Censure France — le cauchemar d’Orwell en passe de devenir réalité

[Source : crashdebug.fr]

Si nous ne faisons rien, toutes les opinions alternatives seront bannies en France.

Signez d’urgence la pétition !


Madame, Monsieur,

Notre pays est en train de rompre avec près de 80 ans de libertés d’expression en instaurant un véritable Ministère de la Censure.

Avec sa nouvelle agence VIGINUM, l’État est en train de développer à grande vitesse une effrayante machine de censure et de surveillance des citoyens.

Si nous ne faisons rien, les analystes et médias indépendants seront bientôt totalement empêchés de VOUS informer sur les sujets sensibles.

Et vous, en tant que citoyen curieux, vous serez systématiquement fichés pour les opinions « incorrectes » que vous exprimerez sur les réseaux, y compris sous pseudonyme et pire encore, vous serez associés aux opinions de vos proches, contacts ou simplement ceux avec qui vous discutez en ligne !

Vous doutez de l’innocuité d’un vaccin ? Fiché !

Vous vous interrogez sur la corruption des grands lobbies ? Fiché !

Vous avez un avis « différent » sur les gilets jaunes, la révolte des agriculteurs ou la guerre ukrainienne ? Fiché !

Et votre vie pourra alors BASCULER.

Ceci n’est pas une exagération, et je vais vous le démontrer dans une seconde.

Je m’appelle Guy de la Fortelle, je suis analyste indépendant et cofondateur du média Tocsin, avec la journaliste Clémence Houdiakova.

Je lance aujourd’hui un appel urgent à tous ceux qui veulent défendre la liberté d’expression.

Je vous demande de signer notre grande pétition pour dire NON au Ministère de la Censure en France.

Car si vous jetez un œil à l’actualité de la liberté d’expression, vous voyez que tous les signaux sont au rouge écarlate :

  • Le 14 février dernier, l’Assemblée nationale a rétabli l’article 4 liberticide de la « loi sur les dérives sectaires » (Olivier Véran lui-même l’a reconnu en traitant le Pr Raoult de « gourou qui porte la blouse comme Raël porte la tunique » : l’objectif est bien de punir les « opinions dissidentes en médecine ») ;
  • La veille, le 13 février, le Conseil d’État a sommé l’Arcom, l’Autorité qui régule radios et télévisions en France, de mieux contrôler l’orientation idéologique de CNews — comme si c’était le rôle de l’État de décider quelles idées sont dignes d’être « vues à la TV » !
  • En ce moment, aussi, sont réunis les « états généraux de l’information » voulus par Emmanuel Macron. L’un de ses objectifs est de mettre au pas les réseaux sociaux contre les soi-disant « fake news ». Et savez-vous à qui E. Macron a confié la direction de ces états généraux ? Au secrétaire général de Reporter Sans Frontières, l’homme qui a cherché à censurer CNews !
  • Et le 17 février dernier est entré en vigueur le DSA, le Digital Service Act, une loi européenne voulue par Thierry Breton pour mieux censurer sur les réseaux sociaux, et en particulier Twitter (X), qui persiste à promouvoir la liberté d’expression sur sa plateforme.

Mais il y a encore pire.

Le plus inquiétant, c’est ce que vient daccomplir lagence d’état Viginum, bras armé du nouveau Ministère de la Censure.

Le 12 février dernier, Viginum a publié un rapport qui a permis au gouvernement de fermer immédiatement une vingtaine de chaînes d’informations sur Telegram.

Ce qui était reproché à ces chaînes, c’était de diffuser des informations pro-russes sur la guerre en Ukraine. 

Selon le rapport, ces chaînes Telegram posaient problème, car elles « présentent positivement l’invasion russe aux populations occidentales » et « dénigrent l’Ukraine et ses dirigeants, régulièrement présentés comme “corrompus”, “nazis” ou “incompétents”.

Officiellement, l’objectif est de lutter contre “l’ingérence étrangère” sur l’information.

Mais cela fait penser aux méthodes du parti communiste chinois, qui empêche ses citoyens d’accéder aux informations occidentales sur Internet.

Dans une vraie démocratie, n’est-ce pas au citoyen libre de se faire sa propre opinion, à partir de toutes les sources d’information possible ?

D’ailleurs, sur le conflit en Ukraine, qui a désinformé qui ?

  • N’est-ce pas plutôt le ministre qui disait que les sanctions allaient “mettre à genoux l’économie russe” ?
  • Ou certains généraux de plateaux TV, qui nous assuraient que l’armée russe était tellement arriérée qu’elle était obligée de récupérer des puces électroniques sur des frigo ?
  • Ou encore ceux qui garantissaient que la contre-offensive allait permettre à l’Ukraine de récupérer triomphalement la Crimée ?

Ce qui est visé par Viginum, ce n’est pas tant l’ingérence étrangère que notre accès à “un autre son de cloche” sur l’information !

La preuve : les chaînes Telegram pro-russes n’ont pas été fermées à cause du seul conflit en Ukraine. Ce qui est leur est reproché, c’est aussi de contester le “narratif officiel” sur tous les sujets.

C’est écrit noir sur blanc dans le rapport de Viginum :

“Ces chaînes publient également sur dautres thématiques proches des sphères complotistes francophones qui tendent à remettre en cause la parole politique, les médias ou encore les différentes décisions prises au sein des organisations internationales comme lOTAN, lONU ou lUE par exemple”

Donc, que ces chaînes soient ou non financées par le Kremlin est accessoire pour Viginum et le système de censure gouvernemental.

Sous prétexte de supposée “ingérence étrangère”, le pouvoir cherche manifestement à faire taire les opinions qui le dérangent.

Et pour cela, l’État français dispose désormais d’une arme redoutable à sa disposition, avec l’Agence Viginum.

Cette “arme de guerre” a été créée en 2021 par le gouvernement Emmanuel Macron, par simple décret, sans même passer par le Parlement.

La CNIL avait alors exprimé de lourdes craintes, car l’agence s’est vu octroyer le droit, via la surveillance des réseaux sociaux, d’obtenir une fiche précise de vos opinions en croisant tout ce que vous dites sur Facebook, Twitter (X), YouTube, etc., et de communiquer tout cela à d’autres services de l’État.

Vous avez “aimé” l’opinion d’un opposant au président Macron ? Viginum le sait.

Un petit pouce bleu pour soutenir le professeur Raoult ? Viginum le sait.

L’agence peut faire le compte de vos “mauvaises opinions”.

Et conduire à vous faire censurer.

Ce sera pire encore si elle vous considère comme quelqu’un de trop “influent”. Qui sait, dans ce cas-là, si vous n’aurez pas le droit à la “totale” ? (contrôle fiscal, fermeture de votre compte bancaire, poursuites judiciaires, etc..)

Viginum est un véritable cauchemar pour nos libertés.

Mais pourquoi cette agence n’a pas fait parler d’elle avant, alors qu’elle a été créée il y a deux ans ?

La raison est qu’elle était dirigée jusqu’à l’été dernier par un haut fonctionnaire apparemment intègre, Gabriel Ferriol.

Problème : il n’était pas suffisamment agressif contre certains mouvements d’idées, alors il a été viré.

C’est écrit noir sur blanc dans la Lettre A, et cela fait froid dans le dos :

“Sa relecture en profondeur des notes d’analyse produites par le service et les modifications apportées jusqu’à en dénaturer le fond — notamment en minimisant l’influence de mouvances d’extrême droite complotiste — ont progressivement créé un malaise” (Lettre A)

Maintenant qu’il est parti, nous pouvons craindre le pire, et c’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence notre grande pétition :

JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE :

NON AU MINISTÈRE DE LA CENSURE

La censure d’une vingtaine de chaînes Telegram n’est que le début.

Avec les pouvoirs dont dispose Viginum, tout est désormais possible contre les opinions divergentes de l’idéologie dominante.

Je vous donne quelques exemples :

  • Si le mouvement des agriculteurs dégénère, on pourra dire que la déstabilisation vient de Russie ou de Chine pour mieux organiser une censure de masse ;
  • Même chose avec des informations critiques sur l’état réel de nos banques ou les risques pesant sur nos assurances vie (saviez-vous qu’en 2023, les Français avaient retiré 27 milliards de ce placement ?). Pourquoi ne pas censurer les informations sur ces sujets, dès lors que “l’intérêt national supérieur” est en jeu ?
  • Même problème avec le sujet très sensible de l’immigration : saviez-vous que l’ancien patron de Frontex, un haut fonctionnaire français passé par l’ENA, a déclaré, je cite, “La Commission européenne voit l’immigration illégale comme un projet et non pas comme un problème”. À quand la censure de ce propos sur toutes les plateformes, au motif qu’il ferait “le jeu des mouvances complotistes ou d’extrême droite” ?

“Qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage” disait l’adage.

Aujourd’hui, si vous êtes critique vis-à-vis des vaccins Covid, si vous avez un doute sur le narratif climatique, ou si vous êtes contre le wokisme à l’école, vous êtes forcément d’extrême droite ou complotiste, et donc forcément coupable de désinformation.

Je n’exagère pas. Quand France Inter demande à un Prof de Sciences-Po de définir la désinformation, voici sa réponse : 

“Vous avez de la droite identitaire, de la droite nationale-populiste, de la ‘réinformation’. Tout cela constitue un réseau : Papacito, TV Libertés, Réinformation TV, Thierry Casasnovas, Silvano Trotta, etc.”

Et puisque ces opinions sont qualifiées de “désinformation”, l’État se donne le droit de les censurer, et s’est organisé pour le faire massivement avec Viginum.

Et vous pouvez être certain que la censure ne touchera pas seulement les opinions “politiquement incorrectes”.

La censure sera utilisée, aussi, pour écarter les informations qui gênent le pouvoir en place.

Si vous ne me croyez pas, c’est écrit noir sur blanc sur le site de France Inter :

“En 2017, l’entre-deux-tours de la présidentielle est perturbé par ce qu’on appelle les ‘Macron Leaks’. Il s’agit de la fuite de dizaines de milliers de courriers électroniques du mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron. C’est justement pour contrer ce genre d’attaques numériques venues de l’étranger que le gouvernement français a décidé de mettre en place Viginum”*

Problème : personne n’a pu prouver que ces Macron Leaks venaient de l’étranger.

Ce qui est certain, c’est que leur contenu était très gênant pour le pouvoir, qui a donc décidé de se doter des outils pour les censurer !

C’est chose faite avec Viginum, et c’est pour cela que je vous demande d’agir maintenant.

Signez notre grande pétition, Non au Ministère de la Censure en France, et transférez-la à tous vos contacts.

Je compte sur vous : ce sont nos libertés les plus fondamentales qui sont en jeu.

Guy de la Fortelle

Co-fondateur de Tocsin

JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LA SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE :

NON AU MINISTÈRE DE LA CENSURE

Source : Tocsin-media.fr




Vaccins périmés, manipulations et vidéos, le scandale belge qui éclabousse la France et l’Europe

(Des espions dans le Covid #1)

[Source : blast-info.fr]

[illustration : Diane Lataste]

Par Thierry Gadault et Philippe Engels

Quatre ans après le confinement, le Covid fait un retour fracassant : en exclusivité, Blast dévoile des vidéos, documents et témoignages explosifs sur la gestion de la crise par le gouvernement belge. Nos révélations pointent la toute-puissance et l’inefficacité des cabinets de conseil — ici, Deloitte —, conjuguée aux manœuvres des autorités et d’une haute fonctionnaire. Elles donnent à cette affaire une dimension internationale. Pour virer l’opérateur qui dénonçait le gaspillage de l’argent public, les autorités belges se sont appuyées sur une société française, qui a pris sa place : Movianto, une filiale du groupe familial Walden, présidée par Stéphane Baudry. Sans une incroyable opération d’espionnage, menée par des anciens des services secrets israéliens, le scandale serait passé inaperçu. Premier volet de notre série.

Bientôt sur Netflix ? On prend les paris : tous les ingrédients sont là pour faire du scandale Medista la story de l’année, non seulement en Belgique, mais aussi en France et en Europe. À coup sûr, les scénaristes auraient de quoi alimenter une série d’espionnage trépidante, située dans le monde feutré de l’industrie pharmaceutique.

Dans toute bonne histoire, il faut des vedettes. Ici, la tête d’affiche s’appelle Frank Vandenbroucke. Poids lourd de la politique à Bruxelles depuis des décennies (lire en encadré), le ministre de la Santé belge se voyait devenir commissaire européen dans quelques semaines, pour couronner sa longue carrière. Il est directement mis en cause.

À l’approche des élections générales et européennes outre-Quiévrain, le 9 juin, l’avenir de cet homme parmi les plus puissants du royaume paraît pour le moins compromis.

Frank Vandenbroucke, le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique en titre et vice-premier ministre du gouvernement de coalition (en costume à carreaux, avec les lunettes), surmontera-t-il le scandale qui explose aujourd’hui ?
Image compte Facebook de Franck Vandenbroucke

Au cœur de la crise du Covid

Medista, qui donne son nom à cette affaire, est une PME belge qui exerce donc dans le secteur de la santé. Créée au début des années 2000, la société a vendu sa base de données et sa marque en 2017 à un tour de table monté par Sarah Taybi. Cette spécialiste de la logistique devient sa directrice générale. Elle a de l’ambition pour Medista : en faire une référence dans la traçabilité des médicaments. Un enjeu crucial pour l’industrie.

Pour y parvenir, la nouvelle direction s’attelle d’abord à une première tâche : obtenir les indispensables agréments auprès des autorités belges. Les premières années d’après rachat y sont consacrées. En 2020, la mission accomplie, c’est le jackpot : le Covid — et la crise qui va avec — déferle sur l’Europe. En mars, alors que la pandémie s’est propagée à tout le continent, poussant les gouvernements à confiner leurs populations durant de longues semaines, l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (l’AFMPS) confie à Medista un contrat-cadre pour prendre en charge la logistique de l’ensemble du matériel médical destiné aux hôpitaux. Dans la foulée, la société remporte deux appels d’offres : un premier en septembre 2020, pour la distribution des tests, un second en février 2021, pour les vaccins.

En avril 2021, dans les colonnes du quotidien flamand De Morgen, alors que l’Europe est confinée et que la crise du Covid fait rage avec une troisième vague, Frank Vandenbroucke alerte ses citoyens : « Les capacités d’admission des hôpitaux atteignent leurs limites ».
Image De Morgen

Pour faire face à cette montée en charge, l’entreprise investit, lourdement. Dans des entrepôts et dans des frigos fonctionnant à — 80 degrés, pour stocker les vaccins produits par Pfizer.

Avec l’agence belge du médicament, dont elle est la prestataire, en relation directe, tout se passe bien. Mais en mars 2021 la gestion de la logistique Covid remonte au service public fédéral de la santé (le SPF, autre nom du « ministère »), sous la tutelle du socialiste Frank Vandenbroucke.

Les errances de Deloitte

Dans un long entretien, Sarah Taybi s’est longuement confiée à Blast, en exclusivité. Une interview enregistrée à Paris. C’est la première fois qu’elle s’exprime face à une caméra.

Elle le raconte, rapidement après le transfert du dossier au SPF, Medista se rend compte que quelque chose cloche : le cabinet Deloitte, choisi en 2020 par le gouvernement fédéral pour l’aider dans la gestion de la pandémie, s’emmêle les pinceaux dans les achats de matériels et de tests. Les conséquences de cet amateurisme sont lourdes : des lots de produits périmés, les dates de validité trop courtes pour assurer la distribution, une succession de contrefaçons, notamment pour les tests…

Sarah Taybi sur le rôle et les manquements de Deloitte dans la gestion des achats des tests et du matériel Covid, dans l’interview exclusive qu’elle nous a accordée.
Document et images Blast

Évidemment, face à ces dysfonctionnements, Medista alerte les pouvoirs publics. Selon la direction de la société, Deloitte aurait fait dépenser au gouvernement belge quelque 150 millions d’euros en produits inutilisables ou frauduleux. Et là tout déraille : au lieu de se retourner vers son consultant pour lui réclamer des comptes — ou lui demander au minimum de revoir d’urgence ses process pour l’avenir —, la haute fonctionnaire en charge du dossier au SPF Santé publique s’en prend au lanceur d’alerte. Dès lors, elle va s’acharner pour tenter de prouver, multipliant les audits et les contrôles fiscaux, que tous les problèmes signalés viennent de chez… Medista. 

Pour Medista, la relation avec le donneur d’ordre se dégrade. Sarah Taybi témoigne. Quelque chose ne tourne pas rond…
Document et images Blast

La situation va vite devenir intenable. Le ministère de la Santé cherche même à imposer à son prestataire de distribuer lui-même des matériels et des vaccins périmés. Ce que l’entreprise se refusera de faire. Dans le même temps, sa directrice l’affirme, elle éprouve de plus en plus de difficultés à se faire régler les factures adressées en règlement de ses missions.

L’alerte fatale

Devant ces obstructions, la petite entreprise décide d’alerter le ministre. Elle le fait après avoir reçu un courrier dressant la liste des reproches qui lui sont faits. La goutte d’eau qui fait déborder le vase : le 16 janvier 2022, Medista adresse à Frank Vandenbroucke une missive en réplique aux accusations portées par son administration.

Blast s’est procuré ce document. Nous en dévoilons en exclusivité le contenu explosif (en intégralité ici, dans sa version originale flamande). 

« Notre client conteste expressément le contenu de cette lettre et les allégations et prétentions qui y sont formulées par le SPF, écrit en amorce le cabinet d’avocats de Medista. Notre client rejette également toute réclamation du SPF pour de prétendus dommages subis, qui ne sont en aucun cas fondés et prouvés. »

La première page (extraits) du courrier du cabinet Simmons & Simmons au ministre et à Carolien Sonck, la directrice des appuis
(services support) au SPF Santé publique (document traduit par nos soins).
Document Blast

D’entrée, le ton est donné. La suite étale sur 17 pages une série sidérante de manquements et d’errances. Après avoir rappelé que « Medista exécute les instructions du SPF et distribue les produits demandés via la procédure normale connue ou à la demande du SPF », les avocats mettent le doigt sur « un autre problème ». Il a de quoi fâcher.

Des contrefaçons

Ce problème « concerne les différentes marchandises que Medista a dû mettre en quarantaine parce que, après avoir été contrôlées par l’AFMPS (l’agence fédérale des médicaments et des produits de santé, NDLR), elles se sont avérées être des contrefaçons ». À ce stade, autant préciser les choses : « Là encore, Medista a clairement indiqué aux acheteurs Deloitte/AFMPS/SPF qu’elle n’était pas responsable de l’achat de ces marchandises, précise la missive. En effet, la vérification de l’authenticité des certificats est effectuée par les acheteurs eux-mêmes. »

Revenir aux « principes pharmaceutiques »

Le réquisitoire se poursuit. Implacable sur la gestion défaillante des pouvoirs publics, sa lecture est édifiante. « Compte tenu de l’importance hallucinante du stock et de la quantité de produits contrefaits créés par le SPF (et que ce dernier conserve dans les locaux de Medista), Medista est donc extrêmement surprise que le SPF tente aujourd’hui de récupérer ces produits périmés auprès de Medista. Depuis un certain temps, Medista demande au SPF de prendre les décisions nécessaires à cet égard afin que Medista puisse faire détruire ces marchandises (aux frais du SPF) et revenir aux “principes pharmaceutiques” normaux et applicables (à savoir la destruction des produits périmés dans un court délai). »

Cette retentissante mise au point se poursuit sur une invite. « Il est donc grand temps que le SPF prenne ses responsabilités et les assume, au lieu d’essayer, sans fondement, de rejeter tout cela sur Medista. C’est inacceptable et c’est un manque total de réalisme. » Et s’achève sèchement, après plusieurs pages encore :

« De telles démarches de la part du SPF ne sont en aucun cas le parangon d’un gouvernement diligent et d’un partenaire contractuel digne de ce nom. »

Le courrier d’alerte des avocats de Medista à Frank Vandenbroucke du 16 janvier 2022.
Le ministre va très mal le prendre (document traduit par nos soins).
Document Blast

La note fantôme de Vandenbroucke

La lecture de ce courrier des avocats de Medista ne laisse pas indifférent le ministre Vandenbroucke. Il va le prendre visiblement comme une déclaration de guerre. Et, au lieu de remettre de l’ordre dans ses services, s’attaquer à son tour à la PME.

En décembre 2021, le ministère de la Santé a lancé un nouvel appel d’offres pour regrouper l’ensemble des activités liées au Covid, dans un seul contrat. À la mi-février 2022, Medista est informée de la rupture et de la perte de ses marchés de gestion des tests et des vaccins. Ils courent pourtant jusqu’en 2025.

Pour justifier ce choix brutal, les autorités belges invoquent des dépassements budgétaires signalés par une note du ministère des Finances. Existe-t-elle seulement, cette note ? Depuis l’été 2022, l’opposition, incarnée par la députée nationaliste flamande Kathleen Depoorter, demande à Vandenbroucke de produire ce document. Rien ne vient. Un an et demi plus tard, la parlementaire ne se prive pas de confier à Blast ce qu’elle pense du sujet : « Une affaire qui démarre par un mensonge, c’est qu’elle est grave », cingle-t-elle, aujourd’hui.

Sarah Taybi, sur la mystérieuse note fantôme des finances, justification officielle de l’éviction de sa société…
Document et images Blast

Si les conditions de cette rupture de contrat et de la mise à l’écart par l’administration de son prestataire sont plus que nébuleuses, les conséquences sont en revanche bien établies. Celles-là tout à fait palpables : en 2022, une partie des factures de Medista n’a toujours pas été payée par le ministère de la Santé — l’addition se chiffre alors à plus de 5 millions d’euros, selon Sarah Taybi — et Medista finit de perdre tous ses contrats. À la place, un nouvel acteur fait son apparition : Movianto est une filiale du groupe familial français Walden. Cette irruption dans les affaires belges est étonnante. En effet, la société ne dispose d’aucune infrastructure en Belgique, ni des licences nécessaires pour gérer la distribution des vaccins.

Les marchés publics de la santé en Belgique, toute une histoire ! Sarah Taybi, directrice générale de Medista, pour Blast.
Document et images Blast

Désormais hors-jeu, Medista se tourne alors vers le Conseil d’État belge pour contester la procédure de mise en concurrence qui a définitivement acté son éjection. La haute juridiction ne trouve rien à redire à tout cela : l’entreprise est déboutée.

L’histoire aurait pu et dû s’achever ainsi. Mais chez Medista, la pilule passe mal, c’est peu dire. D’autant plus mal qu’au cours des appels d’offres Sarah Taybi a repéré une petite annonce d’emploi diffusée par Movianto qui a attiré son attention. L’offre est intrigante : l’entreprise française recrutait alors un salarié pour travailler, pour son compte, au sein du SPF Santé, le service fédéral belge… Comme si l’affaire était d’ores et déjà réglée et que ses dirigeants savaient par avance qu’elle allait gagner.

Les hommes et les méthodes de Black Cube

Perdu pour perdu, chez Medista, on considère désormais qu’on n’a plus le choix des armes. L’affaire bascule dans une autre dimension, encore. Et l’histoire se transforme alors en film d’espionnage.

Soupçonnant des contacts informels entre le ministère de la Santé et son concurrent français, Sarah Taybi décide d’employer les grands moyens. Elle prend attache avec une société spécialisée dans des missions spéciales.

Inconnue du grand public, la réputation de Black Cube est bien établie dans le milieu de l’intelligence économique. La firme a été créée par des anciens du Mossad. Elle va se montrer à la hauteur de son slogan : « Black Cube est une société de renseignement qui vous aide à gagner quand personne d’autre ne le peut. »

Enlever un marché public en Belgique quand on est une société française : mode d’emploi, sous… pilotage. Explications Sarah Taybi.
Document et images Blast

Pour harponner leur cible, les hommes de Black Cube vont créer de toutes pièces une fausse société pharmaceutique. La voilà désormais dotée d’une existence en ligne. Cette vitrine de façade en place, ils passent à la phase 2.

