5 ans de prison pour antisionisme ? La proposition de loi de 16 sénateurs

[Source : MPI]

Le 31 octobre, via son compte Twitter, le sénateur LR Stéphane Le Rudilier a annoncé avoir déposé – avec seize autres sénateurs – une proposition de loi visant à sanctionner l’antisionisme en France, réclamant jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende pour ceux qui critiquent le sionisme et la politique israélienne.

Ces sénateurs aimeraient donc instituer un nouveau délit d’opinion. Réclameront-ils aussi cette lourde peine pour les Juifs qui se déclarent publiquement antisionistes ? On n’a pas fini de constater l’absurdité du raisonnement de nos politiciens, tous saisis d’un goût pour réprimer les opinions autres que les leurs.

Proposition de loi sanctionnant l'antisionisme



Israel — Le mystère dévoilé — Un film documentaire de David Sorensen

[Source : kla.tv]

Afin d’offrir une vue d’ensemble sur le conflit au Proche-Orient, Kla.TV publie le dernier film de David Sorensen. Les secrets bouleversants que ce documentaire révèle, avec beaucoup d’images originales et de témoignages, jettent une lumière crue sur ces organisations criminelles qui – selon Sorensen – se sont toujours cachées derrière l’État d’Israël et le Hamas. Ce film montre sans ménagement le terrible visage des élites sataniques qui veulent instaurer un gouvernement mondial unique et ne reculent devant aucune violence. Un film qui ouvre les yeux en ces temps troublés et que personne ne devrait manquer !

Note importante :

Kla.TV tient à préciser que la mention des personnes, du contexte et des interrelations cités dans cette émission n’a pas pour but d’inciter le téléspectateur à porter un jugement antisémite. Même si les personnes et les groupes d’intérêts mentionnés dans cette émission agissent sous le drapeau du gouvernement israélien et se font passer pour des Juifs, chaque téléspectateur devrait garder à l’esprit que la violence, quel que soit le camp qui l’exerce, ne doit en aucun cas inciter à des jugements racistes. Car souvent, après une enquête plus approfondie, on peut constater ce qui suit : Les personnes qui se retrouvent dans le champ de vision du public grâce au journalisme d’investigation détournent l’attention de leurs actes de violence en utilisant leur groupe religieux ou leur nation comme bouc émissaire ou bouclier. La haine et la violence qui en découlent sont ainsi délibérément dirigées de manière illégale vers la communauté religieuse ou la nation. Le fait que, dans de nombreux cas, on n’a pas du tout affaire à de vrais juifs ou à de vrais adeptes d’autres religions, mais à une idéologie luciférienne, est expliqué en détail dans les émissions en allemand « Wider Rassismus und Verschwörung (Contre le racisme et la conspiration) » (voir : www.kla.tv/23509) et « Das Geheimnis der Obelisken (Le secret des obélisques) » (voir : www.kla.tv/14340). Ce documentaire démontre également précisément ce lien de cause à effet.

Comme le dit aussi la Bible en Apocalypse 2.9 :

« …ceux qui se disent juifs et ne le sont pas, mais sont une synagogue de Satan ».

David Sorensen: Je suis David Sorensen de StopWorldControl.com. Je vous présente des vérités et des réalités qui sont extrêmement difficiles à comprendre, des informations qui vont nous choquer au plus haut point parce qu’elles remettent en question tout ce que nous croyons, bouleversent notre monde et révèlent quelque chose de si maléfique que c’en est presque incompréhensible. Pourtant, c’est la vérité. Si nous voulons que ce monde devienne meilleur, nous ne pouvons pas nous permettre de nier des réalités évidentes. Nous devons avoir le courage et la sincérité de regarder la vérité en face. Je vous invite à avoir ce courage et cette sincérité en regardant ce film. Ce sera difficile. Ce sera un véritable défi, mais il mettra également en lumière un aspect extrêmement néfaste de ce monde, dont chaque être humain doit être conscient. Plusieurs anciens membres des forces de défense israéliennes se sont manifestés parce qu’ils sont extrêmement préoccupés par ce qui se passe en Israël. Ils témoignent du fait que l’armée israélienne est l’armée de haute technologie la plus avancée au monde. Ils révèlent également que les frontières entre Israël et Gaza sont les plus sécurisées au monde. Des capteurs de haute technologie alertent les forces de défense israéliennes dès qu’un petit animal s’approche des frontières. Pourtant, des centaines de combattants du Hamas ont pu non seulement s’approcher de la frontière, mais aussi faire sauter les clôtures, pénétrer sur le territoire israélien et commencer à détruire des maisons, à incendier des villages et à tuer des Israéliens sans aucun semblant de défense de la part de l’armée israélienne. Il s’avère que peu de temps avant cette attaque, le gouvernement avait ordonné le retrait de toute présence militaire dans cette zone. Le Hamas a littéralement obtenu un laissez-passer pour s’infiltrer et lancer ses opérations. Dans les prochaines vidéos, vous entendrez d’anciens membres des forces de défense israéliennes expliquer qu’il se passe quelque chose de très, très inquiétant e Israël.

Ancien sergent d’opérations d’infanterie : J’ai servi en tant que sergent d’opérations d’infanterie pendant l’opération Bordure protectrice (2014) à Gaza. Je faisais partie du soutien logistique lors de la guerre de Gaza en 2014. Écoutez bien : il n’est pas possible que quelqu’un s’approche de la frontière sans que nous le sachions ! Les observateurs sont assis dans les bunkers et ne peuvent pas bouger les yeux. Ils regardent constamment l’écran. Un pigeon ou une cigogne qui s’approche de la frontière alerte immédiatement toutes les forces du secteur ! Il est impossible qu’ils n’aient pas vu arriver 400 homme avec des tracteurs !

Efrat Fenigson : Le 7 octobre 2023. Je suis Efrat Fenigson et je suis ici pour faire le point sur la guerre entre Israël et le Hamas, qui a commencé ce matin. Apparemment, les forces de défense israéliennes qui devaient être déployées dans la bande de Gaza ont été transférées en Cisjordanie pour des « raisons de sécurité », de sorte que la bande de Gaza est restée inoccupée par les militaires. On dit qu’environ 60 à 80 % de cette zone a été laissé sans les forces de Tsahal qui étaient censées s’y trouver. Il y a un an, une opération militaire a été menée à Gaza pour se préparer à de tels événements et des formations sont organisées en permanence pour ce type de scénarios. Cela soulève de sérieuses questions sur les services de renseignement israéliens. Que s’est-il passé ? Il y a deux ans, des barrières souterraines dotées de capteurs ont été déployées avec succès pour signaler précisément ce type d’intrusion terroriste. Israël possède l’une des armées les plus avancées et les plus sophistiquées. Comment se fait-il qu’il n’y ait eu aucune réaction à la violation de la frontière et de la barrière ? Je ne peux pas comprendre cela. Personnellement, j’ai servi dans les forces de renseignement de l’armée israélienne il y a 25 ans. Selon moi il n’est pas possible qu’Israël n’ait pas été au courant de ce qui se préparait. Un chat se déplaçant le long de la barrière déclenche toutes les forces. Qu’est-il arrivé à l’armée la plus puissante du monde ? Comment se fait-il que les frontières soient restées ouvertes ? Quelque chose ne va pas du tout. Il y a quelque chose de très étrange. Cet enchaînement d’événements est très inhabituel et n’est pas typique du système de défense israélien. Le gouvernement actuel est à mon avis très corrompu, alors que le précédent n’était pas mieux. Il ne s’agit pas pour moi d’avoir une opinion populaire. Ce qui m’importe, c’est de démasquer les forces du mal, où qu’elles soient et qui qu’elles soient. Cette attaque surprise me semble donc avoir été planifiée sur tous les fronts. Si j’étais un complotiste, je dirais que cela ressemble à l’œuvre de l’État profond. On a l’impression que les peuples d’Israël et de Palestine ont été vendus une fois de plus aux puissances supérieures. En même temps, c’est encore très, très difficile à comprendre.

Message vocal anonyme d’un Palestinien chrétien qui a vécu la majeure partie de sa vie à Jérusalem : Comment se fait-il que l’armée la plus puissante, les services de renseignement les plus puissants et les plus sophistiqués du monde, en Israël, permettent à des centaines de combattants du Hamas d’entrer en Israël et de faire tout cela ? Dans cette zone, les combattants du Hamas n’ont rencontré ni l’armée israélienne, ni aucune défense, ni aucune protection, ni quoi que ce soit d’autre. Comme si le gouvernement israélien avait l’intention d’offrir aux combattants du Hamas toute cette région sur un plateau d’argent. Ce n’est pas logique. Israël dispose des services de renseignement les plus sophistiqués, d’une armée puissante, la plus puissante du Moyen-Orient, et il autorise ce genre de choses. Il y a donc plus que cela. Israël a sacrifié son propre peuple, a sacrifié les civils aux frontières de Gaza, a supprimé la protection, a supprimé l’armée et a permis au Hamas de faire ce qu’il a fait.

David Sorensen : Les images suivantes ont été diffusées par le Hamas. On les voit ici placer des explosifs sur les barrières qui sont extrêmement bien protégées par des technologies de pointe, mais il n’y a pas le moindre signe de réaction israélienne. Ils font sauter les clôtures à plusieurs endroits. Ici, vous avez une vue aérienne qui montre comment ils percent et détruisent les infrastructures. Nous pouvons même les voir pénètrer sur le territoire israélien avec leurs véhicules remplis de soldats armés, sans que les forces de défense israéliennes ne tentent de les arrêter de quelque manière que ce soit. Ils ont littéralement reçu un laissez-passer pour entrer en Israël. Ils peuvent même conduire sur les routes d’Israël. Voici une autre vidéo publiée par le Hamas, qui montre comment ils parviennent à faire sauter les barrières de sécurité et à pénétrer en Israël sans entrave. Nous devons comprendre qu’il ne s’agit pas d’une armée massive qui envahit Israël. Il s’agit essentiellement d’un faible nombre de terroristes. L’incroyable puissance militaire d’Israël aurait pu les arrêter en un clin d’œil. Mais ils ne l’ont pas fait. Que se passe-t-il donc réellement ? Pourquoi les forces de défense israéliennes n’ont-elles pas réagi lorsque des soldats armés du Hamas sont entrés sur le territoire israélien, faisant sauter des défenses et pénétrant profondément en Israël, commençant à brûler des villages et à tuer et kidnapper des gens ? Pourquoi l’armée israélienne a-t-elle été retirée de toute cette zone juste avant l’attaque ? Pourquoi les grands médias ont-ils reçu l’ordre de ne pas être honnêtes avec le public ? Et pourquoi ont-ils attendu 12 heures pour informer Israël ? Il est clair qu’il se passe quelque chose de très, très infâme, une opération criminelle au niveau gouvernemental de la pire espèce. La question est de savoir quel est leur programme. Quel est l’objectif ? Je pense que cette lettre, envoyée par la coalition gouvernementale israélienne au Premier ministre Netanyahu, apporte la réponse. Il en ressort qu’ils exigent une invasion immédiate de Gaza et une prise de contrôle complète de toute cette région qui a appartenu au peuple palestinien au cours des dernières décennies. Et en effet, nous voyons qu’Israël réagit immédiatement et fait quelque chose qu’il voulait faire depuis des décennies. Une attaque totale contre Gaza, où vivent deux millions et demi de Palestiniens innocents. Des familles comme vous et moi : des mamans, des papas, des enfants, des grands-pères, des grands-mères, tout simplement de belles personnes. Ils sont bombardés. Ils sont assassinés en masse. Il s’agit d’un homicide de la pire espèce.Et cette invasion du Hamas est l’excuse parfaite pour y parvenir.

Ce que tout le monde devrait savoir, c’est que plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants de Gaza sont des enfants de moins de 15 ans. Cela signifie qu’Israël bombarde aujourd’hui plus d’un million de jeunes enfants…

La destruction qui se déchaîne sur deux millions et demi de familles – mères, pères, enfants, grands-pères, grands-mères, oncles et nièces. J’utilise ces mots pour faire passer mon message. Ce sont des êtres humains. Ce sont des personnes qui vivent à Gaza et qu’Israël est en train d’exterminer. Ils détruisent des milliers et des milliers de familles sous prétexte d’une attaque du Hamas. En outre, Israël a coupé l’eau, l’électricité, le gaz et la nourriture à ces deux millions et demi de personnes. Ici, nous pouvons voir l’obscurité totale dans toute la région de Gaza. Des centaines de milliers de familles sont privées d’eau potable, d’électricité, de gaz et de nourriture.

Ce qui est vraiment inquiétant, c’est que moins de deux semaines avant qu’Israël ne lance son attaque sur Gaza, dans le but de l’éliminer définitivement, Netanyahu a montré une carte lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette carte s’appelle le nouveau Moyen-Orient. En ce qui concerne Israël, les régions palestiniennes ont été complètement supprimées. Il n’y a plus aucun signe d’une quelconque présence palestinienne sur la carte du nouveau Moyen-Orient que Netanyahou a montrée moins de deux semaines avant de lancer son attaque contre Gaza. A chaque opération sous faux pavillon, c’est toujours le même principe. Une entité veut commettre un crime horrible mais ne veut pas être blâmée pour cela. Ils doivent donc utiliser une autre entité pour rejeter la faute sur elle. Dans ce cas, il est très clair qu’ils utilisent le Hamas. Le Hamas est censé être le mauvais acteur et tout ce qu’Israël fait, c’est se défendre. Ils ont donc maintenant le droit de faire ce qu’ils voulaient faire depuis des décennies, éradiquer complètement la bande de Gaza et commettre d’horribles homicides sur le peuple palestinien. La question qui se pose alors est la suivante pourquoi le Hamas coopérerait-il avec Israël ? Dans le prochain clip, nous trouverons probablement la réponse. Le sénateur américain Ron Paul a déclaré devant le gouvernement américain que le Hamas est en fait une organisation créée par Israël, financée par Israël et travaillant pour Israël.

Ron Paul : Si vous regardez l’histoire du hamas, vous constaterez qu’il a été encouragé et lancé par Israël, qui voulait que le Hamas contrecarre Yasser Araphat.

David Sorensen : Les propos du sénateur Ron Paul sont confirmés par un homme appelé Ronald Bernard. Il a travaillé à un niveau élevé au sein de ce que l’on appelle les élites financières, les plus riches et les plus puissants de ce monde, qui contrôlent le théâtre mondial dans les coulisses. Il explique comment les organisations terroristes sont essentiellement financées par les mêmes sources qui financent également les organisations censées combattre ces terroristes.

Ronald Bernard : Ce qui n’est pas surprenant étant donné qu’ils sont impliqués dans les flux financiers. Ce sont vos clients. Les gouvernements doivent également traiter avec les multinationales, les services secrets et ce qu’on appelle aujourd’hui les organisations terroristes. Ils reçoivent comme clients tous les groupes qui ont à faire avec les grosses sommes d’argent. C’est alors que l’on commence à voir les liens. Ils pourraient donc, comme vous venez de le dire, être cloisonnés en termes de connaissances. Mais comme je suis au milieu, je vois comment ils sont en relation les uns avec les autres. On voit que l’argent vient de tel endroit, puis va à tel autre, etc. On obtient de plus en plus d’informations et donc une vue d’ensemble de ce qui se passe réellement.

Journaliste : Faut-il satisfaire tous ces groupes, y compris les organisations terroristes ? Vous essayiez de satisfaire tout le monde ?

Ronald Bernard : Oui.

Journaliste : Mon Dieu !

Ronal Bernard : C’était mon travail.

Journaliste : Garder tous les fers au feu.

Ronald Bernard : Oui, en effet. L’une des choses que j’ai découvertes, et que j’ignorais auparavant, concerne les services secrets. Vous pensez qu’ils sont là pour servir et protéger un peuple, un pays, etc., mais ils se révèlent en fait être des organisations criminelles. Pour être plus précis, le système est très complexe. Il s’agit de financer des guerres, de créer des guerres donc de créer beaucoup de misère dans ce monde, beaucoup de conflits Et puis je me dis : si seulement les gens savaient ce qu’est vraiment le monde. Les services secrets ne reculent devant rien. Mais ils ont aussi leurs flux financiers car s’ils font le commerce de drogues, d’armes ou même de personnes, tout cet argent doit bien aller quelque part. Tout doit être financé.

Journaliste : Pourriez-vous confirmer que c’est bien le cas ? Tous ?

Ronald Bernard : Tous !

David Sorensen : Vous pouvez visionner l’intégralité de l’entretien avec Ronald Bernard sur le site web de la Commission européenne. site web Stopworldcontrol.com/bernard Il explique beaucoup mieux ce qui se passe réellement dans notre monde dans les coulisses du théâtre de marionnettes qui est présenté au public. Parce que c’est un théâtre de marionnettes en effet !

Efrat Fenigson : Cette attaque surprise semble avoir été planifiée sur tous les fronts.

Ancien sergent d’opération d’infanterie : Il est impossible qu’ils n’aient pas vu 400 hommes arriver avec des tracteurs !

Message vocal anonyme d’un Palestinien chrétien qui a vécu la majeure partie de sa vie à Jérusalem :

Israël a sacrifié son propre peuple, sacrifié les civils aux frontières de Gaza.

David Sorensen : Depuis le début de leur invasion de la terre de Palestine il y a plus de huit ans, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été assassinées par les forces israéliennes. Et comme vous pouvez le voir sur cette carte, ils leur ont progressivement volé toutes leurs terres, leurs fermes, leurs vignobles, leurs maisons, tous leurs biens. En fin de compte, ils ont enfermé ces personnes à Gaza, qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, avec le taux de suicide le plus élevé du monde, parce que la vie y est tellement insupportable.

Il y a une chose très importante que nous devons tous comprendre concernant le Hamas. Le Hamas a été créée pour qu’Israël puisse jouer les victimes. Israël est le véritable agresseur qui a envahi une région paisible qui a assassiné des centaines de milliers de personnes, volé toutes leurs terres, leurs maisons, leurs fermes, leurs vignobles, tous leurs biens, et les ont enfermés dans des prisons à ciel ouvert, et dans des zones où ces personnes sont terrorisées chaque jour de leur vie. Pourtant, la majorité de l’humanité regarde Israël comme s’il était la victime. C’est le succès du Hamas. C’est ainsi que fonctionnent les opérations psychologiques menées par les services de renseignement pour manipuler l’humanité.

Voici des images du peuple palestinien avant l’invasion des sionistes. Il ne s’agit pas de terroristes. Ces personnes ne sont pas dangereuses. Ce sont des familles heureuses, comme vous et moi. Un ancien soldat des forces de défense israéliennes explique comment ils terrorisent ces millions de personnes au quotidien.

Dena Takruri : Qu’est-ce qui pèse le plus sur votre conscience, de ce que vous avez fait lorsque vous étiez soldat ?

Ori Givati, ancien soldat israélien : Pour moi, c’est la manière dont nous contrôlons les Palestiniens de manière routinière. Un Palestinien peut se réveiller le matin et ne pas savoir s’il sera à l’heure au travail, il peut aller se coucher et ne pas savoir si des soldats vont entrer dans sa maison. Nous contrôlons les éléments les plus simples et les plus fondamentaux de la vie.

Dena Takruri : Il s’agit de briser la population palestinienne, de lui montrer qui commande et de l’humilier au quotidien.

Ori Givati, ancien soldat israélien : Exactement. Comment pouvons-nous faire en sorte que 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie sentent qu’ils ne peuvent pas lever la tête ? Nous leur faisons comprendre que nous contrôlons leur vie. Les routes, les lotissements fermés, etc. existent partout dans les territoires occupés. Les activités militaires, les perquisitions, les patrouilles, la surveillance numérique – tout cela existe ici et partout en Cisjordanie. La différence à Hébron, c’est qu’il suffit d’une courte promenade pour voir des exemples de tous ces types d’activités.

Dena Takruri : Tout, tout. Nous avons tout vu.

David Sorensen : Les Nations unies indiquent que 251 Israéliens ont perdu la vie, alors que 5 590 Palestiniens ont été tués entre 2008 et 2020. Un membre du Parlement européen originaire d’Irlande affirme cependant que les chiffres sont bien plus élevés.

Un membre du Parlement européen : Plus de 150 000 civils palestiniens auraient été tués ou blessés à Gaza et en Cisjordanie depuis 2008, dont 33 000 enfants.

David Sorensen : Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière l’invasion de la Palestine et le vol de la terre de millions de personnes, leur assassinat et leur torture ? Quel agenda plus profond se cache derrière tout cela ? La réponse se trouve dans les entités qui sont à l’origine de la création de l’État d’Israël. Il s’agit de la famille des Rothschild. Sur leur propre site officiel, ils se vantent d’être ceux qui ont financé la création d’Israël. Ce sont eux qui ont rendu Israël possible. Qui sont donc les Rothschild ? Et pourquoi ont-ils dépensé des milliards de dollars pour investir dans la construction d’un nouvel État politique et militaire d’Israël ? Les Rothschild comptent parmi les personnes les plus riches du monde. Leur fortune est estimée à plusieurs billions de dollars. Cela représente plusieurs milliers de milliards de dollars. Cela fait d’eux les personnes les plus puissantes de tout le système financier et bancaire de ce monde. Elles opèrent, par exemple, à partir de la City of London, à ne pas confondre avec London City. London City est la ville que nous connaissons tous. C’est à Londres que vivent les gens et que se rendent les touristes. Cependant, la City of London est une petite zone d’un mile carré au cœur de la ville de Londres. La City of London est le centre financier du monde entier. Et la City of London a quelque chose de très significatif. Ce petit territoire d’un kilomètre carré est un État souverain. Il n’est pas soumis aux lois de l’Angleterre, ni du Royaume-Uni, ni de la famille royale. Au contraire, c’est la City of London qui les domine. La City of London est le prolongement de ce que nous appelons l’Empire britannique. L’Empire britannique tente de dominer le monde. Ils possèdent toujours une grande partie du monde, comme l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, plusieurs pays africains et bien d’autres encore. La City of London est le siège de toutes les grandes banques du monde, ainsi que le siège de la franc-maçonnerie. Le blason de la City of London représente deux dragons et le casque d’un chevalier avec une aile d’un dragon. Le credo latin traduit en anglais signifie « Seigneur, guide-nous ». Ils montrent donc des dragons et disent « Seigneur, guide-nous ». Dans la mythologie, mais aussi dans la spiritualité, par exemple dans les Saintes Écritures, le dragon représente la personnification du mal qui veut tromper et dominer toute l’humanité. L’ancien dragon est le symbole de Satan ou du diable. Il est significatif que la City of London soit entourée de 14 statues de dragon. Le dragon est donc le symbole numéro un de la City of London. Cela nous amène à un autre élément des Rothschild.Ils sont connus pour leur implication dans une religion appelée luciférianisme ou satanisme. La baronne Philippine de Rothschild portait souvent des bijoux représentant le symbole du satanisme, un bouc cornu. Elle avait même des bijoux qui représentaient simplement la tête de Satan. Sur cette image, on peut voir le baron Jacob Rothschild posant devant un célèbre tableau intitulé « Satan appelle ses armées à sortir de l’enfer ». Il pose aux côtés de l’une de leurs artistes préférées, Marina Abramovic. Cette dame organise des fêtes très étranges pour les élites. Voici quelques images de ces fêtes appelées « Spirit Cooking ». Ils célèbrent essentiellement la pratique des sacrifices humains et du cannibalisme. Dans la vidéo suivante, vous pouvez voir un dîner « Spirit Cooking » organisé par Marina Abramovic, l’une des artistes préférées des Rothschild qui ont fondé l’État d’Israël. Je dois vous avertir : ce que vous allez voir est extrêmement cruel, choquant et inquiétant.

Le 2 décembre 1972, Marie-Hélène de Rothschild organise un bal surréaliste au Château de Ferrières en France, l’un de leurs châteaux. Voici quelques images de leur fête. Il célèbre à nouveau le sacrifice humain, qui est au cœur du satanisme. Vous pouvez voir ici d’autres œuvres d’art d’Abramovic, une bonne amie des Rothschild. Elle célèbre tout le symbolisme du satanisme – le serpent, les cornes du diable, et même la maltraitance des enfants. En 2017, les Rothschild ont choisi un artiste parmi des milliers d’artistes dans notre monde pour décorer leur voilier dans le cadre du projet Lasco. Parmi tous les artistes existants dans notre monde, ils ont choisi un homme en particulier, Cleo Peterson. Vous pouvez voir ici quelques-unes de ses œuvres. Elles montrent toujours des créatures sombres qui torturent des personnages blancs. Les ténèbres tourmente toujours la lumière. Le mal domine le bien. Viols violents, meurtres violents, esclavage violent et répression violente. Il est très significatif que les Rothschild aient choisi cet artiste pour décorer leur voilier. Au début de cette vidéo, je vous ai prévenu qu’il s’agissait d’une information extrêmement choquante. Et je suis sûr que la plupart des gens ne savent pas qu’Israël, un pays en voie de développement, a été fondée par des satanistes patentés. Mais cela nous ramène à la question initiale : pourquoi ont-ils envahi la Palestine ? Pourquoi ont-ils créé l’État d’Israël ? Toute personne informée sait qu’il y a toujours eu un programme de domination mondiale, tout au long de l’histoire du monde. Il ne s’agit pas d’une théorie de conspiration. C’est l’une des réalités les plus fondamentales de l’histoire de l’humanité. Les empires mondiaux se sont succédé et pour une raison étrange, nombreux sont ceux qui, à notre époque, rejettent la réalité d’un programme de domination mondiale, c’est incroyable. Il est presque insensé de penser qu’il n’y aura plus d’agenda de domination mondiale à notre époque, car cela a toujours été le thème principal tout au long de l’histoire de l’humanité. La seule question qui se pose est la suivante : qui sont les personnes qui, aujourd’hui, cherchent à dominer le monde ? Il y a, par exemple, le Forum économique mondial qui indique très clairement sur son propre site web qu’il s’efforce d’instaurer une gouvernance mondiale. Ils veulent contrôler le monde entier. Ils cherchent également à contrôler Internet et les entreprises. Ils veulent contrôler tous les aspects de la société humaine. Voici donc ce qu’il en est. C’est une question qui se pose au grand jour. Les Rothschild font partie des familles à l’origine du Forum économique mondial, une entité publique soutenue par la City of London et par les hautes sphères des élites financières. Au cours des dernières décennies, des révélations extrêmement inquiétantes ont été faites sur ce qui se passe au sein de ces élites financières. Le thème principal qui a été exposé par d’innombrables connaisseurs, et j’entends par là des victimes survivantes, des témoins oculaires, d’anciens employés et même d’anciens directeurs du FBI et de la CIA, d’anciens officiers de police, détectives et commandants de l’armée, ainsi que d’anciens agents et officiers des services de renseignement. Toutes ces personnes ont révélé la même horrible réalité. Ils ont révélé au monde entier l’existence d’un système organisé d’abus et de trafic d’enfants, voire de torture et de sacrifices rituels d’enfants, au sein de ces élites financières. Il y a, par exemple, le lanceur d’alerte Ronald Bernard. Il opérait au plus haut niveau dans ces cercles financiers et déplaçait des billions de dollars. Il a révélé qu’au plus haut niveau de ces élites financières, il y a effectivement cette religion appelée luciférianisme. Il s’est joint à leurs messes sataniques pendant un certain temps parce que c’était très plaisant, sexe, drogues et rock and roll, pourrait-on dire. Mais ensuite, il a été invité à participer au rituel du sacrifice d’enfants. Et on lui a promis que s’il y participait, il bénéficierait d’opportunités financières inimaginables. Il deviendra plus riche que dans ses rêves les plus fous. Voici un court extrait du témoignage de Ronald Bernard.

Ronald Bernard : Mais à un moment donné, j’ai été invité, et c’est pourquoi je vous raconte tout cela, à participer à des sacrifices d’enfants à l’étranger, ça a été le point de rupture. Les enfants.

Journaliste : On vous a demandé de le faire ?

Ronald Bernard : Oui, et je n’ai pas pu le faire.

Journaliste : Voulez-vous vous arrêter un instant ?

Ronald Bernard : Non. Et puis, petit à petit, j’ai commencé à m’effondrer. J’ai moi-même vécu beaucoup de choses dans mon enfance et cela m’a profondément touché. Tout a changé. Mais c’est le monde dans lequel je me suis retrouvé.

David Sorensen : Ce que Ronald Bernard a révélé à notre monde est confirmé par un nombre incroyable d’autres lanceurs d’alerte. Je suis personnellement en contact avec plusieurs personnes issues de ces élites, et toutes disent la même chose. Ce qui amène nous ramènent en Israël. Cela nous ramène à ce qui se passe réellement au Moyen-Orient. Toutes ces personnes issues de ces élites financières témoignent que leur but ultime est de mettre en place un gouvernement mondial unique, une gouvernance mondiale. Et ils veulent que le siège principal soit à Jérusalem. Cela s’explique par une raison spirituelle ancienne. Je n’entrerai pas dans les détails maintenant, mais il faut comprendre que tout a un contexte. Ils veulent notamment faire de Jérusalem leur siège principal. Pour de nombreux chrétiens, cela sera extrêmement choquant à entendre, et je le comprends parfaitement, mais je vous demande de m’écouter. Tout ce que je présente ici est prouvé solidement. Tout le monde peut faire des recherches dans ce domaine. Et tous les faits sont disponibles pour toute personne qui a le courage de les examiner. Pourquoi personne n’est au courant ? Pourquoi l’ensemble de la communauté chrétienne mondiale, qui compte environ deux milliards de personnes, soutient-elle aveuglément l’État d’Israël ? Revenons un peu dans l’histoire. Pendant de nombreux siècles, la Palestine a été une région très paisible où musulmans, juifs et chrétiens vivaient en harmonie les uns avec les autres. Il n’y avait pas de haine, il n’y avait pas de guerre. Il s’agit d’un phénomène contre nature, créé par des puissances supérieures dans le domaine de la politique et de la finance. Mais ces personnes n’avaient aucun problème entre elles. Ce n’est que lorsque les Rothschild ont commencé à investir dans l’établissement de cet État que la haine a été artificiellement incitée entre les différents groupes de population. Ainsi, après des siècles de vie heureuse dans la paix et l’harmonie, soudain il y a eu une invasion par des forces appelées sionistes ou sionisme. Le sionisme est la philosophie ou le mouvement des personnes qui veulent établir un nouvel Israël comme le centre d’un gouvernement mondial unique. Pour atteindre leur objectif, ils ont toutefois dû faire une chose très importante. Ils avaient besoin du soutien de la communauté chrétienne mondiale. Ils avaient besoin de l’appui des églises. Ainsi, au XIXe siècle, avant la création d’Israël, les Rothschild ont travaillé en étroite collaboration avec plusieurs personnes de la chrétienté. Ils ont attiré un homme appelé Cyrus Scofield. Il était un avocat de la défense pénale reconnu coupable, expert en fraude et en faux. On lui a demandé de créer une nouvelle Bible. La Bible d’étude Scofield. C’est la première Bible de toute l’histoire à contenir des centaines de notes de bas de page. Dans ces notes de bas de page, une nouvelle doctrine a été introduite dans l’Église évangélique américaine selon laquelle un nouvel Israël militaire politique devait voir le jour et que c’est là que le Messie viendrait régner sur le monde. Et ils ont dit que ce serait l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et que ce serait aussi l’accomplissement de la promesse que le Christ reviendrait sur terre. Cette Bible a ensuite été diffusée dans toute l’Amérique par l’intermédiaire de l’Institut biblique Moody, et elle est devenue le fondement de la théologie évangélique actuelle. Personne n’était conscient que cette Bible avait été directement financée par des satanistes et qu’elle servait l’objectif de rallier la chrétienté à leur cause pour établir un nouvel Israël qui deviendrait le siège de leur gouvernement mondial unique. Encore une fois, je sais que tout cela paraît scandaleux à de nombreuses personnes qui n’ont jamais entendu parler de cela auparavant, mais vous pouvez faire des recherches à ce sujet et je vous encourage à être attentifs. J’ai étudié cette question pendant des décennies. Je sais de quoi je parle. Mais il est parfois très difficile de parler à des personnes qui ne sont pas informées, qui ont simplement accepté un certain état d’esprit, qui y ont cru aveuglément et qui le répètent à tout le monde sans jamais faire de recherches. Mais tout cela est un fait historique. La Bible d’étude Scofielda été publié par les presses de l’Université d’Oxford, propriété des Rothschild. Et toute cette théologie a été écrit pour la première fois par John Darby, dont la famille possédait le château le plus hanté du monde, Leap Castle, où 150 cadavres ont été retrouvés dans les caves et où des messes sataniques étaient organisées. John Darby a utilisé toutes sortes de méthodes occultes dans ses écrits religieux. Il était impliqué dans des sociétés secrètes et des groupes occultes, et c’est lui qui a éduqué Cyrus Scofield. Mais John Darby était un employé des Rothschild. Il a travaillé pour la Compagnie des Indes orientales. La Bible d’étude Scofield dit littéralement que tous ceux qui soutiennent ce nouvel Israël seront bénis par Dieu, et que tous ceux qui ne le soutiennent pas seront maudits par Dieu. La peur et l’intimidation ont donc été utilisées pour forcer les chrétiens à se ranger de leur côté, et ils y sont parvenus. À notre époque, la grande majorité de la chrétienté croit que ce nouvel État politique et militaire d’Israël est effectivement l’accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham. Mais ils n’ont pas la moindre idée de ce qui se passe réellement ici. L’invasion violente de la terre de Palestine, où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en paix depuis des milliers d’années, repose sur une mauvaise compréhension de la promesse faite par Dieu à Abraham. Dans l’Ancien Testament, Dieu a dit à Abraham qu’il recevrait une terre et qu’un grand peuple sortirait de lui. Mais l’un des experts de la religion juive, qui devint plus tard l’apôtre Paul, écrivit aux Juifs de son temps, appelés Hébreux, qu’on n’avait pas promis à Abraham un lopin de terre et qu’il ne cherchait pas un morceau de désert. Il cherchait une terre céleste construite par la main de Dieu, quelque chose de bien plus beau, de bien plus profond, de bien plus glorieux. Cela a été confirmé par Jésus-Christ, qui était le Messie et qui est venu accomplir toutes les promesses de Dieu à Abraham et à sa descendance. Mais il a surpris tout le monde en disant : « Mon royaume n’est pas de ce monde ». Il a dit : « Mon royaume n’est pas visible à l’œil humain ». « Mon royaume », a-t-il dit, « ne fonctionne pas avec des armes, il ne fait pas la guerre ». Il a dit : » Mon royaume n’est pas situé dans un seul endroit géographique sur terre. » Il a dit : « Mon royaume est un royaume céleste, et vous ne pouvez le voir que par l’Esprit de Dieu ». « On ne peut y entrer que si l’on est né d’en haut par l’esprit. » Et il dit : « Mon royaume est au milieu de vous. Il est en vous ». Dieu ne s’intéresse donc pas à une nation politique et militaire qui fait la guerre et tue des gens. Jésus Le Christ est appelé le Prince de la paix. C’est lui qui supprime toute haine et toute violence entre les hommes et qui fait des hommes des frères. C’est pourquoi le Nouveau Testament dit « En Christ, il n’y a ni juif ni païen. » Il n’y a plus d’hostilité ni de division. Il n’y a qu’un seul homme nouveau, une seule création nouvelle dans le Christ. Ceux qui acceptent le Christ sont ceux qui peuvent entrer dans ce royaume de Dieu. Cela n’a rien à voir avec la politique, cela n’a rien à voir avec la guerre militaire, cela n’a rien à voir avec la haine entre un groupe de personnes et un autre groupe de personnes. C’est en fait tout le contraire. Mais on nous a dit quelque chose de complètement différent. Les Rothschild ont publié la Bible d’étude Scofield, qui s’est répandue dans le monde entier, qui a été acceptée sans discussion par l’ensemble de la chrétienté, et qui dit qu’il s’agit d’une nation politique et militaire ce qui est à l’opposé de ce que le Christ a dit. Il a même dit à la Samaritaine au puits, pour ceux qui connaissent les Écritures, il a dit : « Le temps est passé, le temps est révolu, où les gens adoraient Dieu dans la ville de Jérusalem ». Il a dit : « Maintenant, les vrais adorateurs adoreront Dieu en esprit, parce que Dieu est esprit ». « Et c’est le culte qu’il désire ». L’apôtre Paul a ensuite expliqué aux Galates : « Les gars, comprenez ceci. Vous n’êtes pas des enfants de la Jérusalem terrestre. Vous n’êtes pas des enfants du monde. Vous êtes des enfants issus de la Jérusalem céleste. La Jérusalem céleste est votre mère. » C’est un royaume céleste. Jésus, le Christ a dit que dans l’ancienne alliance, il y avait un Israël physique, une Jérusalem physique, un temple de pierre. Mais en 70 avant Jésus-Christ, tout a été détruit, tout a été jugé par le Dieu tout-puissant. Puis, dans le Nouveau Testament, il est dit que nous sommes maintenant le temple du Dieu vivant. Il habite en nous, nous sommes sa demeure, et son Esprit nous construit comme des maisons où Dieu peut habiter, et à travers nous, il apporte la guérison et la délivrance au monde. Nous avons donc deux mentalités complètement opposées. À l’époque de Jésus, les Juifs voulaient un royaume politique et militaire. C’est pourquoi les apôtres ont rejoint le Christ. C’est pourquoi Judas, qui a trahi le Christ, l’a suivi. Il s’attendait à ce que le Christ rétablisse Israël d’une manière militaire et politique. Et comme Jésus n’a pas fait cela, et qu’il était clair qu’il allait être tué par les Juifs, Judas l’a trahi. Il s’est dit que ce type n’allait pas rétablir un Israël politique et militaire. « Il n’est en rien ce que je pensais qu’il serait. Il ne sera pas notre leader mondial qui apportera la paix à toute l’humanité à partir d’Israël. » Judas l’a donc trahi, ce qui a entraîné l’assassinat du Christ. Les apôtres ont également quitté le Christ. Ils ont été désillusionnés. Mais lorsque l’Esprit de Dieu est venu à la Pentecôte, tous les chrétiens ont soudain commencé à comprendre, à commencer par les apôtres, ce que le Christ leur avait expliqué. Il ne s’agit pas d’un territoire politique ou militaire. Il s’agit d’un pays céleste. Il s’agit du règne du Dieu Très-Haut dans votre cœur, où vous êtes transformé de l’intérieur, où le ciel vient habiter dans votre cœur et où vous devenez une personne complètement différente. Pas à travers une religion, pas à travers quelque chose de politique, de social, de militaire ou autre, mais en devenant un enfant. Le Christ a dit que si vous devenez comme un petit enfant, vous pourrez entrer dans le royaume des cieux. Les promesses que Dieu avait faites à Abraham et à sa descendance se sont donc accomplies en Christ. Dieu n’a jamais parlé d’une étendue de désert qui serait son accomplissement ultime. Il avait quelque chose de bien plus beau, de bien plus glorieux. Il avait un royaume céleste, une nation céleste, des gens partout dans le monde qui aiment Dieu.

