L’agenda mondial de Bill Gates et comment résister à sa guerre contre la vie

[Source : exoconscience.com]

Par Vandana Shiva

Il n’y a pas de « vie » dans le paradigme de la santé que Bill Gates et ses semblables promeuvent et imposent au monde entier.

En mars 2015, Bill Gates a montré une image du coronavirus lors d’une conférence TED et a déclaré au public qu’il s’agissait de ce à quoi ressemblerait la plus grande catastrophe de notre temps.

La véritable menace pour la vie, a-t-il dit, « ce ne sont pas les missiles, mais les microbes ». Lorsque la pandémie de coronavirus a déferlé sur la terre comme un tsunami cinq ans plus tard, il a ravivé le langage de la guerre, décrivant la pandémie comme « une guerre mondiale ».

La pandémie de coronavirus oppose l’humanité tout entière au virus », a-t-il déclaré.

En fait, la pandémie n’était pas une guerre. La pandémie était une conséquence de la guerre. Une guerre contre la vie. L’esprit mécanique connecté à la machine à fric de l’extraction a créé l’illusion que les humains sont séparés de la nature, et que la nature est une matière première morte et inerte à exploiter.

Mais en fait, nous faisons partie du biome. Et nous faisons partie du virome. Le biome et le virome, c’est nous. Lorsque nous faisons la guerre à la biodiversité de nos forêts, de nos fermes et de nos entrailles, nous nous faisons la guerre à nous-mêmes.

L’urgence sanitaire du coronavirus est inséparable de l’urgence sanitaire de l’extinction, de l’urgence sanitaire de la perte de biodiversité et de l’urgence sanitaire de la crise climatique. Toutes ces urgences sont enracinées dans une vision du monde mécaniste, militariste et anthropocentrique qui considère que les humains sont séparés des autres êtres et qu’ils leur sont supérieurs. Des êtres que nous pouvons posséder, manipuler et contrôler.

Toutes ces situations d’urgence trouvent leur origine dans un modèle économique fondé sur l’illusion d’une croissance et d’une avidité illimitées, qui violent les frontières planétaires et détruisent l’intégrité des écosystèmes et des espèces individuelles.

De nouvelles maladies apparaissent parce que l’agriculture mondialisée, industrialisée et inefficace envahit les habitats, détruit les écosystèmes et manipule les animaux, les plantes et d’autres organismes sans aucun respect pour leur intégrité ou leur santé. Nous sommes liés au niveau mondial par la propagation de maladies telles que le coronavirus parce que nous avons envahi les habitats d’autres espèces, manipulé les plantes et les animaux à des fins de profits commerciaux et d’avidité, et cultivé des monocultures.

Alors que nous coupons les forêts à blanc, que nous transformons les exploitations agricoles en monocultures industrielles produisant des produits toxiques et vides sur le plan nutritionnel, que nos régimes alimentaires se dégradent en raison de la transformation industrielle à l’aide de produits chimiques synthétiques et du génie génétique, et que nous perpétuons l’illusion selon laquelle la terre et la vie sont des matières premières à exploiter pour réaliser des profits, nous nous connectons en effet. Mais au lieu de nous connecter sur un continuum de santé en protégeant la biodiversité, l’intégrité et l’auto-organisation de tous les êtres vivants, y compris les humains, nous nous connectons par la maladie.

Photo de Bjørn Tore Økland sur Unsplash

Selon l’Organisation internationale du travail, « 1,6 milliard de travailleurs de l’économie informelle (représentant les plus vulnérables sur le marché du travail), sur un total mondial de deux milliards et une main-d’œuvre mondiale de 3,3 milliards, ont subi des dommages massifs à leur capacité de gagner leur vie. Cela est dû aux mesures de fermeture et/ou au fait qu’ils travaillent dans les secteurs les plus touchés ».

Selon le Programme alimentaire mondial, un quart de milliard de personnes supplémentaires seront poussées vers la faim et 300 000 pourraient mourir chaque jour. Il s’agit là aussi de pandémies qui tuent des gens. Tuer ne peut pas être une prescription pour sauver des vies.

La santé, c’est la vie et les systèmes vivants. Il n’y a pas de « vie » dans le paradigme de la santé que Bill Gates et ses semblables promeuvent et imposent au monde entier. Bill Gates a créé des alliances mondiales afin d’imposer une analyse et des prescriptions de haut en bas pour les problèmes de santé. Il donne de l’argent pour définir les problèmes, puis il utilise son influence et son argent pour imposer les solutions. Ce faisant, il s’enrichit. Son « financement » entraîne un effacement de la démocratie et de la biodiversité, de la nature et de la culture. Sa « philanthropie » n’est pas seulement du philanthrocapitalisme. C’est du philanthro-impérialisme.

La pandémie de coronavirus et le confinement ont révélé encore plus clairement comment nous sommes réduits à des objets à contrôler, nos corps et nos esprits étant les nouvelles colonies à envahir. Les empires créent des colonies, les colonies enferment les biens communs des communautés indigènes vivantes et les transforment en sources de matières premières à extraire pour réaliser des profits.

Cette logique linéaire et extractive est incapable de voir les relations intimes qui soutiennent la vie dans le monde naturel. Elle est aveugle à la diversité, aux cycles de renouvellement, aux valeurs de don et de partage, ainsi qu’au pouvoir et au potentiel de l’auto-organisation et de la mutualité. Elle est aveugle aux déchets qu’elle crée et à la violence qu’elle libère. Le confinement prolongé du coronavirus a été une expérience de laboratoire pour un avenir sans humanité.

Le 26 mars 2020, alors que la pandémie de coronavirus atteignait son paroxysme et que le confinement se prolongeait, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a accordé un brevet à Microsoft. Le brevet WO 060606 déclare que « l’activité du corps humain associée à une tâche fournie à un utilisateur peut être utilisée dans un processus de minage d’un système de cryptomonnaie… »

L’« activité corporelle » que Microsoft souhaite exploiter comprend les radiations émises par le corps humain, les activités cérébrales, la circulation des fluides corporels, la circulation sanguine, l’activité des organes, les mouvements corporels tels que les mouvements oculaires, faciaux et musculaires, ainsi que toute autre activité pouvant être détectée et représentée par des images, des ondes, des signaux, des textes, des nombres, des degrés ou toute autre information ou donnée.

Le brevet est une revendication de propriété intellectuelle sur nos corps et nos esprits. Dans le cadre du colonialisme, les colonisateurs s’attribuent le droit de s’approprier les terres et les ressources des populations autochtones, d’anéantir leurs cultures et leur souveraineté et, dans les cas extrêmes, de les exterminer. Le brevet WO 060606 est une déclaration de Microsoft selon laquelle nos corps et nos esprits sont ses nouvelles colonies.

Nous sommes des mines de « matière première » — les données extraites de notre corps. Au lieu d’être des êtres souverains, spirituels, conscients et intelligents qui prennent des décisions et font des choix avec sagesse et valeurs éthiques concernant l’impact de nos actions sur le monde naturel et social dont nous faisons partie et auquel nous sommes inextricablement liés, nous sommes des « utilisateurs ». Un « utilisateur » est un consommateur sans choix dans l’empire numérique.

Mais ce n’est pas la totalité de la vision de Gates. En fait, elle est encore plus sinistre : coloniser l’esprit, le corps et l’âme de nos enfants avant même qu’ils aient l’occasion de comprendre à quoi ressemblent la liberté et la souveraineté, en commençant par les plus vulnérables.

En mai 2020, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a annoncé un partenariat avec la Fondation Gates pour « réinventer l’éducation ». M. Cuomo a qualifié M. Gates de visionnaire et a affirmé que la pandémie avait créé « un moment dans l’histoire où nous pouvons réellement incorporer et faire avancer les idées [de M. Gates]… tous ces bâtiments, toutes ces salles de classe physiques — pourquoi avec toute la technologie dont vous disposez ? »

En fait, cela fait deux décennies que M. Gates tente de démanteler le système d’enseignement public des États-Unis. Pour lui, les étudiants sont des mines de données. C’est pourquoi les indicateurs qu’il préconise sont l’assiduité, l’inscription à l’université et les résultats aux tests de mathématiques et de lecture, car ils peuvent être facilement quantifiés et exploités. En réimaginant l’éducation, les enfants seront contrôlés par des systèmes de surveillance pour vérifier s’ils sont attentifs alors qu’ils sont forcés de suivre des cours à distance, seuls à la maison.

La dystopie est un monde où les enfants ne retournent jamais à l’école, n’ont pas l’occasion de jouer, n’ont pas d’amis. C’est un monde sans société, sans relations, sans amour et sans amitié.

Lorsque je regarde vers l’avenir, dans un monde de Gates et de barons de la technologie, je vois une humanité qui est encore plus polarisée en un grand nombre de personnes « jetables » qui n’ont pas leur place dans le nouvel empire. Ceux qui en feront partie ne seront guère plus que des esclaves numériques.

Ou nous pouvons résister. Nous pouvons ensemencer un autre avenir, approfondir nos démocraties, nous réapproprier nos biens communs, régénérer la terre en tant que membres vivants d’une famille Terre unique, riche de sa diversité et de sa liberté, unie dans son unité et son interconnexion. C’est un avenir plus sain. C’est un avenir pour lequel nous devons nous battre. Nous devons le revendiquer.

Nous sommes au bord du précipice de l’extinction. Allons-nous laisser notre humanité en tant qu’êtres vivants, conscients, intelligents et autonomes être anéantie par une machine avide qui ne connaît pas de limites et qui est incapable de mettre un terme à sa colonisation et à sa destruction ? Ou allons-nous arrêter la machine et défendre notre humanité, notre liberté et notre autonomie pour protéger la vie sur terre ?

Source : https://www.thepulse.one/p/bill-gates-global-agenda-and-how

Traduction : https://exoconscience.com




Destruction intentionnelle : le Covid d’abord, « la grande appropriation » ensuite

[Source : aubedigitale.com]

Par Matthew Smith

La Grande Dépression était un plan bien exécuté pour saisir les actifs, appauvrir la population et refaire la société. La suite est pire…

Un livre récent de David Webb jette une lumière nouvelle sur ce qui s’est exactement passé pendant la Grande Dépression. Selon lui, il s’agissait d’un coup monté.

Webb est un ancien banquier d’affaires et gestionnaire de fonds spéculatifs qui a acquis de l’expérience aux plus hauts niveaux du système financier. Il a publié The Great Taking (La Grande Appropriation) il y a quelques mois et l’a récemment complété par un documentaire vidéo. Un ouvrage complet, concis, compréhensible et GRATUIT. Pourquoi ? Parce qu’il veut que tout le monde comprenne ce qui est en train de se faire.

The Great Taking décrit la feuille de route pour effondrer le système, réprimer le peuple et saisir tous vos biens. Et il inclut les reçus.

Vous ne possédez déjà rien

L’ouvrage de Webb illustre, entre autres, comment les modifications apportées au Code de commerce uniforme ont transformé la propriété d’un bien en un droit sur un titre. La désignation « droit » a fait de la propriété personnelle une simple réclamation contractuelle. La personne « ayant droit » est un propriétaire « effectif », mais pas un propriétaire légal.

En cas d’insolvabilité d’une institution financière, le propriétaire légal est « l’entité qui contrôle le titre avec une garantie ». En substance, les actifs des clients appartiennent aux banques. Mais c’est bien pire que cela. Il ne s’agit pas simplement de perdre ses liquidités à cause du renflouement d’une banque. L’ensemble du système financier a été câblé en vue d’une démolition contrôlée.

Webb décrit en détail comment le piège a été tendu et comment la Grande Dépression a servi de précédent. En 1933, FDR a décrété un « Bank Holiday ». Par décret, les banques ont été fermées. Plus tard, seules celles approuvées par la Fed ont été autorisées à rouvrir.

Des milliers de banques ont été laissées à l’abandon. Les personnes qui possédaient de l’argent dans ces établissements peu recommandables le perdirent entièrement, ainsi que tout ce qu’elles avaient financé (maisons, voitures, entreprises) et qu’elles ne pouvaient plus payer. Ensuite, quelques banques « choisies » ont consolidé tous les actifs du système.

Centralisation et risque systémique

Comme le montre Webb, le gâteau est cuit depuis des années. Mais cette semaine, il y a eu un signe qu’il sortait du four. Lundi dernier, Bloomberg a admis que les mesures prises pour « protéger le système » amplifiaient en réalité le risque.

À la suite de la crise financière de 2008, les « dirigeants » du G20 ont exigé que tous les produits dérivés standardisés de gré à gré soient compensés par des contreparties centrales (CPC), soi-disant pour réduire le risque de contrepartie et accroître la transparence du marché. La CPC la plus connue aux États-Unis est la Depository Trust and Clearing Corporation (DTCC), qui traite des milliers de milliards de dollars de transactions sur titres chaque jour.

Avant 2012, les transactions sur les produits dérivés de gré à gré étaient bilatérales et le risque de contrepartie était géré par les parties à la transaction. Lorsqu’elle traitait directement avec d’autres entreprises, chacune devait s’assurer qu’elle traitait avec des parties fiables. Si elles avaient une mauvaise réputation ou n’étaient pas solvables, les contreparties pouvaient les considérer comme toxiques et les exclure des transactions. Selon les sages dirigeants du G20, cette solution était trop risquée.

Avec l’introduction des mandats de compensation centrale, le risque de contrepartie a été transféré, par l’intermédiaire des contreparties centrales, des entreprises effectuant la transaction au système lui-même. La solvabilité et la réputation ont été remplacées par des garanties et des modèles complexes.

Les courtiers, les banques, les gestionnaires d’actifs, les fonds spéculatifs, les entreprises, les compagnies d’assurance et les autres « parties à la compensation » participent au marché en déposant d’abord une garantie sous la forme d’une marge initiale (MI) auprès de la contrepartie centrale. C’est par le biais de cette marge initiale et d’un fonds de défaillance distinct et beaucoup plus petit, détenu par la contrepartie centrale, que le risque de contrepartie est géré.

Mutualiser les pertes

Déplacer le risque des parties individuelles vers le collectif est une recette pour les problèmes. Mais, comme l’explique un récent rapport de la BRI, c’est encore pire. La structure des contreparties centrales elles-mêmes peut provoquer des « spirales de marges » et des « risques d’erreur » en cas de turbulences sur les marchés.

Dans les épisodes de fuite vers la sécurité, les contreparties centrales augmentent les exigences de marge. Selon la Banque des Règlements Internationaux (BRI),

« Les hausses soudaines et importantes des exigences de marge obligent les contreparties de produits dérivés à se désendetter et peuvent précipiter des ventes forcées qui entraînent une plus grande volatilité et de nouvelles hausses des exigences de marge dans ce que l’on appelle les spirales de marge ».

Nous avons déjà eu un aperçu de ce à quoi cela peut ressembler. Des spirales de marge similaires « se sont produites au début de 2020 (Covid-19) et de 2022 (invasion de l’Ukraine), reflétant la nature sensible au risque des modèles de la MI ».

Les obligations d’État, source de problèmes

Le deuxième domaine de risque systémique est la double utilisation des obligations d’État, à la fois comme garantie et comme actif sous-jacent dans les contrats de produits dérivés. La volatilité du marché des obligations d’État peut entraîner une demande de garanties supplémentaires sur les marchés des produits dérivés, précisément lorsque les prix des obligations d’État sont en baisse. La chute des prix des obligations érode la valeur de la MI existante. Les demandes de garanties montent en flèche au moment même où la valeur des garanties actuelles et potentielles s’évapore.

Encore une fois, la BRI :

La dynamique de risque erronée a semblé jouer un rôle lors de la crise de la dette souveraine irlandaise de 2010-2011. À l’époque, les investisseurs ont liquidé leurs positions en obligations d’État irlandaises après qu’une contrepartie centrale a relevé les décotes appliquées à ces obligations lorsqu’elles sont utilisées comme garanties. Cela a entraîné une baisse des prix des obligations d’État irlandaises, ce qui a provoqué de nouvelles décotes, de nouvelles fermetures de positions et, en fin de compte, une spirale de baisse des prix.

Conçu pour échouer

La BRI ne l’admet pas, mais Webb affirme que les contreparties centrales elles-mêmes sont délibérément sous-capitalisées et conçues pour échouer. Le démarrage d’une nouvelle CPC est planifié et préfinancé. Lorsque cela se produira, ce seront les « créanciers garantis » qui prendront le contrôle de TOUT le collatéral sous-jacent.

Une fois de plus, la BRI :

… afin de mutualiser les pertes potentielles dues à des défaillances dépassant la MI, les contreparties centrales exigent également de leurs membres qu’ils contribuent à un fonds de défaillance (DF). Par conséquent, les contreparties centrales sont à la tête d’importants pools d’actifs liquides.

Ce « large pool d’actifs liquides » est l’univers complet des titres négociés.

En cas d’effondrement du marché, les actions et les obligations que vous pensez posséder seront aspirées dans le fonds de défaillance (DF) en tant que garantie supplémentaire pour la valeur évaporée du complexe de produits dérivés. C’est ce qu’on appelle « la grande prise ».

La célèbre phrase de Buffett est vraie : « On ne découvre qui nage nu que lorsque la marée se retire ». La plupart d’entre nous sont sur le point d’apprendre que c’est nous qui sommes nus.

Si vous n’avez pas lu « The Great Taking » ou regardé le documentaire, je vous recommande de vous servir une boisson fraîche et de le regarder maintenant :

Traduction de Take par Aube Digitale




Les nouvelles PRÉDICTIONS de Jacques ATTALI !

[Source : Juste Milieu.]




Fin d’Israël en vue ?




Des nouvelles du programme de Trump

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]

[Voir aussi :
Alex Jones, Elon Musk, Donald Trump, intelligence militaire, guerres de l’IA et Skynet]




SolarBall : l’invention d’un étudiant qui purifie l’eau sale sans électricité

[Source : observelemonde.com]

Une invention révolutionnaire qui a changé tout ce que l’on savait sur la purification de l’eau par évaporation, la SolarBall. Cette sphère est capable de purifier l’eau sale sans avoir besoin d’utiliser d’électricité. Elle a été créée par un étudiant.

La SolarBall pour purifier l’eau sale

La création du SolarBall a été rendue possible par un jeune étudiant australien nommé Jonathan Liow de l’Université Monash de Melbourne. Le garçon a dévoilé son invention pour la première fois en 2008, lors du concours international de design James Dyson.

L’invention a attiré l’attention du monde entier, apparaissant dans divers titres et chaînes de télévision. Cependant, l’impact n’était pas seulement dû à l’invention elle-même, mais aussi aux motivations qui l’ont motivée.

Dans plusieurs interviews, Liow a déclaré que l’inspiration pour le SolarBall était le besoin urgent d’eau potable au Cambodge. Il s’est dit ému par le contraste frappant entre les privilèges qu’il a vécus et le sort de ceux qui, au Cambodge, n’ont pas accès à ce besoin fondamental.

En voyageant dans cette région, Liow a pu se rendre compte des conditions de vie difficiles. Il s’est rendu compte que même si l’eau potable ne résolvait pas tous les problèmes, elle pourrait certainement faire une différence significative. Poussé par ce besoin, il a créé le SolarBall.

Le mécanisme de la sphère solaire

Bien qu’il existe des appareils similaires destinés à la purification de l’eau, le SolarBall a été méticuleusement conçu pour répondre à un besoin spécifique. Sa simplicité, combinée à son efficacité, le rend idéal pour ceux qui font face à une pénurie d’eau.

Cet outil innovant peut produire jusqu’à 3 litres d’eau purifiée. Les utilisateurs n’ont qu’à verser de l’eau dans le SolarBall et à le placer à la lumière directe du soleil. La combinaison de l’eau non potable et de l’ensoleillement intense qui prévaut dans ces régions facilite la transformation.

Démontrant son potentiel d’impact significatif sur la santé, le SolarBall ne se limite pas au Cambodge. Liow a envisagé une application plus large et l’a donc conçue pour qu’elle soit aussi adaptable et universelle que possible. La combinaison de couleurs neutres et d’un design polyvalent garantit son adéquation à diverses cultures et routines quotidiennes.

Le succès de cet appareil est évident parmi ceux qui l’ont utilisé et ont vu ses effets transformateurs.

Jonathan Liow voulait laisser un impact durable sur l’histoire, c’est pourquoi il a développé le SolarBall, un appareil capable de fonctionner dans les circonstances les plus extrêmes et de résoudre un problème qui pourrait tous nous affecter dans un avenir pas si lointain. Cela signifie-t-il la fin de la lutte pour l’eau potable dans ces régions ? La réponse reste incertaine, mais elle marque sans aucun doute une étape importante vers cet objectif.

Source : https://www.solarfeeds.com/mag/wiki/solarball/




La nouvelle route de la soie et la « souveraineté » selon Giorgia Meloni

[Source : euro-synergies]

par Andrea Zhok1

L’Italie de Giorgia Meloni a officiellement quitté la Route de la Soie hier (11/12/2023).

En fait, le gouvernement Meloni, le gouvernement dit souverainiste, celui qui était censé avoir à cœur, dans le bavardage de la propagande électorale, le bien-être, l’autonomie et la souveraineté de l’Italie, a réussi en l’espace de deux ans à couper définitivement les ponts avec le plus grand fournisseur d’énergie du monde (la Russie), avec lequel nous entretenions traditionnellement d’excellentes relations, puis à liquider les relations commerciales privilégiées avec le pays qui connaît la plus forte croissance économique du monde (la Chine).

Il est difficile d’imaginer une stratégie économique plus autodestructrice pour le pays.

Bien sûr, nous savons tous que le pacte tacite signé par le Premier ministre avec le maître américain est le suivant : « Nous vous laissons gouverner sans vous gêner, vous faites ce que nous vous disons ». Nous nous retrouvons donc avec un gouvernement de serviteurs de plus, dont la fonction est de faciliter les impulsions gouvernementales en provenance de l’étranger.

D’autre part, pour gouverner de la sorte, il n’est pas nécessaire d’avoir une classe dirigeante, d’avoir étudié, d’avoir une idée du pays, d’avoir du caractère ou de l’intégrité personnelle, pour gouverner de la sorte, il suffit d’avoir le géomètre Calboni : il suffit de traduire en italien les dépêches de l’état-major américain, et pour cela, il y a Google Traduction.

À l’approche des élections, je me souviens avoir été interrogé dans un talk-show sur le « risque de fascisme » que représentait un éventuel gouvernement Meloni. Selon les canons habituels de la télévision, la question faisait suite à un reportage présentant un collage de déclarations incendiaires et de photos d’époque de Meloni, dont le but était d’ouvrir le bal en affirmant que oui, fez et orbaci étaient sur le point d’être exhumés de la poitrine de grand-père, de trembler et de se réfugier dans le front antifasciste.

La réponse que je donnais alors était que depuis un certain temps, la seule différence politique détectable entre le centre-droit et le centre-gauche était le niveau d’enthousiasme pour la Gay Pride (ou, si vous préférez, la Journée de la famille).

Superstructures et folklore mis à part, l’Italie est gouvernée sans interruption par un monocolore atlantiste néolibéral depuis trente ans : les trente pires années sur le plan économique et social depuis la naissance de l’État national, à l’exception des périodes de guerre.

Ceux qui continuent à se laisser prendre au jeu fictif de l’alternance, en allant voter de temps en temps pour l’un des camps, pour contrarier l’autre — un jumeau différent — sont complices du désastre.

Source : https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26985-andrea-zhok-nuova-via-della-seta-e-il-sovranismo-della-meloni.html


1 Professeur de philosophie morale à l’Université de Milan.




Mark Zuckerberg construit un bunker ultrasecret à Hawaï avec une porte résistante aux explosions

[Source : aubedigitale.com]

Une enquête de Wired révèle que Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, est en train de construire un énorme bunker souterrain avec une « porte résistante aux explosions » pour survivre à la fin des temps.

La porte principale du complexe de Zuckerberg.
PHOTOGRAPHIE : PHIL JUNG

Depuis des années, Mark Zuckerberg ajoute des centaines d’hectares à son ranch controversé de 600 hectares situé à Kauai, à Hawaï. On le savait déjà en grande partie, mais de nouveaux documents de planification révèlent aujourd’hui qu’un « abri souterrain de 465 mètres carrés » équipé de « ses propres réserves d’énergie et de nourriture » est en cours de construction, selon le blog technologique, qui cite des documents de planification publics obtenus par le biais de demandes d’archives publiques.

Les documents de planification détaillés obtenus par WIRED grâce à une série de demandes de documents publics montrent les éléments constitutifs d’un opulent techno-Xanadu, avec un abri souterrain et ce qui semble être une porte résistante à l’explosion.

Wired

En surface, le domaine, également appelé « Koolau Ranch », comprendra deux demeures centrales reliées par un tunnel au bunker souterrain.

Les bâtiments de la propriété de Zuckerberg sont visibles au loin depuis Koolau Road.
PHOTOGRAPHIE : PHIL JUNG

Les documents de construction ont également montré que le complexe serait autosuffisant, avec sa propre production d’énergie, ses propres réserves de nourriture et un réservoir d’eau de 17 mètres de diamètre et de 6 mètres de haut.

Wired note que « les permis de construire estiment le coût de la construction principale à environ 100 millions de dollars, en plus des 170 millions de dollars d’achat de terrains, mais il s’agit probablement d’une sous-estimation ».

Plusieurs anciens travailleurs contractuels du ranch ont révélé que tous ceux qui y travaillaient étaient liés par un accord de confidentialité.

« C’est un club de combat. Nous ne parlons pas du club de combat », a déclaré un ancien employé contractuel sous le couvert de l’anonymat.

Un autre ancien employé a déclaré que l’application « très stricte » des accords de confidentialité empêchait quiconque sur place de « prendre le risque de se faire prendre, ne serait-ce qu’en train de prendre une photo ».

D’autres milliardaires, comme Peter Thiel, fondateur de PayPal et de Palantir, ont construit ou planifié des bunkers de l’apocalypse dans des endroits reculés du monde entier.

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les milliardaires s’inquiètent de l’avenir et se sentent obligés de construire des bunkers de l’apocalypse, notamment les risques de débordement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’éventualité d’un conflit régional au Moyen-Orient, l’implosion des villes occidentales qui deviennent des mouroirs où règne la criminalité, l’afflux de migrants clandestins à travers l’Occident, la détérioration des conditions financières en Occident, et la liste n’est pas exhaustive.




L’avertissement de Chateaubriand sur l’usage des machines

[Source : nicolasbonnal.wordpress.com]

[Illustration : https://globalfintechseries.com/artificial-intelligence/robotics-and-artificial-intelligence/]

Par Nicolas Bonnal

Un des plus importants textes du monde moderne, le premier qui nous annonce comment tout va être dévoré : civilisation occidentale et autres, peuples, sexes, cultures, mémoires et religions aussi. C’est la conclusion des Mémoires d’outre-tombe. Il est écrit au début des années 1840 au Palais-Royal, quand le maître, étonné par « le nombre exorbitant de ses jours », décrit un monde qui comme celui de Balzac (voyez tous mes textes et mes Chroniques sur la Fin de l’Histoire — décrit déjà un monde qui ressemble diablement au nôtre).

On commence avec l’unification technique du monde :

« Quand la vapeur sera perfectionnée, quand, unie au télégraphe et aux chemins de fer, elle aura fait disparaître les distances, ce ne seront plus seulement les marchandises qui voyageront, mais encore les idées rendues à l’usage de leurs ailes. Quand les barrières fiscales et commerciales auront été abolies entre les divers États, comme elles le sont déjà entre les provinces d’un même État ; quand les différents pays en relations journalières tendront à l’unité des peuples, comment ressusciterez−vous l’ancien mode de séparation ? »

On ne réagira pas. Chateaubriand voit l’excès d’intelligence venir :

« La société, d’un autre côté, n’est pas moins menacée par l’expansion de l’intelligence qu’elle ne l’est par le développement de la nature brute. Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines, admettez qu’un mercenaire unique et général, la matière, remplace les mercenaires de la glèbe et de la domesticité : que ferez−vous du genre humain désoccupé ? Que ferez−vous des passions oisives en même temps que l’intelligence ? La vigueur du corps s’entretient par l’occupation physique ; le labeur cessant, la force disparaît ; nous deviendrions semblables à ces nations de l’Asie, proie du premier envahisseur, et qui ne se peuvent défendre contre une main qui porte le fer. Ainsi la liberté ne se conserve que par le travail, parce que le travail produit la force : retirez la malédiction prononcée contre les fils d’Adam, et ils périront dans la servitude : In sudore vultus tui, vesceris pane. »

Le gain technique va se payer formidablement. Vient une formule superbe (l’homme moins esclave de ses sueurs que de ses pensées) :

« La malédiction divine entre donc dans le mystère de notre sort ; l’homme est moins l’esclave de ses sueurs que de ses pensées : voilà comme, après avoir fait le tour de la société, après avoir passé par les diverses civilisations, après avoir supposé des perfectionnements inconnus on se retrouve au point de départ en présence des vérités de l’Écriture. »

Puis Chateaubriand constate la fin de la monarchie :

« La société entière moderne, depuis que la barrière des rois français n’existe plus, quitte la monarchie. Dieu, pour hâter la dégradation du pouvoir royal, a livré les sceptres en divers pays à des rois invalides, à des petites filles au maillot ou dans les aubes de leurs noces : ce sont de pareils lions sans mâchoires, de pareilles lionnes sans ongles, de pareilles enfantelettes tétant ou fiançant, que doivent suivre des hommes faits, dans cette ère d’incrédulité. »

Il voit le basculement immoral de l’homme moderne, grosse bête anesthésiée, ou aux indignations sélectives, qui aime tout justifier et expliquer :

« Au milieu de cela, remarquez une contradiction phénoménale : l’état matériel s’améliore, le progrès intellectuel s’accroît, et les nations au lieu de profiter s’amoindrissent : d’où vient cette contradiction ?
C’est que nous avons perdu dans l’ordre moral. En tout temps il y a eu des crimes ; mais ils n’étaient point commis de sang−froid, comme ils le sont de nos jours, en raison de la perte du sentiment religieux. À cette heure ils ne révoltent plus, ils paraissent une conséquence de la marche du temps ; si on les jugeait autrefois d’une manière différente, c’est qu’on n’était pas encore, ainsi qu’on l’ose affirmer, assez avancé dans la connaissance de l’homme ; on les analyse actuellement ; on les éprouve au creuset, afin de voir ce qu’on peut en tirer d’utile, comme la chimie trouve des ingrédients dans les voiries. »

La corruption va devenir institutionnalisée :

« Les corruptions de l’esprit, bien autrement destructives que celles des sens, sont acceptées comme des résultats nécessaires ; elles n’appartiennent plus à quelques individus pervers, elles sont tombées dans le domaine public. »

On refuse une âme, on adore le néant et l’hébétement (Baudrillard use du même mot) :

« Tels hommes seraient humiliés qu’on leur prouvât qu’ils ont une âme, qu’au-delà de cette vie ils trouveront une autre vie ; ils croiraient manquer de fermeté et de force et de génie, s’ils ne s’élevaient au-dessus de la pusillanimité de nos pères ; ils adoptent le néant ou, si vous le voulez, le doute, comme un fait désagréable peut−être, mais comme une vérité qu’on ne saurait nier. Admirez l’hébétement de notre orgueil ! »

L’individu triomphera et la société périra :

« Voilà comment s’expliquent le dépérissement de la société et l’accroissement de l’individu. Si le sens moral se développait en raison du développement de l’intelligence, il y aurait contrepoids et l’humanité grandirait sans danger, mais il arrive tout le contraire : la perception du bien et du mal s’obscurcit à mesure que l’intelligence s’éclaire ; la conscience se rétrécit à mesure que les idées s’élargissent. Oui, la société périra : la liberté, qui pouvait sauver le monde, ne marchera pas, faute de s’appuyer à la religion ; l’ordre, qui pouvait maintenir la régularité, ne s’établira pas solidement, parce que l’anarchie des idées le combat… »

Une belle intuition est celle-ci, qui concerne… la mondialisation, qui se fera au prix entre autres de la famille :

« La folie du moment est d’arriver à l’unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l’espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra-t-elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez-vous jeter au cou d’un frère. »

Puis Chateaubriand décrit notre société nulle, flat (cf. Thomas Friedman), plate et creuse et surtout ubiquitaire :

« Quelle serait une société universelle qui n’aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne ? ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine, ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu’en résulterait−il pour ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? Comment s’exprimeraient des passions ressenties à la fois à la manière des différents peuples dans les différents climats ? Comment entrerait dans le langage cette confusion de besoins et d’images produits des divers soleils qui auraient éclairé une jeunesse, une virilité et une vieillesse communes ? Et quel serait ce langage ? De la fusion des sociétés résultera-t-il un idiome universel, ou bien y aura-t-il un dialecte de transaction servant à l’usage journalier, tandis que chaque nation parlerait sa propre langue, ou bien les langues diverses seraient−elles entendues de tous ? Sous quelle règle semblable, sous quelle loi unique existerait cette société ? »

Et de conclure sur cette prison planétaire :

« Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d’ubiquité, et rétrécie par les petites proportions d’un globe fouillé partout ? Il ne resterait qu’à demander à la science le moyen de changer de planète. »

Elle n’en est même pas capable…

Source

Chateaubriand, Mémoires d’Outre-Tombe, conclusion

Cliquer pour accéder à chateaubriand_memoires_outre-tombe.pdf




La France corrompue (suite)

Six ans et demi en Macronie : 18 condamnations, 7 mises en examen et 13 enquêtes en cours

[Source : regards.fr]

Par Loïc Le Clerc

Article mis à jour le 29 novembre 2023.

Il voulait introduire de la « moralisation » dans la vie publique, il promettait une « République exemplaire ». Au final, la « grande » loi portée par le Garde des Sceaux François Bayrou n’aura été qu’une réponse à l’affaire Fillon. Un fait divers, une loi.

La suite de la « morale » macronienne, on la connaît. À se croire dans l’Ancien Monde. Déjà six ans qu’Emmanuel Macron est Président et la liste des déboires de la Macronie ne cesse de s’allonger.

[Voir aussi :
La France corrompue
et
Le Berger et le roi mineur]

18 condamnations

  • Laetitia Avia

Depuis l’été 2020, la députée-vice-présidente-du-bureau-exécutif-porte-parole de LREM est visée par une enquête pour « harcèlement moral ». Cinq de ses anciens assistants parlementaires l’accusent, dans un article publié par Mediapart, d’humiliations, harcèlements et abus de pouvoir. Le 5 juillet 2023, la désormais ex-députée a été condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour harcèlement moral.

  • Anne-Christine Lang

Le 9 mai 2023, l’ex-députée LREM Anne-Christine Lang a été condamnée à 3 ans d’inéligibilité et 60 000 € d’amende pour détournement de fonds publics, apprend-on dans Le Monde. On lit :

« Mme Lang a reconnu avoir utilisé une partie de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins personnelles. Des “dépenses non conformes” à hauteur de 44 650 euros, comme l’a rappelé le président du tribunal, citant comme exemple des consultations médicales, l’achat de jouets et de vêtements pour enfants, le paiement de cotisations à un parti politique ou encore des chèques en faveur de personnes ou de sociétés “sans lien avec le mandat de député”. »

  • François Pupponi

Ancien maire de Sarcelles et député MoDem, François Pupponi a été condamné à 5000 euros d’amende et 29 000 euros de dommages et intérêts, en janvier 2022, pour abus de biens sociaux et faux et usage de faux par le tribunal correctionnel de Pontoise. L’élu a fait appel de cette décision, lit-on sur Mediapart.