Au printemps 2023, les espions piègent la haute fonctionnaire du SPF Santé publique avec laquelle Medista était en contact, dans le cadre de l’exécution de ses contrats. Toujours sous couverture de leur fausse identité, ils établissent le contact également avec le directeur commercial de Movianto, l’opérateur français devenu le prestataire des autorités belges. Et le poisson mord. Le tout — ces rencontres — est filmé en caméra cachée.

Ce que montrent les vidéos est insensé. Les deux cibles de l’opération Black Cube reconnaissent avoir été en contact… Mieux, ou pire selon les points de vue, le dirigeant de Movianto harponné confirme le rôle décisif joué par la haute fonctionnaire du SPF dans le succès de son entreprise : c’est grâce à son aide qu’elle a réussi à s’imposer et obtenir le marché auprès du ministère de la Santé.

La corruption comme dans un film

Blast a pu visionner l’intégralité de ces séquences captées en caméra cachée — au total plus de cinq heures d’enregistrement. Ces vidéos constituent autant de pièces à conviction qui établissent, contrairement à ce que le Conseil d’État belge a acté dans sa décision, que l’éviction de Medista et son remplacement par Movianto ont été savamment orchestrés. Ce n’est pas banal : selon ces images, pendant la mise en concurrence sur un marché public, d’environ 50 millions d’euros tout de même, une société qui candidatait a reçu via une haute fonctionnaire des conseils et informations confidentielles, relatives aux tarifs de ses concurrents. Une sorte de plan à respecter à la lettre pour décrocher la timbale. Bref, elle aurait été la favorite du pouvoir.

Évidemment, ce tutoring constitue une atteinte flagrante à la règle d’égalité entre candidats, et il est parfaitement illégal. L’affaire prend une tournure ici d’autant plus exceptionnelle que de telles infractions, quand elles sont commises, sont difficilement détectables, donc compliquées à prouver et démontrer étant entendu qu’elles laissent généralement peu de traces. Et certainement pas des confidences sur vidéos. Du jamais vu.

Quand une responsable du SPF Santé publique (de la logistique Covid), par ailleurs haute-fonctionnaire, reconnaît avoir aidé Movianto à gagner les appels d’offres pour évincer Medista…
Document et images Blast

Retour en arrière… À l’année 2023. L’existence de ces images explosives va parvenir jusqu’aux oreilles de quelques journalistes, particulièrement informés et spécialistes des dossiers sensibles. Au cours du premier semestre de l’année dernière, Jeroen Bossaert commence à travailler sur les coulisses de la gestion de la crise du Covid en Belgique. Pour les besoins de son enquête, ce confrère flamand qui exerce au sein de la rédaction du quotidien HLN adresse une demande au ministère de la Santé. Il veut consulter les documents en sa possession. Il a reçu pour cela l’aval de la Commission d’accès aux documents administratifs, la CADA belge, qu’il a sollicitée. Pourtant, le ministre de la Santé refuse d’appliquer cette décision (lire en encadré).

Après des premières révélations publiées en fin d’année dernière, Bossaert diffuse les premiers extraits des vidéos de Black Cube réalisées pour le compte de Medista.

Pour Frank Vandenbroucke, l’alerte cette fois est très sérieuse. Le ministre doit réagir. En décembre dernier, il convoque en urgence une conférence de presse au cours de laquelle les journalistes sont priés… de couper leurs téléphones portables. Étrange, on en conviendra. Selon Claude Archer, l’un des responsables de l’ONG Transparencia, au lieu de répondre aux révélations de notre confrère du HLN, Vandenbroucke aurait interdit à la presse wallonne de poser des questions sur l’affaire Medista… Ce qui expliquerait, dans un pays où la presse vit sous perfusion des aides publiques, que les principaux journaux francophones du pays se soient contentés du service minimum sur ce dossier. Et que personne n’ait réellement embrayé, pour lancer des enquêtes.

L’autre affaire française

Dans ce contexte singulier, les images et documents exclusifs publiés et diffusés par Blast constituent un nouveau coup de tonnerre. D’autant que, chez Medista, on va aujourd’hui encore plus loin : estimant désormais disposer des preuves que les appels d’offres qui l’ont évincée ont bien été truqués, la directrice Sarah Taybi entend demander des comptes en justice. Après avoir adressé des mises en demeure à l’entreprise française qui l’a remplacée, une plainte au pénal serait sur le point d’être déposée.

Mais ce n’est pas tout. Car — c’est une autre révélation de Blast —, derrière l’affaire il y a, semble-t-il, une autre affaire. En effet, grâce aux recherches effectuées par Black Cube, la société belge a également découvert que son concurrent français Movianto a décroché auprès du gouvernement fédéral, dès avril 2022, un contrat d’aide à l’Ukraine dans le cadre du programme européen RescEU — qui permet de mobiliser des moyens notamment contre les incendies ou pour de l’assistance médicale. Une nouvelle conquête pour Movianto obtenue sans… passer par un marché public.

Là encore, l’histoire se répète : Medista avait géré les premières aides d’urgence, et là encore elle a été mise sur la touche au profit du même nouveau venu.

Derrière le scandale de la gestion de la crise du Covid, c’est donc un second front qui, potentiellement, risque d’exploser à la gueule du gouvernement belge et de son ministre de la Santé.

La haute fonctionnaire lâchée par le ministre

Du côté de Frank Vandenbroucke justement, l’heure est au sauve-qui-peut et à la recherche d’un bouc émissaire. Les parapluies sont grands ouverts, dans une ambiance surréaliste : la semaine dernière, mardi 26 mars, le ministre a dévoilé les conclusions d’un audit interne, réalisé par l’administration, sur la gestion du dossier (du Covid).

Il pointe à son tour du doigt la haute fonctionnaire(1) qui en avait la charge, et qu’il a protégée jusqu’alors, et annonce le dépôt d’une plainte contre celle-ci. Parallèlement, tout à sa contre-attaque, Vandenbroucke a surtout dénoncé les manœuvres de Medista pour faire éclater la vérité. Là aussi, il promet une plainte, cette fois pour tentative d’extorsion.

Le vice-premier ministre belge le 13 mars lors d’une cérémonie pour les 4 ans du premier confinement : « Le coronavirus a défié notre société d’une manière sans précédent. Grâce à la solidarité qui s’est manifestée alors, nous avons enfin vaincu le virus ».
Image compte Facebook FV

Extorsion… À croire que le ministre belge et le groupe Walden, la maison-mère de Movianto, se sont donné le mot. Dans sa réponse à la mise en demeure adressée par Medista, le groupe français l’accuse exactement dans les mêmes termes.

« Nous ajouterons donc votre lettre du 13 décembre 2023, votre lettre du 11 décembre adressée au Premier ministre et au Président du Parlement, ainsi que tous les articles de presse diffamatoires que vous avez envoyés au monde entier par l’intermédiaire d’un journaliste de Het Laatste Nieuws, à la plainte pénale que nous avons déjà déposée pour (tentative) d’extorsion de fonds, entre autres. »

La mise en demeure de Medista à Movianto a provoqué une réponse agressive, dans laquelle le Français (le second) accuse le Belge d’extorsion. Extrait du courrier du 21 décembre 2023 (document traduit par nos soins).
Document Blast

Contactée par Blast, à Paris, la direction de Walden s’affirme abasourdie « par les pratiques très agressives et inacceptables de Medista », « qui incluent l’organisation de pièges, des tournages non autorisés, la diffusion de fausses allégations et l’utilisation de pressions. »

Des propos parfaitement vertueux, dans une affaire et un scandale hors-norme par bien des aspects. D’après ce plaidoyer, le recours aux services d’un cabinet d’intelligence économique, pour réunir les preuves de comportements potentiellement délictueux, ne doit pas faire partie des mœurs en vigueur. Visiblement, la méthode choque les consciences d’un milieu qui préfère les coulisses pour monter, et régler, ses petites affaires. Vertu pour vertu, la leçon de morale risque de revenir par effet boomerang au visage de ceux qui la brandissent.

Un ministre qui brûle ou étouffe

Prendre une leçon, Frank Vandenbroucke, 68 ans, déteste ça. En temps normal, c’est lui, « le prof », comme on surnomme le ministre le plus expérimenté du gouvernement belge, qui les délivre. Alors, au Parlement fédéral, en décembre, en janvier, en février et encore en mars dernier, l’universitaire et économiste diplômé de Cambridge et d’Oxford s’est montré contrarié et nerveux, et impatient (forcément) face à un interrogatoire en règle sur sa gestion du Covid.

Le « prof » Vandenbroucke déteste qu’on inverse les rôles : habituellement, il mène la danse.
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Cette affaire pourrait lui valoir son troisième renvoi de la scène publique, en autant de décennies. En 1995, Frank Vandenbroucke avait quitté une première fois le monde politique pour l’université. Un retrait forcé lié à l’énorme scandale de corruption qui avait ébranlé la classe politique belge autour des contrats d’achat des hélicoptères et des chasseurs-bombardiers F16 pour l’armée belge.

Alors président du PS flamand, Vandenbroucke avait affirmé… avoir brûlé l’argent des pots-de-vin versés à sa formation par les constructeurs Agusta (Italie) et Dassault. En 2011, rebelote, le prof s’en était retourné neuf ans durant à ses chères études universitaires : son tempérament de donneur de leçons avait fini par lasser ses partenaires du gouvernement, et rendre son voisinage insupportable à leurs yeux.

Frank Vandenbroucke quand il présidait le PS flamand. En 1995, également ministre des Affaires étrangères, il est contraint de reconnaître avoir ordonné à son trésorier de brûler plusieurs millions de francs cachés dans le coffre du parti… Avant de démissionner.
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Une presse sans mordant

Ce grand bûcheur est ensuite revenu aux affaires. Et il résiste aujourd’hui, le social-démocrate « Frankie », chaud partisan de l’État social actif.

Et parce qu’il refuse de démissionner, il inquiète sa formation politique (Vooruit, l’équivalent flamand du PS) et une part grandissante de ses partenaires, à la table du gouvernement : un scandale qui perdure, à deux mois des élections et alors que l’extrême-droite est largement en tête dans les sondages, ça sent le fond d’écurie. D’autant que l’affaire Medista, comme les révélations de Blast le démontrent, aurait de quoi mobiliser les moyens de la presse mainstream. Heureusement pour lui, ce n’est pas (encore ?) le cas, constat qui confirme le manque de mordant des rédactions les plus installées au pays du roi Philippe, dès lors qu’il s’agit de sujets pas faciles à résumer en première page. Car le personnage clé de cette folle histoire est un pilier majeur de la coalition unissant dans la douleur la gauche, la droite, les écologistes et une partie des centristes, face à la menace séparatiste et extrémiste. Car il s’agit d’un Flamand accusé de favoriser une firme française. Et parce que les principes mis en cause sont très symboliques : la transparence, l’honnêteté, le respect des institutions.

Le modèle Reynders

Personne ne le relève en Belgique, mais ce qui se produit aujourd’hui avec Frankie Vandenbroucke, pressenti à un poste de commissaire européen, rappelle la fin de règne du néolibéral Didier Reynders. Il y a cinq ans : accumulant les casseroles après quasi vingt ans de présence au pouvoir, le ministre belge des Finances puis des Affaires étrangères avait à ce point contribué à la fragilisation de l’État, notamment avec l’affaire du Kazakhgate, qu’il n’aurait jamais dû faire partie de l’exécutif européen piloté par l’Allemande Ursula von der Leyen. Surtout avec le portefeuille de la Justice et de la Protection de… l’État de droit.

Le 24 mars, sur le plateau de la chaîne d’info flamande VTM Nieuws.
Image VTM Nieuws

Toutes proportions gardées, Frank Vandenbroucke s’inspire sans doute du même « modèle », de fin de mandat. Le ministre socialiste a trouvé des appuis au sein du gouvernement — les mêmes que ceux qui avaient aidé Reynders, il y a dix ans — pour faire amender en bout de course un projet de loi censé améliorer la transparence des décisions politiques et administratives.

Dans la grande coalition dirigée par le libéral flamand Alexander De Croo, les Verts étaient les plus fervents partisans de cette réforme. Ils défendaient un texte qui aurait obligé l’homonyme belge de la CADA française (la commission d’accès — censée indépendante — aux documents administratifs) à délivrer aux partis d’opposition, aux journalistes curieux ou aux simples citoyens les documents qu’ils demandent.

L’impossible transparence

Inacceptable pour Vandenbroucke, sachant qu’un sixième environ des demandes concernent des matières sous sa responsabilité politique, dont ces fameuses questions piquantes relatives aux contrats décrochés par Movianto. Autant de documents que le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique refusait de dévoiler. Un des membres de son cabinet l’a expliqué à Claude Archer, le patron de Transparencia.

« Après mon audition au Parlement l’an dernier, explique ce militant de la transparence à Blast, lors de l’examen du projet de loi, j’ai été contacté par un de ses conseillers qui m’a expliqué que Frank Vandenbroucke s’opposait au durcissement de la loi, car il ne voulait pas rendre publics les documents liés à la crise Covid. »

La transparence ? Pas pour lui, et certainement pas par lui…
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Finalement, la CADA belge ne sera pas contrainte de fournir chaque pièce sollicitée, le projet de loi sur la transparence en restant à ce stade. Mais au fait, pourquoi les écologistes ont-ils cédé ? Faut-il comprendre qu’il fait si peur, ce vice-premier ministre doté d’une intelligence supérieure à la moyenne ? Fallait-il gommer à tout prix tout signe de tension, au sein de ce gouvernement de la dernière chance, avant une prise de pouvoir (possible) par une alliance des nationalistes et de l’extrême-droite flamande ?

Il n’y a pas encore de réponses à ces questions.

[Suite :
https://www.blast-info.fr/articles/2024/des-espions-dans-le-covid-2-scandale-medista-la-bombe-ukrainienne-rescue-explose-dans-la-politique-belge-KYF3FqiFTcW-78dLG2EkJw]


(1) Contactée, Viviane H., la haute fonctionnaire du Service public fédéral belge de la santé (le SPF Santé publique), contre qui le ministre Vandenbroucke a annoncé la semaine dernière le dépôt d’une plainte, n’a pas répondu au moment où nous publions cet article.




Selon le Dr Michael Nehls, les vaccins anticovid ont transformé les gens en zombies décérébrés

[Source : makismd.substack.com]

Michael Nehls est un médecin allemand titulaire d’un doctorat en génétique moléculaire.

Il a publié deux articles avec des lauréats du prix Nobel.

D’après Wikipedia :

« Le livre de Michael Nehls, The Indoctrinated Brain (Le cerveau endoctriné), a suscité une vive controverse en raison de ses affirmations audacieuses concernant les effets des vaccins à ARNm COVID-19 sur la cognition et l’autonomie humaines. Nehls suggère que ces vaccins, parmi d’autres pressions modernes, font partie d’un assaut global de manipulation de l’esprit humain, visant à faciliter un contrôle gouvernemental accru sur les individus. Ses théories s’alignent sur des récits conspirationnistes plus larges, qui ont été diffusés par le biais de diverses plateformes connues pour héberger ce type de contenu.

Les travaux de Nehls ont été présentés lors d’une discussion avec Tucker Carlson, où il a exposé son point de vue sur la manipulation de la mémoire et de la cognition humaines par la peur, suggérant un effort délibéré pour contrôler la population. En outre, les théories de Nehls ont été citées par des sites conspirationnistes tels qu’Infowars dans un article intitulé “Molecular Geneticist Explains How mRNA Vaccines Were Designed to Conquer the Human Mind” (Un généticien moléculaire explique comment les vaccins ARNm ont été conçus pour conquérir l’esprit humain), ce qui associe encore davantage ses travaux à des récits marginaux.

En outre, The Indoctrinated Brain a été publié par Skyhorse Publishing, une société qui a l’habitude de publier des ouvrages à caractère conspirationniste. Skyhorse Publishing s’est fait une réputation en acceptant des auteurs que d’autres maisons évitent, y compris des personnalités qui ont propagé des informations erronées, notamment de fausses théories sur les vaccins contre le coronavirus. Cette toile de fond place le travail de Nehls dans un contexte spécifique de littérature controversée.

Si les hypothèses de Nehls ont été soutenues par certains cercles, notamment par des personnalités telles que Naomi Wolf et Stephanie Seneff, elles n’ont pas été largement acceptées par la communauté scientifique dominante. Les principales organisations de santé, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), continuent de soutenir la sécurité et l’efficacité des vaccins COVID-19, réfutant les allégations selon lesquelles ils seraient des outils de manipulation gouvernementale.

Le débat autour de The Indoctrinated Brain illustre la tension entre les théories marginales et le consensus scientifique établi, soulignant les défis de la communication en matière de santé publique et de la lutte contre la désinformation à l’ère du COVID-19. »

[NDLR La véritable science ne fonctionne pas sur la base du consensus (qui n’est lui-même pas un argument scientifique, pas davantage que la notoriété du supposé scientifique), mais sur le doute, la remise en question permanente des connaissances en fonction des nouvelles expériences et des nouvelles données observationnelles, et le respect de la méthode scientifique. Par contre le scientisme moderne (que l’on voit notamment fleurir en climatologie et en médecine) s’appuie sur un consensus guidé ou imposé par la finance et la politique et promu par les médias mainstream (et dans certains cas par des médias alternatifs).]

Michael Nehls est né en 1962. Après un doctorat en médecine et une thèse en génétique moléculaire, il a mené, au sein de grands groupes privés, des recherches sur les solutions médicamenteuses des maladies dites « de civilisation » (diabète, obésité, maladies du cœur, excès de cholestérol). Il a publié plus de cinquante articles scientifiques et travaillé comme directeur de recherche dans plusieurs universités et sociétés privées en Allemagne et aux Etats-Unis. En 2007, ayant lui-même retrouvé la santé grâce à des solutions non médicamenteuses, il quitte ses fonctions et poursuit en tant que chercheur et auteur indépendant. Il a publié quatre livres à succès, dont deux sur Alzheimer.

(Actes Sud)

[Voir aussi :
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme]

Partout dans le monde, les performances mentales diminuent, en particulier chez les jeunes, tandis que les taux de dépression augmentent de façon spectaculaire. Une personne sur quarante souffre aujourd’hui de la maladie d’Alzheimer, et l’âge d’apparition de la maladie recule rapidement. Mais les causes ne sont pas éliminées. S’agit-il d’une coïncidence ? « The Indoctrinated Brain » présente un mécanisme neurobiologique puissant et largement méconnu, dont les multiples perturbations, passées le plus souvent inaperçues, sont à l’origine de ces évolutions catastrophiques. Dans ce livre, le Dr Michael Nehls, médecin et généticien moléculaire de renommée internationale, expose une chaîne de preuves stupéfiante qui suggère que derrière ces nombreuses influences négatives se cache une attaque ciblée et magistralement exécutée contre notre individualité, dans le but de priver les gens de leur capacité à penser par eux-mêmes. Mais il n’est pas trop tard. En révélant ces processus qui endommagent le cerveau et en décrivant des contre-mesures applicables individuellement, Nehls apporte de la lumière et de l’espoir à ce chapitre funeste de l’histoire de l’humanité. La question de savoir si notre espèce sera capable de préserver son humanité et son pouvoir créatif, ou si elle les perdra irrémédiablement, ne sera rien de moins que décidée à notre époque.

https://michael-nehls.com/


Bonus






Explosion de cancers vaxinaux aux USA, selon le CDC




Refusons la tyrannie pseudo-sanitaire que l’OMS veut nous imposer

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Dr Gérard Delépine

Durant la crise Covid, l’OMS a été l’instigatrice de mesures contraires aux libertés et aux données de la science. Elles se sont révélées inefficaces contre la maladie, extrêmement dommageables pour les populations qui y ont été soumises et source de profits colossaux pour les élites.

Mais l’OMS, institution non démocratique, non élue et financée à plus de 80 % par des groupes d’influence privés, veut recommencer et, pour y parvenir plus facilement, disposer de pouvoirs supranationaux qui lui permettraient d’imposer une dictature mondiale totale au service de Big Pharma, des GAFAM et des milliardaires.

Les dramatiques échecs des recommandations OMS contre le Covid

Les chiffres de l’épidémie de Covid, publiés par l’OMS et mis en courbe par l’université J. Hopkins, montrent qu’aucune des mesures contraignantes de l’OMS (confinements, obligations du port des masques, pass, obligations vaccinales) n’a été efficace contre la maladie. 939 000 scientifiques et médecins de tous les pays du monde l’avaient clairement annoncé par la déclaration du Great Barrington1.

Nous avions, dès le 27 mars 2020, dénoncé l’imposture des confinements aveugles2 3 4 5. La comparaison des données des Pays-Bas (non confinés) et de la Belgique (sévèrement confinée) a depuis illustré leur nocivité tant sur la recrudescence des infections que sur la mortalité. Avant le confinement, le nombre de contaminations journalières et la mortalité par million étaient semblables dans ces deux pays voisins semblables par leurs démographies et leur mode de vie. Le confinement a fait exploser les contaminations puis la mortalité en Belgique, tandis qu’elles augmentaient deux fois moins aux Pays-Bas non confinés.

Nous avions aussi rappelé6 que la littérature internationale7 montrait que le port généralisé du masque ne protège pas des infections virales. Les données OMS l’ont confirmé : lors du pic d’Omicron les français, soumis à l’obligation du masque ont souffert de 50 % de plus de contaminations journalières/million que les Suédois, non masqués (6000/M versus 4000/M).

Les pseudo vaccins recommandés par l’OMS, et présentés par notre ministre de la santé comme très efficaces, ont été incapables de prévenir la transmission de l’épidémie comme chacun a pu l’observer autour de soi et comme le montrent les comparaisons des données OMS entre les pays très vaccinés et les autres :

Et, contrairement à la propagande de l’OMS et des gouvernements occidentaux, les pseudovaccins n’ont pas non plus protégé les populations ni des formes graves, ni de la mort8 9 :

L’OMS a également prétendu que les traitements précoces étaient inefficaces et milité pour leur interdiction, alors que l’usage du traitement Raoult a sauvé les populations des pays qui l’ont utilisé comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou l’Algérie (ou la proportion de plus de 65 ans est égale à celle de la France)

Totalement inefficaces les recommandations de l’OMS ont été de plus extrêmement dommageables pour les populations qui les ont subies.

Les confinements ont été source de troubles psychologiques graves persistants10 11, de retards scolaires12, de retard de traitements13, de pertes économiques sans précédent14 et d’un endettement colossal15, d’une aggravation mortifère de la famine en Afrique16.

Les masques ont souvent aggravé les infections respiratoires.

Les pseudo vaccins ont été responsables de nombreuses complications en particulier cardiaques (myocardites), neurologiques, de troubles menstruels et de morts subites.

Les mesures Covid de l’OMS ont permis un enrichissement colossal des milliardaires17.

La fortune des milliardaires dans le monde a augmenté en 19 mois de pandémie Covid plus qu’au cours de toute la décennie précédente.

De mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86 %. Les 5 premières fortunes de France ont gagné 173 milliards d’euros et doublé ainsi leur richesse d’avant le début de la pandémie. Ils ont ainsi capté l’équivalent des trois quarts des 240 milliards du « quoi qu’il en coûte »18. Les 5 milliardaires français les plus riches possèdent désormais autant que les 40 % de leurs compatriotes les plus pauvres.

