En France, des médecins vaxinés ne veulent pas de la réintégration des suspendus

[Source : olivierdemeulenaere]

La réintégration des soignants suspendus donne des boutons et des aigreurs d’estomac aux télétoubibs

Par Olivier Demeulenaere

Il va falloir les piquer… ils risquent de contaminer tout le monde ! 🙂 OD

« On est écœurés » : la colère de médecins face à la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19

« On a porté la campagne de vaccination (…). Il ne faut pas que le gouvernement compte sur nous pour porter les prochaines campagnes, ils n’auront qu’à les faire avec les antivax! », lâche-t-il auprès de BFMTV.com.






Le colonel US Douglas Macgregor et l’analyste français du Renseignement Éric Dénecé répondent à cinq questions sur le conflit en Ukraine

[Source : RadioInfoCite]

Deux poids lourds de la géopolitique sur un même plateau, ça vaut le détour. Les réponses qui s’enchaînent sont très complémentaires et s’accordent sur le fond.






Des députés autrichiens quittent l’hémicycle pendant que Zelensky prononce son discours

Les politiciens se lèvent littéralement et quittent l’hémicycle pendant que la marionnette ukrainienne prononce son discours.
Le monde en a assez de la guerre par procuration menée par les États-Unis en Russie, de la propagande, des souffrances inutiles et des pertes de vies humaines.






Un professeur finlandais expose les racines occultes du Forum économique mondial

[Source : medias-presse.info]

[Illustration : Great Reset et Great Narrative, les programmes officiels du Forum économique mondial de Klaus Schwab]

Par Pierre-Alain Depauw

« Les justifications des politiques mondiales de l’ONU et du Forum économique mondial, visant à subjuguer les gens, sont habillées sous forme de science, mais elles sont basées sur l’ésotérisme et l’occultisme. »

Côtoyant depuis une trentaine d’années des cercles du pouvoir dans le cadre de ses recherches, le professeur finlandais Mikko Paunio, considère que les politiques environnementales de l’ONU, du Club de Rome et du Forum économique mondial sont imprégnées d’ésotérisme.

Les arguments du professeur Mikko Paunio ont été présentés pour la première fois à un public finlandais en octobre 2022, dans une conférence intitulée « Occult Power ». Répétons-le, il ne s’agit pas d’un obscur théoricien du complot, mais d’un homme dont la longue carrière l’a mené dans les coulisses mêmes du pouvoir. Le professeur Paunio est un épidémiologiste qui a travaillé pour un certain nombre d’institutions de santé publique dans sa Finlande natale, et qui, après un bref passage à la Banque mondiale, est actuellement médecin principal au ministère des Affaires sociales et de la Santé de Finlande. Son travail en tant que conseiller scientifique et politique l’a amené à participer à des réunions au niveau des États à travers l’Europe et les États-Unis.

Il a combiné cela avec une opposition franche à la « religion » climatique dont les « idées néo-malthusiennes » sont un point de principe parmi l’élite technocratique. En fait, c’est son travail de spécialiste de la santé publique qui l’a d’abord alerté sur les sombres courants sous-jacents de ces misanthropes adorateurs de la nature et de leur culte à Gaïa.

« Quand j’étais jeune chercheur en médecine, je suis devenu l’un des secrétaires du Comité de l’énergie du Premier ministre en Finlande à la suite de l’accident de Tchernobyl. Moi-même et les autres secrétaires avons dû lire un flux de conscience manuscrit sans fin d’un membre du comité appelé Pentti Malaska, professeur d’études futures à l’Université d’économie et de commerce de Turku.

Qu’y avait-il de si remarquable dans cette rencontre ?

Il a été révélé plus tard qu’il était un occultiste. »

L’intérêt du professeur Paunio a été piqué, et c’est ainsi qu’a commencé son long voyage dans ce qu’il appelle « … le panthéisme nouveau et ancien de la nature développé dans le cadre de l’ONU, avec ses partenaires le Club de Rome et le Forum économique mondial. »

La création du Club de Rome en 1968 a été une étape importante dans le culte de la Terre, présentant l’humanité comme un handicap porté par une planète souffrante condamnée à un avenir catastrophique sans l’intervention d’une organisation internationale bienveillante et éclairée.

En combinant les prophéties de malheur avec la promesse d’espoir, il a creusé un sillon bien tracé par les dirigeants des bureaucraties internationales d’aujourd’hui. L’Organisation mondiale de la santé, les Nations Unies et le Forum économique mondial sont tous des représentants de cette méthode et sont bien sûr unis dans leur engagement envers les projets mondialistes.

Pourtant, il y a plus qu’un intérêt commun mondialiste qui unit ces organisations, explique le professeur Paunio.

« En 1991, dans mon premier livre, Vihreä valhe [Le mensonge vert], j’ai fait le constat qu’une grande partie des militants du mouvement néo-malthusien vert étaient attirés par l’anthroposophie ou la pensée occulte plus originale, c’est-à-dire, la théosophie. »

Le professeur Paunio accuse les maîtres du monde d’être directement inspirés d’une tradition occulte. Le panthéisme de la nature s’inspire spécifiquement de la « sagesse » de la théosophie, qui est basée sur l’ésotérisme et l’occultisme de l’escroc la plus célèbre du monde, Madame Blavatsky, qui prétendait avoir découvert la « vérité perdue » qui unit les religions du monde.

Klaus Schwab avait recruté Maurice Strong, un riche industriel canadien sans instruction (1929-2015), pour diriger la fondation du WEF. Maurice Strong était LA figure centrale dans la promotion du programme de développement durable depuis le premier sommet environnemental de l’ONU à Stockholm en 1972. Il était également un occultiste et un ésotériste invétéré.

Paunio a longuement écrit sur le développement de la tradition occulte à partir du 19e siècle, notant et nommant des personnalités politiques qui ont visiblement absorbé les principes du panthéisme de la nature.

Les découvertes du Professeur Paunio révèlent comment les organisations comme le WEF travaillent avec les gouvernements pour falsifier les preuves afin de promouvoir un programme d’effondrement.

Paunio explique comment le Forum économique mondial a, par exemple, utilisé un fonds d’innovation finlandais pour faire avancer la grande réinitialisation de Schwab.

En 2016, SITRA, qui est subordonné au Parlement finlandais, a rendu un rapport fabriqué sur le miracle de l’économie circulaire en Finlande et a créé le concept actuel d’économie circulaire pour le Forum économique mondial, qui est nocif pour l’environnement, la santé humaine et l’économie.

En exploitant ce concept, la Commission de l’Union européenne a fait des présentations aux législateurs de l’UE, par exemple, le règlement sur la taxonomie de la finance verte, le paquet sur l’économie circulaire de Jyrki Katainen et l’énorme paquet climatique Fit for 55, qui est encore principalement entre les mains des législateurs de l’UE, et ce qui conduira finalement à une planification quinquennale de style soviétique et à la chute de la société industrielle moderne.

Le professeur Paunio appelle les gens, simples travailleurs et entrepreneurs qui aiment leur pays et leur famille, à se réveiller pour défendre le réel et refuser ces expériences folles.

[Voir aussi :
École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus
Les origines sombres de la Grande Réinitialisation de Davos
La religion du carbone
Les stratagèmes totalitaires des génocidaires mondialistes, partie 1
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
Luciferisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur
Le programme de contrôle de la population]






Des mensonges, des absurdités et des folies partout

[Source : businessbourse.com]

L’auteur et journaliste de renom James Howard Kunstler (JHK) s’est rebellé et a souligné que le public américain se fait raconter un mensonge après l’autre par les médias corrompus, par le gouvernement et par la communauté médicale. Ce genre de mensonge, selon JHK, est une pure trahison de la part de toutes les parties, concernant les 600 millions d’injections d’armes biologiques que sont les vaccins contre le CV19, le système bancaire en ruine, sans oublier la guerre en Ukraine. Commençons par le génocide lié aux vaccins contre le Covid-19. Voici ce que JHK dit :

« Ils prétendent qu’ils n’ont eu aucun effet secondaire grave, car ils ignorent leurs propres statistiques, et ils ne veulent pas dresser un tableau réaliste pour que le public américain ne puisse pas voir quelles ont été les conséquences de leur programme de vaccination… Je ne pense pas qu’ils puissent en masquer la réalité encore longtemps. Il y a tout simplement trop de gens qui connaissent trop de personnes qui ont été blessées ou tuées par les vaccins. Le problème fondamental est que la malhonnêteté vous place dans une position de faiblesse, et que la vérité vous place dans une position de force. Finalement, si vous n’êtes pas honnête avec vous-même et les autres personnes autour de vous, tout le monde va finir par le savoir. Ils sont obligés d’amplifier les récits qui sont manifestement faux, et très bientôt, je pense que les gens vont être super énervés de la façon dont tout cela s’est passé. »

Avec la crise bancaire, JHK dit que le mensonge selon lequel tout est sous contrôle va également être exposé. Voici ce que JHK dit :

« Lorsque vous êtes obligé de rapidement sortir vos dépôts comme ce fut le cas à la “Silicon Valley Bank”, ils sortent leurs actifs en dessous de leur valeur supposée et ils deviennent insolvables. J’imagine qu’il y a beaucoup de dégâts qui vont s’intensifier très prochainement, et nous n’avons pas vu beaucoup d’action dans le racket des produits dérivés jusqu’à présent, et ce sera un gros problème quand cela se produira à cause des contrats complètement imprudents qui ont été faits. C’est vraiment un mauvais pari, et les personnes qui ont fait ce pari ne peuvent pas rembourser les pertes, et tout cela est vraiment un désastre qui est à la surface et qui va arriver très bientôt. »

JHK dit que la soi-disant réinitialisation va se produire, mais pas comme Klaus Schwab le souhaite. Tout deviendra extrêmement local, et JHK dit ceci :

« L’aspect social de la vie aggravera tout cela. »

Les mensonges sur l’Ukraine et la guerre perdue déclenchée par l’OTAN sont résumés par JHK :

« Rétrospectivement, tout le monde peut très bien comprendre pourquoi Donald Trump voulait tout simplement téléphoner à Zelensky au sujet des activités de la famille Biden en Ukraine. L’ensemble du portefeuille de l’Ukraine n’est qu’un gros sac de merde. À cause de ces activités, il y a une guerre contre le peuple, et cela inclut une guerre contre Donald Trump. Ils essaient par tous les moyens de le chasser du terrain de jeu… Je pense qu’il est prudent de dire que le gouvernement américain n’est pas votre ami. »

En conclusion, voici ce que JHK dit :

« C’est une période de l’histoire extrêmement perverse socialement et politiquement. J’ai grandi dans la période hippie. C’était assez fondé par rapport au délire et à la folie sans fondement dans lesquels ce pays est impliqué maintenant. Le fait qu’il y ait un débat sur l’heure de passage du conte drag queen pour les enfants est incroyable… C’est quoi ce cirque ? Un homme qui imite délibérément une femme à tous points de vue… C’est censé être bon pour les enfants et ne pas leur faire peur ? Il y a une folie uniforme à travers la culture, et on demande aux gens d’avaler des histoires de plus en plus absurdes. C’est là où nous en sommes aujourd’hui. On nous demande d’avaler des idées absurdes les unes après les autres. »



Source : usawatchdog.com


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L’Iran appelle la France à engager le dialogue avec son peuple

[Source : french.presstv.ir]

[Photo : Départ d’incendie lors d’une manifestation à Toulouse, le 23 mars 2023. ©AFP]

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a appelé les autorités françaises à répondre aux exigences des centaines de milliers de Français qui ont défilé à travers tout leur pays et contre la réforme des retraites, plutôt que d’attiser les troubles dans d’autres pays. [NDLR La honte pour le gouvernement français.]

Nasser Kanaani, a réagi dans un tweet aux protestations contre le projet du gouvernement français de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, sans vote parlementaire.

Réforme des retraites: des rassemblements partout en France
[Affrontements entre policiers et manifestations, le 23 mars à Paris. ©Reuters]

« Il est rapporté que des manifestants ont incendié la mairie de Bordeaux et que les pompiers se sont joints aux manifestations nationales dans la dernière d’une série de protestations violentes qui secouent la France », a-t-il fait remarquer.

« Ceux qui sèment le vent récoltent la tempête », a poursuivi le haut diplomate iranien. « Bien que Téhéran ne soutienne pas le sabotage et le chaos, il préconise tout de même aux responsables français de se soumettre plutôt aux exigences du peuple français et d’éviter l’exercice de la violence à son encontre et d’éviter aussi si possible de semer le chaos dans d’autres pays souverains ! », a écrit Kanaani dans un tweet.

« Le gouvernement français devrait engager le dialogue avec son peuple et entendre sa voix. Ce genre d’attitude ne ressemble en rien avec celle habituelle des responsables français consistant à prêcher la morale aux autres », a-t-il dit avec une pointe d’ironie.

« Les manifestants français attendent également de voir le clip vidéo collectif réalisé par des femmes ministres européennes, australiennes et canadiennes, en soutien aux femmes françaises qui manifestent », a souligné le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.

[Voir la suite sur https://french.presstv.ir]




France — Renationaliser les autoroutes pour financer les retraites ?

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

De quoi financer les retraites ! Autoroute, le gouvernement reconnait que nous avons été couillonnés !

Le ministre Bruno Le Maire a reconnu que les calculs de rentabilité pour les actionnaires remontant à la privatisation des autoroutes en 2006 n’avaient « pas été bons ».

Le gouvernement a demandé au Conseil d’État de quelle manière il serait possible de raccourcir « de quelques années » la durée des concessions de certaines sociétés autoroutières, qui ont été plus rentables que prévu, a indiqué mercredi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, voulant « éviter toute rente ». Il a reconnu devant les commissions des Finances et du Développement durable de l’Assemblée nationale que les calculs de rentabilité pour les actionnaires remontant à la privatisation des autoroutes en 2006 n’avaient « pas été bons ».

Sérieux ?

Cela fait des années que nous sommes très nombreux à dire que ce qu’il s’est passé avec la privatisation des autoroutes est du vol en bande organisée de la nation, du bien commun.




À Moscou, Xi et Poutine enterrent la Pax Americana

[Source : reseauinternational.net]

Par Pepe Escobar

À Moscou cette semaine, les dirigeants chinois et russe ont révélé leur engagement commun à redéfinir l’ordre mondial, une entreprise qui n’a « pas été vue depuis 100 ans ».

Ce qui vient de se passer à Moscou n’est rien de moins qu’un nouveau Yalta, qui, soit dit en passant, se trouve en Crimée. Mais contrairement à la rencontre capitale entre le président des États-Unis Franklin Roosevelt, le dirigeant soviétique Joseph Staline et le Premier ministre britannique Winston Churchill en Crimée, territoire de l’URSS, en 1945, c’est la première fois depuis sans doute cinq siècles qu’aucun dirigeant politique de l’Occident ne fixe l’ordre du jour mondial.

Ce sont les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine qui dirigent désormais le spectacle multilatéral et multipolaire. Les exceptionnalistes occidentaux peuvent déployer leur routine de pleurnichards autant qu’ils le veulent : rien ne changera les aspects spectaculaires et la substance sous-jacente de cet ordre mondial en développement, en particulier pour le Sud mondial.

Les objectifs de Xi et de Poutine ont été expliqués en détail avant leur sommet, dans deux articles d’opinion rédigés par les présidents eux-mêmes. Tel un ballet russe hautement synchronisé, la vision de Poutine a été exposée dans le Quotidien du Peuple en Chine, en mettant l’accent sur un « partenariat tourné vers l’avenir », tandis que celle de Xi a été publiée dans la Gazette russe et sur le site web de RIA Novosti, en mettant l’accent sur un nouveau chapitre de la coopération et du développement commun.

Dès le début du sommet, les discours de Xi et de Poutine ont plongé la foule de l’OTAN dans une frénésie hystérique de colère et d’envie : la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a parfaitement saisi l’ambiance lorsqu’elle a fait remarquer que l’Occident avait « l’écume à la bouche ».

La première page de la Gazette russe de lundi était emblématique : Poutine visitant la ville de Marioupol, libérée des nazis, et discutant avec les habitants, côte à côte avec l’éditorial de Xi. C’était, en résumé, la réponse laconique de Moscou à la cascade du MQ-9 Reaper de Washington et aux manigances du tribunal kangourou de la Cour pénale internationale (CPI). « Écume à la bouche » autant que vous voulez, l’OTAN est en train d’être complètement humiliée en Ukraine.

Lors de leur première rencontre « informelle », Xi et Poutine se sont entretenus pendant pas moins de quatre heures et demie. À la fin, Poutine a personnellement escorté Xi jusqu’à sa limousine. Cette conversation était la véritable affaire : tracer les lignes directrices de la multipolarité, qui commence par une solution pour l’Ukraine.

Comme on pouvait s’y attendre, il y a eu très peu de fuites de la part des sherpas, mais il y en a eu une assez importante concernant leur « échange approfondi » sur l’Ukraine. Poutine a poliment souligné qu’il respectait la position de la Chine, exprimée dans le plan de résolution du conflit en 12 points de Pékin, qui a été complètement rejeté par Washington. Mais la position russe reste inébranlable : démilitarisation, neutralité de l’Ukraine et prise en compte des nouveaux faits sur le terrain.

Parallèlement, le ministère russe des Affaires étrangères a totalement exclu que les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne puissent jouer un rôle dans les futures négociations sur l’Ukraine : ils ne sont pas considérés comme des médiateurs neutres.

Un patchwork multipolaire

La journée suivante a été consacrée aux affaires : de l’énergie à la coopération « militaro-technique » en passant par l’amélioration de l’efficacité des corridors commerciaux et économiques traversant l’Eurasie.

La Russie est déjà le premier fournisseur de gaz naturel de la Chine, devant le Turkménistan et le Qatar. La majeure partie de ce gaz est acheminée par le gazoduc Force de Sibérie, d’une longueur de 3000 km, qui relie la Sibérie à la province chinoise du Heilongjiang, dans le nord-est du pays, et qui sera mis en service en décembre 2019. Les négociations sur le gazoduc Force de Sibérie II, qui passera par la Mongolie, progressent rapidement.

La coopération sino-russe dans le domaine de la haute technologie va exploser : 79 projets pour plus de 165 milliards de dollars. Tout y passe, du gaz naturel liquéfié (GNL) à la construction aéronautique, en passant par la construction de machines-outils, la recherche spatiale, l’agro-industrie et les corridors économiques améliorés.

Le président chinois a explicitement déclaré qu’il souhaitait lier les projets de la nouvelle route de la soie à l’Union économique eurasiatique (UEE). Cette interpolation entre la BRI et l’UEE est une évolution naturelle. La Chine a déjà signé un accord de coopération économique avec l’UEE. Les idées du stratège macroéconomique russe Sergey Glazyev portent enfin leurs fruits.

Enfin, il y aura un nouvel élan vers des règlements mutuels en monnaies nationales – et entre l’Asie et l’Afrique, et l’Amérique latine. À toutes fins utiles, Poutine a approuvé le rôle du yuan chinois en tant que nouvelle monnaie commerciale de choix, tandis que les discussions complexes sur une nouvelle monnaie de réserve adossée à l’or et/ou aux matières premières se poursuivent.

Cette offensive économique et commerciale conjointe s’inscrit dans le cadre de l’offensive diplomatique concertée entre la Russie et la Chine visant à remodeler de vastes pans de l’Asie occidentale et de l’Afrique.

La diplomatie chinoise fonctionne comme la matryoshka (poupées russes empilées) en termes de transmission de messages subtils. Le fait que le voyage de Xi à Moscou coïncide exactement avec le 20ème anniversaire de l’opération américaine « Choc et Effroi » et de l’invasion, de l’occupation et de la destruction illégales de l’Irak est loin d’être une coïncidence.

