Le WEF entend parler d’une technologie qui permet de surveiller vos pensées

Traduction automatique corrigée de l’article « WEF hears about technology that allows your thoughts to be monitored » par Özler ATALAY YÜKSELOĞU

NdT : l’article date du 23 janvier 2023 et reprend l’intervention « Ready for Brain Transparency? » (Prêts pour la Transparence Cérébrale) de Nita Farahany au Forum de Davos de 2023. Il a étonnamment été peu relayé, mais doit attirer notre attention sur les plans finaux du WEF : la fin de la vie privée intellectuelle. Récemment, pour la première fois, la puce cérébrale Neuralink a été implantée chez un être humain et il est concevable comme l’indique cet article que dans un futur proche, nous glissions vers adoption massive soit par la séduction ou par la coercition. À cela s’ajoute la problématique de l’intelligence artificielle qui est prévue de remplacer l’humain dans l’interprétation des ondes cérébrales et nécessitera donc une régulation stricte.

Par Didi Rankovic

Le rassemblement annuel du Forum économique mondial (WEF) a toujours été un terrain d’essai pour des idées bizarres, qui servent néanmoins un objectif : introduire, et si possible normaliser, toutes sortes de surveillance de masse et parfois des technologies extrêmement invasives pour la vie privée.

Et surveiller l’activité cérébrale des gens, y compris via des implants, il n’y a sûrement pas plus invasif que cela.

C’est pourtant l’une des technologies présentées cette année lors d’un événement à Davos par le professeur Nita Farahany de l’Université Duke.

Les implants cérébraux ne sont pas nouveaux en soi, car ils sont utilisés en médecine pour traiter certaines maladies graves. Cependant, les types évoqués ici sont ceux qui doivent être administrés à des personnes en bonne santé — essentiellement pour lire dans leurs pensées.

« Décoder la pensée complexe » est déjà possible, a déclaré Farahany lors de sa conférence « Prêt pour la transparence cérébrale ? » parler au sommet du WEF la semaine dernière. Et la technologie est désormais également capable de révéler le degré de stress qu’une personne ressent, ainsi que ce à quoi elle prête attention. L’objectif est donc de savoir ce qu’une personne ressent, ce qu’elle pense et ce qui suscite son intérêt.

Selon le professeur, tous les ingrédients sont là : tout ce qu’il faut, c’est une adoption massive, et éventuellement un passage des appareils actuels qui y parviennent — ​​les wearables — vers une « technologie (cérébrale) implantée ».

Bien sûr, tout cela a pour but de rendre les choses plus « pratiques ». Que diriez-vous de « glisser avec votre esprit » au lieu d’utiliser vos doigts — car c’est l’une des « commodités » mentionnées lors de l’événement du WEF comme compromis pour accorder un accès complet à votre personne aux acteurs extérieurs.

Le scénario cauchemardesque — dans lequel des personnes en bonne santé s’y soumettent — ​​est quelque chose que beaucoup d’entre nous connaîtront au cours de leur vie, a également prédit le professeur lors du WEF. Mais pourquoi quelqu’un ferait-il cela ?

La présentation était précédée d’une vidéo d’animation dont le but était ostensiblement de fournir cette réponse dans un format facile à digérer.



La vidéo est présentée comme un aperçu de ce qu’un présentateur a littéralement appelé « un avenir merveilleux » où les ondes cérébrales seront utilisées pour des choses merveilleuses : lutter contre le crime, être plus productif et même « trouver l’amour ».

Qu’y a-t-il de détestable là-dedans, n’est-ce pas ? Surtout si vous êtes un employeur souhaitant accéder à tous les aspects de la personnalité et même de l’humanité de vos employés, ou un gouvernement ayant la même intention envers ses citoyens. Le potentiel d’abus est énorme.

Donc, si vous vous trouvez du côté opposé à la marche vers ce « futur merveilleux », le concept peut sembler inquiétant. Farahany a également révélé lors de sa présentation qu’une certaine forme de suivi de l’activité cérébrale était déjà très répandue sur le lieu de travail.

Pour être précis, selon le professeur : plus de 5 000 entreprises dans le monde surveillent actuellement le cerveau de leurs employés pour détecter le « niveau de fatigue ». Inutile de dire que cela se produit notamment en Chine. Et évidemment, beaucoup d’autres partagent les mêmes « valeurs » en matière de ce type de surveillance.

Farahany a expliqué qu’à l’heure actuelle, il s’agit d’appareils portables destinés aux consommateurs, capables de détecter et d’interpréter l’activité des ondes cérébrales, ce qu’elle a décrit comme des « Fitbits pour le cerveau ».

Ces appareils se trouvent dans les chapeaux (certains camionneurs les portent déjà apparemment pour que leurs patrons sachent à quel point ils sont alertes), les bandeaux, les écouteurs, et la technologie qui les alimente et s’appuie sur des capteurs isolant et identifiant les ondes cérébrales peut même être intégrée dans petits tatouages derrière les oreilles des gens.

Actuellement, c’est ce qui est accessible, selon le discours de Farahany : les états émotionnels, les visages que l’on voit dans l’esprit, les formes et les chiffres simples — y compris le numéro PIN de quelqu’un, c’est-à-dire l’accès au compte bancaire de cette personne.

Et ces appareils peuvent servir à plusieurs fins ; les écouteurs que vous utilisez, par exemple, pour accéder aux haut-parleurs de votre téléphone ou de votre ordinateur peuvent également être équipés de capteurs EEG captant les ondes cérébrales.

Mais ce que l’avenir nous réserve, selon Farahany, c’est que cette technologie devienne si omniprésente qu’elle deviendra « le principal moyen » d’interagir avec toutes les autres technologies.

Probablement pour ne rassurer personne, elle a mentionné que des entreprises comme le géant d’entreprise Meta (Facebook) sont impliquées dans le succès de cette initiative — en particulier, « rendre ces appareils universellement applicables ».

Parmi les avantages dont bénéficient les employeurs, il y a la possibilité non seulement de savoir à quoi l’esprit d’un travailleur est attentif, mais aussi « d’intervenir pour remettre son esprit sur les rails ».

Tout comme produire du bétail, donc.

« Je pense que dans un an, nous serons en grande partie là où nous en sommes actuellement, mais avec une technologie de facteur de forme bien meilleure », a déclaré Farahany.

Conférence entière : Ready for Brain Transparency?




La Loi de Programmation Militaire permet maintenant de réquisitionner les biens des Français… et leur personne !

NOUS N’AVONS RIEN À GAGNER À GUERROYER CONTRE LA RUSSIE

[Source : serenite-patrimoniale.com]

Bref rappel destiné à ceux qui ont quitté les bancs de l’école depuis longtemps : pour les Romains, Jupiter est le dieu qui gouverne le ciel, la terre et tous les êtres vivants. Il est l’équivalent du dieu Zeus, de la mythologie grecque.

Pour nous français, « Jupiter » est le mari de Brigitte et accessoirement, le locataire (provisoire) du palais de l’Élysée. Il ne rêve que des pouvoirs de son lointain homologue : « gouverner le ciel, la terre et les hommes ». Mais ce n’est pas tout. Il se voit aussi en Mars, c’est-à-dire, le dieu de la guerre.

Il est difficile d’affirmer qu’une franche camaraderie règne entre Vladimir POUTINE et « Manu premier ». Cette photo de la rencontre des deux dirigeants, le 7 février 2022 à Moscou, est pour le moins, parlante.

Côté contentieux, « l’ami Vlad » reproche à « l’ami Manu », que ce dernier ait fait filmer et rendu public, une conversation particulièrement confidentielle entre les deux chefs d’État. Elle traitait de l’Ukraine et a eu lieu, quatre jours avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale (OMS) dans ce pays.

Depuis, la France, en zélée serviteur de l’hégémon américain, livre : officiellement des armes et secrètement des renseignements et des hommes au pouvoir Otano-kiévien, comme je vous en informe régulièrement. Nous sommes donc, factuellement, belligérants, dans la guerre qui a lieu en Ukraine.

Cette hypocrisie macronienne permet de contourner (pour combien de temps ?) l’article 35 de notre constitution, relatif à la déclaration de guerre.

Il est difficile de croire que Monsieur MACRON ne soit pas conscient de ses actes et de leurs conséquences. En effet, en application des dispositions de l’article 15 de notre constitution :

« Le Président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale. ».

Notre commandant en chef a pris des dispositions, particulièrement intéressantes à ses yeux. Comme je vous en ai informé le 13 juillet 2023, il a procédé à un coup de force législatif. En effet, il a profité du vote de la loi de programmation militaire (LPM) pour les années 2024-2030… pour ajouter quelques dispositions liberticides autant que guerrières.

Comme je l’ai développé en son temps, la loi n° 2023-7803 du 1er août 2023 relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense modifie le code de la défense.

En lecteur attentif, vous avez remarqué que l’objet de ce texte mentionne : « et portant diverses dispositions intéressant la défense ». Ce n’est pas le rôle d’une loi de programmation, comme en dispose l’article 34 de notre constitution : « Des lois de programme déterminent les objectifs de l’action économique et sociale de l’État. » !!!

Pour ce qui est des objectifs, « l’ami Manu » n’y va pas avec le dos de la cuiller, en matière de mesures liberticides. L’article 47 de la LPM modifie pas moins de dix-huit articles du code de la défense. Re !!! Pour résumer, ces modifications permettent au gouvernement :

  • « En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres.
  • En cas d’urgence, si la sauvegarde des intérêts de la défense nationale le justifie, le Premier ministre peut ordonner, par décret, la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service. Il peut également habiliter l’autorité administrative ou militaire qu’il désigne à procéder aux réquisitions ».

Vous avez bien lu, une simple décision du gouvernement « en cas de menace, actuelle ou prévisible », peut lui permettre de réquisitionner tout ou partie de nos biens… ainsi que notre personne !!!

Poire sur le gâteau (je vous rappelle que je préfère la poire à la cerise ☺), dans le cas de réquisition, les dispositions de l’article L 160-6 du code des assurances s’appliquent :

  • « La réquisition de la propriété de tout ou partie d’un bien mobilier entraîne de plein droit, dans la limite de la réquisition, la résiliation ou la réduction des contrats d’assurance relatifs à ce bien, à compter de la date de dépossession de celui-ci.
  • La réquisition de l’usage de tout ou partie d’un bien mobilier ou immobilier entraîne, de plein droit, la suspension des effets des contrats d’assurance relatifs à ce bien, dans la limite de la réquisition ».

Voilà une autre menace sur vos contrats d’assurance vie, dans le cas où vous n’auriez pas déjà suivi mes conseils de « sortir » de ce type de produit. Les plus optimistes, ainsi que les moins complotistes, me diront que cela n’arrivera pas. C’est vous qui voyez !

Dans mon billet du 24 janvier dernier, je vous relatais que notre ministre des affaires étrangères avait déclaré que :

« La France n’a pas de mercenaires, ni en Ukraine ni ailleurs, contrairement à d’autres ».

Se pourrait-il qu’il mente, où qu’il soit mal informé ? La presse russe vient de publier des photos d’un mercenaire français victime du bombardement à Kharkov le 17 janvier dernier… ainsi que les noms de douze autres de ses camarades !!! Nous sommes en guerre, nous sommes en guerre !!!

La Douma russe va prochainement s’adresse au Parlement français, à propos de la présence de mercenaires français en Ukraine. Il sera intéressant de noter les réactions de nos représentants, toutes tendances confondues. Affaire à suivre.

« Les guerres commencent lorsque les politiciens mentent aux journalistes
et croient ce qu’ils lisent dans les journaux 
»

(Karl Kraus)




2024 : Trop de choses vont de travers

[Source : ourfiniteworld.com]

Par Gail Tverberg

Ce sera une année intéressante.

Nous savons que l’âge du pic de performance chez l’homme varie en fonction de l’activité. Pour un athlète, le pic de performance se situe généralement entre 20 et 30 ans, tandis que pour une personne qui rédige des travaux universitaires, il se situe entre 40 et 50 ans. À l’âge de 80 ans, les gens soupçonnent fortement que leur santé et d’autres aspects de leurs performances se détérioreront au cours des 20 prochaines années.

En termes de physique, les économies sont similaires aux êtres humains. Toutes deux sont des structures dissipatives. Elles ont besoin d’une énergie appropriée pour que leurs systèmes continuent de croître et de fonctionner normalement. Pour l’homme, la principale source d’énergie est la nourriture. Pour une économie, c’est un mélange d’énergie auquel l’économie est spécifiquement adaptée. L’économie actuelle a besoin d’un certain mélange d’énergie provenant directement du soleil et d’énergie provenant des combustibles fossiles, de la biomasse brûlée et de l’énergie nucléaire. L’électricité est un vecteur d’énergie provenant de différentes sources. Elle doit être disponible au bon moment de la journée et de l’année pour permettre à l’économie d’aujourd’hui de continuer à fonctionner.

La plupart des gens ne se rendent pas compte que les économies se développent et finissent par s’effondrer. Par exemple, nous savons que l’Empire romain a commencé à se développer en 625 avant notre ère et qu’il a atteint son apogée en 211 de notre ère. Il a connu un certain déclin entre 211 et 456 de notre ère, date à laquelle il s’est finalement effondré après plusieurs invasions. La croissance et l’effondrement des économies sont tout à fait prévisibles en raison de leur nature de structures dissipatives.

En 2024, l’économie mondiale se comporte de plus en plus comme un homme de 80 ans plutôt que comme une jeune économie vigoureuse. L’économie peut peut-être continuer à fonctionner encore quelques années, mais elle semble de plus en plus menacée de s’effondrer ou de succomber à ce que l’on pourrait considérer comme des problèmes mineurs.

Il est difficile de prédire avec précision ce qui se passera en 2024, mais dans ce billet, j’examinerai certaines des choses qui ne vont pas dans cette vieille économie de plus en plus grinçante.

1)- De trop nombreux pans de l’économie mondiale passent de la croissance à la décroissance.

Les cercles bleus peuvent illustrer de nombreuses choses différentes :

  • le total des biens et services produits par l’économie ;
  • la quantité d’énergie nécessaire pour produire l’ensemble des biens et services produits par l’économie ;
  • la population totale qui bénéficie de ces biens et services (qui est généralement en hausse ou en baisse) ;
  • les biens et services par personne (qui ont tendance à augmenter en période de croissance et à diminuer en cas de contraction de l’économie) ;
  • et curieusement la capacité de l’économie à maintenir sa complexité. Sans énergie suffisante, les structures telles que les gouvernements ont tendance à échouer.

À mesure que l’économie s’éloigne de la croissance pour se rapprocher de la décroissance, on peut s’attendre à des changements majeurs.

2)- Dans une économie en croissance, il est très facile de rembourser la dette avec les intérêts. Dans une économie en décroissance, le remboursement de la dette avec les intérêts devient presque impossible.

Si une économie est en croissance, il y aura probablement de plus en plus d’emplois disponibles au fil du temps, et ils seront relativement mieux rémunérés. Si une personne perd son emploi, il n’est pas très difficile de retrouver un poste aussi bien rémunéré, voire plus. Il est généralement facile de rembourser un prêt pour une maison ou une voiture.

Il en va de même pour les entreprises. Si l’entreprise peut compter sur un nombre croissant de clients, les frais généraux deviennent de plus en plus faciles à couvrir grâce à l’augmentation du nombre de consommateurs.

L’inverse est évidemment vrai dans une économie en déclin. Des emplois peuvent être disponibles si une personne perd son emploi actuel, mais ils ne sont pas très bien payés. Les entreprises peuvent être confrontées à des périodes de baisse soudaine de la demande, comme en 2020. Il devient alors nécessaire de réduire les frais généraux, tels que les paiements pour les bureaux, si ceux-ci ne sont plus utilisés par les employés.

En clair, si les taux d’intérêt augmentent, il devient de plus en plus difficile pour les emprunteurs, quels qu’ils soient, de rembourser leurs dettes avec les intérêts. Augmenter les taux d’intérêt est donc un moyen de ralentir intentionnellement l’économie. Si l’économie croît trop rapidement (comme un sprinter de 20 ans), un tel changement est logique. Mais si l’économie se comporte comme une personne âgée de 80 ans, clopinant avec une canne, il est probable qu’elle tombe au sens figuré et se blesse gravement. C’est le danger d’augmenter les taux d’intérêt lorsque l’économie mondiale a du mal à croître à un rythme adéquat.

3)- La physique du système veut qu’au fur et à mesure que celui-ci se contracte, sa richesse soit de plus en plus répartie entre les riches et les très puissants, au détriment des personnes aux moyens modestes.

Le physicien François Roddier aborde cette question dans son livre Thermodynamique de l’évolution. Il compare l’énergie (et les biens et services produits grâce à cette énergie) à l’énergie appliquée à l’eau. Lorsque les niveaux d’énergie sont bas, les membres les moins riches de l’économie ont tendance à être évincés, tout comme l’eau gelée (à faible énergie) se transforme en glace. La quantité réduite d’énergie disponible (et de biens et services produits à l’aide de cette énergie) monte de plus en plus vers le petit nombre de participants économiques au sommet de la hiérarchie économique. Ce problème tend à rendre les riches encore plus riches.

D’une certaine manière, l’économie auto-organisée semble préserver autant que possible l’économie lorsque l’approvisionnement en énergie est inadéquat. Les riches semblent jouer un rôle important dans le fonctionnement de l’ensemble du système, de sorte que la physique tend à les favoriser.

L’inflation, en général, est un problème, surtout pour les personnes ayant des revenus limités. Des taux d’intérêt plus élevés réduisent également considérablement le revenu disponible. Ce problème est plus important pour les personnes à faible revenu. Le bénéfice des taux d’intérêt plus élevés et des plus-values a tendance à aller aux personnes à hauts revenus.

Les prix élevés des denrées alimentaires affectent particulièrement les pauvres, car même en période de prospérité la nourriture représente généralement une part importante de leur budget. Par exemple, dans un pays pauvre, si les coûts alimentaires représentent 50 % du revenu d’une personne lorsque les prix des denrées alimentaires sont modérés, une augmentation de 20 % des prix des denrées alimentaires entraînera un coût de 60 % du revenu. Une telle situation devient rapidement intolérable parce qu’il ne reste plus assez de revenus pour d’autres biens essentiels.

Figure 2. Graphique de la Réserve fédérale de Saint-Louis montrant la part de la valeur nette totale détenue
par les 1 % de citoyens américains les plus fortunés (99e à 100e percentile).

La figure ci-dessus montre qu’entre 1990 et 2022, la part de la richesse totale détenue par les 1 % de citoyens américains les plus fortunés est passée de 23 % à 32 %. Cela signifie que les autres citoyens ont été de plus en plus exclus des bénéfices de l’économie en croissance.

4)- Grâce à leur nouveau pouvoir (résultant de la concentration croissante des richesses), les riches sont tentés d’exercer un contrôle de plus en plus important sur le système économique.

Le fait que l’économie mondiale était susceptible d’atteindre les limites annuelles de l’extraction des combustibles fossiles est connu depuis très longtemps. J’ai fait référence à plusieurs reprises à un discours prononcé en 1957 par l’amiral Hyman Rickover de la marine américaine, qui soulignait ce goulet d’étranglement. Les personnes fortunées connaissent celui-ci depuis très longtemps. Ils se sont demandé : « Comment pouvons-nous profiter de plus en plus de ce changement ? »

Il est clair que la réduction du taux de croissance de la population a été l’un des objectifs de certaines de ces personnes fortunées. Avec moins de personnes pour partager les ressources disponibles, tout le monde en profitera.

Mais les riches peuvent aussi voir que le fait de dissimuler le goulot d’étranglement énergétique serait extrêmement utile pour maintenir le système actuel en état de marche. Ces personnes, par l’intermédiaire du Forum Économique Mondial et d’autres organisations, ont fait pression pour que les émissions de gaz à effet de serre soient nulles. Ils ont tenté de recadrer le problème de l’insuffisance des combustibles fossiles peu coûteux à produire comme un problème de quantité trop importante de combustibles fossiles pour que le système puisse les gérer. Selon eux, nous pouvons décider d’abandonner les combustibles fossiles sans conséquences négatives importantes.

En dissimulant le goulet d’étranglement énergétique, les entreprises qui vendent des véhicules peuvent affirmer qu’ils seront utiles pendant de nombreuses années. Les systèmes éducatifs peuvent affirmer que nous sommes en bonne voie pour trouver des substituts aux combustibles fossiles et que les nouveaux systèmes offriront de bons emplois. Le problème du goulot d’étranglement étant caché, les hommes politiques n’ont pas à présenter aux citoyens une question très préoccupante et insoluble. Puisque tout le monde souhaite un récit heureux, il est facile pour les riches (et les politiciens qui veulent être réélus) d’influencer les principaux organes d’information pour qu’ils ne présentent que ce point de vue aux lecteurs

5)- Des fissures importantes dans l’économie devraient bientôt apparaître. Le goulet d’étranglement énergétique tire déjà l’économie vers le bas, même si les grands médias sont réticents à en parler.

Le problème se manifeste de différentes manières :

(a) L’économie s’est orientée vers deux points de vue très différents concernant la situation énergétique actuelle.

La presse affirme que nous disposons d’une quantité excessive de combustibles fossiles. Selon ce point de vue, toute pénurie de combustibles fossiles (ou de toute autre ressource) s’accompagnerait rapidement d’une hausse des prix. Cette hausse des prix permettrait d’extraire une quantité croissante de ces matières, ce qui résoudrait rapidement le problème. Mais la réalité, pour quiconque examine les détails, est tout autre. L’accessibilité financière devient très importante et maintient les prix à un niveau bas. L’histoire montre que presque toutes les civilisations se sont effondrées. Les populations ont tendance à croître, mais les ressources qui soutiennent les économies n’augmentent pas assez vite. La hausse des prix ne résout pas le problème !

Les personnes qui travaillent avec des combustibles fossiles savent à quel point ils sont essentiels à notre civilisation actuelle. L’idée que l’énergie éolienne et solaire intermittente puisse se substituer aux combustibles fossiles semble très farfelue si l’on pense au besoin de chauffage en hiver et aux difficultés liées au stockage à long terme de l’électricité. Les deux récits très différents qui entourent notre avenir énergétique semblent sortir du roman dystopique 1984 de George Orwell.

(b) Le remboursement de la dette avec les intérêts devient un problème croissant.

Aussi étrange que cela puisse paraître, une dette supplémentaire peut temporairement servir de substitut à de l’énergie supplémentaire. La dette est une promesse de biens et de services qui seront produits avec de l’énergie future. Cette réserve peut permettre de fabriquer des biens d’équipement, tels que des usines, qui permettront de produire davantage de biens et de services à l’avenir. Cette promesse peut également servir de base monétaire pour payer les travailleurs, afin qu’ils puissent se permettre d’acheter davantage de biens.

À un moment donné, la dette devient trop importante pour que le système puisse la supporter. C’est ce que l’on observe en Chine, où le marché de l’immobilier a connu des défauts de paiement. Aux États-Unis, le marché de l’immobilier commercial connaît des taux d’inoccupation élevés. On craint de plus en plus que, dans de nombreux endroits, l’immobilier commercial ne puisse être vendu qu’au prix d’une énorme perte. Dans cette situation, les détenteurs de la dette sont susceptibles de subir des pertes massives.

(c) Les partis politiques commencent à diverger fortement sur la question de l’augmentation de la dette publique.

Les partis les plus conservateurs ne veulent pas continuer à augmenter la dette, mais les partis les plus libéraux insistent sur le fait qu’il n’y a pas d’autre solution : s’il n’y a pas assez d’énergie du bon type, la dette supplémentaire peut peut-être être utilisée pour financer des projets dans le secteur des énergies renouvelables qui créeront l’illusion d’un progrès vers un approvisionnement adéquat en énergie du bon type au bon prix. La dette supplémentaire peut également être utilisée pour poursuivre les nombreux programmes sociaux promis aux citoyens et pour soutenir des activités telles que la guerre en Ukraine.

Jusqu’à présent, l’augmentation de la dette a fonctionné pour les États-Unis parce que le dollar américain est la monnaie de réserve mondiale et parce que les États-Unis ont eu tendance à maintenir leurs taux d’intérêt à un niveau élevé, ce qui a encouragé les autres pays à investir dans les titres américains. Si d’autres pays tentent de s’endetter davantage, leur monnaie aura tendance à chuter, ce qui entraînera de l’inflation.

Les États-Unis pourraient bientôt être confrontés à un problème d’inflation en raison de l’augmentation de leur dette. Cela est dû au fait qu’il est possible d’« imprimer de l’argent », mais qu’il n’est pas possible d’imprimer des biens et des services fabriqués avec des produits énergétiques bon marché. Par exemple, la tentation est grande de renflouer les banques et les régimes de retraite en difficulté en augmentant la dette. Dans la mesure où cette dette est réintégrée dans la masse monétaire, mais qu’il n’y a pas de biens supplémentaires en contrepartie, il en résultera probablement une inflation des prix des biens et services disponibles.