Avec les milliards d’euros engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on aurait pu quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

La politique de l’OMS est dictée par ses financeurs privés

Lors de sa création par l’ONU en 1948, l’OMS était financée uniquement par les états en fonction de la fortune et de la population de chaque pays. Mais progressivement les principaux états contributeurs, déçus des politiques adoptées, ont diminué leurs contributions tandis que des entités privées (dont des laboratoires pharmaceutiques, Bill Gates et les fondations Gavi et Bill Melinda Gates prenaient le relais.

Lors de l’exercice 2022-2023, seulement 16 % des ressources de l’OMS provenaient des contributions obligatoires des États membres19 tandis que Bill Gates y participait pour près de 40 %, directement ou indirectement, par ses fondations. Bill Gates est devenu le premier financeur de l’OMS et son influence sur les décisions de l’organisme est d’autant plus importante que la majorité de ses contributions sont fléchées, destinées uniquement à un but précis (pour Bill Gates les vaccinations, si possibles obligatoires, pour toutes les maladies, partout et toujours).

German Velasquez, ancien directeur à l’OMS déclarait à l’occasion d’un entretien sur la politique OMS contre le paludisme20 :

«  Les acteurs privés, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, ont pris le contrôle de l’organisation. »

En mars 2020, Tim Schwab21 a souligné les risques moraux de la Fondation Gates qui a donné des centaines de millions de dollars à des sociétés dont elle détient des actions ou des obligations, dont Merck, Sanofi, Lily, Pfizer, Novartis, Teva qui font de plus partie des plus grandes entreprises du monde, telles que GlaxoSmithKline qui développent de nouveaux vaccins et médicaments.

Lionel Astruc estime :

« Une telle participation financière devrait être soumise à un droit de regard des États et des citoyens, tant son pouvoir est grand et sa menace lourde sur nos démocraties »22.

Lors d’une interview au Spiegel23 l’épidémiologiste Tom Jefferson, démontrait les conséquences de la privatisation de l’OMS lors de la crise de la grippe H1N1 :

« Une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là, à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie… L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffi qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle… « Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies ».

Lors de la crise H1N1, l’OMS et les gouvernements n’avaient pas réussi à convaincre les populations de la réalité du danger et de l’utilité des vaccins, car les médecins étaient septiques et les médias partagés. Leurs bénéfices des milliardaires ont été moindres qu’espérés, mais ils en ont tiré les enseignements. Lors du Covid, ils contrôlaient totalement l’information officielle et ont disqualifié et/ou interdit les médecins prudents qui s’exprimaient.

L’argent est une drogue très addictive et les super riches en veulent toujours plus. Ils poussent l’OMS à s’arroger encore plus de pouvoir pour asservir davantage et mieux bâillonner les populations lors de la prochaine prétendue épidémie. C’est le but réel des modifications que l’OMS veut apporter au traité sanitaire international (RIS).

Les propositions totalitaires mondiales de l’OMS24 25 26

Le neuvième cycle de négociations sur l’accord mondial de prévention contre les pandémies a commencé le 25 mars 2024. Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a présenté son projet de Traité contre les Pandémies et un nouveau règlement sanitaire international prévoyant des transferts majeurs de souveraineté des pays membres vers l’OMS afin de lui permettre de décider d’une politique sanitaire mondiale contraignante à appliquer partout.

1°) Ce projet veut rendre obligatoires les décisions de l’OMS qui jusque-là n’étaient que des recommandations non contraignantes.

2°) Son article 4 veut limiter la souveraineté des états en stipulant « le droit souverain des États n’existe que dans la mesure où les activités des États ne nuisent pas à leurs populations, ni aux autres pays ».

3°) Son article 15 confierait au Directeur général le pouvoir exorbitant de décider seul s’il y a une urgence sanitaire et de son ampleur avec une vaste extension des éventualités pour justifier une urgence, incluant non plus seulement les pandémies, mais aussi le changement climatique, la perte de diversité…

4°) L’article 18 du règlement sanitaire international (RSI) permettrait à l’OMS :

  • – d’exiger des examens médicaux ou une vaccination ou toute autre mesure prophylactique, et d’en rechercher les preuves ;
  • – de placer en quarantaine les personnes suspectes ou leur appliquer d’autres mesures sanitaires, d’isoler ou de traiter les personnes affectées ;
  • – de rechercher les contacts des personnes suspectes ou affectées ou de les soumettre à un dépistage.

Ces propositions supprimeraient en pratique le consentement libre et éclairé des citoyens aux soins et la liberté de prescription des médecins

5°) Les articles 1 et 2 du traité évoquent les « produits de santé » sur lesquels l’OMS aura une autorité totale de se substituer aux agences sanitaires nationales en s’arrogeant :

  • – Le droit de choisir les produits de santé, alors même que plusieurs contributeurs de l’OMS sont très liés à l’industrie pharmaceutique.
  • – De dresser et publier une liste des produits de santé nécessaires. Détablir et publier des spécifications pour la production des produits de santé nécessaires.
  • – D’élaborer des lignes directrices adéquates à l’intention des autorités de réglementation pour l’homologation rapide des produits de santé (…).
  • – De créer une base de données sur les matières premières et les fournisseurs éventuels.
  • – De créer une bibliothèque des lignées cellulaires pour accélérer la production et l’homologation des produits biothérapeutiques similaires et des vaccins.
  • – De passer en revue et mettre à jour la liste des autorités afin de faciliter les homologations qu’elle jugerait utiles.

6°) L’article 44 et l’article 18 du règlement sanitaire international institueraient une censure mondiale pire que celle qu’on a subie depuis le Covid.

En vue de « contrer la diffusion d’informations erronées ou non fiables » et « combattre les informations fausses et trompeuses ou la désinformation ». La définition des informations « fausses et trompeuses ») serait celle de l’OMS :

« [des informations] qui font “obstacle à l’adhésion aux mesures sociales (…) et qui sapent la confiance envers la science et les institutions de santé publique”. »

L’OMS veut ainsi s’ériger ainsi en juge de la vérité scientifique, grand prête du crédo officiel, pouvant décréter hérétique et censurer toute opinion qui serait contraire aux intérêts de ses financeurs, comme l’a fait d’ailleurs fait en France le gouvernement Macron avec son « conseil scientifique Covid » dont les délibérations sont toujours protégées par le secret défense.

Contre l’OMS, réaffirmons partout nos droits fondamentaux !

Lors d’une conférence de presse à Genève le 28 mai 2023, l’Alliance internationale pour la justice et la démocratie a alerté :

« La centralisation du pouvoir dans les mains de l’OMS menace la démocratie ».

Le président Macron, Ursula von der Leyen et le gouvernement américain actuel sont favorables à ces textes liberticides qui vont être reproposés au vote le 26 mai 2024. S’ils étaient acceptés, nous n’aurions plus de recours légaux.

Si nous voulons refuser que notre santé et nos libertés fondamentales dépendent du bon vouloir de l’OMS, des entreprises privées et des milliardaires qui la financent et qui l’inspirent, c’est maintenant que nous devons nous battre !

Les menaces que ce projet de traité font peser sur nos libertés paraissent autrement plus importantes que la discrimination capillaire qui a récemment occupé nos parlementaires ! Exigeons que l’Assemblée Nationale en débatte, que le Sénat crée une commission d’enquête et/ou que la décision soit soumise à référendum.

Nous ne sommes pas seuls à nous battre pour défendre les libertés fondamentales des citoyens : le Syndicat Liberté Santé27, Bon sens,le Collectif des 300, des juristes français et lInternational Association of Lawyers for Human Rightset bien d’autres au travers le monde se sont déjà mobilisés.

De nombreux pays ont d’ailleurs déjà refusé de donner leur accord aux propositions autoritaires de l’OMS : dont plusieurs nations africaines avec l’Ouganda comme tête de file, mais aussi l’Iran, la Malaisie, l’Estonie, les Philippines et le Brésil28.

Le ministre britannique adjoint aux Affaires étrangères, Andrew Mitchell, a déclaré au Telegraph « qu’il bloquerait toute loi empêchant le Royaume-Uni d’établir sa propre politique de santé ».

Le Sénat de l’État de Louisiane a adopté à l’unanimité le projet de loi 133, une déclaration claire de souveraineté contre l’agenda de l’ONU, de l’OMS et du FEM.

« Aucune règle, réglementation, frais, taxe, politique ou mandat de quelque nature que ce soit de l’Organisation mondiale de la santé, des Nations Unies et du Forum économique mondial ne sera appliqué ou mis en œuvre par l’État de Louisiane ou par toute agence, département, conseil, commission, subdivision politique, entité gouvernementale de l’État, paroisse, municipalité ou toute autre entité politique ».

Informons nos élus pour qu’ils prennent conscience du problème et qu’ils persuadent notre gouvernement d’adopter une attitude semblable. La France ne peut pas abandonner le premier terme de sa devise : LIBERTÉ.

Lire ou écouter aussi :

Appel solennel de N. Farage ex-député européen Nigel Farage plaide pour que tout le monde dise non au Traité sur la pandémie de l’OMS :

« Il s’agit littéralement d’un traité mondialiste qui enlève le pouvoir à l’État-nation. Nous ne devrions pas verser d’argent à cette épouvantable organisation. »

« Là où le Professeur Perronne pourrait aller plus loin, c’est que c’est vrai pour l’environnement, pour les antibiotiques, c’est vrai pour tout !»

@DIVIZIO1

alerte sur l’élargissement considérable du champ d’action de l’OMS dans le cadre de son action #OneHealth. De la…

Et bien d’autres. Le combat est international. Poursuivons-le et nous le gagnerons !





Pérou : une nouvelle loi protège les droits de l’enfant à naître

[Source : droitdenaitre.org]

Par J.P. Mauro

Quelques mois après avoir modifié sa Constitution pour reconnaître que la vie commence dès le moment de la conception, le Pérou vient de mettre en place des protections pour la mère et l’enfant.

Les législateurs péruviens ont adopté un projet de loi visant à protéger les femmes enceintes et les enfants à naître à tous les stades de la grossesse. En outre, la législation est rédigée de manière à accorder une importance égale à la vie de la mère et de l’enfant.

Le projet de loi a ainsi été adopté par le Congrès péruvien par 87 voix pour, 18 contre et sept abstentions. Il est maintenant sur le bureau de la présidente Dina Boluarte, qui devrait le promulguer.

La loi obligera l’État et les institutions privées à offrir une protection spéciale, notamment une couverture médicale complète, aux femmes enceintes et à son bébé à tous les stades de la grossesse et du post-partum.

En outre, elle reconnaît les droits du père en lui accordant les mêmes avantages en matière de grossesse.

De plus, la loi empêchera l’utilisation du Code pénal péruvien pour faire valoir l’existence d’un droit à l’avortement dans le pays.

Carlos Polo, directeur du bureau Amérique latine de l’Institut de recherche sur la population, a déclaré à ACI Prensa qu’un arrêt de la Cour interaméricaine — a déterminé que la vie et la santé d’une mère enceinte ont plus de valeur que celles de l’enfant à naître. Cette affaire a été utilisée ces derniers mois pour soutenir que l’autorisation de l’avortement par le Code pénal dans les cas de protection de la vie ou de la santé de la mère peut justifier les « avortements thérapeutiques ».

La loi établit et reconnaît le droit des bébés à naître dans « un environnement sain, digne et sûr ».

Cette mesure constitue un grand pas en avant pour les défenseurs de la vie, à l’heure où certains pays inscrivent l’avortement dans leur constitution… Quel contraste !

Source : https://es.aleteia.org/2024/03/19/peru-congreso-aprueba-proyecto-de-ley-para-garantizar-los-derechos-del-feto/




De Gaulle et le référendum

Alors que le Conseil constitutionnel vient de rejeter le référendum d’initiative partagée (RIP) sur l’immigration, rappelons ce que disait le Général de Gaulle, dans son dernier entretien télévisé, le 10 avril 1969, sur sa conception du référendum :

« Pour un bon nombre de professionnels de la politique qui ne se résignent pas à voir le peuple exercer directement sa souveraineté par-dessus leur intermédiaire, et aussi pour certains juristes qui en sont restés au droit tel qu’il était à l’époque où cette pratique éminemment démocratique n’existait pas dans nos institutions, le référendum apparaît comme fâcheux et anormal. Et cela parce qu’il est la participation directe de chaque français aux décisions qui règlent le sort de la France.

En 1945, c’est malgré ces objecteurs que j’ai institué le référendum afin qu’il rouvre la porte à la démocratie, et qu’il devienne ensuite la sanction obligatoire de toute constitution.

En 1958, comme le danger public contraignait leurs habitudes, et foudroyait le régime des partis, ces opposants de principe et ces juristes engagés se sont, sur le moment, pliés à l’inévitable. J’ai alors établi la constitution nouvelle et l’ai proposé au pays par un référendum.

Mais dès lors que le référendum s’était imposé, d’abord comme le moyen éclatant de rétablir la république, après la Libération, et ensuite comme la source même de nos actuelles institutions, tout commandait de prévoir désormais comme un recours normal en matière constitutionnelle. Et de fait, l’actuelle constitution l’a prévu et d’une manière tellement explicite, qu’il est incroyable qu’on puisse le nier.

L’article 11, en tête de ceux qui fixent les pouvoirs du Président de la République, lui attribue le droit de soumettre au référendum, sur la proposition du gouvernement, tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics. Je répète et je souligne : tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics.

Or qu’est-ce que c’est qu’une constitution, sinon précisément l’organisation des pouvoirs publics ? Si bien que la loi constitutionnelle de 1875, d’où est sortie la République, était intitulée tout justement “loi sur l’organisation des pouvoirs publics”.

Par conséquent, ne pas admettre qu’on puisse proposer au pays un changement de la constitution, portant sur l’organisation des pouvoirs publics, c’est nier que ce qui est écrit est écrit.

C’est ne tenir aucun compte de l’évènement capital suivant lequel, depuis 1945, c’est le peuple qui détient directement le pouvoir constituant. C’est ne pas vouloir reconnaître ce qui a été décidé par 75 % des Français par leur vote.

C’est fermer les yeux sur le fait qu’étant moi-même le principal auteur de l’actuelle constitution, puisque c’est moi qui étais chargé de l’élaborer avec mon gouvernement et de la soumettre au pays, j’en ai arrêté et proposé le texte, parce que l’article 11 signifie ce qu’il signifie. Et je n’aurais certainement ni arrêté, ni proposé autrement.

Certes, il est de bon sens, quand il s’agit de modifications qui peuvent être apportées à la constitution, à cause de la marche du temps, comme c’est le cas pour tout ce qui est humain, il est de bon sens que la voie parlementaire soit ouverte à la révision, parallèlement à celle du référendum. Et c’est pourquoi l’article 89 de la constitution prévoit cette procédure.

Étant donné la nature de ce qui est en cause, et le changement de structure très important qu’il comporte, le mieux, de toute façon, c’est de le soumettre à la direction, à la décision directe du pays. Mais il se trouve, en outre, que le référendum est la seule voie possible. En effet, l’article 46 de la constitution interdit de procéder par la voie parlementaire à tout changement qui n’aurait pas la, concernant le sénat, et qui n’aurait pas l’accord du sénat. Cette voie-là est donc bouchée, et ça devrait suffire, me semble-t-il, à faire taire ceux qui prétendent qu’on ne peut pas utiliser l’article 11. Car adopter leur thèse, ce serait reconnaître au Sénat le privilège unique et sans précédent, d’être à son gré, de siècle en siècle, et quoiqu’il arrive, immuable et intangible.

La querelle qui m’était faite, en 1965, en 1962 veux-je dire, et qui m’est refaite aujourd’hui, quant à l’emploi de l’article 11, en matière constitutionnelle, est donc la mauvaise querelle des partis pris, et de la routine. Il est vrai que l’indignation apparente, qui, à la suite de la soi-disant violation de la constitution sur ce sujet, soulevait les opposants, n’a nullement empêché tel et tel de leurs principaux représentants de s’efforcer, en 1965, de devenir chef de l’État, en empruntant cette voie, qu’ils prétendaient maudite et illégitime. Alors, sans aller jusqu’à suspecter leur vertu, on s’interroge sur leur sincérité. »




L’armée peut-elle stopper la folie de Macron ?

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]

Dans un contexte de tensions accrues tant sur le plan national qu’international, le général André Coustou, figure respectée de l’armée française à la retraite, prend la parole pour évaluer l’état actuel de la France sous la présidence de Emmanuel Macron. Alors que le monde a les yeux rivés sur des conflits tels que la guerre en Ukraine, impliquant des acteurs majeurs comme la Russie et l’OTAN, la situation interne en France soulève des questions cruciales sur la légitimité et la direction de son gouvernement.

Pourquoi un général à la retraite décide-t-il de s’exprimer maintenant ?

Cela reflète une inquiétude profonde concernant les ordres donnés à l’armée pendant les manifestations des Gilets Jaunes, où il a été rapporté que les soldats avaient reçu l’ordre de protéger des bâtiments clés tel que l’Élysée, en utilisant la force si nécessaire. Ces actions posent la question de l’utilisation de l’armée dans le maintien de l’ordre public et des droits civils en France.

Le régime de Macron est-il encore légitime ?

Emmanuel Macron fait face à se vives critiques sur la gestion des crises, notamment sa réponse aux attentats et au terrorisme, ainsi que sa politique étrangère avec des pays comme la Chine et Israël.

La position de la France dans la géopolitique mondiale, notamment sa relation avec les États-Unis sous la présidence de Joe Biden, et son rôle dans la guerre Ukraine-Russie, est également mise en lumière. La diplomatie française, sous la houlette de Macron, oscille entre coopération et confrontation, notamment en ce qui concerne les discussions sur l’OTAN et ses interactions avec des leaders tels que Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.

La question brûlante que qui se doit d’être posée est de savoir si la France se trouve à une période pré-révolutionnaire. Les actions militaires internes, combinées à une politique de plus en plus contestée, pourraient-elles mener à un changement radical ?

Le témoignage du général Coustou nous invite à une réflexion urgente sur la situation actuelle de la France. Entre gestion interne de la sécurité et rôle sur la scène internationale, il est impératif que les citoyens et les dirigeants reconsidèrent les stratégies adoptées pour naviguer dans ce paysage complexe et interconnecté. Est-il temps pour un renouveau politique ?

Les mois à venir pourraient bien déterminer le cours de l’histoire française moderne.




Reiner Fuellmich, prisonnier politique ? 1re partie : un coup monté ?

[Source et illustration : bam.news]

Par KAro

Révélation fracassante au procès Fuellmich : il était ciblé par les services fédéraux allemands, qui avaient pour consigne d’infiltrer son entourage, de compromettre sa réputation et de coopérer avec le ministère public pour faciliter son inculpation. Analyse d’un document explosif qui pourrait tourner au scandale d’état !

C’est un véritable coup de théâtre qui a eu lieu mardi 2 avril, durant la 9e journée du procès contre Reiner Fuellmich1. L’un des trois avocats de la défense, Christof Miseré, a lu devant la cour un document top secret, provenant vraisemblablement du BKA, l’office fédéral de la police criminelle, ou du BNA, le service fédéral du renseignement intérieur. Il s’agit d’un dossier, ouvert en août 2021, qui révèle que la Sûreté nationale allemande avait mené une enquête approfondie sur les activités de Reiner Fuellmich, considéré comme une personnalité dangereuse du fait de son audience considérable2 et fiché en tant que menace pour la démocratie et la sécurité intérieure !

Nous reproduisons ici la traduction du document confidentiel (divisé en trois encadrés), obtenu par notre correspondante allemande, Kerstin Heusinger, présente au procès.

Date : 24 août 2021 / Auteur : B**

Objet : Analyse complète et recommandations concernant Reiner Fuellmich

Introduction :
Le B** a mené une enquête approfondie sur les activités de Reiner Fuellmich, une personne de plus en plus perçue comme une
menace potentielle pour la sécurité publique et l’ordre démocratique de la République fédérale d’Allemagne. En raison de ses déclarations publiques, de ses ambitions politiques et de la mobilisation d’un nombre significatif de partisans, une évaluation détaillée de ses actions et de l’influence qui en résulte sur le climat social est nécessaire.

Données factuelles :
Reiner Fuellmich a créé, par son rôle, une plate‑forme qui pourrait lui permettre d’exercer une influence considérable sur le tableau de l’opinion politique et sociale. Ses messages, qui présentent souvent des
tendances antidémocratiques et pourraient inciter à des troubles, exigent une réponse adéquate et ferme de la part des autorités de sécurité.

Analyse élargie :
Il y a de sérieuses raisons de craindre que les efforts de Reiner Fuellmich pour influencer les processus politiques ou obtenir une fonction politique de premier plan, puissent saper les fondements de notre société démocratique. Ses activités doivent non seulement être considérées comme potentiellement illégales, mais elles constituent également une
menace pour la sécurité intérieure. L’attribution ou la possibilité d’obtenir des fonctions politiques de premier plan doit être empêchée par tous les moyens légaux.

Étaient‑ce les projets politiques de Reiner Fuellmich qui représentaient une « menace » pour la Sûreté allemande, ou plus largement ses actions juridiques (Comité Corona, Grand Jury3) contre les instigateurs des mesures liberticides sous prétexte de « pandémie Covid » ?

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Détruire Fuellmich ou ses projets politiques ?

Fuellmich souhaitait en effet s’engager en politique et avait annoncé sa candidature aux élections fédérales, sur la liste du parti citoyen Die Basis, dont il est l’un des fondateurs. Cependant, si les documents de police identifient clairement l’avocat comme étant une menace, ils n’avancent aucune preuve de ses supposées « tendances antidémocratiques », ni d’un risque de trouble à l’ordre public ou de mise en danger du « processus démocratique ». Reiner Fuellmich ne défendait‑il pas justement des principes démocratiques tels que la liberté d’expression et la transparence ?

Recommandations :

1. Intensifier la surveillance :
Il est recommandé de
recruter et de faire appel à des personnes de confiance de l’entourage proche de Reiner Fuellmich. Cela doit permettre d’obtenir des informations plus approfondies sur les activités prévues, les structures des adeptes et les scénarios de menaces potentielles.

2. Incompatibilité politique et actions en justice :
Déclaration d’incompatibilité : une analyse devrait être effectuée afin d’évaluer la possibilité d’une
déclaration d’incompatibilité interdisant à Reiner Fuellmich d’exercer des fonctions politiques en raison de tendances antidémocratiques avérées.

3. Procédure pénale : L’introduction d’une procédure pénale sur la base des preuves collectées contre Reiner Fuellmich doit être préparée. Cela implique la coopération avec le ministère publique et la préparation d’inculpations en cas de violations avérées du droit. Le cas échéant, les constructions nécessaires doivent être évaluées et des acteurs tiers appropriés doivent être recrutés.

4. Communication publique et prévention :
Communication publique : Il est essentiel de mettre en place une stratégie de
sensibilisation du public aux risques et aux effets négatifs des actions de Reiner Fuellmich. L’objectif est de sensibiliser les gens et de lutter contre la désinformation.

Mesures préventives : La promotion de programmes de prévention de l’extrémisme ciblant les partisans de Reiner Fuellmich et la coopération avec les organisations de la société civile, sont des étapes importantes pour limiter son influence.

Une accumulation d’anomalies

À la lumière de ces recommandations, le procès pour abus de confiance, ouvert par le parquet de Göttingen contre Reiner Fuellmich se révèle sous un jour nouveau. Accusations incongrues, méthodes peu orthodoxes, procédures bancales ou radicales, flirtant avec les limites de la légalité : l’accumulation des anomalies qui émaillent cette affaire trouve un début d’explication.

