratiques ? L’auteur approfondit aussi la lourde question de la pédocriminalité élitiste et de son utilisation à des fins politiques.

Un futur « sous contrôle » ?

THX1138
de George Lucas (1971)

Film de science-fiction dans un univers aseptisé où l’homme est réduit à un matricule. THX 1138 tente d’échapper à la société à laquelle il appartient, un monde futuriste logé dans les entrailles de la Terre. Cette civilisation extravagante a entrepris d’éliminer toute trace d’amour et de sexe, en « anesthésiant » les individus avec des drogues inhibantes et réprimant tout sujet déviant.

Total Recall : mémoires programmées

Film de Paul Verhoeven (1990)

Thriller qui joue avec l’idée de souvenirs virtuels implantés. Doug Quaid, un ouvrier fabriquant des robots de sécurité, en a assez de vivre la même vie, jour après jour il se fait implanter les souvenirs d’un agent secret en mission. Il se retrouve brusquement embarqué dans une traque sans merci qui pourrait déterminer le sort de millions de vies, sans savoir s’il vit un rêve ou la réalité.

Matrix
La Quadriologie des Wachowski (à partir de 1999)

Faut-il encore présenter ces classiques, aussi riches dans leur réalisation que dans les multiples niveaux de lecture ?

Matrix dépeint un avenir dystopique dans lequel l’humanité est piégée à son insu dans une réalité simulée, la Matrice, créée par des machines intelligentes pour contrôler et soumettre la population humaine. Lorsque le programmeur informatique Thomas Anderson est contacté par le chef des rebelles Morpheus, il apprend la vérité sur la Matrice et le rejoint dans sa quête de libération de l’humanité de son esclavage physique et mental.

La série est à l’origine de deux idiomes cultes : « La matrice » signifiant le monde tel qu’il est présenté, un monde qui est mensonger et empêche de voir la vérité, et « la pilule rouge », le choix de voir le côté sombre de la réalité.

Alors Néo, pilule rouge ou pilule bleue ?

Inception
de Christopher Nolan (2010)

Thriller de science-fiction dans lequel est explorée la confusion créée par des techniques consistant à « voler » des pensées et des souvenirs, et même d’en implanter des artificielles. Un film d’action passionnant qui fait réfléchir aux risques de jouer avec les secrets de la mémoire.

Severance
de Dan Erickson (2022)

Une série qui fait entrevoir l’horreur d’un futur où la mémoire de certaines personnes est compartimentée à des fins utilitaires qui se révèlent aussi criminelles.

Mark Scout travaille pour Lumon Industries où il dirige une équipe dont les employés subissent une opération chirurgicale dans le but d’induire une séparation entre les souvenirs liés à leur vie professionnelle et ceux liés à leur vie personnelle. Soudain Mark se retrouve au cœur d’un mystère qui le forcera à rétablir le lien entre les deux réalités.

Et si c’était pour bientôt ?

Le futur sera-t-il humain ?

Conférence au Forum économique mondial de Yuval Noah Harari (2018)

« Nous pouvons pirater les êtres humains. Les progrès de l’informatique et de l’intelligence artificielle nous fournissent la force de calcul nécessaire et en même temps les progrès de la biologie et de la science du cerveau nous donnent la compréhension nécessaire. Les organismes sont des algorithmes biologiques que nous déchiffrons. Grâce aux capteurs biométriques, on peut traduire les processus biochimiques dans des signaux électroniques que les ordinateurs peuvent enregistrer et analyser. Une fois que nous aurons assez de données et assez de force de calcul,nous pourrons créer des algorithmes qui nous connaîtront mieux que nous-même ».

Update Neuralink, les implants dans le cerveau

Présentation du projet Neuralink d’Elon Musk et Tesla (2023)

L’objectif est d’introduire des puces dans le cerveau pour interagir avec un ordinateur ou un espace Cloud et le système nerveux de commande des fonctions corporelles. Les innovations de Neuralink visent à rendre l’interface ordinateur– cerveau suffisamment accessible pour que ces implants deviennent un aspect banal de notre culture. Cette interface lira et inscrira des données dans l’ensemble du cerveau à partir des millions de « signaux électriques qui constituent notre expérience humaine ». Pour cela, il faut implanter toute une série de minuscules électrodes à l’intérieur des neurones dans le cerveau…

Nous sommes confrontés à un parasitisme d’une autre espèce sur l’être humain.

Interview de José Luis Sevillano (2023). Considérés comme étant au sommet de la pyramide de conspirateurs covidiens, les chercheurs espagnols de la Quinta Columna affirment avoir investi de nombreux efforts pour détecter la présence de graphène dans les vaccins Covid et dans d’autres objets. Le graphène serait, entre autres usages, un matériau idéal pour les technologies d’interface entre le cerveau et la machine. Pour José Sevillano, expert en télécommunications, les nanoparticules injectées à l’insu des vaccinés se déploient dans le cerveau en attendant d’être activées par la 5G pour soumettre les humains au contrôle d’une interface homme-machine. Et ce plan machiavélique serait mis en place sous l’influence « d’une autre espèce » ! Faut-il en rire ou faut-il s’alarmer ?

Libère ton esprit

À partir d’une interview de Joe Dispenza

Pour ne pas se laisser influencer par toutes ces effrayantes perspectives, il ne reste plus qu’à reprendre le contrôle de notre esprit. L’être humain possède un gigantesque potentiel qui semble ignoré par les ténors de l’intelligence artificielle, mais qui n’attend peut-être que leurs provocations pour se révéler. Voici une petite session de remise en forme avec une interview de Joe Dispenza qui explique à la fois les mécanismes de l’attention et leur ancrage dans le corps, ainsi que quelques conseils pour apprendre à les maîtriser.

[Voir aussi :
Robert Kennedy Jr. explique comment la CIA a utilisé des expériences de contrôle mental pour apprendre à contrôler les masses
Comment fonctionne le contrôle mental réel
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
La fabrication des perceptions]




Ces Européens qui émigrent en Biélorussie ou en Russie

[Source : chroniquesdepereslavl.blogspot.com]

[Source illustration : erasmusu.com]

Par Igor Drouz

J’ai été récemment à Minsk, où j’ai rencontré quelques étrangers locaux, des émigrés chrétiens de l’Union Européenne. Il s’est formé là-bas une colonie entière de ces gens, et en Russie, encore beaucoup plus. Les gens qui partent [vers] chez nous, à cause de la politique antichrétienne et immorale de leurs gouvernements, ne sont plus si rares…

Un couple, par exemple, a fui en Biélorussie depuis la Suisse, car leur fille unique, sous l’influence de la propagande gouvernementale, a « pété un plomb » à 13 ans, elle s’est mise à se considérer comme un garçon, et veut chirurgicalement « changer de sexe ». Et cela veut dire, naturellement, invalidité et mort rapide. D’ailleurs, si elle ne recourait pas à une telle mesure, alors, en demeurant dans cette « dimension du genre » elle perdra son âme et son corps : elle fera un « mariage homosexuel » ou quelque chose de ce genre. Ils ont fui à Minsk, ils essaient de l’isoler de ce lavage de cerveau dément, ont mis sur l’affaire de son salut un prêtre local qui parle allemand. Pour l’instant, ils n’ont hélas pas réussi à la dézombifier…

Ce phénomène a pris en Occident une dimension énorme : à New York, par exemple, déjà 3 % des adolescents de 14-16 ans ont « changé de sexe », et plus de 25 % doutent de leur identité sexuelle ! En tout, depuis 2000 aux USA le nombre des « transgenres » a crû de 44 fois ! Et il continue de grandir en progression géométrique.

Quelques-uns de nos journalistes stupides appellent les chrétiens qui quittent l’UE et les USA au nom de l’avenir de leurs enfants des « réfugiés du sexe », ce qui leur paraît spirituel. Mais je ne vois rien là de drôle : le gouvernement là-bas exerce une violence sur les enfants, leur imposant l’idéologie de la perversion sexuelle dès les petites classes, et parfois le jardin d’enfants. Et maintenant, ils se sont mis à prêcher l’euthanasie dans les écoles aux élèves, jusqu’à leur faire écrire des rédactions sous forme de lettre à leur mère à la veille de leur possible suicide. De plus, dans cette même Allemagne, les parents qui ne laissent pas leurs enfants aller à de tels cours risquent la prison, ou d’être privés de leurs droits parentaux. L’État profond s’est donné pour but la sodomisation de la société, et s’en tient fermement à cette ligne. Pour l’instant, en Russie, grâce à Dieu, on en est loin, en dépit de quelques mauvaises tendances.