[Note de Joseph : si la valeur de l’argent n’était plus basée sur la loi de l’offre et la demande, mais sur la physique (établissant le prix d’un bien ou d’un service seulement en fonction de l’énergie dépensée pour le réaliser), la tendance de la civilisation serait progressivement de ne réaliser que ce qui est vraiment utile et selon les ressources effectivement disponibles au moment de la réalisation (le gaspillage et la surconsommation ne seraient plus de mise) et les prix seraient fixes tant que les moyens de production et de service resteraient les mêmes. Ces prix seraient directement liés à la puissance et à l’efficacité de création disponible. Autrement dit, le prix d’un bien ou d’un service ne diminuerait que si l’on trouvait le moyen de le réaliser en dépensant moins d’énergie. Inversement, si l’on perdait des outils ou des ressources qui le rendaient ainsi plus difficile ou plus énergivore à réaliser, son prix augmenterait.]

(d) La rupture des chaînes d’approvisionnement est un autre signe d’une économie qui atteint ses limites.

Lorsqu’il n’y a pas assez de biens et de services pour tout le monde, certains acheteurs potentiels doivent être exclus.

Au cours des trois dernières années, nous avons tous connu au moins quelques problèmes liés aux rayons vides des magasins et à l’indisponibilité des pièces nécessaires aux réparations. De nombreux médicaments sont en rupture de stock dans le monde entier. L’industrie lourde a également rencontré des problèmes. En 2022, Upstream Online écrivait :

« Les pénuries de tubes de forage causent des maux de tête aux producteurs américains [de pétrole et de gaz naturel] ».

Si nous atteignons la limite des combustibles fossiles peu coûteux disponibles pour l’extraction, on peut s’attendre à un nombre croissant de ces problèmes. Ces problèmes d’approvisionnement ont tendance à faire augmenter les coûts d’une manière différente de l’inflation « normale ». Souvent, un produit plus cher doit être remplacé, ou une solution de contournement plus coûteuse est nécessaire. Par exemple, une personne peut être amenée à utiliser un véhicule de location pendant que son véhicule actuel est réparé en raison de l’indisponibilité de pièces de rechange.

(e) Les conflits surviennent lorsqu’il n’y a pas assez de biens et de services pour tout le monde.

Une partie du conflit provient de la disparité des salaires et des richesses. Par exemple, un nombre croissant de personnes trouvent qu’il est impossible de trouver un logement à un prix raisonnable. La combinaison de taux d’intérêt élevés et de prix de l’immobilier élevés tend à faire de l’achat d’un logement un luxe, accessible uniquement aux riches. De plus en plus de jeunes trouvent également que les automobiles sont trop chères pour être achetées. Le manque de biens et de services se manifeste notamment par le fait que de nombreuses personnes n’ont pas les moyens d’acheter les produits en question.

On pense souvent qu’une répartition plus équitable des revenus résoudrait le problème. Mais si l’économie ne peut pas construire plus de voitures ou de maisons à cause des pénuries d’énergie, cela ne résout pas le problème. Fournir plus d’argent aux pauvres provoquerait au contraire une inflation du prix des biens disponibles.

Ce conflit se manifeste également par des conflits entre pays. Les pays qui vendent des combustibles fossiles, comme la Russie, aimeraient que les prix des combustibles fossiles augmentent, afin que le niveau de vie de leur propre population soit plus élevé. Toutefois, si les pays importateurs de combustibles fossiles, comme ceux d’Europe, sont contraints de payer plus cher les combustibles fossiles qu’ils utilisent, il devient difficile pour les entreprises de ces pays de fabriquer des biens de manière rentable. En outre, l’augmentation des prix des combustibles fossiles renchérit le coût de la production alimentaire. Souvent, les clients ne peuvent pas se permettre de payer des prix plus élevés pour les produits alimentaires.

Dans le cas de la lutte entre Israël et Gaza, une partie au moins du conflit est liée au gisement de gaz naturel qu’Israël exploite, mais dont on peut dire qu’il appartient à Gaza. Si Israël parvient à exploiter cette ressource, il pourra peut-être maintenir sa propre économie en expansion pendant un certain temps. La population de Gaza restera très pauvre.

(f) L’industrie manufacturière dans le monde semble diminuer en quantité. Elle n’augmente certainement pas au rythme de la croissance démographique.

Aujourd’hui, ce sont les biens qui manquent le plus, et non les services. C’est ce à quoi l’on pourrait s’attendre si un problème énergétique était à l’origine des problèmes que nous connaissons actuellement.

L’organisation S&P Global Market Intelligence publie un indice appelé « Purchasing Managers Index » (indice des directeurs d’achat) pour 15 pays, y compris une moyenne mondiale. La partie manufacturière de cet indice est en contraction au niveau mondial, selon les dernières données disponibles. L’ampleur de cette contraction manufacturière est particulièrement importante pour les États-Unis, les pays européens inclus, le Japon et l’Australie. Les pays qui ne sont pas en contraction sont l’Inde, la Russie et la Chine.

Si l’industrie manufacturière est en contraction, il faut s’attendre à d’autres ruptures des chaînes d’approvisionnement dans les mois et les années à venir

6)- Comment tout cela va-t-il se passer, en 2024 et à long terme ?

Je ne pense pas que nous le sachions. La situation économique va probablement se dégrader, mais nous ne savons pas dans quelle mesure. Nous savons qu’une personne âgée peut facilement succomber à une maladie. De la même manière, nous savons que si l’économie a suffisamment de points faibles, un effondrement majeur pourrait se produire, même sans une baisse considérable de la disponibilité de l’énergie.

Dans le même temps, l’économie semble avoir une grande capacité de résistance. Les dirigeants des États-Unis, et peut-être d’autres pays aussi, semblent susceptibles d’emprunter la voie de l’endettement croissant pour se sortir de n’importe quel problème. Si les banques sont en difficulté, un nouveau mécanisme de financement sera mis en place. Si la sécurité sociale ou les pensions privées ont besoin d’un financement supplémentaire, celui-ci sera probablement assuré par un accroissement de la dette publique. Cela m’amène à penser qu’aux États-Unis, au moins, le risque d’hyperinflation (beaucoup d’argent, mais très peu de choses à acheter) est plus élevé que celui de déflation (très peu d’argent, mais aussi très peu de choses à acheter).

L’univers est apparu, apparemment à partir de rien. L’Univers s’est développé et continue de se développer. Eric Chaisson, dans son livre de 2001, Cosmic Evolution : The Rise of Complexity in Nature, montre que la tendance dans l’Univers est à une complexité toujours plus grande.

Figure 3. Image similaire à celles présentées dans le livre d’Eric Chaisson de 2001,
Cosmic Evolution : The Rise of Complexity in Nature.

Il apparaît donc que l’Univers lui-même agit comme une structure dissipative. L’auto-organisation conduit l’Univers à croître et à devenir plus complexe, tant qu’il dispose de l’énergie adéquate. La question qui se pose est la suivante :

« D’où vient l’énergie en expansion qui alimente l’Univers dans son ensemble ? Cette expansion peut-elle se poursuivre indéfiniment, ou jusqu’à ce que la force qui l’a déclenchée décide de l’arrêter ? »

Il me semble qu’il y a quelque chose d’extérieur qui pousse l’ensemble de l’Univers. Les économistes parlent d’une « main invisible ». Les personnes issues d’un milieu religieux pourraient dire qu’il existe un Dieu qui a créé l’Univers et qui continue à le créer chaque jour, en s’impliquant dans les événements qui se déroulent sur Terre, y compris les événements étranges qui se produisent en 2020.

Si j’ai raison de dire qu’une force extérieure influence l’économie aujourd’hui, les problèmes de la Terre sont peut-être temporaires. Il est possible qu’un nouveau type de solution énergétique soit finalement trouvé. Il est également possible qu’à un moment donné, la force qui est à l’origine de l’univers mette fin au fonctionnement de l’univers. Une solution de remplacement (que nous pouvons considérer comme le paradis) pourrait être fournie à la place.

L’histoire populaire tend à nous faire croire que nous avons beaucoup de pouvoir pour gérer les problèmes de notre économie actuelle, mais je ne pense pas que nous ayons beaucoup de pouvoir pour influencer le système dans lequel nous nous trouvons. Le système économique se comporte de lui-même, en fonction des forces du marché, comme un enfant qui grandit, mûrit et finit par mourir. Le système dans lequel nous vivons est en grande partie guidé par ce que nous appelons l’auto-organisation, qui échappe à notre pouvoir de contrôle.




La révolte paysanne s’étend : Europe enracinée contre UE hors-sol

Mise à jour :


[Source : bvoltaire.fr]

Par Gabrielle Cluze

Ce jeudi 1er février se tient à Bruxelles un Conseil européen extraordinaire. Au calendrier, notamment, un entretien entre Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen. Il y sera question des agriculteurs français et des accords de libre-échange. Le symbole est assez désastreux : pour accéder aux demandes d’agriculteurs français, le Président — que l’on croyait souverain — doit consulter l’échelon supérieur : européen. On croirait, au choix, un chef de service venant plaider pour une revalorisation salariale de ses salariés auprès du patron, un vassal demandant audience au suzerain pour demander une diminution de la taille servie par ses gueux.

La gronde monte

Mais la gronde n’est pas que française, loin de là. Allemagne, Pays-Bas, Pologne, Hongrie, Roumanie, Grèce et même, à présent, Espagne et Italie : la fronde monte un peu partout. Même s’ils peuvent souffrir les uns des autres, car la concurrence déloyale est aussi intra-européenne — la tomate espagnole tue la tomate française —, ils souffrent ensemble, écrasés par le même ennemi : l’Union européenne, attelage d’épiciers né des intérêts économiques de l’acier et du charbon — y a-t-il pierre fondatrice plus prosaïque et moins transcendante ? — devenu patchwork de bric et de broc aux contours flous, fluctuants, en perpétuel mouvement, et toujours plus lointains, comme des wagons que l’on raccroche sans penser à se demander si le moteur de la locomotive suffira à les porter. Neuf pays sont aujourd’hui reconnus comme officiellement sur le pas de la porte : Turquie, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie, Albanie, Ukraine, Moldavie, Géorgie et, depuis le 15 décembre 2023, Bosnie-Herzégovine. Si tout est Europe, rien n’est Europe. Elle n’a pas voulu inscrire ses racines (chrétiennes) dans sa Constitution, comme pour démontrer à quel point elle était hors-sol. Ce sont ses racines, au sens propre comme au figuré, qui viennent aujourd’hui se rappeler à elle. Cette Europe que l’Union européenne a échoué à construire se bâtit non pas grâce à elle, mais contre elle, dans une cohésion négative : la révolte d’une paysannerie ancestrale, celle de la terre et des morts, comme disait Barrès, de la mer et des vivants, comme enchérissait Claudel, qui laboure et domestique — c’est le premier geste de civilisation — un humus commun et entend transmettre à ses enfants l’héritage qu’elle a reçu. Elle ne veut pas être le dernier maillon. Sur le barrage de Buchelay, BV s’est rendu, la plupart des agriculteurs viennent de terroirs où leurs familles sont là depuis trois, quatre, cinq générations et, pour certains, beaucoup plus encore (depuis, au moins, que les registres baptismaux existent, parce qu’ils constituent le premier état civil dans notre pays, et sans doute bien avant).

À ce sujet — Vive la paysannerie française !

Les paysans allemands opposent, sur les pancartes de leurs manifestations, leurs tracteurs diesel à la Tesla électrique, les paysans français pourraient en faire autant : c’est bien sur l’autel du lithium nécessaire aux batteries que l’agriculture a été sacrifiée au moment de la signature du traité de libre-échange avec le Chili. Une convergence des luttes, comme on dit à gauche.

Technotables

La petite élite européisme forcenée et déconnectée qui gravite autour de Bruxelles, loin des « bouseux », n’a visiblement tiré aucune leçon de l’Histoire. Une des causes de la Révolution française a été la distance mise par Louis XIV entre l’aristocratie et la paysannerie : pour la tenir à l’œil, licou serré – car échaudé par la Fronde -, il a attiré la première à la cour, l’éloignant, ce faisant, des préoccupations de la deuxième (famine, météo, impôts…). Si la Vendée militaire a su unir les deux dans le même combat pour la monarchie, explique Tocqueville, c’est parce que les hobereaux locaux avaient boudé Versailles au grand dam du roi qui « se [plaignait] de ce que les gentilshommes de sa province se plaisent à rester avec leurs paysans, au lieu de remplir leurs devoirs auprès du roi » :

« Ils n’ont dû cette glorieuse distinction qu’à ce qu’ils avaient su retenir autour d’eux ces paysans, parmi lesquels on leur reprochait d’aimer à vivre ».

(L’Ancien Régime et la Révolution, 1856)

Peu de chances que nos technotables arrivent à convaincre le moindre paysan de se sacrifier pour sauver la reine Ursula.





Lettre à un ami paysan : ils veulent vous voler vos terres !

[Source : ripostelaique.com]

Par Yves Maillard

Cher ami,

Me permettrez-vous de vous dire ce que je pense des manifestations paysannes actuellement en cours ?

Si oui, voici ce qu’il en est, pour moi.

L’enjeu de ces mouvements, ce n’est pas, et de loin, ce qu’on en dit, à savoir quelques revendications, pour parfaitement légitimes qu’elles soient, portant sur le prix du gazole, la complexité administrative excessive, la concurrence déloyale avec les producteurs étrangers, etc., mais la survie, je dis bien la survie du monde agricole français, naturellement français. 

Une armée de prédateurs financiers étrangers, essentiellement anglo-saxons (on les appellera ici les PFAS), celle-là même qui, créancière de l’État français à hauteur des montants colossaux que l’on sait, lui dicte la politique qu’il doit suivre, à travers ses hommes liges tels Macron et son clone Attal, a entrepris de détruire méthodiquement la classe paysanne française en l’asphyxiant économiquement par des règlements iniques et inapplicables. Toutes les difficultés à vivre du monde agricole actuel, alors que notre pays est en paix depuis quatre-vingts ans, qu’il est prospère comme il ne l’a jamais été, que l’agriculture est la première richesse française, sont purement artificielles, voulues, organisées, cyniquement organisées. Ces prédateurs impitoyables prévoient de racheter leurs terres aux paysans français, toutes leurs terres, à vil prix, et de constituer de vastes domaines, de mille hectares ou plus, en substitution aux domaines actuels tournant autour de la centaine d’hectares, détenus par des Français. Ce sera la fin de la paysannerie française. C’est ce qui est prévu, et en route.

Ce mouvement de concentration entre des mains étrangères, facilité par un gouvernement corrompu qui a été mis en place pour cela, a déjà commencé (y compris ici, en Charente, voir en particulier le vignoble du Cognaçais, mais pas seulement). Rien ne l’arrêtera si le peuple français ne se lève pas, pas seulement le monde paysan. 

Rappelons, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire à propos de la guerre en Ukraine, que les sommes énormes mises sur la table par ces PFAS pour corrompre et tout acheter sur la planète, dont maintenant les terres agricoles françaises, ne sont pas des fonds provenant du travail de leurs concitoyens, comme le sont les réserves monétaires chinoises, japonaises ou indiennes, mais produits par la planche à billets américaine qui émet à tout-va, sans contrepartie, ses dollars en quantité phénoménale, et dont le cours est artificiellement maintenu par sa puissance militaire écrasante et agissante. En d’autres termes, cette appropriation est parfaitement illégitime. C’est du vol, de la piraterie.

À propos de l’Ukraine, dont on vient de parler, où les Américains ont mis en place en 2014 un gouvernement qui leur est totalement inféodé, les PFAS y ont acquis depuis cette date 30 % des terres du pays, ces fameux « tchernozioms » parmi les meilleures terres agricoles au monde, terres acquises avec des « dollars de papier ». C’est le sort qui attend la France agricole si on ne réagit pas.

Il est évident que la guerre que Poutine mène sur ce territoire, est, aussi, une guerre pour empêcher/limiter ces acquisitions pirates par les PFAS. On peut être certain que les terres repassées sous souveraineté russe ne redeviendront jamais la propriété de Monsanto, Cargill et autres Black Rock. Si la population russe approuve Poutine à 80 %, c’est bien évidemment, aussi, pour ça.

C’est pourquoi, malheureusement, je pense que les négociations qui finiront par avoir lieu entre les représentations paysannes et le gouvernement n’ont strictement aucune chance d’aboutir, ce dernier n’étant que le bras armé de ceux qui organisent la destruction du modèle paysan français, tant économique qu’anthropologique. Ce gouvernement est le premier ennemi du monde paysan.

Le monde paysan français, s’il veut survivre, se débarrasser de l’emprise de ces prédateurs conquérants, de cette nouvelle forme de colonisation par l’argent artificiel, doit s’appuyer sur les forces politiques du pays encore à même de soutenir ce combat, d’abord pour être conscient de sa nécessité. 

Attention aux mauvaises réactions à prévoir de la part du pouvoir quand les manifestations vont commencer à peser sur la vie du pays. Attisé par les PFAS, comme au temps des Gilets jaunes, il aura recours à la violence, la brutalité. Attention à préserver votre matériel. L’agriculteur qui perdra son tracteur dans la bagarre, qu’il ne pourra pas remplacer, aura perdu vraisemblablement aussi tout son outil de travail. Les PFAS auront gagné. Et ce ne sont pas les bourgeois parisiens égoïstes et pour beaucoup dégénérés qui viendront à leur secours.

Prenez donc bien garde à vous.

Bien amicalement,

Yves Maillard




En France, tout va bien Monsieur la Marquise

[Source : russiepolitics]

Par Karine Bechet-Golovko

L’économie française s’enfonce dans la stagnation. La France perd l’Afrique et doit s’acoquiner avec les États-Unis, pour faire semblant d’y préserver de l’influence. Les agriculteurs — et ce ne sont pas les seuls — n’en peuvent plus et le font savoir. Mais Gabi est heureux : il peut ouvertement être homosexuel, donc tout espoir n’est pas perdu. Nous vivons une époque merveilleuse, l’essentiel est d’y survivre !

Les statistiques européennes sont tombées : l’Europe paie le prix fort de la guerre conduite par l’OTAN en Ukraine et s’enfonce dans la « grande stagnation », expression reprenant le fantôme de la Grande dépression américaine. Ce sont Les Echos, qui le titrent :

Et les médias font enfin le lien entre cette guerre, qui ne profite pas aux pays européens, et l’engrenage des difficultés économiques, donc forcément sociales et enfin politiques. L’Allemagne est ouvertement en récession, avec un recul du PIB de 0,3 %. Dans la zone euro en général, le quatrième semestre n’enregistre aucune hausse, quand l’inflation, elle, galope. Sans compter la flambée des prix de l’énergie, qui plombe la production industrielle. Et la France stagne.

Évidemment, les agriculteurs se lèvent pour résister à leur disparition programmée et notamment pour dénoncer une concurrence déloyale d’Ukraine, avec des produits ne répondant pas aux normes sanitaires européennes et beaucoup moins chers. Attal promet d’y jeter un œil, mais soyons sérieux, la Commission européenne ne permettra jamais à la France de défendre sa production agricole.

D’ailleurs, Macron déclare à Bruxelles avoir à cœur de continuer à défendre… l’Ukraine, quoi qu’il se passe et manifestement à n’importe quel prix. Et même si les États-Unis revoient à la baisse leur aide militaire à l’Ukraine, alors les pays européens devront prendre le relais :

« Nous devons être prêts à agir, défendre et soutenir l’Ukraine quoi qu’il se passe » (…). M. Macron a également appelé les Européens à soutenir l’Ukraine« dans la durée »et à compenser tout recul éventuel de l’aide américaine.

En tout cas les priorités de ce pouvoir sont posées : les intérêts atlantistes passent avant l’intérêt national. Il faut dire qu’un satellite ne peut avoir d’intérêt national et cela se voit notamment dans la politique africaine de la France. Désormais, non seulement le retrait des forces françaises sera particulièrement significatif, mais en plus la France va devoir partager ses bases avec les États-Unis. Après ces tristes clowns ne cessent de parler de réarmement et de souveraineté. Qu’ils cessent d’armer le pouvoir atlantiste et la France ne s’en porte que mieux.

Mais rassurez-vous tout va bien et du discours de politique générale présenté par Attal devant l’Assemblée, il n’y a qu’une chose à retenir : quelle chance pour la France d’avoir un Premier ministre homo ! Il est vrai que le reste n’a effectivement aucune importance, puisque ça ne se décide pas en France. Pour Attal, cela est la preuve que notre pays bouge. Manifestement, il ne circule pas sur les routes de France… Il verrait alors ce qui bouge dans le pays.

Comme écrivait Alfred Jarry :

« L’indiscipline aveugle et de tous les instants fait la force principale des hommes libres »

Je ne suis pas certaine que les blindés envoyés contre les hommes, qui relèvent aujourd’hui la tête dans toutes les villes de France, permettent de les… discipliner. Ils sont, eux, cette chance pour la France.




Paysans, agriculteurs, vous êtes l’âme de la France. Notre survie, c’est vous. Alors tenez bon !

[Source : Alexandre Juving-Brunet]




La révolte agricole se poursuit et gagne de nouveaux pays de l’UE

Mise à jour :

Approfondissement de la révolte



Répliques gouvernementales

[Voir aussi :
6 étapes pour mater un mouvement social]

Pendant ce temps


Bonus humoristique




Rappel des Khmers rouges pour éviter le règne des Khmers verts

[Source : @Cobra_FX_ via insolentiae.com]

Par Antoine Copra

Saviez-vous qu’un jour, un pays a réellement mis fin au capitalisme ? Un lieu sans argent, sans propriété, sans inégalités, basé sur une saine agriculture vivrière… où le collectif subvenait aux besoins de la communauté. Plongée au cœur des seventies [les années 1970], au Cambodge.

Au matin du 17 avril 1975, des soldats vêtus de noir et d’un foulard rouge entrent dans Phnom Penh. La plupart des habitants sont confiants, voire enthousiastes : ces jeunes idéalistes se battent pour le peuple, une vie rurale, la fin des inégalités.

Ils connaissent souvent certains de leurs membres, et il y a beaucoup de femmes dans leurs rangs. Mais très vite, leur agressivité et leur mépris interrogent : ordre leur a été donné de ne toucher personne, sinon à la pointe du fusil.

D’appartement en appartement, ceux qu’on appelle Khmers rouges ordonnent aux habitants de fuir au plus vite : bientôt, les États-Unis bombarderaient la ville.

Si ce mensonge ne suffit pas, la force est employée. En 48 h, deux millions de personnes doivent quitter leurs logements, dans l’urgence et dans des conditions désastreuses.

Les malades sont tirés des hôpitaux, sans assistance médicale. Leurs familles en sont réduites à pousser lits ou brancards de fortune sous un soleil de plomb. Les plus faibles sont achevés sur place.

Les voitures sont réquisitionnées et tout bien de valeur confisqué. Un mot revient sans cesse dans la bouche des soldats : « dollars, dollars, qui a des dollars ? » La stupeur envahit ceux que l’on dépouille : immédiatement, les billets sont brûlés.

Derrière eux, des explosions retentissent : c’est la banque centrale que l’on dynamite. Le Kampuchéa démocratique sera un état sans monnaie.

Les soldats cherchent aussi des traîtres : enseignants, médecins, religieux, intellectuels… Ceux qui parlent français ou transportent des livres sont suspects, comme ceux qui portent des lunettes. Sous peine d’être sommairement abattus, ils devront s’en passer.

Ceux à la peau trop blanche également : c’est le signe qu’ils ne travaillent pas dans les champs.

Car ces soldats se voient comme l’« ancien peuple » : paysans au mode de vie séculaire, ils seraient l’âme du Cambodge. Ils haïssent ce « nouveau peuple » citadin, symbole du capitalisme, de la technologie & de l’impérialisme.

Pourtant, c’est dans une autre capitale que tout a commencé. En 1949, Saloth Sâr arrive à Paris avec d’autres boursiers. C’est par son nom de guerre qu’il se fera plus tard appeler : Pol Pot.

En parallèle de ses études d’électricité, il rejoint un cercle marxiste-léniniste créé par d’autres étudiants cambodgiens. Sa structure s’apparente à une société secrète : les militants sont regroupés dans des mini cellules et ne se connaissent pas les uns les autres.

Beaucoup sont logés à la Maison de l’Indochine de la Cité universitaire, à ce qu’on appelle alors « l’étage rouge ». Ils adhèrent au parti communiste français. Certains participent à des sessions de formation organisées dans des mairies tenues par le parti.

Pol Pot y côtoie Khieu Samphan, futur chef de l’État du Kampuchéa démocratique, Son Sen, ministre de la Défense, ou encore Ieng Sary, ministre des Affaires étrangères.

Il y rencontrera Jacques Duclos, Secrétaire général du PCF, qui deviendra son mentor, ainsi que Jacques Vergès, qui deviendra son ami. 60 ans plus tard, l’« avocat de la terreur » défendra ses anciens camarades poursuivis pour Génocide, crimes de guerre & crimes contre l’humanité.

Outre la Chine maoïste, la Commune, et particulièrement l’intransigeance de Robespierre, les fascine. L’idéal rousseauiste de retour à l’état de nature, inspirateur de l’écologie politique, également.

Rousseau est alors un auteur de référence pour les communistes : idéalisant l’égalité économique, rejetant les arts et l’industrie, il présente la propriété privée comme la source de toutes les misères humaines. « Les fruits sont à tous et la terre n’est à personne ».

Ainsi, le « nouveau peuple » qu’on a mis sur les routes va devoir travailler aux champs, de façon ancestrale, sans mécanique ni intrants. La société que les Khmers rouges veulent édifier sera collectiviste, égalitariste et fondée sur un retour la terre.

