Une victime de plus du Gardasil

[Source : revahb.fr]

Notre fille, Adriana, est décédée alors qu’elle n’avait que 17 ans et 5 mois

Voici son histoire et notre combat :

Nous commencerons par la fin, c’est-à-dire après son décès, le 20 octobre 2010, car jusqu’alors nous ignorions quel mal l’avait frappé. La multitude d’examens, de recherches en tous genres, qui avaient été effectués dans les différents hôpitaux où elle avait été admise, dès le 8 août 2010, n’avaient rien décelé et les nombreux diagnostics, qui avaient été avancés au fil des jours tels que : décompensation psychotique, catatonie, syndrome malin des neuroleptiques, maladie auto-immune, épilepsie…, nous avaient laissés dans l’inquiétude et la détresse la plus complète.

C’est d’ailleurs pour ces raisons que l’hôpital avait demandé notre autorisation pour qu’un prélèvement cervical post-mortem soit effectué afin de connaître les causes de ce décès inexplicable. Seul un neurologue du CHU de Toulouse qui avait suivi Adriana jusqu’à sa fin avait diagnostiqué sans certitude absolue une encéphalite auto-immune. C’est seulement un an plus tard, en septembre 2011, que nous avons été informés des résultats du prélèvement qui confirmaient, en partie, le diagnostic du neurologue à savoir une méningo-encéphalite auto-immune.

Anéantis par la douleur et l’incompréhension, nous avons dû accepter ce verdict sans pouvoir obtenir plus d’explications. Ce n’est qu’en octobre 2011 que nous avons découvert par hasard dans une revue de presse, un article sur les effets indésirables du vaccin GARDASIL. Ce fut un choc pour nous, car certains effets décrits étaient similaires à ceux qu’avait ressentis Adriana. En consultant Internet, nous avons été surpris du nombre important de témoignages de victimes qui accablaient ce vaccin.

Comme beaucoup de parents, nous avions subi en 2008 ce matraquage publicitaire en faveur du GARDASIL, (médias, affiches dans les cabinets médicaux, les cliniques, hôpitaux…) et l’installation d’un climat de peur qui mettait en avant la responsabilité des parents qui n’accepteraient pas de faire vacciner leur enfant. Pour protéger notre fille et sous l’influence de cette publicité relayée par le médecin traitant, nous avions accepté ce vaccin. Malheureusement à cette époque nous ignorions que cette vaccination faisait déjà polémique.

Après la 1re injection en octobre 2008, Adriana a ressenti les premiers effets indésirables : maux de tête, de ventre… rien de vraiment alarmant pour une adolescente, mais ceux-ci sont devenus progressivement beaucoup plus marquants après la 2e injection le 19 décembre 2008 : anxiété, bouffées de chaleur, fourmillements dans les jambes, douleurs musculaires, difficulté à marcher, chute de cheveux…, jusqu’à une importante syncope le 18 avril 2009.

Après la 3e injection le 24 avril 2009 les effets indésirables se sont poursuivis par intermittence et d’autres sont apparus : grande fatigue, évanouissements, sauts d’humeur, perte d’appétit… Tous ces évènements n’avaient pas inquiété son médecin traitant qui lui avait conseillé néanmoins de consulter un psychiatre pensant que ses problèmes étaient plutôt d’ordre psychologique et ses évanouissements des petits malaises vagaux. Il avait néanmoins demandé un électro-encéphalogramme lequel n’avait rien décelé de particulier, nous avons donc continué à faire confiance à ce généraliste. Adriana a accepté de consulter un psychiatre et malheureusement cette démarche n’a fait que lui porter préjudice par la suite.

Le 16 juin 2010, Adriana subit une amygdalectomie et adénoïdectomie, cette opération bénigne se passe sans problème. En prévision de sa rentrée au lycée en septembre, Adriana recevait le 16 juillet 2010 le rappel DTP REPEVAX. Nous pensons aujourd’hui avec le recul que ce dernier vaccin n’a fait qu’aggraver les effets du GARDASIL. Le 23 juillet 2010, soit une semaine après le rappel DTP, nous sommes partis pour deux semaines en vacances avec notre fille aînée et Adriana. Pourtant très enjouée au début, Adriana avait changé peu à peu de comportement, elle était devenue réservée, absente, elle parlait même de retour, nous avions mis cela sur le compte d’un « petit coup de blues » du fait qu’elle était loin de son petit copain.

La première semaine tout s’était à peu près bien passé hormis qu’elle paraissait toujours fatiguée, en manque d’appétit et d’entrain. Elle participait néanmoins aux activités, marches, visites, jeux… C’est au cours de la deuxième semaine que d’autres troubles sont survenus : trous de mémoire, anxiété, peurs, moments d’agressivité vite regrettés, perte de repères. Nous avons consulté un médecin généraliste de la localité qui pensait à une petite dépression et qui lui avait prescrit un anxiolytique pour la détendre. La veille du départ, comme l’état de notre fille ne s’améliorait pas, nous sommes retournés chez ce généraliste qui nous avait demandé de poursuivre son traitement et de consulter un médecin en rentrant.

Le 7 août 2010, nous avons repris la route pour rejoindre notre domicile. Le lendemain à son réveil, Adriana présentait de fortes agitations en alternance avec des moments de calme et avait du mal à marcher. Nous l’avons emmenée aussitôt aux urgences de l’hôpital le plus proche. À son arrivée, elle ne tenait plus sur ses jambes et avait l’air complètement perdue.

C’est là que le cauchemar a commencé, Adriana a été pressée de questions par le médecin urgentiste alors qu’elle se trouvait dans un état qui ne lui permettait pas de répondre (genre si elle n’avait pas pris de stupéfiants…) le tout sur un ton assez vif qui avait eu pour effet de la prostrer, elle ne parlait plus. D’ailleurs ce médecin ne voulait rien entendre lorsque mon épouse tentait de lui expliquer la situation ou essayait de répondre à ses questions.

Nous avons été choqués par la suite que l’on nous demande de conduire Adriana par nos propres moyens dans un hôpital psychiatrique de la région alors qu’elle se trouvait dans un état de souffrance absolue.

À partir de là, nous n’avons jamais revu Adriana « en vie », les visites nous ayant été interdites jusqu’à nouvel ordre. Nous n’avons pu revoir notre fille qu’une semaine plus tard dans un hôpital de Toulouse où elle avait été admise en urgence. Elle était plongée dans un coma artificiel et n’en est jamais sortie en proie à des convulsions irréversibles.

Nous avons toujours pensé qu’Adriana souffrait d’un mal beaucoup plus grave qu’un soi-disant état dépressif. Les médecins des urgences ne nous ont jamais écoutés et le fait qu’elle consultait un psychiatre a suffi pour qu’ils ne poussent pas plus loin leurs recherches. Ils se sont contentés de l’orienter directement vers un hôpital psychiatrique, ce qui pour nous l’a condamnée définitivement (milieu et soins inadaptés, examen et exploitation tardive, administration de neuroleptiques…, une perte de temps qui a été fatale).

Au mois de novembre 2011, nous avons adressé un courrier au neurologue qui avait suivi notre fille pour lui faire part de nos soupçons sur le GARDASIL et à un médecin député de la région. Une réponse de cet homme politique nous est parvenue fin janvier 2012 avec un rapport de l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui réfutait l’implication du GARDASIL dans le décès d’Adriana invoquant un délai trop long entre la vaccination et le décès. Une mention « syndrome malin des neuroleptiques » avait été inscrite.

Fin février 2012 nous avons obtenu un rendez-vous avec le neurologue de Toulouse et l’avons informé du rapport de l’AFSSAPS qui ne nous satisfaisait aucunement. Nous lui avons fait part à nouveau de nos soupçons sur le GARDASIL et sur notre insistance il s’était engagé à faire réétudier le dossier auprès de l’AFSSAPS.

En juin 2012, ce spécialiste nous donnait un nouveau rapport de l’AFSSAPS : l’inscription « syndrome malin des neuroleptiques » n’y figurait plus. Le collège des médecins s’orientait vers une encéphalite auto-immune et précisait « qu’il n’était pas possible dans ces conditions d’exclure l’imputabilité du vaccin GARDASIL dans la survenue de cet effet indésirable ».

Début 2014 sur les conseils de J. J. BOURGUIGNON, nous avons pris contact avec Me COUBRIS Avocat à BORDEAUX qui avait en charge le dossier GARDASIL et nous avons déposé plainte contre le laboratoire Sanofi et l’AFSSAPS.

Nous avons été convoqués en septembre 2014 et décembre 2015 devant la CCI (Commission de Conciliation et d’Indemnisation) à PARIS. Ce sont des épreuves particulièrement difficiles que nous avons dû subir face à des personnes ayant peu de considération envers les victimes.

Dans le volumineux dossier médical d’hospitalisation, les experts se sont bornés à ne faire ressortir que des éléments tendant à démontrer qu’Adriana avait des antécédents psychologiques (sa consultation chez un psychiatre a vraiment été exploitée depuis le début par tous les intervenants). Ils ont même fait état de détails insignifiants contenus dans son dossier scolaire tels que des observations des professeurs de l’école primaire.

Ils en ont conclu finalement qu’outre des problèmes psychologiques Adriana aurait aussi par malchance contracté une méningite. Étonnant, ils ne nous ont pas précisé bien sûr à quel moment elle serait survenue, ce qui est pour le moins étrange connaissant les dispositions sanitaires qui sont prises lorsqu’apparaît ce genre de maladie. Nous soulignons que, suite aux multiples examens et recherches qui ont été pratiqués durant son hospitalisation, les médecins ont complètement écarté cette hypothèse.

Ces experts ont même mis en doute la compétence des médecins du CHU de Toulouse et de l’AFSSAPS, qui avaient reconnu une imputabilité possible du GARDASIL, en disant que ces spécialistes de province n’auraient pas complètement pris connaissance du rapport postmortem pour donner leur avis. Ce qui paraît totalement impensable compte tenu du fait que le prélèvement a été pratiqué dans le même hôpital, en l’occurrence au CHU de Toulouse qui était destinataire de tous les résultats des expertises ainsi que les médecins qui les avaient demandés. Malheureusement aucun représentant de cet hôpital n’est intervenu pour démentir ou demander que des vérifications soient faites sur cette mise en cause.

Nous contestons totalement la conclusion des experts et l’image qu’ils ont voulu donner de notre fille qui était rappelons-le en bonne santé avant cette vaccination. Le but de la Commission était surtout de mettre hors de cause le GARDASIL. Ils ont d’ailleurs passé sous silence notre importante question concernant la possibilité de rechercher la présence d’aluminium sur les prélèvements post-mortem.

Ils n’ont pas abordé non plus les carences médicales survenues lors de son admission aux urgences et pendant son hospitalisation catastrophique à l’hôpital psychiatrique, notamment un électroencéphalogramme pratiqué tardivement et sur notre insistance. L’organisation de cet établissement ne prévoyant pas une lecture quotidienne des EEG, celui-ci n’avait été interprété que quatre jours plus tard par le neurologue qui n’était pas sur place. Il révélait un dysfonctionnement cérébral sévère avec suspicion d’une encéphalite. Malheureusement la santé de notre fille n’avait fait que s’aggraver entre temps et c’est dans un état critique qu’elle avait été transférée trois jours plus tôt sur Toulouse.

Ce qui confirme bien qu’il ne s’agissait pas d’un problème psychologique comme on nous l’a affirmé.

En novembre 2015 nous avons été informés du classement sans suite par le Parquet de PARIS des plaintes pénales concernant le GARDASIL. Il faut d’ailleurs souligner à ce sujet qu’aucune véritable enquête n’a été diligentée. La situation est depuis au point mort, en revanche la publicité pour le nouveau GARDASIL fait à nouveau la une des médias ! Nous avons toujours fait confiance à la médecine et aux vaccins, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Entre colère et immense tristesse, nous continuerons à nous battre pour notre fille et pour toutes les victimes que les autorités refusent de reconnaître, avec l’espoir qu’un jour le scandale de ce « poison » éclate enfin. Nous sommes certains que l’aluminium contenu dans les vaccins (GARDASIL et DTP) est responsable de son décès.

Adriana était une jeune fille dynamique et sportive, coquette, souriante et à l’esprit vif, qui s’attirait la sympathie de tous. Elle avait beaucoup de projets, malheureusement ce maudit vaccin a sournoisement tout réduit à néant.

Réseau des Victimes d’Accidents Vaccinaux

Site internet : revahb.fr




Près de 5000 m² déboisés sans aucune autorisation, pour le stockage de 10 éoliennes géantes

[Source : epochtimes.fr]

Par Emmanuelle Bourdy

En juillet dernier, un gigantesque terrassement a été réalisé au niveau de Guyor Haut, dans la commune du Bez (Tarn [France]), dans le cadre d’un chantier éolien. Seulement, celui-ci a été exécuté sans aucune autorisation environnementale préalable. Une association a porté plainte contre X pour atteinte à l’environnement.

« Il s’agit de la réalisation d’une plateforme destinée à “stocker” temporairement des éléments de dix éoliennes de 125 m de haut », a indiqué le 22 août dernier sur sa page Facebook l’association Vent mauvais, qui surveille de près ce chantier illégal situé en bordure de la départementale D22, sur la commune du Bez. Car l’entreprise de TP Sévigné a démarré ce terrassement sur près de 5000 m², celui-ci ayant entraîné un défrichement important du secteur, mais sans aucune autorisation environnementale.

« Une fois de plus un opérateur éolien semble se placer au-dessus des lois »

Les éléments de ces dix éoliennes, qui doivent être stockés sur ce terrassement, devront cet automne, être acheminés sur le chantier en cours dans les hauteurs de St Amans Valtoret, en face du village d’Anglès, par le promoteur Valorem, explique Vent mauvais.

Mais l’association s’indigne, car l’ensemble de ces travaux « ne semblent pas correspondre aux caractéristiques du projet tel qu’il avait été présenté lors de l’enquête publique et approuvé par l’administration, ni avoir fait l’objet d’autorisations spécifiques ».

« Ce terrassement n’était pas inscrit, à notre connaissance, dans l’autorisation environnementale accordée à ladite société éolienne », dénonce l’association sur Facebook, « pas plus d’ailleurs qu’une coupe d’arbres en alignement à la sortie du village d’Anglès pour l’aménagement d’une plate-forme de retournement, le décaissement massif du talus de la D 52 au-dessus du pont de la Resse, la réalisation d’une piste à grand gabarit sur plus de 2 kilomètres avec un défrichement considérable du secteur, pour accéder à la zone d’implantation des éoliennes », détaille-t-elle.

Des associations ont réussi à faire stopper le chantier

Les associations environnementales surveillant de près ce chantier viennent de le faire arrêter. « L’administration (DREAL), saisie par les associations locales, a fait savoir que les travaux de terrassement de Guyor Haut sont arrêtés et qu’une déclaration préalable a été déposée pour une éventuelle régularisation », précise Vent mauvais.

Dans les prochains jours, une réunion est prévue en mairie de Le Bez, afin de donner une suite à cette affaire. Une plainte a été déposée par le collectif régional Toutes Nos Énergies-Occitanie Environnement, via son association OC.2E.

Par ailleurs, l’hebdomadaire Le Tarn libre nous apprend le renvoi de l’ancien maire de Lacaune, André Cabrol, devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Castres, avec une audience prévue pour le 5 septembre prochain. André Cabrol — qui est poursuivi pour des faits de « prise illégale d’intérêt » dans le cadre de l’implantation de ce parc éolien — est cependant toujours présumé innocent à ce stade. Le porteur du projet éolien sera également jugé « pour recel de prise illégale d’intérêts ».




Démonstration de l’excès de mortalité (probablement vaccinale) chez les jeunes

[Source : francesoir.fr]

Cet inquiétant excès de mortalité chez les jeunes qui interroge sur la vaccination anti-Covid-19

Par Jean-Noël Haas

Depuis le deuxième semestre 2021, le site EuroMOMO (1) laisse apparaître un excès de mortalité dans la tranche des 15-44 ans, et cela sans déclencher aucune alerte dans l’opinion publique. L’institut minimise le problème en indiquant que le calcul de l’excédent de mortalité n’est plus fiable depuis la pandémie Covid, car le modèle mathématique utilisé pour les prédictions de mortalité n’est plus adapté. 

Voulant en avoir le cœur net j’ai développé un programme en suivant les indications du statisticien Pierre Chaillot pour analyser la mortalité française à partir du journal des décès publié chaque mois sur data.gouv.fr. Je ne vais pas rentrer dans les détails du fonctionnement du programme. Ceux qui suivent Pierre Chaillot de la chaîne YouTube Décoder l’éco seront familiers avec les différents concepts utilisés dans le programme. Notamment la standardisation des décès qui permet de s’affranchir du vieillissement de la population pour avoir des chiffres comparables au fil des années. 

Le code source du programme se trouve sur le site GitHub et n’importe qui avec des compétences en programmation et en statistiques peut le vérifier, le modifier et soumettre des corrections. 

Au premier lancement, le programme télécharge automatiquement les journaux des décès depuis le site data.gouv.fr, ainsi que les fichiers de pyramide des âges depuis le site de l’INSEE.

Cela fait, le programme insère les données dans une base de données, calcule des statistiques annuelles, ajuste une droite sur la courbe des décès d’avant la pandémie pour pouvoir donner des prédictions et calculer un excès de mortalité par rapport à ce qui est attendu. Les résultats sont consolidés à la fin dans un fichier Microsoft Excel avec des graphiques. 

Par défaut voici le graphique que le programme génère. 

Nous voyons là le nombre de décès standardisés en bleu et en rouge la prédiction à partir d’une régression linéaire sur la période Pre-Covid de 2012 à 2019 inclus.

Nous voyons bien l’excès de mortalité à partir de 2020 avec l’épidémie de Covid et nous constatons également que cet excès de mortalité persiste toujours en 2022 alors que la pandémie est pratiquement terminée.

Ceci est conforme aux constatations de l’INSEE qui titre dans un article 53 800 décès de plus qu’attendu en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021. Les excédents de mortalité donnés dans cet article sont équivalents à ceux donnés par mon programme malgré une méthodologie différente. 

Année  Excédent INSEE  Excédent programme 
2020  48 400  50 200 
2021  42 700  41 700 
2022  53 800  52 600 

Maintenant, intéressons-nous aux jeunes. Nous pouvons spécifier au programme des arguments pour filtrer par exemple sur la tranche d’âge 5-40 ans et nous pouvons également choisir le semestre comme unité de temps plutôt que l’année pour augmenter la résolution temporelle.

Voici la ligne de commande :

FrenchMortalityAnalyzer.exe evolution –MinAge 5 –MaxAge 40 — -TimeMode Semester 

Et voici le résultat : 

Les années en +0,0 représentent les premiers semestres et les année en +0,5 représentent les seconds semestres. Il s’agit là purement d’une convention de notation. Par exemple 2021,0 représente le premier semestre 2021 et 2021,5 représente le deuxième semestre 2021.

Voici le tableau depuis 2020 :

Semestre  Décès standardisés  Excès 
2020,0  5118  -15 
2020,5  5086  -11 
2021,0  5056  -5 
2021,5  5426  400 
2022,0  5505  515 
2022,5  5575  621 
2023,0  5255  337 

Et que voyons-nous ? 

  • Premier semestre 2020 aucun excédent de mortalité alors que nous sommes en pleine première vague Covid. 
  • Deuxième semestre 2020 aucun excédent de mortalité alors que nous sommes en pleine deuxième vague Covid. 
  • Premier semestre 2021 aucun excédent de mortalité alors que la pandémie Covid est toujours en cours. 

On voit là que le Covid n’a strictement eu aucun impact en termes de mortalité sur les moins de 40 ans et que le modèle de prédiction des décès est valable. Le nombre de décès constaté est très proche de ce qui est attendu. 

Et ensuite ? 

Eh bien tout change : 

  • Deuxième semestre 2021 excédent d’environ 400 décès par rapport aux prédictions alors que nous sommes au variant Delta, déjà beaucoup moins sévère et que les jeunes se font vacciner massivement. 
  • Premier semestre 2022 excédent d’environ 500 décès par rapport aux prédictions alors qu’on est passé au variant Omicron, encore moins sévère. 

  • Deuxième semestre 2022 excédent d’environ 600 décès par rapport aux prédictions alors que la pandémie est pratiquement terminée. 
  • Premier semestre 2023 encore un excédent de 330 décès qui semble aller à la baisse malgré qu’il faille encore rester prudent dans la mesure où tous les décès ne sont pas encore remontés pour cette période 

Avant de commenter il faut nous poser la question si cet excédent est significatif ? 

Pour cela nous pouvons faire les calculs d’erreur statistique. En utilisant la formule de l’écart-type pour la loi normale :

Avec un taux de mortalité (p) d’environ 0,2 pour 1 000 sur un semestre et une population (n) d’environ 27 400 000 individus pour la tranche d’âge des 5-40 ans, nous trouvons un écart-type théorique d’environ 73 décès.

Si nous superposons la loi normale correspondant à un écart-type de 73 avec la distribution réelle du nombre de décès chaque semestre depuis 2012 nous obtenons l’histogramme suivant : 

La loi normale en rouge et la distribution réelle en bleu. Nous voyons que tous les semestres strictement antérieurs au deuxième semestre 2021 sont relativement bien regroupés autour de la distribution normale, confirmant qu’il n’y a que des fluctuations statistiques. En revanche les quatre derniers semestres (deuxième semestre 2021 et plus) sont bien à l’écart. L’excédent de mortalité dans ces quatre semestres est statistiquement significatif.  

Et quelle est la probabilité que cela arrive par hasard ?  

Le deuxième semestre 2021 avec un excédent de 400 se trouve à 5 fois l’écart-type (400/73). 

À vos abaques ! Il y a une probabilité de 1 sur 1 744 278 d’être à plus de 5 fois l’écart-type ce qui rend ces chiffres extrêmement significatifs. Sans compter que cela s’est produit 4 semestres de suite. Il s’est réellement passé quelque chose. Cela ne peut pas être le fruit du hasard. 

Mais alors, qu’a-t-il bien pu se produire ? Qu’est-ce qui a bien pu changer au deuxième semestre 2021 ? Quoi d’autre sinon que les jeunes ont été massivement vaccinés avec les vaccins anti-Covid-19 ?

À part cela je ne vois pas. 

  • Est-ce que quelqu’un a entendu parler d’un nouveau variant Covid bien plus mortel chez les jeunes apparu au deuxième semestre 2021 ? 
  • Est-ce que quelqu’un a entendu parler d’un nouveau fléau qui s’abattait sur les jeunes pouvant expliquer un tel excédant de mortalité ? 

Les tenants du « corrélation n’est pas causalité » ont du boulot sur la planche pour nous démontrer que ce ne sont pas les vaccins anti-Covid-19 qui sont la cause de ces décès supplémentaires. 

Il faut quand même se mettre en tête que 10 ans de baisse de la mortalité chez les jeunes ont été perdus en un semestre et que cela persiste encore au premier semestre 2023 alors que les jeunes ne reçoivent plus d’injection anti-Covid-19.

Il y a potentiellement des effets secondaires à long terme et il faudra attendre la remontée des chiffres pour le deuxième semestre 2023 pour voir si cet excédent disparaît enfin. 

Est-ce que cet excédent de mortalité n’existe que chez les jeunes ? Probablement non, mais il est toutefois bien plus difficile d’en apporter la preuve avec une analyse sur la mortalité toutes causes confondues dans la mesure où d’éventuels décès liés aux vaccins vont se noyer dans les décès d’autres causes qui seront bien plus importants chez les plus âgés. 

Pour ceux qui seraient encore dubitatifs, voici un graphique extrait de l’article de l’INSEE précédemment mentionné. 

Vous pouvez constater l’augmentation de l’excès de mortalité entre 2020 et 2022 dans les tranches d’âge de moins de 35 ans. Le résultat est moins précis dans la mesure où l’analyse est annuelle et fait apparaître l’année 2021 comme une année charnière alors qu’avec l’analyse semestrielle l’augmentation est fulgurante au deuxième semestre 2021.

Je vous mets la dernière phrase de cet article : 

« En 2022, les accidents mortels de la route ont augmenté pour les 18-34 ans (+12 %, soient +109 personnes). Néanmoins, ils sont loin d’expliquer entièrement la hausse de la surmortalité à ces âges, qui est donc due à d’autres facteurs. » 

L’INSEE constate donc bien cette augmentation de mortalité chez les jeunes, mais ne donne pas d’explications quant aux causes. Pas vraiment pressé de trouver ces fameux « autres facteurs » 

Si nous laissons de côté la pudibonderie et le politiquement correct de l’INSEE, avec l’analyse ici présente nous arrivons à un total de 1 700 décès en excès en France dans la tranche des 5-40 ans qui selon toute vraisemblance et jusqu’à preuve du contraire sont imputables à la vaccination massive anti-Covid-19. 

Il faut réaliser que le fait que les décès dus à des effets secondaires de vaccin soient visibles en mortalité générale est du jamais vu dans l’histoire des vaccins et qu’en plus que les médias n’en parlent pas est encore plus effarant.

En 1976, une campagne de vaccination massive antigrippale a été interrompue aux États-Unis juste pour une trentaine de décès. Nous sommes hélas tombés bien bas ! 

Pour toutes espèces vivantes, c’est la descendance qui est systématiquement favorisée pour assurer coûte que coûte la survie de l’espèce. Il faut croire que chez les humains cette règle ne s’applique pas. Nous sommes capables de sacrifier la jeunesse pour prolonger la vie de quelques mois des personnes en fin de vie.

Une sorte de sacrifice en plus inutile, dans la mesure où les vaccins anti-Covid-19 ne protègent que contre les formes graves et ne réduisent pas la retransmission du virus. 

Si la moyenne d’âge des décès Covid est de 81 ans et que l’espérance de vie est de 83 ans, nous pouvons alors faire le raisonnement suivant :

Quand vous décédez à 20 ans, vous perdez 63 ans d’espérance de vie et ce sont les plus belles années de votre vie qu’on vous vole. Quand vous décédez à 81 ans, vous perdez deux ans d’espérance de vie. Un mort de 20 ans compte 30 fois plus qu’un mort de 81 ans.

Je vous laisse en tirer vos propres conclusions. 

Imaginez-vous en fin de vie à devoir choisir entre sacrifier votre descendance pour pouvoir vivre quelques mois de plus ou vous sacrifier vous-même pour que votre descendance puisse prospérer ? Que choisissez-vous ? 

Eh bien les autorités de santé et le gouvernement ont choisi pour vous. Et c’est comme s’ils avaient décidé de sacrifier votre descendance ! 

Note : 

(1) EuroMOMO est un site dédié à la surveillance de la mortalité en Europe. Il vise à détecter et mesurer les décès excessifs liés à la grippe saisonnière, aux pandémies et à d’autres menaces pour la santé publique.

Jean-Noël Haas, titulaire d’un DEA en Physique subatomique, est informaticien, développeur de solutions de sécurité et d’authentification forte et créateur indépendant de logiciels d’analyse de journaux informatiques.




Quand l’éducation à la sexualité dérive et devient un danger pour la santé psychique de l’enfant

[Source : actionetdemocratie.com]

L’éducation à la sexualité en milieu scolaire est définie par les circulaires de l’Éducation Nationale de 2018 et 2023. Cependant, différents témoignages de parents sont très alarmants et nous incitent à vérifier l’origine des contenus des séances imposées aux enfants parfois traumatisés. Nous constatons ainsi que de nombreux termes des circulaires officielles recouvrent des significations et réalités différentes au gré de la sensibilité de chaque intervenant et en deviennent choquants. La lecture des fiches Eduscol concernant cette Éducation à la sexualité montre qu’elles semblent s’inspirer des deux documents de l’OMS et de l’UNESCO et posent particulièrement problème ainsi que les liens internet renvoyant à différents sites comme « onsexprime » de Santé publique France, qui est un site grand public et non Éducation Nationale.

[Voir aussi :
L’OMS et ses standards dépravés pour l’éducation sexuelle en Europe
et
« Les enfants devraient avoir des partenaires sexuels », affirment l’ONU et l’OMS]

Nous dénonçons donc les contenus suivants, en particulier extraits des « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe ».

Changement de paradigme avec la notion de plaisir sexuel

Le principal changement de ces séances d’éducation à la sexualité est qu’elles introduisent la notion de plaisir et partent du principe que l’enfant « doit prendre conscience que la sexualité fait partie intégrante de l’être humain en bonne santé ». Cela suppose-t-il qu’un être humain sans sexualité, quel que soit son âge (c’est-à-dire à partir de sa naissance) n’est pas en bonne santé ? Ces séances s’appuient sur les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe (publiés en 2014), document qui est présenté comme : « Cadre de référence de l’OMS pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes ».

Des principes traumatisants pour la santé psychique de l’enfant

Pourquoi certains principes de ce cadre de référence peuvent provoquer des dégâts psychiques considérables chez l’enfant ? Pour bien le comprendre, il suffit de lire la page 38 de => « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » où l’on découvre la matrice sous forme de tableau dont voici quelques extraits : il est expliqué qu’il faut « informer l’enfant de 0 à 4 ans sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son corps, la masturbation enfantine précoce », qu’il faut permettre à cet enfant de 0 à 4 ans d’exprimer ses propres besoins, désirs et limites, par exemple en « jouant au docteur » (p : 38), en l’aidant à développer une « curiosité pour son corps et le corps des autres ». Toute personne saine s’étonnera du : « 0 an », mais l’OMS explique que l’éducation sexuelle commence à la naissance et que « les bébés se touchent eux-mêmes, touchent parfois aussi leurs parties génitales » (p 13). Cela rappelle les théories du créateur de l’Institut Kinsey qui n’a pas hésité à faire des expériences qu’aucune étude scientifique n’a corroboré, sur des enfants à partir de deux mois pour calculer au bout de combien de temps ils étaient censés à arriver à « l’orgasme ». En ce qui concerne les enfants de 4 à 6 ans il est expliqué qu’il faut les informer sur : « les sensations liées à la sexualité (proximité, plaisir, excitation) comme faisant partie de la gamme des sensations humaines » ou encore les « informer sur le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant ». Par qui cette expérience sexuelle est-elle censée être menée ? C’est à cet âge qu’il faudrait « permettre à l’enfant de consolider son identité sexuelle » (p 40). Comment peut-on avoir cette prétention sur « consolider » — « identité sexuelle » alors que la dysphorie de genre apparaît à 2/5 ans, mais ne concerne que 1 sur 10 000 garçons et 1/20000 filles ? Y a-t-il un rapport avec le fait de l’informer de 0 à 4 ans sur « le droit d’explorer les identités sexuelles ». (p 39). De quelles identités sexuelles est-il question ?

De la même façon : => « Les principes directeurs internationaux sur l’éducation à la sexualité de l’UNESCO » expliquent que les enfants de 5 à 8 ans « pourront réfléchir sur ce qu’ils ressentent au sujet de leur sexe biologique » (p 54) alors qu’à cet âge ils n’ont pas la capacité d’abstraction. Continuons avec l’enfant de 6 à 9 ans qu’il faudra « informer sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps (masturbation, autostimulation) et sur les rapports sexuels (p 42) ainsi que sur “l’influence positive de la sexualité sur la santé et le bien être” (p 43). Cela suppose-t-il que sans la sexualité il n’y a pas de santé ni de bien être complet à cet âge ? Puis de 9 à 12 ans il est prévu de les “informer sur le plaisir, la masturbation, l’orgasme”, “les différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique” et de leur permettre de “décider consciemment d’avoir ou non des expériences sexuelles”, de développer “la compréhension de la sexualité comme un processus d’apprentissage (p 44), de leur permettre d’assumer leur ‘responsabilité de développer des expériences sexuelles plaisantes et sans risque pour soi et les autres’. Quant aux adolescents de 12 à 15 ans l’OMS préconise de les ‘informer sur comment jouir de la sexualité de manière adéquate’ (p 47).

On s’interroge sur la base scientifique de ces textes et sur les connaissances solides en matière de développement psychosexuel de l’enfant de leurs auteurs. En effet, si l’enfant est sexué il n’est pas sexualisé au sens adulte. Pour son bien être psychique il est important de respecter sa pudeur, son intimité, son immaturité sexuelle. L’adulte a le devoir de le protéger, de lui apprendre à se protéger des prédateurs, en aucun cas l’adulte ne doit initier l’enfant à la sexualité des adultes !

Des outils à la limite de la pornographie

Sous la tutelle de Santé Publique France, proposé en lien par Eduscol, le site : => ONsexPRIME se charge de documenter ces principes avec des outils très explicites. L’adulte devient ‘séducteur’ et initiateur à la sexualité alors que les adultes n’ont pas à s’immiscer dans celle des mineurs. Ainsi le public à partir de 12 ans (ou moins) y trouvera des dessins qui expliquent à l’enfant les différentes positions pour une pénétration (dont le rapport anal) des Sexotutos où l’on explique avec des détails techniques (humidification, lubrification, car ‘il faut que ça glisse’…) aux enfants, à partir de 12 ans, que ‘le sexe c’est comme un parc d’attractions’ (masturbatrain, space-sex…) (=>“sexotuto la première fois’ ou bien =>‘Pratiques sexuelles avec pénétration’. Un médiateur répond également à l’enfant qui demande : ‘J’aime me caresser, c’est normal ?’ ‘Oui ! Te caresser ou te toucher le sexe est tout à fait naturel. D’ailleurs, les enfants dès leur plus jeune âge [et même les bébés dans le ventre de leur mère] ‘jouent avec leur sexe sans y penser. Les adultes aussi se masturbent’ => La masturbation c’est normal. Il est légitime de se demander qui est ce médiateur, s’il est formé par rapport au développement psychique de l’enfant. D’autre part, lorsque le site propose aux jeunes de raconter leur première expérience sexuelle on pourrait parler d’une forme de voyeurisme et même imaginer que cela répond à certains fantasmes pédophiles.

Comme le préconise l’OMS, ce site explique également que : ‘La transidentité est différente de l’orientation sexuelle : on peut être trans et hétérosexuel, ou trans et homosexuel, ou trans et bisexuel… il n’y a pas de règle !’ Il s’agit là d’une dimension également médicale qu’on ne peut certainement pas traiter aussi légèrement.

Quand la sexualité des adultes agresse l’enfant à l’école

Dans le cadre scolaire, l’éducation à la sexualité comprend trois séances par an depuis le primaire et les enfants ne peuvent s’y soustraire. Ainsi les associations SOS ÉDUCATION et LES MAMANS LOUVES ont pu recueillir des plaintes de parents comme celle du 31 janvier 2023 pour une classe d’enfants de CM2 [des enfants de 9/10 ans] obligés d’écouter une infirmière de l’Éducation nationale leur expliquer que : ‘Pour le plaisir une fille suce le pénis du garçon’, ‘Le garçon suce le vagin de la fille et peut avaler quelque chose’, ‘Pour le plaisir la fille peut caresser délicatement les testicules du garçon’, ‘On peut faire le sexe dans les fesses’, ‘On peut changer de sexe’… ‘prendre des médicaments pour bloquer la barbe et les poils’. Entre-temps, d’autres plaintes de parents ont été recueillies : dans une école primaire du 34 une infirmière explique à des élèves de CM2 : ‘Pour se faire plaisir, ils pressent et le sperme il sort’ ou dans le département 17, une élève de 13 ans victime d’abus sexuel à 5 ans qui témoigne : ‘On m’a forcé à mettre un préservatif sur un pénis factice’ et encore dans le 34 à des élèves de CM2 l’infirmière de l’éducation nationale affirme : ‘Les garçons peuvent faire l’amour tout seuls’. Il a été expliqué à une classe de CM1-CM2 qu’il était possible de prendre des bloqueurs hormonaux et de changer de sexe. Cela correspond à la ‘théorie du genre’ très loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique internationale, selon laquelle notre identité sexuelle est une construction sociale, propos qui risquent d’introduire un trouble dans la construction de l’identité sexuelle de l’enfant. Ces intrusions dans l’intimité des enfants représentent un traumatisme dans la vie affective de l’enfant avec des conséquences qui peuvent se répercuter sur leur vie d’adulte comme le montre ce témoignage d’un jeune homme dans : Imposture des droits sexuels, de Ariane Bilheran, qui raconte comment il est ‘devenu presque obsédé par cet univers dans lequel on m’a fait plonger’.

La responsabilité de l’enseignant ou de l’infirmière scolaire

Pour les familles, ce seront les premiers responsables, car ils doivent être garants du respect de l’enfant, de son intimité, de sa pudeur [certains propos dans la sphère collective peuvent être traumatisants]. Ils doivent savoir que tout professionnel compétent en matière de psychologie de l’enfance considère comme une erreur absolue le fait de devancer le questionnement des enfants ! Ils ont le devoir de respecter l’équilibre psychique, cognitif et affectif de l’enfant et respecter les circulaires de 2018/2022.

Pour conclure

Le sujet a toujours été très délicat, mais il est indispensable d’en discuter pour poser des limites à l’adulte qui veut s’immiscer dans la construction de la vie sexuelle de l’enfant. L’Éducation à la sexualité n’est concevable qu’à condition qu’elle respecte avant tout l’équilibre de l’enfant. L’informer pour le protéger est primordial, mais à condition de respecter sa maturité, sa pudeur, sa sensibilité. Il s’agit de répondre à ses questionnements de façon individuelle sans les devancer. On ne peut pas traiter ce qui relève de l’intime en public. Il est important d’apprendre à l’enfant à respecter des minorités sans en faire une norme. L’adulte n’a pas à faire intrusion dans la vie d’un enfant avec sa sexualité d’adulte. Il serait pervers de banaliser la sexualité que peut découvrir l’enfant petit à petit en lui imposant celle déjà vécue par des adultes.

C’est pourquoi nous demandons à la Commission des programmes, annoncée par le Ministre de l’Éducation Nationale le 28 juin 2023, d’avoir une lecture critique de ces documents de l’OMS en respectant avant tout le contexte national [comme précisé par l’ONU]. Nous préconisons une clarification de chaque terme et une description des contenus des trois champs de connaissances et de compétences définies par les circulaires afin d’éviter les graves dérives inacceptables par les parents qui doivent en être informés au préalable. Nous souhaitons que les fiches Eduscol actuelles sur l’Éducation à la sexualité qui ne reposent sur aucun programme légitime et qui comportent des liens externes inacceptables soient supprimées en attendant que des documents d’accompagnement des programmes validés par le Ministère suite au travail de cette commission les remplacent.