Parallèlement, plus de 40 délégations africaines sont arrivées à Moscou un jour avant Xi pour participer à une conférence parlementaire intitulée « Russie-Afrique dans le monde multipolaire », en prélude au deuxième sommet Russie-Afrique qui se tiendra en juillet prochain.

La zone entourant la Douma ressemblait à l’ancienne époque du Mouvement des non-alignés (MNA), lorsque la plupart des pays africains entretenaient des relations anti-impérialistes très étroites avec l’URSS.

Poutine a choisi ce moment précis pour annuler plus de 20 milliards de dollars de dettes africaines.

En Asie occidentale, la Russie et la Chine agissent de manière totalement synchronisée. Asie de l’Ouest. Le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran a été lancé par la Russie à Bagdad et à Oman : ce sont ces négociations qui ont abouti à la signature de l’accord à Pékin. Moscou coordonne également les discussions sur le rapprochement Syrie-Turquie. La diplomatie russe avec l’Iran – désormais sous le statut de partenariat stratégique – est maintenue à l’écart.

Des sources diplomatiques confirment que les services de renseignement chinois, par le biais de leurs propres enquêtes, sont désormais pleinement convaincus de la grande popularité de Poutine dans toute la Russie, et même au sein des élites politiques du pays. Cela signifie que les conspirations de type changement de régime sont hors de question. Cet élément a joué un rôle fondamental dans la décision de Xi et du Zhongnanhai (le siège central du parti et de l’État chinois) de « parier » sur Poutine en tant que partenaire de confiance dans les années à venir, étant donné qu’il pourrait se présenter aux prochaines élections présidentielles et les remporter. La Chine s’inscrit toujours dans la continuité.

Le sommet Xi-Poutine a donc définitivement consacré la Chine et la Russie comme des partenaires stratégiques globaux à long terme, déterminés à développer une concurrence géopolitique et géoéconomique sérieuse avec les hégémons occidentaux en déclin.

Tel est le nouveau monde né à Moscou cette semaine. Poutine l’avait précédemment défini comme une nouvelle politique anticoloniale. Il s’agit désormais d’un patchwork multipolaire. La démolition des vestiges de la Pax Americana est irréversible.

« Des changements qui n’ont pas eu lieu depuis 100 ans »

Dans « Avant l’hégémonie européenne : Le système mondial après 1250-1350 », Janet Abu-Lughod a soigneusement construit un récit montrant l’ordre multipolaire qui prévalait lorsque l’Occident était « à la traîne de l’Orient ». Plus tard, l’Occident n’a pris de l’avance que parce que l’Orient était temporairement en désarroi.

Il se peut que nous assistions à un changement historique similaire, marqué par un renouveau du confucianisme (respect de l’autorité, accent mis sur l’harmonie sociale), de l’équilibre inhérent au Tao et du pouvoir spirituel de l’orthodoxie orientale. Il s’agit bien d’un combat civilisationnel.

Moscou, qui accueille enfin les premiers jours ensoleillés du printemps, a fourni cette semaine une illustration plus grande que nature des « semaines où il se passe des décennies » par rapport aux « décennies où il ne se passe rien ».

Les deux présidents ont fait leurs adieux de manière poignante.

Xi : « Aujourd’hui, il y a des changements qui n’ont pas eu lieu depuis 100 ans. Lorsque nous sommes ensemble, nous conduisons ces changements. »

Poutine : « Je suis d’accord. »

Xi : « Prends soin de toi, cher ami. »

Poutine : « Bon voyage. »

À l’aube d’un nouveau jour, du pays du Soleil levant aux steppes eurasiennes.

Pepe Escobar

source : The Cradle

traduction Réseau International




Dr Andy Kaufman — COVID 19(84) — La SImulation Informatique mise à nu

[Source : Vidéos du net]






Vaccin Covid : Des milliards de doses à la poubelle, plus personne n’en veut

[Source : geopolintel.fr]

Imaginez que tous les contrats passés entre Pfizer et l’Union Européenne n’ont qu’une seule et même destination, l’incinérateur.
Ce sont des milliards de doses qui sont incinérées ou données aux pays pauvres puisque personne ne veut se faire vacciner. La supercherie du confinement a été actée par les révélations du journal anglais The Telegraph et les fameux Lockdown Files.
Maintenant nous découvrons que la vaccination Covid était aussi une fraude.

L’eurodéputé croate Mislav Kolakušić :

« Aujourd’hui, nous assistons à l’incinération de milliards de doses de vaccins covid dans le monde entier parce que personne n’en veut…
… Il aurait été préférable de les brûler immédiatement et de sauver ainsi la santé et la vie de nombreux citoyens » !

La position de l’eurodéputé va encore plus loin puisqu’il demande aussi la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes des effets secondaires du vaccin.

Selon une dépêche de l’agence Reuters, on apprend que l’UE pourrait payer plus cher les injections COVID de Pfizer en échange d’un plus petit volume de vaccin.

Des milliards partent en fumée pour engraisser les laboratoires pharmaceutiques par la corruption des gouvernements.

27 JANVIER (REUTERS) — BRUXELLES DISCUTE AVEC PFIZER (PFE.N) ET BIONTECH (22UAY.DE) DE LA POSSIBILITÉ DE RÉDUIRE LES 500 MILLIONS DE DOSES DE VACCIN COVID-19 QUE L’UE S’EST ENGAGÉE À ACHETER CETTE ANNÉE, EN ÉCHANGE D’UN PRIX PLUS ÉLEVÉ, A DÉCLARÉ UNE SOURCE AU COURANT DES NÉGOCIATIONS.

Il est également question d’une prolongation du délai de livraison, éventuellement jusqu’au second semestre 2024, a précisé la source. Cette source n’a pas souhaité être identifiée, car les discussions sont confidentielles.
Les négociations sont en cours et l’on ne sait pas encore quel en sera le résultat final.

Les négociations interviennent dans un contexte de saturation mondiale des vaccins COVID-19 et portent sur le plus gros contrat de vaccins signé par l’UE pendant que la pandémie faisait rage.
Un porte-parole de la Commission européenne, sollicité pour commenter les négociations, a invité les fabricants de vaccins à collaborer avec les États membres et la Commission « pour faire en sorte que les accords reflètent l’évolution de la situation ».

La Commission « continuera d’adapter l’approvisionnement en doses de vaccin dans les années à venir, et de l’étendre sur une période plus longue », a déclaré le porte-parole, refusant de commenter les prix ou d’autres détails.

Un porte-parole de Pfizer a refusé de commenter les détails des discussions, mais a déclaré que l’entreprise s’était toujours engagée à tenir compte des préoccupations des États membres de l’UE.

En ce qui concerne le prix, le porte-parole de Pfizer a déclaré :

« Nous avons toujours eu une approche de tarification échelonnée pour le vaccin COVID-19, guidée par des volumes convenus et des niveaux de revenu national, afin d’assurer l’équité entre les accords conclus avec des pays ayant des profils économiques similaires. »

Un porte-parole de BioNTech a ajouté que son entreprise « continue de travailler avec la Commission européenne et les gouvernements pour trouver des solutions pragmatiques tout en respectant les principes fondamentaux convenus entre les parties lors de la conclusion de l’accord ».

SURABONDANCE MONDIALE

Bien que la surabondance de vaccins soit un problème mondial, l’Europe est confrontée à un excès particulièrement important.

La plupart des citoyens de l’Union européenne qui souhaitaient recevoir une première dose du vaccin COVID-19, et ceux qui pouvaient ensuite bénéficier d’un rappel l’ont reçu. En novembre, l’autorité européenne de réglementation des médicaments a fait savoir que l’utilisation des doses de rappel avait été décevante.

En mai 2021, Bruxelles a signé un contrat avec Pfizer et BioNTech pour l’achat de 900 millions de doses, avec une option pour 900 millions de doses supplémentaires d’ici à la fin de 2023.

La moitié ou plus des 900 premiers millions de doses prévues par ce contrat n’ont pas encore été livrées en raison d’une baisse de la demande l’année dernière. L’UE n’a pas exercé l’option supplémentaire.

Selon Our World in Data, quelque 328 millions de personnes dans l’UE, sur une population totale d’environ 450 millions, ont reçu le premier cycle de vaccination.

Les discussions sur les doses non désirées sont les dernières d’une série de négociations sur les changements à apporter au contrat 2021. Bruxelles est sous pression pour réduire le volume des vaccins, car les États membres de l’UE se plaignent de budgets serrés et ne souhaitent pas dépenser de l’argent pour des doses inutiles.

À 19,50 euros (21,22 dollars) dans le contrat de mai 2021, le montant que les gouvernements européens sont contractuellement obligés de payer cette année se situe entre 7,8 et 9,75 milliards d’euros.

Le prix renégocié en Europe n’est pas clair. Aux États-Unis, Pfizer espère facturer un prix de liste de 110 à 130 dollars par dose à l’automne, bien que ce prix n’inclue pas les remises.

Les fonctionnaires de l’Union européenne affirment depuis des mois qu’il existe une inadéquation entre l’offre et la demande de vaccins COVID-19.

« Nous ne sommes plus au plus fort de la crise, ce qui a un impact direct sur notre demande de vaccins, alors que les finances publiques sont actuellement soumises à de fortes pressions », a déclaré la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, lors d’une réunion du Conseil européen en décembre.

« Nos contrats de vaccins doivent tenir compte de la situation actuelle et les entreprises doivent faire preuve de flexibilité à cet égard », a-t-elle ajouté.

L’été dernier, les deux parties ont décidé d’interrompre les livraisons afin de donner aux pays de l’UE le temps d’administrer les vaccins qu’ils avaient reçus. Cette décision a été prise après que les gouvernements de l’UE eurent averti Pfizer et d’autres entreprises que des millions de doses risquaient d’être gaspillées.

En novembre, ils ont signé un amendement donnant aux pays la possibilité de faire livrer des doses et de les stocker dans des entrepôts, autre signe de la surabondance de l’offre.

(1 dollar = 0,918 4 euro)

PROPOSITION DE RÉSOLUTION VISANT À CRÉER UN FONDS EUROPÉEN D’INDEMNISATION DES VICTIMES DES VACCINS CONTRE LA COVID-19 :

Le 17.3.2022
déposée conformément à l’article 143 du règlement intérieur
– Comirnaty (Pfizer, BioNTech)
– Vaccin COVID-19 Janssen
– Spikevax (vaccin Moderna)
– Vaxzevria (vaccin AstraZeneca)

B9-0169/2022 PROPOSITION DE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN VISANT À CRÉER UN FONDS EUROPÉEN D’INDEMNISATION DES VICTIMES DES VACCINS CONTRE LA COVID-19

Le Parlement européen,

– vu l’article 143 de son règlement intérieur,

A. considérant que l’Agence européenne du médicament répertorie déjà plus d’un million de cas d’effets indésirables à la suite d’une injection de vaccin contre la COVID-19 :

– 582 074 pour le vaccin Pfizer BioNTech,
– 244 603 pour le vaccin AstraZeneca,
– 150 807 pour le vaccin Moderna,
– 40 766 pour le vaccin Janssen(([1] Chiffres au 30 janvier 2022, publiés le 17 février 2022 par l’Agence européenne des médicaments.
https://www.ema.europa.eu/en/documents/covid-19-vaccine-safety-update/covid-19-vaccines-safety-update-17-february-2022_en.pdf));

B. considérant que ces effets indésirables sont parfois sévères — ainsi, un enfant de 13 ans aurait perdu la vue à 90 % après une première dose du vaccin Pfizer(([2] https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-un-avocat-de-marseille-depose-un-recours-contre-pfizer-les-reseaux-sociaux-s-emballent-2440867.html));

C. considérant que l’Agence européenne des médicaments affirme que les vaccins contre la COVID-19 ont eu, dans l’Union européenne, une issue fatale pour environ 10 000 personnes :

– 7 023 pour celui de Pfizer,
– 1 447 pour celui d’AstraZeneca,
– 834 pour celui de Moderna,
– 279 pour celui de Janssen ;

D. considérant que la Commission européenne a négocié les contrats d’achat et qu’elle n’a pas souhaité que les laboratoires pharmaceutiques engagent leur responsabilité ; considérant de plus que les députés européens n’ont pas eu accès aux contrats pendant les négociations ;

1. demande à la Commission européenne de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre la COVID-19 ;

2. charge son Président de transmettre la présente résolution à la Commission et aux États membres.

NOMBRE TOTAL DE DOSES DE VACCIN CONTRE LA COVID-19 PÉRIMÉES DANS L’UNION EN 2022

8.2.2023
Réponse écrite

Question prioritaire avec demande de réponse écrite P-000399/2023
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
Michèle Rivasi (Verts/ALE)

Selon un rapport de presse(([3] https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/eu-may-pay-more-pfizer-covid-shots-return-lower-volume-2023-01-27/)), la Commission a confirmé qu’elle est en train de renégocier avec Pfizer et BioNTech son troisième et plus gros contrat afin de réduire le nombre de doses de vaccin contre la COVID-19 que l’Union s’est engagée à acheter cette année (jusqu’à 500 millions de doses) en échange d’un prix plus élevé.

Nous supposons que la Commission renégocie son contrat sur la base des informations qu’elle a recueillies auprès des 27 États membres sur le nombre de doses reçues par chaque pays l’année dernière et le nombre de ces doses périmées inutilisées dans leurs stocks.

1. Combien de doses de vaccin Pfizer/BioNTech ont été livrées aux États membres en 2022 et combien d’entre elles ont périmé sans avoir été utilisées ?
2. La Commission peut-elle fournir des données chiffrées détaillées pour chaque État membre ?
3. Que prévoit la Commission pour l’année 2023 si le contrat n’est pas renégocié et combien de doses de vaccin risquent d’expirer dans l’Union en 2023 ?

Dépôt : 8.2.2023





Et si les États-Unis s’effondraient ?

[Source : Idriss J. Aberkane]

D’Emmanuel Todd à Igor Panarin, l’effondrement de l’empire américain a été pronostiqué depuis plusieurs années, et est souvent analysé comme la conséquence naturelle et historiquement inévitable de l’« imperial overstretch » ou « hyperextension impériale » prédite par Paul Kennedy. Une différence importance cependant : l’empire de Washington (pour étendre les termes de Brzezinski, puisque le FMI et la Banque Mondiale se trouvent à Washington) dispose d’un pouvoir sans précédent : la capacité à forcer le monde entier à financer son influence, en forçant toutes les nations à accepter sa monnaie.

En 1997 Zbigniew Brzezinski, dans son classique Le Grand Échiquier, anticipe quelques conséquences géopolitiques à l’effondrement de l’Empire de Washington, et même s’il est juge et partie, nous devons observer que oui, ces conséquences seraient dramatiques, et ce malgré toutes les exactions géopolitiques brutales commises par cet empire depuis 1945, parce que le fonctionnement des relations internationales n’a quasiment pas changé depuis le Traité de Westphalie en 1648, et demeure basé sur les rapports de force, dans lesquels l’empire de Washington fonctionne comme la banque centrale de la force militaire à travers le monde, et se retrouve, logiquement, « too big to fail » [trop gros pour faire faillite]…

[Note de Joseph : le point de vue d’Idriss Aberkane est discutable. D’une part, si les États-Unis s’effondraient la Chine et la Russie les remplaceraient rapidement en matière d’influence mondiale et celle-ci serait plus probablement stabilisatrice que guerrière. Et d’autre part, une bonne partie du réseau financier occidental qui finance notamment les conflits s’effondrerait aussi. Enfin, il pourrait y avoir une ouverture vers une démilitarisation massive plutôt qu’une poursuite de la course actuelle aux armements stimulée par l’agressivité américaine.]




Un grain dans le rouage du Great Reset : retour de l’argent liquide en Suède

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

L’expérience de vivre sans argent liquide a fait long feu en Suède. Plusieurs raisons dont les inégalités sociales engendrées et des potentielles cyberattaques expliquent cette marche arrière de la nation du progressisme. Ce retour aux espèces est un grain dans les rouages du Great Reset et du « tout numérique » vanté par l’Union Européenne.

Une loi suédoise oblige les institutions de crédit à fournir des services en argent liquide

Le quotidien Le Temps revient sur cette mauvaise expérience :

« Dans ce pays où l’on peut tout payer par carte bancaire, sans minimum d’achat (…), ils sont de plus en plus nombreux à n’avoir aucune pièce ou aucun billet dans leur porte-monnaie.

« Dans les églises, la traditionnelle quête a été remplacée par la possibilité de verser son obole par Swish, un système de paiement instantané par téléphone qui lie votre numéro à votre compte bancaire. Même les mendiants, plutôt que de tendre la main en vain, arborent sur leur poitrine leur numéro de Swish. Les 56 milliards de couronnes qui circulent encore dans le pays ne représentent plus que 1,2 % du PIB, le plus bas niveau du monde (la moyenne dans l’Eurozone est de 10 %), et le cash n’est plus utilisé que dans 6 % des transactions.

« La Suède se vantant d’adopter au plus tôt les nouvelles technologies, ces performances étaient célébrées comme le signe d’une société “agile”, rapide, efficace »… jusqu’au 1er janvier 2020. Cette année-là « a vu en effet l’entrée en vigueur d’une loi sur “l’obligation des institutions de crédit de fournir des services en argent liquide”, aux dispositions plutôt radicales dans cette économie “tout numérique”. Les Suédois doivent maintenant pouvoir retirer de l’argent liquide — et en déposer pour les entreprises — dans un rayon de 25 kilomètres autour de leur domicile. Une disposition qui doit s’appliquer à 99,7 % de la population, les autres 0,3 % vivant dans des recoins trop reculés de Laponie. La mesure a été adoptée à la quasi-unanimité des députés en novembre dernier et accorde un an aux banques pour se mettre en conformité, l’autorité de supervision bancaire se donnant le droit d’amender les récalcitrants. »

Il s’agit de laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables

Pour le gouvernement suédois, cette décision vise à laisser à chaque Suédois la liberté de choisir ses moyens de paiement, et de protéger les plus vulnérables : « Le paiement électronique présente beaucoup d’avantages, mais on doit aussi pouvoir utiliser le cash. Les personnes âgées, les handicapés, ceux qui viennent d’arriver en Suède doivent pouvoir payer en liquide. », a expliqué en son temps le ministre des Finances Per Bolund.

Le déclin du cash, expliquait en mars 2020 Le Temps, était « si rapide en Suède — la proportion de paiements liquides dans les commerces a chuté de 40 % en 2010 à 15 % en 2016 — que ce choix risquait bientôt de ne plus être possible. Les agences bancaires sont de plus en plus nombreuses à n’offrir aucun service en argent liquide et, en ville, il faut parfois marcher de longues minutes avant de trouver un distributeur de billets. Les magasins qui refusent le cash — c’est légal — se multiplient, et même l’accès aux toilettes publiques se fait au moyen d’une carte. »

« Ainsi, continuait Le Temps, la motivation profonde de cette nouvelle loi, et donc de ce revirement, est avant tout sociale. Si l’argent est injuste, ségrégateur, l’argent numérique l’est encore plus. Il implique, en Suède, d’avoir un numéro universel d’immatriculation, un compte en banque, un domicile fixe, ce que n’ont pas les immigrés, les touristes ou les personnes dans des situations de grande précarité. Il demande de maîtriser les outils numériques, de consulter son compte bancaire sur un ordinateur portable, de savoir envoyer de l’argent par téléphone. Il exige un accès permanent au réseau téléphonique et à internet, ce qui n’est pas toujours le cas en zone rurale. Et, enfin, il empêche tous ceux qui ne remplissent pas ces conditions d’acheter biens et services. »

« C’est un argument que l’on emploie depuis longtemps et qui a enfin été écouté », se félicitait en janvier 2020 Björn Eriksson, policier à la retraite qui milite pour le maintien du cash à la tête de l’association Kontantupproret. « Presque tous les partis ont voté cette loi pour forcer les banques à faire leur travail. » Une unanimité d’autant plus grande que cette méfiance autour de l’argent électronique, aujourd’hui, ne concerne plus seulement les marges de la société. La Banque centrale suédoise, soucieuse de voir disparaître un moyen de paiement dont elle a le monopole, « garanti par l’État », s’est félicitée de ce « pas dans la bonne direction ».

