Où en est-on avec l’électrosensibilité ?

[Source : theovox.tv]

[Voir aussi :
Les rayonnements électromagnétiques, le Wi-Fi, les cellulaires et la 5G… selon le Dr Paul Héroux]






CNN paye le prix de tous ses mensonges : plus personne ne la regarde

[Source : jovanovic.com]

Par Pierre Jovanovic

CNN est morte, la chaîne de télévision qui avait fait l’envie du monde entier des médias lors de la première guerre du Golfe. Quelque 30 ans plus tard, ses scores sont si bas, qu’ils ont été DÉPASSÉS par History Channel.

Humiliation suprême : une petite et obscure chaîne câblée privée « qui diffuse le reste du temps des westerns des années 1950 » a dépassé la médiamétrie de CNN.
!!!

« CNN, la chaîne TV qui était “The most trusted news in the news” et qui a récemment embauché l’ancien patron du New York Times et de la BBC, Mark Thompson, comme PDG — a eu une moyenne de 538 000 téléspectateurs par soir dans le créneau de 20 h à 23 h pendant la période de 7 jours du 15 janvier au 21 janvier, selon les dernières données compilées par Nielsen ».

Et à mon humble avis, sur ses 500 000, la moitié est le résultat des télés dans les hôtels, qui, une fois allumées affichent CNN comme je l’ai souvent vu.

Un demi-million de vues pour une chaîne qui est diffusée 7jsur 7 et 24 h sur 24 par satellite, câble, fibre et même hertzien dans le.. MONDE ENTIER, c’est tout absolument incroyable.

Mais c’est aussi le résultat de tous ses mensonges, de tous ses reportages bidonnés pour les ukro-nazis, pro Clinton, antiTrump, pour les vaccins, ignorant la crise bancaire, faisant fi des effets secondaires, etc., etc..

À un moment donné toutes les additions se paient en même temps.

Avec les moyens de CNN, à la place du 0,5 million, et si son travail d’information était correct (et journalistique comme du temps de Ted Turner), ce sont 3 à 4 millions de spectateurs qui devraient être comptés régulièrement.

Ce 0,5 million en réalité, revient à avoir 0 spectateur AVEC 500 millions de dollars de budget !

« Ces faibles audiences ont été générées malgré la couverture du caucus de l’Iowa, qui a vu l’ancien président Donald Trump facilement battre les concurrents. CNN n’a pas seulement terminé derrière ses rivaux Fox et MSNBC, mais était la 10e chaîne la plus regardée sur le câble, battue par Hallmark, The History Channel et INSP, une chaîne basée en Caroline du Sud fondée à la fin des années 1970 par des télévangélistes chrétiens.

Selon son site web, INSP, qui est passée d’un “réseau axé sur le ministère à but non lucratif” à une chaîne soutenue par des annonceurs diffusant principalement des films et des émissions de télévision occidentaux, est distribuée à plus de 80 millions de foyers à travers 2 800 systèmes de câble ainsi que le réseau DISH. Les chiffres de Nielsen montrent qu’INSP a généré une audience de 577 000 téléspectateurs pendant la semaine du 15 janvier au 21 janvier, ce qui est la 8e place.

Fox News, dont la société mère Fox Corp. est la sœur corporative du propriétaire de The Post, News Corp., a dominé tous les réseaux avec une audience de 2,091 millions en prime time, selon Nielsen.

ESPN, le groupe tous-sports appartenant à Disney, est arrivé en 2e avec 1,653 million de téléspectateurs en prime time pendant la même période — aidé par le match de playoffs de la NFL de la semaine dernière entre les Bucs et les Eagles en prime time.

MSNBC, la chaîne d’actualités par câble de gauche appartenant à Comcast, était 3e avec 1 million de téléspectateurs en prime time pour la semaine »,

lire ici le NYP pour le croire.

C’est ce qui va arriver en France à BFM que CNews bat désormais régulièrement, alors qu’historiquement elle s’était toujours contentée de la 2e place.

BFM comme CNN avaient poussé leurs spectateurs à se vacciner en masse, en annonçant que sans cela ils risquaient de mourir dans les semaines qui suivent… N’oubliez pas le gros Emmanuel Lechypre sur BFM. Désormais ce journaliste ne peut pas sortir dans la rue sans se faire insulter !

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2024




Le nouveau projet mondialiste : mettre la Nature en Bourse !

[Source : Tocsin]

Avec Bruno Lecomte, éleveur de chèvres dans la Bresse, Collectif L113.

Ces traders qui veulent financiariser la nature.
Non, la nature n’est pas à vendre ! Enquête exclusive sur les traders de la nature.




Le discours du président argentin a été froidement accueilli à Davos

[Source de la transcription en français : legrandcontinent.eu
Transcription en anglais : eurasiareview.com]

Bonjour, merci beaucoup : je suis ici aujourd’hui pour vous dire que l’Occident est en danger. Il est en danger parce que ceux qui sont censés défendre les valeurs de l’Occident sont cooptés par une vision du monde qui, inexorablement, conduit au socialisme, et par conséquent à la pauvreté. Malheureusement, au cours des dernières décennies, motivés par certains désirs bienveillants d’aider les autres et d’autres par le désir d’appartenir à une caste privilégiée, les principaux dirigeants du monde occidental ont abandonné le modèle de la liberté pour différentes versions de ce que nous appelons le collectivisme.

Nous sommes ici pour vous dire que les expériences collectivistes ne sont jamais la solution aux problèmes qui affligent les citoyens du monde, mais qu’elles en sont au contraire la cause. Croyez-moi, il n’y a personne de mieux placé que nous, Argentins, pour témoigner de ces deux questions. Lorsque nous avons adopté le modèle de la liberté — en 1860 —, nous sommes devenus en 35 ans la première puissance mondiale, tandis que lorsque nous avons embrassé le collectivisme, au cours des cent dernières années, nous avons vu comment nos citoyens ont commencé à s’appauvrir systématiquement, jusqu’à tomber au 140e rang mondial. Mais avant d’entamer cette discussion, il serait important, tout d’abord, d’examiner les données qui montrent que non seulement le capitalisme de libre entreprise est un système possible pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, mais qu’il est aussi le seul système moralement souhaitable pour y parvenir.

Si l’on regarde l’histoire du progrès économique, on constate que, de l’an 1 à l’an 1800 environ, le PIB mondial par habitant est resté pratiquement constant pendant toute la période de référence. Si l’on regarde un graphique de l’évolution de la croissance économique au cours de l’histoire de l’Humanité, on obtient un graphique en forme de crosse de hockey, une fonction exponentielle, qui est restée constante pendant 90 % du temps et qui augmente de manière exponentielle à partir du XIXe siècle. La seule exception à cette histoire de stagnation se situe à la fin du XVe siècle avec la découverte de l’Amérique. Mais à part cette exception, pendant toute la période comprise entre l’an 1 et l’an 1800, le PIB mondial par habitant a stagné.

Or non seulement le capitalisme a généré une explosion de richesses dès son adoption en tant que système économique, mais si l’on examine les données, on constate que la croissance s’est accélérée tout au long de la période.

Pendant toute la période comprise 1 et 1800, le taux de croissance du PIB par habitant est resté stable, autour de 0,02 % par an. À partir du XIXe siècle, avec la révolution industrielle, le taux de croissance passe à 0,66 %. À ce rythme, le doublement du PIB par habitant nécessiterait 107 années de croissance

Maintenant, si l’on considère la période entre 1900 et 1950, le taux de croissance s’accélère pour atteindre 1,66 % par an. Et si nous prenons la période entre 1950 et l’an 2000, nous constatons que le taux de croissance est de 2,1 % par an, ce qui signifie que nous pourrions doubler le PIB mondial par habitant en seulement 33 ans. Cette tendance, loin de s’arrêter, est toujours d’actualité. Si nous prenons la période entre 2000 et 2023, le taux de croissance s’est encore accéléré pour atteindre 3 % par an, ce qui signifie que nous pourrions doubler notre PIB par habitant dans le monde en seulement 23 ans.

Si l’on considère le PIB par habitant de 1800 à nos jours, on constate qu’après la révolution industrielle, le PIB mondial par habitant a été multiplié par plus de 15 — générant une explosion de richesse qui a permis à 90 % de la population mondiale de sortir de la pauvreté. N’oublions jamais qu’en 1800, près de 95 % de la population mondiale vivait dans une pauvreté abjecte, alors que ce chiffre est tombé à 5 % en 2020, avant la pandémie.

La conclusion est évidente : loin d’être la cause de nos problèmes, le capitalisme de libre entreprise en tant que système économique est le seul outil dont nous disposons pour mettre fin à la faim, à la pauvreté et à la misère dans le monde. Les preuves empiriques sont incontestables. C’est pourquoi, parce qu’il ne fait aucun doute que le capitalisme de libre marché est supérieur en termes de production, la doxa de gauche a attaqué le capitalisme pour ses problèmes de moralité, parce qu’il est, disent ses détracteurs, injuste.

Ils disent que le capitalisme est mauvais parce qu’il est individualiste et que le collectivisme est bon parce qu’il est altruiste, avec l’argent des autres, et qu’ils luttent donc pour la « justice sociale ». Mais ce concept, qui est devenu à la mode dans le premier monde au cours de la dernière décennie, est une constante du discours politique dans mon pays depuis plus de 80 ans. Le problème est que la justice sociale n’est pas seulement injuste, mais qu’elle ne contribue pas non plus au bien-être général. Au contraire, c’est une idée intrinsèquement injuste, parce qu’elle est violente. Elle est injuste parce que l’État est financé par les impôts et que les impôts sont prélevés de manière coercitive : est-ce que l’un d’entre nous peut dire qu’il paie des impôts volontairement ? Cela signifie que l’État est financé par la coercition et que plus la charge fiscale est élevée, plus la coercition est grande — et moins il y a de liberté.

Les partisans de la justice sociale partent de l’idée que l’ensemble de l’économie est un gâteau qui peut être partagé différemment, mais ce gâteau n’est pas donné, c’est une richesse qui est générée dans ce qu’Israël Kirzner appelle un « processus de découverte ». Si le bien ou le service offert par une entreprise n’est pas désiré, cette entreprise fait faillite, à moins qu’elle ne s’adapte à la demande du marché. Si elle fabrique un produit de bonne qualité à un prix attractif, elle se portera bien et produira davantage. Le marché est donc un processus de découverte dans lequel le capitaliste trouve la bonne direction au fur et à mesure. Mais si l’État punit le capitaliste pour avoir réussi et le bloque dans ce processus de découverte, il détruit ses incitations, ce qui a pour conséquence qu’il produira moins et que le gâteau sera plus petit, au détriment de la société dans son ensemble. Le collectivisme, en inhibant ces processus de découverte et en entravant l’appropriation de ce qui a été découvert, lie les mains de l’entrepreneur et l’empêche de produire de meilleurs biens et d’offrir de meilleurs services à un meilleur prix.

Comment se fait-il alors que le monde académique, les organisations internationales, la politique et la théorie économique diabolisent un système économique qui a non seulement sorti 90 % de la population mondiale de la pauvreté la plus extrême, et ce de plus en plus rapidement, mais qui est aussi juste et moralement supérieur ?

Grâce au capitalisme de libre entreprise, le monde est aujourd’hui au mieux de sa forme. Dans toute l’histoire de l’Humanité, il n’y a jamais eu de période de plus grande prospérité que celle que nous vivons aujourd’hui. Le monde d’aujourd’hui est plus libre, plus riche, plus pacifique et plus prospère qu’à n’importe quel autre moment de notre histoire.

C’est vrai pour tout le monde, mais c’est particulièrement vrai pour les pays libres — ceux qui respectent la liberté économique et les droits de propriété des individus. Les pays libres sont en effet douze fois plus riches que les pays répressifs, le décile inférieur de la distribution des pays libres vit mieux que 90 % de la population des pays répressifs, ils comptent 25 fois moins de pauvres dans le format standard et 50 fois moins dans le format extrême, et, comme si cela ne suffisait pas, les citoyens des pays libres vivent 25 % plus longtemps que les citoyens des pays répressifs.

Cependant, pour comprendre ce que nous défendons ici, il est important de définir ce dont nous parlons lorsque nous parlons de libertarianisme. Pour le définir, je reprends les mots du plus grand héros de la liberté de notre pays, Alberto Benegas Lynch, qui dit : « Le libertarianisme est le respect sans restriction du projet de vie d’autrui, fondé sur le principe de non-agression, en défense de la vie, de la liberté et de la propriété des individus. Ses institutions fondamentales sont la propriété privée, les marchés libres de toute intervention de l’État, la libre concurrence, la division du travail et la coopération sociale. Où l’on ne peut réussir qu’en servant son prochain avec des biens de meilleure qualité ou à meilleur prix. »

En d’autres termes, le capitaliste, l’entrepreneur qui réussit, est un bienfaiteur social qui, loin de s’approprier la richesse des autres, contribue au bien-être général. En bref, un entrepreneur qui réussit est un héros.

C’est le modèle que nous proposons pour l’Argentine du futur. Un modèle basé sur les principes fondamentaux du libertarianisme : la défense de la vie, de la liberté et de la propriété. Si le capitalisme de libre entreprise et la liberté économique ont été des outils extraordinaires pour mettre fin à la pauvreté dans le monde, et si nous sommes aujourd’hui au meilleur moment de l’histoire de l’Humanité, il convient de se demander pourquoi je dis que l’Occident est en danger.

Je dis que l’Occident est en danger précisément parce que dans les pays où nous devrions défendre les valeurs du marché libre, de la propriété privée et des autres institutions du libertarianisme, des sections de l’establishment politique et économique, certaines à cause d’erreurs dans leur cadre théorique et d’autres par ambition pour le pouvoir, sont en train de saper les fondements du libertarianisme, d’ouvrir la porte au socialisme et de les condamner potentiellement à la pauvreté, à la misère et à la stagnation. Car il ne faut jamais oublier que le socialisme est toujours et partout un phénomène appauvrissant, qui a échoué dans tous les pays où il a été tenté. Ce fut un échec économique, un échec social, un échec culturel. Il a tué plus de 100 millions d’êtres humains.

Le problème essentiel pour l’Occident aujourd’hui est que nous devons non seulement affronter ceux qui, même après la chute du mur [de Berlin] et les preuves empiriques accablantes, continuent à lutter pour un socialisme appauvrissant, mais aussi nos propres dirigeants, penseurs et universitaires qui, dans un cadre théorique erroné, sapent les fondements du système qui nous a donné la plus grande expansion de la richesse et de la prospérité de notre histoire.

Le cadre théorique auquel je fais référence est celui de la théorie économique néoclassique, qui conçoit un instrument qui, sans le vouloir, finit par servir à l’ingérence de l’État, au socialisme et à la dégradation de la société. Le problème des néoclassiques est que, puisque le modèle dont ils sont tombés amoureux ne correspond pas à la réalité, ils attribuent l’erreur à de prétendues défaillances du marché au lieu de revoir les prémisses de leur modèle. Sous prétexte d’une prétendue défaillance du marché, on met en place des réglementations qui ne font que générer des distorsions dans le système des prix, qui entravent le calcul économique, et donc l’épargne, l’investissement et la croissance.

Ce problème réside essentiellement dans le fait que même les économistes prétendument libertariens ne comprennent pas ce qu’est le marché, car s’ils le comprenaient, il deviendrait rapidement évident qu’il n’y a pas de défaillance du marché. Le marché n’est pas une courbe d’offre et de demande sur un graphique. Le marché est un mécanisme de coopération sociale où les droits de propriété sont échangés volontairement. Par conséquent, compte tenu de cette définition, la défaillance du marché est un oxymore. La défaillance du marché n’existe pas.

Si les transactions sont volontaires, le seul contexte dans lequel il peut y avoir une défaillance du marché est celui de la coercition. Et le seul à pouvoir exercer une coercition généralisée est l’État, qui a le monopole de la violence. Par conséquent, si quelqu’un considère qu’il y a une défaillance du marché, je lui recommande de vérifier s’il y a une intervention de l’État au milieu. Et s’il constate qu’il n’y a pas d’intervention de l’État au milieu, je lui suggère de refaire l’analyse parce qu’elle est définitivement erronée. La défaillance du marché n’existe pas.

Les structures concentrées de l’économie sont un exemple des prétendues défaillances du marché décrites par les néoclassiques. Cependant, sans les fonctions de rendements d’échelle croissants, dont les structures concentrées de l’économie sont la contrepartie, nous ne pourrions pas expliquer la croissance économique de 1800 à aujourd’hui. C’est intéressant. À partir de 1800, alors que la population a été multipliée par plus de 8 ou 9, le produit par habitant a été multiplié par plus de 15. En d’autres termes, il existe des rendements croissants qui ont permis de ramener l’extrême pauvreté de 95 % à 5 %. Cependant, cette présence de rendements croissants implique des structures concentrées, ce que l’on pourrait appeler un monopole.

Comment se fait-il que quelque chose qui a généré tant de bien-être pour la théorie néoclassique soit une défaillance du marché ? Économistes néoclassiques, sortez de votre boîte : lorsque le modèle échoue, ne vous fâchez pas contre la réalité, mais contre le modèle — et changez-le.

Le dilemme auquel est confronté le modèle néoclassique est qu’il prétend vouloir perfectionner le fonctionnement du marché en s’attaquant à ce qu’il considère comme des défaillances, mais ce faisant, non seulement il ouvre la porte au socialisme, mais il compromet également la croissance économique. Par exemple, réglementer les monopoles, détruire leurs profits et détruire les rendements croissants détruirait automatiquement la croissance économique.

En d’autres termes, chaque fois que l’on veut corriger une supposée défaillance du marché, inexorablement, parce que l’on ne sait pas ce qu’est le marché ou parce que l’on est tombé amoureux d’un modèle qui a échoué, on ouvre la porte au socialisme et on condamne les gens à la pauvreté.

Cependant, face à la démonstration théorique que l’intervention de l’État est néfaste et à la preuve empirique qu’elle a échoué — parce qu’il ne pouvait en être autrement — la solution que les collectivistes proposeront n’est pas plus de liberté, mais plus de réglementation, générant une spirale descendante de réglementation jusqu’à ce que nous finissions tous plus pauvres et que la vie de chacun d’entre nous dépende tout à fait d’un bureaucrate assis dans un bureau luxueux.

Face à l’échec retentissant des modèles collectivistes et aux avancées indéniables du monde libre, les socialistes ont été contraints de changer de programme. Ils ont abandonné la lutte des classes fondée sur le système économique et l’ont remplacée par d’autres prétendus conflits sociaux tout aussi nuisibles à la vie collective et à la croissance économique. La première de ces nouvelles batailles fut la lutte ridicule et contre nature entre les hommes et les femmes.

Le libertarianisme a déjà établi l’égalité entre les sexes. La pierre angulaire de notre credo dit que tous les hommes sont créés égaux, que nous avons tous les mêmes droits inaliénables accordés par le Créateur, parmi lesquels la vie, la liberté et la propriété. La seule chose que cet agenda du féminisme radical a engendrée, c’est une plus grande intervention de l’État pour entraver le processus économique, en donnant des emplois à des bureaucrates qui n’ont rien apporté à la société, que ce soit sous la forme de ministères de la Femme ou d’organismes internationaux dédiés à la promotion de cet agenda.

Un autre conflit soulevé par les socialistes est celui de l’homme contre la nature. Ils affirment que les êtres humains endommagent la planète et qu’elle doit être protégée à tout prix, allant même jusqu’à préconiser des mécanismes de contrôle de la population ou l’agenda sanglant de l’avortement.

Malheureusement, ces idées néfastes ont imprégné notre société. Les néomarxistes ont réussi à coopter le bon sens occidental. Ils y sont parvenus en s’appropriant les médias, la culture, les universités et, bien sûr, les organisations internationales. Ce dernier cas est le plus grave, car il s’agit d’institutions qui ont une énorme influence politique et économique sur les pays qui composent ces organisations multilatérales.

Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à oser élever la voix. Parce que nous voyons que, si nous ne combattons pas ces idées de front, le seul destin possible est que nous aurons de plus en plus d’État, de réglementation, de socialisme, de pauvreté, de [manque] liberté et, par conséquent, un niveau de vie plus bas.

L’Occident s’est malheureusement déjà engagé dans cette voie. Je sais qu’il peut sembler ridicule à beaucoup de dire que l’Occident s’est tourné vers le socialisme. Mais ce n’est ridicule que dans la mesure où l’on se limite à la définition économique traditionnelle du socialisme, qui stipule qu’il s’agit d’un système économique dans lequel l’État possède les moyens de production. Cette définition devrait, à mon avis, être adaptée aux circonstances actuelles. Aujourd’hui, les États n’ont pas besoin de contrôler directement les moyens de production pour contrôler tous les aspects de la vie des individus. Avec des outils tels que l’émission monétaire, l’endettement, les subventions, le contrôle des taux d’intérêt, le contrôle des prix et les réglementations visant à corriger les prétendues « défaillances du marché », ils peuvent contrôler le destin de millions d’êtres humains.