C’est là qu’intervient un incroyable malentendu sur ce que signifie être juif ou israélite ou descendant d’Abraham. Qui était Abraham ? Qu’est-ce qu’un vrai juif ? Écoutez attentivement. Même si vous n’êtes pas chrétien, même si vous n’êtes pas du tout religieux, ce livre est extrêmement intéressant et fascinant, et il explique le cœur de ce qui se passe en Israël et l’agenda pour la domination du monde. Cela nous concerne donc tous, quelles que soient nos origines et nos croyances. Alors continuez à regarder, car beaucoup d’autres choses seront révélées. Abraham était quelqu’un de fidèle au Créateur de la vie. Il n’a pas participé au culte des démons, aux sacrifices humains et à toute la sorcellerie et la magie qui l’entouraient. Il est resté fidèle au Créateur de toute vie. C’est pourquoi Dieu s’est révélé à Abraham et lui a dit : « Abraham, tu seras le père de tous les peuples qui te ressembleront tout au long de l’histoire. Ils marcheront sur tes traces de telle sorte qu’ils m’aimeront eux aussi, malgré le mal qui les entoure dans leur culture. Ils me seront fidèles, malgré la perversion et la méchanceté de leur nation. Il dit : Un grand peuple sortira de toi, Ils viendront de toute tribu, de toute langue, de toute nation, et on les appellera Israël. Israël signifie Prince de Dieu, c’est-à-dire enfant royal du Créateur du ciel et de la terre. Ainsi, Israël n’a jamais eu vocation à être une nation politique. C’était pour une courte période afin de montrer que cela ne fonctionne pas, parce que le peuple d’Israël qui est venu après Abraham, a quitté le Créateur, s’est tourné vers les ténèbres et est retourné à l’adoration des démons et aux sacrifices humains. C’est ce que l’on peut lire tout au long des Écritures. Et Dieu a continué à envoyer ses prophètes pour les rappeler à lui, mais ils les ont toujours rejetés et même assassinés. Ainsi, Dieu l’a montré, une nation politique n’est pas mon idée. Ce n’est pas de cela que je parle. Je ne parle pas de semences physiques. Je parle de semences spirituelles. Je parle de personnes qui sont circoncises dans leur cœur, qui marchent avec moi au milieu des ténèbres, qui me sont fidèles au milieu de la méchanceté, qui marchent dans la foi, même si elles ont des problèmes de santé. Bien que leurs yeux ne puissent pas voir. C’est ce que signifie être la descendance d’Abraham. Nous sommes comme lui, nous marchons comme lui, nous vivons comme lui, nous marchons sur ses traces. C’est pourquoi le prophète Isaïe et l’apôtre Paul ont clairement indiqué que seule une très petite partie de l’ancien Israël était vraiment Israël. Seuls ceux qui étaient vraiment fidèles à Dieu. La grande majorité de l’ancien Israël a tourné le dos à Dieu, elle était tout aussi méchante et satanique que les autres nations qui pratiquaient les sacrifices humains, le culte des démons et toutes sortes de magie et de sorcellerie. Abraham est le père de la foi. Sa semence n’est pas génétique. Sa semence est spirituelle. C’est pourquoi le Christ a dit que les personnes qui écoutent le Créateur, qui écoutent Dieu et qui font ce qu’il dit, ce sont les enfants de Dieu. Ce sont mes frères et sœurs. C’est pourquoi l’apôtre Jean dit qu’il est impossible de devenir un enfant de Dieu par la voie de la génétique ou de la lignée ou par la volonté d’un homme. On devient enfant de Dieu en acceptant le Christ qu’il a envoyé, en croyant ce que Dieu dit. À l’époque du Christ, il y avait des Juifs qui acceptaient le Christ et d’autres qui le rejetaient. Les Juifs qui ont rejeté le Christ étaient ceux qui voulaient un royaume politique militaire. Ils voulaient vaincre les Romains et établir une nation militaire qui dominerait le monde entier. Ils interprétaient les Écritures d’une manière très terrestre. C’est pourquoi le Christ a-t-il dit que ce n’est que par l’Esprit de Dieu que vous pouvez adorer Dieu et que vous pouvez le comprendre. C’est pourquoi l’apôtre Paul a également dit que nous avons l’esprit du Christ. Nous avons la pensée de l’Esprit qui révèle les mystères de Dieu. Et le mystère de Dieu, c’est que les promesses qu’il avait faites se sont accomplies en Christ. Et c’est aussi pourquoi il est dit que toutes les promesses de Dieu sont oui et amen dans le Christ, etnon dans une nation politique et militaire.

Voici donc, en résumé, ce que dit vraiment la Bible. C’est aussi le noyau, le cœur de la foi chrétienne. Dieu habite dans le cœur de l’homme. Il n’habite pas dans un temple construit par l’homme. Il habite le cœur de l’homme, qui est construit par l’Esprit de Dieu. Notre vie, notre esprit, nos pensées, nos actions, toute notre existence devient une maison où le Créateur peut exprimer son amour et le montrer au reste de l’humanité. Et il n’y a pas de racisme en Dieu, il ne regarde pas à la personne. L’idée qu’être juif signifie que l’on a une sorte de lien génétique avec Abraham fait de vous un raciste, car les personnes qui pensent ainsi affirment que les juifs sont meilleurs que le reste de l’humanité. Ils ont le droit de massacrer, d’assassiner, de torturer, d’emprisonner et de voler tous les autres, parce qu’ils sont le peuple élu. Et c’est exactement ce que pensaient les pharisiens. Les Écritures nous apprennent qu’ils traitaient les autres nations de chiens. Ils ont dit que ces personnes étaient des animaux. Et maintenant, avec l’attaque du Hamas contre Israël, qui n’est pas vraiment le Hamas, le Hamas est financé par les mêmes personnes qui financent Israël, mais le ministre israélien de la défense a littéralement dit que ces Palestiniens sont des animaux humains. Telle est la mentalité raciste de ces personnes qui pensent qu’être juif signifie que l’on est meilleur que les autres.

Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense : Nous imposons un siège complet à la population de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant. Tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence.

David Sorensen : Il existe un contraste frappant entre ce que dit l’Écriture et ce qui a été introduit dans le christianisme. Fondamentalement, la doctrine du sionisme remonte à l’époque des anciens Israélites qui voulaient un Israël politique et militaire qui dominerait le monde. C’est essentiellement une interprétation littérale. Et ce sont eux qui ont assassiné le Christ. Ce sont eux qui ont tué tous les chrétiens. Ce sont eux qui ont massacré les apôtres parce qu’ils ne voulaient pas du royaume des cieux dans le cœur de l’homme. Ils voulaient l’accomplissement politique et militaire des promesses de Dieu. Ils ont donc rejeté le Christ. Ils ont rejeté ce que les apôtres prêchaient. Ils ont rejeté tout ce que les Écritures disaient vraiment.

Nous arrivons donc au cœur du problème, et j’espère que vous êtes toujours avec moi. Je me suis empressé d’expliquer cela de la manière la plus concise possible mais j’invite tous les chrétiens qui regardent cette vidéo à étudier sincèrement les Écritures. Lisez la lettre de Paul aux Galates. Lisez ce que le Christ a dit sur le royaume dans les Évangiles. Il n’a jamais parlé d’un règne politico-militaire. Il a rejeté cela farouchement. D’accord ? Et Judas l’a trahi pour cela. L’église chrétienne a été fortement inversée. Au lieu d’être fidèle à ce que Jésus le Christ a dit, qu’ils prétendent croire, suivre et adorer, ils se sont en réalité complètement écartés de tout ce que le Christ a dit. Et ils sont revenus à ce que disaient les Pharisiens. Nous avons besoin d’un Israël militaire et politique.

Lorsque nous examinons l’État d’Israël actuel, il devient évident qu’il n’a rien de commun avec l’Israël dont Dieu parle dans les Écritures. Dans les Écritures, Dieu dit qu’Israël, prince de Dieu, enfants royaux de Dieu, est sa famille. C’est son peuple, ceux qui l’aiment, ceux qui l’adorent, ceux qui lui sont fidèles. Ce sont ses enfants, ses bien-aimés, la prunelle de ses yeux, les personnes qui appartiennent vraiment à Dieu. L’État d’Israël actuel est l’un des plus athées au monde La grande majorité d’Israël rejette farouchement l’existence de Dieu. Ils disent qu’il n’y a pas de Dieu. Nombre d’entre eux sont francs-maçons. Au cours de sa brève existence, Israël est devenu l’une des capitales mondiales de la perversion sexuelle, avec la plus grande gay-pride du Moyen-Orient. C’est un refuge pour les pédophiles. Les personnes recherchées par la justice pour avoir abusé d’enfants peuvent s’enfuir en Israël et ne seront pas poursuivies. C’est donc une preuve très forte qu’Israël n’a rien à voir avec le véritable Israël dont parlait Dieu, qui est littéralement l’exact opposé de ce qui précède. Dieu dit : « Aimez vos ennemis, nous sommes tous frères ». Il appelle les gens à vivre en paix les uns avec les autres. Israël est l’exact opposé de cela. Il tue des millions de personnes. Il les assassine, il torture les enfants en prison. C’est inconcevable. Il n’y a aucun rapport entre cet état politique, militaire, violent, financé par des satanistes, capitale mondiale de la perversion sexuelle et l’une des nations les plus athées du monde, et ce que Dieu dit qu’est Israël. C’est littéralement le contraire. Laissez-moi vous montrer quelque chose. Il s’agit d’un vrai billet d’un dollar. Comment savez-vous qu’il est réel ? Eh bien, parce que c’est écrit ici, n’est-ce pas ? 1$. Vous pouvez donc être assuré qu’il s’agit d’un billet d’un dollar authentique. C’est exactement ce qui se passe avec Israël. Ce n’est pas parce que quelqu’un prend une identité ou utilise un certain nom qu’il est le vrai. Il s’agit d’un authentique billet de 1 dollar. Il n’est pas simplement écrit « un dollar », mais il en possède toutes les caractéristiques. Lorsque nous considérons Israël, nous devons examiner ses caractéristiques et ne pas nous laisser abuser par le nom d’Israël. N’importe qui peut dire : je suis israélite, je suis juif ou autre. Nous devons examiner quelles sont les caractéristiques du véritable Israël selon la Torah, selon l’Ancien Testament et les Écritures. Ensuite, nous devons vérifier si nous pouvons voir ces caractéristiques, c’est ainsi que nous déterminons si quelque chose est réel. On ne peut pas se contenter de dire : « Voilà, c’est vrai parce que c’est écrit ». L’utilisation de l’étoile de David et du nom d’Israël ne fait pas de vous un Israélien. C’est une chose que nous devons vraiment comprendre. Je dois également vous faire part d’un autre élément clé : l’humanité est confrontée à un conflit éternel entre deux groupes de personnes, les Israéliens et les Palestiniens. Mais ce n’est pas ce qui se passe réellement. Comme nous l’avons vu, ce sont les entités qui se trouvent derrière Israël et le Hamas qui sont à l’origine de ce conflit. Ce sont eux qui sont à l’origine de cette guerre. Il s’agit essentiellement d’une guerre entre l’État profond et l’ensemble de l’humanité, dont les Israéliens et les Palestiniens sont les victimes. Nous sommes tous dupés par un groupe de personnes très puissantes et très rusées qui agissent dans l’ombre et tirent les ficelles. C’est donc le mystère d’Israël qui a été résolu. Cela n’a rien à voir avec ce que disent les anciennes écritures sur ce qu’est Israël. C’est diamétralement opposé à cela. Elle a été fondée et financée par des satanistes qui ont pour objectif de dominer le monde et qui veulent avoir le soutien des milliards de chrétiens du monde entier, afin de pouvoir mener à bien leur projet. Je comprends que c’est extrêmement choquant d’entendre cela pour la première fois, mais toutes ces informations peuvent faire l’objet de recherches. Vous pouvez en trouver de plus en plus de preuves si vous faites vos recherches. Je vous invite à participer à la construction d’un monde meilleur dans lequel nous ne soutenons pas les entités qui créent la guerre et assassinent des centaines de milliers, voire des millions de personnes. Nous ne sommes pas ici pour faire de ce monde un lieu d’horreur, de terreur, de peur et de destruction. Nous sommes ici pour apporter l’amour, la justice et la bonté à toute l’humanité. Tel est notre objectif. C’est pourquoi ce film a été réalisé, afin d’exposer ce programme extrêmement néfaste. Leur plan est de provoquer une guerre mondiale afin de pouvoir l’utiliser comme excuse pour établir un gouvernement mondial unique qui apporterait alors selon eux la paix. Nous avons le choix de tomber dans ce piège ou d’ouvrir les yeux et d’avoir le courage de défendre ce qui est juste et d’empêcher leur agenda. Je vous invite à vous rendre sur le site StopWorldControl.com et à vous inscrire pour recevoir nos courriels. Vous en apprendrez beaucoup sur le programme officiel de domination mondiale et sur ce que vous pouvez faire pour arrêter ce plan.

L’avenir est brillant et magnifique si nous nous levons et si nous faisons ce qu’il faut pour faire de ce monde un lieu de bonté, un lieu d’espoir, un lieu de bonheur.

de d.s.

Sources / Liens :




Les pompiers californiens rendus malades par la 5G nous alertent

[Source : changera4]

Les Pompiers tombent malades avec les Tours Téléphoniques de la 5G installées près de leurs Casernes !

Le Réveil des Pompiers est salutaire pour nous tous !

Par Susan Foster

Les prochains jours pourraient marquer un tournant politique sans retour, et les pompiers — toujours en première ligne en matière de santé et de sécurité — ont un message pour nous tous à travers leur position proactive. Les pompiers se sont battus pour obtenir une exemption pour les tours de leurs stations, car des années de vie avec des tours de téléphonie cellulaire leur ont appris des leçons dont nous devrions tous tenir compte.

Un projet de loi sans précédent, le SB 649, est en attente devant l’Assemblée de Californie et sera entendu à la Chambre des représentants.

Comité des communications et des transports le mercredi 12 juillet. Beaucoup pensent que c’est le dernier endroit pour arrêter le projet de loi. Pour les Californiens, vérifiez si votre représentant fait partie du comité :
http://acom.assembly.ca.gov/membersstaff.
Pour une vérification rapide de l’identité de votre représentant :
http://findyourrep.legislature.ca.gov/
Demandez instamment à votre membre de l’Assemblée de dire NON au SB 649.

Si cette loi est adoptée et devient loi à compter du 1er janvier 2018, presque toutes les tours de téléphonie cellulaire pourraient être implantées par des opérateurs de télécommunications sans aucun contrôle local.

Un amendement a été ajouté au projet de loi à la dernière minute pour accorder un laissez-passer aux macro-tours, permettant ainsi l’implantation de tours de téléphonie cellulaire de formes et de tailles multiples sans que les villes ou les résidents locaux n’aient leur mot à dire en la matière. Malgré toute la connectivité que les gens souhaitent, personne ne veut se réveiller avec une tour rayonnant ou dominant sa maison.

Avant cet amendement de grande envergure, faisant passer la législation proposée de mauvaise à orwellienne, le projet de loi 649 du Sénat avait été conçu pour permettre le déploiement rapide de petites tours de téléphonie cellulaire devant être placées tous les 5 à 10 foyers sans les procédures de zonage locales garanties depuis 20 ans par la loi sur les télécommunications de 1996. Cette expansion fait partie de la construction à venir de l’infrastructure 5 G.

Le législateur californien, favorable à l’industrie, prétend peut-être ne rien savoir des problèmes de santé, mais en réalité, il le sait.

Le législateur a accordé une exemption du SB 649 aux pompiers qui combattent les tours de téléphonie cellulaire sur leurs postes devant les tribunaux et dans leurs villes depuis près de 20 ans.

Dans toute la Californie, les pompiers se plaignent depuis longtemps de symptômes souvent invalidants provenant des tours de téléphonie cellulaire de leurs postes. Les villes louent fréquemment des espaces dans les casernes de pompiers pour augmenter leurs revenus. Les pompiers vivent et dorment dans les casernes lorsqu’ils sont en service et ont été exposés à une exposition importante aux rayonnements RF.

Une étude SPECT réalisée en 2004 auprès de pompiers du centre de la Californie a révélé des anomalies cérébrales chez tous les hommes testés, ainsi qu’un retard de réaction, un manque de contrôle des impulsions et des troubles cognitifs. Aucun des hommes n’a travaillé sur des matières dangereuses, donc l’exposition à des produits chimiques a été exclue.

Tous les pompiers testés souffraient de troubles du sommeil, de maux de tête, de manque de concentration et de pertes de mémoire suite à l’installation d’une tour adjacente à leur caserne cinq ans plus tôt. Ils ont poursuivi la société de téléphonie sans fil qui leur avait assuré que les tours étaient parfaitement inoffensives, mais la Sec. 704 de la loi sur les télécommunications de 1996 ne permet pas de prendre en compte la santé lors de l’implantation d’une tour, le juge a donc rejeté le procès.

Ainsi, l’exemption actuelle pour les pompiers ne précise pas la « santé » comme motif d’exemption. Pourtant, l’histoire des pompiers est bien connue et la société dépend d’eux en cas d’urgence en matière de santé et de sécurité. Cette exemption est une reconnaissance implicite du risque pour la santé, et les pompiers méritent cette exemption.

Le fait est que nous méritons tous une exemption. Étant donné que l’octroi par l’État d’une exemption pour les casernes de pompiers implique la reconnaissance du risque pour la santé des pompiers, cela soulève la question évidente : qu’en est-il du reste d’entre nous qui sommes intrinsèquement plus vulnérables — en particulier les enfants à naître, les enfants, les adolescents, ceux qui sont malades et handicapés et personnes âgées ? Nous devrions tous être autorisés à conserver le contrôle local et à avoir autant de voix que possible pour protéger nos communautés et nos familles.

Susan Foster est une rédactrice médicale qui travaille depuis 2000 avec les pompiers sur la santé, la sécurité et la politique relative aux tours de téléphonie cellulaire dans leurs stations. Elle a organisé une étude sur le cerveau des pompiers californiens en 2004 et a été l’auteur original de la résolution 15 adoptée par l’IAFF. en 2004. Elle est pompière honoraire du service d’incendie de San Diego.

Lire Susan Fosters a déposé un affidavit auprès de la FCC

Lisez le communiqué de presse sur la résolution et l’étude de recherche ici

VIDÉOS DE TÉMOIGNAGE DES POMPIERS

OPPOSITION DE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES POMPIERS (IAFF) AUX TOURS CELLULAIRES DANS LES CASERNES D’INCENDIE

« L’AIP s’oppose à l’utilisation de casernes de pompiers comme stations de base pour des tours et/ou des antennes pour la conduction des transmissions de téléphones portables jusqu’à ce qu’une étude présentant le plus haut mérite et intégrité scientifique sur les effets sur la santé de l’exposition aux rayonnements RF/MW de faible intensité soit menée. et il est prouvé que de tels emplacements ne présentent pas de danger pour la santé de nos membres. »

  • Cette position a été lancée après l’augmentation des plaintes parmi les pompiers ayant des antennes cellulaires sur leurs postes, couplée à l’étude californienne montrant des dommages neurologiques chez les pompiers californiens menée par le Dr Gunnar Heuser. L’étude pilote (2004) menée auprès des pompiers de Californie a montré des anomalies cérébrales, des troubles cognitifs, un temps de réaction retardé et un manque de contrôle des impulsions chez les 6 pompiers testés (Lire l’affidavit déposé par Susan Fosters auprès de la FCC, Lire le communiqué de presse sur la résolution et l’étude de recherche ici). Cette étude a conduit à l’adoption massive de la résolution 15 par l’Association internationale des pompiers de Boston en août 2004. Res. 15 a demandé une étude plus approfondie et a été modifié pour imposer un moratoire sur l’installation de tours de téléphonie cellulaire dans les casernes de pompiers aux États-Unis et au Canada.

Section locale 1014 des pompiers du comté de Los Angeles

« En tant que pompiers et ambulanciers, nous vivons dans ces casernes. Quel effet ces tours auront-elles sur nous ? Quels sont les risques pour nos voisins ? Il va de soi que le comté de Los Angeles aurait dû au moins mener une étude approfondie avant de placer des antennes micro-ondes haute puissance de 60 mètres au-dessus de nos têtes. »

Dave Gillotte, capitaine des pompiers en service actif
Président, section locale 1014 des pompiers du comté de Los Angeles

Regardez-le témoigner sur cette question ici.

La section locale 112 des pompiers unis de la ville de Los Angeles, IAFF-CIO-CLC, s’oppose aux tours de téléphonie cellulaire dans leurs stations

  • « Il est inexcusable qu’une fois de plus, nos pompiers sur le terrain aient été les derniers informés d’un projet colossal de 150 millions de dollars qui pourrait mettre en péril leur santé et leur sécurité. … personne ne nous a parlé et nous n’avons pas entendu un seul expert nous dire que ce projet serait sûr.
  • « L’UFLAC s’opposera fermement à l’utilisation des casernes de pompiers comme bases pour les tours de téléphonie cellulaire et/ou les antennes »
  • Téléchargez la lettre de la section locale 112 du syndicat des pompiers de Los Angeles demandant l’arrêt immédiat des tours de téléphonie cellulaire dans les casernes de pompiers.



Derrière les transitions de genre : les intérêts de Big Pharma

[Source : Tocsin]

Avec Gérard et Nicole Delépine, respectivement chirurgien orthopédique, oncologue et pédiatre, oncologue.

Émission qui porte bien son nom TOCSIN qui nous a permis de partager notre tristesse et nos inquiétudes pour tous ces jeunes embarqués dans une transition sans en connaître le terrible parcours qui les mènera du paradis promis ou espéré à l’enfer quotidien, du bien portant au malade chronique devant prendre des médicaments tous les jours et subir les inconvénients de la chirurgie pratiquée pour ceux qui auront franchi ces étapes…

INFORMEZ LES JEUNES DE VOS CONNAISSANCES VOUS SAUVEREZ QUELQUES GAMINS D’UNE VIE GÂCHÉE.

Nicole Delépine




Bill Gates et la FDA concluent un accord pour faciliter l’approbation des médicaments…

[Source : sentadepuydt.substack.com]

Par Senta Depuydt

En 2017, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a conclu des accords de principe avec la Fondation Bill & Melinda Gates.

En vertu de ce protocole, les deux entités ont accepté de partager des informations pour « faciliter le développement de produits innovants, y compris des contre-mesures médicales », telles que des diagnostics, des vaccins et des thérapies pour lutter contre la transmission des maladies pendant une pandémie.

La FDA a ce type d’accords avec de nombreuses organisations universitaires à but non lucratif, mais peu ont autant à gagner que la fondation de Bill Gates.

Les experts craignent qu’elle n’exerce une influence indue sur les décisions réglementaires de la FDA concernant notamment les mesures de lutte contre les urgences sanitaires.

David Gortler, ancien conseiller principal du commissaire de la FDA entre 2019 et 2021, se méfie de cette alliance.

« Si la Fondation Gates établit un protocole d’accord avec un régulateur sur un produit qu’elle souhaite développer, il semble qu’il y ait un conflit d’intérêts. Que dirait-on si toutes les entreprises pharmaceutiques faisaient exactement la même chose ? »

Aujourd’hui chercheur au Centre d’éthique et de politique publique de Washington, il explique que, normalement, les comptes-rendus des réunions entre les promoteurs et les autorités de réglementation sont censés être ouverts à la consultation publique.

« Cet accord permet de contourner les exigences habituelles en matière de transparence des communications officielles, de cette manière leurs négociations peuvent rester secrètes. »

David Bell, un ancien médecin de l’OMS qui travaille aujourd’hui comme médecin de santé publique et consultant en biotechnologie, estime également que cela peut corrompre le processus réglementaire.

« Il y a cette idée selon laquelle les fondations philanthropiques ne peuvent être que bien intentionnées, parce qu’elles “fabriquent des vaccins et sauvent des milliers de vies”. Il faut leur faciliter les formalités administratives et aider la FDA à agir rapidement, faute de quoi des “enfants mourront”. Mais en réalité, cela risque de corrompre l’ensemble du système. »

M. Bell ajoute :

« Or de façon générale, les relations étroites entre les régulateurs et les développeurs augmentent inévitablement le risque de ne plus avoir la rigueur suffisante dans l’évaluation des produits. Cela peut mettre le public en danger. »

Services récompensés

La FDA a été sévèrement critiquée pour sa politique de « portes tournantes ». Dix des onze derniers commissaires de la FDA ont quitté l’agence pour prendre des postes élevés au sein des entreprises pharmaceutiques qu’ils contrôlaient auparavant.

C’est aussi le cas à la Fondation Gates qui a embauché des membres haut placés de la FDA, pour faciliter l’approbation de ses produits.

Par exemple, Murray Lumpkin a fait une carrière de 24 ans à la FDA, en tant que conseiller principal du commissaire de la FDA et représentant pour les questions mondiales.

Il est aujourd’hui directeur adjoint des affaires réglementaires à la Fondation Gates et signataire du protocole d’accord.

Margaret Hamburg, qui a été commissaire de la FDA entre 2009 et 2015, fait désormais partie du conseil scientifique de la Fondation Gates.

Bell n’a aucun doute sur le fait que ces nominations étaient stratégiques pour « exploiter le système » : « Si je travaillais à la Fondation Gates, j’embaucherais certainement quelqu’un comme Murray Lumpkin. »

Le seul moyen de résoudre le problème des portes tournantes, selon Bell, est d’inclure une « clause de non-concurrence » dans les contrats.

« Elle pourrait stipuler que les employés de la FDA ne peuvent pas travailler pour les personnes qu’ils ont réglementées pendant au moins dix ans. Il y a des endroits qui ont ces règles — les entreprises privées ont des accords selon lesquels vous ne pouvez pas travailler pour un rival », a déclaré M. Bell.

La FDA a rejeté les questions concernant les risques de conflits d’intérêts ou le manque de transparence de ses communications avec la Fondation Gates.

Dans un communiqué, la FDA a déclaré : « La prise de décision réglementaire de la FDA est fondée sur la science :

« Les décisions réglementaires de la FDA sont fondées sur la science. Les anciens fonctionnaires de la FDA n’ont aucun impact sur les décisions réglementaires. La FDA ne collabore avec la Fondation Bill et Melinda Gates que dans le cadre du protocole d’accord tel qu’il est décrit ».

Gates a des milliards à y gagner

Bill Gates s’est vanté d’avoir obtenu un rendement de 20 pour 1 sur son investissement de 10 milliards de dollars dans le « financement et la fourniture » de médicaments et de vaccins.

« C’est le meilleur investissement que j’aie jamais fait », a-t-il déclaré au Wall Street Journal. « Il y a plusieurs dizaines d’années, ces investissements n’étaient pas des paris sûrs, mais aujourd’hui, ils sont presque toujours très rentables. »

En septembre 2019, juste avant la pandémie, les documents déposés auprès de la Commission des opérations de bourse des États-Unis montrent que la fondation a acheté plus d’un million d’actions de BioNTech (partenaire de Pfizer) au prix de 18,10 dollars par action. En novembre 2021, la fondation s’est débarrassée de la plupart des actions pour un montant moyen de 300 dollars par action, avant d’admettre l’inefficacité des vaccins concernés.

Selon le journaliste d’investigation Jordan Schachtel, la fondation a empoché environ 260 millions de dollars de bénéfices, soit plus de 15 fois son investissement initial, dont la majeure partie n’a pas été imposée parce qu’elle a été investie par l’intermédiaire de la fondation.

Dans son récent ouvrage intitulé « Comment éviter la prochaine pandémie », M. Gates prévient que les futures pandémies constituent la plus grande menace pour l’humanité et que la survie dépend de stratégies mondiales de préparation aux pandémies, se positionnant ainsi fermement au centre de l’élaboration de l’ordre du jour.

En octobre 2019, la Fondation Gates et le Forum économique mondial ont organisé l’Event 201, qui a rassemblé des agences gouvernementales, des entreprises de médias sociaux et des organisations de sécurité nationale pour jouer à la guerre contre une pandémie mondiale « fictive ».

Les principales recommandations de l’événement étaient qu’une telle crise nécessiterait le déploiement de nouveaux vaccins, la surveillance et le contrôle des informations et des comportements humains, en orchestrant la coopération et la coordination des industries clés, des gouvernements nationaux et des institutions internationales.

Plusieurs semaines plus tard, lorsque la pandémie de COVID-19 est apparue, de nombreux aspects de ce « scénario hypothétique » sont devenus une réalité effrayante.

La Fondation Gates, qui détient des parts dans une série de sociétés pharmaceutiques, dont Merck, Pfizer et Johnson & Johnson, est aujourd’hui considérée comme exerçant une influence significative sur l’orientation de la réponse mondiale à la pandémie, affirmant que son objectif est de « vacciner le monde entier » avec un vaccin contre le COVID-19.

Domination mondiale

La Fondation Gates a consacré des millions au financement d’organisations non gouvernementales, de médias et d’agences internationales, ce qui lui a permis d’acquérir une influence politique considérable.

Les contributions financières aux médias ont permis à M. Gates de bénéficier d’une couverture médiatique favorable, se vantant sur le site web de la fondation d’avoir engagé près de 3,5 millions de dollars pour le Guardian entre 2020 et 2023.

L’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) a révélé qu’elle avait reçu environ 3 millions de dollars de la Fondation Gates en 2022, ce qui correspond à plusieurs exercices financiers.

Le candidat à la présidence Robert Kennedy Jr a qualifié Gates d’« homme le plus puissant de la santé publique » parce qu’il a réussi à orienter la stratégie de l’OMS en matière de pandémie pour qu’elle se concentre principalement sur la vaccination.

M. Kennedy a déclaré dans une interview que l’OMS « supplie à genoux » pour obtenir le financement de M. Gates, qui représente aujourd’hui plus de 88 % du montant total des dons de l’OMS provenant de fondations philanthropiques.

« Je pense que [Gates] croit qu’il est en quelque sorte divinement ordonné pour apporter le salut au monde par le biais de la technologie », a déclaré Kenney. « Il pense que le seul chemin vers la santé se trouve à l’intérieur d’une seringue. »

La Fondation Bill & Melinda Gates représente à elle seule plus de 88 % du montant total des dons des fondations philanthropiques à l’OMS. Parmi les autres contributeurs figurent la Fondation de la famille Bloomberg (3,5 %), le Wellcome Trust (1,1 %) et la Fondation Rockefeller (0,8 %).

Le directeur général de la Fondation Gates, Mark Suzman, a répondu aux inquiétudes concernant l’influence disproportionnée de la fondation dans la définition des programmes nationaux et mondiaux, sans aucune responsabilité formelle devant les électeurs ou les organismes internationaux.

« Il est vrai qu’avec nos dollars, notre voix et notre pouvoir de mobilisation, nous avons un accès et une influence que beaucoup d’autres n’ont pas », a admis M. Suzman dans sa lettre annuelle pour 2023.

« Mais ne vous y trompez pas : lorsqu’il existe une solution susceptible d’améliorer les moyens de subsistance et de sauver des vies, nous la défendons sans relâche. Nous ne cesserons pas d’user de notre influence, ainsi que de nos engagements financiers, pour trouver des solutions »…

D’après un article du Brownstone Institute republié par le Defender, le 25 octobre 2023




Essence et motivation de la recherche de nouvelles connaissances

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par le Dr Stefan Lanka

Mes contributions sur le canal Telegram LankaVision, âme de la science, reproduites ici dans le magazine W+, complétées et poursuivies en exclusivité, servent à maintenir, approfondir et retrouver la paix. La paix entre les individus, les grands groupes et ce que nous appelons la Nature et la Création. La science est au service des hommes, donc de la paix et de la vie. La biologie nous en donne l’exemple. Sous tous ses aspects. Elle montre tout. Comment la paix et la vie sont possibles. Avec amour. Le dévouement inconditionnel et la résolution pacifique de tous les défis à relever.

En biologie, la violence n’est utilisée qu’à court terme pour préserver sa propre espèce, lorsque les ressources se raréfient de manière inattendue et qu’une autre solution, symbiotique, n’est pas possible. En tant qu’êtres humains et humanité, nous sommes en mesure d’éviter les pénuries, de sorte que chacun peut être sûr de la solidarité de tous les autres s’il devait lui-même se trouver un jour dans le besoin. Je ne peux aller bien que si tout le monde va bien. Il faut atteindre ce point Oméga1. L’activité scientifique est couronnée de succès lorsqu’elle a ce point pour objectif et pour défi.

Comme nous faisons partie intégrante de la vie, nous n’avons pas de vue d’ensemble. Nous sommes bien avisés de toujours considérer les réponses trouvées comme les secondes meilleures, qui seront complétées ou remplacées par de meilleures. Nous devons donc toujours améliorer nos questions et toujours remettre en question nos résultats et nos découvertes. Croire ou affirmer que l’on a trouvé la vérité est dangereux. Toutes les théories scientifiques de l’histoire de l’humanité sur la vie et la « maladie »2 se sont révélées fausses ou ont été tellement modifiées qu’elles n’ont plus rien de commun avec les idées initiales.

Bien sûr, il existe des certitudes éternelles de grands maîtres, de poètes doués, de fondateurs de religions, de philosophes, de sociologues, de médecins, de biologistes et de scientifiques. Nous serions bien avisés d’accepter et d’assimiler leurs connaissances. Chaque roue ne demande pas à être réinventée. C’est pourquoi vous trouverez toujours de telles certitudes aux endroits des textes courts où elles approfondissent ce qui a été écrit, afin de donner plus de contenu et d’espace aux pensées et sentiments respectifs.

Notre science « institutionnalisée » actuelle a du mal à gérer les connaissances qui peuvent être qualifiées de « spirituelles », car « elle » n’admet comme réelles que la matière tangible et les interactions matérielles. Toutes les autres observations, possibilités de réflexion et connaissances qui dépassent les modèles d’explication matériels de la « science » institutionnalisée sont rejetées3. Permettez-moi d’illustrer mon propos : La science enseignée dans les institutions publiques se considère comme la gardienne du seul véritable « système noir et blanc ». Ici, sous un contrôle strict (par exemple par le biais de la « Révision par les pairs »), on ne peut débattre des nuances de gris que si les règles du noir/blanc sont respectées. Le seul fait d’accepter des couleurs est déjà la preuve d’une hostilité absolue à la science. C’est ainsi que « la science » s’est créé une caverne en forme d’impasse, que Platon a décrite avec justesse.

Une impasse dangereuse pour la vie

Quelle leçon en tirons-nous ? Parler de couleurs à un dogmatique du noir et blanc n’a de sens que si celui-ci souhaite sortir de lui-même de sa grotte (de son enfer ?) en noir et blanc et n’est pas entraîné de force dans le monde des couleurs du jour. Cela s’applique aussi tout particulièrement aux scientifiques qui se heurtent à des contradictions, mais qui restent strictement dans le système noir et blanc avec leurs critiques. Ce qui m’a fait le plus mal ici, c’est de constater que dans le cadre de « l’information » sur le VIH/SIDA, la vaccination et la maladie Corona, les scientifiques qui se montrent critiques constituent un obstacle majeur au progrès. Les critiques qui, comme les personnes critiquées, ne remettent jamais en question leur propre système de référence, ne font que remarquer les contradictions, ne les résolvent pas, mais augmentent indéfiniment la peur avec la même logique obsessionnelle4.