L’autre bataille pour le retour des espèces consiste, explique Björn Eriksson, à « obliger » les boutiques et les commerces à ne plus refuser le cash :

« Il faut obliger certains d’entre eux à faire machine arrière ».

À l’heure d’aujourd’hui, beaucoup d’entre eux continuent à refuser le paiement en liquide.

Les cyberattaques, autre danger d’une nation sans liquide et du tout numérique

Le Temps évaluait encore ainsi la situation :

« Du côté de la sécurité civile, on s’inquiète aussi des risques en cas de guerre ou de cyberattaque : que deviendrait un pays sans aucun moyen de paiement ? Chez les jeunes, ce sentiment progresse également, pour d’autres raisons : “Quand vous entendez ces nouvelles venues de Chine sur le fichage électronique des citoyens à travers leurs achats, comment pouvez-vous être sûr que ce genre de surveillance ne va pas arriver dans des pays comme la Suisse ou la Suède ?” s’alarme Björn Eriksson. “Ce n’est peut-être pas pour demain, mais je rencontre de plus en plus de jeunes, de cadres très bien insérés qui limitent leurs achats par carte, car ils craignent Big Brother !” »

Le cauchemar d’une Suède du « tout numérique » se dissipe et c’est tant mieux. La nation pionnière en ce domaine, comme en presque toutes les thématiques progressistes, a fait marche arrière depuis 2021, comme elle fait marche arrière sur bien d’autres « progrès » sociétaux qu’elle a portés au pinacle, tels le vivre-ensemble multiculturel et multiethnique ou le lgbtisme sans limites, avant de prendre conscience des ravages sociaux qu’ils ont engendrés.

Cet exemple suédois est une note d’espoir, le Great Reset numérique ne sera pas si facile à imposer même s’il est malheureusement à craindre que l’Union Européenne et la France suivent la voie de l’illusion idéologique d’une vie sans cash sans tenir compte du réel qui a fini par reprendre le dessus en Suède et qui s’imposera à elles aussi même s’il sera bien tard…  




Pierre Chaillot : « Pas la première fois que l’OMS est responsable d’une panique mondiale ayant permis un enrichissement démesuré de ses financeurs »

[Source : breizh-info.com]

Alors que le Royaume-Uni découvre via le journal The Telegraph, que sa population a été manipulée à des fins politiques durant la période du Covid-1, en France, la presse mainstream fait toujours semblant, visiblement, d’ignorer certains faits gênants pour le pouvoir en place.

Il y a quelques mois, Pierre Chaillot, statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015, a publié un remarquable ouvrage intitulé Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels.

Depuis le début de la crise du Covid, il a collecté scrupuleusement toutes les semaines l’intégralité des données officielles disponibles sur les sites d’EUROSTAT, de l’INSEE, de la DREES et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc… Deux ans d’un travail méticuleux, désormais rendu public. Qu’a-t-il constaté ? De gigantesques anomalies.

En France comme dans tous les autres pays européens, la mortalité de l’année 2020 standardisée (c’est-à-dire étudiée par tranches d’âges et non pas en données brutes) est au niveau de celle de l’année 2015 soit la septième année la moins mortelle de toute l’histoire de France.

Quant à la mortalité de l’année 2021, elle au niveau de celle de 2018, la troisième la moins mortelle de toute l’histoire de France.

Les chiffres présentés par les médias et les organes publics sont partiels et tronqués, aussi bien en ce qui concerne la mortalité que l’activité hospitalière ou l’efficacité vaccinale.

Il expose dans ce livre la totalité de ses recherches pour qu’enfin un débat scientifique serein puisse avoir lieu sur cette crise dont les conséquences sont loin d’être derrière nous.

Ce livre dérange tellement qu’il a été attaqué par « Conspiracy Watch » non sans entrainé une réponse en coupe réglée.

Nous avons interrogé Pierre Chaillot pour en savoir plus.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ainsi que la chaine décoder l’éco ?

Pierre Chaillot : Je m’appelle Pierre CHAILLOT, j’ai 37 ans, marié, 3 enfants, je suis statisticien depuis 15 ans et créateur de la chaîne YouTube « Décoder l’éco » en 2015. Depuis cette date, j’écris des articles et réalise des petites vidéos explicatives sur les différents concepts économiques (PIB, dette, chômage, pauvreté etc.). L’objectif est d’expliquer aux gens les concepts de façon qu’ils cessent de se faire berner par la propagande politique relayée par des médias qui ne comprennent rien aux chiffres. Une fois que l’on a compris le sens d’une statistique, et notamment ses limites, on cesse de prendre pour argent comptant les discours alarmistes qui l’utilisent.

Breizh-info.com : Quel a été le point de départ qui vous a mené à vous lancer dans cette épaisse enquête statistique sur le Covid ? Quelles ont été vos conclusions principales ?

Pierre Chaillot : A partir de janvier 2020, les médias ont inondé les Français de statistiques sur le « nouveau coronavirus chinois tueur ». Les journalistes poussaient des cris d’orfraie devant les « 2500 morts » en un mois. J’ai commencé par faire une vidéo pour rappeler qu’il y a 20 fois plus d’habitants en chine qu’en France, mais qu’il décède en France 2500 personnes tous les jours l’hiver sans que cela n’émeuve personne. Il était donc parfaitement ridicule de s’alarmer pour 2500 morts en 1 mois là-bas. Je me suis alors retrouvé, bien malgré moi, comme belligérant au sein d’un guerre (pour reprendre les mots de notre Président), mais médiatique. J’ai poursuivi mes investigations de façon à comprendre ce qui se passait, et y ai consacré une grande partie de mes nuits à partir du moment où la folie des adultes a commencé à nuire aux enfants.

Mes principales conclusions couvrent plusieurs niveaux. Il faut commencer par comprendre qu’il n’y a nulle part l’hécatombe promise. Il n’y a même pas eu la saturation hospitalière annoncée dans les médias. L’étude des données de mortalité et des rapports officiels de Santé Publique France et de l’ATIH sont formels à ce sujet. Aucune mesure coercitive n’est justifiée. D’ailleurs les pays qui en ont le moins pris sont ceux qui n’ont aucune hausse de mortalité. C’est l’abandon qui a tué, et uniquement des personnes âgées, dans un nombre inférieur à ce qui se passe lors des hivers un peu rudes. Une fois cela compris, on peut s’attaquer au fond du problème : les statistiques Covid-19 ne sont rien d’autre qu’une arme de propagande.

Breizh-info.com : Vous avez déclaré que la totalité des statistiques qui ont été publiées sur le Covid ne valaient rien. Pour quelles raisons ? Pourquoi en avoir fait un ouvrage dans ce cas ?

Pierre Chaillot : J’affirme et j’explique dans le livre pourquoi les statistiques Covid-19 ne valent rien. Prenez les décès par exemple. On distingue 3 endroits où un médecin peut enregistrer le décès d’une personne en France : son domicile, l’hôpital, un Ehpad. Quand un médecin est appelé pour constater le décès d’une personne chez elle, comment voulez-vous qu’elle connaisse la cause de décès sans autopsie ? Les mentions « Covid-19 » dans ce genre de cas ne révèlent que les certitudes du médecin. S’il pense qu’un virus tueur est en train de provoquer une hécatombe, il a de fortes chances d’écrire « Covid-19 » sur le certificat de décès. A l’hôpital c’est pire. Depuis janvier 2020, l’OMS a instauré un « nouveau code d’urgence Covid-19 » demandant aux hôpitaux de codifier les « infections respiratoires » soupçonnées d’être « liées au nouveau virus » dans cette case.

En France il y a 3,6 millions de malades respiratoires chroniques. Soit un énorme réservoir de patients possibles pour cette case à la moindre maladie. L’étude des statistiques hospitalières montre depuis la mise en place de ce nouveau code un effondrement des bronchites, pneumonies, bronchopneumopathies, bronchiolites, tuberculoses et autres grippes. Les statistiques « Covid-19 » à l’hôpital, des malades comme des décès, ne révèlent pas les dégâts d’un nouveau virus, mais un transfert de codage. Enfin, pour les Ehpad, c’est la décision de privilégier l’usage des soins palliatifs à la place de tout autre traitement qui est à l’origine des statistiques de décès estampillés « Covid-19 ». Le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020, surnommé « décret Rivotril » autorise l’utilisation de ce médicament pour du soins palliatifs dans le cas d’une « suspicion Covid-19 ». Le contexte est celui d’un gouvernement en panique qui fait passer le message qu’il n’y a pas de traitement, ni de place à l’hôpital pour les plus âgés. Le seul recours est alors le palliatif. Or, pour pouvoir utiliser le Rivotril, il faut déclarer la personne âgée comme « malade du Covid ». Les statistiques Covid-19 en Ehpad et la mortalité suivent exactement les dates du décret. Quel virus a une courbe de mortalité qui suit gentiment les dates des décrets ? Ce n’est pas le « virus du Covid-19 » qui a déclenché l’utilisation du palliatif, mais l’utilisation du palliatif qui a forcé l’étiquetage en « Covid-19 » et créé les statistiques.

Mon livre ne tire donc aucune conclusion à partir de ces statistiques qui ne sont que le résultat de la bureaucratie sanitaire. Il les démonte, et utilise à la place de vraies statistiques, sans biais, exploitables : les décès toutes causes confondues.

Breizh-info.com : Ce qui ressort de votre ouvrage, c’est que la population a été prise à la fois pour un cobaye géant, mais aussi que les individus ont été pris pour des imbéciles durant plusieurs années. Mais visiblement, ça a fonctionné et ça fonctionne encore non ? La propagande est-elle plus forte que la réalité des chiffres ?

Pierre Chaillot : Pour être exact, les statistiques, les chiffres, les modèles, les mathématiques, ne sont pas « la réalité », mais découlent de l’interprétation que nous en avons. Il est toujours possible de construire des statistiques afin de coller à une théorie, un « narratif », une propagande. Les chiffres de « cas Covid-19 » ne sont pas « faux ». On peut même les considérer exact. C’est juste la définition de « cas Covid-19 » qui est une supercherie. Il ne s’agit pas de malades. Je montre d’ailleurs que les résultats de tests n’ont aucun rapport avec aucune maladie identifiable. On devrait les remplacer par un jet de dés. Ce serait moins désagréable et coûterait moins cher à la sécu.

La propagande utilisée est basée sur la peur. C’est une vieille recette utilisée à outrance grâce à la puissance des médias : « vous allez mourir d’attaques terroristes si vous n’acceptez pas plus de surveillance », « le réchauffement climatique va rendre la planète invivable si vous n’acceptez pas la taxe carbone », « nous n’aurons plus de gaz cet hiver si vous ne baissez pas le chauffage », « vous n’aurez plus de retraite si on ne remonte pas l’âge légal de départ » … La peur est la pire des conseillères et les dirigeants le savent très bien. Les « crises » sont leur manière de se rendre indispensable. Concernant cette « crise Covid-19 », ils ont pu voir à quel point l’utilisation de la peur de la maladie était puissante. Nous avons vécu un niveau de totalitarisme (et d’absurdité, rappelons-nous des auto-attestations ou de l’interdiction de s’asseoir sur la plage) qui n’a pas été atteint depuis le deuxième guerre mondiale. Je pense que les gens ont fini par en avoir marre. Sans forcément se l’avouer, ils se sont rendu compte que le danger était inexistant. La peur retombant, il fut de plus en plus difficile d’imposer des contraintes. La nocivité des vaccins anti-Covid a aussi fortement joué. Les effets indésirables, notamment les graves, ont lourdement fait diminuer le nombre de candidats et de supporters de cette piqûre. Ce que nous devons combattre aujourd’hui c’est l’égo des personnalités, politiques et médias qui se sont complètement plantés dans toute cette histoire et ont montré un suivisme effarant. Certains soutiendront leur fable jusqu’au bout. Comme a dit Mark Twain : Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.

Breizh-info.com : N’allez vous pas un peu loin lorsque vous dites qu’on est incapables de juger de ce qui est une avancée scientifique ou juste un encart publicitaire payé par les labos. Il y a tout de même des scientifiques dans ce pays, dans le monde entier…tout n’est pas que corruption et publicité si ?

Pierre Chaillot : John Ioannidis dit depuis vingt ans que la plupart des études sont fausses, mêmes relues par les pairs. J’ai été très surpris de constater la médiocrité des méthodologies utilisées pour défendre un point de vue à tout prix. Le mathématicien Vincent Pavan a déposé plainte contre un article de Simon Cauchemez publié dans Science qui contient des formules mathématiques fausses ! Certaines erreurs sont visibles pour un élève à Bac+1. Ce papier contient également des courbes maquillées. Vincent Pavan l’a découvert en faisant tourner les programmes informatiques mis en ligne par les auteurs. Cela signifie que les pairs sensés vérifier le travail avant publication n’ont absolument pas fait leur travail. D’ailleurs c’était impossible à faire dans des délais aussi courts. Cet article est toujours en ligne, alors que d’autres articles ont été refusés ou mêmes acceptés puis rétractés sans motif scientifique, mais uniquement parce que les conclusions déplaisent. Nous avons de sérieux problèmes avec la presse scientifique qui dépend du bon vouloir de ses financeurs : le monde de la finance et les laboratoires pharmaceutiques. Ce n’est un secret pour personne. Enfin, tout n’est pas que corruption dans le monde de la science puisque de nombreux scientifiques se sont levés et ont dénoncé cette immense escroquerie depuis 3 ans. Ils ont juste été invisibilisés et ont vu leur carrière détruite. Facile de faire croire à un consensus avec de telles méthodes.

Breizh-info.com : L’OMS représente-t-elle une menace pour la liberté scientifique et médicale et donc, à terme, pour les citoyens ?

Pierre Chaillot : Ce n’est pas la première fois que l’OMS est responsable d’une panique mondiale ayant permis un enrichissement démesuré de ses financeurs. Mon livre traite de l’escroquerie H1N1 bien expliquée dans le rapport du Sénat traitant de sa « gestion » par les autorités. Au menu : modèles mathématiques extravagants, panique entretenue par les médias, faux consensus scientifique créé par la stigmatisation de tous les opposants, achat massif de masques et de vaccins qui se sont révélés parfaitement inutiles. L’OMS est sévèrement pointée du doigt pour son rôle là-dedans et ses nombreux conflits d’intérêts. La situation n’a fait qu’empirer depuis. Pour écrire le nouveau rapport du Sénat, il suffirait de changer le titre. Aucune sanction n’a été prise à l’époque malgré l’ampleur du gâchis. L’information supplémentaire que nous avons aujourd’hui, c’est que si nous ne tirons pas de conclusions fortes, le compte à rebours est lancé pour la prochaine folie pandémique.

Breizh-info.com : Quel est  le message final que vous voulez faire passer à travers votre ouvrage ?

Pierre Chaillot : Il faut cesser de vénérer les statistiques et de croire qu’elles ont le moindre pouvoir signifiant. Ce que nous avons vécu c’est un recueil de données organisé par de la bureaucratie, le mot d’ordre a été : « comptez du Covid ! ». L’erreur scientifique majeure a été de vouloir se servir de ces statistiques pour « prouver » l’existence de la pandémie Covid. C’est un raisonnement circulaire, une tautologie. C’est pourtant une limite bien connue des statisticiens, qu’on a bien trop vue se prendre les pieds dans le tapis, en toute bonne foi : c’est la peur qui a motivé les décisions et biaisé toutes les analyses. La peur c’est l’ennemi de la raison. Il est impossible de faire de la science, d’avoir un quelconque raisonnement logique sous l’emprise de la peur.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




La journaliste Isabel Oakeshott explique sa décision d’avoir divulgué les messages WhatsApp de Matt Hancock

[Source : Anaïs Tea]

« Il me semblait qu’il n’y avait vraiment pas d’autre option que de les exposer. Pouvez-vous imaginer un journaliste digne de ce nom, ignorant de tels documents? »

Rappel des faits: Le 04 mars 2023 le Daily Telegraph a dévoilé des milliers de messages WhatsApp (+ de 100 000) mettant directement en cause Boris Johnson et son ministre de la Santé, Matt Hancock, concernant la gestion du Covid-19 au Royaume-Uni.

[Voir aussi :
Les « lockdown files » — Le nouveau scandale britannique révèle la gestion calamiteuse et « non-scientifique » de la pandémie covid]

Dans certains messages divulgués, le ministre ne se cache pas avoir utilisé la peur et la culpabilité pour imposer les confinements, demande quand sera déployé le prochain variant, et déclare même que Bill Gates lui en doit une « au vu du nombre de personnes à qui il a fait injecter ses puces ».

Pas de panique ce dernier message a été fait sur le ton de la boutade selon The Telegraph
https://www.telegraph.co.uk/news/2023/03/05/matt-hancock-joke-bill-gates-covid-vaccine-conspiracy-theory

https://www.telegraph.co.uk/news/2023/03/04/project-fear-covid-lockdown-files-matt-hancock-whatsapp 

https://www.telegraph.co.uk/news/lockdown-files






La crise du covid expliquée aux naïfs

[Source : Ma France]

Démantèlement de l’arnaque Covid sur CNews avec Pierre Chaillot.






Martine Wonner, une figure de la résistance contre la « folie du covidisme »

[Source : Média en 4-4-2]




Klaus Schwab parviendra-t-il à réaliser son rêve de cyberattaque complète ?

[Source : mondialisation.ca]

[NDLR La plupart des crises mondiales ou nationales, sinon toutes, qui ont eu lieu depuis au moins quelques décennies ont été précédées de scénarios et/ou d’exercices similaires à ce qui s’est ensuite réellement passé. Ceci a été particulièrement le cas pour la crise Covid avec l’Event 201. Cela sera-t-il encore le cas cette fois ?]

Le scénario de la « Cyberattaque » du FEM: une autre crise « Bien Pire que la Covid-19 », paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports

« La nouvelle normalité en pause »

Par Michel Chossudovsky

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du verrouillage du 11 mars 2020 (« confinement Coronavirus »), qui a conduit à un processus mondial de chaos économique et social. Il a également joué un rôle clé dans le lancement du vaccin contre la Covid-19.

Et maintenant, ils nous « promettent » une crise qui sera « Bien Pire que la Covid-19 ».

Au cours des trois dernières années, le déclenchement délibéré du chaos s’est inscrit dans un programme vaste et complexe : la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie, le déferlement de faillites, l’effondrement du tissu économique, la pauvreté généralisée, la famine et le désespoir ; sans parler de l’hystérie pandémique qui se poursuit.

Récemment, Washington a ciblé des pays qui n’approuvent pas le Consensus de Washington, y compris les alliés et les partenaires commerciaux de la Russie. La nouvelle normalité de la politique étrangère américaine est de mettre en place un changement de régime et/ou le chaos économique et social.

En 2021, le FEM a fait une simulation de cyberattaques impliquant un scénario de paralysie de l’alimentation électrique, des communications, des transports et d’Internet.

Klaus Schwab a laissé entendre en termes clairs, en se référant à un « scénario simulé », qu’une cyberattaque : « pourrait provoquer un arrêt complet de l’alimentation électrique, du transport, des services hospitaliers, de notre société dans son ensemble ».

Qu’est-ce que Schwab a en tête ? Une « cyberattaque terroriste » propice à des perturbations sans précédent ? Devons-nous prendre cela au sérieux ?

Une nouvelle campagne de peur, un avertissement d’un danger imminent ? Selon les mots de Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

« Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes. » (soulignement ajouté)

Le scénario de simulation de Cyber Polygon de 2021 avait une inclinaison géopolitique « contradictoire » évidente :

L’événement était présidé par le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, de nombreuses institutions financières, médias et entités de communication russes avaient été invitées par le FEM.