Les brûlantes vérités d’Eusèbe Rioché

[Source : neosante.eu]

Par Yves Rasir

Tourner la page de la pandémie, comme le voudrait le ministre français de la Santé ? Il s’impose au contraire d’instruire le dossier, d’en examiner tous les aspects et de confronter les récits aux faits. Pour ce faire, il suffit de tourner les pages de deux livres exposant magistralement comment les gouvernements et les médias ont menti sur tout et tout le temps. Le premier de ces ouvrages, celui de Pierre Chaillot, est sorti il y a six mois et il a fait un tabac malgré le black-out médiatique et les critiques fielleuses des rares journaleux qui en ont parlé. Le second essai très réussi vient tout juste d’être imprimé, il arrivera en librairie à la rentrée, mais on peut déjà se le procurer sur le site de l’éditeur Marco Pietteur : il s’agit de « COVID-19 : guerre ouverte contre les peuples », d’Eusèbe Rioché. Je l’ai lu le week-end dernier, j’ai interviewé son auteur pour le Néosanté de septembre, et je peux vous dire que ce « brûlot de vérité », comme le qualifie son préfacier Jean-Dominique Michel, va décoiffer ses lecteurs ! Chiffres officiels et moult graphiques à l’appui, ce bouquin démontre en effet qu’il n’y a pas eu de fléau infectieux dépassant en gravité celle d’un banal épisode grippal et que si les autorités ne l’avaient pas géré en dépit du bon sens en terrifiant les populations, il serait passé inaperçu et n’aurait fait aucune… vague. Selon Eusèbe Rioché, docteur en sciences s’abritant modestement derrière un pseudonyme, mais visiblement très calé en statistiques, les pics de mortalité enregistrés en 2020 ne sont en réalité que les effets normaux du vieillissement conjugués à un délabrement des hôpitaux, à un abandon massif des soins et à une « épidémie de meurtres » dans les maisons de repos. Au final, la maladie prétendument émergente n’aura été qu’une « fable destinée à couvrir un géronticide », écrit le scientifique qui n’a pas sa plume dans sa poche et qui ne dédaigne pas l’humour noir en ajoutant que « quand on tue les gens, ils guérissent forcément moins bien ».

Les chiffres qui tuent… le mensonge

Voilà donc un pavé qui tombe à point dans la mare pour remettre les horloges à l’heure, l’église au milieu du village et les points sur les « i » : la vraie histoire du covid-19 n’a rien à voir avec ce que nous ont vendu la racaille politicienne, les experts corrompus et la presse de propagande. Peut-être que les plus « complotistes » d’entre nous n’apprendront pas grand-chose à la lecture de ce brûlot dont la bibliographie mentionne pourtant 275 références. Depuis plus de trois ans, les assoiffés d’infos que sont les résistants ont pris le pli de s’abreuver à de multiples sources de qualité, et notamment au blog de Jean-Dominique Michel qui fut le premier à diffuser les analyses d’Eusèbe Rioché. Long de seulement 250 pages, l’opus de ce dernier constitue toutefois un excellent résumé des bobards covidistes et un très bon réservoir d’arguments à opposer à ceux qui continuent à les gober. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié le chapitre où le statisticien inspecte la coque vide et constate qu’on y a fourré toutes les autres causes de décès. Selon les propres chiffres de Santé publique France, le coco a été super costaud, car il a diminué d’un tiers la mortalité de la tuberculose, divisé par deux celle des hépatites virales, éliminé la grippe et les pneumonies classiques, terrassé le SIDA, raréfié les suicides, éclipsé les cancers et fait disparaître les AVC et crises cardiaques. Même les accidents de voiture ont été proportionnellement beaucoup moins mortels en 2020 ! Bref, on s’est bien fichu de notre tête. Dans un autre chapitre, l’auteur fournit les preuves tangibles que les médecins ont arrêté de soigner convenablement — les ordonnances d’antibiotiques et de corticoïdes se sont effondrées — tandis que les ventes d’antiviraux toxiques, de Valium et de Rivotril ont décollé. En pleine épidémie, on a donc empoisonné et euthanasié à tour de bras tout en atteignant un record historique de sous-prescription des médicaments indiqués pour soigner ladite épidémie : cherchez la double erreur !

Le modèle norvégien

Dans son ouvrage, Eusèbe Rioché fait également un sort aux deux mesures « sanitaires » les plus emblématiques du délire covidien : le port du masque et les confinements. Concernant le premier, il dézingue notamment la fameuse enquête menée au Bangladesh et dont les médias à la botte du pouvoir se sont empressés de brandir les conclusions favorables au bâillon obligatoire. « Les chercheurs qui ont réalisé cette étude sont des clowns », pourfend le scientifique, « la statistique est criblée de biais majeurs qui la font sombrer dans le ridicule, la principale étant que leur population-contrôle était déjà mise sous pression par leur gouvernement pour appliquer le port du masque et des consignes de distanciation ». De plus, le nombre de malades et la différence entre les masqués et les autres étaient trop faibles pour mesurer un quelconque effet. S’agissant des confinements, le dissident a étudié en détail leur impact selon leur degré de sévérité et il aboutit à deux évidences : ils n’ont eu aucune influence sur la dynamique de l’épidémie et ils ont eu des conséquences très négatives pour la santé. En moyenne, les pays qui ont confiné ont subi une mortalité deux fois plus élevée que ceux qui se sont abstenus de le faire. Pour Rioché, la Suède n’a pas été exemplaire, car elle a quand même assassiné ses vieux en les enfermant et en les maltraitant. Le meilleur élève mondial, c’est en réalité la Norvège. Aussi surprenant que cela puisse paraître, car personne n’en a parlé, ce pays n’a infligé aucune contrainte à ses habitants et n’a organisé aucune propagande pour les effrayer. Résultat éloquent : ce non-membre de l’Union Européenne a officiellement une mortalité « covid » parmi les plus basses du monde, de l’ordre d’une minuscule grippe. À titre de comparaison, la France a enregistré 44,3 décès pour 100 000 durant la « première vague », contre 4,7 pour La Norvège, soit un score 9,4 fois plus mauvais pour la République Française. Il y a des chiffres effectivement indiscutables, Mr Véran, ils parlent d’eux-mêmes !

[NDLR D’autres pays n’ont pas imposé de mesures sanitaires et sont également passés sous silence, comme la Biélorussie prétendument dirigée par un dictateur.]

Vaccination, piège à mougeons

Non content de pulvériser la mythologie pandémique, l’essayiste expédie par le fond sa pseudo-solution vaccinale. Selon ses investigations statistiques sur les années 2021 et 2022, les injections expérimentales ont provoqué une surmortalité persistante dans toutes les classes d’âge. Pour la France, il évalue l’excès de décès entre 34 000 et 46 000. Et si on inclut les campagnes antigrippales, la surmortalité générale frôle les 86 000 trépas. Prenant le contrepied du discours dominant et abondant dans celui de Néosanté, Eusèbe Rioché affirme en effet que l’épidémie a pris d’emblée en grippe les vaccinés et que les piqûres reçues ne les ont jamais protégés des formes graves et de la mort. Si les gouvernementeurs ont pu soutenir l’inverse et continuent à le faire, c’est grâce à la mystification consistant à ne comptabiliser les vaxxés que deux ou trois semaines après l’injection, au prétexte que ce délai est nécessaire à l’apparition des anticorps. Or c’est endéans les 14 ou 21 jours que surviennent la plupart des effets secondaires sévères et des décès inopinés ! En décalant les courbes de mortalité de 3 semaines, Rioché révèle qu’elles épousent parfaitement celles des campagnes vaccinales. Et il cite une recherche montrant que les données corrigées impliquent un risque de décès toutes causes 14 fois supérieur pour les mougeons que pour les réfractaires ! Dans son démontage de l’escroquerie, l’expert en statistiques explique aussi que les morts subites de jeunes sportifs sont bien dues aux vaccins : il y a par exemple moins d’une chance sur un milliard que les affolants décès de footballeurs en 2021 soient des coïncidences ! Les « vaccidents » sont donc beaucoup plus nombreux qu’on ne le dit et l’effet le plus dramatique de la vaccination est peut-être encore à venir : selon l’auteur de « COVID-19, une guerre ouverte contre les peuples », la surmortalité infantile, l’explosion des fausses couches et la chute des naissances laissent également redouter ce que les troubles du cycle féminin faisaient déjà apparaître, à savoir un impact délétère majeur sur la fertilité et la fécondité. Vous avez dit « dépopulation » ?

Les vraies raisons de l’opération

Dans la suite de son essai-pamphlet incisif à souhait, Eusèbe Rioché ne tourne plus autour du pot : on n’a jamais eu affaire à une crise sanitaire, mais bien à une machination criminelle aux relents eugénistes, transhumanistes et… capitalistes. Selon lui, c’est en effet pour préserver ses rentes de la ruine que la haute finance mondiale a orchestré cette opération psychoterroriste. Histoire de clarifier ce raisonnement, voici un extrait de l’interview à paraître dans le Néosanté de septembre. Deux questions que j’ai posées à mon interlocuteur et les réponses claires qu’il m’a apportées :

La suite de votre livre nous entraîne dans l’explication de son titre-choc. Il y aurait donc une guerre, non pas contre un virus, mais contre les peuples, contre nous ?

La « COVID-19 » a surpris la population par la campagne de sidération orchestrée par les pouvoirs coalisés : politiques, médiatiques, pharmaceutiques, financiers, etc. Mais la recette est ancienne, la soupe éventée. En 2009 a eu lieu la fausse pandémie de H1N1, et même le Sénat français s’est indigné : son rapport n° 685 sur le sujet est aujourd’hui qualifié de complotiste. En 2003, c’est le SRAS qui a effrayé le bourgeois, en vain. En 1998 a sévi la grippe aviaire, une arnaque dont le seul mérite est d’avoir permis l’expérimentation de la désorganisation de l’hôpital public. Cela fait 25 ans au moins que nous subissons à l’échelle mondiale des tentatives de « pandémies ». Cela fait 25 ans qu’à chaque « pandémie », la fortune des milliardaires bondit. Si la « COVID-19 » a fonctionné, c’est grâce à un effort coordonné de tous les types de pouvoirs, les médias en tête. En effet, après la crise financière de 2008, le monde des banques et de la finance a acheté en masse tous ces médias qui avaient alors fait passer les financiers pour des escrocs irresponsables. En 2020, tous les éléments nécessaires à la réussite du plan ont enfin été réunis. Depuis cette date, jamais les riches n’ont été aussi riches : leur fortune a doublé, triplé, quintuplé ! Pour les mêmes raisons, jamais les pauvres n’ont été aussi pauvres. Les virus pandémiques ne sont que des prétextes ; leur réalité est hautement discutable, et les articles « scientifiques » affirmant leur réalité ne résistent pas à l’épreuve de l’étude minutieuse. Le virus n’est qu’un prétexte, une sorte de Père Fouettard pour adulte : l’ennemi désigné, c’est le peuple indocile refusant de tout donner à ses maîtres.

Vous insistez sur les motifs financiers de cette guerre. Qu’est-ce que le « risque de longévité » et en quoi peut-il expliquer l’opération Covid ?

Les fonds de pension représentent une masse financière titanesque dans l’économie mondiale : 35 000 milliards de dollars, soit le tiers du PIB mondial ! Ces placements sont gérés par les gouvernements, ainsi que par de nombreux fonds privés. Les intérêts des placements ne suffisent pas à assurer les rentes par capitalisation ; ainsi le capital est lentement consommé de manière à ce qu’il soit nul quand le pensionné meurt. Mais quand il vit trop longtemps et que le capital tombe à zéro, c’est le fonds de pension qui paie de sa poche ! C’est cela le risque de longévité : le risque pour les fonds qu’un retraité vive au-delà de son capital accumulé. Les gestionnaires ont donc fait un pari sur l’espérance de vie des pensionnés. Malheureusement, ils se sont trompés ! Ils ont sous-estimé l’âge de décès des gens, qui a beaucoup augmenté grâce à l’hygiène, le confort de vie, et surtout la santé publique. Autrement dit, si les vieux continuent à être vieux, le tiers du PIB mondial va partir en fumée : la banqueroute mondiale ! L’opération « COVID-19 » et la vaccination sont des réponses apportées par le cartel de la finance internationale pour sauver le système capitaliste : il faut absolument que les vieux meurent dès qu’ils ne sont plus rentables. Pour les psychopathes qui nous gouvernent, c’est leur existence qui se joue. La « COVID-19 » est une bataille livrée dans la guerre existentielle entre la dignité humaine et la nécrophilie financière.

En guise de joyeuse conclusion

Pour conclure ce billet, je vais aussi vous offrir les deux questions qui ont ponctué mon entretien avec Eusèbe Rioché. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce brillant savant doublé d’un intellectuel érudit ne sombre pas dans le pessimisme. Il porte un regard plutôt réjouissant sur la suite des événements et il nous annonce une fin de conflit tournant à l’avantage des peuples grâce aux puissantes lois de la nature ! Acceptons-en l’agréable augure et lisons son livre pendant les vacances pour affûter nos connaissances et être prêts pour la rentrée. La guerre de l’info tourne à la confusion des vaccina-tueurs plandémistes, mais elle doit encore être gagnée…

En fin d’ouvrage, vous dépassez l’analyse « marxiste » d’une lutte entre les ultrariches et les masses laborieuses, et même l’analyse « complotiste » d’un coup d’État mondial piloté par la clique de Davos. Votre écriture prend des accents eschatologiques et on dirait que vous nous annoncez le Jugement Dernier, l’affrontement final entre le Bien et Mal. La Bête de l’événement arrive ?

Depuis Rousseau et son Contrat social, la souveraineté du peuple fonde son opposition aux élites dominantes. La théorie marxiste de la lutte des classes en est une interprétation post-industrielle, et la « social-démocratie » une version édulcorée. Mais la lutte des faibles contre les forts n’est pas une invention de la modernité. Elle s’exprimait déjà à travers les religions, la loi de Dieu, ou des dieux, modérant les élans des monarques et autres potentats par divers rituels et sacrifices. Lacordaire a théorisé ce principe par son aphorisme célèbre, souvent incompris, car sorti de son contexte : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » Quand il parle de liberté, il s’agit de celle du fort d’opprimer le faible, mais la loi qui affranchit, c’est celle de Dieu, car toute loi humaine émane immanquablement du plus fort : seule la loi de Dieu est conçue comme miséricordieuse par la communauté des croyants. La guerre du puissant contre le misérable est donc aussi vieille que la civilisation elle-même. Medhi Belhaj Kacem, l’un des préfaciers de mon livre, philosophe de son état, a créé le concept de « pléonectique », nommant ainsi le principe universel qui pousse à toujours avoir plus jusqu’à tout dévorer, sans partage, ce qu’il appelle le Mal. Nous sommes dirigés par des gens d’une cupidité sans limites, prêts à sacrifier l’humanité pour un petit sou en plus. Ils sont cupides et cruels, certes ; mais ce sont avant tout des minables, incapables de faire perdurer leur empire alors qu’ils ont tout. Inutile d’invoquer l’Antéchrist ni la fin des temps, pour d’aussi pathétiques démons.

Votre « brûlot de vérité », comme le qualifie Jean-Dominique Michel, s’achève sur une note étonnement optimiste : selon vous, l’insurrection est inévitable et les insurgés ont déjà gagné ! Vous dites que la révolution sera belle, mais vous ne présagez nullement de son caractère violent ou pas. Comment croire à une « happy end » alors que la France ressemble de plus en plus à un volcan en éruption ?

Le covidisme, le climatisme, le transhumanisme, la promesse d’un Great Reset, toutes ces outrances sont des postures de risques-tout, l’expression d’un désespoir face à un univers qui échappe aux appétits morbides de ses seigneurs. La vie des civilisations est parsemée de ces moments qui font charnière entre deux règnes. Leur empire prend fin, car son heure est venue : ils ont voulu trop avoir et vont crever d’indigestion. Comme le faisait remarquer Gustave Le Bon, ni les foules, ni les peuples n’agissent comme des êtres pensants, rationnels. Ce sont des puissances de la nature qui suivent leurs propres règles, comparables aux animaux cyclopéens des mythes antiques, qui mettent un temps fou à se réveiller, mais qui toujours se lèvent d’un très mauvais pied. Une fois le Kraken libéré de sa monstrueuse colère provoquée par la folie des puissants, après la tempête viendra l’accalmie propice à une période prospère où de jeunes loups chercheront à prendre leur part, puis celle des autres petit à petit, en une fringale inextinguible qui nous mènera tous à un nouveau désastre, une nouvelle ire du monstre, la suivante d’une longue liste. La Bête de l’événement arrive, oui ; mais la fin des temps, non, je ne crois pas. Nos petites affaires humaines nous accaparent ; mais tout cela n’est pas dramatique à l’échelle de l’espèce : à peine un soubresaut dans le grand cycle de l’existence. Comme beaucoup, je me donne bonne conscience en agissant pour la communauté. Mais, sérieusement, les lois de la nature sont à l’œuvre dans l’équilibre de nos sociétés : rien n’affectera la roue du destin. Je ne suis pas devin ; je ne sais pas quand ni comment tout basculera. En tout cas, malgré les heurts inévitables, tôt ou tard : « ça ira ! ».

Yves RASIR

NB : Pour compléter votre (in)formation anticovidiste, je vous encourage également à visionner les très instructives séries de capsules proposées durant l’été par Jean-Dominique Michel. Certaines ont été censurées par YouTube et Facebook, mais vous pouvez les retrouver toutes sur d’autres canaux et sur son site. Moyennant une modeste participation aux frais de production, vous pouvez aussi télécharger les vidéos pour les partager aisément sur les réseaux. C’est ici que ça se passe.




Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies : Miriam Grossman sur les « soins d’affirmation du genre » et ce que les parents doivent savoir

[Source : infotrad.fr]

(Article original datant du 26/08/23 par Epoch Times)

« Ces enfants qui reçoivent des soins d’affirmation du genre deviennent des patients à vie. Ils deviennent des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie », explique le Dr Miriam Grossman. Elle est psychiatre pour enfants et adolescents et auteur de « Lost in Trans Nation: A Child Psychiatrist’s Guide Out of the Madness (Perdu dans la nation trans : Le guide d’un pédopsychiatre pour sortir de la folie) ».

Dans cet épisode, le Dr Grossman explique les causes de la forte augmentation du nombre d’adolescents se déclarant transgenres, ce que tous les parents doivent savoir sur ce que l’on appelle les « soins d’affirmation du genre » et une série de mesures que les parents peuvent prendre à la maison et à l’école pour protéger leurs enfants.

« Ce que vous voulez faire, c’est mettre l’école en garde, même si votre enfant n’entre qu’en maternelle. Vous voulez que l’école sache que vous ne voulez pas que votre enfant soit exposé à l’idéologie du genre. … Vous n’autorisez pas votre enfant à rencontrer le conseiller d’orientation à votre insu ou toute autre personne tierce à votre insu. Et vous n’autorisez certainement pas l’école à procéder à la transition sociale de votre enfant », précise le Dr Grossman.

Transcription complète

Jan Jekielek :

Miriam Grossman, c’est un grand plaisir de vous retrouver sur American Thought Leaders 🔗.

Dr Miriam Grossman : Je suis ravie d’être de retour, Jan :

Je suis ravie d’être de retour, Jan, merci.

M. Jekielek :

Félicitations pour votre livre, Lost in Trans Nation. Nous avons déjà eu un entretien assez long, en deux parties, et nous avons examiné de nombreux éléments du livre. Vous êtes assez unique pour vous opposer à l’idéologie du genre en tant que pédopsychiatre. Racontez-moi comment vous en êtes arrivée là.

Dr Grossman :

Tout a commencé il y a une quinzaine d’années. J’étudiais l’éducation sexuelle et je suis tombée sur tout ce matériel sur le genre et l’identité de genre, sur le fait que le binaire homme-femme est faux, que le binaire homme-femme est en fait oppressif et restrictif, et que c’est quelque chose contre lequel nous devons lutter. Tout d’abord, en tant que pédopsychiatre, j’ai été étonné de rencontrer des idées aussi bizarres. Car c’est une idée bizarre que de dire aux enfants qu’ils ne sont ni hommes ni femmes, qu’ils peuvent être les deux ou quelque chose entre les deux, et que la façon dont ils se sentent est plus importante que leur propre corps.

J’ai tout de suite été alarmée parce que ce sont des idées très déstabilisantes. Le masculin et le féminin sont au cœur de notre humanité. J’ai écrit un chapitre sur ce sujet dans l’un de mes premiers livres sur l’éducation sexuelle, “You’re Teaching My Child What ?” (Vous enseignez quoi à mon enfant ?) publié en 2009. J’y ai écrit un chapitre intitulé “Gender Land” (La terre du genre), parce que je le comparais à Alice au pays des merveilles. C’était tellement bizarre et ne reposait sur aucune vérité biologique.

À l’époque, en 2009, j’ai averti les parents que ce serait un désastre pour nos enfants. Il a fallu le désastre que nous connaissons aujourd’hui avec les dizaines de milliers d’enfants qui proclament une identité autre que masculine ou féminine, autre que leur biologie, qui demandent des hormones, qui demandent que leur puberté soit stoppée et qui demandent des mastectomies et des chirurgies génitales. Enfin, les gens ont commencé à se réveiller et à s’en rendre compte.

Les gens pensent que cela s’est produit du jour au lendemain. Ce n’est pas le cas. Je l’ai observé au ralenti au cours des 15 dernières années, étape par étape. Il est important que les parents comprennent depuis combien de temps cela existe, d’où cela vient, d’où viennent les idées et comment nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui. J’explique tout cela dans le livre.

M. Jekielek :

Lors de notre précédent entretien, nous avons parlé du rôle de John Money et de ses expériences. Je recommande à nos téléspectateurs de jeter un coup d’œil à cet entretien pour compléter celui-ci. Dans votre livre, vous dites qu’il existe trois types de dysphorie de genre. Il y a deux types traditionnels que nous observons. La troisième est cette nouvelle dysphorie de genre à apparition rapide, mais elle fait semblant d’être l’une des deux premières.

Dr Grossman :

John Money ℹ️

Je commencerai par faire une remarque sur John Money ℹ️. John Money a passé sa vie à promouvoir sa théorie selon laquelle on pouvait séparer l’identité de la biologie et que c’était la façon dont une personne se sentait qui primait sur les particularités de son anatomie et de ses chromosomes. Il a mené une expérience sur ces malheureux jumeaux afin de prouver sa théorie.

L’expérience s’est soldée par le pire désastre que l’on puisse imaginer. Pourtant, comme nous n’avons su que des décennies plus tard que son expérience était un désastre et un échec total, sa théorie s’est imposée dans les disciplines médicales et dans les sciences douces. La psychologie, la sociologie et de nombreux autres domaines ont tous adopté sa théorie, mais les fondations ne sont que des sables mouvants.

Vous m’avez interrogé sur les différents types de dysphorie de genre ℹ️. La dysphorie de genre est un sentiment intense de malaise par rapport à son sexe et à son corps. C’est aussi un sentiment de malaise face aux attentes de la société, de la culture et de la nature d’être un garçon ou une fille. Nous avons toujours su qu’il existe des personnes extrêmement rares qui souffrent de dysphorie de genre. Ils souffrent et cela peut être une condition très débilitante. En psychiatrie, nous connaissons ce phénomène depuis une centaine d’années.

Pour l’essentiel, les personnes souffrant de dysphorie de genre, et je vais simplifier à l’extrême, se répartissent en deux catégories. La première catégorie est celle des jeunes garçons d’âge préscolaire ou prépubère. L’enfant-vedette d’affiche de la dysphorie de genre apparue pendant l’enfance est Jazz Jennings ℹ️. Jazz Jennings est allé voir ses parents lorsqu’il avait deux ou trois ans. À cette époque, il insistait déjà sur le fait qu’il était une fille ou qu’il devait devenir une fille, parce qu’il se sentait mal à l’aise dans son corps. Il s’agit là d’une dysphorie de genre infantile classique.

Ces enfants étaient pour la plupart des garçons. Les études réalisées sur eux au fil des décennies montrent qu’ils sont très, très rares. Les études sont rares et ne portent que sur un petit nombre d’enfants, parce que ces enfants étaient si rares. En fait, ils étaient si rares qu’il y a 20 ans, Jan, il n’y avait que trois cliniques dans le monde entier qui aidaient les familles dont les enfants souffraient de dysphorie de genre. Il n’y avait que trois cliniques : Toronto, Londres et Amsterdam. Elles n’étaient pas très occupées et ne voyaient pas beaucoup d’enfants. Elles voyaient peut-être 18 à 20 enfants par an.

Nous savons qu’avec la grande majorité de ces enfants, nous pouvons adopter une approche d’attente vigilante. Cela signifie que vous les aidez à exprimer leurs sentiments, que vous aidez la famille et que vous pouvez autoriser certains comportements ou certaines façons de s’habiller. Mais on ne procède pas à une transition sociale comme on le fait actuellement. Entre 60 et 90 % de ces enfants, s’ils traversent la puberté et atteignent l’âge adulte, se débarrasseront de leur dysphorie de genre. Beaucoup d’entre eux sont gays et lesbiennes, mais ils sont à l’aise avec leur corps. C’est la majorité de ces enfants.

L’autre groupe de personnes souffrant de dysphorie de genre, dont nous avons toujours été conscients, est constitué d’hommes hétérosexuels d’âge moyen qui aiment se travestir et porter des vêtements féminins. Généralement, après s’être mariés et avoir eu des enfants, ils décident qu’ils aimeraient passer le reste de leur vie en se présentant comme des femmes. Ils constituent le deuxième groupe. Elles ont parfois recours à une transition médicale pour ressembler davantage à des femmes. Il s’agit là de deux groupes uniques avec des caractéristiques démographiques différentes.

Comme je l’explique dans mon livre, la dysphorie de genre est un symptôme comparable à la fièvre. La fièvre peut être due à de nombreuses conditions différentes. Vous pouvez avoir de la fièvre à cause d’une infection, d’une maladie auto-immune ou d’un cancer. De nombreuses affections différentes peuvent provoquer de la fièvre. La fièvre n’est pas une affection que l’on traite de la même manière – absolument pas. Ce n’est pas de la médecine et ce n’est pas ce que nous faisons. Nous essayons de comprendre l’origine de la fièvre et nous la traitons en conséquence.

Avec la dysphorie de genre, nous avons maintenant ce troisième groupe que nous n’avions jamais vu auparavant. Il n’existe que depuis 8 à 10 ans. Nous avons assisté à une explosion de la dysphorie de genre chez environ 60 % des adolescentes. Il s’agit d’une majorité de filles, qui touche également de nombreux garçons. Mais ce qui est nouveau ici, c’est la démographie. Il s’agit d’adolescentes, et la plupart d’entre elles n’ont jamais eu de problème avec le fait d’être une fille dans le passé. En fait, elles ont peut-être été des filles très girondes. Quant aux garçons, beaucoup d’entre eux n’ont jamais eu de problème avec le fait d’être un garçon.

Ce que nous savons de ce groupe particulier, c’est qu’il présente de nombreux antécédents psychiatriques. Beaucoup d’entre eux se trouvent sur le spectre autistique. Ils souffrent d’anxiété, de dépression, de TDAH [trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité ℹ️], de problèmes familiaux, d’antécédents de traumatismes et de toutes sortes de choses. Nous savons également qu’avant de se déclarer transgenre, ils ont passé énormément de temps en ligne et ont été exposés à ces idées par l’intermédiaire des médias sociaux et des influenceurs sur YouTube.

Sur YouTube, des centaines, voire des milliers d’enfants documentent leur transition. Ils y viennent une fois par semaine et disent : “Je suis sous testostérone ℹ️ depuis deux semaines. Ma voix commence à s’éteindre…” Ils documentent leur parcours et cela semble très excitant et très positif. Je sais que beaucoup de ces jeunes s’abreuvent de ces vidéos sur YouTube et s’y laissent entraîner.

Il y a toute une image qui est en train de se former à propos de ce nouveau groupe démographique d’enfants. Il a été décrit pour la première fois par une chercheuse de l’université Brown, Lisa Littman. En 2018, elle a rédigé un article novateur décrivant ce nouveau groupe d’enfants. Il s’agit d’adolescents, pour la plupart des filles, présentant des comorbidités psychiatriques et n’ayant pas d’antécédents de mal-être en tant que filles.

Lorsque les pays scandinaves et l’Angleterre, ainsi que des groupes médicaux en France, en Nouvelle-Zélande et en Australie, appellent à la prudence dans le traitement de ces enfants par des interventions médicales, c’est parce qu’ils ont réalisé que nous ne disposons pas encore de suffisamment de données sur ce groupe particulier. Je l’ai décrit dans mon livre, en particulier en Suède.

Il y a eu un cas énorme en Suède concernant une fille qui a été placée sous bloqueurs et qui a développé de l’ostéoporose et des fractures de la colonne vertébrale au bout de quelques années. C’est ce cas particulier qui a vraiment fait sauter le couvercle de l’ensemble des soins de réaffirmation du genre en Suède et qui a conduit à une enquête. Des excuses ont été présentées à la famille de la jeune fille et l’hôpital a reconnu sa faute professionnelle.

C’est à ce moment-là qu’il a examiné l’ensemble du protocole de traitement et a décidé de l’interdire, jusqu’à ce que nous disposions de plus d’informations sur ce groupe. Ce dont ces enfants ont vraiment besoin, c’est d’une psychothérapie. Ils ont besoin d’examiner leur vie en profondeur avec quelqu’un qui a de l’expérience, de la compassion et de la compréhension. Ils ont besoin de quelqu’un qui les aide à explorer l’origine de cette nouvelle identité. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui se passe intérieurement et dans leur vie qui les amène à croire que vivre dans le sexe opposé leur rendra la vie meilleure ou plus facile ?

Les croisés, les idéologues nous disent certaines choses. J’utilise le mot “croisé”, et je ne l’utilise pas avec désinvolture. J’ai beaucoup réfléchi à la question et j’ai vraiment l’impression, comme beaucoup d’autres, qu’il s’agit d’une croisade. Il s’agit d’un mouvement qui cherche à nous imposer une certaine façon de penser, à nous et surtout à nos enfants.

Mais nous en arrivons au point où ils disent qu’ils doivent recourir à des médicaments expérimentaux, qui sont des bloqueurs de puberté, et à des hormones transsexuelles. Ils proposent de donner aux filles de la testostérone à des niveaux qu’elles ne connaîtraient jamais, à moins qu’elles n’aient une sorte de tumeur endocrinienne, et aux garçons des niveaux d’œstrogènes qui sont nocifs. Il existe toute une liste de problèmes médicaux.

Sans parler du fait que certains de ces enfants subissent ensuite l’ablation d’organes sains. Ils finissent défigurés et nombre d’entre eux sont stérilisés. Attendons une minute. Tout cela est formulé dans le langage de la compassion et s’inscrit dans le cadre des droits civils : “Nous devons être gentils, nous devons être inclusifs”. Bien sûr, nous devons être gentils et nous devons inclure les différents types de personnes qui existent sur cette terre. Personne ne dit que nous ne devrions pas l’être.

Ce que les gens comme moi soutiennent, et ce que je soutiens dans le livre, c’est que nous devrions honorer la mosaïque masculine et féminine de chaque personne sans porter atteinte à leur corps. Nous ne devrions pas toucher le corps de ces enfants avec ces interventions médicales qui sont expérimentales. Nous n’avons aucune preuve que les enfants s’en sortent mieux après toutes ces interventions. Il est possible qu’ils aillent moins bien.

M. Jekielek :

Vous décrivez l’incidence des comorbidités psychiatriques. Elles sont courantes chez la plupart des enfants dans toutes les études que j’ai examinées. Avec cette approche à sens unique d’affirmation à tout prix, et ensuite tous ces traitements très invasifs qui sont ajoutés, y compris la transition sociale, les enfants restent avec ces comorbidités psychiatriques initiales. D’une certaine manière, c’est encore plus horrible d’envisager cela.

Dr Grossman :

C’est encore plus horrible. On peut l’entendre de la bouche des détransitionneurs ℹ️, des personnes qui ont reçu des soins dits d’affirmation. Ils sont maintenant à la fin de l’adolescence ou dans la vingtaine et ils ont subi ces traitements. On leur a baissé la voix, on leur a enlevé les seins dans certains cas, et les organes génitaux dans d’autres. Lorsqu’elles repensent à leur vie et à la manière dont elles ont été entraînées dans cette idéologie, elles se rendent compte qu’elles voulaient simplement se sentir mieux.

Elles voulaient un traitement. Ils voulaient simplement se sentir bien et ne pas être anxieux et déprimés, et ils voulaient s’aimer eux-mêmes. Ils voulaient s’intégrer. Ils voulaient trouver un groupe dans lequel ils pourraient s’intégrer. On leur a dit et répété : “Si tu n’es pas à 100 % à l’aise avec toi-même, si tu ne t’intègres pas, si tu n’as pas trouvé ton groupe d’amis, si tu n’es pas à l’aise avec les changements de la puberté, tu n’es peut-être pas une fille, tu es peut-être en fait un garçon”. C’est peut-être la solution à ce que tu ressens en ce moment, et cela vaut la peine d’essayer”. C’est ainsi que les enfants s’engagent sur cette voie.

Ils sont bombardés d’amour. Ce n’est pas le cas dans toutes les écoles, mais dans beaucoup d’entre elles, lorsque vous vous déclarez transgenre ou non binaire, cela vous confère un statut et des points instantanés, ce qui peut également constituer une grande motivation. Nous devons nous rappeler que nous avions tous 13 ou 14 ans, au collège ou au lycée, et à quel point c’est difficile, et à quel point la situation sociale est difficile. Vous feriez pratiquement n’importe quoi pour vous réunir et avoir un groupe d’amis avec qui vous asseoir à la cafétéria. Vous voulez simplement appartenir à un groupe.

Lorsque vous devenez transgenre ou que vous êtes membre d’un groupe LGBTQ ℹ️, vous n’êtes automatiquement plus un oppresseur. Sinon, si vous êtes un étudiant blanc, hétérosexuel, de la classe moyenne ou supérieure, vous allez tomber dans cette catégorie d’oppresseur. Croyez-moi, vous ne voulez pas être un oppresseur.

Vous ne pouvez pas changer votre statut socio-économique, mais vous pouvez dire : “Je suis non-binaire, et je ne suis ni l’un ni l’autre sexe. Je ne suis ni l’un ni l’autre, et je me trouve dans cette zone grise.” Cela fait de vous une minorité opprimée. Mais pour en revenir à la question que vous m’avez posée, ce système de croyances met dans le même sac tous les cas de symptômes de dysphorie de genre, les met dans le même sac et dit : “D’accord, il n’y a qu’une seule voie pour vous tous”, et c’est une grave erreur.

M. Jekielek :

Quelle est la situation actuelle ? Vous avez dit qu’il y avait une explosion. L’argument des croisés est simplement que cela a été caché. Ils disent que les gens ne se sentaient pas à l’aise pour en parler, c’est pourquoi tout sort maintenant. Tel est l’argument. J’aimerais que vous répondiez à cela. Il y a eu cette explosion.

Dr Grossman :

Une augmentation de 5 000 %.

M. Jekielek :

Oui, j’allais dire que c’est exponentiel. 5000 %, exactement. Toute une industrie de plusieurs milliards de dollars s’est développée autour de ces produits. Mais depuis un an ou deux, il y a aussi une mobilisation importante dans l’autre sens, pour faire ce que vous faites. J’aimerais savoir comment vous voyez le terrain de jeu ici.

Dr Grossman :

À l’heure actuelle, du moins dans ce pays et au Canada, nous sommes encore très enthousiastes à l’idée que vous souffrez de dysphorie de genre. Cela signifie qu’il faut l’affirmer, ne pas la remettre en question, ne pas l’étudier en profondeur et mettre l’enfant dans le siège du conducteur. L’état des choses dans ce pays consiste à dire aux parents que les bloqueurs de puberté sont sûrs et qu’ils sont réversibles. En fait, je ne sais pas s’ils disent encore cela.

Peut-être ont-ils cessé de dire qu’ils sont complètement réversibles. Mais ils disent certainement qu’ils sont sûrs et qu’il y a un consensus médical sur le fait que c’est la meilleure façon de traiter ces enfants – les affirmer socialement, leur donner des bloqueurs qui empêcheront leur puberté naturelle, puis peu après, commencer une puberté synthétique du sexe opposé.

Dans le livre, je dis qu’il s’agit d’une chaîne de montage. La raison pour laquelle je dis cela est que nous savons qu’une fois que les enfants sont mis sur cette voie, presque tous les enfants sous bloqueurs poursuivent leur chemin vers les hormones du sexe opposé, presque tous, 90 % ou plus. Nous savons que les bloqueurs sont très importants et qu’ils ne font pas que gagner du temps. Car pendant ce temps, les enfants ne changent pas d’avis. Ceux qui changent d’avis le font plus tard.

Je tiens à souligner pour votre public, et je suis sûr que tout le monde le sait, que le sexe est établi dès la conception. Il n’y a pas d’assignation à la naissance. L’ovule s’unit à un spermatozoïde. Dans 99,98 % des cas, il s’agit d’un garçon ou d’une fille au moment de la conception. Cette condition de garçon ou de fille est permanente.

Chaque cellule du corps qui possède un noyau, parmi les milliards et les milliards de cellules qui composent chaque système du corps, possède notre code. Le code de l’ADN se trouve dans cette cellule. Il dirige le bon fonctionnement de cette cellule. Si vous avez un chromosome Y, chaque cellule du corps sera affectée par la présence de ce chromosome. J’en parle simplement pour souligner la réalité biologique.

Lorsque vous prenez ce garçon de 10 ans et que vous accédez à sa demande d’être considéré comme une fille, et que vous suivez les directives de toutes les organisations médicales, disons les choses telles qu’elles sont, vous imposez un mensonge. Il n’est pas une fille et ne pourra jamais l’être. D’ailleurs, dans un cerveau en développement, chaque expérience de votre vie, tout ce que vous entendez, voyez et vivez crée un souvenir, et cela modifie réellement le cerveau.

Cela a un impact sur le cerveau. Nous le savons parce que nous avons étudié la plasticité du cerveau, et que le fonctionnement réel et le câblage entre les neurones du cerveau sont influencés par notre expérience. Dans mon livre, j’affirme : “Ne devons-nous pas tenir compte de l’impact sur le cerveau de ces jeunes gens ? Leur cerveau se développe encore jusqu’au milieu de la vingtaine.

Lorsque Johnny est appelé Emily des centaines de fois par jour par tous ceux qui le connaissent et que tous ceux qui le connaissent l’appellent elle et elle à l’école, à la maison et partout, encore et encore, alors que tout le monde s’adresse à lui comme à une fille, cela va avoir un impact. L’impact sur le cerveau est une chose, mais qu’en est-il de l’impact plus tard dans la vie si l’enfant a des doutes ?

L’enfant aura des doutes. Il ne les exprimera peut-être pas ou ne les reconnaîtra peut-être pas, mais lorsqu’il aura des doutes à un moment donné, comprenez-vous à quel point ce sera difficile pour un enfant qui est déjà jeune, qui souffre de troubles prémorbides et qui se trouve peut-être sur le spectre autistique avec tous ces différents troubles émotionnels ? Ils ne sont peut-être pas capables de se lever et de dire aux adultes : “Je ne suis pas sûr. Je ne suis pas sûr. Peut-être que je suis Johnny”.