Notre propagande officielle utilise à plein les slogans de la lutte contre l’imposition de l’homosexualité et du satanisme, y compris aux élections. Cela a suscité les sarcasmes et la désapprobation des libéraux, et en partie des patriotes. Je ne débattrai pas des premiers, car ils sont activement occupés à nous imposer l’un et l’autre. Mais quand nos patriotes de gauche commencent à proférer que cela n’a pas d’importance, que le principal, c’est l’économie et la justice sociale, cela m’ennuie. Non, le principal, c’est l’avenir de nos enfants. Et avec un tel programme gouvernemental de perversion dans les écoles et les universités, comme en Occident et déjà en Ukraine, la jeunesse n’a simplement pas d’avenir, sinon la perdition de l’âme et du corps. Biden s’est vanté d’avoir consacré 2,6 milliards de dollars du budget à la propagande de la « diversité sexuelle », et le gouvernement de l’UE et des oligarques jette encore beaucoup de ces « iards » là-dedans… Et on essaie très activement de promouvoir cela en Russie, bien qu’avec moins de succès. Quelle économie et quelle justice sociale aurons-nous après cela, et en quoi nous seront-elles encore utiles ? Oui, cela agace certains que des forces politiques aussi peu sympathiques disent que c’est devenu une banalité. Mais la vérité ne cesse pas d’être la vérité, si on en parle souvent. D’après moi, que la vérité soit dite par qui on veut, d’autant plus qu’ils font quand même quelque chose, bien que lentement et sans grande efficacité, on a interdit chez nous, par exemple, la propagande « LGBT » et le « changement de sexe ».

Source en russe : https://vk.com/wall355949337_27127




L’Église calomniée, 1 ère partie : une institution meurtrière ?

[Source : Marion Sigaut – Officiel]

[Illustration : Par Jebulon — Travail personnel, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=30816994]

Bref catalogue des principales calomnies proférées par les gens des Lumières, contre l’Église catholique. Les affaires Calas, chevalier de la Barre, la chasse aux sorcières, Giordano Bruno… Autant d’affaires qui font le miel des anticléricaux, et ne sont que mensonges.

NB : cette vidéo date de 2015. De l’eau a coulé sous les ponts depuis.




L’opinion américaine bascule et devient hostile à toute aide à l’Ukraine

[Source : RL]

Par Jacques Guillemain

Ukraine : l’opinion américaine se retourne et devient hostile à toute aide supplémentaire à Kiev

Pour la première fois, un sondage montre que 55 % des Américains se lassent et jugent qu’en l’absence de percée ukrainienne durant la contre-offensive, il devient inutile de déverser des milliards à fonds perdu en Ukraine. En effet, ce sont 113 milliards de dollars qui ont été accordés à Kiev, soit 900 dollars par foyer, pour un résultat nul, puisque Moscou occupe toujours 20 % du territoire ukrainien.

Chez les républicains, ce sont 72 % des sondés qui souhaitent réserver ces milliards au peuple américain. Les candidats républicains, Donald Trump le premier, préconisent de se concentrer sur les problèmes domestiques.

Le candidat républicain Vivek Ramaswamy, qui n’a aucune chance d’être élu, vient de déclarer : « Si je suis élu, je reconnais le contrôle de la Fédération de Russie sur les territoires occupés de l’Ukraine ». Et il promet la fin des sanctions, ainsi que le blocage de la candidature de l’Ukraine à l’OTAN. Ce positionnement montre que le dossier ukrainien n’est plus porteur, après 18 mois de guerre sans résultat.

Mais de son côté, Joe Biden, qui est le principal fauteur de guerre et responsable de l’hécatombe pour avoir refusé à plusieurs reprises de négocier, réclame une rallonge de 40 milliards pour Zelensky. Pas question d’endosser la responsabilité d’une énième défaite de l’OTAN et des centaines de milliers de morts inutiles, à la veille des élections de 2024.

Personne n’ose donner les vrais chiffres des pertes ukrainiennes, mais si on en juge par le nombre de sépultures qui s’étendent autour des villes, ce sont plusieurs centaines de milliers de soldats ukrainiens qui sont tombés, parce que Biden en a décidé ainsi.



« L’ampleur de l’augmentation des cimetières en Ukraine et le nombre d’inhumations selon les normes :

Région de Kiev + 266 hectares pour 600 à 800 000 personnes ;
Tcherkassy + 67 hectares pour 280 000 personnes ;
Krivoï Rog +37 hectares pour 150 000 habitants ;
+ nouveaux cimetières à Rivne, Khmelnitsky, Lvov, Krementchoug, Loutsk, Tchernivtsi, Zaporozhye, Dnepropetrovsk, Odessa, Tchernigov — + 450 000 sépultures supplémentaires.

Même selon la limite inférieure, cela représente environ +1,5 million de tombes. La plupart des cimetières sont des monuments militaires, comme près de Kiev. Il s’agit d’informations ouvertes provenant de sources ukrainiennes. »

Mais la propagande otanienne va bon train.

Le moindre confetti de terrain gagné vers Zaporijjia par les Ukrainiens est monté en épingle, même si les Russes en gagnent davantage vers Koupiansk. Un carré de 10 km sur 10 pris à Robotyne suscite aussitôt les commentaires les plus farfelus, annonçant une percée vers la mer d’Azov pour couper l’armée russe en deux. Après Robotyne, en route vers Tokmak et Melitopol ? Un petit détail mis sous le tapis : la mer d’Azov est encore à 150 km de Robotyne ! Comme si l’aviation et l’artillerie russes allaient rester les bras croisés !

Après nous avoir rabâché que l’armée russe n’était qu’un ramassis de traîne-savates mal commandés, mal équipés et démotivés, incapables de résister à l’OTAN, on nous dit aujourd’hui que si la contre-offensive a échoué, c’est parce que Kiev combat la deuxième armée du monde, laquelle possède la maîtrise du ciel et une artillerie bien plus puissante. Bref, l’armée russe a visiblement redoré son blason en résistant à 40 nations, seule contre tous.

Tout n’a été que mensonges du côté occidental et cela continue.

Poutine mourant ? Il est en pleine forme !

Poutine isolé ? L’élargissement des BRICS prouve le contraire.

La Russie à court de munitions ? Elle tire 10 fois plus d’obus que les Ukrainiens aidés militairement par 30 nations.

Poutine de moins en moins populaire ? Il caracole en tête de tous les leaders.



Au 86e jour de la contre-offensive, Marc Legrand donne 57 430 tués. Pour la seule journée d’hier, Kiev compte 590 tués et 720 blessés.

L’Ukraine devient le théâtre d’opérations le plus sanglant depuis 1945. Jusqu’à quand resterons-nous complices de cette boucherie inacceptable ? Il n’y aura jamais de paix aux conditions de Zelensky, qui veut le retour aux frontières de 1991, exige des dommages de guerre et réclame le jugement de Poutine pour crimes de guerre. La paix se fera aux conditions de Moscou. L’Ukraine devra perdre une partie de son territoire et accepter le statut de pays neutre.

Macron vient de déclarer que Poutine « était l’agresseur et violait de manière flagrante la souveraineté d’un État indépendant en Europe. »

Mensonge. Mais Macron semble oublier que l’OTAN a dépecé la Serbie en 2008 en l’amputant de la province du Kosovo et en accusant à tort Belgrade des pires exactions à l’encontre des Albanais kosovars. Encore une ignoble saloperie des Américains, que nous avons cautionnée en reconnaissant l’indépendance de cette province serbe. Le droit international, pour Macron, c’est le droit américain.

Mais puisque personne ne veut la paix en Occident, laissons parler les armes. À la place des Européens, et notamment les Polonais qui veulent en découdre, je me méfierais. L’OTAN n’engagera pas une troisième guerre mondiale avec Moscou si d’aventure la Pologne prend quelques missiles russes sur le museau.

Cela dit, ni les F-16, ni les missiles ATACMS longue portée que réclame Kiev ne changeront le cours de la guerre. Cela ne fera que prolonger l’agonie du peuple ukrainien, sacrifié aux intérêts des seuls Américains, ou plutôt aux seuls intérêts du clan Biden.




Mike Yeadon : « Il n’existe pas de virus respiratoires »

[Source : @TheAmir]






Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies : Miriam Grossman sur les « soins d’affirmation du genre » et ce que les parents doivent savoir

[Source : infotrad.fr]

(Article original datant du 26/08/23 par Epoch Times)

« Ces enfants qui reçoivent des soins d’affirmation du genre deviennent des patients à vie. Ils deviennent des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie », explique le Dr Miriam Grossman. Elle est psychiatre pour enfants et adolescents et auteur de « Lost in Trans Nation: A Child Psychiatrist’s Guide Out of the Madness (Perdu dans la nation trans : Le guide d’un pédopsychiatre pour sortir de la folie) ».

Dans cet épisode, le Dr Grossman explique les causes de la forte augmentation du nombre d’adolescents se déclarant transgenres, ce que tous les parents doivent savoir sur ce que l’on appelle les « soins d’affirmation du genre » et une série de mesures que les parents peuvent prendre à la maison et à l’école pour protéger leurs enfants.