Quarante-huit pays ont participé à l’événement, il y avait 41 partenaires dont 10 venaient de Russie et du Kazakhstan : l’agence de presse TASS, NTV, Sberbank, la plus grande banque de Russie et une institution financière mondiale de premier plan, le groupe Mail.ru, le plus grand fournisseur d’accès Internet de Russie, MTS, le premier groupe de télécommunications de Russie, le département juridique d’État de la région d’Omsk, en Sibérie. De puissantes institutions financières bancaires du Kazakstan. Entre autres.

Voir aussi les hypothèses du programme de formation, qui sont fondées sur des pirates terroristes.

Amplement documenté, le Forum économique mondial (FEM) a joué un rôle déterminant dans l’approbation du programme militaire des États-Unis et de l’OTAN en ce qui concerne l’Ukraine.

Cet événement Cyber Polygon de juillet 2021 (qui s’est produit 8 mois avant la guerre en Ukraine) était-il destiné à créer des divisions politiques au sein de la Fédération de Russie en établissant des partenariats avec un certain nombre de puissants médias, de communications, institutions bancaires et financières russes, etc.

Il n’y avait pas un seul représentant de la République populaire de Chine. La simulation du Cyber Polygon (juillet 2021) était-elle destinée à favoriser la confrontation entre la Chine et la Russie ?

Quelques mois plus tard, à partir de mars 2022, la Russie a été mise sur la liste noire du FEM, les institutions russes ont été exclues de la participation à la fois au Forum économique mondial de mai 2022 et de janvier 2023 à Davos. « Le Forum économique mondial a suspendu ses relations avec la Russie, y compris des partenariats stratégiques avec des conglomérats dirigés par des oligarques. »

Michel Chossudovsky, Global Research, le 22 février 2023


Vous trouverez ci-dessous le texte de mon article publié en anglais en décembre 20219 [traduit ici en français], avec des modifications mineures.

Le Forum économique mondial (FEM), qui représente les élites financières occidentales, a joué un rôle clé dans le lancement du confinement du 11 mars 2020, qui a provoqué un processus mondial de chaos économique et social.

Le FEM souligne maintenant : « Une cyberattaque aux caractéristiques semblables à celles de la COVID », qui promet d’être beaucoup plus dévastatrice et chaotique que la pandémie de Covid-19.

Le « Concept 2021 » du Forum économique mondial. Scénario Cyber Polygon

Le Forum économique mondial (FEM) qui a coparrainé l’Event 201, la simulation sur table de la pandémie de coronavirus avec John Hopkins et la Fondation Gates en octobre 2019, a été impliqué dans un autre exercice stratégique intitulé Concept 2021. Ce dernier est décrit comme une :

« initiative internationale de renforcement des capacités visant à accroître la cyberrésilience mondiale ».

Il ne s’agit pas d’une simulation sur table comparable à l’événement 201.

L’année dernière, cette simulation été menée à l’époque de la fermeture par vidéoconférence. Cette année, la conférence 2021 « a discuté des “risques clés de la numérisation”.

Les participants à l’exercice Cyber Polygon (2020) comprenaient des entreprises de haute technologie, dont IBM, de nombreuses banques et institutions financières, des entreprises Internet, des agences de cybersécurité, des médias d’entreprise et gouvernementaux, des groupes de réflexion, des organismes d’application de la loi, y compris Interpol avec des représentants de 48 pays.

L’exercice était un moyen essentiel pour trouver des partenaires fiables et de développer des alliances stratégiques. À cet égard, il y avait de nombreux représentants de la Russie et des pays de l’ancienne Union soviétique, y compris les principaux intérêts bancaires, les entreprises de communication et de médias russes. En tout 42 partenaires. Aucun partenaire corporatif/gouvernemental de Chine n’a participé à la simulation.

Il y avait également un programme de formation avec 200 équipes de 48 pays. Cyberattaque Avec Des Caractéristiques De Type Covid.

Simulation d’une cyberattaque. Vers un arrêt complet de l’alimentation électrique, des communications et du transport

Klaus Schwab, fondateur et directeur exécutif du FEM et architecte de la “Grande Réinitialisation” [The Great Reset], décrit le scénario de crise comme suit :

Le scénario effrayant d’une cyberattaque complète pourrait mettre un terme complet à l’approvisionnement en électricité, au transport, aux services hospitaliers, à notre société dans son ensemble. La crise COVID-19 serait considérée à cet égard comme une petite perturbation par rapport à une cyberattaque majeure.” (soulignement ajouté)

Jeremy Jurgens, directeur général du FEM :

“Je crois qu’il y aura une autre crise. Ce sera plus important. Ce sera plus rapide que ce que nous avons vu avec la crise COVID. L’impact sera plus important et, par conséquent, les implications économiques et sociales seront encore plus importantes.” (soulignement ajouté)

Les implications de ces “prédictions” audacieuses qui représentent les intérêts de l’établissement financier sont de très grande portée.

Ce qu’ils décrivent est un scénario de chaos économique et social impliquant la perturbation des systèmes de communication, d’Internet, des transactions financières et monétaires (y compris SWIFT), du réseau électrique, des transports mondiaux, du commerce des marchandises, etc., ainsi que des “dislocations géopolitiques” probables.

La session d’ouverture (juillet 2021) de Cyber Polygon 2021 a été dirigée (vidéo ci-dessous) par le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhail Mishustin, et le directeur général du FEM, Klaus Schwab.

Selon Mikhail Mishustin, Premier ministre de la Fédération de Russie :

“La lutte contre les cybermenaces et la sécurisation de notre avenir numérique commun font partie des priorités de chaque gouvernement et de chaque entreprise. …”

Vidéo. [en anglais] La séance d’ouverture mettant en vedette le Premier ministre de la Fédération de Russie et Klaus Schwab (juillet 2021).

Le FEM a suggéré en termes clairs qu’une autre crise économique et sociale mondiale dévastatrice est susceptible de se produire à la suite de la soi-disant pandémie de Covid-19.

Vidéo : La prochaine crise est plus grande que la Covid [en anglais]

Ce scénario est-il une répétition pour une prochaine cybercrise ?

La géopolitique de cet exercice est complexe. Alors que la Russie est régulièrement menacée par les États-Unis et l’OTAN, la Fédération de Russie est un partenaire de cette initiative du FEM, qui est largement dominée par Wall Street et l’establishment financier occidental.

Pourquoi la Chine — qui est un allié de la Russie — a-t-elle été exclue de l’exercice Cyber Polygon ?

La cyberattaque est classée comme un acte terroriste. Posez-vous la question : qui a les capacités de mener une telle attaque ?

L’établissement financier et bancaire russe a été activement impliqué dans le cyberscénario. L’exercice visait-il à créer des divisions entre la Chine et la Russie ?

Bien que l’on ne puisse pas spéculer, la question doit néanmoins être abordée.

Et qui sera blâmé si le scénario cybernétique est mis en ligne ?

Chaos économique et social conçu. Cela ne fait-il pas partie d’un projet hégémonique américain ?

Michel Chossudovsky

Article original publié en anglais :

The WEF ‘Cyber Attack’ Scenario: Another Crisis ‘Much Worse than Covid’, Paralysis of Power Supply, Communications, Transportation

Version en anglais révisée le 22 février 2023
Traduction : Maya pour Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2023




La Russie déclare à l’ONU que la crise ukrainienne est « une guerre contre l’Occident pour la survie, l’avenir du pays, ses enfants, et son identité »

[Source : geopolitique-profonde.com]

[Illustration : Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l’ONU Vasily Nebenzya, via AP]

Cette semaine [publié le 24 février] , lors de deux jours de sessions spéciales des Nations unies consacrées à l’Ukraine et au sabotage du gazoduc Nord Stream, la Russie a présenté une défense solide, affirmant qu’elle considère que son action militaire en cours en Ukraine est une question de « survie ».

Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, a exprimé cette perspective sévère mercredi, en présentant la guerre comme une guerre contre l’Occident collectif.

« Quant à notre pays, nous voyons tout cela comme une guerre contre l’Occident pour la survie, pour l’avenir de notre pays, pour nos enfants, pour notre identité », a-t-il déclaré.

Il a déclaré que « l’Ukraine n’est rien d’autre qu’une monnaie d’échange dans ce complot » – qui fait partie d’un plan plus large dont la mise en œuvre a été longue, remontant à 2014.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN.

Les propos du diplomate russe font suite à un aveu surprise du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui, lors d’une conférence de presse tenue le 14 février à Bruxelles, a décrit que « la guerre n’a pas commencé en février de l’année dernière. La guerre a commencé en 2014 ».

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a effectivement admis que l’Occident a porté les faucons russes au pouvoir à Kiev et les a soutenus dans la guerre qu’ils mènent contre Moscou. Il a avoué qu’ils avaient placé des russophobes et des néo-nazis au pouvoir [en Ukraine]. – Sergey Lavrov

La veille des remarques de Nebenzya, le Conseil de sécurité de l’ONU s’était réuni à l’instigation de la Russie, membre permanent, pour examiner les nouvelles allégations entourant le sabotage du Nord Stream. Au cours de cette session, Nebenzia a appelé à la mise en place d’une enquête indépendante.

Il a spécifiquement invoqué le rapport explosif du journaliste Seymour Hershlauréat du prix Pulitzer, selon lequel les pipelines ont été bombardés dans le cadre d’une opération secrète élaborée de la CIA impliquant la marine américaine et l’aide des Norvégiens :

« Ce journaliste dit la vérité », a déclaré M. Nebenzia lors de la réunion.

C’est un principe de base de la justice ; tout est entre vos mains, et nous pouvons résoudre ce problème aujourd’hui. »

Fait crucial, la Chine a immédiatement soutenu l’appel :

« En tant qu’organisation internationale la plus autorisée et la plus représentative, l’ONU peut jouer un rôle actif dans la conduite d’une enquête internationale et la garantie de la sécurité des infrastructures transfrontalières », a déclaré l’ambassadeur chinois au Conseil de sécurité.

Mais l’ambassadeur américain John Kelley a dénoncé ce qu’il a appelé les tentatives de Moscou de brouiller les pistes et de détourner la responsabilité de son agression en Ukraine, en déclarant que « la réunion d’aujourd’hui est une tentative flagrante de détourner l’attention » de la prochaine réunion d’urgence de l’Assemblée générale.

Lors de cette réunion, les États-Unis devraient se mobiliser en faveur d’une condamnation cinglante de Moscou par l’ONU pour marquer le premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par Moscou le 24 février.

« C’est sur cela que nous devons nous concentrer », a déclaré M. Kelly. « La Russie veut désespérément changer de sujet ».

L’économiste américain Jeffrey Sachs et l’ancien analyste de la CIA et auteur Ray McGovern ont également pris la parole devant le conseil en tant qu’experts extérieurs.

Ils ont présenté des arguments convaincants au cours de leurs exposés, affirmant que le rapport Hersh est exact, notamment en raison des récentes déclarations de responsables américains. Ces présentations devant le corps de l’ONU peuvent être visionnées ci-dessous :

Source: Zero Hedge




Le conflit ukrainien en regard de la responsabilité des gouvernants

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

L’Alliance atlantique magnifie l’Ukraine à l’occasion du premier anniversaire de l’intervention militaire russe sur son territoire. Sous nos yeux, nous la voyons recourir à la plus trompeuse des propagandes, maniant avec habileté l’omission et parfois le mensonge. Contrairement à ce qu’elle prétend, jamais cette guerre n’a été illégale, même si aujourd’hui elle ne semble plus nécessaire et devrait être interrompue. Cependant, les causes de la guerre demeurent et le Kremlin anticipe une seconde manche, non pas pour annexer l’Ukraine ou la Moldavie, mais pour sauver la Transnistrie.

[Photo : Avant de venir à Kiev, le président Joe Biden a demandé à la Russie l’assurance qu’elle ne bombarderait pas son train spécial.]

Le premier anniversaire de l’affrontement militaire Est-Ouest en Ukraine a été l’occasion pour les Occidentaux de convaincre leur population qu’ils étaient « du bon côté de l’Histoire » et que leur victoire était « inévitable ».

Rien de cela n’est surprenant. Il est normal que les gouvernements communiquent sur leurs activités. Sauf qu’ici les informations sont des mensonges par omission et les commentaires sont de la propagande. On assiste à un tel renversement de la réalité que l’on peut se demander si, en définitive, les vaincus de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas parvenus aujourd’hui au pouvoir à Kiev.

« LA GUERRE ILLÉGALE, INJUSTIFIABLE ET NON-PROVOQUÉE DE LA RUSSIE »

Toutes les interventions occidentales assènent que nous condamnons la « guerre illégale, injustifiable et non provoquée de la Russie »(([1] Voir par exemple : “Statement by G7 leaders on the first anniversary of the invasion of Ukraine”, Voltaire Network, 24 February 2023.)). C’est factuellement faux.

Laissons de côté la qualification d’« injustifiable ». Elle renvoie à un positionnement moral indécent. Aucune guerre n’est juste. Toute guerre est le constat, non pas d’une faute, mais d’un échec. Examinons le qualificatif de « non provoquée ».

Selon la diplomatie russe, le problème a commencé avec l’opération états-uno-canadienne de 2014 et le renversement du président ukrainien démocratiquement élu, Viktor Ianoukovytch, en violation de la souveraineté ukrainienne et donc de la Charte des Nations unies. Il n’est pas possible de nier que Washington a joué un rôle déterminant dans cette prétendue « révolution de la dignité » : la secrétaire d’État adjointe pour l’Europe et l’Eurasie de l’époque, Victoria Nuland, s’est affichée à la tête des putschistes.
Selon la diplomatie chinoise, qui vient de publier deux documents à ce sujet, il ne faut pas s’arrêter à cette opération, mais remonter à la « révolution orange » de 2004, également organisée par les États-Unis, pour constater la première violation de la souveraineté ukrainienne et de la Charte des Nations unies. À l’évidence, si la Russie ne la mentionne pas, c’est qu’elle y a aussi joué un rôle, ce qu’elle n’a pas fait en 2014.

Le public occidental est tellement choqué de l’aisance avec laquelle les États-Unis manipulent des foules et renversent des gouvernements qu’il n’a plus conscience de la gravité de ces faits. Depuis le renversement de Mohammad Mossadegh, en Iran en 1953, à celui de Serge Sarkissian, en Arménie en 2018, il s’est habitué aux changements forcés de régime. Que les dirigeants déchus aient été bons ou mauvais ne doit pas entrer en ligne de compte. Ce qui est insupportable et inadmissible, c’est qu’un État étranger ait organisé leur renversement en maquillant son action derrière quelques opposants nationaux. Ce sont des actes de guerre, sans intervention militaire.

Les faits sont têtus. La guerre en Ukraine a été provoquée par les violations de la souveraineté ukrainienne de 2004 et de 2014. Ces violations ont été suivies d’une guerre civile de huit ans.

La guerre n’est pas non plus illégale en Droit international. La Charte des Nations unies n’interdit pas le recours à la guerre. Le Conseil de Sécurité a même la possibilité d’en déclarer (articles 39 à 51). Cette fois la particularité est qu’elle oppose des membres permanents du Conseil.

La Russie a cosigné les Accords de Minsk pour mettre fin à la guerre civile. Cependant n’étant pas née de la dernière pluie, elle a compris dès le départ que les Occidentaux ne voulaient pas la paix, mais la guerre. Aussi a-t-elle fait avaliser les Accords de Minsk par la résolution 2202 du Conseil de Sécurité, cinq jours après leur conclusion, puis a contraint l’oligarque russe Konstantin Malofeïev à retirer ses hommes du Donbass ukrainien. Elle a fait joindre en annexe à la résolution, une déclaration des présidents de la France, de l’Ukraine et de la Russie, ainsi que de la chancelière allemande se portant garants de l’application de ces textes. Ces quatre signataires engageaient leur pays.

  • • Le président ukrainien Petro Porochenko a déclaré dans les jours suivants qu’il n’était pas question de céder quoi que ce soit, mais au contraire de punir les habitants du Donbass.
  • • L’ancienne chancelière Angela Merkel a déclaré à Die Zeit(([2] « Hatten Sie gedacht, ich komme mit Pferdeschwanz ? », Tina Hildebrandt und Giovanni di Lorenzo, Die Zeit, 7. Dezember 2022.)) qu’elle voulait uniquement gagner du temps afin que l’OTAN puisse armer les autorités de Kiev. Elle a précisé son propos à son insu dans une discussion avec un provocateur qu’elle croyait être l’ancien président Porochenko.
  • • L’ancien président François Hollande a confirmé à Kyiv Independent les propos de Madame Merkel(([3] « Hollande : ‘There will only be a way out of the conflict when Russia fails on the ground’ », Theo Prouvost, Kyiv Independent, December 28, 2022.)).
  • • Restait la Russie qui a mis en œuvre une opération militaire spéciale, le 24 février 2022, en vertu de sa « responsabilité de protéger ». Dire que son intervention est illégale, c’est dire par exemple que celle de la France durant le génocide au Rwanda était aussi illégale et que l’on aurait dû laisser le massacre continuer.

Les e-mails du conseiller spécial du président russe Vladimir Poutine, Vladislav Sourkov, qui viennent d’être révélés par la partie ukrainienne, ne font que confirmer ce processus. Durant les années qui ont suivi, la Russie a aidé les Républiques ukrainiennes du Donbass à se préparer intellectuellement à l’indépendance. Cette ingérence était illégale. Elle répondait à l’ingérence, également illégale, des États-Unis qui armaient non pas l’Ukraine, mais les « nationalistes intégraux » ukrainiens. La guerre avait déjà commencé, mais conduite par des Ukrainiens exclusivement. Elle fit 20 000 morts en 8 ans. Les Occidentaux et la Russie n’intervenaient qu’indirectement.

Il faut bien comprendre qu’en feignant de négocier la paix, Angela Merkel et François Hollande ont commis le pire des crimes. En effet, selon le Tribunal de Nuremberg, les « crimes contre la paix » sont plus graves encore que ceux « contre l’Humanité ». Ils ne sont pas la cause de tel ou tel massacre, mais de la guerre elle-même. C’est pourquoi le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, a demandé la convocation d’un nouveau tribunal de Nuremberg afin de juger Angela Merkel et François Hollande(([4] « Володин призвал рассмотреть на трибунале признания Меркель, Олланда и руководства Украины », Tass, 18 января 2023.)). Cet appel, qui nous montre le gouffre qui sépare les deux perceptions du conflit, n’a pas été relayé par la presse occidentale.

L’ordonnance de la Cour internationale de Justice du 16 mars 2022 a posé, à titre conservatoire, que « La Fédération de Russie doit suspendre immédiatement les opérations militaires qu’elle a commencées le 24 février 2022 sur le territoire de l’Ukraine » (réf : A/77/4, paragraphes 189 à 197). Moscou n’a pas obéi, considérant que la Cour avait été questionnée sur l’exigence d’un génocide perpétré par Kiev contre sa propre population et non pas sur l’opération militaire visant à protéger la population ukrainienne.
De son côté, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté plusieurs résolutions, dont la dernière est la A/ES-11/L.7, du 23 février 2023. Le texte « Exige de nouveau que la Fédération de Russie retire immédiatement, complètement et sans condition toutes ses forces militaires du territoire ukrainien à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays, et appelle à une cessation des hostilités ».
Aucun de ces deux textes ne déclare l’intervention russe « illégale ». Ils ordonnent ou exigent que l’armée russe se retire. 141 États sur 193 considèrent que la Russie doit cesser son intervention. Certains d’entre eux pensent qu’elle est illégale, mais la plupart qu’elle « n’est plus nécessaire » et fait souffrir inutilement. Ce n’est pas du tout pareil.