C’est ainsi que nous en arrivons au point où, sous des noms ou des formes différents, la plupart des offres politiques généralement acceptées dans la plupart des pays occidentaux deviennent des variantes collectivistes. Qu’ils se déclarent ouvertement communistes, fascistes, nazis, socialistes, sociaux-démocrates, nationaux-socialistes, démocrates-chrétiens, néokeynésiens, progressistes, populistes, nationalistes ou mondialistes.

Au fond, il n’y a pas de différences substantielles : tous défendent l’idée que l’État devrait diriger tous les aspects de la vie des individus. Tous défendent un modèle contraire à celui qui a conduit l’Humanité aux progrès les plus spectaculaires de son histoire.

Nous sommes venus ici aujourd’hui pour inviter les autres pays occidentaux à retrouver le chemin de la prospérité. La liberté économique, un gouvernement limité et le respect sans restriction de la propriété privée sont des éléments essentiels à la croissance économique. Ce phénomène d’appauvrissement provoqué par le collectivisme n’est pas un fantasme. Il ne s’agit pas non plus d’un fatalisme. C’est une réalité que nous, Argentins, connaissons très bien depuis au moins cent ans.

Parce que nous l’avons déjà vécue. Nous l’avons vécue. Parce que, comme je l’ai déjà dit, depuis que nous avons décidé d’abandonner le modèle de liberté qui nous avait rendus riches, nous sommes pris au piège d’une spirale descendante qui nous appauvrit chaque jour davantage.

Nous le vivons déjà. Et nous sommes ici pour vous avertir de ce qui pourrait arriver si les pays occidentaux qui se sont enrichis grâce au modèle de liberté continuent sur cette route de la servitude.

Le cas argentin est la démonstration empirique que, quelle que soit votre richesse, quelles que soient les ressources naturelles dont vous disposez, quel que soit le niveau de qualification de la population, quel que soit son niveau d’éducation, quels que soient les lingots d’or qui se trouvent dans les coffres de la banque centrale, si vous prenez des mesures qui entravent le développement de l’économie, vous risquez de vous retrouver dans une impasse. Si vous prenez des mesures qui entravent le libre fonctionnement des marchés, la libre concurrence, les systèmes de prix libres, si vous entravez le commerce, si vous portez atteinte à la propriété privée, la seule destination possible est la pauvreté.

C’est pourquoi, pour conclure, je voudrais laisser un message à tous les hommes d’affaires présents ici et à ceux qui nous suivent depuis le monde entier.

Ne vous laissez pas intimider ni par la caste politique ni par les parasites qui vivent de l’État. Ne vous soumettez pas à une classe politique qui ne cherche qu’à se perpétuer au pouvoir et à maintenir ses privilèges.

Vous êtes des bienfaiteurs sociaux. Vous êtes des héros. Vous êtes les créateurs de la période de prospérité la plus extraordinaire que nous ayons jamais connue. Que personne ne vous dise que votre ambition est immorale. Si vous gagnez de l’argent, c’est parce que vous offrez un meilleur produit à un meilleur prix, contribuant ainsi au bien-être général.

Ne cédez pas à l’avancée de l’État. L’État n’est pas la solution. L’État est le problème lui-même.

Vous êtes les véritables protagonistes de cette histoire, et sachez qu’à partir d’aujourd’hui, vous avez l’Argentine comme alliée inconditionnelle.

Merci beaucoup et vive la liberté, putain.

Le discours original (en espagnol) :




Le FEM plaide pour le remplacement des électeurs par l’IA

[Source : aubedigitale.com]

Le fondateur et président du Forum économique mondial (FEM), Klaus Schwab, a demandé que les membres du grand public soient exclus des processus électoraux, arguant que les électeurs pourraient être remplacés par l’intelligence artificielle (IA).

Schwab a lancé ces appels effrayants lors d’un entretien au FEM avec le cofondateur de Google, Sergey Brin.

Au cours de cette discussion, Schwab et Brin ont évoqué les « technologies numériques », telles que l’intelligence artificielle, et la manière dont elles pourraient être utilisées pour faire avancer le programme du FEM.

« La technologie actuelle, et la technologie numérique, ont principalement un pouvoir analytique », a déclaré Schwab, tandis que Brin acquiesçait docilement.

« Maintenant, nous passons au pouvoir prédictif et nous avons vu les premiers exemples. Votre entreprise est très impliquée dans ce domaine », a déclaré Schwab à propos de Google.

Schwab a ensuite exposé sa vision mondialiste de la « prochaine étape » de la technologie numérique.

« Mais la prochaine étape pourrait être de passer en mode prescriptif, ce qui signifie qu’il n’est même plus nécessaire d’organiser des élections parce que l’on peut déjà prédire.

Et après, vous pourrez dire : “Pourquoi avons-nous besoin d’élections ?”

“Parce que nous savons quel sera le résultat.” »

REGARDEZ :

Comme Slay News l’a précédemment rapporté, l’un des maîtres d’œuvre de l’agenda du FEM a commencé à tirer la sonnette d’alarme sur la possibilité « très probable » que le président Donald Trump soit réélu cette année.

Yuval Noah Harari est conseiller principal du FEM et de Schwab et figure sur la liste des « contributeurs à l’agenda » de l’organisation mondialiste non élue.

Lors d’une nouvelle interview, on a demandé à Yuval Noah Harari s’il était « préoccupé par le fait que Trump puisse être réélu ».

« Je pense que c’est très probable », a répondu Harari.

« Et si cela se produit, il est probable que ce soit le genre de — comme — le coup de grâce à ce qui reste de l’ordre mondial.

Et il le dit ouvertement.

Maintenant, il devrait être clair que beaucoup de ces politiciens, ils présentent une fausse vision binaire du monde.

Comme s’il fallait choisir entre le patriotisme et le mondialisme, entre la loyauté envers sa nation et la loyauté envers une sorte de — je ne sais pas — gouvernement mondial ou quoi que ce soit d’autre. »

REGARDEZ :


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v44iglf","div":"rumble_v44iglf"});

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Le principal danger pour Von Der Leyen

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

[…]

Ursula Von Der Leyen, surnommée par quelques mauvaises langues dont je fais partie « Cruella » Von der la hyène, la chef de meute d’une troupe terrible mangeant et dévorant tous les gentils moutons qui croyaient pouvoir gambader librement dans les prés, en chantant, en dansant, en parlant et en lisant comme bon leur semblaient.

Non.

Pour la présidente de la grosse commission (de Bruxelles), le principal danger auquel nous sommes confrontés ce n’est pas le vilain Poutine (surnommé Palpoutine) ou la guerre en Ukraine.

Non.

Pour la Cruella de Bruxelles, le principal danger n’est pas le changement climatique (je ne vous dis pas qu’il faut avoir peur je vous dis néanmoins que l’on vous présente chaque jour le réchauffement climatique comme la cause de nos terribles souffrances à venir).

Non.

Le principal danger pour Cruella, c’est… la liberté d’expression.

Elle ne le dit pas tout à fait ainsi, mais c’est exactement ce qu’elle explique quand même.

« Notre principal sujet de préoccupation pour les prochaines années n’est pas le conflit ou le climat, c’est la désinformation et la mauvaise information suivie de près par polarisation au sein de notre société. Ces risques sont sérieux parce qu’ils limitent notre capacité à nous attaquer aux grands défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés comme celui des changements climatiques, géopolitiques, démographiques ou technologiques. »

Ce que dit la Cruella de la commission est très logique à comprendre.

Elle ne fait aucune erreur.

Si vous voulez imposer des changements majeurs dans notre manière de vivre et liés à un changement majeur dans les politiques climatiques, géopolitiques, démographiques ou technologiques que nous mènerons contre les peuples, il faut, pour que le peuple les accepte, contrôler très précisément ce qui peut-être dit, et donc pensé.

Le problème du concept fourre-tout de « disinformation et misinformation », c’est que l’on peut y mettre tout ce qui ne va pas dans le sens de la caste de Davos, ces 5 000 personnes qui dirigent le monde parce qu’elles en dirigent les 5 000 plus grandes entreprises, les 5 000 plus grandes multinationales.

La caste des hommes de Davos (et des femmes, la parité est totale dans la méchanceté) a besoin de contrôler ce que nous pensons et donc ce que nous pouvons dire.

C’est tout le sens du combat de la grosse commission de Bruxelles contre le réseau Twitter d’Elon Musk.

N’oubliez jamais.

On n’est pas un peu libre de même que l’on n’est pas un peu enceinte.

On est libre ou on ne l’est pas.

La liberté est le régime général. L’interdiction toujours l’exception.

Pour la liberté d’expression cette citation attribuée à Voltaire (sans doute à tort (([1] NDLR voir https://www.projet-voltaire.fr/culture-generale/voltaire-citation-apocryphe-je-ne-suis-pas-d-accord-avec-vous/) reste cruellement d’actualité.

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

[…]

« Ceci est un article “presslib”, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




Les mensonges des américains pour justifier leurs guerres

[Source : Tocsin]




Totalitarisme onusien en vue si l’OMS obtient le contrôle total de la médecine

[Source : businessbourse.com]

Selon la Dr Meryl Nass, l’OMS, agence de l’ONU, est en train de concocter un « Règlement Sanitaire International » ABSOLUMENT DYSTOPIQUE !

La Dr Meryl Nass est une experte en vaccins. Elle a témoigné à plusieurs reprises devant le Congrès. La Dr Nass a mis en garde contre les dangers du vaccin contre le CV19. Des quantités massives de décès et d’invalidités ont été documentées dans le monde entier, causées par ce que de nombreux médecins considèrent comme de simples injections d’armes biologiques. Dès le début, la Dr Nass était partisane du traitement du Covid avec l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, avec des résultats exceptionnels pour ses patients. Pour cela, sa licence médicale a été suspendue dans l’État du Maine il y a deux ans. Cela n’a pas empêché la Dr Nass de se battre pour faire connaître le mal causé par les vaccins contre le CV19. Juste au moment où vous pensez que c’est fini et que nous pouvons tous revenir à la normale, la Dr Nass met en garde contre un projet mondial encore plus diabolique qui vise à prendre le contrôle de votre santé (et de votre vie) lors de la prochaine pandémie. L’ONU et l’OMS souhaitent le faire d’ici mai 2024. Voici ce que la Dr Nass explique : « L’OMS est une agence relevant de l’ONU. Un document, qui n’a jamais existé auparavant, s’appelle un “Traité sur la Pandémie”, et ils sont en train de le rédiger en ce moment. L’autre est un document ordinaire appelé “Règlement Sanitaire International”. Ce qui s’est passé, c’est qu’ils veulent utiliser ce document et le modifier massivement. Ils veulent changer complètement le contenu du document et le transformer en ordres auxquels toutes les nations du monde devront obéir. La personne qui donne les ordres est le Directeur général de l’OMS. Ce directeur peut déclarer une pandémie dans toutes les circonstances qu’il veut… Cela donne au directeur général de l’OMS un pouvoir énorme pour dicter les modalités de santé à suivre et surtout concernant n’importe qui dans le monde… Ils veulent avoir la possibilité de vous imposer des vaccins à l’avenir contre les pandémies qu’ils déclarent à volonté, sans aucune norme sur ce que cela implique. Ils veulent avoir la Droit de refuser des médicaments et de faire taire votre médecin. Ainsi, le directeur général de l’OMS, Tedros, qui n’a pas de diplôme en médecine, deviendrait le médecin du monde. »

La Dr Nass poursuit en avertissant que si l’OMS obtient ce pouvoir, elle pourra vous forcer à prendre n’importe quel vaccin qu’elle souhaite vous administrer. Les personnes blessées ou tuées n’auraient aucun recours, car toutes les personnes impliquées bénéficieraient d’une protection contre toute responsabilité. En outre, Nass soutient que l’OMS aurait la Droit de censurer toute personne, dans n’importe quel pays, qui donne un avis différent sur les vaccins ou les options de traitement utilisés pour la prochaine pandémie. En bref, aucune liberté d’expression ne sera autorisée si elle n’est pas un discours approuvé par l’ONU.

Lors de la prochaine pandémie, davantage de vaccins seront développés plus rapidement, sans essais sur les animaux. Au lieu de mettre au point un vaccin qui, ce qui prend plus de 10 ans, ils veulent un nouveau vaccin matérialisé en quatre mois seulement. C’est vrai, quatre mois !!! La Dr Nass (encore une fois, un expert en vaccins) prévient : « La FDA a effectivement accordé une licence à certains de ces vaccins contre le CV19, mais n’a utilisé aucune de ses normes normales. Ce fut un désastre total. Ce qu’ils veulent faire la prochaine fois, c’est créer un vaccin en 100 jours et le déployer auprès de l’ensemble de la population en 130 jours. Quatre mois et une semaine, et ils veulent déployer le prochain vaccin dans le monde entier. C’est complètement fou ! Il n’y aurait aucun moyen d’évaluer si cela fonctionne ou si c’est sûr en 130 jours. C’est ça le véritable projet. C’est le projet de l’OMS et du gouvernement américain, du G7, du G20, de l’UE et ils ont tous dit qu’ils voulaient un vaccin en 100 jours. Ils ont également mis en place tous ces documents pour mettre en place un système permettant de dégager la responsabilité des fabricants… Vous n’avez aucun moyen non plus de poursuivre l’OMS. Ils n’ont absolument aucun compte à rendre au public.

La Dr Nass ajoute que le gouvernement fédéral et l’administration Biden n’ont pas la Droit de superviser les soins de santé. Les soins de santé relèvent de la responsabilité des États, et la Dr Nass affirme que c’est là que l’OMS peut être arrêtée pour ses projets “désastreux”.

Source : usawatchdog.com




Stocks de vaccins anti-covid détruits en Europe

[Source : Ciel Voilé]






« S’opposer aux récits “officiels” du COVID, c’est comme affronter Goliath »

[Source : Business Bourse]

Par Tyler Durden

17 MILLIONS DE DÉCÈS À CAUSE DES VACCINS CONTRE LE COVID-19 : « C’est comme un bilan de guerre mondiale… L’OMS va imposer des contrôles TOTALITAIRES sur toutes les nations ! »

Tucker Carlson s’est entretenu avec le biologiste évolutionniste Bret Weinstein, et les deux ont disséqué le réseau complexe de récits autour du COVID-19, l’industrie pharmaceutique et les changements mondiaux en matière de gouvernance et de politique de santé publique.

Selon Weinstein, s’opposer aux récits « officiels » du COVID, c’est comme affronter Goliath — avec des experts compétents et courageux dans divers domaines qui ont été agressivement censurés pendant la pandémie. Cela a conduit à la formation d’une « Dream Team » de dissidents.

« J’appelle la force que nous affrontons Goliath. Goliath a commis une terrible erreur et l’a commise de la manière la plus flagrante pendant la période du COVID, c’est-à-dire qu’il a pris toutes les personnes compétentes, toutes les personnes courageuses, et les a chassées des institutions, là où elles s’accrochaient. Et cela a créé, ce faisant, la “Dream Team”. Cela a créé tous les joueurs que vous pourriez souhaiter dans votre équipe pour mener une bataille historique contre un mal terrible », a-t-il déclaré, suggérant que la « Dream Team » est particulièrement qualifiée, pour lutter contre ceux qui ont bâclé la stratégie médicale face à la pandémie, avec des conséquences mortelles.

Weinstein a également discuté de la diabolisation des traitements alternatifs tels que l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine, et a affirmé qu’il y a eu 17 millions de décès dus au vaccin contre le COVID-19.

« Donc, je ne suis pas un génie en mathématiques, mais une injection sur huit cents multipliée par milliards, cela représente beaucoup de gens… 17 millions de décès dus au vaccin contre le COVID ? » demanda Tucker. « Juste pour mettre en perspective. Je veux dire, c’est comme le bilan d’une guerre mondiale. »

Ce à quoi Weinstein a répondu : « Oui, absolument. C’est une grande tragédie de l’histoire. Donc on est vraiment dans cette proportion. Et étonnamment, il n’y a aucune chance que cela soit fini. Je veux dire, ils nous recommandent toujours ces choses pour les enfants en bonne santé. »

Weinstein et Carlson ont également discuté de ce qu’ils perçoivent comme un changement de pouvoir mondial orchestré par les politiques de santé publique. Ils ont discuté du plan de préparation à une pandémie proposé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), exprimant leurs inquiétudes quant à d’éventuelles atteintes à la souveraineté nationale. Weinstein a mis en garde contre une « planète totalitaire clé en main », dans laquelle l’OMS serait en mesure d’imposer des contrôles sans précédent sur les nations et leurs citoyens.

Source : zerohedge




« À l’hôpital, j’étais isolé. En privé, on venait me demander si leur pathologie avait un lien avec la vaccination »

[Source : francesoir.fr]

Alors que depuis deux ans, de nombreux patients attestent que leurs médecins leur disent en privé que leur pathologie est probablement liée à la vaccination contre le Covid-19, ils sont encore très peu à oser prendre la parole, de peur d’être convoqués par l’Ordre. Le docteur ZL a accepté de témoigner sous couvert d’anonymat. Chercheur en neurosciences et médecin en CHU, fort d’une quinzaine d’années d’expérience en milieu hospitalier, il évoque sa réintégration et les problèmes rencontrés alors dans ses rapports sociaux.






Les voitures électriques d’occasion sont invendables

[Source : DME En Direct]




Psychopathie en action — L’Occident attaque les piliers de sa civilisation

[Source : Hashtable via Sott]

L’année 2023 s’achève doucement et jamais il n’aura autant été évident qu’une petite clique de psychopathes s’acharne actuellement à attaquer chacun des piliers de la civilisation moderne.

© Sott.net

C’est en substance ce que Michael Shellenberger (connu pour avoir participé aux révélations des « Twitter files ») explique, à raison, dans un entretien qu’il a récemment accordé à Tucker Carlson.

Pour le journaliste californien — d’ailleurs rejoint en cela par de nombreux philosophes — le développement des civilisations repose sur quatre piliers essentiels : l’accès à de l’énergie bon marché, une hiérarchie sociale basée sur la méritocratie, l’application solide de la loi et de l’ordre et enfin la liberté d’expression.

Et lorsqu’il note que ces quatre piliers sont attaqués, on ne peut lui donner tort.

La liberté d’expression n’est plus, dans les démocraties occidentales, que l’ombre d’elle-même.

Il est maintenant assez clair que ces dernières années, les politiciens des pays occidentaux ont fait voter et mis en place différents moyens coercitifs pour s’assurer que seront punis ou cachés tous les discours contraires à ceux qu’ils prônent.

Depuis les actions directement entreprises (et maintenant démontrées) par les agences gouvernementales contre l’expression d’opinions dissidentes jusqu’aux rétorsions en déplateformant ou débancarisant les individus désignés comme (au choix, panachage possible) terroristes, désinformateurs, propagandistes pro-russes ou d’ultra-droite, en passant par l’utilisation ciblée de termes infamants (antivax, climato-sceptique, etc.), c’est bien d’une chasse aux libres penseurs qu’il est devenu question en quelques années.

Les lois d’exception qui sont actuellement poussées dans différents parlements — l’Irlande ou la France étant les derniers exemples en date — ne sont rien d’autre : exprimer une opinion contraire à des critères arbitraires décidés par des politiciens ou, pire encore, des administrations, va devenir passible de solides amendes voire de peines de prison.

De même, la loi et l’ordre ne sont plus qu’un souvenir, ces concepts n’étant plus qu’une vaste fumisterie dans la plupart des pays occidentaux.

Entre les personnes incarcérées de nombreux mois (voire années) sans procès et pour des raisons visiblement bidon (aux États-Unis par exemple), entre les criminels relâchés, voire jamais poursuivis, ou ceux qui bénéficient d’un laxisme judiciaire si évident qu’il en devient grotesque, entre les politiciens bien introduits qui bénéficient de relaxes aussi commodes qu’inexplicables ou d’une mansuétude invraisemblableil devient difficile pour ne pas dire impossible de croire encore que la loi et l’ordre règnent dans les pays occidentaux.

Ce n’est certes pas le chaos, mais tous ceux qui sont un minimum lucides se demandent essentiellement « pour combien de temps encore », sans douter que la situation ne tient plus que par habitude et non par efforts calculés.

Peut-on réellement douter de la disparition de la méritocratie lorsqu’on constate le niveau véritablement abyssal de nos élites, notamment en politique (mais pas seulement) ?