  • Alain Griset

Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Alain Griset n’est peut-être pas le plus médiatique des membres du gouvernement, mais il est plutôt bien connu de la justice. Ainsi lit-on sur Le Monde ce mercredi 8 décembre 2021 qu’il a été « condamné à six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour déclaration incomplète de son patrimoine ». Une « maladresse » qui s’élève à 171 000 euros. Sitôt condamné, Alain Griset a fait appel de cette décision et démissionné du gouvernement. En appel, l’ex-ministre a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

  • Sira Sylla

Harcèlement moral, non-paiement d’heures supplémentaires et de journées de repos, manquement à l’obligation de sécurité. Voilà le beau palmarès de Sira Sylla, députée LREM de 2017 à 2022. Le 6 septembre 2022, elle a été reconnue coupable de ces faits par le conseil des prud’hommes de Rouen. Ainsi lit-on sur le site de France 3 Normandie : « L’ancienne parlementaire investie par la majorité devra verser un total de près de 80 000 € à la victime dont près de 20 000 € d’heures supplémentaires impayées, 20 000 € pour les faits de harcèlement moral et près de 21 000 € de dommages et intérêts pour le licenciement. » Au moins trois de ses anciens assistants parlementaires avaient saisi la justice. À l’époque, Bruno Roger-Petit, conseiller d’Emmanuel Macron, avait publiquement exprimé sa solidarité envers Sira Sylla. Sur Mediapart, on apprenait alors qu’un de ses collaborateurs avait ainsi « été “forcé à ne pas respecter le couvre-feu” pour lui apporter du champagne, tandis qu’un autre salarié a expliqué qu’avant son licenciement, la députée lui avait souhaité par téléphone “une bonne mort” à son grand-père, alors hospitalisé. »

  • Jacques Krabal

Député de 2012 à 2022, d’abord sous l’étiquette du PRG puis celle de LREM, Jacques Krabal a été condamné en novembre 2021 par la cour d’appel de Paris à la suite d’une plainte pour travail dissimulé et harcèlement moral de son ancien directeur de cabinet.

  • Pierre Cabaré

En septembre 2021, le député LREM est condamné aux prud’hommes pour « licenciement sans cause réelle et sérieuse » d’un collaborateur, informe Le Monde.

De plus, en septembre 2019, France 3 dévoile que Pierre Cabaré fait l’objet d’une enquête préliminaire du service régional de police judiciaire de Toulouse pour harcèlement sexuel et moral. La plaignante, sa suppléante et assistante parlementaire, a également porté plainte pour agression sexuelle. Pierre Cabaré est depuis longtemps connu des services : en 2003, il avait été condamné à un an d’inéligibilité par le Conseil constitutionnel pour la gestion de son compte de campagne lorsqu’il était candidat divers droite aux législatives de 2002.

  • Sandrine Josso

En février 2021, la députée Sandrine Josso MoDem a été condamnée à un an d’inéligibilité pour n’avoir pas présenté ses comptes de campagne de l’élection municipale dans les temps. Une peine qui ne l’empêchait pas d’être candidate à sa réélection en 2022.

Parallèlement, le 10 octobre 2021, Mediapart publiait l’information suivante :

« En 2018, la députée de Loire-Atlantique Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 euros en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour “abus de confiance”. »

  • Benoit Simian

Ce député membre du groupe Libertés et Territoires à l’Assemblée (mais élu LREM) fait l’objet d’une enquête « pour harcèlement moral par conjoint […] dans le cadre d’une “séparation houleuse” assortie de “plaintes croisées” pour violences », lit-on dans Sud Ouest. Déjà interdit d’approcher du domicile conjugal, une demande de levée d’immunité a été formulée auprès du bureau de l’Assemblée, lequel, début décembre 2020, l’a… rejetée.

En juin 2022, Benoît Simian est condamné à huit mois de prison avec sursis. Il doit également verser 5000 euros à son ex-compagne et a interdiction de s’approcher d’elle pendant un an. Toutefois, il échappe à une peine d’inéligibilité. À noter que l’imminence de cette condamnation ne l’avait pas empêché d’être candidat à sa réélection aux législatives.

Benoît Simian fait parallèlement l’objet d’une enquête judiciaire pour harcèlement à l’encontre d’une collaboratrice.

  • M’Jid El Guerrab

Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, un cadre du PS. Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste. Pour sa défense, il accuse Boris Faure d’« insultes racistes ».

Depuis, M’Jid El Guerrab a exclu du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Il a aussi été mis en examen pour violences volontaires avec arme.

Le 12 mai 2022, Boris Faure tweete : « Mon agresseur est reconnu coupable pleinement. 3 ans de prison, dont 2 avec sursis et 2 ans d’inéligibilité. »

  • Jean-Paul Delevoye

Lu dans Le Parisien, le 2 décembre 2021 :

« L’ancien haut-commissaire aux retraites a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. »

  • Stéphanie Kerbarh

Députée LREM lors du premier mandat d’Emmanuel Macron, Stéphanie Kerbarh a été condamnée en décembre 2019 par le conseil des prud’hommes du Havre pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse de son assistant

  • Alexandre Benalla et Vincent Crase

Faut-il encore présenter le feuilleton de l’été ? Alors qu’Emmanuel Macron profitait de sa piscine à 34 000 euros à Brégançon, une vidéo montrant son homme de main élyséen molestant des manifestants le 1er-Mai venait assombrir le ciel estival macroniste.

Alexandre Benalla n’est pas seulement un barbouze. Il intervient comme bon lui semble, en marge des manifestations, brassard « police » autour du bras. La loi, c’est lui. Le jeune homme de 26 ans dispose aussi d’une voiture (avec chauffeur) équipée de gyrophares, d’un badge lui permettant de se rendre dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et et de porter des armes à feu. À ce propos, ces armes étaient conservées dans un coffre-fort au domicile de Benalla. Depuis que la justice s’est saisie de l’affaire, le coffre-fort a disparu. Le 5 novembre, une information judiciaire a été ouverte contre X (coucou Alexandre Benalla) par le parquet de Paris pour « soustraction de documents ou objets concernant un crime ou un délit en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité ».

Pour la première fois du quinquennat, Emmanuel Macron est pris de court. Sa communication s’avère catastrophique. Lui et ses sbires accusent les journalistes de ne pas chercher la « vérité ». Même les plus conservateurs des syndicats de police s’offusqueront de voir Benalla invité du JT de TF1. Eux n’ont pas droit à autant de considération.

L’Assemblée et le Sénat tenteront de jouer leur rôle de contre-pouvoir face à un super-Président. Le Palais-Bourbon, aux mains de LREM, abdiquera rapidement, se félicitant d’avoir fait la lumière sur cette affaire, alors que le ministre de l’Intérieur, le préfet de police ou encore Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, ont menti sous serment.

Un scandale d’État que les marcheurs qualifieront de « tempête dans un verre d’eau ». L’Élysée aurait mis à pied Benalla 15 jours, après le 1er mai, avant de le licencier une fois l’affaire rendue publique. Un « fait-divers » qui poussera Macron à réorganiser l’Élysée.

Alexandre Benalla a été mis en examen le 22 juillet pour violences volontaires, immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, port public et sans droit d’insignes réglementés, recel de détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection et recel de violation du secret professionnel. Vincent Crase, un gendarme réserviste salarié du parti LREM, a lui aussi été mis en examen pour les mêmes faits.

De plus, Mediapart révèle que Ismaël Emelien, conseiller spécial d’Emmanuel Macron, devrait se voir lui aussi inquiété dans cette affaire. Il est accusé d’avoir détenu le CD montrant les images volées de la vidéosurveillance des violences du 1er mai.

Le 29 novembre 2018, Alexandre Benalla a également été mis en examen pour violences volontaires, des faits commis au Jardin des plantes, toujours le 1er mai. De plus, une enquête préliminaire a été ouverte à son encontre pour la non-restitution de deux passeports diplomatiques qu’il a continué à utiliser malgré son licenciement de l’Élysée.

Le 5 novembre 2021, Alexandre Benalla a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Et, comme on peut le lire sur franceinfo :

« L’ancien collaborateur de l’Élysée n’ira toutefois pas en prison. S’il ne fait pas appel, il devra porter un bracelet électronique en Normandie, au domicile de sa mère. »

En parallèle, Vincent Crase a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis, 500 euros d’amende, l’interdiction de port d’arme de dix ans et la confiscation de celles qu’il détient pour notamment « violence en réunion », « port d’arme prohibé » et « suppression de données » dans l’affaire des violences du 1er mai 2018 à Paris. Toujours sur franceinfo :

« Enfin, deux policiers de la préfecture de police de Paris, Maxence Creusat et Laurent Simonin, jugés pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla, ont respectivement été condamnés à 500 euros amende et à trois mois de prison avec sursis, sans inscription pour les deux au casier judiciaire. »

« Tout va bien », pourrait commenter le Président.


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  • Jérôme Peyrat

En septembre 2020, ce conseiller d’Emmanuel Macron quitte son poste élyséen. Et pour cause : il vient d’être condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 euros d’amende avec sursis. Fidèle à l’idée macronnienne de faire des violences faites aux femmes la « grande cause du quinquennat », il sera nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, le patron du parti… Par la suite, LREM fera de Jérôme Peyrat sa tête de liste en Dordogne pour les élections régionales.

  • Stéphane Trompille

Lu sur Mediapart en mai 2020 : « Stéphane Trompille a été condamné par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse pour “harcèlement sexuel” envers une ex-collaboratrice. Il va faire appel. Après moult hésitations, son groupe parlementaire lui a demandé de “se mettre en retrait”. » Il doit être jugé en appel en juin 2023.

  • Mustapha Laabid

Le 6 août 2019, le député LREM Mustapha Laabid a été condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10 000 euros d’amende pour abus de confiance. Il avait utilisé l’argent d’une association qu’il présidait à des fins personnelles. Le montant du préjudice est de 21 930,54 euros. L’élu a fait appel et la cour d’appel de Rennes a renvoyé le procès au 1er avril 2020.

  • Claire O’Petit

L’affaire remonte au mois d’octobre 2017. La députée LREM a été condamnée par la Cour d’appel de Paris pour « des fautes de gestion » lorsqu’elle était la représentante légale de l’Agence de développement et de proximité (ADCP), lit-on dans Le Parisien. Conséquence : elle n’a plus le droit de « diriger, gérer, administrer ou contrôler directement ou indirectement toute entreprise commerciale ou artisanale […] pour une durée de cinq ans ». Une condamnation qui, visiblement, n’a pas perturbé la parlementaire, laquelle s’est félicitée de ne pas avoir été condamnée ni pour détournement, ni pour enrichissement. On l’applaudit bien fort !

7 mises en examen

Je l’aime bien celle-ci. Elle a un peu vieilli, mais je l’aime bien. pic.twitter.com/h3SU9tbvp1

– Ellen Salvi (@ellensalvi) October 3, 2022

  • François Bayrou et Sylvie Goulard

Mai 2017. Emmanuel Macron commence tout juste son mandat. Trois membres du MoDem font partie du gouvernement, à des postes majeurs : François Bayrou à la Justice, Marielle de Sarnez aux Affaires européennes et Sylvie Goulard aux Armées. François Bayrou aura tout juste le temps de porter sa « grande » réforme de « moralisation ».

En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries concernant des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen.

Les trois démissionneront dès juin 2017.

Première et éphémère ministre des Armées d’Emmanuel Macron, Sylvie Goulard a été mise en examen le 29 novembre 2019 par la juge chargée de l’enquête sur les emplois présumés fictifs des assistants de députés européens. Le 4 décembre 2019, Marielle de Sarnez est mise en examen pour « détournement de fonds publics ». Le 6 décembre 2019, c’est François Bayrou qui est mis en examen à son tour. « Au total, une douzaine de responsables du Modem ont été mis en examen dans cette affaire », peut-on lire dans Les Échos. Par fair-play, nous n’intégrons dans la Macronie que les capitaines de l’équipe.

Le 13 janvier 2021, François Bayrou annonce le décès de Marielle de Sarnez.

Le 31 janvier 2023, le parquet de Paris demande le renvoi du parti et d’une douzaine de ses responsables devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics ».

  • Alexis Kohler

Outre son rôle dans l’affaire Benalla — Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, avait eu connaissance des agissements violents dès le mois de mai et n’a rien fait savoir à la justice, à l’instar de l’Intérieur et de l’Élysée — ce très proche d’Emmanuel Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts.

Alexis Kohler a été directeur financier d’août 2016 à mai 2017 de l’armateur italo-suisse MSC, fondé par des membres de sa famille. Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des participations de l’État auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client. Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre.

Selon Mediapart, avec cette double (triple !) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre. Le beurre, l’argent du beurre et la crémière.

Anticor a porté plainte pour « prise illégale d’intérêt », « corruption passive » et « trafic d’influence ». Début juin 2018, le parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête à l’encontre du secrétaire général de l’Élysée.

En juin 2020, on apprend via Mediapart que :

« Emmanuel Macron a écrit au PNF à l’été 2019 pour disculper Alexis Kohler, au lendemain d’un rapport de police l’accablant. À la suite de cette lettre, un second rapport d’enquête a été écrit, aboutissant à des conclusions inverses. Un mois plus tard, l’enquête sera classée sans suite. »

Rebondissement le 3 octobre 2022, où l’on apprend de franceinfo que « le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, a été mis en examen le 23 septembre dernier pour “prise illégale d’interêts […] une information confirmée ensuite par le parquet national financier. Alexis Kohler a par ailleurs été placé sous le statut de témoin assisté pour “trafic d’influence”. » Du côté du président de la République, on ne tortille pas : Alexis Kohler est et restera à son poste. Coûte que coûte.

Le 13 mars 2023, France 2 révèle que deux anciens supérieurs de l’actuel secrétaire général de l’Élysée sont également mis en examen pour « complicité de prise illégale d’intérêts ».

  • Thierry Solère

Au tout début de l’actuelle législature, en juin 2017, le député « constructif » Thierry Solère avait magouillé avec la majorité pour obtenir le poste de questeur (celui qui gère les finances de l’Assemblée nationale), traditionnellement réservé à l’opposition. Depuis, il a rejoint les rangs de LREM et laissé ce poste prestigieux à Éric Ciotti. Mais les magouilles n’ont pas l’air de s’arrêter.

Début février 2019, le tribunal de grande instance de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre le parlementaire pour des soupçons de « fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel […] abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017 ». Rien que ça.

Le 11 octobre 2019, Thierry Solère est mis en examen pour fraude fiscale, détournement de fonds publics et trafic d’influence.

En février 2022, on apprend que Thierry Solère est « mis en examen pour cinq nouvelles infractions ». Voici ce que l’on peut alors lire sur Libération :

« L’élu LREM des Hauts-de-Seine, déjà visé par sept mises en examen […] a été mis en examen pour cinq nouvelles infractions. Thierry Solère est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019. Il est mis en examen pour “détournement de fonds publics”, “trafic d’influence passif” dans le but de faire “obtenir des marchés” à des sociétés immobilières et à une société de conseil, et pour manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. »

  • Le directeur financier et le trésorier du Modem

Alors que le parti allié d’Emmanuel Macron est déjà visé par une information judiciaire concernant des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen, le 16 novembre 2019, l’étau se resserre. Son directeur financier Alexandre Nardella — « premier responsable du parti centriste à être entendu par les juges d’instruction chargés de l’enquête », peut-on lire dans Le Monde — est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics » et « recel de détournement de fonds publics ». Quelques jours plus tard, c’est Michel Mercier, ancien ministre de la Justice et trésorier du Modem, qui est mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics ».

  • Richard Ferrand

Au printemps 2017, Richard Ferrand fut, l’espace d’un mois, ministre de la Cohésion des territoires. En juin 2017, le parquet de Brest a ouvert une enquête préliminaire sur son passé à la tête des Mutuelles de Bretagne de 1998 à 2012. Le ministre fut alors remercié et devint président du groupe LREM puis président de l’Assemblée nationale.

En 2011, Richard Ferrand a favorisé la société immobilière de sa compagne Sandrine Doucen pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne.

Après avoir été classée sans suite en octobre 2017, l’affaire est relancée en janvier 2018 avec l’ouverture par le PNF d’une information judiciaire pour prise illégale d’intérêts. La Cour de cassation a ordonné en juillet 2018 le dépaysement à Lille de l’information judiciaire ouverte à Paris. Fin septembre 2018, trois juges d’instruction ont été désignés à Lille.

Le 11 septembre 2019, Richard Ferrand est mis en examen pour prise illégale d’intérêts. Une première pour un président de l’Assemblée.

13 enquêtes en cours

  • Bruno Le Maire

Le 12 juin 2023, on apprend via l’AFP que le micro-parti « Avec BLM » est visée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) de la police judiciaire parisienne. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le financement de la campagne pour la primaire de la droite de 2016. À cette nouvelle, le ministre de l’Économie s’est dit « surpris ». Tu m’étonnes !

  • Marlène Schiappa

Le 4 mai 2023, on apprend via France Inter que le parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour « détournement de fonds publics par négligence », « abus de confiance » et « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire du fonds Marianne. Ce fonds de 2,5 millions d’euros, créé par Marlène Schiappa en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, était destiné à des associations dans le but de promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre le séparatisme. Or, après les révélations de Marianne et de France 2 fin mars 2023, il semblerait que l’argent alloué ait surtout à des proches de la secrétaire d’État, à des fins de propagandes politiques en pleine élection présidentielle.

  • Caroline Cayeux

Lu dans Le Monde, le 29 novembre 2022 : « La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a annoncé saisir la justice concernant la déclaration de patrimoine de la désormais ex-ministre déléguée aux collectivités territoriales, Caroline Cayeux, suspectant de possibles “évaluation mensongère de son patrimoine” et “fraude fiscale”. » Démissionnaire, la maire LR de Beauvais n’aura été ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales que quatre mois.

Le 7 mars 2023, on apprend dans Le Monde que l’ex-ministre est visée par une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et de blanchiment de fraude fiscale ».

  • Damien Abad

Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées du 20 mai au 4 juillet 2022, Damien Abad est l’objet d’une enquête pour tentative de viol depuis le mois de juin 2022. Le 4 juillet, alors qu’une quatrième femme l’accuse de viol, le député sera écarté du gouvernement.

  • Chrysoula Zacharopoulou

Un mois et un jour. Voilà le temps qu’il aura fallu pour qu’un membre du gouvernement Borne soit visé par une plainte. Il s’agit de Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. Voilà ce qu’on apprend sur marianne.net en juin 2022 :

« Chrysoula Zacharopoulou […] fait l’objet de deux plaintes pour viol. Les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de ses fonctions de gynécologue. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. »

  • Nathalie Elimas

En janvier 2022, alors secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire, Nathalie Elimas est visée par une enquête administrative sur des accusations de harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet. « Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes », lit-on dans Le Monde. Nathalie Elimas quitte le gouvernement en mars 2022.

  • Sébastien Lecornu

C’est ainsi que la Macronie fait sa rentrée en 2021 : une enquête préliminaire pour une éventuelle prise illégale d’intérêts est en cours au Parquet national financier (PNF) à l’encontre du ministre des Outre-Mer. On apprend la nouvelle via Libération. Le quotidien précise :

« Les faits remontent à l’époque où il cumulait les fonctions de président du conseil départemental de l’Eure et un poste d’administrateur de la Société des autoroutes Paris-Normandie ».

  • Olivier Dussopt

11 juin 2020, Mediapart révèle que :« le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour “corruption” et “prise illégale d’intérêts […] Le secrétaire d’État s’était fait offrir en 2017 des œuvres d’art par un dirigeant de la Saur, en affaires avec la municipalité qu’il dirigeait alors. » L’ancien socialiste sera perquisitionné le 18 août 2020.

Le 4 février 2023, on lit sur Mediapart :

« Le ministre du Travail, en première ligne politique et médiatique avec la réforme des retraites, a reçu ces derniers jours un rapport d’enquête accablant du Parquet national financier (PNF), qui le soupçonne d’un délit de favoritisme sur un marché truqué avec l’un des géants français de l’eau, le groupe Saur. »

  • Le « dircab » de Richard Ferrand

Le 24 octobre 2019, on lit sur Le Point que le Parquet national financier a ouvert une enquête à l’encontre du directeur de cabinet de Richard Ferrand, Jean-Marie Girier (qui fut aussi directeur de la campagne d’Emmanuel Macron). Il aurait travaillé à une stratégie pour « siphonner les élus du Parti socialiste et créer un “Agir” de gauche ».

  • Jean-Jacques Bridey

Le 27 septembre 2018, Mediapart publie un article sur ce député LREM. Jean-Jacques Bridey, un des premiers « marcheurs », actuel président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, est « visé par une enquête préliminaire pour concussion », peut-on lire.

Concrètement, Jean-Jacques Bridey est soupçonné d’avoir dépassé les plafonds d’indemnités concernant le cumul de mandats. Coût de l’opération : 100 000 euros.

En septembre 2019, Le Monde révèle qu’une autre enquête est ouverte par le Parquet national financier à l’encontre de Jean-Jacques Bridey. Cette fois-ci, le député est soupçonné de « détournement de fonds publics, liés à un usage illicite de ses indemnités représentatives de frais de mandat (IRFM) de député, lors de la précédente législature », peut-on lire dans le quotidien du soir. Plus tôt en septembre, Mediapart assurait que Jean-Jacques Bridey se faisait également rembourser deux fois ses notes de frais, des frais de bouche exorbitants alors qu’il était maire de Fresnes.

  • Laura Flessel

Le 4 septembre, quelques heures avant le remaniement post-Hulot, la ministre des Sports Laura Flessel annonce sa démission pour des « raisons personnelles ». Il n’aura pas fallu 24 heures pour que Mediapart révèle ces « raisons » : « Le fisc a récemment saisi la Commission des infractions fiscales (CIF) de Bercy, en vue d’une possible plainte pénale pour fraude, après avoir découvert des manquements déclaratifs de la ministre concernant une société de droit à l’image », peut-on lire. Plusieurs dizaines de milliers d’euros d’impôt seraient en jeu.

À peine nommée, la nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, est épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupe un logement social.

  • Françoise Nyssen

Avant d’être nommée ministre de la Culture, Françoise Nyssen dirigeait la maison d’édition Actes Sud. C’est à la tête de cette dernière qu’elle s’est permis quelques écarts avec les règles élémentaires d’urbanisme. En 1997, lors de l’agrandissement des locaux parisiens — un immeuble classé —, Françoise Nyssen avait fait réaliser les travaux « sans autorisation », ni « déclaration au fisc », écrit Le Canard enchaîné. Le journal satirique révèle également d’autres « irrégularités » dans des travaux au siège d’Actes Sud, dans le centre classé d’Arles, effectués en 2011. Une « négligence », tente d’expliquer la ministre.

Le parquet de Paris a ouvert jeudi 23 août une enquête préliminaire.

Le 16 octobre 2018, à l’occasion du remaniement post-démissions de Nicolas Hulot et de Gérard Collomb, Françoise Nyssen n’est pas reconduite à la Culture.

  • Muriel Pénicaud

22 mai 2018, la ministre du Travail est entendue comme témoin assisté par le pôle financier du Tribunal de Paris. La justice enquête sur le rôle de Business France — société qui eut pour directrice générale Muriel Pénicaud — dans l’organisation d’une soirée à Las Vegas en janvier 2016 pour le candidat Macron.

Une information judiciaire a été ouverte pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017, mois au cours duquel Muriel Pénicaud a déclaré qu’elle n’avait « rien à se reprocher ».

Deux affaires classées sans suite

  • Gérald Darmanin

Fin 2017, le ministre des Comptes publics est accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes. En février et mai 2018, les affaires sont classées sans suite.

Le 31 août 2018, Gérald Darmanin a obtenu un non-lieu définitif pour une de ces affaires, au motif que « le défaut de consentement ne suffit pas à caractériser le viol. Encore faut-il que le mis en cause ait eu conscience d’imposer un acte sexuel par violence, menace, contrainte ou surprise », a expliqué le juge. La plaignante a fait appel. L’avocat du ministre a, quant à lui, annoncé l’intention de ce dernier de porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ».

Mi-novembre 2019, on apprend via l’AFP que la justice va réexaminer le non-lieu dont a bénéficié Gérald Darmanin. Le 11 juin 2020, on lit dans Le Monde que « la cour d’appel de Paris a en effet ordonné la reprise des investigations visant le ministre concernant une accusation de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance ». Le 14 décembre 2020, il a été entendu par les juges qui l’ont placé sous le statut de témoin assisté.

Le 13 septembre 2021, la juge d’instruction en charge de l’enquête prononce la fin des investigations, sans mettre en examen le ministre de l’Intérieur, nous apprend l’AFP. Le non-lieu est ordonné le 11 juillet 2022.

En parallèle, les accusations de « trafic d’influence » ont été classées sans suite.

  • Nicolas Hulot

En 2008, une plainte pour viol a été déposée à l’encontre de Nicolas Hulot. Plainte classée sans suite la même année, mais dévoilée en 2018 par le journal Ebdo.

Bonus

  • Agnès Buzyn

La ministre de la Santé a frôlé le conflit d’intérêts, ce dont son secteur d’activité n’a pas besoin pour être au centre de moult théories du complot.

À peine nommée, elle s’est vue privée de la tutelle sur l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), car celui-ci est dirigé par son mari, Yves Lévy, depuis juin 2014. Visiblement peu perturbé par la perspective d’un conflit d’intérêts, ce dernier laissait planer le doute, encore en juin dernier, qu’il pourrait briguer un nouveau mandat à la tête de l’institut.

Il aura fallu attendre juillet 2018 et l’indignation de la communauté scientifique pour qu’Yves Lévy abandonne l’idée.

Le 10 octobre, Yves Lévy a été nommé « conseiller d’État en service extraordinaire ». Ou comment un médecin devient expert en droit public auprès d




L’exploitation des travailleurs — le cas du jeu vidéo

[Source : jrcf]

Par Arcture

En 2018, peu de temps avant la sortie du jeu « Red Dead Redemption 2 », au budget de 800 millions de dollars, Dan House co-fondateur du studio Rockstar annonce fièrement : « Nos équipes travaillaient plus de 100 heures par semaine ». Une phrase des plus terrifiante, et qui révèle une pratique courante, une norme chez les plus gros studios de l’industrie. Le « crunch », que l’on peut traduire par croquer, écraser, broyer, consiste dans l’industrie vidéoludique en une forte augmentation des heures de travail avant la sortie d’un jeu. Cette pratique a pour objectif d’accélérer la production du jeu afin de le finir pour la date prévue et de réduire au maximum les coûts de production et de communication. Cela peut durer quelques semaines, afin d’accélérer le rythme de correction des bugs d’un jeu. Mais cela peut aussi durer un an, voire davantage, dans certains cas extrêmes. Revenons ici sur les origines de cette culture de l’exploitation des travailleurs dans l’industrie du jeu vidéo.

Le jeu vidéo naît dans les années 70 avec la première console de jeu : l’Odyssey de Magnavox. Le succès n’est pas immédiat, mais l’engin fait son chemin en parallèle du développement des bornes d’arcades avec les fameux Mario, Space invaders et Pac Man au début des années 80. Le jeu vidéo prit une ampleur gigantesque, au point de devenir une immense bulle spéculative qui explosa en 1983 aux États-Unis. Mais le Japon, nation concurrente des États-Unis dans les milieux de la technologie, continue de développer des projets qui seront exportés à l’international. Ce furent les prémisses d’un duel historique entre Nintendo et SEGA, entre la NES et la Master System. Et cette rivalité engendra une croissance rapide du jeu vidéo, objet des ambitions capitalistes concurrentielles.

Mais l’histoire du jeu vidéo nous intéresse moins que l’histoire des travailleurs dans les années 80. Le néo-libéralisme s’installe et le syndicalisme s’affaisse fortement, que ce soit en France, aux États-Unis ou au Japon. En parallèle, se sont développées les entreprises d’électroniques et d’informatiques que nous connaissons aujourd’hui, avec de nouveaux métiers et des travailleurs récemment diplômés ; une masse laborieuse et qualifiée, sans connaissances de leur droit. La conscience de classe fait aussi défaut pour ces nouveaux métiers qui naissent dans une période d’affaiblissement des forces progressistes. Les abus étaient légion chez Microsoft, Apple et les autres entreprises. Les rivalités, les enjeux de productions et les besoins de respecter les dates de sorties des logiciels, ordinateurs, console de jeux et jeux mettront une pression immense sur des travailleurs qui n’auront pas les armes pour se défendre en raison, notamment, de la jeunesse du secteur et donc de l’absence d’organisation syndicale. C’est ainsi que s’installe une culture du crunch, de la pression sur les travailleurs afin de réduire au maximum le temps de production. Dans le jeu vidéo, une certaine somme est prévue lors de la préproduction, mais contrairement à un film, le budget s’accroît au fil du temps et peut régulièrement dépasser la somme de départ de manière colossale. Il est impossible de s’arranger avec ce qui est déjà fait si le jeu est tout simplement injouable, là où un film peut toujours être monté. L’objectif pour les capitalistes est de sortir leur jeu le plus rapidement possible afin de maximiser leur profit. L’exploitation à outrance des travailleurs s’est installée dans le secteur dès ses débuts et n’en est jamais partie. L’exemple récent de « Cyberpunk 2077 » du studio CD Projekt en 2020 en est la parfaite illustration. L’histoire est encore plus perverse avec les réseaux sociaux, puisque les travailleurs, non contents d’avoir été surexploités, doivent en plus subir les critiques virulentes sur leurs projets après des années de travail. Ainsi, ils font office de paratonnerre pour les capitalistes dont les profits ne sont pas menacés.

Trop souvent, les joueurs mal renseignés — pour diverses raisons — s’en prennent directement aux développeurs ou aux studios. Nous assistons souvent à deux cas de figure lors d’un crunch : le jeu est sorti dans un bon état, ou avec quelques bugs, ce qui permet aux capitalistes de rafler la mise, sinon le jeu sort mal fini, et les équipes doivent encore faire face le plus rapidement possible à une multitude de problèmes à résoudre, subissant la pression patronale et les déceptions des joueurs. Pour reprendre notre premier exemple, Take-Two, éditeur de « Red Dead Redemption 2 », aurait vendu plus de 50 millions de copies depuis 2018 ; à 60 € le jeu, le crunch est une pratique très rentable.

Cependant, cette culture de l’écrasement et de la soumission des employés s’essouffle à mesure que la conscience de classe émerge. En 2010, dans une lettre ouverte adressée à Rockstar San Diego, les épouses des développeurs, qui à l’époque travaillaient sur le premier « Red Dead Redemption », dénonçaient les conditions de travail de leurs maris. Les cas de dépression et de « burnout » étaient nombreux, et ces derniers s’interrogeaient même sur la reconnaissance des travailleurs au vu des recettes que le dernier GTA, sorti quelque temps avant, avait engendrées pour l’entreprise. Un sentiment de tromperie et de colère s’installe dans le secteur. Les années 2010 ont marqué un tournant dans la dénonciation par les travailleurs de leurs mauvaises conditions de travail chez les grands studios. Mais les abus ne s’arrêtent pas là : le mouvement de libération de la parole des femmes a aussi mis en lumière de très nombreux cas de harcèlement sexuel et moral, ainsi que des abus sexuels. Mais l’absence de syndicats dans le secteur, couplé à un manque de conscience de classe empêche toute sécurité et tout rapport de force pour les travailleurs. La solution la plus courante pour tous ces travailleurs est donc de quitter cette industrie pour un travail plus tranquille, renonçant ainsi à leur inspiration créative pour sauver leur santé mentale et physique.

 Toutes les difficultés endurées par ces travailleurs ont montré l’urgence qu’il y a à s’organiser. Aux États-Unis comme en France, des syndicats et des associations sont fondés depuis ce tournant des années 2010. Un processus long ne peut s’expliquer que par un manque de conscience politique et d’action envisageable : les grèves se font rares dans ce secteur. Le jeu vidéo, en tant qu’œuvre et industrie, n’est pas épargné par la crise actuelle du capitalisme : les travailleurs sont exploités dans le réel, et ces derniers, qui aspirent à une alternative au capitalisme, produisent des œuvres idéalistes…

Camarades, nous devons prendre en considération ces travailleurs, les inclure dans notre lutte et dénoncer les abus qu’ils subissent. Nous devons leur fournir un espoir d’amélioration de leurs conditions de travail en les aidant à prendre possession de leurs entreprises. Nous devons les aider à imaginer un avenir sans capitalisme, car ce monde est possible grâce à l’union de tous les travailleurs.




Le Berger et le roi mineur

[Source : rutube_account_2471104 via echelledejacob]

Une vidéo « de désinformation russe » qui est resté cinq ans a dormir sur un serveur. C’est étonnant de NE PAS diffuser la désinformation, non ?



[La suite :]








L’influence nazie dans le monde

[Source : Vivre sainement]






Le noachisme, la religion mondiale qui vient

[Source : bouddhanar]

[Illustration : source]

Par Bouddhanar (12/07/2022)

Il y a quelques années, sur Meta TV, Pierre Hillard révéla l’existence d’une « opposition acharnée, fanatique, continue, de la Synagogue, du judaïsme talmudique, à l’égard de l’Église catholique, et du monde humain ». L’objectif, selon Pierre Hillard, « c’est la volonté d’établir une religion universelle ».

[Voir aussi :
Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard
Trump et la kabbale]

La stratégie pour établir cette religion mondiale, « c’est, dit Pierre Hillard, de créer d’abord le chaos. Et ça, c’est une pensée directement issue de ces courants juifs talmudiques de rabbins qui s’appellent Isaac Louria, aux XVe et XVIe siècles, de Sabbataï Tsevi, au XVIe siècle, et au XVIIIe, de Jacob Frank. Celui qui a lancé cette idée de la rédemption par le péché — c’est l’expression… »

La rédemption par le péché ?

C’est l’expression, toujours d’après Pierre Hillard, « Erlösung durch Sünde ». C’est d’abord une perversion. C’est l’idée tordue, vicieuse, tout ce que vous voulez, de créer le malheur en vue d’un bien. Plus le mal est profond, plus la reconnaissance divine sera grande.

Alors, dans l’Ancien Testament, quand vous avez des sacrifices faits à Yahvé, à un moment donné vous avez cet ordre apparemment fou, donné à Abraham, qui doit sacrifier son fils. Et Abraham est sur le point de le faire. Il est avec son poignard, il est prêt à transpercer son fils. Et on lui retient le poignet, en gros, « non ça se fait pas, on ne tue pas son fils. » Et en échange, il va immoler un bélier… […] Pourquoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire que c’était l’offrande la plus belle, la plus agréable aux narines de Dieu, si je puis dire… Car on faisait un méchoui, en gros, après l’avoir poignardé. Parce que c’était son fils, il n’y avait pas d’élément plus proche.

Bon ! Donc, bien comprendre que plus l’offrande est sacrée, raffinée, haute, plus c’est une offrande agréable à Dieu. Alors évidemment il y a une loi morale, naturelle, qui fait qu’il y a des choses qu’on ne peut pas faire.

Mais eux, ces gens-là, qui se sont rebellés au sein du judaïsme et qui sont issus du judaïsme talmudique, considèrent que c’est une rédemption qui peut se faire par le mal. Plus le mal est grand, profond, subtil, délicat, plus la récompense divine sera grande.

Et j’ai toujours pensé que les massacres commis par les nazis à l’égard des juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale étaient un sacrifice — dans leur théorie folle, tordue, tout ce que vous voulez — utile pour obtenir un bien, car la mort de ces juifs en Europe — en Pologne, en Union Soviétique, etc… aux Pays-Bas, mais eux ont dégommé — eh bien, cette destruction permet d’avoir une offrande qui permet d’obtenir un bien. C’est tordu, c’est malsain.