« Ce que vous voulez faire, c’est mettre l’école en garde, même si votre enfant n’entre qu’en maternelle. Vous voulez que l’école sache que vous ne voulez pas que votre enfant soit exposé à l’idéologie du genre. … Vous n’autorisez pas votre enfant à rencontrer le conseiller d’orientation à votre insu ou toute autre personne tierce à votre insu. Et vous n’autorisez certainement pas l’école à procéder à la transition sociale de votre enfant », précise le Dr Grossman.

Transcription complète

Jan Jekielek :

Miriam Grossman, c’est un grand plaisir de vous retrouver sur American Thought Leaders 🔗.

Dr Miriam Grossman : Je suis ravie d’être de retour, Jan :

Je suis ravie d’être de retour, Jan, merci.

M. Jekielek :

Félicitations pour votre livre, Lost in Trans Nation. Nous avons déjà eu un entretien assez long, en deux parties, et nous avons examiné de nombreux éléments du livre. Vous êtes assez unique pour vous opposer à l’idéologie du genre en tant que pédopsychiatre. Racontez-moi comment vous en êtes arrivée là.

Dr Grossman :

Tout a commencé il y a une quinzaine d’années. J’étudiais l’éducation sexuelle et je suis tombée sur tout ce matériel sur le genre et l’identité de genre, sur le fait que le binaire homme-femme est faux, que le binaire homme-femme est en fait oppressif et restrictif, et que c’est quelque chose contre lequel nous devons lutter. Tout d’abord, en tant que pédopsychiatre, j’ai été étonné de rencontrer des idées aussi bizarres. Car c’est une idée bizarre que de dire aux enfants qu’ils ne sont ni hommes ni femmes, qu’ils peuvent être les deux ou quelque chose entre les deux, et que la façon dont ils se sentent est plus importante que leur propre corps.

J’ai tout de suite été alarmée parce que ce sont des idées très déstabilisantes. Le masculin et le féminin sont au cœur de notre humanité. J’ai écrit un chapitre sur ce sujet dans l’un de mes premiers livres sur l’éducation sexuelle, “You’re Teaching My Child What ?” (Vous enseignez quoi à mon enfant ?) publié en 2009. J’y ai écrit un chapitre intitulé “Gender Land” (La terre du genre), parce que je le comparais à Alice au pays des merveilles. C’était tellement bizarre et ne reposait sur aucune vérité biologique.

À l’époque, en 2009, j’ai averti les parents que ce serait un désastre pour nos enfants. Il a fallu le désastre que nous connaissons aujourd’hui avec les dizaines de milliers d’enfants qui proclament une identité autre que masculine ou féminine, autre que leur biologie, qui demandent des hormones, qui demandent que leur puberté soit stoppée et qui demandent des mastectomies et des chirurgies génitales. Enfin, les gens ont commencé à se réveiller et à s’en rendre compte.

Les gens pensent que cela s’est produit du jour au lendemain. Ce n’est pas le cas. Je l’ai observé au ralenti au cours des 15 dernières années, étape par étape. Il est important que les parents comprennent depuis combien de temps cela existe, d’où cela vient, d’où viennent les idées et comment nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui. J’explique tout cela dans le livre.

M. Jekielek :

Lors de notre précédent entretien, nous avons parlé du rôle de John Money et de ses expériences. Je recommande à nos téléspectateurs de jeter un coup d’œil à cet entretien pour compléter celui-ci. Dans votre livre, vous dites qu’il existe trois types de dysphorie de genre. Il y a deux types traditionnels que nous observons. La troisième est cette nouvelle dysphorie de genre à apparition rapide, mais elle fait semblant d’être l’une des deux premières.

Dr Grossman :

John Money ℹ️

Je commencerai par faire une remarque sur John Money ℹ️. John Money a passé sa vie à promouvoir sa théorie selon laquelle on pouvait séparer l’identité de la biologie et que c’était la façon dont une personne se sentait qui primait sur les particularités de son anatomie et de ses chromosomes. Il a mené une expérience sur ces malheureux jumeaux afin de prouver sa théorie.

L’expérience s’est soldée par le pire désastre que l’on puisse imaginer. Pourtant, comme nous n’avons su que des décennies plus tard que son expérience était un désastre et un échec total, sa théorie s’est imposée dans les disciplines médicales et dans les sciences douces. La psychologie, la sociologie et de nombreux autres domaines ont tous adopté sa théorie, mais les fondations ne sont que des sables mouvants.

Vous m’avez interrogé sur les différents types de dysphorie de genre ℹ️. La dysphorie de genre est un sentiment intense de malaise par rapport à son sexe et à son corps. C’est aussi un sentiment de malaise face aux attentes de la société, de la culture et de la nature d’être un garçon ou une fille. Nous avons toujours su qu’il existe des personnes extrêmement rares qui souffrent de dysphorie de genre. Ils souffrent et cela peut être une condition très débilitante. En psychiatrie, nous connaissons ce phénomène depuis une centaine d’années.

Pour l’essentiel, les personnes souffrant de dysphorie de genre, et je vais simplifier à l’extrême, se répartissent en deux catégories. La première catégorie est celle des jeunes garçons d’âge préscolaire ou prépubère. L’enfant-vedette d’affiche de la dysphorie de genre apparue pendant l’enfance est Jazz Jennings ℹ️. Jazz Jennings est allé voir ses parents lorsqu’il avait deux ou trois ans. À cette époque, il insistait déjà sur le fait qu’il était une fille ou qu’il devait devenir une fille, parce qu’il se sentait mal à l’aise dans son corps. Il s’agit là d’une dysphorie de genre infantile classique.

Ces enfants étaient pour la plupart des garçons. Les études réalisées sur eux au fil des décennies montrent qu’ils sont très, très rares. Les études sont rares et ne portent que sur un petit nombre d’enfants, parce que ces enfants étaient si rares. En fait, ils étaient si rares qu’il y a 20 ans, Jan, il n’y avait que trois cliniques dans le monde entier qui aidaient les familles dont les enfants souffraient de dysphorie de genre. Il n’y avait que trois cliniques : Toronto, Londres et Amsterdam. Elles n’étaient pas très occupées et ne voyaient pas beaucoup d’enfants. Elles voyaient peut-être 18 à 20 enfants par an.

Nous savons qu’avec la grande majorité de ces enfants, nous pouvons adopter une approche d’attente vigilante. Cela signifie que vous les aidez à exprimer leurs sentiments, que vous aidez la famille et que vous pouvez autoriser certains comportements ou certaines façons de s’habiller. Mais on ne procède pas à une transition sociale comme on le fait actuellement. Entre 60 et 90 % de ces enfants, s’ils traversent la puberté et atteignent l’âge adulte, se débarrasseront de leur dysphorie de genre. Beaucoup d’entre eux sont gays et lesbiennes, mais ils sont à l’aise avec leur corps. C’est la majorité de ces enfants.

L’autre groupe de personnes souffrant de dysphorie de genre, dont nous avons toujours été conscients, est constitué d’hommes hétérosexuels d’âge moyen qui aiment se travestir et porter des vêtements féminins. Généralement, après s’être mariés et avoir eu des enfants, ils décident qu’ils aimeraient passer le reste de leur vie en se présentant comme des femmes. Ils constituent le deuxième groupe. Elles ont parfois recours à une transition médicale pour ressembler davantage à des femmes. Il s’agit là de deux groupes uniques avec des caractéristiques démographiques différentes.

Comme je l’explique dans mon livre, la dysphorie de genre est un symptôme comparable à la fièvre. La fièvre peut être due à de nombreuses conditions différentes. Vous pouvez avoir de la fièvre à cause d’une infection, d’une maladie auto-immune ou d’un cancer. De nombreuses affections différentes peuvent provoquer de la fièvre. La fièvre n’est pas une affection que l’on traite de la même manière – absolument pas. Ce n’est pas de la médecine et ce n’est pas ce que nous faisons. Nous essayons de comprendre l’origine de la fièvre et nous la traitons en conséquence.

Avec la dysphorie de genre, nous avons maintenant ce troisième groupe que nous n’avions jamais vu auparavant. Il n’existe que depuis 8 à 10 ans. Nous avons assisté à une explosion de la dysphorie de genre chez environ 60 % des adolescentes. Il s’agit d’une majorité de filles, qui touche également de nombreux garçons. Mais ce qui est nouveau ici, c’est la démographie. Il s’agit d’adolescentes, et la plupart d’entre elles n’ont jamais eu de problème avec le fait d’être une fille dans le passé. En fait, elles ont peut-être été des filles très girondes. Quant aux garçons, beaucoup d’entre eux n’ont jamais eu de problème avec le fait d’être un garçon.

Ce que nous savons de ce groupe particulier, c’est qu’il présente de nombreux antécédents psychiatriques. Beaucoup d’entre eux se trouvent sur le spectre autistique. Ils souffrent d’anxiété, de dépression, de TDAH [trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité ℹ️], de problèmes familiaux, d’antécédents de traumatismes et de toutes sortes de choses. Nous savons également qu’avant de se déclarer transgenre, ils ont passé énormément de temps en ligne et ont été exposés à ces idées par l’intermédiaire des médias sociaux et des influenceurs sur YouTube.