Le génial penseur, historien et sociologue Eugen Rosenstock-Huessy a identifié et publié il y a cent ans un mécanisme très simple expliquant pourquoi la science établie, c’est-à-dire institutionnalisée, devient AUTOMATIQUEMENT et inévitablement une pseudo-science :

« Les savants sont des gens compétents et donc tout à fait incapables d’aimer le renversement de leur vertu. Ce sont des fonctionnaires de la science, et ils s’opposent toujours à l’amateur. Mais comme la science fait officiellement partie de la recherche, tout comme le Saint-Esprit fait partie de l’Église, il existe une masse de pseudo-recherches qui rivalisent avec le progrès de la recherche libre ; et seule la première est consciencieusement soutenue par les instances et les fondations officielles, car elle seule semble digne d’être soutenue par le fonctionnaire professionnel de la science. Cette fausse recherche agit selon le principe : “Lave-moi la peau, mais ne me mouille pas”. Elle étudie le cancer selon les idées dépassées de Pasteur, comme s’il s’agissait de la rage ».5

Il y a cent ans, il était donc déjà clair que les théories sur l’infection et le cancer étaient fausses. Comment se fait-il que l’on continue aujourd’hui encore à pratiquer la chimiothérapie avec des dérivés de gaz toxiques et à effrayer les gens à mort avec tous les diagnostics vaudous d’infection et de cancer impossibles ? Comme nous l’avons déjà dit, il y aura à l’avenir de meilleures explications que celles qui suivent, mais un fait traverse les millénaires : « Celui qui fait peur a le pouvoir »6. Dans notre histoire occidentale, ce sont les églises qui ont transformé les certitudes de la foi en terreur de la peur, afin de « convertir » tous les hommes, d’étendre et de maintenir leur pouvoir. Georg Büchner a reconnu que la soi-disant Révolution française avait été mise en scène par « l’aristocratie de l’argent » afin de détrôner l’ancienne noblesse et l’Église7. C’est là que les moyens de faire peur ont changé, passant de théologiques à séculiers. Charles Wright Mills a publié en 1956 un livre sur la manière dont les super-riches Américains, qui n’ont jamais été limités par la noblesse et l’Église, sont devenus l’élite du pouvoir agissant à l’échelle mondiale, livre qui est paru en allemand en 2019 sous le titre « Die Machtelite »8. (NdT : « Macht » = pouvoir)

Dans ce livre, nous découvrons qu’avec la « Seconde Guerre mondiale », l’industrie de l’armement est devenue l’industrie de loin la plus importante, qui a également été construite de manière à pouvoir produire des biens civils. Comme il est également vrai que « qui a beaucoup d’argent a beaucoup de pouvoir », il est compréhensible, grâce à C.W. Mills, que l’armée se soit subordonnée depuis 1945 à l’ensemble de la recherche fondamentale, celle-ci étant payée par le gigantesque budget militaire. Ce fait permet de comprendre à qui servent les théories sur l’infection, l’immunité, la génétique et le cancer, réfutées depuis longtemps : À la création de la peur laïque pour le maintien au pouvoir par le désormais « complexe militaro-industriel ».

Autrefois, les gens payaient volontiers les indulgences pour se racheter de leurs péchés et éloigner de leur corps le diable qui les guettait partout. Aujourd’hui, nous payons avec grand plaisir des impôts toujours plus élevés, car la recherche et le traitement des prétendus dangers mortels de notre biologie coûtent de plus en plus cher. Et nous dénudons nos bébés pour qu’ils ne soient pas piqués, mais qu’on implante dans leur corps, par une aiguille creuse, un cocktail agressif de poisons qui, s’il était injecté dans la veine, serait instantanément mortel. Cet acte de vaccination est, selon moi, la forme laïque du baptême dans la secte la plus violente et la plus importante de la planète.

Bien sûr, tous les injecteurs de poison n’en sont pas conscients, car il existe effectivement des personnes naïves, mais attention, il y en a aussi qui se font passer pour des naïfs. Mais ceux qui prétendent qu’il existe ou qu’il a existé une preuve scientifique, même pour un tout petit détail, dans tout le domaine des « théories de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer », mentent. Plus encore, la science est liée aux lois de la pensée et de la logique, et il en résulte automatiquement les règles strictes du travail et de l’action scientifiques : à savoir se remettre constamment en question, remettre en question le système de pensée de ses idées, c’est-à-dire chercher soi-même les contradictions. Celui qui fait cela constate que tout le château de cartes des « théories de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer » s’effondre instantanément, car la biologie réelle est différente. La biologie est toujours symbiotique, en elle-même et avec son environnement.

Mais telle une grenouille dans une eau de plus en plus chaude, notre culture européenne tant évoquée s’est habituée à être cuite à point par les églises, la médecine et les pseudo-sciences et vend cette attitude, ainsi que la logique forcée du matérialisme du bien et du mal9, comme un prétendu progrès aux pays en voie de développement. Ces pays du tiers-monde ont été envahis par l’Europe il y a 500 ans, alors qu’ils avaient le même niveau artisanal, culturel et économique que nous, afin de les tenir à l’écart du développement et de les exploiter jusqu’à aujourd’hui. Nous devons également assumer ces faits avec responsabilité, c’est-à-dire utiliser notre prospérité de manière « globale et durable » et la partager si nous voulons jouir de la prospérité et avoir ainsi la liberté de prendre soin de notre santé. Donner d’abord, recevoir ensuite. C’est l’un des principes de la biologie. En résumé : « Celui qui craint la contradiction n’entend pas l’oracle », selon le théologien Paul Schwarzenau. Cela vaut pour tous les domaines.

L’environnement efficace de la science

Avec ces explications, vous êtes préparés à d’autres faits décisifs, justement dans le prétendu calme et le léchage des plaies de l’après-Corona. Car après « Corona », c’est avant la prochaine folie. Conformément à notre système monétaire, qui provoque AUTOMATIQUEMENT l’obligation de rendement et donc l’éternelle obligation d’exagération et donc une cupidité insatiable, le « Corona reloaded » (NdT : reloaded signifie rechargé) à venir sera automatiquement plus violent, sans qu’un homme ou un groupe de criminels le planifie concrètement. Notre longue tradition de la politique de la peur, avec la peur des épidémies10, couplée à l’obligation de rendement de notre système monétaire, a jusqu’à présent engendré toutes les épidémies. Pas de plandémie, mais le Dr Oetker : on prend toujours n’importe quel symptôme, on affirme une nouvelle maladie, on invente un nom terrifiant et les « peuples reconnaissants que la science finance abondamment » (Eugen Rosenstock-Huessy) avalent et se font injecter et implanter avec reconnaissance tout ce qui est proposé. À l’Ouest, rien de nouveau (NdT : titre du magnifique livre d’Erich Maria Remarque sur la 1re guerre mondiale).

Les scientifiques impliqués sont dépassés par la dynamique propre du développement, par les fantômes qu’ils ont appelés et tentent d’éviter des fleurs de marais plus ou moins mortelles de la folie. Ainsi, la grippe porcine a été annulée du jour au lendemain lorsque le Drosten11 de l’époque de la grippe porcine a appelé à doubler la concentration de Tamiflu, le « tueur de virus de la grippe porcine », ce qui aurait eu pour effet de rendre cet épaississant sanguin massivement mortel et de provoquer un effondrement de l’ordre public pendant deux à cinq ans, conformément aux plans de pandémie. En 2009, notre culture occidentale s’est presque bombardée elle-même à l’âge de pierre avec une chimiothérapie présentée comme un antiviral. Nous n’avons pas besoin d’une bombe atomique pour cela. La dynamique de la peur, nos pseudo-sciences qui affirment tout pour l’argent et l’obligation de rendement suffisent à nous détruire tous.

Ce dont nous avons besoin pour nous libérer nous-mêmes de ces mécanismes, c’est de devenir des êtres humains à part entière et des citoyens qui se portent garants, plutôt que des électeurs de figurines en carton (NdT : de marionnettes) dans un théâtre qui prétend être une démocratie. Sylvio Gesell est, pour le domaine du système monétaire, des monnaies régionales, des femmes et des mères (sic !), l’un des précieux précurseurs, Rudolf Steiner, avec son « tripartisme social », est le garant d’une symbiose entre la vie spirituelle, la vie juridique et la vie économique, la nécessité de la démocratie directe s’explique d’elle-même et Ryke Geerd Hamer nous libère de la logique contraignante du Mal et nous offre l’une des conditions de la capacité de paix des hommes.

Dans le prochain article, je présenterai la biologie réelle, le système de connaissance du Dr Ryke Geerd Hamer. De courtes contributions sur des aspects de ce sujet sont disponibles en permanence sur mon canal LankaVision sur Telegram.

Traduction Jean Bitterlin 31.10.2023

Références

1 Pierre Teilhard de Chardin. Dans l’esprit : « L’humanité est encore loin du point Oméga pour se comprendre comme une famille sur une planète ».

2 Voir la contribution de LV sur Telegram à « kranke Krankheit dreifach irreführend » (maladie malade induisant triplement en erreur) du 15.3.2023 et dans W+ n° 2/2023, page 23.

3 « Sortir du piège de la pensée mécanique pour comprendre » (en allemand « Aus der mechanischen Denkfalle ins Verstehen » Livre de Stefan Lanka et Ursula Stoll. Praxis Neue Medizin Verlag, 2022.

4 Voir les contributions de LV sur Telegram concernant le SIDA et les critiques de la vaccination du 25 juin et du 1er juillet 2023 et dans ce numéro.

5 Eugen Rosenstock-Huessy. Sociologie (I), Die Übermacht der Räume (La surpuissance des espaces), Stuttgart 1956, p. 115

6 « Qui fait peur a le pouvoir. Apprendre du Corona » contribution LV du 9.3.2023 sur Telegram et à la page 11 de W+ n° 2/2023.

7 Livre de Simonetta Sanna : L’autre révolution. La mort de Danton de Georg Büchner et la recherche d’alternatives plus pacifiques. Editions Wilhelm Fink, 2010. Voir : www.literaturkritik.de/id/15216

8 L’élite du pouvoir. Charles Wright Mills. Westend (Editions), 2019.

9 Voir 3

10 La panique, c’est essentiel. Un nouveau regard sur les pandémies en Europe. Drs Gerd et Renate Reuther. Editions Engelsdorfer, 2023

11 S’il y a un homme qui voit clair dans la mise en scène des épidémies et a sciemment poussé Corona, ce ne peut être que le professeur Christian Drosten. Voir à ce sujet : Fehldeutung Virus II (Mauvaise interprétation du virus). Début et fin de la crise Corona. W+ n° 2/2020. Disponible gratuitement sur Internet à l’adresse : https://wissenschafftplus.de/uploads/article/wissenschafftplus-fehldeutungvirus-teil-2.pdf




5 idées reçues sur les personnes qui vivent autrement

[Source : toitsalternatifs.fr]

Les idées reçues sur les personnes qui vivent autrement sont nombreuses. Beaucoup pensent que la vraie vie c’est forcément cette vie sédentaire où le bonheur se mesure aux possessions matérielles. Travailler pour gagner de l’argent, afin d’acheter une grande maison ou une belle voiture et montrer toute sa réussite sociale. C’est le mode de vie que nous impose le modèle capitaliste.

C’est un mode de vie qui convient à beaucoup, mais ce n’est pas le seul mode de vie qui existe. Pourtant, ceux qui font le choix de vivre de manière alternative sont mal vus par la société. De nombreuses idées reçues sur les personnes qui vivent autrement circulent.

VOICI 5 IDÉES REÇUES SUR LES PERSONNES QUI VIVENT AUTREMENT

1 — CEUX QUI VIVENT DE MANIÈRE ALTERNATIVE SONT ASOCIAUX

@vandogtraveller.com témoignage à lire ici

C’est l’une des idées reçues les plus répandues sur les personnes qui vivent autrement. Il y a ce mythe persistant qui consiste à dire que ceux qui vivent en dehors de la société vivent isolés au fond des bois. Pourtant, vivre autrement ne veut pas forcément dire s’isoler de tout. Bien au contraire, la plupart des gens qui choisissent un mode de vie alternatif le font pour recréer des rapports humains plus forts. Il y a ainsi différentes manières de vivre autrement et d’avoir une vie sociale épanouie :

  • Il y a les personnes qui vivent sur les routes, en Tiny House, en Van, camping-car ou camion aménagé. Ces nomades rencontrent continuellement du monde sur les routes et s’enrichissent du vécu de chaque personne qu’ils croisent.
  • Il y a aussi les communautés construites pour mieux partager ensemble les moments du quotidien

Et on peut tout aussi bien habiter dans un village, aller travailler, tout en optant pour une maison écologique, une yourte, et pourquoi pas une cabane.

2 — LES PERSONNES QUI VIVENT AUTREMENT SONT DES UTOPISTES QUI « REVIENDRONT FORCÉMENT À LA RÉALITÉ UN JOUR OU L’AUTRE »

Depuis notre naissance nous sommes tous conditionnés pour suivre un seul mode de vie : étudier, trouver un travail, économiser et emprunter de l’argent pour s’acheter une maison, avoir des enfants, les envoyer à l’école, et ainsi de suite… jusqu’à la retraite. Pourquoi notre vie devrait suivre un modèle unique, soi-disant parfait ?

Par revendication écologique, pour réduire leur impact sur l’environnement et/ou par envie de liberté, ces personnes qui vivent de manière alternative ont une autre conception de la vie. Beaucoup d’entre elles vivent ainsi, plus simplement, depuis plusieurs années, voire des dizaines d’années. Elles ont mis en place d’autres modèles économiques, écologiques, sociaux, qui fonctionnent. Encore trop peu médiatisés et trop souvent caricaturés, les modes de vie alternatifs sont pourtant tout à fait viables sur le long terme.

@Communauté de Longo Maï témoignage à lire ici

3 — LES PERSONNES QUI VIVENT EN COMMUNAUTÉ SONT DES ILLUMINÉS

C’est l’une des autres idées reçues parmi les plus tenaces : ceux qui vivent en communauté sont des illuminés guidés par des gourous fanatiques et/ou des préceptes d’un autre âge.

Pourtant, la grande majorité des communautés sont simplement composées de familles, de couples, de célibataires, de personnes de tous âges, qui ont simplement fait le choix de vivre dans un environnement qui leur convient davantage.

Entourés de personnes qui ont les mêmes idéaux et la même volonté de changer les choses, ils aspirent à un monde plus humain, plus solidaire et plus respectueux de l’environnement. Est-ce si fou que cela de vouloir un monde meilleur et d’agir pour cela ?

4 — CEUX QUI VIVENT DE MANIÈRE ALTERNATIVE SONT DES PROFITEURS

Beaucoup demandent « Mais comment font-ils pour vivre financièrement ? Encore des profiteurs qui vivent de l’aide sociale ?! »

Pourtant, vivre de manière alternatif ne veut pas dire ne pas travailler.

Déjà, il faut savoir que vivre autrement c’est souvent faire le choix de vivre plus simplement. Donc quand on vit plus simplement, on réduit nos besoins.

Pour subvenir à ses besoins, il y a toujours le système D : le troc de livres, de jouets, de vêtements par exemple pour les enfants. Cultiver ses propres fruits et légumes. Faire du wwoofing(([1] NDLR Voir par exemple https://wwoof.ca/fr/)) (aide dans des exploitations agricoles en échange de nourriture et d’un lit)…

Aujourd’hui il est aussi possible de travailler à distance, grâce à une bonne connexion internet. On peut être graphiste, programmeur, photographe…

Et enfin, on peut toujours travailler en tant que saisonnier. S’arrêter quelques semaines, gagner suffisamment d’argent et reprendre sa liberté.

5 — CES PERSONNES IMPOSENT LEUR MODE DE VIE À LEURS ENFANTS

Quand on décide de vivre autrement et qu’on est en famille, on entraîne forcément ses enfants dans son mode de vie. C’est vrai.

Mais, si on y réfléchit bien, c’est tout autant le cas des personnes sédentaires qui vivent au rythme du métro-boulot-dodo. Dans tous les cas on impose à nos enfants nos différents modes de vie. On impose aux enfants le rythme scolaire : les amener à l’école tôt le matin, les récupérer tard le soir. On leur impose de ne pas voir leurs parents de la journée, car il faut bien travailler pour payer les factures, la nouvelle voiture, la nounou…

@ Les 4 farfelus — Uneviesurlaroute.com témoignage à lire ici

Vivre autrement ne fait pas de vous des irresponsables. Les personnes qui adaptent un autre mode de vie donnent aussi une éducation à leurs enfants, en faisant par exemple l’école à la maison, ou en faisant voyager leurs enfants au bout du monde. Les enfants apprennent tout aussi bien, à leur rythme, rencontrent d’autres enfants, sociabilisent, apprennent différentes langues. Souvent, les parents demandent l’avis des enfants, s’adaptent à leur rythme.

@Yann et Eve Massart témoignage à lire là

Chaque mode de vie a ses avantages et ses inconvénients, il n’y en a pas un meilleur que les autres. Mais le modèle qu’impose la société actuellement n’est pas le seul modèle qui existe et c’est à vous de choisir celui qui vous convient le mieux.

On espère que cet article sur les idées reçues sur les personnes qui vivent autrement a mis un terme à la mauvaise image qu’on peut se faire sur les vies alternatives.

EN SAVOIR PLUS




L’Église Catholique infiltrée jusqu’au sommet

[Source : MPI]

Lors d’une conférence de presse du #Vatican, James Bogle déclare à propos du #synode2023 :

« Nous sommes témoins d’une infiltration directe de l’Église par ce que l’on ne peut qu’appeler un esprit étranger »

« La fraude synodale conduit à des églises vides. J’ose suggérer que cela a été le thème principal de ce pontificat ».

Réponse de Monseigneur Viganò :

« Si un groupe de conspirateurs s’infiltre dans l’Église pour la détruire et en vient à avoir un “pape” comme représentant principal, le seul résultat que l’on puisse attendre est précisément que toutes leurs actions visent à atteindre le résultat le plus dévastateur au détriment des âmes.

L’action est évidente : si, en voyant les résultats désastreux, ils s’obstinent à poursuivre vers l’abîme, c’est uniquement parce qu’ils veulent nous y conduire. Il n’y a aucune chance qu’ils se trompent ou qu’ils soient trompés.

Persévérer est diabolique. »




Assassinats, viols et réseaux pédophiles : l’OTAN de Gladio 2.0

[Source : donbass-insider.com]

Les défenseurs des droits de l’Homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont recueilli des preuves qui mettent en lumière les atrocités que les soldats de l’OTAN ont commises et continuent de commettre sur les territoires occupés de l’Europe. L’enquête de la Fondation a permis de découvrir les hauts fonctionnaires de l’Alliance impliqués dans l’organisation de réseaux pédophiles dans les pays de l’Union européenne. Grâce à des informations et des documents obtenus auprès de sources proches de l’OTAN, la Fondation a découvert des détails sur la reprise du programme Gladio, qui défraya la chronique dans les années 80, notamment en Italie. Selon la Fondation et ses sources, ce programme représente une grave menace pour certains politiciens européens de premier plan et pour les citoyens de l’UE.

De la naissance de l’OTAN et à propos des « libérateurs »

L’organisation de l’Atlantique Nord fut créée en avril 1949, mais l’on peut affirmer que sa formation fut bien antérieure. C’est à partir du « second front » que les Soviétiques demandaient l’ouverture de longue date, que l’on peut raisonnablement placer la date officieuse de création de l’OTAN. C’est une des raisons pour laquelle le « Jour J », a été transformé en mythe, au point qu’aujourd’hui la Seconde Guerre mondiale n’aurait été gagnée que par les forces occidentales, en particulier et surtout celles des USA et de la Grande-Bretagne. Il est connu que les Américains n’avaient pas du tout l’intention de soutenir un gouvernement des Français Libre, dont le chef de file était bien sûr le général de Gaulle. Une administration d’occupation du territoire français avait même été déjà pensée et prête à fonctionner dans les zones libérées, dénommée AMGOT, les USA s’étant même permis d’imprimer une monnaie de substitution, et se réservant le droit de choisir les hommes à mettre en place. Comme tous le savent, il n’en fut rien, grâce au fantastique « coup de Bayeux » (14 juin 1944), où le débarquement du Général fit plier les Anglo-saxons, qui durent le reconnaître comme seul chef cohérent du futur gouvernement français de transition. Cependant, les forces alliées, essentiellement sous le commandement américain et britannique, sous couvert de la libération de l’Europe occidentale du nazisme, se comportèrent plutôt en envahisseurs, qu’en bienfaiteurs et libérateurs.

Exactions, viols et pillages dans les territoires libérés

Ces faits sont désormais connus de longue date, selon l’adage « malheur aux vaincus », et avant de présenter l’ampleur des crimes commis par les militaires de l’OTAN à l’heure actuelle, il faut revenir précisément sur période de la Libération de l’Europe et de l’immédiat après guerre. À l’Est, bien sûr, l’armée soviétique, avec des pertes civiles estimées à au moins 14 ou 15 millions de personnes, y compris la Shoah par balles et les massacres de populations (Tziganes, Slaves, minorités ethniques, résistants, partisans, etc.), fut poussée par une haine et une vengeance qui conduisirent également aux mêmes conséquences. Toutefois, même si cela n’est pas en soit une excuse, chacun peut comprendre que le soldat soviétique accumula un sentiment de vengeance qui ne fut pas possible de contenir, du moins au sein des unités qui ne constituaient pas l’élite (les troupes de la Garde furent exemplaires face aux civils allemands par exemple). Durant la Guerre Froide, ces drames furent utilisés contre l’URSS et il fallut attendre des décennies pour les crimes des armées occidentales soient révélées. Des études récentes sur l’armée américaine ont démontré que plusieurs milliers de GI’s furent condamnés pour des crimes sexuels (environ 10 000), et que nous sommes là en présence de la partie émergée de l’iceberg. Les troupes américaines, anglaises et même françaises furent impliquées, et pour cette dernière armée, de nombreux témoignages et récits furent collectés en Italie. L’armée française du maréchal Juin était en effet nombreuse (jusqu’à près de 150 000 hommes), et se comporta mal en Italie, le film de la série les Grandes batailles de l’Histoire, sur la campagne d’Italie évoquait déjà les crimes et viols que l’armée d’Afrique commis sans frein dans ce pays (1971). Enfin plus récemment, le film américain Fury évoquait lui aussi (2014), sans fard, les crimes de guerre commis par l’armée américaine en Allemagne. Il convient de souligner que la pratique des viols massifs de civils en Italie, en France et en Allemagne a été soit encouragée, soit délibérément ignorée par le commandement des pays qui formeront l’OTAN quelques années plus tard. Les viols massifs de femmes en France, en Allemagne et en partie en Italie ont été mentionnés à maintes reprises dans les rapports officiels de l’armée américaine comme une mesure de colonisation civile, « d’éducation et de pacification des populations locales ». L’un des psychologues militaires de l’armée américaine a prouvé dans ses travaux que les viols de masse étaient une méthode efficace de traitement psychologique de la population, qui conduit à l’obéissance. Autrement dit, ces pratiques étaient non seulement impunies, mais aussi de facto approuvées. Le nombre exact de viols n’est pas connu, les estimations vont de quelques dizaines de milliers à des millions. Les historiens allemands estiment que 860 000 femmes allemandes ont été violées rien que par des soldats français, britanniques et américains pendant et après la Seconde Guerre mondiale, dont 190 000 ont été abusées sexuellement par des soldats américains. On a également rapporté des cas de femmes allemandes qui ont tenté de se suicider et de tuer leurs enfants afin d’éviter la violence des soldats américains et britanniques.

Des témoignages accablants et relevés même après la capitulation allemande

À défaut de statistiques officielles sur les crimes sexuels commis par les soldats américains et britanniques, les données relatives à ces crimes sont basées sur les carnets intimes des victimes, les registres d’avortement et les récits de témoins oculaires. Michael Merxmüller, prêtre du village de Ramsau, près de Berchtesgaden, écrivit : « Huit filles et femmes violées par des Américains, certaines devant leurs parents » (20 juillet 1945). Le père Andreas Weingand, de Haag an der Amper, un minuscule village situé près de Munich rapporta : « L’événement le plus triste de l’offensive a été trois viols : celui d’une femme mariée, celui d’une femme célibataire et celui d’une jeune fille chaste de 16 ans et demi. Ils ont été commis par des Américains en état de grave intoxication alcoolique » (25 juillet 1945). Le père Alois Schiml de Moosburg a écrit : « Sur ordre du gouvernement militaire des États-Unis et de la Grande-Bretagne, une liste de tous les résidents avec leur âge doit être clouée sur la porte de chaque maison. Les résultats de cet ordre ne sont pas difficiles à imaginer. … Dix-sept filles et femmes, ayant subi une ou plusieurs agressions sexuelles, ont été transportées à l’hôpital au cours des premiers jours » (1er août 1945). Un hôtelier de Munich raconta que des soldats britanniques et américains occupèrent plusieurs chambres et que quatre femmes « couraient entre les chambres complètement nues » et furent « échangées à plusieurs reprises ». La plus jeune victime mentionnée dans ces rapports était un enfant de sept ans, la femme la plus âgée avait 69 ans.

La France, autre terrain « de jeu » des forces alliées

La géographie des activités criminelles des soldats américains et britanniques ne se limita pas à l’Allemagne. Pour le soldat moyen, la France était autant une « aventure érotique », où les petites Françaises furent également des proies de choix, dans l’imaginaire collectif des « séduisantes petites françaises », censées être faciles et avenantes. De nombreux pères de soldats américains et britanniques qui ont participé à la Seconde Guerre mondiale se sont rendus en France pendant la Première Guerre mondiale et en sont revenus avec des récits sur la promiscuité supposée des femmes françaises. Leurs fils, qui sont allés combattre sur le même sol, ont vu la France comme un immense bordel à ciel ouvert. Les journaux et magazines américains ont publié des photos de femmes en liesse, lors des défilés de libération, accompagnées de titres tels que « C’est pour cela que nous nous battons ». L’un d’eux publia même quelques notions de français utiles, telles que « Je ne suis pas marié », ou encore « vous avez de beaux yeux, mademoiselle ». Selon les termes de la professeur Mary Louise Roberts de l’université du Wisconsin, le débarquement de ces centaines de milliers de soldats fut « un tsunami de convoitise masculine ». Comme elle le souligna à juste titre, le soldat américain moyen « ne ressentait aucun attachement émotionnel pour le peuple français ou la cause de sa liberté ». Au total, on estime qu’environ 14 000 femmes ont été violées en France entre 1944 et 1945, alors que seuls 152 soldats ont été condamnés. Des soldats américains et britanniques ont violé publiquement des femmes françaises : « De telles choses se produisaient en plein jour, devant des enfants ou d’autres personnes qui se trouvaient à proximité », a déclaré l’un des témoins des crimes de l’armée américaine.

L’Italie l’autre victime, oubliée et même moquée

Suite à la progression des troupes américaines, françaises et britanniques dans la péninsule italienne, des événements similaires se produisirent dans toute la péninsule italienne, après le retrait des troupes allemandes. Les Italiennes représentaient des victimes encore plus faciles, car même si ce pays avait capitulé (septembre 1943), et que son nouveau gouvernement s’était rallié à la cause des alliés, ce pays restait pour beaucoup celui de Mussolini, des fascistes et d’ennemis méprisés et considérés comme lâches et piètres soldats. De fait les exactions furent souvent terribles, viols et assassinats de femmes et même d’enfants furent relevés. Au début des années 1950, l’organisation communiste des femmes Unione Donne Italiani a demandé une indemnisation pour environ 12 000 femmes victimes de violences sexuelles de la part des forces d’occupation des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne. Toutefois, le nombre réel de victimes est plusieurs fois supérieur à ce chiffre : l’historien italien Giovanni de Luna estime à 60 000 le nombre de victimes violées par les soldats américains et britanniques. Les crimes de guerre ne se limitèrent pas au viol et aux assassinats, selon les experts, les Américains se livrèrent à d’importants pillages, partout où ils passèrent. Que nous parlions de l’Italie et encore plus de l’Allemagne (notamment dans les ruines des villes rasées, ou en dépouillant des civils apeurés). Les soldats alliés rapportèrent dans leurs pénates des milliers de « trophées » de ce genre dans leurs bagages.

Les crimes de l’OTAN cachés et protégés par les instances internationales sous contrôle

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 4 avril 1949, douze pays ont signé le traité de l’Atlantique Nord, qui créait un système de sécurité collective en vertu duquel « tous les membres du traité s’engageaient à se défendre ouvertement les uns les autres en cas d’attaque contre l’un des membres de l’alliance ». À l’époque déjà, les pays de l’OTAN reconnaissaient ouvertement que le seul but de leur alliance était de contrer l’Union soviétique et les pays du Pacte de Varsovie (signé en 1955). Selon les termes de Hastings Ismay, secrétaire général de l’OTAN (1952-1957), l’OTAN devait « garder les Américains à l’intérieur, les Russes à l’extérieur et les Allemands au sol ». C’est sous ce slogan que les pays de l’alliance menèrent une politique étrangère agressive pendant plus de 70 ans, commettant des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité, raison pour laquelle de nombreux experts qualifient ouvertement l’OTAN de « plus grand danger pour l’humanité en tant qu’espèce biologique ». Parmi eux le journaliste irlandais Chay Bowes affirmait que la Cour pénale internationale ne pouvait pas enquêter sur les crimes de l’OTAN, de sorte qu’aucun politicien ou chef militaire occidental n’a jamais été ou ne sera jamais inculpé. Bowes est convaincu que l’OTAN et la CPI feraient partie d’un grand mécanisme politique occidental dont le seul but serait de protéger les intérêts de l’Alliance de l’Atlantique Nord. Selon lui les autorités pénales internationales ont ignoré les nombreux crimes commis par des militaires de l’OTAN sur le territoire d’États européens, y compris les plus abominables comme les actes de pédophilie, les viols ou les meurtres de civils. Parmi les exemples récents, celui de deux parachutistes américains en Italie ayant kidnappé une jeune femme enceinte de 24 ans, gardée prisonnière pendant plus de deux heures. Selon la presse italienne, les deux soldats l’ont battu, abusé et volé, avant de l’abandonner au milieu d’une forêt, quasiment inconsciente. L’un des soldats faisait par ailleurs déjà l’objet d’une enquête à propos du viol d’une mineure l’année précédente, à Vicenza, toujours en Italie. Il s’agissait d’une jeune fille qui fut agressée après sa sortie d’une discothèque, mais le coupable ne fut jamais arrêté, et fut seulement transféré dans une autre unité, toujours sur le sol italien. Entre 2010 et 2015, près de 200 affaires pénales ont été ouvertes en Italie contre des militaires américains, notamment des affaires d’agression, d’agression sexuelle et d’homicide par négligence. Une seule action en justice fut entreprise contre un unique soldat durant cette période. Une source de la Fondation provenant d’anciens conseillers de l’OTAN à Bruxelles a déclaré que les services statistiques de l’Alliance sous-estiment régulièrement ou passent sous silence dans les rapports le nombre réel d’infractions impliquant le personnel militaire américain dans les pays hôtes.

Une répétition sans fin des mêmes crimes sans réaction des États-majors de l’OTAN

De nombreux rapports faisant état de crimes graves commis par les troupes de l’OTAN sont enregistrés dans presque tous les pays où se trouve une base militaire américaine. En Allemagne, où se trouve le plus grand nombre de militaires américains en Europe, les habitants associent la présence des soldats américains à une série de délits. Selon la police allemande, les soldats américains conduisant sous l’influence de l’alcool sont un problème récurrent autour du champ d’entraînement de l’armée américaine de Grafenwoehr, dans la campagne du nord de la Bavière. Ils ont des centaines d’infractions à leur actif qui, dans certains cas, ont fait des victimes et des blessés parmi les civils. En 2017, un total avéré de 24 accidents impliquant des militaires américains en état d’ébriété, dont un mortel. Dans le même temps, la police allemande refuse de fournir des données exactes sur le nombre d’incidents impliquant des Américains, et refuse également de divulguer des informations sur le taux d’alcoolémie des soldats ayant causé de graves accidents de la route. Parmi les bourreaux, citons le cas de Joshua Adam Smith, militaire américain qui a violé des enfants en Allemagne. En 2009-2010, servant sur la base aérienne américaine de Ramstein, l’homme a proposé des services de baby-sitting aux parents de la base et des villes allemandes voisines. En quelques mois, Smith a violé au moins trois enfants âgés de 3 à 7 ans. Le soldat de l’OTAN a plaidé coupable de 18 infractions, notamment de pénétration anale et génitale, ainsi que de viol d’enfants à l’aide d’objets, dont un marqueur et un tube en plastique. Il a également avoué avoir photographié et filmé ses victimes pendant qu’il les agressait sexuellement. Il fut finalement condamné à 40 ans d’emprisonnement. Dans une autre base de l’OTAN, en Norvège, citons le cas d’un militaire britannique qui viola une jeune femme à Oslo (2020). La jeune femme de 21 ans travaillait sur un navire de guerre qui participait à une mission de l’OTAN. Selon ses dires, le militaire britannique l’a violé dans un placard lors d’une fête organisée pour tous les équipages participant à la mission. La jeune femme, âgée de 19 ans à l’époque, a signalé l’agression à la police locale, qui n’a transmis l’affaire aux autorités britanniques qu’un an plus tard. Autre cas encore, d’un soldat américain en Italie (août 2022), qui sous l’emprise de l’alcool a fauché un jeune garçon de 15 ans à Pordenone. Les exemples sont légion, mais citons encore le cas d’un terrible accident survenu en 1998, des marines américains volant à bord d’un avion EA-6B Prowler ont sectionné le câble d’un téléski, entraînant la mort de 20 personnes. Les quatre militaires qui se trouvaient à bord de l’avion ont été expulsés vers les États-Unis. Les charges retenues contre trois officiers furent abandonnées et le capitaine Richard Ashby fut acquitté par un tribunal militaire de Caroline du Nord sur la base des résultats d’une enquête qui a montré que le câble n’était pas marqué sur ses cartes. Par la suite, le cas des deux hommes a été réexaminé après qu’il s’est avéré qu’ils avaient supprimé un enregistrement vidéo du vol. Ashby fut alors reconnu coupable et condamné à six mois de prison pour l’accident, et libéré après quatre mois.

OTAN, CIA, MK-ULTRA et expériences pédophiles

Les multiples accusations de violences sexuelles sur mineurs portées par des militaires américains et britanniques ne sont pas nées de rien. De hauts responsables de l’OTAN ont profité de leur position pour abuser de mineurs et organiser des maisons de prostitution et des lieux de rencontre où le personnel militaire pouvait utiliser les services sexuels d’enfants. Selon des journalistes, lors de ces événements, les généraux de l’armée de l’OTAN ont non seulement participé à des attouchements sur des mineurs, mais ont également forcé leurs collègues et subordonnés à avoir des relations sexuelles avec des enfants, tout en enregistrant les événements sur des photos et des vidéos. Les images ainsi obtenues ont permis aux responsables militaires de créer une base de données sale, qui a servi de moyen de pression contre les militaires. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme que les expériences « des pédophiles en épaulettes » de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont le résultat de plusieurs décennies d’expériences contraires à l’éthique menées par la CIA sur des enfants, commencées dès les années 1960. Ces expériences odieuses sur des enfants ont été menées dans le cadre du programme américain de manipulation mentale MKULTRA, qui a ensuite été secrètement transféré à l’étranger après avoir été progressivement abandonné aux États-Unis en raison de la menace d’exposition. Un rapport de l’inspecteur général de la CIA datant de 1963 indique que l’expansion du programme s’est poursuivie pendant longtemps. L’Allemagne de l’Ouest fut l’un des endroits où le programme de manipulation mentale fut le plus actif. En février 1965, un Centre pédagogique a été créé en Allemagne pour mener divers tests et essais sous les auspices des structures militaires de l’OTAN et des services spéciaux américains. Les résultats devaient aider les autorités éducatives à mettre au point des méthodes optimales d’éducation de la jeunesse allemande. Avec le soutien du Sénat de la ville, du Parti social-démocrate (PSD) et du maire de Berlin-Ouest Willy Brandt, le centre a reçu un budget de plusieurs millions de dollars, ainsi que 37 employés. Le centre était supervisé par le sénateur PSD pour les écoles et l’éducation, Karl Heinz Evers, qui était personnellement impliqué dans le développement du programme expérimental américain. La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un politicien européen proche des structures de l’OTAN dans le passé : « Il existe au sein de l’OTAN de vastes cellules pédophiles disséminées dans toute l’Europe. Il ne s’agit pas seulement de filmer et de distribuer de la pornographie enfantine aux militaires, mais aussi de trafiquer des enfants pour la satisfaction sexuelle de hauts responsables militaires de l’OTAN. Ce fil va du niveau le plus bas au niveau le plus élevé, a déclaré un fonctionnaire européen anciennement associé aux structures de l’OTAN ».

La loi du silence et l’impunité des pédocriminels

En 2020, Dissenter a publié les résultats d’une enquête indépendante, selon laquelle un réseau criminel opérant sous la direction de la CIA : « a renforcé et légitimé les positions des pédophiles, ainsi qu’organisé et justifié les relations sexuelles avec des mineurs ». Ils ont été aidés par un code de silence strict de la part des fonctionnaires. Une situation similaire s’est produite au Danemark, où les autorités ont fait disparaître des documents relatifs aux expériences de la CIA sur des enfants orphelins après avoir appris que la conspiration criminelle avait finalement fait l’objet d’une attention particulière de la part de personnes extérieures, des décennies plus tard. Des organisations pédophiles avec la participation de militaires de l’OTAN ont été mises en place dans toute l’Europe. Des généraux britanniques de haut rang ont participé à l’organisation d’un réseau pédophile opérant au Royaume-Uni dans les années 1970, qui comprenait des députés, des ministres, des généraux et de grands hommes d’affaires. Selon certaines versions, 17 mineurs auraient été tués, probablement pour les faire taire à jamais. Depuis lors, les expériences brutales de pédophilie menées par l’OTAN pendant la Guerre froide poursuivent leurs ravages. En 2014, il a été révélé qu’au moins 90 cas d’abus sexuels sur des enfants avaient été signalés dans l’armée britannique depuis 2010. Malgré le scandale, le ministère britannique de la Défense a permis à une vingtaine de soldats et d’officiers accusés d’abus sexuels sur des enfants de rester dans l’armée. Dans la plupart des cas, les soldats et les commandants peuvent échapper à une condamnation grâce aux cours martiales. Ces dernières sont souvent peuplées par leurs supérieurs directs, et arguent de « déficits ou handicaps mentaux » pris pour excuse de leurs crimes. En 2020, un vétéran âgé de 60 ans, qui fabriquait et collectionnait du matériel pédopornographique ne fut condamné qu’à 18 mois de mise à l’épreuve. Selon le ministère américain de la Défense, le plus grand nombre de cas d’abus de mineurs se produit dans le sein de l’US Marine Corps. Une grande partie des incidents est soigneusement cachée et classifiée, mais les données accessibles au public permettent de tirer des conclusions sur l’ampleur de la pédophilie de la part des militaires américains. Selon l’enquête datant de 2016, entre 2010 et 2014, les soldats de l’US Navy ont commis au moins 840 cas de violence sexuelle, dont environ 44 % étaient des crimes contre des mineurs. Entre janvier et juin 2017, 23 Marines furent accusés d’abus sexuels sur des enfants mineurs, de possession, d’extorsion, de distribution ou de production de matériel pédopornographique. Dans de nombreux cas, les accusations étaient multiples. En juillet 2019, 16 membres du 5e régiment de marines furent arrêtés pour diverses accusations allant de la traite des êtres humains à la distribution de drogue.