C’est Isaac Louria, XVIe siècle, je crois, qui a lancé cette idée. […] C’est un génie cet homme, mais un génie au service du mal — et je dirais à titre personnel, possédé… possédé par le démon, ça c’est sûr, avec ses idées tordues. Mais ses principes ont été repris par deux courants.

Au XVIIe siècle, par un rabbin qui s’appelait Sabbataï Tsevi, et lui s’est présenté comme le Messie. Les juifs attendent le Messie. […] Ils reconnaissent le Christ comme un personnage humain, historique, mais ils ne le reconnaissent pas comme le Messie — eux l’attendent toujours. Et Sabbataï Tsevi — on est en Europe du Sud, en Europe balkanique — s’est présenté comme le Messie et a eu… sa garde prétorienne. Et, suite à différentes pressions, il s’est faussement converti à l’Islam. Et ce courant faussement converti à l’Islam, tout en conservant en secret des rites judaïques, ça s’appelle les Domne. Et on trouve des traces dans le mouvement avec Atatürk.

Aussi on comprend pourquoi on trouve des éléments tellement proches de la frange jacobine dans les réformes d’Atatürk. Alors qu’il était officiellement musulman. Comprenez… Il y a des moments où il faut faire le mal, mais voilé… de l’apparence du bien. Et certains même « laissent entendre »… mais c’est à vérifier… enfin, je mets des guillemets, j’ironise, mais je n’irais pas plus loin — que la famille Saoud a des liens judaïques. Il y a des spécialistes qui ont étudié le truc… J’ai lu quelques trucs effectivement… Voilà ; ça, c’est pour la branche musulmane.

Et puis vous avez une branche catholique chrétienne au XVIIIe siècle qui est Jacob Frank, en Pologne. Lui aussi, pareil, « rédemption par le péché », c’est-à-dire on fait le mal mieux c’est, donc des partouzes, des trucs de sexe, des crimes, tout ce que vous voulez. Tout ce qui peut avilir, c’est bien. « Rédemption par le péché », c’est l’expression officielle.

Et Jacob Frank et ses amis se sont faussement convertis au catholicisme. Il y a eu quand même des personnes en Pologne à dire — on est au XVIIIe siècle, quand même — il y a des choses pas nettes… Mais il a quand même réussi, lui et ses amis, à se convertir. Et chose très intéressante, quand ils se convertissaient, ils étaient parrainés, ils avaient un parrain. Et Jacob Frank, en tant que meneur dans l’histoire, a eu le plus haut parrain de l’époque, le roi de Pologne, Auguste III. Et chose très intéressante, très souvent ils ont été anoblis, après leur conversion. Très souvent, ils ont eu des avantages financiers qui leur ont permis, à ces juifs faussement convertis au catholicisme, d’obtenir des postes clés au sein de la société polonaise, mais aussi, parce qu’il y a eu des frontières mouvantes, ça a touché aussi des familles allemandes, des familles de Bohème et de Moravie, des familles roturières devenues aristocratiques, et étant donné que la Russie des tsars avait des liens très profonds avec « les Allemagnes » — puisqu’il n’y avait pas d’État allemand — vous avez aussi beaucoup de serviteurs et de nobles allemands à la cour de Russie qui étaient en fait des juifs faussement convertis au catholicisme, on les appelle des frankistes. Comme pour Sabbataï Tsevi, on les appelle les sabbatéens.

Et donc c’est une manière subtile de véroler ; et parmi ceux qui se sont convertis faussement au catholicisme, il y a eu, avec les générations qui ont passées, certains qui sont revenus à l’état du judaïsme pur — qui ont donc fait marche arrière — puis ceux qui ont maintenu aussi une zone transitoire bizarroïde. Ce qui fait que quand vous vous intéressez à certaines familles, entre autres de la noblesse polonaise, qui se sont faussement converties au catholicisme et qui ont ensuite occupés des postes, vous avez un lointain rejeton qui a la nationalité américaine, qui a travaillé pour le président Carter, et qui est au service du président Obama, qui est officiellement catholique — mais moi à l’époque, il y a des années et des années je me suis disais, il y a un truc qui cloche — Brzeziński !

Officiellement il (Brzeziński) est catholique, et issu d’une noblesse catholique polonaise, mais en fait il fait partie de cette branche frankiste. Comme aussi vous avez une famille très proche de la famille royale d’Angleterre, et d’ailleurs le mari de la Reine d’Angleterre, le prince Philippe, fait partie de cette famille, c’est la famille Mountbatten.

En fait, ce sont des frankistes de langue allemande, qui s’appelaient les Battenberg, et les Battenberg sont venus ensuite en Angleterre, et ils ont pris le nom de Mountbatten.

J’invite les personnes intéressées par le frankisme — parce que là, on touche au cœur — à lire deux ouvrages… l’un de Charles Novak, qui est sorti aux éditions L’Harmattan, vous allez sur Amazon, il y est, sauf s’il est épuisé, et vous avez… c’est une couverture marron avec de profil Jacob Frank.

Et l’ouvrage par excellence, extraordinaire, qui est un pavé, sur Sabbataï Tsevi, écrit par un historien israélien qui est mort depuis, qui s’appelait Gershom Scholem. Et là vraiment chaque page est un concentré d’informations. D’ailleurs Charles Novak s’appuie beaucoup sur les travaux de Gershom Scholem. Mais si vous voulez commencer en douceur, commencez par Charles Novak sur Jacob Frank.

Voyez-vous, quand on s’adresse à quelqu’un, il faut toujours voir ses origines sociales, et voir en particulier ce qui a structuré sa mentalité, sa tournure religieuse, philosophique, etc. — et le roi Louis XVI, m’a toujours sidéré — homme très intelligent, le jeune Louis XVI, par bien des aspects très intelligent, cultivé, un homme bon, intègre, des qualités — à titre personnel, j’ai participé le 21 janvier 1993, au bicentenaire de sa mort parce que c’est un innocent qu’on a condamné à mort. Donc je défends sa mémoire, etc. Il n’empêche que je reproche sa mentalité, et les faiblesses entre autres quand il a interdit aux gardes suisses en août 1792 de se battre… eh bien les pauvres gardes suisses se sont fait tués et certains châtrés d’une manière atroce — on aurait dû dire à Louis XVI… Bon ! Mais, j’ai de la sympathie pour cet homme qui avait des qualités humaines — il faut savoir apprécier ça surtout que les chefs d’État ayant des qualités humaines ne courent pas les rues. Mais quand vous avez, par exemple, durant le règne de Louis XVI, le fait qu’il a… — par exemple durant le sacre, un roi de France doit jurer solennellement qu’il doit combattre les hérésies, protestantes et juives ; il a plus ou moins bafouillé lors de ce passage, donc il a mal prononcé. On s’étonne aussi — et c’est absolument anormal pour un roi de France, lieutenant du Christ, n’oubliez pas que dans la monarchie française depuis Clovis, le vrai roi de France c’est le Christ, on est toujours en monarchie en fait, on a toujours un roi, c’est le Christ, et le roi de France n’est que le lieutenant — eh bien, ce lieutenant, qui doit donc suivre les préceptes lancés et avancés par Clovis, et rappelés par Sainte Jeanne d’Arc — je rappelle que lorsque Clovis s’est converti au catholicisme, c’est par l’évêque Saint Rémi — « Courbe la tête, fier Sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé », c’est là que Saint Rémi a rappelé à Clovis la mission qu’avait cet « embryon de France », et c’est Sainte Jeanne d’Arc qui rappelle cette mission au dauphin Charles… je rappelle le pied de nez de la providence, Sainte Jeanne d’Arc est née un 6 janvier, 6 janvier c’est les rois mages, qui rendent hommage au Christ Roi, au roi des nations — et Sainte Jeanne d’Arc… on ne dit pas Jeanne d’Arc, on dit Sainte Jeanne d’Arc, mais ça l’Église conciliaire supprime le « saint », enfin il faut toujours mettre au niveau terrestre, ça, c’est typiquement judaïque aussi…

Autre remarque, Sainte Jeanne d’Arc est née à Domrémy. Dom, c’est l’abréviation de Domus, la maison de Rémi, par rapport à l’évêque Saint Rémi qui a baptisé Clovis. C’est un rappel… un petit pied de nez de la providence. Il y a ces signes de la providence de la providence, c’est comme — là je vais faire très rapide — quand le tiers État se déclare assemblée constituante le 17 juin 1789, c’est le peuple officiellement qui prend le pouvoir — en fait une oligarchie — c’est une rupture avec le baptême de Clovis, parce que le pouvoir ne vient plus du roi lieutenant du Christ, mais « officiellement » du peuple, en fait d’une oligarchie — eh bien, cent ans auparavant, le 17 juin 1689, le Christ apparut à une religieuse qui s’appelait Sainte Marguerite-Marie, et il lui a dit en gros, que Louis XIV devait faire attention, parce qu’un jour, ce qu’il faisait, et pour ses successeurs, ça tournerait mal, parce que c’est une politique païenne que Louis XIV commençait à faire, quand on prend l’emblème du soleil, c’est l’emblème païen des Incas. Donc le mal est ancien, et le Christ annonce à Sainte Marguerite-Marie que c’est une menace qui se profile… qu’en gros le système monarchique va sauter — eh bien il apparaît le 17 juin 1689, exactement cent ans jour pour jour, mois pour mois, de la date fatidique qui conduit à la rupture de la France monarchique le 17 juin 1789. Il y a des pieds de nez de la providence. Je ferme ce chapitre, mais ce n’est jamais le hasard. Dieu voyage souvent incognito, mais quelquefois il y a des traces…

Alors, je parlais donc de Jacob Frank, et donc du frankisme, et de Louis XVI… et Louis XVI, il a entre autres violé les paroles du sacre, parce qu’il a, sur sa cassette personnelle, payé les réparations de la Synagogue de Metz. La Synagogue de Metz avait besoin de réparations et Louis XVI a apporté de l’argent. Et vous avez même des fleurs de lys sur la Synagogue de Metz. En tant que roi de France défenseur du catholicisme et luttant contre le judaïsme et le protestantisme, mais ça va ensemble, parce que le protestantisme c’est du christianisme judaïsé, et que les pasteurs sont des rabbins déguisés… — la version communiste : ce sont les commissaires politiques.

Comment peut-on comprendre une telle tournure d’esprit ? Eh bien, il faut regarder par la mère. C’est souvent la femme qui apporte l’âme du foyer, les idées… L’importance de la femme. Je vous ai dit qu’Auguste III était le parrain de Jacob Frank. La cour royale de Pologne était infestée par ces idées frankistes, et les enfants d’Auguste III étaient imprégnés de ces idées. Auguste III avait une fille, qui s’appelait Marie-Josèphe de Saxe. C’était la mère de Louis XVI, et de Louis XVIII et de Charles X. Donc on voit la filiation… Louis XVI était le petit-fils d’Auguste III de Pologne, parrain de Jacob Frank, faussement converti au catholicisme… Rédemption par le péché. Et là vous comprenez plein de choses…

En fait, il faut voir les choses matérielles, c’est sûr on est sur Terre — mais voyez ce qui forme « l’âme », la tournure d’esprit, l’origine sociale… quand on s’intéresse…, quand on veut se marier, on n’épouse pas uniquement un tas de viande — et heureusement — on épouse une origine sociale, quand des parents sont pervers et tordus, il y a de grandes chances que les enfants le seront aussi. Donc il faut voir la personne avec qui on veut se marier, mais il faut voir aussi les parents et les grands-parents, parce qu’on est les héritiers à la fois… biologiques, mais aussi les héritiers d’un courant de pensée, d’une spiritualité, d’une « odeur », voilà ! […]

Donc on voit cette marque. Et puis… je vous citais donc Isaac Louria, Sabbataï Tsevi et Jacob Frank, cette volonté de pervertir… et ça marche, parce que la réussite, en fait, elle s’est produite par… comment dire — avec les générations et le développement du poison, avec Vatican II.

En fait, après avoir mis à bas la monarchie française, il fallait mettre à bas l’Église catholique. Et Vatican II, c’est une forme de protestantisation humaine, et même plus, c’est une forme de remise de l’Église sous les ordres de la Synagogue. Alors il faut lire — je citais tout à l’heure Gerhart Riegner, qui était le second auprès du Congrès juif mondial, auprès de Nahum Goldmann — et qui a été un des meneurs au sein du Vatican II en liaison avec le cardinal Bea pour reconnaître le judaïsme, d’où les relations entre le catholicisme et le judaïsme — et actuellement il y a une judaïsation complète de l’église conciliaire, car je rappelle que lorsque le pape François est élu Pape le 13 mars 2013, il a quand même reçu les félicitations de la franc-maçonnerie juive d’Argentine, les B’nai B’rith, vous allez sur leur site, c’est officiel. Il a participé aussi aux fêtes Hanouka quand il était cardinal en Argentine, chose absolument anormale. »

Dans le cadre de la religion universelle qui se met en place, le pape a reçu un étrange cadeau de la part président Nazarbaïev du Kazakhstan.

Vous avez au Kazakhstan un centre avec toutes les religions — juifs, catholiques, protestants, et musulmans — et pour la représentation catholique vous avez le cardinal Tauran. C’est lui qui a annoncé l’élection du Pape le 13 mars. Donc c’est une représentation archi-officielle. Eh bien, le bâtiment qui représente toutes ces religions au Kazakhstan, c’est quoi ? C’est une pyramide. Et l’ironie c’est que cette pyramide se trouve dans un lieu qui s’appelle Astana, qui est l’anagramme de Satana. Eh bien c’est la pyramide que le président Nazarbaïev du Kazakhstan a offert en cadeau à Benoît XVI. Et d’ailleurs, sur ces bonnes paroles, je vais rappeler les paroles de l’ami Benoît XVI — message de Noël 2005, sur le site du Vatican — on voit que l’Église catholique, les dirigeants de l’Église catholique… conciliaire… sont totalement vérolés — écoutez ce message du pape Benoît XVI, qui disait, je cite :

« Homme moderne, adulte pourtant parfois faible dans sa pensée et dans sa volonté, laisse-toi prendre par la main par l’Enfant de Bethléem ; ne crains pas, aie confiance en Lui ! La force vivifiante de sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un nouvel ordre mondial, fondé sur de justes relations éthiques et économiques. »

Il aurait dit, prends la main de l’Enfant de Bethléem, afin de combattre le Nouvel Ordre Mondial et de restaurer la royauté du Christ, j’aurais dit, « Chapeau ! », mais évidemment, issu de Vatican II il ne fallait pas s’attendre à du merveilleux.

C’est révélateur parce qu’en fait on voit que les papes, depuis Jean XXIII jusqu’à aujourd’hui, sont imprégnés de ce modèle finalement propre à la Synagogue — et pour information, il y a quelques semaines de ça, le pape François a reçu les représentants du Congrès juif mondial, et les représentants ont dit au pape François que les relations entre les juifs et les chrétiens s’étaient vraiment améliorées depuis 5 décennies, donc en fait depuis Vatican II.

Je rappelle aussi qu’il y a quelques semaines de ça, le cardinal Schönborn, cardinal autrichien, a reçu de la part des B’nai B’rith Europe, un cadeau, une ménorah. C’est le chandelier à sept branches, et vous allez sur le site du B’nai B’rith Europe, à la rubrique news, je crois que c’est du 23 octobre 2013, c’est tout récent. Et à propos de ménorah — et là je vous demande, chers auditeurs de Meta TV, de retenir ceci, en particulier aux Parisiens — ces emblèmes juifs, quand je dis la reprise de la Synagogue sur la société chrétienne, ce n’est pas pour faire peur, c’est la réalité. Et vous avez un élément facteur, vous allez à l’Hôtel de Ville de Paris et vous vous mettez en face avec comme point de référence l’horloge murale. Et vous regardez sur le sol. Sur le sol, gravé sur le sol, sur une longueur de 4, 5 ou 6 mètres, 3 mètres de large, vous avez une représentation stylisée du bateau de la ville de Paris, avec des petits traits qui représentent les vagues… (C’était le symbole de Paris, les bateliers, etc.)

Un truc joli, je n’ai rien contre au contraire. Donc, les petites vagues, le bateau, avec la coque, et puis je vous dis, c’est un bateau stylisé, le mât et les cordages. Bon. Eh bien je vous demande… Vous regardez bien ça, vous faites le tour, et vous regardez ça à l’envers. C’est-à-dire que vous avez la mairie dans le dos. Eh bien vous regardez sur le sol, à l’envers, c’est une ménorah, le chandelier à 7 branches. Vous avez là la signature sur le sol, une marque juive, sur la ville de Paris. On a envie de dire, « mais pourquoi n’avez-vous pas mis le sacré cœur, par exemple ?… » Après tout, c’est une chose qui a été demandée par le Christ à Sainte Marguerite-Marie en 1689. Non, c’est une ménorah. En fait, c’est comme les chiens qui mettent leur odeur, eux aussi, ont leurs odeurs à eux, mais là c’est une… comment dire, une marque physique…

[Source]

En fait, ce n’est même pas caché, c’est le bateau stylisé, avec le mat et les cordages, c’est en ligne droite… et donc quand on regarde à l’envers, ce sont les branches de la ménorah qu’on voit.

On a envie de dire, « mais pourquoi ?… », Mais en fait, cela rentre dans le cadre planétaire. Car je vous dis, blocs gouvernementaux, gouvernance mondiale, régie par une tournure d’esprit, une religion universelle.

C’est quoi ? C’est le noachisme.

Noachisme… Noé. D’ailleurs pour information, il y a un film qui sort dans quelques mois sur Noé… avril 2014, dans ces eaux là, j’ai vu la bande-annonce et j’ai envie de dire « mais pourquoi font-ils un film sur Noé ?… » Alors on voit, avec le Déluge, donc… Là aussi, ayez le coup d’œil.

Je vais vous citer un exemple très concret, très rapidement, avant de reprendre le coup du noachisme, vous avez un film qui est sorti il y a quelques mois, je crois que c’est un film canadien, « Assault on Wall Street ». Il raconte l’histoire d’un américain, une trentaine d’années, marié, qui appartient à la classe moyenne, et est convoyeur de fonds. Il a souscrit à différentes assurances, et puis il boursicote un peu via des traders de la finance. Le problème pour cet homme, c’est que sa femme est atteinte d’un cancer, et ça coûte une fortune. Et normalement les assurances sont là pour couvrir ; et manque de pot, il y a écrit en tout petit, que pour les maladies très graves… eh bien… non. Alors le pauvre homme va tout dépenser à l’insu de sa femme, il ne veut pas lui faire peur et l’inquiéter… mais peu à peu il perd tout. Et puis l’argent qu’il avait mis de côté et qu’il voulait utiliser, et qui a donc été… — il avait boursicoté… — cet argent a été — pour lui et pour tant d’autres — rincé par des requins de la finance, ce qui fait que cet homme a financièrement tout perdu, et même son métier il le perd, parce qu’il est convoyeur de fonds, et étant donné qu’il perd beaucoup d’argent, qu’il en a besoin, eh bien on le fout à la porte, on le licencie, parce qu’en tant que convoyeur de fonds il aurait peut-être des tentations. Donc il perd son métier. Et sa femme, elle, se suicide, parce qu’elle ne veut pas, je vais dire, amener à un gouffre financier. En fait elle ne se rend même pas compte à quel point la situation est désastreuse. Ce convoyeur de fonds en a marre, et va se venger. C’est un ancien militaire. Il va récupérer des armes, et va buter les requins de la finance. Et à mon avis, plus d’un Américain et d’un Canadien qui a vu le film a dû se frotter les mains — il les butte ! — mais il en butte, pas deux/trois, il les butte ! Et l’agence financière, composée de requins, qui vraiment l’ont plumé lui et d’autres. L’agence s’appelle… L’agence Huxley.

C’est comme le film « Elysium », avec Matt Damon et l’actrice américaine qui parle très bien le français, Jodie Foster… L’histoire c’est quoi ? C’est une humanité qui est réduite à l’état de pauvreté… Vous avez toutes les langues, l’anglais, l’espagnol, puis un sabir moitié anglais, moitié espagnol, puis vous avez la minorité ultra-riche qui vit dans un vaisseau spatial au-dessus de la Terre, qu’on voit d’ailleurs de la Terre. (Vaisseau qui a l’aspect d’un pentagramme.)

Un pentagramme dirigé par Foster qui est une sorte de grand secrétaire… Dans la version américaine, comment s’appelle le secrétaire ? Rhodes ! Ces gens-là, qui font ces films ont une véritable culture politique, historique… Ils n’ont pas mis Smith, non, ils ont mis Rhodes, comme l’agence Huxley. Voilà, ils ont une envie perverse, tordue, de savourer, en rappelant les noms. Voilà. Alors c’est comme la ménorah et le bateau de la ville de Paris à l’envers. Alors cette religion qu’ils veulent mettre en place, c’est le noachisme.

Le noachisme — c’est donc Noé — obéit à ces critères. Ce sont en fait des magistrats — des commissaires politiques — pour vérifier la bonne application des 7 lois, contre le vol, contre l’inceste, bon des choses bonnes, et là où ça va coincer… contre le polythéisme. Alors, le judaïsme, c’est le dieu unique, pas de problème, l’islam, c’est le dieu unique, pas de problème, pour les catholiques, pour les chrétiens, le catholicisme est une religion monothéiste. Mais pour les juifs, comme pour les musulmans, ils considèrent le catholicisme comme un polythéisme en raison de la Sainte Trinité, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Donc, on est ce qu’ils appellent des trithéistes — trois dieux. Donc des idolâtres, et donc il faut que ça soit supprimé. Donc il faut procéder à une réforme du catholicisme, faire en sorte que la Sainte Trinité — qui est un dogme, donné par le Christ, le Messie pour les catholiques — eh bien, il faut supprimer ça, et en plus supprimer le côté messianique du Christ… le reconnaître comme un être historique, officiel, mais humain. Et mettre en place ce qu’ils appellent — et c’est le rabbin Benamozegh dans son livre « Israël et l’humanité » — qui dit qu’il faut mettre en place un, je cite, « catholicisme d’Israël ». Un catholicisme judaïsé aux normes talmudiques. Je ne fais que reprendre… C’est factuel. On aime, on n’aime pas, c’est comme ça, et on s’y plie. Et donc ça doit gérer tout ça.

Et Vatican II, c’est une judaïsation aux normes du noachisme, pour peu à peu procéder à une mutation — oh, progressive, pas étalée sur un an, deux ans, mais sur des dizaines d’années — donc peu à peu on observe une mutation profonde qui va très loin puisque vous avez déjà un État, les États-Unis — et vous pouvez tout à fait le vérifier — dans un document du Congrès des États-Unis du 26 mars 1991, a reconnu le noachisme comme socle de la société américaine. Le terme en anglais c’est « bedrock » ; c’est les lois noachides.

En fait, le noachisme, c’est quoi ?

En plus des 7 lois… je vous en ai cité quelques-unes… contre l’inceste, le vol, mais surtout contre le polythéisme ; et des magistrats / commissaires politiques pour verrouiller tout ça… C’est une hiérarchisation de l’humanité, avec, de haut en bas, un dieu unique ; tout en bas, ce qu’on appelle les gentils, c’est-à-dire les non-juifs, c’est-à-dire les noirs, les blancs, les Asiatiques, les métisses, tout ce que vous voulez, et entre les deux, un peuple prêtre, le peuple juif, qui n’obéit pas aux lois du noachisme. Il est l’intermédiaire, le prêtre sacrificateur entre le dieu unique et l’humanité, régie par cette religion universelle, non juive. C’est ça la finalité… Donc toute la mutation en cours, c’est pour aboutir à une humanité nomade, comme dit si bien Jacques Attali, qui dit comme par hasard que Jérusalem doit être la capitale. […]

Je veux dire par là… que ça fasse un peu réfléchir les gens. « Pourquoi Jérusalem ? » Et donc, les blocs continentaux avec des populations mélangées, déracinées, d’où la construction, la mise en place, d’entités administratives artificielles… — qu’on voit avec la Révolution française — mais qu’on remarque à travers les générations… via l’Union Européenne, etc. Donc des gens déboussolés, déracinés, coupés de leurs traditions, avec en plus la théorie du genre — on est pas homme on est pas femme on le devient, on est du Vincent Mc Doom à tous les coins de rue, enfin je ne devrais pas dire ça parce que c’est une victime, cet homme, — et une religion donc, gérant tout cela, et un peuple au-dessus de tout cela, le peuple juif. Mais je ne fais que reprendre les travaux du rabbin Benamozegh, qui ne fait que reprendre les travaux, je vais dire, bimillénaires. Donc la tentative de remise en place de la Synagogue sur l’Église catholique. D’où l’excellente expression de — je le citais — Monseigneur Delassus, « La conjuration antichrétienne, le temple maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église catholique », le maçonnisme n’étant qu’une extension du bras du judaïsme talmudique. Donc c’est ça…

Et très intéressant dans le judaïsme talmudique et le noachisme en particulier, c’est cette volonté de supprimer les intermédiaires. Parce que ce qu’ils disent, en particulier le catholicisme, qui est à abattre pour eux, concerne des intermédiaires. Il est impossible de faire revenir le roi des juifs. Il faut — je ne fais que prendre ce qu’ils disent — il faut effacer les intermédiaires. Le premier intermédiaire qu’il fallait effacer, c’était le roi de France, lieutenant du Christ, intermédiaire entre le Christ et le peuple français. Donc il fallait le détruire ; 21 janvier 1793… c’est bon. C’est un intermédiaire qui disparaît.

L’autre intermédiaire qu’il faut faire disparaître c’est le pape, vicaire du Christ, intermédiaire entre le dieu trinitaire et l’humanité, qu’elle soit catholique ou non catholique, car par définition, le catholicisme est universel.

Donc quand on aura fait disparaître les intermédiaires, la place sera libre pour finalement laisser cette humanité non-juive avec une vision purement horizontale — non plus verticale avec des intermédiaires, le roi de France et le pape — vision horizontale, terrestre, plaisirs matériels et charnels… et un autre intermédiaire prendra la place pour assurer la soudure : le peuple prêtre, le peuple juif.

C’est ça, le mondialisme est un messianisme. Retenez cette expression, « le mondialisme est un messianisme ». D’où la prière du 23 septembre 2012 où toutes les communautés juives du monde — et c’est sur Dailymotion ou YouTube, vous avez l’embarras du choix — ont récité une courte prière pour le retour du messie, sous-entendu le roi des juifs, le Mashia’h, car s’ils l’ont fait, cela veut dire que leur colonisation matérielle et spirituelle du monde est suffisamment avancée pour laisser la place à leur messie, roi des juifs, roi matériel et charnel, pour établir la primauté d’Israël. C’est une prière qui a été dite par toutes les communautés juives officielles, en France, aux États-Unis… Et donc, ça veut dire, quand j’ai appris ça, à l’époque, je me suis dit qu’ils estiment que leur colonisation planétaire est presque arrivée…

C’est-à-dire que depuis des générations, ils ont réussi à mettre les éléments temporels et spirituels permettant l’édification de l’édifice [Pierre Hillard dessine une pyramide avec ses mains] permettant d’être couronné ensuite, par le roi des juifs, qui va régner sur le peuple prêtre, l’intermédiaire entre le dieu unique et les gentils…


Vidéo :


Jakob Frank, le faux messie

de Charles Novak

Le frankisme, un révélateur des déchirements de la vie juive au XVIIIe siècle. Nous souhaitons tout d’abord souligner la fulgurante ascension sociale des membres de la secte après leur conversion, dans les hautes sphères de l’aristocratie, de la politique, de l’art ou de la culture européens.

De par cette conversion collective, mystique et messianique, il nous apparaît que le mouvement frankiste fut révélateur des soubresauts et des déchirements de la vie juive dans le monde ashkénaze, au cours du XVIIIe siècle : pogroms, communautés décimées, tentation de l’assimilation ou de la résistance face au monde chrétien, misère sociale, non-partage du savoir rabbinique ou orthodoxie, tous ces facteurs prouveraient un désir immédiat d’un sauveur, d’un Messie.

Ce désir du Messie sauveur immédiat ou futur montrerait selon nous, à quel point le monde juif européen de l’époque est tourmenté et divisé.

Le hassidisme et le frankisme naissent à quelques années d’intervalle et dans la même zone géographique. Ils sont « une vulgarisation de la Kabbale ». L’opposition apparente de ces deux mouvements peut laisser entrevoir que les choix pour survivre en tant que juifs furent extrêmes pour les Juifs d’Europe de l’Est.

Depuis le XIXe siècle, de nombreuses études ont été réalisées sur le hassidisme du Baal Chem Tov, mais probablement pas assez sur le mouvement frankiste, l’autre facette des déchirements de la vie juive ashkénaze de l’époque, dont les sources sont rares.

Le mouvement frankiste nous paraît fondamental dans l’histoire juive : si d’une part l’assimilation face à une ferveur et d’autre part une attente messianique représentent les deux faces d’une même crise, le frankisme nous semble symboliser l’ensemble de ces facteurs.

Depuis la connaissance de l’existence du mouvement frankiste, beaucoup de chercheurs ont eu grand-peine à l’étudier. Tout d’abord, il me semble capital de me libérer de l’opinion de Graetz, qui a vu le mouvement de Jacob Frank comme étant le mouvement hérétique, le plus nauséabond de l’histoire juive. Ceci a largement orienté les opinions futures. Ensuite, Kraushar, l’historien polonais du frankisme de la fin du XIXe siècle, s’est converti subitement au catholicisme, ce qui provoqua un choc dans le monde juif. Ces deux faits, à quelque soixante années d’intervalle, ont terni, aux yeux de la recherche, l’image de ce mouvement. Depuis, ce n’est qu’avec recul et restriction que les chercheurs actuels se penchent sur ce sujet, voire ne s’y penchent pas du tout, comme Moshe Idel, spécialiste de la mystique juive, du hassidisme, et du sabbataïsme, jusqu’en 1750 ; ou encore, Gershom Scholem au début de ses recherches sur la mystique juive. Et il n’y a, à notre connaissance, aucun chercheur sur le frankisme en France. Il me semble pourtant que ce sujet est un vaste champ de recherches pas assez approfondi, qui a considérablement marqué le monde juif d’une part, et le monde chrétien de l’autre. Il pose sous un nouvel éclairage les problématiques du converti, de la mystique juive, du messianisme et de la transmission de la Kabbale vers d’autres religions…




Alex Jones, Elon Musk, Donald Trump, intelligence militaire, guerres de l’IA et Skynet

[Source : marie-claire-tellier]

Par Mike Adams

Traduction MCT

Ce qui suit est une transcription partielle générée automatiquement de l’émission de Mike Adams du 12 décembre 2023. L’épisode complet est disponible en format audio sur ce lien ou sur la vidéo ci-dessous :



Bienvenue dans l’émission News du lundi 11 décembre 2023. Mike Adams, ici présent, vous remercie de vous joindre à moi aujourd’hui. Le titre provisoire de ce podcast est « Alex Jones rétabli sur Twitter alors que les puissants réseaux de renseignement profond se préparent à rétablir Trump pour maintenir l’Amérique en vie ».

Il se peut que ce titre change d’ici à ce que vous voyiez ce podcast, mais la dernière phrase est vraiment essentielle à comprendre : Garder l’Amérique en vie. Et ce que je vais vous révéler aujourd’hui dans cette analyse, c’est que la réintégration d’Alex Jones sur Twitter n’est pas un hasard. Et cela a des implications bien plus importantes que ce que la plupart des gens imaginent. Parce que cela coïncide avec Elon Musk, les militaires, ce que j’appelle les réseaux d’intelligence profonde, et la façon dont ils soutiennent maintenant Elon Musk, et ils soutiennent Tucker Carlson. Et ils se préparent aussi à remettre Trump au pouvoir pour un troisième mandat. Et ce n’est pas une faute de frappe. Ce serait le troisième mandat de Trump, et non son deuxième, bien que le deuxième ait été illégalement occupé et écrasé par le régime antiaméricain de Biden.

Je tiens à l’expliquer d’emblée. J’entrerai ensuite dans les détails au cours de cette émission. Mais il y a essentiellement deux factions qui se battent pour le contrôle de l’Amérique en ce moment. Il y a d’une part la faction mondialiste, qui se caractérise par Barack Obama, Joe Biden et un sentiment anti-américain. La grille de contrôle du mondialisme s’efforce de détruire les infrastructures américaines, de détruire la monnaie américaine, il y a en fait des gens au sein de l’administration Biden qui essaient d’effondrer le dollar. Et ils y parviennent plutôt bien, d’ailleurs. Ils veulent rendre l’Amérique dépendante de l’énergie du Moyen-Orient. Ils veulent détruire la culture américaine. Ils veulent détruire la Constitution américaine. Ils sont contre le premier amendement, contre le deuxième amendement. Et en fait, ils sont anti-militaires dans le sens où ils veulent aussi détruire la préparation militaire de l’Amérique, ce qu’ils ont fait dans une large mesure à ce stade. Regardez ce qui s’est passé avec le retrait des États-Unis d’Afghanistan.

D’ailleurs, la défaite de l’OTAN face à la Russie, dont je parlerai plus en détail, est un facteur important qui joue dans tout cela. Voilà donc la première faction. Il s’agit de la faction mondialiste, qui croit en la dépopulation. Ils méprisent tout ce que l’Amérique représente, et ils travaillent méticuleusement pour détruire l’Amérique de l’intérieur.

Trump est le candidat de choix pour la faction pro-américaine qui s’oppose au mondialisme
De l’autre côté, il y a la faction pro-américaine, qui, je tiens à le préciser, est toujours dirigée par des entreprises très puissantes. Mais ils veulent que l’Amérique maintienne son pouvoir sur le monde parce que, eh bien, c’est un grand concert. C’est un système formidable que d’avoir le statut de pétrodollar, de pouvoir imprimer de l’argent et d’échanger de l’argent contre des biens et des services dans le monde entier. Vous savez, c’est formidable d’être au sommet de l’armée américaine, qui est l’armée la mieux financée au monde. C’est génial de recevoir des pots-de-vin pour des armes destinées à l’Ukraine et d’autres types de contrats que le gouvernement fédéral émet à gauche et à droite en ce moment.

Cette faction, que j’appelle la faction pro-américaine, veut voir l’Amérique survivre sur la scène mondiale. Ainsi, même si elle s’oppose à la faction mondialiste, la faction pro-américaine jouit toujours du pouvoir et des profits, et elle aime imprimer de l’argent, et elle a aussi ses doigts dans les cartels pharmaceutiques et dans les médias, etc. Ils ne sont pas, disons, des bonnets blancs, mais ils ne sont pas non plus les bonnets noirs des mondialistes qui essaient de nous détruire tous. On pourrait dire que la faction pro-américaine, qui se compose de ce que j’appelle les réseaux de renseignements profonds, je ne parle pas de la CIA, mais des services de renseignements militaires, de l’armée, de l’armée de l’air, de l’armée de l’air et de la police. Je parle des services de renseignement militaire, de certaines factions de la Defense Intelligence Agency et d’autres groupes, même quelques renégats au sein du FBI, ces réseaux de renseignement profond ne veulent pas que l’Amérique soit détruite et ne veulent pas que l’armée américaine soit détruite.