Toutes les commodités modernes « capitalistes » sont abandonnées, détruites. Radios, bicyclettes, machines à coudre sont interdites. Les voitures ne serviront plus au transport : elles sont dépecées pour faire des socs de charrues.

La propriété et le commerce, bien sûr, sont interdits. Non rémunérés, les Cambodgiens sont réduits à l’esclavage pour l’« Angkar », l’« organisation » khmère rouge. Le pays devient le plus grand camp de travaux forcés au monde.

Tous travaillent 10 h à 12 h par jour, femmes, vieillards, et même enfants à partir de 5, 6 ans. Les écoles sont supprimées. Les repas doivent être pris en commun dans les coopératives agricoles. Toute autre cuisine, privée ou familiale, est interdite.

Mais pour atteindre l’égalité absolue, il faut aller plus loin. L’individualité doit être niée, tout lien affectif aboli. Les papiers d’identité sont supprimés. Les citadins sont déplacés plusieurs fois, afin de couper les ponts avec leurs racines ou leurs amitiés.

La vie elle-même doit se conformer : toute démonstration d’affection est interdite. L’expression artistique, le divertissement, les plaisanteries sont bannis. Seuls les chants révolutionnaires sont tolérés.

Pol Pot s’inspire de la révolution culturelle chinoise. Qui, outre liquider le capitalisme, veut transformer l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Staline le pensait avant eux : c’est la condition nécessaire à la réalisation de l’idéal socialiste.

Staline s’interroge. Indécrottablement individualiste, l’homme semble bien incompatible avec la réalisation de l’idéal socialiste. Qu’à cela ne tienne, pour que le socialisme advienne, l’homme doit changer.

Ils sont aidés en cela par la culture bouddhiste : le rejet de la matérialité et des aspirations individuelles, le détachement de l’homme vis-à-vis de son ego en font une religion compatible avec le marxisme.

On est dans l’exact opposé de la pensée libérale d’Adam Smith ou de Frédéric Bastiat, pour qui la recherche des intérêts particuliers — tant qu’elle reste dans la moralité — sert l’intérêt général.

Les mariages sont organisés par l’Angkar. Les époux ne se connaissent pas et ne se voient que quand l’Angkar le décide, pour — de force — consommer leur union. Si tout le monde se vaut, pourquoi avoir ses préférences ? Tous les autres rapports sexuels sont interdits.

Pour être parfaitement égaux, s’ils n’ont pas d’héritage matériel, les enfants ne doivent pas en recevoir de culturel non plus. Les nouveau-nés sont retirés à leurs parents. Placés, embrigadés, le régime en fera ses premiers délateurs. Et parfois ses soldats.

Chacun doit assister à de longues séances d’endoctrinement et faire son autocritique devant la communauté. Cacher un péché, c’est s’exposer au châtiment des Khmers. Le confesser, également.

La moindre infraction ou maladresse — casser un verre, mal maîtriser un buffle pendant les labours — peut être mortellement sanctionnée. Dans un pays sans tribunal ni jugement, les chefs de village ont droit de vie et de mort.




Emmanuel TODD : « Il faut arrêter les mensonges sur POUTINE »

[Source : L’invité]




6 étapes pour mater un mouvement social

[Source : apprendre-preparer-survivre.com]

Par Antoine

Salut Camarade,

En France, les politiques sont devenus maîtres dans l’art de dompter, puis tuer les mouvements sociaux.

D’un côté, une colère juste et spontanée.
De l’autre, une réponse vicieuse et soigneusement étudiée.

Il y a malheureusement de grandes chances que le mouvement des agriculteurs finisse comme tous les autres…

Par des mesurettes vides de sens et une colère refoulée.

Dans cet email, on fait le point sur la situation avec une analyse froide et analytique.

Voici les 6 étapes que suivent presque systématiquement les mouvements sociaux en France.

Étape 1 : Des taxes au plus haut et toujours plus de normes

Sous la pression des lobbies industriels, pour remplir les caisses de l’État ou pour plaire à une partie de leur électorat…

… Des pans entiers de l’économie sont noyés sous les taxes et étranglés par des normes toujours plus restrictives.

Pour les taxes, nous sommes les champions en Europe…

Pour les normes, les agriculteurs ont par exemple 14 réglementations différentes uniquement sur la gestion des haies de leurs champs…

Au bout d’un moment, une corporation se retrouve au pied du mur et dit STOP !

Aujourd’hui, ce sont les agriculteurs, mais ça aurait pu être les enseignants, les marins, le personnel soignant, les taxis…

Le mouvement débute par des revendications sur les réseaux sociaux et quelques lignes dans les journaux locaux.

C’est la première étape.

Étape 2 : Manifestations/blocages et censure des politiques

Face au silence des politiques, les premières actions s’organisent.

Des manifestations, si le mouvement est organisé par les syndicats, ou des blocages de ronds-points, s’il est spontané.

À ce moment-là, les politiques misent tout sur l’essoufflement du mouvement.

Ils ignorent soigneusement les manifestants et organisent une censure médiatique dans les journaux et à la télé.

C’est ce qu’ont vécu les agriculteurs pendant les premières semaines.

La presse, qui vit des subventions publiques, est possédée par les grandes fortunes et rongée par les connivences avec les politiques.

La censure médiatique est rapide et efficace.

Sans possibilité de se faire entendre et de mobiliser la population, la majorité des mouvements abandonnent à cette étape.

Grâce aux réseaux sociaux, les agriculteurs ont habilement contourné cette censure médiatique.

Étape 3 : Le mouvement prend de l’ampleur, le gouvernement attend le dérapage

Si malgré tout, le mouvement prend de l’ampleur, le gouvernement change de stratégie et passe à la troisième étape.

Les journaux ont l’autorisation de couvrir le mouvement et des personnalités politiques vont à la rencontre des manifestants.

C’est l’occasion de faire de belles images avec des ministres en costume sur mesure et des vaches en arrière-plan.

Évidemment, c’est uniquement pour la communication, ce que veulent vraiment les politiques, c’est un dérapage.

Des dégradations de biens privés, des blessés, des incendies, un accident…

Il faut décrédibiliser le mouvement et lui faire perdre le soutien populaire.

C’est un piège dans lequel tombent très souvent les manifestants.

Pour le gouvernement c’est du pain bénit, il leur suffit ensuite de présenter les manifestants comme des casseurs avec lesquels il est impossible de discuter.

Avec le mouvement des agriculteurs, les dégradations, ce n’est pas ce qui manque…

Mais contrairement à ce qu’espérait le gouvernement, les actions ont été plutôt mesurées et très ciblées (bâtiments administratifs, vins étrangers, camions de transport contenant des produits étrangers…).

Résultat, l’opinion publique s’est rangée derrière les agriculteurs.

Ils ont dû passer à la 4e étape.

Étape 4 : Le gouvernement corrompt les syndicats et les leaders

À ce stade, le meilleur moyen de tuer le mouvement, c’est de corrompre ses leaders.

En payant les syndicats qui agissent avant tout pour leur intérêt personnel.

Ou en manipulant une personnalité médiatique apparue pendant les premières étapes du mouvement.

La FNSEA (principal syndicat agricole) a refusé de se faire acheter, c’est donc vers la deuxième solution que le gouvernement s’est tourné.

Ils ont propulsé Jérôme Bayle, leader de la cause, et l’ont soigneusement courtisé.

Fausses promesses, flatteries, menaces, pots-de-vin… Impossible de savoir ce qui s’est dit.

Mais quelques jours plus tard, Gabriel Attal annonce quelques mesurettes et comme convenu, Jérôme Bayle trahit les agriculteurs.

C’est à cette étape que se terminent la majorité des mouvements sociaux, vendus par leurs syndicats ou trahis par leurs leaders.

Mais cette fois-ci, c’est loupé pour le gouvernement…

Les agriculteurs ne se laissent pas avoir !

Ils durcissent le mouvement et marchent sur Paris.

Étape 5 : Répression et retournement de l’opinion publique

Si l’étape 4 n’a pas fonctionné, le gouvernement change sa stratégie.

Il réprime le mouvement, les CRS entrent en jeu et chargent.

L’objectif caché est de pousser les manifestants à la violence.

Après des années à souffrir et des semaines à manifester pacifiquement pour ne rien obtenir, les agriculteurs ne seront pas difficiles à énerver…

Dans les prochaines semaines, le gouvernement espère voir des rues ravagées, des biens privés dégradés (voitures, commerces, maison…), des manifestants et des policiers tabassés… Voire pire !

Le manifestant, jusque-là sympathique, devient alors un dangereux agresseur.

Effrayé par la violence,le Français moyen prend peur et préfère comme d’habitude sa sécurité à sa liberté.

Résultat, l’opinion publique se désolidarise et le mouvement des agriculteurs se retrouve dans une impasse.

Le gouvernement propose de nouvelles mesurettes pour faire bonne figure, les derniers syndicats et leaders n’ont plus le choix, ils cèdent et appellent à la fin du mouvement.

Les manifestants rentrent chez eux sans rien avoir gagné et certains avec un œil en moins…

C’est à cette étape que le mouvement des Gilets jaunes s’est terminé.

J’ai malheureusement peu d’espoir que les agriculteurs arrivent à esquiver ce piège vicieux et passent à l’étape suivante.

Étape 6 : Des décisions rapides et concrètes ou une révolution ?

Si malgré…
… le temps, les semaines ou les mois de mobilisation ;
… la corruption des principaux syndicats et leaders ;
… la répression policière et les tentations de radicalisation,
le mouvement reste solide et l’opinion publique soudée derrière lui, le gouvernement n’a plus que deux options :

  1. Céder et prendre des mesures rapides et concrètes pour régler le problème à la source, mais c’est perdre la face.
  2. Persévérer et pousser encore plus loin la répression, mais c’est risquer une révolution.

Connaissant l’ego démesuré et la déconnexion du locataire de l’Élysée, difficile de faire un pronostic…

L’avenir nous dira à quelle étape s’arrêtera le mouvement des agriculteurs.

La dangereuse boule de neige de la colère

Quand un mouvement social comme celui des Gilets jaunes se termine, tout le monde rentre chez soi et la vie reprend son cours.

Les rues sont nettoyées et les vitrines réparées.

Mais la colère est toujours là.

À chaque nouveau mouvement social, elle prend de l’ampleur.

Comme une boule de neige qui grossit en dévalant une pente.

Jusqu’au moment où la colère devient trop forte et que la boule de neige explose.

Je viens de créer une newsletter spéciale pour ceux d’entre vous qui veulent apprendre à se préparer et survivre à des troubles sociaux de grande ampleur.

Par contre je te préviens, ce n’est pas pour tout le monde.

Mais si ça t’intéresse, clique ici pour la rejoindre.

Prépare-toi !

Antoine,

Apprendre Préparer (Sur) vivre




Crise majeure aux USA dans l’indifférence TOTALE des médias français

[Source : Ligne Droite • La matinale de Radio Courtoisie]

[Voir aussi :
Le Texas défie Biden, « sans foi ni loi », en invoquant le droit à l’autodéfense contre une « invasion » avec plus de fil de fer barbelé
et https://www.epochtimes.fr/laffrontement-entre-le-gouvernement-federal-americain-et-le-texas-se-precise-2529614.html]




Centres de données : leur consommation d’eau va exploser

[Source : reporterre.net]

Par Fabien Benoit

De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.

Philippe de Fruyt et Jean-Luc Touly ne décolèrent pas. En cette glaciale matinée de janvier, emmitouflés dans leur parka, ils égrènent les chiffres du projet d’extension du data center [Centre de données] d’Amazon, installé dans leur commune de Wissous, 7 000 habitants, dans l’Essonne. « À terme, on va atteindre 15 000 m2, avec 14 cheminées de 18 mètres pour évacuer la chaleur produite par le site, auxquelles il faudra ajouter 24 groupes électrogènes fonctionnant au fioul. Et tout ça, à deux pas du centre-ville, à 200 mètres d’une école et en face d’un centre sportif », résume Philippe de Fruyt, 69 ans, conseiller municipal d’opposition (centre droit).

La guerre des chiffres

Son camarade, tout aussi prolixe, dénonce un projet opaque. « Sur les 400 pages de l’étude d’impact, on ne trouve rien sur la consommation d’eau. Quelle quantité d’eau sera utilisée ? Pour faire quoi ? Au départ, il s’agissait seulement d’eau pour les toilettes, puis ensuite de 2 000 m3 par an avec des rejets dans la nature. Si c’est le cas, il faut soumettre un dossier “Loi sur l’eau” à la préfecture. Or, il n’y en a pas. Pour moi, ils sont hors-la-loi sur cette question », affirme celui qui connaît bien son affaire pour avoir passé toute sa carrière à la Compagnie générale des eaux, puis chez Veolia.

Les opposants se livrent à une bataille des chiffres avec le porteur de projet étasunien, CyrusOne, qui opère pour le compte d’Amazon. Ce dernier évoque un projet exemplaire en matière environnementale, dont la consommation d’eau sera dérisoire et sans rejet extérieur, limitée à 850 m3 par an, soit la consommation de sept habitations. Si le sujet prête autant à discussion, c’est que les centres de données peuvent, dans certains cas, consommer beaucoup d’eau et qu’il s’agit là d’un angle mort de la folle croissance numérique, peu documenté et discuté.

L’eau est utilisée en masse pour refroidir les serveurs des data centers.
Flickr/CC BY-SA 2.0 Deed/École polytechnique

L’équation est pourtant assez simple. Les data centers, toujours plus nombreux et plus grands, concentrent des machines qui produisent de la chaleur et qu’il faut refroidir. Différentes techniques existent et se font concurrence. La climatisation classique, mais aussi l’utilisation de circuits d’eau — ouverts, avec rejet d’eaux usées, ou fermés — pour refroidir l’air à l’intérieur des installations, ou bien des systèmes dits « adiabatiques » par pulvérisation d’eau.

« Ce qui est assez paradoxal, c’est qu’au moment où l’on met en place des indicateurs pour mesurer l’efficacité énergétique des data centers, comme le PUE [Power Usage Effectivness, rapport entre l’énergie totale consommée par un centre de données et l’énergie consommée par ses seuls équipements informatiques] une solution pour avoir un bon PUE et se présenter comme plus “vert”, c’est d’utiliser plus d’eau et moins d’électricité », explique Clément Marquet, coordinateur du groupe de travail Politiques environnementales du numérique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Un sujet « énorme »

Dans son rapport environnemental, Google a ainsi révélé avoir prélevé 28 milliards de litres d’eau dans l’année, dont les deux tiers — de l’eau potable — pour refroidir ses data centers. Entre 2018 et 2022, ses prélèvements ont bondi de 82 %. Mais si le géant de Mountain View a décidé de communiquer, très récemment, il fait figure d’exception. Et, alors que les centres de données fleurissent partout dans le monde, avec un taux de croissance de 12,6 % par an, et que la France veut devenir, selon les mots du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, le leader européen en la matière, la publication des chiffres relatifs à la consommation d’eau reste soumise au bon vouloir des industriels.

Une situation amenée à changer en partie avec la révision de la directive européenne sur l’efficacité énergétique de juillet 2023. Elle contraindra les data centers de plus de 500 kW à plus de transparence sur leur consommation, mais pas ceux situés hors de l’Union européenne (2 701 aux États-Unis, 443 en Chine ou 456 au Royaume-Uni, contre 2 904 dans l’UE).

« L’IA consommera autant que 4 ou 6 Danemark »

« On est conscients que la consommation d’eau est un sujet énorme, dit l’urbaniste Cécile Diguet, coautrice d’une étude sur le développement des data centers en Île-de-France et de l’ouvrage Sous le feu numérique (avec Fanny Lopez). On sait que les opérateurs de data centers font des forages dans les nappes, plus ou moins déclarés. On voit que, en Île-de-France, il y a des nappes de plus en plus fragilisées, notamment dans l’Essonne. Mais personne n’a encore creusé la question à ma connaissance. »

Si cette problématique vient s’ajouter à celle de l’artificialisation des sols et de la consommation vertigineuse d’énergie des data centers, elle pourrait devenir une préoccupation majeure avec le déploiement de l’intelligence artificielle. « C’est le gros sujet derrière tout ça, affirme le sociologue Clément Marquet. Avec l’IA, on utilise des ordinateurs qui consomment 5 à 10 fois plus d’électricité et cette électricité est dissipée en chaleur par les ordinateurs. Pour l’heure, on ne connaît pas de solution aussi bon marché que l’eau. » Déjà aujourd’hui, les conflits d’usage autour des data centers se multiplient aux États-Unis, en Uruguay, aux Pays-Bas, en Irlande ou bien encore Espagne, avec le mouvement « Tu nube seca mi rio » (« Ton nuage assèche ma rivière »).

Au-delà des data centers, c’est toute l’IA qui est pointée du doigt.
Flickr/CC BY-NC-SA 2.0 Deed/NYC Office of Technology & Innovation

Des études émergent peu à peu, comme celle de l’article intitulé Making AI less thirsty, publié par plusieurs chercheurs californiens, qui révèle qu’un échange de vingt questions avec ChatGPT nécessite l’équivalent d’une bouteille d’eau de 0,5 L.

« L’IA va faire exploser la consommation d’eau, tient à souligner un de ses rédacteurs, Shaolei Ren, contacté par Reporterre. D’ici à 2027, l’IA consommera autant que la moitié du Royaume-Uni ou 4 à 6 Danemark. Tous les discours des géants du numérique sur le fait d’être “water positive” relèvent de la plus pure communication. L’utilisation d’indicateurs comme le WUE [Water use effectivness, l’eau consommée pour chaque kWh] n’est de surcroît pas éclairante, car elle ne tient pas compte de la consommation d’eau indirecte, due notamment à la production d’électricité [l’eau utilisée dans les centrales hydroélectriques ou pour refroidir les centrales nucléaires]. »

Fermes intensives et fermes de serveurs : même combat

Si les industriels s’en remettent à leur credo technosolutionniste, à savoir améliorer l’efficacité de leurs systèmes de refroidissement, le seul horizon soutenable reste celui de la frugalité, selon le chercheur en sciences de l’information Olivier Ertzscheid.

Il établit un parallèle entre fermes de l’agriculture intensive et fermes de serveurs, deux modèles qui partagent selon lui un même ADN extractiviste :

« L’affrontement central dans les conflits d’usage à venir [autour de l’accès à l’eau] se fera autour de deux lignes de front : d’un côté le lobby technologique, ses data centers et ses fermes de serveurs, et de l’autre le lobby de l’agriculture industrielle […]. Le point de convergence des deux modèles est qu’ils concourent à un appauvrissement et à un épuisement des sols autant qu’au stress hydrique des populations avoisinantes. Et que, pour l’essentiel, ils s’en moquent. »




Note du Dr Mike Yeadon sur les mesures médicales d’urgence

Le Dr Mike Yeadon commente le « Mémo sur les contre-mesures de l’EUA à envoyer à votre médecin, votre pharmacien, votre employeur, votre école, votre shérif, votre commissaire de comté et aux législateurs de l’État » de Sasha Latypova

[Source : lionessofjudah.substack.com]

Par Dr Mike Yeadon

Je pense que ce mémo est aussi bref et précis qu’il est possible de l’être en ce qui concerne l’écheveau complexe de la criminalité-rendue-légale-sur-papier. Puis-je vous demander de le lire deux fois ?

Le consentement éclairé est tourné en dérision par le mélange de définitions dénuées de sens. On pourrait littéralement placer n’importe quoi dans les flacons et cela resterait conforme aux réglementations absurdes dans le cadre d’une « urgence de santé publique », récemment prolongée jusqu’en 2028. Bien entendu, cela ne s’arrêtera jamais.

Nous ne bénéficions pas ici en Europe (UE ou pas) d’un chercheur juridique ayant la perspective de Katherine Watt(([1] Voir OMS et Nouvel Ordre Mondial, NdT)), associé à un ancien chef d’entreprise, Sasha Latypova, aguerri aux réglementations pharmaceutiques et fédérales.

On m’a dit que, d’après ce que d’autres ont pu constater dans la législation applicable aux « urgences de santé publique », des modifications analogues semblent avoir été mises en vigueur ici aussi. Je pense qu’il serait sage de supposer que c’est le cas, car ce n’est qu’à travers une lentille aussi déformée de réglementations non applicables que le comportement de nos gouvernements, de l’industrie pharmaceutique et de leurs assistants criminels au sein des anciennes agences du médicament prend alors un sens diabolique.

Je vous recommande vivement, si vous ne faites rien d’autre, de trouver des moyens de partager cette information sur le monde parallèle et obscur des soi-disant vaccins, non réglementés, à ARNm et des « contre-mesures » connexes introduites sous le couvert d’une « urgence de santé publique » qui, en réalité, n’existe pas et n’a jamais existé.

Il est vital que des concitoyens innocents de partout aient au moins la chance de lire ce qui les laissera sans doute incrédules. Les faits sont néanmoins exacts.

Je soutiens cette vérité avec toute l’influence que ma réputation peut avoir. La conséquence évidente est qu’il ne faut JAMAIS PERMETTRE QUE CES MATÉRIAUX SOIENT INTRODUITS DANS VOTRE CORPS.

En outre, je ne vois aucune probabilité que la réglementation normale des médicaments reprenne un jour. Cela a des conséquences extrêmement graves pour la sécurité des produits, même ceux qui ont déjà fait l’objet d’une recherche et d’un développement adéquats et d’un examen réglementaire.

En bref, devriez-vous avoir la confiance que vous auriez pu avoir auparavant dans un médicament nécessaire que votre médecin vous avait prescrit ? Je dirais que non. Je ne suis certainement pas convaincu que les inspections se poursuivent comme il se devrait.

J’ai entendu dire que la MHRA britannique manquait en permanence de personnel et je ne vois pas comment des personnes diligentes et professionnellement responsables pourraient être recrutées à l’heure actuelle, car leur travail consisterait en une pantomime de non-respect des règles.

Pour conclure, j’aimerais toujours rappeler aux lecteurs que ces tyrans lunatiques tentent quelque chose de tellement contraire au discours humain normal que je pense qu’un tel système de contrôle devrait être considéré comme « métastable ».

Je veux dire par là qu’il peut sembler très puissant et englobant, mais qu’il ne peut fonctionner qu’avec l’apport constant d’énormes quantités d’argent, la force coercitive et le fait de plier les gens pour qu’ils agissent contre leur petite voix intérieure, c’est-à-dire leur conscience.

Dès qu’il y aura une discontinuité dans l’apport d’énergie nécessaire au fonctionnement de cet horrible système de contrôle, je pense qu’il y a de fortes chances qu’il échoue, et ce de manière potentiellement catastrophique.

Prenez le temps de réfléchir aux meilleurs moyens de résister à la prochaine vague de propagande fondée sur la peur et investissez pratiquement tout ce que vous jugez utile pour acquérir un peu d’indépendance par rapport au contrôle central, ce qui sera utile en cas de crise, réelle ou fictive, qui, à mon avis, sera utilisée pour nous imposer des choses auxquelles vous ne voulez vraiment pas vous conformer.

Plus rarement, j’invite les gens à passer du temps à contempler tranquillement ce qui est vraiment important pour eux et leur famille et, si vous le jugez approprié, à prier.

Avec mes meilleurs vœux,

Mike

Mémo sur les contre-mesures de l’EUA à envoyer à votre médecin, votre pharmacien, votre employeur, votre école, votre shérif, votre commissaire de comté et les législateurs de l’État.