Nous devons y réfléchir car nous les plaçons sur le chemin de l’affirmation sociale, nous les plaçons sur une voie rapide vers les bloqueurs, vers ces interventions qui vont avoir des effets permanents, énormes, qui vont changer leur vie, comme le fait de ne pas pouvoir avoir d’enfants biologiques. Qu’est-ce qui est plus grave que cela ? Que pourrions-nous faire à ces enfants qui aurait un impact plus important sur leur avenir, leurs relations et le type de vie qu’ils auront ?

Au lieu d’être prudentes et de se poser toutes ces questions, les organisations professionnelles ont simplement pris le train en marche et ont dit : “Affirmez, affirmez, affirmez, avec tout ce qu’il faut sur demande”. Il n’y a pas d’analyse approfondie : “Que se passe-t-il avec cet enfant ? Que se passe-t-il dans la famille ? Il y a peut-être eu un traumatisme. Peut-être que cette fille a été agressée et qu’elle a peur de grandir, peur de grandir en tant que jeune femme”. Il peut y avoir un nombre infini de choses.
J’ai vu ces enfants et je le sais. Ce sont des questions complexes. Y a-t-il une certaine opposition ? Certainement. Je dois dire qu’il y a finalement de plus en plus d’opposition, même au sein des organisations médicales. Par exemple, l’Académie américaine de pédiatrie vient d’annoncer qu’elle allait revoir sa politique publiée en 2018.

Cette politique a été rédigée par un seul médecin qui venait de terminer son internat. Cette déclaration de 2018 de l’Académie américaine de pédiatrie n’est en fait qu’une régurgitation de toute l’idéologie, de A à Z. Certains pédiatres ont tenté de la remettre en question, de débattre et d’organiser une table ronde. Ils ont été réduits au silence.

M. Jekielek :

Vous consacrez un chapitre entier de Lost in Trans Nation aux euphémismes. Une grande partie de la marche des “woke” dans toutes les institutions implique cette redéfinition des termes, ou l’utilisation de termes par euphémisme. Dans ce chapitre, vous décrivez cela en détail, et c’est incroyablement important. Par exemple, le terme “top surgery”. On ne se rend pas compte à quel point c’est invasif et à quel point cela change la vie. On a l’impression que c’est quelque chose que l’on peut faire facilement.

Dr Grossman :

Oui.

M. Jekielek :

Veuillez m’en dire plus sur cette utilisation spécifique d’un langage euphémique ou, dans certains cas, tout simplement trompeur.

Dr. Grossman :

Nous pourrions parler toute la journée des termes orwelliens utilisés dans l’idéologie du genre, comme le terme “affirmation”. Si vous affirmez la nouvelle identité de quelqu’un, cela signifie en fait que vous devez nier sa biologie. Mais affirmer semble être un terme si merveilleux. Si quelqu’un n’affirme pas un enfant, quel genre de personne n’affirmerait pas un enfant ? Cela semble terrible.

Ce chapitre sur les euphémismes traite spécifiquement de l’euphémisme “chirurgie du haut”. En tant que médecin, je suis amoureux de la biologie féminine, de la biologie de la reproduction, de la biologie de la grossesse, des liens entre la mère et l’enfant et de la magie, si je puis dire, de l’allaitement et de ce qui se passe pendant l’allaitement. C’est magique.

Pour moi, le terme “chirurgie du haut” est particulièrement choquant, car il laisse croire aux jeunes filles que ce n’est pas grave. Elles sont amenées à croire que leurs seins sont des objets sexuels inutiles. C’est leur but. Vous n’êtes ni une fille, ni une femme, vous n’avez donc pas besoin de ces objets sur votre poitrine.

Il est odieux d’amener des jeunes filles et leurs tuteurs, généralement leurs mères, à signer la ligne pointillée et à se faire enlever les seins. Cela se produit chez des filles âgées de 12 ans à peine. Dans mon livre, je parle des chirurgiens qui disent ouvertement : “Je n’ai pas d’âge minimum requis dans mon cabinet”. Ces chirurgiens obtiennent vraisemblablement le consentement éclairé des jeunes filles et de leur tuteur, qui doit également signer s’il s’agit d’une mineure.

La question que je pose dans le livre est la suivante : “De quel type de consentement éclairé peut-il s’agir ?” Pour obtenir un consentement éclairé valable, la personne doit comprendre exactement ce qui va lui arriver au cours de cette procédure. Qu’est-ce qui va être enlevé ? Quelles sont les conséquences possibles de l’intervention ? Quelles sont les autres possibilités qui s’offrent à elle pour résoudre le problème en dehors de l’intervention chirurgicale ? Quelles pourraient être les conséquences à long terme de l’opération ?

Chloe Cole 🔗 est une détransitionniste de 19 ans qui a courageusement pris la parole et témoigné au Congrès et dans d’autres lieux. Elle a subi une mastectomie bilatérale à l’âge de 15 ans. Quelques semaines après cette mastectomie, elle était en cours de psychologie au lycée, et elle a appris les expériences de Harry Harlow qui a étudié les bébés singes, et l’importance du lien maternel et de l’allaitement.

C’est alors qu’elle a été frappée. Chloé s’est dit : “Oh mon Dieu, je ne pourrai pas allaiter. Je n’ai pas de seins. Je ne pourrai pas allaiter.” Il faut dire qu’on lui avait dit au moment de l’opération : “Vous ne pourrez pas allaiter.” Mais à ce moment-là, elle s’est dit : “Je suis un garçon, et les garçons n’allaitent pas.” Elle a donc subi l’opération.

Chloe Cole :

Cela a provoqué des changements permanents dans mon corps. Ma voix sera à jamais plus grave, ma mâchoire plus pointue, mon nez plus long, ma structure osseuse définitivement masculinisée, ma pomme d’Adam plus proéminente, ma fertilité inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et j’ai l’impression d’être un monstre.

Dr Grossman :

Pour être vraiment informées et donner un consentement éclairé, je soutiens dans le livre que les filles doivent être informées de la fonction réelle de ces organes. Les seins ont une raison d’être et ne sont pas simplement des objets sexuels que les gens regardent. Ils sont bien plus que cela. L’allaitement est une expérience incroyable, tant pour la mère que pour l’enfant. Des liens se tissent.

Des phéromones sont échangées. L’ocytocine ℹ️, l’hormone de la confiance et du lien, est libérée chez la mère et l’enfant. L’ocytocine présente toutes sortes d’avantages pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est tout simplement merveilleusement complexe et génial. J’appelle cela un écosystème.

On dit aux enfants que la terre est un écosystème délicat et que nous devons le respecter. Nous ne pouvons pas supposer que nous aurons un approvisionnement infini en air pur, ni que nous aurons un approvisionnement infini en ressources naturelles. Nous devons être prudents. Nous devons comprendre cet écosystème et l’honorer. Nous sommes tous des écosystèmes délicats.

Ces soins qui affirment le genre effacent tout cela et passent au rouleau compresseur l’ensemble de la profession médicale, de la profession éducative et de la profession de la santé mentale. Ils se contentent de dire : “Bourrez ces enfants de ces médicaments.” Nous n’avons jamais fait cela auparavant. La dernière fois, Jan, que la psychiatrie a essayé d’aider les personnes souffrant de troubles émotionnels en modifiant leur corps, savez-vous quand c’était ?

M. Jekielek :

J’en ai une idée.

Dr. Grossman :

Les lobotomies ℹ️.

M. Jekielek :

Oui, c’est vrai.

Dr. Grossman :

Lobotomies. Il n’y a pas si longtemps, c’était un chapitre horrible de la médecine, pratiqué par des médecins respectés. L’inventeur de cette procédure a reçu le prix Nobel pour avoir eu l’idée que les malades mentaux – certains d’entre eux n’étaient pas vraiment malades mentaux, ils avaient peut-être simplement des problèmes de comportement – pouvaient être traités en insérant un instrument dans leur cerveau. Ils perçaient des trous dans le cerveau, ou bien ils utilisaient l’instrument et pénétraient dans le cerveau par l’orbite de l’œil. Oui, c’était complètement barbare. Ils coupaient la connexion d’une partie du cortex préfrontal au reste du cerveau. Il s’agissait d’une chirurgie très primitive et barbare, pratiquée sans anesthésie.

Cette opération a été pratiquée sur près de 50 000 personnes aux États-Unis, dont Rosemary Kennedy ℹ️. La sœur de JFK ℹ️ et la tante de RFK Jr. ℹ️ ont subi une lobotomie. J’y ai réfléchi. Parce que la famille Kennedy, avec son statut et sa richesse, a dû avoir les meilleurs professeurs pour la conseiller sur ce qu’il fallait faire de Rosemary.

Rosemary était un problème. Elle avait toutes sortes de problèmes de santé mentale et de comportement. Ils ne savaient pas comment l’aider et ils ont fini par lui faire subir une lobotomie. Ecoutez, je n’étais pas là, et évidemment, c’était avant ma naissance. Mais il est clair qu’on a dû dire aux Kennedy : “C’est la norme en matière de soins. Il y a un consensus médical.” C’est ce que les experts ont dit qui allait aider Rosemary, et ils ont signé sur la ligne pointillée. Elle n’a plus jamais été la même et a été placée en institution pour le reste de sa vie. Ce fut une catastrophe.

Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Nous avons connu des tendances en médecine, et certainement en psychiatrie, où des médecins se sont présentés et ont fait la promotion agressive de traitements en affirmant qu’il y avait un consensus médical et en rassurant les familles qui s’inquiétaient pour leurs proches en leur disant que c’était la voie à suivre. C’est ce qui se passe actuellement. De nombreux parents désespérés me contactent.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel d’une autre mère qui me suppliait. Elle m’a donné le numéro de téléphone du chirurgien qui allait opérer sa fille ce jour-là, plus tard dans l’après-midi. Elle m’a écrit un courriel d’urgence le matin et m’a suppliée : “Voici le numéro de téléphone du chirurgien. Appelez-le, s’il vous plaît. Je vous paierai ce que vous voulez. S’il vous plaît, appelez ce chirurgien. Je sais que vous pouvez le faire. Dr Grossman, s’il vous plaît, convainquez-le de ne pas opérer ma fille.” Bien sûr, je ne peux rien faire. Je ne peux pas prendre un téléphone et appeler un chirurgien pour lui dire de ne pas opérer.

Ce que je peux faire, c’est venir faire une interview comme celle-ci et parler de ce qui se passe. Ce que je peux faire, c’est écrire mon livre et mettre en garde les parents, non seulement ceux qui sont actuellement confrontés à ce problème dans leur famille, mais aussi ceux qui pourraient l’être à l’avenir. Je veux qu’ils soient préparés et qu’ils disposent des informations et des connaissances dont ils ont besoin. Mon livre n’est pas destiné à des doctorants. Il s’adresse aux mères et aux pères de tous les jours, afin qu’ils comprennent le paysage. D’où cela vient-il ? Qu’est-ce que c’est ? Que puis-je faire maintenant pour vacciner mes enfants contre cette idéologie ?

M. Jekielek :

Allons-y. C’est l’une des parties les plus importantes de votre livre pour moi aussi. J’ai récemment lu un livre de 75 essais rédigés par les parents PITT [Parents with Inconvenient Truths about Trans – Des parents avec des vérités dérangeantes sur les transgenres 🔗]. C’était choquant, et je n’avais jamais réfléchi à la question du point de vue des parents avant de lire ce livre. C’est un environnement très difficile pour les parents qui essaient d’aider leurs enfants.

Dr Grossman :

Tous les parents à qui j’ai parlé, et j’ai parlé à des centaines de parents, ont été pris au dépourvu. Ils n’ont rien vu venir. Ils n’avaient jamais imaginé que leur enfant ferait une telle annonce. Lorsque cela se produit, ils sont abasourdis. Ils ne savent pas quoi dire. Plus important encore, ils ne savent pas comment aider leur enfant. Ils ne savent pas comment aller de l’avant et quoi faire, et sont donc désavantagés. Mais dans n’importe quelle crise et dans n’importe quelle situation, si vous êtes préparé, vous avez un avantage.

Ce que je veux que les parents sachent, c’est qu’il y a tant de choses qu’ils peuvent faire quand leurs enfants sont encore jeunes. Je n’en citerai que quelques-unes, et le livre en contient bien d’autres. Tout d’abord, ils peuvent commencer à exposer leur enfant à ces vérités biologiques. Par exemple, vous avez une fille et vous voulez qu’elle sache qu’elle était une fille dès le moment où elle a été créée. Dès le moment où elle a été formée sur cette terre, elle était une fille. À partir de ce moment, elle sera toujours une fille.

Il n’y a pas d’assignation dans la salle d’accouchement. Je veux que même les petits enfants entendent cela de la bouche de leurs parents. Je veux que leurs parents les touchent en premier. Plus tard, à l’école ou même au jardin d’enfants, il existe toute une bibliothèque de livres destinés aux enfants d’âge préscolaire qui insistent sur ce point de manière très agressive.

Si votre fille sait déjà qu’elle a été une fille dès le premier instant de son existence et qu’elle l’a entendu à maintes reprises de votre bouche, lorsqu’elle sera exposée pour la première fois à l’expression “assignée à une femme à la naissance” (AFAB), elle dira : “Non, ce n’est pas vrai. Je n’ai pas été assignée. J’ai toujours été une fille et je serai toujours une fille”.

Vous lui donnez déjà des moyens de faire preuve d’esprit critique. Lorsqu’elle entendra ces choses, cela ne lui semblera pas correct. Peut-être que le reste ne lui semblera pas correct non plus. Vous voulez expliquer à votre enfant que nous avons tous de l’ADN dans chaque cellule. Cela n’a pas besoin d’être très compliqué. Vous pouvez simplement dire que c’est comme le centre de contrôle, comme un ordinateur qui a un certain programme. S’il y a un petit problème dans ce programme, et si le programmeur a fait une petite erreur, ce sera un gros problème. Notre ADN est ce programme.

Je veux que les enfants comprennent que chaque partie de leur système, leur cœur et leurs poumons, et certainement leur cerveau, est influencée par le fait qu’ils aient deux X ou un XY. Nous devons honorer cela de la même manière que nous honorons d’autres choses en biologie et dans les systèmes biologiques.

L’autre chose qu’il est important de dire aux filles et aux garçons dès leur plus jeune âge, et les parents doivent également assimiler cette idée et y croire vraiment, c’est qu’il y a de nombreuses façons différentes d’être un garçon et un homme, ou une fille et une femme. Nous sommes tous une mosaïque de masculinité et de féminité. Parfois, le père le plus masculin, joueur de football et dur à cuire, a un fils très féminin. Il faut comprendre qu’il y a toutes sortes de façons d’être un homme ou une femme, et il ne faut pas donner à l’enfant des commentaires négatifs sur sa façon d’être.

En ce qui concerne l’enfant lui-même, vous voulez qu’il ne se sente pas mal d’être un peu différent du groupe stéréotypé de garçons de sa classe qui parlent tous de voitures ou d’autres choses. Je déteste ces stéréotypes. Nous détestons tous les stéréotypes. Mais si cette idéologie est si terrible, c’est en partie parce qu’elle impose les stéréotypes dans la discussion.

L’une des autres choses que les parents peuvent faire est d’inculquer à l’enfant qu’il existe différentes façons d’être homme ou femme et qu’il ne faut jamais abîmer son corps de quelque manière que ce soit pour paraître plus masculin ou plus féminin. Nous pouvons nous habiller comme nous le voulons et avoir la coupe de cheveux que nous voulons, et tout cela est très bien. Nous ne voulons pas jouer avec des médicaments et des chirurgies invasives qui ne sont pas bons pour nous.

Jan, je voudrais ajouter quelque chose à ce stade, et j’aurais peut-être dû le dire plus tôt. Il y a des individus extrêmement rares pour qui vivre en tant que sexe opposé et subir ces procédures médicales peut en effet être la bonne chose à faire. Certaines personnes affirment que les opérations et les hormones du sexe opposé leur ont sauvé la vie et qu’elles ne peuvent imaginer leur vie sans cela. Le fait est que nous n’avons aucune preuve qu’il s’agit de la majorité des personnes qui ont recours à la médicalisation, et nous n’avons aucun moyen de prédire à l’avance qui finira par être satisfait et qui ne le sera pas.

M. Jekielek :

Les enfants sont très présents sur Internet, et cela ne fait qu’augmenter, malgré les preuves de plus en plus nombreuses du caractère addictif de certaines de ces applications et de l’attrait de certains de leurs contenus. Dans certains des essais des parents du PITT, il est question de la prévalence de la pornographie et de la dépendance qu’elle peut engendrer, et de la manière dont elle peut les amener à réfléchir à leur identité. Si vous êtes un parent aujourd’hui, comment gérez-vous Internet ?

Dr Grossman :

Je ne saurais trop insister sur le fait qu’il est essentiel que les parents soient conscients de ce que fait leur enfant sur Internet. Sinon, c’est comme si vous conduisiez votre enfant dans le quartier le plus criminel et le plus drogué de la ville, et que vous le laissiez entrer et sortir de chez les gens. L’internet est un endroit très dangereux. Il n’est pas rare que des enfants expliquent qu’ils ont été amenés à adopter une nouvelle identité à cause d’une personne rencontrée sur Internet.

Dans mon livre, je décris plusieurs enfants qui ont été obsédés par des relations avec des inconnus rencontrés sur Internet et qui ont eu un impact important sur leur façon de penser et sur leur comportement. L’une des annexes à la fin du livre est rédigée par un expert sur toutes sortes de filtres et de moyens permettant aux parents de surveiller l’utilisation d’Internet et de limiter les sites web, les contacts et à peu près tout. C’est obligatoire.

Vous avez beau avoir le meilleur enfant du monde, les tentations ne manquent pas. L’un de ses amis peut lui envoyer un lien. Vous ouvrez ce lien et il peut s’agir du pire type de pornographie que vous puissiez imaginer. Ils l’ont vu et il est impossible de l’effacer. Vous devez vraiment surveiller l’utilisation que fait votre enfant de l’internet.

M. Jekielek :

Une autre question porte sur la manière de traiter les écoles qui peuvent être à l’origine de cette idéologie du genre. Parlez-moi de cette question et des autres que vous souhaitez mentionner.

Dr. Grossman :

J’ai deux annexes qui ont été rédigées par de brillants avocats experts dans le domaine des droits parentaux, et l’une d’entre elles porte sur les écoles. Cela ne concerne pas seulement les parents dont l’enfant s’interroge sur son identité sexuelle. Il concerne toutes les familles, car vous pouvez constater que l’idéologie radicale en matière de sexualité et de genre est présentée aux enfants dans les écoles, dans différents contextes. Ce que vous voulez faire, c’est mettre l’école en garde.

Même si votre enfant n’entre qu’en maternelle, vous voulez que l’école sache que vous ne voulez pas que votre enfant soit exposé à l’idéologie du genre. Vous voulez être informé à l’avance de tous les cas où cette idéologie sera enseignée. Vous ne voulez pas que votre enfant assiste à ce cours. Vous ne voulez pas que votre enfant adhère à un club scolaire où l’on discute de ces questions. Vous n’autorisez pas votre enfant à rencontrer le conseiller d’orientation à votre insu, ou tout autre tiers à votre insu.

Vous n’autorisez certainement pas l’école à procéder à la transition sociale de votre enfant, c’est-à-dire à lui donner un nouveau nom et de nouveaux pronoms. Dans mon livre, j’évoque de nombreux cas de poursuites judiciaires contre des écoles, non seulement dans les États bleus, mais aussi dans les États rouges, où les écoles cachent ces informations aux parents et créent un fossé entre l’enfant et ses parents.

Je propose ces annexes sur la manière dont vous pouvez traiter de manière proactive avec l’école afin d’éviter ce genre de scénarios. Mettez l’école en alerte. Connaissez vos droits. Les parents ont le droit constitutionnel d’être responsables et de diriger l’éducation, les soins de santé et les soins de santé mentale de leur enfant. La Cour suprême a été très claire sur ce point. Les parents doivent connaître leurs droits.

Une autre annexe importante, rédigée par les mêmes avocats, concerne les services de protection de l’enfance. Malheureusement, dans certains cas, les services de protection de l’enfance sont sollicités par des familles qui refusent d’adhérer au discours sur l’identité de genre. Elles refusent d’utiliser les noms et les pronoms et emmènent leurs enfants dans une clinique spécialisée. On parle désormais de violence psychologique et de négligence médicale.

J’ai raconté l’histoire terrible d’un enfant qui a été retiré pour ces raisons. Les parents doivent connaître leurs droits. Qu’est-ce que j’ai d’autre ? J’ai une annexe avec des notions de biologie de base pour les mamans et les papas ordinaires. Je veux que vous sachiez quoi dire lorsqu’un lycéen ou un élève de quatrième rentre à la maison et dit à table : “Il est aussi normal d’être trans que d’avoir les cheveux roux. L’intersexualité est aussi normale que le fait d’être roux”. Ce n’est pas tout à fait correct.

Je veux que les parents comprennent comment le langage et la biologie elle-même sont en fait cooptés, détournés et utilisés pour cet agenda. J’ai également ce document ; la biologie, les écoles et la CPS (?). J’ai une liste d’articles clés actuels sur ce sujet, de sorte que si vous avez un rendez-vous avec votre directeur, votre conseiller d’orientation, votre thérapeute ou votre pédiatre, vous pouvez vous rendre à leur bureau si c’est quelque chose dont vous devez discuter avec eux.

Vous pouvez leur dire : “Écoutez, vous n’avez peut-être pas entendu parler de l’autre côté de l’argument. Il y a en fait un débat en cours, et j’ai fait beaucoup de recherches. Voici quelques articles écrits par des leaders dans le domaine qui sont de l’autre côté du débat sur les soins qui tiennent compte de l’appartenance sexuelle. Je vous en prie, jetez-y un coup d’œil et nous pourrons ensuite en parler plus longuement”.

C’est ce que je fais. Ce qui me réjouit vraiment, Jan, c’est qu’en écrivant ce livre, j’ai décidé d’utiliser tous les liens que j’ai avec les parents. Avec l’aide des parents, j’ai réalisé une enquête internationale demandant aux parents qui ont ou ont eu un enfant en détresse sexuelle : “Qu’auriez-vous aimé savoir ou avoir fait avant que tout cela ne se produise dans votre famille, avant que votre enfant ne vienne vous l’annoncer ? Qu’auriez-vous aimé savoir ? Quelles informations souhaiteriez-vous partager avec d’autres familles qui pourraient vivre cette situation à l’avenir et qui pourraient rendre leur expérience de cette grande difficulté un peu plus facile ?”

J’ai reçu des réponses de 500 parents dans 17 pays différents. Dans une annexe du livre, j’ai rassemblé les commentaires précieux et touchants que j’ai reçus de ces parents. Il s’agit de conseils de parent à parent, car qui sait mieux que les parents qui ont déjà traversé cette épreuve, certains depuis de nombreuses années ?

M. Jekielek :

Que font les gens lorsqu’ils sont confrontés à cette situation dans leur propre maison ?

Dr. Grossman :

Ce n’est pas facile. Ce que vous essayez de faire, c’est de marcher sur une corde raide. La corde raide, c’est d’une part : “Je suis avec toi, je suis connecté à toi, je t’aime, et quoi que tu traverses, j’en fais partie. Je vais vivre cela avec vous, vous soutenir et faire autant de recherches que nécessaire pour devenir un expert en la matière.” C’est un côté de la médaille.

L’autre côté, c’est : “Je ne vais pas vous donner ce que vous voulez maintenant avec ce que vous me demandez. Je ne vais pas vous appeler par un nom différent ou des pronoms différents, et je ne vais pas prendre rendez-vous dans une clinique spécialisée dans les questions de genre pour obtenir des bloqueurs de puberté. Ce n’est pas ce que je fais en ce moment”. Il s’agit de trouver un équilibre entre ces deux choses. Le conseil que je donne aux parents est que votre enfant a besoin de vous. Cela n’en a peut-être pas l’air. Ce n’est peut-être pas le cas, mais n’oubliez pas que votre enfant a besoin de vous et qu’il veut votre approbation. Il s’agit d’une conversation difficile pour votre enfant également.

Ce que vous voulez, c’est utiliser ce temps pour vous concentrer sur l’enfant. Ce n’est pas le moment de se disputer. Ce n’est pas le moment de commencer à chercher sur Google des données et des informations sur le suicide ou les bloqueurs. Vous voulez que ce soit un moment où votre enfant quitte la conversation en se disant : “Ils n’ont pas été d’accord avec moi. Ils ne me donnent pas ce que je veux pour l’instant, mais ils ne m’ont pas rejeté du tout. Ils ne m’ont pas fait me sentir mal pour ce que je ressens en ce moment. Ils veulent comprendre. Ils veulent en savoir plus. Ils sont ouverts”. Vous voulez montrer à votre enfant qu’il peut y avoir de gros désaccords entre les gens, mais que cela ne signifie pas que vous devez perdre votre connexion amoureuse.

C’est peut-être le premier point sur lequel vous n’êtes pas du tout d’accord avec votre enfant. Car certains de ces enfants ont été, jusqu’à présent, incroyablement dociles. Ils étaient parfaits, ne causaient jamais d’ennuis, et puis les parents ont été frappés par ce gros problème. Tout d’abord, il s’agit d’une conversation centrée sur l’enfant. En tant que parent, êtes-vous en train de paniquer ? Oui. Vous n’arrivez pas à croire que vous allez avoir cette conversation avec votre enfant ? Oui. Vous devez mettre cela de côté, et vous pourrez paniquer plus tard. Vous devez garder le contrôle.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas facile. Certains parents me disent que lorsqu’ils parlent à leurs enfants, ceux-ci disent parfois des choses tellement scandaleuses qu’ils se mordent la langue. Leur langue saigne parce qu’ils se retiennent de répondre et de dire : “Tu es fou ? Où as-tu entendu cela ? C’est impossible. Comment peux-tu dire des choses pareilles ?” Mais ce n’est pas ce que vous faites au cours de cette conversation.

Vous dites : “Oh, wow. Je ne m’attendais pas à cela. Je suis surpris. Dites-m’en plus. Quand avez-vous commencé à ressentir cela ? Où en avez-vous entendu parler ? Pouvez-vous m’expliquer ce que vous voulez dire lorsque vous affirmez que vous êtes en fait un garçon ? Comment pouvez-vous le savoir ? S’il vous plaît, dites-le moi et éduquez-moi. Tu en sais plus que moi sur ce sujet. Dis-moi comment ça marche”. L’enfant répondra souvent : “Je ne sais pas, je me sens comme ça” ou “Je ne sais pas, je l’ai lu quelque part, c’est sur Internet”. C’est sur Internet”.

Je veux que les parents comprennent que même si l’enfant donne l’impression d’être sûr à 100 %, ce n’est pas le cas. Croyez-moi. Ils ne le sont pas du tout. C’est ce qu’ils veulent faire croire. Ils veulent avoir l’air sûrs d’eux, adultes et dire : “J’y ai beaucoup réfléchi, maman et papa, et c’est ce que je suis et c’est ce que je veux.”

Vous pouvez dire : “D’accord. Dis-m’en plus. Prenons le temps. Je vais faire des recherches. Je vais regarder vos sites web. Je vais peut-être trouver mes propres sites”. Il faut essayer de ne pas s’opposer à l’enfant et de ne pas se tenir en face de lui. Vous marchez à côté de lui.

L’enfant a un problème. Comme pour n’importe quel autre problème que votre enfant peut vous soumettre, vous allez être à ses côtés. Vous allez marcher sur le chemin avec lui. Cela ne veut pas dire que vous serez toujours d’accord. Vous ne serez pas toujours d’accord, mais vous voulez vous accrocher à eux.

Je ressens beaucoup d’empathie pour les parents. Voyez-vous, alors que l’enfant apprend l’idéologie du genre, le fait d’être né dans le mauvais corps et toutes ces choses, il est également amené à croire que toute personne qui s’oppose à cela, toute personne qui ne “respecte pas votre identité” ou qui ne vous permet pas d’exprimer votre “moi authentique” est une mauvaise personne. Ce n’est pas une bonne personne, mais une personne transphobe et haineuse.

Beaucoup d’enfants me disent : “Mon Dieu, mes parents étaient si merveilleux sur tous les autres sujets et ils ont toujours été si respectueux des LGBT. Puis je suis venu les voir et j’ai révélé ma nouvelle identité.” Il y a de la déception. Mais il y a aussi ce sentiment : “Oh mon Dieu, mes parents sont comme ces parents. Ils sont comme ces gens transphobes.” C’est un raisonnement en noir et blanc. Les enfants sont endoctrinés pour penser en noir et blanc.

C’est pourquoi il est si difficile pour les parents de s’accrocher émotionnellement à l’enfant, tout en refusant de suivre le mensonge. Je vais appeler cela un mensonge – affirmer le sexe opposé de ce que l’enfant est réellement, ou accepter que l’enfant devienne un autre sexe et nier sa biologie sans avoir à en payer le prix. Ils vont payer un prix énorme pour avoir nié leur biologie.
Le chapitre que j’ai écrit s’intitule Lasagna Surprise, et j’y présente un modèle de conversation. Il s’agit d’une conversation idéale et d’un objectif à atteindre. Cela va-t-il se passer exactement comme le dit le psychiatre ? Non, bien sûr. Les parents sont humains et vont faire des erreurs. Bienvenue dans l’humanité. Vous allez faire une erreur. Vous ne saurez pas quoi dire. Mais il s’agit de lignes directrices de base pour les premières conversations.

M. Jekielek :

Miriam, cette conversation a été fascinante. Avez-vous des réflexions finales à formuler ?

Dr Grossman :

J’ai vu tellement de choses avec ces familles et ces enfants que je me suis investie corps et âme dans ce livre plus que dans mes autres livres, en fait, parce que je veux tellement prévenir les souffrances inutiles. C’est une catastrophe provoquée par l’homme dans laquelle nous nous trouvons en ce moment. C’est l’œuvre de l’homme. Ce n’est pas la schizophrénie. Ce n’est pas le trouble bipolaire que je vois tant en tant que psychiatre. Il s’agit en fait d’une catastrophe provoquée par l’homme. Je veux prévenir les souffrances inutiles et je pense que ce livre y contribuera. J’ai donné aux parents tant d’informations, tant d’outils et tant de moyens de protéger leurs familles et de les vacciner contre ces idées dangereuses.

Je terminerai en disant que je ne veux plus que des familles m’envoient des courriels pour demander un rendez-vous pour leur enfant. Je veux que leurs enfants s’épanouissent, qu’ils réussissent, qu’ils soient heureux avec ce qu’ils sont, qu’ils aiment ce qu’ils sont et qu’ils grandissent pour devenir des personnes saines et heureuses avec toutes les options qui s’offrent à elles, que ce soit le mariage, la famille ou les enfants. Ces enfants qui reçoivent des soins de réaffirmation du genre deviendront des patients à vie. Ils deviendront des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie. C’est ce que nous voulons éviter. Merci beaucoup de m’avoir invité.

M. Jekielek :

Dr Miriam Grossman, c’est un plaisir de vous recevoir.

Dr Grossman :

Merci beaucoup.

M. Jekielek :

Merci à tous d’avoir rejoint le Dr Miriam Grossman et moi-même pour cet épisode d’American Thought Leaders. Je suis votre hôte, Jan Jekielek.

Cet entretien a été édité pour plus de clarté et de concision.




Parents en colère… contre le Gardasil














« Servir les Riches » : l’enquête sur les domestiques au service des milliardaires

[Source : apar.tv]

Alizée Delpierre est sociologue, spécialiste des inégalités sociales, de la domesticité, et notamment de la domesticité chez les classes supérieures très fortunées.

Dans son livre « Servir les Riches » (Ed. La Découverte) elle enquête comme l’auteure Zoé Sagan sur le rapport entre les domestiques et ceux qu’ils servent : les grandes fortunes.

Ce rapport domestiques/riches est un lieu d’observation privilégié de la lutte des classes, et interroge sur la nature complexe des rapports de dominations.

Le monde des domestiques attire pour sa proximité avec le pouvoir et les rétributions ce cela implique…mais il inquiète aussi par la violence sociale, et les abus qu’il engendre.

Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Alizée Delpierre nous partage les analyses et les expériences incroyables vécues au cours de son enquête….




« La nouvelle loi européenne sur le numérique est un jeu de dupes irréalisable »

[Source : limpertinentmedia.com]

Par Amèle Debey

Éric Filiol est un scientifique de formation. Après 22 ans dans l’armée de terre française, où il a toujours fait de la recherche et de l’opérationnel, il a travaillé dans le domaine des technologies de l’information et dans le monde du renseignement. Ses connaissances en cryptanalyse expliquent son expertise sur certaines histoires suisses liées au canton de Zoug et de Crypto AG. Cet ancien lieutenant-colonel est spécialisé en cryptologie et en virologie informatique, dans le domaine de la défense et de l’attaque. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en cryptologie (BESSSI), d’un doctorat en mathématiques appliquées et informatique de l’Ecole Polytechnique et d’une habilitation à diriger des recherches (HDR) en informatique, de l’Université de Rennes. Il possède également des qualifications OTAN dans le domaine du renseignement et de l’Info Ops. Et il est inquiet. Interview.

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Amèle Debey, pour L’Impertinent : Selon vous, nos décideurs ne sont plus formés à la technique, qu’entendez-vous par là ?

Éric Filiol : Ils ne l’ont jamais été. Si je prends le cas spécifique de la France, les politiques font des études littéraires, juridiques ou en sciences humaines — ce qu’on appelle un peu ironiquement les sciences molles en France. Dans le monde francophone, la connaissance est classée en sciences dures et sciences humaines. Les premières (les mathématiques, la physique, la chimie, etc.) ont pour objet tout ce qui concerne la nature et l’univers. Les connaissances et les certitudes que l’on peut démontrer, que ce soit par le raisonnement (les mathématiques) ou l’expérimentation reproductible. Les sciences humaines (droit, histoire, littérature…) sont tournées vers l’homme. Ce ne sont que des certitudes relatives et limitées dans le temps. Il n’y a aucun absolu possible : tout est à la fois vérité et mensonge. Les êtres humains ont toujours besoin de s’opposer les uns aux autres.

Pour revenir aux hommes politiques, il est rare de trouver des formations scientifiques. Je crois que la dernière en date était Madame Merkel, qui était chimiste. Peut-être que cela expliquait qu’elle soit un peu plus raisonnable que les autres. À la base, la formation des hommes politiques n’est absolument pas tournée vers la science. À dire vrai, cela tient peut-être au fait qu’en science, il est difficile de mentir. Quand les hommes politiques commencent à comprendre quelque chose, comme Thierry Breton par exemple, on le case à la Commission européenne pour être sûr qu’il ne gênera pas. On a un véritable problème de formation de nos élites. Et le problème n’est pas spécifique à la France. Autrefois, les hommes politiques savaient s’entourer de vrais spécialistes venant d’horizons différents, avec le service du bien commun et de l’État chevillé au corps. De nos jours, nous sommes dans l’information permanente, le buzz, la polémique, la recherche du lucre et autres. On n’interroge plus la légitimité des conseillers, leur expérience sur le terrain, mais d’autres considérations prennent le pas : la docilité, le copinage, l’effet de cour…

En science, une mauvaise décision peut être grave, mais elle l’est beaucoup plus dans les sciences humaines, en particulier dans le domaine des relations internationales et de la diplomatie. C’est une véritable catastrophe qui vaut de très nombreux déboires à la France actuellement. Dans le champ des relations internationales et du renseignement, les hommes politiques sont de plus en plus entourés de gens incompétents, beaucoup trop jeunes qui ne connaissent finalement rien alors qu’il existe des experts reconnus, sur le terrain depuis plus de vingt ans, qui parlent la langue et qui ne sont jamais consultés. Les jeunes conseillers se multiplient dans les ministères, qui donnent des avis absolument pas autorisés sur des affaires internationales ou sur des problématiques de zones — comment notamment en Afrique en ce moment — avec des impacts sur notre diplomatie et sur notre capacité à entretenir de bons rapports. Je suis convaincu que les hommes politiques sont désormais coupés de la réalité de manière préoccupante et qu’ils sont intoxiqués par des opinions et non plus des faits.

N’est-ce pas parce que la science implique le doute constant, quand la gouvernance demande des certitudes ?

Oui et non. La seule science pour laquelle on n’a pas de doute est les mathématiques. Et encore, tout dépend de l’ensemble des postulats de départ. C’est le mécanisme de la preuve. C’est la seule science exacte.

En sécurité informatique, beaucoup de choses reposent sur des suppositions qui n’ont jamais été démontrées (en sécurité par exemple, le célèbre problème P est différent de NP ?), mais on peut appliquer le principe de précaution. On peut quand même avoir des certitudes si ce principe de précaution est bien géré. En physique et en chimie ou autres sciences expérimentales, l’expérience est ce qui nous confronte au réel. En informatique, c’est la capacité de l’homme à résoudre un problème ou pas. Là où ça coince, c’est que dans les sciences expérimentales, on est toujours à la merci du mécanisme de validation scientifique qui veut qu’autrui rejoue l’expérience. Or, on assiste à un accroissement du nombre de fraudes scientifiques dues aux enjeux (humains, financiers, pouvoir) impliqués, au manque de temps et/ou d’experts consciencieux pour analyser, vérifier, retester.

En sécurité de l’information, le problème est qu’on ne publie pas tout ce qu’on sait faire. Si quelqu’un sait attaquer un système de chiffrement ou un système d’information, les gens qui ont les meilleurs moyens — je pense aux agences gouvernementales — ne vont pas publier une telle connaissance pour conserver un avantage sur l’adversaire. Le gros problème de la sécurité vient finalement du fait que c’est un jeu à variables cachées permanent. C’est toute la différence entre le monde de l’attaque et celui de la défense. Je connais quelques techniques de cryptanalyse — ce qu’on appelle l’attaque des systèmes de chiffrement — qui ne sont toujours pas publiques, mais qui représentent un avantage non négligeable pour celui qui les connaît et j’imagine sans peine qu’il y en a beaucoup d’autres. Cela, bien sûr, représente un inconvénient pour celui qui est chargé de développer un système de chiffrement ou plus généralement de sécurité puisqu’il ne peut travailler qu’avec les connaissances ouvertes. La sécurité n’est prouvable que par rapport à ce que l’attaquant a bien voulu rendre public.