Ils ont maintenant pris le dessus sur le plan interne, en raison des échecs catastrophiques de la faction mondialiste et de l’administration Biden. Et même si ce n’est pas évident à la surface, l’échec numéro un le plus étonnant qui a eu lieu et qui a en fait remis le pouvoir à la faction du renseignement militaire est la défaite de l’OTAN en Ukraine. Cela a provoqué une onde de choc dans tout le système : l’armée américaine n’a pas pu vaincre la Russie, et elle a dû utiliser les médias occidentaux pour diffuser toutes sortes de propagande et de mensonges mois après mois, même aujourd’hui, deux ans plus tard, pour essayer de couvrir ses échecs, qui ont été tout à fait monumentaux.

Les sanctions prises à l’encontre de la Russie ont échoué sur toute la ligne. L’économie russe est plus forte qu’avant la guerre. La monnaie russe est plus résistante. Les exportations d’énergie de la Russie ont atteint des chiffres records. La Russie a désormais atteint un niveau record de fabrication de munitions sur son territoire, et la Russie a mis en place une infrastructure nationale massive de fabrication de munitions qui n’est absolument pas égalée par l’ensemble de l’Europe occidentale, ni par les États-Unis. Ainsi, la faction pro-américaine du renseignement militaire, qui est pro-Trump et pro-Elon Musk, a, je crois, œuvré à la réintégration d’Alex Jones. Cette faction en a eu tellement marre que l’Amérique soit vaincue par les crétins incompétents et historiquement analphabètes de l’administration Biden, y compris le Département d’État, qu’elle a entamé une révolte de l’intérieur qui lui a permis de prendre le contrôle de nœuds clés d’influence et de prise de décision, que l’on pourrait appeler la prise de décision exécutive, au sein des réseaux de renseignement. Cela leur donne maintenant la possibilité de vaincre les mondialistes et de réinstaller littéralement Trump au pouvoir à partir de 2025. Trump leur rendrait alors la pareille en exprimant sa loyauté pour un financement supplémentaire de l’armée, du complexe industriel, des réseaux de renseignement, des produits pharmaceutiques, de l’énergie domestique, et de bien d’autres choses encore.

Trump soutient l’Amérique mais aussi Big Pharma, Big Debt et les grosses dépenses militaires

Permettez-moi d’être clair, car il ne s’agit pas d’un scénario tout blanc ou tout noir. Et j’essaie de ne pas y insérer mes propres opinions. J’essaie de ne pas dire que Trump est bon ou que Trump est mauvais, mais plutôt de vous expliquer les causes et les effets. Trump soutient donc Big Pharma, Big War, Big Banks. Et on peut aussi dire Big Israel, c’est-à-dire le contingent sioniste d’Israël, qui aide aussi à soutenir les guerres militaires au Moyen-Orient. Trump soutient toutes ces choses, que cela vous plaise ou non, mais il soutient également l’énergie domestique, ce qui, je pense, est une bonne chose pour l’Amérique de disposer de son propre approvisionnement en énergie et de sa propre infrastructure énergétique, de sorte que nous soyons plus autonomes de cette manière. Mais Trump est également favorable à l’impression massive d’argent et à des taux d’intérêt artificiellement bas afin de provoquer une création monétaire excessive ou un assouplissement quantitatif, qui finit par gonfler le marché boursier et les prix de l’immobilier, provoquant de l’inflation et donnant temporairement l’impression que les choses sont bonnes d’un point de vue fiscal. En outre, en tant que président, Trump approuvera des paiements massifs à l’armée. Nous parlons de plus de mille milliards de dollars par an pour le financement de l’armée américaine. Trump soutiendra également des subventions massives aux géants pharmaceutiques, parce qu’ils le soutiennent à certains égards, je pense, afin de s’assurer qu’il soit à nouveau élu, alors qu’à l’heure actuelle, l’administration Biden parle d’utiliser les pouvoirs du gouvernement pour saisir la propriété intellectuelle des produits pharmaceutiques brevetés, en les retirant aux entreprises pharmaceutiques.

M. Biden réclame essentiellement l’expropriation des brevets pharmaceutiques, puis l’octroi de licences à des fabricants OEM ou à des fabricants tiers qui produiraient ces médicaments à très bas prix, que le gouvernement achèterait ensuite pour les distribuer par l’intermédiaire de Medicare et, en dernier ressort, des programmes Medicaid au niveau de l’État. Cette menace, du point de vue de Big Pharma, est donc une menace existentielle pour le modèle de profit même du complexe industriel pharmaceutique. Big Pharma tire l’essentiel de ses revenus, les géants, de quelques médicaments clés, et généralement pour quelques années seulement pendant que ces médicaments sont protégés par un brevet, car tous les brevets expirent. Ainsi, une entreprise pharmaceutique typique peut avoir 200 médicaments en cours de développement, sachant que 190 d’entre eux sont voués à l’échec. Il reste donc 10 médicaments, disons, qui sont viables sur le marché. Sur ces dix médicaments, huit vont réussir à s’imposer et il se peut qu’un ou deux médicaments à succès génèrent tous les bénéfices qui couvrent les pertes de tous les autres médicaments qui ont échoué. Or, ce sont ces un ou deux médicaments que l’administration Biden veut saisir, privant ainsi les grandes sociétés pharmaceutiques de cette manne de revenus sur laquelle elles comptent pour maintenir leur rentabilité. C’est pourquoi même Pfizer réduit actuellement la production des vaccins COVID et licencie de nombreuses personnes dans certaines divisions de l’entreprise. Et Trump est exactement la personne qui, selon eux, leur permettra de le faire, parce que Trump sera tout à fait d’accord pour accélérer la production de médicaments et de vaccins, et pour répondre aux pandémies à venir d’une manière qui favorise en même temps les bénéfices des sociétés pharmaceutiques.

Les réseaux d’intelligence profonde considèrent Trump comme leur champion du financement et Elon comme leur porte d’entrée pour les champions de la parole

Vous vous demandez peut-être pourquoi Alex Jones a été réintégré sur Twitter ? Et qu’est-ce qu’Elon Musk a à voir avec tout cela ? Eh bien, Elon Musk est profondément impliqué dans des projets de recherche pour l’armée. De nombreux projets expérimentaux, qui sont des systèmes d’armes exotiques, des systèmes de lancement exotiques, des systèmes optiques exotiques et, bien sûr, des systèmes de liaison neuronale, c’est-à-dire des interfaces homme-cerveau, des systèmes de surveillance et des systèmes de contrôle actif des moteurs. L’armée américaine sait que l’avenir de la guerre passera en grande partie par les drones et les systèmes automatisés. Nous parlerons d’ailleurs de l’IA dans un instant. Mais une partie de la réponse réside également dans les systèmes cyborg. Si vous pensiez qu’Elon Musk développe la liaison neuronale parce qu’il veut aider les personnes en fauteuil roulant à remarcher, et que c’est sa seule motivation, parce qu’il est juste une bonne personne et qu’il veut aider les gens à retrouver leurs jambes, alors, malheureusement, vous êtes un imbécile. Il ne s’agit pas d’aider les personnes en fauteuil roulant à marcher, même si cela peut être un effet secondaire. Mais le véritable objectif est de construire des soldats cyborg.

Ces soldats cyborg seront équipés de systèmes d’exosquelettes et de drones contrôlés par l’esprit. Les drones automatisés, qu’ils soient aériens ou terrestres, pourraient prendre la forme de chiens ou d’écureuils. Ils seront contrôlés par le soldat cyborg, qui sera une machine de combat très efficace parce qu’il disposera de l’interface esprit-machine, qui est l’essence même de la neuroliaison. Elle est conçue pour permettre aux soldats de contrôler des systèmes cinétiques et des systèmes autonomes sans avoir à apprendre une interface informatique. Les soldats n’ont pas le temps d’afficher un écran, de choisir un menu déroulant et d’émettre des commandes, et ils n’ont pas de clavier à portée de main. Essayer de doter un soldat de ce type d’interface ne fonctionne pas très bien. Ce n’est pas faisable. Ces systèmes d’interface sont détruits par les éclats d’obus, etc. Même si vous attachez un clavier ou un écran au bras d’un soldat, ce bras va probablement recevoir des coups à un moment ou à un autre, et tout le système sera alors hors service.

L’armée a compris que les recrues humaines ne suffiraient pas longtemps… voici donc les cyborgs, puis les soldats humanoïdes entièrement autonomes

Mais deuxièmement, soldats, je suis désolé de vous le dire, mais les nouvelles recrues ne sont plus aussi intelligentes qu’avant. Les services militaires ont de plus en plus de mal à recruter de jeunes soldats. C’est pourquoi ils abaissent les exigences en matière de quotient intellectuel. Pour certains secteurs du service militaire, il n’est même plus nécessaire de passer des tests, il suffit d’avoir un cœur qui bat, un corps qui fonctionne et d’être prêt à s’entraîner. Ainsi, pour ces soldats moins sophistiqués, afin d’être équipés de systèmes cyborg, ce qui est le but ultime, ils doivent avoir des systèmes qui sont tout simplement plus intuitifs et moins techniques. Et il n’y a rien de plus intuitif que de penser à ce que l’on veut faire. Si vous êtes un soldat cyborg, même si votre QI est faible, mais que vous êtes un soldat dévoué et loyal. Alors, avec un implant neuronal, tout ce que vous avez à faire est de penser à envoyer un drone kamikaze dans le bunker ennemi que votre système infrarouge augmenté a identifié. Vous venez d’émettre mentalement la commande GO, et vous n’avez pas besoin d’apprendre une interface.

Ainsi, les systèmes d’augmentation cyborg seront plus largement accessibles aux soldats humains moins qualifiés. Et bien sûr, à terme, l’objectif de ce programme est de remplacer l’élément humain et de passer de soldats cyborgs à des soldats robotiques humanoïdes entièrement automatisés qui n’ont même pas besoin d’être entraînés à penser puisqu’ils sont simplement programmés et téléchargés à l’aide de systèmes autonomes.

Qu’est-ce que cela a à voir avec Elon Musk, Alex Jones, Tucker Carlson et Donald Trump ? Eh bien, tout, c’est simple. Pour que les États-Unis restent viables, en termes de projection militaire dans le monde, ils doivent développer des systèmes de drones et de cyborgs plus autonomes. Ils doivent devenir un leader mondial dans le domaine de l’IA, des implants de liaison neurologique et d’autres technologies clés, comme les missiles hypersoniques, que les systèmes d’IA peuvent d’ailleurs aider à développer en théorie. Elon Musk est considéré comme un gardien clé dans cette quête de technologie appliquée. Elon Musk n’est pas lui-même le plus brillant théoricien du monde. Mais il est très, très doué pour appliquer la science à des questions pratiques. Il sait traduire la théorie en pratique. Il l’a prouvé avec ses systèmes satellitaires, ses systèmes de lancement de fusées et ses systèmes d’atterrissage et de récupération de fusées, ainsi qu’avec les véhicules Tesla.

Elon mérite une grande reconnaissance pour son rôle d’agrégateur de technologies en vue d’un déploiement pratique. C’est ce qui manque à l’armée en ce moment. Et c’est ce dont ils ont besoin. Je pense donc qu’un accord a été conclu entre les réseaux de renseignement militaire et Elon Musk. Et cet accord implique la réintégration de Trump. Et Tucker Carlson a été activé sur Twitter afin d’aider à ramener Trump en s’attaquant de plein fouet au régime fasciste de Biden. Et les gauchistes perdants qui sont en train de perdre nos guerres en Ukraine, et potentiellement au Moyen-Orient, et certainement bientôt à Taïwan. En d’autres termes, Elon Musk a reçu le feu vert pour activer toute personne qu’il juge nécessaire pour aider à renverser la tendance contre la rhétorique anti-Trump qui existe. Et pour exposer la vérité sur la façon dont les démocrates ont détruit l’Amérique à dessein, afin de rétablir Trump en tant que président, ce qui nécessiterait une inondation massive du soutien des électeurs pour Trump, et pour cette raison, je crois qu’Alex Jones a été réintégré.

Pourquoi Alex Jones n’aurait jamais dû être banni en premier lieu

Alex mérite d’être réintégré. Il n’aurait jamais dû être banni. Alex a eu plus raison que presque tous les acteurs des médias grand public depuis des décennies. Et tant de choses contre lesquelles Alex avait mis en garde se sont réalisées. Et nous vivons maintenant ces choses. Il mérite donc un énorme crédit. Il a été banni parce qu’ils voulaient le faire taire afin de truquer les élections de 2020, j’ai été banni pour la même raison. En fait, j’ai été banni en 2015, je pense, voire en 2014, j’ai été déplateformé avant Alex Jones. Mais après qu’Elon Musk a acheté Twitter, mon compte a été réactivé bien qu’il soit toujours très fortement interdit. Je m’attends à ce que cela s’inverse bientôt.

Mais d’ailleurs, les liens brighteon.com ne sont pas autorisés à être partagés sur Twitter. Et j’espère certainement que cela sera bientôt corrigé également. Parce qu’Elon Musk aura besoin de toute l’aide possible pour informer l’Amérique sur ce qui se passe réellement et pour préparer le peuple américain à abandonner les démocrates et à faire venir quelqu’un de différent. Le seul candidat viable du côté du GOP à l’heure actuelle est Donald J. Trump, il n’y a pas d’autre candidat. Donc abandonner les démocrates signifie en réalité soutenir Trump, mis à part le fait qu’il y a quelques candidats indépendants qui, je pense, ont des idées précieuses à partager, comme le Dr Shiva. Et certaines personnes aiment aussi beaucoup RFK, Jr. Mais d’un point de vue pratique, les candidats indépendants ont rarement une chance de remporter la Maison-Blanche, il est presque impossible que cela se produise. Parfois, ils peuvent jouer un rôle de trouble-fête en refusant la Maison-Blanche à l’un des autres candidats aux primaires, le démocrate ou le républicain. Mais il est rare qu’un indépendant soit élu à un poste important, même s’il peut néanmoins contribuer grandement aux débats et à la dynamique globale de l’élection.

Encore une fois, Elon Musk a reçu le feu vert pour réintégrer des personnes comme Alex Jones, et je pense que vous allez voir Alex parler très favorablement de la défense de l’Amérique, qui est un concept très important. Et je suis d’accord avec ce concept. Nous devons garder l’Amérique en vie. Et l’importance de renforcer la puissance militaire américaine afin de protéger nos frontières et de garantir que nous ne perdrons pas les guerres à l’étranger, comme c’est ce qui se passe actuellement. Alex Jones a vivement critiqué Trump dans le passé, et j’ai également critiqué Trump sur plusieurs questions telles que l’opération Warp Speed. Mais quand les choses se passent, la plupart des gens qui sont conscients de ce qui se passe si on leur donne un choix simple entre Joe Biden et Donald J. Trump, si ce sont les seules options, le choix est limpide. C’est Trump jusqu’au bout. Aucune personne sensée ne voterait pour Joe Biden.

Je pense que les réseaux de renseignement militaires liés aux réseaux profonds, comme je les appelle, en sont très conscients. Aujourd’hui, il faudra beaucoup d’argent pour renforcer l’armée américaine et la rendre compétitive dans le monde. Trump sera prêt à soutenir des niveaux insensés d’impression monétaire, comme il l’a fait lors de sa première administration. Nous parlons donc de milliards de dollars imprimés. Mais Trump pourrait également être en mesure de rétablir les relations avec les Saoudiens et les Émirats arabes unis, qui se détournent actuellement du pétrodollar, ce qui aurait des effets catastrophiques sur le rôle du dollar sur la scène mondiale. Si Trump peut inverser cette tendance et ramener les Saoudiens au niveau du pétrodollar, alors il pourrait réellement prolonger la durée de vie du dollar lui-même, car le dollar est actuellement sous assistance respiratoire, grâce aux politiques catastrophiques et désastreuses de l’administration Biden.

Trump est essentiellement utilisé comme une sorte de médecin de combat pour le dollar, pour le réparer, arrêter l’hémorragie et ramener le dollar à la viabilité afin que plus d’argent puisse être imprimé, pour le remettre au complexe industriel militaire, pour travailler sur des systèmes d’armes plus exotiques tels que des drones autonomes, des systèmes d’interface Cyborg, des systèmes homme-machine, des missiles hypersoniques, mais aussi des armes spatiales exotiques via Space Force. C’est pourquoi Tucker Carlson a été amené sur Twitter. C’est pourquoi Alex Jones est réintégré. C’est probablement pour cela que j’ai été réintégré. Même si je n’ai probablement pas suivi le chemin que certaines de ces personnes voulaient que je suive. Mais j’admets qu’en fin de compte, s’il s’agit de Biden contre Trump, il ne fait aucun doute que je fais partie de l’équipe Trump à ce stade, même si j’ai été extrêmement critique à l’égard de certaines décisions de Trump, je le ferais encore. Nous préférons vivre dans un monde où l’Amérique existe toujours, plutôt que dans un monde où nous sommes envahis par les mondialistes, où nous sommes sous le contrôle de l’ONU et où nous avons perdu notre Constitution. C’est pourquoi je dis que c’est une question très complexe pour nous tous, y compris pour vous qui écoutez ceci, vous n’obtiendrez pas un candidat parfait.

Source

[Voir aussi :
Trump et la kabbale]




Une famille entière atteinte du syndrome des micro-ondes près d’une tour 5G

[Source : maisonsaine.ca]

Par André Fauteux

Une famille suédoise a souffert de symptômes typiques du syndrome des micro-ondes alors qu’elle séjournait dans un chalet situé à proximité d’antennes-relais de téléphonie mobile de cinquième génération (5G).

Cette nouvelle étude de cas est la sixième sur les effets sanitaires du rayonnement 5G réalisée par l’oncologue et épidémiologiste Dr Lennart Hardell, de la Fondation pour l’environnement et la recherche sur le cancer, et Mona Nilsson, de la Fondation suédoise pour la protection contre les rayonnements. L’étude a porté sur un couple dans la trentaine et ses trois enfants âgés de 4 à 8 ans. Ils ont passé trois nuits l’été dernier dans un chalet situé à seulement 125 mètres d’une tour de 24 mètres portant les antennes de trois opérateurs de télécommunications différents.

La famille avait déjà loué le même chalet en 2022 et 2021 sans éprouver de problème de santé. À l’époque, un seul opérateur disposait d’un équipement 5G sur la tour, tandis que les autres transmettaient des ondes de fréquences 3G et 4G. L’ajout d’antennes 5G par deux autres opérateurs au cours de l’hiver 2022/2023 a augmenté le rayonnement 5G émis.

Toute la famille, y compris les trois jeunes enfants, a souffert de graves problèmes de sommeil, entre autres symptômes. La mère avait un pouls élevé et irrégulier, des engourdissements dans les mains et les pieds et des picotements dans le corps. Le père a eu des difficultés à respirer et a ressenti une pression sur la poitrine. Les petits ont souffert de maux d’estomac, deux d’entre eux ont eu de la diarrhée et des maux de tête et un autre a développé une éruption cutanée. Tous leurs symptômes ont disparu aussitôt que la famille est rentrée chez elle, où les niveaux de rayonnement de radiofréquences/micro-ondes pulsées étaient nettement inférieurs.

Aucune mesure de l’intensité du rayonnement n’a pu être effectuée pendant leur séjour estival, explique Mme Nilsson. « Ce n’est que deux mois plus tard qu’une mesure a été effectuée à l’extérieur du chalet. Elle a montré une valeur de crête maximale de 43 400 microwatts par mètre carré (μW/m2) mesurée avec l’analyseur Safe and Sound Pro II. Les mesures effectuées dans le domicile permanent ont montré un pic maximal compris entre 257 et 1 403 μW/m2 dans la chambre des membres de la famille sur l’oreiller. »

La mesure du rayonnement au chalet a été effectuée au début du mois d’octobre, alors que la zone de vacances était en grande partie vide. Lorsque la famille y a séjourné, la zone était entièrement occupée. « Il y a 400 espaces de camping, environ 70 appartements et une douzaine de chalets dans la région, ce qui signifie qu’il y avait beaucoup plus de personnes utilisant des téléphones mobiles connectés aux antennes lorsque la famille était en vacances que lorsque la mesure a été effectuée, explique Mme Nilsson. Selon l’Agence nationale française des radiofréquences, qui a mesuré le rayonnement de stations de base 5G, le rayonnement de la 5G varie considérablement en fonction du nombre d’utilisateurs et, plus particulièrement, du nombre de transferts de données volumineux. Plus le nombre de gigaoctets transmis est important, plus le rayonnement est élevé. Il est donc fort probable que le rayonnement ait été nettement plus élevé lorsque la famille se trouvait à proximité de la tour que lorsque la mesure a été effectuée alors que la zone était presque vide. »

Pour éviter les effets non thermiques après une exposition aux radiofréquences de plus de quatre heures, les l’Association médicale autrichienne, la résolution 1815 du Conseil d’Europe et l’Académie européenne de médecine environnementale se fient aux Valeurs indicatives en baubiologie SBM-2015 pour les zones de repos. Ces organismes recommandent de limiter l’exposition sous idéalement sous 100 μW/m2 (ou 0,2 volt par mètre carré) le jour et sous 10 μW/m2 la nuit.

Selon le site Physicians for Safe Technology, la 5G utilise une technologie de groupe de faisceaux d’antennes à micro-ondes pulsées dont la forme et la direction peuvent être contrôlées pour qu’un faisceau individuel soit dirigé vers un dispositif afin d’améliorer le signal, comme dans le cas du contrôle des missiles. Or ce faisceau concentré peut causer des dommages permanents aux tissus vivants. « Les entreprises de télécommunications utilisent des longueurs d’onde plus grandes (600 et 700 MHz), ou bande basse, en plus du Wi-Fi actuel de 2,5 à 5 GHz, ou bande moyenne, ainsi que des petites fréquences millimétriques à bande haute (6 à 300 GHz) qui ont particulièrement préoccupé les scientifiques. Ainsi, le spectre 5G, lorsqu’il sera pleinement mis en œuvre, consistera en une gamme beaucoup plus large de fréquences auxquelles les gens seront exposés en permanence et avec une plus grande proximité… Ces minuscules longueurs d’onde (millimétriques) à haute fréquence ne pénètrent que la couche externe de la peau, contrairement aux technologies 2G, 3G et 4G qui traversent le corps. Les principaux problèmes de santé liés à l’exposition à la 5G concernent la peau, les yeux et les signaux métaboliques systémiques indésirables émis par les capteurs cutanés, ainsi que les effets de la chaleur. Dans une note d’information du Parlement européen de mars 2020 sur les effets de la 5G sur la santé, il est admis que “la Commission européenne n’a pas encore mené d’études sur les risques de la technologie 5G pour la santé”. »

Pour en savoir davantage

Réseau 5G et internet des objets, un cheval de Troie, par le physicien Paul Héroux, professeur de toxicologie des champs électromagnétiques à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

La sixième étude de cas suédoise sur la 5 G a été publiée le 2 décembre dans la revue scientifique Annals of Clinical and Medical Case Reports.

Détails des autres études de cas sur la 5 G dans cet article de Mona Nilsson : https://radiationprotection.se/5g/family-with-three-children-got-microwave-syndrome-near-5g-mast/




L’histoire officielle du 7 octobre

[Source : lesakerfrancophone.fr]


Par Caitlin Johnstone – Le 7 décembre 2023

L’histoire officielle est que le 7 octobre 2023, des milliers de méchants terroristes du Hamas sont sortis de leur enclave fortifiée et ont tué environ 1 200 Israéliens tout simplement parce qu’ils voulaient tuer des Juifs par simple méchanceté. Le gouvernement israélien n’avait rien fait pour provoquer cette attaque, et rien d’important ne s’était jamais produit avant cette date.

L’attaque a été aussi peu défendue que possible ; les forces de défense israéliennes ont mis neuf heures à réagir alors que, des mois à l’avance, elles avaient été largement prévenues de l’imminence d’une attaque, tant par leurs propres services de renseignement que par les services de renseignement égyptiens. Aucune tentative n’a été faite pour prévenir le festival de musique Nova de l’imminence d’une attaque, alors que les forces de sécurité israéliennes savaient depuis la veille qu’une attaque allait avoir lieu, ce qui a entraîné des centaines de morts et la capture d’otages. L’attaque a rencontré si peu de résistance que le Hamas lui-même a été surpris par le nombre d’Israéliens qu’il a pu capturer et tuer, surprise due peut-être au fait qu’il avait passé deux ans à s’entraîner en plein air, à moins d’un kilomètre de la frontière, en vue d’une attaque aérienne, maritime et terrestre utilisant des parapentes motorisés, des drones et des bateaux à moteur. Tout cela est parfaitement normal et n’a absolument rien de suspect [pour les analystes des médias grand public].

Le fait que 100 % des 1 200 morts israéliens du 7 octobre soient attribués au Hamas, alors que les médias israéliens et les témoins oculaires affirment que les forces de défense israéliennes ont tiré sans discernement sur des zones peuplées d’Israéliens, n’a rien de suspect non plus. Les corps brûlés que vous voyez sur les photos de la dévastation du 7 octobre ont été brûlés avec une certitude absolue par le Hamas, bien que le gouvernement israélien ait reconnu qu’il avait précédemment identifié à tort des centaines de combattants du Hamas morts comme étant israéliens parce qu’ils avaient été si gravement brûlés par les tirs des forces de défense israéliennes que leurs corps étaient méconnaissables.

(L’histoire officielle du 7 octobre comprenait également des récits de bébés décapités, de bébés cuits dans des fours et de bébés arrachés à l’utérus de mères enceintes, et vous étiez traité de négationniste de l’Holocauste par haine des Juifs si vous en doutiez, mais ces récits ont depuis été retirés et ne font plus partie de l’histoire officielle, de sorte que la croyance en ces récits est désormais facultative).

L’assassinat de 1 200 Israéliens est si diabolique et si grave que cela justifie le meurtre de plus de 16 000 Palestiniens à Gaza, dont plus de 7 000 enfants. Il est probable qu’il y en aura encore beaucoup plus, car les vies israéliennes valent beaucoup, beaucoup plus que les vies palestiniennes. Seul un nazi raciste peut croire que les vies palestiniennes comptent.

De toute façon, Israël n’est pas à blâmer pour les meurtres commis à Gaza, car c’est la faute du Hamas qui utilise les civils comme boucliers humains. Il est antisémite de se demander comment Israël a pu tuer autant de boucliers humains tout en tuant étonnamment peu de combattants du Hamas et en n’infligeant aucun dommage significatif aux dirigeants du Hamas dans le processus.

Maintenant que 1,7 million de Gazaouis ont été déplacés et qu’ils sont poussés vers la frontière égyptienne, il est tout à fait normal de voir des programmes officiels proposés par des fonctionnaires israéliens et des leaders d’opinion visant à « réduire » a population de Gaza et à la relocaliser dans d’autres pays. Seul un partisan diabolique du terrorisme appelle cela un nettoyage ethnique ; il faut plutôt y voir des vacances permanentes [à l’étranger].

Si vous remettez en question une partie de cette histoire officielle, vous êtes un monstre diabolique qui hait les Juifs, qui soutient le terrorisme et qui souhaite que Hitler ait gagné. Pour la peine, vous devez être censuré, renvoyé de votre travail, expulsé du campus universitaire et mis au ban de la bonne société, parce que vous soutenez le génocide et que vous voulez que de bonnes personnes meurent.

Cela vous donne-t-il l’impression d’être dingue ? C’est une bonne chose. Cela signifie que cela marche. Cela signifie que l’histoire officielle prend racine dans votre esprit. Vous n’avez plus qu’à la laisser fleurir et s’épanouir en vous. Arrêtez de lutter. Détendez-vous. Plus vous lutterez, plus vous vous ferez du mal. Laissez votre esprit se vider et obéir. Ce sera terminé avant même que vous vous en rendiez compte.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




La France corrompue

[Source : fr.statista.com]

Le visage de la corruption en France

Par Tristan Gaudiaut

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, qui se tient chaque année le 9 décembre, nous avons choisi de revenir sur les chiffres clés de ce fléau en France avec les données de Transparency International. Si la corruption affecte le plus fortement les pays pauvres et instables politiquement, l’ONG a pointé du doigt ces dernières années la stagnation de plusieurs pays occidentaux dans les progrès réalisés contre ces pratiques illégales. La France en fait notamment partie, avec un score dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International qui n’a pas évolué depuis 2018. Mais quel est le visage de la corruption dans l’Hexagone ?

Sur plus de mille affaires de corruption recensées en France par l’ONG en date du 25 juillet 2023, on remarque que ces activités illicites semblent particulièrement répandues dans le milieu politique, et en particulier à l’échelon municipal (maires, adjoints et conseillers), qui concentre 39 % des affaires. En seconde position, on trouve les entreprises et leurs dirigeants, représentés dans 22 % des affaires recensées, suivis des employés de la fonction publique (18 % en combinant la fonction publique d’État et territoriale). Quant aux infractions les plus fréquentes, c’est le détournement de fonds publics qui arrive assez largement en tête, puisqu’il concerne 27 % des affaires de corruption. Suivent ensuite le conflit d’intérêts et l’ingérence (19 %), l’escroquerie et la fraude (18 %), ainsi que le faux et usage de faux (17 %).

[La France] se classe à la 23e place [mondiale] avec un score de 69 sur 100, ce qui représente une légère régression par rapport au début de la dernière décennie (-2 points par rapport à 2012). Un score en déclin que l’Hexagone partage avec d’autres économies développées comme l’Espagne (-3 points depuis 2012), le Canada (-7 points), ou encore États-Unis (-6 points). Comme le révèle une autre étude, les affaires de corruption les plus souvent jugées en France concernent des détournements de fonds publics et des conflits d’intérêt. (Source)


[Source : Tocsin]

« Les gens sous-estiment le degré de mensonge dans lequel on vit ! »

Jean-Dominique Michel

[Note de Joseph : Jean-Dominique Michel mentionne que l’on sait aujourd’hui que presque tout ce qui concernait la crise Covid est faux. Cependant, il n’envisage toujours pas le plus gros mensonge : celui de l’hypothèse virale elle-même qui a été largement réfutée sur un plan scientifique, mais que l’industrie pharmaceutique continue à promouvoir, y compris lors de la formation universitaire des personnels soignants. Le SARS-CoV-2 n’a en particulier jamais été isolé en suivant la démarche scientifique, mais est le résultat d’une mauvaise cuisine appelée « culture virale » et couronnée par un séquençage génétique purement virtuel. Voir le dossier Vaccins et virus, dont les articles Un adieu à la virologie,
Pierre Chaillot : « Il est faux de dire que l’on a isolé un virus »,
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène.]




Macron parle de la Déclaration des droits de l’homme. Ce n’est pas la Corée du Nord mais…

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Plus on vous parle de quelque chose, et moins cette chose existe.

C’est une forme d’inversion qui devient systématique, une inversion où les mots perdent leur sens.

Les plans de sauvegarde de l’emploi détruisent votre boulot.

France Travail s’occupe de ceux qui sont sans travail.

Alors, quand Macron parle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en s’étant assis dessus au sens premier et littéral du terme lors de sa funeste décision concernant le passe sanitaire il y a de quoi rire.

Rire jaune.

Quand on entend le mamamouchi en chef, des trémolos dans la voix, reprendre son souffle comme un acteur mauvais de série B surjouant un rôle mal appris, il y a de quoi se pincer.

Alors, rappelons à tous la Déclaration des droits de l’homme. Consultable ici sur le site du Conseil Constitutionnel.

Lisez attentivement les articles 4 et 5.

Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Les choses sont très simples.

L’État et les citoyens auraient pu penser que ne pas se vacciner allait nuire à autrui et rendre obligatoire la vaccination. Dans ce cas, alors, la loi pouvait contraindre.

Le problème constitutionnel majeur qui s’est posé est facile à comprendre.

La vaccination n’ayant jamais été obligatoire, alors le passe sanitaire a contraint à faire des choses que la loi n’ordonnait pas.

Nous sommes dans un cas d’école d’anticonstitutionnalité.

Le président est responsable de l’avoir pensé et mis en place.

Le Conseil Constitutionnel coupable de l’avoir validé.

Alors nous ne sommes pas encore en Corée du Nord, et plus on vous parle de la Corée du Nord plus cela devrait vous inquiéter, car se comparer à la Corée du Nord pour se rassurer n’est quand même pas très rassurant justement !

Plus grave.

Les textes ont été écrits et les institutions ont été pensées justement pour nous éviter de devenir la Corée du Nord.

Cette sortie présidentielle est d’une indécence dont seul ce président a le secret.

Charles SANNAT

« Ceci est un article “presslib”, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Pourquoi le christianisme et l’Occident seront exterminés — une histoire de Jacob (Israël) et d’Ésaü (Rome)

[Source : martinvrijland.nl]

Par Martin Vrijland

La raison pour laquelle l’Amérique et l’Europe seront mises à terre se trouve dans la généalogie de Noé et de son descendant Abraham. Vous vous souvenez des accords d’Abraham ? Il s’agissait d’un traité organisé par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner (sur ordre de Trump), pour unir les Arabes et les Juifs. En fait, nous pouvons faire remonter tout ce qui se passe sur la scène mondiale à la généalogie de Noé (et donc d’Abraham), ce qui explique aussi pourquoi des lois noahites seront bientôt introduites dans le monde entier.

Les accords d’Abraham jouent un rôle important dans la reconnaissance et la compréhension de ce qui se passe à Gaza et en Israël. La position défendue ici est que la paix a été signée depuis longtemps entre les Palestiniens (Arabes) et les Juifs, à l’époque des accords d’Abraham. Les bases de ces accords auraient déjà été jetées sous Bill Clinton, lors des négociations de Camp David en 2000. La thèse est que les descendants d’Abraham (selon l’arbre généalogique ci-dessous) ont fait la paix et ont décidé de s’entraider.

Si vous regardez l’arbre généalogique ci-dessous (tiré de Wikipédia), vous pouvez garder deux choses à l’esprit. La première est que le géniteur de tout cela est Noé et la seconde est que, selon la tradition, un géniteur donne sa bénédiction à un fils (de préférence l’aîné).

Noé, c’est la personne après le fameux déluge mythologique. Dans les 3 livres que j’ai écrits en 2023, on découvre que la généalogie a tout à voir avec l’histoire cyclique et la rematérialisation des codes lignagers sauvegardés, mais aussi qu’il existe un scénario directeur selon lequel le monde est gouverné. Et ce scénario directeur est basé sur les croyances religieuses de tous les peuples qui semblent aujourd’hui s’opposer sur la scène mondiale.

Dans cette croyance, il y a une sorte de croyance selon laquelle le peuple juif est le descendant de Jacob. Jacob aurait changé son nom en Israël après s’être disputé avec un « être divin ». Jacob aurait reçu la bénédiction généalogique de Dieu par tromperie. En effet, son père, Isaac (le fils aîné et béni d’Abraham), est devenu aveugle plus tard dans sa vie et a voulu donner sa bénédiction à Ésaü (au lieu de Jacob). Jacob et Ésaü étaient deux frères jumeaux. Jacob a volé la bénédiction divine à Ésaü parce que sa mère l’a vêtu d’une toison d’agneau pour imiter la sensation des bras poilus de Jacob pendant qu’Ésaü chassait. C’est ainsi que l’aveugle Isaac a pris Jacob pour le poilu Ésaü.

En d’autres termes, Jacob/Israël a volé la bénédiction divine (la préférence divine) à Ésaü et c’est pour cette raison que les Juifs s’appellent eux-mêmes le peuple élu de Dieu. Après tout, leur géniteur est Israël (Jacob, qui a changé son nom en Israël) et le père Isaac a peut-être découvert la tromperie, mais n’a pas pu inverser la bénédiction. Il a donc institué la règle selon laquelle Ésaü devait désormais servir Jacob. Jetez un coup d’œil à l’arbre généalogique et lisez la suite ci-dessous.