Par Sasha Latypova

Objet : Clarifier le statut juridique des contre-mesures médicales (CMM) de l’EUA

  1. Conformément à l’article 564 de la loi FD&C, telle que modifiée par la loi PAHPRA de 2013, et à la clause de suprématie de la Constitution des États-Unis (article VI, clause 2), les CMM de l’EUA ont potentiellement été exemptées des tests utilisant les bonnes pratiques de laboratoire, les bonnes pratiques cliniques, y compris le consentement éclairé, et de l’évaluation visant à déterminer si des stratégies d’évaluation et d’atténuation des risques (REMS) sont nécessaires.
  2. Les règles de sécurité régissant la fabrication, l’expédition, la détention, la distribution, l’administration et l’étiquetage ne s’appliquent pas nécessairement aux CMM, mais sont soumises à l’avis des responsables de la FDA et du HHS, sans examen approprié par le Congrès ou la justice, pendant la durée de l’état d’urgence déclaré par le HHS. De même, la déclaration d’urgence n’est pas assortie de critères d’arrêt correctement définis, ni d’un contrôle du Congrès ou d’un contrôle judiciaire.
  3. En vertu de la loi fédérale, la FDA doit approuver tout nouveau médicament avant qu’un fabricant ne l’introduise dans le commerce inter-États(([2] See, e.g., 21 U.S.C. § 355 (drugs); 42 U.S.C. § 262 (biologics).)), ce qui suppose que le fabricant dépose une demande d’autorisation de mise sur le marché (Investigational New Drug) et obtienne une dérogation de la FDA pour son utilisation dans le cadre d’une recherche clinique expérimentale réglementée (essais). Ce processus réglementé normal est donc appelé voie réglementaire « expérimentale ». Il exige qu’un fabricant mène une recherche clinique réglementée (essais) dans le cadre de l’IND, en obtenant l’approbation du comité d’examen institutionnel (IRB) pour les protocoles d’essais cliniques, une surveillance indépendante de la sécurité et un consentement éclairé correctement exécuté de la part des volontaires des essais cliniques. En outre, la fabrication des médicaments et des produits biologiques soumis au statut d’expérimentation est réglementée par les bonnes pratiques de fabrication (BPF).(([3] CFR Title 21, including sections in parts 1-99, 200-299, 300-499, 600-799, and 800-1299.))
  4. Les contre-mesures médicales EUA sont radicalement différentes. Elles sont définies par la loi comme des médicaments, des produits biologiques et des dispositifs non expérimentaux déployés en vertu du pouvoir d’autorisation de la FDA, connu sous le nom de « procédure d’autorisation d’utilisation en cas d’urgence » (EUA).(([4] Section 564 FD&C Act. Note that the EUA pathway should not be confused with the “Expanded Access Use” regulatory pathway which is often colloquially referred to as an “emergency use”. The expanded access is an investigational pathway and is regulated in the same manner as all normal drug approvals. (21 CFR 312.310-320) ))
  5. La procédure EUA n’est utilisée que lorsque le secrétaire américain à la santé et aux services sociaux déclare une situation d’urgence.(([5] 21 U.S.C. § 360bbb-3(a)(1), (b).))
  6. Selon la loi, la procédure d’autorisation d’utilisation d’urgence n’est pas une procédure d’investigation(([6] 21 USC 360bbb-3(k): If a product is the subject of an authorization under this section, the use of such product within the scope of the authorization shall not be considered to constitute a clinical investigation for purposes of section 355(i), 360b(j), or 360j(g) of this title or any other provision of this chapter or section 351 of the Public Health Service Act [42 U.S.C. 262].)) : bien que les fabricants puissent choisir et que la FDA puisse demander d’entreprendre certaines des activités typiquement attendues d’un essai clinique expérimental et d’un processus de validation de la fabrication, aucune des normes réglementaires typiques n’est applicable de manière contraignante.
  7. La FDA a le pouvoir discrétionnaire de délivrer une autorisation de mise sur le marché européenne si le demandeur démontre que son produit « peut être efficace » dans le traitement de la maladie ou de l’affection concernée(([7] 21 U.S.C. § 360bbb-3(c)(2)(A) )). Il est important de souligner qu’aucun autre critère d’approbation n’est applicable de manière contraignante.
  8. La FDA approuvera les produits de l’EUA sur la base d’informations incomplètes tant que le demandeur démontre que le « bénéfice connu et potentiel du produit » l’emporte simplement sur les risques connus et potentiels(([8] 21 U.S.C. § 360bbb3(c)(2)(B) )) et considère qu’il est peu probable que des « données complètes sur l’efficacité » soient disponibles avant l’octroi de l’EUA. En revanche, pour un médicament expérimental (soumis à la procédure d’approbation réglementaire normale), la FDA « doit » refuser l’approbation si le demandeur « ne démontre pas que ce médicament est sûr ».(([9] 21 U.S.C. § 355(d)(2) ; See also 42 U.S.C. § 262(a)(2)(RB) (biologic approved only if it actually “is … safe”).))
  9. Par conséquent, le statut d’EUA d’une CMM empêche la collecte de données d’essais cliniques expérimentaux (soumis à l’IRB et au consentement éclairé) et donc l’acquisition de connaissances scientifiques fiables et valables sur les risques et les avantages associés à la contre-mesure de l’AUE.
  10. Le processus de l’EUA ne permet pas d’obtenir un véritable consentement éclairé de la part des destinataires du produit : alors que le Congrès a demandé à la FDA d’informer directement les professionnels de la santé et les destinataires du produit de tous les « avantages et risques significatifs connus et potentiels » (([10] 21 U.S.C. § 360bbb-3(e)(1)(A)(II) )), des essais cliniques formels réglementés ne sont ni nécessaires ni possibles pour un produit non expérimental de l’EUA. Il n’existe donc pas d’informations fiables et scientifiquement valables sur les risques et les bénéfices d’une AMUE, en particulier pour les technologies extrêmement nouvelles telles que les injections d’ARNm.
  11. En outre, il n’existe aucune norme de contrôle de la qualité de la fabrication, aucune inspection des procédures de fabrication, aucun test de libération des lots et aucune interdiction de grande variabilité entre les lots, aucune interdiction de falsification et aucune obligation de conformité aux bonnes pratiques de fabrication actuelles (BPF). Les produits de l’EUA, bien que non réglementés et non normalisés, « ne doivent pas être considérés comme falsifiés ou mal étiquetés ».(([11] 21 USC 360bbb-3a(c).))

En résumé, le processus par lequel les produits EUA entrent dans le commerce interétatique et les allégations concernant leur sécurité, leur efficacité ou leur contenu reposent uniquement sur l’avis du secrétaire du HHS [Health and Human Services], qui ne nécessite aucune preuve scientifique à l’appui. La loi fédérale autorise les fausses déclarations sur la sécurité, l’efficacité ou le contenu des produits de l’EUA. Par conséquent, les allégations fournies par les autorités sanitaires fédérales ou les fabricants ne peuvent être considérées comme des sources d’information fiables.

Références :

References Emergency Use Authorization of Medical Products and Related Authorities, Guidance for Industry and Other Stakeholders, January 2017 Procedural OMB Control No. 0910-0595 Expiration Date 09/30/202, Emergency Use Authorization of Medical Products and Related Authorities | FDA or direct link at www.fda.gov/media/97321/download, particularly pages 15, 22-25, 27,28, 33, and 39-41. Risk Evaluation and Mitigation Strategies, https://www.fda.gov/regulatory-information/search-fda-guidance-documents/fdas-application-statutory-factors-determining-when-rems-necessary; direct link at https://www.fda.gov/media/100307/download. Power point briefings on Section 564 of the FD&C Act, https://www.fda.gov/emergency-preparedness-and-response/mcm-legal-regulatory-andpolicy-framework/mcm-related-legal-and-policy-presentations-publications-and-qas: 1) August 25th-27, 2020 FDA – CDC Joint Learning Session, Regulatory Updates on Use of Medical Countermeasures Preparedness Summit; 2) February 10, 2021 PHEP Connects Webinar; 3) March 1, 2021, The American Bar Association Health Law Section; Overview of FDAs EUA Authority and COVID-19 Response; 4) March 18, 2021, The Council of State and Territorial Epidemiologists, Public Health Law Webinar; 5) April 21, 2021, Overview from FDA: 2021 Preparedness Summit; 6) May 15, 2021 PMDA (The Pennsylvania Society for Post- Acute and Long-Term Care Medicine), Spring Symposium; and 7) November 21, 2021, FDA’s EUA Authorities, BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority) Industry Day. Direct links at 1) 2022-09-15 08:43 | Archive of FDA (pagefreezer.com) 2) 202111_CDC PHEP Connect Webinar.pdf 3) 202103_ABA Health Law Section.EUA_.Overview.FDA_.3.1.21.pdf 4) 202103_CSTE_FDA_3_18_21.final__0.pdf 5) Ross Overview_2021_Preparedness_Summit_508KH.pdf 6) J_Ross_20210515_FDAsEUAs_Other_Related_Authorities_508_KH.pdf 7) 202111_FDAs_Emergency_Use_Authorities.pdf

Principales lois d’habilitation :

Les six principales lois d’habilitation sont les suivantes :

  • Titre 21 — Federal Food and Drugs Act, § 360bbb et seq, “Expanded access to unapproved therapies and diagnostics”, tel qu’établi en 1997;
  • Titre 42 — Public Health Service Act (loi sur le service de santé publique), §247 d et seq, « Public health emergencies » (urgences en matière de santé publique), tel qu’établi en 1983 ;
  • Titre 42 — Public Health Service Act, §300 hh et seq, « National All-Hazards Preparedness for Public Health Emergencies », tel qu’établi en 2002 ;
  • Titre 42 — Public Health Service Act, §300aa-1 et seq, « Vaccines », tel qu’établi en 1986 ;
  • Title 10 – Armed Forces Act, at § 4021 et seq, « Research projects: transactions other than contracts and grants », tel qu’établi pour l’utilisation par le DoD pour les contrats de « prototypes » en 2015 ;
  • Titre 50, chapitre 32, § 1511 et seq, « Chemical and Biological Warfare », tel qu’établi en 1969.




L’analyste Martin Armstrong prevoit une victoire écrasante de Trump en 2024

[Source : businessbourse.com]

Par Greg Hunter

Martin Armstrong, analyste légendaire des cycles financiers et géopolitiques, a généralement parfaitement anticipé chaque élection présidentielle depuis les années 1980 avec son programme d’exploration de données « Socrates ». La course de 2024, qui met Donald J. Trump au-devant de la scène, s’annonce comme la course à la Maison-Blanche la plus déséquilibrée de l’histoire. Voici ce qu’Armstrong explique :

« Trump devrait gagner facilement. Ces données m’ont même choqué, et elles se sont avérées exactes à chaque élection et même lors du Brexit. En gros, cela montre que sur 6 modèles, quatre sont essentiellement tous pour Trump, mais deux d’entre eux montrent des victoires écrasantes absolument incroyables. Il affiche 61 % pour Trump… L’ordinateur n’a jamais rencontré une telle lacune auparavant… En 2016, cela montrait que Trump gagnerait, mais pas de manière écrasante, mais celle-ci est absolument stupéfiante. »

Beaucoup de gens disent qu’ils peuvent arrêter Trump en trichant davantage qu’en 2020. Armstrong constate que les marges sont si grandes qu’ils ne peuvent pas tricher suffisamment pour combler le vide. Voici ce qu’Armstrong affirme :

« C’est ainsi que les choses se présentent. Si vous regardez les sondages sur la confiance dans le gouvernement, même en Europe, il n’y a plus que 30 % de la population qui fait confiance au gouvernement. Nous assistons à un sérieux effondrement de la confiance du gouvernement à tous les niveaux que vous souhaitez examiner. Notre ordinateur montre également que cette élection ne sera pas acceptée par l’autre camp… Honnêtement, je n’ai jamais vu notre ordinateur projeter une telle victoire éclatante… L’administration Biden, en toute honnêteté, est un désastre absolu. »

Armstrong affirme que les taux d’intérêt vont continuer à augmenter parallèlement à la dette fédérale. Armstrong souligne ceci :

« Si vous y prêtez attention, le chef de la Fed, Jay Powell, s’est prononcé début décembre et a en fait déclaré ceci : “Les dépenses ne sont pas viables”. La Réserve fédérale ne critique pas l’administration actuelle. Pour qu’il dise cela, vous savez que ça devient extrêmement grave. Cela signifie que la Fed sait que nous avons un problème hors norme. Plus les taux augmentent, plus les banques deviennent instables… Nous sommes actuellement confrontés à une crise effroyable de la dette souveraine. »

Comment vont-ils rembourser tout cela ? Voici ce qu’Armstrong déclare :

« Je pense qu’ils veulent délibérément déclencher une guerre, et que la façon dont ils se sortent de la crise de la dette… Je pense qu’ils refuseront de payer toute la dette que la Chine détient. C’est tout. Tout ennemi qui détient de la dette américaine, ils ne vont tout simplement pas la payer. »

Armstrong affirme également que les Démocrates ont l’intention de présenter Michelle Obama à la place de Joe Biden à la présidence en 2024. Encore une fois, Armstrong affirme que cela n’arrêtera pas la victoire écrasante de Trump. On parle également de la prise de contrôle du monde par l’ONU et l’OMS lors de la prochaine crise médicale ou pandémie. Les ordinateurs d’Armstrong montrent cependant de gros problèmes de fonctionnement par rapport à cette stratégie mondiale. Armstrong prévoit un pic de maladies dans le monde, mais pas avant 2026. Armstrong souligne qu’il pourrait y avoir près de 14 milliards de personnes vaccinées dans le monde contre le CV19 et de nouvelles maladies déclenchées sur le public également. Armstrong voit également un Deep State qui est si désespéré de vaincre Trump qu’il « déclenchera une guerre en août ou en septembre », juste avant les élections de novembre. Armstrong dit que le Deep State est si maléfique que même si Trump gagne les élections, ils feront tout leur possible pour l’impliquera dans une guerre mondiale dont il ne sera pas facile de s’en sortir. Armstrong affirme que la plus grande crainte de ses clients internationaux est le déclenchement d’une Troisième Guerre mondiale avant que Trump puisse reprendre ses fonctions.

Source : usawatchdog.com


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Agriculteurs en colère : une colère pour rien ?

[Source : h16free.com via RI]

Par H16

La scénographie est efficace, les cascades réglées au millimètre, la musique et les effets sonores parfaitement synchronisés avec les gesticulations : tout y est, le mouvement paysan peut passer sur BFMTV, et les caméras peuvent suivre le frétillant nouveau Premier ministre résoudre avec brio sa première crise.

Tout a pourtant commencé d’une façon qu’on pourrait qualifier sans rire de bio d’organique : des agriculteurs, ployant sous le poids des normes, des contraintes et des obligations légales que leurs exploitations subissent, finissent par protester contre la fiscalisation des carburants qui fait s’évaporer les maigres marges qu’ils parvenaient à conserver jusqu’à présent.

Plusieurs semaines s’écoulent pendant lesquelles on peut observer deux phénomènes intéressants : d’une part, le mouvement gagne progressivement en ampleur en partant du sud-ouest de la France, aidé en cela par les réseaux sociaux ; d’autre part, les médias se montrent fort timides, relatant de façon vague et discrète les actions de blocage en cours. Plaisante bizarrerie : aucune action de maintien de l’ordre n’a lieu et les agriculteurs échappent jusqu’alors aux tirs de LBD et autres charges de CRS.

Et puis, rapidement, en l’espace de quelques jours, tout se met en place : le gouvernement, soudain sorti de sa léthargie, semble s’intéresser aux revendications agricoles ; rapidement, une tête élue par personne — Jérôme Bayle — semble apparaître pour fédérer les meneurs de ces troubles paysans qui agitent le pays ; les syndicats fleurissent aux micros commodément tendus par toutes les chaînes d’information continue ; des députés, des politiciens, des ministres harpent sur la nécessité vitale des fiers agriculteurs pour maintenir nos beaux paysages, nos belles traditions, nos bons produits et nos belles ressources vivrières. Et alors que les blocages se multiplient, que certaines actions paysannes se font plus violentes, les CRS ne rentrent toujours pas dans la danse.

Des négociations sont courtoisement entamées. Les paysans ne céderont pas, expliquent-ils : il y a trop de contraintes délirantes ; l’écologie, ça va bien deux minutes, mais le déluge normatif que les Gaïatollah ont provoqué les empêche de travailler et de gagner décemment leur vie ; la transition écologique se traduit littéralement par des faillites et des suicides et ce qui a été observé en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne s’observe aussi en France…

Pourtant directement responsables de la situation en ayant pourri toutes les administrations, toutes les politiques avec leurs idées catastrophiques, les écolos se défaussent partout où ils le peuvent : « nous ne sommes pas au pouvoir, nous n’avons rien fait et nous sommes pour la Nature et avec les agriculteurs » (ceux-là mêmes qu’ils accusent pourtant de ruiner la terre, l’environnement et la santé des gens).

Et alors que la tension monte, qu’on craint même le pire lorsqu’un triplet d’OQTF vient blesser un agriculteur, tuer sa femme et sa fille sur un barrage d’autoroute, les négociations avancent et, à la faveur d’un vendredi bien troussé et d’un Premier ministre en tournée communicationnelle entre un tracteur et une balle de foin, voilà que déboule un accord et que, bientôt, les agriculteurs et le gouvernement se féliciteront enfin d’une paix retrouvée.

Ah, que voilà belle victoire pour le nouveau et jeune Premier ministre qui, ainsi, montre d’évidentes capacités à gérer les conflits sociaux et les résoudre prestement ! Ah, que voilà belle victoire pour Jérôme Bayle, l’agriculteur qui s’est ainsi mis en avant et qui va pouvoir repartir, fier d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie de ses collègues !

Et tant pis si, finalement, les autres agriculteurs comprennent vite que tout ceci est un théâtre grotesque, que les mesurettes ainsi « gagnées » ne sont que des bricolages marginaux qui ne résoudront rien aux problèmes profonds de l’agriculture française…

En réalité, tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire très mal.

Le déclassement de l’agriculture française était garanti tant le délire normatif français perfuse dans toutes les administrations, toutes les politiques, toutes les lois mises en place ; la concurrence avec les autres pays européens, déjà peu égale, est féroce, mais elle tourne au tragique avec le reste du monde qui n’a cure des boulets législatifs que la France (et la France seule) s’attache aux pieds. S’y ajoutent les délires maintenant hystériques d’écologie destructrice (« farm to fork », l’ARENH — véritable honte énergétique, taxes à gogos, etc.) qui transforment des questions épineuses en véritables obus à sous-munitions.

Il est évidemment hors de question d’abaisser nos contraintes pour les aligner avec nos voisins. Logiquement, le gouvernement, comprenant très bien que les agriculteurs ont la faveur de l’opinion publique — comme du reste au début des manifestations de boulangers, de marins-pêcheurs, des Gilets Jaunes, des Bonnets Rouges, etc. — déploie donc les mêmes procédés et les mêmes artifices pour dégonfler le conflit.

D’une part, en utilisant une figure emblématique du mouvement, il se dégotte une voix et un visage avec lequel faire semblant de négocier. Une personne seule est facile à acheter, à faire plier, à amadouer ou persuader.

D’autre part, on essoufflera le mouvement par infiltration de syndicats et de militants aux revendications de plus en plus lunaires, tout en accroissant progressivement la violence et les destructions arbitraires (préférablement débiles) de biens privés. Il est ainsi aisé de retourner l’opinion publique, et de caricaturer les demandes en les réduisant à réclamer encore plus de subventions pour eux-mêmes et de taxes pour les autres.

Le gauchisme le plus crasse est venu à bout de tous les mouvements populaires récents, celui-ci a donc très peu de chance d’y échapper.

Il va bien sûr de soi que ce ne sont pas les petits aménagements, les subventions et les chèques tracteur (ou je ne sais quelle idée du même acabit) qui résoudront les problèmes des agriculteurs : la régulation délirante, la suradministration et la paperasserie continueront de croître ; l’appauvrissement continuera donc des petits exploitants, explicitement voulus par le pouvoir afin de concentrer le secteur agricole dans les mains de quelques gros industriels bien en cour. Rien ne devra remettre en cause la connivence entre Big Farm et le pouvoir en place.

Dès lors, il est fort peu probable qu’il sortira quelque chose de positif de ce mouvement : les paysans vont rapidement se retrouver coincés entre des messages de plus en plus confus et collectivistes, voire marxistes, une opinion publique défavorable et un gouvernement qui aura beau jeu, alors, de se montrer ferme avec ce qui apparaîtra comme des débordements déraisonnables.

On pourrait imaginer les paysans, parvenant à se débarrasser de leurs syndicats pourris jusqu’à l’os et de la racaille gauchiste qui va gangrener leurs rangs. On pourrait les imaginer qui comprennent que leur ennemi n’est ni le peuple, ni les distributeurs ou les industriels, mais l’État qui ponctionne, régule et taxe partout et ne sert plus à rien. On pourrait les imaginer se retourner contre les vrais responsables de leur situation (administrations, élus, gouvernement), et leur imposer ce retour à la raison par l’usage de la force, qui seule fonctionne contre les psychopathes, les pervers et les corrompus. Mais on avouera que ça demande un effort d’imagination vraiment très fort.

C’est pour cela que ce pays est foutu.




Anne Hidalgo prête à sacrifier tout son élevage pour nourrir les Parisiens

Rire ou pleurer
Les végétariens et les végans ? Elle en fait quoi ?

M. G.




Génocide : les masques tombent ; les responsables et les complices devront aussi tomber

[Source : agoravox.fr]

[Illustration : photo Hatem Ali/AP]

Par Opposition contrôlée

La décision de la Cour internationale de justice (CIJ), officialisée vendredi 26 janvier 2024 constitue un événement historique majeur, dont les implications dépassent largement le conflit israélo-palestinien.

J’observe qu’une campagne médiatique coordonnée a été déclenchée afin de tromper l’opinion publique sur la nature et les conséquences de cette décision de justice, parallèlement à de nombreuses tentatives de diversion. En toute logique, on peut s’attendre à des tentatives de discréditer la CIJ elle-même.

J’ai entendu à plusieurs reprises, aussi bien dans des médias français, allemands ou américains, des formules du type : « La CIJ demande à Israël de prendre plus de précautions envers les civils palestiniens ». Cet énoncé est totalement faux et volontairement trompeur.

Premièrement, la CIJ ne « demande » pas à Israël, elle ORDONNE à Israël de cesser immédiatement des actes qu’elle a reconnus comme constitutifs de génocide. La cour a été très loin dans ses démonstrations, elle a reconnu que les actes commis par l’armée d’occupation israélienne sont de type génocidaire, non seulement par les faits, mais également par l’intentionnalité. Elle a également ordonné que cessent et soient punis tous les propos constituant des incitations au génocide. Le procès n’est pas terminé, mais sur le fond, la question juridique est déjà tranchée. Pour des raisons techniques, et parce que la justice a le devoir d’examiner les faits de manière exhaustive, le procès peut être long, avant que le verdict définitif ne soit prononcé. La « Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide » prévoit donc des mécanismes qui visent simplement à ne pas attendre qu’un génocide soit terminé et entièrement qualifié juridiquement pour entreprendre des actions afin de le stopper. Nous sommes dans ce cas de figure. La cour a reconnu dans les actions israéliennes 4 des 5 actes constitutifs de génocide, tels que décrits dans l’article II de la convention, à savoir :

  • Meurtre de membres du groupe ;
  • Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
  • Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
  • Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;

Il y a un second point fondamental qu’il faut mettre en lumière concernant la convention. Vous imaginez bien que lorsqu’on a affaire à des individus qui commettent un génocide, c’est-à-dire des fous criminels, on ne compte pas sur eux pour arrêter leurs crimes lorsque la justice le demande. C’est donc l’autre aspect contraignant de la convention : à dater de vendredi 26 janvier 2024, l’ensemble des pays signataires de la convention sont dans L’OBLIGATION de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher le génocide, sachant que ces mesures bénéficient d’un statut d’extra-territorialité. Ceci signifie donc que l’état français est dans l’obligation d’agir de manière concrète, sincère et efficace à l’arrêt des actes décrits plus haut, sans quoi les responsables actuels pourront être poursuivis en justice pour non-respect de la convention, et le cas échéant, pour complicité de génocide. Et des poursuites similaires pourront être menées à l’encontre d’individus pour des propos visant à inciter au génocide. Le gouvernement a été très occupé à mettre en place toutes sortes de dispositifs pour lutter contre la « haine en ligne », il est désormais légitime, et même moralement obligatoire de se saisir de ces mécanismes pour dénoncer la haine contre les Palestiniens, qui est une incitation au génocide. De plus, lorsque le verdict final sera rendu, et que très probablement l’acte de génocide sera définitivement reconnu, tout individu qui niera ce crime contre l’humanité sera passible des sanctions prévues par la loi dite « Gayssot » de 1990, qui réprime la négation des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

En tant que citoyen, c’est plus que jamais un devoir moral de soutenir les associations de défense des droits des Palestiniens, qui pourront, avec votre aide, entreprendre les actions juridiques appropriées contre les apologistes du génocide, ou d’éventuels criminels de guerre binationaux.

J’évoquais des « diversions » en introduction, effectivement, tout un baratin, un « hasbaratin » si j’ose dire, c’est immédiatement mis en branle dans les médias pour tenter de détourner l’attention.

L’affaire de l’UNRWA, minable tentative de compromettre une organisation caritative de plusieurs milliers de membres à l’aide de 12 personnes dont les Israéliens ont arraché des aveux grâce à des « techniques d’interrogatoire » très sophistiquées. En français, ils ont été torturés. Piètre contre-feu, typique du caractère minable et sordide des pratiques du pouvoir israélien.

Les questions autour du cessez-le-feu, ou plutôt du fait que la cour ne l’ait pas demandé, sont instrumentalisées de manière totalement délirante. Certains vont jusqu’à prétendre que c’est un feu vert pour continuer des actions « militaires » légitimes, c’est absolument faux. La raison pour laquelle la cour n’a pas demandé directement et explicitement un cessez-le-feu, c’est qu’elle traite la plainte de l’Afrique du Sud contre Israël, la partie palestinienne n’est pas représentée au procès, la cour ne peut donc pas techniquement ordonner un cessez-le-feu, qui logiquement devrait concerner les deux partis. Cependant, les exigences qu’elle a imposées à Israël impliquent objectivement un arrêt des hostilités. La question est donc très secondaire.

Les Israéliens se retranchent derrière leur rhétorique frelatée autour du 7 octobre. C’est un regret exprimé par les Palestiniens, la cour n’a pas considéré dans son « périmètre » l’ensemble des actes dont les Israéliens se sont rendus coupables, y compris avant le 7 octobre. On notera cependant que le mot « fétiche » de la propagande israélienne, « terroriste », n’a pas été prononcé par la cour concernant la résistance palestinienne. Les Israéliens, disais-je, prennent prétexte de ce qu’ils nomment « les massacres du 7 octobre ». Je ne reviens pas sur les fables sordides des « bébés décapités », ni des prétendus violes de masse, non seulement la presse américaine a démenti ces allégations, après leur avoir donné crédit, mais on remarque aussi qu’il aurait été très facile pour les Israéliens de convoquer une enquête internationale, réalisée par une entité indépendante, pour fournir des preuves crédibles aux yeux du monde. Au lieu de cela, ce sont des militants sionistes intégristes qui continuent à propager des récits grotesques qu’on nous demande de croire sur parole.