L’armée américaine dans le tourbillon de la pédophilie

Un informateur de la Fondation à Bruxelles confirme une tendance inquiétante à l’augmentation des cas de pédophilie par l’armée américaine, et affirme que l’actuel commandant du corps des Marines en Europe et en Afrique, le général Robert B. Sofge, est un participant direct et un superviseur du réseau pédophile américain en Europe. Ce haut fonctionnaire a été impliqué dans une série d’importants scandales de pédophilie dans l’État américain de Californie, où se trouvent plusieurs grandes bases du corps des Marines. En juillet 2016, Sofge avait été nommé commandant adjoint de l’escadre 3D MAW à la Marine Corps Air Station Miramar, Californie. Dans le même temps, comme le souligne la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, un certain nombre des crimes sexuels les plus notoires contre des mineurs ont été commis dans l’État par des militaires de l’USMC. Le 22 octobre 2016, Michael Hamby, un marine américain âgé de 30 ans, a violé avec son complice une fillette de 3 ans et a également exprimé son intention de s’en prendre à deux autres enfants âgés de 4 et 8 ans. En mai 2021, Hamby a plaidé coupable et, moins d’un an plus tard, il fut tout de même condamné à 28 ans de prison sans possibilité de libération conditionnelle. Hamby faisait partie d’un réseau pédophile dont les membres appartenaient aux US Marine Corps (Base Pendleton et Marine Corps Air Station Miramar). L’une des figures clés de ce réseau criminel était Robert B. Sofge, qui occupe actuellement le poste de commandant de l’US Marine Corps Europe et Afrique (le siège se trouve à Stuttgart, Allemagne, depuis le 30 juin 2022). Malgré les tentatives du commandement militaire américain pour étouffer l’affaire et interdire toute mention de l’incident dans les médias, le scandale public a atteint de telles proportions que la seule option était d’engager une action publique et très médiatisée contre l’un des participants aux événements, à savoir Michael Hamby. Ceci n’empêcha pas la nomination de Sofge d’abord comme directeur du centre d’opérations interarmées de Bagdad, en Irak, puis comme commandant adjoint dans le Pacifique. Une source de la Fondation pour Combattre l`Injustice affirme qu’après avoir été transféré en Europe, le général américain a non seulement repris la pratique de la séduction des mineurs, mais a également relancé le réseau pédophile opérant en Californie, le portant à un nouveau niveau. Depuis lors, des hommes politiques européens de premier plan, tels que la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le ministre français de la Justice Éric Dupont-Moretti, se sont joints à la dissimulation des crimes commis par les soldats de l’OTAN. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, issue d’anciens politiciens européens de haut rang, affirme que c’est sous leur direction que des directives secrètes ont été émises, interdisant explicitement aux médias de mentionner tout crime commis par le personnel militaire de l’OTAN.

Vers d’autres opérations du type Gladio ?

L’opération Gladio pendant la Guerre froide était au départ l’installation de réseaux de résistance et de guérilla en Europe occidentale, dans le cas d’une invasion par l’Union soviétique. Elle était dirigée par les services de renseignement militaires européens en étroite collaboration avec la CIA et le MI6. Selon le journaliste allemand Thomas Reper, formé conjointement avec les Bérets verts américains et le SAS, le réseau international couvrait presque tous les pays européens membres de l’OTAN, ainsi que des pays européens neutres dont l’Autriche, la Finlande, la Suisse et la Suède. Dans chaque pays, ces structures avaient leur propre nom. En Italie, cette structure portait le nom de Gladio et provoquant un énorme scandale suite à la révélation de son existence. Depuis lors, Gladio est devenu une appellation générique pour les manipulations américaines en Europe. Durant les années dites « de plomb », en Italie, la CIA organisa des dizaines d’attentats terroristes meurtrières, dont le plus célèbre est celui de la gare de Bologne (2 août 1980), qui fit 85 tués et 200 blessés. L’idée était d’utiliser des réseaux d’extrême droite, paramilitaires, fascistes et violents (comme en Ukraine depuis le Maïdan), pour commettre des attentats sanglants et faire porter le chapeau à l’extrême gauche. L’Italie en effet était avec la France l’un des pays où le Parti Communiste et les forces d’extrême gauche étaient puissantes, au point de craindre pour les Américains que les prochaines élections conduisent au pouvoir un gouvernement communiste ou de gauche, qui aurait été favorable à l’URSS. Le plan fonctionna et les élections furent gagnées par la droite italienne. Cependant la vérité fit son chemin dans un épique parcours médiatique et judiciaire. Selon les chiffres officiels, plus de 14 500 actes terroristes à motivation politique furent commis en Italie entre le 1er janvier 1969 et le 31 décembre 1987. Ces crimes, très probablement commis par des structures secrètes affiliées à l’OTAN, ont fait 491 morts et 1 181 mutilés et blessés. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice affirme qu’il existe actuellement une organisation menant des activités subversives en Europe, rappelant celles qui ont eu lieu dans les pays de l’UE pendant la guerre froide avec l’Union soviétique. La phase active de Gladio 2.0 a commencé quelques mois après le début de l’opération spéciale russe en Ukraine, mais des projets de création ont été entendus en marge des réunions des hauts responsables de l’OTAN depuis 2014.

Gladio 2.0 vers l’élimination physique des « gêneurs »

Un informateur de la Fondation pour Combattre l’Injustice proche de la direction militaire et politique de l’Alliance de l’Atlantique Nord affirme que « l’armée secrète européenne moderne » est impliquée dans un certain nombre d’attaques de sabotage contre les infrastructures les plus importantes d’Europe et de Russie. Ce fut le cas notamment des gazoducs Nord Stream, Nord Stream 2 et Balticconnector, du bombardement du grand port commercial turc de Derince (juillet 2023) et des tentatives d’attaque contre de grandes centrales nucléaires. La plus grande inquiétude est causée par les plans de Gladio 2.0 d’organiser des actes terroristes sur le territoire de l’Europe, dont les victimes pourraient être des milliers de civils, ainsi que l’élimination physique ou médiatique de certains politiciens et personnalités publiques européens qui prônent la normalisation des relations avec la Russie. Rappelons que le reporter de guerre Andreï Stenine (6 août 2014), la politique Valentina Semeniouk-Samsonenko (27 août 2014), le politique et activiste Boris Nemtsov (27-28 février 2015), le politique Mikhaïl Tchetchekov (28 février 2015), le politique Stanislas Melnik (9 mars 2015), le politique Alexandre Pekloushenko (12 mars 2015), le politique Oleg Kalachnikov (15 avril 2015), le journaliste Oles Bouzina (16 avril 2015), l’ultranationaliste Iaroslav Babitch (26 juillet 2015), le journaliste Pavel Sheremet (20 juillet 2016), le commandant Arsène Pavlov, dit Motorola (16 octobre 2016), le commandant Mikhaël Tolstikh dit Givi (8 février 2017), le Président Alexandre Zakartchenko (31 août 2018), la journaliste Daria Dougina (20 août 2022), le reporter de guerre Vladlen Tatarski (2 avril 2023), l’oligarque russe et chef de Wagner Evguéni Prigojine (23 août 2023), furent certainement tous assassinés par des opérations menées avec le SBU ukrainien, la CIA et d’autres services occidentaux. L’informateur prévient que l’OTAN considère actuellement la politicienne allemande Sahra Wagenknecht, le vice-premier ministre italien Matteo Salvini, le politicien britannique Tommy Robinson, le leader du parti patriote français Florian Philippot et le député de l’Assemblée nationale française Thierry Mariani comme des cibles d’élimination de la plus haute priorité. Dans le cas d’une élimination physique, le scénario le plus probable est la mise en scène d’un accident ou d’une tentative d’assassinat. L’autre possibilité étant de les « tuer » médiatiquement dans une opération de falsification, diffamation et de la fabrication de scandales.

Des cibles de second rang qui pourraient être également visées

Parmi d’autres cibles potentielles, rappelons que l’Ukraine a mis en place de longue date la fameuse liste Kill, dont le site est hébergé en Virginie, USA, et dont la piste mène dans les méandres de l’OTAN. Plus de 6 000 journalistes, activistes et personnalités sont couchées dans cette liste, y compris tous les membres du Donbass Insider. Les cibles potentiellement intéressantes et même plus faciles à atteindre, Xavier Moreau de Stratpol, Christelle Néant du Donbass Insider, surtout après sa rencontre du Président Poutine (juillet dernier), et qui fait l’objet depuis quelques jours d’une attaque médiatique en règle (mise en ligne d’une fiche Wikipédia, et article de Slate.fr, une officine de l’USAID et de Soros), l’Allemande Alina Lipp (déjà condamnée à trois ans de prison), les Américains Patrick Lancaster, les Britanniques Graham Philips, Johnny Miller, Dean O’Brien et Vanessa Beeley, la Canadienne Eva Barlett, la Néerlandaise Sonja van den Ende, les Français Adrien Bocquet (déjà victime d’une tentative d’assassinat en septembre 2022), et Laurent Brayard (victime d’une attaque « administrative », avec procès depuis octobre 2015 et dont la famille a été inquiétée à plusieurs reprises en France), les Italiens Vittoria Rangelloni et Andrea Lucidi, le Polonais David Hudziec, et beaucoup d’autres encore… Les militants des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice sont convaincus que l’Alliance de l’Atlantique Nord constitue une menace pour la paix et la sécurité non seulement sur le territoire de l’Europe, mais aussi dans le monde entier, et qu’elle instille une culture de la violence et de l’impunité. La Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que les crimes contre la population civile de l’Union européenne commis par le personnel militaire du bloc militaro-politique sont imprescriptibles et doivent faire l’objet d’une enquête impartiale, et que toute tentative de justifier les criminels de guerre doit être stoppée et supprimée à la racine.

Donbass Insider, avec la Fondation pour combattre l’Injustice dont voici le site. Image également de la Fondation et article source.




Le sombre secret du Canada

[Source : @laileastick]

Le sombre secret du Canada réside dans le fait que les criminels de guerre nazis se cachaient en son sein et y ont laissé une marque indélébile.

Mike Wallace enquête sur les criminels de guerre nazis qui ont fui au Canada après la Seconde Guerre mondiale et sur l’absence de poursuites au cours des années qui ont suivi.

[NDLR La vidéo est la traduction d’une autre issue de l’émission américaine 60 minutes dont l’enregistrement initial date de 1997. Depuis, nous avons pu voir que d’anciens nazis y vivent encore tranquillement et l’un d’entre eux a même été ovationné par Trudeau et les membres du parlement : Zelensky et Trudeau ont rendu hommage à Yaroslav Hunka, un ancien NAZI de la Seconde Guerre Mondiale…]



Nazi / SS / Canada’s Dark Secret 60 minutes
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L’Aile à Stick




« On crée une énorme tromperie où des gens se croient compétents grâce à l’intelligence artificielle »

[Source : epochtimes.fr]

Propos recueillis par André Costa, NTD

Les résultats scolaires des étudiants français sont au plus bas, pour preuve le classement PISA qui montre que les résultats de la France sont en train de dégringoler. Afin d’identifier les causes de cette catastrophe, NTD s’est entretenu avec Oskar Freysinger, ancien enseignant, ancien député et conseiller d’État suisse, écrivain.

NTD : Il y a actuellement une baisse générale du niveau scolaire en France, mais aussi en Suisse. Selon vous, quelles sont les causes de ce phénomène ?

OSKAR FREYSINGER : Les causes sont très simples. On s’aperçoit qu’en forçant l’inclusion d’élèves d’horizons disparates, que ce soit au niveau des handicaps, que ce soit au niveau de leur provenance ou des connaissances linguistiques, on fait une sorte d’énorme melting-pot dans les classes et on détruit la cohésion du groupe.

Pour travailler en commun, les élèves doivent avoir plus ou moins le même niveau. Quand vous avez des disparités énormes entre des élèves qui ne savent pas deux mots de français et ceux qui le maîtrisent parfaitement bien, comment le professeur veut-il arriver à un enseignement qui soit plus ou moins cohérent ? Bon, il est perdu, il doit faire du domptage et il doit calmer le jeu. J’ai vu des situations de classe comme cela. J’ai pu observer ça quand j’étais encore ministre et je vous jure c’est à faire une dépression.

Vous n’arrivez tout simplement plus à faire ce pourquoi l’école est prédestinée, c’est-à-dire transmettre un certain savoir et des compétences. Pour moi, les compétences c’est que par exemple Mozart, pour devenir Mozart, il fasse ses gammes. Il faut une certaine compétence. Là maintenant, les compétences sont uniquement sociales. Il faut être gentil, il faut être tolérant, faut être ouvert. Mais ce sont des choses qu’on a toujours pratiquées. Moi j’ai été éduqué comme ça par mes parents donc ce n’est pas un problème, ça ne doit même pas être thématisé, ça coule de source.

Dans une société normale, les parents éduquent leurs enfants de cette manière, puis à l’école on continue dans ce sens. Maintenant, il faut être absolument compétent dans le domaine social. Mais avec ça, l’enfant ne sait toujours pas écrire et il ne sait toujours pas lire, ces deux piliers ont été abandonnés parce qu’en mettant tout le monde dans une salle de classe de manière disparate, vu qu’on s’aperçoit qu’on n’arrive pas à avancer, qu’on n’arrive plus à faire passer le programme, alors on a commencé à baisser les exigences.

Pourtant ce sont les deux piliers mêmes de toute notion de savoir. Si vous ne savez pas écrire, comment voulez-vous accéder au savoir ? Même question, si vous ne savez pas compter. C’est ce que je constate de plus en plus. J’ai quitté il y a environ 10 ans l’enseignement, car ce n’était plus attrayant. Qu’est-ce que je veux encore aller perdre mon énergie dans un combat qui est perdu ?

Pourquoi ? Parce que les hiérarchies, parce que le système politique lui-même, induit cette décrépitude de l’école publique. C’est presque à croire qu’ils ont l’intérêt à créer un maximum d’idiots pour pouvoir mieux les manipuler par la suite.

S’ajoute à tout cela un élément qui est exogène au système scolaire ou à la classe, c’est l’influence de l’image, c’est l’influence du portable, des jeux vidéo, etc. Ce sera ensuite étendu à travers l’intelligence artificielle qui va permettre à des idiots finis de croire qu’ils sont intelligents, parce qu’il y aura un mécanisme qui va écrire pour eux, qui va travailler pour eux. Nous tuons toute créativité, toute individualité. On crée une sorte d’énorme tromperie où des gens se croient compétents parce qu’il y a un instrument qui fait les choses pour eux.

Avoir un discours libre, pouvoir répondre en utilisant son propre cerveau, les prérequis qu’on trouve dans le siècle des Lumières, chez Kant, etc. tout ça, passe à la poubelle. On va penser pour toi, on va te donner tous les instruments qu’il faut, à condition que tu sois socialement compatible, c’est-à-dire que tu reproduises le dogme général, le dogme dominant. C’est l’extraordinaire évolution du système éducatif européen.

Sur le fait de mélanger des élèves de différents niveaux, on a vu des réfugiés ukrainiens intégrés dans des classes normales. Quelles seraient, selon vous, les manières de pallier ce problème ?

Ce qu’on faisait dans le temps, c’est que lorsqu’une telle personne venait et qu’elle avait un déficit linguistique ne lui permettant pas de suivre les cours normaux, il était intégré dans une classe intégrative, où il était fortement poussé à acquérir les compétences linguistiques qui lui permettront ensuite, après une année ou deux, selon l’évolution de l’élève en question, de rejoindre les classes régulières. Il y avait cette phase de transition, ce sas qui lui permettait de croître rapidement dans l’acquisition des connaissances et de ne pas handicaper les autres par son incapacité à s’exprimer et à comprendre. Il y a besoin d’un peu de bon sens, ce n’est pas discriminatoire du tout. C’est une chance pour l’élève. Il faut agir, mais ce qu’on fait là où on veut intégrer tout le monde, c’est l’inclusion.

Parlons aussi de pédagogie, et ça, je crois que c’est le péché numéro 1 de l’éducation en Occident. La pédagogie n’est pas une science exacte et pourquoi ça ne doit pas l’être ? Parce que si c’est une science exacte, n’importe quel élève devient l’objet d’une science. C’est-à-dire que la science ne connaît que des objets dans son analyse. Bien sûr, un élève autiste ou non, handicapé ou non, est d’abord un individu avec sa logique propre, avec ses droits inaliénables. Donc, vous ne pouvez pas venir, lui coller dessus une théorie et essayer de faire des expérimentations.

On a eu considéré certains êtres humains dans le domaine médical comme étant simplement des cobayes. Cette triste mémoire est encore présente et ça, ça ne va pas. Si vous considérez qu’un rapport entre des êtres humains est une science exacte, vous devenez celui qui va déshumaniser l’autre en l’objectivant. Et alors là, toutes les expérimentations deviennent possibles et on l’a constaté dans le système éducatif ces dernières années, toutes les expérimentations ont été faites.

Maintenant, ce sont les drag queens qui vont lire des textes aux enfants. On n’en a rien à faire que ce soient des Drag Queens, ce qui compte c’est que le texte soit bien lu. D’un point de vue littéraire, que ce gars soit habillé comme une femme, qu’est-ce qu’on en a à faire ? Mais dans le monde moderne, c’est ça qui est essentiel, c’est d’ailleurs une tendance générale parce que toute la société va vers un appauvrissement au niveau de la langue, au niveau de la lecture et à tous les niveaux.

Selon vous, est-ce qu’il y a un moyen de remonter la pente ?

Il faut absolument arrêter de niveler par le bas. Pour cela, il faut recréer des classes avec une certaine cohérence de groupes, disons avec des exigences et des niveaux qui sont plus ou moins homogènes. Ce ne sera jamais totalement homogène, mais il faut viser cette direction. Ensuite, il faut réintroduire les grands classiques dans les manuels scolaires et les cours. Quel est l’avantage des grands classiques ? Si je prends des romans de Stendhal, Proust, et autres, qu’est-ce que cela signifie ? C’est surtout le monologue intérieur que l’élève apprend à travers ce type d’œuvre, à lire les pensées exprimées dans le monologue intérieur. Par ces techniques de la littérature, il arrive à comprendre que l’apparence d’un individu ne correspond peut-être pas nécessairement à ses pensées.

Il devient donc moins facilement manipulable dans la réalité vécue. C’est une très belle leçon de vie. Il y a tout le travail sur la communication qu’on peut faire avec des poèmes. Il faut arriver à dire un poème, à l’apprendre par cœur. Il faut apprendre à le dire de manière que ça touche l’autre, à ressentir le côté esthétique du langage. Un poème de Rimbaud, de Verlaine, c’est beau, ça touche l’âme, ça exprime quelque chose qui dépasse le simple quotidien, la banalité du quotidien. Il faut redonner l’envie de découvrir ce monde-là.

C’est pour cela que je suis en faveur de limiter le plus possible l’accès à internet chez les tout-petits et le plus longtemps possible. Il faut d’abord qu’ils apprennent à utiliser leur propre ordinateur personnel, car on ne peut pas faire travailler un ordinateur si on n’y a pas mis d’informations. On ne peut pas se contenter de dire « Google sait tout ». Il faut réfléchir en situation face à des individus, et pour cela, il faut avoir nourri son ordinateur personnel d’expériences et d’erreurs commises qui nous ont donné des clés. Je ne suis pas contre la technologie, mais chaque chose a sa place. La technologie est un outil, ce n’est pas le contenu.

L’essence de la connaissance est en nous, dans notre cœur. Votre ordinateur, lui, n’a pas de cœur, et c’est cette dimension que nous devons préserver. Quelque part, nous sommes en train de créer des handicapés, non seulement en termes d’intelligence, mais aussi en termes d’expérience de vie.

Pour moi, il faut laisser les enfants jouer le plus longtemps possible, car l’enfant crée le monde, il est capable de recréer le monde à travers son jeu. Lorsque j’écris des poèmes, je me sens comme un enfant qui joue, en utilisant les mots, des Lego ou de la pâte à modeler. C’est cette innocence et cette joie du jeu avec le savoir, les mots et ce paradis perdu que nous avons malheureusement sacrifiés sur l’autel des prétendues sciences pédagogiques.

D’ailleurs, de nos jours, plusieurs scientifiques en neurosciences alertent sur les dangers liés aux écrans, mais aussi au manque de lecture. Avez-vous aussi fait ce constat ?

Je fais beaucoup de lectures publiques. J’ai publié 25 livres en français et en allemand. Maintenant, je commence à publier en anglais. Mais 80 à 90 % de mes lecteurs sont des femmes. Les femmes lisent des romans, mais les hommes moins. Les hommes liront ce dont ils ont besoin pour le travail, des manuels ou des journaux. J’ai relativement peu d’hommes qui assistent à ces soirées. C’est presque toujours le même constat. C’est dommage et c’est grave. On en revient presque à Madame Bovary, qui lisait trop de romans. Les femmes lisent, les hommes moins, et de moins en moins, en raison du système éducatif.

Comment expliquez-vous cela ?

Cela s’explique en partie par le fait que les filles vivent la période de la puberté un peu plus tôt que les garçons. C’est à ce moment que les bases pour la vie se mettent en place. Les garçons ont du mal à suivre, car les filles sont souvent plus studieuses. Elles s’adaptent plus facilement à la construction du savoir dans un système scolaire. Les garçons, en revanche, y sont moins enclins à cette étape de leur puberté.

Pour moi, l’éducation devrait être avant tout un apprentissage de la vie en commun, de la communication entre êtres humains. Transformer cela en une science exacte est une erreur. En parlant d’être humain à être humain, c’est simple : c’est une question de cœur, de cerveau qui communique avec un autre être humain qui est son égal — bien que le maître soit celui qui détient le plus de compétences et d’informations. Cela lui donne de l’autorité, mais rien de plus. Du point de vue humain, c’est une relation d’égal à égal, un échange intelligent.

Les mépriser ou les considérer comme des objets a conduit à la situation actuelle. La haine du socialisme envers la nature est également motivée par le fait que la nature ne repose pas sur le principe d’égalité. De plus, la nature impose des limites aux désirs prométhéens des socialistes d’atteindre une sorte de divinité. Les lois de la physique et de la nature entravent leurs grands projets. Cette haine de la nature conduit à leur désir de nier tout aspect naturel de l’être humain, car il naît, selon les socialistes, comme une feuille blanche. Ensuite, il est formé, manipulé et formaté.

Vous évoquez des lectures de drag queen et l’influence croissante de la gauche, voire de l’extrême gauche, dans le système éducatif. Pourquoi pensez-vous que ces éléments sont intégrés à l’école et quel est leur objectif ?

Il y a actuellement une tendance à sexualiser très tôt les enfants, et cela ne date pas d’hier. Dans les années 1980, les Verts, par exemple, promouvaient déjà cette idée. L’objectif était de susciter la sexualisation le plus tôt possible, de créer des incertitudes sur les rôles traditionnels des parents. On ne parle plus de papa et maman, mais de parents uniques. De plus, on ne peut plus être sûr du genre d’une personne, car il peut y avoir des contradictions apparentes.

Cette complexité crée de la confusion chez les enfants, car à la maison, les parents leur disent souvent des choses différentes de ce qu’ils apprennent à l’école. Cela crée un grand écart, et les enfants en pâtissent. Cela va au-delà d’une simple question de nature. Pourquoi le socialisme déteste-t-il la nature ? Parce que la nature ne se conforme pas au principe d’égalité. En outre, la nature impose des limites à leurs ambitions de devenir comme des dieux. Par conséquent, le socialisme n’aime pas l’idée que quelque chose de naturel soit inhérent à l’être humain à la naissance. Pour les socialistes, un individu naît comme une feuille blanche, puis est façonné selon leurs désirs. Cette perspective est problématique, car elle néglige les réalités fondamentales de l’existence humaine.

Moi, j’ai eu 3 enfants, et maintenant je m’occupe de 4 petits-enfants. Chacun de ces enfants est tout sauf une feuille blanche. Dès leur naissance, ils ont leur propre caractère et leurs particularités. Tout est déjà présent en eux. Il y a des aspects mystérieux chez eux, mais c’est là dès le départ. Il est important de ne pas croire que l’on peut obliger une petite fille à jouer tout le temps avec des camions ou un petit garçon à être attiré uniquement par les poupées. Vous pouvez mettre différents jouets à leur disposition, faire entrer deux enfants, et vous constaterez toujours la même chose, à part quelques exceptions.

Pour moi, l’objectif n’est pas le droit de ces ultra-minorités de plus en plus complexes. L’objectif est de détruire le modèle homme-femme et par là même la famille traditionnelle. Il s’agit d’isoler au maximum les individus pour les façonner selon une certaine idéologie.

L’extrême droite, où le nationalisme poussé à l’extrême aboutit à la même situation. Le totalitarisme a simplement revêtu de nouveaux habits. Le totalitarisme à la Staline et à Hitler ne fonctionne plus vraiment. Alors, aujourd’hui, nous habillons le totalitarisme avec des mots tels que « tolérance », « ouverture », et « vivre ensemble ». Cependant, ce n’est en réalité pas du tout un vivre ensemble.

Et en ce qui concerne l’éducation, nous l’avons abandonnée dans les années 60 aux mains de la gauche. Nous leur avons laissé les domaines tels que le social, l’éducation, la culture, les arts et les médias. Pendant ce temps, la droite s’est concentrée sur les affaires, les sciences et d’autres sujets sérieux. Cependant, c’était une grave erreur. Les quatre domaines que nous avons abandonnés à la gauche sont ceux où il est le plus facile de manipuler les individus et de les influencer en exploitant leur vulnérabilité. Le système social, la santé, l’éducation, et ainsi de suite, ce sont les domaines où nous pouvons les façonner. Nous devons reprendre le contrôle de ces domaines, et nous devons absolument avoir des enseignants de droite.

Actuellement, 90 % d’entre eux penchent à gauche. La situation est la même pour les journalistes, les auteurs, et ainsi de suite. Il y a très peu d’auteurs de droite, et ceux qui défendent des points de vue polémiques risquent de se heurter à des obstacles. J’ai trouvé quelqu’un pour publier mon livre, mais cela a demandé du courage, car beaucoup d’éditeurs ont peur de publier des livres écrits par des personnes ayant un passé politique comme le mien. Ils craignent d’attirer des critiques et des réactions négatives, en particulier de la part des musulmans en raison de mon engagement contre les minarets en Suisse. Nous devons restaurer ce courage, car sans lui, une civilisation est vouée à l’échec.

Parlons maintenant de la discipline. Autrefois, il existait des règles strictes à l’école, cependant, aujourd’hui, nous semblons aller vers l’extrême opposé. Pensez-vous que restaurer la discipline pourrait contribuer à rétablir une certaine cohérence entre les enseignants et les élèves ?

Pour répondre à cela, je dirais que la discipline repose sur la maxime « Aura et Labor » (Le souffle et le travail, ndr). J’ajouterais que la prière est tout aussi essentielle que le travail. Le travail exige de la rigueur. En Suisse, nous maintenons encore le système dual pour les apprentissages, où l’on enseigne que pour accomplir un travail de qualité, il faut suivre certaines règles. Vous devez laisser le chantier propre à la fin, respecter des normes strictes, et l’école fonctionne sur le même principe. Écrire proprement, dater sa copie en haut, il y a un formalisme qui sert de cadre. Ce formalisme est éducatif, car il offre un cadre au sein duquel l’intelligence propre de l’élève peut s’exprimer. Par exemple, lorsque vous rédigez un texte, il existe une structure formelle, avec une introduction, un développement, et une conclusion. Cette structure rappelle la forme sonate que l’on retrouve dans la musique et dans la nature. Les plantes et même notre corps fonctionnent de la même manière, apportant de l’ordre aux choses. Insister sur ce point me semble important.

Pour ma part, j’ai enseigné pendant 30 ans et je n’ai jamais eu besoin de punir un élève. La discipline se mettait en place naturellement. Pourquoi ? Parce que j’établissais mon autorité grâce à la qualité de l’enseignement. Vous gagnez en autorité grâce à vos connaissances, et les élèves le ressentent.

J’ai vécu cette expérience avec un professeur qui m’a inspiré à poursuivre mes études à l’université. C’était une révélation. J’avais 17-18 ans et je suis tombé sur ce professeur. Sans lui, je n’aurais jamais atteint l’université. Ce qu’il faisait avec les analyses littéraires, les commentaires sur l’histoire, m’a passionné. C’était une révélation.

Lorsque vous avez des enseignants capables de susciter cette passion chez les élèves, vous avez moins de problèmes disciplinaires, car les élèves sont captivés et vous suivent naturellement. L’enseignant doit éveiller un enthousiasme chez les élèves, car ils doivent surmonter une certaine inertie initiale. Nous sommes naturellement un peu paresseux, et l’enseignant doit aider à vaincre cette paresse pour ensuite guider les élèves vers un chemin plus gratifiant.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Lorsque vous lisez, votre esprit travaille pour imaginer un monde extraordinaire à partir de signes cabalistiques sur une page. C’est l’interaction entre votre esprit et les mots qui crée un monde unique. C’est pourquoi deux personnes qui ont lu le même livre auront des discussions complexes, car chacun a interprété le monde à sa manière. Pour communiquer, ils doivent d’abord définir leurs cadres de référence, ce qui est différent de la communication entre deux personnes qui ont regardé le même film.

La lecture est essentielle, et je suis un fervent défenseur de la lecture. Vous ne pouvez pas être un écrivain de qualité sans une grande expérience de lecture. Mozart a été poussé à être excellent par son père Leopold, qui était très exigeant. Cela ne s’est pas produit du jour au lendemain, et c’est un principe qui s’applique à tous les domaines. Aujourd’hui, dans la postmodernité, on assiste à une déconstruction totale. Certaines personnes prétendent que la construction en elle-même est mauvaise, mais cela ne signifie pas que nous devrions déconstruire pour reconstruire différemment. La déconstruction est un objectif en soi, visant à garantir une totale liberté de l’individu. Il s’agit d’un changement de paradigme que je n’aurais jamais cru possible il y a quatre ans. Faisons attention à cela.

Je crois en l’humanité et en son désir d’explorer et de s’épanouir. Notre civilisation a accompli des choses extraordinaires, et nous devons les préserver. Nous avons encore de vastes domaines d’exploration, en particulier dans la compréhension de l’être humain. Éduquons correctement dès le début pour éviter de devoir apporter des corrections par la suite, comme nous le voyons aujourd’hui.

Pour conclure, n’utilisons jamais les êtres humains comme un moyen, mais toujours comme une fin en soi et continuons à chercher, à explorer et à préserver notre civilisation.




Les Brigades internationales de Franco

[Source : voxnr.fr]

Entretien avec Sylvain Roussillon

Pourquoi vous êtes-vous attaché à traiter un sujet aussi précis ?

J’ai depuis mon plus jeune âge (aux alentours de ma quinzième année) été passionné par tout ce qui, de près ou de loin, touchait à ce conflit. J’ai réuni au fil des années, de mes déplacements et de mes rencontres, une documentation importante sur la Guerre d’Espagne, ses acteurs politiques et militaires, ses implications idéologiques, géopolitiques, économiques et sociales. Avec une préférence marquée pour les Nationaux, mais sans pour autant refuser d’étudier en détail les évolutions au sein du camp républicain, avec par exemple les tentatives libertaires en Aragon, le développement du marxisme en Espagne, la vitalité du monde anarcho-syndicaliste. Il m’est apparu très vite que, s’il existe une abondante bibliographie sur cette guerre en général et sur bien de ses aspects en particulier, il n’existait rien — en tous les cas rien de solide et de complet — sur les volontaires étrangers engagés du côté national. Les rares mentions qui leur étaient consacrées étaient parcellaires, au mieux mal documentées, au pire truffées de mensonges. C’est un « trou » historique que j’ai d’abord voulu combler, puis une injustice mémorielle que j’ai souhaité réparer. Non pas en rendant forcément un hommage aveugle à ces « autres » volontaires, mais simplement en disant ce qu’ils étaient et qui ils étaient.

Vous-même, avez-vous été parfois surpris par vos propres découvertes ?

Oui, je dois avouer que le travail de certains chapitres m’a parfois amené à réviser mes propres opinions. Je savais par exemple que de très nombreux combattants arabes, et notamment marocains, avaient servi dans les troupes nationales. Mais je n’étais pas loin de penser, comme la plupart des historiens, qu’il s’agissait essentiellement de troupes mercenaires. Or, j’ai découvert avec une infinie surprise que l’engagement de beaucoup de ces hommes, probablement de la majorité d’entre eux, était un engagement politiquement très conscient. J’en veux pour preuve les témoignages de la presse nationaliste arabe dans le protectorat espagnol, le fait que plusieurs milliers de volontaires arabes aient à leurs risques et périls quitté les zones sous contrôle français (Maroc, Algérie, Tunisie) pour rejoindre la zone espagnole, que 1 236 Arabes, enfin, étaient volontaires dans les rangs de la Bandera phalangiste du Maroc sur un total de 3 700 hommes environ.

Le rôle joué par la notion d’Hispanité dans le ralliement des quelques centaines de volontaires venus d’Amérique latine ou des Philippines m’a aussi extrêmement surpris.
Sans parler d’un certain nombre de trajectoires individuelles qui sont pour le moins fascinantes comme celle du Finlandais Carl von Haartman, du Britannique Peter Kemp ou du Sud-Africain Roy Campbell. J’ignorais par exemple — et je ne suis probablement pas le seul — que ce dernier avait très probablement servi de « modèle » au personnage d’Aragorn dans le « Seigneur des Anneaux » de Tolkien.

Et du côté des Français et de la fameuse « Bandera Jeanne d’Arc » ?

Cette « bandera » a alimenté bien des fantasmes chez bon nombre de Français de droite ou d’extrême-droite. On a voulu y voir le parfait contrepoint d’autres Français, plus nombreux, engagé au service de la République au sein des Brigades internationales. Or, l’initiative de cette « Bandera Jeanne d’Arc » fut désastreuse dans sa conception comme dans sa mise en œuvre. Les droites françaises de l’époque tentèrent de l’instrumentaliser sans lui donner les moyens d’exister. Cela ne remet pas en cause le courage et l’abnégation des quelques centaines d’hommes qui la constituèrent, mais jamais cette unité ne fut le contrepoint des volontaires du camp d’en face. Par contre, le nombre de Français engagés au total du côté des Nationaux avoisine le millier, ce qui est loin d’être négligeable compte tenu du caractère souvent individuel et inorganisé de leur démarche, et de l’hostilité des autorités « Front Populaire » qui contrôlaient notamment le passage entre Hendaye et Irun. Ce chiffre relativement élevé provient notamment du nombre assez important de Français — près de 300 — engagés dans les milices carlistes. Et contrairement à une idée répandue notamment par quelques auteurs anglo-saxons souvent incapable de comprendre quoi que ce soit aux théories non libérales — qu’elles soient de droite ou de gauche, d’ailleurs —, l’engagement de ces Français du côté des Nationaux ne présument en rien de leur attitude ultérieure pendant la Seconde Guerre Mondiale ; un de ces parcours concerne notamment Michel de Camaret, Camelot du Roi, volontaire dans le Tercio carliste San Ignacio, plus tard capitaine dans les Forces Françaises Libres, Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance, Compagnon de la Libération, et député européen du Front national en 1984… je cite bien d’autres parcours du genre.

Vous évoquez l’engagement de certains de ces hommes au sein des milices carlistes, vous avez une idée de la répartition des volontaires étrangers dans les différentes unités et milices nationales ?

J’ai plus qu’une idée. Je suis parvenu aux chiffres suivants, qui sont évidemment à prendre avec tout le recul nécessaire compte tenu de l’imprécision de certaines archives : j’ai ainsi compté 5 566 volontaires étrangers dans le Tercio (la Légion étrangère espagnole), 1 670 étrangers dans la Phalange, 945 dans les milices carlistes, 331 dans diverses milices (Renovacion Española, Albiñanistas, etc.), et 238 dans l’armée régulière espagnole, dont 101 aviateurs et 28 volontaires — femmes et hommes — dans les services sanitaires. Et je ne compte pas tous ceux engagés dans la Légion Condor, le CTV italien ou les troupes spécifiquement marocaines. J’ai établi un tableau assez précis des volontaires et de leurs affectations, nationalité par nationalité, 61 représentées au total.

Justement quels sont les engagements, par nationalité, qui vous ont le plus frappé ?

L’engagement marocain, déjà évoqué plus haut m’a surpris par sa conscience politique que je n’attendais pas. L’engagement irlandais, qui est souvent cité, m’a donné l’occasion de découvrir enfin qui était en réalité son initiateur, Eoin O’Duffy, et de rendre hommage à cet homme, caricaturé, vilipendé par ses adversaires. Ce livre est pour moi l’occasion de rappeler que O’Duffy fut un authentique héros de la lutte nationaliste irlandaise, engagé dans l’IRA en 1917 à 25 ans, impliqué dans la première attaque frontale contre une caserne britannique en 1920, député du Sinn Fein en 1921, commandant de la 2e Division Nord de l’IRA cette même année, cette division étant chargée d’assurer la défense des quartiers catholiques de Belfast contre les attaques unionistes et britanniques ; la République d’Irlande devrait se souvenir de cet homme… L’engagement des Portugais est particulièrement intéressant aussi, d’une part parce qu’il permet de tordre le cou à ce vieux mensonge d’une « Légion Viriathe » qui n’a jamais existé que sur le papier, mais aussi parce que, restituant la vérité, il permet de découvrir une opposition inattendue au régime de Salazar, celle des nationaux-syndicalistes portugais dont 200, au moins, se sont engagés dans les milices phalangistes. Et puis il y a la modeste épopée, sur le plan numérique, des volontaires de la Garde de Fer roumaine. Engagement modeste sur le plan militaire, mais ô combien pertinent sur le plan politique. Un modèle du genre !