Ce qui est intéressant, c’est que Jacob (Israël) et Ésaü étaient deux frères jumeaux. Ésaü était poilu et le premier-né des deux. On dit que Jacob a tenu le talon d’Ésaü pendant la naissance. C’est l’origine du nom Jacob, qui signifierait « qui tient le talon ». Or, certains mouvements juifs affirment que ce talon fait référence à la botte que l’on peut reconnaître sur la carte de l’Italie. Si Jacob (Israël) a tenu le talon d’Ésaü, l’Italie (et donc Rome) représente Ésaü. Et puisque Rome (l’Église romaine) serait le fondateur du christianisme, ils en concluent que le christianisme appartiendrait à la tribu d’Ésaü.

[Note de Joseph : en toute logique, si Jacob a volé la bénédiction, il ne peut en découler qu’une suite contraire au dessein divin ou cosmique pour la Terre. Et, en toute justice, ceci devra alors être réparé, ce qui semble être annoncé par le texte de l’Apocalypse de Jean et les prophéties du Christ. Il n’est pas non plus à chercher loin quelle est l’entité inspiratrice du vol. Voir aussi :
Coïncidences concernant Trump et Israël
Trump et la kabbale
La synagogue de Satan
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent]

C’est maintenant que cela se passe. Parce que Jacob (c’est-à-dire Israël) est censé avoir reçu la bénédiction de son père Isaac (fils d’Abraham), les Juifs (les Israélites, les descendants d’Israël) pensent que les descendants d’Ésaü (l’Occident chrétien) devraient les servir. Cela n’est peut-être pas proclamé publiquement, mais si vous consultez les présentations du rabbin Mendel Kessin, vous trouverez cette pensée. Les caractéristiques d’Ésaü sont qu’il est fort et violent. L’Occident fort et violent (en particulier les États-Unis, la nouvelle Rome) soutient Israël à la fois financièrement et militairement sur tous les fronts en raison de la simple mission du géniteur Isaac (fils d’Abraham — petit-fils de Noé) : Israël a reçu la bénédiction et Ésaü a dû servir Israël.

On pourrait donc dire que tout ce que fait Ésaü (tout ce que fait l’Occidental) sert Israël, parce que c’est ainsi que cela est dit dans l’histoire religieuse et parce que les dirigeants du monde tissent ces scénarios religieux comme des principes directeurs dans tous leurs choix et leurs actions. Ainsi, la richesse gagnée dans l’Occident chrétien (Europe et États-Unis) doit aller d’Ésaü (l’Occident chrétien) à Jacob (Israël).

Cependant, il semble aujourd’hui que les accords d’Abraham remontent un peu plus loin dans l’arbre généalogique. En effet, Israël (Jacob) était un fils d’Isaac, qui était lui-même un fils d’Abraham. Mais Abraham avait d’autres fils. Et c’est là qu’intervient Ismaël (en anglais : Ishmael). Ismaël est considéré par les Arabes comme leur géniteur. Ismaël est considéré comme le fils premier-né du prophète Ibrahim (Ibrahim = Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) et de sa femme Agar. Selon le Coran, Dieu a béni Ismaël et sa mère, et Ismaël est considéré comme un prophète dans l’islam. Le prophète Mahomet est considéré comme un descendant d’Ismaël.

Si donc, avec les accords d’Abraham (Ibrahim pour les musulmans), il a été décidé que les descendants d’Ismaël et les descendants d’Israël représentent les mêmes droits et si les musulmans sont considérés comme les descendants d’Ismaël et les juifs comme les descendants d’Israël, alors les descendants d’Ésaü (doivent servir Rome, le talon, la botte, le christianisme, l’Occident) doivent servir Ismaël et Israël.

Et lorsque vous comprenez cela, vous comprenez pourquoi l’Occident chrétien sera complètement démoli et miné dans les temps à venir. Cependant, tout cela est censé finir par prendre la forme du scénario prophétique de la fin des temps, où un descendant de la lignée de David (qui remonte également au géniteur Abraham, et donc à Noé) s’avérera être le grand pacificateur et prendra la place du temple reconstruit de Salomon. Dans ce scénario, ce pacificateur semble être Donald Trump. C’est ce que je soutiens, et bien d’autres choses encore, dans le livre Le Phénix se lèvera bientôt et nous avons déjà vu la première indication dans le couronnement de Trump en tant que roi d’Israël le 10 juillet 2023.

Plongez-vous dans l’arbre généalogique, plongez-vous dans le scénario (tel qu’il est expliqué dans le livre), puis regardez la vidéo ci-dessous et laissez-vous imprégner.

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Israël ne peut pas vaincre le Hamas, quelle sera donc la prochaine étape ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

[Photo : Israeli Army / AFP]

Par Robert Inlakesh — Le 5 décembre 2023 — Source RT

Après une accalmie de sept jours dans la guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens à Gaza, la reprise des hostilités a reçu un nouveau feu vert de Washington. N’ayant pas réussi à mener leurs alliés israéliens à la victoire militaire, les États-Unis autorisent une dangereuse escalade et rejettent toute solution pacifique qui permettrait d’éviter de nouvelles souffrances aux civils.

Quelques minutes seulement après le départ du secrétaire d’État américain Antony Blinken de Palestine/Israël, la guerre à Gaza a repris, avec un vaste assaut aérien sur les infrastructures civiles palestiniennes, causant la mort de près de 200 civils. Le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, a annoncé qu’il continuait à soutenir le « droit et la responsabilité d’Israël de s’en prendre au Hamas », mais on ne sait pas exactement dans quel but. Alors que l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak admet que le Hamas est loin de s’effondrer, la question se pose : quel est le véritable objectif de cette guerre ?

Après six semaines de guerre qui ont fait probablement plus de 20 000 morts parmi les Palestiniens, l’armée israélienne n’a pas réussi à prouver qu’elle avait réussi à réduire de manière significative les capacités militaires du Hamas et des autres groupes armés palestiniens dans l’enclave côtière assiégée. Alors qu’Israël a pénétré de force dans les principaux hôpitaux du nord de la bande de Gaza, affirmant que le Hamas utilisait ces sites comme bases et centres de commandement et de contrôle, les preuves produites par les forces de défense israéliennes (FDI) ne corroborent pas ces allégations. Le gouvernement américain a soutenu l’idée qu’un centre de commandement avait existé à l’hôpital Shifa, et lorsque les forces israéliennes sont entrées dans l’enceinte de l’hôpital, elles ont présenté des armes qu’elles prétendaient y avoir trouvées, ainsi qu’un tunnel vide. Toutes les images de ce type rendues publiques sont sélectionnées et éditées par l’armée israélienne, mais si elles sont vérifiées de manière indépendante, elles pourraient servir de preuve de la présence de militants, sans pour autant prouver l’existence d’un centre de contrôle ou de commandement. Peu de choses notables ont été découvertes dans d’autres hôpitaux, et l’affirmation des Américains selon laquelle ils disposeraient de renseignements solides confirmant les affirmations israéliennes est douteuse, compte tenu des déclarations publiques antérieures, telles que celles du président américain Joe Biden qui avait affirmé avoir vu « des images confirmées de terroristes décapitant des enfants », déclaration que la Maison-Blanche a dû retirer par la suite.

Au début de cette guerre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé que son gouvernement allait « écraser le Hamas », un objectif que le gouvernement américain a soutenu publiquement. Pourtant, le Hamas est parvenu non seulement à infliger à Israël le plus grand coup de son histoire, mais aussi à défendre Gaza sur le terrain en remportant d’innombrables succès contre les forces israéliennes. Le monde entier parle désormais de la formation d’un État palestinien, une idée qui avait été pratiquement abandonnée en faveur d’accords de normalisation inconditionnels entre les États arabes et Israël avant la guerre. En outre, l’un des résultats prévisibles de la guerre israélienne contre Gaza a été une augmentation considérable du soutien au Hamas dans l’ensemble des territoires occupés. Au Moyen-Orient et dans l’ensemble du monde musulman, les militants du Hamas sont devenus des héros et sont largement considérés comme une vaillante résistance nationale.

L’accord de normalisation israélo-saoudien, autour duquel s’articulait la politique moyen-orientale de l’administration Biden, n’est plus d’actualité à l’heure où Riyad se rapproche de Téhéran. Selon les sondages israéliens, seuls 4 % des Israéliens font confiance à Benjamin Netanyahou, tandis que le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, est la personnalité nationale la plus digne de confiance. Bien que les Israéliens lui fassent confiance, Hagari est devenu le « gars de la liste » et un mème en ligne, après avoir présenté une vidéo dans laquelle il affirmait qu’un simple calendrier écrit en arabe était une liste de « terroristes ». Cette vidéo était censée montrer que le Hamas gardait des otages à l’hôpital pour enfants de Rantisi.

Au moins 10 pays ont soit retiré leurs ambassadeurs d’Israël, soit suspendu leurs relations avec ce pays. Tout cela alors que les plus grandes manifestations pro-palestiniennes jamais organisées en Occident se poursuivent dans des capitales comme Londres et Washington DC. Ces événements, combinés à une baisse considérable de la cote de popularité de Joe Biden, laissent présager un désastre pour la guerre de Gaza soutenue par les États-Unis.

La Maison-Blanche affirme qu’elle impose certaines restrictions à l’armée israélienne qui prévoit d’envahir le sud de Gaza, mais dans le même souffle, elle offre un soutien inconditionnel aux actions d’Israël. À aucun moment le gouvernement américain n’a pris la responsabilité de ce qui s’est passé depuis le 7 octobre, il n’y a eu aucune excuse pour ses mensonges, aucun changement de stratégie et aucune reconnaissance du rôle joué par Washington dans la création de la situation sur le terrain à Gaza qui a facilité l’attaque du Hamas.

La véritable question qui se pose aujourd’hui est la suivante : quelle est la suite des événements ? Israël combat sans but à Gaza et continue de tuer des milliers de civils palestiniens, il n’y a aucun signe de défaite du Hamas à l’horizon et la situation humanitaire, décrite comme « la pire jamais vue » par le chef des secours de l’ONU, Martin Griffiths, continue de se détériorer. Si tous ces éléments sont à prendre au sérieux, le spectre d’une guerre régionale se profile également en cas d’escalade de l’attaque israélienne contre Gaza. Le Hezbollah libanais est actuellement engagé dans de fréquentes batailles le long de la frontière libanaise et a élargi la portée de ses attaques contre des cibles militaires israéliennes.

Les échanges de prisonniers qui ont eu lieu entre Israël et le Hamas ont prouvé que le groupe palestinien était capable de s’engager sur le plan diplomatique. Cet échange a également permis de révéler au monde entier qu’Israël détenait également des femmes et des enfants en captivité sans aucune charge. Les captifs civils israéliens qui ont été libérés, dont la majorité a été filmée en train de sourire, de serrer la main et de remercier les combattants du Hamas lors de leur libération, n’ont pas été autorisés à parler directement de leur expérience aux médias. En revanche, des femmes et des enfants palestiniens ont raconté les sévices, les tortures et les humiliations qu’ils avaient subis de la part de leurs geôliers israéliens. Il s’agit là d’une nouvelle débâcle en termes de relations publiques pour le gouvernement israélien, qui est apparu plus coupable que le Hamas.

Le gouvernement américain est aux commandes de la guerre. Il a le pouvoir de mettre fin au conflit à tout moment, mais il continue de prolonger ce désastre. Pendant la pause de sept jours dans les hostilités, rien n’a changé en faveur d’Israël pour rendre sa victoire possible. Il ne peut y avoir de solution militaire à la guerre de Gaza. Les États-Unis doivent reconnaître que ce conflit ne prendra jamais fin tant que le peuple palestinien ne bénéficiera pas de la justice et de la liberté. Pendant 75 ans, les gouvernements de l’Occident collectif ont ignoré la souffrance du peuple palestinien, ils n’ont jamais été des pacificateurs objectifs. La violence engendre la violence et la haine engendre la haine, il n’est pas possible d’assassiner simplement les Palestiniens pour les soumettre. Même si le groupe Hamas était vaincu, d’autres groupes apparaîtront pour se venger de ceux qui sont tombés et lutteront à l’avenir pour la création d’un État. Si la communauté internationale s’unissait, ce cycle pourrait être brisé, mais il faudrait un peu de courage.

Robert Inlakesh

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




« Une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion que notre conscience survit à la mort du corps »

[Source : breizh-info.com]

S’il y a bien un sujet qui angoisse, passionne, fascine chaque être sur cette Terre, quelle que soit son ethnie, sa race, sa religion, sa culture… c’est bien la question de la mort. Qu’est-ce qu’il se passe quand on meurt ? Et après ? Que devient notre conscience ? Survit-elle à la mort cérébrale ?

Stéphane Allix Journaliste, ancien reporter de guerre, fondateur de l’INREES (Institut de Recherches sur les Expériences Extraordinaires), a décidé d’enquêter sérieusement pour pouvoir y répondre, dans un livre intitulé « La mort n’existe pas ». Un livre qui cartonne dans les librairies, et sur lequel nous avons interrogé l’auteur. Plongée dans l’univers le plus fascinant qui soit, celui de notre mort à venir ;

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire « La mort n’existe pas » et quel était votre objectif principal en entreprenant cette enquête de quinze ans ?

Stéphane Allix : La mort accidentelle de mon frère en 2001 m’a incité à m’intéresser à la question de la conscience, de la vie après la mort, au début sans idée préconçue. Sans objectif particulier si ce n’est d’appliquer mes méthodes journalistiques à ce sujet que je pensais cantonné au domaine du philosophique ou du religieux.

À ma grande surprise, notamment en travaillant sur les expériences de mort imminente, j’ai découvert qu’on pouvait investiguer avec médecins, chercheurs, scientifiques, sur la question de la conscience, de la relation avec le cerveau. La Mort n’existe pas est le fruit de ces 15 années d’enquête.

Breizh-info.com : Avez-vous eu des expériences personnelles qui ont influencé votre perspective sur la mort et l’après-vie ?

Stéphane Allix : Non, mon travail d’enquête est prioritairement un travail journalistique. Je suis allé interroger des témoins, des chercheurs, des gens ayant vécu des expériences de mort imminente. J’ai interrogé les médecins qui ont travaillé sur le sujet, comme les chercheurs qui se consacrent à la dimension infinie de la conscience à travers le monde. Mon livre est vraiment le fruit de ce travail pluridisciplinaire d’investigation auprès de scientifiques.

Breizh-info.com : Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confronté pendant votre enquête et quelles ont été les découvertes les plus surprenantes ?

Stéphane Allix : Le grand défi est de parvenir à faire le tri entre une masse considérable de livres, d’études, d’informations. Certaines inégales par rapport aux autres. Et de comprendre qui, dans le domaine scientifique, travaille sérieusement sur la question. La question des expériences extraordinaires qualifiées improprement à mon sens de paranormales, fait l’objet de beaucoup de fantasmes, de délires, d’initiatives personnelles et d’un encadrement pas toujours très scientifique. La grande difficulté dans mon travail est justement d’isoler ce qui est sérieux de ce qui l’est moins.

Mais n’importe quel journaliste passant du temps sur le sujet y parviendra.

https://www.harpercollins.fr/products/la-mort-nexiste-pas

Breizh-info.com : Comment définissez-vous la relation entre la conscience et la mort physique ? Pensez-vous que la conscience persiste après la mort ?

Stéphane Allix : J’ai démontré que la conscience persistait après la mort. C’est une hypothèse qui est soutenue par beaucoup de scientifiques, en neuroscience, en psychiatrie, en physique sur cette relation entre conscience et cerveau. Il y a une relation évidente entre les deux. On observe des liens, des corrélations entre différents schémas d’activité dans notre cerveau et différents états de conscience. Notre cerveau n’est pas le même réveillé qu’endormi, dans un coma ou en veille comme maintenant. Il y a un lien évident entre cette activité cérébrale et notre état de conscience. Maintenant, dire que ce lien équivaut à un lien de causalité, d’aller un peu vite en disant que le cerveau fabrique ces expériences puisqu’on observe ces relations, ça, c’est une hypothèse, qui n’est pas démontrée, ni prouvée, et elle est aujourd’hui même remise en question par beaucoup de neuroscientifiques qui ne parviennent pas à expliquer comment un cerveau, c’est-à-dire un organe biologique de 1,4 kg, certes qui compte des milliards d’interactions et de connexions, pourrait produire une expérience intime, une expérience intérieure, notre sentiment d’exister, nos émotions, notre relation subjective à la vie.

En gros, cette origine cérébrale de notre conscience n’a jamais été prouvée. Et elle fait l’objet de plus en plus de contestation aujourd’hui de la part de chercheurs. Avec notamment des expériences de mort imminente qui montrent que malgré un cerveau en cessation d’activité, ou en activité réduite, où des témoins, notamment des personnes ramenées d’un arrêt cardiaque, rapportent avoir eu une situation de très très grande conscience, être sortis de leur corps, avoir observé un certain nombre de choses. On sait qu’il ne s’agit pas d’hallucinations aujourd’hui, on sait qu’il s’agit d’une expérience réelle, qui bouscule nos idées matérialistes et préconçues sur la relation entre cerveau et conscience.

Breizh-info.com : Comment la communauté scientifique et la société en général ont-elles réagi à vos théories et découvertes ?

Stéphane Allix : Ce ne sont ni mes découvertes ni mes théories. Je suis journaliste. Mon livre, La Mort n’existe pas est une enquête, sur des années. J’ai rencontré des chercheurs à travers le monde entier. Le monde scientifique est, comme la société en générale, composé par des personnes avec des avis différents. Dans ce monde scientifique, aujourd’hui, au vu des études dont on dispose, les scientifiques qui concluent que l’hypothèse que la vie se poursuit après la mort et que la conscience n’est pas réductible à l’activité cérébrale, sont assez nombreux.

Il y a d’autres scientifiques qui pensent le contraire. Mais c’est un peu ça la science, ça n’est pas une communauté unanime. C’est une communauté avec des idées qui divergent parfois radicalement devant les mêmes faits observés.

Je me suis attaché à démontrer qu’une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion, solidement étayée, que notre conscience survit à la mort du corps.

Breizh-info.com : Quelles implications pratiques votre livre peut-il avoir pour les personnes en deuil ou celles qui craignent la mort ?

Stéphane Allix : Sans même aller jusqu’à poser la question de savoir s’il y a une vie après la mort, le simple fait de parler de la mort, de faire de ce sujet un thème de réflexion, de pensée, d’échange, de dialogue auprès des familles, permet déjà de faire baisser cette tension qui habite tout un chacun vis-à-vis de la question de la mort.

Au-delà de ça, mon livre, qui met en évidence le travail de nombreux chercheurs, peut ouvrir à des questionnements beaucoup plus profonds, ça a été le cas pour moi. Si véritablement notre conscience n’est pas réductible à notre activité cérébrale. S’il y a quelque chose en nous qui s’apparente à une dimension fondamentale de la conscience, et n’a pas de relation avec le corps, et existe avant la naissance du corps, et subsiste après la mort du corps, ça change radicalement notre vision de la vie.

Et là on touche à des questions plus spirituelles, qui dans les différentes traditions sur terre, peuvent raisonner avec certains enseignements.

Après c’est une grande question philosophique et physiologique que je n’ai pas assez d’espace pour développer ici.

Breizh-info.com : Quelles sont les prochaines étapes dans votre recherche sur la mort et l’après-vie ? Avez-vous des projets futurs en lien avec ce sujet ?

Stéphane Allix : Oui, je suis arrivé aujourd’hui à ce constat fondamental que notre conscience survit à la mort du corps. Cela signifie qu’aujourd’hui, en nous, en vous, en moi, en chacune des personnes qui lisent cet article, il y a une âme, une part spirituelle et cette part spirituelle est là. Elle peut être une boussole, un repère, un guide. Cela ne meurt pas à la mort du corps, et cela me donne moi, à titre personnel, en tant que journaliste, de continuer à explorer les différentes facettes. À travers les enseignements de certains textes spirituels parfois millénaires (je pense aux traditions hindoues, le chamanisme..). Toutes les approches spirituelles les plus anciennes de l’humanité parlent de cette dimension spirituelle qui nous constitue. Chaque tradition spirituelle est colorée, par le contexte culturel et social dans lequel elle est née. Mais ces traditions ont toutes un point commun, et c’est celui qui m’intéresse : que se passe-t-il une fois qu’on meurt ? À quoi ressemble ce monde de la conscience dans lequel on pénètre après la mort du corps ?

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




États unis — Vente et trafic d’organes de fœtus et nouveau-nés, le nouveau scandale de l’avortement

[Source : MPI]

Par Francesca de Villasmundo

La crise du covid-19 a révélé au commun des mortels que Big Pharma se sert de cellules de fœtus volontairement avortés pour le développement de ses vaccins ou injections géniques anti-coronavirus. Des scientifiques comme l’Américaine Pamela Hacker soutiennent que le trafic d’organes et de cellules de fœtus avortés fait partie intégrante de la recherche actuelle dans certains grands laboratoires et que ces cellules sont prélevées sur des fœtus vivants. Des documents publiés récemment par la fondation américaine Judicial Watch épaulée par le Center for Medical Progress viennent confirmer ces trafics sur des fœtus encore vivants.

Quelques années auparavant, c’était la machine à avorter Planned Parenthood qui se retrouvait au centre d’un scandale de vente et trafic d’organes de bébés avortés.

[Voir aussi :
Entretien de Robert F. Kennedy Jr avec le Dr Theresa Deisher sur l’utilisation de l’ADN fœtal avorté dans les vaccins]

Aujourd’hui, c’est l’université de Pittsburgh et le département pour la santé humaine des États-Unis qui est sur le banc des accusés grâce au travail d’investigation et de recueil de données mené par l’association américaine Judicial Watch et le Center for Medical Progress, peut-on lire sur le site Blondet and Friends.

Début août, ces deux organismes ont annoncé avoir reçu 252 pages de nouveaux documents du département américain de la Santé et des Services humains révélant que près de 3 millions de dollars de financement fédéral ont été dépensés pour la recherche de l’Université de Pittsburgh pour devenir un « pôle tissulaire » pour les tissus fœtaux humains allant de 6 à 32 semaines de gestation.

Le Center for Medical Progress a publié un communiqué intitulé La racialiste université de Pittsburgh met en avant dans sa demande de subvention au NIH que les enfants avortés ont encore le sang qui circule avec le sous-titre suivant :

« Les dossiers publics FOIA récemment publiés obtenus par le Center for Medical Progress indiquent que le prélèvement d’organes se fait sur des nourrissons avortés livrés vivants, et ciblés par race ».

Ces documents ont été obtenus dans le cadre du procès Freedom of Information Act (FOIA) dans lequel Judicial Watch a poursuivi le Département la Santé et des Services humains (HHS — Department of Health and Human Services) après que ce dernier a omis de répondre à une demande FOIA du 28 avril 2020 qui recherchait, entre autres, les demandes de subvention pour « un centre de tissus et lieu de collecte » de l’Université de Pittsburgh. (Center for Medical Progress / US Department of Health and Human Services [No. 1 : 21-cv-00642]).

Les documents révèlent ce qui suit :

Les objectifs du projet énumérés dans la proposition originale de 2015 étaient de « développer un pipeline pour l’acquisition, le contrôle de la qualité et la distribution d’échantillons génito-urinaires humains [organes et fonctions urinaires et génitaux] obtenus au cours du développement (6-42 semaines de gestation). … [Et] de générer une ressource continue pour distribuer de nouveaux échantillons génito-urinaires humains en développement à divers stades (6-42 semaines) aux projets Atlas GUDMAP [Molecular Anatomy of Genitourinary Development Project] ».

Dans la proposition, Pittsburgh note qu’« elle collecte des tissus fœtaux depuis plus de 10 ans… comprenant le foie, le cœur, les gonades, les jambes, le cerveau, les tissus génito-urinaires, y compris les reins, les uretères et les vessies ».

Pittsburgh a noté en 2015 : « Nous avons distribué plus de 300 échantillons frais prélevés sur 77 cas. Les collections ont peut-être considérablement augmenté, car le matériel aurait pu s’accumuler à partir de 725 cas l’année dernière ».

La Banque de tissus des sciences de la santé de Pittsburgh est « intégrée au département de pathologie… offrant ainsi un accès rapide à des tissus et des échantillons biologiques de très haute qualité ».

L’Université se vante d’avoir un certain nombre de relations internes ainsi qu’une « solide relation de travail avec l’UPMC [University of Pittsburgh Medical Center] et le département de pathologie » et avec trois « laboratoires dans les hôpitaux phares de l’UPMC ». Cela comprend un laboratoire doté d’une « scie à ruban ButcherBoy pour la dissection des os » et d’une « salle de section congelée avec flux vidéo numérique vers et depuis les salles d’opération ». Cela permet également des discussions instantanées avec les chirurgiens et [comme] un « show and tell » immédiat pour eux. Elle se vante également d’avoir des ateliers au « Children’s Hospital of Pittsburgh ».

Pittsburgh prétend enregistrer « le temps d’ischémie chaude sur nos échantillons et prendre des mesures pour le réduire au minimum afin de garantir des échantillons biologiques de la plus haute qualité ». [Le « temps d’ischémie chaude » fait référence à la durée pendant laquelle un organe reste à la température du corps après que l’approvisionnement en sang a été interrompu. Le temps ischémique chaud diffère du temps ischémique froid qui fait référence à la durée pendant laquelle l’organe est refroidi. La déclaration de Pittsburgh suggère que le temps entre l’avortement et le prélèvement est minime.]

Les scientifiques de Pittsburgh notent que « tous les tissus fœtaux sont collectés grâce à un processus collaboratif qui inclut la planification familiale, l’obstétrique et la pathologie ». Et que « le nombre de consentements et de collectes est en constante augmentation… et nous sommes en excellente position pour étendre nos services afin d’inclure les besoins des projets GUDMAP Atlas ».

L’Université prévoyait « d’être en mesure de collecter et de distribuer des tissus et des cellules de qualité… [et] ne prévoyait aucun problème majeur lié à l’acquisition et à la distribution de tissus ».

L’objectif, est-il écrit dans la demande de subvention de l’Université de Pittsburgh, « est d’avoir un minimum de 5 cas (tissus et, si possible, d’autres produits biologiques) disponibles par semaine d’âge gestationnel pour les âges 6-42 semaines » [pour rappel, « toute grossesse dont la durée est comprise entre 37 et 42 semaines est considérée comme une grossesse à terme. Une grossesse qui dure plus longtemps que 40 semaines est appelée une grossesse à terme prolongée ou dépassée », NDLR].

La proposition de Pittsburgh incluait également une cible raciale pour la collecte de parties fœtales humaines. Concernant ses « sujets » d’avortement planifié, Pittsburgh voulait que 50 % soient des fœtus issus d’une minorité ethnique. La proposition suggère que les « sujets » soient différents parce que Pittsburgh est différent, le US Census Bureau montre que la ville de Pittsburgh est presque à 70 % blanche.

La proposition de Pittsburgh nécessitait plus de 3,2 millions de dollars sur une période de cinq ans. Des documents montrent que le NIH a financé jusqu’à présent au moins 2,7 millions de dollars pour la collecte et le pôle de tissus fœtaux humains de Pittsburgh.

En mars 2021, un tribunal fédéral a ordonné au HHS de publier plus d’informations sur ses achats d’organes prélevés sur des fœtus humains avortés. Le tribunal a également conclu qu’« il y a des raisons de douter » que les transactions ne violent pas la loi fédérale interdisant la vente d’organes fœtaux.

En mai 2021, Judicial Watch a annoncé avoir découvert des documents de la FDA (Food and Drug Administration) montrant que l’agence avait dépensé des dizaines de milliers de dollars des contribuables pour acheter du tissu fœtal humain à Advanced Bioscience Resources (ABR), basé en Californie. Le tissu a été utilisé dans la création de « souris humanisées » pour tester des « produits pharmaceutiques biologiques ». Les dossiers montrent que les envois commandés par l’agence sont « frais ; expédié sur glace mouillée ».

En juin 2020, Judicial Watch a publié des dossiers montrant que la FDA entre 2012 et 2018 a conclu huit contrats d’une valeur de 96,37 000 $ avec Advanced Bioscience Resources (ABR) pour acquérir des tissus « frais et jamais congelés » de fœtus à partir des 1er et 2e trimestres de grossesse pour les utiliser dans la création de souris humanisées pour la recherche en cours. En février 2020, Judicial Watch a publié d’autres rapports de « souris humanisées ».

« Ces documents montrent que l’argent des contribuables est utilisé pour transformer l’Université de Pittsburgh en un magasin de tissus fœtaux humains à guichet unique — de l’obtention de tissus à partir d’avortements électifs, du “fractionnement” des restes humains, à la distribution et à l’expédition des tissus collectés », a déclaré le président de la surveillance judiciaire Tom Fitton.

Ces documents montrent quel degré de monstruosité a atteint la culture de mort, et à quel point le concept « sauver des vies » brandi actuellement par la bien-pensance, les médecins de plateaux et les laboratoires pharmaceutiques pour inciter les gens à se faire vacciner contre le covid avec des injections produites ou développées sur des cellules de fœtus avortés est vide de sens, hypocrite et criminel : car, en résumé, pour sauver des vies d’adultes, on vivisecte des fœtus humains !

Les contradictions de la civilisation nihiliste post-moderne éclatent dans toute leur horreur, l’inversion des valeurs qui caractérise notre temps décadent, antinaturel et déconstructiviste en est le signe le plus sinistre.




La bourse chinoise s’effondre, les investisseurs internationaux fuient la Chine

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Alors que la bourse de Paris qui n’est pas en reste évolue sur ses plus hauts niveaux historiques, ce qui est la même chose pour toutes les grandes places occidentales, en Chine, ce n’est pas la même musique.

En effet les marchés chinois font plus que patiner, puisqu’ils chutent considérablement. L’indice phare le CSI 300 des Bourses de Shanghai et Shenzhen a perdu près de 3 % depuis début décembre et vient d’atteindre un plus bas depuis février 2019 !

Sur l’année 2023, c’est 12 % de baisse depuis le début de l’année.

Si vous regardez bien ce graphique publié par les Échos (dans cet article source ici),

comment expliquer ce qui commence désormais à ressembler à une débâcle ? Surtout quand on regarde le point haut atteint en 2021. Le recul est plus que significatif.

Il y a deux raisons.

Une mineure à mon sens, à savoir la crise immobilière en Chine poussant le gouvernement chinois à intervenir massivement ces dernières semaines pour mettre fin à une situation qui pénalise l’économie de l’Empire du Milieu.

Une majeure, qui explique cette tendance de fond qui commence dès 2021. C’est la démondialisation, car la démondialisation c’est la « dé -sinisation » du monde et de l’économie.

La démondialisation devient très concrète et les abonnés à la lettre STRATÉGIES savaient depuis longtemps que les actions chinoises allaient s’enfoncer dans le rouge, car les marchés chinois sont « abandonnés par les investisseurs internationaux »… comme le dit injustement les Échos.

Pourquoi injustement ?

Parce que ce ne sont pas les marchés chinois qui sont abandonnés par les investisseurs internationaux.

Ce sont les entreprises chinoises qui sont volontairement délaissées par les investisseurs occidentaux.

Ce qui se passe là ne doit rien au hasard.

L’occident mené par les États-Unis est en guerre contre l’axe sino-russe.

La guerre économique bat son plein.

Les économies occidentales sont en train de se désengager de la Chine.

C’est cela que nous disent ces cours de bourse et cet indice CSI300.

Du haut de ce graphique, vous contemplez 40 années de mondialisation qui se terminent sous des yeux ébahis.

Cela va considérablement changer le monde, l’inflation, la production, la consommation, bref, cela va changer nos vies, comme la mondialisation avait pu le faire.

Si vous voulez en savoir plus, aller plus loin, et avoir toujours une longueur d’avance sur les évènements, abonnez-vous à la Lettre STRATÉGIES. Tous les renseignements sont ici (tout abonnement donne accès à l’ensemble des 100 dossiers déjà édités).

« Ceci est un article “presslib”, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




La Ligue de renseignement du cyberespace (CTIL) contre la liberté d’expression

[Source : adnm.live]



Le plus grand scandale lié à la liberté d’expression vient d’éclater en Occident. Un lanceur d’alerte vient de publier des documents qui nous permettent de constater l’existence d’un groupe opérant dans l’ombre, à l’origine de la censure dans tout l’Occident.

Ce groupe s’appelle « Cyber-Thread Intelligence League », signifiant « Ligue de renseignement du cyberespace ». Ce groupe trouve ses origines dans le gouvernement américain qui a collaboré avec le gouvernement britannique pour contourner l’utilisation du renseignement lié à la menace cybernétique, affirmant qu’un cerveau humain est piratable de la même façon, donc les mêmes principes qui sont utilisés pour protéger les ordinateurs des piratages doivent être appliqués pour protéger les humains du piratage intellectuel.

C’est là qu’a commencé à émerger l’idée de la sécurité cognitive.

Ces dossiers expliquent comment le gouvernement américain a contourné la loi en utilisant le secteur privé pour censurer et attaquer, en diffamant les personnes divergeant de la rhétorique. Ces dossiers révèlent aussi les méthodes utilisées par ce groupe obscur qui utilisait de faux comptes ou carrément des visages créés par l’intelligence artificielle afin de contrôler le discours et d’attaquer toute forme d’opposition.

On apprend aussi que des formations pour créer des influenceurs ont eu lieu, et ces influenceurs ont été utilisés comme armes pour défendre le discours. On apprend aussi l’existence d’individus qui servaient à infiltrer des groupes d’opposition dans le but de les détourner ou de collecter de l’information de l’intérieur.

Les dossiers rendus publics par ce lanceur d’alerte ont pu être authentifiés et sont actuellement entre les mains du congrès dans le cadre d’une enquête concernant l’utilisation des réseaux sociaux et du secteur privé comme arme politique. Ce scandale dépasse celui de Twitter-Files et de Facebook-Files, car il en est à l’origine.

Ces dossiers expliquent parfaitement l’existence d’une industrie de la censure qui utilise des groupes d’individus qui sont là pour attaquer l’opposition sur les réseaux sociaux, des influenceurs formés pour « influencer » l’opinion publique dans la mauvaise direction (Thomas Durant, William Audureau), des fact-checkeurs tels que Julien Pain, mais aussi des entités plus centrales comme Tristan Mendès France, Rudy Reichstadt et aussi des institutions comme la Mivilude. Évidemment, l’implication des réseaux sociaux, des médias traditionnels et du secteur privé y est également mentionnée.

On apprend par ailleurs qu’Emmanuel Macron a été un fervent utilisateur de ce protocole de censure pour contrôler le discours en France, aidé par les médias traditionnels et toutes les entités mentionnées ci-dessus.

Beaucoup de choses deviennent claires grâce à ces dossiers apportés par ce lanceur d’alerte qui nous permettent de comprendre ce qui s’est passé au cours des quatre dernières années concernant la COVID, mais pas seulement.

Il est de notre devoir en tant qu’êtres humains de rendre ces informations publiques et de les mettre sous les yeux de tous afin que le public comprenne ce qui se joue en arrière-plan de tout ce cirque politiquo-médiatique.


Avant de commencer, il est important de se rappeler certaines choses à propos de la relation entre la liberté d’expression et l’industrie de la censure en France, car ce qui suit dans cet article/vidéo, est en lien direct avec la corruption des institutions, et le concept polarisant de la pensée unique, que certains défendent à tout prix. Voici 2 articles à lire absolument pour bien comprendre pourquoi, nous sommes là devant le plus grand scandale lié à la liberté d’expression depuis carrément l’Allemagne nazie (et je pèse bien mes mots).