(Re)lire notre enquête : Pass sanitaire mondial de l’OMS : l’inquiétude des spécialistes

Dans le monde de l’informatique et de la sécurité, les dés sont pipés dès le début. Comme la cybersécurité est un enjeu mondial, les États et les industriels qui travaillent pour eux ont toujours intérêt à ce qu’il y ait un delta de connaissances entre celui qui peut attaquer et celui qui peut défendre. De nos jours, le marché des zero-day est le plus bel exemple (ce n’est pas le seul, il faut aussi considérer le cas des portes dérobées ou backdoors). Les zero-day sont des failles connues d’un petit nombre de gens, qui se négocient très chères pour les plus critiques (quelques millions de dollars l’unité) qui ne sont volontairement pas corrigées pour permettre des attaques. L’affaire Pegasus l’a démontré, entre autres nombreux exemples plus ou moins publics. Il y a donc des gens qui savent qu’il y a des failles, qui n’avertissent pas la communauté pour qu’elles soient corrigées, mais qui les vendent sous le manteau. Et on connaît les sociétés (environ une bonne dizaine) dont c’est le principal business, dont les premiers clients sont les États.

Donc s’il n’y a pas de gens formés à cela dans l’entourage des politiques, si eux-mêmes n’ont pas le choix, ni la prudence de s’entourer des bons experts ou d’une variété d’experts suffisante, ils prennent des décisions avec une vision biaisée.

Vous parliez de Thierry Breton tout à l’heure. Il est au cœur de l’actualité en ce moment avec l’instauration de la nouvelle loi européenne sur le numérique qui se targue de « signer la fin d’une ère de non-droit ». Qu’en pensez-vous ? Est-ce réalisable sur le plan technique de surveiller tous ces géants du web et est-ce qu’on ne risque pas la censure sous couvert de lutte contre la désinformation ?

Ce n’est non seulement pas réalisable, mais c’est un jeu de dupes. Les lois européennes peuvent exister, à la fin si on veut les appliquer, on entre inévitablement dans un rapport de force avec les USA et de plus en plus avec la Chine. Les cas récents sont nombreux. L’Europe n’a pas de fondements politiques suffisant pour n’être rien de plus qu’une colonie numérique et économique de ces deux super puissances. Les GAFAM (les BATX, leurs équivalents chinois) sont trop puissants et surtout ils constituent une partie formidable de l’appareil de renseignement de ces États. La décision du 10 juillet 2023 montre toute la faiblesse de l’Europe et que, dans les faits, elle reste inféodée aux USA en se mentant à elle-même. La nomination par l’UE de Fiona Scott Morton (USA) pour surveiller les GAFAM est un autre bom exemple.

Les meilleurs hackers travaillent-ils pour des agences gouvernementales, selon vous ?

Il y en a. Cela dépend. Il y a un effet culturel. Les super puissances prennent les meilleurs là où ils sont. Elles regardent leur potentiel. La motivation peut être une véritable conscience nationale. Aux États-Unis, on va leur donner de gros salaires avec de fortes contraintes. S’ils sont un peu rétifs et anti-État, on passera à une méthode peut-être un peu plus musclée. En Chine et en Russie, par exemple, c’est plutôt le pistolet dans le dos. Encore qu’il y ait beaucoup de hackers patriotes. Il y a de nombreuses motivations différentes, l’argent étant la première et la plus forte.

« Le piratage est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences »

Le problème c’est qu’en Europe, où on s’autoflagelle à l’envi, on veut être plus vertueux que la vertu elle-même. Dans le cas de la France, si on n’a pas fait une grande école d’ingénieur, on n’a pas voix au chapitre. C’est dramatique, car nous avons toute une communauté de hackers assez reconnue dans le monde. On a un système éducatif particulier et encore plus un esprit unique (un mélange d’esprit gaulois et de Descartes qui nous fait exceller dans le domaine de la sécurité) et on se coupe d’un certain nombre de visions.

Souvent, ces hackers sont dans des sociétés privées, qui cherchent à faire leur business, mais qui ne sont pas valorisés comme ils le devraient humainement et techniquement, parce qu’on a encore une sorte d’élitisme de mauvais aloi qui fait que l’on regarde plutôt la naissance que le potentiel. Ce n’est pas un hasard si certaines communautés étrangères sont plus fortes que nous. Ce n’est pas forcément dû à la qualité, c’est simplement qu’ils sont beaucoup plus pragmatiques. En France, le pedigree de départ confronte très vite à l’effet « plafond de verre ».

C’est le cas dans le monde du travail en général, me semble-t-il…

Oui, c’est pour cela que je parlais de l’aspect culturel. Pourquoi la Suisse — qu’on identifie comme un monde de banquiers alors que la grande force de la Suisse c’est avant tout l’industrie. La Suisse c’est l’horlogerie, c’est la haute ingénierie. Nous Français sommes tellement ignares que l’on ne voit en la Suisse que les banques. Or, pourquoi la Suisse a réussi, comme l’Autriche et en partie l’Allemagne, c’est parce qu’elle sait encore fabriquer des ingénieurs maison. À travers l’alternance, mais pas celle à la française. Ils prennent les gens et en font de vrais ingénieurs tout au long de leur vie. C’est une approche culturelle différente. Ce n’est pas étonnant que ces pays-là soient en avance dans bien des domaines.

Il semblerait cependant que la Suisse soit un peu à la traîne sur le plan de la cybersécurité. Les sites de la Confédération ont récemment été victimes de sévères attaques par des hackers russes…

Que ceux qui n’ont pas été attaqués par les hackers russes lèvent la main ! Il n’y en a aucun. Les États-Unis et la France en sont victimes en permanence. Les autres n’en parlent pas. Il y a des attaques dont je ne peux pas parler parce qu’elles ne sont pas publiques, mais qui ont fait extrêmement de mal à des fleurons mondiaux de la sécurité, qu’ils soient européens ou américains. Les cas sont de plus en plus nombreux de vols de données très sensibles (données industrielles, mots de passe en clair de clients…). C’est un carnage mondial dont nous ne pouvons pas encore mesurer les conséquences totalement.

La Suisse n’est donc pas forcément en retard sur le plan de la cybersécurité ?

Non. Quand on regarde son système éducatif, entre l’ETH de Zurich, l’EPFL de Lausanne, la HEIG-VD d’Yverdon pour ne citer que ceux-là… il y a quand même de très beaux fleurons. Elle n’est pas en retard, elle fait moins parler d’elle. C’est différent. Mais, en termes d’attaque, elle n’est ni plus ni moins ciblée. J’aurais plutôt tendance à dire que son système fédéral fait qu’elle est un peu moins mal protégée.

« Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques »

Le vrai problème — et il s’agit d’une hypocrisie mondiale — est que tous les systèmes sont attaqués parce qu’ils utilisent les mêmes technologies. On utilise tous des technologies que plus personne ne maîtrise. Quand la Suisse se fait attaquer, c’est au niveau de systèmes dans lesquels il y a des failles. Ces failles ne sont pas suisses, mais américaines parce que la technologie est américaine. Il faut arrêter de voir la nationalité des victimes, mais plutôt celle de ceux qui fournissent les produits et les technologies. Les entreprises concernées, qui ne font rien de vraiment significatif sinon que de fournir des rustines sur les passoires qu’elles vendent, devraient être lourdement condamnées.

À tout concentrer dans les mains de quelques acteurs, le problème est que lorsque l’on trouve une faille dans un système que tout le monde utilise et qu’en plus on ne la documente pas trop, tous les clients en sont victimes. Le problème est la trop forte hégémonie d’un faible nombre d’acteurs technologiques, tellement puissants qu’ils ne veulent rien faire.

Pourquoi les Russes, les Ukrainiens, les Chinois, les Indiens ont ou sont en train de développer des technologies un peu plus souveraines et d’avoir leurs propres standards (en particulier en cryptologie) ? Parce qu’ils savent que d’une part ils ne peuvent pas faire confiance aux pays producteurs, mais surtout parce que dans l’informatique, la sécurité a été vers une uniformisation alors que l’on sait que, dans bien des domaines, la variété est un facteur de richesse et de sécurité. Le seul cas de la backdoor mise à la demande de la NSA dans un standard cryptologique (DUAL_ECC_RBG) résume à lui seul le propos.

Le simple concept de cybersécurité n’est-il pas une illusion ? Au bout du compte, doit-on accepter le fait que nous n’arriverons jamais à nous prémunir de ces attaques ?

C’est effectivement une illusion : on nous vend de la sécurité alors qu’elle n’est pas possible pour des tas de raisons : la concentration que je viens d’évoquer, le fait que les États n’ont pas intérêt à ce qu’il y ait une sécurité absolue.

Pourquoi la Commission européenne est en train de dire qu’il faut mettre des backdoors dans le chiffrement1 ? Pourquoi le marché très juteux des zero-day est toléré ? La plus grosse société, autrefois française, est maintenant aux USA et travaille activement avec la NSA. Imaginons que demain nous ayons un système réellement inexpugnable. Les premiers à l’interdire seront les États. Les pays veulent amoindrir leur sécurité, mais être les seuls à en profiter. Douce illusion puisque les hackers sont là aussi.

La Suisse vient d’achever la révision de sa loi sur la protection des données. Elle se veut plus efficace que le Règlement général sur la protection des données européen (RGPD). Qu’en pensez-vous ?

Le RGPD est une vaste plaisanterie depuis le 10 juillet dernier. Jusque-là, on avait ce qu’on appelle la directive Schrems II. Avant, les États-Unis « garantissaient » la protection des données transférées par l’Europe grâce au Privacy shield2, une garantie totalement illusoire pour ne pas dire un mensonge éhonté. Max Schrems (un activiste autrichien militant pour la protection des données, NDLR) a démontré que ce n’était pas vrai. Que les services de renseignement américains puisaient dans les données européennes. Ce qu’avait également démontré Snowden : les données européennes font l’objet d’un pillage systématique. Depuis l’arrêt Schrems II, il est interdit de faire ce que l’on appelle un transfert hors Union européenne. Que ce soit aux États-Unis ou en Chine, puisque maintenant on a des plateformes de cloud chinoises (qu’une partie de l’industrie automobile française utilise, pour info).

En mars 2022, quand le président Macron et le reste de l’UE ont toqué à la porte du président américain pour dire « on veut bien se couper du pétrole et du gaz russe, mais il faut nous aider en nous en vendant », Joe Biden a accepté à la condition de rétablir l’accès aux données. Ce qu’on appelle un chantage.

« La Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière »

Le 10 juillet de cette année, Madame Von der Leyen, sans consulter le Parlement européen, a autorisé le transfert des données hors Union européenne. Et le plus beau, c’est qu’en cas de contestation, c’est une entité contentieuse américaine qui tranchera les cas litigieux !

Les données des Européens sont de bien meilleure qualité, car elles sont mieux collectées et traitées. Les données américaines sont des paillettes d’or dans beaucoup de boue, tandis que nous ce sont de grosses pépites. Elles représentent 5000 milliards de dollars par an. Les Américains ont donc gagné le 10 juillet 2023.

Mais le même problème va se poser aussi avec la Chine, car la deuxième plateforme mondiale de cloud est Ali Baba.

Malheureusement, il semble que si sur certaines choses la loi suisse va plus loin que le RGPD, elle comporte en revanche des points préoccupants (l’article 6 en est un). Concernant l’envoi des données vers les USA, le constat est que la Suisse va suivre la même voie que l’UE et se faire berner de la même manière. La notion de « sociétés américaines certifiées (dans le cas du DPF) » est une escroquerie intellectuelle destinée à masquer la faiblesse politique et économique des pays de l’espace européen. J’espère que Max Schrems repartira en guerre et que très vitre nous aurons un arrêt Schrems III pour y mettre fin.

En tant que citoyen, on a un peu le sentiment d’être démuni face à tout cela, que les révélations d’Edward Snowden n’ont rien changé…

Est-ce que le mot « citoyen » a encore un sens ? J’ai déjà reproché à des parlementaires d’avoir détruit le système éducatif, qui autrefois formait des citoyens critiques, pour en faire des consommateurs. Réponse d’un parlementaire dont je ne citerai pas le nom : oui, mais c’est quand même plus facile de gérer des consommateurs.

A-t-on vraiment un esprit citoyen ? Je ne dis pas qu’il a totalement disparu, mais on est noyé dans la masse. Quand on voit comment les gens s’abrutissent sur Tik Tok ou Instagram peut-on espérer vraiment les voir se poser les bonnes questions et s’interroger…

Cela ne va pas aller en s’arrangeant avec l’avènement de l’intelligence artificielle ?

On peut espérer que la bêtise naturelle soit plus forte que l’intelligence artificielle. Il n’est pas dit qu’Open AI fasse long feu : ils perdent 700 000 dollars par jour. Ils ont des serveurs monstrueux et ce n’est pas rentable. C’est une catastrophe écologique. Des data centers [Centres de données] monstrueux.

L’intelligence artificielle a prouvé son efficacité pour trouver des modèles quand il y en a beaucoup, mais lorsque ces modèles sont stables dans le temps : les lois de la nature. Dès lors que l’on applique l’intelligence artificielle à une activité humaine, cela ne fonctionne plus. Ce n’est pas modélisable, car les modèles sous-jacents ne sont plus stables.

C’est d’ailleurs toute la différence entre la sécurité et la sûreté. La seconde, c’est le code correcteur d’erreurs : je lutte contre une menace, mais qui n’est pas malveillante, c’est une loi statistique stable, donc on peut faire quelque chose (les codes correcteurs d’erreurs). L’attaquant, lui, il s’adapte. C’est le duel lance-cuirasse.

Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune

« Nous, pays occidentaux, sommes dans un confort coupable, sans conscience aucune »

Ce qui coûte très cher, c’est de requalifier en permanence les jeux de données. De comprendre comment évolue le cerveau humain. Les algorithmes sont connus depuis longtemps. Donc l’intelligence artificielle est un perroquet qui lit beaucoup et qui répète. Et le plus grave, c’est qu’il invente des faits.

Aux États-Unis, trois avocats ont été condamnés pour avoir demandé à ChatGPT d’écrire leur réquisitoire. Celui-ci a inventé des jurisprudences qui n’existaient pas.

Ce que l’on ne sait pas, c’est que pour corriger les résultats, on a des armées de Kenyans et d’Ougandais qui souffrent et qui sont payés au lance-pierre afin de faire des corrections. L’intelligence artificielle est très efficace dans certains domaines, mais dans d’autres cas, on est en train de faire n’importe quoi et de perdre des savoir-faire.

Pas dans tous les pays : certains îlots ont le souci de maintenir la vraie connaissance. L’Afrique ne pourra pas se payer ChatGPT. Nous, pays occidentaux, par fainéantise, sommes dans un confort coupable, la recherche du profit et du plaisir sans conscience aucune. Tout cela n’est que la chronique d’une mort annoncée. Je vois notre niveau baisser globalement et on ferait mieux de s’intéresser à ce qui se passe ailleurs. La Chine a passé des lois pour préserver les enfants et les jeunes étudiants. D’autres pays maintiennent un système éducatif de qualité où les sciences ont une part encore importante.

La situation a-t-elle empiré depuis l’affaire Snowden ?

Considérablement. Il faudrait que je retrouve la phrase d’Obama, mais grosso modo, après cette affaire, il a dit maintenant que tout le monde le sait, on peut y aller.

Pour moi Obama a été le pire président pour les Européens. À chaque fois qu’il y a un président démocrate aux États-Unis, c’est une catastrophe pour l’Europe. Il a accru la surveillance globale comme aucun autre avant lui. C’était vraiment un vautour déguisé en agneau.

Pour info et dans l’indifférence générale, les archives Snowden ont été fermées (voir https://www.mintpressnews.com/intercept-snowden-archive/256772/) et leur exploitation arrêtée. Laure Poitras et Glenn Greenwald ont été marginalisés et écartés. Quel journaliste — après en avoir bien profité — a écrit un seul mot sur le sujet et s’en est ému ?

Vous m’avez l’air assez indulgent envers la Suisse, mais elle est en train de mettre en place le dossier médical électronique du patient que tous les professionnels de la santé seront tenus d’utiliser. Est-ce que ça ne pose pas un petit problème cette histoire ?

Si je suis bien disposé envers la Suisse, cela ne m’empêche pas d’être critique. Je n’oublie pas que la Suisse a trempé dans à peu près toutes les sales affaires depuis les nazis jusqu’aux Américains. Ils ont quand même signé un accord de renoncement à la neutralité pour suivre les Américains en 1951. Le cosignataire était le général Montgomery. Maintenant il faut distinguer un peuple de ses gouvernements.

Il faut savoir que la Suisse est beaucoup moins indépendante qu’elle ne le pense. Elle était l’un des derniers pays à indexer sa monnaie sur les réserves d’or. Le FMI a imposé l’abandon de cela à la Suisse (1er janvier 2000). Elle obéit aux ordres.

Ce dossier médical du patient sera hébergé où et par qui ? Je crains que si la Suisse oblige les patients à l’utiliser ce soit démocratiquement grave. Les données médicales sont extrêmement sensibles.

On a pu constater ces dernières années que l’importance de les protéger était toute relative…

En effet. Certaines ont été utilisées à des fins de surveillance policière. Orwell n’avait même pas pensé à ça.

Sommes-nous écoutés en permanence ? J’ai remarqué qu’il m’arrivait d’avoir des conversations orales sur certains sujets que je retrouvais ensuite sur mon écran, alors même que je n’avais rien recherché en ce sens.

Vu votre activité, je pense que cela doit allumer quelques lumières rouges dans certains pays et certaines agences. Je pense que vous faites partie des personnes ciblées. Mais ce que vous décrivez -là, c’est la fonction Siri d’assistant vocal. Ces assistants écoutent en permanence.

Il y a eu une inflexion très, très nette des cours de bourse d’Apple lorsqu’il a annoncé Siri. Pourquoi ? Avant les assistants vocaux, on ne pouvait capter les données des gens que lorsqu’ils téléphonaient ou étaient devant un ordinateur. C’est bête. Et si on inventait un système qui les écoutait en permanence ?

(Re) lire notre interview de Solange Ghernaouti : « La surveillance de masse est déjà en place »

En réalité c’est pire que ça : intéressez-vous à ce qu’on appelle les balises ultrason (voir https://hackaday.com/2017/05/04/ultrasonic-tracking-beacons/). Quand on regarde la télé et qu’il y a une pub. Ensuite on va sur sa tablette, qui était dans la même pièce, et celle-ci propose le même contenu que celui que l’on a vu à la télé. Il faut savoir que de plus en plus de pubs intègrent ces balises ultrason qui peuvent communiquer avec un appareil comme une tablette ou un téléphone, dont la distance est de 7 mètres, qui va recevoir l’information, pour qu’on lui propose le même contenu quand il va prendre un autre environnement.

Quel était l’endroit où on pouvait parler à peu près discrètement et faire éventuellement d’autres choses ?

Les toilettes ?

Il commence effectivement à y avoir des toilettes connectées. Mais je pensais à la voiture. Les voitures ont maintenant des systèmes d’assistant vocaux. Il a été révélé récemment que des employés de Tesla avaient accès à toutes les données collectées par les Tesla et notamment des activités plutôt intimes dans les voitures. Parce qu’elles sont bourrées de caméras et de micros (voir par exemple ICI).

Le but des GAFAM est que chaque segment de nos vies doit faire l’objet d’une captation de données : quand on dort (montres connectées) quand on est mobile et l’on fait autre chose (smartphone, voiture…)

Dans un but commercial ?

Au début oui. Mais elles fournissent ces données aux services de renseignement. Quand ceux-ci font une requête, les sociétés n’ont pas le droit d’avertir leurs clients, sous peine de condamnation.

Ces données permettent également d’influer sur le cours de l’histoire, comme on l’a vu avec le scandale Cambridge Analytica ?

Ou l’élection de Trump, effectivement. Ou les 90 députés d’extrême droite du Reichstag. À chaque fois, on sait qu’il y a eu de l’exploitation de données qui a servi à alimenter, de manière ciblée, des fake news et de faire de la manipulation d’information.

Cambridge Analytica n’a pas disparu, elle a juste changé de nom. Elle s’appelle Emerdata maintenant. Et depuis, d’autres sociétés se sont créées. L’influence politique des sociétés s’est développée et plus aucun processus électoral désormais ne sera pas souillé par ce genre de choses, à des degrés divers.

Ce sont donc les GAFAM qui dirigent le monde ?

Les grandes sociétés, qu’elles soient américaines ou chinoises, oui.

Désormais, beaucoup de gens décident de quitter WhatsApp pour Signal ou Telegram. D’utiliser Protonmail plutôt que Gmail et de fuir Zoom pour Framatalk, par exemple. Est-ce que cela change vraiment quelque chose ou pas ?

Il vaut mieux utiliser Signal que Telegram, déjà. Mais oui, ce n’est pas inutile. Pour deux raisons : les systèmes sont ouverts et sont très bien documentés. J’ai analysé et fait analyser Protonmail, par exemple, par mes étudiants et ils ont plongé le nez dans les algorithmes.

Deuxièmement, les gens ont besoin de sécurité. Les entreprises, ou une activité comme la vôtre, les avocats et les journalistes sont des professions à risques et pas qu’en Iran. Dans des pays bien démocratiques, un journaliste d’investigation qui veut vraiment faire son travail peut se mettre en danger. Il y a quand même des journalistes qui ont été tués à Malte. Il y a un vrai besoin de sécurité.

Ces technologies sont crédibles, car elles offrent des outils qui, quand on sait bien les utiliser, peuvent effectivement nous garantir que, même en cas de duplicité, on serait protégés. Cela implique toutefois que les gens soient éduqués et informés.

Qu’ils soient soucieux du problème aussi. J’entends beaucoup l’argument « Je n’ai rien à cacher » lorsque l’on évoque la surveillance de masse.

Est-ce que l’on a envie que notre banquier à qui on va demander un prêt soit au courant de notre début de cancer ? Snowden disait : « ne pas se protéger parce qu’on n’a rien à cacher revient à dire que la liberté d’expression n’a aucun sens parce qu’on n’a rien à dire ». C’est une phrase admirable qui vaut toutes les explications.

Il y a deux choses qui sont constitutives de la vraie liberté : la propriété — or, les GAFAM veulent remplacer la propriété par l’usage — et la vie privée, avec ses corollaires le droit à l’oubli, à l’erreur, etc.

Comment a-t-on progressé en tant qu’humain ? C’est par nos erreurs. Par nos échecs plus que par nos réussites. Dans une dictature de la transparence, on pourrait sortir à tout moment une photo vieille d’il y a 20 ans, sortie de son contexte, qui permettrait à n’importe qui de juger. La vie privée est constitutive de la liberté. Il y a des moments où on a besoin de se retrouver avec soi-même. C’est très, très important.

Pour terminer, parlez-nous un peu de Crypto AG, puisque vous en savez plus que nous.

Je ne peux pas tout dire, parce que j’ai travaillé dessus et j’ai eu accès aux backdoors et aux algorithmes. Mais allons-y : à la fin de la guerre, la Suisse a opté pour une neutralité et les pays anglo-saxons avaient compris que celui qui contrôle la crypto contrôlera tout. Il y avait très peu de sociétés qui vendaient des systèmes de cryptographie (les machines à chiffrer) : Crypto AG, Siemens, Ericsson, Transvertex, Racal… Entre 120 et 130 pays en ont acheté, pour leurs besoins gouvernementaux, diplomatiques, des machines à chiffrer suisses en pensant être super bien protégés.

Parmi les clients de Crypto AG, il y avait l’Iran. En 1995, Hans Bühler, l’un des top VRP de Crypto AG, se rend en Iran et il est retenu prisonnier pendant neuf mois. Durée suffisante pour le faire accoucher d’un certain nombre de choses.

Hans Bühler3 a révélé que toutes les machines vendues à ces 130 pays contenaient des backdoors, donc des portes dérobées qui permettaient le décryptement plus facile. Et que les Américains revendaient les informations. Quand l’Iran a découvert que les informations étaient données gratuitement aux Israéliens dans le cadre du conflit Iran/Irak, les Iraniens ont fait des bonds. Quand le Pérou a découvert que, lors des négociations commerciales sur les accords de libre-échange avec les États-Unis, ces derniers étaient au courant de tout à l’avance, cela a été une catastrophe pour le Pérou. Les cas sont très nombreux et tous ne sont pas encore publics.

« Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels »

Crypto AG, mais aussi d’autres sociétés européennes, a ouvertement collaboré avec les Américains pour affaiblir toute la crypto mondiale de la plupart des pays et je peux le confirmer, car j’ai travaillé dessus.

Ce qu’on a vu à l’époque avec Crypto AG, on le voit maintenant avec le mécanisme des zero-day. Ces failles connues et volontairement non corrigées. Les États ne tolèrent pas qu’il puisse y avoir des moyens de sécurisation réels. On fait donc des affaiblissements, on met des backdoors ou on tarde à corriger des failles. C’est ce que l’on appelle pudiquement le « control export » (désormais encadré par les accords de Wassenaar). Crypto AG s’est fait prendre, mais ce n’est pas la seule.

Il faut bien comprendre une chose : les États sont confrontés à un dilemme qui est d’un côté de protéger les citoyens et d’autre part que ceux-ci ne puissent pas se protéger de l’État. Il doit pouvoir attaquer et contrôler en permanence. C’est compréhensible quand il s’agit de lutter contre le banditisme et autre, mais on a bien vu que nous sommes dans une société de surveillance globale. Quand les valeurs démocratiques sont affaiblies, la tentation est alors forte de passer à une surveillance globale plus ou moins forte… même dans les pays européens.

Tout cela est très encourageant…

Soit on perd notre esprit citoyen et il n’y a plus d’espoir. Mais je pense qu’il faut rééduquer les gens et développer leur sens critique. Il faut se réapproprier une certaine hygiène de la sécurité et revenir à une certaine frugalité numérique.

Dans le monde virtuel, on a encore plus besoin de sécurité que dans le monde réel. Mais les gens semblent l’avoir oublié.





Le professeur Martin Haditsch, de Linz, a trouvé des granulomes dans la plupart des poumons examinés par des porteurs de masques.




BRICS 11 : Tour de force stratégique

[Source : RI]

Par Pepe Escobar

Le président chinois Xi Jinping a qualifié d’« historiques » toutes les décisions majeures prises lors du 15e sommet des BRICS en Afrique du Sud. On peut considérer qu’il s’agit là d’un euphémisme.

Il faudra du temps pour que le Sud mondial, ou la Majorité mondiale, ou le « Globe mondial » (copyright président Loukachenko), sans parler de l’Occident collectif stupéfait, saisisse pleinement l’énormité des nouveaux enjeux stratégiques.

Le président Poutine, pour sa part, a qualifié les négociations sur l’expansion des BRICS de très difficiles. On commence à avoir une idée relativement précise de ce qui s’est réellement passé sur la table à Johannesburg.

L’Inde voulait trois nouveaux membres. La Chine en voulait jusqu’à 10. Un compromis a finalement été trouvé, avec 6 membres : L’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), l’Argentine et l’Éthiopie.

Il s’agit donc désormais des BRICS 11. Et ce n’est qu’un début. À partir de la présidence tournante russe des BRICS, le 1er janvier 2024, d’autres partenaires seront progressivement inclus, et très certainement une nouvelle série de membres à part entière sera annoncée lors du sommet des BRICS 11 à Kazan en octobre de l’année prochaine.

Nous pourrions donc bientôt atteindre les BRICS 20 — en route vers les BRICS 40. Le G7, à toutes fins utiles, glisse vers l’oubli.



Sur la création d’un Nouvel Ordre Mondial par les BRICS :
Les diplomates des BRICS regardent parfois les défis qui les attendent et se disent :

« Pouvons-nous y arriver ? C’est tellement compliqué, tellement complexe… Si vous les faites interagir de plus en plus étroitement, alors ils pourront relever les défis, mais dans une atmosphère de coopération, de respect mutuel et de respect de la souveraineté de chacun, ce qui est le contraire absolu de l’ordre international fondé sur des règles », a déclaré à Sputnik Pepe Escobar, analyste géopolitique et écrivain.

Mais commençons par le commencement. À la table fatidique de Johannesburg, la Russie a soutenu l’Égypte. La Chine a tout misé sur la magie du golfe Persique : l’Iran, les Émirats arabes unis et les Saoudiens. Cela va de soi : L’Iran et la Chine sont déjà engagés dans un partenariat stratégique et Riyad accepte déjà de payer l’énergie en yuans.

Le Brésil et la Chine ont soutenu l’Argentine, le voisin en difficulté du Brésil, qui court le risque de voir son économie entièrement dollarisée, et qui est également un fournisseur clé de matières premières pour Pékin. L’Afrique du Sud a soutenu l’Éthiopie. L’Inde, pour une série de raisons très complexes, n’était pas vraiment à l’aise avec trois membres arabes/musulmans (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Égypte). La Russie a apaisé les craintes de New Delhi.

Tout ce qui précède respecte les principes géographiques et marque l’idée que les BRICS représentent le Sud mondial. Mais cela va bien plus loin, mêlant stratégie astucieuse et realpolitik sans état d’âme.

L’Inde a été rassurée parce que le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, présent à la table des négociations de Johannesburg au nom du président Poutine, et très respecté par New Delhi, a parfaitement compris qu’une nouvelle monnaie unique des BRICS est encore loin d’être une réalité. Ce qui compte vraiment, à court et à moyen terme, c’est l’expansion du commerce intra-BRICS dans leurs monnaies nationales.

C’est ce qu’a souligné la présidente de la Nouvelle Banque de développement (NDB), Dilma Rousseff, dans son rapport aux hôtes du sommet sud-africain, alors même que le président brésilien Lula soulignait une fois de plus l’importance de mettre en place un groupe de travail pour discuter d’une monnaie des BRICS.

Lavrov a compris que New Delhi était absolument terrifiée à l’idée de subir des sanctions secondaires de la part des États-Unis, au cas où son rôle au sein des BRICS deviendrait trop ambitieux. Le Premier ministre Modi fait essentiellement le lien entre les BRICS et l’obsession impériale totalement artificielle contenue dans la terminologie « Indo-Pacifique », qui masque un nouvel endiguement de la Chine. Les psychopathes néo-cons straussiens en charge de la politique étrangère américaine sont déjà furieux que l’Inde achète des tonnes de pétrole russe à prix réduit.

Le soutien de New Delhi à une nouvelle monnaie des BRICS serait interprété à Washington comme une guerre commerciale totale — et la démence des sanctions s’ensuivrait. En revanche, le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite n’en a cure : il est l’un des principaux producteurs d’énergie, et non un consommateur comme l’Inde, et l’une de ses priorités est de courtiser pleinement son principal client énergétique, Pékin, et d’ouvrir la voie au pétroyuan.

Un seul mouvement stratégique suffit

Passons maintenant aux enjeux stratégiques. À toutes fins utiles, en termes eurasiens, les BRICS 11 sont désormais en passe de régner sur la route maritime arctique, le corridor international de transport nord-sud (INSTC), les corridors est-ouest de la BRI, le golfe Persique, la mer Rouge et le canal de Suez.

Cela permet de combiner plusieurs corridors terrestres avec plusieurs nœuds des Routes de la soie maritimes. L’intégration est presque totale dans le Heartland et le Rimland. Tout cela en un seul mouvement stratégique sur l’échiquier géopolitique/géoéconomique.

Bien plus qu’une augmentation du PIB collectif des BRICS 11 à 36 % du total mondial (déjà plus important que celui du G7), le groupe englobant désormais 47 % de la population mondiale, la principale percée géopolitique et géoéconomique est la manière dont les BRICS 11 sont sur le point de littéralement casser la baraque sur les fronts des marchés de l’énergie et des matières premières.

En intégrant l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les BRICS 11 s’imposent instantanément comme une puissance pétrolière et gazière. Selon InfoTEK, les BRICS 11 contrôlent actuellement 39 % des exportations mondiales de pétrole, 45,9 % des réserves prouvées et au moins 47,6 % de tout le pétrole produit dans le monde.

Avec les BRICS 11 qui pourraient notamment inclure le Venezuela, l’Algérie et le Kazakhstan comme nouveaux membres dès 2024, ils pourraient contrôler jusqu’à 90 % de l’ensemble du pétrole et du gaz échangés à l’échelle mondiale.

Corollaire inévitable : des opérations réglées en monnaies locales, sans passer par le dollar américain. Conclusion inévitable : le pétrodollar dans le coma. L’Empire du chaos et du pillage perdra son repas gratuit : le contrôle des prix mondiaux du pétrole et les moyens d’appliquer la « diplomatie » par le biais d’un tsunami de sanctions unilatérales.

Déjà à l’horizon, la symbiose directe BRICS 11-OPEC+ est inévitable. L’OPEC+ est effectivement dirigée par la Russie et l’Arabie saoudite.

Une réorientation géoéconomique bouleversante est à portée de main, impliquant tout, des routes empruntées par les chaînes d’approvisionnement mondiales et les nouvelles routes des BRICS à l’interconnexion progressive de la BRI, de la Vision 2030 saoudienne et de l’expansion portuaire massive aux Émirats arabes unis.

En choisissant l’Éthiopie, les BRICS étendent leur portée africaine sur l’exploitation minière, les minéraux et les métaux. L’Éthiopie est riche en or, platine, tantale, cuivre, niobium et offre un vaste potentiel dans l’exploration du pétrole et du gaz naturel. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont également impliqués dans l’exploitation minière.

Tout cela laisse présager une intégration rapide et progressive de l’Afrique du Nord et de l’Asie occidentale.

La diplomatie, un atout majeur

Le nouveau choc des BRICS, dans le domaine de l’énergie, est un contrepoint historique au choc pétrolier de 1973, après lequel Riyad a commencé à se vautrer dans les pétrodollars. Aujourd’hui, l’Arabie saoudite, sous la houlette de MbS, opère un changement tectonique et est en train de s’aligner stratégiquement sur la Russie, la Chine, l’Inde et l’Iran.

Un coup d’État diplomatique n’est même pas un début de description. Il s’agit de la deuxième étape du rapprochement entre Riyad et Téhéran, initié par la Russie et finalisé par la Chine, qui a récemment été scellé à Pékin. Le leadership stratégique Russie-Chine, qui travaille patiemment en synchronisation, n’a jamais perdu de vue la balle.

Comparez maintenant avec les « stratégies » collectives de l’Occident, telles que le plafonnement des prix du pétrole imposé par le G7. En fait, la « coalition des volontaires » du G7 a imposé elle-même un plafonnement des prix du brut russe importé par voie maritime. Le résultat est qu’ils ont dû commencer à acheter beaucoup plus de produits pétroliers aux pays du Sud mondial qui ont ignoré le plafonnement des prix et ont dûment augmenté leurs achats de brut russe.

Devinez qui sont les deux premiers : la Chine et l’Inde, membres des BRICS.

Après s’être vautré dans plusieurs phases de déni, l’Occident collectif pourrait — ou non — réaliser que c’est un rêve insensé que d’essayer de « découpler » la partie de l’économie mondiale dominée par l’Occident de la Chine, quoi qu’en dise Washington.

Les BRICS 11 montrent aujourd’hui, de manière graphique, comment le « Sud mondial/Majorité mondiale/Globe mondial » est plus non aligné sur l’Occident qu’il ne l’a jamais été dans l’histoire récente.

Soit dit en passant, le président du G77, le dirigeant cubain Diaz-Canel, était présent au sommet des BRICS en tant que représentant du nouveau mouvement des non-alignés de facto : le G77 comprend en fait pas moins de 134 pays. La plupart d’entre eux sont africains. À Johannesburg, Xi Jinping a rencontré en personne les dirigeants de la plupart d’entre eux.

L’Occident, pris de panique, les considère tous comme « dangereux ». Le dernier refuge est donc, comme on peut s’y attendre, rhétorique : « découplage », « dé-risquage » et autres idioties du même genre.

Mais cela peut aussi s’avérer dangereux d’un point de vue pratique. Comme lors du tout premier sommet trilatéral à Camp David le 18 août entre l’Empire et deux vassaux asiatiques, le Japon et la Corée du Sud. Cela peut être interprété comme le premier pas vers une OTAN asiatique militaro-politique encore plus toxique que le Quad ou l’AUKUS, obsédée par la volonté de contenir simultanément la Chine, la Russie et la RPDC.

Le dépassement collectif du Nord mondial

L’ONU répertorie 152 pays dans le monde comme « pays en développement ». C’est à eux que s’adresse le groupe BRICS 11, car ils dépassent les pays du Nord sur tous les plans, de la croissance démographique à la contribution globale à la croissance du PIB mondial mesurée en PPA.

Au cours des dix dernières années, depuis l’annonce de la BRI à Astana puis à Jakarta, les institutions financières chinoises ont prêté près de 1000 milliards de dollars pour des projets de connectivité des infrastructures dans tout le Sud mondial. Le prochain forum de la BRI à Pékin marquera un nouvel élan. C’est la symbiose BRI-BRICS.

Lors du G20 de l’année dernière, la Chine a été le premier pays à faire pression pour l’inclusion de l’Union africaine (UA), qui compte 55 membres. Cela pourrait se produire lors du sommet du G20 le mois prochain à New Delhi ; dans ce cas, la représentation du Sud mondial sera proche de la parité avec celle du Nord.

Les affirmations selon lesquelles Pékin organiserait une conspiration malveillante pour faire des BRICS une arme contre le G7 sont infantiles. La realpolitik et les indicateurs géoéconomiques dictent les termes, configurant le choc du nouveau : l’insignifiance irréversible du G7 avec la montée en puissance des BRICS 11.

[Voir aussi :
Les BRICS menacent-ils
l’agenda mondialiste ?
]

Pepe Escobar

source : Sputnik Globe

traduction Réseau International




Carlson et Trump pulvérisent les médias mainstream

160 millions de vues en seulement 10 petites heures sur X (ex-Tweeter) pour l’interview de Donald Trump par Tucker Carlson.




Ne rien dire, mais laisser ainsi faire, c’est être complice




Sous la peau

[Source : Vivre sainement]

Dr Larry Palevsky :

« L’un des principaux facteurs que l’on retrouve dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est la nanoparticule d’aluminium qui est directement liée aux vaccins que nous administrons. »

Aluminium dans les vaccins, HPV, Gardasil, Papillomavirus






L’affinité naturelle entre le mal et la bureaucratie

[Source : spiked-online.com]

Les crimes de Lucy Letby nous obligent à nous interroger sur le type de société que nous sommes devenus.

Par Brendan O’Neill

Chaque détail du meurtre massif d’innocents commis par Lucy Letby à l’hôpital Countess of Chester est effrayant. Son calme alors qu’elle empoisonnait les individus les plus faibles de la société : des bébés fragiles dans un service de néonatalogie. Le besoin insatiable qu’elle semblait ressentir de détruire une vie irréprochable : en un seul mois — juin 2015 — elle a assassiné trois bébés et tenté d’en assassiner un quatrième. Elle a été reconnue coupable de sept meurtres au total et de six tentatives de meurtre. Ensuite, il y a eu son aveu apparent que ce qu’elle faisait était mal – et vraiment, c’était le cas. « Je suis méchante, j’ai fait ça », a-t-elle griffonné sur un post-it trouvé chez elle. On en a le souffle coupé.