Quels enseignements tirez-vous de ce travail ?

Le premier des enseignements est que tout historien ou amateur d’histoire devrait aller à la source des informations plutôt que de reprendre pour argent comptant les « vérités » assénées par d’autres. Cela éviterait bien des erreurs, des inexactitudes, des interprétations fausses.

Ensuite qu’il est bien difficile, sur un sujet encore aussi sensible que celui de la Guerre d’Espagne, de trouver une écoute attentive et impartiale. On est vite, très vite, catalogué. J’ai eu beau faire valider l’ensemble de mon manuscrit à un spécialiste reconnu comme Bartolomé Bennassar, j’ai essuyé de nombreuses critiques quant au sujet même de cet ouvrage. On ne peut manifestement pas écrire sereinement sur tous les aspects de cette guerre. Il y a encore de nombreux tabous.

Enfin, et malgré la frilosité que j’ai pu rencontrer chez certains, j’ai déjà de nombreux retours de lecteurs, espagnols parfois, et certains descendants de Républicains en exil, qui me félicitent pour ce travail, pour cet éclairage que j’ai tenté de donner sur un sujet inédit de la Guerre d’Espagne. Ce travail n’est pas vain, ni pour mes lecteurs ni, je le souhaite, pour la mémoire de celles et ceux qui en sont les personnages centraux. N’en déplaise à quelques éditeurs frileux ou historiens-policiers de la pensée.




Recul du wokisme

[Source : rt.com]

Finies les guerres culturelles ? Les entreprises américaines se rendent enfin compte que le fait d’être « woke » est mauvais pour les affaires.

Les grandes marques et les studios hollywoodiens semblent remettre en question les avantages des messages sociaux, alors que des investisseurs comme BlackRock font marche arrière.

Par Dmitry Pauk

Des studios hollywoodiens aux fabricants de bière en passant par les marques d’hygiène personnelle, les entreprises américaines ont, au cours de la dernière décennie, mis en avant une idéologie de plus en plus progressiste, souvent au grand dam d’une grande partie de leur public cible et même au détriment de leurs ventes. Mais à en juger par les récentes déclarations de certaines des personnalités les plus influentes du monde de la finance, il y a peut-être une petite lueur d’espoir au bout de ce cauchemar « woke ».

Au fil des ans, l’expression « se réveiller, se ruiner » [‘get woke, go broke’ en anglais] s’est avérée être bien plus qu’une simple rengaine. Prenons l’exemple de Gillette, qui a coûté 8 milliards de dollars à son propriétaire, Procter & Gamble, après la diffusion de son infâme spot publicitaire qui tentait de s’attaquer à la « masculinité toxique ». Ou encore Budweiser, dont la Bud Light était l’une des bières les plus vendues aux États-Unis, mais qui fait aujourd’hui l’objet d’un boycott national après une collaboration catastrophique avec l’activiste transgenre Dylan Mulvaney.

Et, bien sûr, il y a Disney et Netflix qui essaient toujours de reconquérir leur public après avoir constamment sorti des films et des émissions de télévision formulés, prêchés et axés sur l’agenda LGBTQ, que le public refuse de regarder.

Mais malgré les boycotts, la baisse des ventes et une clientèle de plus en plus frustrée, ces entreprises ont refusé de renoncer à leur message « woke » et ne montrent aucun signe de faillite à court terme.

Le fait est qu’en dehors des écrivains, producteurs et directeurs marketing activistes qui cherchent à diffuser le plus largement possible leurs idées douteuses sur le monde, il y a toujours eu une autre raison sous-jacente pour laquelle ces entreprises ont cherché à diffuser des messages progressistes. Il s’agit de l’ESG, ou notation environnementale, sociale et de gouvernance.

Les normes ESG

Comme pour toutes les entreprises d’un milliard de dollars, l’argent ne se gagne pas seulement en vendant des produits, mais aussi en attirant des investissements. Pendant des années, des entreprises comme Disney, Netflix, Budweiser et Gillette se sont appuyées sur leurs notations ESG pour attirer les investisseurs et satisfaire leurs actionnaires.

Le concept d’ESG a été introduit pour la première fois aux Nations unies en 2004. Sur le papier, ces principes étaient censés être une force pour le bien et encourager les entreprises à être plus transparentes, plus responsables sur le plan environnemental et social. Les mesures non financières devaient servir de base aux entreprises pour évaluer et classer leurs engagements en faveur d’objectifs tels que la promotion de la diversité, la lutte contre le changement climatique et l’action sociale, entre autres.

Mais dans la pratique, les entreprises qui se conforment aux normes ESG sont régulièrement accusées de promouvoir exclusivement une idéologie progressiste, libérale ou « woke » et de se concentrer sur le maintien de leur notation ESG au lieu d’écouter leurs clients et de leur donner ce qu’ils demandent.

Le milliardaire Elon Musk, par exemple, a qualifié les normes ESG de « diable » et d’« escroquerie » perpétrée par de « faux guerriers de la justice sociale » après que plusieurs fabricants de tabac et géants du pétrole comme Exxon ont obtenu de meilleures notes que Tesla.

Elon Musk. © Theo Wargo/WireImage

Les forces derrière l’ESG

Des géants financiers comme BlackRock, Vanguard et State Street (alias Big Capital), qui gèrent des milliers de milliards de dollars d’investissements et contrôlent certaines des plus grandes parts de la plupart des entreprises du classement Fortune 500, ont usé de leur influence pour contraindre les entreprises du monde entier à adopter fébrilement les principes de l’ESG.

Les notations ESG sont effectivement devenues un moyen de faire chanter les entreprises pour qu’elles adoptent une idéologie progressiste. La responsabilité environnementale a été déformée pour devenir une exigence irréaliste de « Net Zero ». La notation sociale est utilisée pour évaluer dans quelle mesure une entreprise se concentre sur la promotion de l’idéologie moderne du genre. Et pour obtenir une bonne note en matière de gouvernance, les entreprises doivent embaucher des responsables de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) et s’assurer que leurs conseils d’administration sont dans le « bon » état d’esprit politique.

Comme l’explique Vivek Ramaswamy, entrepreneur et candidat à la présidence du GOP, les gestionnaires de fonds peuvent rendre les choses « très difficiles pour vous si vous ne respectez pas leur agenda ». Des sociétés comme BlackRock peuvent forcer les équipes dirigeantes et les conseils d’administration à respecter leurs règles parce qu’elles ont le pouvoir de « déterminer, dans de nombreux cas, la rémunération et les primes des dirigeants, ainsi que les personnes qui sont réélues ou reconduites dans les conseils d’administration », a-t-il ajouté.

Entre-temps, le PDG de BlackRock, Larry Fink, qui est devenu le « visage de l’ESG », a averti que si une entreprise, qu’elle soit publique ou privée, n’adopte pas l’ESG et refuse de s’engager auprès de la communauté et d’avoir un « sens de l’objectif », elle « finira par perdre l’autorisation d’opérer de la part des principales parties prenantes ».

Changement d’avis ?

Toutefois, cette année, ces mêmes gestionnaires de fonds ont apparemment commencé à faire marche arrière et à abandonner leur soutien aux stratégies d’investissement ESG.

En septembre, le groupe Vanguard a annoncé qu’il n’avait approuvé que 2 % des résolutions ESG présentées par les actionnaires cette année, contre 12 % en 2022. De son côté, BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, n’a approuvé que 7 % des propositions sociales et climatiques auxquelles il a été confronté cette année, contre 24 % en 2022.

Le responsable mondial de la gestion des investissements de BlackRock, Joud Abdel Majeid, a expliqué les faibles taux d’approbation en citant une baisse « continue » de la qualité des propositions, les décrivant comme « trop ambitieuses, manquant de mérite économique ou simplement redondantes ».

Même M. Fink, qui a presque à lui seul poussé ces normes au premier plan du monde des affaires afin de « forcer les comportements », a récemment déclaré qu’il « n’utilise plus le mot ESG, parce qu’il a été entièrement militarisé » et « politisé par la gauche et la droite ».

Cette déclaration a été faite après que M. Fink a indiqué au début de l’année que sa société avait perdu environ 4 milliards de dollars d’actifs gérés en raison de la réaction des investisseurs aux principes de l’ESG. Certes, ces pertes ont eu un impact négligeable sur la fortune de BlackRock, qui s’élève à près de 9 000 milliards de dollars.

BlackRock CEO Larry Fink. © AP Photo/Evan Vucci

Les entreprises « woke », en particulier à Hollywood, pourraient avoir à se concentrer sur autre chose que les guerres culturelles qui divisent

On pourrait toutefois affirmer que l’abandon de l’ESG, ou du moins de certains de ses aspects qui se sont avérés particulièrement contre-productifs, a déjà eu lieu. Par exemple, en ce qui concerne la gouvernance, un grand nombre d’entreprises, y compris de grandes sociétés comme Amazon, X (anciennement Twitter), Nike et Disney, ont déjà commencé à purger leurs divisions DEI et ont licencié des dizaines de milliers de « personnes chargées de la diversité » ainsi que leurs responsables en chef de la diversité au cours des dernières années.

Mais maintenant que les plus grands gestionnaires de fonds commencent à se détourner publiquement de l’ESG, les entreprises qui se sont appuyées sur ces notations au cours de la dernière décennie pourraient également devoir réévaluer leurs stratégies si elles veulent rester au top.

Selon un rapport récent de Laura Martin, analyste financière chez Needham, le PDG de Disney, Bob Iger, a déclaré à l’improviste lors d’une réunion d’investisseurs de 120 personnes en septembre qu’il voulait « faire taire le bruit » sur les questions de guerre culturelle parce que ce n’était « pas sain » pour les activités de Disney, soulignant que le contenu devait être « divertissant, pas axé sur les problèmes ».

« Notre objectif n’est pas de participer à une guerre culturelle. Notre objectif est de continuer à raconter des histoires merveilleuses et d’avoir un impact positif sur le monde », a également déclaré M. Iger en juillet.

On peut toutefois se demander si M. Iger souhaite réellement retirer Disney de la guerre culturelle ou s’il cherche simplement un moyen de rendre moins visible le rôle de l’entreprise dans la promotion de l’agenda progressiste et de minimiser les retours de bâton.

Jusqu’à présent, Disney n’a annoncé aucune mesure concrète pour s’éloigner de la « guerre culturelle » et il faudra probablement attendre au moins un an pour voir si l’entreprise a effectivement changé d’orientation. En attendant, le géant des médias, comme la plupart de ses concurrents, continue à remplir ses films, comme le prochain remake de Blanche-Neige, d’idéologie progressiste et d’attaques contre les valeurs traditionnelles.

Netflix, qui s’est rendu tristement célèbre pour avoir échangé la race de personnages populaires au nom de la diversité et pour avoir mis en avant un contenu LGBTQ prêchi-prêcha, semble également essayer de s’éloigner de la foule « woke », même si c’est à un rythme d’escargot.

Après avoir perdu plus d’un million d’abonnés en 2022, le service de streaming a commencé à revenir en forme en annulant des émissions progressistes sur des bébés antiracistes, en se concentrant plutôt sur des documentaires sur des crimes réels et en refusant de censurer des humoristes controversés comme Dave Chapelle et Chris Rock.

PHOTO DE DOSSIER. Une publicité de Neflix avec des messages de soutien aux personnes LGTB
est vue à la station de métro Chueca à Madrid avant l’ouverture officielle
de la Gay Pride MADO 2019. John Milner/Getty Images

À la suite de l’émission spéciale « The Closer » de Chappelle l’année dernière, qui a suscité l’ire de nombreux progressistes, le service de diffusion en continu a même indiqué dans une note de service à ses employés indignés qu’ils devraient chercher un autre emploi s’ils avaient des difficultés à travailler sur des contenus avec lesquels ils n’étaient pas d’accord.

Cependant, à l’exception de quelques films et émissions récents et réussis, comme Guardiens de la Galaxie 3 et One Piece, qui ont réussi à se distancer des guerres culturelles actuelles et à divertir leur public, ni Netflix ni Hollywood dans son ensemble n’ont vraiment abandonné leurs vieilles habitudes.

Outre l’accent mis sur la GSE, le caractère « bancal » de la plupart de ces projets peut également s’expliquer par le fait que la plupart des salles de rédaction d’Hollywood sont « peuplées d’incompétents et d’activistes en général », comme l’a souligné un scénariste hollywoodien qui se fait appeler Script Doctor sur X. Il a expliqué que bon nombre de ces « jeunes » qui travaillent actuellement dans l’industrie ont obtenu leur poste grâce à des quotas d’inclusivité.

Toutefois, la grève de la Writers Guild of America (WGA) de cet été pourrait entraîner des changements dans l’industrie, a déclaré le scénariste lors d’un récent podcast. Après une impasse de près de cinq mois, l’Alliance of Motion Picture and Television Producers (AMPTP) a finalement signé un accord avec la WGA en vertu duquel les scénaristes seront mieux rémunérés pour leur travail et bénéficieront de certaines protections, notamment contre l’IA.

Mais, dans le même temps, ces changements signifient également que les studios devront payer plus pour un seul projet, ce qui signifie qu’ils seront incités à maximiser la rentabilité en choisissant la qualité plutôt que la quantité. Script Doctor a également noté que les réformes du fonctionnement des salles d’écriture pousseront les showrunners à embaucher les meilleurs scénaristes possibles, au lieu de faire appel à des « recrutements diversifiés » coûteux qui n’apportent que peu ou pas de valeur à la table.

Avec les notations ESG qui font lentement mais sûrement leur chemin vers la sortie, on peut espérer que les entreprises seront enfin incitées à se concentrer davantage sur la satisfaction de leurs clients plutôt que de prêcher et de pousser des idéologies marginales sur leurs publics cibles déjà frustrés.

Par Dmitry Pauk, un journaliste et reporter qui aime toutes les formes de divertissement, y compris, mais sans s’y limiter, les jeux sur PC, la basse et le bon sens.




Le rétroviseur

[Source : chroniquesdepereslavl via Nicolas Bonnal]

Par Laurence Guillon

J’ai vu hier une vidéo qui explique de façon brillante ce qui nous arrive, et avec humour, courage, pénétration, je ne m’y attendais pas, car le titre est austère et je ne pige rien à l’économie. Mais là, j’ai pigé, j’ai bien pigé, grâce à une langue précise, simple, si française dans sa concision efficace. J’ai pigé comment l’escroquerie hypocrite régnante a transformé les élites européennes en mafia, et leurs peuples en clochards dégénérés. Il s’agit de l’intelligent et viril Pierre-Yves Rougeron et du non moins intelligent Pierre Jovanovic. Mais le propos dépasse de beaucoup l’économie, et démontre comment tout cela vient de loin, et justement de l’Europe réformée, anglo-saxonne, germanique, et de ses affinités, par la prédilection protestante pour l’Ancien Testament, avec le judaïsme. C’est un véritable tableau clinique. L’Ancien Testament est une chose absolument insupportable à lire sans la lumière de l’Évangile, et l’on se demande même par quel mystère celui-ci a pu germer sur un tel terreau. Entendre les sangloteurs hargneux de la Shoah justifier et encourager, l’écume aux lèvres, l’épuration ethnique de la bande de Gaza serait un plaisir de fin gourmet, s’il n’y avait autant de morts à la clé, de morts actuels et de morts futurs, parmi nous et parmi eux. Ces amis de l’humanité et ces champions de la démocratie ont fait de l’Europe une poudrière. Nous sommes victimes de notre expansion morbide amorcée à la Renaissance, de cette tumeur maligne américaine et de sa métastase israélienne, le tout à la sauce franc-maçonne, et dire que c’est à cela que Pierre le Grand a ouvert sa « fenêtre sur l’Europe » !

Parallèlement, un chroniqueur du Donbass bloque une amie, sur les réseaux sociaux, sans qu’elle comprenne pourquoi. Il m’a bloquée il y a longtemps, car je défendais le christianisme contre son néopaganisme en toc, tout néopaganisme étant en toc par définition, une espèce de reconstruction d’intellos, il n’y a qu’à voir ce que le retour au paganisme antique a donné à la Renaissance… Comme il vient de bloquer un type qui avait pour pseudonyme « Psaume 23 », et pour cette raison même, il m’est venu à l’esprit que cette amie était simplement victime de son nom de famille à consonance hébraïque, bien qu’elle soit patriote, monarchiste et orthodoxe fervente. Mais enfin ce dernier détail ne fait rien pour adoucir le tableau, naturellement. Les gens deviennent complètement fous, complètement absurdes, et j’ai une pensée émue pour Stefan Zweig, juif germanophile contraint à l’exil par l’Allemagne hitlérienne. Quoique peu portée sur l’islam et les musulmans, je trouve chez Idriss Aberkane et Youssef Hindi peut-être les meilleures analyses de ce qui nous arrive, et dans un français remarquable de correction et de précision. Mais il y a des imbéciles droitards pour les traiter de bougnoules…

Slobodan Despot dit que les pays extraeuropéens créent un cordon sanitaire autour d’un occident devenu fou, et que Poutine prend pour s’adresser à ses dirigeants le ton d’un commissaire de police qui essaie de calmer un forcené qui s’est enfermé chez lui et menace de se faire exploser avec toute sa famille…

Mais pourquoi l’Europe est-elle devenue folle ? Que s’est-il passé ? Ce n’est plus d’une boule de cristal que nous avons besoin, mais d’un rétroviseur géant.




Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés

Le collectif Les Essentiels sonne l’alerte

[Source : francesoir.fr]

En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l’obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d’entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l’on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l’impression d’un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.






La guerre contre les blancs dans la publicité

[Source : L’histoire à l’endroit]






Allemagne : 25 ans d’État hippie

[Source : euro-synergies]

Par C. Jahn

Source : https://www.pi-news.net/2023/10/25-jahre-hippie-staat/

Haut les cœurs ! Il y a 25 ans aujourd’hui, le rouge et le vert prenaient le pouvoir en Allemagne. Les conséquences sont connues.

Le 27 octobre 1998, Gerhard Schröder a été élu chancelier. Avec Joschka Fischer comme vice-chancelier, c’était la première fois que les rouges et les verts prenaient le pouvoir ensemble en Allemagne. À bien des égards, Schröder et Fischer ont jeté les bases d’une transformation totale de l’État fédéral sur le plan social, politique, ethnique et, de plus en plus, économique. Angela Merkel, qui s’est complètement mise au vert au fil de sa carrière, n’a pas seulement poursuivi cette politique révolutionnaire sans interruption, elle a également mené cette transformation totale avec une radicalité que l’on n’aurait jamais crue possible auparavant. Notre gouvernement jaune-rouge-vert actuel continue à suivre cette ligne extrême qui date de l’époque Merkel. Depuis 25 ans, l’Allemagne poursuit donc sans interruption une politique idéologique radicale rouge-verte. Il n’est donc pas surprenant que les résultats de ce radicalisme politique soient de plus en plus évidents dans la vie quotidienne des gens.

Mais quels sont exactement les fondements idéologiques de cette politique ? Gerhard Schröder et Joschka Fischer, comme l’ensemble du mouvement rouge-vert depuis la fin des années 60, ont été influencés par les idées de la période hippie — l’univers mental des octogénaires d’aujourd’hui, donc, qui a curieusement perduré jusqu’à nos jours.

Comme on le sait, les fondements politiques du mouvement hippie se trouvent dans le maoïsme de la Révolution culturelle de la Chine rouge (1966-1969) : ce n’est que lorsque tout « l’ancien » aura été détruit que l’on pourra créer l’homme « nouveau » sur les décombres de l’« ancien » — telle était l’idée centrale de la Révolution culturelle. En Occident, cette idée originaire d’Asie de l’Est s’est reflétée dans un mouvement de jeunesse qui, tout comme en Asie de l’Est, a remis en question toutes les traditions existantes — bien que de manière moins violente — et a déclaré la guerre à tout ce qui était « vieux ». « Ne faites pas confiance aux plus de 30 ans » était un slogan politique occidental, que l’on vive dans l’Allemagne ex-nazie, dans la Suisse neutre ou dans la puissance alliée victorieuse, les États-Unis. Le lien souvent affirmé entre les hippies et une prétendue remise en question du national-socialisme en tant que prétendu déclencheur du mouvement de 68 n’est donc rien d’autre qu’une légende allemande.

Lutte contre l’ennemi de classe bourgeois

Comme dans le maoïsme d’Asie de l’Est, l’agressivité du mouvement était avant tout dirigée contre l’ennemi de classe bourgeois. L’exigence politique de détruire « l’ancien » se référait donc, en Occident également, à des traditions exclusivement bourgeoises — et non prolétariennes ou paysannes : on renonçait aux manières et à la politesse « bourgeoises », on remplaçait les vêtements « bourgeois » comme le costume et la cravate par toutes sortes de frivolités, on se laissait pousser les cheveux longs pour protester contre l’idéal « bourgeois » d’une apparence soignée et on se révoltait contre le sens de l’ordre « bourgeois » en célébrant le désordre, à commencer par sa propre chambre d’enfant. Et l’on pratiquait l’inversion de l’autorité selon les maximes maoïstes : les élèves insultaient leurs professeurs, les enfants leurs parents.

À cela s’ajoutait le grand thème des drogues : importées en contrebande en Allemagne et vendues illégalement, le plus souvent par des travailleurs immigrés turcs, le recours à la drogue était considéré dans les cercles hippies comme un autre rejet souhaitable des valeurs de caractère « bourgeoises » classiques, empreintes d’humanisme, selon lesquelles l’homme grandit grâce à ses défis, il doit les relever avec courage et le recours à des drogues et à des moyens de fuir le monde de toutes sortes est compris comme une lâcheté pathétique face aux réalités de l’existence humaine.

Toutes ces conceptions idéologiques de l’époque hippie ont été peu à peu intégrées dans la politique, à commencer par la chancellerie de Willy Brandt, puis celle d’Helmut Kohl, qui a manqué dès le début de fermeté pour imposer effectivement le « tournant spirituel et moral » qui s’imposait dès 1982. En 1998, Gerhard Schröder et Joschka Fischer, la génération qui avait grandi depuis 1968 avec la conscience d’incarner « l’homme nouveau », sont arrivés au pouvoir. Il n’est donc pas étonnant que cette génération ait entrepris, dès son arrivée au pouvoir, d’introduire l’« homme nouveau » dans toute l’Allemagne.

Une « incivilité » souhaitable

Le fait que des millions de travailleurs immigrés turcs aient été naturalisés un an seulement après l’arrivée au pouvoir des rouges et verts faisait partie de cette conception de la création d’un « homme nouveau » en Allemagne : les Turcs, qui apparaissaient déjà dans les années 60 comme nettement plus violents, moins éduqués et culturellement moins raffinés que les Allemands, étaient considérés dans les cercles politiques d’inspiration maoïste de l’époque hippie comme l’incarnation particulièrement évidente de cette « incivilité » si souhaitable. Le fait que notre État hippie importe aujourd’hui encore en Allemagne des personnes violentes, incultes, criminelles et globalement plutôt éloignées de la civilisation en provenance d’Afrique et du monde arabe n’est donc pas du tout irrationnel, mais peut être déduit très directement du monde des idées de 68.

De même, l’expansion massive du trafic de drogue en Allemagne depuis 1998 ne s’explique qu’au regard des conceptions de vie de la fin des années 60. Il en va de même pour la tendance croissante de notre État à l’arbitraire juridique, dans le droit d’asile de toute façon et, plus récemment, de manière particulièrement évidente avec l’exemple des protestataires climatiques qui se collent au bitume des carrefours : l’État hippie rejette idéalement les lois, car les lois représentent des « règles » et des « prescriptions » qui créent de l’ordre et servent donc le sens de l’ordre « bourgeois ». Dans la philosophie politique des hippies, ces « règles » fixes et obligatoires pour tous doivent plutôt être remplacées par des discussions et des accords volontaires. C’est donc précisément cet univers mental dans lequel notre État hippie est encore prisonnier aujourd’hui qui fait que les lois en vigueur ne sont pas appliquées, que les accords informels « volontaires », les prétendues « valeurs » et les droits ethniques parallèles gagnent en importance sur le plan juridique et que l’ancien État de droit, tel qu’il existait encore certainement en République fédérale jusque dans les années 1990, se dégrade de plus en plus visiblement en un État politique arbitraire.

Combien de temps l’État hippie va-t-il encore durer ?

Et bien sûr, l’État hippie se manifeste également dans le manque croissant d’entretien et le désordre de l’espace public dans l’Allemagne d’aujourd’hui, les graffitis sur chaque mur de maison, les parcs négligés — tous des idéaux de beauté de l’époque hippie.

La liste pourrait encore s’allonger : la formation scolaire de plus en plus mauvaise, l’aversion de l’État pour les valeurs « bourgeoises » telles que le travail, la performance, l’indépendance et, en revanche, les espaces de liberté criminels que notre État accorde aux chaos gauchistes, aux émeutiers islamiques, aux trafiquants de drogue, aux bandes de voleurs et autres incarnations de l’« incivilité » et de la « non-civilisation » — sans connaissance de l’univers mental des hippies, tous ces comportements étatiques très étranges seraient tout à fait incompréhensibles.

25 ans d’État hippie : si l’on compare l’Allemagne de 1998 à celle de 2023, le jugement de l’histoire sur cette étrange époque n’est pas difficile à porter. Mais combien de temps cela va-t-il encore durer ? En fin de compte, notre système étatique actuel met en œuvre les visions des personnes âgées de 80 ans aujourd’hui. La jeune génération, elle, est de plus en plus confrontée aux conséquences pratiques de ce monde d’idées particulièrement délirant. Tôt ou tard, la jeune génération se demandera donc si les rêves de société de grand-mère et de grand-père sont vraiment ses propres rêves.




La violence lors de la Révolution française : l’aboutissement d’une logique infernale

[Source : epochtimes.fr]

Par Etienne Fauchaire

ENTRETIEN — Au cours des années 1793 et 1794, la Révolution française, qui promettait « liberté, égalité, fraternité » aux citoyens français, a basculé vers un régime de terreur dont la face sanglante est encore aujourd’hui symbolisée par la guillotine. À l’école et au sein des universités, dans le cinéma ou dans la presse, cette violence reste pourtant minorée, sinon occultée, au profit d’un récit mythologique. Pourtant loin d’être un dérapage, la politique de répression mise en œuvre par les Jacobins serait le fruit d’une terrible mécanique initiée dès juillet 1789 : c’est la thèse soutenue par l’historien Hervé Luxardo dans son ouvrage La Révolution française et la violence : une logique infernale.

Epoch Times : Survenue le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille est un événement emblématique de la Révolution française, souvent présenté comme un soulèvement du peuple parvenu à s’emparer de cette citadelle perçue tel un symbole du despotisme monarchique. Une mythologie, dénoncez-vous, dont les bases ont été jetées dès lors que les émeutiers ont découvert que seulement sept prisonniers se trouvaient en son sein. Pouvez-vous revenir sur la genèse du récit révolutionnaire ?

Hervé Luxardo : D’une certaine manière, tout commence un certain mardi 14 juillet 1789. Qu’on s’entende bien, il y a évidemment d’autres dates qui auraient pu devenir le symbole de cette année révolutionnaire, comme le 20 juin 1789, jour du serment du Jeu de Paume, ou le 9 juillet, lorsque les députés se proclament Assemblée nationale… Votre question nous renvoie en fait à la IIIe République triomphante qui s’est emparée, très logiquement, du récit fondateur des origines de la Révolution. Il lui fallait donc organiser la mémoire des Français. Elle allait construire l’histoire que devaient retenir les écoliers. C’est ce que l’on a appelé le « roman national » qui a été d’une efficacité redoutable puisqu’il fonctionne toujours, en tout cas pour certains événements ; même si les Républicains voulaient fêter le 14 juillet… 1790. Ce sont d’ailleurs les auteurs des manuels scolaires qui ont mis l’accent sur la Bastille.

Encore en 2023, la reddition de la Bastille est majoritairement présentée comme un soulèvement du peuple pour s’attaquer au « symbole de l’arbitraire royal ». Bien sûr, tout ceci est un montage idéologique. Un montage qui d’ailleurs commence au lendemain de la chute de la forteresse parisienne. En réalité, les quelque 10 000 émeutiers savaient que la Bastille renfermait de la poudre dont ils manquaient pour leurs fusils.

On a donc toute une littérature totalement imaginaire qui se fait un plaisir de décrire les heures sombres de la Bastille, qui n’existent que sur le papier. Ainsi, une brochure de 16 pages raconte le martyre d’un imaginaire Comte de Lorges, prisonnier pendant 32 ans. L’auteur, pour forcer le trait, invente un « Tribunal de Sang » qui l’aurait condamné à vivre dans un cachot obscur sans contact avec le monde extérieur. D’autres auteurs imaginèrent des « victimes du despotisme » affamées, réduites à se nourrir de leur propre chair ! D’autres, plus subtils, comme le « Patriote Palloy », un très riche entrepreneur en maçonnerie, allaient utiliser le filon en organisant des processions macabres pour dénoncer les horreurs du « despotisme monarchique ». Palloy fit aussi sculpter des milliers de petites Bastille pour entretenir la flamme patriotique et sa bourse.

Il n’y a que depuis peu que les récits révèlent systématiquement le très faible nombre de prisonniers de la Bastille. Tout ceci n’est que très logique alors que l’État républicain cherchait alors à rassembler la Nation derrière un récit mythologique.

Le citoyen Palloy. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Cruelle, richissime, conservatrice : la noblesse d’Ancien Régime est selon vous caricaturée et réduite dans les livres d’Histoire à sa portion qui vivait à la Cour du roi. Qu’en était-il exactement ?

Là encore, il fallait, pour justifier la Révolution, simplifier. Il était nécessaire de porter le fer contre la force obscure par excellence, LA noblesse.

En 1789, la société française est divisée en trois ordres : les deux ordres privilégiés et le tiers état qui, en théorie, n’en possède pas. Il est vrai que l’ordre de la noblesse est moins puissant qu’au Moyen Âge. La monarchie capétienne a peu à peu repris à cette dernière les droits régaliens : le lever de l’impôt, des soldats, l’émission de la monnaie, l’administration de la justice. Les historiens estiment ses effectifs à 400 000 personnes. L’une des plus prestigieuses est celle de la noblesse d’épée, qui est peu importante au XVIIIe siècle. La production cinématographique nous a habitué à cette vieille noblesse qu’elle nous montre notamment à Versailles. Combien sont-ils ?

Environ 4000 qui ont été présentés au roi. Une présentation qui leur permet de côtoyer le souverain et bien sûr de chasser en sa compagnie. Cette noblesse est très fortunée. Le marquis de La Fayette dispose de plus de 100 000 livres de revenus annuels. À la cour, elle dépense sans compter dans les jeux d’argent. À l’opposé, en province, on trouve des nobles très pauvres ; certains ne disposent que de 600 livres par an, c’est-à-dire quatre fois moins que les revenus d’un artisan du XVIIIe siècle. Noblesse ne signifie pas richesse ! Ajoutons qu’il existe aussi une noblesse dite de robe comme les membres des Parlements, du Châtelet de Paris, des Cours des aides, etc. Et plus étonnant, une « noblesse de cloche », comme on la surnommait méchamment, qui s’acquérait grâce aux charges municipales dans de très nombreuses villes comme à Angers, Abbeville, Poitiers, Nord ou Toulouse (avec les fameux capitouls), etc.

Enfin, même si la puissance économique de la noblesse provenait de sa richesse foncière et des droits seigneuriaux, on oublie qu’une partie non négligeable de celle-ci est à l’origine de l’industrialisation de la France. Contrairement à une idée reçue, le droit de pratiquer des activités commerciales et industrielles était autorisé, sans déchoir. Propriétaire d’une grande partie des forêts, bois et eaux courantes, elle possède le sous-sol et investit, pour une partie d’entre elle, dans les mines de charbon, la sidérurgie et le travail du verre. Par exemple, en Franche-Comté, le comte d’Orsay installe quatre hauts fourneaux et trois forges. Bien des nobles se lancent dans le textile, contribuant ainsi à l’édification d’une première industrie dans les campagnes. Certains, comme la comtesse de Lameth, vont jusqu’à faire distribuer des centaines de rouets aux villageois d’Hénencourt.

Lors de la Révolution, le premier coup dur porté au catholicisme en France se fait sous la forme de la Constitution civile du clergé du 12 juillet 1790, qui a établi une distinction entre prêtres jureurs — ceux qui acceptaient de prêter serment — et réfractaires. Vous écrivez que les persécutions religieuses, menées par des administrations incapables de comprendre l’inquiétude de la majorité des Français, ont constitué la véritable cause de la révolte vendéenne. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

Assez simplement ! La réponse se trouve dans les archives, les travaux des nombreuses sociétés savantes auxquelles il faut rendre hommage. Bref, à tous les chercheurs, sans oublier les milliers d’étudiants qui ont tant dépouillé de documents. Rappelons que la France de 1789 est un pays à majorité rurale. Sur 28 millions d’habitants, 20 millions vivent de l’agriculture.

Il y a tout d’abord un personnel administratif révolutionnaire très intéressé par l’idée d’acheter les terres du Clergé et les biens nationaux, et qui était attaché à ce titre à la Révolution. Bien de ces responsables étaient très hostiles à l’Église catholique, considérée comme une puissance contre-révolutionnaire. Ils aiment lire et commenter les textes des philosophes des Lumières et s’intéressent aux connaissances scientifiques et techniques de l’époque. Pour eux, la religion est à reléguer dans les vieilleries et l’Église est un obstacle au progrès. Ils n’ont que mépris pour les paysans et tous ceux qui restaient attachés aux traditions.

Jusqu’a aujourd’hui, les spécialistes de la Révolution française ont eu tendance à ne pas saisir la spécificité des mentalités populaires du XVIIIe siècle et, notamment, certains historiens ignorent sciemment les révoltes paysannes pendant la Révolution, car ces faits contredisent leur explication manichéenne du monde. « Un révolutionnaire ne peut avoir tort », affirmait en 1793 un grenadier de la Garde Nationale.

Dès février 1791, les autorités du Morbihan écrivent au président de l’Assemblée nationale pour s’inquiéter des risques de guerre civile, les populations prenant fait et cause pour leurs prêtres réfractaires. Toujours début février, 3000 paysans armés marchent sur Vannes pour libérer leur évêque alors arrêté par les autorités révolutionnaires. Conséquence : sur les 454 prêtres du Morbihan, seuls 48 préfèrent le serment pour la Constitution civile du Clergé de 1790. Pendant deux ans, jusqu’à l’insurrection vendéenne de mars 1793, les révoltes vont se succéder. Que demandaient les ruraux ? Simplement retrouver les « prêtres non-jureurs ». Dans les campagnes, ils faisaient signer des pétitions, voire prenaient les fourches. Mais les administrations départementales, la Constituante et la Législative ignorèrent superbement les revendications populaires. Ne voyant dans les paysans révoltés que des « aristocrates » et des « contre-révolutionnaires », elles accentuèrent vexations et répression. Au début de l’année 1793, la levée des 300 000 hommes décidée par la Convention a mis le feu aux poudres.

Les massacres des « colonnes infernales » de Turreau en Vendée. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Théâtre, presse, débats parlementaires… la Révolution, qui se voulait une bataille pour la liberté, s’est soldée… par une répression terrible de la liberté. Ce mot scandé par les révolutionnaires n’était-il in fine qu’un slogan instrumentalisé à des fins politiques ?

Oui, c’est très contradictoire avec l’idée même de révolution née de l’esprit des Lumières. En 1789, la Révolution française ouvre la société et affirme, dans sa Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la liberté comme principe fondateur de toute société. Mais certains « Patriotes » vont très rapidement l’oublier pour privilégier des pratiques, dirons-nous, moins ouvertes… Déjà, dès l’été 1789, début août, le rédacteur du Journal Politique National (de tendance royaliste) se plaint des pressions que reçoivent les imprimeurs et les libraires pour arrêter sa diffusion. Non, bien sûr, ce n’était pas qu’un slogan, comme vous dites. En revanche, dès l’année 1792 les révolutionnaires, et par la suite, les partisans de la Terreur vont réellement instrumentaliser le beau mot de liberté. Notamment dans le domaine de l’art théâtral. La commune de Paris, les Montagnards, les Jacobins et l’aile marchante de la sans-culotterie vont instaurer une dictature littéraire en contrôlant les textes. De la même manière, les véritables débats à la Convention nationale sont impossibles ; la liberté de parole n’est plus qu’un simulacre. Les Jacobins contrôlent les tribunes et organisent des chahuts pour couvrir la voix des opposants. Les députés « modérés » sont parfois poursuivis et frappés notamment par les « coupe-jarrets de Marat ».

Le saccage d’une imprimerie pendant la Terreur. La vie privée des hommes. Au temps de la Révolution française.
Texte Hervé Luxardo. Illustrations Pierre Probst.
Éditions Hachette.

Dominée par l’extrême gauche sans-culotte, la Commune de Paris a joué un rôle clé dans les événements de la Révolution, à commencer par l’exécution de Louis XVI. Pouvez-vous expliquer comment celle-ci a obtenu la mort du roi ?