Sur YouTube, des centaines, voire des milliers d’enfants documentent leur transition. Ils y viennent une fois par semaine et disent : “Je suis sous testostérone ℹ️ depuis deux semaines. Ma voix commence à s’éteindre…” Ils documentent leur parcours et cela semble très excitant et très positif. Je sais que beaucoup de ces jeunes s’abreuvent de ces vidéos sur YouTube et s’y laissent entraîner.

Il y a toute une image qui est en train de se former à propos de ce nouveau groupe démographique d’enfants. Il a été décrit pour la première fois par une chercheuse de l’université Brown, Lisa Littman. En 2018, elle a rédigé un article novateur décrivant ce nouveau groupe d’enfants. Il s’agit d’adolescents, pour la plupart des filles, présentant des comorbidités psychiatriques et n’ayant pas d’antécédents de mal-être en tant que filles.

Lorsque les pays scandinaves et l’Angleterre, ainsi que des groupes médicaux en France, en Nouvelle-Zélande et en Australie, appellent à la prudence dans le traitement de ces enfants par des interventions médicales, c’est parce qu’ils ont réalisé que nous ne disposons pas encore de suffisamment de données sur ce groupe particulier. Je l’ai décrit dans mon livre, en particulier en Suède.

Il y a eu un cas énorme en Suède concernant une fille qui a été placée sous bloqueurs et qui a développé de l’ostéoporose et des fractures de la colonne vertébrale au bout de quelques années. C’est ce cas particulier qui a vraiment fait sauter le couvercle de l’ensemble des soins de réaffirmation du genre en Suède et qui a conduit à une enquête. Des excuses ont été présentées à la famille de la jeune fille et l’hôpital a reconnu sa faute professionnelle.

C’est à ce moment-là qu’il a examiné l’ensemble du protocole de traitement et a décidé de l’interdire, jusqu’à ce que nous disposions de plus d’informations sur ce groupe. Ce dont ces enfants ont vraiment besoin, c’est d’une psychothérapie. Ils ont besoin d’examiner leur vie en profondeur avec quelqu’un qui a de l’expérience, de la compassion et de la compréhension. Ils ont besoin de quelqu’un qui les aide à explorer l’origine de cette nouvelle identité. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui se passe intérieurement et dans leur vie qui les amène à croire que vivre dans le sexe opposé leur rendra la vie meilleure ou plus facile ?

Les croisés, les idéologues nous disent certaines choses. J’utilise le mot “croisé”, et je ne l’utilise pas avec désinvolture. J’ai beaucoup réfléchi à la question et j’ai vraiment l’impression, comme beaucoup d’autres, qu’il s’agit d’une croisade. Il s’agit d’un mouvement qui cherche à nous imposer une certaine façon de penser, à nous et surtout à nos enfants.

Mais nous en arrivons au point où ils disent qu’ils doivent recourir à des médicaments expérimentaux, qui sont des bloqueurs de puberté, et à des hormones transsexuelles. Ils proposent de donner aux filles de la testostérone à des niveaux qu’elles ne connaîtraient jamais, à moins qu’elles n’aient une sorte de tumeur endocrinienne, et aux garçons des niveaux d’œstrogènes qui sont nocifs. Il existe toute une liste de problèmes médicaux.

Sans parler du fait que certains de ces enfants subissent ensuite l’ablation d’organes sains. Ils finissent défigurés et nombre d’entre eux sont stérilisés. Attendons une minute. Tout cela est formulé dans le langage de la compassion et s’inscrit dans le cadre des droits civils : “Nous devons être gentils, nous devons être inclusifs”. Bien sûr, nous devons être gentils et nous devons inclure les différents types de personnes qui existent sur cette terre. Personne ne dit que nous ne devrions pas l’être.

Ce que les gens comme moi soutiennent, et ce que je soutiens dans le livre, c’est que nous devrions honorer la mosaïque masculine et féminine de chaque personne sans porter atteinte à leur corps. Nous ne devrions pas toucher le corps de ces enfants avec ces interventions médicales qui sont expérimentales. Nous n’avons aucune preuve que les enfants s’en sortent mieux après toutes ces interventions. Il est possible qu’ils aillent moins bien.

M. Jekielek :

Vous décrivez l’incidence des comorbidités psychiatriques. Elles sont courantes chez la plupart des enfants dans toutes les études que j’ai examinées. Avec cette approche à sens unique d’affirmation à tout prix, et ensuite tous ces traitements très invasifs qui sont ajoutés, y compris la transition sociale, les enfants restent avec ces comorbidités psychiatriques initiales. D’une certaine manière, c’est encore plus horrible d’envisager cela.

Dr Grossman :

C’est encore plus horrible. On peut l’entendre de la bouche des détransitionneurs ℹ️, des personnes qui ont reçu des soins dits d’affirmation. Ils sont maintenant à la fin de l’adolescence ou dans la vingtaine et ils ont subi ces traitements. On leur a baissé la voix, on leur a enlevé les seins dans certains cas, et les organes génitaux dans d’autres. Lorsqu’elles repensent à leur vie et à la manière dont elles ont été entraînées dans cette idéologie, elles se rendent compte qu’elles voulaient simplement se sentir mieux.

Elles voulaient un traitement. Ils voulaient simplement se sentir bien et ne pas être anxieux et déprimés, et ils voulaient s’aimer eux-mêmes. Ils voulaient s’intégrer. Ils voulaient trouver un groupe dans lequel ils pourraient s’intégrer. On leur a dit et répété : “Si tu n’es pas à 100 % à l’aise avec toi-même, si tu ne t’intègres pas, si tu n’as pas trouvé ton groupe d’amis, si tu n’es pas à l’aise avec les changements de la puberté, tu n’es peut-être pas une fille, tu es peut-être en fait un garçon”. C’est peut-être la solution à ce que tu ressens en ce moment, et cela vaut la peine d’essayer”. C’est ainsi que les enfants s’engagent sur cette voie.

Ils sont bombardés d’amour. Ce n’est pas le cas dans toutes les écoles, mais dans beaucoup d’entre elles, lorsque vous vous déclarez transgenre ou non binaire, cela vous confère un statut et des points instantanés, ce qui peut également constituer une grande motivation. Nous devons nous rappeler que nous avions tous 13 ou 14 ans, au collège ou au lycée, et à quel point c’est difficile, et à quel point la situation sociale est difficile. Vous feriez pratiquement n’importe quoi pour vous réunir et avoir un groupe d’amis avec qui vous asseoir à la cafétéria. Vous voulez simplement appartenir à un groupe.

Lorsque vous devenez transgenre ou que vous êtes membre d’un groupe LGBTQ ℹ️, vous n’êtes automatiquement plus un oppresseur. Sinon, si vous êtes un étudiant blanc, hétérosexuel, de la classe moyenne ou supérieure, vous allez tomber dans cette catégorie d’oppresseur. Croyez-moi, vous ne voulez pas être un oppresseur.

Vous ne pouvez pas changer votre statut socio-économique, mais vous pouvez dire : “Je suis non-binaire, et je ne suis ni l’un ni l’autre sexe. Je ne suis ni l’un ni l’autre, et je me trouve dans cette zone grise.” Cela fait de vous une minorité opprimée. Mais pour en revenir à la question que vous m’avez posée, ce système de croyances met dans le même sac tous les cas de symptômes de dysphorie de genre, les met dans le même sac et dit : “D’accord, il n’y a qu’une seule voie pour vous tous”, et c’est une grave erreur.

M. Jekielek :

Quelle est la situation actuelle ? Vous avez dit qu’il y avait une explosion. L’argument des croisés est simplement que cela a été caché. Ils disent que les gens ne se sentaient pas à l’aise pour en parler, c’est pourquoi tout sort maintenant. Tel est l’argument. J’aimerais que vous répondiez à cela. Il y a eu cette explosion.

Dr Grossman :

Une augmentation de 5 000 %.

M. Jekielek :

Oui, j’allais dire que c’est exponentiel. 5000 %, exactement. Toute une industrie de plusieurs milliards de dollars s’est développée autour de ces produits. Mais depuis un an ou deux, il y a aussi une mobilisation importante dans l’autre sens, pour faire ce que vous faites. J’aimerais savoir comment vous voyez le terrain de jeu ici.

Dr Grossman :

À l’heure actuelle, du moins dans ce pays et au Canada, nous sommes encore très enthousiastes à l’idée que vous souffrez de dysphorie de genre. Cela signifie qu’il faut l’affirmer, ne pas la remettre en question, ne pas l’étudier en profondeur et mettre l’enfant dans le siège du conducteur. L’état des choses dans ce pays consiste à dire aux parents que les bloqueurs de puberté sont sûrs et qu’ils sont réversibles. En fait, je ne sais pas s’ils disent encore cela.