Toute la société occidentale s’efforce à présent de justement gommer cette méritocratie traditionnelle pour la remplacer par un affichage virtuel immodéré dans lequel toute compétence réelle sera examinée en dernier, bien après des critères de plus en plus accessoires, voire carrément clivants, depuis la race jusqu’au sexe en passant par les opinions politiques, l’accoutrement vestimentaire ou les accointances. Critères ESG dans les entreprises, barbouillage d’âneries « woke » partout où c’est possible, tout est fait pour que la méritocratie disparaisse définitivement.

Enfin, on ne peut plus nier l’actuelle lutte acharnée contre les énergies abondantes et bon marché comme les hydrocarbures et le nucléaire.

De propagandes grossières, mais bombardées non-stop sur tous les canaux possibles, en politiques énergétiques complètement débiles méticuleusement appliquées par les brochettes de criminels qui ont accaparé, par mensonges et duperie, tous les leviers de pouvoirs, on assiste très effectivement à une lutte acharnée des plus riches contre les plus pauvres, avec une volonté maintenant affichée des premiers de faire disparaître (lire « éliminer rapidement ») les seconds pour qu’enfin tout se déroule comme les élites l’ont ultimement décidé.

Avec la COP28, les pleurnicheries médiatiques de Greta Thunberg, les crises hystériques de gorgones à cheveux bleus sur des tableaux célèbres sous des prétextes climatiques en passant par les imbéciles qui choisissent de bloquer le trafic routier (ce qui accroît les rejets de polluants), il apparaît clairement que, ces derniers mois, les activistes les plus virulents ont résolument abandonné toute velléité de vendre l’utopie écologique un peu joyeuse dans laquelle l’Humanité vivrait en harmonie avec la Nature, pour à la place nous pousser dans le gosier la dystopie communiste pour eux indispensable d’une Humanité réduite à sa plus simple expression, de préférence dans des camps où la production de chaque millimètre cube de dioxyde de carbone sera amèrement punie.

Là où l’écologie des années 70 ou 80 consistait à sauver les baleines et lutter contre la pollution, celle des années 2020 ressemble à une longue litanie d’interdictions, de vexations, de punitions et d’admonestations acariâtres nous incitant à nous suicider aussi rapidement et proprement que possible, la noyade dans un bassin de station d’épuration représentant probablement l’aboutissement souhaité et ultime du recyclage total de notre vilain carbone individuel.

Le principal souci des attaques portées sur ces quatre piliers est qu’elles sont suffisamment puissantes pour durablement remettre en question la civilisation occidentale : sans énergie bon marché, le travail devient de plus en plus coûteux ; sans une justice efficace, le crime finit par rapporter plus que le travail honnête, effondrant l’incitation à entreprendre ; la méritocratie impose la recherche de qualité et d’amélioration sans lesquelles aucun progrès n’est possible ; et sans liberté d’expression, il devient justement impossible de pointer ces précédents problèmes et d’apporter des solutions ou même d’en débattre…

Devant ce constat du lent suicide occidental, le basculement géopolitique actuel semble logique et s’inscrit même en réponse à ces attaques : s’il y a un demi-siècle, l’Occident pouvait représenter un but à atteindre pour les pays émergents, ce n’est plus le cas actuellement.

L’année 2023 a clairement marqué une accélération des attaques portées et alors que s’écoulent ses derniers jours, souhaitons qu’au contraire, 2024 soit celle où les Occidentaux prennent conscience du problème et s’attachent enfin à le résoudre.

Pour le moment, ça n’en prend pas le chemin.

Article original publié le 22 décembre 2023




Quand on entend pleurer la France

[Source : La Rose et l’Épée]

ON ENTEND PLEURER LA FRANCE

Dites-moi mes amis, que faisons nous ici ?
Est-ce encore un pays ? Il faut croire que oui
Hantés par un passé qu’on ne peut effacer
Et qui vient nous chercher pour ne plus nous lâcher

Quand on entend pleurer la France

Sur la lande enchantée où nos pères ont chanté
Sous le chêne sacré où Jeanne venait rêver… la, la, la
Dans la boue des tranchées où le sang a coulé
L’offrande des sacrifiés des siècles oubliés

On entend pleurer la France

Dites-moi mes amis est-ce encore un pays
Car l’ange qui le conduit s’est perdu dans la nuit
Tout au fond du terroir près de l’âtre le soir
On ne conte plus l’histoire du chevalier Bayard

Mais on entend pleurer la France

Au ciel de l’innocence monte dans le silence
Le chant de repentance des pauvres gens de France… la, la, la
En ces temps de tempête où les fous font la fête
Allons-nous disparaître ou relever la tête

Quand on entend pleurer la France

Dites-moi mes amis, que faisons nous ici ?
Est-ce encore un pays ? Il faut croire que oui

Tant qu’on entend chanter la France




Les billets de banque bientôt éliminés pour cause d’empreinte carbone ?

[Source : jovanovic.com]

HARO SUR LES BILLETS DE BANQUE QUI ONT UNE EMPREINTE CARBONE

Par Pierre Jovanovic

du 18 au 24 décembre 2023

Celle-là je ne l’ai pas vue venir, et pourtant, je suis vraiment informé :

« L’utilisation des billets de banque a un impact sur l’environnement équivalent à 8 km en voiture ou à 0,01 % de l’impact environnemental total moyen de la consommation d’un Européen. C’est ce qui ressort d’une étude de la Banque Centrale Européenne. »

!!!!!!!!!!!!!!!! ??????????? !!!!!!!!!!!!

Prendre les citoyens pour des imbéciles à un tel niveau relève clairement des Jeux Olympiques, restez assis :

« Pour l’étude, l’impact environnemental du cycle de vie complet des billets a été examiné, y compris l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution et la circulation jusqu’à la destruction finale des billets.

La plus grande charge environnementale provient de la consommation d’énergie des distributeurs automatiques de billets, suivie par le traitement des billets dans les banques centrales, le transport, la production de papier à partir de coton durable et le processus de vérification des billets en magasin.

L’euro est la monnaie de 346 millions d’Européens dans 20 pays. L’utilisation des pièces de monnaie et des transactions électroniques, qui passent par des connexions Internet et des centres de données, n’a pas été étudiée dans le rapport. La BCE souhaite réduire davantage l’impact environnemental des billets de banque en recyclant plus de matériaux provenant de billets usagés et s’attend à des distributeurs automatiques de billets encore plus économes en énergie. »

Le message est on ne peut plus clair ! lire ici De Telegraaf, merci à nos lecteurs.




Zemmour pour l’Église et contre le Christ

[Source : lemediaen442.fr]

Voici une déclaration du Président de « Reconquête ! » passée totalement inaperçue. Nous sommes le samedi 15 septembre 2018, dans l’émission de France Inter « Le Grand face-à-face » qui oppose Raphaël Glucksmann à Éric Zemmour. Lors de cet échange houleux entre les deux hommes, Raphaël Glucksmann rappelle les écrits de Zemmour : « Vous écrivez dans votre livre quelque chose d’intéressant. Vous dites clairement : Je suis pour l’Église et contre le Christ ! » Ce à quoi Éric Zemmour répond avec affirmation :

« Oui ! Oui, je le dis clairement ! […] Le Christ c’est pas la liberté, c’est la mort ! »



Les chrétiens pro-Zemmour vont en prendre un coup ! Comment être pour l’Église et contre le Christ ? La Bible dit dans Colossiens 1.18 : « Il est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » Sans le Christ il n’y a pas d’Église, car l’Église est le Corps de Christ.

C’est l’occasion pour nos lecteurs de revenir sur l’analyse de Éric Zemmour que fait Marcel D. :




Bill Gates, ou le mythe du bon milliardaire

[Source : reinformation.tv]

Par Anne Dolhein

Un récent livre du journaliste américain Tim Schwab (pas de lien avec Klaus !) est venu contester le « mythe » Bill Gates, le milliardaire qui se « rachète » de sa richesse fabuleuse en s’adonnant à une philanthropie tapageuse. The Bill Gates Problem: Reckoning With The Myth Of The Good Billionaires, pose de multiples questions sur la sincérité, l’utilité, l’efficacité et même l’altruisme de ce prétendu bienfaiteur de l’humanité. L’homme qui a fait preuve d’une ambition agressive pour prendre le pouvoir sur Microsoft aurait-il tant changé qu’il mérite aujourd’hui le genre d’hommages qu’on lui a prodigué en Inde, où un « love-in » avait été organisé pour ses soixante ans dans un lycée en 2015 ? Près de 2 000 enfants brandissaient le portrait du héros sous le slogan : « Grow rich, help others » (devenez riche, aidez les autres).

Le livre est sorti quelques jours à peine après Controligarchs de Seamus Bruner, qui dénonce lui aussi Bill Gates et ses achats frénétiques de terres agricoles…

Pour Tim Schwab, Gates s’est en réalité beaucoup aidé lui-même. Sa promesse de donner 95 % de sa fortune (pour éradiquer la polio, on y reviendra) remonte à 2010. Il assurait trois ans plus tard que l’argent ne lui servait à rien au-delà d’un certain seuil ; il fallait « faire le travail de Dieu ». La Fondation Bill et Melinda Gates a été créée en 2000 (quelques mois à peine après que Microsoft fut retoqué pour « abus de monopole ») et a reçu de leur part au fil des ans une « dot » de 67 milliards. Mais dans le même temps, la fortune de Gates a plus que doublé en vingt ans : il « vaut » aujourd’hui 117 milliards de dollars. Et les dons, ainsi que le veut le droit fiscal américain, lui ont permis de récupérer une somme rondelette sur les impôts : 50 %, pour être précis.

[Voir aussi :
La philanthropie de Bill Gates alimente la machine capitaliste
et
Robert F Kennedy Jr. expose le plan de dictature des vaccins de Bill Gates – cite le «complexe du Messie» tordu de Gates]

Bill Gates, un milliardaire qui vit comme tel

Avec une fortune qui ressemble au PIB d’un pays comme l’Équateur ou la Slovaquie, il peut s’offrir à peu près ce qu’il veut en termes d’immobilier, de voitures de luxe et de jet privé ; il paraît même qu’il importe du sable des Caraïbes pour agrémenter le lac privé de sa demeure de Xanadu dans l’État de Washington. Pour quelqu’un qui prétend lutter contre le « changement climatique », et surtout l’agriculture traditionnelle, il n’a pas peur de dépenser de l’énergie et de laisser son « empreinte carbone » partout où il passe. Cela ne parvient pas à ternir sa réputation, tant il est mis en avant comme le « gentil » universel.

Pour Schwab, il est grand temps de voir la réalité au sujet de sa Fondation et de sa bienfaisance affichée : « Elle est un outil manié par Bill Gates pour faire progresser sa vision du monde. Ce n’est pas tellement qu’il donne de l’argent ; il achète de l’influence. »

De manière « totalement irresponsable, antidémocratique et non transparent », Gates peut peser sur le cours des choses, persuadé qu’il est d’avoir raison sur tout. Et s’il finance fortement l’aide internationale — en faisant la promotion de la contraception en particulier — par son pouvoir, il entraîne également les gouvernements à investir dans les projets qu’il affectionne. Manière d’exercer le pouvoir sur l’argent du contribuable…

Bienfaisance ou influence ? Bill Gates « travaille pour lui »

En lançant une lutte acharnée contre la polio et en finançant des programmes de vaccination massive et de recherche sur les vaccins, Gates a peut-être fait plus de mal que de bien, argumente Tim Schwab. Sa Fondation prétend avoir sauvé la vie de « 122 millions d’enfants » ; mais il s’agit du nombre d’enfants de moins de cinq ans qui seraient morts depuis 1990 si le taux de mortalité infantile était resté le même depuis lors — or s’il s’est amélioré, la Fondation ne peut s’en attribuer seule le mérite, d’autant que l’augmentation globale du niveau de vie a certainement joué un rôle.

Schawb rappelle notamment la recherche en vue d’un vaccin contre le papillomavirus humain menée en Inde. Sept filles d’âge scolaire sont mortes du fait de ces études menées — on l’a su plus tard — sans consentement personnel et parental, assure le journaliste. Si la Fondation nie énergiquement, assurant que les morts sont attribuables à d’autres causes, Schwab affirme qu’il n’y a jamais eu d’autopsie.

Sur le front de la polio, la focalisation de Gates sur cette maladie contribue à détourner des fonds d’autres maladies bien plus létales comme la diphtérie et la rougeole, d’autant que l’éradication complète des tout derniers cas en arrive à la phase la plus difficile, la plus chère et la moins « rentable ». Au point que Gates a obtenu que le Pakistan considère la lutte contre la polio comme la priorité des priorités là où 25 millions de personnes font face à d’autres maladies tropicales et que 28 millions souffrent de malnutrition.

[Voir aussi :
La grande tromperie des vaccins depuis Pasteur l’imposteur, le pire étant le vaccin contre La Polio
La poliomyélite n’a pas été éradiquée par la vaccination, mais par le traitement des eaux !
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
La poliomyélite, une escroquerie médicale de plus ?]

Le mythe du bon millionnaire Bill Gates lui permet de peser sur le pouvoir politique

Bill Gates a joué un rôle de premier plan quant au vaccin anti-covid ; Schwab lui reproche surtout d’avoir favorisé les brevets et la protection de la propriété pour des laboratoires comme Pfizer et Merck pour empêcher la technologie de profiter à tous, au détriment de l’Afrique (une bénédiction déguisée, plutôt ?). Par ailleurs, les dons de sa fondation représentent 88 % des fonds donnés par des organisations philanthropiques à l’OMS. Vous avez dit influence et pouvoir ?

Schwab, qui a la réputation d’être de gauche, affirme : « Un homme dont la fortune repose en grande partie sur les méthodes ingénieuses de Microsoft en vue de l’évitement légal de l’impôt dans le monde entier servirait mieux la planète s’il donnait cet argent aux gouvernements pour qu’ils le consacrent à l’aide et au développement, plutôt que d’agir comme s’il était Dieu. »

Cela ne nous épargnerait sans doute pas de la tyrannie de la bien-pensance. Mais il est sûr qu’avec ses milliards de dollars, Gates l’impose à sa propre façon, ajoutant le poids du monopole au penchant totalitaire du pouvoir.




La France corrompue

[Source : fr.statista.com]

Le visage de la corruption en France

Par Tristan Gaudiaut

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, qui se tient chaque année le 9 décembre, nous avons choisi de revenir sur les chiffres clés de ce fléau en France avec les données de Transparency International. Si la corruption affecte le plus fortement les pays pauvres et instables politiquement, l’ONG a pointé du doigt ces dernières années la stagnation de plusieurs pays occidentaux dans les progrès réalisés contre ces pratiques illégales. La France en fait notamment partie, avec un score dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International qui n’a pas évolué depuis 2018. Mais quel est le visage de la corruption dans l’Hexagone ?

Sur plus de mille affaires de corruption recensées en France par l’ONG en date du 25 juillet 2023, on remarque que ces activités illicites semblent particulièrement répandues dans le milieu politique, et en particulier à l’échelon municipal (maires, adjoints et conseillers), qui concentre 39 % des affaires. En seconde position, on trouve les entreprises et leurs dirigeants, représentés dans 22 % des affaires recensées, suivis des employés de la fonction publique (18 % en combinant la fonction publique d’État et territoriale). Quant aux infractions les plus fréquentes, c’est le détournement de fonds publics qui arrive assez largement en tête, puisqu’il concerne 27 % des affaires de corruption. Suivent ensuite le conflit d’intérêts et l’ingérence (19 %), l’escroquerie et la fraude (18 %), ainsi que le faux et usage de faux (17 %).

[La France] se classe à la 23e place [mondiale] avec un score de 69 sur 100, ce qui représente une légère régression par rapport au début de la dernière décennie (-2 points par rapport à 2012). Un score en déclin que l’Hexagone partage avec d’autres économies développées comme l’Espagne (-3 points depuis 2012), le Canada (-7 points), ou encore États-Unis (-6 points). Comme le révèle une autre étude, les affaires de corruption les plus souvent jugées en France concernent des détournements de fonds publics et des conflits d’intérêt. (Source)


[Source : Tocsin]

« Les gens sous-estiment le degré de mensonge dans lequel on vit ! »

Jean-Dominique Michel

[Note de Joseph : Jean-Dominique Michel mentionne que l’on sait aujourd’hui que presque tout ce qui concernait la crise Covid est faux. Cependant, il n’envisage toujours pas le plus gros mensonge : celui de l’hypothèse virale elle-même qui a été largement réfutée sur un plan scientifique, mais que l’industrie pharmaceutique continue à promouvoir, y compris lors de la formation universitaire des personnels soignants. Le SARS-CoV-2 n’a en particulier jamais été isolé en suivant la démarche scientifique, mais est le résultat d’une mauvaise cuisine appelée « culture virale » et couronnée par un séquençage génétique purement virtuel. Voir le dossier Vaccins et virus, dont les articles Un adieu à la virologie,
Pierre Chaillot : « Il est faux de dire que l’on a isolé un virus »,
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène.]




Macron parle de la Déclaration des droits de l’homme. Ce n’est pas la Corée du Nord mais…

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Plus on vous parle de quelque chose, et moins cette chose existe.

C’est une forme d’inversion qui devient systématique, une inversion où les mots perdent leur sens.

Les plans de sauvegarde de l’emploi détruisent votre boulot.

France Travail s’occupe de ceux qui sont sans travail.

Alors, quand Macron parle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en s’étant assis dessus au sens premier et littéral du terme lors de sa funeste décision concernant le passe sanitaire il y a de quoi rire.

https://twitter.com/EmmanuelMacron/status/1733982348348182657

Rire jaune.

Quand on entend le mamamouchi en chef, des trémolos dans la voix, reprendre son souffle comme un acteur mauvais de série B surjouant un rôle mal appris, il y a de quoi se pincer.

Alors, rappelons à tous la Déclaration des droits de l’homme. Consultable ici sur le site du Conseil Constitutionnel.

Lisez attentivement les articles 4 et 5.

Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5
La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Les choses sont très simples.

L’État et les citoyens auraient pu penser que ne pas se vacciner allait nuire à autrui et rendre obligatoire la vaccination. Dans ce cas, alors, la loi pouvait contraindre.

Le problème constitutionnel majeur qui s’est posé est facile à comprendre.

La vaccination n’ayant jamais été obligatoire, alors le passe sanitaire a contraint à faire des choses que la loi n’ordonnait pas.

Nous sommes dans un cas d’école d’anticonstitutionnalité.

Le président est responsable de l’avoir pensé et mis en place.

Le Conseil Constitutionnel coupable de l’avoir validé.

Alors nous ne sommes pas encore en Corée du Nord, et plus on vous parle de la Corée du Nord plus cela devrait vous inquiéter, car se comparer à la Corée du Nord pour se rassurer n’est quand même pas très rassurant justement !

Plus grave.

Les textes ont été écrits et les institutions ont été pensées justement pour nous éviter de devenir la Corée du Nord.

Cette sortie présidentielle est d’une indécence dont seul ce président a le secret.

Charles SANNAT

« Ceci est un article “presslib”, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




« Une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion que notre conscience survit à la mort du corps »

[Source : breizh-info.com]

S’il y a bien un sujet qui angoisse, passionne, fascine chaque être sur cette Terre, quelle que soit son ethnie, sa race, sa religion, sa culture… c’est bien la question de la mort. Qu’est-ce qu’il se passe quand on meurt ? Et après ? Que devient notre conscience ? Survit-elle à la mort cérébrale ?

Stéphane Allix Journaliste, ancien reporter de guerre, fondateur de l’INREES (Institut de Recherches sur les Expériences Extraordinaires), a décidé d’enquêter sérieusement pour pouvoir y répondre, dans un livre intitulé « La mort n’existe pas ». Un livre qui cartonne dans les librairies, et sur lequel nous avons interrogé l’auteur. Plongée dans l’univers le plus fascinant qui soit, celui de notre mort à venir ;

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire « La mort n’existe pas » et quel était votre objectif principal en entreprenant cette enquête de quinze ans ?

Stéphane Allix : La mort accidentelle de mon frère en 2001 m’a incité à m’intéresser à la question de la conscience, de la vie après la mort, au début sans idée préconçue. Sans objectif particulier si ce n’est d’appliquer mes méthodes journalistiques à ce sujet que je pensais cantonné au domaine du philosophique ou du religieux.

À ma grande surprise, notamment en travaillant sur les expériences de mort imminente, j’ai découvert qu’on pouvait investiguer avec médecins, chercheurs, scientifiques, sur la question de la conscience, de la relation avec le cerveau. La Mort n’existe pas est le fruit de ces 15 années d’enquête.

Breizh-info.com : Avez-vous eu des expériences personnelles qui ont influencé votre perspective sur la mort et l’après-vie ?