J’avais fait un article sur ce sujet en novembre 2023, et toutes les révélations qui ont suivi n’ont fait que le confirmer. On peut désormais brosser un tableau assez précis des événements du 7 octobre. Premièrement, la presse occidentale a cherché à dissimuler la dimension militaire de l’opération palestinienne. C’est d’abord et avant tout l’armée israélienne qui a subi une défaite retentissante. La question des civiles a également été totalement éludée par la presse au profit de comptines macabres. Il faut comprendre que particulièrement dans les kibboutz, les colonies israéliennes avoisinant Gaza, la séparation entre civil et militaire n’est qu’une question d’uniforme, les civils sont armés et organisés pour la défense des lieux, hommes et femmes. Enfin, il est parfaitement clair et démontré que l’armée israélienne a tué un nombre considérable de ses compatriotes, en vertu de la « directive Hannibal ».

Dernière arnaque visible dans la presse, certains veulent faire croire que les ordres de la CIJ à l’État d’Israël sont conditionnés par la libération des otages du Hamas. C’est évidemment faux.

Les réactions internationales à la décision de la CIJ montrent une fois de plus l’isolement croissant des pays sous domination des États-Unis, qui s’autoproclament « communauté internationale », enfermés dans une rhétorique absurde et minable, qui consiste à dire : « nous sommes indéfectiblement attachés au droit international et à la CIJ, c’est pourquoi nous ne respecterons pas le droit international ni la CIJ ». Le quai d’Orsay, ou disons ce qu’il en reste, a fait un communiqué dans cette veine, la prodigieuse stratégie diplomatique française consiste désormais à jouer à l’imbécile, à l’idiot du village qui comprend tout de travers. Vu le niveau du personnel politique, la bande de pieds nickelés qui entoure leur grand leader Macron, c’était assez prévisible.

Notre brillant ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, avait, à l’Assemblée nationale le 17 janvier, prononcé ces paroles : « Les mots ont un sens, Madame Obono, et accuser l’état juif de “génocide”, c’est franchir un seuil moral ». Ce que notre ministre n’avait pas compris, c’est dans quel sens le « seuil moral » est franchi avec ces propos. Si l’antisémitisme est contraire aux principes républicains, le philosémitisme l’est tout autant. Cet état d’exception permanent sur une base communautaire a été trop longtemps toléré. Le résultat est désastreux pour tout le monde, c’est le syndrome de l’enfant gâté. Même en dehors des questions morales ou idéologiques concernant le sionisme, force est de constater que la stratégie israélienne est suicidaire, qu’elle n’est correctement caractérisée que par les mots « connerie crasse ».

Pour conclure, je citerai quelques versets du prophète Jérémie, chapitre 7 :

5. Si vous réformez vos voies et vos œuvres,
Si vous pratiquez la justice envers les uns et les autres,

6. Si vous n’opprimez pas l’étranger, l’orphelin et la veuve,
Si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent,
Et si vous n’allez pas après d’autres dieux, pour votre malheur,

7. Alors je vous laisserai demeurer dans ce lieu,
Dans le pays que j’ai donné à vos pères, d’éternité en éternité.

8. Mais voici, vous vous livrez à des espérances trompeuses,
Qui ne servent à rien.

9. Quoi ! dérober, tuer, commettre des adultères,
Jurer faussement, offrir de l’encens à Baal,
Aller après d’autres dieux que vous ne connaissez pas !…

10. Puis vous venez vous présenter devant moi,
Dans cette maison sur laquelle mon nom est invoqué,
Et vous dites : Nous sommes délivrés !…
Et c’est afin de commettre toutes ces abominations !

33. Les cadavres de ce peuple seront la pâture
Des oiseaux du ciel et des bêtes de la terre ;
Et il n’y aura personne pour les troubler.




CNN paye le prix de tous ses mensonges : plus personne ne la regarde

[Source : jovanovic.com]

Par Pierre Jovanovic

CNN est morte, la chaîne de télévision qui avait fait l’envie du monde entier des médias lors de la première guerre du Golfe. Quelque 30 ans plus tard, ses scores sont si bas, qu’ils ont été DÉPASSÉS par History Channel.

Humiliation suprême : une petite et obscure chaîne câblée privée « qui diffuse le reste du temps des westerns des années 1950 » a dépassé la médiamétrie de CNN.
!!!

« CNN, la chaîne TV qui était “The most trusted news in the news” et qui a récemment embauché l’ancien patron du New York Times et de la BBC, Mark Thompson, comme PDG — a eu une moyenne de 538 000 téléspectateurs par soir dans le créneau de 20 h à 23 h pendant la période de 7 jours du 15 janvier au 21 janvier, selon les dernières données compilées par Nielsen ».

Et à mon humble avis, sur ses 500 000, la moitié est le résultat des télés dans les hôtels, qui, une fois allumées affichent CNN comme je l’ai souvent vu.

Un demi-million de vues pour une chaîne qui est diffusée 7jsur 7 et 24 h sur 24 par satellite, câble, fibre et même hertzien dans le.. MONDE ENTIER, c’est tout absolument incroyable.

Mais c’est aussi le résultat de tous ses mensonges, de tous ses reportages bidonnés pour les ukro-nazis, pro Clinton, antiTrump, pour les vaccins, ignorant la crise bancaire, faisant fi des effets secondaires, etc., etc..

À un moment donné toutes les additions se paient en même temps.

Avec les moyens de CNN, à la place du 0,5 million, et si son travail d’information était correct (et journalistique comme du temps de Ted Turner), ce sont 3 à 4 millions de spectateurs qui devraient être comptés régulièrement.

Ce 0,5 million en réalité, revient à avoir 0 spectateur AVEC 500 millions de dollars de budget !

« Ces faibles audiences ont été générées malgré la couverture du caucus de l’Iowa, qui a vu l’ancien président Donald Trump facilement battre les concurrents. CNN n’a pas seulement terminé derrière ses rivaux Fox et MSNBC, mais était la 10e chaîne la plus regardée sur le câble, battue par Hallmark, The History Channel et INSP, une chaîne basée en Caroline du Sud fondée à la fin des années 1970 par des télévangélistes chrétiens.

Selon son site web, INSP, qui est passée d’un “réseau axé sur le ministère à but non lucratif” à une chaîne soutenue par des annonceurs diffusant principalement des films et des émissions de télévision occidentaux, est distribuée à plus de 80 millions de foyers à travers 2 800 systèmes de câble ainsi que le réseau DISH. Les chiffres de Nielsen montrent qu’INSP a généré une audience de 577 000 téléspectateurs pendant la semaine du 15 janvier au 21 janvier, ce qui est la 8e place.

Fox News, dont la société mère Fox Corp. est la sœur corporative du propriétaire de The Post, News Corp., a dominé tous les réseaux avec une audience de 2,091 millions en prime time, selon Nielsen.

ESPN, le groupe tous-sports appartenant à Disney, est arrivé en 2e avec 1,653 million de téléspectateurs en prime time pendant la même période — aidé par le match de playoffs de la NFL de la semaine dernière entre les Bucs et les Eagles en prime time.

MSNBC, la chaîne d’actualités par câble de gauche appartenant à Comcast, était 3e avec 1 million de téléspectateurs en prime time pour la semaine »,

lire ici le NYP pour le croire.

C’est ce qui va arriver en France à BFM que CNews bat désormais régulièrement, alors qu’historiquement elle s’était toujours contentée de la 2e place.

BFM comme CNN avaient poussé leurs spectateurs à se vacciner en masse, en annonçant que sans cela ils risquaient de mourir dans les semaines qui suivent… N’oubliez pas le gros Emmanuel Lechypre sur BFM. Désormais ce journaliste ne peut pas sortir dans la rue sans se faire insulter !

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2024




Les peuples européens piétinent l’UE qui les ruine




Lorsque Winston Churchill citait le fondateur de l’Ordre des Illuminati et nous mettait en garde contre les dangers du communisme en 1920

[Source : guyboulianne.info]

Par Guy Boulianne

Très loin de la sphère complotiste, Winston S. Churchill parlait implicitement de l’Ordre des Illuminati dans un article très peu ordinaire, publié le 8 février 1920 par l’hebdomadaire britannique Illustrated Sunday Herald, intitulé « Zionism versus Bolshevism: A Struggle for the Soul of the Jewish People » (Le sionisme contre le bolchevisme : Une lutte pour l’âme du peuple juif). Alors qu’il était secrétaire d’État à la Guerre et à l’Air, Churchill commençait son article de cette façon :

« Certaines personnes aiment les Juifs et d’autres non ; mais aucun homme réfléchi ne peut douter du fait qu’ils sont sans aucun doute la race la plus redoutable et la plus remarquable qui ait jamais paru au monde. »

Il poursuit plus loin en citant Johann Adam (Spartacus) Weishaupt, c’est-à-dire le fondateur de l’Ordre des Illuminati au XVIIIe siècle, ainsi que les conspirateurs les plus connus Marx, Trotsky, Bela Kun, Rosa Luxemburg et Emma Goldman comme faisant partie de la conspiration visant à abattre la civilisation : 

« Depuis l’époque de Spartacus-Weishaupt jusqu’à celle de Karl Marx, en passant par Trotsky (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (États-Unis), cette conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation et pour la reconstitution de la société sur la base d’un développement arrêté, d’une malveillance envieuse et d’une égalité impossible, n’a cessé de croître. Elle a joué, comme l’a si bien montré une écrivaine moderne, Mme Webster, un rôle nettement reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Elle a été le moteur de tous les mouvements subversifs au cours du XIXe siècle ; Et maintenant, cette bande de personnalités extraordinaires venues de la pègre des grandes villes d’Europe et d’Amérique a enfin saisi le peuple russe par les cheveux et est devenue pratiquement le maître incontesté de cet immense empire. »

Une illustration du légendaire Will Eisner,
tirée de son roman historique graphique
« The Plot: The Secret Story of the Protocols of the Elders of Zion » (2005),
incluant l’article « Le sionisme contre le bolchevisme ».

Dans son article, Churchill décrit trois types de Juifs. Les « Juifs nationaux » sont dévoués à leur pays et les « Sionistes » soutiennent un foyer national, voire un pays, pour les Juifs en Palestine. Selon Churchill, ces deux catégories constituent la grande majorité des Juifs. Le troisième type — une petite minorité — est décrit de manière interchangeable par Churchill comme étant des Juifs « internationaux », « terroristes » et « bolcheviques » : 

« Il n’est pas nécessaire d’exagérer le rôle joué dans la création du bolchevisme et dans la réalisation réelle de la révolution russe par ces Juifs internationaux et pour la plupart athées. C’est certainement un très grand projet ; il l’emporte probablement sur tous les autres. »

Qu’est-ce qui a poussé Churchill à écrire « Sionisme contre bolchevisme » en février 1920 ? Il était à l’époque ministre de la Guerre et de l’Air. Son prédécesseur avait envoyé des troupes britanniques en Russie pour empêcher les Allemands d’approvisionner les Alliés après que la Russie eut demandé la paix. La profonde aversion de Churchill pour le bolchevisme russe était bien connue. S’exprimant à Sunderland en janvier 1920, il expliqua pourquoi la Grande-Bretagne aidait les armées russes blanches de Deniken et de Koltchak. Le ton de son discours, « The Agony of Russia » (L’agonie de la Russie), peut être illustré par cet extrait :

« Il existe une autre classe avec laquelle, à mon avis, il ne sert à rien d’essayer de se concilier. Je veux dire ces bolchevistes, fanatiques qui sont les ennemis avoués de la civilisation actuelle du monde et qui, s’ils obtenaient ce qu’ils voulaient, détruiraient les parlements démocratiques dont dépendent les libertés des peuples libres… »

Plus tard dans son discours, Churchill a développé ce point et a inclus une phrase qui mènerait à l’article « Le sionisme contre le bolchevisme ». « Les bolcheviks », a-t-il déclaré, « cherchent à détruire le capital. Nous cherchons à contrôler les monopoles… Nous défendons la liberté de conscience et l’égalité religieuse. Ils cherchent à exterminer toute forme de croyance religieuse… Ils croient au soviet international des Juifs russes et polonais. Nous continuons de faire confiance à l’Empire britannique. »

Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État à l’Éducation, Herbert Fisher, il écrit le 21 janvier 1920 : 

« Je n’ai pas parlé sans réfléchir et étudier très attentivement le mouvement bolchevique… Je ne trouve pas d’échappatoire à la conclusion claire et évidente selon laquelle les Juifs jouent sans aucun doute un rôle prédominant dans le mouvement bolchevique et que la majorité des dirigeants sont juifs. »

À mon humble avis, Winston S. Churchill — sans les nommer — nous parle ici de ceux qui descendent des Khazars, c’est-à-dire les gens formant la secte turque des Sabbatéens (ou Dönme) ainsi que de celle des Frankistes, dont Eve Franck fut la première et la seule femme à avoir été déclarée messie juive au XVIIIe siècle. Les Sabbatéens étaient adeptes de la Kabbale et du Zohar, lesquels affirment l’existence d’une loi, ou d’une interprétation de la loi, cachée et secrète. Les communautés d’Europe centrale et orientale deviendront les Frankistes, mouvement fondé par Jacob Frank. Ceux-ci ont feint d’intégrer le catholicisme par une fausse conversion afin de poursuivre leurs visées messianiques. Les Frankistes finirent par s’intégrer de cette manière dans la noblesse polonaise catholique, dont ils forment la branche « d’ascendance juive ». On peut trouver des traces de descendants de Frankistes jusqu’à nos jours. Les pratiques et croyances frankistes sont les plus extrêmes de toutes, et l’historien et philosophe juif Gershom Scholem a montré qu’ils enseignaient en secret l’inversion totale de toutes les valeurs morales (mensonge, vol, meurtre, inceste…). C’est le concept de la Rédemption par le péché.

[Voir la suite, dont vidéo, sur https://www.guyboulianne.info]




Les liens sinistres entre Jeffrey Epstein, le Bitcoin et les MNBC

[Source : epochtimes.fr]

Par Aaron Day

Cet article a pour but de sensibiliser à la menace urgente que représente les monnaies numériques des banques centrales (MNBC1), d’aborder la question de l’implication potentielle de Jeffrey Epstein dans, d’une part, le financement de ces projets et, d’autre part, le rôle qu’il a pu jouer dans la modification de l’objectif initial du bitcoin, désormais inutilisable en tant qu’alternative à l’argent liquide pour les transactions quotidiennes. L’article reprend également un extrait de mon livre, « The Final Countdown », qui détaille les choses et fournit des conseils pratiques pour se prémunir de l’avènement des MNBC.

La menace des MNBC

Imaginez un avenir où chaque dépense que vous faites est suivie, non pas par une banque, mais par votre gouvernement. Ce n’est pas de la science-fiction, mais bel et bien la réalité des monnaies numériques des banques centrales, ou MNBC, si elles devaient voir le jour. Une MNBC n’est pas simplement une nouvelle forme d’argent, c’est aussi un outil de surveillance et de contrôle du comportement humain.

Le concept est simple, mais profond : une monnaie numérique est émise par le gouvernement et peut être programmée pour ne fonctionner que selon certaines règles spécifiques. Par exemple, votre bas de laine pourrait être gelé si vos activités en ligne ne sont pas conformes aux normes gouvernementales en vigueur, ou des prélèvements obligatoires pourraient être systématiquement imposés pour relancer l’économie d’un pays. Ce niveau de contrôle pourrait notamment s’étendre aux choix quotidiens, et dicter les produits d’épicerie que vous devez ou ne devez pas acheter ou les vacances auxquelles vous avez accès, le tout sur la base d’un système de notation numérique.

Mon livre traite de ce sujet et dépeint un avenir où les MNBC pourraient nous mener vers une société dystopique.

L’urgence de cette question m’a incité à me tourner vers les cryptomonnaies et les métaux précieux en 2019, lorsque je suis complètement sorti du dollar. Cela m’a poussé à écrire un livre, et même à me présenter à l’élection présidentielle américaine pour faire la lumière sur ces questions cruciales. En tant que membre du Brownstone Institute, mon objectif actuel est d’éduquer et de responsabiliser les gens sur les risques potentiels des MNBC, qui pourraient potentiellement être mises en œuvre avant les élections de 2024.

Au cours de mes voyages, j’ai constaté que le public ne connaissait pas bien les MNBC. Plus de 80 % des Américains n’en ont même jamais entendu parler, les médias grand public couvrant rarement le sujet. Ceux qui en ont entendu parler les voient comme une préoccupation future lointaine, ou pensent qu’elles pourraient être pratiques en plus d’être inclusives, une croyance particulièrement répandue parmi les jeunes générations.

Cet article vise à clarifier et à mettre en garde contre l’état actuel de la technologie des MNBC, à expliquer l’élan politique actuel en faveur de leur adoption et à mettre en évidence les liens curieux et inquiétants qui existent entre Jeffrey Epstein et l’évolution des cryptomonnaies. Les liens d’Epstein avec le laboratoire multimédia du MIT — qui a joué un rôle central dans d’importants essais de MNBC et a influencé les changements apportés à la fonctionnalité du Bitcoin — tendent à suggérer que le Bitcoin n’est plus la monnaie révolutionnaire qu’il était, mais est en réalité devenu un outil destiné aux élites.

Les documents publiés par le tribunal fédéral du district sud de New York n’ont fait que rendre encore plus mystérieuses les motivations et agissements d’Epstein. Son intérêt pour les cryptomonnaies a été documenté dès 2017, et bien que l’étendue de son implication reste floue, celle-ci est suffisante pour justifier un examen approfondi.

En tirant la sonnette d’alarme sur les liens entre Epstein et l’écosystème des cryptomonnaies et des MNBC, je vise à remettre en question tous les récits qui veulent réduire les MNBC à leur côté purement positif. Ses partisans, tels que le Forum Économique Mondial (FEM), la Banque mondiale, les Nations Unies (U.N.), les banques centrales et certaines personnalités politiques, affirment que les MNBC sont un gage d’inclusion financière et qu’elles permettront de lutter contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Mais le véritable objectif de ces monnaies ne réside pas là, toutes ces belles paroles ne relèvent que du marketing. Leur but est de contrôler. Cela devrait être particulièrement évident à quiconque a fait l’expérience de la tyrannie et de l’érosion des libertés individuelles pendant le Covid. Cet article, ainsi que les interviews vidéo à venir, vise à éplucher les couches de cette question complexe et à explorer les conséquences potentielles pour nos libertés financières.

Les MNBC arrivent (extrait partiel du chapitre 4 de « The Final Countdown »)

Les États-Unis se trouvent à un tournant décisif, car la poursuite des MNBC par le gouvernement prend une ampleur sans précédent. Au cours des 12 prochains mois, l’idéal de liberté qui est cher aux Américains pourrait être mis à mal par la mise en place d’une monnaie numérique contrôlée de manière centralisée. À l’insu de beaucoup, la Réserve fédérale a déjà mené avec succès trois projets pilotes de MNBC de grande envergure, et Joe Biden s’est fait le champion de cette cause par la promulgation d’un décret exécutif, le décret 14067. Par ce décret, plusieurs administrations du pays ont entrepris de jeter les bases de monnaies numériques, donnant ainsi naissance aux scénarios dystopiques décrits au début de cet article et plus en détail dans mon livre.

Dans cette section, nous examinerons ce fameux décret, nous nous pencherons sur les trois programmes pilotes des MNBC et nous explorerons les implications de l’infrastructure FedNow, lancée à l’échelle nationale en juillet 2023, qui pourrait permettre le déploiement rapide des MNBC aux États-Unis. Mais la situation est plus grave qu’il n’y paraît, car les autorités américaines veulent pouvoir contrôler et programmer non seulement l’argent, mais aussi les actifs numériques.

Imaginez que les actions, les obligations, les maisons, les voitures, les ordinateurs, etc. puissent être suivis de manière centralisée par le gouvernement et que la vente ou le transfert de ces actifs puisse être bloqué par de multiples tiers (notamment le gouvernement, la Réserve fédérale et d’autres tiers centralisés). Le choc, le malaise et la colère que ces révélations provoquent devraient unir tous ceux qui cherchent des alternatives à ce qui est en train de se passer dans ce monde et qui s’efforcent de partager toutes ces informations cruciales avant qu’il ne soit trop tard.

Décret 14067

Le décret a été signé le 9 mars 2022 par Joe Biden, sous le titre « Ensuring Responsible Development of Digital Assets » (Assurer le développement responsable des actifs numériques). Selon ce décret, le gouvernement américain doit adopter une approche globale du développement des actifs numériques, y compris des MNBC. Et sa portée est considérable, puisqu’il couvre un large éventail de questions liées aux actifs numériques, notamment leur impact potentiel sur le système financier, la sécurité nationale et la protection des consommateurs. Le décret demande également au gouvernement américain de collaborer avec des partenaires internationaux afin d’élaborer des « normes responsables » (on parle ici de l’ONU, du FEM, du FMI, de la Banque mondiale et de la Banque des règlements internationaux (BRI)).

Jim Rickards, expert réputé des marchés financiers et de la géopolitique, a averti des problèmes importants que soulève ce décret ainsi que de son caractère excessif. Il estime qu’en plus d’être trop ambitieux, le texte ne fournit pas suffisamment d’indications sur la manière dont le gouvernement compte développer et mettre en œuvre les MNBC. Il craint également que cela n’entraîne une érosion de la vie privée et de la souveraineté financière. Il explique que le Décret 14067 est une étape dangereuse vers une société sans argent liquide. Il donne au gouvernement trop de pouvoir pour suivre et contrôler nos transactions financières. Il ajoute :

« Ce décret constitue une menace pour la vie privée et la souveraineté financière. Il pourrait conduire à l’érosion de notre droit à contrôler notre propre argent ».

Pour le dire très clairement, le président des États-Unis a proposé la mise en place d’un cadre qui ressemble au cauchemar dystopique que nous essayons si désespérément d’éviter. M. Rickards prévient :

« Ce décret est une occasion manquée de développer l’innovation et la concurrence dans le système de paiement. Au lieu de cela, il s’agit d’une recette pour le contrôle et la surveillance par le gouvernement ».

Programmes pilotes des MNBC aux États-Unis

Avant même le décret, la Réserve fédérale était déjà bien engagée dans la recherche, le développement et le pilotage des MNBC.

Par exemple, via le projet Hamilton, le projet Cedar, le Regulated Liability Network (RLN). Avant de continuer, gardons bien à l’esprit que ces trois projets pilotes ont été financés par le laboratoire multimédia du MIT, qui entretenait des relations directes avec Jeffrey Epstein.

Projet Hamilton

Le projet Hamilton, une coentreprise entre la Federal Reserve Bank of Boston et le MIT, s’est penché sur l’utilisation d’une MNBC de détail dans le cadre d’un programme pilote qui s’est déroulé entre 2020 et 2022. Une MNBC de détail est une forme numérique de monnaie fiduciaire émise par une banque centrale (en l’occurrence la Réserve fédérale) et accessible directement par le public. Cette forme de monnaie électronique remplacerait le dollar et serait utilisée pour effectuer des paiements, épargner ou réaliser des investissements.

Un livre blanc publié récemment détaille les résultats du programme pilote, et montre notamment qu’un dollar numérique peut traiter un grand nombre de transactions en toute sécurité. Le programme pilote a réussi à traiter un maximum de 1,7 million de transactions par seconde. À titre de comparaison, le système bancaire américain actuel ne peut traiter que 150 000 transactions par seconde. Il est clair que cette nouvelle MNBC a la capacité technique de remplacer l’infrastructure financière existante.

Le groupe qui dirige le projet Hamilton, le MIT Digital Currency Initiative, a été financé en partie par le MIT Media Lab, qui a reçu des contributions de donateurs éminents tels que Bill Gates et Jeffrey Epstein. Ces liens suggèrent l’existence d’un programme mondialiste visant à consolider le pouvoir central et à compromettre les souverainetés individuelles. Joi Ito, l’ancien directeur du MIT Media Lab, et Bill Gates se seraient rendus à plusieurs reprises sur l’île tristement célèbre d’Epstein. Il a démissionné de son poste de directeur du MIT Media Lab le lendemain de la publication de l’article de Ronan Farrow dans le New Yorker, intitulé « Comment un centre de recherche universitaire d’élite a dissimulé ses relations avec Jeffrey Epstein ».

Difficile de se faire une idée précise de l’ampleur de l’implication financière d’Epstein dans le Media Lab du MIT. Néanmoins, l’article du New Yorker nous donne quelques indications :

« Il a été reconnu qu’Epstein avait facilité l’obtention d’au moins 7,5 millions de dollars de dons au profit du laboratoire, dont 2 millions de dollars de la part de Gates et 5,5 millions de dollars de la part de [Leon] Black. Ces contributions ont été décrites dans des courriels comme étant “pilotées” par Epstein ou faites sur son insistance. »

« Le personnel du laboratoire était tellement conscient de l’implication d’Epstein que certains membres du bureau de Joi Ito désignait Epstein sous le nom de Voldemort ou de “celui qu’on ne doit pas nommer”. »

Dans une déclaration, le président du MIT, L. Rafael Reif, a présenté ses excuses en déclarant :

« Rétrospectivement, nous reconnaissons avec honte et douleur que notre institution a contribué à rehausser son prestige [Epstein], en aidant par inadvertance à détourner l’attention de son comportement odieux. Aucune expression de regret ne peut inverser cela ».