Blanchiment d’informations, l’entreprise des factcheckeurs exposée

Les factcheckeurs ne sont rien d’autre que des « tueurs » (d’image publique) à gages, payés par des commanditaires malsains. Nous faisons un récapitulatif et nous vous demandons de partager au maximum.

Big Tech et Fact-checkeurs, même combat ! (Collusions et collaborations) (VIDÉO)

Connaissez-vous les Twitter Files. Il s’agit de révélations concernant une collusion entre le Parti démocrate américain, le FBI et Twitter, pour censurer toute forme d’opposition politique ou autre.

La semaine dernière, je vous ai proposé de regarder ce film (que j’insiste, qu’il faut le regarder, et surtout, le conseiller à tous ceux qui croient encore que les gouvernements sont au service du peuple) :

Katharine Gun, employée des renseignements britanniques, reçoit une note de la NSA : les États-Unis sollicitent l’aide de la Grande-Bretagne pour rassembler des informations compromettantes sur certains membres du Conseil de sécurité de l’ONU et les obliger à voter en faveur de l’invasion. Gun prend alors la décision de divulguer le mémo à la presse afin d’empêcher la guerre.

Source : Allociné

Ce film devient pertinent à nouveau, car il semblerait que les États-Unis et l’Angleterre ont remis une nouvelle couche à la manipulation des masses pour des raisons criminelles. Accrochez-vous, ça va secouer pas mal. Voici l’origine des Twitter Files, Facebook Files, YouTube Files, et tous les « files » qui parlent de censure forcée par les gouvernements, à travers un plan machiavélique. Les documents qui exposent cette vérité absurde, mais vérité quand même, sont des documents officiels et authentiques, rendus publics par un lanceur d’alerte.

THE CTIL FILES

Thread original datant du 28/11/23 par Michael Shellenberger

LES DOSSIERS CTIL (« CTIL-FILES ») # 1

NDLR : Cyber Threat Intelligence : Service des Renseignements sur les Cyber-menaces

Un lanceur d’alerte vient de présenter une nouvelle série de documents explosifs, dont l’ampleur et l’importance ne sont pas encore pleinement compréhensibles. L’article ci-dessous que j’ai adapté pour la France parle de tous les contournements intellectuels et légaux qui ont été utilisés, pour mettre en place une machine industrielle de censure agressive, qui a été utilisée par l’ensemble de l’occident. On en parle parce que ce scandale implique aussi la France, qui semble avoir utilisé ce protocole complexe de censure (médias, factcheckeurs, secteur privé…) au bénéfice d’Emmanuel Macron aussi. Le nom du président français est mentionné dans le dossier, en tant qu’un des plus gros utilisateurs de « la machine » industrielle de censure.

Il est important de noter que les éléments ci-dessous ont été apportés au Congrès américain, lors d’une audience qui a eu lieu le jeudi 30 novembre 2023, donc le sujet est à prendre très au sérieux :

WASHINGTON, D.C. — La sous-commission spéciale qui enquête sur l’utilisation du gouvernement fédéral comme arme politique tiendra une audition le jeudi 30 novembre 2023, à 10 heures (heure de l’Est). L’audition, qui aura lieu un an après le premier rapport Twitter Files, examinera l’implication du gouvernement fédéral dans la censure des médias sociaux, ainsi que les récentes attaques contre le journalisme indépendant et la liberté d’expression.
TÉMOINS :

Matt Taibbi, journaliste et auteur des Twitter Files — Michael Shellenberger, journaliste, auteur et écologiste — Rupa Subramanya, journaliste basé au Canada pour The Free Press et d’autres médias.

Dossiers CTIL #1 : Les entrepreneurs militaires américains et britanniques ont créé un vaste plan de censure mondiale en 2018, selon de nouveaux documents

Un lanceur d’alerte met à la disposition du public et du racket une foule de nouveaux documents montrant la naissance du complexe industriel de la censure en réaction au Brexit et à l’élection de Trump en 2016

L’entrepreneur militaire américain Pablo Breuer (à gauche), la chercheuse en défense britannique Sara-Jayne « SJ » Terp (au centre), et Chris Krebs ℹ️, ancien directeur de l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures du ministère américain de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHSCISA).

CTIL Files #1 : De nouveaux documents montrent que les entrepreneurs militaires américains et britanniques ont créé un vaste plan de censure mondiale en 2018

Par @shellenberger @galexybrane @mtaibbi :

Un lanceur d’alerte s’est présenté avec une nouvelle série de documents explosifs, rivalisant ou dépassant les Twitter Files 🔗 et les Facebook Files 🔗 en termes d’ampleur et d’importance. Ils décrivent les activités d’un groupe « anti-désinformation » appelé Cyber Threat Intelligence League (CTIL 🔗) (Ligue du renseignement sur les cybermenaces), qui a officiellement débuté en tant que projet bénévole de scientifiques des données et de vétérans de la défense et du renseignement, mais dont les tactiques semblent avoir été absorbées au fil du temps par de multiples projets officiels, y compris ceux du ministère de la sécurité intérieure (DHS ℹ️).

Les documents de la CTI League offrent les réponses du chaînon manquant aux questions clés qui n’ont pas été abordées dans les Twitter Files et les Facebook Files. Ensemble, ils offrent une image complète de la naissance du secteur de la « lutte contre la désinformation », ou de ce que nous avons appelé le complexe industriel de la censure.

Code of Conduct | CTI League

This Code of Conduct explains expectations for anyone participating in these discussion groups and activities, and defines the consequences of unacceptable…

Les documents du lanceur d’alerte décrivent tout, de la genèse des programmes modernes de censure numérique au rôle de l’armée et des agences de renseignement, en passant par les partenariats avec les organisations de la société civile et les médias commerciaux, et l’utilisation de multi-compte (sock puppet ℹ️) et d’autres techniques offensives.

Un document explique que si de telles activités à l’étranger sont « généralement » menées par « la CIA ℹ️, la NSA ℹ️ et le ministère de la Défense », les efforts de censure « contre les Américains » doivent être menés par des partenaires privés parce que le gouvernement n’en a pas « l’autorité légale ».

Le lanceur d’alerte allègue qu’un dirigeant de CTI League 🔗, un « ancien » analyste du renseignement britannique, était « dans la pièce » à la Maison-Blanche d’Obama en 2017 lorsqu’elle a reçu les instructions pour créer un projet de contre-désinformation afin d’empêcher une « répétition de 2016. »

Au cours de l’année écoulée, les enquêteurs du Congrès et d’autres ont documenté la montée du complexe industriel de la censure, un réseau de plus de 100 agences gouvernementales et organisations non gouvernementales qui travaillent ensemble pour inciter les plateformes de réseaux sociaux à la censure et diffuser de la propagande sur des personnes, des sujets et des récits entiers défavorisés.

L’Agence pour la cybersécurité et la sécurité de l’information (CISA) du ministère américain de la Sécurité intérieure a été le centre de gravité d’une grande partie de la censure, la fondation nationale pour la science finançant le développement d’outils de censure et de désinformation et d’autres agences du gouvernement fédéral jouant un rôle de soutien.

Les courriels des ONG et réseaux sociaux partenaires de la CISA montrent que celle-ci a créé l’Election Integrity Partnership (EIP) (Partenariat pour l’intégrité des élections) en 2020, qui impliquait le Stanford Internet Observatory (SIO) (lObservatoire de l’Internet de Stanford) et d’autres sous-traitants du gouvernement américain. L’EIP et son successeur, le Virality Project (VP), ont exhorté Twitter, Facebook et d’autres plateformes à censurer les publications sur les réseaux sociaux des citoyens ordinaires comme des élus.

Renee DiResta 🔗 ℹ️

Malgré les preuves accablantes de la censure parrainée par le gouvernement, l’origine de l’idée d’une telle censure de masse n’a pas encore été déterminée. En 2018, Renee DiResta 🔗 ℹ️, fonctionnaire de l’AIR et ancienne collaboratrice de la CIA, a fait la une des journaux nationaux avant et après avoir témoigné devant le Sénat américain de l’ingérence du gouvernement russe dans l’élection de 2016.

Mais que s’est-il passé entre 2018 et le printemps 2020 ? L’année 2019 a été un trou noir dans les recherches du complexe industriel de la censure jusqu’à présent. Lorsque l’un d’entre nous, Michael, a témoigné devant la Chambre des représentants des États-Unis au sujet du complexe industriel de la censure en mars de cette année, l’année entière était absente de sa chronologie.

Une date de début précoce pour le complexe industriel de la censure

Sara-Jayne « SJ » Terp

Aujourd’hui, un grand nombre de nouveaux documents, notamment des documents stratégiques, des vidéos de formation, des présentations et des messages internes, révèlent qu’en 2019, des sous-traitants des services militaires et de renseignement des États-Unis et du Royaume-Uni, dirigés par une ancienne chercheuse de la défense britannique, Sara-Jayne « SJ » Terp 🔗, ont mis au point le cadre général de la censure. Ces sous-traitants ont codirigé le CTIL, qui s’est associé à la CISA ℹ️ au printemps 2020.

En vérité, la construction du complexe industriel de la censure a commencé encore plus tôt — en 2018.

Des messages Slack ℹ️ internes de CTIL montrent que Terp, ses collègues et des fonctionnaires du DHS et de Facebook travaillent tous en étroite collaboration dans le processus de censure.

Le cadre du CTIL et le modèle public-privé sont les germes de ce que les États-Unis et le Royaume-Uni allaient mettre en place en 2020 et 2021, notamment le masquage de la censure au sein des institutions de cybersécurité et des programmes de contre-désinformation ; une forte concentration sur l’arrêt des récits défavorisés, et pas seulement des faits erronés ; et la pression exercée sur les plateformes de médias sociaux pour qu’elles retirent des informations ou prennent d’autres mesures afin d’empêcher le contenu de devenir viral.

Au printemps 2020, le CTIL a commencé à suivre et à signaler les contenus désavoués sur les réseaux sociaux, tels que les récits anti-confinement comme « tous les emplois sont essentiels », « nous ne resterons pas à la maison » et « ouvrez l’Amérique maintenant. » Dans le cadre de ces efforts, le CTIL a créé un canal destiné aux forces de l’ordre pour signaler les contenus. L’organisation a également fait des recherches sur les individus qui postent des hashtags anti-confinement comme #freeCA et a tenu une feuille de calcul avec des détails de leurs bios Twitter. Le groupe a également discuté de la demande de « takedowns » (Suppression) et du signalement de nom de domaines ℹ️ de sites web aux bureaux d’enregistrement.

L’approche du CTIL en matière de désinformation allait bien au-delà de la censure. Les documents montrent que le groupe s’est engagé dans des opérations offensives pour influencer l’opinion publique, en discutant des moyens de promouvoir des « contre-messages », de coopter des hashtags ℹ️, de diluer des messages défavorables, de créer des comptes de marionnettes fictives et d’infiltrer des groupes privés sur invitation uniquement.

Dans une liste de questions suggérées pour l’enquête, CTIL propose de demander aux membres ou aux membres potentiels :

« Avez-vous déjà travaillé sur des opérations d’influence (par exemple, désinformation, discours haineux, autres préjudices numériques, etc.). » L’enquête demandait ensuite si ces opérations d’influence comprenaient des « mesures actives » et des « opérations psychologiques ».

Ces documents nous sont parvenus par l’intermédiaire d’un lanceur d’alerte très crédible. Nous avons pu en vérifier la légitimité de manière indépendante en recoupant les informations avec des sources accessibles au public. Le lanceur d’alerte a déclaré avoir été recruté pour participer à la CTIL lors de réunions mensuelles sur la cybersécurité organisées par le DHS.

Le FBI s’est refusé à tout commentaire. La CISA n’a pas répondu à notre demande de commentaire. Terp et les autres principaux dirigeants du CTIL n’ont pas non plus répondu à nos demandes de commentaires.

Mais une personne impliquée, Bonnie Smalley 🔗, a répondu sur Linked In ℹ️, en disant :

« Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai rejoint la ligue CTI, qui n’est affiliée à aucune organisation gouvernementale, parce que je voulais lutter contre “les injections d’eau de Javel” en ligne pendant la Covid… Je peux vous assurer que nous n’avons rien à voir avec le gouvernement ».

Pourtant, les documents suggèrent que des employés du gouvernement étaient des membres engagés du CTIL. Justin Frappier, qui travaillait pour le DHS, était extrêmement actif au sein du CTIL, participant à des réunions régulières et dirigeant des formations.

Le but ultime duCTIL, a déclaré le lanceur d’alerte, « était de faire partie du gouvernement fédéral. Lors de nos réunions hebdomadaires, ils nous expliquaient clairement qu’ils construisaient ces organisations au sein du gouvernement fédéral, et que si vous construisiez la première itération, nous pourrions vous trouver un emploi ».

Le plan de Terp, dont elle a fait part lors de présentations à des groupes de sécurité de l’information et de cybersécurité en 2019, consistait à créer des « communautés Misinfosec (Mésinformation ℹ️) » qui incluraient le gouvernement.

Les archives publiques et les documents du lanceur d’alerte suggèrent qu’elle y est parvenue. En avril 2020, Chris Krebs, alors directeur de la CISA, a annoncé sur Twitter et dans de multiples articles, que la CISA s’associait à CTIL. « Il s’agit en réalité d’un échange d’informations », a déclaré Chris Krebs.

Les documents montrent également que Terp et ses collègues, par l’intermédiaire d’un groupe appelé MisinfoSec Working Group (Groupe de travail de Mésinformation), dont faisait partie DiResta, ont créé une stratégie de censure, d’influence et de lutte contre la désinformation appelée Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques (AMITT) (Tactiques et Techniques de Désinformation et d’Influence Adverses). Ils ont rédigé AMITT en adaptant un cadre de cybersécurité développé par MITRE 🔗, une importante entreprise de défense et de renseignement qui dispose d’un budget annuel de 1 à 2 milliards de dollars financé par le gouvernement.

MITRE ℹ️ est une organisation à but non lucratif américaine dont l’objectif est de travailler pour l’intérêt public. Ses domaines d’intervention sont l’ingénierie des systèmes, la technologie de l’information, les concepts opérationnels, et la modernisation des entreprises.

Terp a ensuite utilisé AMITT pour développer le cadre DISARM, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS ℹ️) a ensuite utilisé pour « contrer les campagnes anti-vaccination à travers l’Europe ».

Un élément clé du travail de Terp à travers CTIL, MisinfoSec et AMITT a été d’insérer le concept de « sécurité cognitive » (en gros, si notre cerveau peut-être piraté, il a besoin d’une « sécurité ») dans les domaines de la cybersécurité et de la sécurité de l’information.

L’ensemble des documents donne une image claire d’un effort hautement coordonné et sophistiqué des gouvernements américain et britannique pour mettre en place un effort de censure national et des opérations d’influence similaires à celles qu’ils ont utilisées dans des pays étrangers. À un moment donné, Terp a ouvertement fait référence à son travail « en arrière-plan » sur les questions de réseaux sociaux liées au Printemps arabe ℹ️. Une autre fois, selon le lanceur d’alerte, elle a exprimé sa propre surprise apparente à l’idée d’utiliser de telles tactiques, élaborées pour des ressortissants étrangers, contre des citoyens américains.

Selon le lanceur d’alerte, environ 12 à 20 personnes actives impliquées dans le CTIL travaillaient au FBI ou à la CISA. « Pendant un certain temps, ils avaient le sceau de leur agence — FBI, CISA, peu importe — à côté de leur nom », sur le service de messagerie Slack, a déclaré le lanceur d’alerte. Terp « avait un badge CISA qui a disparu à un moment donné », a précisé le lanceur d’alerte.

Les ambitions des pionniers du complexe industriel de la censure en 2020 allaient bien au-delà du simple fait d’exhorter Twitter à apposer une étiquette d’avertissement sur les tweets ou à inscrire des personnes sur des listes noires.

Le cadre d’AMITT appelle à discréditer les individus comme condition préalable à la demande de censure à leur encontre. Il préconise la formation d’influenceurs pour diffuser des messages (pour la France, pensez à l’arrivée des William Audureau (Les Décodeurs du Monde), La Tronche en Biais, Antoine Daoust, et toute la fachosphère qui prétend posséder la vérité unique…). La chronologie du travail de CISA avec CTIL, qui a précédé son travail avec EIP et VP, suggère fortement que le modèle des opérations de censure public-privé peut avoir été créé à partir d’un cadre créé à l’origine par des entrepreneurs militaires. De plus, les techniques et le matériel décrits par le CTIL ressemblent beaucoup au matériel créé plus tard par la Countering Foreign Intelligence Task Force et l’équipe Mis-, Dis-, and Maliformation (Mésinformation/Désinformation/Malinformation 🔗)de la CISA.

Fausses informations
Désinformation La désinformation est une information qui est fausse, et la personne qui la diffuse sait qu’elle est fausse. « C’est un mensonge délibéré et intentionnel, qui montre que les gens sont activement désinformés par des acteurs malveillants ».
Mésinformation La mésinformation est une information qui est fausse, mais la personne qui la diffuse pense qu’elle est vraie.
Malinformation La malinformation est une information qui se fonde sur la réalité, mais qui est utilisée pour porter préjudice à une personne, une organisation ou un pays.
Source

À présent, nous devons examiner de plus près ce qui s’est passé en 2018 et 2019, menant à la création de CTIL, ainsi que le rôle clé de ce groupe dans la formation et la croissance du complexe industriel de la censure.

Créer des communautés Misinfosec

Traduction ci-dessous 👇🏻

COVID-19 CTI League

Mesures actives
L’histoire secrète de la désinformation et de la guerre politique

par Thomas Rid

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
@Ici — groupe de lecture dans un peu plus d’une heure… BigBook indique que nous sommes sur le livre de Thomas Rid ℹ️ « Active Measures », Chapitres 1 & 2″ aujourd’hui…

US Macmillan
Mesures actives | Thomas Rid | Macmillan
« Cette histoire révélatrice et dramatique de la désinformation retrace la montée en puissance des opérations secrètes de tromperie organisées depuis l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours. de la période de l’entre-deux-guerres jusqu’à l’époque contemporaine. contemporaine… »

Bonnie L Smalley
OH J’ai parlé à mon médecin de l’AAPS et elle a été horrifiée.

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
Ah oui. Tant de travail à faire.

Bonnie L Smalley
Je connais beaucoup de gens du milieu médical grâce à mon travail contre Dupont ℹ️, donc le fait d’exposer au grand jour les objectifs de cette organisation de merde leur ouvre les yeux, et maintenant je commence à découvrir que certains des professionnels de la médecine qui ont dit que cette substance et cette chose chez Dupont étaient tout à fait acceptables, sont ou étaient associés à l’AAPS. Ce groupe m’aide donc dans mon autre croisade.

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab)
Bien.

Justin Frappier — Disinformation Team — Incident Management Team Lead a été ajouté à disinformation-triage par SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLI, CogSecCollab).

SJ Terp (CTI League Admin Disinformation) (BodaceaLl, CogSecColab)
Oui, oui. Je sais. C’est bien ficelé, j’ai vérifié.

Justin Frappier — Disinformation Team — Incident Management Team Lead
MDR, bonjour depuis l’autre coté.

« Bénévoles » et « anciens » agents du gouvernement

Bloomberg ℹ️, le Washington Post ℹ️ et d’autres ont publié des articles crédules au printemps 2020, affirmant que la CTI League était simplement un groupe d’experts bénévoles en cybersécurité. Ses fondateurs étaient : un « ancien » agent du renseignement israélien, Ohad Zaidenberg 🔗 ; un « responsable de la sécurité » de Microsoft ℹ️, Nate Warfield 🔗 ; et le chef des opérations de sécurité de DEF CON ℹ️, une convention de pirates informatiques, Marc Rogers 🔗. Les articles affirment que ces professionnels de la cybercriminalité hautement qualifiés ont décidé d’aider des hôpitaux d’une valeur d’un milliard de dollars, sur leur temps libre et sans rémunération, pour des raisons strictement altruistes.

En un mois seulement, de la mi-mars à la mi-avril, le CTIL, censé être entièrement bénévole, comptait « 1 400 membres approuvés dans 76 pays et dans 45 secteurs différents », avait « aidé à démanteler légalement 2 833 actifs cybercriminels sur Internet, dont 17 conçus pour usurper l’identité d’organisations gouvernementales, des Nations unies ℹ️ et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS ℹ️) » et avait « identifié plus de 2 000 vulnérabilités dans des établissements de soins de santé de plus de 80 pays ».

À chaque occasion, les hommes (travaillant pour CTIL) ont souligné qu’ils étaient simplement des bénévoles motivés par l’altruisme.

« Je savais que je devais faire quelque chose pour aider », a déclaré M. Zaidenberg. « Il y a un appétit très fort pour faire le bien dans la communauté », a déclaréRogerslors d’un séminaire en ligne de l’Institut Aspenℹ️.

Pourtant, l’un des objectifs clairs des dirigeants du CTIL était de renforcer le soutien à la censure au sein des institutions chargées de la sécurité nationale et de la cybersécurité. À cette fin, ils ont cherché à promouvoir l’idée de « sécurité cognitive » pour justifier l’implication du gouvernement dans les activités de censure. « La sécurité cognitive est la chose que vous voulez avoir », a déclaré M. Terp lors d’un podcast en 2019. « Vous voulez protéger cette couche cognitive. Fondamentalement, il s’agit de pollution. La désinformation est une forme de pollution sur Internet. »

Terp et Pablo Breuer, un autre dirigeant du CTIL, comme Zaidenberg, avaient des antécédents militaires et étaient d’anciens entrepreneurs militaires. Tous deux ont travaillé pour SOFWERX 🔗, « un projet de collaboration entre le commandement des forces spéciales américaines et l’Institut Doolittle ». Ce dernier transfère au secteur privé la technologie de l’armée de l’air, par l’intermédiaire du laboratoire de ressources de l’armée de l’air.

Selon la biographie de Mme Terp sur le site web d’une société de conseil qu’elle a créée avec M. Breuer, « elle a enseigné la science des données à l’université de Columbia ℹ️, a été directrice technique de l’équipe “big data” des Nations unies, a conçu des algorithmes d’apprentissage automatique et des systèmes de véhicules sans pilote pour le ministère britannique de la Défense ».

Pablo Breuer

Pablo Breuer ℹ️ est un ancien commandant de la marine américaine. Selon sa biographie, il a été « directeur militaire du groupe Donovan 🔗 du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, conseiller militaire principal et responsable de l’innovation auprès de SOFWERX 🔗, de l’Agence nationale de sécurité et du Commandement cybernétique des États-Unis, ainsi que directeur du C4 au Commandement central des forces navales des États-Unis ». Sur sa page LinkedIn 🔗, Breuer est indiqué comme ayant été dans la marine lors de la création de CTIL.

En juin 2018, Terp a assisté à un exercice militaire de dix jours organisé par le US Special Operations Command ℹ️, où elle dit avoir rencontré Breuer pour la première fois et discuté des campagnes de désinformation modernes sur les réseaux sociaux. Wired a résumé les conclusions qu’ils ont tirées de leur réunion : « Ils ont réalisé que la désinformation pouvait être traitée de la même manière : comme un problème de cybersécurité. C’est ainsi qu’ils ont créé CogSec 🔗 avec David Perlman 🔗 et un autre collègue, Thaddeus Grugq 🔗, à leur tête. En 2019, Terp a coprésidé le groupe de travail Misinfosec au sein de CogSec. »

Breuer a admis dans un podcast que son objectif était d’amener les tactiques militaires à être utilisées sur les réseaux sociaux aux États-Unis. « Je porte deux chapeaux », a-t-il expliqué. « Je suis le directeur militaire du Donovan Group et l’un des deux responsables de l’innovation chez Sofwerx 🔗, une organisation à but non lucratif 501c3 ℹ️ non classifiée, financée par le commandement des opérations spéciales des États-Unis. »

M. Breuer a ensuite décrit la manière dont ils pensaient contourner le premier amendement. Son travail avec Terp, a-t-il expliqué, était un moyen de réunir des « partenaires non traditionnels dans une même pièce », y compris « peut-être quelqu’un de l’une des sociétés de réseaux sociaux, peut-être quelques opérateurs des forces spéciales, et quelques personnes du département de la sécurité intérieure… pour parler dans un environnement ouvert, sans attribution, de manière non classifiée, afin que nous puissions collaborer mieux, plus librement et vraiment commencer à changer la façon dont nous abordons certaines de ces questions. »

Le rapport Misinfosec préconise une censure gouvernementale radicale et une contre-mésinformation. Au cours des six premiers mois de 2019, les auteurs disent avoir analysé des « incidents », développé un système de signalement et partagé leur vision de la censure avec « de nombreux États, traités et ONG ℹ️ ».

Dans chaque incident mentionné, les victimes de la désinformation appartenaient à la gauche politique, et il s’agissait notamment de Barack Obama ℹ️, John Podesta ℹ️, Hillary Clinton ℹ️ et Emmanuel Macron ℹ️.

Le rapport n’a pas caché que les deux tremblements de terre politiques de 2016 l’ont motivé à lutter contre la désinformation : Le Brexit ℹ️ et l’élection de Trump.

« Une étude des antécédents de ces événements nous a amenés à réaliser qu’il y a quelque chose de déréglé dans notre paysage de l’information », ont écrit Terp et ses coauteurs. « Les idiots utiles et les cinquièmes colonnes habituels — auxquels s’ajoutent désormais des robots automatisés, des cyborgs et des trolls humains — s’emploient à manipuler l’opinion publique, à attiser l’indignation, à semer le doute et à ébranler la confiance dans nos institutions. Et maintenant, ce sont nos cerveaux qui sont piratés ».

Là, vous avez un cas typique d’inversion accusatoire, où Terp et ses coauteurs mettent sur le dos des innocents, les crimes contre la liberté qu’ils commettent eux-mêmes.

Le rapport Misinfosec se concentre sur les informations qui « modifient les croyances » par le biais de « récits » et recommande de contrer la désinformation en s’attaquant à des maillons spécifiques d’une « chaîne de mise à mort » ou d’une chaîne d’influence à partir de l’ »incident » de désinformation avant qu’il ne devienne un récit à part entier.

Le rapport déplore que les gouvernements et les grands médias n’aient plus le contrôle total de l’information. « Pendant longtemps, la capacité d’atteindre un public de masse appartenait à l’État-nation (par exemple, aux États-Unis, par le biais des licences de diffusion accordées à ABC ℹ️, CBS ℹ️ et NBC ℹ️). »

Un rappel important et pertinent :

« Aujourd’hui, cependant, le contrôle des instruments d’information a été dévolu aux grandes entreprises technologiques qui se sont montrées complaisantes et complices, en facilitant l’accès au public pour les opérateurs d’information à une fraction de ce que cela leur aurait coûté par d’autres moyens », dit Terp. En gros, elle regrette le fait que nous pouvons utiliser les réseaux sociaux pour échanger de l’information.

Les auteurs préconisent l’implication de la police, de l’armée et des services de renseignement dans la censure, dans tous les pays de la zone des cinq yeux, et suggèrent même l’implication d’Interpol ℹ️.

Five Eyes (littéralement « Cinq yeux », traduit comme Groupe des cinq par la Défense canadienne), abrégé FVEY pour la classification, désigne l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Source

Le rapport propose un plan pour AMITT et pour la collaboration en matière de sécurité, de renseignement et d’application de la loi, et plaide pour une mise en œuvre immédiate. « Nous n’avons pas besoin, et nous ne pouvons pas nous permettre, d’attendre 27 ans pour que le cadre AMITT (Adversarial Misinformation and Influence Tactics and Techniques — Tactiques et techniques de désinformation et d’influence adverses) soit mis en œuvre. »

Les auteurs préconisent de placer les efforts de censure dans le cadre de la « cybersécurité », tout en reconnaissant que la « sécurité de la désinformation » est totalement différente de la cybersécurité. Ils ont écrit que le troisième pilier de « l’environnement informationnel », après la sécurité physique et la cybersécurité, devrait être « la dimension cognitive ».

Le rapport souligne la nécessité d’une sorte de pré-bunking pour « vacciner préventivement une population vulnérable contre les messages ». Le rapport souligne également la possibilité d’utiliser les Centres de Partage et d’Analyse de l’Information (ISAC) financés par le ministère de la Sécurité intérieure pour orchestrer la censure publique-privée, et affirme que ces ISAC devraient être utilisés pour promouvoir la confiance dans le gouvernement.

C’est ici que nous voyons l’idée de l’EIP et du VP : « Bien que les réseaux sociaux ne soient pas identifiés comme un secteur critique et ne remplissent donc pas les conditions requises pour un ISAC, un ISAC de désinformation pourrait et devrait alimenter les ISAC en indications et en avertissements. »

Le point de vue de M. Terp sur la « désinformation » est ouvertement politique.

« La plupart des informations erronées sont en fait vraies », a noté M. Terp dans le podcast de 2019, mais elles sont placées dans le mauvais contexte. Terp explique avec éloquence la stratégie consistant à utiliser les efforts de « lutte contre la désinformation » pour mener des opérations d’influence.

« La plupart du temps, vous n’essayez pas de faire croire à des mensonges. La plupart du temps, vous essayez de modifier leurs croyances. Et en fait, plus profondément, vous essayez de changer, de modifier leurs récits internes… l’ensemble des récits qui constituent la base de votre culture. Cela pourrait donc être la base de votre culture en tant qu’Américain ».

À l’automne, Terp et d’autres ont cherché à promouvoir leur rapport. Le podcast que Terp a réalisé avec Breuer en 2019 est un exemple de cet effort. Ensemble, Terp et Breuer ont décrit le modèle « public-privé » de blanchiment de la censure que le DHS, l’EIP et le VP allaient adopter.

Breuer a parlé librement, déclarant ouvertement que le contrôle de l’information et de la narration qu’il avait à l’esprit était comparable à celui mis en œuvre par le gouvernement chinois, mais qu’il était plus acceptable pour les Américains (et occidentaux en général). « Si vous parlez au citoyen chinois moyen, il est absolument convaincu que la Grande Muraille de Chine ℹ️ n’est pas là pour censurer. Ils pensent qu’elle est là parce que le Parti Communiste Chinois ℹ️ veut protéger les citoyens et ils sont absolument convaincus que c’est une bonne chose. Si le gouvernement américain essayait de faire passer ce message, nous perdrions la tête et nous dirions :

« Non, non, il s’agit d’une violation de nos droits au titre du premier amendement ».

Les messages du groupe intérieur et ceux du groupe extérieur doivent donc être souvent différents.

Traduction ci-dessous 👇🏻

L’ENVIRONNEMENT DE L’INFORMATION

Dimension physique – Où l’environnement de l’information et le monde physique se chevauchent
– Systèmes d’information et réseaux
– Caractéristiques principales : ordinateurs et systèmes de communication, et infrastructures de soutien
Dimension informationnelle – Lieu de collecte, de traitement, de stockage, de diffusion, d’affichage et de protection de l’information.
– Double nature — l’information elle-même et le support
– Liens entre les dimensions physiques et cognitives
– Caractéristiques clés : contenu et flux de l’information, qualité de l’information flux, qualité de l’information
– Lieu de la prise de décision automatisée
Dimension cognitive – Lieu de la prise de décision automatisée
– Dimension des éléments intangibles tels que la morale, la cohésion de l’unité, l’opinion publique, la connaissance de la situation.
– Caractéristiques clés : perceptions, émotions, sensibilisation et compréhension

MITT Blue : Cadre de contre-mesures
(Illisible)

Campagnes — Incidents – Récits
Artéfacts

⬇ Attaquant — ⬆ Défenseurs

« L’école de Poudlard de la désinformation »

« SJ nous appelait l’“école Poudlard ℹ️ de la désinformation et des fausses informations” », raconte le lanceur d’alerte. « Ils étaient les super-héros de leur propre histoire. Et à cet effet, vous pouvez toujours trouver des bandes dessinées sur le site de la CISA ».

La CTIL, selon le lanceur d’alerte, « avait besoin de programmeurs pour décortiquer les informations provenant de Twitter, Facebook et YouTube. Pour Twitter, ils ont créé un code Python ℹ️ afin de récupérer les informations. »

Les dossiers du CTIL fournis par le lanceur d’alerte illustrent exactement la façon dont le CTIL fonctionnait et suivait les « incidents », ainsi que ce qu’il considérait comme de la « désinformation ». Ils ont repéré les affiches appelant à des manifestations contre le confinement comme des artefacts de désinformation.

« Nous aurions dû le voir venir », ont-ils écrit à propos des manifestations. « En fin de compte, pouvons-nous arrêter la propagation, avons-nous suffisamment de preuves pour arrêter les super propagateurs et y a-t-il d’autres choses que nous pouvons faire (y a-t-il des contre-messagers que nous pouvons envoyer par ping, etc. »

Le CTIL a également réfléchi à des contre-messages pour encourager les gens à porter des masques, par exemple, et a discuté de la création d’un réseau d’amplification. « La répétition est la vérité », a déclaré un membre du CTIL lors d’une formation.

Le CTIL a travaillé avec d’autres personnalités et groupes du complexe industriel de la censure. Les notes de réunion indiquent que l’équipe de Graphika 🔗 a envisagé d’adopter AMITT et que le CTIL souhaitait consulter DiResta pour obtenir des plateformes qu’elles suppriment des contenus plus rapidement.

Lorsqu’on lui a demandé si Terp ou d’autres dirigeants de CTIL avaient discuté de leur violation potentielle du premier amendement, le lanceur d’alerte a déclaré :

Exemple de visage généré par Intelligence Artificielle depuis le site :
this-person-does-not-exist.com

« Ils ne l’ont pas fait… L’éthique était que si nous nous en tirons, c’est légal, et qu’il n’y a pas de problèmes liés au premier amendement parce que nous avons un “partenariat public-privé” — c’est le mot qu’ils ont utilisé pour dissimuler ces problèmes. Les personnes privées peuvent faire des choses que les fonctionnaires ne peuvent pas faire, et les fonctionnaires peuvent assurer la direction et la coordination ».

Malgré leur confiance dans la légalité de leurs activités, certains membres du CTIL ont pu prendre des mesures extrêmes pour garder leur identité secrète. Le manuel du groupe recommande d’utiliser des téléphones jetables, de créer des identités pseudonymes et de générer de faux visages d’IA à l’aide du site Web « this-person-does-not-exist » (« Cette personne n’existe pas »).

En juin 2020, indique le lanceur d’alerte, le groupe secret a pris des mesures pour dissimuler encore plus leurs activités (juste avant la campagne de vaccination donc).

Un mois plus tard, en juillet 2020, le directeur du SIO, Alex Stamos ℹ️, a envoyé un courriel à Kate Starbird 🔗 du Center for an Informed Public 🔗de l’université de Washington ℹ️, dans lequel il écrit :

Kate Starbird

« Nous travaillons sur certaines idées de surveillance des élections avec laCISAet j’aimerais avoir vos commentaires informels avant que nous n’allions trop loin dans cette voie […]. [Ce qui aurait dû être assemblé il y a un an est en train de se mettre en place rapidement cette semaine ».

Cet été-là, la CISA a également créé la Countering Foreign Influence Task Force, dont les mesures reflètent les méthodes du CTIL/AMITT et comprennent un « vrai faux » roman graphique qui, selon le lanceur d’alerte, a d’abord été présenté au sein du CTIL.