Stéphane Allix : Non, mon travail d’enquête est prioritairement un travail journalistique. Je suis allé interroger des témoins, des chercheurs, des gens ayant vécu des expériences de mort imminente. J’ai interrogé les médecins qui ont travaillé sur le sujet, comme les chercheurs qui se consacrent à la dimension infinie de la conscience à travers le monde. Mon livre est vraiment le fruit de ce travail pluridisciplinaire d’investigation auprès de scientifiques.

Breizh-info.com : Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confronté pendant votre enquête et quelles ont été les découvertes les plus surprenantes ?

Stéphane Allix : Le grand défi est de parvenir à faire le tri entre une masse considérable de livres, d’études, d’informations. Certaines inégales par rapport aux autres. Et de comprendre qui, dans le domaine scientifique, travaille sérieusement sur la question. La question des expériences extraordinaires qualifiées improprement à mon sens de paranormales, fait l’objet de beaucoup de fantasmes, de délires, d’initiatives personnelles et d’un encadrement pas toujours très scientifique. La grande difficulté dans mon travail est justement d’isoler ce qui est sérieux de ce qui l’est moins.

Mais n’importe quel journaliste passant du temps sur le sujet y parviendra.

https://www.harpercollins.fr/products/la-mort-nexiste-pas

Breizh-info.com : Comment définissez-vous la relation entre la conscience et la mort physique ? Pensez-vous que la conscience persiste après la mort ?

Stéphane Allix : J’ai démontré que la conscience persistait après la mort. C’est une hypothèse qui est soutenue par beaucoup de scientifiques, en neuroscience, en psychiatrie, en physique sur cette relation entre conscience et cerveau. Il y a une relation évidente entre les deux. On observe des liens, des corrélations entre différents schémas d’activité dans notre cerveau et différents états de conscience. Notre cerveau n’est pas le même réveillé qu’endormi, dans un coma ou en veille comme maintenant. Il y a un lien évident entre cette activité cérébrale et notre état de conscience. Maintenant, dire que ce lien équivaut à un lien de causalité, d’aller un peu vite en disant que le cerveau fabrique ces expériences puisqu’on observe ces relations, ça, c’est une hypothèse, qui n’est pas démontrée, ni prouvée, et elle est aujourd’hui même remise en question par beaucoup de neuroscientifiques qui ne parviennent pas à expliquer comment un cerveau, c’est-à-dire un organe biologique de 1,4 kg, certes qui compte des milliards d’interactions et de connexions, pourrait produire une expérience intime, une expérience intérieure, notre sentiment d’exister, nos émotions, notre relation subjective à la vie.

En gros, cette origine cérébrale de notre conscience n’a jamais été prouvée. Et elle fait l’objet de plus en plus de contestation aujourd’hui de la part de chercheurs. Avec notamment des expériences de mort imminente qui montrent que malgré un cerveau en cessation d’activité, ou en activité réduite, où des témoins, notamment des personnes ramenées d’un arrêt cardiaque, rapportent avoir eu une situation de très très grande conscience, être sortis de leur corps, avoir observé un certain nombre de choses. On sait qu’il ne s’agit pas d’hallucinations aujourd’hui, on sait qu’il s’agit d’une expérience réelle, qui bouscule nos idées matérialistes et préconçues sur la relation entre cerveau et conscience.

Breizh-info.com : Comment la communauté scientifique et la société en général ont-elles réagi à vos théories et découvertes ?

Stéphane Allix : Ce ne sont ni mes découvertes ni mes théories. Je suis journaliste. Mon livre, La Mort n’existe pas est une enquête, sur des années. J’ai rencontré des chercheurs à travers le monde entier. Le monde scientifique est, comme la société en générale, composé par des personnes avec des avis différents. Dans ce monde scientifique, aujourd’hui, au vu des études dont on dispose, les scientifiques qui concluent que l’hypothèse que la vie se poursuit après la mort et que la conscience n’est pas réductible à l’activité cérébrale, sont assez nombreux.

Il y a d’autres scientifiques qui pensent le contraire. Mais c’est un peu ça la science, ça n’est pas une communauté unanime. C’est une communauté avec des idées qui divergent parfois radicalement devant les mêmes faits observés.

Je me suis attaché à démontrer qu’une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion, solidement étayée, que notre conscience survit à la mort du corps.

Breizh-info.com : Quelles implications pratiques votre livre peut-il avoir pour les personnes en deuil ou celles qui craignent la mort ?

Stéphane Allix : Sans même aller jusqu’à poser la question de savoir s’il y a une vie après la mort, le simple fait de parler de la mort, de faire de ce sujet un thème de réflexion, de pensée, d’échange, de dialogue auprès des familles, permet déjà de faire baisser cette tension qui habite tout un chacun vis-à-vis de la question de la mort.

Au-delà de ça, mon livre, qui met en évidence le travail de nombreux chercheurs, peut ouvrir à des questionnements beaucoup plus profonds, ça a été le cas pour moi. Si véritablement notre conscience n’est pas réductible à notre activité cérébrale. S’il y a quelque chose en nous qui s’apparente à une dimension fondamentale de la conscience, et n’a pas de relation avec le corps, et existe avant la naissance du corps, et subsiste après la mort du corps, ça change radicalement notre vision de la vie.

Et là on touche à des questions plus spirituelles, qui dans les différentes traditions sur terre, peuvent raisonner avec certains enseignements.

Après c’est une grande question philosophique et physiologique que je n’ai pas assez d’espace pour développer ici.

Breizh-info.com : Quelles sont les prochaines étapes dans votre recherche sur la mort et l’après-vie ? Avez-vous des projets futurs en lien avec ce sujet ?

Stéphane Allix : Oui, je suis arrivé aujourd’hui à ce constat fondamental que notre conscience survit à la mort du corps. Cela signifie qu’aujourd’hui, en nous, en vous, en moi, en chacune des personnes qui lisent cet article, il y a une âme, une part spirituelle et cette part spirituelle est là. Elle peut être une boussole, un repère, un guide. Cela ne meurt pas à la mort du corps, et cela me donne moi, à titre personnel, en tant que journaliste, de continuer à explorer les différentes facettes. À travers les enseignements de certains textes spirituels parfois millénaires (je pense aux traditions hindoues, le chamanisme..). Toutes les approches spirituelles les plus anciennes de l’humanité parlent de cette dimension spirituelle qui nous constitue. Chaque tradition spirituelle est colorée, par le contexte culturel et social dans lequel elle est née. Mais ces traditions ont toutes un point commun, et c’est celui qui m’intéresse : que se passe-t-il une fois qu’on meurt ? À quoi ressemble ce monde de la conscience dans lequel on pénètre après la mort du corps ?

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Union Européenne : de la soumission à la Résistance

[Source : dreuz.info]

[Illustration : « Les hommes européens alors » ; « les hommes européens maintenant ».]

Par Sidney Touati

Initialement publié le 12 août 2018

Pour comprendre l’idéologie de « gauche » qui est dominante aujourd’hui en Europe occidentale, il faut revenir aux fondamentaux de mai 68. Nous avons assisté au cours de ces mémorables journées à un phénomène que je qualifierais de hold-up idéologico-politique.

Les éléments dominants dans le monde estudiantin étaient issus, pour la plupart, de la petite bourgeoisie. Ces derniers aspiraient à rencontrer une classe ouvrière qu’ils mythifiaient. Se heurtant de la part des dirigeants des organisations ouvrières à un rejet massif, ceux que l’on qualifiait du terme infamant de « gauchistes » allaient entrer dans un processus de dénigrement des ouvriers français, qualifiés de petits bourgeois, de franchouillards, de « Dupont-Lajoie », de beaufs…

Toute une rhétorique issue de la vulgate maoïste, trotskiste, anarchiste, déferla dans les médias, le cinéma, la chanson, la littérature… imprégnant les notes ministérielles, inspirant les lois, dictant les politiques officielles…

S’imposa alors dans la représentation nationale une image dégradée de la classe ouvrière, dépeinte comme réactionnaire, dirigée par des pseudo-révolutionnaires, des crapules staliniennes, des bureaucrates embourgeoisés, etc.

À ces ouvriers français qui refusaient de jouer le rôle écrit pour eux par ces révolutionnaires de pacotille, on opposait le tiers-monde, le quart-monde… dont l’immigré et le Palestinien devinrent les icônes emblématiques devant lesquelles on se prosterna.

Dans l’imaginaire de cette nouvelle gauche, le sous-prolétariat, les « migrants » occupèrent la fonction jadis dévolue par le marxisme classique à la classe ouvrière.

Une intense compétition opposa l’ancienne gauche et la nouvelle. C’est cette dernière qui triompha, imposant à la société française ses normes libertaires, tiers-mondistes, solidaristes… bref ! Tout le fatras idéologique dans lequel nous stagnons depuis ces journées mémorables où l’infantilisme de gauche accéda au rang d’idéologie dominante, de credo officiel.

Lorsque la fête fut finie, les petits bourgeois révolutionnaires du « Quartier Latin » occupèrent tous les postes d’encadrement et de commandement. Ils mirent alors en pratique leur vision délirante et s’appliquèrent à détruire méthodiquement les deux classes qu’ils haïssaient le plus et qu’ils assimilaient l’une à l’autre : celle des ouvriers et celle des bourgeois, toutes deux porteuses de traditions, de mémoires, de cultures.

La destruction de la classe ouvrière française fut d’une brutalité extrême. Elle se fit par la perte de millions d’emplois industriels, induite par les délocalisations massives organisées, encouragées aussi bien par les gouvernements de gauche que par ceux de droite et par l’Union européenne en cours. La destruction du tissu industriel français fut précédée, accompagnée par une intense propagande idéologique. On donna un caractère central à des notions comme la « pénibilité », la » dangerosité », le « principe de précaution »… et autres fadaises qui rendirent possibles et souhaitables la fermeture des usines, dans l’Hexagone, mais non outre-Rhin.

La destruction des bourgeois se fit par l’idéologie du dénigrement, la déculturation massive (il suffit de voir ce que sont devenues les principales chaînes de télévision ou l’Éducation Nationale pour prendre la mesure de l’ampleur de ce phénomène) ; par la paupérisation des classes moyennes écrasées sous le poids des impôts, taxes et autres prélèvements obligatoires ; par une sorte de dékoulakisation à la française par laquelle des milliers de responsables (chefs d’entreprise, élus…) furent traités comme des criminels et se retrouvèrent devant les juges. Le procès du malheureux notaire de Bruay-en-Artois fut l’antichambre de cette dérive dans laquelle sombra l’institution judiciaire qui fonctionna globalement sur un double postulat : présomption d’innocence renforcée (pour ne pas dire impunité totale jusqu’au crime) pour le voyou de banlieue et corrélativement présomption de culpabilité pour les responsables de tout bord.

Cette « révolution culturelle » (révo-cul, dans le langage des initiés) fut accompagnée par une immigration massive, l’apologie des « sans » (sans-abri, sans emploi…) et la dictature des minorités. En clair, quasiment tout ce qui était interdit hier devint la norme. Le renversement des valeurs fut total à une ou deux exceptions près. Le législateur hésita devant la légalisation de l’inceste et celle de la pédophilie. Mais on osa plaider au nom du « droit au plaisir de l’enfant » pour valider les relations sexuelles entre un adulte et un enfant !

50 années de ce régime ont totalement bouleversé le paysage sociétal français, un peu comme si des hordes sauvages avaient déferlé sur le pays, ravageant tout sur leur passage. Les traumatismes infligés au peuple français sont profonds, douloureux.

Irréparables ?

Quelle France naîtra de ce champ de ruines ? Nul ne peut le prédire avec certitude. Si les dirigeants européens poursuivent dans la même ligne politique, celle dont la chancelière allemande est l’incarnation parfaite, alors la France changera rapidement d’identité. Elle ressemblera en bien des points à l’actuel Liban voire à certains pays d’Amérique latine. Un pays dévasté, livré à la canaille, avec des îlots ici et là hyper-protégés.

Une autre perspective est possible. Face à la destruction de l’identité de la France (cf. les travaux de Fernand Braudel), le peuple, prenant exemple sur ses héroïques aînés des années 40, peut se ressaisir et entrer en résistance. Seule la Résistance peut permettre de reconstruire la France. Ici et là des voix se font entendre. Des embryons d’opposition se mettent en place. Des États disent très clairement non à la nouvelle barbarie que Bruxelles veut imposer. Il faut poursuivre dans cette direction. Le suicide programmé n’est pas une fatalité.

Chacun peut et doit à son niveau, à la place où il se trouve, inventer les moyens de dire non à la soumission du pays au despotisme bureaucratique de Bruxelles, relayé et mis en place par les élus qui avaient pour mission sacrée de défendre le peuple et qui y ont renoncé, par lâcheté pour la plupart, par calcul et intérêt pour d’autres.

Chacun doit trouver les armes pour reconquérir dignité et liberté sans lesquelles la vie n’a pas de sens.

Comment ?

En tout premier lieu, il faut sortir de la mécanique du vote négatif du type « je vote Hollande pour éliminer Sarkozy » ou « je vote Macron pour éliminer Le Pen ». Un tel vote pervertit la fonction du suffrage universel. En deuxième lieu, il ne faut plus accorder ses suffrages à ceux qui sont porteurs de la culture de la soumission, de la trahison. Pour cela, il faut déceler dans leur langage les signes de cette politique du déclin.

Par exemple le mot « solidarité ». C’est au nom de cette belle notion de « solidarité » qu’on nous culpabilise, nous dépouille et nous asservit. Qu’on nous contraint à accueillir des millions de migrants. Basculer de la problématique de la « Fraternité » dans celle de la « Solidarité », c’est changer de société.

La Fraternité renvoie à une origine commune et au partage des mêmes valeurs, des mêmes règles, des mêmes obligations. Elle rend possible la constitution d’un tissu social fort. (Le fameux vivre ensemble).

À l’inverse, la Solidarité, que je qualifie d’aveugle, implique l’engagement unilatéral d’un seul au profit d’un tiers qui lui ne prend aucun engagement. Si vous devenez solidaire de quelqu’un alors vous êtes tenu de payer même si le bénéficiaire de votre aide est devenu votre pire ennemi. La plupart des terroristes islamistes ont bénéficié des aides de l’État, de la « Solidarité nationale ».

La Solidarité aveugle telle que pratiquée depuis une cinquantaine d’années est un puissant facteur de dissolution de la société. Elle est génératrice de violence et l’une des principales causes de la « fracture sociale ». Elle rend très difficile l’intégration de l’autre qui reçoit sans contrepartie, sans obligation, sans rien donner. Qui de ce simple fait, se sent humilié et porté à la violence surtout dans le contexte d’expansion de l’islam politique.

Se rappeler et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la devise de la République est « Liberté-Egalité-Fraternité » et non « Liberté-Egalité-Solidarité » comme on veut nous le faire croire. La centralité donnée à la notion de Solidarité aveugle (totalement différente de la solidarité qui s’exerce dans le cadre de la Fraternité) a détruit les soubassements de la République. Celle définie par les cinq constitutions depuis 1789 n’existe plus. Il existe bien un État français, mais il n’existe plus de République française, si ce n’est dans les mots et de manière folklorique. Il n’y a plus de « chose commune ». Comme l’admet explicitement l’ex-président Hollande, il existe deux ou trois France et au bout de ce processus, il y a la partition du pays.

Se rappeler et rappeler à ceux qui nous gouvernent que la République repose sur la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » et non sur les seuls droits de l’homme comme on veut nous le faire croire. Car l’homme sans le citoyen n’est rien d’autre qu’un paria, un être abstrait, vide, un substrat indifférencié, la simple variable d’une équation dans la mathématique financière.

Il faut trouver la force de dire non à la barbarie nouvelle. Non à l’arbitraire né de ces réglementations touffues, incompréhensibles, par lesquelles on nous aliène, nous humilie, nous asservit. Il faut sauver le peuple français menacé de disparition ; il faut sauver la brillante et féconde civilisation française née de la rencontre entre Jérusalem, Athènes et Rome, que nos dirigeants ont d’ores et déjà passée par pertes et profits.

Chacun doit réapprendre à se mettre debout et à dire non. La barbarie ne passera pas.


Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Sidney Touati pour Dreuz.info.




Les Palestiniens et le Hamas

[Source : watson.ch]

Pour les Palestiniens, s’opposer au Hamas demande un grand courage. Mais le désespoir face à la situation humanitaire pousse de plus en plus de personnes à prendre la parole.

Par frederike holewik / t-online

Pour les Palestiniens, il est dangereux de critiquer le Hamas. Pourtant, des vidéos de personnes qui s’y risquent apparaissent de plus en plus souvent sur la toile.

Ainsi, une femme âgée portant un voile s’est plainte dans une interview à la chaîne Al-Jazeera de la mauvaise situation d’approvisionnement à Gaza. Et, surprise, elle en rend le Hamas responsable. Car l’aide humanitaire n’arrive pas jusqu’aux habitants. « Toute l’aide va vers le bas », dit-elle en faisant référence aux tunnels du Hamas.

« La population n’a rien »

Lorsque le journaliste lui demande s’il ne s’agit pas d’un problème de répartition, la femme lève la main, fait signe que non.

« Ils prennent tout, ils me tireraient plutôt dessus, le Hamas »

De tels propos ne passent pas non plus inaperçus en Israël. « Les Gazaouis ont commencé à critiquer et à dénoncer le Hamas pour ce qu’il leur a apporté — le crime, l’oppression, l’humiliation, la peur et la faim », a récemment affirmé Ofir Gendelman, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, aux médias arabes.

Une ONG veut « repousser les idéologies qui divisent »

S’opposer publiquement au Hamas est dangereux pour les habitants de Gaza. C’est pourtant à ces habitants que l’organisation américaine à but non lucratif Peace for Communications veut donner une voix. Son objectif : « repousser les idéologies qui divisent et promouvoir une mentalité d’intégration et d’engagement ». Elle a commencé à le faire bien avant l’attaque du Hamas en octobre.

L’ONG a produit 25 courts métrages d’animation, les voix des interlocuteurs ont été modifiées. Des personnes très différentes témoignent. C’est le cas par exemple du musicien Iyad. Il veut certes s’affirmer contre Israël, mais refuse de le faire par la violence. À propos des conditions à Gaza, il confie :

« Quand tu marches dans la rue, on t’empêche de réfléchir par toi-même. L’espace est rempli d’images, de slogans et d’histoires sur les dirigeants du Hamas ».

À tel point qu’une vie urbaine normale n’est pas possible, selon lui.

« Les Palestiniens ne sont pas maîtres d’eux-mêmes lorsqu’ils disent “je suis prêt à mourir en martyr” »

Des sondages difficiles à réaliser

Le fondateur de l’ONG, Joseph Braude, est convaincu que la majorité des Palestiniens ne réfléchit pas comme le Hamas le prétend. Dans un entretien avec la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), il mentionne des sondages et des rapports de groupes de défense des droits humains.

« La plupart des Palestiniens veulent un autre avenir que celui que le Hamas leur fait miroiter »

Seuls 20 à 25 % des habitants sympathiseraient effectivement avec le groupe terroriste, selon Joseph Baude. De même, une majorité serait contre le fait de s’attaquer à Israël. « Pas parce que les gens aiment Israël, mais parce qu’ils comprennent où mène la spirale de la violence. »

Des sondages représentatifs sont difficiles à réaliser à Gaza et même s’ils le sont, ils ne sont que partiellement fiables. Mais on peut supposer que l’opinion des gens s’est encore durcie au cours des semaines qui ont suivi l’attaque terroriste du Hamas contre Israël. Lors de cet événement, environ 1200 Israéliens ont été tués et quelque 240 personnes ont été emmenées dans la bande de Gaza ; du côté des Palestiniens, le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas parle de plus de 15 000 morts.

Une majorité soutient l’attaque du Hamas

En novembre, l’institut de sondage Arab World for Research and Development (AWRAD), basé à Ramallah en Jordanie, a interrogé 668 Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. 100 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas se sentir en sécurité à Gaza.

Dans le même temps, une nette majorité (59 %) a déclaré soutenir fortement l’attaque du Hamas. 16 % ont soutenu l’attaque « dans une certaine mesure ». 11 % ont indiqué qu’ils n’y étaient ni favorables ni opposés. Seuls 13 % se sont prononcés contre. Les habitants de Cisjordanie, gérée par l’Autorité palestinienne, ont été plus nombreux à soutenir l’attaque (68 %). Les conflits avec les colons israéliens radicaux sont fréquents. En revanche à Gaza, zone contrôlée par le Hamas, 47 % des habitants se sont prononcés en faveur.

Par ailleurs, 65 % des personnes interrogées ont indiqué percevoir le conflit actuel comme visant tous les Palestiniens. Seuls 18 % considèrent qu’il s’agit d’une lutte entre Israël et le Hamas.

La détresse des habitants de Gaza est grande. Le manque d’aide ou sa rareté provoque de plus en plus de désespoir. Jeudi, des images ont été diffusées montrant des personnes qui réclamaient de la nourriture et d’autres biens devant un bureau des Nations unies à De’ir Al Balah.