C’est un fait qui, de mon avis, est central dans l’institutionnalisation de la violence révolutionnaire. L’extrême gauche sans-culotte parisienne s’empare du pouvoir à l’occasion de la prise des Tuileries, le 10 août 1792. La Commune de Paris, avec l’aide des 48 sections de Paris, va, pendant deux longues années, faire pression sur l’Assemblée législative, puis sur la Convention. Nommée par les 48 sections tenues par les militants sans-culottes les plus déterminés, elle comprend 288 membres. Parmi les dirigeants de cette Commune de 1792, citons Pétion, Manuel, Danton, Robespierre, Marat, puis Pache, Chaumette, Hébert…

Effectivement, la Commune — et ses relais, les militants sans-culottes — va peser de tout son poids pour détruire l’ancienne société héritée de l’Ancien Régime. Tous les moyens utilisés sont bons, notamment pour faire condamner Louis XVI. Avec les « plus ultra des Jacobins », les militants menacent physiquement les députés feuillants et girondins qui ne veulent pas la mort du roi. Coiffés d’un bonnet phrygien, armés de piques et de sabres, ils ont investi les couloirs qui mènent à la salle du Manège où siègent les députés. Quand un député défavorable à l’exécution du roi se présente, ils l’injurient, voire le saisissent au collet en le « secouant rudement »… Quand les députés commencèrent à voter pour la mort du roi, des militants apostrophaient ainsi les députés : « Ou sa mort ou la tienne ! ». C’est la terreur exercée par l’extrême gauche parisienne qui emporta la mort du monarque. Pour preuve, le 17 janvier, 387 députés sur 721 votaient la mort. Des députés modérés firent recompter le lendemain les votes. Résultat : 26 députés de plus votèrent contre la mort. Mais à une voix de majorité, Louis XVI fut condamné à la guillotine. 361 pour, 360 contre…

« Sans l’énergie de Paris, la France ne serait habitée que par des esclaves », écrivait en 1793 un grenadier de la Garde nationale. Vous soulignez le « délire obsessionnel » et « imaginaire » qui animait la pensée jacobine, prompt à diviniser le mot « peuple », en le réduisant à une abstraction. À vos yeux, est-ce là une caractéristique de l’idéologie d’extrême gauche depuis la Révolution jusqu’à nos jours ?

Effectivement, je crois que cette sacralisation de certains termes et spécialement du mot « peuple » est la clé pour une meilleure compréhension non seulement de la Révolution française, mais de toutes les révolutions. En divinisant le mot « peuple », l’extrême gauche s’attribue une proximité privilégiée avec les classes défavorisées en s’en faisant, dans le discours, l’unique porte-parole. Pour faire accepter sa vision du monde et ses pratiques politiques — la Terreur, par exemple —, elle construit un récit mythologique et manichéen où elle rejette dans les ténèbres de l’histoire tous ses adversaires. Des adversaires qui sont bientôt considérés comme des ennemis. Se revendiquant du « peuple », l’extrême gauche peut en toute majesté réduire ses contradicteurs à des dénominations infamantes : « aristocrates », « privilégiés », « fanatiques », « brigands » et ainsi les évacuer de l’Histoire. C’est ce qu’avait noté le député grenoblois, Joseph Dumolard, répondant à un député Montagnard : avec les Jacobins et les sans-culottes, « vous vous décorez du nom de peuple, mais vous n’êtes que quelques membres des sections de Paris ».

La Révolution française et la violence. « Une logique infernale… » (1789 à nos jours).
Hervé Luxardo. Éditions Clefs pour l’histoire de France, 233 p., 16 €.



L’Iran et la Russie tendent un piège occidental en Palestine

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Le seul pays qui pourrait détourner l’Occident de l’Ukraine est Israël. Mais les États-Unis et leurs alliés tombent dans un piège existentiel s’ils pensent qu’une victoire au Proche-Orient sera plus facile à remporter qu’une victoire en Europe.

Le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran — avec la Chine dans les coulisses — tend un piège élaboré teinté de Sun Tzu, à l’Hégémon au Proche-Orient.

Hormis Israël, il n’existe aucune entité sur la planète capable de détourner l’attention, en un clin d’œil, de la débâcle spectaculaire de l’Occident en Ukraine.

Les bellicistes en charge de la politique étrangère américaine, qui ne sont pas exactement des piliers bismarckiens, pensent que si le projet Ukraine est irréalisable, le projet Solution finale en Palestine pourrait au contraire être une promenade de santé (nettoyage ethnique).

Un scénario plus plausible, cependant, est que l’Iran-Russie et le nouvel « axe du mal » Russie-Chine-Iran ont tout ce qu’il faut pour entraîner l’Hégémon dans un second bourbier. Il s’agit en fait d’utiliser les propres revirements de l’ennemi pour le déséquilibrer et le désorienter jusqu’à ce qu’il tombe dans l’oubli.

Le vœu pieux de la Maison-Blanche, selon lequel les guerres éternelles en Ukraine et en Israël s’inscrivent dans le même élan de « démocratie » et sont essentielles aux intérêts nationaux américains, s’est déjà retourné contre elle, y compris au sein de l’opinion publique américaine.

Cela n’empêche pas les cris et les chuchotements le long du Beltway révélant que les néoconservateurs américains alliés à Israël augmentent la cadence pour provoquer l’Iran — par le biais d’un proverbial faux drapeau qui conduirait à une attaque américaine. Ce scénario d’Armageddon correspond parfaitement à la psychopathie biblique du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Les vassaux seraient contraints de se conformer docilement. Les chefs d’État de l’OTAN se sont empressés de se rendre en Israël pour manifester leur soutien inconditionnel à Tel-Aviv, notamment le Grec Kyriakos Mitsotakis, l’Italienne Giorgia Meloni, le Britannique Rishi Sunak, l’Allemand Olaf Scholz, le locataire sénile de la Maison-Blanche, et le Français Emmanuel Macron.

Venger le « siècle d’humiliation » arabe

Jusqu’à présent, le mouvement de résistance libanais Hezbollah a fait preuve d’une extraordinaire retenue en ne mordant pas à l’hameçon. Le Hezbollah soutient la résistance palestinienne dans son ensemble et, jusqu’à il y a quelques années, avait de sérieux problèmes avec le Hamas, avec lequel il s’est affronté en Syrie. Le Hamas, d’ailleurs, bien que partiellement financé par l’Iran, n’est pas dirigé par l’Iran. Même si Téhéran soutient la cause palestinienne, les groupes de résistance palestiniens prennent leurs propres décisions.

La grande nouvelle, c’est que tous ces problèmes sont en train de disparaître. Le Hamas et le Jihad islamique palestinien (PIJ) se sont rendus au Liban pour rendre visite au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en personne cette semaine. Il s’agit là d’une unité d’objectif — ou de ce que l’Axe de la résistance de la région appelle « l’unité des fronts ».

La visite du Hamas à Moscou cette semaine, qui a été accueillie avec une fureur israélienne impuissante, a été encore plus révélatrice. La délégation du Hamas était dirigée par un membre de son Politburo, Abu Marzouk. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Bagheri est venu spécialement de Téhéran et a rencontré deux des principaux adjoints du ministre russe des Affaires étrangères Lavrov, Sergei Ryabkov et Mikhail Galuzin.

Cela signifie que le Hamas, l’Iran et la Russie négocient à la même table.

Le Hamas a appelé les millions de Palestiniens de la diaspora, ainsi que l’ensemble du monde arabe et toutes les terres d’Islam, à s’unir. Lentement mais sûrement, un modèle peut être discerné : le monde arabe et de larges pans de l’islam pourraient-ils être sur le point de s’unir de manière significative pour venger leur propre « siècle d’humiliation » — comme les Chinois l’ont fait après la Seconde Guerre mondiale avec Mao Zedong et Deng Xiaoping ?

Pékin, par le biais de sa diplomatie sophistiquée, y fait certainement allusion auprès d’acteurs clés, avant même le rapprochement inédit entre l’Iran et l’Arabie saoudite, négocié par la Russie et la Chine au début de l’année.

Cela ne suffira pas à contrecarrer l’obsession perpétuelle des néoconservateurs américains de bombarder les infrastructures essentielles en Iran. En matière de science militaire, ces néocons ignorent que les représailles iraniennes viseraient — avec précision — chacune des bases américaines en Irak et en Syrie, avec le golfe Persique comme dossier ouvert.

L’éminent analyste militaire russe Andrei Martyanov a montré ce qui pourrait arriver à ces coûteuses baignoires en fer américaines en Méditerranée orientale en cas d’attaque de l’Iran sous la menace israélienne.

En outre, il y a au moins 1000 soldats américains dans le nord de la Syrie qui volent le pétrole du pays — qui deviendrait également une cible instantanée.

Ali Fadavi, commandant en chef adjoint du Corps des gardiens de la révolution islamique, est allé droit au but :

« Nous avons des technologies dans le domaine militaire que personne ne connaît, et les Américains les connaîtront lorsque nous les utiliserons ».

Les missiles hypersoniques iraniens Fattah — cousins du Kinjal et du DF-27 — se déplacent à Mach 15 et peuvent atteindre n’importe quelle cible en Israël en 400 secondes.

Ajoutez à cela la guerre électronique russe sophistiquée. Comme cela a été confirmé à Moscou il y a six mois, en matière d’interconnexion militaire, les Iraniens ont dit aux Russes assis à la même table : « Tout ce dont vous avez besoin, vous n’avez qu’à le demander ». Il en va de même dans l’autre sens, car l’ennemi commun est le même.

Tout tourne autour du détroit d’Ormuz

Le cœur de toute stratégie russo-iranienne est le détroit d’Ormuz, par lequel transitent au moins 20 % du pétrole mondial (près de 17 millions de barils par jour) et 18 % du gaz naturel liquéfié (GNL), soit au moins 3,5 milliards de pieds cubes par jour.

L’Iran est capable de bloquer le détroit d’Ormuz en un clin d’œil. Pour commencer, ce serait une sorte de justice poétique en guise de rétribution pour Israël qui cherche à s’emparer illégalement de tout le gaz naturel découvert au large de Gaza, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars : c’est, soit dit en passant, l’une des raisons absolument essentielles du nettoyage ethnique de la Palestine.

Cependant, la véritable affaire consistera à faire tomber la structure des produits dérivés de 618 000 milliards de dollars élaborée par Wall Street, comme le confirment depuis des années les analystes de Goldman Sachs et de JP Morgan, ainsi que les négociants indépendants en énergie du golfe Persique.

Ainsi, en cas d’urgence — et bien au-delà de la défense de la Palestine et dans un scénario de guerre totale — non seulement la Russie et l’Iran, mais aussi les acteurs clés du monde arabe sur le point de devenir membres des BRICS 11 — tels que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis — ont ce qu’il faut pour faire tomber le système financier américain quand ils le souhaitent.

Comme le souligne un vieux briscard de l’État profond, aujourd’hui en activité en Europe centrale :

« Les nations islamiques ont l’avantage économique. Elles peuvent faire exploser le système financier international en coupant le pétrole. Elles n’ont pas besoin de tirer un seul coup de feu. L’Iran et l’Arabie saoudite s’allient. Il a fallu 29 000 milliards de dollars pour résoudre la crise de 2008, mais celle-ci, si elle devait se produire, ne pourrait être résolue même avec 100 000 milliards de dollars d’instruments fiduciaires ».

Comme me l’ont dit les traders du golfe Persique, l’un des scénarios possibles est que l’OPEP commence à sanctionner l’Europe, d’abord à partir du Koweït, puis en s’étendant d’un pays de l’OPEP à l’autre et à tous les pays qui traitent le monde musulman comme des ennemis et de la matière première pour la guerre.

Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani a déjà prévenu que l’acheminement du pétrole vers les marchés occidentaux pourrait être retardé en raison des actes perpétrés par Israël à Gaza. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déjà demandé officiellement aux pays islamiques de décréter un embargo total sur le pétrole et le gaz à l’encontre des nations — essentiellement des vassaux de l’OTAN — qui soutiennent Israël.

Ainsi, les sionistes chrétiens des États-Unis, alliés au néoconservateur Netanyahou, qui menacent d’attaquer l’Iran, ont le potentiel de faire s’écrouler l’ensemble du système financier mondial.

La guerre éternelle contre la Syrie, remixée

Sous le volcan actuel, le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine a été extrêmement prudent. Pour le monde extérieur, leur position officielle commune est de refuser de se ranger du côté de la Palestine ou d’Israël, d’appeler à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires, d’appeler à une solution à deux États et de respecter le droit international. Toutes leurs initiatives à l’ONU ont été dûment sabotées par l’Hégémon.

À l’heure actuelle, Washington a refusé le feu vert à l’invasion terrestre israélienne de Gaza. La principale raison est la priorité immédiate des États-Unis : gagner du temps pour étendre la guerre à la Syrie, « accusée » d’être le principal point de transit des armes iraniennes destinées au Hezbollah. Il s’agit également de rouvrir le même vieux front de guerre contre la Russie.

Moscou ne se fait pas d’illusions. L’appareil de renseignement sait bien que des agents du Mossad israélien ont conseillé Kiev alors que Tel-Aviv fournissait des armes à l’Ukraine sous la pression des États-Unis. Cela a exaspéré les siloviki et pourrait avoir constitué une erreur israélienne fatale.

Les néoconservateurs, quant à eux, ne s’arrêtent jamais. Ils avancent une menace parallèle : si le Hezbollah attaque Israël avec autre chose que quelques rares roquettes — ce qui n’arrivera tout simplement pas — la base aérienne russe de Hmeimim à Lattaquié sera « éliminée » en guise d’« avertissement » à l’Iran.

On ne peut même pas dire qu’il s’agit d’un jeu d’enfants dans un bac à sable. Après les attaques israéliennes en série contre les aéroports civils de Damas et d’Alep, Moscou n’a même pas sourcillé avant d’offrir ses installations de Hmeimim à la Syrie — avec une autorisation pour les vols cargo du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de l’Iran, selon certaines sources de renseignements russes. Netanyahou ne nourrira pas un désir de mort en bombardant une base aérienne russe entièrement A2/AD (anti-accès/déni de zone).

Moscou voit aussi clairement ce que ces coûteuses baignoires en fer américaines en Méditerranée orientale pourraient bien faire. La réponse a été rapide : Des Mig-31K patrouillent dans l’espace aérien neutre au-dessus de la mer Noire 24/7, équipés de Kinjal hypersoniques qui ne mettraient que six minutes pour se rendre en Méditerranée.

Au milieu de toute cette folie néoconservatrice, alors que le Pentagone déploie une formidable panoplie d’armes et de moyens « non divulgués » en Méditerranée orientale, que la cible soit le Hezbollah, la Syrie, l’Iran, la Russie ou tout ce qui précède, la Chine et la Corée du Nord — qui font partie du nouvel « axe du mal » inventé par les Américains — ont fait savoir qu’elles ne seraient pas de simples spectatrices.

La marine chinoise protège l’Iran à distance. Mais la déclaration du Premier ministre Li Qiang a été encore plus percutante, ce qui est inhabituel et rare dans la diplomatie chinoise :

« La Chine continuera à soutenir fermement l’Iran dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale, de son intégrité territoriale et de sa dignité nationale, et s’opposera fermement à toute force extérieure interférant dans les affaires intérieures de l’Iran ».

N’oubliez jamais que la Chine et l’Iran sont liés par un partenariat stratégique global. Par ailleurs, le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, a renforcé le partenariat stratégique Russie-Iran lors d’une rencontre avec le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber.

Souvenez-vous de ces mangeurs de riz venant de Corée

Les milices pro-iraniennes de l’axe de la résistance maintiennent un degré de confrontation soigneusement tempéré avec Israël, proche de la guérilla. Elles ne s’engagent pas encore dans des attaques massives. Mais les paris sont ouverts si Israël envahit Gaza. Il est clair que le monde arabe, malgré ses énormes contradictions internes, ne tolérera tout simplement pas le massacre de civils.

En clair, dans la conjoncture incendiaire actuelle, l’Hégémon a trouvé la voie de sortie de son projet d’humiliation de l’Ukraine. Ils croient à tort que la même vieille guerre éternelle ravivée au Proche-Orient peut être « modulée » à volonté. Et si deux guerres se transforment en un immense albatros politique, comme ce sera le cas, qu’y a-t-il de nouveau ? Ils déclencheront simplement une nouvelle guerre dans l’« Indo-Pacifique ».

Rien de tout cela ne trompe la Russie et l’Iran et leur surveillance glaciale de l’Hégémon à chaque étape du processus. Il est utile de rappeler ce que Malcolm X prédisait déjà en 1964 :

« Certains mangeurs de riz l’ont chassé de Corée. Oui, ils l’ont chassé de Corée. Des mangeurs de riz qui n’avaient que des chaussures de sport, un fusil et un bol de riz l’ont pris avec ses tanks, son napalm et toutes les autres actions qu’il était censé avoir, et l’ont fait traverser le Yalu. Pourquoi ? Parce que le jour où il peut gagner sur le terrain est passé ».

Pepe Escobar

source : The Cradle

traduction Réseau International




La psychopathie biblique d’Israël ?

[Source : reseauinternational.net]

Par Laurent Guyénot

Je suis fatigué de lire que Netanyahou est un psychopathe. Je ne vois aucune raison de le considérer comme un psychopathe au sens psychiatrique du terme, pas plus qu’aucun autre dirigeant israélien. Ils ont une psychopathie collective, ce qui est très différent.

La différence est la même qu’entre une névrose personnelle et une névrose collective. Selon Freud, la religion (il voulait dire le christianisme) est une névrose collective. Freud ne voulait pas dire que les croyants étaient névrosés. Au contraire, il a observé que leur névrose1 collective tendait à les immuniser contre la névrose personnelle. Je ne souscris pas à la théorie de Freud, je l’utilise juste comme caution pour ma propre théorie : les sionistes, même les plus sanguinaires d’entre eux, ne sont pas des psychopathes individuels. Beaucoup d’entre eux sont des personnes aimantes et même dévouées au sein de leur propre communauté. Ils sont plutôt les vecteurs d’une psychopathie collective, c’est-à-dire d’une manière inhumaine de considérer et d’interagir avec les autres communautés humaines.

C’est un point crucial. Traiter les dirigeants israéliens de psychopathes n’aide en rien à notre compréhension d’Israël. Ce dont nous avons besoin, c’est de reconnaître Israël comme un psychopathe collectif et d’étudier l’origine de ce caractère national unique. C’est une question de survie pour le monde, tout comme c’est une question de survie pour n’importe quel groupe d’identifier le psychopathe parmi eux et de comprendre ses schémas de pensée et de comportement.

Qu’est-ce qu’un psychopathe ?

La psychopathie est un syndrome de traits psychologiques classé parmi les troubles de la personnalité2. Certains psychiatres préfèrent parler de « sociopathie » parce qu’il s’agit essentiellement d’une incapacité à se socialiser de manière authentique. Le Diagnostic and Statistical Manual on Mental Disorders, la bible des psychiatres, suggère « trouble de la personnalité antisocial » (antisocial personality disorder), mais le terme « psychopathie » reste le plus populaire, c’est pourquoi je l’utiliserai ici.

Le trait de caractère fondamental du psychopathe est l’absence de capacité d’empathie et, par conséquent, l’absence de toute inhibition morale dans sa relation à autrui, combinée à une soif de pouvoir. Le psychopathe partage aussi certains traits avec le narcissique : il a une vision grandiose de sa propre importance. Dans son esprit, tout lui est dû, car il est exceptionnel. Il n’a jamais tort et ses échecs sont toujours la faute des autres.

La vérité n’a aucune valeur pour le psychopathe. C’est un menteur pathologique, mais il n’en a guère conscience. Mentir lui est si naturel que la question de sa « sincérité » est presque hors de propos : le psychopathe bat le détecteur de mensonges.

Le psychopathe est incapable de faire preuve d’empathie, mais il apprend à la simuler. Son pouvoir réside dans son extraordinaire capacité à tromper. Bien qu’il soit lui-même immunisé contre la culpabilité, il est passé maître dans l’art de culpabiliser les autres.

Parce que le psychopathe est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, il ne peut pas se regarder d’un œil critique. Convaincu de son droit en toute circonstance, il est véritablement surpris par la rancune de ses victimes — et les punira pour cela. S’il vole la propriété de quelqu’un, il considérera le ressentiment des spoliés comme une haine irrationnelle.

Bien que le psychopathe puisse être considéré comme complètement fou, il n’est pas malade au sens médical du terme, puisqu’il ne souffre pas : les psychopathes ne consultent pas les psychiatres à moins d’y être contraints. Dans un certain sens, le psychopathe est suradapté à la vie sociale, si toutefois le but de la vie sociale est de tracer son chemin individuel. C’est pourquoi le véritable mystère, d’un point de vue darwinien, n’est pas l’existence des psychopathes, mais leur faible proportion dans la population. L’estimation la plus optimiste pour la population occidentale est de 1 %. Mais les psychopathes ne se confondent pas avec le proverbial 1 % qui possède la moitié de la richesse mondiale, même si une étude menée auprès des cadres supérieurs de grandes entreprises a montré que les traits psychopathiques sont répandus parmi eux.3

Israël comme État psychopathe

Le fait que les juifs soient aujourd’hui représentés de manière disproportionnée parmi l’élite économique (ils forment la moitié des milliardaires américains, alors qu’ils ne représentent que 2,4 % de la population) ne signifie pas non plus que la psychopathie soit plus répandue parmi les juifs. D’une certaine manière, c’est tout le contraire : les juifs font preuve entre eux d’un haut degré d’empathie, ou du moins de solidarité, allant souvent jusqu’au sacrifice de soi. Mais le caractère sélectif de cette empathie suggère qu’elle s’adresse moins à l’humanité d’autrui qu’à sa judéité.

En fait, la pensée juive a tendance à confondre judéité et humanité. Il s’ensuit que ce qui est bon pour les juifs doit nécessairement être bon pour l’humanité. À l’inverse, un crime contre les juifs est un « crime contre l’humanité », un concept qu’ils ont créé en 1945. Confondre judéité et humanité pourrait n’être que du narcissisme collectif, mais considérer les non-juifs comme moins qu’humains est un symptôme clair de psychopathie collective.

En tant que communauté, les juifs se considèrent innocents des accusations portées contre eux. C’est pourquoi le pionnier sioniste Leo Pinsker, médecin de formation, considérait la judéophobie comme une « psychose ». « En tant que psychose, elle est héréditaire, et en tant que maladie transmise depuis deux mille ans, elle est incurable ». En conséquence, les juifs sont « le peuple élu par la haine universelle » (même les juifs athées ne peuvent s’empêcher de définir la judéité comme une élection).4

Israël, l’État juif, est le psychopathe parmi les nations. Il agit envers les autres nations de la même manière qu’un psychopathe agit envers ses semblables. « Seuls les psychiatres peuvent expliquer le comportement d’Israël », écrivait le journaliste israélien Gideon Levy dans Haaretz en 2010. Cependant, son diagnostic, incluant « la paranoïa, la schizophrénie et la mégalomanie », est erroné5. Compte tenu de la capacité illimitée d’Israël à manipuler les autres nations, les États-Unis en premier lieu, nous avons plutôt affaire à un psychopathe.

En faisant un parallèle entre la psychopathie et le comportement d’Israël, je ne blâme pas les Israéliens ou les juifs en tant qu’individus. Ils ne font partie de cette psychopathie collective que dans la mesure de leur soumission à l’idéologie nationale. On peut faire une comparaison avec une autre sorte d’entité collective. Dans « The Corporation: The Pathological Pursuit of Profit and Power », Joel Bakan notait que les grandes entreprises se comportent comme des psychopathes, insensibles à la souffrance de ceux qu’elles écrasent dans leur quête de profit : « Le comportement des entreprises est très similaire à celui d’un psychopathe »6. Mon analyse d’Israël repose sur le même raisonnement. Sauf qu’Israël est bien plus dangereux que n’importe quelle multinationale (même Pfizer), car l’idéologie qui engendre son trouble de la personnalité est bien plus insensée que la philosophie libérale et social-darwinienne d’une entreprise. La philosophie d’Israël est biblique.

[NDLR :
La théorie de l’auteur, comme toute théorie qui ne relève pas de croyances d’ordre religieux, idéologique ou scientiste, est contestable, notamment par les arguments suivants :

  • la psychopathologie collective (à supposer qu’elle ait une réalité objective) n’empêcherait pas nécessairement la psychopathologie individuelle ;
  • comment peut-on parler de psychopathologie collective si une bonne partie des individus ne présentent aucun des symptômes associés à cette pathologie ?
  • selon certains auteurs traitant de la psychopathologie, le psychopathe présente la tendance naturelle à se propulser au sommet des hiérarchies auxquelles il appartient (politiques, militaires, policières, judiciaires, scientifiques, religieuses, etc.) ;
  • la plupart des êtres humains n’ont pas une âme de leader, mais peuvent au contraire se laisser facilement entraîner, comme les expériences de Milgram et apparentées ont pu le démontrer (voir notamment Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait) ;
  • les psychopathes n’ont aucun scrupule pour utiliser des méthodes diverses de manipulation et de contrôle mental, y compris celles basées sur des chocs traumatiques, qui peuvent amener les individus à les suivre ensuite plus ou moins aveuglément ou en état similaire à l’hypnose (voir aussi Interview du Pr Mattias DESMET sur le conditionnement des « masses ») ;
  • le syndrome de Stockholm favorise également le suivi des oppresseurs et la tendance à rechercher leurs faveurs par des actions pourtant contraires à ce que la conscience dicterait.

Il est donc au moins assez probable que certains des leaders religieux ou politiques actuels d’Israël soient eux-mêmes psychopathes plutôt que le peuple dans son ensemble.

il conviendrait mieux de parler d’hypnose collective, plutôt que de psychopathologie collective.
Nous avons comme exemples le phénomène des sectes, telles que le Temple solaire qui a poussé ses adeptes jusqu’au suicide collectif, ou encore les grands rassemblements du IIIe Reich comme le discours du Sport-palast de Goebbels en 1943 hurlant à l’assistance :
« Voulez-vous la guerre totale ? »
Et tout le monde de répondre dans un bel ensemble :
« Jaaaa !!!!! ».]

Le virus biblique

La psychopathie collective d’Israël n’est pas génétique, elle est culturelle, mais elle s’est formée il y a des temps très anciens, et elle est donc ancrée dans le subconscient ancestral (qui est peut-être épigénétique) : elle vient en fin de compte du dieu jaloux inventé par les Lévites pour contrôler quelques tribus affamées lancées contre la Palestine il y a environ trois mille ans. Par son acte de naissance, Israël est la nation du dieu psychopathe.

Yahvé, « le dieu d’Israël », est un dieu colérique et solitaire, sorti d’un volcan d’Arabie, qui manifeste envers tous les autres dieux une haine implacable, et finit par les considérer comme des non-dieux, lui seul se déclarant le vrai dieu — et par voie de conséquence, le créateur de l’Univers. Cela le caractérise très clairement comme un psychopathe parmi les dieux. Au contraire, pour les Égyptiens, selon l’égyptologue allemand Jan Assmann, « les dieux sont des êtres sociaux » et l’harmonie entre eux garantit l’harmonie dans le cosmos. Il existait en outre un certain degré de traductibilité entre les panthéons des différentes civilisations7. Mais Yahvé enseigna aux Hébreux une haine mortelle envers les divinités de leurs voisins :

« Vous abolirez tous les lieux où les peuples que vous dépossédez auront servi leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, sous tout arbre verdoyant. Vous démolirez leurs autels, briserez leurs stèles ; leurs pieux sacrés, vous les brûlerez, les images sculptées de leurs dieux, vous les abattrez, et vous abolirez leur nom en ce lieu ».

(Deutéronome 12,2-3)

Yahvé est peut-être un personnage de fiction, mais son emprise sur l’esprit juif est néanmoins réelle. « S’en remettre à un père fou et violent, et depuis trois mille ans, voilà ce que c’est que d’être un fou de Juif ! », disait Smilesburger dans « Opération Shylock » de Philip Roth8. Yahvé a enseigné aux juifs à se tenir strictement séparés des autres. Les interdits alimentaires servent à empêcher toute socialisation en dehors de la tribu :

« Je vous mettrai à part de tous ces peuples pour que vous soyez à moi » .

(Lévitique 20,26)

La nature de l’alliance mosaïque n’est pas morale. Le seul critère d’approbation par Yahvé est l’obéissance à ses lois et commandements arbitraires. Massacrer traîtreusement des centaines de prophètes de Baal est bien, car c’est la volonté de Yahvé (1 Rois 18). Faire preuve de miséricorde envers le roi des Amalécites est mal, car lorsque Yahvé dit : « tuez-les tous », ça veut bien dire « tous » (1 Samuel 15). Dans l’historiographie biblique, le sort du peuple juif dépend de l’obéissance aux ordres de Yahvé, aussi insensés soient-ils. Et ses malheurs ne peuvent provenir que de leur manque d’obéissance envers leur dieu, jamais du ressentiment de ses victimes. Car les victimes n’ont pas de volonté propre, elles ne sont que des instruments entre les mains du dieu d’Israël.

Si les juifs suivent le commandement de Yahvé de s’aliéner du reste de l’humanité, Yahvé promet en retour de les faire régner sur l’humanité :

« Si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus des toutes les nations de la terre ».

(Deutéronome 28,1)

Notons que cela ressemble beaucoup au pacte que Satan a proposé à Jésus :

« Le diable lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : “Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage” ».

(Matthieu 4,8-9)

Si Israël suit scrupuleusement la Loi, Yahvé promet de soumettre toutes les nations à la domination d’Israël et de détruire celles qui lui résistent.

« Les rois se prosterneront devant toi, ils lécheront la poussière de tes pieds », tandis que « la nation et le royaume qui ne te servent pas périront, et leurs peuples seront exterminés ».

(Isaïe 49,23 et 60,12)

Le code de la guerre de Deutéronome 20 commande d’exterminer « tout être vivant » dans les villes conquises de Canaan. En pratique, la règle s’étend à tous les peuples qui résistent aux Israélites dans leur conquête. Elle a été appliquée par Moïse aux Madianites, bien que dans ce cas Yahvé ait permis à ses guerriers de garder les jeunes vierges (Nombres 31). La même règle a été appliquée par Josué à la ville de Jéricho, où fut passé au fil de l’épée « tout ce qui se trouvait dans la ville, hommes et femmes, jeunes et vieux, jusqu’aux taureaux, aux moutons et aux ânes » (Josué 6,21). Dans la ville d’Aï, les habitants furent massacrés « jusqu’à ce qu’il ne leur restât plus un survivant ni un rescapé. (…) Quand Israël eut fini de tuer tous les habitants de Aï, dans la campagne et dans le désert où ils les avaient poursuivis, et que tous jusqu’au dernier furent tombés au fil de l’épée, tout Israël revint à Aï et en passa la population au fil de l’épée » (8,22-25). Puis vinrent le tour des autres villes cananéennes. Dans tout le pays, Josué « ne laissa pas un survivant et voua tout être vivant à l’anathème, comme Yahvé, le dieu d’Israël, l’avait ordonné » (10,40).

Comme le note Avigail Abarbanel dans un texte expliquant pourquoi elle a renié sa citoyenneté israélienne, les sionistes ont « suivi à la lettre l’ordre biblique donné à Josué de pénétrer et de tout prendre. Vous avez tué, vous avez expulsé, violé, volé, brûlé et tout détruit, et vous avez remplacé la population par votre propre peuple. (…) Pour un mouvement soi-disant non religieux, c’est extraordinaire comment le sionisme (…) a suivi la Bible »9. Kim Chernin, une autre dissidente israélienne, a écrit :

« Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai lu l’histoire de Josué comme l’histoire de notre peuple entrant en possession légitime de sa terre promise sans m’arrêter pour me dire : “mais c’est une histoire de viol, de pillage, de massacre, d’invasion et de destruction d’autres peuples” ».10

Yahvé n’offre que deux voies possibles à Israël : la domination des autres nations si Israël respecte les termes de l’alliance avec Yahvé, ou l’anéantissement par ces mêmes nations si Israël rompt cette alliance :

« Mais s’il vous arrive de vous détourner et de vous lier au restant de ces populations qui subsistent encore à côté de vous, de contracter mariage avec elles, de vous mêler à elles et elles à vous, alors sachez bien que Yahvé votre Dieu cessera de déposséder devant vous ces populations : elles seront pour vous un filet, un piège, des épines dans vos flancs et des chardons dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez disparu de ce bon sol que vous avait donné Yahvé votre Dieu ».

(Josué 23,12-13)

Déposséder les autres ou être dépossédé, dominer ou être exterminé : Israël ne peut pas penser au-delà de cette alternative.

Le sionisme est biblique

Quel rapport avec le sionisme, demandez-vous ? Le sionisme n’est-il pas une idéologie laïque ? Je pense qu’il est grand temps de dissiper ce malentendu. Le sionisme est un produit de la judéité, et la judéité est enracinée dans la Bible hébraïque, le Tanakh. Qu’il l’ait lu ou non, qu’il le juge historique ou mythique, chaque juif fonde en fin de compte sa judéité sur la Bible. La judéité est l’intériorisation du dieu psychopathe. Peu importe que les juifs définissent leur judéité en termes religieux ou en termes ethniques. D’un point de vue religieux, la Bible préserve l’essence de l’Alliance avec Dieu, tandis que d’un point de vue laïc, la Bible est le récit fondateur du peuple juif et le modèle par lequel les juifs interprètent toute leur histoire ultérieure (la Dispersion, l’Holocauste, la renaissance d’Israël, etc.).

Il est vrai que Theodor Herzl, le prophète du sionisme politique, ne s’est pas inspiré ouvertement de la Bible. Pourtant, il a nommé son idéologie le « sionisme », en utilisant un nom biblique de Jérusalem. Quant aux sionistes de l’après-Herzl et aux véritables fondateurs de l’État moderne d’Israël, ils étaient imprégnés de la Bible. « La Bible est notre mandat », déclarait Chaim Weizmann en 1919, et en 1948 il offrit à Truman un rouleau de la Torah en remerciement de sa reconnaissance d’Israël. Ainsi commence la Déclaration de la création de l’État d’Israël :

« ERETZ-ISRAEL [Le pays d’Israël] est le lieu où naquit le peuple juif. C’est là que se forma son caractère spirituel, religieux et national. C’est là qu’il réalisa son indépendance, créa une culture d’une portée à la fois nationale et universelle et fit don de la Bible au monde entier ».

Il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que l’État moderne d’Israël est fondé sur la prétention de l’héritage biblique. Le terme « Eretz Israël » est une référence cryptobiblique qui correspond, dans la bouche des Israéliens, au Grand Israël, soit l’équivalent du mythique Royaume de Salomon.

David Ben Gourion, le père de la nation, avait une vision biblique du peuple juif. Pour lui, selon son biographe Dan Kurzman, la renaissance d’Israël en 1948 « était comparable à l’exode d’Égypte, à la conquête du pays par Josué et à la révolte des Maccabées ». Ben Gourion n’était jamais allé dans une synagogue et mangeait du porc au petit-déjeuner, mais il était pourtant imprégné d’histoire biblique. « Il ne peut y avoir d’éducation politique ou militaire valable sur Israël sans une connaissance approfondie de la Bible », disait-il11. Tom Segev écrit dans sa biographie plus récente :

« Il a parrainé un cours d’étude biblique chez lui et a promu deux concepts pour caractériser le caractère moral de l’État d’Israël, ainsi que sa destinée et ses devoirs envers lui-même et le monde : le premier était le “peuple élu”, un terme venant de l’alliance entre Dieu et le monde. Peuple d’Israël (Exode 19 : 5-6) ; le second était l’engagement du peuple juif envers les principes de justice et de paix qui en font une “lumière pour les nations”, dans l’esprit des prophètes (Isaïe 49,6). Il parlait et écrivait fréquemment sur ces concepts ».12

La mentalité biblique de Ben Gourion est devenue de plus en plus évidente à mesure qu’il vieillissait. Considérons par exemple le fait que, alors qu’il suppliait Kennedy de permettre à son peuple de se doter de la bombe atomique parce que les Égyptiens voulaient les exterminer (comme ils avaient voulu le faire à l’époque de Moïse), il prophétisait dans la revue Look (16 janvier 1962) que d’ici vingt ans, Jérusalem « sera le siège de la Cour suprême de l’humanité, pour régler toutes les controverses entre les continents fédérés, comme l’a prophétisé Isaïe »13. Ben Gourion n’était pas fou, mais simplement biblique.

Presque tous les dirigeants israéliens de la génération de Ben Gourion et de la suivante partagent le même état d’esprit biblique. Moshe Dayan, le héros militaire de la guerre des Six Jours de 1967, a justifié son annexion d’un nouveau territoire dans un livre intitulé « Living with the Bible » (1978).

Les membres du Likoud, inspirés par Vladimir Jabotinsky, qui succèdent au Mapaï de Ben-Gurion, seront encore plus furieusement bibliques. Ariel Sharon, s’exprimant lors d’un colloque à Washington, le 8 mai 1998, déclarait :

« L’accord d’Oslo est très important pour les Palestiniens, car c’est le seul document officiel convenu dont ils ont obtenu. Nous avons un autre document, beaucoup plus ancien… la Bible ».

L’idéologie

Les partis religieux qui entrent au gouvernement sous Netanyahou sont, naturellement, plus décomplexés encore. Naftali Bennett, alors ministre israélien de l’Éducation, a également justifié l’annexion de la Cisjordanie par la Bible14. Les sionistes peuvent trouver dans la Bible toutes les justifications dont ils ont besoin. Pour Gaza, ils ont Juges 1,18-19 : « Puis Juda s’empara de Gaza et de son territoire ». Il y a désormais des fous de la Bible au sein du gouvernement israélien, comme le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir. « Dieu a donné la terre d’Israël au peuple juif » est l’alpha et l’oméga du sionisme, non seulement pour les Israéliens, mais aussi pour les chrétiens qui, depuis 1917, ont soutenu la revendication juive et soutiennent Israël aujourd’hui.