Le cadre « DISARM », inspiré par AMITT, a été officiellement adopté par l’Union européenne et les États-Unis dans le cadre d’une « norme commune pour l’échange d’informations structurées sur les menaces de manipulation et d’interférence de l’information étrangère ».

Jusqu’à présent, les détails des activités du CTIL n’ont guère retenu l’attention, même si le groupe a fait l’objet d’une publicité en 2020. En septembre 2020, Wired ℹ️ 🔗a publié un article sur le CTIL qui se lit comme un communiqué de presse d’entreprise. L’article, comme les articles de Bloomberg ℹ️ et du Washington Post ℹ️ au printemps, accepte sans discussion que le CTIL soit réellement un réseau « bénévole » d’« anciens » fonctionnaires des services de renseignement du monde entier.

Mais contrairement aux articles de Bloomberg et du Washington Post, Wired décrit également le travail de « lutte contre la désinformation » du CTIL. Le journaliste de Wired ne cite aucun détracteur des activités du CTIL, mais suggère que certains pourraient y voir un problème. « Je l’interroge [Marc Rogers, cofondateur du CTIL] sur l’idée de considérer la désinformation comme une cybermenace.

« Tous ces mauvais acteurs essaient de faire la même chose », répond M. Rogers. Selon lui, le lien entre la prévention de la cybercriminalité et la « lutte contre la désinformation » est fondamentalement le même, car il s’agit dans les deux cas de lutter contre ce que le DHS et la CTI League appellent les « acteurs malveillants », synonymes de « méchants ».

« Comme Terp, Rogers adopte une approche holistique de la cybersécurité », explique l’article de Wired. « Il y a d’abord la sécurité physique, comme le vol de données d’un ordinateur sur une clé USB. Ensuite, il y a ce que nous appelons généralement la cybersécurité, c’est-à-dire la protection des réseaux et des appareils contre les intrusions indésirables. Enfin, il y a ce que Rogers et Terp appellent la sécurité cognitive, qui consiste essentiellement à pirater des personnes en utilisant des informations ou, plus souvent, des informations erronées. »

Le CTIL semble avoir fait parler de lui au printemps et à l’automne 2020 pour la même raison que l’EIP : prétendre plus tard que son travail avait été fait au grand jour et que quiconque suggérait qu’il était secret s’engageait dans une théorie du complot.

Global Volunteer Cyberthreat Community-CERT | CTI League

The CTI League is the first Global Volunteer Community-CERT, defending and neutralizing cybersecurity threats and vulnerabilities to the life-saving sectors related to the current COVID-19 pandemic.

« Le Partenariat pour l’intégrité des élections a toujours fonctionné de manière ouverte et transparente », a affirmé l’EIP en octobre 2022. « Nous avons publié de nombreux articles de blog publics pendant la période précédant l’élection de 2020, organisé des webinaires quotidiens immédiatement avant et après l’élection, et publié nos résultats dans un rapport final de 290 pages et dans plusieurs revues académiques évaluées par des pairs. Toute insinuation selon laquelle les informations sur nos opérations ou nos résultats étaient secrètes jusqu’à présent est réfutée par les deux années de contenu public et gratuit que nous avons créées ».

Mais comme les messages internes l’ont révélé, une grande partie de ce que l’EIP a fait était secrète, ainsi que partisane, et exigeant la censure des plateformes de réseaux sociaux, contrairement à ses affirmations contraires.

L’EIP et le VP ont ostensiblement pris fin, mais le CTIL est apparemment toujours actif aujourd’hui. Plusieurs de ses membres mentionnent le CTIL comme une organisation toujours active sur leurs pages LinkedIn 🔗.

Traduction ci-dessous 👇🏻

Poster « A »

Si les commandes pour rester à la maison sont prolongées au-delà du 30 avril, notre économie ne se relèvera pas, notre économie ne se redressera pas. Il n’y a pas assez de pour soutenir les chômeurs américains. Rejoignez-moi et d’autres Américains pour rouvrir notre économie. Les décès des répercussions de l’économie dépasseront de manière exorbitante les décès dus au virus lui-même. #NousNeResteronsPasÀLaMaison

Fin des confinements
Marche mondiale pour la liberté

Samedi 2 mai 2020 de 14 h à 17 h

Dans tous les hôtels de ville, les parcs publics et les centres-villes dans tous les pays : organisez votre famille et vos amis et venez tout simplement ! Filmez et marchez dans vos rues. Sortez et montrez-leur que nous ne vivrons pas dans la peur. Vivre dans la peur. Téléchargez vos histoires, car nous sommes plus nombreux qu’eux !

Si vous renoncez à vos libertés vous risquez de ne pas les retrouver

Poster « B »

Fin des confinements
Marche mondiale pour la liberté

Dimanche 12 avril, de 14 h à 17 h

Dans chaque mairie, piazza de village ou mairie dans tous les pays : organisez des amis et montrez-vous, filmez, défilez dans vos rues & téléchargez vos histoires parce que nous sommes plus nombreux qu’eux !!!*

Si vous renoncez à vos libertés vous risquez de ne pas les retrouver

Passer des alertes aux actions

Processus d’incident de désinformation

Alerte

  • Humains (groupes, flux)
  • Slack (Incident go/nogo)

Organisation et analyse

  • HIVE (analyse des tâches liées aux incidents)
  • Enrichissement (FrankCode)

Collecte

  • DKAN (données d’incident, données de base)
  • GITHUB ℹ️ (données d’incident)
  • MISP (objets de l’incident)

Action

  • Slack (Rapports, Contre-mesures)

Calendrier du WT

  • Décembre 2018 — Janvier 2019
    Création du GT et énoncé de mission
  • Février 20119
    Rédaction du document WWW
  • Mars 2019
    Création d’une liste d’incidents
  • Avril 2019
    Création d’une liste de techniques
  • Mai 2019
    Atelier de l’équipe rouge
  • Juin 2019
    AMITT affiné
  • Juillet 2019
    Mise en ligne du repo d’AMITT
  • Août 2019
    Présentation BlackHat ℹ️
  • Septembre 2019
    STIX SEP entre en vigueur
  • Octobre 2019
    Remplissage de la liste des compteurs
  • Novembre 2019
    Atelier de l’équipe bleue
  • Décembre 2019
    Affiner les compteurs

J’ai hâte de témoigner devant le Congrès, ce jeudi, sur la menace claire et actuelle que représente le complexe industriel de la censure pour les États-Unis d’Amérique et les autres démocraties libérales occidentales, et sur la manière dont nous pouvons y mettre un terme.

🚨

AVIS D’AUDITION : @mtaibbi, @shellenberger, @rupasubramanya.

Jeudi. 4 h (UTC).

Michael Shellenberger ℹ️ 🔗
Auteur du Thread



Union Européenne : de la soumission à la Résistance

[Source : dreuz.info]

[Illustration : « Les hommes européens alors » ; « les hommes européens maintenant ».]

Par Sidney Touati

Initialement publié le 12 août 2018

Pour comprendre l’idéologie de « gauche » qui est dominante aujourd’hui en Europe occidentale, il faut revenir aux fondamentaux de mai 68. Nous avons assisté au cours de ces mémorables journées à un phénomène que je qualifierais de hold-up idéologico-politique.

Les éléments dominants dans le monde estudiantin étaient issus, pour la plupart, de la petite bourgeoisie. Ces derniers aspiraient à rencontrer une classe ouvrière qu’ils mythifiaient. Se heurtant de la part des dirigeants des organisations ouvrières à un rejet massif, ceux que l’on qualifiait du terme infamant de « gauchistes » allaient entrer dans un processus de dénigrement des ouvriers français, qualifiés de petits bourgeois, de franchouillards, de « Dupont-Lajoie », de beaufs…

Toute une rhétorique issue de la vulgate maoïste, trotskiste, anarchiste, déferla dans les médias, le cinéma, la chanson, la littérature… imprégnant les notes ministérielles, inspirant les lois, dictant les politiques officielles…

S’imposa alors dans la représentation nationale une image dégradée de la classe ouvrière, dépeinte comme réactionnaire, dirigée par des pseudo-révolutionnaires, des crapules staliniennes, des bureaucrates embourgeoisés, etc.

À ces ouvriers français qui refusaient de jouer le rôle écrit pour eux par ces révolutionnaires de pacotille, on opposait le tiers-monde, le quart-monde… dont l’immigré et le Palestinien devinrent les icônes emblématiques devant lesquelles on se prosterna.

Dans l’imaginaire de cette nouvelle gauche, le sous-prolétariat, les « migrants » occupèrent la fonction jadis dévolue par le marxisme classique à la classe ouvrière.

Une intense compétition opposa l’ancienne gauche et la nouvelle. C’est cette dernière qui triompha, imposant à la société française ses normes libertaires, tiers-mondistes, solidaristes… bref ! Tout le fatras idéologique dans lequel nous stagnons depuis ces journées mémorables où l’infantilisme de gauche accéda au rang d’idéologie dominante, de credo officiel.

Lorsque la fête fut finie, les petits bourgeois révolutionnaires du « Quartier Latin » occupèrent tous les postes d’encadrement et de commandement. Ils mirent alors en pratique leur vision délirante et s’appliquèrent à détruire méthodiquement les deux classes qu’ils haïssaient le plus et qu’ils assimilaient l’une à l’autre : celle des ouvriers et celle des bourgeois, toutes deux porteuses de traditions, de mémoires, de cultures.

La destruction de la classe ouvrière française fut d’une brutalité extrême. Elle se fit par la perte de millions d’emplois industriels, induite par les délocalisations massives organisées, encouragées aussi bien par les gouvernements de gauche que par ceux de droite et par l’Union européenne en cours. La destruction du tissu industriel français fut précédée, accompagnée par une intense propagande idéologique. On donna un caractère central à des notions comme la « pénibilité », la » dangerosité », le « principe de précaution »… et autres fadaises qui rendirent possibles et souhaitables la fermeture des usines, dans l’Hexagone, mais non outre-Rhin.

La destruction des bourgeois se fit par l’idéologie du dénigrement, la déculturation massive (il suffit de voir ce que sont devenues les principales chaînes de télévision ou l’Éducation Nationale pour prendre la mesure de l’ampleur de ce phénomène) ; par la paupérisation des classes moyennes écrasées sous le poids des impôts, taxes et autres prélèvements obligatoires ; par une sorte de dékoulakisation à la française par laquelle des milliers de responsables (chefs d’entreprise, élus…) furent traités comme des criminels et se retrouvèrent devant les juges. Le procès du malheureux notaire de Bruay-en-Artois fut l’antichambre de cette dérive dans laquelle sombra l’institution judiciaire qui fonctionna globalement sur un double postulat : présomption d’innocence renforcée (pour ne pas dire impunité totale jusqu’au crime) pour le voyou de banlieue et corrélativement présomption de culpabilité pour les responsables de tout bord.

Cette « révolution culturelle » (révo-cul, dans le langage des initiés) fut accompagnée par une immigration massive, l’apologie des « sans » (sans-abri, sans emploi…) et la dictature des minorités. En clair, quasiment tout ce qui était interdit hier devint la norme. Le renversement des valeurs fut total à une ou deux exceptions près. Le législateur hésita devant la légalisation de l’inceste et celle de la pédophilie. Mais on osa plaider au nom du « droit au plaisir de l’enfant » pour valider les relations sexuelles entre un adulte et un enfant !

50 années de ce régime ont totalement bouleversé le paysage sociétal français, un peu comme si des hordes sauvages avaient déferlé sur le pays, ravageant tout sur leur passage. Les traumatismes infligés au peuple français sont profonds, douloureux.

Irréparables ?

Quelle France naîtra de ce champ de ruines ? Nul ne peut le prédire avec certitude. Si les dirigeants européens poursuivent dans la même ligne politique, celle dont la chancelière allemande est l’incarnation parfaite, alors la France changera rapidement d’identité. Elle ressemblera en bien des points à l’actuel Liban voire à certains pays d’Amérique latine. Un pays dévasté, livré à la canaille, avec des îlots ici et là hyper-protégés.

Une autre perspective est possible. Face à la destruction de l’identité de la France (cf. les travaux de Fernand Braudel), le peuple, prenant exemple sur ses héroïques aînés des années 40, peut se ressaisir et entrer en résistance. Seule la Résistance peut permettre de reconstruire la France. Ici et là des voix se font entendre. Des embryons d’opposition se mettent en place. Des États disent très clairement non à la nouvelle barbarie que Bruxelles veut imposer. Il faut poursuivre dans cette direction. Le suicide programmé n’est pas une fatalité.

Chacun peut et doit à son niveau, à la place où il se trouve, inventer les moyens de dire non à la soumission du pays au despotisme bureaucratique de Bruxelles, relayé et mis en place par les élus qui avaient pour mission sacrée de défendre le peuple et qui y ont renoncé, par lâcheté pour la plupart, par calcul et intérêt pour d’autres.

Chacun doit trouver les armes pour reconquérir dignité et liberté sans lesquelles la vie n’a pas de sens.

Comment ?

En tout premier lieu, il faut sortir de la mécanique du vote négatif du type « je vote Hollande pour éliminer Sarkozy » ou « je vote Macron pour éliminer Le Pen ». Un tel vote pervertit la fonction du suffrage universel. En deuxième lieu, il ne faut plus accorder ses suffrages à ceux qui sont porteurs de la culture de la soumission, de la trahison. Pour cela, il faut déceler dans leur langage les signes de cette politique du déclin.

Par exemple le mot « solidarité ». C’est au nom de cette belle notion de « solidarité » qu’on nous culpabilise, nous dépouille et nous asservit. Qu’on nous contraint à accueillir des millions de migrants. Basculer de la problématique de la « Fraternité » dans celle de la « Solidarité », c’est changer de société.

La Fraternité renvoie à une origine commune et au partage des mêmes valeurs, des mêmes règles, des mêmes obligations. Elle rend possible la constitution d’un tissu social fort. (Le fameux vivre ensemble).

À l’inverse, la Solidarité, que je qualifie d’aveugle, implique l’engagement unilatéral d’un seul au profit d’un tiers qui lui ne prend aucun engagement. Si vous devenez solidaire de quelqu’un alors vous êtes tenu de payer même si le bénéficiaire de votre aide est devenu votre pire ennemi. La plupart des terroristes islamistes ont bénéficié des aides de l’État, de la « Solidarité nationale ».

La Solidarité aveugle telle que pratiquée depuis une cinquantaine d’années est un puissant facteur de dissolution de la société. Elle est génératrice de violence et l’une des principales causes de la « fracture sociale ». Elle rend très difficile l’intégration de l’autre qui reçoit sans contrepartie, sans obligation, sans rien donner. Qui de ce simple fait, se sent humilié et porté à la violence surtout dans le contexte d’expansion de l’islam politique.

Se rappeler et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la devise de la République est « Liberté-Egalité-Fraternité » et non « Liberté-Egalité-Solidarité » comme on veut nous le faire croire. La centralité donnée à la notion de Solidarité aveugle (totalement différente de la solidarité qui s’exerce dans le cadre de la Fraternité) a détruit les soubassements de la République. Celle définie par les cinq constitutions depuis 1789 n’existe plus. Il existe bien un État français, mais il n’existe plus de République française, si ce n’est dans les mots et de manière folklorique. Il n’y a plus de « chose commune ». Comme l’admet explicitement l’ex-président Hollande, il existe deux ou trois France et au bout de ce processus, il y a la partition du pays.

Se rappeler et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la République repose sur la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » et non sur les seuls droits de l’homme comme on veut nous le faire croire. Car l’homme sans le citoyen n’est rien d’autre qu’un paria, un être abstrait, vide, un substrat indifférencié, la simple variable d’une équation dans la mathématique financière.

Il faut trouver la force de dire non à la barbarie nouvelle. Non à l’arbitraire né de ces réglementations touffues, incompréhensibles, par lesquelles on nous aliène, nous humilie, nous asservit. Il faut sauver le peuple français menacé de disparition ; il faut sauver la brillante et féconde civilisation française née de la rencontre entre Jérusalem, Athènes et Rome, que nos dirigeants ont d’ores et déjà passée par pertes et profits.

Chacun doit réapprendre à se mettre debout et à dire non. La barbarie ne passera pas.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.




Les Palestiniens et le Hamas

[Source : watson.ch]

Pour les Palestiniens, s’opposer au Hamas demande un grand courage. Mais le désespoir face à la situation humanitaire pousse de plus en plus de personnes à prendre la parole.

Par frederike holewik / t-online

Pour les Palestiniens, il est dangereux de critiquer le Hamas. Pourtant, des vidéos de personnes qui s’y risquent apparaissent de plus en plus souvent sur la toile.

Ainsi, une femme âgée portant un voile s’est plainte dans une interview à la chaîne Al-Jazeera de la mauvaise situation d’approvisionnement à Gaza. Et, surprise, elle en rend le Hamas responsable. Car l’aide humanitaire n’arrive pas jusqu’aux habitants. « Toute l’aide va vers le bas », dit-elle en faisant référence aux tunnels du Hamas.

« La population n’a rien »

Lorsque le journaliste lui demande s’il ne s’agit pas d’un problème de répartition, la femme lève la main, fait signe que non.

« Ils prennent tout, ils me tireraient plutôt dessus, le Hamas »

De tels propos ne passent pas non plus inaperçus en Israël. « Les Gazaouis ont commencé à critiquer et à dénoncer le Hamas pour ce qu’il leur a apporté — le crime, l’oppression, l’humiliation, la peur et la faim », a récemment affirmé Ofir Gendelman, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, aux médias arabes.

Une ONG veut « repousser les idéologies qui divisent »

S’opposer publiquement au Hamas est dangereux pour les habitants de Gaza. C’est pourtant à ces habitants que l’organisation américaine à but non lucratif Peace for Communications veut donner une voix. Son objectif : « repousser les idéologies qui divisent et promouvoir une mentalité d’intégration et d’engagement ». Elle a commencé à le faire bien avant l’attaque du Hamas en octobre.

L’ONG a produit 25 courts métrages d’animation, les voix des interlocuteurs ont été modifiées. Des personnes très différentes témoignent. C’est le cas par exemple du musicien Iyad. Il veut certes s’affirmer contre Israël, mais refuse de le faire par la violence. À propos des conditions à Gaza, il confie :

« Quand tu marches dans la rue, on t’empêche de réfléchir par toi-même. L’espace est rempli d’images, de slogans et d’histoires sur les dirigeants du Hamas ».

À tel point qu’une vie urbaine normale n’est pas possible, selon lui.

« Les Palestiniens ne sont pas maîtres d’eux-mêmes lorsqu’ils disent “je suis prêt à mourir en martyr” »

Des sondages difficiles à réaliser

Le fondateur de l’ONG, Joseph Braude, est convaincu que la majorité des Palestiniens ne réfléchit pas comme le Hamas le prétend. Dans un entretien avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), il mentionne des sondages et des rapports de groupes de défense des droits humains.

« La plupart des Palestiniens veulent un autre avenir que celui que le Hamas leur fait miroiter »

Seuls 20 à 25 % des habitants sympathiseraient effectivement avec le groupe terroriste, selon Joseph Baude. De même, une majorité serait contre le fait de s’attaquer à Israël. « Pas parce que les gens aiment Israël, mais parce qu’ils comprennent où mène la spirale de la violence. »

Des sondages représentatifs sont difficiles à réaliser à Gaza et même s’ils le sont, ils ne sont que partiellement fiables. Mais on peut supposer que l’opinion des gens s’est encore durcie au cours des semaines qui ont suivi l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Lors de cet événement, environ 1200 Israéliens ont été tués et quelque 240 personnes ont été emmenées dans la bande de Gaza ; du côté des Palestiniens, le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas parle de plus de 15 000 morts.

Une majorité soutient l’attaque du Hamas

En novembre, l’institut de sondage Arab World for Research and Development (AWRAD), basé à Ramallah en Jordanie, a interrogé 668 Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. 100 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir en sécurité à Gaza.

Dans le même temps, une nette majorité (59 %) a déclaré soutenir fortement l’attaque du Hamas. 16 % ont soutenu l’attaque « dans une certaine mesure ». 11 % ont indiqué qu’ils n’y étaient ni favorables ni opposés. Seuls 13 % se sont prononcés contre. Les habitants de Cisjordanie, gérée par l’Autorité palestinienne, ont été plus nombreux à soutenir l’attaque (68 %). Les conflits avec les colons israéliens radicaux sont fréquents. En revanche à Gaza, zone contrôlée par le Hamas, 47 % des habitants se sont prononcés en faveur.

Par ailleurs, 65 % des personnes interrogées ont indiqué percevoir le conflit actuel comme visant tous les Palestiniens. Seuls 18 % considèrent qu’il s’agit d’une lutte entre Israël et le Hamas.

La détresse des habitants de Gaza est grande. Le manque d’aide ou sa rareté provoque de plus en plus de désespoir. Jeudi, des images ont été diffusées montrant des personnes qui réclamaient de la nourriture et d’autres biens devant un bureau des Nations unies à De’ir Al Balah.

Traduit de l’allemand par Valentine Zenker




Le lobby de l’Armageddon. Comment les sionistes chrétiens influencent la politique américaine

[Source : geopolitika.ru via strategika.fr]

Par Leonid Savin

Bien que les bombardements de la bande de Gaza par les troupes israéliennes aient détruit non seulement des hôpitaux et des mosquées, mais aussi des temples chrétiens, de nombreuses personnes qui se disent chrétiennes et ne sont pas juives de souche soutiennent activement les actions d’Israël. D’où vient ce phénomène ?

Le fait est que le sionisme, en tant que mouvement politique juif, est apparu à la fin du 19e siècle, mais des idées similaires sont apparues bien plus tôt. Et, paradoxalement, elles sont nées dans un environnement chrétien.

La naissance du sionisme puritain

Les premiers partisans notoires de l’immigration des Juifs d’Europe en Palestine ont été les puritains. Cette secte protestante est apparue à la fin du 16e siècle et est devenue très influente en Angleterre et, plus tard, dans les colonies américaines. Ils ont manifesté un intérêt considérable pour le rôle des Juifs dans l’eschatologie, ou, en d’autres termes, la théologie de la fin des temps.

Par exemple, John Owen, théologien du 17e siècle, membre du Parlement et administrateur à Oxford, enseignait que le retour physique des Juifs en Palestine était nécessaire à l’accomplissement des prophéties de la fin des temps. En 1621, Sir Henry Finch a écrit un sermon appelant au soutien du peuple juif et à son retour dans sa patrie biblique.

L’un des courants les plus influents du sionisme chrétien est le dispensationalisme, un système d’interprétation qui utilise les informations de la Bible pour diviser l’histoire en différentes périodes d’administration ou dispensations et qui considère que le terme biblique « Israël » fait référence à la nation ethnique juive établie en Palestine.

Le dispensationalisme a été développé à l’origine par le prédicateur anglo-irlandais John Nelson Darby au dix-neuvième siècle. Darby (photo, ci-dessus) croyait que les destinées d’Israël et de l’Église chrétienne, ordonnées par Dieu, étaient complètement séparées, cette dernière devant être physiquement « enlevée » — élevée à la rencontre de Jésus — avant la période de bouleversements prédite dans l’Apocalypse, appelée la Grande Tribulation.

Selon Darby, la Grande Tribulation commencera après la construction du troisième Temple juif sur le Mont du Temple à Jérusalem. Pendant la Grande Tribulation, selon cet enseignement, 144 000 Juifs se convertiront au christianisme, ce qui leur révélera les véritables intentions de l’Antéchrist. Ils deviendront ainsi l’épicentre de la conversion à la foi chrétienne de tous les incroyants qui n’auront pas été enlevés.

Ce sont ces 144 000 juifs convertis qui rencontreront l’Antichrist lors de la bataille finale appelée Armageddon et qui vaincront l’Antichrist. Après cette bataille, les sept années de tribulation prendront fin et Jésus reviendra pour emprisonner Satan et établir un royaume messianique de mille ans sur la Terre.

Malgré son absurdité et l’absence de toute référence dans la Bible, le concept de transfert physique des chrétiens au ciel à la veille de l’Armageddon a été adopté avec enthousiasme par certaines églises en Angleterre et surtout aux États-Unis.

L’approche de Darby en matière d’eschatologie chrétienne coïncide avec des développements similaires dans le domaine de l’eschatologie juive, à savoir les idées du rabbin Zvi Hirsch Kalisher (illustration ci-dessus) et la création d’une nouvelle branche du messianisme juif. Ses représentants estimaient que les Juifs devaient œuvrer activement pour hâter la venue de leur messie en immigrant en Israël et en construisant le troisième temple sur le site du mont du Temple à Jérusalem, où se trouve la mosquée Al-Aqsa.

Darby lui-même a voyagé à travers l’Amérique du Nord et plusieurs autres pays pour populariser ses idées, rencontrant plusieurs pasteurs influents dans le monde anglophone. Parmi eux, James Brooks, le futur mentor de Cyrus Scofield (photo, ci-dessus), qui diffusera plus tard le concept, et dont l’interprétation sera publiée à grand tirage aux États-Unis et connue sous le nom de Scofield Bible.

Un autre personnage influencé par la doctrine de Darby fut le prédicateur américain Charles Taze Russell (photo, ci-dessus), dont l’église donna plus tard naissance à plusieurs sectes différentes, y compris les Témoins de Jéhovah (une organisation dont les activités sont interdites dans la Fédération de Russie). Des décennies avant la fondation du sionisme politique moderne, Russell a commencé à prêcher — non seulement aux chrétiens, mais aussi aux juifs des États-Unis et d’ailleurs — la nécessité d’une immigration juive massive en Palestine.

En 1891, Russell a écrit une lettre à Edmond de Rothschild, membre de la famille bancaire Rothschild, ainsi qu’à Maurice von Hirsch, riche financier allemand d’origine juive, pour leur faire part de son projet de colonisation de la Palestine. Il décrit son projet comme suit : « Ma proposition est que de riches Juifs achètent à la Turquie, à une juste valeur, tous ses droits de propriété sur ces terres, c’est-à-dire toutes les terres publiques (terres n’appartenant pas à des propriétaires privés), à condition que la Syrie et la Palestine soient constituées en États libres ».

Le livre « L’État juif » de Theodor Herzl, considéré comme le fondateur du sionisme, n’a été publié qu’en 1896.

Le prédicateur américain William E. Blackstone, fortement influencé par Darby et d’autres dispensationalistes de l’époque, a également passé des décennies à promouvoir l’immigration juive en Palestine comme moyen d’accomplir les prophéties bibliques. Ses efforts ont abouti à la Blackstone Memorial Petition, qui appelait le président des États-Unis de l’époque, Benjamin Harrison, et son secrétaire d’État, James Blaine, à prendre des mesures « en faveur du retour de la Palestine aux Juifs ».

Parmi les signataires de la pétition figuraient les banquiers J. D. Rockefeller et J. P. Morgan, le futur président des États-Unis William McKinley, le président de la Chambre des représentants Thomas Brackett Reed, le juge en chef Melville Fuller, les maires de New York, Philadelphie, Baltimore, Boston et Chicago, les rédacteurs en chef du Boston Globe, du New York Times, du Washington Post et du Chicago Tribune, ainsi que des membres du Congrès, des hommes d’affaires influents et des membres du clergé.

Bien que certains rabbins figurent parmi les signataires, la plupart des communautés juives américaines s’opposent au contenu de la pétition. En d’autres termes, l’objectif premier du sionisme, avant même qu’il ne devienne un mouvement, était largement soutenu par l’élite chrétienne américaine.

L’essor moderne

Pourtant, pendant la première moitié du 20e siècle, le sionisme chrétien n’était pas très répandu ni très influent aux États-Unis.

Cependant, le prédicateur Billy Graham, qui entretenait des relations étroites avec plusieurs présidents, dont Dwight Eisenhower, Lyndon Johnson et Richard Nixon, est entré dans l’arène. Enfin, le dispensationalisme entre dans le courant dominant du discours politique américain avec le prédicateur évangélique Jerry Falwell (photo, ci-dessous), qui fonde la Moral Majority en 1979.

Hal Lindsey est un autre dispensationaliste de premier plan qui exerce une grande influence politique et littéraire. Ronald Reagan a été tellement touché par ses livres qu’il l’a invité à prendre la parole lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale sur les plans de guerre nucléaire et en a fait un conseiller influent auprès de plusieurs membres du Congrès et de responsables du Pentagone.

Aujourd’hui encore, le parti républicain s’appuie fortement sur les sionistes chrétiens pour obtenir de l’argent et des votes. Ils exercent une profonde influence sur l’idéologie du parti.

Aujourd’hui, les sionistes chrétiens aux États-Unis ont plusieurs noms. Certains les appellent le « lobby de l’Armageddon », d’autres l’« AIPAC chrétien » (American Israel Public Affairs Committee).

Les sionistes chrétiens eux-mêmes sont environ 20 millions aux États-Unis, et ils parrainent la migration des Juifs vers Israël depuis l’Éthiopie, la Russie, l’Ukraine et d’autres pays. Ils sont en fait plus nombreux que les Juifs ethniques dans le monde, bien que tous les Juifs ne soutiennent pas le sionisme.

Sous l’administration de George W. Bush Jr. et surtout à la veille de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, l’administration a également été fortement influencée par les sionistes chrétiens sous la forme de néoconservateurs. Lors d’une interview accordée à 60 Minutes en octobre 2002, Jerry Falwell a même déclaré : « Je pense que nous pouvons désormais compter sur le président Bush pour faire ce qu’il faut pour Israël à chaque fois ».

Falwell faisait référence aux actions du président Bush en avril 2002, lorsqu’il a fermé les yeux sur les actions israéliennes en Cisjordanie lors de l’opération « Mur de protection ». Falwell a rencontré le président Bush à plusieurs reprises au cours de son premier mandat, notamment pour discuter du soutien des États-Unis à Israël. Selon lui, les opinions du président sur Israël correspondaient aux siennes.

Les sionistes chrétiens ont également contribué à l’éviction du député démocrate Jim Moran, qui a laissé entendre que le lobby juif l’avait fait au profit d’Israël. Enfin, le Congrès apostolique et le groupe Americans for a Secure Israel ont fait échouer le plan de Bush visant à résoudre le conflit entre Israël et les Palestiniens en inondant la Maison Blanche de pétitions.

Il existe également aux États-Unis une organisation appelée United Christians for Israel, fondée en 2006 par le pasteur John Hagee (photo, ci-dessus) et qui compte plus de sept millions de membres. Elle compte parmi ses membres l’ancien chef de la CIA et secrétaire d’État Mike Pompeo, l’ancien vice-président Mike Pence et le faucon bien connu John Bolton. Tous ont été très actifs pendant la présidence de Donald Trump.

Lors d’un discours au Kansas en 2015, Pompeo a ouvertement déclaré qu’il croyait à « l’enlèvement des chrétiens » et a déclaré dans une interview qu’en tant que chrétien, il pensait que « Dieu a choisi Trump pour aider à sauver les juifs de la menace de l’Iran. »

Ce sont les sionistes chrétiens qui ont fait pression sur Donald Trump pour qu’il reconnaisse Jérusalem comme capitale d’Israël et sa souveraineté sur le plateau du Golan occupé. Le pasteur Robert Jeffress, de la First Baptist Church de Dallas et partisan de Trump, a dirigé une prière pour la paix à Jérusalem lors du déménagement de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv le 14 mai 2018. Il a qualifié cet événement de « capital dans la vie de votre nation et dans l’histoire de notre monde ».

Une autre entité américaine, Proclaiming Justice for the Peoples, défend également les intérêts d’Israël. Fin octobre 2023, elle a commencé à demander la démission du Secrétaire général de l’ONU pour avoir critiqué les actions d’Israël à l’égard des Palestiniens.

Comme on peut le voir, la question du soutien à Israël a une histoire plus longue et plus complexe que sa création en 1948.

Alors que de nombreux juifs nient l’existence même de l’État d’Israël, qu’ils considèrent comme une violation des commandements talmudiques (par exemple, le mouvement hassidique Naturei Karta), les adeptes des confessions chrétiennes soutiennent ardemment Israël et justifient toutes les actions de son gouvernement, y compris la répression des Palestiniens.

Les protestants américains, qui lient le sort d’Israël à leur vision eschatologique du monde, jouent bien entendu un rôle considérable à cet égard. Et parmi eux se trouvent des personnalités politiques influentes qui prennent des décisions sur la politique étrangère des États-Unis.

Traduction par Robert Steuckers




Les dirigeants occidentaux qui aiment les migrants sont en guerre contre leur propre peuple

[Source : rt.com]

[Illustration : Manifestation à Dublin, Irlande, le 23 novembre 2023, à la suite des attaques à l’arme blanche survenues plus tôt dans la journée © Peter MURPHY / AFP]

Les dirigeants irlandais ont tenté de discréditer et de faire taire l’indignation de l’opinion publique après qu’une agression à l’arme blanche a attisé la colère contre leurs politiques.

Par Tony Cox, journaliste américain qui a écrit ou édité pour Bloomberg et plusieurs grands quotidiens.

L’effondrement de la classe dirigeante à la suite des récentes émeutes de Dublin en dit long sur l’ampleur et la profondeur du fossé qui s’est creusé entre les gouvernements occidentaux et leurs citoyens. C’est comme si les responsables étaient scandalisés par la témérité de leurs sujets qui crient à cause de la douleur et de la mort que leur infligent leurs supposés dirigeants.

Des citoyens irlandais en colère sont descendus dans la rue en scandant « ça suffit », après avoir subi la dernière conséquence de l’immigration de masse : L’attaque au couteau du 23 novembre, au cours de laquelle trois enfants et deux adultes ont été blessés dans le centre de Dublin. N’ayant pas été entendus par les décideurs politiques qui détruisent leur qualité de vie, ils ont brûlé des bus et des voitures de police et se sont violemment heurtés aux agents.

Le suspect n’a pas été identifié ni officiellement arrêté. Contrairement aux Irlandais, il est protégé par leur gouvernement et il serait trop handicapé pour être interrogé par la police en raison des blessures qu’il a subies au cours de la série de coups de couteau. Il a été décrit comme un Algérien de 49 ans qui a obtenu la nationalité irlandaise.

Une controverse médiatique a éclaté quelques jours après l’attentat lorsque le journaliste indépendant John McGuirk a rapporté — à tort — que le suspect était un migrant algérien qui vivait en Irlande, aux frais du contribuable, depuis 2003. M. McGuirk a fait référence à un homme qui était sous le coup d’un arrêté d’expulsion après avoir été arrêté il y a plusieurs années, mais qui a été autorisé à rester dans le pays et a reçu par la suite un passeport irlandais. Au début de l’année, il a été arrêté pour possession illégale de couteau et pour avoir endommagé une voiture. Selon les médias, il a été libéré par le tribunal en raison d’un problème de santé mentale.

M. McGuirk a été attaqué par les porte-parole de l’establishment, non pas pour s’être trompé dans l’histoire, qui n’était pas connue au départ, mais pour avoir décidé de ne pas cacher des informations sensibles à ses lecteurs. Interrogé lors d’une interview télévisée par l’animatrice Ciara Doherty, qui lui demandait s’il avait « enflammé » une « situation hostile » en donnant des détails sur les antécédents du suspect, il a répondu : « Votre position essentielle est que vous, en tant que journaliste, assis dans ce fauteuil, devez décider quelles informations les personnes qui regardent ce programme ont à leur disposition, et si vous décidez qu’elles ne peuvent pas les gérer, vous ne les leur donnez pas ».

La police a ensuite révélé que M. McGuirk avait identifié le mauvais migrant algérien. Bien qu’il n’ait pas été nommé dans l’article, les détails de ses antécédents ont permis aux enquêteurs en ligne de l’identifier. Selon les médias, la police protège désormais l’homme qui a été mal identifié, tout en continuant à ne pas divulguer d’informations sur le véritable suspect.