Traduit de l’allemand par Valentine Zenker




Macron instaure un « Conseil présidentiel de la science » à l’Élysée jeudi

[Source : France Soir]

Après l’opaque Conseil scientifique qui a vu le jour pour la crise du Covid-19, voilà qu’Emmanuel Macron se prépare à installer un « Conseil présidentiel de la science » à l’Élysée. Douze spécialistes seront chargés d’éclairer le président sur des sujets d’avenir divers, sans que cela soit rendu public.

Jeudi 7 décembre, le palais présidentiel accueillera une centaine de chercheurs et scientifiques pour « poser les bases de la stratégie de recherche de la France dans les prochaines années ». Douze d’entre eux composeront de façon pérenne le fameux Conseil, qui jouera « un rôle interne de conseil » du président de la République, comme l’a expliqué l’Élysée.

Ses membres seront les suivants : Fabrice André, oncologue ; José-Alain Sahel, médecin ophtalmologiste ; Aude Bernheim, spécialiste en microbiologie et en génétique ; Claire Mathieu, informaticienne ; Sandra Lavorel, écologue ; Jean Tirole, économiste ; Hugo Duminil-Copin, mathématicien ; Pierre-Paul Zalio, sociologue ; Lucien Bély, historien ; Pascale Senellart, physicienne ; Claudine Tiercelin, philosophe ; Alain Aspect, physicien.

Le Conseil n’aura pas de présidence et ne rendra pas de rapport public. « Son format se veut efficace, pour que le président ait en direct les avis et les retours des chercheurs pour certaines priorités scientifiques », a indiqué l’Élysée. Efficace, pas transparent.

« L’objectif est de permettre au président d’avoir des éclairages sur des sujets scientifiques qui ne font pas forcément la Une de l’actualité, mais sur des enjeux d’avenir », a précisé l’Élysée. Sans trop de surprise, ils ont pris l’exemple de l’ARN messager, une technologie dont le président aurait pu prendre connaissance plus tôt pour être en avance sur la production des vaccins. Typiquement, il y a fort à parier pour qu’un des premiers sujets évoqués soit celui de l’intelligence artificielle, ou de l’hydrogène.




Le totalitarisme est-il une maladie de civilisation ?

[Source : kernews.com]

Ariane Bilheran est normalienne, philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie. Elle a publié près d’une trentaine de livres dont certains sont traduits en plusieurs langues. Elle a passé près de trente ans à analyser les déviances et l’arbitraire du pouvoir transgresseur dans les différents collectifs du champ politique et social, notamment dans le cadre de ses travaux sur le harcèlement. Ses recherches, son expérience clinique auprès des particuliers et des entreprises, ainsi que son expérience de vie, l’ont amenée à écrire cet essai sur le totalitarisme.

Le totalitarisme n’a jamais été complètement envisagé sous l’angle d’une maladie de civilisation, une pathologie collective délirante, du côté de la psychopathologie, avec les ramifications qui s’ensuivent. C’est ce qu’Ariane Bilheran propose, avec cet essai psychologique et philosophique sur le pouvoir total en politique. Elle démontre que le totalitarisme est un système paranoïaque dans lequel les pathologies perverses, sadiques, transgressives et psychopathes sont à l’honneur. La condition de survie de ce système est un mensonge premier qui est maintenu dans le secret, l’endoctrinement des masses à l’idéologie, la mise sous terreur des individus et des collectifs, entraînant tout à la fois sidération traumatique, jouissance pour certains et horreur pour d’autres.

« Psychopathologie du totalitarisme » d’Ariane Bilheran est publié aux Éditions Guy Trédaniel.



Kernews : Certains observateurs soulignent que beaucoup de gens n’ont plus le même comportement depuis le confinement. Cette thèse est soutenue par des analyses sérieuses : que s’est-il passé dans la tête des intéressés ?

Ariane Bilheran : Ce qui s’est passé, c’est tout simplement l’application de techniques de harcèlement aux populations. C’est la méthode utilisée par le pouvoir, quand il glisse vers le totalitarisme, avec notamment des chocs traumatiques appliqués aux populations. C’est la raison pour laquelle les gens peuvent devenir fous. Ils subissent des chocs traumatiques, des messages paradoxaux, une confiscation de la langue… Tout cela pour les soumettre.

Les gens sont pris dans des verrous psychiques, des interdits de penser.

Il y a quelques décennies, lorsqu’il y avait des sujets polémiques, on arrivait toujours à s’expliquer en argumentant, alors que maintenant les gens s’énervent en traitant leurs interlocuteurs, selon les sujets, de racistes ou de complotistes…

C’est la caractéristique de l’impossibilité du débat. Les gens sont pris dans des verrous psychiques, des interdits de penser et c’est aussi lié à des manipulations dans le langage, à travers des grandes manipulations médiatiques. Tout cela pour désigner certains individus qui pourraient remettre en question le dogme dominant. On n’est plus du tout dans une rationalité permettant d’établir les faits, mais dans l’incitation à la calomnie des indésirables, c’est-à-dire ceux qui remettent en question le dogme dominant. C’est une exclusion du débat et c’est ce que l’on observe dans les grands médias, il y a des simulacres de polémiques, mais il n’y a plus de débats entre des individus qui ne seraient pas d’accord et qui seraient bienveillants les uns envers les autres pour écouter les arguments des autres. Aujourd’hui, il y a des impositions d’idées auxquelles on doit souscrire sans réfléchir.

Comment cette évolution de l’État s’est-elle produite et pour quelles raisons ?

Il n’est plus du tout utile de faire illusion en politique : c’est-à-dire que maintenant on peut totalement assumer des propos haineux et des conduites dysfonctionnelles. C’est un premier point qui me paraît important. Ensuite, c’est une politique qui privilégie l’intérêt personnel. Nos dirigeants ne dirigent plus vraiment quoi que ce soit. Ce sont des marionnettes entre les mains d’autres intérêts ou de lobbys, et ils sont maintenus en place pour cette utilité.

D’ailleurs, dans les motivations de vote, on entend de plus en plus des arguments comme « Il a fait de grandes études », « Ce serait le gendre idéal » ou « C’est une belle femme… »

Le vote est devenu un grand jeu de dupes. Cela fait longtemps que nous n’avons plus vraiment des représentants du peuple. Il peut y avoir des exceptions, mais ceux qui exercent vraiment le pouvoir ne font pas une politique qui va dans l’intérêt des Français. Je pense que tout le monde serait d’accord sur ce point.

Votre livre est préfacé par Véra Sharav, rescapée des camps, qui a beaucoup travaillé sur les parallèles entre l’Allemagne nazie et les politiques liées au Covid. Elle dénonce aussi très fréquemment l’éducation sexuelle à l’école…

J’analyse ce phénomène depuis 2016, notamment sur les textes officiels de l’OMS, qui prétend prendre possession de l’éducation des enfants, à travers par exemple un texte qui donne des standards pour l’éducation sexuelle en Europe. J’avais intitulé un livre, « L’imposture des droits sexuels, ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial ». J’avais déjà mentionné le terme de totalitarisme comme une possible évolution, tout simplement parce que c’était la déduction à laquelle me menait l’étude de ces textes. Ces textes sont extrêmement problématiques et l’on voit qu’ils sont adoptés par différents pays. On a eu un grand désordre médiatique en Belgique avec EVRAS (Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) et c’est exactement la même chose en France avec le programme EdSens. Il faut absolument lire ces documents. Les professionnels du développement infantile et de la psychologie de l’enfance sont totalement écartés, comme dans les textes de l’OMS, au profit de lobbys qui entendent sexualiser l’enfant, c’est-à-dire lui attribuer une sexualité dès le plus jeune âge, ce qui contredit les recherches scientifiques sur la psychologie du développement. Les experts des abus sexuels infantiles sont calomniés, censurés et ridiculisés, alors qu’ils devraient être entendus. En 2017, sous mon impulsion, j’avais déjà mobilisé pas mal de professionnels, des pédopsychiatres et des psychologues, et il faut aussi noter que cette intrusion de l’OMS viole tout le corpus juridique de protection des mineurs. Nous avons mis en place une pétition et nous avons maintenant des avocats et des professeurs de droit pénal qui nous rejoignent.

Au début, on vous avait prise pour une complotiste, mais on constate à présent un effet de sidération chez certains parents d’élèves…

J’ai publié l’année dernière la cinquième édition de « L’imposture des droits sexuels », parce qu’il y a des renouvellements, des liens qui disparaissent. C’est un savant jeu de pistes. Il était facile de s’apercevoir de tout cela, mais il fallait faire l’effort d’aller lire les textes. De nombreux professionnels n’ont pas souhaité faire cet effort et je pense qu’il y avait une grande crainte chez eux à l’idée de voir ce qu’ils allaient y trouver. J’avais utilisé le terme de totalitarisme en avril 2020, en évoquant le totalitarisme sanitaire. Ensuite, le journaliste Stéphane Bureau m’avait interviewée à Radio-Canada, et cela avait fait scandale. J’avais été très critiquée, alors qu’il s’agit simplement d’ouvrir les yeux et de lire. À partir de là, on comprend très bien dans quelle situation nous sommes.

Les grands médias de masse vont insuffler une propagande qui va taire ce qui est le plus litigieux.

Parfois, lorsque l’on évoque certains sujets, on constate que 20 à 30 % des gens ont un niveau d’information assez élevé, tandis que les autres se contentent de répéter le vernis médiatique. Comment expliquez-vous le décalage de plus en plus important entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ?

Tout dépend de la source des informations dont vous disposez. C’est la raison pour laquelle je ne traite que les textes officiels. Par exemple, cette expérience sur lesdits droits sexuels des enfants m’a donné la certitude qu’il y a, d’un côté, les textes officiels qui figent les choses et qui traduisent ce qui se réalisera et, de l’autre côté, un paravent, les grands médias de masse qui vont insuffler une propagande qui va taire ce qui est le plus litigieux. On m’a dit que l’OMS n’allait pas enseigner la masturbation aux enfants de quatre ans… Or c’est pourtant vrai ! Mais comme les gens ne vont pas lire les textes officiels, il y a cet écran de fumée à travers les médias de masse. Cela permet de cacher les sujets problématiques. Donc, ceux qui ne vont pas faire l’effort d’aller chercher l’information par eux-mêmes, ou parce qu’ils n’ont pas vécu eux-mêmes cette situation, sont pris dans cette illusion hypnotique de la narration du média officiel. Le discours sur la réalité est généralement très éloigné de la réalité.

Cet état de confusion a pour conséquence qu’au bout d’un moment le cerveau se débranche

À l’époque du rideau de fer, les gens qui étaient à l’Est devaient faire semblant de croire le narratif officiel, mais ils écoutaient en cachette les radios de l’Ouest et de plus en plus d’entre eux ont su qu’on leur mentait. Pourquoi la situation est-elle différente aujourd’hui ?

Il y a des individus qui font quand même l’effort d’aller chercher des informations. Cependant, on est dans la confusion, avec de multiples discours. On mélange plus ou moins savamment le vrai et le faux, dans des proportions différentes. Cet état de confusion a pour conséquence qu’au bout d’un moment le cerveau se débranche, parce qu’il n’y comprend plus rien. Il y a trop d’informations, avec trop de mélanges et, pour sa propre survie, on est tenté de débrancher, sinon on va avoir la sensation de devenir fou. L’autre facteur, c’est le règne de l’image. Nous sommes à un moment où il y a plus seulement des discours, mais des images, des vidéos permanentes, et le cerveau humain n’est pas capable de filtrer l’information, même s’il peut mettre de la rationalité après coup sur l’image. En réalité, il absorbe l’image. Nous restons des enfants à cet égard. Cela crée une sorte d’addiction à des images violentes ou à des images traumatiques. On voit bien la multiplication des informations diffusées qui sont de cet ordre et cette addiction sidère la pensée et empêche la réflexion. Il y a énormément d’informations qui traversent Internet et les médias en général, mais c’est une information qui est purement émotionnelle, souvent très traumatique, et qui vient entraver toute possibilité de contradiction et de réflexion.

Les grands médias de masse sont souvent de grands propagandistes d’informations mélangées avec du vrai et du faux

On mélange le vrai et le faux, on utilise l’image, or ce sont exactement les arguments qui sont avancés dans les médias institutionnels pour dénoncer ce que l’on appelle les fake news…

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage… Les grands médias de masse sont souvent de grands propagandistes d’informations mélangées avec du vrai et du faux. Je me souviens d’un titre de Libération en 2018 qui disait que le ministère de l’Éducation nationale ne voulait pas créer une éducation à la sexualité. La première partie était effectivement juste : ce n’était pas le ministère de l’Éducation nationale. Mais on n’avait pas la deuxième partie de l’information, pourtant essentielle, qui était que cette formation passait par le ministère de la Santé, qui est en contrat avec l’Éducation nationale. On tronque les informations, on requalifie les faits, on focalise l’attention sur tel sujet plutôt que tel autre, pour faire passer des lois de plus en plus liberticides. Tout ceci fait partie des stratégies du pouvoir. La question est de savoir qui finance quel média.

Vous êtes aussi une spécialiste des travaux de la grande philosophe Hanna Arendt. Tout ça pour ça ? A-t-on aussi rapidement oublié son enseignement ?

Je ne crois pas que l’on prenne des leçons d’histoire. J’étudie les processus psychiques et je pense que plus on va avoir des situations de traumatismes individuels et collectifs extrêmement lourds, plus il va être facile, pour ceux qui ont l’avidité et la passion du pouvoir — ils ont toujours existé — de reprendre du contrôle sur les populations.

La langue a été confisquée et manipulée

Les travaux d’Hanna Arendt sur la manipulation des régimes nazis et bolcheviques sont des références dans le monde entier, or maintenant vous nous dites que, moins d’un siècle après Goebbels, on peut recopier Goebbels…

Tout à fait. Ceci s’illustre très bien à travers le récit du journaliste Orwell qui évoquait la novlangue dans « 1984 ». La propagande passe toujours par une manipulation du langage que j’avais analysée dans le débat interdit sur la crise que nous avons eue pendant la période de la Covid. C’était une crise politique. La langue a été confisquée et manipulée. Elle s’est retrouvée envahie de termes techniques auxquels personne ne comprenait rien, puis d’expressions paradoxales, de décisions politiques qui changeaient du jour au lendemain, et de slogans. Tout cela fait partie de l’analyse que l’on retrouve chez Victor Klemperer, que je cite beaucoup, qui avait évoqué la confiscation totalitaire de la langue.

Supprimer petit à petit des droits inaliénables, c’est-à-dire des droits humains qui garantissent notre sécurité

Évidemment, il convient de préciser que vous n’accusez personne d’être un nouveau Goebbels, mais que vous analysez un phénomène de masse, donc il n’y a aucune accusation personnelle. Que pensez-vous des interdictions qui se multiplient autour de la question du climat, avec la fin progressive de la maison individuelle, le projet de limiter les voyages en avion ou même le nombre de vêtements neufs ?

Le système totalitaire est un système, il est important de rappeler que c’est quelque chose de collectif, même si c’est certainement insufflé par différentes décisions politiques. Tout cela fonctionne à l’idéologie, c’est-à-dire une croyance qui est complètement dénuée de fondement dans la réalité. Par exemple, on nous parle toujours du consensus scientifique. En réalité, la science est faite de débats et vous avez des scientifiques qui ne sont pas d’accord sur ce sujet, comme sur d’autres. Tout ceci est passé sous silence et est utilisé pour supprimer petit à petit des droits inaliénables, c’est-à-dire des droits humains qui garantissent notre sécurité, notre propriété privée et nos libertés fondamentales. Il y a un jeu de manivelle pour supprimer progressivement nos droits au nom d’un danger supérieur sur lequel il n’y a pas de consensus scientifique. Ce qui m’intéresse, ce sont les processus et comment on peut calquer de mêmes grilles d’analyse sur des décors différents. On retrouve les mêmes schémas. C’est toujours un hypothétique danger supérieur qui justifie de supprimer des droits aux êtres humains. Philosophiquement, comme politiquement, on a pu avoir des états d’exception dans le passé, mais ils étaient limités dans le temps. On assiste à une suppression progressive de droits dont on voit bien qu’il n’est pas question qu’ils soient rétablis.

Face à cela, on traite de complotistes ceux qui ne s’inscrivent pas dans la ligne officielle…

On décrédibilise les véritables experts au profit de pseudo-experts. Regardez le pedigree des uns et des autres sur les plateaux de télévision : on est très étonné de leur légitimité et, quand on creuse un peu, on trouve rapidement et souvent des conflits d’intérêts.




« Nous devons cultiver 3 choses pour nous relier à notre âme »

[Source : Epoch Times France]

Philippe Guillemant est ingénieur physicien du CNRS et docteur en physique. Spécialiste de la théorie du chaos et de l’intelligence artificielle, ses travaux lui ont valu plusieurs distinctions, dont la médaille de cristal du CNRS.

Il vient de publier « La physique du futur lumineux — Dialogues entre artisans d’une science plus humaine » aux éditions Trédaniel. Un livre qui présente ses recherches sur la physique de la conscience et la façon dont elles pourraient bouleverser notre vision du monde et de l’univers.

Selon Philippe Guillemant, la nouvelle compréhension de la nature et du rôle de la conscience pourrait entraîner un changement de paradigme majeur et révolutionner la science, en remettant en question les dogmes déterministes et les croyances matérialistes qui conduisent l’humanité dans l’impasse.

D’après lui, la conscience de l’être humain ne devrait plus être considérée comme un produit du cerveau, mais comme « une structure vibratoire qui agit comme un véritable système intuitif de navigation ».

« J’ai fini par comprendre que le cerveau ne sert pas à voir, il ne sert pas à créer l’information grâce à laquelle on voit. Le cerveau sert uniquement à reconnaître, à analyser l’information, explique le physicien, c’est la conscience qui est à l’origine de notre perception du réel, pas la matière. »

D’après lui, plusieurs phénomènes extraordinaires étudiés scientifiquement tendent d’ailleurs à confirmer la nature intuitive, vibratoire et extracérébrale de la conscience humaine. Parmi ces phénomènes figurent les Expériences de mort imminente (EMI), les sorties de corps et les synchronicités, mais aussi les perceptions extrasensorielles comme la télépathie, la vision à distance ou la prémonition.

Philippe Guillemant analyse aussi la façon dont le fonctionnement de la conscience remet en question notre conception ordinaire du temps, notamment la manière dont le futur influence le présent. Selon lui, le futur est déjà créé, bien qu’il puisse changer en permanence « comme le parcours d’un GPS sous l’influence vibratoire de la conscience ». Il existerait ainsi « une myriade de futurs potentiels » pour chaque individu.

« Bien que déjà réalisé, notre futur peut changer sous l’influence de la conscience », souligne-t-il, insistant aussi sur le rôle joué par nos émotions et nos pensées dans la manifestation de notre réalité. « La conscience reste un système de navigation qui nous conduit irrémédiablement à vivre, à terme long ou immédiat, le résultat de nos pensées portées par la vibration de nos émotions. »

Pour le physicien, il est d’ailleurs important de revaloriser l’intelligence émotionnelle, celle du cœur, dans une société qui privilégie le mental, c’est-à-dire l’intelligence analytique : « Il importe avant tout de lâcher-prise, de se déconditionner de nos croyances, de nos jugements, de notre ego. »

S’il considère que l’intelligence émotionnelle doit retrouver toute sa place, Philippe Guillemant insiste toutefois sur l’importance de cultiver « une sorte de voie du milieu » en conciliant harmonieusement le cœur et le mental, l’intelligence émotionnelle et l’intelligence analytique. Un équilibre nécessaire pour « donner le meilleur de soi » et emprunter le chemin de l’accomplissement.

« C’est un cheminement intérieur, nous sommes là pour apprendre. Nous avons une âme qui est là pour apprendre de nos expériences. Il n’y a pas de recette. La seule recette, c’est l’authenticité de l’être », conclut le chercheur.