Les références bibliques de Benjamin Netanyahou sont également fréquentes. Il sait qu’elles impressionnent les chrétiens américains. Le 3 mars 2015, il dramatisait devant le Congrès américain sa phobie de l’Iran en faisant référence au Livre d’Esther (reconnu pourtant comme une pure fiction) :

« Nous sommes un peuple ancien. Au cours de nos près de 4000 ans d’histoire, nombreux sont ceux qui ont tenté à plusieurs reprises de détruire le peuple juif. Demain soir, lors de la fête juive de Pourim, nous lirons le Livre d’Esther. Nous y parlerons d’un puissant vice-roi perse nommé Haman, qui complota pour détruire le peuple juif il y a environ 2500 ans. Mais une femme juive courageuse, la reine Esther, dénonça le complot et donna au peuple juif le droit de se défendre contre ses ennemis. Le complot a été déjoué. Notre peuple a été sauvé. Aujourd’hui, le peuple juif fait face à une nouvelle tentative de la part d’un autre potentat perse visant à nous détruire ».15

Netanyahou avait programmé son discours la veille de Pourim, qui célèbre la fin heureuse du Livre d’Esther : le massacre de 75 000 hommes, femmes et enfants perses. En 2019, Netanyahou a déclaré lors d’une tournée en Cisjordanie : « Je crois au Livre des Livres et je le lis comme un appel à l’action selon lequel chaque génération doit faire ce qu’elle peut pour assurer l’éternité d’Israël ». Pas plus tard que ce 25 octobre, Netanyahou a déclaré à son peuple : « Nous allons réaliser la prophétie d’Isaïe ». La Bible occupe une si grande partie de son cerveau qu’il veut mettre une Bible sur la Lune !

Alors s’il vous plaît, arrêtez de traiter Netanyahou de psychopathe. Traitez-le de psychopathe biblique, d’adorateur du dieu psychopathe. Et pendant que vous y êtes, apprenez à voir la Bible hébraïque pour ce qu’elle est : « une conspiration contre le reste du monde », comme l’a dit H. G. Wells. Dans les livres de la Bible, « vous avez la conspiration claire et nette, (…) une conspiration agressive et vindicative. (…) Ce n’est pas de la tolérance, mais de la stupidité que de fermer les yeux sur leur qualité ».16

Oui, la Bible hébraïque justifie aux yeux des élites israéliennes leur traitement des Palestiniens de Gaza. Dieu lui-même, pensent-ils, leur commande un tel traitement de ceux qu’ils ont dépossédés de leur terre. Yitzhak Shamir, Premier ministre entre 1986 et 1992, l’a déclaré très clairement en 1943 :

« Ni l’éthique juive ni la tradition juive ne peuvent disqualifier le terrorisme comme moyen de combat. Nous sommes très loin d’avoir un quelconque scrupule moral à l’égard de notre guerre nationale. Nous avons devant nous le commandement de la Torah, dont la moralité surpasse celle de tout autre corps de lois dans le monde : “Vous les exterminerez jusqu’au dernier homme” ».17


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Pour encore mieux comprendre jusqu’où peut aller le suprémacisme des sionistes, il convient de rappeler ici leurs liens avec les nazis durant l’entre-deux-guerres :

Le pacte germano-sioniste du 7 Août 1933

Celui-ci a fait l’objet d’un livre de l’historien Jean-Claude Valla.

Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture, qui reste d’une brûlante actualité :

« Dans aucun manuel d’histoire, on ne trouve mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). Il s’agissait, en effet, d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration entre les sionistes et l’Allemagne hitlérienne.

À contre-courant de l’histoire officielle, l’historien Jean-Claude Valla souligne la convergence idéologique entre les signataires de cet accord. Textes à l’appui, il révèle que les sionistes allemands, à de rares exceptions près, ont approuvé les lois de Nuremberg et, pour certains d’entre eux, les ont appelées de leurs voeux, au nom de leur propre conception raciale de l’histoire déjà présente dans les écrits des pères fondateurs du sionisme. Et il s’interroge sur l’influence qu’a pu exercer le messianisme juif sur le pangermanisme et le racisme national-socialiste.

Il démontre également que Ben Gourion et ses amis « travaillistes » de l’Agence juive, promoteurs de l’accord de la haavara, n’étaient pas de vrais sociaux-démocrates, mais des socialistes nationaux fortement influencés par le nationalisme allemand de type völkisch et il suggère que l’un d’eux, Chaïm Arlosoroff, ami d’enfance de la femme de Goebbels, ait pu jouer de ses relations pour préparer cet accord.

Le titre du livre de Jean-Claude Valla, le pacte germano-sioniste du 7 août 1933 (éditions Dualpha) est un clin d’oeil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s’entendre, peut-être parce que, au-delà d’une convergence momentanée d’intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu’on ne le croit. Mais la comparaison s’arrête là. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l’Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l’effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous la tutelle britannique, n’a en rien désarmé l’hostilité de la communauté juive internationale à l’égard du IIIe Reich. »

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1 Freud a développé cette théorie dans trois livres : «Totem et Tabou», «Malaise dans la civilisation», et «L’Avenir d’une illusion».

2 Le Canadien Robert Hare a établi une liste de critères diagnostiques de la psychopathie qui fait autorité : Robert Hare, «Without Conscience : The Disturbing World of the Psychopaths Among Us», The Guilford Press, 1993.

3 Paul Babiak et Robert Hare, «Snakes in Suits : When Psychopaths Go to Work», HarperCollins, 2007.

4 Léon Pinsker, «Autoémancipation. Avertissement d’un juif russe à ses frères» (1882), Éditions Mille et Une Nuits, 2006, p.16-17 et 20-21.

5 Gideon Levy, «Only psychiatrists can explain Israel’s behavior», Haaretz, January 10,2010, www.haaretz.com/only-psychiatrists-can-explain-israel-s-behavior

6 Joel Bakan, «The Corporation : The Pathological Pursuit of Profit and Power», Free Press, 2005.

7 Jan Assmann, «Le Prix du monothéisme», Flammarion, 2007.

8 Philip Roth, «Opération Shylock. Une confession», Gallimard, 1995, p.122-123.

9 Avigail Abarbanel, «Pourquoi j’ai quitté Israël», 8 octobre 2016, sur lesakerfrancophone.fr

10 Kim Chernin, «The Seven Pillars of Jewish Denial», Tikkun, Sept. 2002, quoted in Kevin MacDonald, «Cultural Insurrections : Essays on Western Civilization, Jewish Influence, and Anti-Semitism», Occidental Press, 2007, pp.27-28.

11 Dan Kurzman, «Ben-Gurion, Prophet of Fire», Touchstone, 1983, pp.17-18, 22, 26-28.

12 Tom Segev, «A State at Any Cost : The Life of David Ben-Gurion», Apollo, 2019, kindle l.286.

13 David Ben-Gurion and Amram Ducovny, «David Ben-Gurion, In His Own Words», Fleet Press Corp., 1969, p.116.

14 «Israeli minister : The Bible says West Bank is ours» on www.youtube.com/watch?v=Png17wB_omA

15 «The Complete Transcript of Netanyahu’s Address to Congress», on http://www.washing
tonpost.com.

16 Herbert George Wells, «The Fate of Homo Sapiens», 1939 (archive.org), p.128.

17 «Document : Shamir on Terrorism (1943)», Middle East Report 152 (May/June 1988), on merip.org/1988/05/shamir-on-terrorism-1943/




Quand le mensonge est en grève

[Source : marcha3200]

Par Martina Charbonnel

Aujourd’hui [publié le 27 sur le site source, NDLR], sur Twitter X. le mensonge est en grève. Quatre menteurs patentés, bons larbins du totalitarisme, suivis de quelques autres très concernés par le mensonge rémunérateur ont décidé de ne pas tweeter le 27 octobre. Ces courageux boycotteurs protestent contre la liberté d’expression de leurs contradicteurs qu’ils appellent complotistes. À quand la grève de la corruption ? La grève de Renaissance contre le 49-3 ?

Inutile de s’étendre sur le pedigree de ces suppôts du Ministère de la Vérité. Certains d’entre eux relèvent de la justice. Ces personnes se plaignent d’une liberté d’expression qui n’existe qu’en apparence. La censure, c’est aussi de restreindre la lecture de certains tweets, invisibiliser les internautes qui sont vraiment dérangeants donc bloquer leur nombre d’abonnés. En ce qui me concerne, ça fait un an et demi que cette censure sournoise dure.

La foire d’empoigne entre pro-Israéliens et pro-Palestiniens donne l’illusion d’une liberté d’expression totale, souvent ravageuse, mais si la haine s’y exprime sans filet, c’est pour mieux justifier la prochaine censure des réseaux sociaux.

Je n’aime pas la façon dont Elon Musk passe pour le chantre de la liberté face à des « méchants » qui se plaignent de la pluralité d’opinion sur X. Je ne comprends pas leur soutien inconditionnel à Elon Musk, car à supposer qu’il soit génial comme patron de X (ce qui reste à prouver), je ne peux pas dissocier cette fonction de son rôle à Neuralink où il n’aspire qu’à développer des implants cérébraux.

Après des expériences désastreuses avec les singes où les pauvres bêtes qui tentaient de s’arracher les implants du cerveau ont dû être euthanasiées, tant elles souffraient, il cherche des volontaires humains. Des volontaires ou des gens abandonnés dans des EHPAD, des hôpitaux psychiatriques ou des centres pour handicapés mentaux ? On a déjà oublié les expériences des nazis dans les camps de concentration ?

Et même en supposant qu’après bon nombre de gens sacrifiés sur l’autel de la recherche sans éthique, ces implants soient un jour au point, à qui seraient-ils destinés ? À des personnes handicapées souffrant de la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, à des personnes schizophrènes, trisomiques, ou autistes transformées en zombies. Et après ? À nous tous, vous moi… L’horreur, ce n’est pas que pour les autres.

Pour cette raison, Elon Musk est au moins aussi dangereux que Bill Gates que j’ai longtemps pris pour un bienfaiteur de l’Afrique avant de découvrir qu’il ne faisait qu’injecter des poisons à la population.

La complaisance de beaucoup envers Musk qu’ils considèrent comme leur héros (parce que la certification leur rapporte plus d’abonnés) me donne la nausée. Tout compte fait, ça permet de comprendre comment fonctionnent les totalitarismes et comment des gens qui se disent résistants peuvent en devenir les complices. Flatter le boss pour avoir ses faveurs en occultant ses expérimentations nazies sur les êtres humains est une dangereuse compromission.

Pour moi, les Florian Philippot, Bertrand Scholler & cie qui ne tarissent pas d’éloges envers Musk ne peuvent même plus être appelés « opposition contrôlée ». Ils font partie des rouages d’un système permettant à la caste mondialiste de se maintenir.




Mourant de « vaccination » (avec sa mère), Pascal Najadi, fils du co-fondateur du WEF, appelle à l’ARRESTATION de Gates, Schwab, la direction de l’OMS, Big Tech, Pfizer

[Source : lezarceleurs]

Mark Crispin Miller

28 oct. 2023

« Tout le mal dans le monde lié au démocide vient malheureusement de Genève. »

« Tous les “vaccinés”, les injectés, sachant qu’ils sont empoisonnés, et nous sommes la masse. Nous sommes des milliards de personnes. Levons-nous et disons : “Arrêtez”. Nous ne nous conformerons pas. »

« Nous sommes les gardiens de l’humanité et notre lumière effacera les ténèbres du mal. Toujours. »

S’il vous plaît, partagez largement.

WOW — Pascal Najadi, le fils de Hussain Najadi, cofondateur du WEF, demande l’arrestation de Bill Gates, des dirigeants de l’OMS, du WEF, de Klaus Schwab, de Big Tech et de Pfizer.
Il affirme que sa mère et lui sont en train de mourir à cause du vaccin, qu’il qualifie de « poison ».

[Voir :
Pascal Najadi témoigne des graves effets secondaires depuis ses injections Pfizer]




Et si la révolution sexuelle avait nui aux femmes ?

[Source : le-verbe.com]

[Illustration : Émilie Dubern/Le Verbe]

Par Jean-Philippe Murray

Depuis les années 1960, les sociétés occidentales sont profondément marquées par la « révolution sexuelle ». Elle se présente comme un mouvement de libération à l’égard de normes sexuelles jugées oppressantes afin que chacun détermine librement sa sexualité. Dans la présentation habituelle des choses, s’opposer à ce mouvement, c’est s’opposer à la liberté et au progrès de la société. Ne pourrait-on pas y jeter un nouveau regard, plus critique et nuancé ?

Pour renouveler notre regard sur la révolution sexuelle, la proposition de Louise Perry, jeune journaliste et féministe anglaise, est des plus pertinentes. Dans son récent livre intitulé The case against the sexual revolution, elle montre bien comment ce mouvement de libération sexuelle s’est avéré problématique à plusieurs égards. Plutôt que de libérer et d’épanouir la sexualité de tous, elle s’est plutôt révélée nuisible de bien des manières, surtout pour les femmes.

L’argumentation déployée est simple et puissante. Plutôt que de juger la révolution sexuelle en elle-même, de manière directe, l’autrice l’évalue à partir de ses effets, de plus en plus observables. L’idée n’est pas tant de critiquer la révolution sexuelle à partir d’idées extérieures, mais plutôt de montrer qu’elle n’a pas donné les fruits attendus, ce qui dévoile ses problèmes.

Trois fruits problématiques

Le désenchantement sexuel (sexual disenchantment), premier mauvais fruit. C’est l’idée que le sexe n’a rien d’intrinsèquement spécial, que c’est une activité parmi d’autres : « “C’est seulement du sexe” résume parfaitement l’idée du désenchantement sexuel1. » Il est une conséquence nécessaire de la révolution sexuelle, car « si tu veux être complètement libre, tu dois avoir comme cible toute forme de restriction sociale qui te limite, particulièrement la croyance selon laquelle le sexe a une certaine valeur unique, intangible ».

Cette idée s’impose comme une nouvelle norme même si peu de personnes y croient réellement et qu’elle engendre beaucoup de souffrances. Le mouvement #MeToo a bien montré que cette souffrance est encore plus manifeste chez les femmes : « Cet épanchement de rage et de tristesse est une évidence que la culture sexuelle ne fonctionne pas pour les femmes. » Plus généralement, les gens sentent bien que le sexe possède quelque chose de spécial ou d’unique, qu’« avoir du sexe n’est pas la même chose que faire un café ». Cependant, « quand l’idéologie du désenchantement sexuel nous demande de prétendre qu’il en est autrement, le résultat peut être une dissonance cognitive souffrante ».

La diminution de la jouissance chez les femmes, deuxième mauvaise surprise. En favorisant le sexe sans engagement (casual sex), la révolution sexuelle a promu une forme de sexualité qui apporte moins de plaisir et d’épanouissement aux femmes : « D’autres études trouvent systématiquement la même chose : après les relations d’un soir (hook-ups), les femmes ont plus de probabilité que les hommes d’expérimenter du regret, de la mauvaise estime d’elle-même et des détresses mentales. Et la plupart du temps, elles n’ont même pas d’orgasme. » En apportant plus de liberté sexuelle, nos sociétés n’ont pas augmenté, mais plutôt diminué la joie des femmes.

Il ne s’agit pas ici de choisir entre la liberté et les normes,
mais plutôt de voir que les repères naturels sont là pour
aider notre liberté sexuelle à s’épanouir.

Plus grand risque de solitude chez les femmes, troisième pomme pourrie. Enfin, le nombre de femmes à risque de se retrouver seules et enceintes a augmenté, ce qui est un grave problème. Comme les moyens de contraception n’enlèvent pas complètement la possibilité de tomber enceinte, les relations sexuelles libres représentent toujours un plus grand danger pour les femmes. En invitant à vivre des relations sexuelles en dehors du mariage, la « révolution » n’a pas libéré, mais fragilisé les femmes. Elle a attaqué une institution qui était précisément à leur service : « Une prohibition sur le sexe avant le mariage servait les intérêts non pas masculins, mais féminins, car elle protégeait le groupe de personnes qui porte (littéralement) les conséquences d’une grossesse extraconjugale. »

Un regard plus profond

Louise Perry a posé les bases d’un regard renouvelé sur la révolution sexuelle. Il faut maintenant approfondir afin d’en saisir la source. Si la racine de ces problèmes n’est pas exposée, comment les régler ?

Il nous faut revenir au cœur de cette révolution, à son idée centrale autour de laquelle tout le reste s’articule et qui est assez simple : la sexualité serait dépourvue de finalité naturelle. Si elle ne possède pas de nature propre ni d’orientation naturelle, les normes sexuelles qui en découlent et qui doivent guider nos choix perdent leur socle.

En fait, notre liberté est réelle, mais elle n’est pas absolue, elle doit se laisser guider par notre nature. Tant que nous n’accepterons pas que notre sexualité possède sa nature et ses finalités propres, nous retomberons toujours dans divers maux. Si nous ne voulons pas que notre liberté sexuelle se retourne contre nous, nos choix doivent prendre en compte ce qu’est réellement notre sexualité. Il ne s’agit pas ici de choisir entre la liberté et les normes, mais plutôt de voir que les repères naturels sont là pour aider notre liberté sexuelle à s’épanouir.

Comme le relevait bien Louise Perry, notre sexualité a quelque chose de spécial et d’unique qu’il nous faut redécouvrir. Cette merveille du sexe humain n’est pas quelque chose d’énigmatique et d’insaisissable, mais une réalité toute simple qu’il est essentiel de retrouver : elle est faite pour être une union féconde, un amour capable de donner la vie.

Voici une belle piste à redécouvrir pour notre époque, une voie pour déraciner les problèmes sexuels qui nous affectent : retrouver la vraie nature de la sexualité, sa double dimension d’union amoureuse et d’ouverture à la vie. Plutôt que de nier ou de séparer ces deux aspects de notre vie sexuelle, cherchons à renouer leur lien afin que la sexualité soit pleinement source d’amour et de vie.

À propos de l’auteur

Jean-Philippe a étudié la philosophie à l’Université Laval [au Québec]. Il est ensuite entré au séminaire où il chemine présentement pour devenir prêtre. Il ne cesse pas d’être attiré par la Vérité qu’il cherche avec passion et embrasse partout où il peut la trouver.


1 Louise Perry, The case against the sexual revolution, Polity, 2022. Toutes les citations françaises sont des traductions personnelles.




L’origine de la force de la monnaie

[Source : surlasociete.com]

L’incompréhension générale de l’origine de la force de la monnaie est le fait majeur de notre époque qui dissimule tous nos problèmes. Nous ne tentons même pas de les résoudre en regardant ailleurs et en « débloquant » un argent inexistant pour ne pas les voir. On nous bassine avec des discutailleries pour savoir si la monnaie est une marchandise, un symbole ou une institution, mais personne ne cherche l’origine de sa force. Certains prétendent que sa force vient de la confiance que nous avons en elle, mais la confiance n’est qu’une transmission et on ne connaît toujours pas la force que la confiance transmettrait.

Au départ une monnaie était toujours une richesse transportable comme l’or, l’argent, le blé, le sel ou des plumes d’oiseau rare. Mais nous avons perdu le sens de la richesse qui n’est qu’un regard satisfait, envieux ou admiratif sur une marchandise, un symbole ou une institution (Amadou Toumani Touré disait qu’au Mali ils étaient riches de la famille). Ce regard n’est satisfait, envieux ou admiratif que par la qualité du travail qui a été nécessaire à la fabrication ou à l’obtention de cette marchandise, de ce symbole ou de cette institution. C’est donc sans aucun doute l’énergie humaine qui est la source de la force de la monnaie.

Trouver l’énergie humaine qui donnera sa force à la monnaie a toujours été l’apanage des puissants. Ce fut l’esclavage, le servage, le salariat avec toujours la tentation de la servitude volontaire sécurisante. Seul le salariat subsiste, au moins en occident, et l’impôt a pris le relais. Les nations puissantes sont allées chercher l’énergie humaine sous forme de richesses par des pillages ou des colonisations. Les empires anglais ou français sont allés chercher une énergie humaine dans leurs colonies pour donner force à leurs monnaies et ne pas observer de hausses des prix consécutives au moindre travail de leur propre peuple. Le cas de l’Allemagne hitlérienne est intéressant par la rapidité de la création du problème puis de sa solution. Elle a commencé par faire comme tout le monde en pillant les pays qu’elle avait vaincus et en augmentant parallèlement sa quantité de reichsmarks nourris par l’énergie humaine étrangère. Le problème a été résolu dès 1948 par les trois gouverneurs militaires de l’occupation occidentale qui ont supprimé 95 % de la monnaie allemande en créant le deutsche mark valant un quart de dollar. Aujourd’hui après les empires et l’Allemagne, ce sont les USA qui ont fabriqué à l’infini des dollars qui ne trouvent leur force déjà utilisée qu’en allant pomper de l’énergie humaine sous forme de richesses sur presque toute la Terre. La solution déjà écrite d’un nouveau dollar valant probablement mille fois moins que le dollar actuel est assez peu imaginable sans perdre une guerre. En le comprenant, on comprend mieux que la guerre est le moyen commode de déculpabiliser ceux qui mettent un pays en incapacité de se contenter de l’énergie de son peuple.

La question se pose alors de savoir pourquoi nous avons totalement oublié que la force de l’argent ne vient que de l’énergie humaine et pourquoi cette évidence est cachée à l’université et même violemment reniée par tous ceux que cela dérange. Et nous en arrivons à la question : dans quel cas une évidence est-elle dérangeante ? Lorsqu’elle révèle une vérité soigneusement dissimulée. En tirant le fil, on s’aperçoit que si l’énergie humaine n’est pas reconnue comme source de la force de la monnaie, c’est que l’on veut cacher au peuple le changement de paradigme effectué depuis la dernière guerre mondiale. De tout temps l’énergie humaine avait été dépensée avant d’être évaluée puis traduite en monnaie et véhiculée par elle. Or aujourd’hui nous inversons le temps en dépensant la monnaie avant de lui donner sa force et cela rend possibles toutes les folies sans aucune exception. Les folies ont le besoin vital que le peuple ne soit pas conscient que l’on dépense pour elles aujourd’hui son énergie de demain. Utiliser l’énergie humaine demain sans contrepartie puisque déjà dépensée, c’est réinventer l’esclavage sans le dire et en laissant lâchement la patate chaude aux suivants. On comprend mieux pourquoi le peuple ne doit pas connaître la définition de la monnaie comme véhicule d’énergie humaine et se contenter de ses utilisations de moyen de paiement, d’unité de compte et de réserve de valeur. C’est aussi réducteur que de définir une voiture comme moyen de transport, protecteur des intempéries et défilement de paysages. Le peuple peut prendre ses week-ends, ses vacances, ses RTT et aller à la plage et au ski. Il doit ignorer qu’il scelle par ses plaisirs, l’esclavage de ses enfants.

Comment réagir ? La réaction habituelle est la guerre qui est le bouc émissaire parfait d’une baisse drastique du niveau de vie et qui exonère les vrais responsables qui sont les hauts fonctionnaires surpayés, nouvelle aristocratie inutile qui, en l’achetant, ont transformé leur victime, le peuple, en complice. Les Politiques, les médias et les juges n’existent que par la vitalité de la corne d’abondance imaginaire que le changement de paradigme a créée. Ils sont donc aux ordres « à l’insu de leur plein gré ». On voit à nouveau mal comment l’intelligence peut reprendre le manche et comment il serait possible d’éviter la guerre ou la révolution. Pour ceux qui croient que la France a débuté en 1789, c’est un retour aux sources.

Une première conclusion est qu’il est totalement inutile de perdre son temps à combattre en les isolant, chacune des folies qui ne sont toutes que des conséquences de la corne d’abondance imaginaire : wokisme, LGBT, immigration, féminisme, individualisme, laïcité, passage doucereux de l’égalité à l’identité homme femme. Elles ne sont toutes que des conséquences. C’est en comprenant l’origine de la force de la monnaie que tout pourra rentrer dans l’ordre. La nouvelle aristocratie, universitaire, ministérielle ou planquée dans les comités Théodule, a réussi le coup de maître que personne n’en ait envie.

[Voir aussi :
Argent et échanges
et La nature de l’argent]




Le crash économique de la voiture électrique

[Source : geopolintel.fr]

L’industrie automobile est contrainte de ralentir l’électrification de ses modèles. C’est la tendance qui prédomine aux États-Unis, et dans le monde entier, les responsables des firmes se montrent de plus en plus inquiets devant le rejet des clients et par les prix exorbitants des pièces de rechange comme les batteries.
Mary Barra, PDG de General Motors, avoue abandonner ses objectifs initiaux de production de véhicules électriques. « Au fur et à mesure que nous avançons dans la transformation vers les véhicules électriques, les choses se compliquent un peu plus ».

Elon Musk, leader de la voiture électrique aux États-Unis, signalait que la crise économique entraînerait une baisse de la demande. Le PDG de Mercedes Benz qualifiait le marché de la voiture électrique de « brutal » avec des voitures qui coûtaient des milliers de dollars en plus par rapport aux modèles thermiques.
L’inflation aura été le pivot de la chute du véhicule électrique, l’offre et la demande dominent toujours le marché automobile, et quand le consommateur n’a plus les moyens de s’acheter un véhicule, c’est le constructeur qui trinque.

De plus l’électrification du réseau des bornes de recharge est en retard et continue d’être soutenue par des générateurs diésel qui sont faciles à installer sur le réseau autoroutier. Le Parlement européen a adopté une loi pour mettre en place une borne de recharge tous les 60 kilomètres d’ici 2026. Mais trois ans c’est une éternité, et les conducteurs ne peuvent pas attendre aussi longtemps.
Un trajet en voiture électrique est une expérience délicate où le plaisir de conduire s’efface au bout d’un quart d’heure pour trouver les emplacements des bornes de recharge. Un trajet en voiture électrique s’allonge aussi par le temps de recharge qui est long comparé au temps de remplissage d’un réservoir d’essence. La voiture électrique n’avait qu’un avenir urbain composé de courts trajets et d’une nécessité de recharge moins importante.

Au 31 octobre 2023, les tarifs d’assurance auto vont flamber

L’exonération de taxe sur les cotisations d’assurance (TSCA) pour les véhicules électriques va prendre fin au 31 décembre 2023. Une économie subventionnée ne donne rien de bon, au contraire elle fausse le marché créant une illusion pour les acheteurs. N’oublions pas aussi l’augmentation du prix de l’électricité qui rendra plus coûteux un plein électrique qu’un plein d’essence. Le gouvernement de Macron a demandé aux assureurs de modérer leurs tarifs devant la hausse importante de l’inflation.

Planche à billets et terminus pour les voitures électriques

Philippe Saby, directeur général du courtier Sally Azar nous donne un exemple de hausse :
« Cela peut représenter 27 % de hausse de la prime d’assurance tous risques ».
Le problème de l’assureur est aussi de prévenir les incendies causés par les feux de batteries électriques quand la voiture est dans le garage de la maison. Ce cas précis entraîne de facto une hausse de l’assurance habitation de l’ordre de plus de 5 %.

L’interdiction de la vente des voitures thermiques en 2035 sonnera le glas des constructeurs qui ont eu la faiblesse de laisser les fonctionnaires de Bruxelles de décider de ce que le marché automobile devait être dans le futur.

Macron et consort ne sont que des idiots qui ont mis les deux pieds et la tête dans cette bulle économique pour châtier les pays producteurs de pétrole qui s’éloignaient des stratégies de Washington. Mélanger politique et économie ne fait pas bon ménage, surtout quand cette bureaucratie est composée de personnes qui n’ont jamais créé d’entreprise ni risqué leur fortune pour monter un projet économique.

Au final le conducteur électrique va l’avoir dans le « baba » uniquement pour avoir eu la sensation d’être de son temps et d’avoir eu une petite pensée pour préserver la planète.

Toyota se félicite d’avoir eu raison de rester à l’écart de l’engouement pour les VE, alors que Honda met fin à son projet de voiture électrique bon marché avec GM

les gens voient enfin la réalité de la demande de véhicules électriques, selon le PDG de Toyota, dont l’entreprise est restée à l’écart des investissements frénétiques de ses concurrents dans ce domaine au cours des dernières années. Honda a également annoncé la fin de son partenariat avec GM pour les VE de moins de 25 000 dollars.

Alors que les efforts d’Elon Musk pour expliquer la chute drastique de la demande de VE ont été plutôt désordonnés lors de la conférence de presse du troisième trimestre de Tesla, le PDG de Toyota s’est lancé dans un moment de jubilation « nous vous l’avions bien dit » lors de l’inauguration du Japan Mobility Show. Toyota et Lexus y ont présenté un certain nombre de nouveaux modèles qui n’arriveront qu’après 2025, lorsque Toyota sera prêt à les produire en masse sur une nouvelle plateforme dédiée aux VE, avec un système d’alimentation en énergie de type « gigacasting » gigacasting qui surpasse Tesla en termes de vitesse de production et de coûts.

Alors que GM, Ford et de nombreux autres constructeurs automobiles traditionnels ont investi des milliards dans le développement de véhicules électriques et dans des coentreprises d’usines de batteries au cours des dernières années pour tenter de rattraper Tesla, Toyota a pris son temps. Ses PDG ont fait valoir que non seulement le public et les infrastructures ne sont pas encore prêts pour une transition rapide vers une mobilité entièrement électrique, mais aussi que les constructeurs automobiles auront du mal à rentabiliser la fabrication de voitures électriques une fois que les premiers utilisateurs dans les pays développés auront fini d’acheter.

Selon Akio Toyoda, président de Toyota, les gens « voient enfin la réalité », car « il y a de nombreuses façons de gravir la montagne qui mène à la neutralité carbone ». Au lieu de se lancer tête baissée dans les investissements dans les véhicules électriques, Toyota a misé sur ses véhicules hybrides de secours. La nouvelle Prius Primepar exemple, peut couvrir les trajets quotidiens typiques en utilisant uniquement l’énergie électrique, mais elle est beaucoup moins chère à fabriquer qu’un véhicule électrique, car sa batterie est beaucoup plus petite et elle est soutenue par un moteur à essence efficace.

En conséquence, Toyota a été quelque peu justifié par l’explosion des ventes d’hybrides, tandis que GM, confronté à une chute de la demande de VE, a modifié ses plans de production de 400 000 unités d’ici à la mi-2024. GM a également mis fin à un partenariat de 5 milliards de dollars avec Honda pour le développement d’une voiture bon marché de moins de 25 000 euros moins de 25 000 construite sur sa plateforme Ultium.

Le PDG de Honda, Toshihiro Mibe, a précisé qu’« après avoir étudié la question pendant un an, nous avons décidé qu’il s’agirait d’une entreprise difficile, c’est pourquoi nous mettons actuellement fin au développement d’un véhicule électrique abordable », et que « GM et Honda chercheront une solution séparément », a-t-il ajouté. Au Japan Mobility Show, Honda a ressuscité sa célèbre Prelude sous forme de VE, comme pour montrer qu’il fera cavalier seul dans sa stratégie de transition vers les VE, peut-être en reproduisant l’approche plus prudente de Toyota.




Géopolitique brutale : le pouvoir démasqué

[Source : Actions Suisse]

Plongez dans les méandres de la géopolitique mondiale avec Stanislas Berton. Cette analyse approfondie dévoile les dynamiques subtiles du pouvoir mondial, les rivalités économiques, et les mouvements sociaux qui façonnent notre époque. De l’influence mondiale des médias à la mainmise de Big Pharma sur la politique mondiale, Stanislas Berton éclaire des zones d’ombre souvent délaissées.

Au programme de cette intervention percutante :

  • — L’équilibre entre souveraineté culturelle et influence mondiale.
  • — Les stratégies géopolitiques des superpuissances mondiales.
  • — L’impact de l’activisme LGBT sur la politique internationale.
  • — Le rôle de la législation moderne dans la liberté d’expression.

Stanislas Berton nous entraîne également dans des discussions philosophiques profondes, réfléchissant à la moralité et à la spiritualité de la société moderne, s’inspirant des réflexions de penseurs comme René Guénon. Le parcours est vaste, des réflexions théologiques sur le péché originel aux implications pratiques des enseignements bibliques dans la vie moderne.

Cette exploration éclairante ne se contente pas de décoder les complexités de la géopolitique mondiale ; elle invite à une introspection sur nos normes sociétales et nos idéologies personnelles.

Conférence organisée par le MFR : mouvement-federatif-romand.ch


  • 00:00:00 — Introduction
  • 00:02:17 — Contexte et pertinence du sujet
  • 00:06:08 — Définition du problème
  • 00:07:02 — La guerre contre le totalitarisme
  • 00:07:22 — Diversité des forces géopolitiques
  • 00:09:17 — Souveraineté et influence culturelle
  • 00:10:01 — Influence politique de Washington
  • 00:11:57 — Questions de droits LGBT et de souveraineté
  • 00:16:27 — Médias et perception publique
  • 00:22:33 — Big Pharma et la gouvernance mondiale
  • 00:28:34 — Contrôle législatif et souveraineté
  • 00:30:09 — Le rôle de Poutine sur la scène mondiale
  • 00:31:26 — Dynamiques économiques et rivalités
  • 00:32:05 — Politique régionale et influence
  • 00:34:03 — Rivalité mimétique et conflits
  • 00:37:58 — Histoire des États-Unis et politiques actuelles
  • 00:39:47 — Activisme LGBT et politique
  • 00:46:53 — Société, culture, et spiritualité
  • 00:48:44 — Dynamiques sociales contemporaines
  • 00:53:07 — Liberté d’expression et législation
  • 00:57:34 — Philosophie, religion, et morale
  • 01:00:20 — René Guénon et la critique de la modernité
  • 01:01:29 — Le péché originel et la modernité
  • 01:02:03 — Enseignements bibliques et vie moderne
  • 01:09:23 — Société, comportement et conséquences
  • 01:11:20 — Géopolitique mondiale et crises régionales
  • 01:12:04 — Conclusion et réflexions finales



TICE : la Russie révoque sa ratification

[Illustration : Le service de presse de la Douma d’État]

Par Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne ; ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Écoles de Commerce de Paris)
https://www.youtube.com/watch?v=bHg7ruKR7Wo  https://www.youtube.com/watch?v=oHHB8YzmXQw
https://www.youtube.com/watch?v=K1XBtOcZlNM  https://www.youtube.com/watch?v=Mj4gIWNN90s  https://www.youtube.com/watch?v=aPfsXGVtKUk

Après la suspension par la Fédération de Russie de sa participation dans le traité sur la réduction des armements stratégiques offensifs Start-II/SNV-III, le 23 février 2023, qui n’a été qu’une suite logique et parfaitement prévisible en vue du nouveau caractère des relations russo-occidentales instaurées depuis le début de l’année 2022 : face à la menace déclarée et partiellement mise en œuvre par l’Occident collectif américano-centrique vis-à-vis de la Russie, cette dernière a procédé à la suppression légale des restrictions au développement de son armement stratégique — aujourd’hui, c’est un nouveau pas significatif qui a été entrepris par Moscou dans le cadre du renforcement de sa sécurité nationale.

À la suite du vote à la majorité absolue de la Douma d’État (chambre basse de l’Assemblée fédérale/parlement de la Fédération de Russie) en faveur de la révocation de la ratification russe du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), le 18 octobre dernier, et à la suite du vote à l’unanimité par le Conseil de la Fédération (chambre haute) dans le même sens, le 25 octobre — nul doute dans la signature de la loi par le président Vladimir Poutine qui suivra et fera entrer en vigueur ladite révocation de la ratification.

Précédemment, le président de la Douma Viatcheslav Volodine a déclaré que le projet de loi avait été signé par 438 sur les 450 députés, en soulignant que la consolidation d’une telle ampleur est assez rare et n’est qu’une réponse à l’attitude grossière des États-Unis à l’égard de leurs responsabilités dans le maintien de la sécurité mondiale.

De son côté, le premier vice-président du Comité du Conseil de la Fédération pour les affaires internationales Sergey Kislyak a déclaré : « L’article sur la ratification du traité d’interdiction complète des essais nucléaires de la loi fédérale de l’an 2000 a été abrogé. Les autres dispositions de la loi qui concernent la mise en œuvre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires et la participation de la Fédération de Russie à celui-ci restent inchangées ». Le sénateur a souligné que le TICE est un instrument important dans le domaine du contrôle des armements et de la non-prolifération des armes nucléaires.

« C’est ainsi que notre pays a considéré ce traité pendant toutes ces années, en demandant l’adhésion de tous les États à ce dernier. La révocation de la ratification n’empêche pas la poursuite d’une approche constructive. La Russie reste un État signataire avec tous les droits et responsabilités que cela implique ».

La Fédération de Russie, de même que les États-Unis d’Amérique, a signé le Traité, le 24 septembre 1996, en comptant, comme le reste de l’humanité, que le TICE deviendrait un instrument juridique international majeur interdisant tout type d’essais nucléaires et mettrait fin, à tout jamais, au danger de l’apocalypse nucléaire qui a plané sur le monde durant la guerre froide.

Toutefois, un accord étatique international n’est considéré comme valide et entre en vigueur qu’à la ratification par les pays-signataires, sans quoi il n’a pas plus de valeur juridique qu’une simple « lettre d’intentions » qui n’en a aucune. Moscou ratifie son engagement, le 30 juin 2000 ; Washington ne l’a jamais fait. Ainsi, la politique classique des doubles standards des États-Unis et l’irresponsabilité chronique face aux questions de la sécurité internationale ont détruit le sens même de l’existence du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Vingt-sept ans passés, il n’est toujours pas entré en vigueur et avec les représailles en forme du retrait actuel de la ratification par la Russie, première puissance nucléaire — le Traité peut être considéré comme mort et enterré.