En quoi consiste l’affaire Fuellmich ? Revenons rapidement sur les chefs d’accusation et la chronologie des faits. Justus Hoffmann et Antonia Fischer sont deux jeunes avocats allemands, membres fondateurs, avec Reiner Fuellmich et Viviane Fischer, du Comité d’Enquête Corona, créé en 2020. Cependant, suite à des désaccords internes, les deux jeunes avocats décident, en août 2022, de déposer une plainte contre Fuellmich, en l’accusant d’avoir détourné une partie des dons reçus par le Comité Corona.

Fonds du Comité Corona, argent détourné ou sécurisé ?

Actuellement, un seul chef d’accusation est retenu contre Reiner Fuellmich par le parquet de Göttingen, sur les dix‑huit qui lui étaient initialement reprochés. Il concerne un emprunt d’un montant de 700 000 € effectué par Fuellmich, sur les fonds du Comité Corona. La défense de Reiner Fuellmich assure néanmoins avoir fourni à la justice tous les documents prouvant que Fuellmich avait rempli toutes les formalités nécessaires pour emprunter légalement l’argent, avec l’accord de Viviane Fischer. Argent qu’il s’était engagé à rembourser à l’issue de la vente imminente de sa maison en Allemagne. La défense explique également que Reiner et Viviane avaient voulu sécuriser les fonds du Comité Corona, en les répartissant sur différents comptes, car ils craignaient que le compte du Comité soit potentiellement menacé.

À cela s’ajoute toute une série de bizarreries dans la procédure judiciaire. Un premier dossier d’accusation aurait initialement été soumis à un procureur expérimenté du parquet de Göttingen et rejeté pour manque de substance dans l’accusation. Suite à cela, un jeune procureur, celui actuellement chargé de l’affaire, aurait été transféré du parquet de Hanovre. Il aurait alors repris l’affaire à son compte et engagé les poursuites officielles, débouchant sur un mandat d’arrêt contre Fuellmich émis au niveau fédéral puis européen en mars puis mai 2023.

Infiltration : quel rôle trouble joué par la police ?

Si on se réfère à la date du dossier monté par la Sûreté de l’État allemand, on constate qu’à l’époque de l’ouverture de la procédure contre Reiner Fuellmich, la consigne des services de police était de faciliter une procédure pénale en coopérant avec le ministère public afin d’aboutir à une inculpation. Alors, le procès contre Fuellmich est‑il la conséquence de graves malversations ? Est‑ce le résultat de ressentiments accumulés par les membres du Comité restés dans l’ombre ? Ou bien est‑ce avant tout le fruit de l’ingérence d’agents infiltrés dans l’entourage de Reiner Fuellmich, avec pour mission de recruter des « tiers appropriés », instrumentalisés pour lancer des accusations et demander l’arrestation de la figure de proue du Comité Corona ?

Un plaignant qui manque d’assurance

On remarque en effet d’étranges réticences ou craintes de la part de Justus Hoffmann qui, selon nos informateurs allemands, aurait accepté de déposer plainte à la condition que Reiner Fuellmich n’ait pas la possibilité de s’exprimer publiquement avant le début du procès. Il avait également réclamé un procès à huis clos, rejeté par le tribunal.

Cela explique cependant pourquoi Reiner Fuellmich, qui résidait alors au Mexique, ne fut informé ni de la plainte déposée contre lui, ni des mandats d’arrêt lancés à son encontre. Quel fut le rôle de la Sûreté de l’État dans les conditions rocambolesques de l’interpellation de l’avocat à Tijuana, en l’absence de tout mandat d’arrêt international ?

Un kidnapping sur le sol mexicain ?

Suite à la perte de son passeport, Reiner Fuellmich fut convoqué à l’ambassade d’Allemagne le 11 octobre 2023, pour récupérer un nouveau passeport. C’est là qu’il fut interpellé illégalement et escorté dans un avion à destination de l’Allemagne pour qu’il puisse être arrêté, cette fois légalement, aussitôt le pied posé sur le sol allemand.

Depuis, Fuellmich est incarcéré à la prison de haute sécurité de Rosdorf dans des conditions qui semblent disproportionnées par rapport aux faits reprochés. Ses demandes de liberté conditionnelle, dans l’attente d’un verdict, ont systématiquement été rejetées. Justification de l’objection : un risque élevé de fuite à l’étranger.

Il est important de noter que la quatrième membre du Comité Corona, Viviane Fischer, n’a pas été autorisée à se joindre aux plaignants, malgré deux demandes successives. Est‑ce parce qu’elle a, tout comme Reiner, emprunté de l’argent au Comité Corona, mais sans pour autant être inquiétée par la justice ?

Piège, vengeance, ou succession de malentendus ?

Dernier élément important du dossier : l’argent qu’on reproche à Reiner d’avoir détourné n’est plus en sa possession. Il est cependant accusé de ne pas l’avoir remboursé suite à la vente de sa propriété (ce qui était prévu par le contrat). C’est, là encore, la conséquence d’invraisemblables anomalies de procédure. Parmi les plaignants contre Reiner Fuellmich figure un cinquième avocat, Marcel Templin. Il avait été mandaté par Fuellmich, dans le cadre de la préparation d’une série de Class Actions, pour recueillir les mandats et dépôts de fonds de ceux qui souhaitaient rejoindre des procédures collectives internationales. Cependant, suite à des irrégularités dans la protection des données, Fuellmich avait dessaisi le cabinet Templin du dossier et s’était vu confier la grande majorité des mandats en direct.

Marcel Templin est néanmoins parvenu à faire ajouter une demande de recouvrement de créance dans la vente de la propriété de Reiner Fuellmich, estimant qu’avec les intérêts, un montant de 1,15 million d’euros lui était dû. Cela entraîna le versement de la quasi‑totalité du montant de la vente immobilière directement sur le compte de Marcel Templin, laissant Reiner dans l’impossibilité de rembourser le Comité Corona et justifiant ainsi les poursuites contre lui. Piège et timing imparables. Intentionnels ou pas ?

Des révélations qui mettent en cause l’impartialité de la justice

Revenons aux conséquences du dossier de police sur Reiner Fuellmich, lu par son avocat, devant le tribunal. Face à des juges devenus livides et un procureur ne parvenant pas à retenir un petit rire nerveux, l’avocat de Reiner réclama la suspension du procès, estimant que la neutralité de la justice ne pouvait pas être garantie. Il annonça également son intention de déposer plusieurs plaintes. Sa demande de suspension fut cependant rejetée par les juges, qui nièrent avoir eu connaissance d’un fichage de l’accusé et des procédures préconisées par la police. Le procès Fuellmich se poursuivra donc comme prévu. Les prochaines séances sont planifiées les 19 et 24 avril 2024.

Note :
Les activités de Reiner Fuellmich constituent un défi complexe pour les services de sécurité, défi qui nécessite
une réponse coordonnée et multidimensionnelle. La mise en œuvre des mesures recommandées doit contribuer à mettre fin à sa viabilité politique et à protéger la sécurité et les valeurs démocratiques de la République fédérale d’Allemagne.

Qui a peur de Reiner Fuellmich ?

En quoi a donc consisté la réponse « multidimensionnelle » déployée par les autorités fédérales allemandes pour neutraliser Reiner Fuellmich ? Comment est‑il possible, au nom d’une sauvegarde de la « démocratie », de ruiner impunément la carrière et la vie d’un individu dont le seul « crime » est d’avoir défendu les droits de l’homme et les libertés fondamentales, attaqués depuis la « pandémie » ? On remarque aussi, dans ce dossier, une référence à la nécessité de « lutter contre la désinformation » que Reiner Fuellmich est accusé de propager. Lutter contre la désinformation, c’est la rengaine reprise en chœur par de nombreux gouvernements et par la Commission européenne, qui justifie la multiplication des lois liberticides, telles que le DSA (Digital Service Act).

[Voir aussi :
Censure Internet européenne en marche avec le Digital Services Act]

Mais qui les services de police cherchent‑ils réellement à protéger ? La population, jugée incapable de se faire, par elle‑même, une opinion argumentée ? Ou des dirigeants qui méprisent leurs citoyens autant qu’il les craignent ?

KAro pour BAM ! — avec Kerstin

À SUIVRE :

– Les temps forts du procès Fuellmich, par la correspondante de BAM au tribunal de Göttingen, Kerstin Heusinger.

– Les conditions de détention choquantes de Reiner Fuellmich, dans un reportage de notre correspondante.


1 Reiner Fuellmich est un avocat inscrit au barreau allemand et californien, spécialisé dans la défense des consommateurs, avec des victoires remarquées contre des multinationales, telles Deutsche Bank, Volkswagen, Kuehne+Nagel.

2 Depuis juillet 2020, il est une figure emblématique de la résistance mondiale à la « plandémie ». Il est le fondateur avec Viviane Fischer du Comité d’Enquête Corona et du Grand Jury – Tribunal populaire de l’opinion publique, destinés à révéler la vérité sur la crise Covid et sur ses fondements totalitaires. Les auditions, retransmises en direct, de plus de 150 experts internationaux ont notamment permis d’étayer la culpabilité de responsables tels qu’Anthony Fauci, Bill Gates, ou Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS…

3 Depuis juillet 2020, il est une figure emblématique de la résistance mondiale à la « plandémie ». Il est le fondateur avec Viviane Fischer du Comité d’Enquête Corona et du Grand Jury – Tribunal populaire de l’opinion publique, destinés à révéler la vérité sur la crise Covid et sur ses fondements totalitaires. Les auditions, retransmises en direct, de plus de 150 experts internationaux ont notamment permis d’étayer la culpabilité de responsables tels qu’Anthony Fauci, Bill Gates, ou Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS…




Au Canada, un nouveau projet de loi promet d’étouffer la liberté d’expression en prétendant punir des crimes non encore commis

[Source : reinformation.tv]

Par Clémentine Jallais

Parmi les pays occidentaux, le Canada fonctionne un peu comme une boule de cristal. Écoutez ce qu’il dit, voyez ce qu’il fait et vous aurez une petite idée de ce qui risque de vous arriver prochainement… La loi présentée le 24 février dernier est à analyser gravement. Elle consiste à mettre en œuvre un puissant régime de censure, indépendant du Parlement, qui signifierait la fin de la liberté d’expression au Canada. Si elle passe, Justin Trudeau aura réussi à faire advenir un nouveau type d’État totalitaire woke.

Alors bien sûr, elle affiche la visée de protéger les enfants contre les abus en ligne, à stopper la propagation du terrorisme extrême et du génocide, mais, dans les faits (serait-ce même sa seule intention ?), elle qualifie de « crime » une opinion contradictoire et introduit de nouvelles dispositions qui révolutionnent le droit. Et puis quand on lit par ailleurs que Trudeau vient de rejeter la possibilité de vérifier l’âge pour les sites pornographiques, l’argumentaire de la protection de l’enfance fait doucement rigoler — il y a bien autre chose.

[Voir aussi :
Novolangue et pré-crime : la loi C-63 au Canada]

« Créer un espace en ligne plus sûr et plus inclusif » — et parfaitement totalitaire

À la base, le projet de loi C-63 a donc été présenté comme un moyen de promouvoir la sécurité en ligne des personnes au Canada et d’y réduire les contenus préjudiciables, en imposant notamment certaines obligations aux plates-formes de médias sociaux. Comme le faisait remarquer le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF), c’est bien beau de vouloir supprimer la vengeance pornographique, le partage non consensuel d’images intimes, les contenus qui intimident les enfants ou qui les victimisent sexuellement : mais il y a déjà des lois pour ça.

Pourquoi cette duplication inutile du Code criminel ? Il faut chercher plus loin, dans cet article 13, dont une proposition antérieure avait déjà soulevé des problèmes constitutionnels, et ses fameux discours dits de haine :

« Quiconque commet une infraction à la présente loi ou à toute autre loi fédérale, si la commission de l’infraction est motivée par la haine fondée sur la race, l’origine nationale ou ethnique, la langue, la couleur, la religion, le sexe, l’âge, un handicap mental ou physique, un handicap sexuel, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre est coupable d’un acte criminel et passible de l’emprisonnement à perpétuité. »

La haine, vue comme une « émotion qui implique la détestation ou la diffamation » pourrait donc emmener en prison tout Canadien qui posterait en ligne, motivé par elle, un contenu préjudiciable.

À cet effet seront créées trois nouvelles entités juridiques sur la sécurité numérique qui réglementeront presque toute personne ou entité opérant comme un « service de médias sociaux » au Canada. Elles pourront établir de nouveaux règlements, sans qu’ils aient besoin d’être débattus, votés ou approuvés par le Parlement, sans donc aucune consultation, ni débat public. Et surtout, la Commission canadienne des droits de la personne aura des pouvoirs supplémentaires pour enquêter sur toutes les plaintes de « discours haineux en ligne » et punir le cas échéant.

Comment, par une loi, plumer tous les Canadiens qui s’opposent à l’orthodoxie progressiste

Faut-il une victime ? Pas nécessairement ! Comme le note le JCCF, « aucune victime réelle n’est requise pour que la Commission canadienne des droits de la personne déclare coupable ou impose des sanctions ». Mais, en revanche, tout le monde peut se déclarer victime, du moment qu’on se sent offensé par une prétendue « haine »… Les accusations anonymes et les témoignages secrets sont également autorisés ! Pour transposer en France, un homme de Poitiers pourra porter plainte contre une femme de Lyon qui a fait des remarques désobligeantes en ligne à propos d’une mosquée de Toulon, sans révéler même son identité. On imagine les abus potentiels.

Dans un processus juridique opaque, le citoyen perdra ainsi le droit ancien et bien fondé de faire face à son accusateur et de pouvoir l’interroger. Sous prétexte que certains plaignants pourraient être soumis à « des menaces, des intimidations ou des discriminations », on les dédouane de toute responsabilité, élément inhérent et nécessaire des procédures judiciaires pénales et civiles comme le rappelait le JCCF.

Mieux, on leur propose de l’argent ! Si, à l’issue d’une enquête, le tribunal se prononce contre vous pour pratique discriminatoire haineuse, vous pouvez être condamné à payer jusqu’à 50 000 dollars canadiens au gouvernement et jusqu’à 20 000 dollars à chaque personne désignée comme « victime »… Et il n’y a pas de limite au nombre de plaintes qui peuvent être déposées (hormis la sanction pécuniaire qui ne pourra pas dépasser 6 % du revenu brut global de la personne… on est rassuré !).

Le fait de prôner ou de fomenter le génocide est le discours de haine le plus sévèrement puni, puisqu’il est désormais passible de l’emprisonnement à perpétuité (contre 5 ans actuellement), soit une peine maximale plus longue que pour quelqu’un qui viole un enfant… Les autres risquent « seulement » entre 2 et 5 ans de prison.

Cerise sur le gâteau, il semble que tout cela s’applique de manière rétroactive, ce qui signifie qu’une personne peut être traduite devant le Tribunal pour tout document publié en ligne, quelle que soit sa date de publication.

La criminalisation de l’opinion serait effective au Canada

Le pire est encore à venir. D’aucuns se souviennent du film Minority Report où Tom Cruise recherchait et coffrait les « futurs » criminels, avant même qu’ils ne commettent les crimes dont on avait estimé qu’ils pourraient en être les auteurs. Le projet de loi propose justement d’accorder aux juges le pouvoir d’assigner une personne à résidence pendant 12 mois, s’ils craignent, après dénonciation d’autrui, qu’elle ne soit susceptible de se livrer à une « conduite haineuse »…

Sans qu’elle n’ait rien commis, la personne devra « porter un dispositif de surveillance électronique », « retourner et demeurer à son lieu de résidence à des heures précisées », et « s’abstenir de consommer des drogues… de l’alcool »… qui pourraient libérer son venin ! Le non-respect de ces restrictions entraînerait une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans de prison.

Comme le notait le JCCF, c’est une rupture radicale avec des siècles de tradition de common law : « Le respect que notre système juridique accorde aux droits et libertés individuels signifie qu’un accusé est présumé innocent jusqu’à ce qu’il soit prouvé coupable au terme d’un procès équitable, tenu devant un tribunal indépendant et impartial. » Désormais, on punira parce qu’on présuppose ! Ce serait sans doute la première occurrence d’une telle billevesée dans un pays dit démocratique.

Rendre coupables de crimes les tenants de la liberté d’expression

Avec quelle facilité, muni d’une telle loi, un gouvernement pourrait faire taire toute dissidence d’opinion… retirant les mots de la bouche, les billets des poches et la marche des pieds… Le courage se paiera cher. Et comment le ministre de la Justice canadien a-t-il qualifié ce projet de loi typiquement orwellien ? D’« engagement pour la paix »… La paix grinçante des dictatures où rien se ne passe, ni ne se pense trop fort qui ne soit dirigé ou permis. Gageons que le Premier ministre Justin Trudeau apprécierait ce nouvel outil, lui, le fervent admirateur du régime communiste chinois et fan du communiste cubain, Fidel Castro, comme le rappelait The New American.

Ainsi, beaucoup d’accusés seront les vraies victimes de la Haine. Assujettis à la dénonciation de leurs comparses et à l’avis idéologique de bureaucrates non élus, ils seront les jouets de la pensée de groupe, celle du wokisme. Que deviendront le psychologue Jordan Peterson, ou la féministe critique du genre Meghan Murphy ? Il suffira d’un signe, un matin, et leur carrière, leur influence pourraient prendre fin. Et c’est sans parler de tout le mouvement pro-vie et pro-famille. En France, avec le délit d’apologie et de contestation non publique de crime contre l’humanité, voté par les députés le 6 mars, nous sentons les mêmes frémissements. Comme en Irlande, où Elon Musk a promis de s’opposer à la future loi sur la haine en ligne…




Le Royaume-Uni dépense des dizaines de millions pour la recherche sur les homosexuels

[Source : europeanconservative.com]

[Illustration : Rishi Sunak
Photo : Paul ELLIS/POOL/AFP]

Un article sur « L’Europe que le porno gay a construite » a reçu près d’un million d’euros.

Par Michael Curzon—3 avril 2024

Les Britanniques qui luttent contre la crise du coût de la vie pourraient avoir du mal à comprendre pourquoi plus de 750 000 livres sterling (880 000 euros) de l’argent des contribuables ont été attribuées à un document de recherche universitaire sur « Les bandes dessinées et la race en Amérique latine ». Mais il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg.

Les médias britanniques commencent à s’intéresser à la façon dont des « dizaines de millions de livres » sont allouées à ce que Patrick Christys, de GB News, a qualifié de « recherche universitaire inutile ». Un projet sur « L’Europe que le porno gay a construite » a été particulièrement critiqué, mais seulement après avoir reçu 841 830 livres sterling (981 000 euros), encore une fois de l’argent des contribuables.

Le financement a été accordé par l’organisme non ministériel UK Research and Innovation (UKRI) du gouvernement britannique. Les ministres du parti conservateur l’autorisent à investir chaque année 8 milliards de livres (9,33 milliards d’euros) de l’argent des contribuables.

La journaliste Charlotte Gill, qui a passé ces dernières semaines à faire des recherches dans ce domaine, a découvert que les titres de recherche suivants avaient reçu des sommes particulièrement importantes :

Pendant ce temps, de prétendus conservateurs préconisent de tuer les personnes âgées et infirmes afin de faire économiser de l’argent à l’État.

La liste complète de Gill est disponible ici. Le partage des titres a rapidement incité de nombreux membres de la gauche en ligne à lui reprocher de « susciter encore plus d’absurdités liées à la guerre culturelle ». Richard Bentall, professeur de psychologie à l’université de Sheffield, a même comparé son travail à celui des nazis et des staliniens, qui « essayaient de dicter quel type de science était acceptable ».

Réagissant aux réactions, Gill a écrit : « Réfléchissez à ce que je fais. Je copie et colle des études que le contribuable a financées, avec quelques commentaires. Ensuite, regardez le vitriol. Ce n’est pas normal.

Les universitaires sur Twitter disent que ces études sont “réellement” brillantes. Mais ils sont également apoplectiques à l’idée qu’elles aient été partagées. »

Joanna Williams, auteur d’un livre intitulé How Woke Won, a récemment déclaré au Daily Telegraph que « l’UKRI devrait utiliser l’argent des contribuables pour financer la recherche universitaire, et non l’activisme politique ». L’organisme lui-même a répondu aux critiques en insistant sur le fait que « les décisions de financement [étaient] prises à l’issue d’un examen rigoureux par des experts indépendants issus du monde universitaire et des affaires », ce qui soulève d’autres questions quant à la composition politique des groupes d’examen par les pairs.

Michael Curzon est rédacteur pour The European Conservative, basé dans les Midlands en Angleterre. Il est également rédacteur en chef de Bournbrook Magazine, qu’il a fondé en 2019, et a précédemment écrit pour l’Express Online de Londres. Son compte Twitter est @MichaelWCurzon.




Asseli qui ?

[Source : @campagnoltvl]

[Le meilleur candidats aux élections européennes pour emm… Macron ?]



La suite :






L’Humanité vampirisée

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Liliane Held-Khawam

Chers amis,

Après moult cyberpéripéties, nous nous sommes décidés quand même à diffuser cet ouvrage qui déchaîne la fureur du système. Ne me demandez pas pourquoi. Je ne saurais vous répondre.

Ce que je peux supposer, c’est que dans un monde régi par les systèmes de l’Information, que j’ai baptisés système d’info-bit, les discours contrariants ne sont pas les bienvenus. Si vous ajoutez de surcroît le fait que cet ouvrage est le 3e d’une trilogie qui tente de « déplomber » le concept qui a servi à construire le Nouveau Monde, on commence à comprendre que le coup de projecteur pourrait être considéré comme trop cru, en cette veille de finalisation de l’Accord de l’OMS en matière de futures pandémies.

Ce Traité est vital pour les modélisateurs de la nouvelle société. L’enjeu final, selon les technologies étudiées dans cet ouvrage (NBIC), serait le transhumanisme, et partant la cyborgisation [transformation en cyborg — NDLR] de l’humanité.

À l’issue de l’étude des deux premiers tomes, nous avions conclu que le modèle du Nouveau Monde relevait de la mutation de la planète en une corporation unique, de structure complexe, systémique et transversale, traversée par des myriades de processus et d’interactions.

En 2019, avec Coup d’État planétaire, nous avions annoncé avant l’heure un RESET qui devait révolutionner la société.

Avec le 3e tome, je me suis rendu compte avec stupéfaction que l’organisation unique s’appuyait sur des croyances spirituelles. L’athéisme avait servi à se débarrasser des grandes religions monothéistes. Il s’est avéré que le projet des architectes du nouveau monde était fortement cadré par une techno-religion.

Les cyberprophètes, qui défilent depuis plus d’un siècle, font référence à des croyances qui vont du Christ cosmique ou universel à la Singularité technologique. Si les mots changent, l’idée directrice reste sensiblement la même. Ces personnages croient dans la convergence de l’Humanité avec la technologie jusqu’à une fusion totale des entités. À ce moment-là devrait émerger une superpuissance divinisée qui devrait régler les problèmes « techniques » de la mort, et offrir la vie éternelle…

Cette convergence devrait s’appuyer sur un concept babélien, dont la technologie appelée blockchain promet un chaînage des blocs. Or l’humain, selon le concept, ne pourrait plus agir hors de ce système. Connecté jour et nuit, le Vivant deviendrait élément constitutif de la structure elle-même. Un redoutable techno-esclavage serait alors incontournable.

Tout ce qui précède a fait poindre l’image d’une CyberBabel… Extrait :

Nous avons, par exemple, découvert une référence à Babel faite par l’historien Michel Faucheux quand il traite de la Conférence de Macy lors de laquelle la cybernétique de Norbert Wiener aurait vu le jour :

« Ainsi, la machine cybernétique marie le mythe du rachat à celui de la langue originelle d’avant Babel, lorsqu’elle promeut l’avènement d’un nouveau langage nommé communication qui permettra de refonder le savoir, de forger un nouveau Verbe (ce qui est un nouvel emprunt mythique), car sera franchi “le golfe séparant les sciences naturelles et les sciences sociales” ».