Retrouvez l’actualité de Philippe Guillemant : https://www.guillemant.net

  • 00:00 Intro
  • 01:50 Quelle différence entre science et scientisme ? En quoi le scientisme nuit-il à la science ?
  • 05:56 L’effondrement est-il nécessaire pour que l’humanité reconstruise une science plus humaine ?
  • 11:02 Pourquoi la conscience n’est-elle pas issue du cerveau ?
  • 18:26 Pourquoi le futur est-il déjà créé ? Comment influence-t-il le présent ?
  • 22:07 Pouvons-nous activer la réalisation d’un futur en particulier ?
  • 28:28 Qu’est-ce qui distingue l’intelligence émotionnelle de l’intelligence analytique ?
  • 32:50 Comment l’intelligence émotionnelle se manifeste-t-elle ?
  • 37:51 Comment concilier intelligence analytique et intelligence émotionnelle ?
  • 44:25 En quoi les émotions négatives peuvent-elles avoir des vertus ?
  • 53:36 Quelles sont les facultés que nous pourrions développer grâce à la physique de la conscience ?
  • 59:34 Qu’est-ce qu’une synchronicité ?
  • 01:03:40 Doit-on s’inquiéter du développement de l’intelligence artificielle ?
  • 01:09:18 Conclusion

Journaliste : Henri-Michel Thalamy




Le roi Charles demande 5 000 milliards de dollars par an pour faire avancer l’agenda « Net Zero » du FEM

[Source : aubedigitale.com]

Le roi Charles de Grande-Bretagne a exigé que les contribuables du monde entier déboursent 5 000 milliards de dollars chaque année pour faire avancer le programme mondialiste « Net Zéro ».

[NDLR 5 000 milliards de dollars par an, c’est deux fois plus que le PIB annuel de la France qui est déjà super endettée !]

Le « Net Zéro » est une liste d’objectifs irréalistes établie par le Forum économique mondial (FEM), avec le soutien de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui cherche à faire avancer un programme collectiviste mondialiste.

Sous couvert d’environnementalisme, les objectifs irréalisables du « Net Zero » conduiraient la société à la faillite et rendraient le public dépendant d’une élite corporatiste non élue.

Hier, le roi Charles III a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture de la COP28.

Il a déclaré qu’« ils » avaient besoin de 4,5 à 5 000 milliards de dollars par an pour conduire la transformation nécessaire en raison du « changement climatique ».

La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique 2023 ou Conférence des Parties de la CCNUCC (COP28) se tiendra au cours des deux prochaines semaines à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Elle est annoncée comme le « Sommet mondial de l’action pour le climat » et constitue le premier « bilan mondial » destiné à évaluer les progrès réalisés dans le cadre de l’Accord de Paris.

Le roi Charles III a prononcé un discours lors de la cérémonie d’ouverture vendredi.

« Il y a 28 ans, j’ai été très touché d’être invité à prendre la parole lors de l’ouverture de la COP21 à Paris, qui a bien sûr abouti à l’accord de Paris », a déclaré Charles III lors de la COP28.

L’accord de Paris adopté en décembre 2015 lors de la conférence sur le climat COP21 stipule que l’augmentation de la température moyenne mondiale doit être maintenue bien en dessous de 2 °C par rapport aux « niveaux préindustriels » et que les efforts sont poursuivis pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux « niveaux préindustriels ».

Cependant, comme l’a découvert en 2017 Fritz Vahrenholt, ancien responsable des énergies renouvelables et directeur de la German Wildlife Foundation, un examen plus approfondi du texte du traité révèle que l’expression « niveaux préindustriels » n’est définie nulle part dans ce document historique de l’ONU.

Bjorn Lomborg est président du Centre du consensus de Copenhague.

Il est également l’auteur de « Fausse alerte : comment la panique du changement climatique nous coûte des milliards, nuit aux pauvres et ne permet pas de réparer la planète ».

Dans une vidéo de 2017, Lomborg a expliqué combien il en coûterait pour atteindre les objectifs « Net Zero » du FEM, tels qu’ils sont énoncés dans l’Accord de Paris sur le climat.

Selon les estimations de l’époque, cela coûterait aux contribuables entre 1 et 2 000 milliards de dollars par an.

Les défenseurs du climat affirment que ces dépenses sans précédent permettront de « sauver la planète ».

Cependant, comme les lecteurs réguliers de Slay News le savent, le FEM, l’ONU et d’autres organisations mondialistes et élites corporatives n’ont aucun intérêt à sauver la planète.

Le plan ne fera qu’appauvrir les membres du grand public et les rendre plus dépendants des politiciens et des « environnementalistes », qui deviendront au contraire plus riches et plus puissants.

En 2015, Lomborg avait déjà expliqué que l’Accord de Paris, s’il était pleinement mis en œuvre, ferait baisser les températures de la planète de 0,05 degré Fahrenheit (℉).

Un degré Celsius (℃) équivaut à 33,8℉.

0,05℉ est si petit qu’il ne peut être mesuré en ℃.

[NDLR 0,05℉ correspond à un peu moins de 0,03℃]

Alors pourquoi Charles fait-il avancer l’agenda climatique ?

Ce qu’il a dit ensuite apporte une pièce du puzzle.

L’accord de Paris, a déclaré Charles III, est « un moment historique d’espoir et d’optimisme où les nations mettent de côté leurs différences pour le bien commun. »

Le « bien commun » et le « plus grand bien » sont des concepts néfastes.

Ils représentent le collectivisme par opposition à l’individualisme.

Le collectivisme est le fondement de la politique de gauche et se retrouve dans la trame des mouvements socialistes, communistes et fascistes.

Le collectivisme est essentiellement utilisé comme un outil de contrôle social.

« Je prie de tout mon cœur pour que la COP28 soit un nouveau tournant décisif vers une véritable action transformationnelle à un moment où, comme les scientifiques nous le signalent depuis si longtemps, nous assistons à des points de basculement alarmants », a déclaré le roi à l’auditoire de la COP28.

En ce qui concerne les « points de basculement », les alarmistes du changement climatique pontifient à ce sujet depuis des décennies.

Depuis 2001, au moins sept conférences sur le climat ont été présentées comme la « dernière chance » d’arrêter le réchauffement de la planète.

Toutes se sont révélées fausses.

Philip Stott est professeur émérite de biogéographie à la School of Oriental and African Studies de l’université de Londres.

Il a également été rédacteur en chef du Journal of Biogeography.

Stott publie un blog intitulé « EnviroSpin Watch » pour surveiller la couverture médiatique britannique des questions environnementales et de la science.

En 2011, Stott a résumé le phénomène du point de basculement :

« En substance, la Terre reçoit régulièrement un avertissement de survie de 10 ans depuis une cinquantaine d’années. »

« Nous avons été condamnés en série. »

« Notre période post-moderne d’angoisse face au changement climatique remonte probablement à la fin des années 1960, si ce n’est plus tôt. »

« J’ai passé une grande partie de ma vie à essayer de mettre en garde contre les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés en raison du réchauffement de la planète, du changement climatique et de la biodiversité », a déclaré Charles III.

« Toutes ces décennies plus tard et malgré toute l’attention portée, il y a aujourd’hui 30 % de dioxyde de carbone en plus dans l’atmosphère qu’à l’époque, et même près de 40 % de plus. »

Le dioxyde de carbone (CO2) est l’élément constitutif de toute vie sur Terre.

Le CO2, également appelé « engrais naturel », n’a cessé d’enrichir l’atmosphère terrestre, passant de 320 parties par million en 1970 à 365 parties en 2000 et à plus de 412 parties aujourd’hui.

Le CO2 est un élixir de vie, qui nourrit les plantes depuis l’origine du monde et rend possible pratiquement toute vie sur Terre.

Nous devrions le célébrer, et non le diaboliser.

En 2015, le Dr Patrick Moore a donné une conférence au cours de laquelle il a déclaré :

« On enseigne à nos enfants et à nos publics que le CO2 est un polluant toxique qui détruira la vie et mettra la civilisation à genoux. »

« Ce soir, j’espère renverser cette dangereuse propagande d’origine humaine. »

« Ce soir, je vais démontrer que les émissions humaines de CO2 ont déjà sauvé la vie sur notre planète d’une fin très prématurée ».

Charles III décrit ensuite autant d’effets catastrophiques du « changement climatique » que le temps le permet.

« Les dangers ne sont plus des risques lointains. Je les ai vus dans tout le Commonwealth et au-delà », affirme-t-il en énumérant sans vergogne les catastrophes « causées par le changement climatique ».

Sa liste comprend des vies et des moyens de subsistance détruits, des cyclones répétés, des inondations sans précédent, des sécheresses, de graves incendies de forêt, et l’hémisphère nord qui connaît « les températures moyennes mondiales les plus chaudes jamais enregistrées ».

« Nous sortons le monde naturel de normes et de limites équilibrées et l’emmenons sur des territoires dangereux et inexplorés », a déclaré Charles III.

« Nous menons une vaste et effrayante expérience consistant à modifier toutes les conditions écologiques d’un seul coup, à un rythme qui dépasse de loin la capacité de la nature à y faire face », a-t-il ajouté dans son discours alarmiste.

Le plan du roi consiste à réunir « les organisations philanthropiques publiques et privées et les ONG afin qu’elles jouent toutes un rôle dans l’action climatique », car « les finances publiques ne suffiront jamais à elles seules ».

Charles poursuit en proposant des plans pour un « système financier » mondialisé afin de faire avancer le programme qu’il propose.

Le monde a besoin d’un « système financier international combiné à l’utilisation innovante d’outils de réduction des risques tels que les garanties de risque de première perte », a-t-il déclaré.

« Nous pourrions ainsi mobiliser les billions de dollars dont nous avons besoin — de l’ordre de quatre et demi à cinq billions par an — pour mener à bien la transformation dont nous avons besoin ».

REGARDEZ :

[NDLR Utiliser un VPN pour regarder depuis le Canada et les autres pays bloqués.]

Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi Charles III réclame des sommes aussi considérables pour lutter contre la soi-disant « crise climatique ».

Cependant, il est clair que la « transformation » vers un « avenir durable » dont parle Charles III est un avenir où nous ne possédons rien et où ils possèdent et contrôlent tout.

Le fondateur du FEM, Klaus Schwab, appelle ce plan « la Grande Réinitialisation ».

Traduction de Slay News par Aube Digitale




Un ex-cadre de BlackRock prévient que le contrôle final qui vient avec les CBDC, « c’est une planète prison »

Edward Dowd est actuellement partenaire fondateur de Phinance Technologies, une société d’investissement alternatif macro mondial.

Il est également l’auteur du nouveau livre « Cause Unknown: The Epidemic of Sudden Deaths in 2021 & 2022 » (Cause inconnue : l’épidémie de décès soudains en 2021 et 2022). (Date de sortie : 13 décembre 2022, Skyhorse Publishing).

Edward a travaillé à Wall Street pendant la majeure partie de sa carrière, couvrant à la fois les marchés du crédit et les marchés des actions. Il a notamment travaillé pour HSBC, Donaldson Lufkin & Jenrette et Independence Investments.

Il a notamment travaillé chez Blackrock en tant que gestionnaire de portefeuille, où il a géré pendant dix ans un portefeuille d’actions de croissance d’une valeur de 14 milliards de dollars. Après BlackRock, il a fondé OceanSquare Asset Management avec deux anciens collègues de BlackRock.

(Source : linkedin.com)

« Tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, afin que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom »

(Apocalypse 13:16-17)

« Il existe des preuves historiques selon lesquelles, dans la culture de l’ancienne Babylone, les esclaves “étaient identifiés… [par] une sorte de marque, tatouée ou imprimée sur le visage ou sur le dos de la main, »  »

(HWH Saggs, The Greatness That Was Babylon, 1962, page 173). 




Musk et la censure mondiale

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




La crise de la République et l’effondrement des partis

[Source : breizh-info.com]

Xavier Patier : « La crise de la République et l’effondrement des partis sont deux expressions d’une seule évolution qui est la perte du sens de l’intérêt commun. » [Interview]

Xavier Patier, qui a notamment exercé des fonctions de dirigeant au service de l’État et en entreprise et publié de nombreux ouvrages, vient de sortir La confiance se fabrique-t-elle ? Essai sur la mort des élites républicaines (à commander chez Artège) présenté ainsi par son éditeur :

« Plutôt la barbarie que l’ennui ! » En écho à Théophile Gautier, voilà l’acte de résignation qui menace aujourd’hui la France, avec l’inconscience aveugle de ceux qui n’ont jamais connu les épreuves. Avec la mort des valeurs universelles, c’est désormais la violence qui impose en effet son Diktat comme une évidence, nous dit Xavier Patier.
Crise de la République, de la représentativité politique, effondrement des partis, affaiblissement du discours politique… Le constat est sans appel. Place désormais aux demi-habiles, classe de la morale dominante qui méprise à la fois le peuple et les élites et qui, pour certains, sont ouvertement complices des maux qui secouent la France depuis plusieurs années.
Comment surmonter ces écueils ? Comment la France peut-elle retrouver le sens de la civilisation et le goût des siens, des ambitions qu’elle a si longtemps portés ?
Xavier Patier ne se résigne pas à ce lent affaissement français, à cette léthargie occidentale secouée de crises périodiques où chacun regarde ailleurs tant qu’il le peut. Pour recréer les conditions de la confiance, il en appelle à renouer avec les vertus et aussi avec l’expérience unique des temps de trouble, inscrite dans la mémoire des moines et des soldats.
Un essai lucide autant que salvateur de nature à redonner espoir aux modernes désabusés que nous sommes.

Pour évoquer cet ouvrage, nous avons interrogé son auteur

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Xavier Patier : Je ne suis pas Breton, je suis corrézien, mais je connais un peu et aime beaucoup la Bretagne. Ses écrivains d’abord, Chateaubriand évidemment. Et aussi Pierre — Jakez Hélias et encore le poète Xavier Grall dont Jean — Edern Hallier était un admirateur, lui qui n’admirait pas grand monde en dehors de sa propre personne. Mon grand- père qui n’était pas breton a été élu député du Finistère en 1967. Il était parachuté, mais il a acheté une maison près de Penmarc’h où nous avons passé des vacances dans mon enfance. Nous embarquions au Guilvinec sur un chalutier appelé le Kleizer, à M. Yvinou. Nous avons été témoins d’une transformation profonde du pays bigouden pendant les années quatre-vingt, nous avons vu les fermes se transformer en villas et les grèves désertes devenir des plages bondées. Les coiffes ont disparu à la sortie de la messe. Mais les Bretons ont gardé leur caractère. J’ai un ami proche qui est député des Côtes-d’Armor, Marc Le Fur. Un grand député. Quand je pense à la Bretagne, c’est à lui que je pense, parce qu’il a l’esprit droit et opiniâtre que je prête à la population de ce pays.

Breizh-info.com : Dans votre livre, vous évoquez la « crise de la République » et l’’effondrement des partis ». Pouvez-vous nous donner des exemples précis illustrant ces phénomènes ? N’est-ce pas la République française qui porte en elle, depuis sa création, les germes de ce pourrissement, de cet effondrement ?

Xavier Patier : La crise de la République et l’effondrement des partis sont deux expressions d’une seule évolution qui est la perte du sens de l’intérêt commun. D’où vient cette perte de sens ? Sans doute de plusieurs causes, qu’on peut résumer sous le nom de triomphe de l’immédiateté et de l’individu, exacerbé par les progrès de la technique, notamment les réseaux sociaux. Bien savant qui pourrait dire si la technique est la cause ou la conséquence du nouveau tempérament humain en train de naître. Mais ce nouveau tempérament, indifférent à l’idée d’un projet collectif, nourrit le déclin des partis politiques et plus globalement la crise de la République. À terme, il menace la démocratie.

Breizh-info.com : Vous parlez de la « classe des demi -habiles » qui méprise à la fois le peuple et les élites. Pourriez-vous définir plus précisément ce groupe et nous expliquer en quoi il est particulièrement nuisible ?

Xavier Patier : C’est Blaise Pascal qui parle des « demi-habiles » pour désigner une sorte de classe moyenne des intelligences, qui méprise le peuple et en même temps déteste les élites, qui a un avis sur tout mais n’est savant sur rien, et qui sombre dans le jugement moral. Les demi-habiles sont des Tartuffes. Quatre siècles après Pascal, Tartuffe a pris le pouvoir. Les Tartuffes rendent le dialogue impossible. Ils font la leçon. Ils règnent sur la sous- morale des réseaux sociaux. Ils nous imposent d’être « comme il faut ».

Breizh-info.com : Quelles sont les conséquences de l’affaiblissement du discours politique sur la société française, et comment cela contribue-t-il à la crise de confiance actuelle ?

Xavier Patier : le discours politique français a profondément évolué, notamment en raison du règne des demi-habiles. Naguère, quand votre adversaire politique vous agressait, vous répondiez qu’il mentait. Aujourd’hui, vous répondez qu’il tient un discours de haine. Il ne s’agit plus d’exiger de son adversaire qu’il se justifie, mais d’exiger qu’ils se taisent. Il n’y a plus de débat. On qualifie de « nauséabonds » les idées qui ne nous plaisent pas : le nez a remplacé le cerveau. Mais on fait de la politique avec son cerveau, pas avec son nez. On bâtit un projet national avec sa raison, pas avec ses sensations.

Breizh-info.com : Qu’est-ce que les temps de trouble du passé ont permis de voir aboutir de positif, puisque vous semblez appeler à profiter de cette « expérience unique » ?

Xavier Patier : La leçon de l’Histoire est que « tout recommence toujours » comme a écrit le général de Gaulle à la fin de ses Mémoires. Les catastrophes que les experts nous annoncent, le déclassement, la désindustrialisation, la perte des repères, la fracture de la Nation sont déjà advenues. Et la vie continue. La politique doit imaginer désormais la vie après la fin du monde. Car après la fin du monde, la vie continue. Et ce peut être une belle vie. Mais il faut d’abord regarder la réalité comme elle est.

Breizh-info.com : Sur quels exemples doit-on s’inspirer pour surmonter les crises actuelles ? N’y a-t-il pas tout à réinventer justement, sans forcément plonger dans un conservatisme figé ?

Xavier Patier : Les exemples ne manquent pas. Nous avons eu la chance, en France, d’avoir deux hommes d’État en un seul siècle : Clemenceau et De Gaulle. Le vingt et unième siècle n’en a pas encore, mais il pourra en susciter un nouveau. Cet homme ou cette femme providentiels de demain sera capable de réinventer le roman national et de rendre aux Français le goût d’eux même. Il nous fera rêver pour nous remettre sur nos pieds.

Breizh-info.com : Vous avez travaillé au service de l’État, mais aussi de grandes entreprises. Comment votre parcours professionnel a-t-il influencé votre perspective sur les problèmes que vous abordez dans votre livre ?

Xavier Patier : Mon expérience professionnelle dans des univers finalement assez variés m’a donné la conviction que les Français ont une incroyable capacité de travail et d’invention. Il sont prêts à faire de grandes choses, pour peu qu’ils se sentent aimés. Quand le chef donne l’impression qu’il les méprise, plus rien ne bouge. Mais quand le chef leur dit qu’ils sont un grand peuple, ils le sont en effet.

Breizh-info.com : Enfin, quel message d’espoir ou quelles recommandations spécifiques aimeriez-vous laisser à vos lecteurs pour les aider à surmonter le sentiment de désillusion et de perte de confiance dans la société ?

Xavier Patier : Je recommanderais de ne jamais céder à la tentation de se désintéresser de la politique. Votons, débattons, ferraillons ! L’homme est un animal politique. Morte la politique, l’homme n’est plus grand-chose.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Crépol : l’éléphant dans la pièce

[Source : contrepoints.org]

Par Yves Bourdillon

Il faut arrêter de jouer à « l’Éléphant dans la pièce », que l’on fait semblant de ne pas voir, car ce serait embarrassant ou inquiétant. Le meurtre de Crépol est plus grave que ceux commis par des individus déséquilibrés, ou radicalisés. Il s’agit d’une attaque en bande organisée contre une fête de village tranquille illustrant une partition dans notre pays.

C’est une fable russe de 1814 qui a donné lieu à l’expression éponyme en anglais « The elephant in the room », pour désigner quelque chose d’énorme que tout le monde fait semblant de ne pas remarquer,1 car ce serait admettre quelque chose d’embarrassant, voire terrifiant.

L’attaque de jeunes gens par une bande armée de couteaux à Crépol, il y a dix jours, lors de laquelle un adolescent, Thomas, a été tué, est seulement le dernier évènement illustrant cette fable. Tout le monde peut voir de quoi il s’agit, mais beaucoup font semblant de croire qu’il s’agit juste d’un banal fait divers, comme il en a toujours existé et en existera toujours.

Eh bien, pas du tout.

Cette attaque sidère et révolte, plus encore que les attaques commises par des « déséquilibrés » comme il en a toujours existé (ce qui ne les empêche pas forcément d’être endoctrinés ou téléguidés), peu ou prou oubliés après les traditionnelles peluches-bougies-marches blanches, à l’image des trois jeunes poignardés à Angers en juin 2022 par un Soudanais, de la petite Lola kidnappée, torturée et tuée par une Algérienne sous OQTF, des quatre enfants blessés à Annecy par un Syrien en situation irrégulière en France, etc.

Une icône attaquée

Plus encore parce que l’attaque à Crépol a touché une icône, que l’on croyait préservée, de la ruralité française, une fête de village joyeuse et tranquille. Un drame équivalent avait d’ailleurs failli se produire deux semaines auparavant dans un village du Lot-et-Garonne, Saint-Martin-Petit.