Outre les investissements directs et indirects d’Epstein dans le MIT Multimedia Lab, comme le rapporte le Washington Post, il a également placé 1,2 million de dollars dans les propres fonds d’investissement d’Ito.

L’on apprend également, grâce à cet article de Slate, que Joi Ito a visité l’île d’Epstein dans le but de bénéficier des largesses du milliardaire.

Le projet Cedar

Contrairement à d’autres initiatives, le projet Cedar vise à étudier les applications potentielles et les cas d’utilisation d’une MNBC, en particulier dans le contexte du marché de gros. Ce projet est une entreprise commune impliquant la Federal Reserve Bank of New York, plusieurs institutions bancaires de premier plan, JPMorgan Chase, Bank of New York Mellon et State Street, ainsi que la BRI et le MIT Media Lab, le même qui a joué un rôle dans le projet Hamilton.

Le marché de gros désigne un environnement financier dans lequel les transactions sont généralement de grande ampleur et de valeur élevée, et sont effectuées principalement entre des institutions financières telles que des banques, des entreprises et d’autres entités financières. Il s’agit en fait d’une arène en coulisses où des échanges monétaires substantiels ont lieu, loin du domaine des transactions individuelles ou de détail.

Le projet Cedar s’adresse donc principalement aux institutions financières et aux parties prenantes qui opèrent sur le marché de gros. L’objectif du projet est de comprendre comment un dollar numérique pourrait être utilisé dans ce contexte, en facilitant ces transactions importantes de manière efficace, sûre et transparente.

Dans le cadre de ce programme pilote, le projet Cedar étudie notamment la capacité qu’a la technologie d’assurer la sécurité des transactions sur le marché de gros, les challenges réglementaires potentiels et la compatibilité du dollar numérique avec l’infrastructure financière existante.

D’un point de vue technique, le programme pilote a été un succès, et a ouvert la voie à la phase suivante du projet : vendre le concept au public et obtenir un consensus parmi les banques centrales.
Réseau de responsabilité réglementée (RLN)

Outre le projet Cedar (qui en est à sa deuxième phase pilote), la Federal Reserve Bank of New York est également impliquée dans un autre projet pilote appelé Regulated Liability Network (RLN) qui « vise à explorer la faisabilité d’un réseau interopérable de monnaie numérique de gros des banques centrales et de monnaie numérique des banques commerciales sur un registre partagé ».

Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Imaginez une situation dans laquelle tous les actifs que vous achetez (actions, obligations, maisons, voitures, appareils électroniques, bijoux, etc.) sont émis sous forme de jetons numériques qui peuvent être suivis et traités par le gouvernement ou autre au moyen d’un cadre centralisé. Outre la possibilité de censurer et de geler votre argent si vous ne vous comportez pas comme l’exigent les autorités, celles-ci peuvent également bloquer la vente et même l’utilisation de vos actifs.

Imaginez donc que vous achetiez un ordinateur via une MNBC. Un jeton numérique est créé et associé à cet ordinateur. Si vous adoptez un comportement que les autorités n’apprécient pas, elles peuvent suivre votre ordinateur et désactiver à distance votre capacité à l’utiliser ou à le vendre. Dans le chapitre 1, nous avons vu comment le gouvernement peut contrôler votre UBI sur la base de votre score de crédit social. Avec un système tel que le RLN, ils pourraient également bloquer votre capacité à vendre votre voiture ou votre maison, ou même entraver votre capacité à utiliser vos biens à distance grâce à ce type de suivi des biens numériques et de surveillance à distance.

Comme les deux autres programmes pilotes, celui du RLN est lié à des organisations mondialistes, dont la BRI et le MIT Media Lab (qui participe aux trois programmes pilotes de MNBC).

« Le projet pilote RLN est le fruit d’une collaboration entre un certain nombre d’institutions financières, de régulateurs et de fournisseurs de technologie de premier plan. Il s’agit d’une étape importante dans le développement d’un écosystème d’actifs numériques réglementé. »

L’étranglement du bitcoin

La première ligne du livre blanc sur le bitcoin décrit ses fonctionnalités : « Une version purement peer-to-peer de l’argent électronique permettrait d’envoyer des paiements en ligne directement d’une partie à l’autre sans passer par une institution financière ». Dès sa création, le bitcoin a été conçu comme une forme améliorée de monnaie, offrant aux personnes du monde entier la possibilité de posséder une « monnaie saine » pouvant être dépensée à tout moment et en tout lieu. Avec des coûts de transaction négligeables — une simple fraction de centime — les fonds pouvaient être transférés presque instantanément.

Cependant, en 2017, le bitcoin a subi des changements majeurs qui l’ont rendu pratiquement inutile en tant que monnaie. Cette année-là, le bitcoin a connu d’importantes difficultés de croissance, qui se sont traduites par des frais de transaction élevés et des retards. La communauté Bitcoin s’est retrouvée au cœur d’un débat intense sur la manière de faire évoluer le réseau pour mieux gérer le volume croissant des transactions. Parmi les acteurs clés de ce débat figuraient des développeurs indirectement financés par Joi Ito du MIT Multimedia Lab, et coïncidait avec la première et unique interview de Jeffrey Epstein sur Bitcoin. Voici ce que nous comprenons de l’état de Bitcoin en 2017 :

1. Frais élevés et retards de transaction : Les frais de transaction du Bitcoin ont grimpé en flèche au milieu de la congestion de 2017. En décembre de cette année-là, les frais de transaction moyens ont atteint un pic d’environ 55 dollars, une augmentation brutale par rapport aux frais inférieurs à un dollar observés l’année précédente. Le réseau a également souffert de retards importants ; des transactions qui auraient dû être confirmées en une dizaine de minutes pouvaient prendre des heures, voire des jours, en particulier si les frais attachés étaient insuffisants pour inciter les « mineurs ».

[NDLR Le Bitcoin est gourmant en énergie, au moins proportionnellement à la quantité produite (« minée »). Il exige des ressources informatiques sans cesse croissantes. Il est logique qu’à un moment il se heurte à cette réalité et donc que les frais de transactions suivent cette tendance à l’envolée. Il n’y a pas besoin de l’intention de quelqu’un pour aboutir à ce résultat. Par contre une personne lucide et prévoyante peut l’anticiper et en tenir compte.]

2. Exemple spécifique de problèmes liés aux transactions : Les fêtes de fin d’année 2017 ont été un bon exemple de ces problèmes. L’explosion du volume de transactions a entraîné des retards importants et des frais exorbitants pour de nombreux utilisateurs. Voici quelques tweets d’utilisateurs déçus de la fin de l’année 2017.
– @ChrisPacia Frais de bitcoin pour un tx de taille médiane = 30,72 $ (20 déc. 2017)

– @beijingbitcoins Les frais de transaction moyens de Bitcoin Core ont augmenté de près de 600 % au cours des deux dernières semaines seulement. Ce n’est pas soutenable. (21 déc. 2017)

– @ErikVoorhees Avec des frais de 40 $, nous avons largement dépassé le prix du café. Même un achat à 250 $ aujourd’hui n’a pas de sens avec le bitcoin. (21 déc. 2017)

3. Impact sur les détaillants et les sites web : Les conditions de transaction peu pratiques ont amené de nombreux grands détaillants et sites web à reconsidérer l’utilisation des bitcoins comme méthode de paiement. Notamment
– Steam : une plateforme populaire de distribution de jeux numériques a cessé d’accepter le bitcoin en décembre 2017 en raison des frais élevés et de la volatilité.

– Stripe : une société de traitement des paiements a mis fin à la prise en charge de Bitcoin en avril 2018, citant des temps de transaction lents, des frais élevés et moins de cas d’utilisation.

Voici une citation directe de Stripe expliquant leur décision d’arrêter d’utiliser Bitcoin pour les paiements :

« Au cours de la dernière année ou des deux dernières années, à mesure que les limites de la taille des blocs ont été atteintes, Bitcoin a évolué pour devenir mieux adapté à être un actif qu’à être un moyen d’échange. Compte tenu de la réussite globale de la communauté Bitcoin, il est difficile de contester les décisions qui ont été prises en cours de route. (Et nous nous réjouissons assurément de voir un projet novateur et ambitieux réussir aussi bien.) Mais il n’est plus possible de soutenir Bitcoin en tant qu’option de paiement ».

– Microsoft : a temporairement interrompu les paiements en bitcoins en janvier 2018, citant les mêmes préoccupations que d’autres entreprises. L’entreprise a par la suite fait marche arrière.

– Fiverr : une place de marché en ligne pour les services de freelance a cessé d’accepter Bitcoin en février 2018 en raison des frais élevés et de la lenteur des transactions.

– Expedia : un site web de réservation de voyages a cessé d’accepter le bitcoin en juin 2018, citant les mêmes raisons.

– Reddit : le populaire forum en ligne a cessé d’accepter les paiements en bitcoins pour Reddit Gold en mars 2018, citant les frais élevés et les délais de transaction.

4. L’influence de Joi Ito et du MIT Media Lab : Joi Ito, en tant que directeur du MIT Media Lab, a eu un impact sur la communauté Bitcoin par l’intermédiaire de la Digital Currency Initiative (DCI) de son laboratoire, un programme engagé dans divers projets de recherche et de développement liés aux cryptomonnaies. L’association de Joi Ito avec Digital Garage, qui finançait la DCI, signifie que son influence sur le développement de Bitcoin était indirecte, mais réelle : la DCI soutenait en effet des acteurs de premier plan de Bitcoin, par exemple Wladimir van der Laan et Cory Fields, qui ont joué un rôle essentiel dans la mise à jour et l’amélioration de la base de code de Bitcoin, y compris la mise en œuvre de Segregated Witness (SegWit). Je n’entrerai pas dans les détails de SegWit dans cet article, mais je dirai brièvement qu’il s’agit d’un changement technique qui a joué un rôle essentiel dans la transformation de Bitcoin qui est passé de moyen d’échange (espèces numériques) à réserve de valeur (or numérique).

[NDLR Utiliser une monnaie purement virtuelle comme réserve de valeur relève de manque d’anticipation et de naïveté. Les données numériques peuvent être effacées bien plus facilement que l’on pourrait faire brûler un tas de billets de banque ou faire fondre des lingots d’or. Et que se passera-t-il si un jour l’Internet et le matériel électronique tombent en panne, par exemple à la suite d’un méga flash solaire ?]

5. Les commentaires publics de Jeffrey Epstein sur le bitcoin en 2017 : Dans le contexte des problèmes de mise à l’échelle de Bitcoin et de l’implication de Joi Ito et de la DCI du MIT Media Lab, l’article « Billionaire financier weighs in on the future of Bitcoin » (le financier milliardaire s’exprime sur l’avenir de Bitcoin) de Dylan Love, publié par The Next Web le 10 octobre 2017, prend toute son ampleur. La description que fait Jeffrey Epstein du Bitcoin comme étant davantage une réserve de valeur qu’une monnaie reflète l’évolution de l’identité de Bitcoin au cours de cette période — une évolution concomitante à la mise en œuvre de SegWit et aux débats sur la mise à l’échelle. Ce changement correspond à la période pendant laquelle le MIT Media Lab, indirectement financé par Epstein, a été impliqué dans le développement de Bitcoin, ce qui a conduit à des liens spéculatifs sur l’impact potentiel d’Epstein sur l’évolution du Bitcoin.

Les développements de 2017 ont souligné les problèmes d’évolutivité du Bitcoin et ont suscité de nombreuses tentatives de résolution. Bien que SegWit ait été introduit pour résoudre certains de ces problèmes, le débat sur l’évolutivité du Bitcoin perdure, la communauté étant toujours à la recherche de solutions durables pour gérer efficacement un volume de transactions croissant.

Que signifie tout cela ?

Voici le nœud du problème :

1. La Réserve fédérale a mené à bien trois projets pilotes de MNBC en partenariat avec le MIT Media Lab.

2. Joi Ito, président du MIT Multimedia Lab, a reçu des fonds directement de Jeffrey Epstein ainsi que d’autres sources, dont Bill Gates, par l’intermédiaire d’Epstein. Nombre de ces contributions ont été marquées comme relevant de dons anonymes.

3. Parallèlement, la DCI a financé des développeurs tels que Wladimir van der Laan et Cory Fields, dont les modifications ont transformé le Bitcoin, qui est passé d’un système d’argent numérique peer-to-peer à une réserve de valeur.

4. À la même époque, Jeffrey Epstein a fait ses seules remarques publiques sur le Bitcoin, le qualifiant explicitement de réserve de valeur plutôt que de monnaie.

5. Suite à la publication de l’article du New Yorker détaillant l’implication d’Ito avec Epstein, Ito a démissionné dans la journée. Le MIT a réagi en révisant sa politique et en s’engageant à faire don d’un montant équivalent aux fonds reçus de toute fondation Epstein à une organisation caritative soutenant les victimes d’abus sexuels.

Avons-nous des preuves concluantes liant directement le financement d’Epstein aux projets pilotes de MNBC ou à la transformation de Bitcoin d’un moyen d’échange en une réserve de valeur ? Non, pas directement. En fait, la plupart des projets pilotes ont débuté après la dernière arrestation d’Epstein, le 6 juillet 2019. Je doute qu’Epstein ait été impliqué dans le Projet Cedar ou le Réseau de responsabilité réglementée. Cependant, le projet Hamilton a été annoncé en 2020 et vraisemblablement, son financement était prévu longtemps avant l’annonce.

Néanmoins, il est évident que tout un chacun devrait se méfier des progrès réalisés dans le développement des MNBC, de l’intention des gouvernants de les mettre en œuvre, et faire preuve d’un scepticisme sain quant aux intentions et à l’implication de Joi Ito, du MIT Multimedia Lab et de Jeffrey Epstein dans le déploiement des MNBC et dans la restriction des capacités de Bitcoin.

J’ai l’intention d’étudier plus en détail le domaine spécifique du financement potentiel par Epstein du projet Hamilton (ce projet qui remplace l’argent liquide) ainsi que SegWit (qui a fait passé Bitcoin de l’argent liquide numérique à l’or numérique). Alors que le bitcoin était de plus en plus adopté comme alternative au dollar, il a été étranglé. Peu après, un projet était lancé pour créer les MNBC, soit une alternative au Bitcoin, sous contrôle de l’État. Ces sujets méritent certainement d’être approfondis.

Pour approfondir nombre de ces sujets, je vous invite à lire mon livre, « The Final Countdown » (Le compte à rebours final). Il décrit l’avenir dystopique qui nous attend peut-être, façonné par les MNBC et les systèmes de crédit social. Il traite de la progression mondiale des MNBC, de l’effondrement imminent du dollar et des monnaies fiduciaires en général, et présente des mesures tangibles pour se prémunir des MNBC en adoptant et en utilisant des cryptomonnaies, de l’or et de l’argent qui soient autodétenus, et ce dans le cadre d’une économie parallèle.


1 CBDC en anglais, pour Central Bank Digital Currency (NDLR)




Comment l’Europe est devenue une colonie américaine

[Source : MrThodinor via fr.sott.net]

Dans son ouvrage « Les origines du plan Marshall » Annie Lacroix-Riz démonte les rouages du plan qui fera de l’Europe une colonie américaine. La Charte de l’Atlantique, les accords Blum-Byrnes, le système de Bretton Woods forment le prologue du Plan Marshall.

Ils ont été extorqués par les États-Unis à une Europe en guerre. Ces accords léonins enchaîneront l’Europe à l’atlantisme jusqu’à aujourd’hui. Ils sont l’aboutissement d’un plan américain de conquête du monde élaboré à la fin du dix-neuvième siècle.

Bonus :




Contre le double-enfumage et pour soutenir les agriculteurs

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




La mise en scène agricole d’Attal

Déjà pour arriver sur place, même le GPS était perdu. C’était dans une ferme, dans un lieu-dit à l’intérieur d’une commune de 300 habitants, protégée par des dizaines de gendarmes et un hélicoptère. Un village bien rural, agricole, a priori très adapté à cet exercice, ça va de soi.

Mais j’ai noté un petit fait intéressant : Emmanuel Macron obtient 70 % des voix au 2nd tour sur place. 12 points de + que la moyenne nationale. Pas en terrain hostile donc.

Sur place, on nous a dit qu’il y aurait une conférence de presse. Pour faire « paysan », les équipes du Premier Ministre ont demandé à mettre de la paille pour que les gens s’assoient dessus et que le Premier Ministre mette ses fiches. Un agriculteur qui était resté comme moi en retrait m’a dit : « on est seulement 10 agriculteurs présents ». J’ignore si c’était vrai, mais ça avait l’air.

Au final, ce n’était pas une conférence, mais un monologue devant un public sélectionné. Les « agriculteurs » que j’ai reconnus étaient des membres de la FNSEA du 31. Des syndicalistes en colère contre les blocages qu’ils n’ont pas lancés d’eux-mêmes…

À l’exception du député LFI Christophe Bex, venu pour interpeller Gabriel Attal sur son absence à Carbonne, aucune opposition n’était là, sinon quelques élus locaux PS bien ancrés sur le territoire. En revanche, beaucoup de macronistes.

Bref, une mise en scène tout à fait réussie, dans un village perdu, peu accessible, qui ne s’attendait pas à un déplacement du chef du gouvernement à peine 12 h avant. Un village éloigné des agitations, avec un paysage somptueux, parfait pour un numéro de com’.

@loic_mra [Assistant parlementaire]




La révolte agricole contre la tyrannie de l’UE continue






Le jambon de Matignon : message aux agriculteurs

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

Pour nous coordonner et soutenir les points de blocage SI ET SEULEMENT SI les agriculteurs le souhaitent après avoir pris contact, veuillez écrire sur : logistique@comitedesalutdupeuple.fr




Les soignants suspendus peuvent se faire rembourser

Le Conseil d’État a dans un arrêt du 13 juin 2023 jugé illégale la suspension d’un pharmacien méconnaissant l’obligation vaccinale.

Le gouvernement a cherché tous les moyens juridiques, mais également extrajuridiques pour contraindre par la force les soignants libéraux à céder à la vaccination contre la covid-19.

Par un arrêt du 13 juin 2023, le Conseil d’État a donné raison à un pharmacien qui contestait une note de service lui interdisant d’être remplacé durant un arrêt maladie et qui a procédé à la fermeture de son officine.

Cette décision marque un tournant majeur. Elle ouvre une voie indemnitaire simplifiée pour les libéraux qui pourront être indemnisés des conséquences résultant de l’illégalité de ces décisions.

Tous les lundis à 20 h retrouvez notre émission JUSTICE CITOYENNE.

Retrouvez notre article sur le sujet :

Pour une réponse individualisée, nous vous invitons à prendre rendez-vous en ligne :
https://consultation.avocat.fr/avocat-montpellier/david-guyon-42235.html




L’avocate de Donald Trump, Alina Habba, a dressé un bilan cinglant du temps passé par son client devant un tribunal de New York

L’ancien président américain a été condamné par le jury à verser à E. Jean Carroll 83 millions de dollars de dommages et intérêts à l’issue d’un procès en diffamation.

« Ne vous méprenez pas, nous assistons à une violation de notre système judiciaire », a déclaré Mme Habba aux médias à New York.

« Imaginez qu’un juge dise à un avocat : “Avant que votre client” — l’ancien président des États-Unis, candidat principal et candidat évident du parti républicain — “avant qu’il ne se défende à la barre, Mlle Habba, dites-moi les questions que vous allez poser en audience publique et dites-moi exactement ce qu’il va répondre”. »

« Ils ont ensuite édité mes questions, édité la réponse qu’il était autorisé à donner, et devinez ce que mon client a fait — il s’est présenté à la barre, il a respecté les règles de ce système corrompu ».

« Nous ferons immédiatement appel — nous annulerons ce jury ridicule. »

Mme Habba a adressé ses derniers mots aux médias, « l’ancien président ne vit pas sa vie dans la peur », alors qu’elle était escortée jusqu’à sa voiture.




Les Remèdes Naturels qu’« ILS » ne veulent pas que vous connaissiez

[Source : les-remedes-naturels.fr]

Livre de Kevin Trudeau

Les Remèdes Naturels qu’« ILS » ne veulent pas que vous connaissiez est un véritable manuel de santé qui nous dévoile notamment :

  • Les petits secrets cachés des gouvernements
  • Comment le système nous manipule
  • Pourquoi tout n’est qu’une histoire d’argent, avant tout
  • Comprendre pourquoi nous tombons malade
  • Appréhender les remèdes naturels
  • Savoir quoi faire pour guérir de pratiquement tout et ne plus être malade
  • Et bien plus encore… Regardez la vidéo ci-dessus

[Voir aussi :
La médecine spirituelle — Soigner l’âme pour guérir le corps
Comment Big Pharma corrompt la science, les médecins et les politiques publiques de santé
Le Cancer revisité
Approche de la santé par la reconnaissance de la dimension vibratoire du corps
Une autre vision des maladies infantiles
Le Mythe de l’Infection
Qu’est-ce qui nous rend réellement malades ?
Un nouveau paradigme médical
Les Racines de nos Maladies
et les nombreux autres articles du dossier Vaccins et virus]

Kevin Trudeau a une capacité hors du commun à expliquer les choses avec simplicité et clarté. Après avoir fait partie d’une certaine élite gouvernante, ainsi que de certaines sociétés secrètes, il est de ceux qui ont décidé de quitter ce monde pour dévoiler au grand public les atrocités dont ces « élites » sont capables.

Aujourd’hui, il lève le voile sur le fonctionnement du système pharmaceutique au niveau mondial.

  • Partagez et diffusez largement ! Ce livre fait vraiment changer les consciences.

À propos de l’auteur

Kevin Trudeau est un des principaux défenseurs des consommateurs américains. Ayant expérimenté le milieu élitiste de ceux qui nous dirigent de première main, il a finalement rétabli les priorités de sa vie. Sa nouvelle mission personnelle et professionnelle est d’impacter positivement l’ensemble des individus.

Kevin est connu comme l’un des grands succès américains. Il est considéré comme l’un des chefs d’entreprise les plus prolifiques des États-Unis, ayant construit un empire commercial mondial de 2 milliards de dollars. Ce qui rend ceci encore plus étonnant, c’est que Kevin n’a reçu aucune éducation formelle ; ni de la famille ; il a commencé sans argent ; n’a jamais reçu aucun capital, prêt ou financement, aucune subvention du gouvernement, et a rendu toutes ses entreprises extrêmement rentables.

Après avoir été attaqué et poursuivi dans trois continents, Kevin sait par expérience personnelle comment les grosses industries et les gouvernements tentent de discréditer les individus qui font la promotion de produits qui pourraient stopper les profits des énormes multinationales.

→ Dans ce livre, il nous dévoile tout…

À propos du traducteur

Jean-Luc Scheefer est ingénieur avant tout et a choisi de suivre ses rêves plutôt que de se conformer aux standards ou aux limites de la société.

De startup en startup, il a construit ses capacités d’entrepreneur, sa force, son adaptation, ses connaissances en termes de santé et de finances et une conviction : la santé et la liberté sont les aspects les plus importants.

Vivant maintenant une vie nomade et libre à travers le monde, il est la preuve vivante que changer de vie et atteindre ses rêves EST POSSIBLE.

Il partage aujourd’hui ses connaissances et compétences en développant notamment l’axe de la santé ainsi que celui de la finance pour que tout le monde puisse accéder à plus de tranquillité financière, le tout en parfaite santé.

→ Il avait à cœur de faire profiter la communauté francophone de ce Best-Seller remarquable, c’est chose faite !

Un petit mot du traducteur

Ce livre a déjà aidé des millions de gens aujourd’hui, à retrouver la santé, guérir du cancer, devenir leur meilleure version d’eux-mêmes.
Nous ne manquons plus d’exemples de gens qui n’ont même plus de rhume.

Si vous lisez ce livre et que vous faites ce qui est indiqué, ça fonctionnera pour vous aussi. Nous avons beaucoup apprécié l’aspect « orienté solution » de ce livre. En effet, il se détache en 2 parties :

  • Une partie est destinée à nous dévoiler ce qui se trame en coulisse,
  • une autre à nous offrir un véritable buffet de compétences, de capacités et de connaissances pour nous « sortir de leurs griffes ».

Voici une analogie tirée du livre et qui est particulièrement remplie de sens :
Imaginez que votre voyant d’huile moteur s’allume sur le tableau de bord de votre voiture. Vous avez alors 2 possibilités pour qu’il s’éteigne.

  • 1. Vous dévissez l’ampoule du voyant lumineux
  • 2. Vous remettez de l’huile dans votre moteur

Si vous pensez que dévisser l’ampoule est complètement inapproprié, c’est rassurant. Pour bien comprendre, l’analogie nous suggère que le manque d’huile est la cause, que le voyant est le symptôme, que la solution 1 est généralement un médicament et que la solution 2 est le traitement de la cause. Cette dernière est exactement ce dont il s’agit dans ce livre.