En schématisant, nous pourrions dire que nous avons dans ce tome une double structure qui s’enchevêtre pour créer une œuvre babélienne d’un genre techno-scientifique. Il est question de la construction d’une machine informationnelle cybernétique et numérique, qui tend à prendre en charge l’ensemble des données issues des interactions, des échanges et autres activités qui ont lieu n’importe où sur la terre,
provenant de n’importe quel vivant ou objet. Toutes les informations ayant vocation à être captées dans le but d’arriver à terme à anticiper et prédire les événements tel que Dieu pourrait le faire. Nous imaginons que pour y arriver, il faudrait modifier l’environnement de la terre, de la biosphère, voire plus. Comment ? En artificialisant le tout pour le connecter aux serveurs de Planète finance.

In fine, la machine devrait s’humaniser et l’humain se mécaniser…

Avec l’achèvement de cet ouvrage, j’aurais tenté de vous offrir, si possible avec anticipation, quelques contours du techno-monde en cours de finalisation. (Par chance, nous démontrons dans le livre que tout n’est pas si idyllique que ce qui est présenté par TF1/RTS).

Au vu des ennuis qui se sont présentés, dès lors que j’ai dû travailler sur des appareils connectés, je mets en accès libre le manuscrit. Je vous laisse le soin, si vous le souhaitez, de faire bon usage de toutes ces informations.

De mon côté, je vais prendre un peu de recul, car une personne de ma famille a été mise en danger, il y a quelques jours, via une cyberattaque (y compris menaces de mort, référence à son enfant, etc.) émise depuis mon compte Telegram, en pleine nuit (entre minuit et 2 heures du matin ! Trace laissée sur ma page, autrement je n’aurais pas cru la personne). Soit au moment où mon ordi était déconnecté et débranché. Le personnage avait même poussé le vice jusqu’à reprendre ma voix.

Voilà, j’ai tenu ma promesse de mener cet ouvrage à son terme. Ma mission et ma responsabilité s’arrêtent là. La suite appartient au public.

Avec mes chaleureuses pensées.

LHK

Pour l’instant, il est disponible en version papier ici :

Manuscrit à disposition. Les règles de respect de la propriété intellectuelle restent requises.

Cliquer pour accéder à l_humanite_vampirisee-Fichier-internet.pdf

Si vous souhaitez contribuer à cette production, vous pouvez soutenir les familles libanaises (plus d’une cinquantaine) dont nous nous chargeons à l’année.

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France — Un général rejoint la liste Frexit d’Asselineau

[Source : UPR]

Le Général Henri Roure (2S) sera en 3e position sur la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT

Officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre, le Général Henri Roure est Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupera la 3e place.





Éducation à la sexualité : « Les parents ? On se fiche bien de leur avis ! »

[Source : Nexus]

C’est maintenant chose acquise pour le gouvernement. Le 5 mars 2024, le Conseil supérieur des programmes, instance dépendante de l’Éducation nationale, a dévoilé son projet qui tient en 65 pages. Ce projet, qui va concerner dès la rentrée de septembre 2024 la totalité des élèves de la maternelle à la terminale, portera sur l’éducation à la sexualité. Pour SOS Éducation et pour l’association Les Mamans Louves, « parler de sexualité trop tôt à un enfant, c’est prendre le risque d’entraver son développement, de provoquer un choc traumatique ».





« … quand vous vous apercevez que l’État providence, la mère patrie vous a trahis… »




L’OTAN et l’hegemon anglo-saxon

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Depuis l’effondrement du bloc soviétique, l’expansion du couple anglo-américain est sans pitié.

Cette interview de Jacques Hogard est importante, car elle n’est pas seulement une analyse “extérieure” aux faits. Elle repose largement sur l’expérience personnelle de cet officier qui fut aux premières loges de la première guerre de l’OTAN en Europe dans l’ère post-soviétique.

De cette interview détaillée, on peut retenir plusieurs points essentiels :

  • le rôle cynique des Anglo-Saxons dans le génocide au Rwanda
  • le suivisme français vis-à-vis de l’OTAN dans l’affaire du Kosovo
  • les dégâts causés dans nos relations historiques par cet alignement sur la stratégie américaine
  • les “affaires” qui entachent notre image, comme le silence gênant de Bernard Kouchner au Kosovo face aux trafics d’organe
  • le resserrement progressif, mais constant, de l’étau otanien autour de la Russie
  • le constat, partagé par de nombreux officiers généraux, des déséquilibres personnels d’Emmanuel Macron



Les États-Unis ont ravagé l’Occident

[Source : Chaîne officielle TVL]

Dans son dernier ouvrage « Dieu n’a pas béni l’Amérique » publié aux éditions Sigest, le général issu des troupes de marine Henri Roure livre un constat implacable sur l’obsession hégémonique des États-Unis. Il revient sur ces techniques bien rodées pour s’imposer au monde, depuis ce « charcutage géographique » qui façonne les frontières à la prédation territoriale à l’œuvre en Ukraine avec BlackRock.

Dans un texte précis et efficace, le général Henri Roure décrit les outils de domination mis en place par Washington, depuis l’omniprésence du dollar et de la langue anglaise, à l’extra-territorialité du droit américain en passant par des agents d’influence répartis partout sur le globe, à l’image des 800 bases militaires. Le Forum de Davos, la Trilatérale, Bilderberg, l’Open Society, le Dolder Group, mais aussi la CIA et bien d’autres officines sont à pied d’œuvre pour imposer leurs intérêts. Des intérêts qui, bien que dictés depuis Washington, sont loin de servir la population américaine, laquelle subit un déclassement économique, social, sécuritaire et sanitaire depuis des années, au point de pousser les États-Unis vers un déclin qui pourrait entraîner définitivement notre pays, dépourvu de sa souveraineté par la trahison de ses élites.


[Source : Dialogue Franco-Russe]

0:01:00 Les Etats-Unis, c’est une hégémonie
0:02:39 Nous allons gagner la guerre contre les Etats-Unis
0:03:22 La fin de l’URSS était une catastrophe
0:04:23 Calvinisme/ protestantisme ou une destinée manifeste des Etats-Unis
0:05:40 Le racisme contre les amérindiens
0:18:12 WASP
0:09:00 Le nouveau peuple élu
0:13:14 La nation française
0:14:05 L’expansion des Etats-Unis était inévitable
0:15:00 Alaska
0:15:30 Le Groenland et l’Islande
0:17:00 La doctrine de Monroe
0:18:20 Robert Knox et Halford John Mackinder
0:20:59 Projet for the new american century ( Robert Kagan, Dick Cheney)
0:22:14 Paul Wolfowitz
0:23:19 George Soros et Klaus Schwab
0:25:25 Jean Monnet et Robert Schuman
0:26:56 Le groupe Bilderberg
0:28:00 Noam Chomsky
0:29:50 La monnaie et l’armée
0:33:10 Le plan Marshall
0:34:33 Les lois extraterritoriales américaines
0:35:35 La guerre est un formidable outil de développement
0:37:30 Les américains n’ont gagné aucune guerre
0:39:59 Les américains vont quitter l’Ukraine
0:43:30 Roosevelt a proposé la création de l’Etat  »Wallonia » en 1943
0:44:36 Révolutions de couleur
0:46:05 L’accord Quincy
0:46:57 La fin de guerre de Japon
0:49:40 L’affaire Mistral
0:51:37 Gorbatchev et James Baker
0:52:36 L’Ukraine
0:56:13 La CIA ont 800 bases dans le monde
0:58:26 Von Braun ( futur NASA)
1:03:02 Alstom, Exxelia
1:06:05 Le contrôle des arts
1:09:52 L’Amérique est malade
1:15:34 Taiwan. » L’Ukraine, c’est plié »
1:21:24 La civilisation occidentale




Ukraine : comment, depuis 2014, la CIA a formé et équipé les agents de Kiev

[Illustration : Le sceau de la Central Intelligence Agency (CIA), dans le hall du siège de l’agence à Langley, en Virginie, le 14 août 2008.]

[Source : francais.rt.com]

Une enquête du New York Times a levé le voile sur la collaboration, post-Maïdan, entre la CIA et les services ukrainiens. Un soutien qui, au-delà d’un réseau de bases « secrètes » établi à la frontière russe, a également permis aux Ukrainiens de mener des opérations clandestines en Russie avant l’éclatement du conflit.

« Un secret jalousement gardé depuis une décennie » ébruité ? Dans une enquête basée sur « 200 entretiens », publiée le 26 février, le New York Times (NYT) vient mettre plus en lumière la coopération de longue date entre la CIA et le renseignement ukrainien, notamment comment Langley aurait « supporté un réseau de bases d’espionnage » au cours des huit dernières années et qui « comprend 12 lieux secrets le long de la frontière russe ».

La CIA a également, « vers 2016 », souligne le quotidien, « commencé à former un commando d’élite ukrainien, connu sous le nom d’Unité 2245 ». L’agence américaine « a également aidé à former une nouvelle génération d’espions ukrainiens qui ont opéré en Russie, en Europe, à Cuba et dans d’autres endroits où les Russes sont très présents », toujours selon le NYT.

Collaboration qui, selon la même source, aurait débuté dès le 24 février 2014, soit au lendemain du coup d’État pro-occidental de Maïdan. Au bout de dix ans, « cela a transformé l’Ukraine […] en l’un des partenaires de renseignement les plus importants de Washington contre le Kremlin aujourd’hui », stipule le média américain.

Des Ukrainiens « impatients » face aux « lignes rouges » de Washington

Si jusqu’à l’éclatement du conflit en février 2022, la CIA n’aurait pas aidé les Ukrainiens à commettre des assassinats dans le Donbass ainsi qu’en Russie, les éléments qu’elle a formés ne s’en sont pas privés. Les Ukrainiens se seraient en effet, selon le NYT, montrés « impatients » face aux « lignes rouges » américaines « qu’ils considéraient comme une prudence excessive »

Le média américain revient notamment sur l’assassinat en octobre 2016 d’Arséni Pavlov, dit « Motorola », colonel du bataillon Sparta. Opération ukrainienne qui aurait provoqué la colère de « certains conseillers » de Barack Obama, relate le quotidien, avant d’ajouter : « L’élection présidentielle opposant Donald Trump à Hillary Clinton était dans trois semaines — et les assassinats se sont poursuivis. »

En février 2017, ce fut au tour de Mikhaïl Tolstykh, alias « Givi », commandant du bataillon Somalia, d’être tué par les services ukrainiens. En réponse, les Russes auraient fait exploser la voiture du chef de l’unité 2245, Maksim Shapoval, au mois de juin suivant, alors qu’il « se rendait à Kiev pour rencontrer des officiers de la CIA », toujours selon le NYT. « À la veillée funéraire du colonel, l’ambassadrice américaine en Ukraine, Marie Yovanovitch, se tenait en deuil aux côtés du chef de station de la CIA », relate-t-il.

Des assassinats considérés comme gênants par la Maison-Blanche

Le quotidien américain revient également sur un épisode auquel a pris part l’actuel chef du renseignement militaire ukrainien, le général Kirill Boudanov, « étoile montante de l’Unité 2245 » que la CIA « avait formé ». Sans préciser de date précise, ce dernier aurait ainsi mené « des commandos » en Crimée en 2016 afin de « placer des explosifs » sur un aérodrome de la péninsule où étaient stationnés des « hélicoptères d’attaque » russes. La mission fut un échec, et des soldats russes furent tués. Cet événement aurait provoqué la « colère » de Vladimir Poutine, assure le New York Times. « Il ne fait aucun doute que nous ne laisserons pas passer ces choses », avait alors assuré le président russe. 

Une description qui semble faire directement référence à une série d’événements survenus début août 2016, au cours desquels un agent du Service fédéral de sécurité (FSB) et un soldat russe avaient été tués. Le FSB avait notamment indiqué que le groupe avait en sa possession une vingtaine d’engins artisanaux, équivalents à plus de 40 kilos de TNT. Des affirmations russes reléguées dans la catégorie « allégations » par une partie de la presse occidentale, reprenant les démentis ukrainiens et qualifiant les propos de Vladimir Poutine de « belliqueux ».

Un fiasco ukrainien qui avait également agacé côté américain, selon le New York Times, notamment Joe Biden, le « défenseur de l’aide à l’Ukraine ». « Cela pose un problème gigantesque », se serait emporté le vice-président de Barack Obama auprès du président ukrainien Petro Porochenko, arguant du fait qu’il serait dorénavant beaucoup plus difficile pour lui de présenter des arguments aux États-Unis.

Des conseillers de Barack Obama auraient alors voulu mettre fin au programme de la CIA en Ukraine. Le patron de l’agence les aurait toutefois « persuadés que cela serait contre-productif » relate le NYT, « étant donné que cette relation commençait à produire des renseignements sur les Russes alors que la CIA enquêtait sur l’ingérence russe dans les élections » américaines.

Un réseau qui a poursuivi son développement sous l’ère Trump

Auprès de son homologue ukrainien, le général Kondratiuk, le directeur de la CIA, John Brennan, aurait alors réitéré les fameuses « lignes rouges » de Washington. Un rappel à l’ordre qui, selon le New York Times, aurait « bouleversé » l’officier ukrainien. « La réaction de Washington a coûté son poste au général Kondratiuk. Mais l’Ukraine n’a pas reculé », précise le média.

Les États-Unis, non plus, n’ont pas reculé, à en croire le récit du quotidien new-yorkais. Si l’élection de Donald Trump en novembre 2016 « a mis les Ukrainiens et leurs partenaires de la CIA sur les nerfs », l’implication des États-Unis en Ukraine n’aurait eu de cesse de se renforcer. « Quoi que dise et fasse » Donald Trump, « son administration est souvent allée dans la direction opposée », souligne le New York Times, qui évoque une multiplication par dix des effectifs d’une des bases du renseignement ukrainien à la frontière russe. « Empêcher la Russie d’interférer dans les futures élections américaines était une priorité absolue de la CIA au cours de cette période », a encore ajouté le quotidien.

Une présence américaine qui perdura malgré le lancement de l’offensive russe en février 2022, date à partir de laquelle les « lignes rouges » de Washington furent levées. « La Maison-Blanche de Biden a autorisé les agences d’espionnage à fournir un soutien en matière de renseignement aux opérations meurtrières contre les forces russes sur le sol ukrainien », souligne le média américain. Celui-ci relate également que des agents américains qui « ne voulaient pas abandonner leurs partenaires » ukrainiens seraient restés « dans un complexe hôtelier dans l’ouest » du pays, où ils rencontraient « leurs contacts ukrainiens pour leur transmettre des informations ».

Ces révélations, concernant dix années d’investissements américains dans la reprise en main des services ukrainiens, surviennent alors que l’aide militaire américaine demeure bloquée au Congrès des États-Unis.

En octobre 2023, une enquête du Washington Post avait déjà révélé la participation active des États-Unis dans la modernisation des agences de renseignements ukrainiennes (SBU et GUR) et la montée en puissance des commandos ukrainiens formés aux opérations clandestines.


[Voir aussi :

Yougoslavie 24 mars 1999 : la guerre fondatrice de la nouvelle Otan

Par Manlio Dinucci

L’agression illégale de l’Otan contre la Serbie, il y a exactement 25 ans, a été le premier pas vers la transformation de l’Otan. D’une alliance visant, non pas à protéger d’une éventuelle attaque de l’URSS, mais à « Garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle », selon les mots de son premier secrétaire général, Lord Hastings Lionel Ismay, elle est devenue une organisation visant à détruire la Fédération de Russie.

https://www.voltairenet.org/article220615.html

]




Bébés fabriqués à la chaîne en Ukraine, puis vendus à l’Occident


Olivia, née de GPA, se bat pour abolir cette pratique




Immoralité et consumérisme

[Extrait de 01 — Tradition : Echapper à la catastrophe sociale, écologique et migratoire.]

Par Sylvain Marcelli

Ce que cette histoire nous révèle est capital. Edward Bernays savait que lorsque la morale s’efface, le consumérisme se propage. Il a donc entrepris de briser un tabou tenace : celui du tabagisme féminin, afin que les investisseurs puissent accroître leurs profits.

Tout comme les fabricants de cigarettes de cette époque, notre société est soumise à l’impératif de croissance économique : il faut vendre et produire toujours plus de richesses, et pour ce faire, le monde occidental n’a pas d’autre choix que de « déconstruire » son propre héritage moral, dans l’espoir de créer de nouveaux comportements consuméristes qui n’existaient pas auparavant.

Origine et sens de la morale

Le problème, c’est que la morale est nécessaire à l’équilibre d’une société. Elle est apparue dans un but précis : émanciper l’individu de ses propres pulsions, afin qu’il vive en harmonie avec les siens. C’est ainsi que sont apparus les commandements bibliques tel « tu ne tueras point ». De nos jours, cette leçon nous semble évidente, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Il reste possible à cet égard que cette tentation vous gagne, fût-ce inconsciemment, sous le coup d’une colère passagère ou d’une jalousie intense. C’est humain, et pourtant nous ne cédons pas à cette envie, parce que nous avons appris à modérer nos instincts.

D’autres commandements, tels que « tu ne voleras point » ou « tu ne commettras pas d’adultère », ont également contribué à façonner notre civilisation, en dépit des tentations qui peuvent nous inciter à commettre ces péchés. Il est donc crucial de souligner ce qui suit : la modération des comportements n’est pas quelque chose d’inné. Elle s’acquiert dans le cadre d’un processus éducatif particulièrement long et rigoureux, « car la chair, dit la Bible, a des désirs contraires à l’esprit, et l’esprit en a de contraires à la chair ».

Parmi les œuvres de la chair figurent, selon les Saintes Écritures, « l’adultère, la fornication, les querelles, la jalousie, les disputes, le meurtre, les ivrogneries, la débauche et toutes les choses semblables. Ceux qui commettent de telles choses, conclut ce passage, n’hériteront pas du Royaume des cieux, car les fruits de l’Esprit sont la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour, le bien, la fidélité, la tempérance ».

Société de consommation

La morale chrétienne est certes l’une des expressions les plus connues de l’enseignement traditionnel, mais elle n’en est pour autant pas la seule. Fort longtemps avant elle, le philosophe Aristote mettait déjà en garde contre les dérives induites par nos propres sentiments, ainsi que nos émotions et nos tentations, qui « privent l’homme de sa faculté à raisonner ».

Le problème, c’est que cet enseignement est incompatible avec l’impératif de croissance qui caractérise notre société. Car le consumérisme n’a pas besoin de sages ni de philosophes qui se gardent de céder à leurs tentations, mais bien au contraire de gens « qui se lâchent » sans aucune forme de retenue. Le consumérisme implique à cet égard de consentir à l’excès. Il suppose de se soumettre à toutes les pulsions qui traversent nos corps. Par conséquent, l’humanité nouvelle dont le monde moderne a besoin est plus que jamais émotive, impulsive et compulsive. C’est pourquoi notre société promeut tant que faire se peut les comportements les plus débridés qui soient : YOLO et carpe diem ! Au nom du profit, personne ne doit plus entendre parler de retenue comportementale. Il s’agit de délaisser notre morale et nos traditions. Alors au diable nos vieux enseignements de modération. On disqualifiera socialement ceux qui persisteront à s’en réclamer. On dira d’eux qu’ils sont ringards, « réacs » et parfois même « fascistes ». N’essayez pas de comprendre. Contentez-vous de consommer. Soumettez-vous aux désirs que les communicants stimulent dans votre inconscient, et surtout prenez du plaisir, encore et encore, jusqu’à ce que vous deveniez accros à ce mode de vie.

Soumission consentie

Indéniablement, l’idéologie du Progrès est séduisante. Car même le plus sage d’entre nous ne cessera jamais d’être tenté. Nous apprenons certes à dominer nos pulsions, mais il n’est pas possible de s’en défaire totalement. Elles continuent de vivre en nous. Le Système se consacre donc à les solliciter, beaucoup plus qu’elles ne sont naturellement censées l’être, jusqu’à ce qu’on y cède.

Alors on cède. Cela peut arriver n’importe quand, dans un moment de faiblesse par exemple. Ce n’est pas quelque chose de grave, car on se contente généralement de céder avec modération. Et puis, à force, cela devient une habitude. Il faut dire que nos vies ne sont pas toujours simples. Le travail et le stress nous incitent à relâcher la pression. C’est ainsi que, peu à peu, la soumission consentie aux pulsions qui nous traversent devient un véritable mode de vie, et nous devenons ainsi les esclaves du monde moderne.

Ainsi, et afin de ne nous laisser aucune chance d’y échapper, nos sociétés modernes sont devenues progressivement le lieu d’une hypersexualisation du désir. Ce n’est pas surprenant, car le plaisir charnel est de toutes nos tentations la plus puissante et incontrôlable qui soit. C’est elle qui plus que toute autre est susceptible de nous convaincre de nous « laisser aller », au point de renoncer peu à peu à toutes les frontières morales que l’on s’était précédemment imposées. C’est elle qui plus que toute autre nous conditionne au diktat de nos propres émotions. C’est elle qui plus que toute autre peut nous convaincre de renoncer aux limites qui jadis garantissaient notre liberté. Le système est malin. Il sait que nul n’est plus esclave que celui qui chérit ses chaînes : celles du désir, celles de l’envie, celles du plaisir.

Il n’est pas surprenant, dans de telles conditions, que notre société soit devenue le vecteur de tout un tas de revendications d’apparence « libertaires », à l’instar des discours ultra-déconstructivistes que revendiquent les LGBT. Le but est ici inchangé : inciter les peuples à l’abandon progressif de leurs anciennes frontières morales. Célébrer l’exubérance individuelle et l’impulsivité sexuelle au profit d’une société nouvelle et outrancièrement consumériste.

Déconstruction et éducation

L’enseignement public français contribue largement au conditionnement mental de notre jeunesse, comme en témoigne le propos suivant de Vincent Peillon, ami revendiqué des francs-maçons et ancien ministre de l’Education nationale, dans un ouvrage intitulé La Révolution française n’est pas terminée.

L’auteur y déclare sans détour que la morale laïque — c’est-à-dire déconstruite — « doit permettre à tout un chacun de s’émanciper dans le respect des libertés ». Mais de quoi précisément les progressistes voudraient-ils nous émanciper ? La réponse est donnée plus loin : « Il faut être capable d’arracher l’enfant à tous ses déterminismes : familial, ethnique et culturel… » Il s’agit donc ici d’une « libération » dans la déconstruction cognitive totale. Cette méthode devrait nous inciter à la plus grande méfiance. Notons que Vincent Peillon n’a pas jugé utile d’en appliquer le principe à ses propres enfants, dont les prénoms ne révèlent aucun souhait apparent d’éducation « déconstruite ». Il serait donc légitime de demander pourquoi les progressistes ont si souvent tendance à prôner pour les autres enfants presque tout l’inverse de ce qu’ils réservent aux leurs. Le lecteur trouvera sans doute « par lui-même » l’explication qui lui semblera la plus juste.




Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

[Illustration : © Crédit photo : Archives Philippe Salvat / SUD OUEST]

Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

En droit pénal il existe la condamnation de l’obéissance à un ordre manifestement illégal. Voici un mémo transmis par une équipe de juristes, qui s’inquiète à juste titre.


22 mars 2024 : URGENT, merci de diffuser.

Même sous la constitution la plus libre,
un peuple ignorant est esclave.

