Après Johnson, Draghi démissionnaire… Les Italiens vont-ils enfin pouvoir voter à nouveau ?

[Source : resistancerepublicaine.com]

Par Christine Tasin

[Photo : Jakub Porzycki / Nurphoto /AFP]

Enfin ! Ça fait 4 ans qu’on attend ça. Depuis le départ de Salvini qui espérait des élections législatives anticipées qu’il aurait dû remporter avec ses alliés.  Et qu’il n’a jamais obtenues. Que le peuple italien n’a jamais obtenues, empêché de voter par les différentes coalitions qui se sont succédé à la Chambre. Un véritable scandale, un véritable déni de démocratie.

Grâce aux trahisons du Mouvement 5 Étoiles, les mondialistes se sont dépêchés de former une autre coalition, avec le mondialiste Draghi à sa tête. Draghi le peureux qui, conscient d’avoir contre lui nombre d’Italiens à la suite de l’épouvantable politique sanitaire menée par leur Macron italien, se déplaçait avec pas moins de 15 voitures bourrées d’agents de sécurité…

Le chef du gouvernement est affaibli notamment par la décision du Mouvement 5 Étoiles (M5S, antisystème), membre de la coalition au pouvoir, de boycotter un vote de confiance au Sénat. « La majorité d’unité nationale qui a soutenu ce gouvernement depuis sa création n’existe plus. Le pacte de confiance fondant l’action de ce gouvernement a disparu », a-t-il expliqué. La coalition soutenant Mario Draghi rassemblait jusqu’ici toutes les forces politiques représentées au parlement, à l’exception du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia.

https://www.francetvinfo.fr/monde/italie/le-premier-ministre-italien-mario-draghi-annonce-qu-il-demissionnera-ce-soir_5256649.html

Alors, depuis 2019, la grogne monte, au profit cette fois non plus de Salvini qui est entré dans la coalition et a soutenu Draghi depuis 202, mais de Fratelli d’Italia considéré, bien évidemment, comme un parti d’extrême droite. Nous savons bien, nous aussi ce que cela signifie !

Et voilà que le fameux M5s fiche encore le bordel. Sentant qu’il perd de plus en plus de légitimité et d’assise électorale (tu m’étonnes, il bouffe à tous les râteliers), il essaie de se refaire la cerise en sortant de la coalition sous prétexte de demander ce que Draghi ne peut et ne veut lui accorder, des revendications sociales, notamment un « revenu citoyen » (le fameux « revenu universel » dont rêvent aussi Macron  et autres Insoumis ? ).

Le M5S s’oppose aux incinérateurs qu’il trouve coûteux, polluants, peu efficaces et n’incitant pas la population au tri sélectif. Il réclame aussi l’instauration d’un salaire minimum et d’un revenu citoyen. Mais le mouvement a aussi, voire surtout, des arrière-pensées électoralistes, selon les analystes. « Le M5S s’écroule dans les sondages et a besoin de récupérer de la visibilité (…). Il veut être au centre de l’attention », a expliqué Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien.

La coalition soutenant Draghi n’a donc plus la majorité absolue, même si elle peut encore gouverner. Alors comme les mondialistes ont une peur bleue, celle de voir apparaître un phénomène à la Zemmour qui prendrait le pouvoir, le Président de la République, le vieux madré Mattarella, refuse la démission de Draghi, espérant que, face au danger majeur, une autre coalition apparaisse…

Le Premier ministre italien Mario Draghi, confronté à l’effritement de sa coalition, a annoncé en Conseil des ministres qu’il remettrait sa démission ce jeudi 14 juillet au soir, a indiqué le gouvernement. Mais le président italien Sergio Mattarella a refusé cette démission. « Le président de la République n’a pas accepté la démission du président du Conseil et l’a invité à se présenter au parlement (…) afin qu’ait lieu une évaluation de la situation », a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.

Espère, Mattarella. Espère. Mais ni Draghi ni les marchés ne semblent persuadés que les salauds sauveront leur tête. Sauf retournement (toujours possible) de M5s il est bien possible que tout cela aboutisse, tôt ou tard, à de nouvelles élections…

Et là tout est possible. Si la Lega et Fratelli d’Italie faisaient le plein de voix, la face de l’Italie et peut-être de l’UE pourrait être changée.

À suivre.

[Note de Joseph : si les Italiens et les autres peuples veulent vraiment changer, il leur vaut mieux créer autre chose qu’un système prétendument démocratique via des élections et des partis politiques qui amènent presque toujours les mêmes familles au pouvoir et favorisent largement la corruption, avec généralement aucun contrôle populaire sur le service livré.]