Mais il y a un autre détail que j’ai trouvé particulièrement effrayant. Cela ne s’est pas produit dans le service de sauvetage que Mme Letby a transformé en un enfer mortel, mais dans les bureaux sans poussière et sans aucun doute remplis de jargon des directeurs de l’hôpital. C’est là, en janvier 2017, 18 mois après le début de sa monstrueuse campagne d’infanticide, que la décision a été prise de demander aux médecins qui la soupçonnaient d’avoir tué des bébés de lui présenter leurs excuses. Pour exprimer des remords « serviles » pour leurs soupçons. « Chère Lucy, nous souhaitons nous excuser pour tout commentaire inapproprié qui aurait pu être fait pendant cette période difficile », indique la lettre. « Nous sommes vraiment désolés » pour votre « stress et votre bouleversement », poursuit-il. Il aurait été signé par sept médecins ; sa composition a été exigée par Tony Chambers, alors PDG de la Countess of Chester.

C’est presque inimaginablement kafkaïen. En fait, l’esprit littéraire le plus sombre aurait du mal à évoquer une telle scène. Les médecins à qui l’on demandait d’implorer pardon à la femme qu’ils soupçonnaient de meurtre s’inquiétaient à juste titre d’avoir parmi eux un meurtrier de masse. Une infirmière a involontairement reçu une reconnaissance officielle pour sa « contrariété » après avoir infligé des bouleversements des plus impies à une famille après l’autre. Une tueuse d’enfants recevant la prosternation des sauveteurs d’enfants sur l’ordre de bureaucrates inconscients. Si la Grande-Bretagne reste une société civilisée, elle se doit d’expliquer cet acte de distorsion morale où les élites dirigeantes se sont involontairement rangées du côté du mal plutôt que du côté du bien. Quelque chose a terriblement mal tourné dans la bureaucratie lorsqu’une inversion morale aussi grave peut se produire.

La méchanceté de Mme Letby ne s’explique pas. Nous ne comprendrons peut-être jamais pourquoi cette infirmière a commis des actes aussi bestiaux, même s’il ne fait aucun doute que les psychologues populaires s’y essaieront avec embarras. Mais ce que nous pouvons essayer de comprendre, ce que nous devons essayer de comprendre, ce sont les manquements des fonctionnaires, l’aveuglement des mandarins du NHS(([1] National Health Service)) face aux préoccupations des médecins qui ont été ébranlés par le pic de décès de bébés dans leur service. À maintes reprises, la direction de l’hôpital a refusé de prendre au sérieux la suggestion des médecins selon laquelle un acte criminel était à l’œuvre et que la maîtresse de cet acte criminel pourrait être Letby.

On ne saurait trop insister sur la gravité des négligences de la direction de l’hôpital. Elle s’exprime dans le fait sinistre et glaçant que le principal consultant du service de néonatalogie, le Dr Stephen Brearey, a pour la première fois tiré la sonnette d’alarme au sujet de Letby en octobre 2015, mais aucune mesure n’a été prise et elle a continué à s’attaquer à cinq autres bébés, réussissant à assassiner deux d’entre eux. Ses cinq premiers meurtres ont eu lieu entre juin et octobre 2015, les deux derniers en juin 2016. Ces deux derniers sont en effet une marque noire contre le style aride et technocratique de la gestion moderne du NHS, car ils se sont produits, selon les termes de la BBC, après « des mois d’avertissements » concernant Letby.

Le cri de notre époque est « Écoutez les experts », mais nous voyons maintenant à quel point ce slogan est superficiel. Car dans cette affaire de vie ou de mort, les experts semblent avoir été ignorés, voire maltraités. Constatant un nombre inhabituel de décès dans le service, et remarquant que Letby était la seule infirmière de garde pour chacun de ces décès, les plus grands experts de la Countess of Chester, les médecins qui ont consacré leur vie à sauver les prématurés, ont fait part de leurs soupçons. Et ils ont été démentis à chaque fois. Non seulement ils ont été contraints d’écrire une lettre d’excuses à Letby, mais deux consultants ont également reçu l’ordre d’assister à une séance de médiation avec elle. Début 2017, les médecins ont appris que les parents de Mme Letby menaçaient de les référer au Conseil médical général(([2] General Medical Council (GMC) )). Encore une fois, c’est kafkaïen : de bons médecins sont obligés de suivre une sorte de thérapie technocratique avec la femme qu’ils soupçonnent de meurtre de masse, puis avertis des conséquences du GMC s’ils continuent à poser des questions à son sujet.

Le plus condamnable est la question de savoir pourquoi la direction s’est comportée de manière si distante et si aveugle. Deux pédiatres consultants du Countess of Chester affirment qu’en juillet 2016, l’hôpital a refusé de contacter la police au sujet de l’augmentation du nombre de décès de bébés, car les dirigeants craignaient qu’une telle action « nuise à la réputation de l’hôpital et transforme l’unité néonatale en une scène de crime ». C’est là la préoccupation primordiale du bureaucrate, le principe organisateur de la technocratie : protéger à tout prix la réputation de l’institution. « Vous hébergez un meurtrier », ont prévenu les médecins des directeurs de la Countess of Chester, et il semble que la réponse de la direction ait été de s’inquiéter de sa réputation.

Il ne fait aucun doute que l’enquête Letby proposée s’intéressera aux échecs présumés de la direction. Nous espérons qu’une image plus complète émergera. Mais nous avons déjà un sombre aperçu non seulement du style de gestion de la Countess of Chester, mais aussi, plus largement, du manque d’âme de la technocratie du XXIe siècle. Les événements survenus à la Countess of Chester témoignent :

  • – d’une nouvelle couche d’autorité bureaucratique qui n’a pas d’éthique directrice au-delà du maintien de son propre mécanisme d’influence ;
  • – d’une élite de gestion professionnelle rompue au jargon rigide des conseils d’administration, mais dépourvue de l’instinct humain permettant de distinguer le mal du bien ;
  • – d’une nouvelle section féodale de l’establishment qui coche toutes les cases, met les points sur les « i », met les barres sur les « t » et défend toutes les opinions correctes, mais qui manque de cœur ou de simple curiosité pour se demander pourquoi une chose terrible semble se produire ;
  • – d’une couche dirigeante si détachée du quotidien — à la fois des alertes des experts et des préoccupations des gens « ordinaires » — que même la possibilité d’un meurtre de masse dans ses propres rangs ne peut la faire sortir de son souci myope d’autopréservation.

Cela évoque la montée en puissance de la bureaucratie pour elle-même. La bureaucratie n’est pas conçue pour faire avancer les choses, mais pour se reproduire, ainsi que pour exercer son influence et son contrôle. Une telle entité de pouvoir détaché, qui se situe au-dessus de l’expertise, de la moralité et de la réalité elle-même, est susceptible, à un moment donné, non seulement d’être aveugle aux intérêts du public, mais aussi de lui être activement hostile. Il est possible que ce soit ce qui a été révélé par l’horreur Letby : l’existence d’une classe autosuffisante de fonctionnaires post-moraux qui élèvent inconsidérément leur prestige au-dessus de tout le reste. Tout comme la lenteur de la police à résoudre les crimes de l’Éventreur du Yorkshire nous a obligés à faire le point sur la misogynie et le classisme des élites des années 1970, les échecs de la Comtesse de Chester nous feront certainement contempler le style agnostique et sans caractère des régimes technocratiques qui ont remplacé la société civile telle que nous la connaissions autrefois.

On s’empressera sans doute de découvrir pourquoi Letby a fait ce qu’elle a fait, de découvrir un traumatisme d’enfance qui l’aurait « transformée en tueuse ». Cette obsession socioconstructiviste pour les origines douloureuses des meurtriers de masse témoigne de l’immaturité morale de notre époque. La vérité est que le mal n’a pas de sens. Il est anti-sens. Comme l’a écrit le grand critique marxiste Terry Eagleton dans On Evil, il est « suprêmement inutile ». Rien d’aussi banal qu’un but ne viendrait ternir sa pureté mortelle ». La « négativité » du mal est une négativité qui trouve « l’existence positive elle-même détestable », a-t-il écrit. En effet. Ce service de néonatalogie était plein de sens. Il y avait du sens dans les efforts du médecin pour sauver la vie, dans l’amour et le désir des parents qui attendaient. Il y avait le sens de la vie elle-même. Le mal de Letby a été d’empoisonner ce havre de sens, ce rassemblement d’objectifs moraux, par une méchanceté pure et inutile.

Le mal a une « affinité naturelle avec l’esprit bureaucratique », écrivait Eagleton. « Les défauts, les détails et les approximations grossières sont ce que le mal ne peut pas supporter », a-t-il écrit. « La bonté, en revanche, est amoureuse de la nature tachetée et inachevée des choses. » C’est, je crois, ce que nous avons vu à Chester : une association, aussi involontaire soit-elle, mais regrettée, entre l’esprit bureaucratique et l’esprit mauvais, avec la bonté réduite au silence.


Brendan O’Neill est le rédacteur politique en chef de Spiked et l’animateur du podcast Spiked, The Brendan O’Neill Show. Abonnez-vous au podcast ici. Son nouveau livre — A Heretic’s Manifesto : Essays on the Unsayable — est désormais disponible en commande sur Amazon UK et Amazon US. Et retrouvez Brendan sur Instagram : @burntoakboy




Le mont Saint-Michel traverse l’Histoire de France

[Source : bvoltaire.fr]

Par Florent de Prévaux

À partir du 10 septembre prochain, le Centre des monuments nationaux et l’Établissement public du Mont-Saint-Michel vont organiser une série d’événements culturels pour célébrer le millénaire du Mont-Saint-Michel, ce joyau architectural de notre patrimoine historique. Et il est vrai que le Mont, au-delà de sa longévité exceptionnelle, est une référence reconnue : à la fois sur la liste des monuments nationaux et du patrimoine mondial de l’UNESCO, dans la liste des dix sites les plus fréquentés du pays, le petit îlot et sa vénérable abbaye symbolisent largement l’Histoire de France et l’ensemble de ses vicissitudes. Depuis les débuts de la dynastie des Plantagenêts aux attentats terroristes contemporains en passant par la guerre de Cent Ans, la Révolution française et les deux guerres mondiales, le Mont et son abbaye ont survécu à tous les malheurs de la France.

Si la construction de l’abbaye commence dans un style roman en 1023, elle n’est achevée qu’en 1080. Seule une partie survit actuellement, dont quatre travées de la nef et deux transepts. Dès cette époque, les abbés bénédictins sont élus par les moines et relèvent du duc de Normandie et de l’évêque d’Avranches, même s’ils n’auront de cesse d’affermir leur autonomie. Ces abbés développeront l’influence et les activités du Mont, tant sur le plan économique que spirituel, et poursuivront les constructions. Des crises politiques traverseront l’histoire du lieu, comme en 1149 lorsque l’élection de l’abbé Geoffroy se fera sans consultation d’Henri II Plantagenêt comme c’était de coutume, ce qui provoquera une intervention armée de celui-ci. À l’inverse, en 1158, Henri II, roi d’Angleterre, et Louis VII, roi de France, se rendent au Mont et se réconcilient durablement après une longue brouille, sous les bons offices de l’abbé Robert de Torigny. Ce dernier sera d’ailleurs l’artisan d’une des plus grandes périodes de prospérité du Mont, tant pour l’essor des pèlerinages, des constructions ou l’entretien de la bibliothèque. En 1170, ce même abbé servira à nouveau de médiateur, cette fois-ci entre Henri II et le pape Alexandre III, suite à l’assassinat de Thomas Becket, archevêque de Canterbury, par Henri II.

Le Mont connaîtra de nombreux changements, notamment architecturaux comme en 1228, avec la construction de la Merveilleuse, une vaste fortification entre 1425 et 1441, ou encore l’établissement d’un atelier monétaire en 1420. Il subira moult épreuves : des incendies en 1350, 1374, 1433, 1434… (le dernier en 1834), la désaffection des pèlerins aux XVe et XVIIe siècles, mais surtout les assauts d’ennemis, tel, en 1204, celui de Guy de Thouars, vassal de Philippe Auguste, plusieurs assauts anglais repoussés entre 1423 et 1434 ou différentes tentatives d’infiltration des protestants en 1577, 1589, 1591, 1592 et 1594. Il verra aussi passer la plupart des grands souverains de France : Saint Louis en 1256, Philippe IV le Bel en 1311, Charles VI en 1394, Louis XI en 1462, 1472 et 1473, François Ier en 1518 et 1532. Louis XI contribuera aussi fortement à la renommée du Mont avec la création de l’ordre de Saint-Michel. Mais le XVIe siècle sonnera le glas de la période faste, avec la désignation de l’abbé par le roi et non plus par les moines à partir de 1523 (donnant lieu à un grand abandon de l’abbaye) et la dernière visite d’un souverain, Charles IX, en 1561.

Au XVIIe siècle, le Mont voit l’arrivée des moines de la congrégation de Saint-Maur (une douzaine), l’écrasement de la révolte des Nu-pieds (révolte paysanne antifiscale) en 1638-1639 et le passage des premiers prisonniers sous Louis XIV, comme François de Chavigny ou le pamphlétaire Dubourg qui y mourra. Déjà, la vieille abbaye se voit attribuer d’autres usages et son déclin continuer, tant pour les finances que pour la fréquentation.

En 1788, à la veille de la Révolution, le dernier abbé commendataire est nommé par Louis XVI — tout un symbole. Avec la dérive totalitaire de la Révolution, le Mont accueille des centaines de prêtres réfractaires prisonniers — suprême ironie. C’est en 1811, sous le Premier Empire, qu’il devient prison d’État, recevant jusqu’à 800 prisonniers. En 1817, sous la Restauration, une réglementation est établie. Ce sont alors essentiellement des « droit commun » ainsi que quelques opposants politiques (républicains et bonapartistes) qui y sont détenus. Après 1830 s’y ajoutent les royalistes légitimistes.

Sous le Second Empire, sur décision de Napoléon III, l’abbaye retrouve sa vocation originelle : dès 1860, les moines sont autorisés à revenir et, en 1863, le statut de prison est supprimé. L’année précédente, l’empereur classe le Mont comme monument historique. Le lieu va retrouver sa vocation première de lieu de pèlerinage, mais aussi devenir un haut lieu de tourisme dès les années 1870 sous la République des ducs. Le 3 juillet 1877, sous l’épiscopat de Monseigneur Abel Anastase Germain, est célébré le couronnement de la statue de saint Michel en présence d’un cardinal, de huit évêques, d’un millier de prêtres et d’une foule immense. C’est dans la deuxième moitié du XXe siècle que le petit îlot devient un lieu touristique à la réputation mondiale après avoir traversé sans encombre le chaos des deux guerres mondiales. Ainsi, cette modeste commune de 27 habitants (recensement de 2020) aura traversé les aléas d’une longue Histoire de France pour devenir l’un des dix monuments les plus visités du pays, avec environ deux millions et demi de visiteurs par an.




BRICS : vers un ordre mondial juste

[Source : mid.ru]

Article de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie pour le magazine sud-africain « Ubuntu », 21 août 2023

Par Sergueï Lavrov

À la veille du sommet des Brics, j’aimerais partager avec nos chers lecteurs mes réflexions sur les perspectives de coopération dans le cadre de ce groupe dans le contexte géopolitique actuel.

Le monde d’aujourd’hui connaît des changements tectoniques. La possibilité de domination d’un pays ou même d’un petit groupe d’États disparaît. Le modèle de développement international fondé sur l’exploitation des ressources de la majorité mondiale au profit du bien-être du « milliard d’or » est désespérément dépassé. Il ne reflète pas les aspirations du monde entier.

[Voir aussi :
Poutine et « Le milliard doré »]

Un ordre mondial multipolaire plus juste est en train de naître sous nos yeux. De nouveaux centres de croissance économique et de prise de décision politique d’importance mondiale en Eurasie, dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine sont guidés avant tout par leurs propres intérêts et placent la souveraineté nationale au centre de leurs préoccupations, et c’est dans cet esprit qu’elles réalisent des progrès impressionnants dans des domaines divers et variés.

Les tentatives de l’Occident collectif d’inverser cette tendance pour préserver sa propre hégémonie ont un effet complètement contraire. La communauté mondiale en a assez du chantage et de la pression de la part des élites occidentales et de leurs pratiques coloniales et racistes. C’est pourquoi, par exemple, non seulement la Russie, mais aussi un certain nombre d’autres pays réduisent constamment leur dépendance au dollar américain, passant à des systèmes de paiement alternatifs et à des règlements en monnaies nationales. Dans ce contexte, les paroles sages de Nelson Mandela me viennent à l’esprit : « Lorsque l’eau commence à bouillir, il est absurde d’arrêter de la chauffer. » Et c’est effectivement le cas.

La Russie, État de nature civilisatrice et première puissance eurasienne et euro-pacifique, continue ses efforts de démocratisation de la vie internationale et de formation d’une architecture de relations interétatiques fondée sur les valeurs d’une sécurité égale et indivisible, de la diversité culturelle et civilisationnelle, et offrant des chances égales de développement à tous les membres de la communauté mondiale, sans exception. L’architecture des relations interétatiques serait fondée sur les valeurs d’une sécurité égale et indivisible, de la diversité culturelle et civilisationnelle et offrirait des chances égales de développement à tous les membres de la communauté mondiale, sans exception. Comme l’a souligné le Président Vladimir Poutine dans son discours à l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie le 21 février 2023 : « Dans le monde moderne, il ne devrait pas y avoir de répartition entre les soi-disant “pays civilisés” et tous les autres… Il devrait y avoir un partenariat honnête qui, en principe, refuse toute exclusivité, en particulier l’exclusivité agressive. » À notre avis, tout cela est conforme à la philosophie de l’Ubuntu, qui promeut la cohésion entre les nations et les peuples.

Dans ce contexte, la Russie s’est toujours prononcée en faveur du renforcement de la position du continent africain dans l’ordre mondial multipolaire. Nous poursuivrons notre soutien à nos amis africains dans leurs efforts pour jouer un rôle de plus en plus important dans la résolution des problèmes fondamentaux de notre époque. Cela s’applique aussi pleinement au processus de réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, dans le cadre duquel, selon notre conviction profonde, les intérêts légitimes des pays en développement, y compris l’Afrique, doivent être garantis avant tout.

La diplomatie multilatérale ne reste pas à l’écart des tendances mondiales. Les activités d’une association telle que les Brics symbolisent une véritable multipolarité et sont un exemple de communication interétatique honnête. Au sein de cette association, des États ayant des systèmes politiques différents, des plateformes de valeurs distinctes et des politiques étrangères indépendantes coopèrent avec succès dans divers domaines. Je pense qu’il n’est pas exagéré de constater que les Brics sont une sorte de « grille » de coopération au-dessus des lignes traditionnelles Nord-Sud et Ouest-Est.

Effectivement, nous avons des choses à présenter à notre public. Grâce à des efforts conjoints, les Brics sont parvenus à créer une culture du dialogue fondée sur les principes de l’égalité, du respect du choix de notre propre voie de développement et de la prise en compte des intérêts de chacun. Cela nous aide à trouver un terrain d’entente et des « solutions », même sur les problèmes les plus complexes.

La place et l’importance des Brics aujourd’hui et leur potentiel d’influence sur la formation de l’agenda mondial sont déterminés par des facteurs objectifs. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La population des pays des Brics représente plus de 40 % de la population mondiale et leur territoire représente plus d’un quart de la masse continentale de la planète. Selon les prévisions des experts, en 2023, le groupe des Brics représentera environ 31,5 % du PIB mondial (en termes de parité de pouvoir d’achat), tandis que la part du G7 a chuté à 30 % sur cet indicateur.

Aujourd’hui, le partenariat stratégique des Brics prend de l’ampleur. L’association elle-même propose au monde des initiatives créatives et tournées vers l’avenir, visant à atteindre les objectifs de développement durable, à garantir la sécurité alimentaire et énergétique, la croissance saine de l’économie mondiale, la résolution des conflits et la lutte contre le changement climatique, y compris à travers le prisme d’une transition énergétique juste.

Un système étendu de mécanismes a été créé pour réaliser ces objectifs. La stratégie de partenariat économique jusqu’en 2025 est en cours de mise en œuvre et définit les points de référence de la coopération à moyen terme. La plateforme de recherche énergétique des Brics, lancée à l’initiative de la Russie, fonctionne. Le Centre des Brics pour la recherche et le développement de vaccins a été lancé pour promouvoir des réponses efficaces aux défis posés au bien-être épidémique de nos pays. Des initiatives sur l’élimination des « refuges » pour les personnes corrompues et les actifs criminels, sur le commerce et l’investissement dans le but d’un développement durable, et sur le renforcement de la coopération dans le domaine des chaînes d’approvisionnement, ont été approuvées. La stratégie des Brics en matière de sécurité alimentaire a été adoptée.

Parmi les priorités inconditionnelles figurent le renforcement du potentiel de la Nouvelle banque de développement et du Fonds de réserve de change des Brics, l’amélioration des mécanismes de paiement et le renforcement du rôle des monnaies nationales dans les règlements mutuels. Il est prévu que ces aspects fassent l’objet d’une attention particulière lors du sommet des Brics à Johannesburg.

Nous ne cherchons pas à remplacer les mécanismes multilatéraux existants, et encore moins à devenir un nouvel « hégémon collectif ». Au contraire, les membres des Brics ont toujours privilégié la création de conditions favorables au développement de tous les États, ce qui exclut la logique de bloc de la guerre froide et des jeux géopolitiques à somme nulle. Les Brics s’efforcent de proposer des solutions inclusives fondées sur une approche collective.

Dans ce contexte, nous nous efforçons constamment de développer la coopération entre l’association et les pays de la majorité mondiale. En particulier, le renforcement de la coopération avec les pays africains est devenu l’une des priorités de la présidence sud-africaine. Nous partageons entièrement cette approche. Nous sommes prêts à contribuer à la croissance économique du continent et à y renforcer la sécurité, y compris ses composantes alimentaires et énergétiques. Les résultats du deuxième sommet Russie-Afrique qui s’est tenu les 27 et 28 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg en sont la preuve irréfutable.

Dans ce contexte, il est naturel que notre association compte de nombreuses personnes partageant les mêmes idées dans le monde entier. Les Brics sont considérés comme une force positive qui serait susceptible de renforcer la solidarité des pays du Sud et de l’Est et de devenir l’un des piliers d’un nouvel ordre mondial polycentrique plus équitable.

Les Brics sont prêts à répondre à cette demande. C’est pourquoi nous avons lancé le processus d’élargissement. Il est symbolique qu’il ait pris un tel rythme l’année de la présidence de l’Afrique du Sud, un pays qui a été admis au sein des Brics à la suite d’une décision politique consensuelle.

Je suis persuadé que le 15e sommet qui marquera son anniversaire deviendra un nouveau jalon dans nos relations de partenariat stratégique et définira les priorités majeures pour les années à venir. Nous apprécions vivement les efforts de la présidence sud-africaine dans ce contexte, notamment l’intensification des activités visant à améliorer l’ensemble des mécanismes de fonctionnement de l’association et à approfondir le dialogue avec d’autres pays.




« VACCINS » Covid-19 : Des milliers de handicapés et de morts

Erreurs, ou mensonges ?
Vous avez refusé d’entendre, ou même de vérifier ce que nous disons depuis 3 ans !
La lâcheté et la soumission ne sont-elles pas en partie responsables d’une hécatombe de plus en plus visible ?

« Un peuple qui se met à genoux est davantage responsable de la tyrannie que le tyran lui-même »

La Boétie

Par Jean-Pierre JOSEPH
Avocat au Barreau de Grenoble,
Doyen de l’Ordre
auteur de « Vaccins on nous aurait menti ? » (Testez éd. — 6° éd. 2021)

Depuis 2021, des centaines de jeunes sportifs de haut niveau s’effondrent en pleine action. De nombreuses publications en font état. Du jamais vu, tellement ils sont nombreux.

Depuis 2021, des acteurs, chanteurs, musiciens du monde occidental, sont terrassés, soit par un arrêt cardiaque, soit par un AVC, soit encore par un cancer, dit « turbo cancer » dont l’évolution est rapide et foudroyante, et dont la particularité est que la chimiothérapie se révèle inefficace. Du jamais vu, tellement ils sont nombreux.

Nous avons presque tous dans notre entourage, des personnes qui apparemment étaient en bonne santé, et qui sont décédées brutalement. Leur nombre interpelle.

Tous ces gens avaient 2 points communs :

  • – le même type de symptômes ;
  • – une ou plusieurs injections du « vaccin » anti-Covid. Malgré le fait que la cause soit de plus en plus évidente, le discours officiel continue de nier totalement la responsabilité de ces injections. Même les médecins à qui les familles des victimes posent la question, répondent avec une détermination hystérique que « ce n’est pas le vaccin… ». Mais lequel d’entre eux prend la peine de vérifier ? Leur soumission, ainsi que la soumission révoltante des grands médias qui se taisent, alors que même les chiffres officiels de la pharmacovigilance montrent que ces « vaccins » ont fait en seulement quelques mois, au moins 20 fois plus de victimes qu’en 50 ans de surveillance de tous les autres vaccins, n’est-elle pas synonyme de complicité ?

En 1999, dans « Les radis de la colère » (Ed. Louise Courteau), j’indiquais que pour construire la mondialisation, les hauts financiers mondiaux « conseillant » les gouvernements devaient suggérer de :

a) supprimer les indépendants : les agriculteurs ne représentent plus que 3 % de la population, alors qu’en 1950 la France était un pays agricole, les liquidations des commerçants et artisans se comptent par milliers, les professions libérales glissent de plus en plus vers le salariat. Objectif : une population de salariés de la grande distribution et de chômeurs.

b) créer une dépendance par la santé, parfois à vie, en promotionnant une médecine symptomatique et non préventive, rendant la population passive dans l’attente du remède miracle.

« … Un peuple en mauvaise santé rapporte gros, et ne se révolte pas. »

À la suite de la publication de cet ouvrage, j’ai été qualifié de « secte » (à moi tout seul).

Pourtant ce que je prédisaiss’est révélé exact !

Dès l’annonce de la 2e vague, nous avons dit « Il y en aura une 3e, puis une 4e, et même une cinquième, et vous verrez que le but de ce cirque est la sortie d’un vaccin… »

Nous avons alors été qualifiés de « complotistes », car « … Il faut des années pour mettre au point un vaccin…. » nous avaient toujours affirmé les grands pontes de la Santé Publique.

Pourtant cela s’est révélé exact !

Dès l’annonce de la vaccination, nous avons dit « 2 doses ? Il y en en aura une 3e, puis une 4e, etc. »

Nous avons alors été qualifiés de « complotistes » ;

Pourtant cela s’est révélé exact !

Dès l’annonce du port du masque obligatoire, nous avons indiqué que cette mascarade ne protégeait pas les populations, mais entretenait la peur, par le fait qu’en voyant toute la journée des visages masqués, l’on repensait sans arrêt au virus. D’ailleurs le masque n’a pas empêché la 2e, 3e, 4e vague, etc.

Nous avons alors été qualifiés de « complotistes » ;

Pourtant cela s’est révélé exact !

Dès l’annonce de la vaccination obligatoire pour les soignants, nous leur avons dit « Patience, le temps travaille pour vous. Il arrivera un jour où il y aura tellement de victimes qu’ils ne pourront plus le cacher… »

Comment pouvions-nous en être aussi sûrs ?

Pour un esprit logique non terrorisé, les contradictions et les incohérences ne pouvaient avoir qu’une seule explication : nous vivions une opération préméditée, dans le cadre de laquelle les « erreurs » étaient en fait des actes volontaires.

Ainsi, quand un automobiliste qui a renversé et tué un piéton plaide l’homicide involontaire, on le croit, sauf si l’on apprend qu’il était stationné depuis des heures à 50 mètres du lieu de « l’accident », et que le piéton était l’amant de sa femme…

Nous sommes dans le même cas de figure : N.B. Il faut rappeler que les connaissances scientifiques disponibles ne sont pas limitées aux connaissances des seuls membres du Conseil Scientifique, ou de la H.A.S., d’autant plus que l’on sait aujourd’hui que les membres du Conseil scientifique étaient essentiellement des médecins non spécialistes de virologie, à l’exception du Pr RAOULT, l’un des virologues les plus réputés au monde, qui a quitté ce Conseil dès la 1re séance, étant en désaccord avec les décisions. Les mesures prises étaient loin d’avoir l’approbation de l’ensemble du corps médical. Malheureusement, les Français ont été trompés par le fait que les médias ne donnaient la parole qu’à ceux qui étaient d’accord avec une sorte de pensée unique.

Or, il apparaît que :

I — DES FAITS (et non pas des théories) QUI INTERPELLENT :

1— Avant même l’arrivée du virus en France, 15 000 lits d’hôpitaux avaient été progressivement supprimés,

2— Avant même l’arrivée du virus en France, toutes les thérapeutiques existantes et reconnues efficaces dans le monde entier étaient interdites en France sous des prétextes fallacieux : l’interdiction la plus caricaturale fut celle de l’hydroxychloroquine, médicament connu et utilisé depuis 70 ans, et classé en janvier 2020 parmi les substances vénéneuses, par un arrêté ministériel.

Parmi les thérapeutiques efficaces, l’on peut également citer :

  • – la vitamine C en perfusion et à haute dose : des milliers de publications du monde entier, depuis des années, vantaient les résultats de cette méthode sur les infections virales. Aux USA, le Pr MARIK, indiquait que dans son service, l’intégralité des patients hospitalisés avec le diagnostic de Covid 19 avaient été guéris par cette méthode associée à un antibiotique.
  • – l’artemisia annua, utilisée en Afrique et à Madagascar,
  • – l’Ivermectine.

Ce ne sont là que des exemples, et il est consternant d’apprendre que les médecins qui prescrivaient l’une de ces thérapeutiques (et qui avaient d’excellents résultats) étaient poursuivis devant le Conseil de l’Ordre !

Résultat logique : les malades devaient attendre l’aggravation de leur état pour être hospitalisés, alors que s’ils avaient été soignés tout de suite, ils auraient presque tous guéri.

3— Dès l’arrivée officielle du virus en France, l’on nous disait que le masque et le confinement seraient inutiles. Mais 15 jours plus tard, le discours avait complètement changé !

Or, nos scientifiques savaient très bien que n’importe quel virus passe au travers des masques, car les petits trous microscopiques nous permettant respirer (mal), sont au moins 40 fois plus gros que le virus. Les masques ont été conçus pour filtrer les bactéries, bien plus grosses que le virus. D’ailleurs c’était écrit sur les 1res boîtes de masques : « Ne protège pas du virus… »

En outre, un chercheur de l’équipe du Pr RAOULT avait découvert que le virus ne pouvait se répliquer qu’en présence de bactéries. L’humidité provoquée par la respiration multipliait les bactéries restant accrochées au masque. Ainsi le fait de le porter est exactement ce qu’il fallait faire pour que le virus se multiplie !

4— Les tests PCR ont identifié 80 % de faux positifs, à cause du procédé qui identifiait n’importe quelle bribe de virus, y compris un virus ancien.

5— Le nombre des décès dus au Covid 19 a été énormément surévalué.

L’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (A.T.I.H.), site officiel gouvernemental, a publié le rapport de l’année 2020, laissant apparaître que :

« … Au cours de l’année 2020, 218 000 patients ont été hospitalisés pour prise en charge de la Covid-19. Les patients Covid représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020… Parmi l’ensemble des décès hospitaliers survenus au cours de l’année 2020, 11 % ont concerné des patients Covid… »

Ainsi, l’on a terrorisé la France entière, en faisant croire que les hôpitaux étaient surchargés à cause du Covid 19, alors que la panique de 2020 était due à une mauvaise organisation des hôpitaux, et aussi au fait que même les accidentés de la route qui décédaient de leurs blessures, s’ils avaient été testés positif entre temps, étaient déclarés « morts du Covid »

M. Pierre CHAILLOT, statisticien indique, dans son livre « Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels », seuls 38 hôpitaux étaient au départ habilités à recevoir des malades « covid » sur plus d’un millier d’établissements hospitaliers. Et l’on n’a surtout pas fait appel aux cliniques privées. Cherchez « l’erreur »…

6— Les produits qualifiés de « vaccins » n’empêchent ni de contracter la maladie ni de la transmettre.

Pour la 1re fois, dans l’histoire des épidémies, les produits qualifiés de « vaccins », selon les fabricants, ne confèrent une immunité que pendant 3 ou 4 mois, ce qui a pour conséquence l’injection d’une 3e, puis une 4e, et pourquoi pas une 5e dose, etc., et ceci pour de nombreuses années !

Alors qu’au moment de leur mise conditionnelle sur le marché, les fabricants des vaccins Pfizer et Moderna avaient affirmé que leurs produits étaient efficaces à 95 % et l’autorisation de mise sur le marché leur avait été accordée sur leur seule déclaration selon laquelle leurs « vaccins », trouvés en un temps record, et encore en phase d’essai clinique, étaient à la fois efficaces et sûrs.

Or il n’en était rien !

En effet, le 10 octobre 2022, lors d’un échange entre les eurodéputés et les représentants des laboratoires pharmaceutiques, un député néerlandais a interpellé Mme Janine Small cadre supérieure chez Pfizer (dont le PDG M. Bourla n’avait pas cru bon de se déplacer) pour savoir si, l’efficacité du vaccin contre la Covid fabriqué par ce laboratoire, pour réduire la transmission, avait été testée avant sa mise sur le marché.

Mme Small a répondu par la négative.

Ainsi Pfizer indiquait ne pas savoir si grâce à son « vaccin », le virus se transmettait ou pas.

Pourtant tout au long de la campagne vaccinale on n’a cessé de dire à la population française que se faire vacciner était la seule façon de se protéger et de protéger les autres.

On a vu partout le slogan : « tous vaccinés, tous protégés ».

Ainsi, on a imposé à certains personnels de se vacciner contre la covid 19 pour qu’ils ne transmettent pas la maladie, alors qu’il est démontré que les « vaccins » n’empêchent pas la contamination.

Les fabricants, tout comme de nombreux médias, véritables carpettes, ont alors indiqué que les « vaccins » protégeaient des formes graves, et empêchait de transmettre les formes graves. Quel mensonge !!

De nombreux « vaccinés » se sont retrouvés aux urgences, ou au cimetière…

7— le nombre d’effets indésirables est colossal !

Dès le début de la campagne de vaccination, le nombre de déclarations d’effets indésirables a été alarmant ! Et très curieusement, l’Agence Nationale de sécurité du médicament (A.N.S.M.), site officiel gouvernemental, qui publiait presque chaque mois, un rapport concernant les effets indésirables, a cessé très vite de publier le nombre de décès. Le dernier rapport faisait état de 1 200 décès.

Aujourd’hui, l’on constate un nombre inquiétant de myocardites, arrêts cardiaques, AVC, cancers dits « turbo-cancers », embolies pulmonaires, femmes n’ayant plus de règles, fausses couches, etc.

Le dernier rapport de l’A.N.S.M. du 11 mai 2023 indique que sur 156 711 100 injections, 193 571 cas d’effets indésirables ont été déclarés, soit 1 déclaration sur 809 injections.

Ces chiffres sont incroyables. (une proportion 1 236 fois plus élevée que pour le vaccin contre la grippe pour lequel on remarque 1 déclaration sur 1 000 000 d’injections !)

Vu que l’A.N.S.M. est un site officiel, il va être difficile pour nos dirigeants, nos élus, ainsi que pour nos journalistes, de dire qu’ils ne le savaient pas.

C’est donc en connaissance de cause que les responsables de la Santé Publique ont menti, en indiquant que les « vaccins » nous protégeaient efficacement et induisaient très peu d’effets indésirables, alors que parallèlement, déjà courant septembre 2021, une proposition de résolution était déposée au Parlement Européen pour la « … création d’un fonds Européen d’indemnisation des victimes des vaccins contre la Covid-19 »

Cette proposition indique notamment :

« Considérant que l’Agence européenne du médicament répertorie déjà environ un million de cas d’effets indésirables suite à l’injection de vaccins contre la Covid-19… »

N.B. Il est à noter que d’après de nombreux scientifiques, et l’ANSM elle-même, les données de pharmacovigilance ne représentent en général que 5 à 10 % en moyenne des cas réels et que des essais cliniques sont normalement arrêtés immédiatement si des décès sont constatés. (Un exemple parmi d’autres  : en juillet 2020, la Food and Drug Administration [FDA] américaine a stoppé les essais cliniques de la société Cellectis pour le produit UCARTCS1 pour seulement un décès)

Le professeur Peter A. McCullough, cardiologue, vice-chef de médecine interne à la Baylor University Medical Center à Dallas au Texas ainsi que professeur principal en médecine interne à l’Université A & M du Texas Health Sciences Center, a précisé dans une interview que :

« La limite pour arrêter un programme de vaccin est 25 à 50 morts. Grippe porcine, 1976, 26 décès, ils ont arrêté ».

De nombreux médecins (pas ceux que l’on invitait sur les plateaux qui, comme par hasard, croulaient sous les liens d’intérêts) prononçaient en public le terme de « génocide » ou encore « hécatombe ».

Il est un fait indéniable : Les courbes de mortalité, surtout chez les jeunes ont monté de manière inquiétante, dans tous les pays, depuis que l’on vaccine en masse.

Pierre CHAILLOT, dans son ouvrage : « Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels », indique qu’il n’y a pas en France, d’accès aux données sur les morts dus à la vaccination, lesquelles montreraient, comme c’est le cas en Angleterre, que les vaccinés meurent plus que les non-vaccinés par classe d’âge.

Un article publié le 20 novembre 2021 dans la revue The Lancet indique qu’une étude allemande a démontré que les personnes vaccinées ont plus de probabilité d’être de nouveau infectées du Covid-19 que les non-vaccinés. Elles sont aussi une source de transmission du SARS-CoV2.

II— UNE LISTE IMPRESSIONNANTE D’ANOMALIES :

En outre, nous avons assisté à de nombreuses anomalies. Quelques exemples :

– Fin 2020, les masques étaient devenus obligatoires, même en plein air, ce qui est scientifiquement aberrant, alors que :

– dès le 1er jour du 1er confinement, Jérôme SALOMON, Directeur Général de la Santé, sur BFM TV, déclare :

« … Je vois énormément de masques dans la rue, des personnes qui n’ont aucune raison d’en porter et d’être exposés à des malades (…) ne portez pas de masques… »

– Sur le site officiel de l’OMS, courant mai 2020, on peut lire :

« … Si vous êtes en bonne santé, vous ne devez utiliser un masque que si vous vous occupez d’une personne présumée infectée par le Covid 19 (…) Il n’existe aucune preuve que le port du masque par des personnes en bonne santé puisse empêcher d’être infectée par des virus respiratoires… »

– Quelle que soit la composition du masque (en papier, en tissu, etc.) il était accepté. L’essentiel était de cacher son visage.