Elle est aussi, par son ampleur, un mort et dix-huit blessés, sans commune mesure avec les bastons de bals de jadis. Il s’agit bel et bien d’un meurtre en bande organisée, un des chefs d’inculpation des neufs suspects, mené par des jeunes voulant « planter du Blanc », d’après ce qu’ont entendu neuf témoins. Si les comparaisons de certains avec des razzias ou des pogroms sont très exagérées, l’aspect raciste de cette sorte de « ratonnade » (comme il n’en existe heureusement presque plus à l’encontre des Maghrébins depuis 1973) à l’envers, fait peu de doute.

Enfin, et sans doute surtout, parce que les réactions des proches des mis en cause à Romans-sur-Isère, sur les réseaux sociaux ou BFM, montrent un univers mental totalement étranger, pour ne pas dire antagoniste, à celui de la grande majorité, autochtones ou d’origine immigrée, de la population de ce pays.

Derrière les dénonciations convenues de la violence, leur première inquiétude n’est pas que les habitants de Crépol soient traumatisés, mais plutôt, « moi d’abord, » d’être eux même ostracisés (ben, quand des jeunes issus de votre quartier en tuent d’autres, c’est un peu logique d’être circonspect, voyez-vous). Ils jugeaient aussi « normal » que leurs amis fussent armés de couteau pour se défendre en cas d’embrouilles. Aucun ne semble ébaucher un début de questionnement sur leurs responsabilités, ou défaillances de parents, éducateurs, ou copains ; non, il n’est pas normal d’emporter au bal une lame de 25 cm. Tous adhèrent au récit selon lequel leurs camarades draguaient tranquillement des filles après avoir payé l’entrée de la fête, avant d’être agressés par des rugbymen jaloux (les participants à la fête évoquent plutôt l’attaque de vigiles voulant les refouler après avoir repéré des couteaux).

Cet esprit tribal instinctif, cette réalité psychosociale parallèle illustre bien les propos il y a cinq ans de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, décédé samedi, trop peu écouté dans son propre camp, la gauche, selon lequel le vivre ensemble serait devenu « vivre côte à côte », avant peut-être demain de devenir « vivre face à face ». La simple coexistence, avant l’antagonisme, voire un jour l’affrontement.

La sécession à l’œuvre

Les agresseurs de Crépol font partie visiblement de cette jeunesse laissée à elle-même, pour qui la vie humaine ne vaut pas grand-chose, traînant dans ces quartiers où plus grand monde n’écoute les chibanis (les vieux sages en arabe dialectal algérien), mais qui ne sont pourtant pas si démunis que cela en équipements, ou dépenses de la politique de la Ville ; la maire de Romans-sur-Isère a reconnu que sa ville avait bénéficié de 140 millions d’euros de l’État ces dernières années. Ils n’ont pratiquement pas d’autre horizon que leur bande, et le port d’un couteau leur paraît une condition sine qua non de virilité. Une contre-société avec ses codes sommaires, prévalence de la bande, territorialisation à l’extrême et mépris pour les « autochtones » et leurs institutions.

Quand des gens vous désignent comme des « eux », il vient fatalement un moment où il est difficile de les considérer comme des « nous ». Cette partition officieuse ne se cantonne d’ailleurs pas aux aspects sécuritaires. Dans le système éducatif, selon une étude récente, en ZEP, 79 % des élèves ne comprennent pas vraiment la langue française et 83 % ignorent les bases du calcul…

Ce n’est pourtant pas faute d’alertes sur la montée de cette « contre-société », depuis notamment la parution des Territoires perdus de la république (Emmanuel Brenner et al, 2004), ou Une France soumise (Georges Bensoussan, 2017), sans oublier L’étrange suicide de l’Europe (Douglas Murray, 2018).

Le déni et pas de vagues

Mais les pouvoirs publics, et certains médias « progressistes » continuent de récuser ce constat.

À l’image des dépêches d’agence évoquant d’abord une simple « rixe » à Crépol, mot évoquant un simple échange de coups de poing où les torts seraient partagés, ou du ministre de la Justice fustigeant « la récupération », forcément d’extrême droite, de ce « fait divers ».

Pour ne pas être accusé d’extrémisme, ou de récupération, il faudrait donc ne pas commenter ces événements ni chercher à en tirer les leçons, ce qui serait pourtant sain et humain ? Faire même semblant de croire qu’ils n’existent pas serait un plus…

Encore une fois, le déni, repousser la poussière sous le tapis et ne pas voir le fameux Éléphant dans la pièce, déjà exprimé à maintes reprises par ministres, élus, associations et médias. Qui, il faut « tuer le messager », assimilent toute colère, ou exaspération après ce genre de drame, ou après des attaques habituelles de commissariat, émeutes & tirs de mortiers, à une tentative d’ostraciser l’ensemble de nos compatriotes musulmans, dont la majorité vit aussi mal que les autres l’existence de ces bandes.

Les exemples abondent, mais le plus ridicule est certainement celui du ministre de l’Intérieur prétendant que les bandes de « kaïras » du 9-3 venus dépouiller des supporters lors de la finale de la coupe d’Europe de football en mai 2022 étaient en fait des supporters anglais sans billets…

Sans oublier ceux qui dénoncent un deux poids deux mesures, à savoir que parler de Crépol sans évoquer l’attaque d’un immigré par un septuagénaire raciste dans le Val-de-Marne, reviendrait à repérer les attaques « d’un côté, mais pas de l’autre ».

Port d’arme blanche : une interdiction fictive

Ce genre de drame interroge aussi sur le fonctionnement de la justice, sans doute tétanisée, comme d’autres, par le « pas de vague » en vigueur depuis sans doute les émeutes de 2005.

La faiblesse des peines prononcées, quelques mois avec sursis, et non exécutées en dessous de deux ans, pour des agressions pourtant souvent graves, a de quoi laisser perplexe, surtout quand on compare avec ce qui se pratique dans d’autres pays européens pour des crimes et délits équivalents. Les adversaires du tout carcéral font valoir, pas forcément à tort, qu’on entre en prison délinquant et qu’on en sort criminel, mais une stratégie « douce » à base de stage de réinsertion ou travaux d’intérêt collectif (qui font bien se marrer les prévenus) a surtout pour conséquence qu’elle persuade des névrosés du couteau qu’ils ne risquent strictement rien.

En fait, en théorie le port d’arme blanche « non justifié » (là est l’astuce) sur la voie publique est puni d’un an de prison ferme. Les racailles y regarderaient sans doute à deux fois avant de se promener armés s’ils savaient qu’ils feraient un an de cabane au moindre contrôle policier. Sauf que, savez-vous combien de peines de prison ont été prononcées pour cela depuis dix ans ? À ma connaissance, zéro.

Au passage, combien de morts par arme blanche ? Eh bien, les données précises et fiables n’existent pas, à ma connaissance. Comme si on avait peur de savoir. Les statistiques sur les circonstances, âge des victimes et des prévenus, lieux et motifs des 900 meurtres commis chaque année en France sont détaillées, mais rien sur le type d’armes employées. Tout juste une enquête il y a quelques années établissait-elle que les deux tiers des agressions, suivies ou pas de décès, étaient à l’arme blanche.

Dans le même ordre d’idée, l’interdiction des statistiques ethniques empêche d’évaluer en France la surreprésentation, ou pas, des personnes d’origine étrangère parmi les criminels et délinquants. La Suède et la Finlande n’ont pas ces pudeurs, avec des résultats guère rassurants.

Un déni, une volonté de mettre ce qui dérange sous le tapis qui s’explique au demeurant assez logiquement, par la trouille et la vanité.

L’intégration ne va pas toujours de soi

La trouille (le déni est un puissant mécanisme de protection psychologique) de pressentir que tout cela pourrait mener un jour à la guerre civile (évoquée par Jean-Pierre Chevènement, que l’on peut difficilement soupçonner de tentation lepéniste, soulignant en 2019 que « toutes les guerres civiles débutent à bas bruit ») ; ou du moins à des affrontements récurrents qui obligeraient, par exemple, à la constitution de milices privées. Ce serait fun, des hommes armés de fusils fouillant les participants aux fêtes de village…

Et la vanité de croire que l’intégration d’immigrés se ferait naturellement, sans accompagnement spécifique, car cela aurait été condescendant, ou discriminant, du fait que notre société serait si cool et séduisante. Comment pouvoir détester un pays si riche en opportunités de job, de soins et d’éducation gratuits, ou d’allocations, qui avait d’ailleurs su absorber les innombrables vagues migratoires (européennes) jadis ? Les lobbyistes de l’immigration, dont des libéraux un peu candides sur les questions civilisationnelles, ont prétendu pendant quarante ans que, nonobstant des incidents isolés, tout se passerait bien.

En fait, pas vraiment.

Sauf à vivre barricadé dans le huitième arrondissement, la réalité paraît moins angélique. Qui n’a jamais vu quelqu’un se faire traiter de « sale Blanc » ? L’intelligentsia progressiste a, au passage, sa part de responsabilité, qui prétend, narcissisme de culpabilité, que « les Blancs sont le problème » et que les descendants de colonisés auraient au fond raison de nous détester, ou de vouloir prendre une revanche. À force, rien d’étonnant à ce que certains les aient crus.

La réalité est que l’intégration de l’immigration arabo-musulmane, irréprochable pour la majorité, n’a pas du tout marché pour une minorité non négligeable comme l’illustre le drame de Crépol. Certains font semblant de découvrir soudainement l’ensauvagement, selon les termes du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin (un autre titulaire du poste, Jean-Pierre Chevènement, avait évoqué dès 1999 les « sauvageons », terme toutefois moins riche en couteaux, évoquant plutôt un arbre non greffé).

L’intégration, surtout en provenance d’un système juridico-politique, l’Islam, qui a une très forte identité et perception de sa singularité/mission d’expansion, ne fonctionne pas bien au-delà de certains effectifs. C’est au demeurant logique et renvoie aux dynamiques à l’œuvre quand une population A d’une certaine culture se mélange à une population B.

Quand, dans un pays, vous êtes ultra minoritaire, sur le plan culturel ou ethnoreligieux, vous avez puissamment intérêt à vous fondre dans le moule. Pas forcément à adopter les mœurs locales, personne en France n’a jamais obligé quiconque à manger du saucisson, porter une jupe, ou accrocher un crucifix dans son logement, mais au moins vous avez intérêt à comprendre et accepter les mœurs du pays d’accueil (Montesquieu disait qu’un pays « est fait de ses coutumes bien plus que de ses lois ») et donc, dans l’espace public vous n’imposez pas vos normes, et ne cherchez pas à constituer un bloc politique de défiance, à la limite du sécessionniste. Au-delà d’une certaine proportion (10 % ?), au contraire, le communautarisme, bien au-delà du voile sur la voie publique, des demandes d’horaires de piscine spécifiques, ou du conducteur de bus qui refuse de répondre au salut des femmes, devient une option plus alléchante…

L’intégration a d’ailleurs tellement bien marché que les thuriféraires du vivre ensemble se gardent bien d’aller vivre, ou faire scolariser leurs enfants à Romans-sur-Isère… Comme disait Péguy, en une variante de la fable russe, il faut un peu de courage pour « voir ce que l’on voit ».


1 La fable d’Ivan Krylov raconte le périple d’un homme dans un musée qui s’attache aux détails sans remarquer à aucun moment l’éléphant présent à côté de lui.




Sans pétrole, pas d’électricité !

[Source : contrepoints.org]

Par Michel Gay

Sans pétrole et la pétrochimie, il serait impossible de produire de l’électricité. Ce sera encore le cas dans un futur lointain.

Avant l’exploitation du pétrole et de ses dérivés (1859), la production industrielle d’électricité n’existait pas (début vers 1870),… et ne pouvait pas exister.

Aujourd’hui, sans pétrole et la pétrochimie qui en découle, il serait impossible de produire de l’électricité !

Et ce sera encore le cas dans un futur lointain.

La poule et l’œuf

La première dynamo à courant continu date de 1871, la lampe à incandescence de 1879, et les premières centrales hydroélectriques de 1880.

Tous les composants des moyens de production d’électricité et tous les appareils électriques sont fabriqués aujourd’hui à partir de produits pétrochimiques issus du pétrole (centrales électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques, véhicules électriques, barrages, ampoules, smartphones, cafetière, réfrigérateurs, téléviseurs, fibres synthétiques pour les vêtements, etc.).

Sans le pétrole fournissant la matière première pour la fabrication de produits pétrochimiques et de carburants, il n’y aurait pas d’informatique (ne serait-ce que les gaines électriques et les isolants des plaques électroniques), ni aucune des grandes constructions sur lesquelles repose aujourd’hui notre civilisation, car toutes nécessitent du plastique et des dérivés du pétrole.

En effet, aucune production d’électricité n’apporte, ni ne crée, le matériau de base permettant de fabriquer un produit final manufacturé !

L’électricité peut charger un smartphone, faire rouler des voitures, faire fonctionner un défibrillateur à l’hôpital, faire tourner des machines, tisser des vêtements, chauffer un radiateur, mais elle ne peut pas créer la matière de ces appareils.

Le monde continue de se concentrer sur « l’électricité », dont le stockage massif est un mirage, pour essayer de se sevrer du pétrole, mais sans pétrole il n’y aurait tout simplement pas d’électricité !

L’électricité ne peut que transformer, chauffer et déplacer des matériaux dont les constituants de base sont contenus dans le pétrole.

La réalité fondamentale est que toute production d’électricité a besoin de pétrole, et que tout ce qui a besoin d’électricité est fabriqué en partie avec des produits pétrochimiques issus du pétrole.

Productions d’électricité et produits manufacturés

Une bonne politique énergétique pour les Français (et aussi pour l’humanité) favorise la production d’électricité et de produits manufacturés.

L’objectif est de continuer à développer un monde moderne et prospère dans l’optique d’une future raréfaction inéluctable, d’abord du pétrole, puis du gaz, puis du charbon, même si les échéances sont floues et reculent avec les prospections et les progrès d’extractions.

Les politiques énergétiques devraient donc être décomposées en deux politiques :

  1. Une politique centrée sur les moyens de production d’électricité (pilotables, ou fatales et intermittentes)
  2. Une politique centrée sur la production manufacturée destinée à soutenir matériellement les besoins de l’humanité

Les matières utilisées par la société actuelle sont, pour la plupart, fabriquées à partir de produits pétrochimiques issus du pétrole (ils n’existaient pas avant les années 1900). Et aucune solution de rechange n’existe encore à ce liquide miraculeux pour répondre aux besoins concrets de la société moderne.

Il y a électricité et électricité…

Il existe deux sortes de production d’électricité :

  1. Une électricité pilotable (ou commandable) ininterrompue et directement utilisable provenant du nucléaire, de l’hydroélectricité, du charbon, du gaz naturel, et du pétrole.
  2. Une électricité occasionnelle provenant notamment d’éoliennes et de panneaux solaires fournissant une électricité aléatoire, voire intermittente, nécessitant des stockages et/ou d’autres moyens commandables en soutien.

La production occasionnelle d’électricité à partir d’éoliennes et de solaire PV, malgré le stockage des surplus dans des batteries et dans quelques barrages trop peu nombreux pour lisser la production, ne répondra jamais aux besoins d’une société moderne.

L’électricité occasionnelle (fatale, aléatoire et/ou intermittente) peut éventuellement être acceptable pour la cafetière, le grille-pain, les machines à laver et d’autres objets accessoires, y compris certains véhicules électriques (voitures, vélos, trottinettes…).

Mais les hôpitaux, les communications, les transports (trains, métro, tramways…), internet, les ascenseurs, les feux de circulation, fonderies, etc. nécessitent une électricité stable ininterrompue dont la puissance fournie doit correspondre au besoin.

Pas de pétrole, pas d’électricité !

Se débarrasser du pétrole (volontairement ou s’il venait à manquer) supprimera rapidement l’électricité et débarrassera en même temps le monde de tous les produits manufacturés qui existent aujourd’hui, y compris les éoliennes, les panneaux solaires, les centrales électriques, les véhicules, etc.

L’absence de pétrole, et donc en même temps d’électricité, ramènera à la société « zéro émission » des années 1800…, alors très polluées par le charbon et le bois de chauffage dont l’utilisation grandissante, à l’époque, commençait à anéantir les forêts françaises et européennes !

L’avenir repose, paraît-il, sur l’électricité pour succéder à la combustion des énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) pour se chauffer, se déplacer et faire fonctionner une société moderne.

Dans ce cas, il serait vraiment judicieux de ne pas perdre de vue que les deux précieuses ressources à économiser sont l’uranium 235 (puis le plutonium) pour chauffer l’eau qui produira massivement cette électricité dans des turbines, et… le pétrole dont les dérivés composent les machines qui produiront et utiliseront l’électricité !

Pas de pétrole, pas d’électricité !




L’information ne servirait-elle donc qu’à désinformer ?

[Source : observatoiredumensonge.com]

Par Edmond II Dantès

Dans un monde turbulent, où les événements en cascade font les gros titres, le débat sur l’objectivité de l’information offre un terrain fertile de discorde. L’omniprésence des médias, indissociable de notre quotidien, soulève des questions sur leur rôle réel dans la fabrication de nos réalités subjectives. Paradoxalement, en essayant de rendre compte de la réalité, ils se font parfois les agents de sa déformation, s’engageant sur la voie de la désinformation. À l’heure du mouvement #FakeNews, comprendre cette problématique n’a jamais été aussi crucial.

Le rôle des médias dans la diffusion de l’information

Le média façonne notre compréhension du monde. Sa tâche est essentielle dans la société : il doit informer, éduquer et divertir. Aujourd’hui, entre télévision, presse écrite et journalistes en ligne, la source de cette information semble infinie. Mais le média est devenu une industrie s’efforçant d’atteindre le public avec des histoires sensationnelles plutôt que d’objectivité, de précision ou de clarté.

L’information, autrefois nourriture de réflexion, est désormais un barrage d’histoires douteuses, manipulées et mal interprétées. La presse serait-elle devenue une simple machine à générer des recettes publicitaires, abandonnant le journalisme de fond et la recherche patiente de la vérité ? Avec pour seule préoccupation l’audimat ou les ventes à atteindre, l’information est-elle encore crédible ?

Les biais et la partialité dans les médias

On ne peut échapper à la partialité qui habite la scène médiatique actuelle. Les biais ne sont pas de nouveaux venus dans notre manière de représenter le monde qui nous entoure.

C’est dans ce cadre que la subjectivité s’invite. Elle s’insinue dans le choix des mots, dans l’angle adopté pour couvrir une histoire, et dans la sélection même des nouvelles qui seront diffusées.

La manipulation médiatique, c’est l’art de faire passer le parti pris pour une réalité objective. Il arrive que des faits soient minimisés, déformés, voire totalement omis pour servir un agenda particulier. Notre perception de la réalité se trouve ainsi faussée.

Dans ce sens, nous constatons donc une désinformation systématique. Il devient essentiel de questionner la validité et l’objectivité de l’information afin de déceler les diverses tentatives de manipulation médiatique.

Les effets de la désinformation sur le public

Est-il réellement possible de discerner le vrai du faux dans cet océan d’informations où nous naviguons quotidiennement ? Selon une étude de Reuters (2018), la désinformation influence drastiquement l’opinion publique, en incitant notamment à la croyance en des théories du complot. Apparemment, la confusion générale s’amplifie de jour en jour, instaurant un doute accablant et souvent irrationnel.

La mainmise de la désinformation sur le public se manifeste de plusieurs manières :

  • Distorsion de la réalité causée par des nouvelles contrefaites
  • Manipulation des masses pilotée par des acteurs mal intentionnés
  • Insécurité croissante provoquée par des informations incertaines
  • Boost de la polarisation sociale par l’embrasement des passions
  • Érosion de la confiance envers les institutions sous le poids des fausses informations

Ces symptômes démontrent à quel point l’exactitude et la probité des informations sont fondamentales. C’est une question qui concerne tout un chacun et non seulement les détenteurs du pouvoir. Que ce soit pour les questionnaires en ligne, les élections ou les décisions de la vie quotidienne, la désinformation ébranle les bases de ce qui était auparavant considéré comme acquis au profit d’une vérité incertaine, aléatoire. Cette atmosphère de suspicion et d’incertitude affecte la qualité de nos vies et sape nos libertés.

Les solutions pour lutter contre la désinformation

La désinformation apparaît aujourd’hui comme une calamité apparemment incontrôlable. Cependant, elle n’est pas une fatalité. Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour tenir tête à ce phénomène.

L’analyse se place en première ligne de défense. Les spécialistes en communication et en sciences sociales ont un rôle crucial à jouer pour déconstruire les mécanismes de la désinformation et proposer des stratégies pour la contrer.