Peut-être ont-ils cessé de dire qu’ils sont complètement réversibles. Mais ils disent certainement qu’ils sont sûrs et qu’il y a un consensus médical sur le fait que c’est la meilleure façon de traiter ces enfants – les affirmer socialement, leur donner des bloqueurs qui empêcheront leur puberté naturelle, puis peu après, commencer une puberté synthétique du sexe opposé.

Dans le livre, je dis qu’il s’agit d’une chaîne de montage. La raison pour laquelle je dis cela est que nous savons qu’une fois que les enfants sont mis sur cette voie, presque tous les enfants sous bloqueurs poursuivent leur chemin vers les hormones du sexe opposé, presque tous, 90 % ou plus. Nous savons que les bloqueurs sont très importants et qu’ils ne font pas que gagner du temps. Car pendant ce temps, les enfants ne changent pas d’avis. Ceux qui changent d’avis le font plus tard.

Je tiens à souligner pour votre public, et je suis sûr que tout le monde le sait, que le sexe est établi dès la conception. Il n’y a pas d’assignation à la naissance. L’ovule s’unit à un spermatozoïde. Dans 99,98 % des cas, il s’agit d’un garçon ou d’une fille au moment de la conception. Cette condition de garçon ou de fille est permanente.

Chaque cellule du corps qui possède un noyau, parmi les milliards et les milliards de cellules qui composent chaque système du corps, possède notre code. Le code de l’ADN se trouve dans cette cellule. Il dirige le bon fonctionnement de cette cellule. Si vous avez un chromosome Y, chaque cellule du corps sera affectée par la présence de ce chromosome. J’en parle simplement pour souligner la réalité biologique.

Lorsque vous prenez ce garçon de 10 ans et que vous accédez à sa demande d’être considéré comme une fille, et que vous suivez les directives de toutes les organisations médicales, disons les choses telles qu’elles sont, vous imposez un mensonge. Il n’est pas une fille et ne pourra jamais l’être. D’ailleurs, dans un cerveau en développement, chaque expérience de votre vie, tout ce que vous entendez, voyez et vivez crée un souvenir, et cela modifie réellement le cerveau.

Cela a un impact sur le cerveau. Nous le savons parce que nous avons étudié la plasticité du cerveau, et que le fonctionnement réel et le câblage entre les neurones du cerveau sont influencés par notre expérience. Dans mon livre, j’affirme : “Ne devons-nous pas tenir compte de l’impact sur le cerveau de ces jeunes gens ? Leur cerveau se développe encore jusqu’au milieu de la vingtaine.

Lorsque Johnny est appelé Emily des centaines de fois par jour par tous ceux qui le connaissent et que tous ceux qui le connaissent l’appellent elle et elle à l’école, à la maison et partout, encore et encore, alors que tout le monde s’adresse à lui comme à une fille, cela va avoir un impact. L’impact sur le cerveau est une chose, mais qu’en est-il de l’impact plus tard dans la vie si l’enfant a des doutes ?

L’enfant aura des doutes. Il ne les exprimera peut-être pas ou ne les reconnaîtra peut-être pas, mais lorsqu’il aura des doutes à un moment donné, comprenez-vous à quel point ce sera difficile pour un enfant qui est déjà jeune, qui souffre de troubles prémorbides et qui se trouve peut-être sur le spectre autistique avec tous ces différents troubles émotionnels ? Ils ne sont peut-être pas capables de se lever et de dire aux adultes : “Je ne suis pas sûr. Je ne suis pas sûr. Peut-être que je suis Johnny”.

Nous devons y réfléchir car nous les plaçons sur le chemin de l’affirmation sociale, nous les plaçons sur une voie rapide vers les bloqueurs, vers ces interventions qui vont avoir des effets permanents, énormes, qui vont changer leur vie, comme le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfants biologiques. Qu’est-ce qui est plus grave que cela ? Que pourrions-nous faire à ces enfants qui aurait un impact plus important sur leur avenir, leurs relations et le type de vie qu’ils auront ?

Au lieu d’être prudentes et de se poser toutes ces questions, les organisations professionnelles ont simplement pris le train en marche et ont dit : “Affirmez, affirmez, affirmez, avec tout ce qu’il faut sur demande”. Il n’y a pas d’analyse approfondie : “Que se passe-t-il avec cet enfant ? Que se passe-t-il dans la famille ? Il y a peut-être eu un traumatisme. Peut-être que cette fille a été agressée et qu’elle a peur de grandir, peur de grandir en tant que jeune femme”. Il peut y avoir un nombre infini de choses.
J’ai vu ces enfants et je le sais. Ce sont des questions complexes. Y a-t-il une certaine opposition ? Certainement. Je dois dire qu’il y a finalement de plus en plus d’opposition, même au sein des organisations médicales. Par exemple, l’Académie américaine de pédiatrie vient d’annoncer qu’elle allait revoir sa politique publiée en 2018.

Cette politique a été rédigée par un seul médecin qui venait de terminer son internat. Cette déclaration de 2018 de l’Académie américaine de pédiatrie n’est en fait qu’une régurgitation de toute l’idéologie, de A à Z. Certains pédiatres ont tenté de la remettre en question, de débattre et d’organiser une table ronde. Ils ont été réduits au silence.

M. Jekielek :

Vous consacrez un chapitre entier de Lost in Trans Nation aux euphémismes. Une grande partie de la marche des “woke” dans toutes les institutions implique cette redéfinition des termes, ou l’utilisation de termes par euphémisme. Dans ce chapitre, vous décrivez cela en détail, et c’est incroyablement important. Par exemple, le terme “top surgery”. On ne se rend pas compte à quel point c’est invasif et à quel point cela change la vie. On a l’impression que c’est quelque chose que l’on peut faire facilement.

Dr Grossman :

Oui.

M. Jekielek :

Veuillez m’en dire plus sur cette utilisation spécifique d’un langage euphémique ou, dans certains cas, tout simplement trompeur.

Dr. Grossman :

Nous pourrions parler toute la journée des termes orwelliens utilisés dans l’idéologie du genre, comme le terme “affirmation”. Si vous affirmez la nouvelle identité de quelqu’un, cela signifie en fait que vous devez nier sa biologie. Mais affirmer semble être un terme si merveilleux. Si quelqu’un n’affirme pas un enfant, quel genre de personne n’affirmerait pas un enfant ? Cela semble terrible.

Ce chapitre sur les euphémismes traite spécifiquement de l’euphémisme “chirurgie du haut”. En tant que médecin, je suis amoureux de la biologie féminine, de la biologie de la reproduction, de la biologie de la grossesse, des liens entre la mère et l’enfant et de la magie, si je puis dire, de l’allaitement et de ce qui se passe pendant l’allaitement. C’est magique.

Pour moi, le terme “chirurgie du haut” est particulièrement choquant, car il laisse croire aux jeunes filles que ce n’est pas grave. Elles sont amenées à croire que leurs seins sont des objets sexuels inutiles. C’est leur but. Vous n’êtes ni une fille, ni une femme, vous n’avez donc pas besoin de ces objets sur votre poitrine.

Il est odieux d’amener des jeunes filles et leurs tuteurs, généralement leurs mères, à signer la ligne pointillée et à se faire enlever les seins. Cela se produit chez des filles âgées de 12 ans à peine. Dans mon livre, je parle des chirurgiens qui disent ouvertement : “Je n’ai pas d’âge minimum requis dans mon cabinet”. Ces chirurgiens obtiennent vraisemblablement le consentement éclairé des jeunes filles et de leur tuteur, qui doit également signer s’il s’agit d’une mineure.

La question que je pose dans le livre est la suivante : “De quel type de consentement éclairé peut-il s’agir ?” Pour obtenir un consentement éclairé valable, la personne doit comprendre exactement ce qui va lui arriver au cours de cette procédure. Qu’est-ce qui va être enlevé ? Quelles sont les conséquences possibles de l’intervention ? Quelles sont les autres possibilités qui s’offrent à elle pour résoudre le problème en dehors de l’intervention chirurgicale ? Quelles pourraient être les conséquences à long terme de l’opération ?

Chloe Cole 🔗 est une détransitionniste de 19 ans qui a courageusement pris la parole et témoigné au Congrès et dans d’autres lieux. Elle a subi une mastectomie bilatérale à l’âge de 15 ans. Quelques semaines après cette mastectomie, elle était en cours de psychologie au lycée, et elle a appris les expériences de Harry Harlow qui a étudié les bébés singes, et l’importance du lien maternel et de l’allaitement.

C’est alors qu’elle a été frappée. Chloé s’est dit : “Oh mon Dieu, je ne pourrai pas allaiter. Je n’ai pas de seins. Je ne pourrai pas allaiter.” Il faut dire qu’on lui avait dit au moment de l’opération : “Vous ne pourrez pas allaiter.” Mais à ce moment-là, elle s’est dit : “Je suis un garçon, et les garçons n’allaitent pas.” Elle a donc subi l’opération.