– Les enfants ne risquaient rien, mais il fallait quand même porter le masque à partir de 11 ans. Avec quelle hystérie, les chefs d’établissements ont veillé au respect de cette directive inutile et créatrice de stress, de mauvaise respiration, de pathologies respiratoires, etc. ! On dit que le niveau intellectuel des élèves a baissé. Mais il semblerait que celui de beaucoup d’enseignants aussi, car les rares résistants (qui d’ailleurs ne sont pas tombés malades) ont été dénoncés par leurs collègues, véritables collabos soumis comme des carpettes.

– Tous les soirs, on égrenait des chiffres en utilisant un vocabulaire stupide : ainsi les porteurs sains sont devenus « malades asymptomatiques ». Jusqu’à cette époque, la définition d’un malade était quelqu’un qui présente des symptômes… Il fallait faire croire que tout être testé positif était malade. Comme on a testé 80 % de faux positifs, on a donc identifié 80 % de faux « malades asymptomatiques ».

– Les masques s’enlevaient au restaurant pour manger, dès que l’on se levait, il fallait le remettre, comme si le virus planait à 1,50 mètre du sol…

– Les heures du couvre-feu changeaient, comme si le virus avait des horaires d’activité variable ;

– Pendant le 1er confinement, seules les activités essentielles étaient autorisées. Mais pourquoi a-t-on installé, parfois même la nuit, des milliers d’antennes 5G ? En quoi cela constituait-il des activités essentielles ?

– Les soignants non vaccinés étaient suspendus. Mais les vaccinés, même malades, avec le diagnostic Covid (donc contagieux par définition) venaient travailler, s’ils n’étaient pas trop malades, alors que la quasi-totalité des suspendus n’étaient pas malades et demandaient leur réintégration, en vain.

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, les contrats qui avaient été signés avec la Commission Européenne, prévoyaient :

– une exclusion de responsabilité des laboratoires, en cas d’effets indésirables,

– une clause indiquant clairement que les parties au contrat indiquent que l’efficacité et les effets indésirables à long terme ne sont pas connus !

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, un vaccin a été réalisé en quelques mois, et mis sur le marché encore en période d’essai clinique.

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, on n’avait pas le droit de savoir quelle était la composition des produits : « Secret de fabrication »

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, le « vaccin » ne protégeait (soi-disant) que pendant quelques mois. Il faudrait donc une 3e dose, puis une 4e. On parle déjà de la 5e…

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, le « vaccin » n’empêchait pas de contracter la maladie, de développer des formes graves et d’en mourir.

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, le « vaccin » n’empêchait pas de contaminer les autres,

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, les médecins qui vaccinaient contre le Covid-19, percevaient de la CPAM des honoraires plus élevés. Dans les vaccinodromes, ils pouvaient percevoir environ 1 000 € par jour. Il est donc facile de comprendre pourquoi aujourd’hui, de nombreux médecins, devant un grave problème consécutif à un vaccin, hurlent hystériquement que « ça ne peut pas venir du vaccin ».

– Pour la 1re fois, dans l’Histoire de la vaccination, un certain nombre de personnes injectées depuis quelques heures étaient l’objet de phénomène d’aimantation : à l’endroit de l’injection, elles pouvaient faire tenir des pièces de monnaie, des cuillères, etc. Ce phénomène s’estompait au bout de quelques jours.

Un de mes confrères a donc fait faire un constat d’huissier, et à sa grande surprise, l’huissier constatait également que lorsqu’il s’approchait de la personne fraîchement vaccinée, un code s’affichait sur son téléphone portable, et disparaissait s’il s’éloignait de la personne.

Qu’y avait-il donc dans ces produits dont l’entière composition n’était pas connue ?

Un groupe de juristes de plusieurs pays ont alors fait analyser les fioles par plusieurs laboratoires, en Espagne, en Suisse, aux U.SA.

Tous ont trouvé la présence de nanoparticules d’oxyde de graphène, dans des quantités inquiétantes. Quelle peut être l’utilité de ce métal dans les injections ? L’oxyde de graphène est connu des électroniciens : c’est l’un des meilleurs conducteurs des ondes électromagnétiques actuellement connus. Il est extrêmement toxique. Mais, s’il n’a pas handicapé, ou tué la personne injectée, il s’élimine en 4 à 6 mois. Tiens donc ! les certificats de rétablissement, étaient valables 6 mois au début, puis 4 mois ! quelle coïncidence !

À moins qu’on ne nous donne une autre explication concernant la présence massive de ce métal toxique dans les injections, l’on ne voit pas quelle pourrait en être l’utilité, si ce n’est que de connecter l’être humain. On comprend alors mieux pourquoi on s’est dépêché d’installer des antennes 5G en 2020.

On comprend mieux pourquoi il fallait une 3e dose, puis une 4e, etc.

L’objectif n’aurait il pas été 2 injections par an à vie ?

Ainsi, outre la protéine Spike et ses dégâts à long terme sur l’organisme, le graphène ajoutait une couche.

III— DES SCIENTIFIQUES DE RENOMMÉE INTERNATIONALE CONFIRMENT CE QUE NOUS DISIONS DEPUIS 3 ANS

Dans une vidéo récente, le Dr David MARTIN nous donne une explication claire : (https://crowdbunker.com/v/AwaWDwgmxh



)

N.B. David MARTIN est ancien professeur adjoint à l’École de médecine de l’Université de Virginie, PDG fondateur de M∙CAM Inc. leader international de la gestion des risques financiers basée sur la propriété intellectuelle.

Porte-parole de la responsabilité mondiale en matière de propriété intellectuelle et de la réforme de la qualité, le Dr Martin a travaillé en étroite collaboration avec le Congrès des États-Unis et de nombreux organismes de réglementation du commerce et de la finance aux États-Unis, en Europe et en Asie, pour défendre et déployer une infrastructure visant à soutenir la dépendance croissante aux droits de propriété.

Il a été membre fondateur de l’Institut japonais pour la science et la technologie des interfaces. Il a fondé et occupé le poste de directeur exécutif du Charlottesville Venture Group. Il a été membre du conseil d’administration du Research Institute for Small and Emerging Business (Washington DC), de l’Academy for Augmenting Grassroots Technological Innovations (Inde), de l’IST (Japon), de la Chambre de commerce régionale de Charlottesville (Virginie).

Ce médecin indique :

« … Il ne s’agit pas d’un vaccin, mais d’un ARNm encapsulé dans une enveloppe de graisse qui est livrée à une cellule.

Il s’agit d’un dispositif médical conçu pour amener la cellule humaine à devenir un créateur d’agents pathogènes… 

Rappelez-vous que 80 % des personnes soi-disant exposées au SARS CoV 2 ne présentent aucun symptôme.

80 % des personnes qui se font injecter cette substance subissent un événement clinique indésirable.

On vous injecte une substance chimique pour induire une maladie et non pour induire une réponse immunitaire contre la transmission.

Rien de tout ça ne vous empêchera de transmettre quoi que ce soit. Il s’agit de vous rendre malade et que vos propres cellules soit la chose qui vous rende malade.

Donc cela va déclencher une réponse auto-immune, et cela peut directement causer la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, car c’est ce que l’expression de cette enveloppe pathogène, cela peut provoquer un cancer accéléré.

C’est le résultat de l’expression de ce morceau de virus, ce seul incident, c’est connu depuis des décennies.

On injecte directement la maladie… »

Le 9 mai 2023, le même médecin est venu s’exprimer au Parlement Européen. Il révèle des faits extrêmement graves :

(https://crowdbunker.com/v/X8Lo4AoAZH#:~:text=L



)

« Tous les commentaires que j’ai faits sont basés sur des documents publiés.

En 1966, le 1er COV modèle de coronavirus, a été utilisé dans le cadre d’une expérience biologique transatlantique de manipulation humaine…

Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il s’agit là d’un événement préparé depuis longtemps…

En 1967, nous [NDLR : Les USA] avons réalisé les premiers essais d’inoculation de Coronavirus modifiés à des êtres humains. N’est-ce pas incroyable ? Il y a 56 ans !

En 1975,76 et 77, nous [NDLR : Les USA] avons commencé à chercher comment modifier le coronavirus en l’introduisant dans différents animaux, les porcs et les chiens.

Et sans surprise, en 1990, nous avons découvert que le coronavirus en tant qu’agent infectieux était un problème industriel pour principalement deux industries : les industries du chien et du porc ont constaté que le coronavirus provoquait des problèmes gastro-intestinaux.

C’est sur cette base que Pfizer a déposé le brevet du 1er vaccin à base de protéine de pointe (Spike) déposé en 1990, opération Warp Speed (Vitesse grand V)…

N’est-ce pas fascinant que l’on nous ait dit que la protéine de pointe était une nouveauté et que nous venions de découvrir que c’était là le problème ?

En fait, nous n’avons pas découvert le problème maintenant, nous l’avons découvert en 1990 et nous avons déposé le 1er brevet sur les vaccins en 1990 contre la protéine de pointe du coronavirus…

Et, en 1990, ils ont découvert qu’il y avait un problème avec les vaccins. Ils ne fonctionnaient pas. Savez-vous pourquoi ils ne fonctionnaient pas ? Il s’avère que le Coronavirus est un modèle très malléable qui se transforme, change et mute au fil du temps.

Et toutes les publications sur le vaccin contre le Coronavirus, de 1990 à 2018, absolument chaque publication a conclu que le Coronavirus échappe à la stimulation vaccinale, parce qu’il se modifie et mute trop rapidement pour que les vaccins soient efficaces. Et depuis 1990 jusqu’à 2018, c’est la science qui a été publiée. C’est ce que l’on appelle, suivre la science.

Suivre la science, c’est leur propre mise en accusation de leurs propres programmes qui disaient que ça ne marchait pas. Et il existe des milliers de publications à ce sujet, pas quelques centaines, et qui ne sont pas payées par des sociétés pharmaceutiques.

Il s’agit de publications, issues de recherches scientifiques indépendantes qui montrent sans équivoque, y compris les efforts de modification des chimères, réalisées par Ralph Baric à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, toutes montrent que les vaccins ne sont pas efficaces contre le Coronavirus. C’est la science qui le dit. Et cette science n’a jamais été contestée.

Cependant, une évolution intéressante s’est produite en 2002. Cette date est très importante. En effet, en 2002, l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill a breveté, je cite “Un clone infectieux de Coronavirus dont la réplication est défectueuse”. Écoutez ces mots : “Infectieux à réplication défectueuse”. Que signifie cette phrase ?

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers avec ce langage, permettez-moi de vous le décrypter. Le terme infectieux à réplication défectueuse signifie qu’il s’agit d’une arme. Il s’agit d’une arme destinée à cibler un individu sans causer de dommages collatéraux à d’autres individus. C’est la signification du terme infectieux à réplication défectueuse. Et ce brevet a été déposé en 2002 sur la base de travaux financés par le NIAID de Anthony FAUCI de 1999 à 2202.

Ces travaux brevetés en Caroline du Nord à Chapell Hill ont mystérieusement précédé d’un an le SRAS1.0…

Je ne suggère rien, je vous dis que ce sont les faits. Nous avons fabriqué le SRAS. Le SRAS n’est pas un phénomène naturel. Le phénomène naturel s’appelle le rhume. Il s’agit d’une maladie de type grippale. Il s’agit de la gastro-entérite, c’est le coronavirus naturel. Le SRAS est le résultat d’une recherche menée par des humains qui ont utilisé un modèle de système de vie pour s’attaquer à des êtres humains et ils l’ont breveté en 2002 et en 2003, surprise de taille, le CDC a breveté le coronavirus humain, en violation une fois de plus, des traités et des lois sur les armes biologiques et chimiques en vigueur aux États-Unis…

Lorsque le CDC a déposé le brevet en avril 2003, sur le modèle de coronavirus du SRAS isolé chez l’homme, qu’ont-ils fait ? Ils ont téléchargé une séquence en provenance de Chine et ont déposé un brevet sur cette séquence aux États-Unis.

Tous ceux qui connaissent les traités sur les armes biologiques et chimiques savent qu’il s’agit d’une violation. C’est un crime. Il ne s’agit pas d’une erreur innocente… »

« Vous pouvez vous demander : Le Coronavirus était-il prêt à émerger chez l’homme ? C’était le WIV1 : Wuhan Institut Of Virology Virus 1 prêt à émerger chez l’homme en 2016 dans le cadre des travaux de l’Académie Nationale des Sciences. Si bien qu’arrivant à 2017 et 2018, la phrase suivante est entrée dans le langage courant de la communauté : « Il va y avoir une libération accidentelle ou intentionnelle d’un pathogène respiratoire »

Le terme « libération accidentelle ou intentionnelle d’un agent pathogène respiratoire » a été utilisé 4 fois en avril 2019, 7 mois avant le soi-disant patient numéro 1.

4 demandes de brevets de Moderna ont été modifiées pour inclure l’expression « Libération accidentelle ou intentionnelle d’un agent respiratoire pathogène » afin de justifier la fabrication d’un vaccin pour une chose qui n’existait pas.

C’est en septembre 2019 que le monde a été informé que nous allions avoir une libération accidentelle ou intentionnelle d’un agent respiratoire pathogène de sorte qu’en septembre 2020, il y aurait une acceptation mondiale d’un vaccin universel. Ce sont leurs mots juste devant vous à l’écran. L’objectif était d’amener le monde à accepter un modèle de vaccin universel et d’utiliser le Coronavirus pour y parvenir. Lisons ceci :

« En attendant qu’une crise des maladies infectieuses soit réellement présente et au seuil d’urgence qui est souvent largement ignorée pour maintenir la base de financement au — delà de la crise », ils ont déclarés “Nous devons mieux faire comprendre au public la nécessité de contre-mesures médicales, tel qu’un vaccin universel contre la grippe ou le coronavirus. Les médias sont un moteur essentiel et l’économie suivra le battage médiatique. Nous devons utiliser ce battage médiatique à notre avantage pour nous attaquer au vrai problème. Les investisseurs réagiront s’ils voient un bénéfice à la fin du processus. »

Il s’agit donc d’un terrorisme domestique prémédité, déclaré dans les écrits de l’Académie Nationale des Sciences en 2015. Il s’agit d’un acte de guerre biologique et chimique perpétré contre la race humaine et il a été admis par écrit qu’il s’agissait d’un holdup financier et d’une fraude financière. Je rappelle « Les investisseurs suivront s’ils voient un profit à la fin du processus. »

Quels médias ont publié son intervention ?

b) Alexandra Henrion-Caude, généticienne, ancienne directrice de recherche au CNRS, au cours du Printemps 2023, déclare au Parlement Européen :

« Quel est le consensus, en tout cas, il ne peut pas être scientifique. S’il y a consensus scientifique, c’est de l’obscurantisme, car le consensus chez nous est la preuve d’un refus de progrès et de nouvelles découvertes.

On m’oppose le succès en me disant “oui, mais des milliards d’individus ont été injectés.” Ça c’est un succès business, ça c’est un succès administratif d’avoir forcé des pays à injecter des populations. Ça, c’est un succès de manipulation des populations à prendre un produit dont ils ne savent rien.

Mais en tout cas, ils n’ont pas réussi à traiter le mal qu’ils voulaient traiter.

Si jamais les médecins ne sont pas capables de monter au créneau en disant :

On nous a menti, on nous a fait injecter un produit qu’on nous a dit qu’on maîtrisait et qu’on connaissait depuis longtemps.

C’est faux,

On nous a menti, on nous a dit que l’ARN messager se dégradait tout de suite.

C’est faux.

On nous a menti. On nous a dit que l’ARN messager allait rester dans le muscle.

C’est faux.

On nous a dit qu’on allait injecter que 2 fois ces doses.

C’est faux.

On nous a dit qu’ils étaient sûrs et efficaces,

C’est faux. Ils ne sont ni sûrs ni efficaces.

On nous a dit que la phase 3 était terminée.

C’est faux.

Donc ces médecins ont le droit et l’obligation déontologique, de dire : on nous a menti sur ces injections à ARN messager.

Donc on sait que les suivantes, ça sera la même chose. En 2030 ils prévoient toute une batterie d’ARN messager pour tout un tas de maladies, qu’elles soient infectieuses ou pas infectieuses… »

IV— ON NOUS AURAIT MENTI ? MAIS POURQUOI ?

Le fait d’affirmer que nos dirigeants nous ont menti, n’est pas une théorie : dès le départ, ils ont été largement informés par les chiffres officiels, et par des centaines de médecins qui les interpellaient. C’est donc une évidence.

On peut donc se demander quelles sont les raisons.

Nous préférons que le lecteur déduise par lui-même la réponse à ces questions. Donc, nous n’avancerons aucune théorie, mais nous rappellerons des faits qui, mis bout à bout, amèneront (peut-être) à de logiques déductions :

1er fait : Le rôle d’un multimilliardaire

Lors de la conférence TED 2010, Bill Gates indique espérer réduire la population mondiale ‘avec de bons résultats sur les nouveaux vaccins’.

Dans le numéro de juin 2011, le magazine britannique The Sovereign Independant, affichant une photo de Bill Gates, cite une de ses déclarations faites à l’issue d’une conférence : LA DÉPOPULATION GRÂCE À LA VACCINATION FORCÉE : LA SOLUTION AU CARBONE ZÉRO… Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. Ceci va nous conduire à environ 9 milliards. Si nous faisons un bon travail concernant les nouveaux vaccins, les soins de santé, le contrôle des naissances, nous pouvons aboutir à une baisse de 10 à 15 %…

Courant 2017, après que Bill Gates ait versé des subventions importantes à l’OMS (organisme créé par la famille Rockefeller) la faisant ainsi devenir progressivement, une organisation privée, Tedros Adhanom Ghebreyesus est nommé à sa tête.

Ce personnage fut membre du bureau politique du Tigray People Liberation Front (TPLF), une organisation inscrite dans la liste des organisations terroristes du U.S. Homeland Security. Il fut ministre de la Santé en Éthiopie de 2005 à 2012, et est membre du Conseil d’administration de l’alliance pour la vaccination (GAVI) qui œuvre au profit de l’industrie pharmaceutique pour imposer la multivaccination avec des puces RFID à la terre entière.

Bill Gates est l’un des principaux promoteurs des campagnes de vaccinations dans le monde. Multimilliardaire, il aurait versé des subventions à de nombreux dirigeants politiques dans le monde, ainsi qu’à l’OMS.

Le 21 septembre 2018, la société Microsoft Technology Licensing (fondée par Bill Gates) dépose aux USA un brevet intitulé CRYPTOCURRENCY SYSTEM USING BODY ACTIVITY DATA. Ce brevet ne sera publié que courant mars 2020 (WO2020/060606A1).

Il concerne des nanoparticules qui auraient la faculté, lorsqu’elles sont introduites dans le corps humain par des injections, d’être identifiées et localisées par n’importe quel ordinateur.

Courant 2018, la Banque mondiale WITS (World Integrated Trade Solution) publie sur son site, des millions de commandes émanant de nombreux pays, pour lesquelles on lit’ : COVID-19 Diagnostic-Test instruments and apparatus’.

Dès que cette information a filtré, la mention « Covid-19 » a été effacée, et devant l’indignation sur les réseaux sociaux, la WITS a déclaré que cette appellation avait été une coïncidence…

À l’automne 2019, a lieu aux USA, sous la présidence du milliardaire, fondateur de la société Microsoft Technology Licensing, et finançant une grande partie du budget de l’OMS, une simulation d’une pandémie qui serait due à un coronavirus, sur la base d’un roman écrit en 1981 : « The eyes of darkness ». Cette simulation portait le nom de « Event201 ».

Lors de la conférence ID2020 Sommet 2019, Bill Gates fait la promotion du vaccin contenant le « marqueur » à nano-puce électronique, destiné à « marquer » et à contrôler 7 milliards d’humains. (mais il ne fait pas vacciner ses enfants).

Les premiers cas de Covid 19 seraient apparus au marché de Wuhan, à 180 m. du laboratoire inauguré par M. CAZENEUVE, 1er ministre français de l’époque.

Les faits suivants ne sont que des rappels de ce que nous venons d’expliquer, et la liste n’est pas exhaustive :

-2e fait : suppression progressive de 15 000 lits d’hôpitauxet « oubli » de faire appel aux cliniques privées (alors que beaucoup d’entre elles l’avaient proposé)

-3e fait : interdiction de toutes thérapeutiques avant l’arrivée du virus.

-4e fait : masques d’abord officiellement inutiles, puis brusquement obligatoires, confinement de la population = entretien de la panique

-5e fait : gonflement des chiffres.

-6e fait : vocabulaire angoissant sur les médias(« malades asymptomatiques »).

-7e fait : vaccins mis sur le marché en période d’essai clinique, à la suite de contrats aux clauses étranges.

8e fait : Déni total de l’inefficacité et de la toxicité des « vaccins ».

9e fait : Poursuites disciplinaires contre les médecins dénonçant toutes ces anomalies.

10e fait : Parole donnée sur les grands médias quasi-exclusivement aux médecins, qui ne remettaient rien (ou presque) en question et qui (comme par hasard) faisaient l’objet d’importants liens d’intérêts avec les laboratoires, à l’exclusion de ceux qui n’avaient rien à vendre, donc aucun intérêt à mentir.

11e fait : Installation de milliers d’antennes 5G, à une période où seules les activités essentielles étaient autorisées.

12e fait : Présence de nano particules d’un métal réagissant aux ondes.

La juxtaposition de ces faits est suffisante pour que le lecteur comprenne.

Avec plusieurs juristes et avocats, nous avons déposé des plaintes pour empoisonnement et tentative d’empoisonnement dans plusieurs départements français. Nous avons également déposé une plainte contre le Président de l’Ordre National des médecins pour avoir appuyé les directives gouvernementales, et donc empêché de soigner, ce qui a provoqué des états graves et des décès.

Nous avons défendu de nombreux soignants suspendus.

Il est malheureusement fort possible que nous subissions à l’avenir de nouvelles tentatives d’injections. Quel virus anodin sera-t-il brusquement classé dangereux ?

V — POURQUOI LA PLUPART D’ENTRE NOUS ONT-ILS ACCEPTÉ CELA SANS RÉSERVE ?

Début 2020, M. Olivier VERAN déclarait que le confinement était ce qui risquait de faire flamber une épidémie. Plusieurs ministres nous disaient à la même époque que les masques étaient inutiles en plein air.

On connaît la suite.

L’on peut s’interroger sur l’absence de réaction populaire, devant les mesures liberticides, contraires à ce qui avait été affirmé auparavant, contraires aux conventions internationales que la France avait signées auparavant.

Il y a 2 raisons à cela :

1— Le vaccin, depuis des décennies, est une véritable religion en France : ainsi les produits retirés des médicaments, des cosmétiques ou même des jeux pour les enfants, à cause de leur toxicité (l’aluminium) ne l’ont pas été des vaccins. Lorsque l’on pose la question, il nous est répondu « Oui, mais c’est un vaccin… » Nous sommes bien dans la religion, avec une extraordinaire particularité : Pour la gauche, la vaccination est un acquis social. Il est donc impensable de la remettre en question. Cette religion entraîne une logique sacrificielle, dans laquelle « … On sauve des vies » (soi-disant). Tant pis pour ceux qui sont morts pour (peut-être) en sauver d’autres.

La gauche, dans ce domaine, se trouve dans une incroyable contradiction : D’un côté, elle dénonce le pouvoir de l’argent sur l’économie, la médecine, la presse, etc., et paradoxalement, elle gobe inconditionnellement ce que disent les autorités et les médias, en fustigeant hystériquement quiconque oserait contredire des « certitudes », estimant qu’il n’est pas possible que l’on nous mente. Critiquant les religions, elle se retrouve… dans une véritable religion composée de postulats, dogmes, certitudes, qu’il est hors de question de vérifier. Même les militants de la France Insoumise, ont été totalement soumis, certains d’entre eux proposant même l’obligation vaccinale pour tous, se comportant comme de véritables « Kapos »…

2— Au procès de Nuremberg, le Gruppenführer SS KALTENBRUNNER, à la question « Comment avez-vous pu faire accepter cela à la population ? » a répondu : « On peut faire accepter n’importe quoi à une population qui a peur »

Ainsi, devant :

  • – la privation de la liberté d’aller et venir résultant du confinement,
  • – l’interdiction d’avoir le droit de respirer normalement (le masque),
  • – la discrimination dans les bars et restaurants n’acceptant pas ceux qui ne possédaient pas le pass vaccinal,
  • – l’obligation vaccinale pour les soignants,

Très peu ont réagi. Même les syndicats, ce qui est incroyable. Cette soumission n’est-elle pas en partie responsable de ces milliers de personnes, malades à vie, ou décédées ?

Cette soumission ne serait-elle pas synonyme de complicité ?

Comment réagirons-nous si cela recommence ?




Virage otanien à 180 degrés

Par François Asselineau

En agent docile de l’État profond des USA, Libération relaie la presse démocrate US, avec les quelques jours de délai habituels. Il reprend donc la nouvelle ligne réaliste fixée par le Washington Post, en expliquant doctement à ses lecteurs naïfs le contraire exact de ce qu’il leur a raconté, pendant des mois, sur la contre-offensive ukrainienne prétendument victorieuse et sur l’effondrement prétendument inéluctable de la Russie. Il donne la parole au pseudo-« expert » Michel Goya, qui procède lui aussi à un virage à 180° sans présenter la moindre excuse, et qui explique maintenant toute honte bue que :

« 𝑫’𝒖𝒏 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒔𝒕𝒓𝒊𝒄𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒓𝒊𝒕𝒆̀𝒓𝒆𝒔 𝒅’𝒆́𝒗𝒂𝒍𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆-𝒐𝒇𝒇𝒆𝒏𝒔𝒊𝒗𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍’𝒊𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒎𝒂𝒖𝒗𝒂𝒊𝒔. »

l’Ukraine doit arrêter car «𝒖𝒏𝒆 𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐𝒇𝒇𝒆𝒏𝒔𝒊𝒗𝒆, 𝒄̧𝒂 𝒅𝒖𝒓𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒐𝒖 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒂𝒖 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒖𝒎». Or ce délai est largement écoulé sans aucun autre résultat significatif qu’une hécatombe de morts côté ukrainien, face aux champs de mines et aux lignes de tranchées russes infranchissables.

Pour faire passer la pilule à ses lecteurs et ne pas reconnaître encore que l’Ukraine — mais aussi les États-Unis+Pays de l’UE+OTAN — sont battus par la Russie, le pseudo-« expert » raconte qu’il faut que l’Ukraine arrête et « 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒐𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒓𝒆́𝒑𝒂𝒓𝒆𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒐𝒇𝒇𝒆𝒏𝒔𝒊𝒗𝒆 ». Mais il n’explique pas par quel miracle celle-ci pourrait mieux réussir que la désastreuse contre-offensive actuelle, alors que :

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l’armée ukrainienne est exsangue (on parle de 500.000 morts côté ukrainien) ;

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les opinions publiques des pays de l’OTAN s’opposent de plus en plus ouvertement à la poursuite de ce conflit délirant et ruineux, et à l’envoi d’armes et de milliards de dollars au régime néo-nazi de Kiev.

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CONCLUSION
Lentement mais sûrement, la stratégie de jeu de go, patiente et intelligente, de Poutine est en train de triompher des États-Unis, de l’UE et de l’OTAN. La très récente visite du ministre chinois de la Défense montre que Pékin ne s’y trompe pas. Le Telegraph vient d’ailleurs de confirmer que la Chine apporte un soutien logistique sérieux à la Russie, en lui fournissant des hélicoptères, des drones, des dispositifs de visée optique et des métaux nécessaires à la fabrication d’équipements de défense. https://i24news.tv/fr/actu/conflit-en-ukraine/1692438206-guerre-en-ukraine-la-chine-fournit-a-la-russie-des-helicopteres-et-des-drones-selon-le-telegraphon… Autrement dit, le thème de la « Russie isolée » n’était qu’un bobard de plus de la propagande euro-atlantiste. — Si j’avais été élu à la place de Macron :

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j’aurais très judicieusement fait sortir la France de l’UE et de l’OTAN, comme annoncé dans mon programme depuis 16 ans.

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je n’aurais bien sûr jamais lancé la France dans cette aventure militaire qui risque d’entraîner la désintégration de tout le camp occidental.

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j’aurais refusé toute sanction contre la Russie. Résultats ?

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la France aurait une économie plus prospère, avec une énergie restée bon marché et nos positions industrielles et commerciales préservées en Russie.

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l’image de la France dans l’ensemble du monde serait infiniment plus respectée qu’aujourd’hui et notre influence serait puissamment renforcée.

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l’avenir de la France et de nos enfants serait solidement assuré car nous appartiendrions au camp des vainqueurs du XXIe siècle.




Pesticides : l’État français condamné pour « carence fautive »

[Source : reporterre.net]

L’État a été condamné le 29 juin par la justice à réparer le « préjudice écologique » engendré par les pesticides qu’il peine à réduire.

Les pesticides qui contaminent les eaux et les sols constituent un « préjudice écologique » et l’incapacité de l’État français à les réduire est une « carence fautive ». Voici la conclusion du tribunal administratif de Paris, rendue publique le 29 juin, dans l’affaire « Justice pour le vivant ».

En janvier 2022, cinq ONG — Pollinis, Notre Affaire à tous, Biodiversité sous nos pieds, Anper-Tos et l’Aspas — avaient déposé un recours contre l’État pour son inaction face à l’effondrement de la biodiversité.

Elles faisaient remarquer que les populations d’insectes volants ont diminué de plus de 75 % en près de trente ans, ou que 41 % des amphibiens sont menacés d’extinction. Parmi les principaux coupables : les pesticides, qui empoisonnent les êtres vivants, les sols, les cours d’eau, etc. Or c’est à l’État français de valider et de maintenir sur le marché ces produits néfastes. Les cinq ONG espéraient donc, par ce recours, que la justice reconnaisse la responsabilité de l’État.

Restaurer et protéger les eaux souterraines

Le tribunal administratif de Paris n’est pas allé jusque-là. Le 29 juin, les juges ont bien reconnu l’existence « d’un préjudice écologique résultant de la contamination généralisée, diffuse, chronique et durable des eaux et des sols par les substances actives de produits phytopharmaceutiques, du déclin de la biodiversité et de la biomasse et de l’atteinte aux bénéfices tirés par l’Homme de l’environnement ».

Les juges ont toutefois estimé que « l’État ne peut être regardé comme responsable du préjudice écologique invoqué par les associations requérantes » — tout en reconnaissant que ses « insuffisances » en matière d’évaluation des risques et d’autorisation de mise sur le marché des pesticides étaient une « carence fautive ».

Le tribunal ordonne donc à l’État de prendre « toutes les mesures utiles » pour réparer ce préjudice écologique d’ici le 30 juin 2024. Plus précisément, les juges demandent de rétablir le rythme de diminution de l’utilisation des pesticides prévu par les plans Écophyto — objectifs que le gouvernement s’est lui-même fixés. Ils appellent aussi à des mesures « de nature à restaurer et protéger les eaux souterraines contre les incidences des produits phytopharmaceutiques ».

Ainsi, le tribunal n’a retenu que deux fautes : le non-respect des objectifs en matière de réduction de l’usage des pesticides, et le non-respect de l’obligation de protection des eaux souterraines. Les autres griefs invoqués par les associations requérantes (mauvaises procédures d’évaluation et d’autorisation de mise sur le marché des pesticides, absence de procédure de suivi et de surveillance des effets de ces produits, défaut d’indépendance de l’Anses, l’agence nationale qui autorise ces produits…) ont été écartés.

Condamnations multiples

Les cinq associations ont annoncé dès l’annonce du délibéré qu’elles comptaient faire appel devant la cour administrative d’appel de Paris, pour que la justice ordonne à l’État — comme cela avait été recommandé par la rapporteuse publique, lors de l’audience du 1er juin — de revoir les méthodologies d’évaluation des risques des pesticides. Les cinq ONG réitèrent leur appel : elles demandent cette révision, la réévaluation de la dangerosité des près de 3 000 produits phytopharmaceutiques homologués en France, le retrait du marché des substances problématiques, et de s’assurer que de nouvelles substances toxiques pour le vivant n’y fassent pas leur entrée.

Elles se réjouissent toutefois de cette décision.

« La justice a tranché : après des décennies d’inaction, l’État est enfin reconnu coupable de l’effondrement de la biodiversité par son incapacité à mettre en œuvre une évaluation des risques des pesticides réellement protectrice du vivant, ont-elles réagi dans un communiqué. Mais c’est aussi sa capacité à agir et la possibilité de renverser cette situation dramatique que cette décision met en lumière. Les solutions pour inverser la tendance existent, il faut les mettre en place de toute urgence. »

L’État versera à chacune de ces ONG la somme symbolique de 1 euro, « en réparation de leur préjudice moral », et leur remboursera les frais de justice. Lors du procès du 1er juin, aucun représentant du gouvernement ne s’était déplacé. Les arguments en faveur de l’État avaient ainsi été présentés par l’un des principaux lobbies des pesticides, le syndicat professionnel Phytéis.

Cette décision de justice s’ajoute à d’autres : l’État a déjà été condamné à plusieurs reprises pour son inaction climatique (« L’Affaire du siècle » et « l’affaire Grande-Synthe ») et pour sa mauvaise gestion de la pollution de l’air.




Bannie de son œuvre par les wokistes

[Source : bvoltaire.fr]

Bannie de son œuvre ! J. K. Rowling, martyre de la grande purge wokiste

Par Marie Delarue pour Boulevard Voltaire

C’est la nouvelle « culturelle » du jour : le musée de la Culture pop de Seattle, qui consacre une exposition à Harry Potter, a décidé d’en bannir l’auteur, J. K. Rowling, supprimant dorénavant toute mention de son nom dans ses murs. Désormais, lady Rowling sera désignée par la périphrase « Vous-Savez-Qui »… Histoire de l’assimiler au méchant de ses romans, l’affreux Voldemort.

Honnêtement, on se fout du musée de la Culture pop de Seattle, ville de cette côte ouest des États-Unis envahie — comme San Francisco, Portland ou, plus haut, Vancouver — de toxicos défoncés au crack, OxyContin et autres opioïdes. Seattle, la ville des géants Microsoft, Amazon et Starbucks qui ont tous trois conquis la planète… Rien de surprenant à ce que le musée de la Culture pop local contribue à l’universel pourrissement des esprits.

Mais le sort fait à un écrivain de statut mondial a de quoi surprendre. Depuis que le wokisme lui est tombé dessus, nous avons relaté ici les épisodes du martyre de J. K. Rowling. Son péché originel est, rappelons-le, d’avoir osé sous-entendre que « les personnes qui ont leurs règles » — référence à un article du site Devex du 6 juin 2020 — sont tout simplement des femmes. Ce crime de transphobie depuis dénoncé sans relâche lui vaut de nombreuses menaces de viol et de mort, puis l’interdiction de paraître dans tout événement, émission ou reportage consacrés à la saga Harry Potter. Il permet même de l’évincer des fêtes du 20e anniversaire de l’apparition de son héros.

J. K. Rowling est même dénigrée par les jeunes acteurs connus grâce à la saga : on a vu Daniel Radcliffe, LE Harry Potter du cinéma, tweeter des excuses en son nom, affirmant : « Les femmes transgenres sont des femmes. »

Chris Moore, le directeur de l’exposition Harry Potter au musée de la Culture pop de Seattle, lui-même trans, faut-il le préciser, accuse donc J. K. Rowling de propos « extrêmement haineux et controversés ». Il écrit : « Nous aimerions bien suivre la théorie d’Internet selon laquelle ces livres ont été écrits sans auteur, mais cette personne est un peu trop bruyante avec ses opinions haineuses et discriminantes pour que nous puissions l’ignorer. Oui, nous parlons de J. K. Rowling, et non, nous ne voulons pas lui faire de publicité. Donc, c’est la dernière fois que vous verrez son nom dans ce post. Nous l’appellerons désormais Vous-Savez-Qui parce qu’ils ont des caractères assez proches. »

Le crime de transphobie risquant sans doute de paraître insuffisant au commun des mortels, Chris Moore en a listé d’autres : « soutien à des créateurs antisémites, les stéréotypes raciaux qu’elle a utilisés lors de la création de personnages, d’un monde des sorciers incroyablement blanc, et le manque de représentation LGBTQIA+ ».

On pourrait glisser sur ce tissu d’âneries, se contentant d’observer que la bêtise hargneuse nous permet au moins d’avoir une idée de l’infini. On pourrait tenter de se rassurer ou, du moins, essayer : les contempteurs de l’écrivain sont ultra-minoritaires et leur vacarme s’éteindra, faute de porte-voix.

Pas sûr, hélas. On en veut pour preuve une anecdote rapportée, jeudi soir, sur CNews par le grand reporter Régis Le Sommier. Elle remonte aux années 1990. Cela se passait, disait-il, à l’université UCLA, en Californie. Dans ce laboratoire du terrorisme féministe, une armée de harpies réclamait que soit interdite l’étude de Moby Dick, le roman d’Herman Melville, au motif que, dans cette histoire — comme dans la réalité ! —, les équipages de baleiniers n’étaient constitués que d’hommes. Moby Dick est paru en 1851, son auteur est mort en 1891. Un siècle plus tard, il se voyait donc frappé d’infamie.

La grande purge lancée alors par une poignée d’hystériques s’est, depuis, répandue dans tout l’Occident, entraînant la mise au ban de dizaines d’auteurs, acteurs, comédiens, politiques, on en passe et de plus anonymes.

Le wokisme n’est qu’un terrorisme de plus, avec tous les corollaires qu’on leur connaît.




Des vestiges archéologiques détruits en Bretagne pour permettre la construction d’un magasin

[Source : abp.bzh]

L’incompréhension règne en Bretagne : KOUN BREIZH appelle au soulèvement des pierres et à la marche Gwenn ha Du le 19 août, 14 h à Carnac

Communiqué de presse de Koun Breizh

Par Yvon OLLIVIER

Les errements de la Mairie de Carnac et des services de l’État dans l’affaire de la délivrance d’un permis de construire d’un Mr Bricolage, en un lieu comportant des vestiges archéologiques, ne peuvent plus être ignorés de personne. Ces vestiges signalés par la DRAC, l’INRAP et figurant dans le périmètre du projet de classement UNESCO, avaient donné lieu à un arrêté prescriptif de fouilles préalables toujours en vigueur au moment de la délivrance du permis.

L’incompréhension règne en Bretagne et ailleurs sur les raisons de ce fiasco, mais plus encore peut-être sur l’absence de réaction des principales autorités concernées, comme si, toutes mêlées de près ou de loin à ce désastre, elles se serraient les coudes.

Les médias semblent être passés à autre chose. Pressée par nos associations patrimoniales d’ouvrir une enquête administrative sur ce dysfonctionnement majeur, Mme la ministre de la Culture n’a pas daigné répondre.

Les explications de M. le maire de Carnac « cela arrive dix fois par an »« nous n’avons pas détruit la Joconde quand même » nous inquiètent en ce qu’elles témoignent d’une banalisation de ces atteintes à notre patrimoine.