Les États ont un point de vue différent de celui des juristes. Le Droit international ne peut que sanctionner ce qui existe. Les États doivent protéger leurs ressortissants des conflits en préparation, avant qu’il ne soit trop tard pour y répondre. C’est pourquoi le Kremlin n’a pas obtempéré à l’Assemblée générale des Nations unies. Il ne s’est pas retiré du champ de bataille. En effet, il a observé durant huit ans l’OTAN armer l’Ukraine et préparer cette guerre. Il sait donc que le Pentagone prépare une seconde manche en Transnistrie(([5] « La défaite de l’Ukraine ne signifie pas la fin de la guerre », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 février 2023.)) et doit protéger sa population de cette seconde opération. De même qu’il a choisi la date de son intervention en Ukraine à partir d’informations indiquant une attaque imminente de Kiev au Donbass, qui n’ont été confirmées qu’ultérieurement(([6] Plan ukrainien d’attaque du Donbass, document saisi par l’armée russe. Notez bien qu’il a été publié avant que la Cour internationale de Justice ne rende son ordonnance. Elle ne l’a pas examiné parce que la Russie, sûre de son bon droit, a pratiqué la chaise vide.)), de même il décide aujourd’hui de libérer toute la Novorossia, Odessa incluse. C’est juridiquement inacceptable tant que la preuve des manigances occidentales ne sera pas apportée, mais c’est déjà nécessaire d’un point de vue de sa responsabilité.

Manifestement, ces deux manières de penser n’ont pas échappé aux observateurs. Le fait de juger que l’intervention russe n’est plus nécessaire doit être distingué de celui de soutenir l’Occident. C’est pourquoi, ils ne sont que 39 États sur 191 à participer aux sanctions occidentales et à envoyer des armes en Ukraine.

L’UKRAINE EST UNE « DÉMOCRATIE »

Le second message des dirigeants occidentaux, c’est que l’Ukraine serait une « démocratie ». Outre que ce mot n’a plus aucun sens à un moment où les classes moyennes disparaissent et où les écarts de revenus sont devenus plus importants qu’à aucun autre moment de l’Histoire humaine, s’éloignant de l’idéal égalitaire, l’Ukraine est tout sauf une « démocratie ».

Sa constitution est la seule raciste au monde. Elle pose, en son article 16 que « Préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » ; un passage rédigé par Slava Stetsko, la veuve du Premier ministre nazi ukrainien.

C’est là le sujet qui fâche. Au moins depuis 1994, les « nationalistes intégraux » (à ne pas confondre avec les « nationalistes » tout court), c’est-à-dire les personnes se réclamant de l’idéologie de Dmytro Dontsov et de l’action de Stepan Bandera, exercent de hautes fonctions dans l’État ukrainien(([7] « Qui sont les nationalistes intégraux ukrainiens ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 novembre 2022.)). De fait, cette idéologie s’est radicalisée avec le temps. Elle n’avait pas le même sens durant la Première Guerre mondiale et durant la Seconde. Il n’en reste pas moins que Dmytro Dontsov fut, à partir de 1942, un des concepteurs de « la solution finale des questions juives et tsiganes ». Il fut administrateur de l’organe du III° Reich chargé d’assassiner des millions de personnes en raison de leur origine ethnique, l’Institut Reinhard Heydrich de Prague. Stepan Bandera, quant à lui, fut le chef militaire des nazis ukrainiens. Il commanda de nombreux pogroms et massacres de masse. Contrairement à ce que prétendent ses successeurs actuels, il ne fut jamais interné dans un camp de « concentration », mais assigné à résidence dans la banlieue de Berlin, au siège de l’administration concentrationnaire. Il termina d’ailleurs la guerre en dirigeant les troupes ukrainiennes sous les ordres directs du führer Adolf Hitler.

Un an après le début de l’intervention militaire russe, des symboles nationalistes intégraux ou nazis sont visibles partout en Ukraine. Le journaliste de Forward, Lev Golinkin, qui a débuté un inventaire de tous les monuments en mémoire des criminels nazis, partout dans le monde, a dressé une liste stupéfiante des monuments de ce type en Ukraine(([8] « Nazi collaborator monuments in Ukraine », Lev Golinkin, Foward, January 27, 2021. Version française : « Monuments aux collaborateurs nazis en Ukraine », Lev Golinkin, Tribune juive, 23 février 2023.)). Selon lui, ils sont presque tous postérieurs au coup d’État de 2014. Il faut donc admettre que les autorités issues de ce coup d’État se réclament bien du « nationalisme intégral », pas du « nationalisme » tout court. Et pour ceux qui doutent que le président juif Zelensky célèbre les nazis, il y a deux semaines, il a décerné le « titre d’honneur Edelweiss » à la 10° brigade d’assaut de montagne séparée en référence à la 1° division de montagne nazie qui « libéra » (sic) Kiev, Stalino, les passages du Dniepr et Kharkov(([9] « Le neuvième anniversaire de la guerre en Ukraine », par Manlio Dinucci, Traduction M.-A., Réseau Voltaire, 27 février 2023.)).

Rares sont les personnalités occidentales qui ont acquiescé aux propos à ce sujet du président Vladimir Poutine et à ceux de son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov(([10] « Lavrov récuse la définition communautaire de l’antisémitisme », Réseau Voltaire, 3 mai 2022.)). Cependant le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, et son ministre de la Défense, le général Benny Gantz, ont plusieurs fois déclaré que l’Ukraine devait se soumettre aux injonctions de Moscou au moins sur ce point : Kiev doit détruire tous les symboles nazis qu’il exhibe. C’est parce que Kiev s’y refuse qu’Israël ne lui livre pas d’armes : aucune arme israélienne ne sera remise aux successeurs des massacreurs de juifs. Cette position peut évidemment évoluer avec le gouvernement de coalition de Benjamin Netanyahu ; lui-même héritier des « sionistes révisionnistes » de Vladimir Jabotinsky qui firent alliance avec les « nationalistes intégraux » contre les Soviétiques.

La politique actuelle du gouvernement de Volodymyr Zelensky est incompréhensible. D’un côté, les institutions démocratiques fonctionnent, de l’autre non seulement partout on célèbre les nationalistes intégraux, mais on a interdit les partis politiques d’opposition et l’Église orthodoxe relevant du Patriarcat de Moscou ; on a détruit des millions de livres parce qu’ils avaient été écrits ou imprimés en Russie ; on a déclaré 6 millions d’Ukrainiens « collaborateurs de l’envahisseur russe » et l’on y assassine les personnalités qui les soutiennent.


[Voir les autres articles de Thierry Meyssan sur l’Ukraine publiés sur le site]





Options stratégiques pour la Russie

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne

Alors que « l’Occident collectif » n’a pas de stratégie, qu’il essaie piteusement de réagir « le nez dans le guidon » à l’évolution de la situation tactique en Ukraine imposée par la Russie, celle-là même, qui possède de bonnes cartes en mains, a le choix entre au moins deux options stratégiques.

Je l’ai déjà expliqué dans un précédent article, un stratège résonne en termes de priorités (relativement à l’objectif qu’il s’est fixé) et de ressources. Il s’agit pour lui d’affecter les ressources aux priorités. Une option stratégique consiste donc à choisir le domaine d’action prioritaire et la voie qui vont le mener à l’objectif, les autres domaines d’action étant en quelques sortes en appui de cette « poussée principale ».

Quel est l’objectif de la Russie ?

Il suffit d’avoir écouté les discours successifs du président Vladimir Poutine, et du président chinois Xi Jinping, pour savoir que l’objectif stratégique actuel de la Russie, soutenue par le reste du monde hors Occident, est de mettre fin à l’hégémonie américaine sur le monde afin de construire un nouveau cadre pour les relations internationales : un monde multipolaire. Cet objectif existait depuis longtemps, au moins depuis 2008, parmi les pays des BRICS, de l’OCS ou de l’ASEAN, et était mis en œuvre progressivement à travers le développement pas à pas des échanges économiques entre ces pays et les pays du « grand sud », en dehors du dollar et du système d’échanges interbancaires SWIFT. En revanche, il n’était pas l’objectif initial de l’opération militaire spéciale. Il l’est devenu à cause de la bêtise des réactions occidentales. Pour cela, il faut revenir en arrière.

La surdité des « élites » américaines

Reprenons succinctement le fil des événements, d’après ce que je pense savoir :

  • En novembre 2013, l’Ukraine, qui est déjà liée à la Russie par des accords économiques, se tourne vers l’UE afin de diversifier ses relations, et s’entend répondre : « si vous voulez un accord avec nous, cassez complètement celui que vous avez avec la Russie. » Sous la pression de Vladimir Poutine, Viktor Ianoukovitch choisit son camp et maintient l’Ukraine dans la sphère d’influence russe.
  • En février 2014, les États-Unis, avec Victoria Nuland aux commandes, organisent un coup d’État à Kiev qui porte au pouvoir, entre autres, des partis néonazis. Les républiques du Donbass, Donetsk et Lougansk, font sécession. Un conflit armé s’installe dans le Donbass.
  • Après un an de combats, en février 2015, les parties signent les accords de Minsk, en présence de Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande. Ces accords, dont l’application doit être réalisée sous la surveillance de l’OSCE, prévoient l’autonomie des républiques de Donetsk et Lougansk.
  • Ils ne seront jamais respectés. Pire ! Récemment Angela Merkel et François Hollande on avoué qu’ils avaient été conçus pour gagner du temps et permettre d’armer l’Ukraine. C’est du reste ce qui s’est produit : armement de l’Ukraine, mise aux standards de l’OTAN, intégration des centres de commandement ukrainiens au réseau de l’OTAN. En parallèle, les lois promulguées par Kiev à l’encontre des russophones nous rappellent que l’esprit du nazisme n’a pas disparu.
  • Après presque huit ans de bombardements du Donbass par l’artillerie du régime de Kiev (on estime à 14 000 le nombre de victimes civiles) l’armée de Kiev amasse des troupes le long de la ligne de contact et l’intensification des tirs d’artillerie indique les prémisses d’une offensive. Quelques mois plus tôt, Vladimir Poutine avait tendu une dernière fois la main à l’OTAN afin de régler les questions de sécurité aux frontières de la Russie par la négociation. Peine perdue.
  • Le 24 février 2022, la Russie déclenche son opération militaire spéciale, après avoir reconnu officiellement les républiques du Donbass. L’objectif affiché est de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine. Les moyens engagés ne sont pas énormes. L’offensive en infériorité numérique (du jamais vu dans l’histoire militaire) est rapide et suffisamment efficace pour que s’engagent des négociations. Les récentes déclarations de l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett, médiateur entre la Russie et l’Ukraine à l’époque, apportent un éclairage nouveau sur ces événements. Alors que les deux camps ont fait les concessions nécessaires pour parvenir à un accord, les anglo-américains, avec Boris Johnson dans le rôle du petit télégraphiste, bloquent le processus. Ils veulent que la guerre dure pour, pensent-ils, épuiser la Russie par un soutien militaire à l’Ukraine. C’est le contraire qui s’est passé.
  • Dès lors, les objectifs stratégiques de la Russie changent ; l’Ukraine n’est plus seulement un objectif mais le terrain sur lequel se cristallise le changement de paradigme géopolitique. L’issue de cette guerre décidera du nouveau monde. Tous les pays en dehors de l’Occident collectif l’ont compris, ainsi que le montre leur soutien, explicite ou implicite, à la Russie d’une part, et l’accélération des relations économiques entre les pays hors Occident et la dédollarisation de l’économie mondiale qui l’accompagne d’autre part.

Depuis quelques temps, les « élites » américaines réalisent que les États-Unis sont engagés dans une lutte existentielle, mais il n’est pas certain qu’ils en aient compris la finalité ni les mécanismes intimes. Pour illustrer mon propos, je voudrais commenter un exemple récent : le cas du sabotage des gazoducs Nord Stream. Des théoriciens tels que Halford John Mackinder ou Zbigniew Brzezinski avaient identifié que la relation entre l’Allemagne et la Russie constituait un danger, ou au moins un frein, pour la maîtrise de l’Heartland (le plateau continental de l’Ukraine, de la Biélorussie et de la Russie) par les puissances de la mer. Mais voilà, y’a comme un truc voyez-vous.

La géopolitique, c’est de la thermodynamique ! L’objectif américain d’empêcher un rapprochement entre l’Allemagne et la Russie, aujourd’hui, en sabotant les gazoducs Nord Stream se situe à un niveau d’enthalpie (variable physique reliée à l’énergie d’un système thermodynamique) bien inférieur à celui qui est d’empêcher un changement de paradigme géopolitique, car ce dernier concerne la planète entière. En d’autres termes, ce n’était pas le moment de faire cela ; l’objectif du moment n’est pas pour eux les relations entre l’Allemagne et la Russie. Cet acte est donc clairement une imbécilité totale de la part des psychopathes aux manettes aux États-Unis ; ils ont bêtement dépensé de l’énergie pour mener une opération de guerre contre leur vassal tandis qu’une toute autre partie, bien plus fondamentale pour eux, se joue à l’échelle du monde. Et en plus, ils montrent qu’ils sont contents d’eux. Le diable en rit encore.

Résumons-nous. La guerre actuelle, régionale sur le plan géographique mais mondiale pour ce qui est des enjeux, cristallise l’objectif stratégique de changement de paradigme géopolitique et en accélère notoirement le processus. Alors, revenons à notre question initiale.

Quelles options stratégiques envisageables ?

Pour ma part, j’en vois deux. Il y en a probablement d’autres. Une option dans laquelle le vecteur principal serait d’ordre militaire et une option dans lequel il serait de nature économique. Envisageons donc ces deux options.

1. L’option militaire

il s’agirait de mener une offensive décisive pour conquérir rapidement la Novorussia (terre historiquement russe) et la réintégrer à la Russie. Du point de vue de l’art opératif, les Russes, là encore, ont presque toutes les cartes en mains. Ils peuvent attaquer au nord, au centre ou au sud, simultanément ou séquentiellement, créer des diversions pour « balader » les troupes otano-ukrainiennes le long du front et finir de les épuiser. Si cette option était choisie, elle serait très probablement précédée d’une manœuvre intense de guerre électronique et informatique, incluant le brouillage des satellites américains, et pourquoi pas avec l’aide de la Chine en la matière. Cette action de guerre électronique préparerait une campagne aérienne courte, vigoureuse et ciblée sur les arrières de l’armée otano-ukrainienne. Ensuite, s’agissant des manœuvres au sol, il n’y aurait que l’embarras du choix. Le général Gerasimov est, parait-il, un maître dans l’art de la déception [NDLR Anglicisme, le terme deception en anglais signifiant tromperie, supercherie, leurre, stratagème, subterfuge].

Cette option aurait la vertu de mettre rapidement un terme aux opérations militaires et de redessiner les frontières sans ambiguïté. Elle aurait le défaut de probablement augmenter le taux de pertes russes au combat. Elle comporterait le risque d’un engrenage vers une montée aux extrêmes avec les États-Unis. Il faut se méfier de la réaction des psychopathes de Washington.

2. L’option économique

Elle consisterait, sur le plan militaire, à continuer ce qui se fait actuellement ; un grignotage méthodique du front visant à l’épuisement progressif des hommes et du matériel otano-ukrainien. La prolongation des opérations militaires amènerait à ce que les pays de l’Occident collectif continuent à s’enfoncer dans la crise économique par étranglement. En parallèle, une accélération sensible des échanges avec les pays du « grand sud » accélérerait la dédollarisation de l’économie mondiale, ce qui atteindrait le centre de gravité de la puissance américaine. La pyramide de Ponzi sur laquelle repose l’économique américaine s’effondrerait. De toutes façons cela se fera un jour et les États-Unis devront « passer à la caisse » ; les conséquences seront terribles pour le peuple américain à tel point qu’il n’est pas improbable que les États-Unis implosent. On observe aujourd’hui un basculement rapide et profond du continent africain vers la Russie et la Chine. L’Amérique latine, naturellement plus prudente en raison de la doctrine Monroe et de l’application qui en a été faite au cours du XXe siècle, emboîtera le pas un peu plus tard, progressivement.

Cette option aurait la vertu de limiter les contours de la guerre. Elle aurait le défaut de prolonger le temps de la guerre. Elle comporterait le risque de multiplier les provocations ou autres opérations sous faux drapeau que les anglo-américains pourraient mener afin de pousser la Russie à la faute. Néanmoins dans ce cas, une montée aux extrêmes est moins probable car, finalement, les lignes rouges sont suffisamment floues pour permettre à Vladimir Poutine de piloter le curseur de la violence, ainsi qu’il l’a déjà montré.

On pourrait me reprocher de ne pas avoir envisagé une issue à cette situation par la négociation. Honnêtement, je ne vois pas comment cela pourrait être possible dans l’état actuel des choses. Les déclarations de Merkel, Hollande et Bennett ont clairement montré que l’Occident n’a pas de parole. Négocieriez-vous avec un menteur, avec un tricheur patenté ? NON ! À moins de changements de régimes dans les pays occidentaux, je pense que cette guerre ira à son terme, qu’il y aura un camp vainqueur et un camp vaincu, que nous assisterons à l’effondrement de l’Occident collectif et à l’émergence d’un monde multipolaire.

Régis Chamagne




Les fondations de milliardaires : un défi pour la démocratie

[Source : elucid.media]

Par Myret Zaki

L’impact planétaire des actions poursuivies par de richissimes fondations, comme Gates ou Soros, nécessite un contrôle démocratique. Sans quoi, des intérêts spécifiques pourraient phagocyter l’intérêt général. Aux États de jouer leur rôle d’ultime gardien des démocraties.

Aujourd’hui, les grandes fondations philanthropiques, créées par des milliardaires, financent de nombreux aspects de la vie des citoyens, se substituant aux fonds publics. Cette puissance exercée par des entités privées soulève d’importantes questions de responsabilité sociale, qui sont loin de recevoir l’attention nécessaire. En effet, bien que ces structures pèsent de plus en plus lourd sur le devenir de l’économie, de la santé, de la culture, de la recherche scientifique et académique, ou de l’information, elles ne rendent pas de comptes au public et ne sont pas élues démocratiquement pour assumer une telle responsabilité. Il n’existe en effet pas d’audits indépendants de leurs activités, en dehors d’instances comme la Cour des comptes en France.

Quels impacts sociaux et/ou économiques ont-elles eus à travers leurs financements ? Quelles améliorations concrètes ont-elles apportées à la société ? Quels ont été les effets indésirables pour le bien commun ou pour la démocratie ? On en sait très peu à ce sujet. Pourtant, des fondations comme celles de Bill Gates, de George Soros, ou de Louis Vuitton affectent en partie — sans partir dans des délires conspirationnistes — les informations que nous lisons, la culture que nous consommons, les médicaments que nous prenons, la recherche académique que nous étudions, ou les décisions d’instances comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Or, ces fondations philanthropiques, qu’elles soient américaines ou européennes, ne sont pas responsables devant les citoyens et contribuent selon leur bon vouloir, contrairement aux élus qui allouent des fonds publics à différents domaines d’intérêt général. Bref, les responsabilités des fondations ne sont pas à la hauteur de l’impact qu’elles exercent.

Secteur de la santé publique

Si l’on prend l’exemple de la Fondation philanthropique Bill & Melinda Gates, créée il y a 23 ans par le fondateur de Microsoft et son épouse, elle est dotée de plus de 50 milliards de dollars et représente aujourd’hui le premier donateur privé de l’OMS, avec 10 % du budget, ce qui lui confère un pouvoir démesuré sur cette agence de l’ONU. Cette dépendance excessive envers des fonds privés n’est pas sans problèmes. Elle risque d’obliger l’OMS à faire siennes les priorités de son donateur.