Liste des Chapitres du livre

  1. Chapitre 1
    Je devrais être mort aujourd’hui
  2. Chapitre 2
    Quel est le problème avec la santé ?
  3. Chapitre 3
    Tout n’est qu’une histoire d’argent
  4. Chapitre 4
    Qui sont « ILS » ?
  5. Chapitre 5
    Pourquoi sommes-nous malades ?
  6. Chapitre 6
    Comment ne plus jamais être malade ?
  7. Chapitre 7
    Pourquoi les gens sont-ils obèses ?
  8. Chapitre 8
    Comment perdre du poids sans effort et rester mince pour toujours
  9. Chapitre 9
    Comment lire les étiquettes d’ingrédients
  10. Chapitre 10
    Vous n’êtes pas convaincu ?
  11. Chapitre 11
    Questions fréquemment posées
  12. Chapitre 12
    Vous n’êtes toujours pas convaincu ?
  13. Chapitre 13
    Les remèdes « naturels » pour des maladies spécifiques
  14. Chapitre 14
    NATURALCURES.COM
  15. Chapitre 15
    La Solution
  16. Chapitre 16, 17, 18
    BONUS +++

Extrait du chapitre 1 —Je devrais être mort aujourd’hui

Je conduisais ma toute nouvelle corvette sur l’autoroute pour sortir de Chicago, en Illinois, profitant d’une belle journée ensoleillée. Soudain je ressentis une énorme douleur dans ma poitrine. Je pouvais à peine respirer ; la douleur était étouffante. Je me suis immédiatement rabattu sur le côté de la route. Ma vie a littéralement défilé devant mes yeux et j’ai pensé : « Oh mon dieu je suis en train d’avoir une attaque cardiaque et je n’ai que 21 ans ».

Aussi vite que la douleur était arrivée, elle disparut. Je me sentais étourdi, désorienté, et dans un état de choc et d’incompréhension sur ce qui venait juste de se passer. Je regardai vers le bas et remarquai mon nouveau téléphone de voiture, une invention qui venait juste de faire son apparition dans les alentours de Chicago. Je décrochai le téléphone, appelai ma secrétaire et lui dis : « Je crois que je viens juste d’avoir une attaque cardiaque. »

Fort heureusement pour moi, durant les mois qui suivirent je me sentis très bien. J’en conclus que si c’était une attaque cardiaque, cela n’avait pas causé de dommage majeur. Mais quelque chose s’était évidemment passé. Durant les trois semaines suivantes, je fus examiné par trois des meilleurs spécialistes cardiaques en Amérique. À l’aide des appareils médicaux de diagnostics les plus sophistiqués, il a été conclu après quelques jours de tests que j’étais né avec une malformation cardiaque, un sévère prolapsus de la valve mitrale qui me causerait sans doute des problèmes médicaux majeurs tout le long de ma vie. Il n’y avait aucun remède. Ces éminents médecins me recommandèrent des médicaments expérimentaux ou des chirurgies risquées, pour lesquelles les chances de réussite étaient très faibles. Ma vie et mes attentes venaient de raccourcir sérieusement. Je me suis alors questionné à propos de toutes ces informations, cherchant un plan d’action qui pourrait résoudre mon dilemme. J’avais 21 ans et toute ma vie devant moi, je devais faire quelque chose !

Quelques mois auparavant, j’avais assisté à un séminaire où j’avais entendu parler d’un médecin d’Harvard, nommé Yiwen Y. Tang, fondateur de la Century Clinic, à Reno, dans le Nevada, qui durant la guerre de Corée, était un chirurgien reconnu. (Aujourd’hui la clinique est appelée Sierra Integrative Medical Center). Ce médecin avait décidé que les procédures médicales standards, les médicaments, la chirurgie n’étaient pas les meilleurs moyens de prévenir et de guérir les maladies. En remplacement, il utilisait une machine à diagnostic développée en Allemagne par le docteur Reinhold Voll, appelée la machine Dermatron. À ce que l’on prétend, en quelques minutes, il pouvait diagnostiquer un problème médical dans le corps. Une fois le diagnostic complété, des remèdes homéopathiques étaient donnés pour corriger les défauts d’équilibre, renversant le processus et rétablissant ainsi l’équilibre.

À ce moment-là, ce fut pour moi une révélation. Les mots homéostasies, soins holistiques, remèdes homéopathiques, méridiens d’acupuncture, fréquence énergétique, déséquilibre, et d’autres étaient utilisés dans ce séminaire, remplaçant ce qui était pour moi, le jargon pour définir les germes, les bactéries, les virus, les médicaments, la chirurgie et la génétique. Sceptique, à peine ouvert à ces nouvelles idées, je m’envolais vers Reno, au Nevada, afin d’y rencontrer le Dr. Tang. Qu’avais-je à perdre ?

À mon arrivée, le docteur me demanda pourquoi j’étais là. Je semblais en bonne santé physique, et si jeune. Il était quelque peu perplexe concernant mon désir d’effectuer un diagnostic. La plupart de ses patients étaient âgés et avaient de sévères problèmes médicaux. Souhaitant voir si sa machine Dermatron était bien réelle, je dis simplement, « Je me sens bien. Je souhaite juste une petite vérification. »

Immédiatement, il me testa avec sa machine magique. En à peine deux minutes, alors qu’il touchait mes méridiens cardiaques avec une sonde, la machine enregistra une très faible énergie. Le docteur me regarda, quelque peu concerné, et dit, « Fils, vous avez un problème cardiaque. » J’étais abasourdi en voyant à quel point le diagnostic avait été rapide. Presque aussi vite que de le dire, « Laissez-moi regarder où cela peut être ». 

Il commença à toucher d’autres points méridiens. Quand il arriva sur la valve mitrale, la machine enregistra à nouveau une très faible énergie. Il me regarda comme si c’était logique, « Vous avez un prolapsus de la valve mitrale. » 

J’étais bouche bée. Les médecins experts avaient mis quelques jours à faire des tests et des diagnostics pour déterminer que j’avais un sévère prolapsus de la valve mitrale. Cette « machine à énergie » avait diagnostiqué le problème en quelques minutes. Je regardais le docteur et dis, « Oui je sais, et je comprends que c’est incurable. » Sa réponse me surprit, « Oui, en Amérique c’est incurable, mais il y a des traitements naturels dans d’autres pays qui peuvent inverser le processus en quelques semaines. Malheureusement la FDA n’a pas approuvé ces traitements, donc oui, en Amérique c’est incurable. » Il en vint ensuite à m’expliquer une procédure d’injection de cellules vivantes — disponible en Suisse ou à Mexico, mais non accessible en tant que traitement légal aux États-Unis — qui pouvait corriger le problème en reconstruisant le cœur, assurant ainsi que ça ne reviendrait jamais.

Très franchement, je ne pouvais en croire mes oreilles. Des traitements naturels qui fonctionnent et qui ne sont pas approuvés par la FDA ? Impossible !

Cet évènement est survenu il y a plus de 20 ans. Le traitement que j’ai suivi était très abordable, complètement naturel, sans douleur, rapide, et ça a marché ! Et encore à ce jour, cette thérapie est illégale en Amérique. La partie la plus incroyable de cette histoire est, qu’après avoir reçu ce traitement naturel interdit en Amérique, je suis retourné voir les médecins spécialistes qui avaient originellement diagnostiqué mon problème cardiaque, et je leur ai demandé à être à nouveau examiné. Ils recevaient ma requête avec indignation ; ils me dirent qu’effectuer un nouveau test était une perte de temps et d’argent, car il était impossible que ma situation ait changé en deux mois. Néanmoins, j’ai demandé que les tests soient refaits. Les médecins le prirent avec humour et ont été stupéfaits quand ils ont découvert que je n’avais plus ce prolapsus de la valve mitrale.

J’étais très excité de partager cette information avec eux concernant ce traitement qui était venu à bout de mon problème. Ces médecins souhaiteraient certainement connaître ce traitement médical complètement naturel qui avait pu guérir l’incurable ! Imaginez mon étonnement quand ils m’ont annoncé que le traitement que j’avais reçu n’avait pas pu guérir ma maladie, mais, qu’au contraire, le premier diagnostic avait dû être erroné, et que la maladie n’avait jamais existé. Je ne pouvais pas en croire mes oreilles. Ces éminents médecins n’acceptaient pas les faits : j’avais un sévère prolapsus de la valve mitrale — les images l’avaient confirmé — et maintenant je n’avais plus ce prolapsus de la valve mitrale — les images le confirmaient à nouveau…

Témoignages de lecteurs

« Lorsque j’étais très jeune, j’étais toujours très malade. J’ai essayé l’approche traditionnelle offerte par la société. J’ai écouté les docteurs et pris les médicaments qui m’étaient prescrits, mais ma santé ne semblait pas s’améliorer. En fait j’étais de plus en plus malade. Avec le temps ma confiance envers ceux que l’on considère comme étant les experts en santé s’est effritée. Malheureusement, je n’avais aucune alternative à l’époque.
Avant de lire le livre Les Remèdes Naturels “qu’ILS” ne veulent pas que vous connaissiez en 2011, je n’avais jamais fait l’expérience d’une santé optimale. Je souffrais de fatigue chronique, de problème de digestion, de maux de dos et j’avais l’impression d’être dans un constant brouillard mental. Lorsque j’ai lu le livre pour la première fois, j’ai été choqué de constater à quel point le système de santé était corrompu. Heureusement, Kevin nous donne les clés pour que l’on puisse prendre la responsabilité de notre propre santé. En appliquant l’information du livre, j’ai été en mesure d’améliorer drastiquement mon état de santé. Je me sens mieux que jamais, je n’ai plus aucune douleur ou inconfort, j’ai de l’énergie plus que jamais et une clarté mentale phénoménale. Je n’ai pas pris de médicaments depuis plus de 9 ans. Je ne me suis jamais senti aussi vivant. Je suis extrêmement reconnaissant que Kevin ait choisi de partager cette information avec le monde. Ce livre a complètement transformé ma vie. »

David CP. | Val-d’or, Québec, Canada

« Ce livre est un cadeau pour la vie. Je suis tellement heureuse à l’idée de pouvoir le consulter en français. Nous avons tellement besoin de nous rapprocher de nos racines dans les périodes de fragilité. À placer dans toutes les armoires à pharmacie de nos maisons ! »

Catherine | Paris, Seine, France

« J’avais déjà entendu parler de ce livre grâce à un club privé. Mon déclic pour le lire en anglais a été l’arrivée de mon premier enfant. Même si moi-même, je m’étais intuitivement écartée du système médical, je voulais être certaine de mon choix et avoir des arguments, des méthodes solides pour élever et éduquer mes enfants au mieux. Dans ce livre, j’ai non seulement trouvé des réponses à mes questions, mais j’ai aussi pris conscience que certains changements étaient nécessaires et vitaux pour continuer à être en bonne santé. Certains conseils du livre sont bien différents de ce que j’avais appris jusqu’à présent…
Même si je l’ai déjà lu en anglais, je n’hésiterai pas à me le procurer en français et à l’offrir autour de moi. Ce livre est une bénédiction à notre époque ! Découvrez-le, savourez-le et surtout appliquez-le, vous n’aurez presque plus jamais à vous soucier de votre santé ! »

Erysia H. | Biarritz, Pyrénées-Atlantiques, France

« J’ai lu Natural Cures en anglais il y a longtemps quand il est sorti. Ce livre m’a complètement ouvert les yeux, et a changé ma vie, car je me suis rendu compte qu’il y a énormément d’options en marge de la corruption existante. En essayant la plupart, voire la grosse majorité des remèdes dont il parle, je peux affirmer que tous fonctionnent.
Aujourd’hui je continue à pratiquer de nombreuses choses que j’ai apprises dans ce livre et mon médecin m’a même dit, qu’à 43 ans, j’avais le corps d’un homme de 28 ans ainsi que toutes les constantes et tous les taux qui vont avec. »

Justin D. | Nottingham, Angleterre

« Depuis ma naissance, j’ai souffert d’asthme chronique. Opérations, médicaments, cures thermales ont été mon quotidien pendant plus de 20 ans. Quand j’ai découvert la naturopathie, cela m’a tout de suite passionné et j’ai pu considérablement améliorer ma santé. Cela m’a permis de pratiquer le sport à haut niveau et même de battre plusieurs records lorsque j’ai participé aux championnats de France d’athlétisme ! Je pensais m’y connaître en remèdes naturels, mais grâce à Kevin Trudeau cela fait près de 10 ans que je bénéficie (et que je fais bénéficier les autres) de tout ce qu’il m’a appris.
Je me réjouis à l’idée que grâce à l’édition française de ce best-seller aux États-Unis, les francophones qui ne parlent pas anglais vont pouvoir, comme moi, améliorer leur santé avec l’aide des conseils de ces précieux conseils. L’hécatombe causée par le coronavirus prouve le faible niveau de santé de la population dans les pays riches et l’impérieux besoin de renforcer le système immunitaire du plus grand nombre. Ce livre en donne la recette, et bien davantage… À votre santé! 🙂 »

Pierre-Henri K. | Guiscard, Oise, France

« Ce livre a confirmé et synthétisé ce que des années de recherches en santé naturelle m’ont appris, mais il m’a aussi appris beaucoup et m’a même amené à remettre en question certaines choses que je pensais savoir. Le texte est clair et agréable à lire, les références bibliographiques sont excellentes et on y trouve tous les outils pour reprendre pleinement le contrôle de sa santé. Il permet aussi d’entrevoir l’ampleur de la corruption des systèmes de santé partout dans le monde et qui se révèle encore un peu plus en cette période de covid-19.
Maintenant évidement, le lire c’est bien, mais c’est quand vous l’appliquerez que vous verrez les vrais changements dans votre vie. »

Étienne L. | La Courneuve, Seine-St-Denis, France

« Ce livre est une pépite d’or ! J’imaginais être en excellente santé avant la découverte de cet ouvrage. Depuis que j’ai commencé à appliquer les conseils de Kevin Trudeau, je vis de véritables transformations : ma peau est beaucoup plus belle, je suis plus en forme que jamais, j’ai davantage de concentration, je n’ai plus de maux de tête ou d’autres syndromes considérés comme “normaux”. Je me sens pleinement vivante, tout simplement. Il y a quelques années, poussée par mon envie d’aller droit au but face à ce gros livre en anglais, j’ai lu uniquement le chapitre 6. Si vous avez l’idée de faire ça, sachez qu’à mon sens, c’est une grosse erreur ! J’étais passée à côté de belles prises de conscience sur ma santé et de connaissances extraordinaires sur les industries pharmaceutique et agroalimentaire. De quoi tout simplement passer à l’action et prendre mon corps en main.
Je me réjouis donc de la sortie de cette édition française et je suis convaincue qu’elle aidera des francophones en recherche de remèdes naturels, mais aussi ceux qui, comme moi, n’imaginaient pas que leur santé pouvait passer au niveau supérieur ! J’ai une foi immense en cet ouvrage et dans les résultats que vous pouvez obtenir. »

Caroline K. | Compiègne, Oise, France

« Ce livre est incroyable ! Un ami me l’a fortement recommandé, et j’ai été ravie de le lire. Ce qui m’a vraiment parlé c’est la façon dont les industries pharmaceutiques gagnent tout cet argent en laissant les gens dans l’ignorance et la souffrance. J’ai aussi identifié des procédures de nettoyage soulignées dans le livre et j’en ai en fait suivi une. Bien qu’ayant démarré le nettoyage avec 30 kilos de trop, ma seule intention était de nettoyer mon corps. Mais le poids que j’ai perdu, combiné à la disparition de mes maux de tête, m’ont vraiment encouragée à poursuivre des alternatives naturelles. Me lever à 6 h du matin n’était pas dans mes habitudes, et je n’ai plus envie de faire une sieste l’après-midi. Je suis une nouvelle personne, et c’est vraiment excitant.
J’ai fait quelques changements dans mes habitudes alimentaires et ainsi de suite, mais je ne suis pas limitée à deux ou trois points par jour. Ce livre est vivifiant, brutalement honnête, et plein de vérité. Si vous êtes intéressé par l’amélioration de votre santé, ce livre est un incontournable. Je l’ai recommandé à toute ma famille parce qu’ils sont importants pour moi et je veux qu’ils retrouvent la pleine santé. Vous devez lire ce livre. »

J. C. | Boulder, Colorado

« C’est un très grand honneur d’apporter ma reconnaissance à cet ouvrage, dont j’ai étudié à l’époque les 3 ouvrages disponibles en langue originelle, et qui a été merveilleusement traduit afin que tous les francophones puissent y accéder. Cette information arrive à point dans un moment de crise sanitaire, qui a mis tant d’humains à genou poussés à subir une mascarade de non-sens, par manque d’information accessible au grand public et qui permettra de normaliser les esprits en orientant tant d’êtres en quête de vérité. La plus grande richesse est celle de la connaissance, qui nous permet de devenir autonomes dans tous les domaines de nos besoins essentiels et notamment celui de notre Santé corps et âme, base fondamentale du bien-être de toute la famille. Ce livre m’avait d’ailleurs motivée à faire partie de la grande aventure GIN au départ en France et je remercie Kevin Trudeau pour son remarquable travail accompli, qui a permis à tant de ceux qui ont investi plein d’énergie à poursuivre les enseignements qui ouvrent les portes à grandes prises de conscience. »

Ursula C. | Bessèges sur Cèze, Gard, France

« Ce livre est une révélation. Je savais déjà depuis longtemps que ce monde ne tournait pas rond et ce livre m’a permis de comprendre à quel point. Au niveau de la santé, même si j’ai toujours été en bonne santé, je n’imaginais pas à quel point je pouvais faire mieux. J’ai toujours eu environ deux rhumes par an, sans trop d’inquiétude et pensant que c’était normal et qu’il était inéluctable de les “attraper”. Aujourd’hui, je n’en ai plus. C’est un travail entre le corps et l’esprit et tout est expliqué dans ce livre.
Mais le plus grand changement, la plus grande bénédiction, c’est que je n’ai plus peur, ce livre a totalement changé la façon dont je vois la santé. Je n’ai plus peur de la maladie parce que je sais comment cela fonctionne, et je sais maintenant exactement quoi faire pour retrouver mon état naturel de santé. Si quelque chose devait m’arriver, je sais exactement quoi faire et où aller pour me soigner convenablement sans les effets secondaires de la médecine standard qui est plus que jamais corrompue. Qui écoutez-vous ? Celui qui prend soin de vous avant tout ou celui qui se fait de l’argent sur votre dos, sur votre santé ? Je n’ai plus peur, plus peur du cancer, plus peur des virus… Merci Kevin ! »

K. C. | Antibes, Alpes-Maritimes, France




Cour Internationale de Justice : Israël doit faire tout son possible pour empêcher le génocide

[Source : reseauinternational.net]

Par Seph

Israël mène, depuis le 7 octobre 2023, une offensive meurtrière contre la bande de Gaza, qui a fait au moins 25 700 morts, sans compter les milliers de disparus sous les décombres et les 63 740 blessés parmi les Palestiniens.

Ce génocide fait suite à l’opération militaire du 7 octobre 2023 des groupes armés de résistance palestiniens (Hamas, FPLP,…) qui a fait près de 1200 victimes israéliennes : environ 500 militaires et 700 civils israéliens dont de nombreux civils ont été tués par l’armée israélienne qui a tiré dans le « tas », sans distinction. Notons que le quotidien Haaretz réfute l’existence d’une vidéo montrant l’assassinat d’une femme enceinte dans le kibboutz Be’eri ou l’assassinat d’une survivante de l’Holocauste lors d’une attaque du Hamas.

https://www.agoravox.fr/israel-reprend-sa-boucherie
https://reseauinternational.net/comment-les-forces-israeliennes-ont-piege-et-tue-des-participants-au-festival-nova
https://french.almanar.com.lb/2853853

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza, confrontée à de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que plus de 50 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies. De plus, toutes les universités et les lieux culturels ont été détruits pour supprimer les racines des Palestiniens.

Constatant les massacres israéliens, l’Afrique du Sud a soumis le vendredi 29 décembre 2023 à la Cour internationale de Justice (CIJ) une requête accusant Israël de se livrer à des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza », ce qui a fait naître chez les dirigeants du régime israélien la crainte que Tel-Aviv ne soit accusé de génocide contre les Palestiniens de la bande de Gaza.

Les Points forts de la décision de la CIJ

« L’opération militaire menée par Israël à Gaza a entraîné un nombre incalculable de morts et de blessés, détruit d’importantes infrastructures et logements, provoqué une malnutrition massive, effondré le système de santé et déplacé la majorité de ses habitants. Cette guerre a affecté l’ensemble de la population de Gaza et aura des conséquences à long terme. Le tribunal a pris note du langage déshumanisant tenu par de hauts responsables du gouvernement israélien ».

La CIJ accepte la demande sud-africaine de mesures provisoires urgentes pour la protection des Palestiniens de Gaza contre Israël et RECOMMANDE ce qui suit :

« Israël doit prendre toutes les mesures pour empêcher les actions génocidaires ; Israël doit veiller à ce que ses forces militaires ne commettent pas d’actions génocidaires ; Israël doit punir l’incitation au génocide ; Israël doit donner accès à l’aide essentielle ; Israël doit préserver les preuves de ses actions ; Israël doit fournir un rapport sur ses actions ».

En acceptant la requête et en ordonnant à Israël de cesser certaines pratiques, la Cour semble affirmer qu’Israël a effectivement commis des actes de génocide.

Mais malheureusement un cessez-le-feu immédiat n’a pas été demandé par la CPI [CIJ] ce qui aurait sauvé beaucoup de vies.

I. Des dirigeants israéliens ont confirmé clairement leurs intentions génocidaires

Le ministre israélien des Communications, Shlomo Karhi, « il faut créer un environnement plus dur pour forcer les Gazaouïs à partir » :

Début janvier 2024, il a récemment révélé le véritable objectif qui se cachait derrière la guerre génocidaire, à savoir le déplacement et l’expulsion des Palestiniens de ce territoire. La famine est utilisée comme arme de guerre à Gaza.

https://french.presstv.ir/2024/01/12/Creer-un-environnement-repugnant-a-Gaza-pour-les-faire-tous-partir

Le général de division (à la retraite) Giora Eiland a écrit, début novembre 2023, dans Yedioth Ahronoth : les épidémies à Gaza sont bonnes pour Israël :

« Après tout, de graves épidémies, dans le sud de la bande de Gaza nous rapprocheront de la victoire et réduiront le nombre de blessures parmi les soldats de l’armée israélienne ».

Eiland n’a pas donné de détails de la maladie qu’il recommande — la peste, les furoncles ou le choléra, peut-être un cocktail de petite vérole et de SIDA — peut-être aussi la famine pour deux millions de personnes.

« Et non, ce n’est pas de la cruauté pour la cruauté », a-t-il insisté, comme si quelqu’un pensait le contraire. En fait, c’est une gentillesse et un sens humain rares qui ne feraient que sauver des vies humaines.

https://investigaction.net/la-proposition-monstrueuse-de-giora-eiland-sur-gaza-cest-le-mal-au-vu-et-au-su-du-monde

Source : Haaretz

II. Quelques faits de l’armée la plus morale du monde

A – Depuis le 7 octobre 2023, plus de 1000 enfants ont été amputés d’une ou des deux jambes, selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et plus de 6000 morts

Jason Lee, directeur national de « Save the Children » dans les territoires occupés de la Palestine, a déclaré dimanche que plus de 10 enfants par jour, en moyenne, avaient perdu une ou les deux jambes à Gaza depuis qu’Israël a lancé une guerre totale contre l’enclave assiégée, début octobre.

Jason Lee a donné dimanche 7 janvier des explications sur la situation humanitaire désastreuse dans la bande assiégée bombardée par Israël. Il a averti que le meurtre et la mutilation d’enfants constituent de graves violations des droits de l’enfant. Il a déclaré :

« La souffrance des enfants dans ce conflit est inimaginable et encore plus parce qu’elle est inutile et totalement évitable. Ces souffrances, le meurtre et la mutilation d’enfants sont condamnés comme une grave violation des droits de l’enfant et leurs auteurs doivent rendre des comptes » (…)

« J’ai vu des médecins et des infirmières complètement débordés lorsque des enfants arrivaient avec des blessures causées par une explosion. Le fait de voir des enfants souffrir autant et de ne pas disposer de l’équipement ou des médicaments pour les traiter ou soulager leur douleur est trop lourd, même pour des professionnels expérimentés. Même dans une zone de guerre, les images et les sons d’un jeune enfant mutilé par les bombes ne peuvent être conciliés et encore moins compris dans les limites de l’humanité ».

Notons que beaucoup d’opérations chirurgicales sur les enfants ont été réalisées sans anesthésie, le système de santé de Gaza étant paralysé par l’agression israélienne et par une grave pénurie de médecins et d’infirmiers ; sans oublier le manque de fournitures médicales comme les produits anesthésiants et les antibiotiques, comme l’a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

B – Pendant ce temps les chars israéliens ouvrent le feu sur des centaines de Gazaouis attendant l’aide humanitaire

Quelques heures après avoir ouvert le feu sur un abri de l’ONU abritant des milliers de Palestiniens, les chars israéliens ont tué des dizaines de personnes qui faisaient la queue pour recevoir de l’aide.