Nicolas De Condorcet (1743-1794)

Envoi de troupes françaises en Ukraine ? :

En l’état actuel du droit → INCONSTITUTIONNALITÉ

L’Accord de coopération en matière de sécurité France-Ukraine, signé à Paris le 16 février 2024 par le Président de la République, Chef des armées (Art. 15 de la Constitution) prévoit plusieurs stipulations importantes au regard d’une éventuelle opération : (III, al. 2 et 3 ; IV, al. 1er)

III. Coopération en cas d’agression armée future

« En cas de future agression armée russe contre l’Ukraine, à la demande de l’un ou l’autre des Participants, les Participants mèneront des consultations dans les 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer ou dissuader l’agression.

Dans ces circonstances, et conformément à ses obligations légales et constitutionnelles, le Participant français fournira à l’Ukraine une assistance rapide et soutenue en matière de sécurité, des équipements militaires modernes dans tous les domaines, selon les besoins, et une assistance économique ; il imposera des coûts, économiques notamment, à la Russie et consultera l’Ukraine sur ses besoins dans le cadre de l’exercice de son droit à la légitime défense consacré par l’article 51 de la Charte des Nations unies. » […]

VI. mise en œuvre de la coopération

« Les Participants mettront en œuvre cette coopération conformément à leurs obligations internationales et nationales, ainsi qu’aux engagements européens de la France. »

Dix jours plus tard, dans la foulée de la signature de cet accord qui n’est publié à ce jour que sur le site Internet de l’Élysée, le Président de la République, Chef des armées a procédé à plusieurs déclarations officielles relatives à une opération au sol sur le territoire ukrainien, alors qu’une telle opération ne relève aucunement de l’accord précité :

« De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa » ;

(hors micro à l’Élysée, le 21 février 2024 devant une poignée d’invités – Le Monde, 14 mars 2024 « Guerre en Ukraine : la métamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon »)

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » ;

(Le Parisien, 26 février 2024)

Une avancée du front « vers Odessa ou vers Kiev », « ce qui pourrait engager une intervention », car « il ne faudrait en aucune manière laisser faire [Moscou] » ;

(Réunion des chefs de partis à l’Élysée le 7 mars 2024 in Le Monde)

« Toutes ces options sont possibles » ;

(Interview J.T. de TF1-France 2, 14 mars 2024)

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » ;

(Le Parisien, 16 mars 2024)

L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent » ; « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre » ;

(Pierre Schill, Chef d’état-major de l’armée de terre in Le Monde, 19 mars 2024

Pourtant, l’article 20, § 1er du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques du 16 décembre 1966 voté par l’Assemblée Générale des Nations Unies ne stipule-t-il pas que :

« TOUTE PROPAGANDE EN FAVEUR DE LA GUERRE EST INTERDITE PAR LA LOI » ?

Un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone Consulting du 29 février 2024 a montré que 68 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de dire que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

Or, il faut rappeler que l’alinéa 14 du Préambule de la constitution de 1946 dispose que :

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. »

Le texte dispose clairement, à la Libération, que la France n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.

Or, d’une part, les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ont choisi la séparation avec l’Ukraine à 96 % (3,8 % contre) pour Lougansk et à 89,07 % (10,19 % contre, 0,74 % nuls) pour Donetsk lors de deux référendums non reconnus par la communauté internationale du 11 mai 2014 ;

D’autre part, les peuples de la Crimée et du Donbass ont confirmé leur choix de rejoindre la Russie par des référendums aux résultats difficilement contestables :

  • à 96,77 % (2,51 % contre) pour la Crimée le 16 mars 2014 ;
  • à 99,05 % (0,95 % contre) pour l’Oblast de Kherson, le 27 septembre 2022 ;
  • à 97,11 % (2,89 % contre) pour l’Oblast de Zaporijjia, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,91 % (0,09 % contre) pour la République Populaire de Donetsk, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,42 % (0,58 % contre) pour la République Populaire de Lougansk, le 27 septembre 2022 ;

Ces peuples viennent de voter massivement pour les élections législatives russes du 17 au 19 décembre 2021 et pour les élections présidentielles du 15 au 17 mars 2024.

89,1 % des habitants de la République populaire de Donetsk ont déclaré vouloir obtenir la nationalité russe
(enquête DNR Live, décembre 2018)
http://dnr-live.ru/grazhdanstvo-rf-dlya-zhiteley-dnr-sotsopros/

Aussi, ces peuples ont exprimé librement leur choix dans le cadre du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes. La France, en aidant l’Ukraine à reconquérir ces territoires, viendrait s’opposer aux principes qu’elle proclame dans l’alinéa 14 en ne respectant pas leur Habeas Corpus et violerait ces principes.

Par ailleurs, la République française ne pouvant jamais employer ses forces contre la liberté d’aucun peuple, a fortiori le sien, si les Français désapprouvent un tel emploi de la force à 68 %.

Qui plus est, en aucun cas l’accord franco-ukrainien ne prévoit explicitement l’envoi de troupes au sol malgré les propos du Président de la République, Chef des armées, les 26 février, 16, 14 et 16 mars 2024 précités.

Mais l’accord signé est encore inconstitutionnel pour d’autres raisons :

Cet « accord », qui est un traité au sens de la Convention de Vienne de 1969, n’a jamais été ratifié en la forme. Il faut le vote d’une loi, pas un simple vote par les Chambres tels qu’ils ont eu lieu le 12 mars 2024 (372 pour, 29 contre, 101 abstenons) pour l’Assemblée nationale et le 13 mars 2024 pour le Sénat (293 pour, 22 contre). Tel que rédigé, il ne peut valoir déclaration de guerre — et donc ne peut servir de base conventionnelle à l’envoi de quelconques troupes françaises au sol.

En effet, l’article 35 de la Constitution implique une autorisation parlementaire en la forme. Comme l’envoi de

troupes au sol implique une déclaration de guerre, celle-ci relève du Parlement (al. 1er), le Gouvernement disposant de trois jours pour l’en informer (al. 2). Cette opération ne peut excéder 4 mois sans l’autorisation expresse du Parlement (al. 4).

Or, aucune « autorisaon » du Parlement n’est encore intervenue (le Parlement a discuté puis voté un avis sur un traité de coopération, en aucun cas une déclaration de guerre) :

Article 35 de la Constitution

« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »

Plus encore, même si la déclaration de guerre se faisait sur le fondement de l’accord franco-ukrainien du 16 février 2024, celui-ci n’a pas été ratifié en la forme exigée par l’article 53 de la Constitution :

Article 53 de la Constitution

« Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. […] »

En vertu de l’article 53 de la Constitution, tout traité qui a trait à l’organisation internationale ou engage les finances de l’État, est considéré comme un traité qu’il incombe de ratifier en forme solennelle, c’est-à-dire par le vote d’une loi.

En effet, ce traité du 16 février 2024 porte sur l’organisation internationale (I. soutien à l’intégration de l’Ukraine dans les institutions européennes et euro-atlantiques, notamment en soutenant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’interopérabilité avec l’OTAN) ; II, 1) Le Participant français fournira une assistance militaire et civile pour permettre à l’Ukraine de défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale face à l’agression de la Fédération de Russie, de manière bilatérale par le biais d’accords, ainsi que par l’intermédiaire des institutions et organisations auxquelles elle est partie)

Et il faut ajouter que ce traité du 16 février 2024 engage à l’évidence les finances de l’État : (IV, 7) in fine, al. 15)

« La France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire » ; IV, 8, al. 2 : « Le Participant français contribuera au développement de la base industrielle de défense de l’Ukraine, notamment par le biais d’investissements français, de la localisation de la production en Ukraine et de la production conjointe pour la fabrication d’armes et de munitions prioritaires ».

Plus encore, ce traité porte atteinte au domaine de la loi tel que protégé par l’article 34 de la Constitution. En effet, la partie IV, 8 : coopération des industries de défense et de sécurité – touche au domaine régalien relevant du législateur :

Article 34 de la Constitution

« La loi détermine les principes fondamentaux : — de l’organisation générale de la Défense nationale ; »

Pour toutes ces raisons, le vote d’une loi de ratification en bonne et due forme était nécessaire. Or, l’accord du 16 février n’a eu qu’un débat sur la base de l’arc le 50-1 de la Constitution (« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative […], faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité »).

Il demeure qu’un tel vote (comme ceux des 12 et 13 mars 2024 respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat) ne vaut pas ratification législative comme le requière explicitement l’article 53 pour un traité ayant trait à l’organisation internationale et aux finances de l’État.

Or, l’article 5 de la Constitution dispose pourtant que le Président de la République (Chef des armées) « veille au respect de la Constitution ».

Aucun envoi de troupes n’est donc possible en l’état actuel du droit, car inconstitutionnel. Ce qui n’est pas sans conséquences.

Nota : https://www.vie-publique.fr/fiches/275483-quest-ce-que-le-bloc-de-constitutionnalite

* *
*

Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du droit,
l’envoi de troupes au sol est inconstitutionnel.

Article D. 4122-3, 3° du Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire : […]
3° Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur.
»

Ce devoir de désobéir existe en matière civile depuis l’arrêt du Conseil d’État, 10 novembre 1944, Langneur, Rec. 248. Cette jurisprudence est constante : l’obéissance à un ordre manifestement illégal n’exonère pas le fonctionnaire de sa sanction. Cette circonstance particulière implique donc de désobéir.

Cette jurisprudence est constante : Conseil d’État, 3 mai 1961, Pouzelgues, rec. 280 ; Conseil d’État, 4 janvier 1964, Charlet et Limonier, req. n° 56786, rec. 1, AJDA 1964, p. 447, RDP 1964, p.453, note Waline ; Conseil d’État, 21 juillet 1995, Bureau d’Aide Sociale de la Ville de Paris, req. n° 115332 ; Cour de cassation, Crim., 23 janvier 1997, 96-84.822, Bull. Crim. 1997, n° 32, p. 86 (affaire Papon) ; Cour de cassation, Crim., 13 octobre 2004, req. n° 03-81.763 ; 00-86.727 ; 00-86.726 ; 01-83.943 ; 01-83.945 ; 01-83.944, Bull. Crim. 2004, n° 243, p. 885 (affaire relative à l’incendie d’une paillote en Corse ordonné par le Préfet) ; CAA Lyon, 24 octobre 2017,

M. B c/ Syndicat mixte du Lac d’Annecy, req. n° 16LY00300 ; CAA Versailles, 15 mars 2018, Commune de Garges-Lès-Gonesse, req. n° 16VE03904.

L’article L. 121-10 du Code général de la fonction publique le confirme :

« L’agent public doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à comprome.re gravement un intérêt public. »

Les trois conditions (cumulatives) sont claires :

  • L’ordre doit être non seulement illégal ;

  • Cette illégalité doit être manifestement établie ;

Un simple ordre illégal ne suffit pas pour désobéir. En l’espèce il s’agit d’un ordre de nature inconstitutionnel en ce que son fondement n’a pas été ratifié en la forme parlementaire approuvée par la Constitution.

  • L’ordre doit compromettre gravement un intérêt public.

Pour ce cas, un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone consulting, 29 février 2024 a montré que 68% des français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de di re que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

L’ordre de l’exécutif, au-delà de n’avoir pas été validé en la forme, entrerait en contradiction avec la volonté de l’opinion publique.

Toutefois, cette condition de compromettre gravement un intérêt public ne s’applique pas explicitement pour les militaires et n’est pas prévue non plus par le Code pénal :

En effet, aux termes de l’article 122-4, alinéa 2 du Code pénal :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ».

Et pour le militaire, le Code de la Défense dispose à l’article L. 4122-1 :

« Les militaires doivent obéissance aux ordres de leurs supérieurs et sont responsables de l’exécution des missions qui leur sont confiées.
Toutefois, il ne peut leur être ordonné et ils ne peuvent accomplir des actes qui sont contraires aux lois, aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales. […] »

Article renforcé par des dispositions réglementaires :

Article D. 4122-3 Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire :
1° Exécute loyalement les ordres qu’il reçoit. […]
[…]
Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur. »




« L’idéologie trans-affirmative est toxique »

🙏Jean-Charles Bettan, psychanalyste :

On continue à marcher sur la tête et il est plus que temps qu’une loi dise STOP🤚 à l’idéologie #trans❗️
▶️Nous devons nous rendre compte que l’idéologie trans-affirmative est toxique! Et nous devons prendre des mesures urgentes.
▶️On doit opposer une réponse très ferme aux activistes trans et protéger les enfants.
▶️Il faut regarder les comorbidités de ces enfants.




L’orthographe et la grammaire en chute libre : un déclin qui profite aux élites mondialistes

[Source : bvoltaire.fr]

[Illustration : ©Shutterstock]

Par Philippe Kerlouan

Faut-il s’inquiéter de la chute du niveau de la langue française ? Les raisons en sont multiples, mais au-delà des fautes de vocabulaire, de syntaxe ou d’orthographe, c’est l’intelligence de la langue qui se perd… et l’intelligence tout court. Ce qui pourrait bien faire l’affaire des démagogues qui nous gouvernent, plus soucieux d’imposer leurs conceptions que d’éveiller les esprits. Le déclin de la langue française est une manifestation du déclin de notre pays, que laisse faire, quand elle n’y concourt pas, une élite mondialiste qui ne croit plus en la France.

On peut incriminer la diminution des heures consacrées à l’étude de la langue française, depuis l’école primaire jusqu’au collège, des méthodes pédagogiques trop laxistes, donnant plus de place à la spontanéité qu’aux apprentissages rigoureux, la moindre fréquence des dictées ou des récitations, le peu d’appétence pour la lecture d’ouvrages littéraires, la suprématie du langage SMS, etc. Tout cela est vrai, et ce mal affecte, non seulement de plus en plus d’élèves, mais aussi de nombreux adultes.

Les professeurs qui savent encore parler le français — qui seront de moins en moins nombreux, si ce critère devient secondaire dans le recrutement — constatent avec désolation que des lycéens en terminale, voire des étudiants, ânonnent en lisant quelques lignes et ne savent pas écrire sans faire une faute d’orthographe tous les trois mots ou sans confondre des catégories grammaticales. Dans ce domaine, aussi, on s’habitue progressivement à la médiocrité au lieu de chercher à tendre vers l’excellence. Pis encore : il n’est pas certain que nos gouvernants ne s’accommodent pas de cette situation.

Relire Orwell

En effet, il ne peut y avoir de maîtrise de la pensée sans maîtrise du langage. Il est ainsi plus facile de manipuler un peuple qui, dans sa majorité, n’aura pas acquis les outils nécessaires aux échanges, à la compréhension d’un discours, à l’exercice d’un jugement critique. Il faut relire les réflexions de George Orwell sur la novlangue. La simplification lexicale et syntaxique, la pauvreté du vocabulaire sont le meilleur moyen de rendre impossible l’expression de toute idée qui sorte de la norme imposée.

« Le développement de l’esprit critique est au centre de la mission assignée au système éducatif français », répètent à l’envi les textes ministériels. « Présent dans de nombreux programmes d’enseignement, renforcé par l’attention désormais portée à l’éducation aux médias et à l’information, le travail de formation des élèves au décryptage du réel et à la construction, progressive, d’un esprit éclairé, autonome et critique, est une ambition majeure de l’École. » Belle ambition, qui ne se traduit guère dans les faits, malgré toutes les réformes et les déclarations d’intention.

Nos gouvernants n’ont à la bouche que les « valeurs de la République », mais confondent la démocratie avec l’oligarchie, voire le « totalitarisme sans le goulag ». Pour eux, comme pour Big Brother, « l’ignorance, c’est la force ». Ils oublient que l’une des valeurs fondamentales de la République est d’assurer, le plus largement possible, le progrès intellectuel et social de l’ensemble des citoyens, qui passe notamment par une maîtrise de la langue. Ils veulent créer des cerveaux standardisés, incapables de réfléchir et de contester les décisions d’une élite autoproclamée qui veut conserver ses privilèges.




Il faut sauver le soldat « Riposte Laïque » !

[Source : http://synthesenationale.hautetfort.com]

Par Roland Hélie

Depuis près de quinze ans, Riposte Laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l’islamisation de notre pays et pour la défense de la France française… Je dirais, un peu « comme nous ».

Enfin, pas tout à fait « comme nous », car Riposte Laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport « à nous », c’est que la plupart de ses responsables viennent de la gauche, voire de l’extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd’hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver…

En quinze ans, Riposte Laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois… Nous avons même édité, en juin dernier, un livre « Transgression, voyage du camp du bien… vers le camp du mal » dans lequel Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l’extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.

Mais, justement parce que Riposte Laïque est issue de la gauche, « du camp du bien », le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd’hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s’abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de la réduire au silence… Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte Laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n’y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte Laïque…

Ce soir mes Amis, « Nous sommes tous Riposte Laïque ! »…

Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale

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Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :




La Grande-Bretagne possiblement impliquée dans le Sabotage de Nord Stream

Enquête indépendante. Des éléments du gouvernement britannique sont derrière les attaques contre le Nord Stream

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Le 27 février 2024 − Source The Nordic Times

Alors que le gouvernement suédois a récemment clos son enquête sur la plus grande attaque terroriste contre des infrastructures vitales de l’histoire européenne, déclarant qu’« aucun suspect n’a été identifié », un analyste de données et chercheur indépendant connu sous le nom de « Mortymer » a mené ce que l’on pourrait qualifier d’enquête approfondie sur l’identité des auteurs des attaques contre le Nord Stream, le 26 septembre 2022.

Il présente une grande quantité de données qui contredisent non seulement la thèse officielle selon laquelle la Russie ou l’Ukraine ont commis les attentats, mais peut-être aussi la théorie alternative et pourtant très acclamée de Seymour Hersh, selon laquelle ce sont les États-Unis qui ont dirigé l’exécution des attentats avec la Norvège. Selon le chercheur, un examen minutieux des preuves accumulées révèle l’implication profonde de certains éléments au sein du gouvernement britannique.

S’appuyant sur la collecte de données en ligne plutôt que sur des preuves matérielles, Mortymer utilise des robots d’indexation pour gratter, extraire et analyser pratiquement toutes les informations disponibles sur l’internet qui sont ou pourraient être pertinentes pour les attaques de Nord Stream.

Le premier indice : Un mystérieux sous-marin

L’hypothèse initiale de Mortymer était que l’Ukraine était à l’origine des attaques. Cette hypothèse a toutefois changé lorsqu’il a eu connaissance de la visite d’Alec Shelbrooke, alors ministre d’État chargé des marchés publics de la défense dans le gouvernement Truss, à la base navale HMNB Clyde à Gare Loch, Faslane, en Écosse.

Accompagné d’un journaliste, Shelbrooke a commenté la guerre en Ukraine en déclarant : « C’est notre guerre autant que celle de l’Ukraine » et a expliqué son point de vue sur le rôle de la Grande-Bretagne et de l’OTAN dans le conflit.

Shelbrooke a ensuite inspecté un sous-marin en particulier, le HMS Ambush (S120) de la Royal Navy, qui était revenu au port une semaine plus tôt — c’est-à-dire une semaine après les attaques du Nord Stream le 26 septembre — et a rencontré le capitaine et l’équipage du navire.

Comme on peut le voir sur la photo, le sommet du sous-marin était visiblement recouvert d’une bâche qui, selon Mortymer, recouvre une baie de Chalfont, qui peut accueillir des mini-sous-marins et qui est utilisée par les plongeurs pour sortir et rentrer lors des missions de plongée profonde. Le fait que la baie soit recouverte d’une bâche indique qu’elle a pu être utilisée récemment.

Mortymer révèle également que Shelbrooke faisait partie de la chaîne de commandement de la Royal Navy et qu’il était à la tête de l’équipe DTXG de la Royal Navy, une unité spécialisée du Special Boat Service (SBS) de l’armée britannique.

L’équipe de plongée d’élite DTXG

Le DTXG, acronyme de Diving & Threat Exploitation Group, est un groupe d’élite de « plongeurs démineurs » de la Royal Navy, c’est-à-dire d’hommes-grenouilles et d’experts en déminage sous-marin. Le groupe n’a été créé qu’au début de l’année 2022, quelques mois avant les attaques du Nord Stream, à la suite d’une restructuration et d’un changement d’image au sein de la Royal Navy qui a remplacé l’escadron de plongée de la flotte existant depuis longtemps par le DTXG.

Cette transformation unique en son genre a permis aux plongeurs-démineurs de la Royal Navy d’être les plus agiles, les plus létaux et les plus avancés sur le plan technique qu’ils aient jamais été, commente le commandant Sean Heaton à propos de la réorganisation.

Outre les tâches relativement moins spectaculaires telles que « l’entretien sous-marin d’urgence des navires de guerre », « le traitement des explosifs historiques et des explosifs improvisés au Royaume-Uni » et « le déminage des mers dans le monde entier », le groupe est également chargé de « mener des opérations spéciales discrètes ».

Nous reconnaissons et adoptons des technologies modernes et innovantes telles que les véhicules sous-marins autonomes et les véhicules télécommandés (connus sous le nom d’AUV et de ROV) pour mener des opérations et améliorer la formation, commente Carl Thomas, premier maître de l’équipe d’opérations spéciales Alpha Squadron du DTXG, qui se réjouit du fait que le groupe « continue d’évoluer et d’aller de l’avant ».

L’enquête sur le DTXG a été bloquée par le ministre de la Défense

Peu après la visite de Shelbrooke dans le port, beaucoup de choses se sont produites. Il a lui-même été licencié et Liz Truss a été contrainte de démissionner de son poste de Premier ministre britannique, ce qui fait d’elle le Premier ministre ayant exercé les fonctions les plus courtes de l’histoire du Royaume-Uni. Curieusement, le directeur du port a également été licencié. Au même moment, la Russie accuse officiellement des « spécialistes navals britanniques » d’être à l’origine des attaques, ce qui incite le Parlement britannique à lancer une enquête pour mettre en cause le DTXG, mais l’enquête est rapidement bloquée par Ben Wallace, alors secrétaire d’État à la défense.

Intrigué par ces coïncidences frappantes, mais soucieux de ne pas tirer de conclusions hâtives, Mortymer entame une lente, minutieuse et vaste opération de collecte de données. Grâce à son expertise en matière de collecte de données, il a commencé à rassembler des articles de presse, des annonces, des discussions, des images, des vidéos, des mentions de « Nord Stream », de « gaz russe » et d’autres mots-clés similaires, ainsi que diverses politiques gouvernementales et des dossiers juridiques relatifs aux gazoducs Nord Stream.

Après avoir effectué ce travail de base, qui a pris environ trois mois et qui, comme le souligne le chercheur, était entièrement légal et n’utilisait que des sources accessibles au public, il a analysé la manière dont les données correspondaient aux déclarations faites par les responsables gouvernementaux de ce qu’il considérait comme les 12 principaux pays soupçonnés d’être à l’origine des attaques, incluant la Russie, l’Ukraine, la Norvège, les États-Unis et le Royaume-Uni.

La théorie de Hersh « complémentaire mais non contradictoire »

En ce qui concerne la célèbre théorie de Seymour Hersh selon laquelle les États-Unis (ainsi que la Norvège) seraient les auteurs des attentats, Mortymer semble estimer que si les États-Unis étaient au courant des projets d’explosion de l’oléoduc, ils s’y sont finalement opposés et ont plutôt essayé d’aider les forces allemandes à protéger les oléoducs contre les attaques. Dans ce billet, Mortymer avance de nombreux arguments pour expliquer pourquoi la théorie de Hersh ne résiste pas à un examen approfondi. Par exemple, il trouve l’idée que des explosifs ont été placés pendant l’exercice BALTOPS 22 de l’OTAN « très étrange » parce qu’elle repose sur une « approche superficielle » plutôt que sur l’’approche souterraine’ que de nombreuses enquêtes officielles suggèrent comme étant la plus probable. Dans un autre billet, Mortymer écrit que « l’histoire et les données de Hersh peuvent être complémentaires, mais pas contradictoires » avec ses propres constatations et conclusions.