[Voir aussi :
Le « traité pandémique » de l’OMS mettra fin à la liberté telle que nous la connaissons et remettra les « clés du pouvoir » à son plus grand bailleur de fonds privé, M. Bill Gates
Une lanceuse d’alerte de l’OMS : « Nous vivons une pandémie de mensonges – Bill Gates est aux commandes »
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
L’OMS, Bill Gates et les vaccins
Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
Le projet maléfique de Gates s’appuie sur la corruption. 319 millions déversés dans les médias]

L’essentiel du financement fourni par la Fondation Gates est lié aux agendas spécifiques de la fondation, comme l’explique à Swissinfo un professeur à l’Université de Georgetown, également directeur à l’OMS. Cela signifie, d’après lui, que l’OMS ne peut pas vraiment décider des priorités en matière de santé globale, et qu’elle est tributaire des priorités d’un acteur privé qui ne rend compte qu’à lui-même. Comme la Fondation Gates l’explique elle-même, il lui faut opérer des choix quant à ce qu’elle finance ; par exemple, elle se concentre sur l’éradication de la poliomyélite ou sur les questions d’immunité.

La préférence des philanthropes privés tend à aller vers des objectifs mesurables et réalisables à court terme, car cela leur permet d’afficher des résultats concrets et d’assurer une bonne réputation pour la philanthropie privée. C’est du moins l’idée exposée par Linsey McGoey, professeure de sociologie à l’Université d’Essex et auteure du livre « Il n’y a pas de cadeau gratuit : la Fondation Gates et le prix de la philanthropie » (No Such Thing as a Free Gift: The Gates Foundation and the Price of Philanthropy). En revanche, renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement est un objectif moins aisément mesurable, plus désintéressé, au long cours, et qui se retrouve dès lors délaissé et sous-financé.

Fondation Bill et Melinda Gates, Seattle, Washington, 8 décembre 2014 — lembi — @Shutterstock

D’autres critiques ont souligné le refus de la Fondation Gates de soutenir une levée momentanée des brevets sur les vaccins anti-Covid, qui aurait permis aux pays en développement de produire des vaccins pour leur population. La Fondation favorisait ainsi la défense des intérêts du secteur pharmaceutique aux dépens de ceux du plus grand nombre, contrairement à sa vocation proclamée. Mais au final, peu de critiques se sont élevées au sein de l’OMS. Fin 2020, le New York Times a appelé cette autocensure « The Bill Chill ». On arrive au cœur du problème de gouvernance : livrer des causes publiques aux mains d’acteurs privés ne permet pas de les questionner démocratiquement, et peut difficilement garantir une protection des intérêts du plus grand nombre.

Le secteur de l’information

Dans le monde de l’information aussi, les fondations philanthropiques ont acquis un poids important. Nombre de médias ont dû se tourner vers ces institutions, faute de recettes suffisantes des lecteurs et des annonceurs. Cela soulève des risques évidents pour l’indépendance de l’information. Un journal soutenu par une fondation ne publiera pas d’enquêtes négatives sur cette dernière et sur les milliardaires qu’elle représente. Les dons ou mécénats de fondations milliardaires peuvent influencer la ligne éditoriale des médias bénéficiaires. Ce risque pour la liberté d’information n’est pas suffisamment pris en compte.

Les mêmes problèmes de gouvernance précités se posent, avec cette fois, une acuité particulière. Car l’indépendance de l’information est le pilier central des démocraties. Une saine distance doit être maintenue entre les organes d’information et les classes les plus aisées de la société, qui ont l’impact le plus important sur le monde politique, scientifique, culturel, économique et environnemental. Ce problème relève de la gouvernance des fondations. L’autonomie qui leur est laissée n’est plus adaptée à leur importance.

En France, le quotidien Libération appartient désormais à un « Fonds de dotation pour une presse indépendante », mis en place par le milliardaire Patrick Drahi. La rédaction est-elle indépendante pour autant ? La question du contrôle s’avère primordiale ici, comme l’explique Julia Cagé, économiste des médias. L’auteure a expliqué dans son ouvrage (L’information est un bien public) que ce n’est pas un fonds de dotation qui garantit, en soi, l’indépendance d’un journal, mais la gouvernance démocratique du fonds, qui doit inclure les salariés et les journalistes.

Or, dans le cas de Libération, ces derniers ne sont pas impliqués dans les prises de décision. Le fonds de dotation n’offre donc pas une garantie d’indépendance aux journalistes, pas plus que s’ils travaillaient au Washington Post, détenu en direct par le milliardaire Jeff Bezos, fondateur d’Amazon. De même, si Jeff Bezos avait créé une « fondation Bezos pour les médias », mais qu’il avait nommé lui-même tous les membres du conseil d’administration, il n’y aurait pas plus de gain en termes d’indépendance.

Le fondateur du groupe français de télécoms et de médias Altice, Patrick Drahi (G),
et le patron d’Altice France, Alain Weill (D), assistent à l’inauguration du Campus Altice à Paris,
le 9 octobre 2018 — Eric Piermont — @AFP

D’autres fondations ne rachètent pas directement des journaux, mais agissent comme des mécènes réguliers pour nombre d’entre eux. Là aussi, un positionnement de mécène permanent pour le secteur des médias ne facilite pas une couverture médiatique critique des activités de ce mécène. Citons l’exemple de l’Open Society Foundation, la fondation philanthropique du milliardaire George Soros, le spéculateur qui s’est enrichi dans les années 90 en pariant contre la Banque d’Angleterre. Sa Fondation, dotée de 20 milliards de dollars, aide de très nombreux titres à travers le monde, parfois à coup de centaines de milliers de dollars par an, en poussant, à l’intérieur des États-Unis comme partout dans le monde, une idéologie atlantiste, pro-américaine et pro-démocrate.

Parmi ses bénéficiaires, le Consortium international de journalistes d’investigation, qui a obtenu 3,2 millions de dollars de dons entre 2017 et 2021, d’après le site de l’Open Society. Un montant conséquent. Imaginons maintenant qu’une fuite des paradis fiscaux couverte par le Consortium concerne des comptes non déclarés par George Soros. Que se passera-t-il ? On voit ici la difficulté d’enquêter sans complaisance sur une entité qui fournit 3,2 millions de dollars d’aides. Entre 2016 et 2018, George Soros n’a payé aucun impôt fédéral aux États-Unis. Le site ProPublica, qui a reçu 1,45 million de dollars de dons de la Fondation Open Society entre 2017 et 2019, a certes dévoilé l’information, mais son article excusait le milliardaire en citant ses représentants, qui justifiaient le non-paiement d’impôts par des pertes financières.

Il en allait autrement de la couverture du Wall Street Journal. Peut-être parce qu’il est indépendant de Soros, le WSJ a révélé en 2017 que le milliardaire a transféré pas moins de 18 milliards de sa fortune dans ses fondations, dirigées par son fils Alexander, ce qui lui a permis de défiscaliser cet énorme montant, et de déduire 20 % de cette valeur de son revenu personnel. Moins complaisant, le journal s’étonne que personne, dans la classe politique, n’ait levé un sourcil à ce sujet. Peut-être parce que George Soros finance aussi massivement les campagnes politiques ?

Sur le site de l’Open Society, on peut constater que les donations en faveur des médias sont massives. Elles se concentrent largement sur les médias d’Europe de l’Est et jusqu’aux frontières de la Russie. Quel est l’impact de ces financements sur les contenus ? Ces financements sont-ils conditionnels à certains contenus ? Quels types de messages sont délivrés par les médias financés ? Ont-ils une ligne idéologique proche de celle de leur donateur ? Exercent-ils un impact politique sur l’opinion publique de ces pays ? Des informations transparentes à ce sujet seraient d’un intérêt public évident, car les lecteurs qui lisent ces publications n’ont pas toujours conscience des bailleurs de fonds qui sont derrière. Les fondations qui financent les médias dans de telles proportions ne peuvent se dédouaner de leur responsabilité sociale dans la formation des opinions à l’échelle planétaire, tout comme Twitter et Facebook sont aujourd’hui lourdement responsabilisés par les États.

Page d’accueil du site de l’Open Society de George Soros – Casimiro PT — @Shutterstock

Comme l’Open Society, la Fondation Bill & Melinda Gates soutient certains titres, comme le journal britannique The Guardian. En 2010, ce quotidien a lancé une rubrique « développement global » sponsorisée par la fondation. Le contenu, axé sur l’Afrique, est-il complet et indépendant ? On a pu constater en 2021 que les informations critiques liées aux activités de Bill Gates en Afrique sont absentes du journal. Fin mars 2021, le média Reporterre publie une enquête fouillée. Elle montrait comment la Fondation Gates avait mené un lobbying intensif à Bruxelles, versant 1,3 million d’euros pour exercer des pressions sur la Commission européenne, afin de déréguler les « nouveaux OGM ». Objectif : inciter l’Afrique à suivre la voie de l’UE et accepter cette nouvelle variété d’OGM, dans laquelle Bill Gates a beaucoup investi en Afrique. Sans grande surprise, l’information n’a pas été reprise par le Guardian.

En 2014, l’ONG Graina révélé que sur 3 milliards de dollars consacrés par la Fondation Gates au développement agricole en Afrique entre 2003 et 2014, seuls 4 % étaient allés directement au continent africain, dont la moitié à des organisations internationales. La part du lion, elle, aurait financé des laboratoires américains. Selon le rapport de Grain, « pas un centime de la Fondation n’est allé à des programmes de développement conduits par des agriculteurs africains, même si ces derniers fournissent toujours 90 % des semences du continent ». Certes, cette information a été reprise par le Guardian, mais c’est l’exception qui confirme la règle. Une liste des points de vue critiques sur le travail de la Fondation Gates en Afrique est fournie ici par l’ONG « U.S. right to know », et un coup d’œil rapide permet de voir que ce sont à 99 % des ONG et des médias indépendants qui font le travail critique.

Dans d’autres cas, ce sont les conflits d’intérêts qui peuvent être hautement problématiques. Ainsi, la Fondation Gates a été couverte, pendant des années, par deux chroniqueurs du New York Times, David Bornstein et Tina Rosenberg, qui avaient un conflit d’intérêts majeur : ils travaillaient en même temps pour un groupe lourdement financé par la Fondation : Solutions Journalism Network. C’est ainsi que des années durant, le NYT, un des journaux qui influencent le plus l’opinion mondiale, a publié des articles complaisants et orientés à propos des projets de la Fondation Gates.

L’idée d’un journal qui est la « voix de son maître » n’est donc pas une caricature. Dans l’absolu démocratique, le maître doit être le citoyen. Pour ce faire, la forme juridique adéquate de la propriété d’un média doit garantir son indépendance, et le capital propre du média doit être irrévocable et inaliénable, contrôlé par la rédaction. Avec les exemples de mécénat précités, les conditions d’une véritable indépendance dans le secteur de l’information ne sont pas remplies.

Le secteur de la culture

Dans le secteur de la culture, le mécénat d’entreprise s’avère souvent imbriqué avec des objectifs de marketing et d’image, mais aussi d’optimisation fiscale, qui sont devenus communs aux grandes fondations philanthropiques. Prenons l’exemple de la Fondation Louis Vuitton. L’institution parisienne a bénéficié des profits records engrangés ces dernières années par le groupe LVMH, qui ont fait de Bernard Arnault et sa famille la première fortune mondiale, devant Elon Musk. Le géant du luxe, qui détient notamment les marques Louis Vuitton, Dior, Tiffany, Moët & Chandon et Givenchy, a créé cette fondation en 2005, comme réponse à la création de la Fondation Pinault, qui possède le groupe rival Kering (Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga…).

Le PDG de LVMH Bernard Arnaud au salon VivaTech, Paris,
5 juin 2018 — Frederic Legrand — COMEO — @Shutterstock

Le musée de la Fondation Vuitton, inauguré en 2014, a coûté près de 800 millions d’euros, a révélé Marianne en 2017, soit huit fois le coût initialement estimé. Mais surtout, «grâce aux avantages fiscaux et divers tours de passe-passe, LVMH a réussi à faire payer par l’État 80 % de ce montant, soit plus de 610 millions d’euros ». Des faits confirmés en 2018 par la Cour des comptes. Bernard Arnault, qui avait proclamé sa volonté de «faire un cadeau à la France » avec ce bâtiment, l’a donc fait payer à 80 % par les Français. LVMH avait mis à profit la loi Aillagon de 2003 sur le mécénat fiscal, qui permet aux entreprises de déduire 60 % des donations de leur impôt sur les sociétés. Cela signifie que pour une somme de 10 000 € dédiée au mécénat, une entreprise ne paiera, après déduction fiscale, que 4 000 €. À cette déduction se sont ajoutées quelques astuces annexes pour réduire encore la facture fiscale de LVMH.

Relativement récent en France, l’essor du mécénat des entreprises, «bénéficie de conditions fiscales particulièrement avantageuses, au risque de soulever de légitimes interrogations quand ces opérations servent de support à de gigantesques actions de communication », écrivait Jean-Michel Tobelem, spécialiste du mécénat et professeur associé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans les colonnes du Monde en 2014. Tout en bénéficiant d’arrangements fiscaux depuis sa création, la Fondation Louis Vuitton a rendu payantes les visites de son musée, malgré son caractère culturel relevant de l’intérêt général. Sur le site de la Fondation, l’entrée est à 16 euros le plein tarif (en hausse par rapport aux 14 euros de 2014). Un choix qui tranche même avec les grands mécènes américains, dont l’entrée aux musées est gratuite. Jean-Michel Tobelem note que la fondation Vuitton est une sorte d’émanation marketing de l’entreprise LVMH :

« C’est là le sens de la création de la fondation : forger une alliance imaginaire entre une multinationale gourmande de profits et des “actifs” capables d’apporter une précieuse valeur ajoutée à ses produits : Paris, le patrimoine, la culture et l’art de vivre à la française. »

Le groupe LVMH, qui « dispose de relais politiques et médiatiques sans équivalent en raison de l’énormité de ses dépenses publicitaires, tenait déjà à distance les discours critiques ». Avec la Fondation, un pas supplémentaire était franchi. Selon le professeur Tobelem, Bernard Arnault devenait alors « par la magie du mécénat, un protecteur admiré et désintéressé des arts et de la culture ». Or, constatait-il, « l’entreprise se situe dans une perspective d’optimisation fiscale et fait payer par l’ensemble des Français plus de la moitié du coût de la fondation ».

De même, la Fondation Cartier, admirée pour son soutien aux artistes, a reçu peu de critiques. Mais pour Tobelem, là aussi, la démarche relève d’abord d’un désir de marketing raffiné des produits du célèbre joaillier :

« L’instrumentalisation des artistes — les mêmes que l’on trouve dans tous les musées et centres d’art du monde — vise à lutter contre la banalisation de produits qui n’ont souvent d’artisanal que leur réputation. »

Quand le mécénat devient sponsoring

Les fondations françaises ont engagé 12 milliards d’euros en 2020. Elles détiennent 32 milliards d’euros d’actifs, d’après le think tank Terra Nova. Les cas précités nous permettent d’identifier deux problèmes. Premièrement, celui de la responsabilité sociale engagée lors du financement de domaines d’activité qui relèvent de l’intérêt général, comme la santé publique ou l’information. Deuxièmement, celui de la confusion entre les intérêts spécifiques de l’entreprise (marketing, optimisation fiscale) et le véritable engagement pour le bien commun. À l’occasion du rapport sur LVMH, puis dans un rapport de 2021, la Cour des comptes a souligné que la frontière devenait « de plus en plus floue entre mécénat et sponsoring ». Elle a mis en garde contre les risques de confusion entre intérêt général et intérêts privés. Les frontières sont en effet devenues ténues entre responsabilité sociale de l’entreprise (qui ne justifie pas de déduction fiscale), mécénat (qui justifie une déduction fiscale) et dépenses en vue du développement commercial.

Par ailleurs, on trouve les mêmes dirigeants aux manettes de la fondation et de l’entreprise fondatrice. Ce ne sont pas toujours des bénévoles. « Cette situation va à l’encontre du critère de la gestion désintéressée », note le rapport. À cet égard, l’une des faiblesses identifiées par Terra Nova est la tentation des fondations de se « construire une image moralement avantageuse du philanthrope ou de l’entreprise mécène, construction qui peut être jugée comme du social washing, de l’ethical washing ou du greenwashing ». Le think tank recommande principalement de favoriser une « gouvernance plurielle » des fondations, en intégrant plus systématiquement les bénéficiaires (directs, ou porteurs de projets financés par les fondations distributrices) dans les processus de sélection des projets, dans l’accompagnement, la mise en œuvre et l’évaluation.

Rendre des comptes : une impérieuse nécessité

Toutefois, une gouvernance plus inclusive ne suffit pas. La notion d’accountability (responsabilité, reddition de comptes) est encore plus centrale. Lorsque des institutions atteignent un poids et un impact comparables à celui de collectivités publiques, elles doivent être régulées comme telles. Washington et Bruxelles ont par exemple considéré que les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram), bien qu’ils soient des entreprises commerciales privées, avaient pris une telle importance dans la formation de l’opinion et du débat public, qu’ils devaient être régulés comme tels et coopérer avec les autorités dans la lutte contre la désinformation. Dans chaque pays, les autorités leur ont demandé de rendre des comptes pour les contenus qu’ils hébergent et les supervisent bien au-delà de ce que prévoit la loi pour des entités de droit privé.

Selon le même modèle, et de manière encore plus justifiée, il s’agit d’établir le constat que les fondations philanthropiques, bien que ce soient des entités privées, ont un impact social majeur qui ne permet plus d’ignorer leur activité ou la laisser évoluer dans l’opacité, et qui incite à les considérer comme des entités politiquement responsables. Reconnaître cette qualité revient à mettre en place la gouvernance adéquate. Les grandes fondations philanthropiques devraient rendre des comptes, audités de manière indépendante, dans les pays où elles opèrent le plus intensément, en divulguant des rapports transparents sur les bénéficiaires de leurs aides, sur les choix opérés, sur la nature des actions menées, sur la pertinence des buts et des missions poursuivis, sous l’angle de l’intérêt général, et sur leurs impacts, tant positifs que négatifs, sur l’ensemble des bénéficiaires et des parties prenantes concernées.

C’est à cette condition que les fondations de milliardaires seront adéquatement contrôlées par des contre-pouvoirs démocratiques, qui éviteront qu’une accumulation d’intérêts spécifiques ne phagocyte l’intérêt général, par démission de l’État. Les caisses des États sont peut-être vides, mais il leur reste un dernier pouvoir, celui de réguler. Sans se faire acheter.




L’organisation mondiale de la censure

[Source : Info alternative]

Corinne Lalo est journaliste grand reporter pour la presse écrite, la radio et la télé (principalement à TF1). Elle détricote les liens entre médias, l’AFP, l’OMS & Bill Gates et évoque la censure en France. Extrait de conférence.






Mgr Athanasius Schneider : Comment transmettre la foi à vos enfants ?

[Source : Féd. Pro Europa Christiana]

Voilà le sujet brûlant qu’a abordé Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Notre-Dame d’Astana, au Kazakhstan, lors d’une conférence en direct le 29 septembre 2020 à 19 h 30.

Il s’y connaît : né dans la défunte URSS, il a vécu toute son enfance dans une « Église des catacombes » qui assurait la transmission de la foi par la catéchèse familiale.

Ayant reçu la vocation sacerdotale à travers le bon exemple de prêtres clandestins, il est très sensible à tout ce qui touche à la sacralité et au ministère, depuis le maintien de la règle du célibat ecclésiastique jusqu’à la révérence due au Saint Sacrement dans la réception de la sainte Communion, thème auquel il a consacré deux livres.

Son dernier ouvrage — Christus vincit — est un cri d’espérance dans la proche restauration de l’Église et de la civilisation chrétienne dans toute leur splendeur, grâce à la fidélité des « petits », comme lors de la crise arienne du IVe siècle.