Au moins 20 Palestiniens ont été tués et 150 blessés le 25 janvier après que des chars israéliens ont ouvert le feu sur des habitants de Gaza qui faisaient la queue pour recevoir de l’aide humanitaire au rond-point du Koweït, dans la ville de Gaza, au nord de la bande de Gaza.

Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra a déclaré :

« Le nombre de morts risque d’augmenter en raison des dizaines de blessés graves qui ont afflué au complexe médical d’Al-Shifa, dont les capacités médicales sont insuffisantes ».

Notons que l’hôpital Al-Shifa a été bombardé, perquisitionné et évacué sous la menace des armes par les troupes israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza.

De plus, l’hôpital « ne compte plus que quelques médecins encore opérationnels », a déclaré Ashraf al-Qudra

https://reseauinternational.net/les-chars-israeliens-ouvrent-le-feu-sur-des-centaines-de-gazaouis-attendant-laide-humanitaire

EN CONCLUSION : ISRAËL doit se SOUMETTRE puisque la décision de la CIJ est CONTRAIGNANTE

En effet, les arrêts rendus par la Cour (ou l’une de ses chambres) dans les différends entre États ont force obligatoire pour les parties en cause. L’article 94 de la Charte des Nations unies stipule que « chaque Membre des Nations unies s’engage à se conformer à la décision de la Cour… dans tout litige auquel il est partie prenante ».

Israël doit déposer un rapport sur les mesures correctives dans un délai d’un mois après la décision.

Pourtant, même si la CIJ décide qu’Israël doit prendre toutes les mesures pour éviter les morts et les blessés et pourvoir à l’ensemble des besoins humanitaires des Palestiniens (y compris l’accès à la nourriture, aux médicaments, aux infrastructures, etc.), que se passera-t-il si Israël ignore simplement la décision ? Or dans le passé Israël n’a pas respecté les décisions de l’ONU et ce non-respect n’a entraîné aucune sanction de l’ONU grâce au veto des USA.

De plus, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré, début janvier 2024, à l’Associated Press aux États-Unis « qu’il s’oppose à la création d’un État palestinien dans le cadre de tout scénario d’après-guerre ».

Je doute que l’arrêt de la CPI [CIJ] infléchisse la volonté de Tel-Aviv de continuer son génocide pour chasser tous les Palestiniens qui n’auront que le choix de partir ou de mourir sur place sur leur terre de Palestine.

En effet, Israël continuera ses massacres sous la protection de ses tuteurs : les USA et la Grande-Bretagne. Ces deux pays accordent au gouvernement fasciste israélien un blanc-seing pour poursuivre sa guerre criminelle. Ils sont donc aussi des criminels de guerre puisqu’ils ont permis à Israël de larguer plus de 65 000 tonnes de missiles et de bombes sur la bande de Gaza.

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira mercredi prochain pour examiner la décision de la CPI [CIJ]. Est-ce qu’Israël sera mis en demeure d’arrêter la guerre ?

La communauté internationale devrait prendre des mesures sérieuses pour mettre fin aux violations et tenir Israël pour responsable de ces crimes.

Ainsi, seul un cessez-le-feu définitif mettra fin aux meurtres et aux mutilations des civils et permettra l’acheminement de l’aide humanitaire dont ont désespérément besoin les Gazaouis, y compris des médicaments essentiels pour les enfants blessés.

En définitive, si les USA arrêtaient toute livraison de bombes, de missiles et d’armes à Israël cette guerre génocidaire s’arrêterait dans les jours qui suivent, d’autant plus qu’Israël est à court d’armes, et Netanyahu n’a pas de solution, sauf celle de bombarder.

La politique criminelle d’Israël en Palestine nuit aussi aux juifs ! Michèle Sibony (vidéo)


Si ce n’est pas un génocide à Gaza, alors qu’est-ce que c’est ?

Par Gideon Levy

Jabalia, dans la bande de Gaza, le 9 octobre
(Bashar Taleb, Wafa pour APAimages, Wikimedia Commons)

Supposons que la position d’Israël à La Haye soit juste et équitable et qu’Israël n’ait pas commis de génocide ou quoi que ce soit qui s’en rapproche.

De quoi s’agit-il alors ? Comment nommer les massacres, qui se poursuivent alors même que ces lignes sont écrites, sans discrimination, sans retenue, à un degré qu’il est difficile d’imaginer ?

Comment désigner les enfants mourants dans les hôpitaux, dont certains n’ont plus personne au monde, et les civils âgés et affamés fuyant pour sauver leur vie sous la menace incessante des bombes larguées de toutes parts ? La définition juridique changera-t-elle leur sort ? Israël poussera un soupir de soulagement si le tribunal rejette l’accusation. En ce qui le concerne, s’il ne s’agit pas d’un génocide, sa conscience sera à nouveau tranquille. Si La Haye dit « pas de génocide », nous serons à nouveau la nation la plus morale au monde.

Ce week-end, les médias israéliens et les réseaux sociaux n’ont pas tari d’admiration et d’éloges pour l’équipe de juristes qui nous a représentés à La Haye. Quel anglais raffiné, et quels arguments convaincants !

La veille, les médias ont à peine rapporté les arguments de l’Afrique du Sud, présentés dans un anglais bien meilleur que celui des Israéliens et bien plus ancrés dans les faits que dans la propagande, prouvant une fois de plus que, dans cette guerre, les médias israéliens ont atteint un seuil de tolérance inégalé.

Ils considèrent qu’il est de leur devoir de valoriser la position israélienne et de réduire à néant le « bras juridique du Hamas ». Voyez comme ces experts nous valent tant d’honneur sur le plan juridique.

Supposons que nous parlions d’un pays jugé pour les violations les plus graves du droit international. Ceux qui portaient robes noires et perruques blanches et ceux qui n’en portaient pas ont présenté les arguments habituels d’Israël, dont certains sont justes, comme les descriptions de l’attaque du 7 octobre.

Mais il était difficile de savoir s’il fallait rire ou pleurer. Comme cet argument selon lequel le Hamas est le seul responsable des conditions qui règnent à Gaza. Israël n’y est pour rien. Dire cela à une institution internationale prestigieuse, c’est mettre en doute et insulter l’intelligence de ses juges.

Et que penser des propos du chef de l’équipe de défense israélienne, le professeur Malcolm Shaw : « Les actions d’Israël sont proportionnées et ne visent que les forces armées » ? Et qu’en est-il de la vérité ? Proportionnées à une telle destruction ? Si c’est à cela que ressemble la proportionnalité, à quoi ressemble la disproportion ? Hiroshima ?

« Ne viser que les forces armées », avec des montagnes de cadavres d’enfants ? De quoi parle-t-il ? « Passer des appels téléphoniques pour évacuer les personnes non impliquées » : qui a encore un téléphone en état de marche à Gaza, et où exactement sont-ils censés évacuer dans cet enfer où il ne reste plus une seule parcelle de terre sécurisée ? Et le comble : « Même si les soldats ont violé les lois de la guerre, ils seront entendus par le système juridique israélien ».

Shaw n’a apparemment pas entendu parler du système juridique israélien, et encore moins de ce qu’on appelle le système juridique militaire. Il n’a pas entendu dire qu’après l’opération israélienne « Cast Lead » en 2008-2009 à Gaza, seuls quatre soldats ont été inculpés pour des délits criminels, et qu’un seul d’entre eux a été envoyé en prison pour le délit de vol d’une carte de crédit (!).Tous ceux qui ont déversé leurs obus et leurs bombes sur des innocents ne seront jamais inculpés.

Et que dire des remarques du Dr Galit Rejwan, la trouvaille du week-end qui sera sans aucun doute choisie pour allumer la flamme cette année lors de la cérémonie du Jour de l’Indépendance sur le Mont Herzl : « L’armée israélienne déplace les hôpitaux vers des lieux plus sûrs ». Shifa sera-t-il déplacé à Sheba ? Rantisi à Soroka ? De quels lieux sûrs à Gaza parle-t-elle et quels hôpitaux Tsahal déplacera-t-il ?

Bien entendu, rien de tout cela ne prouve qu’Israël a commis un génocide. Le tribunal en décidera. Mais comment se satisfaire de tels arguments de la défense ? Comment être fier de la session de La Haye ? Fier du bilan du génocide de Gaza ?

source : Haaretz via Arrêt sur Info




Interview de Thierry Meyssan : conflit Israël/Palestine, le Yémen et la position française dans l’Opération « Gardiens de la Prospérité »

[Source : lemediaen442.fr]






« L’arme alimentaire » – C’est ce qui relie les protestations paysannes, l’Agenda 2030 et l’attaque contre l’alimentation…

[Source : kla.tv]

L’alimentation a déjà été utilisée comme une arme, un levier des dirigeants pour contrôler la population. C’est encore plus vrai aujourd’hui ! Si l’agriculture traditionnelle doit être supprimée, si les aliments sont contaminés par des ARNm, si les animaux de ferme sont vaccinés avec des ARNm, si les aliments naturels sont remplacés par des aliments synthétiques et si l’eau est liée au paiement numérique, alors c’est une déclaration de guerre de l’Agenda 2030 contre l’Humanité !

[NDLR Il semble que la question de l’ARNm soit un leurre destiné à éviter la prise de conscience de la nanotechnologie vaccinale à base de graphène et dont la finalité serait la transhumanisation de l’Homme.
Voir notamment :
La convergence bionumérique
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le contrôle humain grâce à la technologie vaccinale]

Transcription

Actuellement, les protestations des agriculteurs allemands, mais aussi européens sont sur toutes les lèvres. L’émission Kla.tv en allemand « La lutte pour la survie des paysans » [https://www.kla.tv/27879], diffusée récemment, résume parfaitement le fait que les mesures de réduction des dépenses du gouvernement ne sont que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de l’oppression des paysans.

D’autres émissions aborderont la question de savoir dans quelle mesure les agriculteurs ont été instrumentalisés ou non par les protestations et pourquoi ils sont présentés sous un mauvais jour par les médias grand public. Alors, consultez régulièrement Kla.tv !

Le fait est que :

L’ONU, l’OMS et le FEM ont déclaré la guerre aux agriculteurs et aux produits alimentaires traditionnels. Leur Agenda 2030, comme Kla.tv l’a déjà signalé dans plusieurs émissions, s’attaque également aux agriculteurs en particulier.

Voici une brève reprise de l’émission « Agenda 2030 : Étiquetage frauduleux. Comment l’ONU entraîne le monde dans l’abîme » https://www.kla.tv/19023

L’objectif 2 de l’Agenda 2030 prévoit selon ses dires d’éliminer la faim, d’assurer la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de promouvoir une agriculture durable. Cependant, l’agriculture naturelle à petite échelle est en train d’être détruite, alors que dans le même temps, les multinationales contrôlent de plus en plus la production alimentaire mondiale par le biais de l’agriculture industrielle, du génie génétique et des produits agrochimiques.

La situation des paysans, qui sont les piliers de notre société, est déplorable, mais ce n’est pas un hasard, comme vous pourrez le constater dans la suite de l’émission. Plus précisément, le sort des paysans est très étroitement lié à celui de nous tous :

Un résumé de l’essai « L’arme alimentaire », de l’écrivain et journaliste indépendant allemand Tom-Oliver Regenauer, montre comment l’alimentation, base de l’existence, a déjà été utilisée dans l’histoire, et l’est encore aujourd’hui, comme arme contre l’Humanité :

En décembre 1974, Henry Kissinger a rédigé un document stratégique secret pour le « Conseil de sécurité nationale » des États-Unis. Il portait le titre bureaucratiquement lourd d’« Implications de la croissance démographique mondiale pour la sécurité des États-Unis et les intérêts outre-mer ». La stratégie esquissée par Kissinger est devenue la ligne politique officielle du président Gerald Ford en 1975.

« La croissance démographique aura de graves répercussions sur les besoins alimentaires », lit-on. C’est pourquoi l’aide alimentaire aux pays en développement devra peut-être être liée à des programmes de stérilisation obligatoires ou à des quotas de réduction de la population, conclut Kissinger.

Ce raisonnement conduit le géostratège, qui travaille pour l’influent clan Rockefeller, à la conclusion amorale que dans un tel scénario, l’alimentation devient un « instrument de puissance nationale » efficace. Il déclare que l’alimentation est une arme. Cependant, ce n’est pas une idée nouvelle.

Qu’il s’agisse d’un siège au Moyen-Âge ou de l’inflation actuelle, l’alimentation est une arme depuis la nuit des temps. Un levier utilisé par les dirigeants pour contrôler la population. Mais avec les vaccins à ARNm pour les animaux d’élevage, les spores génétiquement modifiées pour optimiser les chaînes d’approvisionnement mondiales et les paiements CBDC pour l’eau, la lutte pour la survie atteint un autre niveau.

Exemples de l’histoire passée :

Il y a 3 000 ans, les Grecs assiégeaient déjà Troie pour l’affamer.

En Irlande, près d’un million de personnes, soit douze pour cent de la population irlandaise, sont mortes suite à la grande famine de 1845-1849. La cause première n’était pas de mauvaises récoltes ou un nouveau type de pourriture de la pomme de terre, mais la politique du gouvernement britannique de l’époque, corrompue par la haute finance et certains groupes d’intérêts.

La puissance coloniale britannique est également responsable de la mort de quatre millions d’Indiens lors de la famine au Bengale en 1943.

C’est ce que révèle une étude de scientifiques indiens qui ont analysé les périodes de sécheresse des 150 dernières années.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le siège de Leningrad, qui a duré 500 jours, a fait plus d’un million de morts, plus que les bombardements de Hambourg, Dresde, Tokyo, Hiroshima et Nagasaki réunis.

Joseph Staline a également utilisé son pouvoir pour mettre à genoux la « République socialiste soviétique d’Ukraine » par le biais de pénuries alimentaires. « L’Holodomor », nom donné à la famine des années 1930, considérée par certains comme un génocide, a coûté la vie à trois ou quatre millions de personnes. Le cannibalisme n’était pas rare.

Sous Mao Zedong, au moins 24 millions de personnes sont mortes de faim entre 1958 et 1962. Sa devise était la suivante : « Il vaut mieux laisser mourir la moitié des gens pour que l’autre moitié puisse manger à sa faim. »

Développements actuels :

Compte tenu de cet historique, il serait presque naïf de supposer que l’alimentation ne sera pas utilisée comme arme au 21e siècle. Toutefois, ce n’est pas par le siège ou la destruction de la flotte adverse, mais par une rupture avec les usages, la pénurie artificielle, la contamination par des substances toxiques, des additifs biotechnologiques, des matières premières génétiquement modifiées, etc.

Le nombre de personnes gravement menacées par la faim a doublé dans le monde depuis la déclaration de l’état de pandémie. Les confinements dus au Covid et les pertes de récoltes dues à la guerre en Ukraine ont entraîné des pénuries massives et des ruptures d’approvisionnement, beaucoup de choses sont devenues très chères, des exploitations familiales et des petites entreprises ont fait faillite. Les agriculteurs subissent une telle pression en raison de « l’économie verte », de l’agenda zéro CO₂, qu’ils ne peuvent pas faire face aux obligations et aux coûts croissants et descendent dans la rue en désespoir de cause. Marc Rutte [Premier ministre néerlandais] a même sorti le matériel militaire contre les révoltes paysannes !

Toute l’industrie alimentaire doit être transformée et les aliments naturels doivent être de plus en plus remplacés par des aliments artificiels. L’exemple le plus célèbre est la viande produite en laboratoire. Depuis de nombreuses années, Bill Gates, devenu le plus grand propriétaire foncier des États-Unis, et Google Ventures [une société de capital-risque] font preuve d’un grand dynamisme dans ce domaine.

Parallèlement, Gates investit beaucoup d’argent dans la recherche et la modification du microbiome, un écosystème complexe composé de bactéries, de champignons, d’archéobactéries et de virus qui, sous le terme général de « flore intestinale », contrôle de manière déterminante les processus digestifs et exerce une grande influence sur le développement mental et physique d’un enfant, en particulier au cours de sa première année de vie. [Référence à l’interview de HeikoSchöning « Covid 2.0 : nouvelle attaque terroriste avec des bactéries !? » https://www.kla.tv/27963] « C’est ce que veut Gates — qui ne cesse d’exprimer ses préoccupations en matière de “surpopulation” — écoutez ! — Aider les enfants des pays en voie de développement !!! »

On peut se sentir encore plus mal à l’aise si on considère que dans un avenir proche, les aliments seront livrés avec de l’ARNm ou de l’ARN ajouté. Ceux qui tirent profit des grandes sociétés pharmaceutiques, comme Bill Gates, annoncent depuis longtemps leur intention de distribuer ces substances expérimentales et nocives dans les aliments, afin de les faire parvenir aux personnes qui ont refusé l’injection antiCOVID. [Émission d’Ivo Sasek, Banane vaccin, salade d’ARNm & plus : Vaccination forcée inconsciente par les aliments ?! » https://www.kla.tv/26139]

Des entreprises comme Bayer et BioNTech travaillent depuis plus de six ans sur des vaccins à ARNm pour le bétail. Le scientifique et co-inventeur de la technologie ARNm artificielle, Robert W. Malone, a souligné à ce propos qu’il y a encore moins de transparence en médecine vétérinaire qu’en médecine humaine en ce qui concerne les procédures de test et d’autorisation. En d’autres termes, le risque pour l’utilisateur final est peut-être encore plus grand que dans le cas des injections COVID. Le gouvernement canadien propose même sur son site web un aperçu détaillé des produits à base d’ARN et d’ADN utilisés dans le pays. Au moins une poignée d’entre eux sont déjà utilisés à grande échelle. Les vaccins basés sur le génie génétique sont donc déjà utilisés, malgré toutes les affirmations contraires. Ils sont simplement commercialisés sous d’autres labels.

Les « vaccins auto-disséminés », des vaccins qui se propagent eux-mêmes, devraient aussi bientôt être utilisés. Dans ce cas, les vaccins ne sont administrés qu’à quelques porteurs qui servent de multiplicateurs et transmettent l’information génétique au reste de la population concernée par différentes voies de transmission.

De plus, à l’avenir, des spores génétiquement modifiées [Bioengineered Spores] seront utilisées pour contrôler les chaînes d’approvisionnement mondiales. Les microbes seront utilisés comme dispositifs de suivi [TrackingDevices]. Chaque aliment devrait à l’avenir pouvoir être tracé depuis le champ jusqu’à la fourchette dans la bouche. Les données sont converties en ADN, qui est ensuite introduit dans des micro-organismes. Ces micro-organismes peuvent être transférés à tout produit agricole. Qu’il s’agisse de bœuf ou de porc, de légumes, de fruits ou de céréales. Ce « code-barres ADN », comme l’entreprise appelle cette prétendue innovation, ne peut être détruit ni par la chaleur ou le froid, ni par le lavage et le hachage du produit. De plus, le produit contient des toxines qui, à faible dose, sont toutefois considérées comme — écoutez ! — « généralement inoffensives » !

Toutes ces évolutions dans le domaine de l’alimentation font de l’organisme humain un champ de bataille ! Car l’alimentation peut et va être utilisée comme une arme. Un instrument de domination de quelques-uns en arrière-plan ! Il est évident que l’UE est elle aussi un suppôt de ces dominants, car elle s’engage pour la « régulation » de l’élevage privé et veut rendre de plus en plus difficile l’autoproduction de denrées alimentaires. Au Nigeria, on est même allé plus loin. Après les Bahamas, ce pays africain est le deuxième qui a introduit la monnaie électronique de la banque centrale, la CBDC. Désormais, seules les personnes qui scannent leur code QR ou RFID CBDC peuvent obtenir de l’eau au Nigeria. Il est donc fort possible que ceux qui s’insurgent contre le gouvernement sur leurs profils de médias sociaux liés au compte de la banque centrale seront bientôt assoiffés ou mourront.

Une parenthèse de Kla.tv : l’objectif 6 de l’Agenda 2030 prévoit, selon ses dires, de garantir la disponibilité et la gestion durable de l’eau et de l’assainissement pour tous. On constate que 90 % de l’eau dans le monde est contrôlée par une série de multinationales qui en font de plus en plus un produit de luxe et empêchent toute autosuffisance et indépendance des populations.

Il est intéressant de noter que le symbole utilisé pour l’Agenda 2030 est le même que celui utilisé pour le « Great Reset » prôné par le FEM. Mais il ne faut pas s’attendre à une amélioration de la situation mondiale de la part d’une élite autoproclamée comme le Forum économique mondial. Bien au contraire, leur Nouvel Ordre Mondial n’est rien d’autre que l’enrichissement personnel et la folie du contrôle de quelques oligarques financiers aux dépens de la collectivité.

Au vu de ces développements, cette réduction de l’Humanité, planifiée de longue date, doit être révélée au public. Vous trouverez la version originale et intégrale, en allemand, de l’essai de Tom-Oliver Regenauer, sur le site : [https://www.regenauer.press/blog-search?searchTerm=nahrung%20als%20waffe]

Diffusez également cette émission le plus largement possible ! Et revenez régulièrement sur Kla.tv pour ne pas manquer la suite. Kla.tv restera à l’écoute afin d’apporter plus de lumière sur les corrélations apparemment complexes de ce sujet.

de wou./abu.

Sources/Liens :

Essai original non abrégé de Tom-Oliver Regenauer :
https://www.regenauer.press/blog-search?searchTerm=nahrung%20als%20waffe

Document stratégique de Henry Kissinger de 1974 :
https://pdf.usaid.gov/pdf_docs/pcaab500.pdf

La lutte pour la survie des paysans :
https://www.kla.tv/27879

Agenda 2030 : Étiquetage frauduleux :
https://www.kla.tv/19023




Chronique de Russie

[Source : chroniquesdepereslavl]

[Illustration : Photo de Igor Strelkov, de son vrai nom Igor Guirkine. Alexander Zemlianichenko/AFP]

Par Laurence Guillon

Igor Strelkov a été condamné à quatre ans de prison pour des propos acerbes et critiques à l’adresse du gouvernement russe, je trouve cela complètement exorbitant, surtout quand on voit combien de russophobes actifs continuent à agir ici dans l’intérêt et l’esprit de « l’Occident collectif ». Je pense que ce n’est pas seulement injustifiable du point de vue de la justice, c’est une erreur politique qui ulcère les patriotes, et avant les élections, c’est même difficilement explicable.

Avec ce que méditent les mondialistes, l’hypothétique maladie très mortelle et très contagieuse, accompagnée du vaccin juteux et des mesures liberticides correspondantes, j’estime que si la Russie ne quitte pas l’OMS et continue à obéir aux ordres des malfaiteurs et des dingues du mondialisme transhumaniste, les soldats russes seront morts en Ukraine pour pas grand-chose, et je ne parle même pas des soldats ukrainiens sacrifiés par centaines de milles sur l’autel de Moloch. Les affreux de la Caste nous annoncent carrément la couleur, une maladie qui n’existe pas, mais qu’ils prédisent, et ils la prédisent parce qu’ils la préparent. Nous avons des gouvernements soumis à des mafieux psychopathes prêts à tous nous rendre malades, ou même à nous tuer, pour assurer leur indigne et malfaisante domination sur la terre entière.

Enfin, j’apporterai le correctif que les enjeux de ce qui se passe sur le front dépassent largement et l’Occident collectif, qui sert Satan avec zèle, et le gouvernement russe, qui subit peut-être des chantages, économiques ou autres, en plus des trahisons évidentes, qui mériteraient bien autant d’années de prison que celles dont on a gratifié un patriote grande gueule. Les soldats russes connaissent, semble-t-il, des révélations et des transformations profondes, et sont témoins de vrais miracles. Ils se conduisent avec courage et dignité, ils font honneur à leur peuple. Les nouvelles qui viennent de leur côté sont souvent dures, bouleversantes, et pourtant encourageantes, humainement, spirituellement. Je prends en compte le paramètre divin, prenez cela comme vous voudrez.

Ce qui m’inquiète aussi, dans le contexte, c’est l’attitude qu’avaient eue, au moment de l’opération Covid, le patriarche et son éventuel successeur, le métropolite Tikhon de Pskov, qui est maintenant métropolite de la Crimée et de la Novorussie. J’ai encore à l’esprit leurs exhortations à appliquer les mesures covidiques de l’OMS, le masque stupide, grotesque et asservissant, les QR codes et le vaccin meurtrier, dont on découvre de plus en plus la nocivité, les effets secondaires fréquents et considérables, sans savoir même ce qu’il nous réserve à long terme. D’après tout ce que je vois et entends, et je précise, de la part de spécialistes, de gens compétents, nous allons avoir de sacrées surprises, ce qui se passe maintenant, ce ne sont que les signes avant-coureurs, comme on dit ici, ce ne sont que les fleurettes, attendez les fruits. Comment en serait-il autrement quand c’est la mafia qui contrôle les gouvernements ?

Igor Drouz a participé à une émission de la télé nationale sur les partouzes de petites filles organisées par Epstein pour le gratin mondial dans son île aux enfants. Commentaire d’un de ses lecteurs pas content : « Oui, après cela, tout le monde va penser que Poutine est impeccable, parfaitement bien, que nous avons de la chance de l’avoir. » J’ai répondu : « Pas forcément. On ne pensera pas forcément qu’il est si bien, mais on pourrait simplement se dire qu’il n’est pas si mal que cela ».