Les services de l’État n’ont jamais témoigné d’une quelconque volonté de remise en ordre de la réglementation.

Même la « Région Bretagne » n’a jamais exprimé une quelconque inquiétude quant à la situation de notre patrimoine archéologique à Carnac.

Une fois de plus, c’est au peuple breton de se manifester pour que ces Menhirs ne tombent pas dans l’oubli, que les pouvoirs publics prennent enfin leur responsabilité et que, jamais plus, nous n’ayons à connaître une telle destruction de vestiges.

L’association KOUN BREIZH, qui a obtenu l’ouverture d’une enquête pénale pour faire toute la lumière sur cette affaire, est fière de participer au collectif « le Soulèvement des pierres »,

car il faut que les pierres s’expriment, qu’elles crient justice aujourd’hui pour être entendues.

L’affaire des Menhirs de Carnac illustre le peu de considération que les Pouvoirs publics accordent à la sauvegarde du patrimoine breton dans ses composantes, archéologiques, monumentales, culturelles et linguistiques.

Nous sommes des citoyens de second rang

Nos langues sont des langues de second rang

Notre patrimoine historique est un patrimoine de second rang.

Pas plus tard que cet été, M. le préfet de la « région des Pays de la Loire » vient de signer la destruction du manoir du XVe siècle ayant appartenu au secrétaire du duc de Bretagne, pour construire une supérette à Bouvron.

Nos vestiges archéologiques ne méritent qu’une considération très limitée, sauf bien sûr lorsqu’ils peuvent être source de revenus.

Car le respect de l’héritage de nos aïeux et de ce qui est essentiel à l’humain a laissé place au « pognon ».

L’association KOUN BREIZH appelle tous ceux qui le peuvent à se déplacer le 19 août, 14 h à Carnac pour que les pierres se soulèvent, obtiennent justice et la protection qu’elles méritent.

L’association KOUN BREIZH réitère sa demande à Mme la ministre de la Culture d’ouvrir enfin l’enquête administrative qui s’impose, afin de modifier la réglementation dans le sens d’une véritable protection.

L’association KOUN BREIZH demande à nouveau à la « Région Bretagne » de sortir de son silence pour exiger l’octroi de la pleine compétence patrimoniale. C’est aux Bretonnes et aux Bretons qu’il revient de prendre en charge la sauvegarde de leur patrimoine et culture.

Pour Koun Breizh




La mise en examen de Trump revient à criminaliser toute dissidence politique

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

Par Daniel Greenfield

Traduction du texte original : The Trump Indictment Criminalizes Political Dissent

[Illustration :
L’acte d’accusation dressé le 6 janvier par l’avocat spécial (special counsel) Jack Smith, un ami de toujours des démocrates, aboutit à criminaliser la moindre contestation électorale. Ou plutôt celles qui visent les démocrates. Sans parler de la criminalisation de toute dissidence politique. Smith a empilé divers articles de loi pour bâtir une infrastructure accusatoire qui peut être utilisée pour interdire partis et activités politiques, à l’instar de la Chine communiste ou de la Russie. Photo : Smith quelques minutes avant de tenir une conférence de presse le 1er août 2023 à Washington, DC.
(Photo de Drew Angerer/Getty Images)]

Les mises en examen en série et les enquêtes subies par l’ancien président Donald Trump ont pour but de truquer la prochaine élection présidentielle de 2024. Mais la dernière mise en examen est unique en son genre, car elle vise à truquer les conséquences mêmes de cette élection.

Jusqu’au 6 janvier, toutes les mises en examen infligées à l’ancien président des États-Unis pilonnaient divers fondements juridiques, convertissaient certains délits en crimes ou affirmaient qu’un délai de prescription n’avait qu’une valeur indicative. Mais l’acte d’accusation du 6 janvier dressé par l’avocat spécial démocrate Jack Smith va plus loin : il criminalise la contestation de résultats électoraux, ou au moins des contestations d’élections contre des démocrates, et par la même occasion, toute dissidence politique.

La mise en accusation du 6 janvier soutient par exemple que les contestations électorales émises par Donald Trump ont représenté un délit. Cette accusation a ceci de particulier qu’elle est conçue pour intimider tout républicain qui aurait l’idée saugrenue de contester le résultat de l’élection présidentielle de 2024.

Non contents de mettre en examen le candidat qui est en tête de la primaire du Grand Old Party (GOP, surnom du parti républicain) dans le but de truquer les élections, les démocrates criminalisent toute opposition politique avant et après les prochaines élections.

L’acte d’accusation ressemble d’ailleurs à un éditorial du Washington Post. Il affirme que Trump était « déterminé à rester au pouvoir » et qu’il « a prétendu qu’il y avait eu fraude » afin de « créer une atmosphère nationale intense de méfiance et de colère, et éroder la confiance du public dans l’administration chargée d’organiser l’élection ».

S’il est illégal de prétendre qu’une élection présidentielle a été volée, alors où est passé l’acte d’accusation contre Al Gore ? Aucun démocrate n’a jamais été traîné en justice pour avoir prétendu que George W. Bush avait été élu à l’aide de bulletins de vote frauduleux, pour avoir contesté deux fois l’élection au Congrès, ou pour avoir répandu des mensonges et lancé des enquêtes destinées à prouver que l’élection de Trump avait été fabriquée par les Russes, ni qu’ils avaient agi afin de « créer une atmosphère nationale intense de méfiance et de colère ».

Quand les démocrates « répandent des mensonges » sur une élection, ils obtiennent des contrats d’édition mirobolants et une présence en soirée sur MSNBC ; parfois, comme Al Gore, ils reçoivent un Oscar et un prix Nobel de la paix.

Contester des élections est une pratique traditionnelle vieille de deux siècles. La première remonte à l’élection présidentielle de 1800. Les nations libres avec des élections régulières ne craignent pas les contestations électorales et les démocrates ont dépensé des fortunes en contestations électorales. Biden a ainsi dépensé 20 millions de dollars en frais de justice dans plus de 60 contestations postélectorales en 2020.

Smith, un ami de toujours des démocrates n’est pas allé mettre Biden ou Marc Elias en examen. Non, il accuse Trump de délits inventés de toutes pièces : « obstruction et l’entrave à la procédure du Congrès du 6 janvier », « complot contre le droit de vote » et complot pour « entrave » à la « fonction légale du gouvernement fédéral de recueillir les résultats de l’élection présidentielle, de compter les votes et de les certifier »…, pour ne citer qu’eux.

Considérer que toute contestation publique d’un résultat électoral équivaut à une tentative de « fraude » contre le gouvernement des États-Unis transforme l’article 371 du Titre 18 du Code des États-Unis en bombe à retardement contre un large éventail de dissidences politiques. Estimer que le lobbying ou toute autre forme de défense de groupe équivaut à une subornation de témoins érige l’article 1512 du Code 18 des États-Unis en arme contre quiconque essaie d’influencer une fonction gouvernementale. Influencer une fonction gouvernementale est l’essence même de la politique. Enfin, brandir l’article 241 du Code 18 des États-Unis — conçu à l’origine pour combattre le KKK — contre Trump et quiconque tente de vérifier les résultats électoraux légitimes fait de la fraude électorale un droit civil.

Au-delà de cette utilisation abusive de la loi fédérale pour criminaliser un opposant politique, la mise en examen telle qu’elle a été conçue par Smith ouvre la voie à une répression de l’opposition politique qui ne se terminera pas avec Trump ou avec l’élection présidentielle de 2024. Smith a empilé divers pans du droit pour construire une infrastructure de lutte contre la criminalité qui peut avoir pour résultat d’interdire d’activité la plupart des partis politiques tout comme cela se passe en Chine communiste et en Russie.

Cette situation totalitaire était à l’état d’esquisse dans le Russiagate, mais elle s’épanouit dans l’acte d’accusation de Smith. La mise en examen de Trump n’est pas simplement inconstitutionnelle, elle va plus loin en ce qu’elle a entrepris de remplacer un système politique ouvert en un État de surveillance paranoïaque qui abuse des lois existantes pour cibler et emprisonner sélectivement les opposants politiques au nom de la protection de la « démocratie ».

Et c’est ce qui est vraiment en jeu ici.

L’acte d’accusation du 6 janvier est structuré par un discours qui clame que la démocratie en danger. Il est certes possible d’accuser l’ancien président de « mensonges déstabilisants sur la fraude électorale » et d’affirmer que ces mensonges « ciblent une fonction fondamentale du gouvernement fédéral », mais on peine à voir en quoi la remise en question des fonctions fédérales doit être considérée comme un délit. Si le lobbying des élus des États et la recherche d’électeurs suppléants sont un crime, alors tous les présidents avant 1900 auraient dû être emprisonnés. Sans parler des personnalités politiques en herbe comme Alexander Hamilton. Chaque fois que les démocrates perdent une élection, ils s’en prennent au collège électoral et tentent de l’éliminer en utilisant des mesures globales comme le Pacte interétatique du vote populaire national (National Popular Vote Interstate Compact, NPVIC).

Le NPVIC est un accord conclu entre un groupe d’États américains et le District de Columbia pour attribuer tous leurs votes électoraux au candidat présidentiel qui remporte le vote populaire global dans les 50 États et le District de Columbia. Le NPVIC et les États membres doivent-ils être traités comme un complot criminel contre une « fonction fondamentale du gouvernement fédéral » ? L’acte d’accusation de Smith crée à cet égard un précédent.

À plusieurs reprises, l’acte de mise en examen accuse Trump et ses partisans de « fraude » parce qu’ils s’en sont pris à ce qui, pour les démocrates, est une évidence à savoir que Biden est sorti vainqueur de l’élection : contester cette évidence est devenu un délit. Pour fonder ses allégations de fraude, Smith utilise la rhétorique de son propre parti et des expressions telles que « allégations de fraude sans fondement », « enquêtes électorales fictives » et « fausses allégations de fraude électorale ». Toutes formulations qui incarnent les opinions partisanes du procureur plutôt que la loi.

L’acte d’accusation pose une seule question : est-il illégal d’être en désaccord avec les démocrates ? Si c’est le cas, ainsi qu’il transparaît dans l’acte d’accusation de Smith, alors toutes les oppositions politiques sont également illégales.

Les démocrates et leurs médias affirment que l’acte d’accusation est apolitique, mais en réalité, il est le produit d’un parti pris politique. Cet acte d’accusation n’a de sens qu’en tant qu’il est un outil politique démocrate ; pour ce qui est de sa relation à un système juridique indépendant, il est sans aucune pertinence.

Dans la vision démocrate du monde, Trump a fait de « fausses déclarations » à propos d’une élection qu’il a perdue. Mais, comme beaucoup de choses en politique, il s’agit d’une opinion et pas d’un fait.

Il est possible d’inculper des gens pour ce qu’ils font, mais pas pour ce qu’ils croient. Néanmoins, Smith martèle de manière obsessionnelle que Trump croyait ceci ou cela, parce que sans cela, il n’y a pas de délit. Et s’il n’y a pas de délit sans croyance, alors il n’y a jamais eu de délit.

Smith affirme que Trump a sciemment fait de « fausses allégations » parce que, entre autres, le secrétaire d’État du Nevada a publié un document intitulé « Faits contre mythes ». Selon l’acte d’accusation, il ne serait pas possible que le président des États-Unis et le secrétaire d’État du Nevada soient en désaccord, et il est illégal que le premier ne se plie pas à l’autorité du second.

Les démocrates qui ont rejeté les conclusions de la secrétaire d’État de Floride Katherine Harris en 2000 n’ont pas été jugés pour l’avoir dénoncée, menacée et parodiée. La question n’est pas celle des positions relatives, mais celle de la politique relative des républicains et des démocrates.

Les démocrates ont passé les deux dernières générations à criminaliser toute dissidence politique. Les militants écologistes exigent que les compagnies pétrolières et gazières soient accusées de fraude parce qu’elles « nient » le réchauffement climatique. Les services de police font l’objet d’enquêtes sur les droits civils lorsqu’ils contestent les allégations de racisme systémique. La mise en examen du 6 janvier fait partie d’un programme totalitaire qui rejette l’idée de dissidence politique et la centralité du débat au sein du forum des idées dans notre système.

Cet acte d’accusation ne menace pas seulement un ancien président ; il met en cause la Déclaration des droits.

Si l’acte d’accusation de Smith du 6 janvier aboutit, la liberté meurt et la dissidence devient illégale. Tout conflit avec les gauchistes n’entraînera pas seulement un risque de chômage ou à des disputes sur les réseaux sociaux, mais peut amener à des arrestations, à des procès et des peines de prison. Ce qui est en jeu ici est la survie de l’Amérique.

Daniel Greenfield est Shillman Journalism Fellow au David Horowitz Freedom Center. Cet article a déjà été publié dans Front Page Magazine.




La dérive totalitaire contre les enfants

[Source : infovaccin.fr]

La LNPLV ouvre au public l’accès du séminaire de référence sur les enfants dans la dérive totalitaire actuelle, expliqué de manière accessible par des experts : confinements, trahison des adultes, masques, vaccins, sexualisation..

L’association, bien qu’était loin d’avoir pu couvrir les frais occasionnés par l’événement, ouvre à tous le contenu de cet événement, qui pour nous est d’utilité publique.

Vous y trouverez en effet, explicité de manière sourcée et accessible aux profanes, l’ensemble des éléments pour comprendre et expliquer les problèmes dont les enfant sont victimes, et donner des pistes pour y remédier.

Tout parent ou professionnel devrait être conscient du contenu de ce colloque, et son contenu est une synthèse utile et de l’avis général, d’une qualité exceptionnelle.

Présentation de l’événement et des intervenants

Accès au replay

Partie 1, Intoduction, Karine Baillieu et Ariane Bilheran

Partie 2, Régis Brunod et Amandine Lafargue

Partie 3, Senta Depuydt et Nicole Delépine

Partie 4, Cécile Maïchak, Karina Terki et Virginie de Araujo-Recchia

Conférences de Presse

Interviews autour de l’Evénement

Merci à tous ceux qui ont soutenu et permis cet événement, et à tous ceux qui ont agi ou vont agir.




Hiroshima

Falsifier l’Histoire et faire le silence sur les évènements les plus troublants.

[Source : mondialisation.ca]

Par Michel Raimbaud

Par les temps sinistres que nous vivons, où s’affiche sans pudeur la dégénérescence morale, intellectuelle et politique de l’Occident, de ses sociétés et de ses élites, la négation du passé et la réécriture des faits sont devenues, dans les fameuses « grandes démocraties » où l’on prétend dire le droit et guider l’humanité, les deux subterfuges fondateurs du « récit » qui tient lieu de fil conducteur de « l’Histoire ». Résultante de plusieurs siècles d’hégémonie, la posture — ou l’imposture — est apparue dans toute sa splendeur lorsque l’Amérique s’est retrouvée propulsée aux commandes du monde suite au sabordage de l’URSS, il y a plus de trois décennies. Elle allait rapidement s’afficher avec un cynisme relevant de l’indécence pure et simple… L’Occident dit le droit et l’Amérique crée l’Histoire… Ce qui permet aux dirigeants du « camp du Bien » autoproclamé de choisir les urgences prioritaires et d’ordonner les guerres successives « imposées » par les comportements (sic) de la partie non fréquentable de l’humanité, cette « jungle » qui rassemble, excusez du peu, 85 % de la population de notre planète…

Sans vouloir troubler la torpeur de l’été et le farniente des vacanciers en évoquant des malheurs qui pourraient troubler leur bonheur, il me semble plus que légitime de s’inquiéter des bruits de botte, des déclarations martiales, du discours bravache des « experts » et « penseurs » qui écartent toute perspective de négociation, toute allusion à la diplomatie, comme s’il était incongru ou criminel ou impensable d’évoquer, même du bout des lèvres, la moindre alternative à la guerre…

Il est certes à la mode de falsifier l’Histoire et de faire le silence sur les évènements les plus troublants. En notre été où brûle un parfum d’incertitude, ce qui s’est passé au Japon le 6 août 1945, puis le 9 août 1945, ne semble pas vraiment faire recette en Occident, à quelques exceptions près, qu’il convient de saluer à leur juste valeur. Je me permettrai de joindre ma voix à la maigre cohorte du souvenir en soufflant deux mots qui devraient signifier quelque chose pour les hommes et femmes de bonne volonté : Hiroshima, Nagasaki.

Le 6 août1945, à 8 h 15, une « forteresse volante » (autrement dit un avion bombardier) répondant au joyeux nom de Enola Gay largue sur Hiroshima, ville de 350 000 habitants, une bombe nucléaire à l’uranium 235. Cet engin expérimental explose à 600 mètres d’altitude au-dessus du centre-ville. Entre la déflagration et les deux semaines qui suivent, la moitié de la population (150 000 morts et 80 000 blessés) sera exterminée. La ville est rasée à plus de 90 %…

Trois jours plus tard, le 9 août au matin, c’est au tour des 250 000 habitants de Nagasaki d’être ciblés : une bombe au plutonium (subtilement nommée Fat Man, le gros bonhomme) est lancée elle aussi sur le centre-ville et tombe en fait sur la banlieue, faisant 70 000 morts et autant de blessés, démolissant 36 % des bâtiments. Clôturé en 1994, le bilan définitif et global (entre le souffle, les incendies, les radiations, les brûlures et les innombrables effets à terme) fera état de 300 000 morts, dont 187 000 morts pour Hiroshima, et 102 300 victimes pour Nagasaki, tous des civils.

Pourquoi Nagasaki, qui jusque là avait été épargnée ? De source japonaise, on dévoilera le motif particulièrement cynique qui aurait été celui de l’Amérique, déjà si bonne en ce temps-là : la ville avait été épargnée par les bombardements dans le seul but de pouvoir dresser un bilan précis de l’impact de la bombe nucléaire à venir (sic)… Le double bombardement « atomique » était intervenu alors que le Japon était vaincu et essayait d’entrer en pourparlers avec les États-Unis. La capitulation interviendra une semaine plus tard, le 15 août 1945 et sera signée le 2 septembre à Tokyo, devant le Général Douglas Mac Arthur.

Hiroshima est le premier exploit hors normes de l’Oncle Sam au sortir de la grande boucherie de la Seconde guerre mondiale. C’est le lieu d’un massacre de masse entièrement gratuit, qui suscita en son temps l’admiration des populations occidentales enivrées par le rêve américain et ayant pris pour argent comptant la propagande américaine : ayant coupé court aux velléités japonaises, les massacres d’Hiroshima et de Nagasaki auraient mis fin à une plus grande hécatombe… Des chefs militaires américains avaient exprimé leur vive réprobation, notamment le commandant en chef du Corps expéditionnaire allié en Europe, Dwight Eisenhower qui, élu ultérieurement Président des États-Unis, dénoncera les menées clandestines du « complexe militaro-industriel ».

Si le double « essai » n’avait pas suscité beaucoup d’indignation » au sein du « monde libre », ancêtre du sinistre Camp du Bien, c’est que l’on y partageait volontiers le principal objectif de Washington, à savoir intimider les Soviétiques, préfigurant les dérives guerrières à venir de « l’Occident collectif » ? Cette extase face à notre « Leader maximo » ne s’est jamais évaporée, l’épisode gaulliste mis à part et servant de référence nostalgique.

En 2023, « le monde en ébullition », ce slogan écologique à la mode que brandit le Secrétaire Général de l’ONU, ne se référerait-il pas à l’ébullition cérébrale de nos grands esprits qui sans le dire poussent les masses préconditionnées à attendre la guerre comme une fatalité. Le changement climatique est-il la principale menace, dans un monde empoisonné par de nouveaux produits, des médicaments, des déchets radioactifs, etc. déversés sans être testés ? Que dire enfin des guerres et des conflits, leurs morts, blessés et handicapés, les destructions, les bombardements, les armes chimiques, les armes à uranium appauvri ou enrichi, les armes nucléaires, licites quand elles appartiennent aux grandes puissances bienfaitrices si occidentales, tandis qu’elles sont criminelles et diaboliques quand elles sont détenues hors de l’Occident (Russie, Chine, Iran, Inde, Pakistan, Corée du Nord, etc.).

Certains esprits, sûrement malveillants, ont dénombré depuis 1945 environ 400 opérations militaires de l’Occident, des États-Unis essentiellement, qui auraient fait un nombre pharaonique de victimes (invérifiable, mais on ne prête qu’aux riches). On se limitera ici à la centaine d’agressions fomentées par Washington et ses alliés dans le Grand Moyen-Orient, particulièrement ciblé.

Pour le seul Irak, il faudrait compter 200 000 Irakiens pour la première guerre du Golfe (1991) et 1 700 000 pour la période 1991/2001 (dont 500 000 enfants), ainsi qu’un autre million de victimes civiles en vingt ans au titre de la « guerre contre le terrorisme » lancée en vertu de la « doctrine Bush » (de 2001/2002 à nos jours), selon le Strategic Foresight Group (SFG). Le score serait de 220 000 morts en Afghanistan. Le bilan des printemps arabes » (de 2011 à 2021) n’est pas moins impressionnant : 1,5 million de morts et blessés (ou plus) dont 450 000 morts en Syrie et un nombre incalculable de blessés, d’estropiés ou de traumatisés de 2011 à 2021, sans oublier 20 millions de réfugiés et déplacés…

Si l’on prend en considération les guerres du Soudan et du Yémen et les « prolongations » de ces équipées, toujours en cours en 2023 sous la forme des guerres hybrides, sanctions, blocus, embargos et mesures coercitives, imposées par les seuls États-Unis et l’Union Européenne, les opérations de démocratisation et d’assouplissement auraient fait au bas mot plus de quatre millions de morts, et sans doute bien plus.

La menace de guerre nucléaire imminente, sans cesse agitée et banalisée, sans jamais proposer d’alternative, ne s’inscrirait-elle pas dans la continuité des urgences successives qui semblent destinées à assurer la pérennité d’une hégémonie occidentale menacée et contestée ? Comment expliquer autrement le surréalisme cultivé par un Occident agonisant, face à la crise ukrainienne et sur tous les fronts « rebelles », sinon par une peur cachée de l’inconnu qui l’attend lorsqu’il aura déposé son hégémonie au vestiaire ?

Notre ineffable Axe du Bien dispose depuis vingt ans d’un joujou créé en 2005 au temps de sa toute-puissance, la Cour Pénale Internationale, chargée de juger, non les États dérangeants, mais leurs dirigeants. Et il n’y a pas besoin d’avoir le QI d’Einstein pour savoir où se situe actuellement le gisement de coupables potentiels, à ne pas confondre surtout avec les « intouchables », douillettement à l’abri à Washington, à Tel-Aviv et en Occident. À en juger par leurs investigations les plus récentes, nos chasseurs de têtes ne manqueraient-ils pas d’imagination, confirmant un vice de fabrication inhérent à la nature de cette CPI aux ordres ? Pourtant, je ne suis pas loin de penser qu’approche le moment où, sur ce point comme sur tous les autres, il faudra changer de GPS ou de logiciel. Destination Washington et autres capitales de l’Axe du Bien…. Au privilège de leur grand âge, il faudra ménager Joe Biden, « Dubia » Bush et tous les autres consorts avant qu’ils ne s’envolent vers un autre monde et qu’ils n’aient oublié leurs exploits. Qu’ils se rassurent, ils retrouveront tous leurs complices au Tribunal du Ciel ou de l’Histoire, et Saint-Pierre leur dira où aller.

Michel Raimbaud, le 6 août 2023

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Michel Raimbaud, Mondialisation.ca, 2023




France — Un village normand de 64 habitants dépense une fortune pour sauver son église

[Source : ouest-france.fr]

Par Fabienne GÉRAULT

En vingt-cinq ans, la commune de Comblot (Orne) a dépensé l’équivalent de dix fois son budget annuel pour sauvegarder son église et sa chapelle. Une action qui vaut à ce village du Perche ornais, de concourir au prix Trévise 2023 de la fondation La sauvegarde de l’art français. Candidature que le public est invité à soutenir par un vote avant le 25 août.

Comblot, 64 habitants, son église, sa chapelle. Deux petits édifices qui mobilisent toutes les énergies de ce village du Perche ornais depuis vingt-cinq ans. Plus de 420 000 € ont été investis pour les sauvegarder. L’équivalent de dix fois le budget annuel actuel de la commune. Et, grâce à la restauration de la voûte, une dotation de 5 000 € pourrait encore être décrochée.

La voûte de la nef et du chœur restaurée

Six édifices religieux briguent le prix Trévise 2023 de la fondation La sauvegarde de l’art français, basé sur le vote du public. L’église Saint-Hilaire est la seule à avoir été retenue en Normandie. Aussi, Xavier Goutte et Béatrice de Villaine, maire et adjointe au maire, aimeraient mobiliser autour de leur candidature. En effet, ce n’est pas la soixantaine de villageois qui fera pencher la balance…

Cette femme enthousiaste est, avec son époux Roland aujourd’hui décédé, à l’origine de la création, en 1996, de Comblot sauvegarde. « Notre association de défense du patrimoine a été la première de ce type dans l’Orne », souligne-t-elle. Elle est également devenue déléguée pour l’Orne de La sauvegarde de l’art français.

Béatrice de Villaine, présidente de l’association Comblot sauvegarde
et Xavier Goutte, maire de Comblot,
devant l’une des portes de l’église Saint-Hilaire.
(Ouest-France)

Plusieurs décennies de mobilisation

Depuis la fin des années 1990 donc, l’église dont la construction a commencé à la fin du XIIe siècle, est l’objet de toutes les attentions. « Il a fallu d’abord consolider le clos et le couvert car les murs s’écartaient et la toiture fuyait », rappelle Xavier Goutte. Des travaux de gros œuvre qui se chiffraient, à l’époque, en centaines de milliers de francs. 

Ensuite, à l’intérieur, le chevet et le retable ont été restaurés, pour un montant d’environ 66 000 € hors taxes chacun. Puis, les deux autels latéraux, presque 16 000 €. Les tableaux, près de 20 000 €. « D’autres travaux ont permis de remettre en état les baies, les vitraux, le lutrin, la chaire, le confessionnal… » énumère Béatrice de Villaine. On avoisine encore les 20 000 €.

« Il fallait réunir l’argent »

Lire la suite : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-08-08/ce-village-normand-de-64-habitants-depense-une-fortune-pour-sauver-son-eglise-a-tout-prix-f65f95cc-be7b-4578-bb67-2d44ad4a5048




La lèpre de retour en Occident ?

[Source : lepointcritique.fr]

La lèpre est-elle un effet secondaire des vaccins anti-COVID ? C’est l’hypothèse émise par une équipe de chercheurs anglais dans une étude publiée le 4 août dernier, après la découverte d’une série de cas dans le monde, dont deux survenus au Royaume-Uni. Le point commun entre les patients ? 98 % d’entre eux avaient reçu entre 1 et 3 doses de vaccin Pfizer. Faut-il s’inquiéter ou se contenter d’ajouter la lèpre à la liste des 1 291 types d’effets indésirables d’intérêt particulier que Pfizer avait découverts dès mars 2021 ?

On croyait la lèpre éradiquée des pays occidentaux. Une équipe de chercheurs britanniques (de Barros et coll.[1] alerte aujourd’hui sur sa résurgence au Royaume-Uni, où plusieurs cas de contamination autochtone ont été recensés en 2021 alors que le pays en était exempt depuis 1954. Des voyageurs ou des migrants provenant de zones où la lèpre demeure endémique continuent d’être diagnostiqués au Royaume-Uni, mais aucun cas de contamination survenue sur le sol anglais chez des patients n’ayant pas été exposés à des malades n’avait été observé depuis près de 70 ans.

Contexte de l’étude

Les personnes atteintes de la lèpre ont un risque de réactions de complications immunologiques nécessitant la prise d’un traitement immunosuppresseur. Elles sont sur ce principe également à risque de développer une forme grave de COVID-19 en cas d’exposition au virus. En raison de ces facteurs de risque communs, la vaccination contre le COVID-19 est recommandée au Royaume-Uni aux patients porteurs de la lèpre, et plus généralement aux personnes immunodéprimées atteintes de la maladie, qui ont « bénéficié » d’un accès prioritaire aux vaccins dès 2021.

Toutefois, bien que celui-ci soit présenté comme purement théorique, le risque de déclencher ou d’aggraver la forme clinique de la maladie en provoquant une réponse immunologique à une infection latente au bacille de la lèpre (Mycobacterium leprae) est une conséquence possible de la vaccination contre le COVID-19. Ce risque est également documenté pour la vaccination BCG contre la tuberculose, certains sujets ayant développé la maladie au contact de personnes atteintes de la lèpre dans les douze semaines suivant l’administration du vaccin.

Objectif et résultats de l’étude

Les auteurs ont réalisé une étude rétrospective pour déterminer le statut vaccinal des personnes diagnostiquées avec la lèpre ayant fréquenté en 2021 la Clinique de la lèpre, le Centre national de référence clinique au Royaume-Uni pour les patients atteints de la maladie. Ils ont notamment cherché à savoir si certaines personnes avaient développé la lèpre ou présenté une nouvelle réaction lépreuse dans les douze semaines suivant la réception d’une dose de vaccin COVID.

Sur les 52 personnes ayant fréquenté la clinique en 2021, 49 avaient été vaccinées contre le COVID : 1 (2 %) avait reçu une dose unique, 11 (22 %) avaient reçu 2 injections et 30 (60 %) avaient également reçu une dose de rappel. Pour 7 d’entre elles (14 %), le schéma vaccinal n’était pas connu. Deux d’entre elles ont reçu un diagnostic de lèpre, respectivement une semaine après une deuxième dose de vaccin Pfizer et huit semaines après une première dose de vaccin Pfizer, précédé d’une double injection de vaccin Sinovac trois mois plus tôt.

Sur la base de la définition retenue par les auteurs, ils estiment que dans ces 2 cas (4 %), la lèpre pouvait être considérée comme un effet secondaire de la vaccination.

Données complémentaires de la littérature

Les auteurs ont également effectué un recensement des cas documentés dans la littérature. Ils ont identifié 14 personnes (en plus des deux patients de l’étude) ayant présenté des effets indésirables de la lèpre associés aux vaccins contre le COVID dans six rapports publiés, avec les caractéristiques suivantes :

  • les patients étaient issus de milieux endémiques ou non endémiques de la lèpre : Italie, Taïwan, Inde, Singapour, Israël, Brésil Inde, Indonésie ;
  • ces cas ont tous été signalés entre 5 et 14 jours après une injection ;
  • dix d’entre eux (71,4 %) ont présenté un événement indésirable de la lèpre après une 1re dose, trois après une 2e dose (21,4 %) et un (7,2 %) après une 3e dose ;
  • dans 4 cas (28,6 %), les patients étaient déjà porteurs de la lèpre. Dans chacun de ces cas, ils ont été associés à une réaction lépreuse.

Les auteurs précisent que, sur la base d’une revue systématique (Avallone et coll.[2] des affections dermatologiques provoquées par une réaction inflammatoire sévère, observées après la vaccination contre le SRAS-CoV-2, que « l’association entre les complications inflammatoires à médiation immunitaire de la lèpre telles que la réaction de type 1 (T1R), l’érythème noueux (ENL) et la névrite et la vaccination contre le SRAS-CoV-2 sont compatibles avec les lymphocytes T, les cytokines et d’autres réponses immunitaires provoquées par les vaccins ».

En d’autres termes, les cas de lèpre présentés dans l’étude sont cohérents avec le mécanisme d’action aujourd’hui connu du vaccin.

L’étude a été publiée le 4 août 2023 dans la revue à comité de lecture PLoS Neglected Tropical Diseases. Conformément à l’usage imposé depuis 2 ans dans la presse scientifique, les chercheurs précisent que les résultats de l’étude ne remettent pas en cause le bénéfice de la vaccination.

Faut-il s’inquiéter ?

Les auteurs rappellent que l’infection est guérissable avec un traitement antimicrobien. Le Manuel MSD précise qu’elle n’est pas hautement contagieuse, rarement mortelle et qu’elle peut être efficacement traitée par des antibiotiques, mais qu’elle est associée à des handicaps et à un impact psychologique souvent importants.

Ils souhaitent toutefois attirer également l’attention sur l’incidence retrouvée dans cette étude qui a été évaluée à 2 cas sur 50, soit 4 %. À titre de comparaison, le BCG n’était associé au développement de la lèpre que chez 0,33 % des contacts sains de personnes atteintes de la lèpre dans les 12 semaines suivant l’administration.

Il est bien évidemment prématuré et excessif d’en conclure que la vaccination contre le COVID a permis le retour de la lèpre en Occident, mais cette publication rappelle que deux ans après le déploiement des injections, nous découvrons encore de nouveaux effets secondaires potentiels. Le laboratoire Pfizer avait établi en mars 2021, à l’issue des premiers mois de vaccination, un document que nous n’étions pas censés voir avant 75 ans, recensant 1 291 événements indésirables d’intérêt particulier (AESI), c’est-à-dire dont il estimait qu’ils devaient être suivis attentivement…

Les autorités sanitaires n’ont jamais prêté attention à cette liste, qui ne dit rien de la fréquence de ces événements indésirables ni de leur lien avec le vaccin (si ce n’est qu’ils ont été identifiés par le laboratoire en personne). Pourtant, ni les turbocancers dont l’incidence donne aujourd’hui des vertiges aux oncologues, ni la lèpre n’en font partie.

Quelle est donc cette technologie révolutionnaire qui a peut-être permis à l’Occident de retourner au Moyen Âge, c’est-à-dire aux antipodes de cette promesse ?


Références

[1] de Barros B, Pierce R, Sprenger C, Ong ELH, Walker SL. COVID-19 vaccination and leprosy—A UK hospital-based retrospective cohort study. PLoS Negl Trop Dis. 2023 Aug 4;17(8):e0011493. DOI: https://www.doi.org/10.1371/journal.pntd.0011493.

[2] Avallone G, Quaglino P, Cavallo F, Roccuzzo G, Ribero S, Zalaudek I, et al. SARS-CoV-2 vaccine-related cutaneous manifestations: a systematic review Int J Dermatol. 2022 Oct;61(10):1187-1204. DOI: https://doi.org/10.1111/ijd.16063.




L’OMS reconnaît officiellement que ses gros chiffres sur la mortalité Covid étaient faux

Par Cheikh Dieng

Interrogés par la revue scientifique Nature, des experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent officiellement s’être trompés dans leurs chiffres liés à la mortalité Covid.

L’OMS reconnaît s’être plantée dans ses chiffres sur la mortalité liée au Covid. En effet, en mai dernier, l’Organisation Mondiale de la Santé avait publié de nouveaux chiffres estimant que près de 15 millions de personnes avaient été tuées par le virus lors de la pandémie à Coronavirus.

Plus de trois semaines plus tard, un article de la revue scientifique Nature révèle que l’organisation reconnaît s’être trompée sur plusieurs pays, dont l’Allemagne et l’Inde. Concernant l’Allemagne, par exemple, l’OMS estimait le nombre de morts dans ce pays à 233 sur 100 000 habitants, soit plus que la France qui, d’après l’OMS, n’a enregistré que 125 décès sur 100 000 habitants. Des chiffres totalement faux qui ont immédiatement été contestés par les scientifiques de l’organisation.

« Immédiatement, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un problème », réagit Jon Wakefield, expert en statistiques à l’Université de Washington aux États-Unis et cadre chez l’OMS. L’Inde respire. Il faut dire que tout juste après la publication des données de l’OMS, le gouvernement indien avait fait part de sa grosse déception, qualifiant les chiffres de l’OMS faux.

Et pour cause. L’OMS comptabilisait 4,7 millions de morts dus au Covid dans ce pays (Inde), soit 10 fois plus que les chiffres officiels présentés par le gouvernement de Modi. Plus de deux semaines plus tard, l’Inde est soulagée. Car l’OMS reconnaît en effet que ses estimations étaient erronées. « Nous voulons supprimer rapidement parce que c’est faux. Nous devons le corriger », reconnaît Wakefield interrogé par la revue scientifique Nature.

L’affaire est d’autant plus embarrassante que la revue Nature souligne que les chiffres concernant plusieurs autres pays étaient erronés.

Sur les réseaux sociaux, les réactions à ce mea-culpa ont été nombreuses




Nouveau traitement contre la bronchiolite des nourrissons : utile ou nouvelle arnaque ?

[Source : ]

Par Michel de Lorgeril – Docteur en Médecine, Chercheur au CNRS
Expert international en cardiologie et nutrition – Membre de la Société Européenne de Cardiologie


Ces jours-ci, les médias sponsorisés font gorge chaude concernant un nouveau vaccin — disent-ils, mais pas tous, certains sont moins incultes que les autres — dirigé cette fois-ci contre le virus (appelé virus syncytial respiratoire, ou VRS pour les intimes) responsable de la bronchiolite des nourrissons.

[Voir aussi :
La vente incitative du vaccin contre le VRS]

La HAS, toujours aussi prompte à encourager les industriels (et les sociétés savantes complices), recommande une administration systématique chez les nourrissons cet automne et le remboursement par l’Assurance Maladie.

Le nom commercial de ce nouveau produit est le BEYFORTUS et le nom pharmacologique est le Nirsevimab.

Il est produit par un industriel anglo-néerlandais (AstraZeneca) et commercialisé en France par Sanofi qui, après ses cuisants échecs au cours de la Covid-19, essaie de se rattraper…

N’importe qui, avec un minimum de culture médicale, comprend immédiatement qu’il ne s’agit pas d’un vaccin évidemment ; mais d’un anticorps monoclonal.

Il s’agit d’un traitement préventif et non pas curatif. On l’administre bien avant d’être exposé au virus.

Dit autrement, on injecte des anticorps avant toute exposition au virus et on espère que, lorsque le virus arrivera, il y aura encore assez d’anticorps circulants. C’est assez hypothétique et comme la démonstration de cette possibilité vient de l’industriel (ou de ses amis), le doute est permis.

On comprend aussi que comme le traitement est injecté et que le virus appartient à la grande famille des virus respiratoires, on ne peut pas espérer avoir un effet sur la circulation du virus donc sur l’épidémie hivernale. On ne l’injecte pas à Paul pour protéger Pierre. L’argument altruiste n’existe pas ici.

En quelques mots, on voit ainsi les limites de l’exercice.

Avant d’accepter ce traitement, il faudra être sûr qu’il est efficace à l’échelle individuelle et utile socialement ; et que les effets indésirables sont mineurs et rares.

Qu’est-ce que la bronchiolite ?

C’est une maladie bénigne ! De bons médecins, avec l’aide de la kinésithérapie respiratoire, doivent se débrouiller et seuls quelques cas rares nécessitent une brève hospitalisation.

Pourquoi en faire une tragédie hivernale qui nécessiterait d’urgence de traiter des générations entières de bébés ?