Trump confirme que les USA ont poussé à la guerre en Ukraine

Original anglais :
https://rumble.com/v2ads6g-trump-now-were-teetering-on-the-brink-of-world-war-3..html



Sanctions contre la Russie : Poutine met l’UE à genoux

[Source : Chaîne officielle TVL]

L’échec des sanctions contre la Russie était-il programmé ? Pour l’économiste Jacques Sapir, le ministère de l’Économie a clairement sous-estimé la puissance russe, par son amateurisme et son arrogance. Le système de sanctions, le plus complet contre un pays, a mené les économies de l’Union européenne dans le mur alors que Moscou remonte la pente. Depuis 2014, le gouvernement du Kremlin a en effet su diversifier ses ressources d’approvisionnements, voire en à créer d’autres, notamment avec l’Asie, à tel point qu’il sera bientôt totalement indépendant de l’Occident. Quant au système financier et monétaire russe, les banques russes et le taux de change du rouble se portent au mieux. Pour Jacques Sapir, l’économie russe n’a jamais été menacée d’effondrement : début 2023, elle est déjà en voie de récupération. L’économiste fait également le point sur la balance commerciale russe, l’inflation… Il évoque enfin les scénarios possibles des relations commerciales de l’UE à l’issue du conflit et les conséquences de la réorientation de l’économie russe vers les marchés asiatiques. Une émission pour prendre de la hauteur sur le flou ambiant en matière économique.




Le New York Times poursuit l’UE au sujet des SMS de Mme von der Leyen avec Pfizer

[Source : politico.eu]

[Photo : Johanna Geron/Getty Images]

Par Samuel Stolton

Le New York Times poursuit la Commission européenne en justice parce que l’institution exécutive n’a pas rendu publics des SMS échangés entre sa présidente, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla.

Le journal affrontera des juristes de l’UE devant la plus haute juridiction de l’Union, en faisant valoir que la Commission est légalement tenue de divulguer ces messages, qui pourraient contenir des informations sur les accords conclus par l’Union pour l’achat de milliards d’euros de doses de COVID-19.

L’affaire a été déposée le 25 janvier et publiée lundi sur le registre public de la Cour de justice des Communautés européennes, mais aucune information détaillée n’est encore disponible en ligne. Deux personnes au courant de l’affaire ont confirmé les détails de l’affaire à POLITICO.

Le New York Times a refusé de commenter l’affaire. Une déclaration de la publication indique : « Le Times dépose de nombreuses demandes de liberté d’information et maintient un dossier actif. Nous ne pouvons pas commenter pour l’instant l’objet de cette action en justice ».

La Commission européenne n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

L’action en justice fait suite à une enquête du Médiateur européen, Emily O’Reilly, datant de janvier 2022, qui a identifié un cas de mauvaise administration dans les tentatives de la Commission de récupérer les SMS, suite à une demande d’accès public du journaliste de netzpolitik.org, Alexander Fanta. L’enquête du Médiateur a révélé que la Commission n’a pas explicitement demandé au bureau personnel de la présidente de rechercher les SMS.

En réponse, la Commissaire européenne aux Valeurs et à la Transparence, Věra Jourová, a affirmé que les SMS ont pu être supprimés, en raison de leur « nature éphémère et de courte durée ».

Le quotidien allemand Bild a précédemment intenté une série de poursuites contre la Commission afin d’obtenir la divulgation de documents relatifs aux négociations d’achat des vaccins COVID-19 fabriqués par Pfizer/BioNTech et AstraZeneca.

Bien que plusieurs de ses requêtes aient été rejetées par les tribunaux, Bild — qui, à l’instar de POLITICO, appartient à l’éditeur Axel Springer — a obtenu certains documents relatifs aux pourparlers, notamment des courriels datant de juin 2020. Aucune information sur les contacts antérieurs de Mme von der Leyen avec le PDG de Pfizer, M. Bourla, n’a toutefois été révélée à la suite de la procédure judiciaire de Bild.





L’effondrement du dollar est lancé — L’Arabie saoudite annonce la fin du pétrodollar

[Source : olivierdemeulenaere]

Par Brandon Smith

Le déclin du statut de monnaie de réserve mondiale d’une devise est souvent un processus long et semé d’embûches. Il existe de nombreux « experts » économiques qui rejettent depuis des années tous les avertissements concernant l’effondrement du dollar. Ils ne comprennent tout simplement pas, ou ne veulent pas comprendre. L’idée que la monnaie américaine puisse un jour être détrônée en tant que mécanisme de commerce mondial par excellence est impossible dans leur esprit.

L’un des principaux piliers qui maintiennent le dollar en place en tant que monnaie de réserve mondiale est son statut de pétromonnaie, et ce facteur est souvent présenté comme la raison pour laquelle le billet vert ne peut pas échouer. L’autre argument est que le dollar est soutenu par toute la force de l’armée américaine, et que l’armée américaine est soutenue par le Trésor américain et la Réserve fédérale — en d’autres termes, le dollar est soutenu par… le dollar ; c’est une position très circulaire et naïve.

Ces sentiments ne sont pas seulement omniprésents chez les économistes traditionnels, ils sont également très répandus dans les médias alternatifs. Je pense que le principal blocage des analystes du mouvement pour la liberté est l’idée que l’establishment mondialiste ne permettrait jamais la faillite du dollar ou de l’économie américaine. Le système du dollar n’est-il pas leur « poule aux œufs d’or » ?

La réponse est non, ce n’est PAS leur poule aux œufs d’or. Le dollar n’est qu’un autre tremplin vers leur objectif d’une économie et d’une monnaie uniques dans le monde. Ils ont tué le statut de monnaie de réserve mondiale d’autres devises dans le passé. Pourquoi ne feraient-ils pas de même avec le dollar ?

Les livres blancs et les écrits des mondialistes soulignent expressément le déclin de l’économie américaine et la nécessité de réduire le rôle de la monnaie américaine, afin de laisser la place aux monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et à un nouveau système monétaire mondial contrôlé par le FMI. J’ai mis en garde contre cela il y a des années, et ma position a toujours été que le déraillement du dollar commencerait probablement avec la fin de son statut de pétromonnaie.

En 2017, j’ai publié un article intitulé « Le coup d’État saoudien annonce la guerre et la Réinitialisation du Nouvel ordre mondial ». J’ai noté à l’époque que le transfert soudain du pouvoir au prince héritier Mohammed Ben Salmane indiquait un changement dans la relation de l’Arabie saoudite avec les États-Unis. J’ai déclaré :

« Pour comprendre à quel point ce coup d’État a été radical, considérez ceci : pendant des décennies, les rois saoudiens ont maintenu l’équilibre politique en distribuant des postes de pouvoir vitaux à des successeurs séparés et soigneusement choisis. Des postes tels que le ministre de la Défense, le ministère de l’Intérieur et le chef de la garde nationale. Aujourd’hui, Mohammed Ben Salmane contrôle ces trois postes. La politique étrangère, les questions de défense, le pétrole, les décisions économiques et les changements sociaux sont désormais tous entre les mains d’un seul homme. »

L’ascension de MBS a été soutenue par le Fonds d’investissement public (FIP), un fonds composé de milliers de milliards de dollars fournis par les mondialistes au sein du groupe Carlyle (famille Bush, etc.), de Goldman Sachs, de Blackstone et de BlackRock. MBS s’est attiré les faveurs des mondialistes pour une raison précise : il a ouvertement soutenu leur « Vision pour 2030 », un plan de démantèlement des énergies basées sur les « combustibles fossiles » et de mise en place de contrôles du carbone. Oui, c’est vrai, le chef de l’Arabie saoudite soutient la fin éventuelle de l’énergie basée sur le pétrole, et cela inclut la fin du dollar comme pétromonnaie.

En échange de leur coopération, les Saoudiens ont accès à des financements de type ESG ainsi qu’aux progrès de l’intelligence artificielle et à ce qu’on appelle « l’économie numérique ». Cela semble fou, mais on parle beaucoup des développements de l’intelligence artificielle pour guérir de nombreux problèmes de santé et allonger la durée de vie. Avec ce genre de promesses, il n’est pas surprenant que les élites saoudiennes soient prêtes à se débarrasser du dollar et même du pétrole.

En 2017, j’ai noté :

« Je crois que la prochaine phase de la réinitialisation économique mondiale commencera en partie par la rupture avec la domination du pétrodollar. Un élément important de mon analyse sur l’abandon stratégique du pétrodollar a été la symbiose entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite a été la clé la plus importante pour que le dollar reste la pétromonnaie depuis le tout début. »

Je pensais que la menace qui pesait sur le pétrodollar serait finalement alimentée par une guerre par procuration entre l’Est et l’Ouest :

« La guerre économique mondiale est le véritable enjeu ici, car les mondialistes jouent les marionnettistes de l’Est et de l’Ouest. Il s’agit d’une crise géopolitique qu’ils auront créée pour obtenir le soutien du public à une solution qu’ils auront préalablement déterminée. »

À l’époque, je pensais qu’une telle guerre par procuration serait initiée au Moyen-Orient, peut-être en Iran. Mais il est clair que l’Ukraine est la poudrière que les mondialistes ont choisie, du moins pour l’instant, et que Taïwan sera la prochaine cible.

Depuis que j’ai fait ces prédictions, les relations entre l’Arabie saoudite, la Russie et la Chine sont devenues très étroites. Les contrats d’armement et d’énergie deviennent un pilier du commerce, ce qui a conduit les Saoudiens à s’éloigner lentement mais sûrement du dollar. La semaine dernière, les dominos ont été mis en mouvement pour l’effondrement du dollar lorsque l’Arabie saoudite a annoncé à Davos qu’elle était désormais prête à vendre du pétrole dans d’autres devises.

En réponse, Xi Jinping s’est engagé à intensifier ses efforts pour promouvoir l’utilisation du yuan chinois dans les transactions énergétiques. Cela s’inscrit dans la lignée d’un autre article que j’ai écrit en 2017, intitulé « The Economic End Game Continues », dans lequel je décrivais comment le conflit avec les nations orientales (Chine et Russie) serait exploité pour créer un catalyseur pour la fin du statut de pétromonnaie du dollar.

L’importance de l’annonce saoudienne ne peut être exagérée ; c’est le début de la fin du dollar. Le statut de réserve mondiale du dollar dépend largement de son statut de monnaie pétrolière. Sans l’un, vous ne pouvez pas avoir l’autre. C’est presque exactement la même dynamique qui a conduit à l’implosion de la livre sterling britannique il y a plusieurs décennies en tant que monnaie pétrolière mondiale, ce qui a entraîné l’essor du dollar pour la remplacer.

Cette fois, cependant, ce ne sera plus une devise étrangère unique qui jouera le rôle de réserve mondiale, mais un système de panier de devises contrôlé par le FMI, appelé droits de tirage spéciaux, ainsi qu’une monnaie numérique mondiale unique qui n’a pas encore été nommée, mais qui est en cours de développement.

Les conséquences de la perte de la monnaie de réserve seront dévastatrices pour l’économie américaine. C’est le seul ciment de notre système. La capacité de différer l’inflation en l’exportant est une grande force dont seuls les États-Unis bénéficient. La Fed peut imprimer de l’argent perpétuellement si elle le souhaite afin de financer le gouvernement ou de soutenir les marchés américains, tant que les banques centrales étrangères et les banques d’affaires sont disposées à absorber les dollars comme outil pour le commerce mondial. Si le dollar n’est plus le principal mécanisme de commerce international, les milliers de milliards de dollars que la Fed a créés de toutes pièces au fil des ans reviendront tous aux États-Unis par divers moyens, et l’hyperinflation (ou l’hyperstagflation) en sera le résultat.

Cette dynamique est déjà en jeu, car les détenteurs étrangers de dette et de dollars américains s’en débarrassent à un rythme record depuis 2017. Le processus se poursuit à un moment où la Réserve fédérale réduit son bilan et augmente les taux d’intérêt, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’acheteurs de dernier recours.

C’est peut-être la raison pour laquelle de multiples banques centrales étrangères ont relancé leurs achats de réserves d’or et stockent à nouveau des métaux précieux. Elles semblent bien conscientes de ce qui est sur le point d’arriver au dollar, alors que le public américain est tenu dans l’ignorance.

Les effets du déclin du dollar ne se feront peut-être pas sentir immédiatement, ou ne deviendront pas évidents avant un an ou deux. Ce qui se produira, c’est une inflation soutenue en plus des prix élevés que nous connaissons déjà. En d’autres termes, la Réserve fédérale continuera de maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé et les prix ne bougeront guère, voire augmenteront, malgré le resserrement monétaire. Même en cas de contraction récessionniste majeure, qui, selon mes prévisions, sera déclenchée à partir d’avril, les prix resteront TOUJOURS plus élevés.

Pendant ce temps, les médias grand public et les économistes du gouvernement diront qu’ils n’ont « aucune idée » de la raison pour laquelle l’inflation est si résistante, et que « personne n’aurait pu le voir venir ». Certains d’entre nous l’ont vu venir, mais seulement parce que nous acceptons la réalité que les jours du dollar sont comptés.

Brandon Smith, Alt-Market, le 25 janvier 2023

Traduction Olivier Demeulenaere

Rappels :




Emprise sur les nations : l’OMS fait marche arrière

[Discours du sénateur australien Malcolm Roberts.]

[Voir aussi :
Malcolm Roberts, sénateur australien, à propos de la pandémie Covid-19 : « Tout a été planifié. »]






Bill Gates dit qu’il peut utiliser des jets privés parce qu’il est la « solution » au changement climatique

[Source : aubedigitale.com]

Par Jade

Lors d’une interview malaisante avec un journaliste de la BBC, Bill Gates a affirmé qu’il était parfaitement normal qu’il parcoure la planète en jet privé parce qu’il fait beaucoup plus que quiconque pour lutter contre le changement climatique.

Gates a prétendu que parce qu’il continue à « dépenser des milliards de dollars » en activisme contre le changement climatique, son empreinte carbone n’est pas un problème.

« Devrais-je rester chez moi et ne pas venir au Kenya pour m’informer sur l’agriculture et la malaria ? », a déclaré Gates dans l’interview avec Amol Rajan.

« Je suis à l’aise avec l’idée que non seulement je ne fais pas partie du problème en payant pour les compensations, mais aussi grâce aux milliards que mon Breakthrough Energy Group dépense, que je fais partie de la solution », a ajouté Gates.

Plus récemment, Gates a parcouru l’Australie à bord de son luxueux jet privé de 70 millions de dollars pour faire des conférences sur le changement climatique.

Gates, qui a déclaré que la crise énergétique est une bonne chose, possède pas moins de QUATRE jets privés pour un coût combiné de 194 millions de dollars.

Une étude réalisée par Stefan Gössling, professeur d’économie à l’université Linnaeus, a révélé que Gates a parcouru plus de 342 000 km sur 59 vols en jet privé rien qu’en 2017.

Gates a émis environ 1 760 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone, soit plus de cent fois plus que les émissions par habitant aux États-Unis, selon les données de la Banque mondiale.

Ailleurs au cours de l’interview soigneusement construite, Gates a déclaré qu’il était surpris d’être la cible des « théoriciens du complot » pour avoir encouragé la vaccination pendant la pandémie.

Gates a une nouvelle fois réitéré un point de discussion selon lequel il est plus important de vacciner massivement l’humanité que de se rendre sur Mars.

Alors que l’interview de la BBC était conçue pour donner l’impression que Gates était mis au défi ou mis sur la sellette, on ne lui a pas demandé s’il était ami avec le pédophile élitiste décédé Jeffrey Epstein.




Gerhard Wisnewski : ce dont les journaux n’ont pas parlé en 2022

[Source : kla.tv]

L’auteur de bestsellers allemand Gerhard Wisnewski sort chaque année un livre intitulé « verheimlicht – vertuscht – vergessen » (« caché – dissimulé – oublié »). Dans ces livres, il résume à chaque fois les événements passés sous silence durant l’année écoulée. Sur la chaîne de télévision en ligne AUF1, il donne un aperçu de ce qu’on n’a pas pu lire dans les journaux en 2022.

Qu’en penseriez-vous si quelqu’un avait l’idée de vous implanter des opinions ? Ou d’effacer en vous toute croyance dans le bien et le mal ? Ou de vous faire croire que la neige est noire ? Impossible ? Scandaleux ? Mais non, c’est tout à fait possible. Après tout, nous croyons déjà qu’un homme est une femme et une femme est un homme. De là à la folie totale et à la neige noire, il n’y a qu’un pas. Et ce sont toutes des techniques du Tavistock Institute, qui a fêté son 75e anniversaire en 2022. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Ce n’est pas grave, je vais y venir.

Bonjour et bienvenue pour commencer. Je m’appelle Gerhard Wisnewski et je suis l’auteur de la célèbre rétrospective annuelle « caché – dissimulé – oublié », qui paraît ces jours-ci pour la 16e année. En effet, chaque fois que 365 jours sont derrière nous, je me penche sur l’année écoulée, joliment arrangée par la presse mainstream, et je la remodèle dans les règles de l’art. Et une nouvelle fois, j’ai l’honneur de jeter un regard en arrière sur l’année 2022 pour AUF1.

À propos de 2022, il est difficile de croire que nous nous en sommes tirés avec juste un œil au beurre noir, non ? Heureux ceux et celles qui ne sont pas encore fauchés, qui ont encore un revenu assuré et qui ne ressentent pas encore les effets secondaires de la vaccination, voire qui sont encore en vie. Car pas mal de personnes sont déjà mortes des effets secondaires de la vaccination.
Mais nous aurions encore quelques autres questions, par exemple : « À qui en fait profite la guerre en Ukraine ? Et qui l’a vraiment déclenchée ? Pourquoi nous assène-t-on sans cesse de nouveaux coups durs ? Covid, guerre, guerre nucléaire, inflation, explosion des prix de l’énergie, pannes généralisées, etc., etc. ? » J’aborde ces questions et bien d’autres encore dans mon nouvel annuaire « caché — dissimulé — oublié, 2023 ».

Et encore : « Quel rapport entre la météo, la guerre et la politique ? Des morts peuvent-ils encore téléphoner ? Qui paie la colle pour les autocollants climatiques ? Et qui est Annalena Baerbock ? Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ces changements de sexe qui font rage ? Et pourquoi les agriculteurs montent-ils aux barricades ? Comment l’actrice américaine Anne Heche est-elle morte ? Et où a-t-on encore menti, déformé, parfumé, enjolivé et passé sous silence » ? Et bien sûr : « L’Allemagne et l’Europe ont-elles encore un avenir » ?

Prenons trois sujets parmi tant d’autres dans le livre :

24 février 2022 :

La Russie attaque l’Ukraine. Le président russe Poutine appelle ça une opération militaire limitée. L’Occident parle de guerre d’agression. L’indignation est à son comble. Les trois coupables s’appellent Poutine, Poutine et bien sûr Poutine encore. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Car les médias grand public sont des médias de l’OTAN, fondés après la Seconde Guerre mondiale avec des licences des alliés occidentaux et faisant donc toujours partie de la guerre psychologique de l’OTAN. Et maintenant, ils font juste leur travail, qui consiste à faire de la propagande de guerre. Et comment cela a-t-il fonctionné ? D’un jour à l’autre, des drapeaux bleu et jaune ont flotté partout, des bâtiments ont été illuminés aux couleurs de l’Ukraine, pour l’Ukraine – et contre Poutine. Et pourtant, Poutine est le meilleur pion de Biden. Oui, vraiment ! Cela fait au moins 20 ans que les États-Unis investissent en Ukraine : putschs, aide militaire, conseillers militaires et armes. La Russie avait été provoquée à maintes reprises, en Ukraine mais aussi ailleurs. Mais jamais Poutine n’a voulu prendre les armes… pour traire des souris.

Tout était pourtant prêt. Et, le 24 février, les canons ont enfin tonné en Ukraine ; et à Washington, les bouchons de champagne ont sauté. Enfin, le « pion » avait attaqué et transformé en « guerre chaude » ce conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui durait déjà depuis si longtemps.