Chloe Cole :

Cela a provoqué des changements permanents dans mon corps. Ma voix sera à jamais plus grave, ma mâchoire plus pointue, mon nez plus long, ma structure osseuse définitivement masculinisée, ma pomme d’Adam plus proéminente, ma fertilité inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et j’ai l’impression d’être un monstre.

Dr Grossman :

Pour être vraiment informées et donner un consentement éclairé, je soutiens dans le livre que les filles doivent être informées de la fonction réelle de ces organes. Les seins ont une raison d’être et ne sont pas simplement des objets sexuels que les gens regardent. Ils sont bien plus que cela. L’allaitement est une expérience incroyable, tant pour la mère que pour l’enfant. Des liens se tissent.

Des phéromones sont échangées. L’ocytocine ℹ️, l’hormone de la confiance et du lien, est libérée chez la mère et l’enfant. L’ocytocine présente toutes sortes d’avantages pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est tout simplement merveilleusement complexe et génial. J’appelle cela un écosystème.

On dit aux enfants que la terre est un écosystème délicat et que nous devons le respecter. Nous ne pouvons pas supposer que nous aurons un approvisionnement infini en air pur, ni que nous aurons un approvisionnement infini en ressources naturelles. Nous devons être prudents. Nous devons comprendre cet écosystème et l’honorer. Nous sommes tous des écosystèmes délicats.

Ces soins qui affirment le genre effacent tout cela et passent au rouleau compresseur l’ensemble de la profession médicale, de la profession éducative et de la profession de la santé mentale. Ils se contentent de dire : “Bourrez ces enfants de ces médicaments.” Nous n’avons jamais fait cela auparavant. La dernière fois, Jan, que la psychiatrie a essayé d’aider les personnes souffrant de troubles émotionnels en modifiant leur corps, savez-vous quand c’était ?

M. Jekielek :

J’en ai une idée.

Dr. Grossman :

Les lobotomies ℹ️.

M. Jekielek :

Oui, c’est vrai.

Dr. Grossman :

Lobotomies. Il n’y a pas si longtemps, c’était un chapitre horrible de la médecine, pratiqué par des médecins respectés. L’inventeur de cette procédure a reçu le prix Nobel pour avoir eu l’idée que les malades mentaux – certains d’entre eux n’étaient pas vraiment malades mentaux, ils avaient peut-être simplement des problèmes de comportement – pouvaient être traités en insérant un instrument dans leur cerveau. Ils perçaient des trous dans le cerveau, ou bien ils utilisaient l’instrument et pénétraient dans le cerveau par l’orbite de l’œil. Oui, c’était complètement barbare. Ils coupaient la connexion d’une partie du cortex préfrontal au reste du cerveau. Il s’agissait d’une chirurgie très primitive et barbare, pratiquée sans anesthésie.

Cette opération a été pratiquée sur près de 50 000 personnes aux États-Unis, dont Rosemary Kennedy ℹ️. La sœur de JFK ℹ️ et la tante de RFK Jr. ℹ️ ont subi une lobotomie. J’y ai réfléchi. Parce que la famille Kennedy, avec son statut et sa richesse, a dû avoir les meilleurs professeurs pour la conseiller sur ce qu’il fallait faire de Rosemary.

Rosemary était un problème. Elle avait toutes sortes de problèmes de santé mentale et de comportement. Ils ne savaient pas comment l’aider et ils ont fini par lui faire subir une lobotomie. Ecoutez, je n’étais pas là, et évidemment, c’était avant ma naissance. Mais il est clair qu’on a dû dire aux Kennedy : “C’est la norme en matière de soins. Il y a un consensus médical.” C’est ce que les experts ont dit qui allait aider Rosemary, et ils ont signé sur la ligne pointillée. Elle n’a plus jamais été la même et a été placée en institution pour le reste de sa vie. Ce fut une catastrophe.

Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Nous avons connu des tendances en médecine, et certainement en psychiatrie, où des médecins se sont présentés et ont fait la promotion agressive de traitements en affirmant qu’il y avait un consensus médical et en rassurant les familles qui s’inquiétaient pour leurs proches en leur disant que c’était la voie à suivre. C’est ce qui se passe actuellement. De nombreux parents désespérés me contactent.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel d’une autre mère qui me suppliait. Elle m’a donné le numéro de téléphone du chirurgien qui allait opérer sa fille ce jour-là, plus tard dans l’après-midi. Elle m’a écrit un courriel d’urgence le matin et m’a suppliée : “Voici le numéro de téléphone du chirurgien. Appelez-le, s’il vous plaît. Je vous paierai ce que vous voulez. S’il vous plaît, appelez ce chirurgien. Je sais que vous pouvez le faire. Dr Grossman, s’il vous plaît, convainquez-le de ne pas opérer ma fille.” Bien sûr, je ne peux rien faire. Je ne peux pas prendre un téléphone et appeler un chirurgien pour lui dire de ne pas opérer.

Ce que je peux faire, c’est venir faire une interview comme celle-ci et parler de ce qui se passe. Ce que je peux faire, c’est écrire mon livre et mettre en garde les parents, non seulement ceux qui sont actuellement confrontés à ce problème dans leur famille, mais aussi ceux qui pourraient l’être à l’avenir. Je veux qu’ils soient préparés et qu’ils disposent des informations et des connaissances dont ils ont besoin. Mon livre n’est pas destiné à des doctorants. Il s’adresse aux mères et aux pères de tous les jours, afin qu’ils comprennent le paysage. D’où cela vient-il ? Qu’est-ce que c’est ? Que puis-je faire maintenant pour vacciner mes enfants contre cette idéologie ?

M. Jekielek :

Allons-y. C’est l’une des parties les plus importantes de votre livre pour moi aussi. J’ai récemment lu un livre de 75 essais rédigés par les parents PITT [Parents with Inconvenient Truths about Trans – Des parents avec des vérités dérangeantes sur les transgenres 🔗]. C’était choquant, et je n’avais jamais réfléchi à la question du point de vue des parents avant de lire ce livre. C’est un environnement très difficile pour les parents qui essaient d’aider leurs enfants.

Dr Grossman :

Tous les parents à qui j’ai parlé, et j’ai parlé à des centaines de parents, ont été pris au dépourvu. Ils n’ont rien vu venir. Ils n’avaient jamais imaginé que leur enfant ferait une telle annonce. Lorsque cela se produit, ils sont abasourdis. Ils ne savent pas quoi dire. Plus important encore, ils ne savent pas comment aider leur enfant. Ils ne savent pas comment aller de l’avant et quoi faire, et sont donc désavantagés. Mais dans n’importe quelle crise et dans n’importe quelle situation, si vous êtes préparé, vous avez un avantage.

Ce que je veux que les parents sachent, c’est qu’il y a tant de choses qu’ils peuvent faire quand leurs enfants sont encore jeunes. Je n’en citerai que quelques-unes, et le livre en contient bien d’autres. Tout d’abord, ils peuvent commencer à exposer leur enfant à ces vérités biologiques. Par exemple, vous avez une fille et vous voulez qu’elle sache qu’elle était une fille dès le moment où elle a été créée. Dès le moment où elle a été formée sur cette terre, elle était une fille. À partir de ce moment, elle sera toujours une fille.

Il n’y a pas d’assignation dans la salle d’accouchement. Je veux que même les petits enfants entendent cela de la bouche de leurs parents. Je veux que leurs parents les touchent en premier. Plus tard, à l’école ou même au jardin d’enfants, il existe toute une bibliothèque de livres destinés aux enfants d’âge préscolaire qui insistent sur ce point de manière très agressive.

Si votre fille sait déjà qu’elle a été une fille dès le premier instant de son existence et qu’elle l’a entendu à maintes reprises de votre bouche, lorsqu’elle sera exposée pour la première fois à l’expression “assignée à une femme à la naissance” (AFAB), elle dira : “Non, ce n’est pas vrai. Je n’ai pas été assignée. J’ai toujours été une fille et je serai toujours une fille”.

Vous lui donnez déjà des moyens de faire preuve d’esprit critique. Lorsqu’elle entendra ces choses, cela ne lui semblera pas correct. Peut-être que le reste ne lui semblera pas correct non plus. Vous voulez expliquer à votre enfant que nous avons tous de l’ADN dans chaque cellule. Cela n’a pas besoin d’être très compliqué. Vous pouvez simplement dire que c’est comme le centre de contrôle, comme un ordinateur qui a un certain programme. S’il y a un petit problème dans ce programme, et si le programmeur a fait une petite erreur, ce sera un gros problème. Notre ADN est ce programme.

Je veux que les enfants comprennent que chaque partie de leur système, leur cœur et leurs poumons, et certainement leur cerveau, est influencée par le fait qu’ils aient deux X ou un XY. Nous devons honorer cela de la même manière que nous honorons d’autres choses en biologie et dans les systèmes biologiques.