Pour savoir si un médicament (y compris un anticorps monoclonal) est utile (efficace), il n’y qu’une seule technique recevable (non critiquable à condition d’être conduite par des investigateurs compétents et indépendants), c’est l’essai clinique randomisé en double aveugle contre placebo.

Nous en avons au moins un [l’essai MELODY] qui a testé le BEYFORTUS.

J’examine qu’un seul essai qui correspond à la population que la HAS et les sociétés de pédiatrie veulent « vacciner ». Je reste simple. Si les résultats de cet essai clinique sont intéressants, on pourrait envisager sereinement ce traitement.

Malheureusement, l’essai MELODY est totalement sous l’emprise de l’industriel. Pas de faux semblant, pas d’illusion !

Il faudra vraiment que les résultats de l’essai soient sans équivoque pour qu’on puisse y croire, au moins un peu…

C’est publié en mars 2022 dans le New England Journal of Medicine, la revue médicale qui (avec le Lancet britannique) est désormais « aux ordres » des industriels.

Je donne aussi le principal tableau des résultats (qui dit tout) et je le commente un peu.

Le suivi post-injection est de 150 jours. On ignore ce qui se passe au-delà. Pourquoi pas.

496 nourrissons ont reçu le placebo et 994 l’anticorps. C’est un petit essai avec un faible échantillon. C’est une autre limite !

25 des nourrissons sous placebo ont eu une bronchiolite parmi lesquels 8 ont été hospitalisés.

12 des bébés qui ont reçu l’anticorps ont eu une bronchiolite parmi lesquels 6 ont été hospitalisés.

C’est indiqué dans le tableau ci-dessus. Je ne rentre pas dans les détails.

Les investigateurs (c’est-à-dire l’industriel) et la HAS valident que l’anticorps a réduit de 75 % le risque de bronchiolite (hautement significatif sur le plan statistique) et de 62 % le risque d’hospitalisation (non significatif).

Est-ce une façon légitime de présenter les résultats ?

Certes non : il s’agit d’une réduction du risque relatif.

J’ai expliqué dans un précédent article que la seule façon honnête de présenter les effets bénéfiques d’un traitement est de les exprimer en termes de réduction du risque absolu.

Si on procède ainsi (il suffit de soustraire les chiffres en % donnés à côté des nombres de cas), le 75 % devient 3,8 % [5 minus 1,2 %] pour la réduction du nombre de cas de bronchiolite.

Le 62 % devient 1 % [1,6 % minus 0,6 %] pour la réduction du risque d’hospitalisation !

Les effets des anticorps sont donc très faibles, voire négligeables, notamment pour le point sociétal principal (le risque d’hospitalisation).

En fait, soyons clairs, l’anticorps ne diminue pas le risque de formes graves de bronchiolite.

Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres publiés par l’industriel lui-même sur la base de la meilleure base de données disponibles à ce jour !

D’autre part, pendant ces 150 jours, on a déploré 3 décès dans cet essai, tous les trois dans le groupe recevant l’anticorps.

Comme il y a eu tirage au sort, il est abusif de décréter que c’est un effet du hasard.

Jusqu’à preuve du contraire, ces 3 décès doivent être attribués à l’anticorps testé.

Certains pourraient dire que 3 décès ce n’est pas beaucoup et que, « pour faire une omelette, il faut casser des œufs ».

Je ne suis pas d’accord avec cette interprétation. Si on fait un calcul rapide et simple, on constate qu’il y a eu 3 décès pour environ 1000 nourrissons injectés.

Si on extrapole à une population de plus de 300 000 nourrissons traités chaque année, on pourrait déplorer environ 1000 décès par an attribuables à ce traitement.

Ce traitement n’ayant pas d’effet sur les formes graves de bronchiolite, il est difficile de justifier ces 1000 décès annuels !

Je suis poli !

Contrairement aux avis des sociétés savantes et de la HAS, je déconseille fortement d’injecter ce traitement aux nourrissons !

La tête sur le billot, je n’en démordrai pas !




Ne leur pardonnez pas. Ils savent ce qu’ils font !

[Source : TNT TV]

L’homme qui a osé parler de l’oxyde de graphène à la 100e du CSI, qui dénonce les projets de l’OMS et n’hésite pas à aborder le problème gravissime de la 5G et de ce qui est encapsulé dans les injections pour être activé ou libéré sur commande… Auteur du livre : « Ne leur pardonnez pas ! Ils savent ce qu’ils font ! »






La détermination sans faille de Me Virginie Araujo-Recchia

[Source : lemediaen442.fr]

Par Frantz

Big Pharma et ses injections expérimentales, c’est un peu comme si un carrossier automobile installé pas loin d’un carrefour y versait de l’huile tous les matins, histoire de s’assurer d’une certaine clientèle… Dans le camp opposé, puisque c’est bien là que nous en sommes, remettons en avant une fois de plus le courage et la détermination de Me Araujo-Recchia.

De par ses interventions depuis fin 2020, elle a été, comme d’autres personnes légitimes, dans leurs professions respectives, moteur pour les citoyens qui se sont engagés dans ce combat disproportionné. Initialement, ce combat pour le respect de sa propre personne physique et morale était alors de s’opposer à Big Pharma et sa prise de pouvoir sur les populations. Dans les faits, ce n’était que la pointe du navire mondialiste…

De bien viles personnes contre le courage d’une seule femme, Virginie de Araujo-Recchia

Ariane Bilheran, avec la participation de l’hebdo Antipresse sur les numéros 398 et 399, reçoit Maître Virginie de Araujo-Recchia pour revenir sur les faits de son arrestation en mars 2022. Ariane Bilheran est philosophe spécialisée en philosophie morale et politique, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie spécialisée dans l’étude de la manipulation, de la déviance du pouvoir, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme. Virginie de Araujo-Recchia est donc une avocate française et notamment auteure du rapport « Dictature 2020, terrorisme d’État, atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et crime contre l’humanité ». Elle a aussi participé au Grand Jury, tribunal d’opinion public international organisé comme modèle de procédure, afin d’informer au plus grand nombre les populations de la dérive totalitaire s’infiltrant dans tous les gouvernements des pays dits « démocratiques ».

Son arrestation en 2022 est faite par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), qui a entre autres pour mission la lutte contre le terrorisme, la répression.

Source Antipresse n° 398, quelques extraits :

Tout a été passé au peigne fin : dossiers de comptabilité, documents personnels, banque, photographies de famille, archives, carnets, articles de la presse alternative, qu’un des juges d’instruction a estimé être à charge et qu’il a conservés. En principe, et étant donné la faiblesse du dossier, je pouvais tout simplement être convoquée afin de répondre aux questions des enquêteurs de la DGSI. Il n’était pas utile de dépêcher une douzaine de personnes à mon domicile, de perquisitionner l’avocat que je suis, et de me mettre en garde à vue pendant soixante heures afin de m’interroger.

Ainsi, une fois dans les sous-sols de la DGSI, j’ai souffert différentes techniques d’humiliation destinées à me faire perdre mes repères et mon amour-propre ; je ne rentrerai pas dans tous les détails, mais j’ai notamment subi le sac sur la tête lors des déplacements constants entre lesdits locaux et le Tribunal judiciaire de Paris. J’ai également passé une partie de ma garde à vue dans une cellule froide équipée de néons et de caméra, sans aucune hygiène, malgré mes demandes. J’alternais entre la cellule, les menottes et les interrogatoires ubuesques, qui ont duré une dizaine d’heures.

Étant donné que l’on ne me reproche pas autre chose que d’avoir produit des analyses juridiques et uniquement des analyses juridiques, par quel miracle aurais-je pu commettre ou être complice d’un acte de terrorisme au sens de l’article 421-1 du Code pénal ? Où est donc la logique, n’y a-t-il pas là une contradiction fondamentale ?

Source Antipresse n° 399, quelques extraits :

Nous vivons aujourd’hui dans le cadre d’un régime manifestement totalitaire. Il est donc parfaitement logique que des spécialistes élèvent leurs voix afin de rappeler quels sont les valeurs, les principes, les règles applicables, et que de nombreux Français relèvent les irrégularités, les infractions commises et tentent d’alerter le reste de la population, sachant que les médias grand public font office de modèle de propagande au sein de ce monde occidental putréfié.

Ainsi, étant donné que la qualification de terrorisme est désormais de plus en plus couramment mise en avant, et que les opposants au totalitarisme mondialiste sont considérés de toute façon comme étant des criminels tant au niveau national que d’après les organisations internationales telles que l’OMS, le glissement n’est pas uniquement hypothétique.

Quelle en sera la résultante ? Les avocats ne souhaiteront vraisemblablement pas prendre le risque de défendre un opposant au régime (ou du moins aux mesures prises), de peur de subir le même sort que le mien. Il s’agissait d’ailleurs probablement d’un signal adressé à mes confrères, afin que chacun rentre dans le rang, même si les constats sont évidents, et que l’avocat par son métier a toujours participé aux débats d’intérêt public, tout simplement parce qu’il est l’un des mieux placés pour faire l’exégèse des textes.

Me Virginie de Araujo-Recchia
Le 30 mars 2022

Maitre Virginie de Araujo Recchia, septembre 2022, au colloque Lisbonne, ou « l’inversion de la norme juridique »

Maître Virginie de Araujo-Recchia rappelle et énumère ce qui s’est juridiquement passé dès 2020 :

  • Atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation
  • Violation du droit à la vie et atteinte à l’intégrité des personnes
  • Violation de la liberté individuelle
  • Violation du principe de sauvegarde de la dignité humaine contre toutes formes d’asservissement et de dégradations
  • Violation de la liberté de circuler et de liberté d’aller et venir
  • Violation du principe général de mener une vie familiale normale par l’interdiction de rendre visite à un proche en EHPAD, de restreindre la possibilité d’assister aux funérailles et d’interdire toutes possibilités de se réunir en famille.
  • Violation de la liberté d’entreprendre et inégalité de traitements
  • Violation du droit de manifester et de se rassembler
  • Violation de la liberté de culte
  • Violation du droit à l’éducation
  • Manipulation de l’opinion afin de faire régner la terreur et troubler l’ordre public
  • Gestion de crise totalement disproportionnée et non conforme aux pratiques habituelles en matière
  • Épidémie de tests PCR qui ne permettent pas de déterminer si le patient est malade
  • Interdiction de traitement contre la covid19 en violation des droits du patient et de la liberté de prescrire
  • Homicide par administration du Rivotril dans les EHPAD
  • Crime contre l’humanité et rappel du Code de Nuremberg
  • Acte de maltraitance et torture à l’égard des enfants

Tout juriste doit être stupéfait de ce qui s’est passé dans nos pays.

Maître Virginie de Araujo-Recchia décrit la situation géopolitique actuelle et son organisation autour d’un axe fait de corruption systémique

Nous constatons que les sociétés transnationales forment une structure géante de nœud papillon et qu’une grande partie du contrôle se dirige vers un petit noyau d’institutions financières très unies. Lorsque les institutions d’un État dont la vocation première est d’assurer la protection de l’ordre public, la sauvegarde des principes fondamentaux, de la liberté et des Droits des Peuples ne font plus obstacle à la dérive des régimes totalitaires, il est du devoir de chaque individu de résister à l’oppression. Des lois, décrets et arrêtés préfectoraux, ce qui il y a de plus bas sur la pyramide des normes juridiques, ont prévalu sur les normes du bloc constitutionnel, c’est-à-dire ce qu’il y a de plus élevé sans que ces textes ne soient remis en cause ou invalidés, alors que lesdites mesures étaient disproportionnées et contraires à bons nombres de textes conventionnels et européens ainsi qu’aux normes suprêmes du Corpus Constitutionnel. L’Etat de Droit a donc cédé à l’arbitraire.

À ce titre, les chefs d’accusation suivants sont énumérés :

  • Abus frauduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse des Français en état de suggestion psychologique résultant de techniques propres à altérer leur jugement
  • Complicité d’extorsion et de tentatives d’extorsion de consentement
  • Tromperie aggravée et tentatives de tromperies aggravées commises en bandes organisées
  • Escroqueries et tentatives d’escroqueries
  • Complicité d’empoisonnement et tentatives d’empoisonnement
  • Participation à une association de malfaiteurs
  • Crime contre l’humanité
  • Génocide et complicité de génocide

Les 10 plus grands investisseurs institutionnels contrôlent à eux seuls environ 22 000 milliards de dollars comme avec BlackRock ou Vanguard, il y a alors une situation d’oligopole. Les liens capitalistiques entre les médias grand public, les géants du numérique, les géants américains et l’OMS démontrent une réelle situation de collusion. Le forum de Davos (le WEF) et son pouvoir illégitime est aussi développé avec Le Great Reset, ses Young Global Leaders et sa 4e révolution industrielle promue par Klaus Schwab, son fondateur. Macron met en œuvre Le Great Reset depuis 2021, les corrélations sont frappantes. Les cabinets de conseil sont cités comme Mac Kinsey dont son « narratif sanitaire » s’est factuellement répandu dans le monde.

Il semble donc que Mac Kinsey a un impact démesuré sur le secteur mondial de la santé, toujours parmi les 5 principaux prestataires de services professionnels de la fondation Gates… La fondation Gates a dépensé au total plus de 300 millions de dollars en cabinet de conseil Mac Kinsey et BCG entre 2006 et 2017. Un rapport Rockefeller datant de 1968 décrit parfaitement la peur des oligarques concernant l’accroissement de la population et les solutions envisagées. Le média grand public reçoit les informations de Reuters ou de l’AFP, l’Agence France-Presse. Cette dernière aurait reçu des fonds à hauteur de 45 millions de dollars de la fondation Bill & Melinda Gates, laquelle est au capital de sociétés pharmaceutiques Pfizer, BioNTech, Moderna, etc.. Les investissements des diverses sociétés autour de Gates le positionnent en cumulé 1er financeur de l’OMS, laquelle force les populations à participer aux essais cliniques des laboratoires pharmaceutiques Pfizer, BioNTech et Moderna…

Conclusion de Maître Virginie de Araujo-Recchia :

Cet oligopole tentaculaire détient un pouvoir extraordinairement démesuré et abusif sur les nations et donc une emprise ô combien dangereuse et nocive pour les peuples. En suivant cette idéologie mortifère, le pouvoir exécutif de chacun des États impliqués porte actuellement atteinte aux intérêts fondamentaux de leur Nation et mène leurs peuples au suicide collectif, ce qui nous a d’ailleurs amenés à déposer une plainte contre ces dérives sectaires en France.

Retrouvez Maitre Araujo-Recchia sur son site juridique.




Robert F. Kennedy Jr évoque un discours de son père dans des circonstances similaires à celles qu’il rencontre aujourd’hui

[Source : twitter.com/robertkennedyjr]

Les paroles prononcées par mon père devant des étudiants de l’université du Kansas en 1968, au début de sa course à la présidence, sont tout aussi valables aujourd’hui. Comme moi, mon père s’est battu contre une guerre menée par un président démocrate sortant de son propre parti et toute l’infrastructure féroce du parti démocrate, l’establishment libéral qui le méprisait, et les médias corporatistes menés par le New York Times qui s’indignaient de sa candidature.

« Notre produit national brut s’élève aujourd’hui à plus de 800 milliards de dollars par an, mais ce produit national brut — si nous jugeons les États-Unis d’Amérique à l’aune de ce chiffre — compte la pollution de l’air et la publicité pour les cigarettes, ainsi que les ambulances chargées de nettoyer nos autoroutes du carnage. Il compte les serrures spéciales pour nos portes et les prisons pour ceux qui les brisent. Il compte la destruction du séquoia et la perte de nos merveilles naturelles au profit d’un étalement chaotique. Il compte le napalm, les ogives nucléaires et les voitures blindées de la police pour lutter contre les émeutes dans nos villes. Il compte le fusil de Whitman et le couteau de Speck, ainsi que les émissions de télévision qui glorifient la violence pour vendre des jouets à nos enfants. Pourtant, le produit national brut ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur éducation ou de la joie de leurs jeux. Il n’inclut pas la beauté de notre poésie ou la force de nos mariages, l’intelligence de notre débat public ou l’intégrité de nos fonctionnaires. Il ne mesure ni notre esprit, ni notre courage, ni notre sagesse, ni notre érudition, ni notre compassion, ni notre dévouement à notre pays, il mesure tout en somme, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Et il peut tout nous dire sur l’Amérique, sauf pourquoi nous sommes fiers d’être Américains ».




Après le covid et la guerre en Ukraine, le choc climatique ?

[Source : kla.tv]

Un général roumain révèle que les 180 installations HAARP installées dans le monde entier sont censées générer des scénarios météorologiques et sismiques « apocalyptiques ». Après la pandémie mondiale de Covid et la menace de guerre mondiale due à la guerre en Ukraine, la prochaine vague de terreur contre l’humanité est mise en scène afin de contraindre la population, complètement perturbée, à adhérer au Nouvel ordre mondial.

Transcription

Les gens effrayés et paniqués se laissent (presque) imposer n’importe quoi. Cette réalité psychologique de la stratégie du choc est exploitée sans pitié par le Forum économique mondial (FEM) (qui est un réseau mondial d’oligarques suprêmes) pour atteindre ses objectifs par la mise en scène de crises. Le FEM se sert par exemple de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des principaux médias. Cette stratégie de choc a récemment permis d’imposer des mesures Covid à volonté, d’emprisonner des populations entières pendant des mois et de les intimider — en leur faisant porter des masques — pour qu’elles « se taisent ». Des entreprises ont été fermées à tour de bras, des économies nationales ont été ruinées et les gens, suite à la vaccination, sont devenus en masse handicapés, malades ou sont morts. Tout cela n’aurait pas été possible avec un esprit calme et sans le « choc Covid » artificiellement médiatisé et surdramatisé.

L’onde de choc mise en scène qui a suivi est actuellement la guerre en Ukraine. Soudain, une guerre est quasiment aux portes de l’Europe et menace de virer à une guerre mondiale. Et une fois de plus, la politique dirigée par les oligarques du FEM peut décréter, en passant au-dessus de la population, des mesures que personne n’approuverait s’il était lucide. Il suffit de penser aux livraisons d’armes surfacturées, aux sanctions qui ruinent des économies nationales entières et à l’aide humanitaire démesurée, dont la majeure partie disparaît dans des canaux obscurs. La peur d’une guerre qui s’étend, attisée par la politique et les médias, permet que la population accepte cette méthode nuisible.

On se souvient que Klaus Schwab, le fondateur du FEM, avait proclamé le Great Reset comme solution aux malheurs de l’humanité dans lesquels elle s’embourbait apparemment de plus en plus. Mais que se passe-t-il si ce n’est pas l’humanité dans son ensemble, mais la mafia financière et ses acolytes, c’est-à-dire des personnes comme Klaus Schwab, des hommes de main des super-riches, qui sont à l’origine de ces misères et de ces impasses qui mettent à zéro des nations et des économies entières ? Le Great Reset, c’est-à-dire un nouveau départ à partir de zéro, est sensé se produire comme un supposé plan de sauvetage sous la forme d’un Nouvel ordre mondial totalitaire et centralisé selon les règles du jeu du FEM. Sans stratégies de choc artificiellement mises en scène et alimentées par les médias, aucun être humain ne renoncerait jamais à ses affaires et à sa liberté pour accepter ce Nouvel ordre mondial.

Selon le général roumain haut gradé Emil Strainu, le prochain programme de mise à zéro, la prochaine attaque terroriste contre toute l’humanité, serait déjà à la porte : cette fois-ci, il ne s’agirait pas d’une pandémie ou d’un conflit guerrier planifié de longue date. Non ! La prochaine vague de panique sera provoquée par des catastrophes climatiques apocalyptiques.

Le général Emil Strainu, expert en géo-ingénierie, a expliqué au journaliste serbe Dragan Vujicic comment HAARP, qui génère de gigantesques champs électriques, sera utilisé comme « arme de l’apocalypse » sous la direction des plus grands oligarques financiers pour la guerre économique, le changement climatique et le contrôle de la population. Strainu a indiqué qu’il avait visité un centre HAARP américain en Alaska et qu’il y avait appris comment cette arme était utilisée. Il a expliqué clairement que certaines des applications de HAARP déclencheraient des explosions similaires à celles des bombes atomiques. HAARP peut également modifier l’environnement et générer des cyclones, des tornades, des trombes d’eau et des tsunamis, même dans des zones où ils ne se produisent pas normalement. De même, des catastrophes dues à la chaleur et à la sécheresse et des incendies de forêt, tout comme des fortes pluies, des inondations catastrophiques, des grêles géantes et des coups de froid. Cette arme hyper-énergétique, dirigée par les plus grands oligarques financiers, peut continuer à déclencher des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Il existe dans le monde plus de 180 installations HAARP de ce type, qui entrent maintenant en action entre elles.

Selon les communiqués du 10 avril 2023 publiés sur le site web de l’Agence d’État de météorologie espagnole (AEMET), plus de 50 pays du monde participent à des expériences météorologiques. Des rapports réguliers du comité d’experts de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) fournissent des informations à ce sujet. Selon AEMET, la géo-ingénierie utilisée dans ce contexte comprend « un large éventail de méthodes et de technologies visant à modifier de manière ciblée le système climatique », par exemple en introduisant des particules fines dans l’atmosphère. Et c’est précisément là que l’on peut reconnaître la signature des oligarques du FEM, car les organisations climatiques qu’ils ont créées, comme le Club de Rome et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et leur propagande climatique permettent de générer d’énormes quantités d’argent. Le choc climatique artificiellement créé permet d’imposer des mesures douteuses qu’aucune personne dotée d’un esprit logique n’approuverait sans cette « stratégie du choc » psychologique mise en scène. Qu’il s’agisse de la taxe sur le CO2, de la réduction des émissions de CO2, des restrictions de mobilité, de la transformation des systèmes de chauffage, des restrictions et des interdictions de secteurs économiques entiers, et bien d’autres choses encore. Toutes choses pour lesquelles il n’existe aucune base scientifique fondée, mais uniquement la propagande climatique alarmiste des organes du FEM. Rappelons-nous que l’objectif déclaré est le Great Reset, la mise à zéro de toutes les économies et de toutes les nations, afin de pouvoir installer au point le plus bas, en guise de redémarrage, un Nouvel Ordre Mondial totalitaire et centralisé, auquel aucun être humain ne consentirait sans cette pression gigantesque.

Les choses ne sont donc manifestement pas ce qu’elles semblent être en ce qui concerne la météo et le climat. Le prétendu changement climatique d’origine humaine serait effectivement causé par l’homme, non pas en raison d’émissions de CO2 ou autres, mais par les installations HAARP associées à la géo-ingénierie. C’est là que se trouvent les responsables du mal.

Il convient donc de réfléchir, de rester pondéré et d’informer nos semblables lorsque la météo devient de plus en plus capricieuse et que la prochaine propagande de panique climatique est lancée. Et encore un appel aux professionnels près desquels se trouve une installation HAARP : si vos moyens techniques vous le permettent, prouvez que cette installation est en partie responsable d’une catastrophe météorologique actuelle.

de hm.

Sources/Liens :




« Elle est encore ma fille, elle restera à jamais ma fille » : une mère se fraye un chemin à travers le mouvement transgenre

[Source : epochtimes.fr]

« Pourquoi prendre un corps sain et en faire un patient médical à vie ? »

Telle est la question qu’Amy s’est retrouvée à poser à sa fille adolescente, aux communautés médicales et scientifiques, et à la société dans son ensemble. Pour une mère qui n’a pas pu empêcher la transition de genre de sa fille, c’est plus qu’une question : c’est un cri de détresse.

Amy, comptable à Long Island, menait une vie normale avec son mari et ses deux enfants, un fils et une fille. Puis son monde a basculé. Elle a parlé de son épreuve à Epoch Times.

Une annonce qui a fait trembler la terre

En novembre 2019, la cadette d’Amy, Sage, une étudiante en deuxième année d’université âgée de 19 ans, a choqué ses parents en leur révélant qu’elle s’identifiait non pas à leur fille, mais à leur fils.

[Voir aussi :
Une mère récupère sa fille des griffes du programme Trans d’un collège]

Encore plus choquant et perplexe, elle s’identifiait désormais comme un homme gay.

« Le monde a changé », se souvient Amy. Alors qu’elle prononçait ces simples mots, il était clair qu’elle parlait d’un changement monumental : rien ne serait plus jamais pareil pour sa famille.

Sage n’était plus une enfant mineure et disposait donc de l’autonomie juridique nécessaire pour tracer sa propre voie. Contrairement aux parents d’enfants plus jeunes, « le seul recours que j’avais était de poser des questions », explique Amy.

Sa fille voyait un psychologue depuis qu’elle était en première année de lycée, et l’une des premières questions qu’Amy lui a posées a donc été de savoir si elle avait abordé la question lors de la consultation. Sa fille a répondu qu’elle n’était pas à l’aise pour le faire, et Amy a donc trouvé un thérapeute spécialisé dans les questions de genre.

À la consternation d’Amy, après une brève discussion, le thérapeute a commencé à s’adresser à Sage en utilisant le nom et les pronoms masculins qu’elle avait choisis. Le thérapeute a assuré à Amy que sa fille avait pleinement réfléchi à sa décision et lui a conseillé de soutenir Sage dans son choix.

Il suffit d’entrer et nous nous en occuperons

Dix jours plus tard, Sage a fait part de son intention de commencer un traitement à la testostérone, en prenant rendez-vous en ligne avec le Planning familial.

Considérant la crise de sa fille comme une crise psychologique, Amy s’est inquiétée des implications à long terme de ce choix. En tant que parent, elle s’est sentie obligée de prendre en compte l’avenir à long terme de son enfant.

En désespoir de cause, elle a contacté le Planning familial dans l’espoir de mieux comprendre le processus de la clinique. Elle a découvert un système qui prescrivait de la testostérone facilement et rapidement, sans évaluation psychologique. « Il suffit de venir et nous nous en occupons », lui a-t-on dit.

Sage a pris ses distances avec les conseils de ses parents.

Amy savait qu’elle avait besoin de quelqu’un d’autre pour persuader Sage de reconsidérer l’hormonothérapie. « J’ai contacté tous ceux qui pouvaient m’aider à ralentir le processus », explique Amy.

Amy a appelé l’ex-petit ami de Sage. Sa relation avec Sage avait pris fin à cause de sa confusion de genre.

« J’ai appelé le petit ami avec lequel elle avait rompu parce que je savais qu’il l’aimait et qu’ils se parlaient encore. Quoi qu’il ait dit, il lui a fait annuler ce [rendez-vous] », raconte Amy. Ce fut un sursis temporaire.

D’autres questions

La réaction d’Amy à la crise de sa fille reflète son propre penchant pour la pensée critique.

Elle interroge Sage sur sa nouvelle identité. Comment Sage pouvait-elle être certaine de se sentir un homme, étant donné qu’elle n’avait aucun cadre de référence en tant qu’homme biologique ?

Elle a incité Sage à explorer ses pensées et ses émotions intérieures plutôt que d’avoir recours aux hormones, ce qui risquerait de nuire à son corps et nécessiterait un suivi médical à vie.

Elle a présenté à Sage diverses méthodes d’exploration de soi, lui suggérant l’hypnose, les retraites, le yoga, la randonnée et les cures thermales.

Au grand désarroi de sa mère, Sage n’a manifesté aucun intérêt, ignorant ses suggestions ou accusant sa mère d’essayer de l’embrouiller. Parfois, elle réagit avec véhémence, recourant à la violence verbale et aux injures.

Douleur et impuissance

Amy se rend compte qu’elle ne fait qu’aggraver sa relation avec sa fille. Néanmoins, elle préférait risquer le mécontentement de ses enfants plutôt que de les voir prendre des décisions qui auraient de graves conséquences sur leur santé.

« En tant que parent, j’ai été très perturbée par le fait que je ne pouvais pas contrôler mes enfants, mais que je devais leur faire savoir ce que je voyais », avoue-t-elle.

Sa détresse a été aggravée par l’assentiment de son mari à la transition de genre de Sage. « Mon mari était plus fragile que moi », confie Amy, et il avait peur des menaces suicidaires de Sage. « Elle nous criait que si elle se tuait, ce serait de notre faute.

Selon Amy, son mari « vient d’un endroit différent et a besoin d’être aimé ». Il avait besoin de la sécurité que lui procurait l’amour de ses enfants. Bien que cela soit compréhensible, elle pense que cela l’a rendu plus sensible à la manipulation émotionnelle.

En conséquence, le mari d’Amy lui faisait souvent des reproches à la suite de disputes verbales avec Sage. Elle se sentait de plus en plus isolée.

Faire le deuil d’un enfant

Un jour d’avril 2020, après une série d’échanges houleux, Amy a pris la décision déchirante de demander à Sage de quitter la maison, plutôt que d’endurer sa violence verbale continue.

Sage s’est installée chez un ami, Owen. « Owen est en fait une jeune femme qui prend de la testostérone depuis un certain temps et qui, comme Sage, s’identifie comme un homosexuel. »

Amy a été bouleversée lorsque sa fille a quitté la maison. Elle s’est sentie émotionnellement à la dérive et a pleuré la perte de son enfant.

« Je pleure encore au lit tous les soirs. Je pleure encore la perte d’un enfant qui m’a été arraché », admet-elle. De plus, son mari ne la soutenait pas.

« J’étais très seule. Les seules personnes qui me soutenaient étaient mes parents. »

La mère d’Amy a tenté de décourager Sage de procéder à la transition, ayant été témoin des graves implications d’une telle décision. Sage a réagi en coupant toute communication avec sa grand-mère, en bloquant son numéro de téléphone et son mail.

Amy a également cherché de l’aide au sein de la communauté, en participant à des réunions de soutien familial suggérées par un conseiller.

Ces réunions étaient organisées par PFLAG, une organisation nationale « dédiée au soutien, à l’éducation et à la défense des personnes LGBTQ+ et de leurs familles », selon le site Internet de l’organisation.

Amy a rapidement conclu que l’intérêt principal de PFLAG était d’obtenir des financements publics en fonction du nombre de parents participants, et non de soutenir véritablement les familles confrontées à des situations difficiles. Après deux réunions, elle a décidé que le soutien sans faille à la transition de genre offert par de nombreux membres de PFLAG ne lui était d’aucune utilité.

Votre ordonnance est prête

En mai 2020, Amy a reçu un SMS de la pharmacie l’informant qu’une ordonnance était prête. Lorsqu’elle a réalisé que « TES » signifiait « testostérone », elle a décidé d’intercepter l’ordonnance. Il s’en est suivi une confrontation avec Sage, qui était furieuse.

Sage a finalement commencé à prendre de la testostérone et a légalement changé son nom pour un nom qui correspond à son identité masculine. Elle a également entamé une relation avec Owen, qu’Amy qualifie de « vraiment bizarre ».

« C’est une relation lesbienne, mais ils pensent qu’ils sont deux hommes gays », explique Amy.

Tout au long des sept mois que Sage a passés avec Owen, Amy a fait de son mieux pour maintenir un lien avec sa fille. « Il est toujours important pour moi de faire savoir à mes enfants que je les aime », convient Amy. Elle a régulièrement envoyé des mèmes ou de brefs messages à Sage et a même remis du courrier en main propre au domicile d’Owen. Malgré ses efforts, la relation est restée distante. Amy se sentait profondément seule.

En novembre 2020, Sage a soudainement décidé de rentrer chez elle. Lorsqu’Amy a demandé pourquoi, Sage a répondu qu’Owen l’avait trompée avec une autre femme.

Bien qu’elles soient à nouveau sous le même toit, la relation entre Sage et Amy ne s’est pas améliorée. Sage ne voulait pas être là, mais il était évident pour Amy qu’elle n’avait pas d’autre endroit où aller. Il y a eu une « trêve silencieuse dans la maison pendant de nombreuses semaines ».

En avril 2021, la tension dans la relation entre Amy et son mari était devenue si forte qu’ils ont commencé à envisager le divorce.

Elle est toujours ma fille

Sage a maintenant 23 ans, a obtenu son diplôme universitaire l’année dernière et vit avec son père. Elle est sous testostérone depuis plus de deux ans.

Amy décrit la transformation physique de Sage comme étant frappante : « Son corps n’est plus le même. Ses organes génitaux se sont transformés en quelque chose d’autre. Elle bande ses seins. Elle a des poils sur le visage et sur le corps ».

Néanmoins, Sage est « encore ma fille », reconnaît Amy. « Elle restera à jamais ma fille ».

Amy exprime de profondes inquiétudes quant à la permanence des choix de Sage.

« Elle n’a plus ses règles. Elle ne pourra peut-être jamais concevoir d’enfant ; qui sait ? Et si elle se coupe les seins, elle ne pourra jamais allaiter un enfant », soupire Amy.

Même si elle sait que Sage ne comprend pas tout à fait ce qu’elle abandonne, elle est impuissante : « Je serai toujours sa mère. [Mais] c’est son chemin. C’est son voyage. Je ne peux rien y faire ».

« Par contre, je peux faire quelque chose dans ma vie, sensibiliser les autres, parler à tous ceux qui veulent avoir une conversation. Je suis prête à discuter. [Je sais] ce qui est en jeu. »

Bien que Sage semble avoir réussi la transformation physique souhaitée, Amy note que le cercle d’amis de sa fille ne s’est pas élargi et qu’elle ne semble pas plus heureuse. Elle a « rétréci la route », constate sa mère. « Quel est le but recherché ?

Pièges en ligne

Bien que l’annonce de Sage ait semblé être un coup de tonnerre, avec le recul, Amy peut mettre le doigt sur un coupable évident : l’Internet. Comme beaucoup d’adolescents, dans les moments de doute et de malaise, Sage avait recours à Google pour trouver des réponses, disparaissant souvent dans « un trou de lapin ».

« Je pense vraiment qu’Internet a eu une très grande influence sur elle », estime Amy.

Amy s’inquiète des nombreux pièges qui attendent les adolescents en ligne, affirmant qu’Internet, les moteurs de recherche comme Google et le mouvement transgenre posent collectivement des risques importants pour la sécurité des femmes et des enfants.

Elle pense que la confusion des genres et l’insatisfaction actuelle de sa fille sont liées à la diffusion insidieuse de la pornographie dans la société, facilitée par l’Internet.

Elle cite l’exposition croissante des jeunes Américains à des contenus malsains, les enfants tombant involontairement sur du matériel explicite en ligne. Cette exposition conduit souvent à la dépendance et désensibilise les jeunes aux représentations violentes et abusives des femmes, souligne-t-elle.

Elle se demande si de telles influences ont joué un rôle dans la décision de Sage de changer de sexe. Dans une relation précédente, Sage aurait-elle pu être poussée dans des situations inconfortables par quelqu’un qui utilisait la pornographie ? Amy ne le saura probablement jamais.

Amy a souligné la dépendance de nombreux jeunes à l’égard de leurs smartphones, de l’Internet et du monde numérique, notant que ces obsessions peuvent fausser la perception des relations saines. Elle estime que la recherche d’une gratification instantanée par le biais des médias numériques a fait oublier à beaucoup de gens comment établir des liens significatifs avec les autres.

Autres influences

Les influences en ligne ne sont qu’une partie du problème, note Amy. Il semble que, quel que soit l’endroit où se tourne sa fille, il y a des influences qui promeuvent agressivement un certain programme.

Elle a exprimé sa frustration à l’égard des politiques qui permettent aux transgenres d’accéder librement aux toilettes des femmes, aux vestiaires et aux sports.

Elle se lamente : « Pourquoi donner à un prédateur — comme un loup déguisé en agneau — pourquoi laisser quelqu’un qui n’a pas de bonnes intentions entrer dans les toilettes [des femmes], dans les vestiaires des filles, jouer dans les sports féminins… Pourquoi faciliter les choses ? »

Amy pense que Sage a été endoctrinée au lycée, principalement par l’intermédiaire de la Gay-Straight Alliance (GSA). Malgré ses doutes quant à l’implication de sa fille dans la GSA, elle supposait que le club était simplement destiné à favoriser la compréhension. Plus tard, elle a conclu qu’il s’agissait en fait d’un moyen d’endoctrinement et de contenu explicite.

Un chemin vers la compréhension de soi

Malgré les difficultés, Amy a déclaré qu’à certains égards, sa vie s’est améliorée et qu’elle a grandi.

D’une part, après une année de « flottement », elle a trouvé une communauté de soutien composée de « parents partageant les mêmes idées, de parents qui se posaient également des questions ». Aujourd’hui, elle anime deux groupes de soutien aux parents à Long Island et à New York.

Ces groupes, qui fonctionnent par l’intermédiaire de Parents of Rapid-Onset Gender Dysphoria Kids (PROGDK), se réunissent tous les mois et offrent aux parents une plateforme pour partager leur histoire et leur peine, et se sentir moins isolés face aux problèmes de transsexualité de leurs enfants.

PROGDK est une organisation composée de parents confrontés à la décision soudaine et inattendue de leurs enfants de s’identifier au sexe opposé, un phénomène appelé par les chercheurs « dysphorie de genre à apparition rapide » (ROGD).

Amy a récemment participé à Dead Name. Ce documentaire indépendant n’est ni conflictuel, ni sensationnel, ni politique, dit-elle. Il offre plutôt un aperçu profondément personnel de la vie de trois parents dont la vie a été bouleversée à jamais lorsque leurs enfants se sont déclarés transgenres.

Amy participe également à diverses manifestations. Elle s’est imposée comme défenseur de la liberté d’expression et exprime ouvertement ses inquiétudes quant à l’impact généralisé du mouvement transgenre sur la société.

Progrès scientifiques et conséquences sociales

Amy estime qu’il est essentiel de réfléchir aux implications plus larges de ce qu’elle qualifie de phénomène social « néfaste ».

Pourquoi tant d’adolescents acceptent-ils d’échanger leur corps sain contre ce qu’elle considère comme une maladie à vie ? Elle suppose que les motivations financières des grands laboratoires pharmaceutiques, des hôpitaux et de l’industrie médicale au sens large pourraient être en jeu.

« Il n’y a qu’une seule réponse. Elle s’appelle ‘argent’ ! Alors, qui a intérêt à ce que les choses se passent ainsi ? Les grandes sociétés pharmaceutiques, l’industrie médicale et les hôpitaux ».

Elle s’interroge également sur les effets à long terme des traitements hormonaux substitutifs à grande échelle et de la modification chirurgicale des êtres humains, en particulier dans le contexte de la chute des taux de fertilité et de la baisse des niveaux de testostérone chez les hommes.

« Que se passera-t-il si tout le monde commence à se couper des parties de son corps ? Où cela nous mènera-t-il en tant qu’êtres humains ? » demande Amy. « Les gens perdent leur capacité à procréer. Nous sommes en fait en train de faciliter notre propre extinction. Ce sont de grandes questions auxquelles personne ne veut penser. »

Amy estime qu’il existe des phénomènes nocifs à grande échelle dans la société qui sont totalement immoraux, le transgendérisme chez les adolescents étant l’un d’entre eux.

« Il se passe quelque chose qui nuit à l’humanité, énormément, énormément. »