Le professeur de politologie américain Jack Rasmus énumère à lui seul dix raisons qui expliquent pourquoi les élites américaines pourraient avoir intérêt à ce que la Russie envahisse l’Ukraine. Citation : « Les médias américains, le gouvernement Biden et les faucons de guerre américains au Congrès prétendent vouloir empêcher une invasion par Poutine et la Russie. Mais ce qu’ils disent ne correspond pas à ce qu’ils font. De nombreux éléments indiquent que les États-Unis et l’OTAN veulent une confrontation tant qu’il s’agit d’une guerre par procuration entre la Russie et l’Ukraine, à laquelle ils peuvent assister, où ils peuvent alimenter l’incendie généralisé par les armes et atteindre par la même occasion d’autres objectifs US-OTAN. » Fin de citation, The World Financial Review, online, 07 février 2022

Concrètement, les dix raisons de Rasmus sont les suivantes :

  1. réunifier l’OTAN et renforcer l’hégémonie américaine,
  2. amener l’Allemagne à arrêter Nord Stream 2 et, à la place, acheter du gaz américain.
  3. créer un prétexte pour déployer encore plus de troupes et d’armes modernes dans les pays baltes et en Europe de l’Est.
  4. obtenir davantage de concessions économiques de la part de l’Ukraine pour les affaires américaines en échange d’armes US/OTAN plus nombreuses et de meilleure qualité.
  5. générer un soutien politique croissant pour les États-Unis afin d’être actifs en Moldavie, d’en chasser les soutiens russes et d’installer un régime fantoche américain sur l’ensemble du pays.
  6. justifier des efforts plus importants pour déstabiliser la Biélorussie et le Kazakhstan.
  7. augmenter le vent favorable pour les démocrates avant les élections de mi-mandat en novembre 2022.
  8. justifier une nouvelle augmentation du budget de la défense par le Congrès.
  9. créer un prétexte pour agir contre les soutiens pro-russes : Venezuela, Nicaragua et à nouveau Cuba.
  10. tester l’efficacité des dernières armes américaines contre les forces russes et l’efficacité des armes russes contre les États-Unis sans avoir à affronter directement la Russie ; découvrir les cybercapacités de la Russie.
    La guerre de Poutine est donc un coup de maître pour les États-Unis. Dans mon livre, j’ai énuméré une trentaine d’autres avantages que les États-Unis tirent de la guerre en Ukraine.

Pour nous, la guerre a bien sûr été un choc – un « Tavis-choc », comme je l’appelle depuis peu, en référence au Tavistock Institute de Londres, fondé il y a 75 ans. Le Tavistock Institute est issu de la Tavistock Clinic, où l’on avait découvert que les vétérans traumatisés de la Première Guerre mondiale étaient particulièrement faciles à contrôler. C’est ce qu’on a appelé le « shellshock », le choc des obus. Et en ce moment, nous assistons à un véritable feu continu de chocs. Après la crise du Covid, la guerre d’Ukraine, la résurgence des peurs nucléaires du siècle dernier, une nouvelle vague d’immigration massive, l’explosion des prix de l’énergie, la menace de pannes généralisées et de pénuries alimentaires, l’inflation, le chômage, l’angoisse existentielle, etc. En d’autres termes, trop de chocs pour pouvoir les assimiler. Les chocs, souvent artificiellement gonflés, ont l’avantage de rendre l’homme impuissant et contrôlable, exactement comme les chocs d’obus de la Première Guerre mondiale.

Citation : « Si les chocs étaient suffisamment proches les uns des autres, et s’ils se produisaient avec une intensité croissante, il serait alors possible de plonger la société entière dans un état de psychose de masse », ont écrit les deux personnes de Tavistock, EricTrist et Frederick Emery. Source : EstulinTavistock Institute –« Social Engineering the Masses, » 2015. « Après des chocs persistants, expliquent les collaborateurs de Tavistock, une grande partie de la population constate qu’elle ne veut plus prendre de décisions, ce qui réduit la force de ses intentions. Cette stratégie ne peut être poursuivie qu’en niant les racines plus profondes de l’humanité et la psyché individuelle qui relient les gens à un niveau personnel. »

Et plus loin : « Un tel groupe sera facile à contrôler et obéira docilement aux ordres sans se rebeller, ce qui est le but de l’exercice. » Fin de citation. Le psychiatre de Tavistock, le général de brigade John Rawlings Rees, voulait même envoyer de véritables troupes de choc dans le monde en 1945 pour effrayer les gens. Mais pour cela, nous avons aujourd’hui les journalistes, la télévision et des médias comme le SPIEGEL, le principal magazine de choc en Allemagne, fondé avec une licence du gouvernement militaire britannique. Spécialité : le choc – une grande histoire qui esquisse et justifie une nouvelle horreur, ainsi qu’une photo de couverture qui vous glace le sang. Le reste de la meute médiatique suit.

La question qui nous anime tous en fin de compte est la suivante : « L’Allemagne et l’Europe ont-elles encore un avenir ? » 2022 a marqué le début de la Grande Finale pour l’Allemagne, prise en tenaille par les faux amis, gouvernée par les amis des faux amis, écrasée et broyée entre les blocs. Les caisses de l’État allemand sont exsangues. Les crédits sont gonflés et des fonds spéciaux sont créés, qui ne sont pas des actifs, mais des dettes. Parallèlement, une nouvelle vague migratoire inonde le pays, l’Allemagne est coupée d’une énergie bon marché et livrée aux prix exorbitants du gaz liquide américain. La classe moyenne et l’industrie s’effondrent sous les prix de l’énergie et les nouvelles réglementations environnementales. Bref, la guerre hybride contre l’ancienne locomotive économique et technologique de l’Europe bat son plein. Aucun doute : pour l’Allemagne, l’enjeu est de taille. À quoi ressemblera-t-il, l’avenir des Allemands ?

Le poète Christian Friedrich Hebbel a écrit « Il est possible que l’Allemand disparaisse un jour de la scène mondiale, car il a toutes les qualités pour gagner le ciel, mais aucune pour s’imposer sur la terre, et toutes les nations le haïssent comme les méchants haïssent les bons. Mais s’ils parviennent vraiment un jour à le supplanter, il se présentera une situation dans laquelle ils voudront à nouveau le sortir de la tombe avec leurs ongles. »

Voilà, c’était notre rétrospective annuelle d’AUF1. Une rétrospective et des perspectives sombres ? Oui et non. Oui, parce que ces perspectives sont évidemment loin d’être positives. Non, parce qu’il y a au moins une lueur d’espoir, à savoir un regard lucide sur la stratégie de choc de ceux de Tavistock, avec laquelle nous sommes tous dirigés depuis des décennies.

Mais à l’avenir, nous ne devrons plus faire face à ces chocs sans nous défendre, mais nous pourrons les considérer d’une méta-perspective, une perspective d’en haut pour ainsi dire. Et nous avons enfin un terme pour désigner ces chocs permanents, à savoir : « choc tavistockien » ou plus brièvement « tavis-choc », comme je l’ai appelé. Les concepts aident en effet à comprendre les choses, à les conceptualiser et à s’en libérer. Et c’est notre chance. Ce n’est qu’en comprenant cette stratégie qu’on cesse automatiquement d’être paralysé par le choc et que ces manipulateurs diaboliques sont détrônés. Dis : « Le nouvel ordre mondial se tient et tombe avec les chocs. Alors, laissons-les tomber ! »

En outre, vous trouverez bien entendu de nombreux autres thèmes dans « dissimulé — caché — oublié, 2023 ». Et maintenant, je vous souhaite un merveilleux Noël et un esprit éveillé pour la nouvelle année 2023. Et n’oubliez pas : la neige reste blanche, l’homme reste homme, la femme reste femme et quatre doigts restent quatre doigts. Merci de m’avoir regardé et à l’année prochaine, j’espère.

Cordiales salutations
Gerhard Wisnewski.

de Sara

Sources/Liens :

https://auf1.tv/auf1-spezial/auf1-spezial-was-2022-nicht-in-der-zeitung-stand/




Les institutions européennes et la désinformation

[Source : Ciel Voilé]






Le sénateur américain Ron Johnson fait entrer le crime de la vaccination Covid19 dans la conscience populaire

[Source : kla.tv]

Le sénateur américain Ron Johnson lance le processus d’un débat public national en organisant des auditions sur les dommages et les décès dus au vaccin Covid19. Les experts scientifiques, médicaux, judiciaires, médiatiques et autres invités par Johnson font entrer dans la conscience populaire que les vaccins Covid-19 sont, en toute objectivité, une campagne hautement criminelle.

Avec ses auditions sur les dommages et les décès dus au vaccin Covid19, le sénateur américain Ron Johnson lance le processus d’un débat public à l’échelle nationale. Ce que la politique, l’industrie pharmaceutique et les principaux médias tentent de balayer sous le tapis, les experts scientifiques, médicaux, judiciaires, médiatiques et autres invités par Ron Johnson à sa plate-forme le font entrer dans la conscience populaire : Les vaccins Covid19 sont – en toute objectivité – une campagne hautement criminelle.

(Film Inside the Capitol Hill Covid Forum – The HighWire – résumé de 10 minutes)

Le sénateur Ron Johnson :
La raison principale de l’événement d’aujourd’hui était avant tout de donner au public américain les informations qu’il mérite et qui lui sont cachées. Et tout ce que nous pouvons faire pour éviter d’autres dommages. Je ne veux pas effrayer les gens, ce n’est pas ce que je veux, nous – aucun d’entre nous ne veut cela, d’accord ? Mais ils doivent avoir ces informations.

Aaron Siri :
V-safe est le principal système de sécurité vaccinale du CDC pour le vaccin COVID-19. Il s’agit d’un tableau de bord créé par ICAN (Informed Consent Action Network : réseau d’information médicale aux États-Unis) afin de pouvoir présenter visuellement les données V-safe. Dans la base de données de 9 à 10 millions de personnes, environ 800 000 personnes ont signalé qu’elles avaient besoin de soins médicaux. Cela représente environ 7,7 % des personnes enregistrées dans V-safe qui ont déclaré avoir besoin de soins médicaux, soit une personne sur 13. Néanmoins, le CDC n’a pas retiré l’injection.

Lieutenant-colonel Theresa Long :
En janvier 2021, je me suis présentée devant eux comme lanceur d’alerte au sein de l’armée et j’ai signalé une augmentation catastrophique des maladies et des dommages dans l’ensemble du ministère de la Défense. Le nombre total d’événements à déclarer est passé de 110 000 en 2020 à plus de 200 000 en 2022. Le vaccin a été introduit dans l’armée en janvier 2021.

Josh Stirling :
… crée des centaines de graphiques, de toutes les manières, depuis dimanche. Jusqu’à cet été, le gouvernement britannique a publié une série de données montrant les taux de mortalité relatifs des personnes vaccinées et non vaccinées en fonction du nombre de doses de vaccin, et a conclu que les personnes au Royaume-Uni qui ont été vaccinées ont un taux de mortalité supérieur de 26 % selon le dernier ensemble de données disponible.

Edward Dowd :
C’est la Société des actuaires (actuaires = experts en évaluation des risques) qui le dit. En 2021, la population active de notre nation, âgée de 25 à 64 ans et couverte par une assurance vie collective, connaît une surmortalité de 40 %. De plus, 1,2 million d’Américains de notre population active ont été mis en incapacité de travail. Cette population active qui a disparu correspond à la taille des États du Wyoming et du Vermont réunis.

Del Bigtree :
En tant que journaliste, j’ai regardé l’autorisation d’urgence du vaccin pour voir s’il pouvait arrêter la transmission, ce qui est notre définition d’un vaccin. Mais quand nous avons regardé l’autorisation d’urgence, on savait que les données n’étaient pas suffisantes pour évaluer l’efficacité du vaccin contre la transmission du SARS-Covid-2 ; ils n’avaient aucune idée… ils n’avaient aucune idée si le vaccin allait arrêter l’infection, et pourtant ils ont fait ces déclarations dans les informations. Et maintenant, nous apprenons des responsables de Pfizer qu’ils n’ont même pas testé, au sein des études, si le vaccin pouvait ou non arrêter la transmission.

Dr. David Gortler :
En janvier 2020, j’étais conseiller principal du Commissaire de la FDA pour la sécurité des médicaments et la politique scientifique de la FDA. Je ne comprends pas comment, à cette date, nous pouvons encore recevoir en toute bonne conscience des vaccins contre le COVID-19, qui ont été nommés ainsi en 2019 d’après une souche virale qui n’existe plus aujourd’hui.

Dr. Ryan Cole :
Cette protéine spike, lorsque nous injectons ce gène dans notre corps et que nous nous obligeons à la produire… Ces cellules tueuses naturelles examinent alors nos propres cellules, y font un petit trou, puis y lancent une petite grenade et commencent à les faire exploser. Ce n’est pas seulement que cette protéine spike est dangereuse. Les nanoparticules lipidiques peuvent se retrouver n’importe où dans le corps. Elles ont été conçues pour transporter des médicaments de chimiothérapie dans le cerveau. Vous ne voulez pas de protéine spike dans votre cerveau !

Kirk Milhoan :
Nous disposons à présent de données provenant de plusieurs sources selon lesquelles les protéines spike, que le corps est censé fabriquer dans les vaccins ARNm actuels, sont cardiotoxiques et provoquent une inflammation du cœur. La protéine spike déclenche une cascade d’événements qui activent les plaquettes sanguines pour former des caillots et enflamment les vaisseaux sanguins qui tapissent le cœur ainsi que le muscle cardiaque lui-même.

Dr Peter McCullough :
Ce que j’ai observé cliniquement, c’est que les patients ont reçu le vaccin et ont eu le COVID, et ils ont reçu le vaccin, et maintenant tout est mélangé et il y a plusieurs expositions. Plus il y a d’expositions, plus je pense qu’il y a un risque de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et de myocardite récurrente, ainsi que de caillots sanguins et d’autres thromboses.C’est pourquoi la FDA et les fabricants ont strictement exclu les patients guéris du COVID des essais cliniques.

Lieutenant-colonel Theresa Long :
J’ai vu trois accidents vasculaires cérébraux, des accidents ischémiques transitoires, des caillots massifs dans la rate et le foie, des tumeurs de la colonne vertébrale, des tumeurs cérébrales, une sarcoïdose (maladie inflammatoire qui affecte tout le corps), un lupus (maladie auto-immune), des troubles cognitifs, une myocardite (inflammation du muscle cardiaque), une péricardite (inflammation du péricarde) et une suppression choquante du système immunitaire, qui est omniprésente.

James Thorp :
Mes patients sont des femmes en âge de procréer, des femmes enceintes et des fœtus. Et ce que j’ai observé dans ma pratique clinique, c’est une augmentation considérable et sans précédent des anomalies menstruelles avant la grossesse et une augmentation considérable de l’infertilité, une augmentation considérable des fausses couches, des morts fœtales et des malformations fœtales, et ce que nous avons vu est catastrophique. C’est un signal de danger comme aucun autre.

Dr Robert Malone :
Il y a des différences considérables de toxicité d’un lot à l’autre, comme par exemple le lot que j’ai reçu avec ma deuxième dose et qui a failli me tuer parce que j’ai développé une hypertension artérielle avec une valeur systolique de 230. Il doit y avoir une raison pour laquelle certains lots sont associés à beaucoup plus de décès et de maladies que d’autres.

Brianne Dressen :
Ma vie avant ma vaccination était magnifique… Je suis désolée, il m’est difficile de me souvenir des pires moments de ma vie. J’ai participé à un essai clinique pour AstraZeneca. Et maintenant, je souffre d’une forme grave et débilitante de neuropathie qui va continuer à progresser jusqu’à ce que je me retrouve concrètement dans une maison de retraite.

Joel Wallskog :
J’ai reçu ma seule injection de Moderna le 30 décembre 2021. Dans la semaine qui a suivi l’injection de Moderna, j’ai ressenti des engourdissements et une faiblesse dans les jambes. J’ai rapidement reçu un diagnostic de myélite transverse (une forme d’inflammation de la moelle épinière). Il s’agit d’une lésion de ma moelle épinière thoracique. Je suis maintenant handicapé de manière permanente. Si vous avez un effet secondaire après votre injection, vous êtes seul(e).

Dr Robert Malone :
Actuellement, 50 études cliniques différentes sont en cours sur d’autres nouveaux vaccins à ARNm. Ce produit, dont nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est défectueux, est désormais protégé par un droit d’antériorité, ce qui permet à Pfizer, Moderna et BioNTech de bénéficier d’un monopole fonctionnel pour l’utilisation de cette technologie à pratiquement toutes les fins.

Pierre Kory :
Il existe toute une série de médicaments dont les propriétés antivirales ont été démontrées. Et ils ont été très rapidement identifiés et largement utilisés dans le monde entier – pas dans ce pays.

Dr Paul Marik :
Mais 40 % des médicaments. 40 % des médicaments utilisés dans les hôpitaux sont utilisés sans étiquetage, ce qui est acceptable lorsqu’il s’agit d’une maladie cardiaque. Mais quand il s’agit du Covid, tout à coup la FDA, le CDC et le NIH ne veulent plus qu’on utilise un médicament sans étiquetage, parce qu’il ferait concurrence à Big Pharma.

James Thorp :
Je voudrais demander pourquoi l’American Board et le Collège américain d’obstétrique et de gynécologie, ainsi que la Société de médecine maternelle et néonatale, que j’ai servis de manière remarquable tout au long de ma carrière, font la promotion de ce vaccin mortel, risquant ainsi l’avenir de toute l’humanité.

Renata Moon :
D’autres pays ont interdit ce produit parce qu’il est trop dangereux pour les jeunes.
Que faisons-nous ?

Kirk Milhoan :
Je m’engage avec passion pour la santé de nos enfants. Je m’engage également avec passion pour les jeunes soldats que j’ai servis pendant 13 ans dans l’Air Force en tant que médecin de vol – j’ai été déployé deux fois en Irak. Pour nos enfants en bonne santé et la plupart de nos soldats, les données montrent que le risque de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) est plus important que les bénéfices des vaccins. En tant que médecin j’ai juré de ne pas faire de mal, je pense que nous ne devrions pas en prescrire.

Dr. David Gortler :
Je ne peux pas croire qu’à la FDA, où j’ai travaillé en tant que fonctionnaire médical, je ne peux pas croire que parmi les quelque 20 000 employés de la FDA, des médecins, des pharmaciens, des infirmières et des fonctionnaires de santé publique, je sois la seule personne à s’exprimer ici sur ce sujet. Je ne comprends pas.

Dr Paul Marik :
C’est un scandale, un scandale moral, éthique et médical.

Dr Peter McCullough :
Toutes les recommandations de vaccination doivent être abrogées immédiatement. Nous avons besoin de candidatures et d’un financement immédiat pour des centres d’excellence pour les dommages liés aux vaccins dans tous les États-Unis. Pour le dépistage, la détection, le diagnostic, le pronostic et la gestion. Nous avons besoin d’un changement massif dans notre système de santé pour traiter ce grand nombre de victimes de la vaccination.

Janci Lindsay :
Il est absolument irresponsable de continuer à vacciner des jeunes en âge de procréer ou plus jeunes. Quiconque peut les administrer sans même enquêter sur ce point, et je demande maintenant que cela soit fait.

de hm.

Sources / Liens :

Ron Johnsons Anhörungen zu Covid19-Impfschädigungen und -toten
https://thehighwire.com/videos/inside-the-capitol-hill-covid-forum/




Pourquoi les non-vaxinés antiCovid dérangent

[Source : Ciel Voilé]






Christine Anderson, députée européenne qui combat pour la liberté

[Source : Myl traduction 🌼]

Christine Anderson parle notamment du passage de Justin Trudeau au parlement européen, du PDG de Pfizer absent, et des contrats caviardés.