« Si mes conclusions sont justes, les États-Unis ont quitté la mer Baltique et les personnalités de l’UE, des États-Unis et de l’OTAN en ont été informées le 22 septembre. »

Une intersection notable entre les théories de Hersh et de Mortymer est un « cours d’enquête maritime post-explosion » qui a eu lieu fin janvier 2022 à la Naval Air Station Key West, en Floride, aux États-Unis. Au cours de ce stage, le DTXG d’Alec Shelbrooke a travaillé avec la section du FBI chargée de la lutte contre les engins explosifs improvisés (C-IED) et trois équipes de neutralisation des explosifs et munitions (EOD) de la marine américaine pour « étendre et développer leurs techniques d’exploitation post-explosion maritime grâce à sept jours d’enseignement en classe, de plongée et d’analyse d’études de cas stratégiques ». En d’autres termes, il s’agit d’un cours de médecine légale post-explosion sous-marine.

Les aspects pratiques du cours impliquaient que les participants prennent part à des simulations d’événements post-explosion sous-marins, recueillant des preuves à analyser dans une installation médico-légale mobile. Les aspects théoriques du cours ont consisté à participer à divers ateliers, comme celui tenu par le commandant du DTXG de la Royal Navy, le capitaine de frégate Sean Heaton.

Il explique qu’une enquête médico-légale implique non seulement des aspects techniques, mais aussi des techniques typiquement associées à toute scène de crime, telles que la collecte de preuves, l’interrogation de témoins et des déductions logiques sur les personnes et les éléments responsables des attaques.

Truss : « Nous coupons l’énergie toxique et les oléoducs »

Bien que rien de tout cela ne constitue une « preuve » comparable à un « pistolet encore chaud » Mortymer semble convaincu que l’hypothèse selon laquelle le Royaume-Uni, ou plus précisément des éléments du gouvernement Truss, sont à l’origine des attaques contre Nord Stream est celle qui correspond le mieux aux données disponibles. Dans ce contexte, il convient de noter les déclarations faites par Liz Truss à l’Assemblée générale des Nations unies le 21 septembre 2022, cinq jours seulement avant les attentats :

« Nous coupons l’alimentation toxique et les pipelines des régimes autoritaires et nous renforçons notre résilience énergétique. Nous ferons en sorte de ne pas être contraints ou lésés par les actions inconsidérées d’acteurs malhonnêtes à l’étranger. »

Après avoir assisté à une réunion avec l’administration Biden le lendemain, Truss est entré inopinément dans la clandestinité, pour réapparaître trois jours après les attaques contre Nord Stream.

Le même jour, selon Mortymer, le Royaume-Uni devenait un exportateur net d’énergie pour la première fois en 44 ans.




Testament philosophique d’un médecin de campagne

[Source : dr.moulinier.fr]

Par Dr Didier Moulinier

Chers amis et affiliés,

Repose parmi nous maintenant dans la place centrale de cette église, Édith Moulinier, notre mère, grand-mère et arrière grand-mère.

Elle allait avoir 90 ans.

Notre mère était un personnage haut en couleur de notre village.

Malheureusement, il m’a fallu attendre les derniers jours de sa vie pour commencer à la comprendre complètement.

Je viens de prendre conscience en préparant ce discours que nous avions été victimes dans notre famille d’un grave problème de communication dans les deux sens.

Notre mère avait beaucoup d’amour vis-à-vis de sa famille, mais toute sa vie elle n’a jamais su ou pu trouver le bon moyen de nous le témoigner !

De par mon métier j’ai bien conscience que nous approchons de plus en plus de la mort et de ce fait j’ai décidé de vous présenter :

« Mon testament philosophique »

Je donnerai à tous les membres de ma famille une copie de ce texte et ainsi le jour où je viendrai jouer mon dernier rôle au pied de l’autel de cette église cela leur évitera d’écrire un nouveau texte !

Pour mieux comprendre mes propos, il faut nous replonger dans l’histoire de notre commune et donc reprendre rapidement l’historique de notre village.

Dès notre enfance, comme nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents, nous avons, pour la majorité des habitants, connu et subi les difficultés de la pauvreté.

D’ailleurs comme j’ai pu le vérifier sur les photos d’école très anciennes qui remontaient jusqu’à notre grand-père maternel Lolo, la seule différence par rapport à celle de notre enfance était la qualité des photos, mais nous avions peu ou prou les mêmes apparences. Pour reprendre les propos du « grand philosophe » de Braud et Saint Louis, Raymond Urquiola Dit Youle :

« o l’était tous des Bestiards et des sotiards y comprenant reune à reune »… en parlant des gens du village (patois charentais)…

Nous avons eu, avec mon frère, la joie de voir arriver dans notre village, l’eau courante qui nous a permis de découvrir les douches individuelles après n’avoir connu que les douches collectives du village sous la surveillance du garde champêtre.

Et enfin de se débarrasser des cabanes au fond du jardin avec tous leurs inconvénients…

Le chauffage au mazout qui nous a permis d’avoir des maisons moins froides l’hiver, la machine à laver le linge et le frigo qui ont considérablement changé la qualité de vie des femmes du village.

La télévision, en noir et blanc dans un premier temps, qui nous permettait de nous réunir à plusieurs chez les rares voisins qui disposaient d’un téléviseur. De même que le téléphone qui au début n’était présent que chez une seule habitante de Bouinot, le deuxième se trouvant au bar café de notre ami à tous, Mr C.

Pour s’en sortir, les habitants de Braud n’avaient pas d’autres alternatives que de travailler durement dans les fermes et de s’entraider.

La vie du village était rythmée par les 3 fondamentaux : l’école, le bistrot + chai de Lolo, mon grand-père maternel et de ses copains ; la pierre angulaire était constituée par l’église du village en binôme avec la mairie.

Je suis sur la photo, à vous de me trouver…

De mon côté, j’avais compris rapidement que le seul moyen de m’en sortir c’était d’accumuler un maximum de connaissances à l’école. Ce fut un bonheur extraordinaire dès que j’ai su lire et écrire grâce à de vraies institutrices comme Mme Joubert et Mme Salzat qui savaient exercer avec efficacité leur autorité et dispenser un enseignement intelligent et efficace bien éloigné de la théorie du genre et autres conneries… Je me suis débrouillé très rapidement à récupérer chez nos voisins et amis un maximum de livres que je dévorais avec passion.

Tout le village vivait au rythme du diapason mis en place par l’église avec ses cloches et des coups de gueule de notre grand-père pour commander son cheval dans les travaux des champs. À l’époque, nous n’avions pas conscience de l’espace de liberté dans lequel nous vivions enfants. Nos parents nous laissez aller dans les bois et les marais sans aucune crainte, car ils savaient qu’il y avait toujours un voisin qui pouvait nous porter assistance, aucune maison n’était fermée à clé, nous n’entendions jamais parler comme maintenant de harcèlement dans les cours de récréation et s’il y avait un contentieux cela se réglait entre nous par quelques coups de poings et de pieds sans conséquences graves.

La majorité des enfants du village comme mon frère et moi se sont retrouvés d’ailleurs dans cette église de Braud et saint Louis comme enfants de chœur. Nous nous retrouvions ainsi tous aux cours de catéchisme avec l’abbé Rale, qui portait bien son nom et savait nous faire rêver en évoquant avec sa fougue habituelle le passage de David terrassant Goliath avec sa fronde. D’ailleurs, nous possédions tous des frondes de fabrication maison.

Ainsi s’écoulait le temps, au rythme des saisons et du tambour du garde champêtre local, Mr Gourde…

qui portait bien son nom comme nous pouvions le constater quand il avait fait un passage trop prolongé dans le chai de Lolo dans notre village et qu’il en repartait le béret de travers et le vélo zigzagant dangereusement.

Quand on regarde les photos d’école et celles de notre mère et de notre oncle, on voit finalement peu de différence avec celles de mon frère ou moi.

Quand j’étais enfant de chœur, nous nous retrouvions au moment de la messe derrière le curé et l’autel.

De notre position, nous avions ainsi une vue plongeante sur la quasi-totalité du village présente pour la messe dominicale. À chaque fois, nous assistions toujours au même rituel pendant la messe : au moment de l’élévation, venait se retrouver toujours le même groupe d’hommes au fond de l’église, debout le béret à la main avec notre grand père Lolo qui occupait la place centrale. À la fin de l’élévation, tous ces hommes sortaient ensemble de l’église pour se retrouver séance tenante au bistrot en face de l’église.

C’était la bande à Lolo, à savoir Turco, Titi l’oncle Acier et d’autres qui se revendiquaient « libres penseurs ». Malheureusement beaucoup d’eux revenaient à bon port dans un triste état, car ils avaient souvent eu beaucoup trop soif !

Pour tout le monde, la vie était dure moralement et physiquement et rendait obligatoire la solidarité, avec quelques difficultés inhérentes à cette promiscuité qui faisait que tout un chacun connaissait parfaitement ce qui se passait dans chaque famille du village. C’est ainsi que tout le monde savait qui couchait avec qui, mais tout le monde s’arrangeait à sa guise, voire en plaisantait. Nous avions eu la chance d’avoir notre grand-mère « Mamie Charron » qui portait très bien son prénom de Marie, car elle était une championne de l’amour et de la tendresse. Finalement, notre mère a peut-être été prise de vitesse avec sa propre mère et dans le domaine de la tendresse elle s’est contentée de laisser faire à sa place notre Mamie Charron.

Dans ce milieu de vie où les conditions étaient dures, avec le recul je comprends mieux maintenant le cours des évènements familiaux. J’étais à ce moment-là un « parfait rat des champs », mais dès que j’ai pu, je me suis vite transformé en rat des villes. Passons sans tarder à mon testament philosophique : Par 7 fois dans ma vie, j’ai loupé mon examen de passage vers la mort suite à des accidents de sport puis de santé. Sachez que depuis de nombreuses années je n’ai plus peur de cette vieille compagne qu’est la mort, car j’ai compris et accepté qu’elle faisait totalement partie de la vie.

Je suis devenu comme mon grand père Lolo à savoir que je crois toujours en Dieu, mais je ne crois pas en la robe noire, robe noire qui est de plus en plus rare maintenant. Durant ces épreuves, j’ai eu la chance de vivre 3 expériences mystiques après avoir eu par 3 fois des contacts bien réels de l’Esprit saint ou de la vierge Marie ou de Dieu. Je souhaite à chacun de connaître un jour cette bouffée d’amour intense, difficilement descriptible et qui vous apporte instantanément une immense sérénité. Ce serait trop long de vous narrer ces évènements dans le détail. Je suis convaincu que la mort est une nouvelle naissance, mais dans une autre dimension. La suite je ne la connais pas pour l’instant, mais j’espère malgré tout, pouvoir garder toute ma personnalité.

C’est en fait la grande inconnue !

Toute ma vie j’ai essayé de respecter ces différentes règles :

  • quand tu te lèves le matin, vérifie si tu peux te regarder sans honte dans la glace ;
  • refuse l’inacceptable, quel que soit le prix à payer ;
  • si ta cause est juste, mène ta quête jusqu’au bout et quand on te ferme la porte trouve par tous les moyens un autre moyen de passer quand même !

Avec le recul, je dois reconnaître que j’ai dû piquer ce comportement à ma mère qui l’air de rien a été une sacrée communicante !

En tout cas malgré nos différences manifestes entre mon frère, le maître de la technique comportementale de l’huître qui lui permet de se sortir de toutes les difficultés et de réussir à résoudre tous les problèmes en se refermant sur lui-même, et moi qui ferraille en permanence pour surmonter les obstacles, je suis fier de pouvoir vous certifier ce jour que nous avons pu mener ce combat pour soulager les souffrances de notre mère sans aucun conflit et si tant est que cela soit possible de se souder encore plus qu’avant. Je tiens à préciser que le plus dur à supporter pour nous dans cette évolution vers la déchéance de notre mère a été de constater la déshumanisation de notre société !

En tant que médecin, j’ai pu constater l’ampleur du désastre.

En effet, l’ensemble du système de santé vient de tomber sous un régime sataniste commandé par I.A., la soi-disant intelligence artificielle.

C’est ainsi que maintenant quand quelqu’un est hospitalisé, l’I.A. détermine combien de fric cette personne va pouvoir rapporter au système. Si l’hospitalisation se prolonge, intervient à ce moment-là la courbe Excel, et si le bilan comptable montre que les dépenses dépassent les profits espérés, alors le système s’arrange pour vous expulser en urgence de l’hôpital ou la clinique et vous renvoyer chez vous. Ceci est rendu possible, car la majorité des médecins reste derrière leur écran d’ordinateur, n’examinent jamais ou rarement leur patient et délègue ce job aux infirmières qui elles aussi délèguent leurs taches aux balayeurs et autres, car les infirmières restent, elles aussi trop souvent bloquées derrière leur ordinateur pour faire les commandes de produits et prendre des rendez-vous.

Finalement, ce sont les cadres administratifs qui gèrent le côté médical, et tout ce petit monde s’arrange à truquer les rapports informatiques pour faire plaisir à l’ARS. Ce système continue aussi pour les infirmières à domicile recrutées, car avant de prendre la moindre initiative elles se réfèrent systématiquement et uniquement aux données informatiques transmises par l’hôpital et pour éviter de se fâcher avec leur agent payeur, à savoir le nouveau Satan, l’ARS, elles truquent elles-mêmes leur rapport écrit sur leur cahier de liaison.

C’est ainsi que le jour de son décès j’ai pu retrouver ma mère en état de pré agonie, complètement déshydratée, incapable de déglutir, alors que le rapport de l’infirmière locale faisait une description tout autre puisque selon elle, ma mère l’aurait reconnue, aurait pu boire au verre sans problème ce jour-là. Ces propos ne pouvaient être que mensongers, car j’étais arrivé quasiment en même temps que cette infirmière, le matin du jour de son décès.

La veille de ce jour, j’avais avec fermeté demandé à l’infirmière de réhydrater ma mère et j’avais envoyé une ordonnance pour officialiser ma prescription. Sans rentrer dans les détails techniques qui confirment la bêtise du système, l’infirmière incompétente et dangereuse avait refusé de poser la réhydratation prescrite, car la pharmacie n’avait pas pu lui délivrer la totalité des produits prescrits. Comme cela allait, dixit la même incapable, à l’encontre des fameuses recommandations à la con de l’ARS, l’infirmière s’y était refusée et avait donc passé outre ma prescription alors que la pose de ce type de perfusion était pratiquée sans risque depuis plus de 40 ans. Elle a donc préféré laisser notre mère crever de soif toute une nuit, ce qui explique l’état catastrophique dans lequel je l’avais trouvée le mardi matin 27 juin 2023 et qui n’avait rien à voir avec la prose angélique du cahier de liaison de la journée. La meilleure preuve que mon diagnostic du matin était fondé c’est que 5 heures après mon arrivée notre mère décédait le 27 juin 2023 à 15 h 20 en présence de toute sa famille. Bien évidemment, mon frère a en sa possession toutes les preuves de ce que je dénonce en ce jour ! Je ne supporte pas tous ces mensonges et ce manque d’humanité. Sur le plan médical, je savais depuis 1 mois que nous étions arrivés à une issue qui ne pouvait être que fatale pour ma mère. Notre société s’effondre dans ses fondamentaux à cause de la lâcheté de 80 % de la population mondiale et de la majorité du monde médical.

Alors de grâce, arrêtez d’écouter les merdias. Vous êtes revenus à une situation similaire à celle de l’occupation allemande en 1940 en étant prêts à dénoncer vos voisins, prêts à envoyer les rebelles à la DOXA dans des camps de concentration.

Vous avez accepté l’inacceptable. Vous avez laissé tuer vos parents hospitalisés qui sont morts euthanasiés ou en leur brûlant les poumons en leur faisant respirer de manière criminelle de l’Oxygène à un débit mortel de 40 et 60 litres par minute ou en acceptant de ne plus aller les voir dans les EPAHD.

Vous avez accepté de vous laisser fermer vos gueules par le port d’un masque totalement inefficace et inutile face à un virus. Vous avez refusé d’écouter les vrais médecins qui vous ont expliqué que pour visualiser un virus il faut un microscope électronique, car un virus est si petit qu’il ne peut pas être visible en microscopie optique et passe de par sa taille obligatoirement à travers un masque en papier et que par conséquent un masque en papier se trouve dans l’impossibilité technique de vous protéger contre un virus.

Je tiens à vous préciser que notre mère à toujours refusé de se faire injecter ce traitement expérimental présenté de manière mensongère comme un vaccin protecteur contre le covid et dont les effets secondaires gravissimes et meurtriers continuent à rester cachés par les autorités officielles malgré tous les témoignages indiscutables.

Comme beaucoup d’autres et comme ma belle-mère qui vient de décéder à l’âge de 97 ans, elles n’ont jamais eu le covid ni reçu le pseudo vaccin. Alors, réveillez-vous, si c’est possible encore, car la majorité d’entre vous a été lobotomisée et préfère traiter les lanceurs d’alertes de complotistes. On vous a menti en permanence, car les statistiques démontrent que le covid n’a pas tué plus de gens que la grippe.

Par contre nous avons les preuves que les effets secondaires du pseudo vaccin covid sont en train de tuer plus ou moins vite, plus de gens que le covid n’en a tués !

Arrêtez d’avoir peur de votre ombre !

À l’époque de vos pères et grands-parents, tous les villages auraient pris les faux, les fourches et les fusils pour aller libérer nos vieux dans les EHPAD.

Pour conclure, relisez les évangiles, la Bible, et le Coran si comme moi vous êtes curieux et vous y trouverez des réponses à vos angoisses existentielles.

Oubliez ces conneries abominables de distanciations, de masques et de lavages de mains.

Débarrassons-nous des normes européennes mises en place par des dirigeants corrompus qui nous empêchent de plus en plus de vivre normalement.

Buvons un bon coup à l’amitié (avec modération…), mais avec beaucoup de convivialité.

Dr Didier Moulinier




De l’euthanasie à l’aide à mourir, on supprime les mots, mais pas l’acte tabou, ni la crainte d’un glissement éthique majeur

Par Nicole Delépine

« Mal nommer un objet c’est ajouter au malheur du monde », jugeait Camus. C’est nier notre Humanité.

Comment ne pas citer Camus devant ce trait de crayon sur le vrai sujet de l’euthanasie pour faire passer cette loi contraire au serment d’Hippocrate, auxquelles s’opposent les soignants depuis si longtemps, et dont des modèles de compréhension, de négociations, de complaisance même, avec les lois Léonetti successives ont été jusqu’à légaliser la sédation profonde irréversible, plus que discutable. Elles auraient dû clore le débat !

Mais l’approche des élections européennes mal parties pour Renaissance conduit le pouvoir à saisir n’importe quel prétexte, aussi sordide soit-il, pour détourner l’attention des vrais enjeux que sont la sortie de l’UE, le Frexit et l’envoie de nos enfants en Ukraine comme soldat dans un conflit qui ne nous concerne pas. La ficelle est grosse, mais marche habituellement. Rajoutons que les préoccupations morbides du président et de son entourage, leurs rêves de société de pulsion de mort dont témoigne la constitutionnalisation de l’avortement, coïncident avec ses enjeux électoraux.

Le débat de la fin de vie, soulevé à nouveau par ce projet de loi sur l’« aide à mourir » a été exploré largement depuis deux décennies et traité dans la législation française, par les lois Leonetti et Claeys-Léonetti.1

La loi Leonetti

La loi Leonetti a été votée en avril 2005, soit près de vingt ans. Cette loi encadre les conditions de fin de vie et interdit l’« acharnement thérapeutique ». Elle affirme également le droit au soulagement de la souffrance, même au risque d’abréger la vie.

Elle dispose que les actes médicaux « ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable » et « lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris ». Cette mesure peut s’effectuer soit à la demande du patient, s’il est en état de manifester sa volonté, soit sur décision du médecin dans le cadre d’une procédure collégiale qui permettra de prendre l’avis de tous, y compris celui du patient dans le cas où il a laissé des directives anticipées ou désigné une « personne de confiance » pour informer de ce choix. Ces dispositions sont non contraignantes pour les médecins.

Une nouvelle fois, on utilise l’euthanasie pour détourner l’attention, et au passage ajouter au mal-être des soignants.

« À peine dévoilé, le projet de loi portant sur la fin de vie présente déjà des obstacles. » C’est en tout cas ce qu’affirme Jean Leonetti, coauteur de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie adoptée en 2016. « On va avoir d’énormes difficultés dans l’application de la loi », a déclaré le maire d’Antibes sur France Culture, le 11 mars 2024.

Des propos qui interviennent au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron, dans un entretien aux journaux La Croix et Libération, des grands contours du projet de loi, qui s’appuie sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et sur les travaux de la convention citoyenne qui s’est prononcée en avril dernier. Le texte « ouvre la possibilité de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes », à savoir être majeur, atteint d’une maladie incurable, mais capable d’un discernement plein et entier, a dévoilé le chef de l’État. L’examen du projet de loi débutera à l’Assemblée nationale le 27 mai, a annoncé lundi Gabriel Attal ».2

La fin de vie n’autorise pas le « en même temps ».

Emmanuel Macron, dans un entretien à La Croix et Libération, a détaillé les contours de la future loi visant à donner la possibilité de mourir aux malades en fin de vie. » Soucieux de ne pas déplaire à ceux qui sont opposés à l’euthanasie, notamment la majorité des soignants les responsables religieux, il joue sur les mots, et entretient des confusions qui brouillent la manière dont ce projet peut être compris par les citoyens ».3

Mais ne nous y trompons pas, l’accélération du départ de cette terre des anciens ou de grands malades culpabilisés de leur « présence coûteuse, et de leur inutilité », est dans le viseur.

Cela avait commencé nettement dans les années 90 avec la volonté (déjà) de réduire les dépenses de santé, en particulier chez les retraités4.

Et c’est dans les années 2000 que des pédiatres cancérologues ont commencé à euthanasier des enfants en fin de vie (selon leurs critères et leurs protocoles thérapeutiques), en expliquant aux parents dans le désespoir que ce serait le mieux pour leur petit patient.5

Ils ont aussi commencé à inculquer des notions de mort aux adolescents et enfants cancéreux en leur faisant rencontrer en début de traitement et peu après la révélation du diagnostic d’autres enfants plus proches de l’issue fatale et qui allaient leur expliquer que tout allait bien se passer, psychologues aidant à cette manipulation (y compris pour des maladies curables, mais pour ces médecins cancer était égal à décès).

« Changement de paradigme de la pratique médicale au XXIe siècle. Modification consciente par les décideurs de la pratique par ex en cancérologie et subrepticement de façon autocrate et antidémocratique, sans débat de société.

Le plan cancer introduit clairement une “Acculturation” FAISANT PASSER DE LA MÉDECINE INDIVIDUELLE A UNE MÉDECINE DE GROUPE. ACCULTURATION DÉCIDÉE DE FAÇON UNILATÉRALE AUTORITAIRE ET SILENCIEUSE les créateurs du plan cancer (quelques personnes de fait) et leurs soutiens politiques ont introduit un CHANGEMENT MAJEUR dans nos pratiques médicales et dans nos objectifs : Le malade n’est plus l’objectif central et l’intérêt du groupe prédomine.

Ceci est contraire au code de Nuremberg et à la déclaration d’Helsinki y compris dans sa dernière version qui stipule que “la recherche ne doit jamais passer avant l’intérêt du patient.” »

La grande période Rivotril d’avril 2020 initiée par le Premier ministre Édouard Philippe sous prétexte de plandémie organisée6, et son décret honteux a vidé les EHPAD et amélioré les finances des caisses de retraite. Ce décret est toujours valable et certains médecins continuent d’y recourir7.

