40 ans de gabegie politico-judiciaire en « France »

Par Lucien SA Oulahbib

Les séditieux à la manœuvre brûlant maternelles et bus depuis 2005 sont les petites mains serviles des membres de la Secte (SHAA) qui sévissent depuis des lustres pour détruire la Nation France, ce bien populaire qui permet(tait) à chacun de se transcender, pas seulement tous les quatre ans à la coupe du monde ou d’Europe, mais dans chaque belle réalisation. Ainsi Le Concorde, Ariane, que sont-ils devenus ? Perdus, écrabouillés par la machinerie du démantèlement faisant de la nation une contrée parmi d’autres, même pas régie par elle-même, ne serait-ce que la composition de ses fromages, le nombre des loups, son énergie, incapable d’enseigner une Histoire permettant à tout un chacun d’apprendre que l’Algérie n’existait pas en 1830, qu’elle était chrétienne avant l’invasion arabo-musulmane et que tous les malheurs suintant de ce pays et de bien d’autres ne proviennent pas de « la » colonisation française, mais de la gabegie installée depuis plus de soixante ans en son sein, et que la France n’a pas, devant ce problème en réalité mondial, à y répondre seule…

Ajoutez à cela le nihilisme bouée de secours d’une pseudo-élite verbeuse et illettrée en réalité ânonnant le racisme du multiculturalisme qui confond de plus en plus pluralité et multiplicité, la première admettant des différences dans certaines limites, la seconde les mettant de telle sorte toutes en équivalence que cela revient à inférioriser la culture autochtone dont les acquis en France permettent paradoxalement aux autres de prospérer, mais à ses dépens (la tolérance par exemple) ce qui n’est pas/plus possible. Même dans un État fédéral, ce n’est pas tenable, ce que nous ne sommes pas malgré les efforts bruxellois. Et puis au fond, le français, déjà comme langue, n’a que cinq cents ans (depuis François 1er et La Pléiade en gros). Ses penseurs principaux surgissent il y à peine quatre cents ans. La démocratie méritocratique à peine deux siècles et demi. Et même si les fils judéo-chrétiens et gréco-romains sont depuis bien plus longtemps (que la France depuis au moins Charlemagne est Fille aînée de l’Église) il n’empêche que la France en tant que Nation moderne transcendant les origines de classe et d’ethnies reste bien jeune en réalité…

D’où l’idée de ne pas flancher devant les péripéties de l’heure, car des siècles, voire des millénaires, sont encore devant nous. N’oublions pas le temps long. N’écoutons plus ceux qui n’ont plus rien à dire — n’ayant que deux locutions à la bouche comme au temps des absolutismes triomphants : « hérétique/complotiste », « extrême droite/social-traître ». Écartons ces ignares qui nous ont menés là où nous sommes : dans l’effondrement lui-même. Le « grand bond en avant » a donc été effectué et pour l’instant, comme l’énoncent les humoristes, la falaise de départ étant haute, et l’abîme profond, « pour l’instant tout va bien », cela « va bien se passer madame (la Marquise) ne vous inquiétez pas ». La Secte peut continuer ainsi à se dilater, hilare, tandis que les faux coqs la ramènent dans le côté « multi », oubliant qu’ils finiront en coq non plus au vin, mais à l’eau, mais pas trop, car elle est désormais vendue par le-tenant-du-troisième-mandat, qui devra donc démissionner un an avant, en 26, mais comment tenir encore trois ans (sans être Chirac) au vu de la décrépitude actuelle ?…

« Heureusement », la « pandémie » de la guerre globale contre la Russie, déclarée sans doute mi-juillet comme d’habitude (ou après un autre 5 août en perspective) viendra le positionner en chef de guerre qu’il est depuis 2020 : guerre contre le peuple, guerre contre la science raisonnée, contre la médecine d’Hippocrate, contre la démocratie d’opinion, contre la culture française (qui « n’existe pas »), guerre contre l’égalité homme/femme en implosant leur différence sur le livret familial (pour commencer). Et vous comprenez pourquoi Poutine ou Orban (même Erdogan) ne peuvent pas perdre, pourquoi les théocrates iraniens se rapprochent de leurs homologues wahhabites, parce que les ennemis des ennemis deviennent « amis », ce qui fait que devant ces bouleversements multiformes et complexes la France ne peut se permettre pour les « soixante siècles » à venir, et non plus passés, de se contenter d’avoir à sa tête des commis d’affaires douteuses (ventes fumeuses de biens publics, destruction d’EDF comme gage afin de pouvoir emprunter encore sous l’égide d’un euro allemand) ou des rentiers qui n’ont toujours pas compris 1789 ou 1940…

Tout cela se paiera, se paye déjà… Mais sachons admettre qu’il faut aussi observer la poutre nichée dans l’œil de ceux qui aujourd’hui prétendent être les mieux placés pour redresser le pays, et qui ne s’en aperçoivent toujours pas. Leur stratégie ne marche pas, pas plus que leurs analyses. Cela se saurait sinon…