M. McGuirk a retiré d’Internet son article erroné et a publié une déclaration indiquant que la source qui lui avait donné une fausse identité était un haut fonctionnaire de police. Il avait également vérifié l’information auprès d’un haut fonctionnaire du système judiciaire irlandais avant de publier son article. Son organe de presse, Gript Media, enquête actuellement pour déterminer si la fausse information était un acte délibéré de sabotage.

Il est facile de comprendre pourquoi des personnalités influentes du gouvernement irlandais se réjouiraient de voir un tel article déformé par un journaliste hostile. La discussion s’est orientée vers la diffusion de « fausses informations » et l’incitation à la colère des citoyens plutôt que vers l’immigration excessive et la mauvaise sécurité publique.

La situation n’est pas sans rappeler la publication par WikiLeaks de courriels montrant que le Comité national démocrate américain avait truqué les primaires présidentielles de 2016 en faveur de la candidate qu’il avait choisie, Hillary Clinton. Plutôt que de se concentrer sur le scandale, les médias traditionnels se sont concentrés sur les affirmations non prouvées de Mme Clinton selon lesquelles des pirates informatiques russes avaient volé les courriels et les avaient transmis à WikiLeaks.

En fait, même si vous saviez qu’un adversaire ayant des arrière-pensées avait révélé que votre conjointe vous trompait, ne seriez-vous pas plus préoccupé par l’infidélité que par la source ? L’histoire [ici prise en compte] en Irlande devrait être celle de politiques d’immigration destructrices, et non celle de l’identification du mauvais migrant algérien criminel.

Ironiquement, la distraction et la mauvaise orientation de l’histoire de Dublin n’ont pas vraiment d’importance. Le fait est que le dangereux migrant identifié par McGuirk a été autorisé à rester en Irlande par un gouvernement qui ne donne pas la priorité à la sécurité de son propre peuple. Il n’a pas commis cette agression particulière, mais c’est un migrant criminel, et s’il commet un autre crime, ce sera une faute directe infligée au peuple irlandais par son gouvernement. Il n’en reste pas moins que le véritable suspect est un migrant algérien, c’est-à-dire qu’il vient d’un pays situé à plus de 1 000 kilomètres et qui n’est pas en guerre. S’il s’agissait d’un réfugié légitime, l’Irlande n’était pas le refuge le plus proche, loin s’en faut.

Cependant, si les dirigeants irlandais peuvent l’aider, l’attention sera détournée de la crise migratoire du pays. Peu importe les politiques qui mettent en danger les citoyens irlandais et réduisent leur qualité de vie. Il n’y aura pas non plus de discussion sérieuse sur les raisons pour lesquelles les demandeurs d’asile illégitimes et les autres migrants sont autorisés à rester dans le pays, même après avoir commis des crimes.

Plutôt que de décrier le meurtre d’enfants à l’arme blanche ou d’aborder les questions de politique générale soulevées par ce carnage, les représentants du gouvernement irlandais et leurs sténographes des médias concentrent leur colère sur les citoyens qui ont violemment exigé un changement, les qualifiant de « racistes enhardis ».

Le chef de la police nationale, Drew Harris, a imputé les émeutes à un « facteur hooligan complètement lunatique animé par une idéologie d’extrême droite ». La ministre de la Justice, Helen McEntee, s’est engagée à durcir les tactiques policières pour réprimer toute révolte de ce type de la part des « voyous et criminels » qui utilisent l’agression au couteau pour « semer la division ». Lilian Seenoi-Barr, femme politique britannique d’origine kenyane, a imputé les troubles à une petite minorité d’extrême droite et a qualifié les émeutiers de « groupe terroriste organisé de personnes qui veulent s’en prendre aux immigrants ».

Le Premier ministre Leo Varadkar a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas faire le lien entre la série d’agressions à l’arme blanche et l’immigration massive qui transforme la population irlandaise. Le Premier ministre a déclaré que les émeutiers ne pouvaient pas être motivés par le désir de protéger leur mode de vie, mais qu’ils étaient « remplis de haine, qu’ils aimaient la violence, qu’ils aimaient le chaos et qu’ils aimaient faire souffrir les autres ». Il a également demandé que la législation irlandaise sur les discours haineux soit améliorée. « Nous moderniserons nos lois contre l’incitation à la haine et la haine en général. »

Dans la mesure où la foule a été attisée, elle l’a été par la réalité — la réalité créée par les politiques des dirigeants du pays qui font la sourde oreille. L’afflux de migrants — dont beaucoup sont des demandeurs d’asile illégitimes provenant de zones de guerre extérieures — a fait passer la population de l’Irlande à 5,15 millions d’habitants, soit une augmentation de 31 % au cours des deux dernières décennies. Un habitant de l’Irlande sur cinq n’est pas né en Irlande. De nombreux jeunes ont renoncé à chercher un logement en raison de la crise immobilière et de l’inflation galopante. Le nombre de meurtres et d’autres crimes a fortement augmenté.

Quant à l’idée que les gens sont violemment en colère à cause de l’effondrement de leur qualité de vie, des sondages récents montrent que 75 % des Irlandais pensent que leur pays accueille trop de demandeurs d’asile. Une majorité encore plus grande (76 %) reconnaît qu’il est justifié que les gens soient en colère lorsque des migrants s’installent dans leurs communautés. On peut supposer que la plupart de ces citoyens ne sont pas enclins à incendier des tramways ou des bus, mais si ne serait-ce qu’une personne sur 100 parmi celles qui s’opposent à ce qui est fait à leur pays est suffisamment en colère pour se soulever, vous obtenez une foule de près de 400 000 personnes.

Tous les émeutiers n’étaient pas motivés par de réels griefs. Certains, par exemple, ont profité des troubles pour se livrer au pillage. Quoi qu’il en soit, une forte majorité d’Irlandais n’obtient pas ce qu’elle veut des décideurs politiques. Leur message n’est pas entendu lorsqu’ils brûlent des objets, tout comme il a été ignoré lorsqu’ils organisaient des manifestations pacifiques. Alors, quelle est la prochaine étape ?

Les dirigeants irlandais ont réagi en diabolisant leurs détracteurs et en criminalisant la dissidence. Par exemple, la légende irlandaise du MMA, Conor McGregor, ferait partie des nombreuses personnes faisant l’objet d’une enquête pour « incitation à la haine ». McGregor a publié sur les médias sociaux que le suspect de l’agression au couteau était un « grave danger parmi nous en Irlande qui n’aurait jamais dû être ici en premier lieu ». Le vice-premier ministre Micheal Martin a dénoncé le commentaire précis du boxeur comme étant « absolument honteux », ce à quoi McGregor a répondu en qualifiant le politicien de « sans valeur et sans courage ».

La semaine dernière, M. McGregor a réitéré ses critiques, affirmant que les autorités irlandaises tentaient de l’utiliser comme « bouc émissaire ». Il a ajouté : « La vérité des nombreuses politiques ratées de ce gouvernement, cependant, ne cessera jamais d’être la raison pour laquelle nous avons des enfants innocents à l’hôpital sous assistance respiratoire après avoir été poignardés par un criminel dérangé. » Lundi, le combattant a même fait allusion à sa candidature à l’élection présidentielle.

Comparez la réaction à Dublin avec la façon dont la classe dirigeante occidentale a traité les émeutes de Black Lives Matter en 2020. On a vu des policiers s’agenouiller avec les manifestants au lieu de les traiter de hooligans extrémistes. Au lieu d’appeler tout le monde à taire les connotations raciales de l’événement déclencheur — la mort d’un criminel noir, George Floyd, après qu’un policier blanc s’est agenouillé sur son cou — on a fait de l’histoire une affaire de racisme.

Alors même que les villes brûlaient et que des dizaines de personnes étaient tuées, de nombreux hommes politiques se sont ralliés aux demandes des émeutiers de « dégraisser la police » et de « réimaginer le maintien de l’ordre ». La future vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a encouragé une campagne de collecte de fonds pour libérer les émeutiers qui avaient été arrêtés pendant les troubles. Nike, Google, Apple et d’autres grands noms de l’Amérique des affaires ont promis des dons massifs à des causes de « justice raciale ».

Et si enflammer les émeutiers de Dublin en liant le crime à l’immigration a été jugé irresponsable, enflammer la foule de BLM avec des mensonges pourrait même relever d’une stratégie gouvernementale. Un nouveau documentaire sur la mort de Floyd affirme que l’autopsie initiale n’a trouvé aucune indication qu’il était mort d’une blessure au cou, mais qu’il était infecté par le Covid-19 et que son sang contenait des niveaux mortels de fentanyl. Selon le documentaire, le lendemain de la rencontre entre le médecin légiste et les agents du FBI, l’autopsie a été modifiée pour suggérer que Floyd avait été tué par la police.

Le policier reconnu coupable du meurtre de Floyd, Derek Chauvin, purge toujours une longue peine en prison, où il a été poignardé à 22 reprises par un autre détenu le mois dernier. Son agresseur était un ancien informateur du FBI.

Les dirigeants occidentaux semblent fonder leur réaction aux troubles civils et aux crimes violents sur l’idéologie de leurs auteurs. S’il s’aligne sur l’agenda politique, le message est amplifié et traité avec sympathie. S’il expose la folie de politiques destructrices, il doit être écrasé. Les émeutes de BLM ont donné l’occasion aux racistes de diviser davantage la population et de promouvoir des « réformes » qui favorisent les criminels au détriment des citoyens respectueux de la loi et les non-Blancs au détriment des Blancs. Les émeutes de Dublin ont montré que le peuple avait atteint son point de rupture avec l’immigration de masse et les dirigeants qui refusaient de servir les intérêts de leurs citoyens.

Les mêmes critères ont été appliqués lorsqu’une manifestation contre la fraude électorale au Capitole des États-Unis a dégénéré en émeute en janvier 2021. Des émeutiers ont pénétré dans le Capitole pour perturber la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle. Joe Biden a réagi en qualifiant l’émeute de « pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre de Sécession ». Plus de 1 100 personnes ont été arrêtées pour leur rôle présumé dans l’émeute. Nombre d’entre elles ont été condamnées à de longues peines de prison. Un homme qui n’était même pas à Washington le jour de l’émeute — mais qui a envoyé des messages encourageant la violation depuis sa chambre d’hôtel à Baltimore — a été condamné à 22 ans de prison.

Une approche similaire est adoptée pour d’autres crimes très médiatisés. Lorsqu’un tireur blanc a blessé quatre personnes dans un Walmart du Missouri le mois dernier, le FBI a déclaré deux jours plus tard que le tireur était peut-être motivé par une idéologie raciste. Peu importe que deux de ses victimes soient blanches et deux soient noires.

Pourtant, plus de huit mois après l’incident au cours duquel un tireur transgenre a tué trois enfants et trois adultes dans une école primaire chrétienne du Tennessee, la police refuse toujours de publier le « manifeste » rédigé par le meurtrier. En fait, sept officiers ont été suspendus parce qu’ils sont soupçonnés d’avoir divulgué une partie du document en ligne. Dans les pages du manifeste qui ont été divulguées, la tireuse Audrey Hale parle de tuer « tous les petits crackers » qui ont des « privilèges blancs ». De même, il a fallu sept mois à la police pour révéler que l’homme qui avait tué cinq personnes et en avait blessé huit autres dans une banque du Kentucky voulait inspirer des lois plus strictes sur le contrôle des armes à feu en tuant des « Blancs de la classe supérieure ».

La suppression de la vérité, le mensonge et l’indignation situationnelle ne peuvent être maintenus indéfiniment. Les dirigeants qui imposent des politiques qui détruisent leurs pays et nuisent à leurs citoyens, qu’ils sont censés représenter, ne peuvent pas se soustraire indéfiniment à un véritable examen de leurs trahisons. Les critiques ne peuvent plus être complètement réduites au silence, quelle que soit l’agressivité des efforts de censure.

Quelle est la durée de vie d’une guerre contre son propre peuple ? Combien de temps un gouvernement peut-il défier les intérêts de ses citoyens et vilipender ceux qui se plaignent ? À moins de remplacer la population née dans le pays assez rapidement pour éviter de devoir rendre des comptes, les dirigeants devront un jour ou l’autre rendre des comptes à leurs sujets.

Les mêmes voix qui appellent à atténuer la rhétorique et même à supprimer les faits pour éviter d’enflammer la foule à Dublin ne font qu’inciter à une plus grande escalade en rejetant les émeutiers comme des voyous extrémistes et racistes. Les personnes dont la vie est détruite — à leurs propres frais, en tant que contribuables, et par les dirigeants traîtres qui ont le devoir moral de servir leurs intérêts — finiront par trouver un moyen de se faire entendre.




Les États-Unis bloquent (encore) la paix, mais le défi à leur hégémonie est réel !

[Source : Études sur la Neutralité]

Les États-Unis ont mis leur veto à une résolution spéciale au Conseil de Sécurité de l’ONU, créée en réponse à l’invocation de l’Article 99 de la Charte des Nations Unies par le Secrétaire Général Antonio Guterres. Bien que cela anéantisse tout espoir d’un cessez-le-feu mandaté internationalement et d’une aide immédiate aux victimes palestiniennes de la campagne de meurtres génocidaires d’Israël, cela représente néanmoins l’un des défis les plus sérieux à l’hégémonie américaine depuis des décennies. L’ONU est impuissante, mais ses membres ne sont plus disposés à rester en retrait et à laisser les crimes contre l’humanité les plus flagrants se produire en silence. Même les alliés proches des États-Unis ne suivent plus la ligne. DE PLUS : regardez le discours impressionnant du Secrétaire Général, plaidant pour la vie des gens à Gaza.




Notre-Dame de Paris : quelques rappels de chimie, physique et géométrie

[Source : aitia.fr]

Par François Roby

Dans le cours sur l’énergie que j’ai donné depuis de nombreuses années à l’université, j’insiste lourdement pour que mes étudiants comprennent une caractéristique importante de nos sociétés dites « évoluées » : elles ne sont pas seulement dépendantes à l’énergie mais aussi dépendantes à la puissance, ce qui, en physique, désigne l’énergie consommée par unité de temps. Autrement dit, non seulement nous avons besoin de beaucoup d’énergie pour le transport, le chauffage, la production industrielle…, mais nombre de ces usages requièrent l’utilisation de beaucoup d’énergie en peu de temps, ce que nous mesurons en watts (1 watt = 1 joule par seconde) ou ses multiples (kilowatts, mégawatts…).

Exemple : lorsque nous prenons l’avion, la consommation d’énergie par passager n’est pas, en soi, astronomique (elle correspond, pour de gros avions long-courriers bien remplis, à 3 ou 4 litres de kérosène aux 100 km), mais les moteurs de l’avion doivent être extrêmement puissants afin de lui permettre de voler vite et d’accélérer fort lors du décollage. Dans un des exercices que je donne à mes étudiants, on estime par exemple que, sur la totalité d’un vol à très longue distance, la puissance moyenne1 requise par passager est comprise entre 350 et 400 kW, alors qu’une automobile moyenne roulant à 130 km/h sur autoroute horizontale demande moins de 100 kW, et un cycliste roulant tranquille à 20 km/h sur le plat, de l’ordre de quelques centaines de watts2 seulement.

Cette simple considération permet de comprendre l’avantage stratégique de certaines énergies par rapport à d’autres, et notamment le pétrole. En effet, la plupart de l’énergie consommée dans le monde (environ 4/5) provient du charbon, du pétrole et du gaz, c’est-à-dire de matière qui brûle (le bois, bien sûr, est un autre exemple). Or la vitesse de libération d’énergie (c’est-à-dire la puissance) par cette matière en combustion dépend de plusieurs facteurs :

  • la concentration en dioxygène dans l’air (à peu près constante à l’air libre, mais qui peut baisser rapidement dans les endroits confinés, « asphyxiant » le feu) ;
  • la nature chimique de cette matière (mais c’est un effet assez faible, toutes les réactions chimiques libérant des énergies du même ordre de grandeur) ;
  • et surtout, le caractère plus ou moins divisé de cette matière, qui conditionne son rapport surface/volume : il s’agit d’un effet purement géométrique.

Chacun sait que pour allumer un feu de bois, on ne se contente pas de jeter une allumette sur une grosse bûche : cela ne fonctionne pas. Il faut d’abord utiliser du « petit bois » — voire du papier — qui, en se consumant rapidement (en dégageant localement une grande puissance thermique), permet d’élever suffisamment la température d’une zone de la bûche pour qu’elle daigne prendre feu.

La concentration en dioxygène dans l’air libre étant quasi constante, et les combustibles se valant à peu près en quantité d’énergie par unité de masse ou de volume3, c’est la facilité pour un combustible à présenter un rapport surface/volume important qui va conditionner son aptitude à dégager une grande puissance thermique en produisant une combustion rapide.

C’est bien évidemment à l’état gazeux que le combustible est le plus finement divisé : chaque molécule de combustible peut alors instantanément se combiner avec une molécule de dioxygène et dégager de l’énergie très rapidement. D’où les dangers des fuites de gaz, surtout en présence d’allumettes ou d’étincelles qui créent localement la température très élevée nécessaire pour amorcer la réaction… Inversement, dans un bloc solide massif, seule la surface du combustible est en contact avec le dioxygène de l’air, tout ce qui se trouve à l’intérieur attendant sagement que le front de combustion progresse pour se retrouver à son tour à l’air libre. D’où une puissance beaucoup plus faible, celle d’un feu de cheminée où se consument lentement de grosses bûches, par exemple. Dit en termes géométriques : la surface d’un solide varie comme le carré de sa dimension, son volume varie comme le cube, donc le rapport surface/volume est inversement proportionnel à la dimension (pour une forme donnée) : plus c’est petit, plus le rapport surface/volume est grand et plus la réaction de combustion est rapide, donc la puissance thermique dégagée grande.

L’état liquide est, pour cette raison, la forme idéale du combustible dans beaucoup de domaines consommant de l’énergie, et en particulier le transport : facile à transporter et à stocker (contrairement au gaz), avec à peu près le même contenu en énergie par unité de masse ou de volume que le solide, il est contrairement à lui très facile à diviser finement au moyen d’injecteurs à haute pression qui en font de microscopiques gouttelettes, dans les moteurs d’avion ou ceux de nos voitures. De là vient l’intérêt stratégique pour le pétrole… et toutes les guerres qui vont avec.

Pourtant, le charbon continue d’être une des principales énergies utilisées dans le monde — juste derrière le pétrole — et en particulier pour la production d’électricité, où il constitue de loin la ressource principale, voire quasi exclusive, dans certains pays. Ainsi en Chine c’est 70 % de l’électricité qui provient du charbon et en Pologne 80 %. Comment est-ce donc possible, sachant que les centrales électriques produisent des puissances qui se chiffrent en centaines de mégawatts, voire gigawatts (milliards de watts) ? Là encore, pas de miracle : pour obtenir une puissance thermique importante avec du charbon, on le réduit en poussière, et le brûle avec la technique dite du lit fluidisé.

Bref, à moins de croire aux miracles, il est totalement déraisonnable de penser que de grosses poutres en chêne puissent s’enflammer accidentellement à cause d’un mégot ou d’une étincelle électrique, et se consumer à grande vitesse. Autrement dit, l’incendie de Notre-Dame ne peut pas avoir été accidentel, malgré les premières affirmations des autorités, qui sont au choix totalement incompétentes ou… pire. D’ailleurs, avec une forme de prudence qui s’apparente à de la politesse, l’ancien architecte en chef des monuments historiques Benjamin Mouton, en charge de la cathédrale jusqu’en 2013, s’est dit « stupéfait » de cet incendie, en ajoutant qu’« il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. »

De plus, il est particulièrement optimiste (ou naïf) de croire que le lieu était aussi bien gardé que le bunker de Macron. La preuve en images (à ne pas regarder pour les personnes sujettes au vertige) :

Reste donc à trouver les criminels. Et à ne pas se tromper comme on l’a déjà fait dans le passé, et continue à le faire pour une grande majorité de personnes, sur des événements encore plus médiatisés.

On ne le dira jamais assez : la chimie, la physique et la géométrie ne servent pas qu’à passer des examens et des concours. Un peuple ignorant est un peuple docile car crédule.

[Voir aussi les commentaires sur le site source.]


1 Calculée sur la base de l’énergie de combustion du carburant.

2 Calculée dans ce cas sur le contenu énergétique de la nourriture qui alimente le cycliste, et non sur le travail musculaire fourni !

3 Il y a bien sûr des différences : le bois par exemple dégage moins d’énergie par unité de masse ou de volume que le pétrole, mais ce n’est pas déterminant.




Réduction spectaculaire de la criminalité au Salvador

Le pays est passé de 103 homicides pour 100 000 habitants en 2015 à seulement 2,5 en 2023

[Source : lemediaen442.fr]

Pierre-Marie Sève, directeur d’un think tank et association de victimes œuvrant pour la réforme de la Justice « Institut pour la Justice », a expliqué dans un thread [un fil de discussion, habituellement sur un réseau social] comment le Salvador, petit pays d’Amérique centrale de 6 millions d’habitants, a réussi la plus spectaculaire (et polémique) réduction de la criminalité de l’histoire contemporaine.

Depuis les années 90, le pays était gangréné par la violence de gangs ultraviolents comptant plus de 100 000 membres, qui rackettaient l’ensemble de l’économie et semaient la terreur avec une violence extrême. Cette violence a fait 120 000 morts en 30 ans et semblait ne jamais pouvoir être arrêtée un jour.

En 2018, le conservateur Nayib Bukele remporte les élections et déclare la guerre aux gangs, mettant fin aux négociations avec eux. Il revient sur une mesure ancienne : la séparation des gangs dans les prisons. Désormais, dans les cellules se côtoient membres de gangs rivaux. On détruit également toutes les tombes portant signe d’appartenance aux gangs. Les gangs répliquent en tuant 83 personnes en 36 heures, mais Nayib Bukele fait voter l’état d’exception, suspendant des droits constitutionnels et arrêtant 64 000 gangsters en 10 mois. La procédure judiciaire est allégée pour favoriser l’efficacité, les arrestations se faisant sans mandat d’arrêt, et le président Bukele répond aux menaces de vengeance en affirmant que les détenus du pays ne seraient plus nourris en cas de meurtre aléatoire.

C’est ainsi qu’est née la méga-prison, la plus grande au monde, qui accueille 40 000 prisonniers surveillés par 800 militaires et policiers surarmés. Les détenus vivent sans fenêtre, sans matelas, à 100 par cellule, travaillent tous dans des usines au sein de la prison et n’ont aucun droit de visite ni de téléphone. Aucun contact avec l’extérieur, ils mangent des omelettes-haricots chaque repas pendant 20 ans. La Justice fonctionne toujours et les membres des gangs sont jugés, mais leur régime est spécifique : le simple fait d’appartenir à un gang est puni de 45 ans de prison. Ils ne bénéficient d’aucune remise de peine et ne peuvent plus effectuer de recours constitutionnel. Les ONG sont vent debout contre cette politique, affirmant qu’elle alimente la violence, mais le gouvernement salvadorien répond que les droits à la vie et à la tranquillité du peuple sont supérieurs aux droits individuels des gangsters.

Le résultat de l’opération est spectaculaire : le taux d’homicide est passé de 103 pour 100 000 habitants en 2015 à seulement 2,5 en 2023, soit une réduction de 97,57 %, la plus forte baisse de la criminalité de l’histoire contemporaine. De plus, 92 % de la population soutiennent Nayib Bukele dans sa lutte contre les gangs.

Le Salvador a réussi une transformation incroyable en matière de réduction de la criminalité en un temps record. Bien que les méthodes employées soient très controversées et suscitent des critiques, force est de constater que les résultats sont là : une réduction drastique du taux d’homicide dans le pays et un soutien important de la population au gouvernement de Nayib Bukele. Il est important de noter que le défi de lutter contre la criminalité violente ne peut être ignoré, mais le Salvador a montré qu’il est possible de vaincre la violence avec une politique ferme et déterminée. Espérons que cela inspirera d’autres pays à trouver des solutions innovantes pour lutter contre la criminalité.




Démolition contrôlée de l’Amérique au programme ?

[Source : aubedigitale.com]

(Via le site USAWatchdog.com de Greg Hunter )

Le journaliste primé Alex Newman, auteur du livre populaire « Deep State » (État Profond, NDLR), affirme qu’il existe un plan pas si secret que cela pour détruire l’Amérique et tout ce qu’elle représente.

Newman soutient que c’est le seul moyen pour les mondialistes maléfiques d’instaurer le Nouvel Ordre Mondial tyrannique dont ils rêvent.

Les destructeurs de la liberté dans le monde entier parleront de la disparition de l’Amérique lors de la conférence mondialiste COP28 qui se tiendra cette semaine à Dubaï, dans les Émirats arabes unis. Newman explique,

« Tout cela fait partie de l’agenda. Nous assistons actuellement à la destruction délibérée de la classe moyenne américaine et de l’économie américaine.

En fin de compte, si ces malfaiteurs parviennent à leurs fins, cela aboutira à la destruction délibérée des États-Unis d’Amérique. Nous parlons de la démolition contrôlée de notre économie, de notre puissance militaire et de tout ce qui nous est cher. Cela est connu aux plus hauts niveaux du gouvernement depuis longtemps…

Sous l’administration Trump, Rich Higgens faisait partie du Conseil de sécurité nationale, et il a rédigé le “mémo Higgens”. Les gens devraient le lire.

Il parle de l’alliance mondiale des mondialistes, des communistes, des socialistes et des islamistes qui travaillent tous à l’unisson dans le but de détruire les États-Unis d’Amérique.

Il ne s’agit pas seulement d’une nation, précise Higgens, mais aussi d’un idéal.

Ils veulent transférer le pouvoir mondial à la Chine et aux Nations unies afin de détruire progressivement et soudainement les États-Unis.

Ils ne veulent pas seulement détruire ce pays, ils veulent aussi détruire les idées et les principes sur lesquels il est fondé parce qu’il n’est tout simplement pas compatible avec le système mondial unique qu’ils veulent.

George Soros nous a dit à quoi allait ressembler le nouvel ordre mondial il y a dix ans. Il a déclaré au Financial Times que la Chine devait posséder le Nouvel Ordre Mondial de la même manière que les États-Unis possèdent l’Ordre Mondial actuel ».

Newman affirme que Donald Trump ne fait pas partie du Nouvel Ordre Mondial et qu’il en a démantelé une grande partie au cours de sa présidence.

Newman poursuit :

« Donald Trump est le premier président depuis un siècle qui n’est pas allé dans ce club bizarre d’élitistes comme le Bohemian Grove. Il n’est jamais allé au Bilderberg. Il n’a jamais été impliqué dans le Conseil des relations étrangères. Trump n’a pas participé à la Commission trilatérale. Il n’a pas été recruté par les “Skull and Bones” de Yale comme John Kerry, George H. W. Bush et George W. Bush.

Il ne faisait tout simplement pas partie du club… Trump n’a pas été contrôlé par ces personnes.

Ils ont pu le manipuler sur certains points clés, comme les injection Covid19 et le MCA, mais en fin de compte, ils n’ont pas eu l’impression de pouvoir le contrôler.

C’était un outsider. C’est pourquoi ils sont absolument pétrifiés à l’idée qu’il revienne maintenant. »

Les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises, car Newman dit qu’il constate une réaction massive de tous les secteurs à l’ordre du jour du Nouvel Ordre Mondial. Newman explique :

« Il y a un énorme retour de bâton qui se met en place. Il suffit de sortir et de parler à des gens ordinaires. Éteignez le boob tube1, et ce n’est même pas de la propagande, c’est du terrorisme psychologique.

Éteignez-le et parlez à de vraies personnes…

Vous trouverez des gens normaux qui ne peuvent pas vous parler du Bohemian Grove, du Council on Foreign Relations ou de l’escroquerie climatique, mais qui peuvent vous dire qu’on nous ment :

La vie devient de plus en plus difficile. Mon conjoint et moi avons deux emplois et nous n’arrivons toujours pas à joindre les deux bouts. Nous n’arrivons pas à payer l’hypothèque. Le coût de la nourriture augmente. Ils savent que ce n’est pas normal.

Ils savent que nous avons un parti unique avec Kevin McCarthy qui s’est rendu au Bohemian Grove juste avant d’être évincé de la présidence de la Chambre des représentants.

Les gens sont incroyablement conscients que nous sommes pillés, volés, trompés et que notre pays est en train d’être trahi.

Il n’est pas nécessaire de regarder les faux médias pour être au courant de tout cela.

Je suis encouragé par la prise de conscience des gens et par les données des sondages qui montrent que pratiquement personne ne croit les médias ».

L’interview de 40 minutes contient bien d’autres informations.

Rejoignez Greg Hunter de USAWatchdog.com pour un entretien en tête-à-tête avec le journaliste Alex Newman, fondateur de LibertySentinel.org et auteur du livre « Deep State » qui explique tout pour le 02/12/23.




1 Argot pour « poste de télévision »




Culte numérique : la Russie légalise l’utilisation du smartphone à l’école

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

Le smartphone est devenu un élément central de l’enseignement en Russie. En général, cet instrument est pour une grande partie de la population, quel que soit le pays, un prolongement du corps, un succédané de l’esprit, ce qui permet de normaliser l’acception a priori absurde « d’intelligence artificielle ». Cet objet de culte participe grandement à la dégradation de la qualité de l’enseignement en particulier et de l’individu en général. C’est pourquoi les députés russes ont décidé de réguler son utilisation — et donc de la légaliser, afin de « renforcer la qualité de l’enseignement ». La déglobalisation doit d’abord passer par les esprits, par la possibilité de penser le monde en dehors des cultes globalistes, et cela va prendre beaucoup de temps…

[Voir aussi :
Le smartphone
Ceci N’est PAS un smartphone, mais un outil de contrôle
Hausse des cancers liés à l’utilisation des smartphones
Nomophobie. Cette dépendance au smartphone dangereuse pour la santé…
Qu’est-ce que l’oxyde de graphène et les nanotechnologies ont à voir avec la 5G ?
La chute de l’homme dans l’algorithme
La fausse alternative russe au mondialisme]

De merveilleux titres apparaissent dans les médias russes, variant tous sur le mode — Les smartphones sont interdits à l’école ! Ainsi, Volodine, le président de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, d’affirmer, que les parents et les enseignants l’ayant demandé, ces nouvelles normes vont permettre d’augmenter la qualité de l’enseignement. Hourra !

Le projet de loi, qui vient d’être adopté en deuxième et troisième lectures, prévoit diverses dispositions, notamment le retour du cours de travaux pratiques pour les petits, un renforcement du statut et du rôle de l’enseignant ou encore met l’accent sur l’importance de la discipline. Cela est très beau, mais ce projet de loi ne remet aucunement en cause les dérives liées au processus de Bologne d’une spécialisation excessive des enfants dès l’école, qui n’ont plus de connaissances générales et systématisées, ni l’ajout de matières n’ayant strictement aucun lien avec l’enseignement scolaire général (comme par exemple le maniement des appareils de télécommunication dans les classes de terminale de littérature, rebaptisées classes « médias » dans la plus pure ligne globaliste). Rappelons que ces matières, pour le moins très spécifiques, remplacent des matières fondamentales, qui disparaissent — comme la géographie ou la physique, par exemple, en terminale, sauf pour les classes spécialisées…

Et ce qui est plus inquiétant, sous couvert d’une amélioration de la qualité de l’enseignement, l’utilisation des smartphones est réglementée, donc légalisée. Si l’intrusion du smartphone et des technologies dans le processus d’enseignement scolaire a commencé avant le Covid, ils sont devenus incontournables depuis et désormais cette ligne est poussée au fanatisme. Les élèves n’ont plus de carnets de présence ni de devoirs, tout est électronique. Mais cela n’étant pas suffisant, les enseignants créent des groupes sur Watsapp, en dehors du système de l’école, où ils envoient les devoirs, à n’importe quel moment, quand ils y pensent, parfois la veille au soir. Il est donc impossible pour les élèves de s’organiser et les enseignants ont perdu toute discipline personnelle. Dans toutes les classes, vous avez des tableaux électroniques, qui parfois s’allument sur n’importe quoi, qui fonctionnent comme des écrans en permanence face aux enfants, habitués à ne plus regarder et à communiquer avec l’enseignant, mais à être face à des signaux lumineux. Pendant les cours, les enfants ont leurs téléphones avec eux, ce qui permet à certains de s’y engouffrer au lieu de suivre les leçons. Sans compter certains professeurs, qui leur demandent, pour le cours, de se connecter à certains sites, pour faire des exercices ou lire des textes. Ou encore des professeurs diffusant, en guise de cours, des présentations prises sur internet, que les élèves doivent photographier depuis leur place, car ils n’ont pas le temps de noter.

Que reste-t-il du processus d’enseignement dans ces cas ? Rien. Ce n’est qu’une imitation — déstructurante.

Ce projet de loi non seulement ne remet rien de cela en cause, mais légitime les dérives. Comme il est possible de le lire dans la lettre explicative accompagnant le dossier législatif :

« Afin de créer les conditions favorables permettant aux enseignants de faire leurs cours d’enseignement lors de la mise en œuvre des programmes de formation générale de base, il est établi que, lors de ceux-ci, les élèves ne sont pas autorisés à utiliser des moyens de communication. Une exception sera faite dans les cas prévus par le programme éducatif, dans lesquels un accès direct aux ressources électroniques est prévu, ainsi que dans les situations liées à l’émergence d’un danger pour la vie ou la santé des élèves ou des employés d’un organisme éducatif. La mise en œuvre de cette disposition permettra de minimiser les facteurs de distraction pour les élèves lors des cours d’enseignement. »

Donc, les élèves gardent leurs smartphones avec eux pendant les cours, les enseignants peuvent continuer à y recourir comme auparavant et personne ne réagira plus qu’avant face à un élève, qui a le nez dans son écran. Et l’on voit bien une manipulation, non seulement dans les titres médiatiques, mais aussi par l’image accompagnant l’annonce sur le site de la Douma.

C’est l’image de l’école traditionnelle, qui est ici montrée. Elle ne correspond pas à la réalité dans la plupart des écoles du pays. Pourquoi ne pas montrer ce monde cautionné par le projet de loi, à savoir un élève devant un tableau électronique, avec un enseignant assis derrière un ordinateur et des élèves avec des smartphones sur la table ? Cette image choquerait trop, elle ne peut être montrée. C’est pourtant ce monde, qui est ici construit, notamment avec cette loi.

Depuis le choc covidien, le niveau des élèves a sérieusement baissé et cela se voit à l’Université. Désormais, à la faculté de droit de l’Université de Moscou, qui est la meilleure université du pays et qui refuse de baisser le niveau (ce qui est couramment pratiqué ailleurs), 70 % des étudiants de première année sont incapables de passer du premier coup leurs examens. C’est du jamais-vu. Ils ne sont plus adaptés à des études réelles.

En quoi ce projet de loi, va-t-il réellement permettre une amélioration de la qualité de l’enseignement ? En rien, si l’on tient compte de l’intérêt national. Il légitime en revanche les dérives globalistes, bien persistantes, et dont les forces vives en Russie se regroupent autour de la question du numérique. Tout d’abord, parce que c’est le dernier bastion, qui leur reste ici. Ensuite, parce que la Russie a toujours été attirée par la question technologique. Mais au moins à l’époque soviétique, le progrès technique était réel et s’appuyait sur une force intellectuelle nationale. Du coup, le culte n’était pas nécessaire. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.