L’autre chose qu’il est important de dire aux filles et aux garçons dès leur plus jeune âge, et les parents doivent également assimiler cette idée et y croire vraiment, c’est qu’il y a de nombreuses façons différentes d’être un garçon et un homme, ou une fille et une femme. Nous sommes tous une mosaïque de masculinité et de féminité. Parfois, le père le plus masculin, joueur de football et dur à cuire, a un fils très féminin. Il faut comprendre qu’il y a toutes sortes de façons d’être un homme ou une femme, et il ne faut pas donner à l’enfant des commentaires négatifs sur sa façon d’être.

En ce qui concerne l’enfant lui-même, vous voulez qu’il ne se sente pas mal d’être un peu différent du groupe stéréotypé de garçons de sa classe qui parlent tous de voitures ou d’autres choses. Je déteste ces stéréotypes. Nous détestons tous les stéréotypes. Mais si cette idéologie est si terrible, c’est en partie parce qu’elle impose les stéréotypes dans la discussion.

L’une des autres choses que les parents peuvent faire est d’inculquer à l’enfant qu’il existe différentes façons d’être homme ou femme et qu’il ne faut jamais abîmer son corps de quelque manière que ce soit pour paraître plus masculin ou plus féminin. Nous pouvons nous habiller comme nous le voulons et avoir la coupe de cheveux que nous voulons, et tout cela est très bien. Nous ne voulons pas jouer avec des médicaments et des chirurgies invasives qui ne sont pas bons pour nous.

Jan, je voudrais ajouter quelque chose à ce stade, et j’aurais peut-être dû le dire plus tôt. Il y a des individus extrêmement rares pour qui vivre en tant que sexe opposé et subir ces procédures médicales peut en effet être la bonne chose à faire. Certaines personnes affirment que les opérations et les hormones du sexe opposé leur ont sauvé la vie et qu’elles ne peuvent imaginer leur vie sans cela. Le fait est que nous n’avons aucune preuve qu’il s’agit de la majorité des personnes qui ont recours à la médicalisation, et nous n’avons aucun moyen de prédire à l’avance qui finira par être satisfait et qui ne le sera pas.

M. Jekielek :

Les enfants sont très présents sur Internet, et cela ne fait qu’augmenter, malgré les preuves de plus en plus nombreuses du caractère addictif de certaines de ces applications et de l’attrait de certains de leurs contenus. Dans certains des essais des parents du PITT, il est question de la prévalence de la pornographie et de la dépendance qu’elle peut engendrer, et de la manière dont elle peut les amener à réfléchir à leur identité. Si vous êtes un parent aujourd’hui, comment gérez-vous Internet ?

Dr Grossman :

Je ne saurais trop insister sur le fait qu’il est essentiel que les parents soient conscients de ce que fait leur enfant sur Internet. Sinon, c’est comme si vous conduisiez votre enfant dans le quartier le plus criminel et le plus drogué de la ville, et que vous le laissiez entrer et sortir de chez les gens. L’internet est un endroit très dangereux. Il n’est pas rare que des enfants expliquent qu’ils ont été amenés à adopter une nouvelle identité à cause d’une personne rencontrée sur Internet.

Dans mon livre, je décris plusieurs enfants qui ont été obsédés par des relations avec des inconnus rencontrés sur Internet et qui ont eu un impact important sur leur façon de penser et sur leur comportement. L’une des annexes à la fin du livre est rédigée par un expert sur toutes sortes de filtres et de moyens permettant aux parents de surveiller l’utilisation d’Internet et de limiter les sites web, les contacts et à peu près tout. C’est obligatoire.

Vous avez beau avoir le meilleur enfant du monde, les tentations ne manquent pas. L’un de ses amis peut lui envoyer un lien. Vous ouvrez ce lien et il peut s’agir du pire type de pornographie que vous puissiez imaginer. Ils l’ont vu et il est impossible de l’effacer. Vous devez vraiment surveiller l’utilisation que fait votre enfant de l’internet.

M. Jekielek :

Une autre question porte sur la manière de traiter les écoles qui peuvent être à l’origine de cette idéologie du genre. Parlez-moi de cette question et des autres que vous souhaitez mentionner.

Dr. Grossman :

J’ai deux annexes qui ont été rédigées par de brillants avocats experts dans le domaine des droits parentaux, et l’une d’entre elles porte sur les écoles. Cela ne concerne pas seulement les parents dont l’enfant s’interroge sur son identité sexuelle. Il concerne toutes les familles, car vous pouvez constater que l’idéologie radicale en matière de sexualité et de genre est présentée aux enfants dans les écoles, dans différents contextes. Ce que vous voulez faire, c’est mettre l’école en garde.

Même si votre enfant n’entre qu’en maternelle, vous voulez que l’école sache que vous ne voulez pas que votre enfant soit exposé à l’idéologie du genre. Vous voulez être informé à l’avance de tous les cas où cette idéologie sera enseignée. Vous ne voulez pas que votre enfant assiste à ce cours. Vous ne voulez pas que votre enfant adhère à un club scolaire où l’on discute de ces questions. Vous n’autorisez pas votre enfant à rencontrer le conseiller d’orientation à votre insu, ou tout autre tiers à votre insu.

Vous n’autorisez certainement pas l’école à procéder à la transition sociale de votre enfant, c’est-à-dire à lui donner un nouveau nom et de nouveaux pronoms. Dans mon livre, j’évoque de nombreux cas de poursuites judiciaires contre des écoles, non seulement dans les États bleus, mais aussi dans les États rouges, où les écoles cachent ces informations aux parents et créent un fossé entre l’enfant et ses parents.

Je propose ces annexes sur la manière dont vous pouvez traiter de manière proactive avec l’école afin d’éviter ce genre de scénarios. Mettez l’école en alerte. Connaissez vos droits. Les parents ont le droit constitutionnel d’être responsables et de diriger l’éducation, les soins de santé et les soins de santé mentale de leur enfant. La Cour suprême a été très claire sur ce point. Les parents doivent connaître leurs droits.

Une autre annexe importante, rédigée par les mêmes avocats, concerne les services de protection de l’enfance. Malheureusement, dans certains cas, les services de protection de l’enfance sont sollicités par des familles qui refusent d’adhérer au discours sur l’identité de genre. Elles refusent d’utiliser les noms et les pronoms et emmènent leurs enfants dans une clinique spécialisée. On parle désormais de violence psychologique et de négligence médicale.

J’ai raconté l’histoire terrible d’un enfant qui a été retiré pour ces raisons. Les parents doivent connaître leurs droits. Qu’est-ce que j’ai d’autre ? J’ai une annexe avec des notions de biologie de base pour les mamans et les papas ordinaires. Je veux que vous sachiez quoi dire lorsqu’un lycéen ou un élève de quatrième rentre à la maison et dit à table : “Il est aussi normal d’être trans que d’avoir les cheveux roux. L’intersexualité est aussi normale que le fait d’être roux”. Ce n’est pas tout à fait correct.

Je veux que les parents comprennent comment le langage et la biologie elle-même sont en fait cooptés, détournés et utilisés pour cet agenda. J’ai également ce document ; la biologie, les écoles et la CPS (?). J’ai une liste d’articles clés actuels sur ce sujet, de sorte que si vous avez un rendez-vous avec votre directeur, votre conseiller d’orientation, votre thérapeute ou votre pédiatre, vous pouvez vous rendre à leur bureau si c’est quelque chose dont vous devez discuter avec eux.

Vous pouvez leur dire : “Écoutez, vous n’avez peut-être pas entendu parler de l’autre côté de l’argument. Il y a en fait un débat en cours, et j’ai fait beaucoup de recherches. Voici quelques articles écrits par des leaders dans le domaine qui sont de l’autre côté du débat sur les soins qui tiennent compte de l’appartenance sexuelle. Je vous en prie, jetez-y un coup d’œil et nous pourrons ensuite en parler plus longuement”.

C’est ce que je fais. Ce qui me réjouit vraiment, Jan, c’est qu’en écrivant ce livre, j’ai décidé d’utiliser tous les liens que j’ai avec les parents. Avec l’aide des parents, j’ai réalisé une enquête internationale demandant aux parents qui ont ou ont eu un enfant en détresse sexuelle : “Qu’auriez-vous aimé savoir ou avoir fait avant que tout cela ne se produise dans votre famille, avant que votre enfant ne vienne vous l’annoncer ? Qu’auriez-vous aimé savoir ? Quelles informations souhaiteriez-vous partager avec d’autres familles qui pourraient vivre cette situation à l’avenir et qui pourraient rendre leur expérience de cette grande difficulté un peu plus facile ?”