Sur un autre plan, le fact-checking est une méthode efficace qui consiste à vérifier l’exactitude des informations diffusées. Cette démarche est de plus en plus adoptée par les médias, pour trier le vrai du faux et donner à leurs lecteurs une information fiable.

Enfin, il faut éduquer et sensibiliser. En effet, face à l’avalanche d’informations et de désinformation, chaque citoyen doit être suffisamment armé pour faire la part des choses. L’éducation aux médias, à l’école comme à la maison, est un outil essentiel pour développer un esprit critique et se prémunir contre la manipulation. De même, la sensibilisation de tous face aux dangers de la désinformation est primordiale pour une société informée et consciente de ses enjeux.

Entre analysefact-checkingéducation et sensibilisation, la lutte contre la désinformation prend des allures de bataille sur tous les fronts. Il est temps de résister.

Edmond II Dantès

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier : Edmond II Dantès pour Observatoire du MENSONGE




La corruption existe aussi aux États-Unis

Le Pentagone échoue à un nouvel audit. Des milliers de milliards de dollars ont disparu

[Voir aussi La face cachée du pouvoir : « Ils sont intouchables ! »
qui expose notamment la corruption en France.]

[Source : olivierdemeulenaere]

Par Martin Armstrong, le 21 novembre 2023
Traduction Olivier Demeulenaere

Ce n’est pas pour rien que l’on dit que le Pentagone est l’outil de blanchiment d’argent préféré du gouvernement. Il est comique qu’ils tentent même d’auditer le Pentagone alors qu’ils savent que l’agence échouera lamentablement. Le gouvernement a dépensé 187 millions de dollars pour réaliser cet audit insignifiant sur 700 sites. Cette année, comme l’année précédente, seuls 7 des 29 sous-audits ont été couronnés de succès. LA MOITIÉ des actifs déclarés n’a été trouvée nulle part par les 1 600 auditeurs engagés. Comment des milliers de milliards de dollars peuvent-ils disparaître ?

Des milliers de milliards ont disparu depuis la période qui a précédé le 11 septembre 2001. Aucune enquête n’est en cours pour déterminer où se trouvent ces fonds qui appartiennent aux citoyens contribuables. L’attentat du 11 septembre 2001 a eu lieu un jour après que l’ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, a tiré la sonnette d’alarme et informé le public que 2 300 milliards de dollars de transactions ne pouvaient être retrouvés. La démolition du WTC7 le 11 septembre a détruit la salle où se déroulait l’audit du Pentagone et qui se trouvait être l’emplacement de mon système informatique. J’ai reçu une lettre de la SEC m’expliquant que tout avait simplement été détruit et qu’aucune question ne pouvait plus être posée.

Ce n’était que la partie émergée de la longue histoire du Pentagone en matière d’égarement de milliers de milliards de dollars. En mai, le Pentagone a admis avoir égaré des milliers de pièces d’avions F-35 pour un montant de 1,6 milliard de dollars. Puis, en juin, le Pentagone a annoncé qu’il avait égaré plus de 6,2 milliards de dollars de fonds destinés à l’Ukraine. « Nous avons confirmé que pour l’exercice 2023, le calcul final est de 3,6 milliards de dollars, et pour l’exercice 22, de 2,6 milliards de dollars, soit un total combiné de 6,2 milliards de dollars », a déclaré le secrétaire de presse du Pentagone. « Ces erreurs d’évaluation ne limitent ni ne restreignent en aucune manière la taille de nos programmes d’aide à la Défense, ni n’ont d’incidence sur le soutien apporté à l’Ukraine ». Le Pentagone a mis les fonds manquants sur le compte d’une « erreur comptable » et n’a plus jamais évoqué la situation. Le secrétaire de presse a déclaré que leur principale préoccupation était simplement de pouvoir continuer à verser de l’argent à l’Ukraine.

Lloyd Austin est secrétaire à la Défense depuis janvier 2021. Au lieu de se concentrer sur ses fonctions dans son pays, M. Austin s’est rendu en Ukraine quelques jours après l’échec de l’audit pour apporter son soutien à M. Zelensky. « Nous resterons à vos côtés pour le long terme. Ce qui s’est passé ici en Ukraine est important non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour le reste du monde. C’est certainement important pour les États-Unis d’Amérique », a-t-il déclaré.

Nous nous engageons à verser plus d’argent aux pays étrangers alors que des milliers de milliards se sont volatilisés. Ces fonds sont pris aux Américains qui travaillent dur et sont utilisés par les mondialistes pour financer leurs propres intérêts plutôt que nous, les citoyens. Cette somme pourrait mettre un terme à la faim, aux pénuries d’eau, aux sans-abri, améliorer l’éducation et réparer nos infrastructures défectueuses. Tout ce qu’ils font est délibéré — ils n’ont aucun désir d’aider le peuple puisque ce n’est pas dans leur intérêt. Nous devons nous demander pourquoi la majeure partie du pays est en proie à des difficultés financières, vivant de paie en paie sans rien recevoir en retour.




La France, la Belgique, les États-Unis et le Canada inondés de nourriture à base d’insectes, même dans les produits bio et les végans

[Source : reponsesbio.com]

Innovafeed et McKinsey inondent d’insectes France, Belgique, États-Unis et Canada

Par Jean-Baptiste Loin — 19 novembre 2023

Depuis 2015 le cabinet McKinsey est en charge d’une campagne mondiale pour la promotion d’aliments à base d’insectes.

Par le prisme d’une entreprise actuellement considérée comme une des plus importantes Biotechs françaises, Innovafeed, ils ont patiemment détourné l’attention du public et usé d’arguments fallacieux pour parvenir à leurs fins.

Selon l’ONU et le lobbyiste McKinsey, appuyés par une armée de soldats disciplinés et avides de pouvoir, le choix ne vous appartient déjà plus, même les réseaux de distribution d’alimentation biologique commencent à s’organiser pour vous en faire manger… en toute discrétion.

Innovafeed ayant refusé l’interview que nous leur avons proposée pour expliquer leur démarche de manière transparente, puisque vous avez le droit de savoir, j’ai enquêté pour vous délivrer la vision la plus claire possible de la situation actuelle.

Tout commence en 2016, lorsque trois jeunes trentenaires, Clément Ray, Aude Guo et Bastien Oggeri, anciens membres du cabinet McKinsey et de la banque d’affaires Rothschild1, fondent une entreprise de biotechnologies spécialisée dans la production et la vente de mouches soldats noires.

Soit à peine un an après que l’influence tentaculaire du cabinet ayant galvanisé les citoyens français pour les campagnes présidentielles d’Emmanuel Macron2, commence à jouer de sa légion de réseaux pour favoriser le développement de cette entreprise nourrissant le souhait de vous faire gober leurs mouches.

Levant très rapidement des fonds colossaux avec une facilité déconcertante, Innovafeed suit un plan de route redoutable pour passer sans encombre les barrages ayant pourtant conduit la majorité des acteurs du secteur de l’insecte « comestible » à la banqueroute.

En l’espace de quelques années, ce n’est pas moins de cinq cents millions d’Euros qui auront été réunis pour la création de centres ultra technologiques, « cultivant » des insectes dans une proportion jamais atteinte auparavant à l’aide d’Intelligences Artificielles s’appuyant sur plusieurs milliers de capteurs par usine, contrôlant des centaines de bras robotisés semblables aux robots nourriciers imaginés par les créateurs du film Matrix.3

Faisant sans conteste de cette « French Tech » la principale usine de production d’insectes au monde.

Tout chez Innovafeed a été pensé pour donner une apparence vertueuse à sa démarche, s’alignant sur la logique d’une réduction des émissions carbone et se donnant en modèle d’une bonne conscience environnementale, en se réclamant pour une économie circulaire inoffensive.

Entreprise représentée par des jeunes gens à l’apparence fort sympathique, dont une des fondatrices, née en Chine et élevée en France, remporte le prix d’entrepreneuse de la « French tech » en donnant un visage au « pacte de parité » imaginé par son gouvernement.4

Offrant à la fois :

  • – une initiative semblant tout d’abord dédiée à l’alimentation des animaux d’élevage de poules, porcs et poissons ;
  • – une dynamique économique « green » prisée par les régions, censée favoriser l’emploi ;
  • – un discours soigneusement poli et diffusé par les médias avec parcimonie, prenant soin de ne pas trop en dire…

Qui aurait pu penser que ces dernières années Innovafeed allait resserrer un étau de domination mondiale allant bien au-delà de son apparente mission ?

Et pourtant, comme vous allez le constater, le véritable danger de l’inondation des marchés par l’alimentation à base d’insectes ne vient pas de la société vietnamienne citée dans mon précédent article sur le sujet récemment autorisée par l’UE, mais plutôt de la dynamique et des nouveaux contrats organisés par Innovafeed.

Cependant, pour bien en comprendre l’impact il est nécessaire de faire un rapide point sur le contexte planétaire ainsi que le jeu d’influences exercé par le cabinet McKinsey.

McKinsey et son pilotage des démocraties occidentales

Fondé en 1926 par un comptable évangéliste américain donnant son nom au cabinet, McKinsey « conseille » et influence le monde sur la base du développement occidental depuis les débuts de l’ère ultra industrielle.

Comptant aujourd’hui cent trente bureaux répartis dans soixante-cinq pays, cette firme ayant inspiré le film éponyme — La Firme — emploie plus de quarante mille avocats, statisticiens, ingénieurs et journalistes pour déployer ses pions en régulant les marchés.5

Vivement critiquée en période de pandémie de Covid pour son rôle alarmant dans la promotion des vaccins ARNm de chez Pfizer en France, elle a en quelques mois pris les rênes du gouvernement et des instances de santé pour s’assurer qu’un maximum de citoyens soient sous l’emprise de ces injections dont les ravages mortels ne sont plus à souligner.6

Mais sur lesquelles je ne me priverai pas de revenir plus en détail dans un prochain article.

Empochant deux millions d’Euros par mois, pour ses « conseils » ayant empoisonné des populations entières et endeuillé tant de familles.7

Or, en plus de cet inquiétant tableau, brandissant à la première occasion la bannière des risques du réchauffement climatique auquel elle a largement contribué en plébiscitant les plus grands groupes pétroliers au monde depuis le Clayton Antitrust Act de 19148, le cabinet McKinsey est aujourd’hui victime d’une « rébellion interne » pour avoir joué un double jeu en faveur des principaux groupes pétroliers censés faire évoluer positivement leur activité d’ici 2050.

Plus de mille de ses employés ont ainsi signé une lettre commune déclarant, je cite :

« Notre inaction et notre soutien au sujet des émissions — de gaz à effet de serre — des clients — de la Firme — pose un risque sérieux pour notre réputation » mais aussi « pour les relations avec nos clients ».

« Depuis plusieurs années, nous disons au monde d’être audacieux et de s’aligner sur une trajectoire d’émissions pour atteindre 1,5 °C ; il est grand temps que nous appliquions notre propre conseil ».9

Conseil qu’elle a pourtant le toupet de prétendre suivre, en organisant des stratagèmes échafaudés dans le but de coincer les consommateurs dans un processus introduisant différentes sortes d’insectes dans leurs assiettes, snacks et autres produits de consommation.

Bien que l’entomophagie ait déjà été majoritairement rejetée, et ce à plusieurs reprises au fil de ces dix dernières années, McKinsey continue de disposer ses pions sur l’échiquier.

À l’aide de son influence légendaire auprès des médias « mainstream », mais aussi et surtout en utilisant ses ouailles dans le cadre d’une approche de longue haleine. Dorant soigneusement leur blason en mettant financements, atouts politiques et démarches pseudo écologiques de leur côté. Tentant de faire passer de jeunes requins pilotés par IA, pour de gentils idéalistes.

C’est le cas, entre tous, d’Innovafeed, que le gouvernement français se félicite de compter parmi son élite entrepreneuriale.

Obtenant en novembre 2022 le certificat B Corp, leur permettant de prétendre « officiellement » exécuter un « business » au service des « forces du bien ».10

La phase 2 d’Innovafeed

Après avoir patiemment lissé son discours en évitant de trop déborder sur l’alimentation pour humains, prétextant venir à la rescousse d’éleveurs qu’elle est en réalité en train d’exterminer, la Biotech Innovafeed s’attaque aussi à la nourriture pour animaux de compagnie et commence à fournir les plus grosses « agro-tech » à destination de l’alimentation industrielle, pondant des produits déjà disponibles dans vos supermarchés.11

Non contente de l’ouverture des deux plus grosses fermes d’insectes au monde, Innovafeed vient de s’associer à l’industriel ADM, pour ouvrir une nouvelle usine aux États-Unis, dans l’Illinois.12

Au programme une large gamme d’aliments pour animaux domestiques, tout en ouvrant indirectement le marché des plats cuisinés qui embarqueront les premières huiles et farines de « mouches soldat noires ».13

Augmentant une production actuelle initialement démesurée, de soixante mille tonnes de protéines, vingt mille tonnes d’huiles, ainsi que quatre cent mille tonnes de fertilisants à base d’insectes par an.

Agitant numériquement ses tentacules robotisées sur des bacs de culture de cinq étages, s’étalant sur une surface globale de plus de quatre-vingt-dix mille mètres carrés.14

Destinés, en plus des animaux de compagnie, des animaux d’élevage et des engrais, à la production de barres énergétiques et boissons pour sportifs ainsi qu’une panoplie de nouvelles marques venant éclore comme des œufs.

Un marché qui atteindra d’ici la fin de l’année le milliard et demi de Dollars, créé de toute pièce par McKinsey et l’ONU à travers les branches de la FAO et du PAM, le Programme Alimentaire Mondial, respectivement dirigés par Qu Dongyu, ancien vice-Ministre de l’agriculture chinois, et Madame Cindy McCain, veuve du sénateur McCain et héritière d’une dynastie agroalimentaire, pour atteindre les habitudes de près de deux milliards d’individus en 2023.15

Sans même compter le potentiel du marché des animaux d’élevages, que le président d’Innovafeed estime à quarante-huit milliards d’Euros par an.

Toutefois, puisqu’il ne leur est pas encore facile de convaincre tout le monde, les « dealers » d’insectes n’hésitent pas à passer par les niches économiques les plus surprenantes, ne semblant effrayés par la moindre antinomie.

C’est en tout cas ce que semble penser Alexandra Kazaks, Docteur à la division nutrition de l’Institut de technologies alimentaires américain.

Selon elle, « un surprenant nombre de végans en achète déjà ».16

D’autres fabricants tentent d’ailleurs de s’inviter dans les rayons bio, à l’image d’Entomo Farms, une structure canadienne proposant différentes sortes de produits à base d’insectes comme des snacks ne laissant présager aucune présence de poudre de crickets sur l’emballage, indiquant uniquement, discrètement, la présence de « poudre de criquet biologique » dans la composition du produit.17

Sentiers que la marque française Avenia essaie de suivre en s’invitant dans les Biocoop après avoir passé le cap des muffins et desserts à base d’insectes.18 19

Ou encore la marque Hi, à traduire par « Salut », déjà largement critiquée pour sa volonté à « faire de l’argent avant tout », qui tente de s’immiscer dans l’industrie du cannabis avec des produits édulcorés demandant une attention toute particulière pour pouvoir y détecter la présence de poudre d’insectes.20

Innovafeed aussi veut intégrer le marché de la bio, cependant tout en discrétion, passant d’abord par la conquête du label allemand Naturland en plaidant pour la première « guideline » dédiée à l’élevage d’insectes bio.21

Rejoignant par la même occasion le marché de la santé avec le développement de nouveaux médicaments à base d’insectes, ainsi que de compléments alimentaires.

La phase 3 d’Innovafeed

Pourquoi s’arrêter en si bon chemin puisque l’alimentation pour bestiaux, animaux domestiques et humains lui semble déjà acquise ?

Le prochain tournant d’Innovafeed est cousu de fil blanc.

En plus de mourir de malnutrition, les branches alimentaires de l’ONU, soit la FAO et le PAM, bâtissant les fondations dictatoriales d’un nouveau programme alimentaire mondial, augurent qu’en 2050 l’humanité risquerait davantage de mourir d’infections microbiennes que de cancers… contre lesquelles le seul remède serait, vous vous en doutez, la bio-ingénierie d’insectes.

C’est en tout cas ce que prédisent les entomologistes du centre de biotechnologies pour insectes LOEWE, installé à Giessen, en Allemagne.22

De son côté, avec un nouveau produit lancé depuis quelques mois, « NovaGain », Innovafeed s’intéresse déjà à la santé des crevettes d’élevage en formulant le premier complément alimentaire pour animaux destinés à la consommation humaine.23

Pendant que des « Agri-Tech » spécialisées dans la biologie génétique comme FreezeM, développent des mouches soldats noires modifiées génétiquement pour optimiser le rendement, la taille et la capacité à moins consommer pour se développer. Cette nouvelle espèce de mouches mutantes atteignant deux à trois fois la taille d’une mouche normale a été baptisée « BSF-Titan ».

Promettant une ouverture de marché de la mouche soldat aussi suspecte qu’inquiétante.

Que se passera-t-il quand ce genre d’insectes sera amené à « s’échapper » et se reproduire dans la nature ?

Question ne semblant guère préoccuper Innovafeed, qui dès le début avait toutes les cartes en main pour éviter les pièges recensés par McKinsey après plus d’une décennie d’échecs des fermes d’insectes françaises, belges, néerlandaises, israéliennes, canadiennes et américaines.

Sa principale usine se trouvant à proximité des productions de Tereos, le plus important sucrier de betterave de l’hexagone, un accord était vraisemblablement prévu en amont pour nourrir les mouches de la Biotech avec les déchets de leur production de sucre avant l’implantation de l’usine.24

De même que son récent contrat avec Cargill, le lobbyiste de l’agriculture internationale ayant atteint les plus hautes sphères gouvernementales.

S’ouvrant de plus en plus de portes en direction des hypermarchés et produits de consommation de masse, en entretenant ses partenariats avec des structures comme Labeyrie et Auchan.25

Les insectes débarquent dans les supermarchés et produits bio

Depuis 2013 la marque Crickeat est disponible dans des hypermarchés Auchan du sud de la France.26

Suivie ces dernières années par le groupe Carrefour et ses équivalents belges et néerlandais.27

Concrétisant ses bonnes relations avec Innovafeed en insérant discrètement dans ses rayons les premières truites28, poulets29 et porcs30 nourris à la mouche noire soldat, Auchan, qui n’en est plus à son coup d’essai, devrait bientôt passer à la vitesse supérieure, mais cette fois dans le nord de la France.

Or, bien que l’approche soit encore timide, selon une source anonyme, tout porte à croire que l’introduction de denrées à base d’insectes dans les magasins bio et Biocoop soit déjà en cours de négociation.

Une troupe d’investisseurs formant une nouvelle forme de trust

Comment une jeune entreprise comme Innovafeed a pu devenir la première licorne de la tech française en « disruptant » agriculture et élevage traditionnels en quelques années ?

Tout simplement parce qu’en plus de l’influence et des services de McKinsey, elle compte dans son capital la majorité des entreprises lui ayant permis un développement foudroyant.

Vous vous souvenez d’ADM et Cargill, ses deux derniers plus gros contrats ? Eh bien figurez-vous qu’ils sont actionnaires d’Innovafeed.31

Et avec eux le géant Temasek, faisant partie des fonds souverains de Singapour, ouvrant actuellement de nouveaux bureaux à Paris après avoir jeté son dévolu sur Bruxelles et Londres.32

Mais aussi Futur French Champions, fonds d’investissement du Qatar, et Grow Forward, le magnat d’investissements du secteur agroalimentaire de Chicago.

Un ensemble d’atouts largement introduits dans les habitudes alimentaires des Américains, mais aussi des Français et des Européens, s’assurant qu’au final l’insecte soit bel et bien la protéine la plus plébiscitée et la moins chère de la consommation du futur.33

Montrant que l’argument selon lequel l’alimentation à base d’insectes ne « peut pas envahir la consommation humaine à cause d’un prix trop important », ne sera bientôt plus qu’un vague souvenir.

Il est pourtant si facile d’aller dans le bon sens et, avant d’avouer l’environnement et l’humanité vaincus par un futur incertain, de miser sur le développement présent de l’agriculture biologique, de l’artisanat, de l’élevage bio lié au respect animal, et de certaines protéines végétales quasi autosuffisantes, comme, par exemple, le propose la charte de la boutique de Réponses Bio, ayant ouvert ses portes la même année qu’Innovafeed sans jamais avoir été aidée ou financée autrement que par le choix de ses nombreux abonnés, clients et lecteurs et lectrices.34

Bien à vous,

Jean-Baptiste Loin

Pour soutenir Réponses Bio et nous permettre de rester un média indépendant, RDV sur notre page Tipeee en cliquant sur ce lien.

Sources et références :