Mais cela ne suffit certainement pas à une équipe mondialiste soumise au projet de dépopulation. L’accumulation des projets mortifères comme l’injection expérimentale à grande échelle d’un produit dangereux, la constitutionnalisation de l’IVG, la faible répression de l’usage de drogues toxiques, comme les morphiniques responsables chaque année aux USA de plus de morts que la guerre du Vietnam, la pénurie organisée de médicaments, la casse programmée du système de santé qui aboutit à plus de 200 morts aux urgences en deux mois, et la suppression rapide de plus de cent services de soins palliatifs en peu de temps, en sont quelques exemples.

Il est clair que contrairement aux mensonges médiatiques répétés, un malade qui souffre atrocement et sans espoir d’amélioration peut, en 2024, être soulagé, voire de façon définitive, s’il choisit la sédation irréversible autorisée dans la dernière version de la loi Leonetti-Clayes. Mort désirée autorisée par la loi. Que leur faut-il de plus, sinon une grande propagande médiatique, pour recruter plus de candidats, comme pour l’avortement et sa constitutionnalisation ? Le régime de retraite y gagnera, mais certainement pas notre Humanité.

Les soignants sont encore vent debout contre cet élargissement et cette publicité pour cette mort dite assistée.8 Comme nous l’avons écrit à de multiples reprises depuis les années 2000, le médecin, l’infirmier ne peuvent à la fois soigner et tuer !9 Imaginez votre propre regard si le soignant qui entre dans votre chambre avec une seringue ou des comprimés vous dit « ça va aller, tout va bien se passer… » sans que vous sachiez s’il vient vous soigner ou vous achever. C’est absolument impossible, inacceptable pour notre relation soignant-soigné dont le pilier doit déjà être la confiance absolue.

Sans parler des dérives inéluctables dont nombreux d’entre nous ont parlé. 10

Qu’ils embauchent des bourreaux bureaucrates extérieurs au monde médical s’ils y tiennent, mais jamais des soignants ! Et quand on ne comprend pas, il faut chercher l’argent ! Ne l’aurait-on pas trouvé ? Au moins aux USA 11 :

Le sénateur américain de Floride Marco Rubio, rejoint dans sa démarche par les sénateurs Ted Cruz, J.D. Vance, Josh Hawley et Mike Braun, a envoyé une lettre aux laboratoires Pfizer pour demander des explications sur les subventions que ceux-ci auraient accordées à Dying with Dignity Canada (« Mourir dans la dignité Canada », DWDC). Cette association fait la promotion du suicide assisté et de l’euthanasie et le sénateur s’intéresse à la question dans la mesure où Pfizer a reçu des millions de dollars de la part du contribuable américain.

« Un rapport récent a révélé l’aide financière apportée par Pfizer à l’organisation qui milite notamment pour l’accès des mineurs de plus de 12 ans à l’euthanasie, alors que le Canada compte déjà près de 50 000 victimes de cette forme d’assassinat légal depuis sa dépénalisation en 2016, et que sa fréquence ne cesse de croître » indique le site reinformation.tv.

Même des macronistes comme l’ancien ministre de la Santé rechignent : « Ne faites pas de l’acte de tuer un acte médical », a rétorqué l’ancien ministre de la Santé François Braun dans les colonnes de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles :

« On ne peut effectivement pas se cacher derrière la sémantique. On parle de mort. Quelles que soient les circonvolutions, à la fin, il s’agira de donner ou non la mort », martèle l’ancien ministre, qui juge cette initiative « prématurée ».

À ses yeux, « tout l’enjeu » se décline prioritairement autour des soins palliatifs.

Du fait notamment d’une répartition inégale des structures spécialisées sur le territoire et de soignants en nombre insuffisant, seuls 30 % des patients qui en auraient besoin ont accès à des soins palliatifs en France, selon laSFAP Société française d’accompagnement et de soins palliatifs. Constat similaire du côté de la Cour des comptes. Dans son rapport remis en juillet 2023, la juridiction écrit que les besoins estimés de soins palliatifs « ne seraient couverts qu’à hauteur de 50 % ». De quoi faire dire à la controversée Convention citoyenne sur la fin de vie que le pays, confronté à un vieillissement de sa population n’est toujours « pas à la hauteur des enjeux », se prononçant donc pour leur renforcement en vue d’une meilleure égalité d’accès en application de la loi Claeys-Leonetti ».

« Une logique extrêmement dangereuse »

C’est pourquoi « il ne faudrait, à aucun moment, faire évoluer la loi sur la fin de vie parce qu’on est défaillant au niveau des soins palliatifs », tient à faire valoir le médecin urgentiste : « Il y aurait un vrai risque de dérive en effet de se décharger du développement de ces soins parce qu’on autoriserait le suicide assisté ».

François Braun, qui explique voir depuis des décennies « la mort sous toutes ses formes » dans le cadre de son activité, rappelle que rares sont les patients ne revenant pas sur leur décision de se donner la mort une fois pris en charge par une unité de soins palliatifs, dont le rôle est justement « d’atténuer les souffrances ».

« C’est là-dessus que le politique doit porter tous ses efforts, car c’est là-dessus que les soignants exercent pleinement leur rôle. »

« La médecine, ce n’est pas la société. Si cette dernière veut légaliser le suicide assisté ou l’euthanasie, j’ai envie de leur dire, faites-le, mais sans nous! Laissez-nous en dehors de tout cela. Arrêtons de tout légiférer, surtout sur des questions aussi périlleuses, et faisons confiance aux médecins. Que la société évolue comme elle l’entend, mais de grâce, écoutez les soignants. Écoutez leurs arguments. Ne faites pas de l’acte de tuer un acte médical»

Treize organisations professionnelles et sociétés savantes représentant 800 000 soignants ont signé en février 202312 un texte proclamant d’une seule voix leur refus de participer à une « aide active à mourir ». Elles expliquaient en quoi leur métier est « incompatible avec la pratique d’une mort médicalement administrée » et un projet de loi qui constituerait « un glissement éthique majeur » venant tout bonnement « bouleverser la définition du soin ».

Un appel qui sonne comme un avertissement au chef de l’État

Injecter une substance létale à un patient serait « un glissement éthique majeur » qui viendrait « bouleverser la définition du soin » et « fragiliser des équipes », alertent ces soignants dans une réflexion éthique d’une vingtaine de pages.

Dans ce document, ils ont choisi de se confronter aux conséquences concrètes du suicide assisté et de l’euthanasie sur leur métier, pour comprendre ce qu’ils seraient susceptibles d’accepter ou non.

« La crainte de transformer le sens de notre métier »

N’oublions pas l’écrivain Michel Houellebecq qui met en garde notre civilisation contre cette dérive majeure13 14

« Alors que la convention citoyenne sur la fin de vie vient de rendre les conclusions de ses travaux, Le Figaro, publie en exclusivité la version française de la tribune écrite par l’auteur de Soumission pour le magazine américain Harper’s.

Commençons par un bref paragraphe méchant. Guy Debord a choisi le suicide à l’ancienne. Jean-Luc Godard — “le plus con des Suisses pro-chinois”, pour reprendre l’amusante formule situationniste — s’est tourné vers le suicide assisté. Le prochain provocateur de génie optera, n’en doutons pas, pour une euthanasie médicalisée. Comme on dit, le niveau baisse ».

J’ai personnellement exercé cette vocation avec bonheur pendant près de 50 ans pour sauver des vies et soulager les malades, et non pour les tuer. Je respecte le serment d’Hippocrate qui stipule :

« Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ».

L’accepter c’est rompre le contrat moral fondamental qui lie le médecin à son malade et constitue le fondement du lien de confiance qui les lie.

Que la société accepte que certains recourent au suicide assisté, c’est son problème, mais en aucun cas elle ne peut demander aux médecins de le faire, car c’est totalement contraire à leur nature. Les soignants ne peuvent devenir ainsi des bourreaux officiels.





Les laboratoires Pfizer accusés de donner des subventions au lobby de l’euthanasie et du suicide assisté

[Source : reinformation.tv]

Par Jeanne Smits

Le sénateur américain de Floride Marco Rubio a envoyé une lettre aux laboratoires Pfizer — connus pour leurs « vaccins » génomiques anti-covid — le 28 février dernier pour demander des explications sur les subventions que ceux-ci auraient accordées à Dying with Dignity Canada (« Mourir dans la dignité Canada », DWDC). Cette association fait la promotion du suicide assisté et de l’euthanasie. La question intéresse l’élu, qui a été rejoint dans sa démarche par les sénateurs Ted Cruz, J. D. Vance, Josh Hawley et Mike Braun ainsi que les représentants Brad Wenstrup et Chris Smith, dans la mesure où Pfizer a reçu des millions de dollars de la part du contribuable américain.

Un rapport récent a révélé l’aide financière apportée par Pfizer à l’organisation qui milite notamment pour l’accès des mineurs de plus de 12 ans à l’euthanasie, alors que le Canada compte déjà près de 50 000 victimes de cette forme d’assassinat légal depuis sa dépénalisation en 2016, et que sa fréquence ne cesse de croître.

D’où viennent les subventions de Pfizer au lobby de l’euthanasie ?

La lettre des élus a été adressée au PDG de Pfizer, le Dr Albert Bourla, et souligne que la pratique de la « mort médicalement assistée » est en contradiction avec l’objectif affiché de Pfizer, qui est de « réaliser des innovations pour changer des vies ».

« Pfizer ayant reçu des millions de dollars du contribuable américain pour développer des traitements et mener des recherches médicales, l’entreprise doit faire preuve d’une totale transparence vis-à-vis du gouvernement fédéral et du public américain quant à sa position sur la mort médicalement assistée », affirme-t-elle.

Pfizer bénéficie d’importantes subventions de l’administration américaine

Les sénateurs et représentants ont demandé à Pfizer de fournir des réponses précises aux questions suivantes :

  • – Des fonds du contribuable américain ont-ils été utilisés pour effectuer le don au DWDC ? Si ce n’est pas le cas, de quelle source provenait ce don ? Pourquoi un tel don a-t-il été fait par Pfizer et non par ses actionnaires individuels ?
  • – Quelle est la position officielle de Pfizer sur la « mort médicalement assistée » ?

    • Si Pfizer soutient la « mort médicalement assistée », soutient-elle aussi la position de DWDC selon laquelle les mineurs ont la capacité mentale de consentir à la « mort médicalement assistée » ?

      • Dans l’affirmative, Pfizer l’a-t-il fait savoir à ses actionnaires ?

    • Si Pfizer ne soutient pas la « mort médicalement assistée », s’engagera-t-il publiquement à cesser de faire des dons au DWDC et à d’autres groupes similaires qui soutiennent la « mort médicalement assistée » ?

  • – Pfizer fabrique-t-il et (ou) vend-il actuellement des produits qui sont utilisés (qu’ils aient été prescrits ou non) pour la « mort médicalement assistée » aux États-Unis ou ailleurs ?

    • Dans l’affirmative, Pfizer soutient-il des groupes tels que le DWDC afin d’accroître la demande de ses produits sur le marché ?

  • – Quels sont les critères utilisés par Pfizer pour choisir les bénéficiaires de ses dons ?
  • – Quel est le montant total des dons de Pfizer aux groupes de défense de la « mort médicalement assistée » au cours des dix dernières années ?
  • – Pfizer continuera-t-il à faire des dons au DWDC, ou à d’autres groupes de défense de la « mort médicalement assistée » cette année ?
  • – Pfizer a-t-il déjà utilisé ses dons à DWDC, ou à des groupes similaires, pour justifier une notation positive en matière environnementale, sociale et de gouvernance d’entreprise (ESG) ?

    • Dans l’affirmative, Pfizer considère-t-elle la « mort médicalement assistée » comme une méthode légitime pour lutter contre le changement climatique, les défis environnementaux ou les problèmes sociaux ?

Le président de Euthanasia Prevention Coalition, Alex Schadenberg, s’est réjoui de cette initiative et a demandé aux élus de lui communiquer la réponse de Pfizer… si Pfizer répond.




Jacques Myard détaille l’illégalité et l’inconstitutionnalité de l’accord avec l’Ukraine

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

L’accord avec l’Ukraine pouvait-il être signé par le Président de la République sans autorisation préalable de l’Assemblée Nationale ? Peut-il entrer en vigueur sans un vote formel de ratification ? Son contenu viole-t-il non seulement notre Constitution, mais aussi les traités sur le droit de la guerre dès lors qu’il prévoit la confiscation des avoirs privés russes ? Jacques Myard nous dresse ici un plaidoyer implacable contre les forfaitures commises par le Président de la République dans ce dossier, c’est-à-dire par le passage en force d’un texte en violation de notre Constitution. Il est évident que, face à un tribunal, ce traité n’aurait aucune valeur juridique…

Dans cette très importante interview de Jacques Myard, qui soulève des arguments juridiques peu contestables, on retiendra plusieurs éléments qui semblent condamner lourdement l’accord bilatéral avec l’Ukraine :

  • la Constitution n’autorise pas le Président de la République à signer seul un traité. Il ne peut le faire sans autorisation préalable de l’Assemblée Nationale…
  • ce traité impliquant des dépenses, il doit forcément être soumis à un vote de ratification en bonne et due forme. L’invocation de l’article 50 est ici un cas de forfaiture
  • le traité par lui-même prévoit la confiscation de biens privés, ce qui est contraire à notre bloc de constitutionnalité, mais aussi aux traités sur le droit de la guerre
  • la valeur juridique du traité paraît bien faible
  • il semble être une traduction d’un texte anglais… le Quai d’Orsay ne l’a même pas relu !
  • Le Président de la République se rend coupable de forfaiture, au sens juridique du terme, ce qui constitue un motif de destitution…

On rappellera ici les termes de la Constitution de 1958 :

Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire au sens de l’article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité.

Article 50-1 de la Constitution

Le Président de la République négocie et ratifie les traités.

Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d’un accord international non soumis à ratification.

Article 52 de la Constitution

Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.

Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés.

Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées.

Article 53 de la Constitution

Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le président de l’une ou l’autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu’un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l’autorisation de ratifier ou d’approuver l’engagement international en cause ne peut intervenir qu’après la révision de la Constitution.

Article 54 de la Constitution




Message du général Coustou pour la paix




Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« Lhaptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

11

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.





Fin de vie : une « loi de rassemblement » qui suscite la colère

[Source : genethique.org]

[Voir aussi :
Dans le monde inversé macronien, que signifie « Renaissance » ?]

Après l’entretien du président de la République annonçant le prochain examen du projet de loi sur la fin de vie (cf. « Une forme de nihilisme désormais présent au sein même de l’État » : après l’IVG, Emmanuel Macron reprend le dossier de la fin de vie), le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué que le premier examen du texte par les députés en séance plénière aurait lieu le 27 mai. Les sénateurs devraient, eux, être saisis du texte « après l’été », a précisé la ministre des Relations avec le Parlement, Marie Lebec. Les soignants réunis au sein du collectif sur la fin de vie1 dénoncent « un calendrier indécent », alors que « ceux qui devront appliquer cette loi n’ont jamais été associés à sa rédaction et n’ont pas été consultés sur un texte à l’évidence déjà rédigé » (cf. Projet de loi fin de vie : les soignants ont l’impression de se « faire marcher dessus »).

« Le gouvernement a fait le choix de la brutalité »

« Supprimer les malades pour supprimer le problème à moindre coût, voilà ce qu’en somme propose cette annonce », dénoncent-ils dans un communiqué, témoignant de leur « consternation, colère et tristesse ».

Pour le collectif, cette annonce atteste d’un « aveuglement sur les conditions de l’élaboration du texte ». « Le gouvernement a fait le choix de la brutalité en ignorant la parole des soignants, qui n’ont pas été consultés depuis septembre dernier », dénoncent-ils (cf. Projet de loi sur la fin de vie : « le mépris affiché à l’égard de soignants désormais qualifiés de “secouristes à l’envers” »).

Les professionnels s’insurgent également contre « un mépris du travail des soignants ». En effet :

« Le président annonce “une vraie révolution d’humanité et de fraternité en action”, et prend comme exemple de l’obligation d’aller à l’étranger des patients atteints de cancer en phase terminale, sans reconnaître l’engagement quotidien auprès de ceux qui vont mourir ».

« L’aide à mourir, c’est ce que nous faisons. Dire que par ce texte nous allons découvrir la fraternité, c’est méprisant pour le travail que nous effectuons », insiste Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP).

Un bouleversement qui n’est pas assumé

Le collectif pointe en outre « une confusion lexicale regrettable » quand le président retient le terme d’« aide à mourir », « en n’assumant pas que les options retenues relèvent de l’euthanasie et du suicide assisté ». Ainsi :

« Ce projet de loi va bouleverser la notion du soin sans que ce soit assumé, puisque le président de la République évoque pour en parler les termes de fraternité et de solidarité », dénonce Claire Fourcade. « Il ne dit d’ailleurs pas un mot des réticences exprimées par une immense majorité de soignants ».

(cf. 800 000 soignants s’opposent à l’euthanasie)

Or :

« Nous soignants ne voulons pas avoir à décider de qui doit vivre et de qui peut mourir. Nous ne voulons pas de ce pouvoir de décision. »

« Ce n’est pas un projet de loi sur “l’aide à mourir” mais plutôt sur le “faire mourir” », analyse la présidente de la SFAP. « Je ne sais pas pourquoi on a tant de mal à mettre des mots, s’interroge-t-elle. Si ces mots paraissent difficiles à écrire dans une loi, c’est bien que le geste est difficile. Peut-être trop difficile pour pouvoir être nommé et assumé politiquement. »

(cf. Euthanasie : « ce n’est pas le mot qui est violent, c’est bien l’acte qu’il désigne »)

Le projet de loi dénoncé sur le fond et sur la forme

Le collectif de soignants dénonce « un modèle ultra-permissif » qui « emprunte à toutes les dérives constatées à travers le monde », y ajoutant « l’administration da la substance létale par un proche ». Ce qui n’est fait nulle part.

L’annonce manifeste également « une méconnaissance de l’ambivalence du désir de mort » pointe le collectif, faisant référence aux délais envisagés.

« Le président a précisé que les patients qui demanderaient une aide à mourir auraient 48 heures de délai avant de voir un médecin, rappelle Claire Fourcade. Le rendez-vous pourrait être pris plus rapidement que pour la plupart des gens qui ont besoin d’être soignés, s’indigne-t-elle. La décision collégiale devrait ensuite être prise en 15 jours. Soit un temps équivalent à celui d’un délai de rétraction pour un prêt à la consommation… »

Le paravent des soins palliatifs

Les soignants sont également révoltés par les « annonces dérisoires sur l’accompagnement de la fin de vie ». « Le président de la République évoque un milliard d’euros de plus en dix ans, ce qui représente 6 % d’augmentation par rapport au budget actuel, soit à peine plus que l’inflation !, s’insurge la présidente de la SFAP. On nous promettait une révolution, je crains que ce soit à peine une évolution. » (cf.)Soins palliatifs : la promesse d’« une petite révolution », mais pas de moyens, et ce, « alors même que 50 % des patients n’ont pas accès à un accompagnement adapté, soit 500 personnes par jour » (cf. « On ne peut pas développer tout un discours sur les soins palliatifs et fermer une unité »).

En outre :

« Lier dans un même texte un volet sur la mort provoquée et un autre sur les soins palliatifs est une restriction à la liberté parlementaire, juge Claire Fourcade. Comment en effet ne pas voter un texte qui propose de développer les soins palliatifs, ce qui met tout le monde d’accord ? »

(cf. Projet de loi sur la fin de vie : « une manipulation sémantique, juridique et politique »)

« Avec ce projet de loi, il semble évident qu’il sera plus facile d’accéder à l’euthanasie qu’aux soins palliatifs pour un grand nombre de patients », dénonce-t-elle. Finalement, « il y [aura] une grande loi pour l’euthanasie et le suicide assisté, avec quelques dispositions mineures de soutien aux soins palliatifs », analyse également Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre et membre du conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF). « Cette inversion de ce qu’il nous avait annoncé est à la fois triste et préoccupante. »

L’indignation de l’Église

Emmanuel Macron « a reçu beaucoup de personnes, y compris les responsables de culte, c’est indéniable (cf. Diner à l’Élysée sur la fin de vie : “un sujet intimidant” ?). Mais il est habile aussi, estime le président de la CEF, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims. Il parvient à reprendre et à approprier au texte annoncé notre grand point d’insistance qui est la fraternité ». Or « appeler “loi de fraternité” un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie ».

« Je crois au caractère normatif de la loi, indique l’archevêque. Elle infléchit forcément les usages, les comportements, les manières de penser : au cœur de notre système de santé, il y aurait désormais ce possible, tellement plus facile et moins coûteux que tout le reste. »

Comme le collectif de soignants, l’Église se préoccupe des plus vulnérables. «On a l’impression que dans la start-up nation, les personnes non productives n’ont plus le droit de cité », s’indigne Mgr Rougé. Le président de la CEF abonde :

« Je suis stupéfait que les EHPAD soient mentionnés parmi les lieux possibles. Comment réagiront les autres résidents ? À quel double jeu veut-on contraindre les personnels soignants ? »

Un choix de société

« Il n’y a pas besoin d’être chrétien pour penser qu’une société se grandit en refusant de donner la mort et en mobilisant ses forces pour accompagner chacun jusqu’au bout de sa vie, souligne le représentant des évêques. Il n’y a pas besoin d’être chrétien ni même de croire en Dieu pour comprendre le danger qu’il y a à ce qu’une société participe à mettre fin à une vie humaine. »

Claire Fourcade interroge elle aussi :

« À ceux qui veulent mourir, l’État a-t-il le droit ou le pouvoir de dire “parce que vous voulez mourir, je vais vous tuer” ? Voulons-nous d’une société ou d’une collectivité qui envoie ce message ? » « Robert Badinter, interrogé sur l’euthanasie, a répondu de manière limpide à cette question, rappelle-t-elle : “Nul ne peut ôter la vie à autrui dans une démocratie” ».

Le collectif de soignants indique vouloir se réunir prochainement pour « déterminer les modalités de mobilisation face à ce projet qui va à l’encontre des valeurs du soin et du non-abandon qui fondent notre modèle français d’accompagnement de la fin de vie ». Car ils se disent inquiets pour leur pratique.

« D’autant que ce texte est juste un point de départ. Certains regrettent déjà des conditions trop restrictives à l’aide à mourir. »

Note

1 Signataires :

  • AFSOS : Association Française des Soins Oncologiques de support
  • ANFIPA : Association Nationale Française des Infirmier.e.s en pratiques avancées
  • Claromed : Association pour la clarification du rôle du médecin dans les contextes de fin de vie
  • SMCG – CSMF : Syndicat des Médecins Coordonnateurs, EHPAD et autres structures, généralistes ou gériatres — Confédération des Syndicats Médicaux Français
  • Conseil National Professionnel de Gériatrie
  • FFAMCO-EHPAD : Fédération Française des Associations de Médecins Coordonnateurs en EHPAD
  • FNEHAD : Fédération Nationale des Établissements d’Hospitalisation à Domicile
  • M3P : Association des Psychologues Cliniciens et des Psychologues Psychothérapeutes.
  • MCOOR : Association Nationale des Médecins Coordonnateurs et du Secteur Médico-social
  • SFAP : Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs
  • SFGG : Société française de Gériatrie et Gérontologie
  • SMP : Société Médico-Psychologique
  • SNGC : Syndicat National de Gérontologie Clinique
  • SNPI : Syndicat National des Professionnels Infirmiers
  • 2SPP : Société française de Soins Palliatifs Pédiatriques

Sources : AFP (11/03/2024) ; CP Collectif de soignants (10/03/2024) ; France Info (11/03/2024) ; La Croix, Emmanuelle Réju (11/03/2024) ; Le Figaro, Agnès Leclair (11/03/2024) ; La Croix, Christophe Henning (11/03/2024) — Photo : iStock




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