J’ai reçu des réponses de 500 parents dans 17 pays différents. Dans une annexe du livre, j’ai rassemblé les commentaires précieux et touchants que j’ai reçus de ces parents. Il s’agit de conseils de parent à parent, car qui sait mieux que les parents qui ont déjà traversé cette épreuve, certains depuis de nombreuses années ?

M. Jekielek :

Que font les gens lorsqu’ils sont confrontés à cette situation dans leur propre maison ?

Dr. Grossman :

Ce n’est pas facile. Ce que vous essayez de faire, c’est de marcher sur une corde raide. La corde raide, c’est d’une part : “Je suis avec toi, je suis connecté à toi, je t’aime, et quoi que tu traverses, j’en fais partie. Je vais vivre cela avec vous, vous soutenir et faire autant de recherches que nécessaire pour devenir un expert en la matière.” C’est un côté de la médaille.

L’autre côté, c’est : “Je ne vais pas vous donner ce que vous voulez maintenant avec ce que vous me demandez. Je ne vais pas vous appeler par un nom différent ou des pronoms différents, et je ne vais pas prendre rendez-vous dans une clinique spécialisée dans les questions de genre pour obtenir des bloqueurs de puberté. Ce n’est pas ce que je fais en ce moment”. Il s’agit de trouver un équilibre entre ces deux choses. Le conseil que je donne aux parents est que votre enfant a besoin de vous. Cela n’en a peut-être pas l’air. Ce n’est peut-être pas le cas, mais n’oubliez pas que votre enfant a besoin de vous et qu’il veut votre approbation. Il s’agit d’une conversation difficile pour votre enfant également.

Ce que vous voulez, c’est utiliser ce temps pour vous concentrer sur l’enfant. Ce n’est pas le moment de se disputer. Ce n’est pas le moment de commencer à chercher sur Google des données et des informations sur le suicide ou les bloqueurs. Vous voulez que ce soit un moment où votre enfant quitte la conversation en se disant : “Ils n’ont pas été d’accord avec moi. Ils ne me donnent pas ce que je veux pour l’instant, mais ils ne m’ont pas rejeté du tout. Ils ne m’ont pas fait me sentir mal pour ce que je ressens en ce moment. Ils veulent comprendre. Ils veulent en savoir plus. Ils sont ouverts”. Vous voulez montrer à votre enfant qu’il peut y avoir de gros désaccords entre les gens, mais que cela ne signifie pas que vous devez perdre votre connexion amoureuse.

C’est peut-être le premier point sur lequel vous n’êtes pas du tout d’accord avec votre enfant. Car certains de ces enfants ont été, jusqu’à présent, incroyablement dociles. Ils étaient parfaits, ne causaient jamais d’ennuis, et puis les parents ont été frappés par ce gros problème. Tout d’abord, il s’agit d’une conversation centrée sur l’enfant. En tant que parent, êtes-vous en train de paniquer ? Oui. Vous n’arrivez pas à croire que vous allez avoir cette conversation avec votre enfant ? Oui. Vous devez mettre cela de côté, et vous pourrez paniquer plus tard. Vous devez garder le contrôle.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas facile. Certains parents me disent que lorsqu’ils parlent à leurs enfants, ceux-ci disent parfois des choses tellement scandaleuses qu’ils se mordent la langue. Leur langue saigne parce qu’ils se retiennent de répondre et de dire : “Tu es fou ? Où as-tu entendu cela ? C’est impossible. Comment peux-tu dire des choses pareilles ?” Mais ce n’est pas ce que vous faites au cours de cette conversation.

Vous dites : “Oh, wow. Je ne m’attendais pas à cela. Je suis surpris. Dites-m’en plus. Quand avez-vous commencé à ressentir cela ? Où en avez-vous entendu parler ? Pouvez-vous m’expliquer ce que vous voulez dire lorsque vous affirmez que vous êtes en fait un garçon ? Comment pouvez-vous le savoir ? S’il vous plaît, dites-le moi et éduquez-moi. Tu en sais plus que moi sur ce sujet. Dis-moi comment ça marche”. L’enfant répondra souvent : “Je ne sais pas, je me sens comme ça” ou “Je ne sais pas, je l’ai lu quelque part, c’est sur Internet”. C’est sur Internet”.

Je veux que les parents comprennent que même si l’enfant donne l’impression d’être sûr à 100 %, ce n’est pas le cas. Croyez-moi. Ils ne le sont pas du tout. C’est ce qu’ils veulent faire croire. Ils veulent avoir l’air sûrs d’eux, adultes et dire : “J’y ai beaucoup réfléchi, maman et papa, et c’est ce que je suis et c’est ce que je veux.”

Vous pouvez dire : “D’accord. Dis-m’en plus. Prenons le temps. Je vais faire des recherches. Je vais regarder vos sites web. Je vais peut-être trouver mes propres sites”. Il faut essayer de ne pas s’opposer à l’enfant et de ne pas se tenir en face de lui. Vous marchez à côté de lui.

L’enfant a un problème. Comme pour n’importe quel autre problème que votre enfant peut vous soumettre, vous allez être à ses côtés. Vous allez marcher sur le chemin avec lui. Cela ne veut pas dire que vous serez toujours d’accord. Vous ne serez pas toujours d’accord, mais vous voulez vous accrocher à eux.

Je ressens beaucoup d’empathie pour les parents. Voyez-vous, alors que l’enfant apprend l’idéologie du genre, le fait d’être né dans le mauvais corps et toutes ces choses, il est également amené à croire que toute personne qui s’oppose à cela, toute personne qui ne “respecte pas votre identité” ou qui ne vous permet pas d’exprimer votre “moi authentique” est une mauvaise personne. Ce n’est pas une bonne personne, mais une personne transphobe et haineuse.

Beaucoup d’enfants me disent : “Mon Dieu, mes parents étaient si merveilleux sur tous les autres sujets et ils ont toujours été si respectueux des LGBT. Puis je suis venu les voir et j’ai révélé ma nouvelle identité.” Il y a de la déception. Mais il y a aussi ce sentiment : “Oh mon Dieu, mes parents sont comme ces parents. Ils sont comme ces gens transphobes.” C’est un raisonnement en noir et blanc. Les enfants sont endoctrinés pour penser en noir et blanc.

C’est pourquoi il est si difficile pour les parents de s’accrocher émotionnellement à l’enfant, tout en refusant de suivre le mensonge. Je vais appeler cela un mensonge – affirmer le sexe opposé de ce que l’enfant est réellement, ou accepter que l’enfant devienne un autre sexe et nier sa biologie sans avoir à en payer le prix. Ils vont payer un prix énorme pour avoir nié leur biologie.
Le chapitre que j’ai écrit s’intitule Lasagna Surprise, et j’y présente un modèle de conversation. Il s’agit d’une conversation idéale et d’un objectif à atteindre. Cela va-t-il se passer exactement comme le dit le psychiatre ? Non, bien sûr. Les parents sont humains et vont faire des erreurs. Bienvenue dans l’humanité. Vous allez faire une erreur. Vous ne saurez pas quoi dire. Mais il s’agit de lignes directrices de base pour les premières conversations.

M. Jekielek :

Miriam, cette conversation a été fascinante. Avez-vous des réflexions finales à formuler ?

Dr Grossman :

J’ai vu tellement de choses avec ces familles et ces enfants que je me suis investie corps et âme dans ce livre plus que dans mes autres livres, en fait, parce que je veux tellement prévenir les souffrances inutiles. C’est une catastrophe provoquée par l’homme dans laquelle nous nous trouvons en ce moment. C’est l’œuvre de l’homme. Ce n’est pas la schizophrénie. Ce n’est pas le trouble bipolaire que je vois tant en tant que psychiatre. Il s’agit en fait d’une catastrophe provoquée par l’homme. Je veux prévenir les souffrances inutiles et je pense que ce livre y contribuera. J’ai donné aux parents tant d’informations, tant d’outils et tant de moyens de protéger leurs familles et de les vacciner contre ces idées dangereuses.

Je terminerai en disant que je ne veux plus que des familles m’envoient des courriels pour demander un rendez-vous pour leur enfant. Je veux que leurs enfants s’épanouissent, qu’ils réussissent, qu’ils soient heureux avec ce qu’ils sont, qu’ils aiment ce qu’ils sont et qu’ils grandissent pour devenir des personnes saines et heureuses avec toutes les options qui s’offrent à elles, que ce soit le mariage, la famille ou les enfants. Ces enfants qui reçoivent des soins de réaffirmation du genre deviendront des patients à vie. Ils deviendront des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie. C’est ce que nous voulons éviter. Merci beaucoup de m’avoir invité.

M. Jekielek :

Dr Miriam Grossman, c’est un plaisir de vous recevoir.

Dr Grossman :

Merci beaucoup.

M. Jekielek :

Merci à tous d’avoir rejoint le Dr Miriam Grossman et moi-même pour cet épisode d’American Thought Leaders. Je suis votre hôte, Jan Jekielek.

Cet entretien a été édité pour plus de clarté et de concision.