Une telle attitude arrogante de l’État américain est fondée, avant tout, sur la croyance d’être une nation supérieure élue par Dieu pour gouverner le monde à tout jamais — les lois sont écrites pour les nations inférieures. Croyance, qui est aussi profonde que l’ignorance non seulement de l’histoire peu enviable de tous les empires du passé, mais également de sa propre histoire. L’ignorance qui lui fait oublier l’humilité pouvant rappeler la réalité historique : les seules capacités et aptitudes possédées par les États-Unis d’Amérique ont été, cela fait seulement 200 ans, de faire pousser le coton par des esclaves et de perpétrer les massacres à grande échelle des populations indigènes du continent, afin de voler leurs terres et ressources.

Malgré la propagande menée par le pouvoir « atlantiste » via les médias mainstream occidentaux accusant la Russie de casser l’architecture de la sécurité nucléaire mondiale, la réalité est bien différente de leur narratif : l’initiative russe n’est qu’une réponse mesurée et logique à la stratégie belliqueuse américaine de longue date concernant les armements nucléaires.

La non-ratification du TICE par les États-Unis, signée en 1996, n’est nullement la seule initiative américaine, afin de maintenir le monde dans la tension du danger permanent d’une guerre nucléaire. Washington est déjà l’auteur du retrait, en juin 2002, du traité ABM sur la limitation des systèmes de défense contre les missiles balistiques ; du retrait, en mai 2018, de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien ; du retrait, en août 2019, du traité INF sur les missiles nucléaires à portée intermédiaire, ainsi que du retrait, en mai 2020, du traité « Ciel ouvert » sur la vérification des mouvements militaires et de la limitation des armements.

Ce n’est pas depuis le début de la guerre en Ukraine, mais depuis plus de 20 ans que les États-Unis d’Amérique mènent une politique du désengagement vis-à-vis des obligations internationales prises auparavant : le retrait unilatéral de l’intégralité des accords internationaux clés sur le contrôle des armements nucléaires, hormis celui sur la non-prolifération des armes nucléaires, signé en 1968, et celui de Start-II.

En constatant cela, la Fédération de Russie est en train de prendre des mesures vis-à-vis de sa force de dissuasion nucléaire qui est considérée, à juste titre, comme un élément suffisant pour assurer la mission qui est la sienne : dissuader les adversaires d’engager leurs forces armées dans une confrontation directe avec la Russie, ce qui, selon la doctrine militaire russe en vigueur, mènerait directement à des frappes nucléaires de représailles des cibles stratégiques ennemies.

Parmi les pays disposant d’armes nucléaires, les États-Unis d’Amérique sont en tête de ceux qui n’ont jamais ratifié leur engagement auprès du TICE. Plusieurs autres pays disposant de l’arme nucléaire n’ont pas ratifié le Traité, voir ne l’ont jamais signé : l’Israël, la Corée du Nord, la Chine, le Pakistan et l’Inde. Mais c’est bien aux États-Unis que s’adresse le message de la nouvelle disposition de la Russie vis-à-vis des essais nucléaires. Les États-Unis, de plus en plus agressifs sur la scène internationale en vue de l’effondrement imminent de leur domination politico-militaire mondiale qui est dû à l’anéantissement progressif inéluctable engagé de la domination monétaire américaine et du système des pétrodollars instauré en 1979.

Dans le cadre de la lutte des États unis pour sa survie en tant que puissance dominatrice, l’intensification de leurs hostilités vis-à-vis du reste du monde et la création de nouveaux foyers de conflits armés ne vont que s’intensifier au degré proportionnel de la diminution de leur suprématie.

Ainsi, les déclarations de Moscou stipulant que les nouveaux essais d’armes nucléaires n’auront lieu du côté russe qu’à l’accroissement des hostilités occidentales envers la Russie, dont les éventuels essais nucléaires par les Américains, ne peuvent être considérées autrement que par la mise en demeure avant le début des essais des nouvelles armes nucléaires révolutionnaires en possession des forces armées de la Fédération de Russie.

Un nouvel équilibre géostratégique, dorénavant inévitable, est en train d’être instauré. L’équilibre qui ne sera plus basé sur les accords, les traités et les partenariats entre la Russie et l’Occident collectif, mais sur la parité militaire rajustée en flux tendu entre les parties.

[Publié aussi sur https://elwatan-dz.com/]




Le projet Red Heifer : le gouvernement israélien fait partie du plan de construction du troisième temple à Al-Aqsa

[Source : mintpressnews.com via numidia-liberum]

[Illustration par MintPress News]

Par Jessica Buxbaum

Depuis 1967, les non-musulmans sont autorisés à visiter Al-Aqsa, mais pas à prier sur le lieu saint. Pourtant, ce statu quo s’érode rapidement depuis quelques années, car des groupes de colons juifs israéliens travaillent aux côtés du gouvernement pour prendre le contrôle de l’enceinte.

Selon la loi juive, les cendres d’une génisse rouge (jeune vache femelle) doivent être dispersées sur le Haram al-Sharif avant que les Juifs puissent y monter et reconstruire le troisième temple. Alors que la recherche d’une génisse rousse a longtemps été considérée comme une initiative marginale mise en avant par les activistes du Mont du Temple, de nouvelles recherches révèlent que le gouvernement israélien est désormais impliqué dans cette entreprise.

Selon l’organisation à but non lucratif Ir Amim, basée à Jérusalem, les autorités gouvernementales israéliennes ont aidé le groupe d’activistes du Mont du Temple, l’Institut du Temple, et Boneh Israel, une organisation évangélique, à importer cinq vaches des États-Unis l’année dernière pour les utiliser dans le sacrifice de la génisse rouge.

Le ministère de l’Agriculture aurait aidé à contourner la réglementation en vigueur afin d’importer les vaches vivantes des États-Unis, ce qui est interdit. Dans un communiqué de presse, Boneh Israel et l’Institut du Temple affirment avoir reçu l’autorisation d’importer les vaches par l’intermédiaire du ministère de l’Agriculture.

Le ministère des Affaires et du Patrimoine de Jérusalem a également contribué au projet. Le directeur général du ministère, Netanel Isaac, a révélé dans un discours prononcé lors de la cérémonie d’accueil des vaches en septembre 2022 que l’agence a financé le développement de la zone du Mont des Oliviers où les activistes du Mont du Temple prévoient d’initier le sacrifice rituel de la génisse rouge. En outre, le ministère participe au transfert des vaches vers un centre d’accueil et une ferme créés pour le projet des génisses rouges sur le site archéologique de Tel Shiloh, en Cisjordanie occupée. Actuellement, les vaches sont détenues dans un kibboutz (communauté juive) de la vallée du Jourdain. Toutefois, l’une des vaches se trouverait déjà au centre de recherche de la colonie israélienne.

Ir Amim a souligné que si ce projet est mené par les dirigeants israéliens actuels, l’aide gouvernementale a en fait commencé sous le précédent gouvernement des anciens premiers ministres israéliens Yair Lapid et Naftali Bennett, qui était considéré comme plus modéré et politiquement plus diversifié que la coalition actuelle de Benjamin Netanyahou.

Aviv Tatarsky, chercheur principal d’Ir Amim sur le terrain, a expliqué qu’il y a seulement 15 ans, l’idée que les Juifs prient au Haram al-Sharif était une notion radicale promue par les extrémistes de droite. Aujourd’hui, elle est fermement ancrée dans le courant dominant israélien.

« Le changement, c’est que les idéologies nationalistes et fondamentalistes sont dominantes dans la société israélienne », a déclaré M. Tatarsky. « Elles ont gagné la société israélienne ».

Les ministères israéliens concernés et l’Institut du Temple n’ont pas répondu aux demandes de commentaires. Boneh Israel n’a pas pu être joint avant la date limite.

Des implications dangereuses

Bien que le gouvernement israélien se soit engagé à maintenir le statu quo à Al-Aqsa, les colons impliqués dans le projet de la génisse rouge soulignent que l’objectif est l’ascension des Juifs sur le Haram al-Sharif afin de reconstruire le Troisième Temple — ce qui implique la destruction du Dôme du Rocher.

Alors que les colons juifs sont de plus en plus nombreux à prendre d’assaut le Haram al-Sharif, de nombreux rabbins l’interdisent aujourd’hui, car l’ancienne loi juive stipule que les cendres de la génisse rouge sont nécessaires pour purifier la zone avant que les juifs ne puissent y monter. Pour cette raison, la plupart des juifs religieux ne pénètrent même pas dans l’enceinte, et ceux qui le font ne peuvent marcher que sur certaines parties. Avec le rituel de la génisse rouge, le nombre de juifs prenant d’assaut Al-Aqsa pourrait alors se multiplier.

Abdallah Marouf, professeur d’histoire islamique à l’université 29 Mayis d’Istanbul et ancien responsable des médias à la mosquée Al-Aqsa, a déclaré à MintPress News : « Cela pourrait conduire à des centaines de milliers de Haredis [juifs ultra-orthodoxes] ou de Séphardis [juifs espagnols] qui pourraient pénétrer dans la mosquée et provoquer une véritable guerre de religion ».

La police israélienne escorte Itamar Ben-Gvir, au centre, et un groupe d’extrémistes juifs alors qu’ils pénètrent dans le Noble Sanctuaire, dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.
Mahmoud Illean | AP

Des personnalités impliquées dans cette initiative ont déclaré aux médias que le but ultime du projet était de reconstruire le troisième temple, détruit par les Romains en 70 de l’ère chrétienne.

« Les prophéties se sont réalisées et les Juifs sont de retour en Israël », a déclaré au Jerusalem Post Byron Stinson, responsable de l’élevage du bétail et de son acheminement à Tel-Aviv.

« Ils doivent maintenant construire un temple. Mais c’est comme acheter une très belle voiture. Si vous n’avez pas la clé, vous n’irez nulle part. La génisse rouge est la clé qui permettra au Temple de fonctionner comme il se doit. »

Stinson fait partie de Boneh Israel et a également fondé la Father’s House Foundation, une organisation caritative américaine exonérée d’impôts qui organise des voyages en Israël. Outre la Father’s House Foundation de Stinson, d’autres organisations caritatives américaines exonérées d’impôts sont également impliquées dans ce projet de génisse rouge, comme le P.E.F. Israel Endowments Fund et Biblical Faith, qui acceptent les dons pour l’Institut du Temple. Boneh Israel est soutenu par Reshit, un groupe de colons israéliens dirigé par Tzachi Mamo, une autre personne clé dans le projet des génisses rouges.

Reshit travaille actuellement avec le ministère des Affaires de Jérusalem pour développer le projet « Northern Trail », un itinéraire pédestre touristique allant de la porte de Damas à Sheikh Jarrah et mettant en valeur les maisons des colons et les sites de l’histoire juive. En développant cet itinéraire, l’État et les colons tentent d’effacer l’identité palestinienne en agrandissant les sites israéliens existants. En 2023, l’organisation a reçu 17 635 shekels (environ 4 600 dollars) du ministère israélien de l’Éducation.

M. Mamo a déclaré au Christian Broadcasting Network qu’il avait acheté en 2011 un terrain sur le mont des Oliviers destiné à la célébration du sacrifice de la génisse rouge.

« Nous espérons que dans un an et demi à partir d’aujourd’hui, nous pourrons organiser ici la cérémonie de la génisse rouge qui sera la première étape vers le Temple », a déclaré M. Mamo à CBN.

Selon les documents d’enregistrement foncier examinés par M. Tatarsky d’Ir Amim, le terrain est enregistré sous le nom d’une société inconnue et appartenait à l’origine à des Palestiniens.

En outre, les recherches d’Ir Amim montrent que l’Autorité de développement de Jérusalem travaille actuellement à la construction d’une promenade sur le Mont des Oliviers menant à l’endroit où Mamo a l’intention d’organiser le rituel de la génisse rouge.

Les « visiteurs » israéliens d’Al-Aqsa font partie du projet de troisième temple juif
« Ils ne viennent pas ici pour apprécier l’architecture ou même pour se sentir associés au passé. Non, ils sont tournés vers l’avenir ». — Dr Yousef Nathseh, Al-Aqsa, Israël, colons israéliens, troisième temple,…

Alors que le projet Red Heifer vise à obtenir la souveraineté juive sur Al-Aqsa, M. Marouf est convaincu que le peuple palestinien se battra pour préserver le statu quo, comme il l’a fait par le passé lorsque le caractère sacré d’Al-Aqsa était menacé.

« C’est ce qui se passe aujourd’hui. Toutefois, cela ne signifie pas que cela se produira », a déclaré M. Marouf. « Un élément très important dans cette équation est le peuple palestinien de Jérusalem, qui s’est avéré être le principal obstacle contre les groupes de défense des droits des colons israéliens et le gouvernement israélien. »


Jessica Buxbaum est une journaliste de MintPress News, basée à Jérusalem, qui couvre la Palestine, Israël et la Syrie. Son travail a été présenté dans Middle East Eye, The New Arab et Gulf News.

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Ce que pensait du voile le président égyptien Nasser




Sans foi ni loi contre Gaza

Pourquoi le Royaume-Uni et l’Occident soutiennent-ils les crimes d’Israël ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Alors que les politiciens occidentaux s’apprêtent à encourager Israël à affamer les civils de Gaza et à les plonger dans l’obscurité pour les amadouer avant la prochaine invasion terrestre israélienne, il est important de comprendre comment nous en sommes arrivés là — et ce que cela présage pour l’avenir.

Par Jonathan Cook – Le 13 octobre 2023 — Source Declassifieduk.org

Il y a plus de dix ans, Israël a commencé à comprendre qu’assiéger Gaza pouvait être à son avantage. Il a commencé à transformer la minuscule enclave côtière du statut de charge lourde à porter en un portefeuille de valeur dans le jeu commercial de la politique de puissance internationale.

Le premier avantage pour Israël et ses alliés occidentaux est plus discuté que le second.

La minuscule bande de terre qui longe la côte orientale de la Méditerranée a été transformée en un mélange de terrain d’essai et de vitrine.

Israël a pu utiliser Gaza pour développer toutes sortes de nouvelles technologies et stratégies associées aux industries de la sécurité intérieure en plein essor dans tout l’Occident, alors que les responsables de ces pays s’inquiètent de plus en plus de l’agitation intérieure qui touche leur pays, parfois appelée populisme.

Le siège des 2,3 millions de Palestiniens de Gaza, imposé par Israël en 2007 à la suite de l’élection du Hamas à la tête de l’enclave, a permis toutes sortes d’expériences.

Comment contenir au mieux la population ? Quelles restrictions peuvent être imposées à leur régime alimentaire et à leur mode de vie ? Comment recruter à distance des réseaux d’informateurs et de collaborateurs ? Quel effet l’enfermement de la population et les bombardements répétés ont-ils eu sur les relations sociales et politiques ?

Enfin, comment maintenir les habitants de Gaza dans la soumission et empêcher un soulèvement ?

Les réponses à ces questions ont été mises à la disposition des alliés occidentaux sur le portail commercial d’Israël. Les produits disponibles comprennent des systèmes d’interception de roquettes, des capteurs électroniques, des systèmes de surveillance, des drones, des systèmes de reconnaissance faciale, des tours de tir automatisées, et bien plus encore. Tous ont été testés en situation réelle à Gaza.

La réputation d’Israël a été sérieusement ébranlée par le fait que les Palestiniens ont réussi à contourner cette infrastructure de confinement le week-end dernier — au moins pour quelques jours — avec un bulldozer rouillé, quelques deltaplanes et le sentiment de n’avoir rien à perdre.

C’est en partie pour cette raison qu’Israël doit maintenant retourner à Gaza avec des troupes au sol pour montrer qu’il a encore les moyens d’écraser les Palestiniens.

Punition collective

Ce qui nous amène à la deuxième raison de l’utilité de Gaza.

De plus en plus inquiétés par les signes d’agitation populaire dans leur pays, les États occidentaux ont commencé à réfléchir plus attentivement à la manière de contourner les restrictions que leur impose le droit international.

Ce terme fait référence à un ensemble de lois formalisées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les deux camps traitaient les civils se trouvant de l’autre côté des lignes de combat comme de simples pions sur un échiquier.

L’objectif des rédacteurs du droit international était de rendre inadmissible la répétition des atrocités nazies en Europe, ainsi que d’autres crimes tels que les bombardements par la Grande-Bretagne de villes allemandes comme Dresde ou le largage par les États-Unis de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.

L’un des fondements du droit international — au cœur des conventions de Genève — est l’interdiction des punitions collectives, c’est-à-dire des représailles contre la population civile de l’ennemi, pour lui faire payer le prix des actes de ses dirigeants et de ses armées.

De toute évidence, Gaza constitue la violation la plus flagrante de cette interdiction. Même en période « calme », ses habitants — dont un million d’enfants — sont privés des libertés les plus élémentaires, telles que le droit de circuler, l’accès à des soins de santé appropriés parce que les médicaments et le matériel ne peuvent être acheminés, l’accès à l’eau potable et l’utilisation de l’électricité pendant une grande partie de la journée parce qu’Israël ne cesse de bombarder la centrale électrique de Gaza.

Israël n’a jamais caché qu’il punissait les habitants de Gaza parce qu’ils sont dirigés par le Hamas, qui rejette le droit d’Israël d’avoir dépossédé les Palestiniens de leur patrie en 1948 et de les avoir emprisonnés dans des ghettos surpeuplés comme Gaza.

Ce qu’Israël fait à Gaza est la définition même de la punition collective. C’est un crime de guerre : 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 52 semaines par an, depuis 16 ans.

Et pourtant, personne dans la soi-disant communauté internationale ne semble le remarquer.

Les règles de la guerre réécrites

Mais la situation juridique la plus délicate — pour Israël et l’Occident — est celle où Israël bombarde Gaza, comme il le fait actuellement, ou envoie des soldats, comme il le fera bientôt.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en évidence le problème lorsqu’il a dit aux habitants de Gaza : « Partez maintenant ». Mais, comme lui et les dirigeants occidentaux le savent, les habitants de Gaza n’ont nulle part où aller, nulle part où échapper aux bombes. Toute attaque israélienne est donc, par définition, dirigée contre la population civile. C’est l’équivalent moderne des bombardements de Dresde.

Israël élabore des stratégies pour surmonter cette difficulté depuis son premier grand bombardement de Gaza fin 2008, après l’instauration du siège.

Une unité du bureau du procureur général a été chargée de trouver des moyens de réécrire les règles de la guerre en faveur d’Israël.

À l’époque, cette unité craignait qu’Israël ne soit critiqué pour avoir fait exploser une cérémonie de remise de diplômes de police à Gaza, tuant de nombreux jeunes cadets. En droit international, les policiers sont des civils, et non des soldats, et ne constituent donc pas une cible légitime. Les juristes israéliens s’inquiétaient également du fait qu’Israël avait détruit des bureaux gouvernementaux, l’infrastructure de l’administration civile de Gaza.

Les inquiétudes d’Israël semblent aujourd’hui désuètes, ce qui montre à quel point le pays a déjà changé de cap en matière de droit international. Depuis un certain temps, toute personne liée au Hamas, même de manière indirecte, est considérée comme une cible légitime, non seulement par Israël, mais aussi par tous les gouvernements occidentaux.

Les responsables occidentaux ont rejoint Israël en traitant le Hamas comme une simple organisation terroriste, ignorant qu’il s’agit également d’un gouvernement dont les membres accomplissent des tâches banales, comme veiller à ce que les poubelles soient ramassées et à ce que les écoles restent ouvertes.

Ou encore, comme l’a déclaré Orna Ben-Naftali, doyenne de la faculté de droit, au journal Haaretz en 2009 : « Une situation est créée dans laquelle la majorité des hommes adultes de Gaza et la majorité des bâtiments peuvent être traités comme des cibles légitimes. La loi a en fait été remise en question ».

À l’époque, David Reisner, qui avait dirigé l’unité, a expliqué la philosophie d’Israël à Haaretz : « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est une révision du droit international. Si vous faites quelque chose pendant suffisamment longtemps, le monde l’acceptera. L’ensemble du droit international repose désormais sur l’idée qu’un acte interdit aujourd’hui devient autorisé s’il est exécuté par un nombre suffisant de pays. »

L’ingérence d’Israël dans la modification du droit international remonte à plusieurs décennies.

Se référant à l’attaque israélienne contre le tout jeune réacteur nucléaire irakien en 1981, un acte de guerre condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies, Reisner a déclaré : « L’atmosphère était qu’Israël avait commis un crime contre l’humanité. Aujourd’hui, tout le monde dit qu’il s’agit d’une légitime défense préventive. Le droit international progresse au fil des violations ».

Il a ajouté que son équipe s’était rendue quatre fois aux États-Unis en 2001 pour persuader les responsables américains de l’interprétation de plus en plus souple du droit international par Israël en ce qui concerne l’assujettissement des Palestiniens.

« Sans ces quatre voyages aux États-Unis, je ne suis pas sûr que nous aurions pu développer la thèse de la guerre contre le terrorisme à l’échelle actuelle », a-t-il déclaré.

Ces redéfinitions des règles de la guerre se sont avérées précieuses lorsque les États-Unis ont choisi d’envahir et d’occuper l’Afghanistan et l’Irak.

« Animaux humains »

Ces dernières années, Israël a continué à « faire évoluer » le droit international. Il a introduit le concept d’« avertissement préalable », en annonçant parfois quelques minutes à l’avance la destruction d’un bâtiment ou d’un quartier. Les civils vulnérables qui se trouvent encore dans la zone, comme les personnes âgées, les enfants et les handicapés, sont alors considérés comme des cibles légitimes s’ils n’ont pas quitté les lieux à temps.

Les autorités israéliennes profitent de l’assaut actuel contre Gaza pour modifier encore les règles.

L’article de Haaretz de 2009 fait référence à Yoav Gallant, qui était alors le commandant militaire en charge de Gaza, et qui a été décrit comme un « homme sauvage » par des représentants de la loi. Il était décrit comme un « homme sauvage », un « cow-boy » qui n’avait pas le temps de s’occuper des subtilités juridiques.

Gallant est aujourd’hui ministre de la défense et responsable de l’instauration, cette semaine, d’un « siège complet » de Gaza : « Pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant — tout est fermé ». Dans un langage qui brouille toute distinction entre le Hamas et les civils de Gaza, il a décrit les Palestiniens comme des « animaux humains ».

La punition collective entre alors dans un tout autre domaine. En termes de droit international, elle frôle le territoire du génocide, tant sur le plan rhétorique que sur le fond.

Mais la donne a tellement changé que même des hommes politiques occidentaux centristes encouragent Israël — souvent sans même appeler à la « retenue » ou à la « proportionnalité », les termes vagues qu’ils utilisent habituellement pour masquer leur soutien à la violation de la loi.

Écoutez Keir Starmer, le chef de l’opposition travailliste et l’homme qui est presque certain d’être le prochain premier ministre britannique. Cette semaine, il a soutenu le « siège complet » de Gaza, un crime contre l’humanité, en le reformulant comme le « droit d’Israël à se défendre ».

Starmer n’a pas manqué de saisir les implications juridiques des actions d’Israël, même s’il semble personnellement immunisé contre les implications morales. Il a reçu une formation d’avocat spécialisé dans les droits de l’homme.

Son approche semble même déconcerter des journalistes qui ne sont pas connus pour leur sympathie à l’égard de la cause palestinienne. Interrogé par Kay Burley, de Sky News, qui lui demandait s’il avait de la sympathie pour les civils de Gaza traités comme des « animaux humains », Starmer n’a pas trouvé la moindre chose à dire pour les soutenir.

Au lieu de cela, il a opté pour une tromperie pure et simple : accuser le Hamas de saboter un « processus de paix » qu’Israël a enterré il y a des années, tant sur le plan pratique que déclaratif.

Confirmant que le parti travailliste approuve désormais les crimes de guerre commis par Israël, son procureur général fictif, Emily Thornberry, s’en tient au même scénario. Lors de l’émission Newsnight de la BBC, elle a éludé la question de savoir si le fait de couper l’électricité et l’approvisionnement de Gaza était conforme au droit international.

Ce n’est pas une coïncidence si la position de Starmer contraste autant avec celle de son prédécesseur, Jeremy Corbyn. Ce dernier a été chassé du pouvoir par une campagne soutenue de diffamation antisémite fomentée par les plus fervents partisans d’Israël au Royaume-Uni.

Starmer n’ose pas être vu du mauvais côté sur ce sujet. Et c’est exactement le résultat que les responsables israéliens voulaient et attendaient.

Drapeau israélien sur le numéro 10

Starmer est loin d’être le seul. Grant Shapps, le ministre britannique de la Défense, a également exprimé un soutien sans faille à la politique israélienne consistant à affamer deux millions de Palestiniens à Gaza.

Rishi Sunak, le Premier ministre britannique, a apposé le drapeau israélien sur la façade de sa résidence officielle, le 10 Downing Street, apparemment sans se soucier de donner une forme visuelle à ce qui serait normalement considéré comme un trope antisémite, à savoir qu’Israël contrôle la politique étrangère du Royaume-Uni.

Starmer, ne voulant pas être en reste, a demandé que l’arche du stade de Wembley soit ornée des couleurs du drapeau israélien.

Quelle que soit l’ampleur de ce soutien collectif à Israël, présenté comme un acte de solidarité après le massacre de civils israéliens par le Hamas le week-end dernier, le sous-texte est évident : La Grande-Bretagne soutient Israël au moment où il entame sa campagne de représailles pour crimes de guerre à Gaza.

C’est également l’objectif du conseil donné par la ministre de l’Intérieur Suella Braverman à la police de traiter comme des actes criminels le fait d’agiter des drapeaux palestiniens et de chanter pour la libération de la Palestine lors des manifestations de soutien à la bande de Gaza.

Les médias jouent leur rôle, comme toujours. Une équipe de télévision de Channel 4 a poursuivi Corbyn dans les rues de Londres cette semaine, exigeant qu’il « condamne » le Hamas. Ils ont insinué, par la formulation de ces demandes, que tout ce qui était au-delà — comme les préoccupations supplémentaires de Corbyn pour le bien-être des civils de Gaza — confirmait l’antisémitisme de l’ancien dirigeant travailliste.

L’implication claire des politiciens et des médias de l’establishment est que tout soutien aux droits des Palestiniens, toute contestation du « droit incontestable » d’Israël à commettre des crimes de guerre, équivaut à de l’antisémitisme.

L’hypocrisie de l’Europe

Cette double approche, qui consiste à encourager les politiques israéliennes génocidaires à l’égard de Gaza tout en étouffant toute dissidence ou en la qualifiant d’antisémitisme, ne se limite pas au Royaume-Uni.

Dans toute l’Europe, de la porte de Brandebourg à Berlin à la tour Eiffel à Paris en passant par le parlement bulgare, des bâtiments officiels ont été illuminés avec le drapeau israélien.

La plus haute responsable européenne, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est réjouie de voir le drapeau israélien étouffer le Parlement européen cette semaine.

Elle a déclaré à plusieurs reprises que « l’Europe est aux côtés d’Israël », alors même que les crimes de guerre israéliens commencent à s’accumuler.

L’armée de l’air israélienne s’est vantée jeudi d’avoir largué quelque 6 000 bombes sur Gaza. Dans le même temps, des groupes de défense des droits de l’homme ont signalé qu’Israël tirait sur Gaza du phosphore blanc, une arme chimique incendiaire, qui constitue un crime de guerre lorsqu’elle est utilisée dans des zones urbaines. Defence for Children International a indiqué que plus de 500 enfants palestiniens avaient été tués jusqu’à présent par les bombes israéliennes.

C’est à Francesca Albanese, rapporteur spécial des Nations unies sur les territoires occupés, qu’il revient de souligner que Mme Von Der Leyen applique les principes du droit international de manière tout à fait incohérente.

Il y a presque exactement un an, la présidente de la Commission européenne avait dénoncé les frappes russes sur les infrastructures civiles en Ukraine comme des crimes de guerre. « Priver des hommes, des femmes et des enfants d’eau, d’électricité et de chauffage à l’approche de l’hiver, ce sont des actes de pure terreur », écrivait-elle. « Et nous devons les qualifier comme tels ».

Mme Albanese a fait remarquer que Mme Von der Leyen n’avait rien dit d’équivalent au sujet des attaques israéliennes, encore plus graves, contre les infrastructures palestiniennes.

L’envoi de troupes lourdes

Pendant ce temps, la France a déjà commencé à disperser et à interdire les manifestations contre le bombardement de Gaza. Son ministre de la justice s’est fait l’écho de Braverman en suggérant que la solidarité avec les Palestiniens risquait d’offenser les communautés juives et devait être traitée comme un « discours de haine ».

Naturellement, Washington apporte un soutien sans faille à Israël, quelle que soit la décision qu’il prendra à l’égard de Gaza, comme l’a clairement indiqué le secrétaire d’État Anthony Blinken lors de sa visite cette semaine.

Le président Joe Biden a promis des armes et des fonds, et a envoyé l’équivalent militaire des « gros bras » pour s’assurer que personne ne dérange Israël pendant qu’il commet ces crimes de guerre. Un porte-avions a été dépêché dans la région pour garantir que les voisins d’Israël restent tranquilles lors du lancement de l’invasion terrestre.

Même les responsables dont le rôle principal est de promouvoir le droit international, comme Antonio Gutteres, secrétaire général des Nations unies, ont commencé à s’adapter à l’évolution de la situation.

Comme la plupart des responsables occidentaux, il a mis l’accent sur les « besoins humanitaires » de Gaza en évitant de parler des règles de la guerre qu’Israël est tenu de respecter.

C’est là le succès d’Israël. Le langage du droit international qui devrait s’appliquer à Gaza — des règles et des normes qu’Israël doit respecter — a cédé la place, au mieux, aux principes de l’humanitarisme : des actes de charité internationale pour panser les souffrances de ceux dont les droits sont systématiquement bafoués et dont les vies sont anéanties.

Les responsables occidentaux sont plus que satisfaits de la direction prise. Non seulement dans l’intérêt d’Israël, mais aussi dans le leur. Car un jour, leurs propres populations pourraient leur poser autant de problèmes que les Palestiniens de Gaza en posent aujourd’hui à Israël.

Soutenir le droit d’Israël à se défendre est, pour eux, une sorte d’investissement.

Jonathan Cook

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




La France bientôt effacée ?

Très grave ! À relayer massivement svp.

La commission des Affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État, effaçant la France et nos pays !

  • – Commission européenne transformée en un gouvernement de l’UE
  • – Suppression de tous les droits de véto nationaux
  • – Environnement : désormais une compétence « exclusive » de l’UE
  • – Santé, Éducation : compétences nouvelles de l’UE
  • – Défense, politique étrangère, frontières : l’UE prend officiellement le pouvoir ! Vers une « armée européenne »

Bien sûr tout ça sans élection, sans peuple européen, sans avoir demandé leur avis aux peuples ! Un coup d’État qui doit nous pousser plus encore à nous battre férocement pour le #Frexit et détruire ce monstre !

(Lire : https://euractiv.fr/section/institutions/news/des-eurodeputes-proposent-une-revision-des-traites-de-lunion/…)

Florian Philippot




La vérité sur les antibiotiques

[Source : @TheAmir]

Les antibiotiques sont souvent considérés comme l’une des plus grandes découvertes de la science médicale. On leur attribue le mérite d’avoir sauvé des dizaines de soldats pendant la Seconde Guerre mondiale et des millions de vies depuis lors. Cependant, cette histoire promulguée par l’establishment médical et l’industrie pharmaceutique pose des problèmes majeurs.

Dans cette vidéo, nous examinons l’histoire de la pénicilline et l’état des preuves scientifiques, y compris les préoccupations récentes concernant la « résistance aux antimicrobiens ». Les antibiotiques sont-ils toujours utiles et pourquoi semblent-ils parfois fonctionner si la théorie des germes de la maladie présente des failles fatales ?

Dr. Samantha Bailey



References




Phonegate : le scandale des téléphones portables

[Source : CONTACT AVEC STÉPHAN BUREAU]

Le géant Apple vient de mettre à jour son iPhone 12 après que l’Agence française des fréquences a suspendu, en septembre, la vente de l’appareil qui n’était pas conforme aux normes européennes en matière d’ondes électromagnétiques. C’était le 43e modèle de portable à être retiré du marché pour ne pas avoir respecté la réglementation au cours des dernières années ! Une statistique qui ne fait pas très souvent la manchette. L’actualité récente donne du poids aux mises en garde répétées du Dr Marc Arazi.

Le lanceur d’alerte et auteur de l’essai Le Phonegate — Tous surexposés, tous trompés, tous mis en danger par nos portables est absolument catégorique sur la complicité de tous les grands acteurs de l’industrie et des agences réglementaires. Un scandale qu’il juge « monstrueux et planétaire ». Le Dr Arazi est aussi le fondateur de l’organisation Phonegate Alert.

[Voir aussi le dossier 5G et ondes pulsées
dont notamment :
Pourquoi les ondes artificielles sont les plus dommageables, un article qui tend à contredire le docteur Arazi lorsque celui-ci pense ne pas prendre le moindre risque en utilisant le smartphone à distance. Le seul moyen de ne prendre aucun risque est de ne pas utiliser du tout ce genre de technologie et d’être suffisamment loin des antennes.]

Liens officiels du podcast :

https://linktr.ee/contactlepodcast

Pour suivre Marc Arazi :

https://twitter.com/MarcArazi

https://www.facebook.com/marc.arazi

https://www.instagram.com/arazimarc/




Des dizaines d’États poursuivent Meta pour avoir déclenché une crise de troubles mentaux chez les jeunes

[Source : aubedigitale.com]

Par Jade

Le procureur général de New York, Letitia James, et une coalition bipartisane de 32 procureurs généraux ont poursuivi Meta Platforms et son unité Instagram mardi devant un tribunal fédéral, accusant l’entreprise de médias sociaux de contribuer à la crise de santé mentale qui frappe les jeunes.

Dans cette plainte, déposée devant le tribunal du district nord de Californie, les 33 procureurs généraux allèguent que Meta a intentionnellement conçu et développé des fonctionnalités addictives sur Facebook et Instagram pour les enfants et les adolescents. L’entreprise de médias sociaux aurait également collecté des données sur des enfants de moins de 13 ans sans en avertir les parents ni obtenir leur consentement, ce qui constitue une violation de la loi fédérale.

« Meta a profité de la souffrance des enfants en concevant intentionnellement ses plateformes avec des fonctionnalités manipulatrices qui rendent les enfants dépendants de leurs plateformes tout en diminuant leur estime de soi », a déclaré la procureure générale James.

Elle a ajouté : « Les enfants et les adolescents souffrent d’un niveau record de mauvaise santé mentale et les entreprises de médias sociaux comme Meta sont à blâmer », ajoutant : « Les entreprises de médias sociaux, y compris Meta, ont contribué à une crise nationale de santé mentale chez les jeunes et elles doivent être tenues pour responsables ».

Le bureau de la procureure générale James explique comment Meta exploite les jeunes à des fins lucratives :

  • des algorithmes conçus pour recommander des contenus afin que les utilisateurs restent plus longtemps sur la plateforme et encouragent une utilisation compulsive ;
  • des « j’aimes » et des fonctions de comparaison sociale dont Meta sait qu’elles nuisent aux jeunes utilisateurs ;
  • des alertes incessantes destinées à inciter les jeunes utilisateurs à revenir constamment sur les plateformes de Meta, même lorsqu’ils sont à l’école et pendant la nuit ;
  • les fonctions de filtre visuel connues pour favoriser la dysmorphie corporelle des jeunes utilisateurs ; et
  • des formats de présentation du contenu, tels que le « défilement infini », conçus pour décourager les tentatives des jeunes utilisateurs de s’autoréguler et de se désengager des produits de Meta.

Meta a réagi à l’action en justice dans une déclaration, affirmant qu’elle avait déjà amélioré la sécurité des jeunes sur ses plateformes de médias sociaux :

« Nous sommes déçus qu’au lieu de travailler de manière productive avec les entreprises du secteur pour créer des normes claires et adaptées à l’âge pour les nombreuses applications utilisées par les adolescents, les procureurs généraux aient choisi cette voie. »

Outre Meta, TikTok, Snap et Google ont fait l’objet de centaines d’actions en justice alléguant que leurs plateformes provoquent des crises d’anxiété, de dépression, de troubles alimentaires et d’insomnie chez les jeunes utilisateurs.

Le bureau de la procureure générale James a cité plusieurs études établissant un lien entre l’utilisation des médias sociaux et les problèmes de santé mentale des jeunes :

Plusieurs études, y compris les propres recherches de Meta, montrent qu’il existe des liens entre l’utilisation des plateformes de Meta par les jeunes et les dommages psychologiques et physiques, y compris la dépression, l’anxiété, l’insomnie, l’interférence avec l’éducation et la vie quotidienne, et bien d’autres conséquences négatives. Bien que Meta ait publiquement nié et minimisé ces effets néfastes, elle ne peut pas plaider l’ignorance de manière crédible. Les documents de recherche internes de Meta montrent qu’elle est consciente que ses produits nuisent aux jeunes utilisateurs. En effet, des études internes commandées par Meta — et gardées secrètes jusqu’à ce qu’elles soient divulguées par un dénonciateur et rendues publiques — révèlent que Meta est au courant depuis des années de ces graves préjudices associés au temps passé par les jeunes utilisateurs sur ses plateformes.

Une étude récente de Gallup révèle que le temps moyen passé sur les médias sociaux par les jeunes de 13 ans varie de 4,1 heures par jour à 5,8 heures par jour pour les jeunes de 17 ans. Les filles passent près d’une heure de plus sur les médias sociaux que les garçons (5,3 heures contre 4,4 heures, respectivement).

En plus de la dépendance numérique, la jeunesse américaine est fortement médiatisée par Big Pharma, prenant des pilules pour traiter le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et la dépression.

En résumé, la jeunesse américaine est en pleine crise.